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Immortalité selon Google ?

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Le transhumanisme, symbole de l’ère postchrétienne


TOP DU WEB | 04/08/2015 | Par Benjamin Coste
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cyborg
©©P.COOKLIN-GETTYIMAGES
Réparer et améliorer le corps humain jusqu’à l’immortalité : c’est le projet fou poursuivi très sérieusement par des entreprises telles que Google. Cette nouvelle quête révèle la perte d’influence dans nos sociétés occidentales des religions traditionnelles au profit d’une nouvelle foi dévoyée en la science et la technique.
Benjamin Coste
  • Les dérives totalitaristes de Google

    Pour le philosophe Robert Redeker, transhumanisme rime avec totalitarisme. « La volonté de fabriquer un homme nouveau a connu de multiples figures dans la modernité. Le communisme et le nazisme en ont été de monstrueux exemples », explique-t-il sur le site du Figaro Vox. Google ne fait pas mystère de ses recherches sur le transhumanisme. Pour Redeker, l’entreprise californienne exprime des visées politiques en souhaitant « soumettre les hommes à son propre fantasme, à une idéologie unique, à fabriquer un homme unique (comme on parle de pensée unique) planétaire. »
    Accéder au site : Le Figaro Vox 
    http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2015/07/31/31003-20150731ARTFIG00341-robert-redeker-les-robots-tueurs-l-utopie-de-google-et-la-deshumanisation-de-l-homme.php
  • Les transhumanistes ont leur pape

    L’Américain Ray Kurzweil est considéré comme le pape du transhumanisme. Conseiller de Google Ventures sur la longévité, le scientifique a pour ambition de vivre éternellement. Aujourd’hui, cela signifie pour l’homme de 67 ans « préserver assez de santé pour parvenir à ce qu’il appelle “Pont numéro deux”, quand “la révolution de la biotechnologie reprogrammera notre héritage biologique”, et “Pont numéro trois”la nanotechnologie moléculaire qui nous permettra de reconstruire nos corps. » Pour Kurzwzeil, pas de fatalité dans la mort mais un dernier mal « à disrupter ». Ni plus ni moins.
    Accéder au site : Le Nouvel Economiste 
    http://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/ray-kurzweil-le-pape-du-transhumanisme-26896/
  • Le transhumanisme pour les riches

    L’Humanité consacre un dossier très complet au transhumanisme qu’il fait rimer de son côté avec capitalisme. « Qui pourra augmenter son audition par exemple, ou sa vision, afin de voir en haute définition ? Les riches, bien entendu », écrit le journaliste Benjamin König pour qui « ce n’est pas un hasard si cette idéologie prend racine dans la Silicon Valley, centre du capitalisme concurrentiel triomphant ».
    Accéder au site : L'Humanité 
    http://www.humanite.fr/ils-nous-preparent-le-meilleur-des-immondes-580576
  • « Le mal est sorti de chez nous »

    Auteur de la pièce Jeanne et les post-humains ou le sexe de l’ange, le philosophe Fabrice Hadjadj donne actuellement partout en France des conférences sur le transhumanisme. S’il en fixe les contours, s’il essaie également de dédramatiser (« n’oublions pas que l’intelligence artificielle est portée par des types assez cons ! »), il pointe également la responsabilité d’une « anthropologie dualiste portée par des gens d’Église même si elle n’est pas la doctrine de l’Église. En définissant l’Homme par sa seule conscience, son intelligence, le corps est envisagé comme un simple matériau que les transhumanistes appellent à faire évoluer. Le mal est sorti de chez nous. Une forme de spiritualisme est peut-être à l’origine du transhumanisme. »
    Accéder au site : YouTube 
    https://www.youtube.com/watch?v=0NVIwW6b7kk

Société suisse de bioéthique




Déclaration de principes de la Société Suisse de Bioéthique en 4 langues. La Société suisse de bioéthique, section romande


1. L'être humain, avec son individualité et toutes ses potentialités, est présent dès le premier instant de la vie embryonnaire (ovule fécondé, accidentellement son équivalent uni- ou pluricellulaire). Il s'agit d'une évidence pour l'homme de science contemporain. 2. L'être humain se distingue des autres êtres vivants par le fait qu'il est corps et esprit. À ce titre, chaque être humain est une personne unique pleine de dignité et de liberté, qu'on ne peut réduire à un animal ou un objet matériels. 3. L'embryon humain possède la dignité et les droits fondamentaux reconnus à l'être humain. On ne peut porter atteinte à son intégrité ni le détruire, que ce soit intentionnellement ou par négligence. Construire pour l'embryon un statut artificiel, au gré de nos désirs, d'une idéologie, au gré des besoins de la science ou de ceux de la société, constitue un détournement irrecevable de la raison. 4. Toute destruction ou atteinte à l'intégrité d'un être humain sous le prétexte de son âge, de son sexe, de sa race, religion, maladie ou infirmité, est à rejeter et prohiber. 5. La science et la technique ne sauraient s'engager dans une recherche qui ferait fi de la dignité et des droits fondamentaux d'un être humain. Une prouesse de la médecine, si prometteuse qu'elle puisse paraître, n'est pas, en tant que telle, licite. L'admettre reviendrait à consacrer le droit du plus fort. 6. La législation en ces matières ne peut se satisfaire de faits accomplis ou de perspectives séduisantes. Elle doit prendre en considération aussi des normes éthiques, compatibles avec les exigences de l'être humain. 7. Le mariage et la famille sont le cadre naturel de la transmission et du développement de la vie humaine. Ces institutions donnent à l'enfant protection, sécurité et la formation qui lui sont indispensables. Garantir leur valeur demeure la tâche fondamentale de la société. 8. Finalement, ces principes ne ressortissent pas à telle croyance, telle morale, ou telle éthique particulières; ils s'appuient avant tout sur un bon usage de la raison.


Grundsatzerklärung


2. 1. Naturwissenschaftlich steht heute fest, dass der menschliche Embryo, mit allen seinen Anlagen, in allen seinen Entwicklungsstadien, ein menschliches Individuum ist. Dies gilt insbesondere sowohl für die befruchtete Eizelle als auch fr jeden ein- oder mehrzelligen Embryo. 2. Als leibgeistiges Wesen unterscheidet sich der Mensch von allen andern Lebewesen. Jeder Mensch ist einmalig und einzigartig, eine Person mit Würde und Freiheit. Er darf nicht auf die Stufe anderer Lebewesen oder materieller Objekte reduziert werden. 3. Der menschliche Embryo hat die Würde und die Grundrechte, die allen Menschen zustehen. Man darf ihn daher weder fahrlässig noch absichtlich schädigen oder vernichten. Die Konstruktion eines fiktiven Status für den Embryo nach Wunsch- und Zweckdenken, nach irgend-einer Ideologie, nach vermeintlichen Bedürfnissen von Wissenschaft und Gesellschaft, ist eine folgenschwere Verkehrung der Vernunft. 4. Jede Tötung oder Misshandlung eines Menschen unter Vorwand von Alter, Geschlecht, Rasse, Religion, Weltanschauung, Krankheit oder Gebrechen muss zurückgewiesen und verboten werden. 5. Wissenschaft und Technik dürfen sich nicht in Forschung einlassen, die Würde und Grundrechte des Menschen missachtet. Spektakulre medizinische Leistungen, so verlockend sie scheinen mögen, sind nicht schon als solche gerechtfertigt; andernfalls wrde die Macht des Strkeren gebilligt. 6. Die Gesetzgebung darf sich diesbezglich weder vollendeten Tatsachen noch verfhrerischen Aussichten anpassen. Sie hat sich nach ethischen Normen zu richten,die dem Wesen des Menschen entsprechen. 7. Ehe und Familie sind der naturgemsse Rahmen fr Zeugung und Entwicklung des menschlichen Lebens. Diese Institutionen geben dem Kinde Geborgenheit, Sicherheit und Förderung, die ihm unentbehrlich sind. Ihre Werte zu schtzen, ist fundamentale Aufgabe der Gesellschaft 8. Diese Grundsätze sind keineswegs nur eine Frage einer bestimmten Religion, Moral, Ethik oder Weltanschauung; sie ergeben sich schon aus den wissenschaftlichen Erkenntnissen und der Vernunft.


Dichiarazione di principio


3. 1. L'essere umano con la sua individualit e le sue potenzialit, presente dal primo istante della vita embrionale (ovulo appena fecon-dato, oppure, accidentalmente, anche il suo equivalente uni- o pluricellulare). Si tratta ormai di una evidenza per l'uomo di scienza contemporaneo 2. L'essere umano si distingue dagli altri esseri viventi per il fatto che corpo-e-spirito. A questo titolo ogni essere umano una persona unica, soggetto di dignit e libert, che non si pu ridurre al livello di un animale o di un oggetto materiale. 3. L'embrione umano possiede la dignit e i diritti fondamentali riconosciuti ad ogni essere umano. Non si pu attentare alla sua inte-grit, n intenzionalmente, n per negligenza. Costruire uno statuto artifi-ciale per l'embrione, a misura dei nostri desideri o di un'ideologia, o in base ai bisogni della ricerca scientifica o di quelli della societ, costituisce un pervertimento della ragione. 4. Ogni distruzione o attentato all'integrit di un essere umano, sotto il pretesto dell'et, sesso, razza, religione, malattia o infermit, da rigettare e condannare. 5. La scienza e la tecnica non possono impegnarsi in una ricerca che costituisca una sfida alla dignit e ai diritti fondamentali di un essere umano. Ogni progresso della medicina, per quanto promettente possa apparire, non di per s stesso lecito. Ammettere questo vorrebbe dire consacrare il diritto del pi forte . 6. La legislazione in questo campo non pu accontentarsi dei fatti compiuti o di prospettive seducenti. Essa deve ugualmente prendere in considerazione le norme etiche compatibili colle esigenze di ogni essere umano. 7. Il matrimonio e la famiglia sono il quadro naturale della tras-missione e dello sviluppo della vita umana. Queste istituzioni forniscono ai figli protezione, sicurezza e la formazione loro indispensabili. Garan-tire a tali istituzioni i valori che rivestono, un principio fondamentale al quale la societ deve attenersi. 8. Questi princpi non derivano necessariamente da un credo spe-cifico o morale o etico particolare; essi si appoggiano avantutto su un buon uso della ragione.


Declaration of Principle (July 19, 1986)


4. 1. The human being, with its individuality and all its potentials, is present from the first instant of embryonic life (fertilized egg, by chance its uni- or pluri-cellular equivalent). It is an obvious matter for the contemporary man of science. 2. The human being is distinguished from other living beings by the fact of being body and spiritual soul. Thereby each human being is an unique person full of dignity and liberty who cannot be reduced to an animal or material object. 3. The human embryo possesses dignity and the basic rights identified with the human being. His integrity can be neither diminished nor destroyed, wether intentionally or through negligence. To construct an artificial status for the embryo, to suit our desires, an ideology, the needs of science or of society, constitutes an unacceptable diverting of reason ! 4. Any destruction or impairment of the integrity of a human being on grounds of age, sex, race, religion, illness or infirmity is to be rejected and prohibited 5. Science and technology cannot engage in research which scorns the dignity and basic rights of a human being. An achievement in medicine, however promising it may appear, is not, as such, licit. So admitting would amount to sanctioning the law of the strongest. 6. Legislation on these matters cannot look only at past deeds or seductive perspectives. It must also take into consideration ethical norms compatible with the exigencies of the human being. 7. Marriage and the family are the natural setting for the transmission and development of human life. These institutions give a child protection, security and the training which are indispensable for it. Guaranteeing their worth remains a fundamental task of society. 8. Finally, these principles do not spring from any particular belief, morality or ethic ; they rest above all on a good use of reason.


Prof. Jérôme Lejeune : Le début de l'être humain (p. 173-.185)



Congrès au CHUV /Lausanne ( Le CDC, www.familiaplus.com , www.finality.ch et www.pavie.ch avec la Société suisse de bioéthique)


Les pages qui suivent essaient d'attirer l'attention du lecteur sur les divers aspects de la question. Elles procèdent d'extraits de textes émanant du Comité présenté ci-contre, et communiqués par M. François de Siebenthal lors de sa conférence de presse du 20 janvier 2000 à Lausanne :

LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON
Savez-vous
... que l'embryon humain constitue l'objet le plus intéressant pour la recherche ?
... que, une fois la voie ouverte, les abus dans la recherche sur les embryons ne peuvent être ni contrôlés ni arrêtés ?
... qu'ainsi l'être humain est abaissé au rang de cobaye ?
Avec un OUI à l'initiative PPD ...
... nous refusons des manipulations sur la vie naissante qui ont pour suite la mort au lieu de la guérison.
LA DIGNITE DE LA FEMME
Malheureusement ...
... la procréation in vitro ne se fait pas sans laisser de traces chez la femme.
... la femme peut, sans le savoir, être utilisée comme pourvoyeuse de matériel de base pour les manipulations sur les embryons.
Dites OUI à l'initiative PPD ...
... pour que le sentiment du respect de soi chez la femme stérile ne soit pas blessé et que les tentatives de pression lui soient épargnées.
LES LIMITES DU FAISABLE
On doit savoir ...
... que suite à une procréation in vitro, les statistiques démontrent une hausse des complications, comme les grossesses multiples, les naissances prématurées, les enfants morts-nés, les césariennes, l'augmentation de la mortalité des nourrissons, etc.
... que le traitement médical très coûteux prodigué par une équipe pluridisciplinaire de médecins est éprouvant et en plus, requiert un suivi psychologique avant et après le traitement.
Celui qui dit OUI à l'initiative PPD ...
... sait que le fait de ne pouvoir avoir des enfants n'est souvent pas dû à des raisons organiques et que, par conséquent, il ne peut pas être résolu par des moyens techniques.
LA STERILITE
Par bonheur ...
... il arrive qu'après une bonne consultation ou après l'accueil d'un enfant en pension, une femme que l'on connaît stérile ait plus de chance d'avoir tout de même son propre enfant qu'après une fécondation in vitro. Mais la douleur est grande pour chacune des 8 femmes sur 10 qui, malgré de multiples traitements suite à une fécondation in vitro, restent sans enfant.
Celui qui dit OUI à l'initiative PPD ...
... croit que la stérilité n'est pas simplement un problème de technique médicale.
UN ETRE HUMAIN SUR MESURE
Nous craignons ...
... que tout ce qui, pour le moment, est considéré comme maladif soit, à l'avenir, détruit sous prétexte que telle existence ne «mérite pas d'être vécue» ... que les contrôles de qualité entraînent la demande d'un enfant garanti en bonne santé.
... que le droit à la vie des handicapés soit de plus en plus mis en question.
Nous disons OUI à l'initiative PPD ...
... car nous n'avons pas l'arrogance de nous ériger en juges des vies qui méritent ou non d'être vécues.
LES MENSONGES SUR LA VIE
Peu de personnes savent ...
... que les données concernant un donneur de
sperme doivent être conservées à Berne
pendant 80 ans .
... qu'un enfant procréé grâce à du sperme étranger n'apprend rien sur sa véritable origine sans un effort spécial.
... qu'un mariage entre demi-frères et soeurs est dès lors possible.
Seul un OUI à l'initiative PPD ...
peut empêcher que des êtres humains soient trompés sur leur vraie origine.
LA SÉCURITÉ AU LIEU DE LA PEUR
La sécurité est préférable à la peur car ... ... elle tient compte des mauvaises expériences. ... elle ne se fie pas aux promesses en l'air ... sa devise est: la confiance c'est bien, le contrôle c'est mieux.
Celui qui dit OUI à l'initiative PPD ...
évite un pas dangereux dans la mauvaise direction. Le fait qu'une chose soit faisable, ne veut pas dire qu'elle doit aussi être réalisée.
LE PEUPLE TROMPÉ
Tout le monde ne sait pas ...
...que, en 1991, on a affirmé au parlement qu'il n'y aurait pas d'embryons surnuméraires et que le don de sperme pourrait toujours être interdit ultérieurement.
... que désormais on avoue l'existence d'embryons surnuméraires et que ceux-ci peuvent être utilisés à des fins de recherche.
Celui qui dit OUI à l'initiative PPD
... ne se laisse pas de nouveau duper.
... saisit l'occasion d'éviter l'impasse.

DES SUITES INCONNUES A LONG TERME
On devrait penser au fait ...
...que l'on ne connaît pas du tout les effets de la fécondation artificielle sur les prochaines générations. ... qu'en zootechnie, la fécondation artificielle a des effets secondaires inattendus.
... que nous agissons probablement selon la règle : «On commence par l'animal, on passe ensuite à l'homme».
Celui qui dit OUI à l'initiative PPD ...
... évite aux générations futures des problèmes insolubles.
UNE MARCHANDISE A CONGELER
Tout le monde ne sait pas ...
... que les ovules fertilisés sont congelés à moins 196' Celsius, et qu'on les décongèle selon les besoins. ... que beaucoup ne survivent pas au choc du froid ou sont endommagés.

Celui qui dit OUI à l'initiative PPD ...
... empêche que l'être humain ne soit dégradé au rang de marchandise à congeler.
jetés à la poubelle. Seule façon d'échapper à cela: garantir une procréation digne dans le corps de la mère, avec les gamètes du couple (marié).

Evidemment , cet (ces) article (s) est ( sont ) plein(s) de bon sens , pour son temps il(s) mérite(nt) vraiment une motion spéciale 

il est étonnant que depuis il n'ait rien été dit sur le clonage humain , audelà de la monstruosité des avortements legalisés et "gracieusement offerts " , la FIVETE , l'ISCI et choses semblables : J Testart - ""père""(!!) d'Amandine - s'insurge contre les derives eugénistes (tri embryonnaire ) d'autres comme les bebe-medicaments (pourtant bien entrés dans les moeurs: on en compte 38par exemple en Belgique ) 

Mais tout cela recouvre des pratiques qui sont des abominations abominables qui touchent au caractère sacré de la vie humaine dès sa conception : puisqu'il s'agit de tuer ces personnes , les manipuler, les congeler , les utiliser , les réduire à l'état d'objets et de matériaux 
Mais le clonage humain est une abomination d'un cran supérieur : on peut parler de "changement d'état" ( plus que de niveau )dans l'abomination : car là l'homme touche au lieu et au moment ou Dieu lui m^me crée une ame spirituelle et donne a cette personne humaine son caractère sacré , la marque de Sa Présence Créatrice Eternelle et Glorieuse . C'est entrer non seulement dans une création dévoyée mais aussi une profanation sacrilège de la création humaine . C'est bien pire dans ses conséquences que les pratqiues eugénistes mp^me si le clonage humain en est la figure la plus monstrueuse et satanique ..... Comme nt se fait il qu'aucune reflexion ne soit faite sur cette question :
- alors quele lois autorisent le clonage humain 
- alors que libre de toute opposition dans le public , les medias, les autorités religieuses :
les chambres sataniques de création de clones humains ( qui seront des êtres defigurés mais non dépourvus d'âme ce qui n'en n'est que plus un drame "humain" : "quand un membre souffre le corps entier souffre avec lui " ) oeuvrent librement et légalement et sans denonciation ;
C'est cette dernière verité qui est la plus stupéfiante mais non étonnante : les plus grands crimes contre l'humanité se soont toujours faits dans le secret des medias et l'omerta organisée de leurs auteurs 

vergeronbruno@netcourrier.com

François de Siebenthal: NON au diagnostic préimplantatoire ...

desiebenthal.blogspot.com/.../non-au-diagnostic-preimplantatoire-non.ht...

23 mai 2015 - Le transhumanisme est un concept très peu connu du grand public. Pourtant, le mouvement qui est derrière ce concept vise la mutation de ...

François de Siebenthal: Google change le monde et l ...

desiebenthal.blogspot.com/.../google-change-le-monde-et-lhumanite.htm...

31 juil. 2014 - Enfin, précise L. Alexandre, leur programme d'intelligence artificielle a été confié au chef de file du courant transhumaniste, Ray Kurzweil.

François de Siebenthal: Pour une Banque Nationale ( BNS ...

desiebenthal.blogspot.com/2015/.../pour-une-banque-nationale-bns-30.h...

23 juil. 2015 - http://www.slate.fr/life/74165/transhumanisme-clone-numerique- ... sur la photographie, et F. de Siebenthal, le 3ème en partant de la droite.


DES BANQUES VOUS ESCROQUENT !

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FAMILLE DE FRANCE DANS LA DÉTRESSE :

 MÉTHODES DES BANQUES POUR VOUS ESCROQUER !

Exemple:


Voilà l’histoire… Lisez là jusqu’au bout s’il vous plait, c’est édifiant, terrifiant, une triste réalité des honnêtes familles françaises ! ILS ONT BESOIN DE SOUTIEN !


Une famille française, mariés deux enfants (mon Dieu ça existe encore OH LES VILAINS « ARRIÈRES GARDISTES » DE LA RAIE PUBLIQUE), bien éduqués, ni délinquants, ni trafiquants de drogue, ni violents ni du genre à enterrer des animaux vivants (les animaux ils les aiment eux), travaillant tous les deux, achètent une petite maison il y a un peu moins de 4 ans et prennent un crédit travaux pas énorme mais qui correspond à leur taux d’endettement raisonnable possible.


Ils font leurs prêts à la SOCIETE GENERALE (qui est hyper bénéficiaire malgré les trafics avec Kerviel et autres comptes planqués je le rappelle à tous et qui ELLE n’est PAS POURSUIVIE EN JUSTICE POUR CELA et ne rend pas un centime aux citoyens taxés comme des porcs pour la renflouer soit disant)


Malheureusement, l’épouse perd son travail 1 an après cet achat grâce à la politique de nos gouvernements successifs, et demande à sa banque la société générale, de bien vouloir décaler les prélèvements de leurs crédits. Ben oui elle retravaille pour un salaire bien moins important et en interim… et en interim on est payé soit par acomptes partiels soit … le 10 du mois suivant (exemple tu bosses tout le mois de juillet du 1er au 31/07, tu touches ton salaires le 10/08 au minimum parfois même le 15/08 chez certaines agences) !!!


Les prêts se présentant en tout début de mois quand il n’y a pas encore assez niveau salaire, elle demande donc un décalage de quelques jours… souvenez vous la pub société générale avec le pouce levé « un coup dur on vous aide »… ouais le majeur levé plutôt…


La société générale répond « pas de problèmes, on rejette car c’est obligatoire, mais on le repasse 3 jours plus tard »… oui oui, c’est bien ce qui se passe mais avec des frais de fou… sur 800 euros de prêt immobilier, la société générale ajoute 500 euros parfois 600 euros de frais chaque mois !!! Pourquoi ? Les prêts passent le 07 du mois et sont payés le 12 du mois !!!


La société générale fabrique alors de toutes pièces un découvert, puis se met à ne plus payer les prêts malgré le fait que cette famille règle chaque mois à la date prévue, avec un décalage de quelques jours…


La société générale prend simplement les versements de cette famille pour le mettre dans le découvert que la société générale a créée elle-même ! Bien entendu elle génère d’autres frais car elle considère que cette famille ne paie pas ses prêts !


La famille demande des explications et que cela cesse… on l’envoi chier royalement… « c’est la loi madame » … la conseillère s’est fait incendiée : ben oui la famille a résilié (dans un souci budgétaire évident) toutes les assurances qu’elle avait pris à la SG en même temps que les prêts et ça n’a pas plu à la conseillère qui a donc décidé de les faire chier à son tour et de ne plus rien faire pour les aider.


On leur répond qu’un conseiller n’est pas là pour gérer leur budget… il semble qu’il soit là donc pour vendre des produits et ensuite vous faire chier quand vous avez un incident de la vie…


Cette situation incroyable dure presque un an, la société générale faisant trainer les choses pour prendre un maximum de frais. La famille les paie, mais des frais s’ajoutent toujours aux frais et la famille se retrouve avec zéro au début du mois à force de payer des frais… qui génèrent des frais… mais la société générale ne leur laisse pas le choix.


Le service recouvrement de la société générale prend « l’affaire en main » :


la famille déjà étranglée, car madame est toujours au chômage et fait des petites missions mal payées (elle va tirer des palettes de 200 kg 7jours sur 7 de 8h à 20h à l’arrière boutique d’un grand magasin alors qu’elle a travaillé 10 ans dans la recherche en oncologie… merci à la baisse des budgets recherche, mais comme vous voyez elle est courageuse), règle de fortes sommes, jusqu’au jour où un chargé de recouvrement décide de refuser des paiements convenables et demande toute la somme… sous le pretexte que le compte est à découvert (ils ont ouvert un autre compte dans une autre banque et font des virements à la société générale… ça ne leur plait, les salaires doivent rester à la société générale pour être intégralement volés par la société générale).


La mère supplie véritablement, en pleurs au téléphone, le chargé de recouvrement de la société générale de continuer à prendre les versements qui sont du même ordre que les mensualités initiales. Elle ne peut pas faire mieux, alors qu’elle a déjà perdu 20 kg… elle mange des orties (je vous assure), pour nourrir ses enfants, pour pouvoir payer ce qu’elle doit, et serrer au maximum son budget… d’autant qu’elle vient déjà de leur virer 400 euros… ce qui est énorme sur son budget…


Surréaliste, immonde, à vomir !!! à cette explication, ce constat terrible, le chargé de recouvrement lui répond ceci :


« vous pouvez aller vous prostituer, ce n’est pas mon problème d’où vient l’argent pour régler vos dettes, d’ailleurs si vos gamins se retrouvent à la rue, ce sera entièrement de votre faute, quand on fait un prêt il faut le payer c’est tout, je n’ai plus rien à vous dire »…


Vous avez bien lu, ce n’est pas du délire, je vous assure… Comment peut-on être aussi immonde ?


Un chargé de recouvrement qui ose dire à une mère de famille française qu’elle peut tapiner pour leur filer du fric (ou vendre de la drogue aussi tant qu’on y est), voici qui explique sans doute pourquoi les banques trempent toujours dans des affaires louches… peu importe d’où vient le pognon, du moment qu’il y en a !!!


En cadeau bonux, ce tordu a pris la peine d’envoyer un mail à une autre agence société générale où madame avait un petit compte qui ne lui sert qu’à recevoir la CAF d’un montant de 123 euros pour ses deux enfants (que toutes les familles perçoivent, car elle n’a jamais eu droit à aucune autre prestation, y compris avec leurs galères), argent qu’elle redonne à ses enfants et qu’ils mettent de côté pour leurs études… ce qui fout le bordel aussi avec cette agence. Manque de bol, il a mis en copie visible tout un tas de gens sortis d’on ne sait pas où, totalement inconnus de madame, mais qui semblaient tremper aussi dans l’affaire…


Les gamins voyant la situation retirent le peu qu’ils ont et le donnent à leur mère pour faire les courses.


Ils tentent la conciliation avec la société générale : Ils ne demandent qu’à payer, mais il faut être intelligent et le faire de manière à ce que les choses se passent bien pour tout le monde.


Réponse de la société générale : le compte est fermé et la société générale EMPÊCHE LA FAMILLE DE PAYER SES PRÊTS !!! Pire c’est la même chose avec son petit crédit entreprise, sa banque la lâche aussi avec l’excuse que la directrice n’est plus la même personne et que celle ci à décider de ne plus la suivre. Son activité complémentaire assurant un petit plus devait redémarrer un mois plus tard… elle ne redémarrera jamais… mais la dette est exigible… comme par hasard…


Ils réclament le droit de payer leurs prêts… on leur refuse !!!!!


Ils écrivent au médiateur de la société générale : AUCUNE RÉPONSE


Si si je vous assure ils les empêchent maintenant de payer leurs prêts… mais pourquoi et comment c’est possible ?


Très simple : la société générale ferme le compte bancaire, attend assez pour qu’il y ai un retard (sans compte ni recouvrement vous ne pouvez rien verser… votre situation est « en attente »), et demande ensuite à la famille de régler… directement au recouvrement, des sommes assorties de frais de retard absolument exorbitants, service recouvrement qui bien entendu refuse de reprendre les versements normaux en demandant que la famille règle en une fois des sommes qu’elle ne peut pas payer…La société générale s’engraisse alors au passage avec des frais générés par leur fait !


Tout cela est fait volontairement pour aggraver la situation de cette famille et d’autres… ils le savent très bien puisqu’ils leur ont demandé de justifier de leurs revenus et charges !!!


Mieux, la société générale fait parvenir une carte bleue à la maman, à son nom à elle sur leur compte joint… elle n’a jamais eu de carte bleue à elle dans cette agence !!! Qu’est ce que c’est que cette nouveauté ??? Elle décide de ne pas y toucher, méfiante… Et le lendemain de la réception de cette carte, elle reçoit un courrier recommandé de la part de la société générale :elle aurait utilisé une carte bleue sur un compte à découvert (fermé en prime) et est donc fichée !!!


Entre temps sa nouvelle banque est informée (ça alors…) et lui balance un courrier aussi :


« vous êtes fichée pour utilisation de CB sur compte à découvert interdit, rendez carnets de chèques et CB et vous aurez une carte machin plafonnée pour les fichés bancaires »…


Elle téléphone à cette agence… pas de réponse, 8 jours, une multitude d’appels… jusqu’à avoir en ligne, après une vraie crise de nerf avec la plateforme, le directeur de l’agence société générale…


Et écoutez bien la réponse du directeur de l’agence société générale c’est INCROYABLE :


« C’est une erreur madame… non on ne sait pas comment ni pourquoi du jour au lendemain on vous a fait une carte bleue que vous n’avez jamais demandé… quoi ? l’utilisation sur compte à découvert ? ah oui, c’est parce que quand on fait une carte bleue, des frais se mettent en place et sont reliés à la carte, comme le compte est à découvert (qu’ils ont eux même fabriqué) ça n’est pas passé et vous avez été fichés… on va régler le problème… d’ici une quinzaine plus le temps de déclaration de levée de fichage à la banque de france plus le temps de gestion de la banque de france… »…


voilà… foutage de gueule, malversations :


Comment une banque peut elle commander et fabriquer une carte bleue à une personne dont cette même banque a fermé le compte bancaire et qui a un découvert abyssal de frais, comment peut-elle générer une carte bleue à une personne qui n’a jamais fait de demande ou signé de papier pour l’obtention d’une carte bleue à son nom ????? Voici encore une action volontaire pour étrangler un peu plus cette famille…


Bref, la famille se retrouve encore plus dans la merde :


1/ image auprès de la nouvelle banque (qui connait l’historique) écornée


2/ cantine etc. tout ce qui se règle par chèque en retard


3/ plus de découvert autorisé ce qui permettait de gérer le battement entre la fin de mois et le décalage des paies en interim, obligeant donc à demander des acomptes réduisant le salaire en fin de mois…


Pour une soit disant erreur… erreur… tu parles !!!


Il a fallut du temps pour récupérer la situation avec leur nouvelle banque… encore un peu plus de fatigue pour cette famille…


Voilà, une fois la situation réglée… rapidement les choses montent en puissance, huissiers à la maison, devant les enfants apeurés de voir des inconnus débarquer chez eux et compter combien de jeux de société et de livres se trouvent dans leur bibliothèque… « mais maman j’ai besoin d’un ordi pour mes études, à l’école c’est obligé je dois faire des recherches et tout »… le soir ils tiennent le cap, les nuits sont courtes, la mère pleure plus souvent qu’à son tour, mais elle ne prendra pas les saloperies de cachets que d’autres avalent pour oublier leur situation…d’ailleurs aujourd’hui elle n’a plus de larmes, plus que de la colère et la rage… elle se bat… vous verrez comment…


La famille passe avec ces huissiers un accord pour régler des sommes cohérentes jusqu’à ce que leur situation professionnelle s’améliore… et c’est ce qui arrive : La mère retrouve des missions plus longues, des CDD de remplacement.


Mais dés que la famille contacte le contentieux pour reprendre des versements plus importants et reprendre les prélèvements en disant qu’enfin la maman a un revenu qui « roule », et bien là comme par hasard, les dossiers passent au tribunal… « Il n’est plus au contentieux madame »…


Les huissiers qui jusqu’à présent prenaient les versements, leur demandent alors de payer la totalité ou d’augmenter de façon importante les mensualités et reprennent les poursuites malgré les versements réguliers expliquant que « la société générale leur demande de reprendre les poursuites à leur encontre »… ben tiens… l’acharnement se poursuit avec régularité… une régularité malsaine, malveillante… c’est quoi le but ? Un suicide ? Pas du genre à se suicider mais plutôt à se battre même si c’est épuisant…


Le prêt immobilier n’est toujours pas payé, puisqu’ils ne peuvent pas les payer, et la société générale va jusqu’à leur faire des procès comme si ils étaient des assassins en plus des poursuites par les huissiers… car il faut dire que les huissiers ne règlent en réalité rien des versements faits par cette famille, à la société générale… ils prennent leurs frais au passage qui correspondent toujours à ce que la famille verse bien sûr… la famille découvre alors qu’elle paie pour des frais d’huissier et non pour leurs dettes !!! Double escroquerie !


La mère craque, elle s’épuise… chômage à nouveau, la période « Hollandaise » est mauvaise pour la France… pas grave elle nettoie des chiottes dans une entreprise qui n’a pas vu de femme de ménage depuis 15 jours, se fout les mains dans la merde, celles des autres pour se sortir de la sienne, se fait traiter comme une moins que rien… mais elle résiste encore… les appels pleuvent « je vais à un entretien là madame… arrêtez de me téléphoner je vous ai dis que je vous rappelais quand je sortirai de mon entretien… »… dur de trouver un bon job quand on est sur les nerfs, les yeux bouffis et harassée de fatigue…


En prime la société générale leur recolle des procès pour les créances pour lesquelles ils sont déjà poursuivis par les huissiers : il faut payer à la société générale d’un côté la somme X et de l’autre la même somme X aussi aux huissiers… comment c’est possible ? Et bien c’est très simple encore une fois :


La société générale met le dossier en contentieux qui va à l’huissier qui lui ne paie pas à la banque ce que les gens versent… il se sert en frais divers et variés… la société générale met donc le dossier dans un autre de ses services soit disant pas au courant que le dossier est déjà chez un huissier… ce nouveau service considère que rien n’a été payé par la famille et leur colle un procès pour réclamer la totalité de la créance… voilà il faut payer deux fois… un peu comme nous et les banques européennes quoi ou nous et nos impôts…


Oui ils sont volés, escroqués, et se retrouvent devant des juges, comme si ils avaient violé des gosses… ah non pas comme si ils avaient violé des gosses, puisque les pédophiles eux ne sont plus jugés dans ce pays des droits de l’homme… Eux qui n’ont jamais rien volé de toute leur vie, se voient trainés dans la boue, jugés, insultés, rabaissés, traités comme des monstres montrés du doigt… Il n’y a du bonheur que pour la racaille… ils sont choqués de croiser au tribunal des délinquants multirécidivistes qui claquent la bise au gardien qui vient de demander à la maman de vider son sac à l’entrée… « tiens t’es encore là toi ? qu’est ce que t’as fait encore ? »… avec un grand sourire, un violeur, voleur ou violent se colle près d’elle, lâchant à l’amical gardien un « ça va tranquille, va rien y avoir comme d’hab » passant sur le côté du portillon qui fait bip quand tu as une médaille en métal autour du cou, poussant la maman, tel un roi en son royaume, filant serrer la main de son avocat,… avocat qu’elle ne peut pas avoir elle… car elle n’est pas prioritaire et « gagne trop bien sa vie »… oui vous avez bien lu… elle gagne trop bien sa vie…


Cette famille honnête malgré tout, (oui ils sont cons là hein), demande des explications :


« comment ça ? je dois payer deux fois la même créance à un huissier et à un avocat, je n’ai fait qu’un prêt là !!! »


On leur répond : allez vous faire foutre leur disent-ils avec des mots polis et compliqués et cet air suffisant des gens qui vivent confortablement de la misère d’autrui, nous faisons ce que nous voulons de vos vies et de celle de votre famille… Nous sommes puissants, nous sommes les maitres.


Ils s’en foutent : huissiers, avocats, banques, se nourrissent de la misère humaine, ils vivent de cela tels des parasites monstrueux. Un huissier qui poursuit touche sa prime… vos vies, nos vies, ne valent que cela pour eux, pas plus… Ils se foutent de vos gosses, de vos vies, vous êtes des merdes, vous êtes là pour payer et eux pour encaisser. Ils ne sont plus humains, ne sont touchés par rien… La fille a demandé à sa mère « mais comment peut on vivre en faisant du mal aux autres, je ne comprends pas… ils dorment bien la nuit ces gens là ? »… c’est ça l’humanité qu’on présente à ces enfants… une humanité qui n’a rien d’humain.


Cette famille dépose un dossier de surrendettement... qui traine et traine durant les 3 mois légaux pour la réponse bien entendu, et voici qu’elle arrive cette réponse attendue avec impatience… dossier irrecevable… c’est le coup de massue !!! Pourquoi ?


Parce que « vous bénéficiez déjà d’un accord de remboursement »… l’huissier qui ne paie pas la société générale et menace de les saisir et les mettre à la rue avec deux enfants polis, bien éduqués et travailleurs, c’est cela l’accord en question… on rêve totalement, non c’est un cauchemar… la société Française… dans toute sa splendeur…


La mère contacte la banque de france, la chargée de son dossier, par téléphone et par mail… personne ne lui répond. Abandonnée cette famille, une fois encore.


Démerdez vous, c’est votre merde pas la notre… c’est comme ça que fonctionne la société… on devrait peut être faire pareil nous aussi, avec les taxes qu’on nous impose pour sauver tous les pays du monde, sauf le notre non ?


Ils ne peuvent pas se payer un avocat… avoir un commis d’office ?


Vous rêvez : les commis d’office sont pour la racaille totalement insolvable, les gens qui n’ont absolument aucun revenus officiels ou les proxénètes de l’est, vous savez ceux qui ont des villas en marbre blanc, se foutent des juges et qui foutent des gosses sur le trottoir en bord de perif… non cette famille n’a droit à rien, eux ont un smic… c’est trop… payez payez ou mourrez… en tant que simples citoyens sans avocat ils ne peuvent rien récupérer… car les huissiers comme la société générale ont pris soin de ne pas leur laisser accès aux plateformes de communication de leur compte en banque… ils ne peuvent récupérer aucun mail échangé avec leur banque, le directeur de l’agence qui trempe aussi dedans, leur conseillère qui a disparu de l’agence (ben tiens), rien, nada, aucune preuve de leur bonne foi et des malversations bancaires dont ils ont été victimes !!!


Ils n’ont même pas accès aux relevés de compte pourtant taxés à mort ! Et c’est légal puisqu’il faut pouvoir se payer un avocat pour cela !!!!!!!!!


N’utilisez jamais ces plateformes c’est une arnaque ! Ne communiquez avec ces gens que par recommandés AR ou votre mail perso pour les petites choses et gardez tout précieusement !!!


Les parents continuent de se battre, usés, à force de devoir justifier, fournir, se demander comment bouffer, payer la cantine et les études de leurs deux ados… jusqu’à quand ? Jusqu’à se retrouver sous les ponts ?


Car en France si vous êtes Français vous pouvez crever tout le monde s’en fout… les aides ne sont pas pour vous… mais pour ceux pour qui vous cotisez… et ceux qui touchent n’ont jamais cotisé pour quoi que ce soit d’ailleurs…


Ce n’est pas du racisme, c’est une réalité… eux ne seront pas logés dans une maison faite exprès pour eux, comme c’est le cas d’une famille de pik et pounches qui vient de s’installer dans une magnifique demeure refaite à neuf offerte par la municipalité pour venir en aide « aux pauvres »… des pauvres qui ont une voiture que cette famille ne s’offrira sans doute jamais et dont d’ailleurs ils ne veulent pas, car ce sont des gens simples et c’est surement cela qui les empêchent de se mettre une balle dans la tête.


Le fils 13 ans rugbyman prometteur s’inquiète de devoir quitter son club dont il est capitaine, s’inquiète de voir sa mère fatiguée, bien moins joyeuse qu’avant, et attend avec impatience le jour où professionnel il pourra aider ses parents. Fils sérieux et bien élevé qui leur demande pourtant régulièrement de quitter le pays où il est né pour aller ailleurs, dans un pays où la solidarité existe encore…on rêve à 13 ans…


La fille 16 ans, étudiante en littérature d’excellent niveau, pense arrêter ses études et aller à l’usine ou dans n’importe quelle boutique faire vendeuse pour un demi smic afin que sa famille reste unie et ne se retrouve pas à la rue… Jamais lui disent les parents, plutôt crever que les laisser détruire ta vie ma chérie ! On se battra jusqu’au bout et si il faut vivre dans la forêt dans une cabane en merde séchée et bouffer des racines pour que tu ailles à l’école, on le fera !


Aujourd’hui la société générale fait tout pour harceler, détruire, abaisser, voler, dans un plaisir sadique, malsain et violent, cette famille Française, honnête, travailleuse… victime de l’acharnement pervers de ces escrocs… une famille française abandonnée de tous… oui de tous, surtout du gouvernement qui pourtant ne s’est pas privé de s’engraisser sur le dos de leurs cotisations depuis plus de 20 ans qu’ils travaillent et paient des impôts…


La mère a écrit et appelé au secours ce gouvernement : François Hollande, Manuel Valls, le préfet de leur région. Pour toute réponse, toute aide, ils ont reçu un dossier de surendettement à compléter… dossier refusé… mais bon quand on sait que le nouveau patron de la banque de france c’est le patron de la BNP… on ne s’étonnera de rien… et un appel du pôle emploi qui a demandé à la maman « vous êtes raciste ? vous êtes folle ? dépressive ? » … la mort dans l’âme il a fallu expliquer ce qu’est la justice sociale et pourquoi on peut être « légèrement agacée » quand on se fait cracher à la gueule depuis autant de temps alors qu’on a cotisé autant de temps… et puis le gouvernement il s’en tape des sans dents… ben oui elle perd ses dents la maman… c’est cher un dentiste et elle ne bénéficie pas de l’AME permettant une prise en charge des soins de santé à 100% elle comme les migrants qui ne s’en privent pas non… elle est taxé et va être à la rue avec sa famille pour que les migrants aient l’AME et un logement !!!


Non, elle n’est pas raciste, elle est juste usée de voir que finalement toute la justice sociale ce n’est que de la connerie… que nous sommes taxés et que ça s’arrête là… taxés pour des gens qui ont essayé de rentrer dans sa maison en pleine nuit pour la seconde fois… heureusement que son chien à réagit tout de suite… le père n’était pas là, il travaillait 12h00-22h00 et le lendemain il embauchait à 5h00… il dormait sur place… faut bien gagner de quoi être taxé et saisi… heureusement qu’elle n’a pas eu à lui foutre un coup de batte dans la gueule à ce migrant bien gentil et malheureux… elle aurait eu d’autres problèmes, c’est la gendarmerie qui lui a dit le lendemain en ajoutant qu’ils ne peuvent rien y faire, que municipalité et gouvernement donnent des ordres pour qu’on soit forts accueillants avec ces gens bien pauvres…


Quand elle payait au prix fort huissiers et société générale, elle s’est rendue aux services sociaux pour manger, on lui a jeté un ticket de 60 euros pour nourrir 4 personnes en lui disant qu’elle n’était pas prioritaire car monsieur a un smic et c’est déjà bien…


Elle a été aux restos du coeur, au secours populaire et au secours catholique… elle n’est même pas repartie avec un litre de lait… « vous n’êtes pas prioritaire madame »… voilà elle n’est pas prioritaire comme les citoyens honnêtes de France… Et Dieu sait qu’il faut du courage et tourner le dos à sa fierté pour aller mendier de la sorte et se faire jeter ainsi…


Elle a dut expliquer tout cela sans convaincre… ben oui mais fallait pas faire un prêt madame… fallait pas… madame n’est pas médium, elle ne pouvait pas prévoir que la politique gouvernementale et les banques feraient en sorte que le pays s’écroule…


Cette famille ne peut compter que sur vous, citoyens Français, que sur vous, sur les justes de ce pays pour foutre une claque à ces banques qui ne veulent que récupérer plus d’argent encore plus sur le dos des travailleurs et des honnêtes gens qu’ils escroquent… ILS FONT UN APPEL A VOTRE AIDE, A VOS DONS, A VOTRE SOLIDARITÉ…


Oui ça fait chier d’être encore grattés, mais vous savez on l’est déjà et ce n’est pas pour nous qu’on se fait taxer… là il s’agit de votre consentement, de leur prouver que nous ne sommes pas des merdes sans âme comme ces pourris qui gouvernent et taxent… Non ne rêvez pas on ne gagne pas contre les banques… non… il n’y a qu’une chose à faire, être solidaires entre nous. C’est ça la France moyenne, l’oubliée, juste bonne à être vampirisée, celle sur qui ils crachent une fois que les poches ont été ratissées par les voleurs de la nation !


Cette famille s’engage si vous arrivez à vous cotiser pour les tirer de la merde, à renvoyer l’ascenseur avec l’excédent, en espérant qu’il y aura assez de justes dans ce pays pour qu’il y ai de l’excédent.


Ils feront un référendum pour savoir à quoi ils devront utiliser l’argent excédentaire du montant de leurs dettes…


Elle pense à aider avec cet excédent des familles Françaises à régulariser des situations similaires à la leur. Elle s’engage à cela. Une association sera créée, sans l’état derrière son cul pour lui dire à qui filer des aides et à qui ne pas en donner… Elle n’en peut plus de cette misère nationale cachée à tous… elle la vit elle la refuse pour elle, mais aussi pour les autres. Et croyez moi elle le fera, parce qu’elle se bat depuis trop longtemps pour oublier la souffrance qu’elle supporte et accepter qu’elle continue pour d’autres gosses dans d’autres familles honnêtes comme la sienne !


Ils nous prennent pour des pourris comme eux, pour des égoïstes, des cons qui ne pensent qu’à eux… prouvez leur, prouvons leur, le contraire !!!


Comment je le sais tout cela ?


C’EST MA FAMILLE ! C’EST DE MOI QUE JE PARLE, DE MON MARI, DE MES ENFANTS, DE MA CHIENNE DE VIE !


Si vous faites tourner cet article, si cela devient viral, si vous donnez tous un petit quelque chose, si vous êtes des milliers, des centaines de milliers, pourquoi pas des millions même à 1 euro, alors on va leur mettre bien profond et on pourra aider les autres à notre tour, nous aider… Sodome et Gomore vous souvenez vous de celui qui fut sauvé… c’est celui qui voulait sauver les autres… c’est cela la justice, la vraie, justice sociale et humaine et elle ne peut venir que de nous.


Si vous n’aidez pas, alors oui c’est que la vie est foutue sur cette planète, qu’on ne pense qu’à nous seuls et que nous allons en crever tous.


Aide toi, le ciel t’aidera !


Si vous souhaitez faire un don et baiser une banque, contactez moi sur la messagerie de mon compte Facebook Agathe Zeblouz


https://www.facebook.com/Agathe.Zeblouz.compte.officiel/


J’avais mis mon adresse mail, mais il y a toujours des gens pour s’amuser la misère des autres… de futurs huissiers, banquiers ou politiciens sans doute…


Ben oui c’est moi… oui c’est là l’occasion de m’achever, de me faire taire, de me tuer, l’assassinat économique, et comme vous le savez c’est leur méthode favorite pour vous faire taire quand vous gênez… oui l’occasion est belle… battez vous aussi pour ça… en m’aidant vous aidez aussi la liberté d’expression dans notre pays !




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2 thoughts on “FAMILLE DE FRANCE DANS LA DETRESSE : METHODES DES BANQUES POUR VOUS ESCROQUER !”


Ping : APLOMB : Encore une famille exécutée par la Société Générale. Jusqu’à quand ce génocide financier ? | Le Fractal



scandalespolitiques dit :


8 AOÛT 2015 À 12 H 42 MIN


Apprenez à lire : ce n’est pas pour un débit de 800 euros mais pour un décalage dans la date de paiement des mensualités de prêts, vous croyez qu’on publie ça comme ça pour manipuler ? J’ai assez de prises de tête comme ça, sans avoir à gérer les trolls (payés par la SG ?). Méthodes de voyou comme toujours… votre commentaire est supprimé…


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C’ÉTAIT MIEUX AVANT… NON EN FAIT !
août 2015
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DÉLINQUANCE FINANCIÈRE

Évasion fiscale, fraudes et manipulations : découvrez le casier judiciaire de votre banque

PAR RACHEL KNAEBEL
La banque dont vous êtes client a-t-elle déjà été condamnée pour blanchiment d’argent ou défaillance dans la surveillance des risques qu’elle prend sur les marchés ? A-t-elle déjà payé des amendes ou des indemnités en France, aux Etats-Unis et en Allemagne ? Nous avons recensé les pénalités et sanctions qui, depuis la crise de 2008, ont frappé quatorze grandes banques, dont les six principaux établissements français : BNP, Société générale, Crédit agricole, BPCE, Crédit mutuel et Banque postale. Un tableau interactif vous permet d’étudier leur casier judiciaire.
Depuis la crise financière de 2008, les scandales bancaires se multiplient. Et de toutes sortes. Il y a ceux directement liés à la commercialisation de produits financiers toxiques qui ont conduit à la crise des subripmes. Il y a les manipulations de taux, les fraudes ou les failles dans la « gestion des risques ». Sans oublier l’évasion fiscale ou le blanchiment d’argent de la drogue, du terrorisme ou de régimes dictatoriaux. Le catalogue des exactions bancaires est presque aussi varié que celui des produits financiers complexes qu’elles vendent à leurs clients ! 
La gravité de ces délits financiers ne sont évidemment pas de même nature. Les amendes ou les pénalités dont doivent s’acquitter les banques diffèrent en conséquence. JP Morgan a ainsi payé une amende globale de 683 millions d’euros en septembre 2013 aux autorités états-uniennes et britanniques pour avoir laissé un trader londonien jouer avec six milliards de dollars. HSBC, Crédit Suisse et UBS collectionnent les amendes pour évasion fiscale – aider les riches contribuables à échapper au fisc – aux États-Unis, en Allemagne ou en France. Ces pratiques frauduleuses vont, pour HSBC, jusqu’au blanchiment de l’argent sale des cartels mexicains de la drogue : pour arrêter les poursuites judiciaires aux États-Unis, la banque britannique s’acquitte en 2012 d’une amende de 1,9 milliard de dollars (1,48 milliard d’euros) [1].

Blanchiment d’argent, drogues, terrorisme, évasion fiscale...

Basta ! s’est intéressé à quatorze grandes banques, dont les six principaux groupes bancaires français – BNP, Société générale (et sa filiale, le Crédit du Nord), le Crédit agricole (dont LCL), BPCE (Banque populaire - Caisse d’épargne, dont Natixis), le Crédit mutuel (dont le CIC) et la Banque postale. Nous avons recensé les sanctions financières qu’elles ont dû payer entre 2009 et 2014, et les possibles amendes qui les menacent lorsque des procédures en cours arriveront à leur terme. Au total, ces 14 banques ont déboursé près de 60 milliards d’euros de pénalités en cinq ans ! Et les banques françaises ne sont pas en reste.

Comment utiliser le tableau :
- En « survolant » une ligne, vous faîtes apparaître sous le tableau le descriptif de l’affaire, le logo de la banque et les sources de l’information.
- En cliquant sur le type de délit, vous accédez à une classification selon le délit. Nous les avons regroupé en huit grandes familles : Blanchiment / évasion fiscale / détournement ; Délit d’initié ; Entente illégale ; Failles dans la gestion du risque ; inégalité d’accès ; Manipulation des taux / des prix ; Vente de produits financiers toxiques ; Violation d’embargos.
- En cliquant sur le montant, vous accédez à un classement par ordre décroissant ou croissant. La somme indiquée est en général celle de l’amende ou de l’indemnité payées, de la sanction possible si l’affaire est en cours (la nature de la sanction est précisée dans le descriptif). Les amendes payées aux États-Unis en dollars ont été converties en euros en 2014, ce qui peut créer une marge d’erreur liée à l’évolution de la parité euro/dollar en fonction des années.
- En cliquant sur la date, vous retrouvez les sanctions par année (de 2008 à 2014). La mention "en cours" signale une affaire qui n’est pas terminée. Le montant de la sanction y est donc estimé.
- Enfin, vous pouvez classer les données en fonction du pays où a été prononcé la sanction : Allemagne, Europe (Commission européenne), États-Unis, États-Unis / Suisse / Royaume-Uni (lors de sanctions communes à plusieurs pays) et France.

La première banque française, BNP-Paribas, est d’ailleurs l’une des trois banques de notre panel à devoir payer les plus fortes amendes, derrière les banques états-uniennes JP Morgan et Bank of America : 6,64 milliards d’euros au total, soit l’équivalent du bénéfice net que BNP a réalisé en 2012. Cela est principalement dû à l’amende record dont elle a écopé aux États-Unis pour avoir réalisé, entre 2004 et 2009, des paiements en dollars dans des pays sous embargo états-unien – Cuba, l’Iran et le Soudan [2]. Près de trois quarts des transactions incriminées par le Département de la justice concernent des échanges réalisés en 2006 et 2007 avec le régime soudanais [3], visé par les sanctions nord-américaines pour soutien au terrorisme et violations des droits de l’homme, en particulier les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis au Darfour [4].
Bien plus près de la France, BNP est visée par une information judiciaire pour blanchiment d’argent dans une de ses filiales monégasques, l’affaire dite de la « lessiveuse africaine ». Le 12 novembre 2013, l’association Sherpa porte plainte à Monaco contre la BNP Paribas Wealth Management, installée dans la Principauté. L’association se base sur un rapport interne de l’Inspection générale de la BNP daté du 25 octobre 2011. Les chefs d‘accusation sont conséquents : escroquerie aggravée commise en bande organisée, recel d’escroquerie, recel de fraude fiscale et blanchiment aggravé commis en bande organisée du produit d’infractions pénales. Le procureur général de Monaco, Jean-Pierre Dréno, ouvre en février 2014 une information judiciaire contre X pour les chefs de blanchiment, recel de blanchiment et omissions de déclarations de soupçons. BNP est également attaquée en France pour avoir vendu à plusieurs milliers de clients des produits d’épargne très risqués (« BNP garantie Jet 3 » ou « Helvet Immo »). Près de 70 millions d’euros d’indemnités sont en jeu.

De Jérôme Kerviel à « la baleine de Londres »

La Société générale a également plusieurs casseroles à son actif, en France et aux États-Unis. L’affaire la plus emblématique concerne évidemment le cas du trader Jérôme Kerviel. Le 20 janvier 2008, les dirigeants de la Société générale s’aperçoivent qu’un de leurs traders a pris des positions risquées sur les marchés estimées à 50 milliards d’euros. Soit 1,5 fois les fonds propres de la banque ! Des positions qui exposent la banque à des pertes colossales, alors que la crise des subprimes se profile. La direction de la Société générale va les « déboucler » – revendre sur les marchés – en urgence. Les pertes s’élèvent à 4,9 milliards d’euros.
La banque accuse le trader d’être le seul responsable. Jérôme Kerviel est condamné en 2010 à cinq ans de prison dont trois fermes. Son obligation de rembourser les 4,9 milliards d’euros à la banque est cependant annulée par la Cour de cassation en mars 2014. Les magistrats rappellent « l’existence de fautes commises par la Société générale, ayant concouru au développement de la fraude et à ses conséquences financières ». Suite à une nouvelle plainte de Jérôme Kerviel contre son ancien employeur, pour faux, usage de faux et escroquerie au jugement, une information judiciaire a été ouverte à l’été 2014 contre la banque. La Société générale a, pour l’instant, écopé d’un blâme de la Commission bancaire, et d’une amende de 4 millions d’euros en juillet 2008. Bien loin des 920 millions de dollars payés par JP Morgan pour une affaire similaire à la City (l’affaire dite de la « baleine de Londres ») quatre ans plus tard [5]. Les autorités françaises semblent bien plus conciliantes.

Manipulations des marchés et des taux

La Société générale est aussi mise en cause dans l’un des récents grands scandales de manipulation bancaire : celui des taux Libor et Euribor. Ces obscurs acronymes désignent les taux pratiqués sur le marché monétaire interbancaire : là où les banques se prêtent de l’argent entre elles. Le Libor est le taux de référence du marché monétaire à Londres, l’Euribor celui du marché monétaire interbancaire européen. Tous les deux remplissent une fonction fondamentale : ils déterminent une série de taux d’intérêt pour une multitude de transactions, des prêts à la consommation au rendement de l’épargne, des crédits immobiliers aux produits dérivés.
Pendant plusieurs années, au moins une dizaine de grandes banques internationales ont menti sur leurs taux. Et ont ainsi largement faussé à leur avantage le niveau des taux de références Libor et Euribor. Des millions d’emprunteurs ont donc payé, pendant des années, un taux d’intérêt truqué. Le niveau des amendes infligées aux établissements bancaires impliqués dans cette fraude généralisée donne une petite idée de son ampleur. La Commission européenne a ainsi distribué en décembre 2013, des amendes d’un montant global de 1,7 milliard d’euros à huit banques internationales pour leur participation à la manipulation de l’Euribor. Parmi elles, la Société générale, écope d’une sanction de 446 millions d’euros [6].

Ententes illégales

La Société générale pourrait débourser jusqu’à 626 millions d’euros en France, en Europe et aux États-Unis pour solder ces diverses affaires. Outre le cas Kerviel, elle a été poursuivie pour la vente de crédits hypothécaires douteux aux organismes Fannie Mae et Freddie Mac qui garantissent ce type de prêts aux États-Unis. En France, elle est accusée, aux côtés des cinq autres grandes banques nationales, d’entente illégale sur les commissions que s’octroient les banques sur les chèques. Les six banques risquent de payer une pénalité globale de 375 millions d’euros à l’Autorité de la concurrence, les amendes s’étalant de 24 millions pour le Crédit mutuel/CIC à 103 millions d’euros pour le Crédit agricole/LCL. Le dossier est désormais devant la Cour de cassation.
Comparées aux fraudes commises par BNP et la Société générale, les autres banques françaises, mutualistes ou publiques, font office de très petits délinquants. Le Crédit agricole risque cependant une forte amende de la Commission européenne si sa culpabilité dans la manipulation de l’Euribor est reconnue. « A la suite de son enquête, la Commission Européenne a proposé à Crédit Agricole SA une transaction qui n’a pas été acceptée par le Groupe Crédit Agricole, lequel a refusé de reconnaître son implication dans les manipulations alléguées », nous a répondu Jean-Paul Chifflet, son directeur général (par écrit, le 12 décembre 2014). L’enquête de Bruxelles se poursuit.
De son côté, BPCE a provisionné 351 millions d’euros pour faire face à des poursuites judiciaires aux États-Unis. Ces poursuites sont liées à l’affaire de l’escroc Bernard Madoff dans laquelle Natixis, la banque d’affaires du groupe, figure sur le banc des accusés. Enfin, BNP et la Société générale sont également soupçonnées d’être impliqués dans une autre manipulation : celle du Forex (pour Foreign Exchange), le marché financier où les devises sont échangées. Plus de 5000 milliards de dollars y transitent chaque jour. Six banques, parmi lesquelles JP Morgan, UBS ou HSBC, ont déjà été sanctionnées par de lourdes amendes, d’un montant global de 4 milliards d’euros. Et BNP et la Société générale viennent d’être assignées à comparaître par le régulateur financier de l’État de New York pour pratiques illicites présumées sur le marché Forex (lire ici)...

Quand les banques payent plus d’amendes que d’impôts !

Face à ces retours de bâton de plus en plus coûteux, les banques inscrivent des provisions « pour litiges juridiques » toujours plus importantes dans leurs bilans financiers. La Société générale a ainsi mis de côté 700 millions d’euros en 2013 pour faire face aux éventuelles procédure judiciaires. « Pour tenir compte de l’évolution d’un ensemble de risques juridiques, dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes », explique-t-elle [7]. Le chiffre sera porté à 900 millions en juin 2014... Au Crédit agricole, les provisions pour litiges s’élèvent à 457 millions d’euros en décembre 2013 [8]. Et à 840 millions d’euros pour le groupe Banque Populaire-Caisse d’Épargne (BPCE). Quant à BNP-Paribas, elle provisionne 2,7 milliards d’euros fin 2013 en prévision d’amendes à venir. Pas assez, vu le montant finalement réclamé par la justice états-unienne.
Les grandes banques en arrivent parfois à payer plus en amendes qu’en impôts. En 2013, la Société générale a payé 533 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices, largement moins que ce qu’elle a provisionné pour litiges juridiques [9]. Quant à BNP Paribas, elle a déboursé 2,7 milliards d’euros d’impôts sur les bénéfices en 2013, autant que ce qu’elle a mis de côté en prévision de ses ennuis judiciaires [10]. Il y a encore pire. La banque suisse UBS n’a payé que 90 millions d’euros d’impôts en 2013, un taux d’imposition d’à peine 3% ! [11]. Elle a pourtant payé plus de dix fois ce montant en 2012 pour solder les poursuites menées contre elle dans le cadre de l’affaire Libor-Euribor [12].

Pourquoi de si faibles amendes en France ?

Les amendes ne semblent donc pas vraiment dissuasives. Elles sont pourtant très lourdes aux États-Unis. Des banques états-uniennes, suisses ou allemandes ont dû y payer des sommes astronomiques pour avoir refourgué à leurs clients des produits financiers toxiques en connaissance de cause : 12,5 milliards pour Bank of America, 5,9 milliards pour Citigroup, 2,3 milliards pour Goldman Sachs, 1,3 milliard pour la Deutsche Bank !
Mais ce sont le plus souvent des accords transactionnels : les banques acceptent de payer le prix fort pour mettre fin aux poursuites et éviter un procès. « La transaction empêche toute enquête et procès, qui sont pourtant l’occasion d’un examen minutieux des faits. La vérité demeure enfouie, faute d’exposition publique des faits », regrette le spécialiste de la criminalité financière Jean-François Gayraud. Ces amendes« s’apparentent au final à un droit à frauder, ou à une taxe sur la fraude. À l’expérience, ce dispositif se révèle incapable de dissuader les grandes institutions financières de frauder, quand il ne les incite pas à récidiver », critique-t-il (lire ici).
En France, leur niveau demeure très faible comparé à ce qui se pratique dans les pays anglo-saxons. Un large éventail de sanctions existe pourtant. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), adossée à la Banque de France, dispose de tout un arsenal : avertissement, blâme, interdiction d’effectuer certaines opérations pour une durée maximale de 10 ans, suspension temporaire de dirigeants pour 10 ans maximum, démission d’office de dirigeants, retrait partiel ou total d’agrément ou d’autorisation, et amendes pouvant aller jusqu’à 100 millions d’euros. Idem pour la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Des sanctions pécuniaires ou disciplinaires pourraient faire effet si elles étaient pleinement utilisées. Problème : la commission des sanctions de l’AMF est composéeen partie de représentants des banques, pas forcément enclins, donc, à une grande sévérité envers leurs collègues...
Rachel Knaebel et Ivan du Roy
Tableau développé par Mathieu Lapprand
A découvrir : « Le livre noir des banques », co-écrit par des journalistes deBasta ! et des économistes d’Attac. Disponible en librairie depuis le 11 février ou à commander en ligne sur cette page(372 p, 21,5 € Ed. Les liens qui libèrent).
Photo de Une : Bureaux de HSBC à Manhattan / CC Michael Fleshman [13]

Notes

[1Source.
[2Source. Le communiqué de BNP
[36,4 des 8,8 milliards de dollars de transactions en cause dans la décision du ministère de la Justice américain concernent en effet le Soudan, dont 4 milliards pour le compte d’une institution financière détenue par l’État soudanais. Source.
[4Le Conseil de sécurité des Nations unies a saisi la Cour pénale internationale (CPI) de la situation au Soudan en 2005. Plusieurs mandats d’arrêt ont été émis depuis par la CPIcontre les dirigeants soudanais, dont un à l’encontre du président Béchir pour crime contre l’humanité, crimes de guerre (2009) et crime de génocide (2010).
[5200 millions de dollars d’amende de la Securities and Exchange Commission (SEC), organisme fédéral américain, 300 millions de l’Office of the Comptroller of the Currency(OCC), 200 millions à la Fed (la Réserve fédérale américaine), et 220 millions de dollars payés à l’autorité boursière britannique FCA.
[6Source. La Société générale a contesté le montant de l’amende.
[7Document de référence 2014 de la banque, p 382.
[8Document de référence 2013 de la banque, p 430.
[9Document de référence 2014 de la banque, p 268.
[10Document de référence 2013 de la banque, p 116.
[11Voir le rapport du cabinet d’audit KPGM, « Défi pour la transparence, Communication financière des banques européennes en 2013 », juin 2014.
[121,1 milliard de dollars soit 1,4 milliard de francs suisses. Source.
[13Les bureaux de HSBC à Manhattan (New York) protégés par la police lors d’un rassemblement du mouvement Occupy en février 2013. Les manifestants demandent que les dirigeants de la banque soient emprisonnés après qu’ils aient reconnu l’implication de HSBC dans le blanchiment de l’argent de la drogue et du terrorisme


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Les banques centrales au bal du diable !

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Les banques centrales au bal du diable !

Chiffres partiels, sans medicare, ni les engagements hors bilans...


L’un après l’autre, tous les établissements bénéficiant du pouvoir miraculeux d’imprimer l’argent se sont joints à la fête. En l’absence de politiques publiques consacrées ouvertement à la relance de la croissance et à la lutte contre le chômage, en présence de responsables politiques velléitaires et largement incultes en matière économique, seules les banques centrales disposaient des munitions à même de neutraliser la déflation et la récession. Elles se prirent du reste au jeu avec le plus grand sérieux et activèrent à cœur joie leur planche à billets.
Ayant ouvert le bal, la Réserve fédérale US fut très rapidement suivie par la Banque d’Angleterre et par la Banque du Japon, qui avait pour sa part usé et abusé de ces baisses de taux quantitatives dès 2001 sans effet bénéfique pour son économie car malencontreusement neutralisées par une politique d’austérité mise en place par des gouvernements successifs tétanisés par leur dette publique. Par la suite, c’est très tardivement que la Banque centrale européenne se résolut à joindre une orgie violemment stigmatisée par des européens du nord prudes et industrieux. Du haut de ses réserves massives, la Banque de Chine eu l’honneur de clôturer le bal sous la pression d’une bourse nationale en pleine déliquescence pour avoir perdu 30% en l’espace de quelques semaines.
Voilà donc notre activité économique globale qui devenait progressivement dépendante – ai-je dit accro? – à des banquiers centraux – par définition non élus – mais dont on exigeait d’autant plus que nos politiciens – par définition élus – se défilaient de leurs responsabilités de lutter contre le chômage et contre la stagnation.  Occupant largement et la scène médiatique et la scène économique, l’orthodoxie fut dès lors prompte à accuser les banques centrales de maintenir les taux d’intérêt artificiellement bas par leur politique de création monétaire, contribuant par là même à pénaliser les épargnants et à fragiliser les économies désormais bien plus vulnérables à l’hyper inflation. Ces « personnages très sérieux ( les « Very serious persons » pour reprendre l’expression de Paul Krugman, économiste qu’ils adorent haïr) passaient toutefois sous silence que c’est précisément ces taux d’intérêt nuls qui étaient censés motiver les investisseurs à une plus grande prise de risque, elle même favorable à la relance économique.
Poursuivant néanmoins leur travail acharné de sape contre les banques centrales, l’hyper orthodoxie passait également à côté d’un phénomène unique et sans précédent dans les annales, à savoir qu’il fallait peut-être aller chercher ailleurs les fondements de cet environnement inédit de taux nuls, voire négatifs. Est-ce en effet les banques centrales qui sont coupables de ce contexte de taux et de rendements nuls, ou ne font-elles que tenter de gérer une situation où ces taux sont terriblement comprimés du fait de la persistance de notre productivité en berne et de notre stagnation prévalant depuis près d’une dizaine d’années ? S’il est donc vrai que nos banques centrales ne font qu’accompagner – parfois édulcorer – des grandes tendances déflationnistes et récessionnistes mondiales, elles seraient donc exactement le contraire du fantasme décrit par les orthodoxes. C’est-à-dire pratiquement impuissantes face à des forces qui les dépassent et qu’elles tentent tout au plus de canaliser.
Débat fascinant néanmoins superbement ignoré par l’aristocratie des économistes et qui consiste à savoir si les banques centrales ne font que s’adapter à la stagnation séculaire caractéristique de nos économies occidentales et intégrées, qui infecte même aujourd’hui les nations émergentes. Au demeurant, contexte effrayant fait d’une inflation de tout juste 1.3% dans le pays le plus dynamique au monde (les Etats-Unis), de 1% en Grande Bretagne, agrémenté de l’implosion d’une bulle spéculative boursière en Chine, et parachevé par des matières premières au plus bas depuis 12 ans et par des prix pétroliers qui se sont effondrés de 20% en un mois! Situation, à certains égards, plus grave que les heures les plus noires de 2008 et qui – quoiqu’il en soit – ne favorise pas plus la confiance que l’investissement.
Qui, aujourd’hui, voudrait être dans la peau de Mario Draghi (BCE) ou de Janet Yellen (Fed) à désespérément tenter de ressusciter une économie par des transfusions de liquidités, elles mêmes directement responsables de la formation de bulles spéculatives et donc d’instabilité financière ? Accepter une croissance condamnée à rester anémique voire inexistante du fait d’une productivité en constant déclin, ou relancer la machine au risque de la déstabiliser par des prises de risque excessives' Tel est donc le défi posé par la stagnation séculaire à nos banquiers centraux confrontés à un jeu dont ils sont conscients qu’il est à somme nulle.
Plus fondamentalement, cette incontestable stagnation séculaire serait en quelque sorte la sécrétion de la décadence du capitalisme tel qu’on l’a connu, et signalerait un retour à l’insignifiante croissance pré-capitalistique et à son contexte profondément marqué par la hiérarchie et par la féodalité.

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Article rédigé par Michel Santi, économiste ( http://www.michelsanti.fr )


http://www.romandie.com/news/619826.rom

François de Siebenthal: Loué sois-tu ! Encyclique "Laudato ...

desiebenthal.blogspot.com/.../loue-sois-tu-encyclique-laudato-si-sur.html
16 juin 2015 - Et le Diable, Mephisto, d'abonder dans le sens du Souverain : « Je crée ce que vous voulez, et j'en fais même bien plus. » L'histoire finit  ...

François de Siebenthal: Écologie et création monétaire.

desiebenthal.blogspot.com/2013/11/ecologie-et-creation-monetaire.html
19 nov. 2013 - Et le Diable, Mephisto, d'abonder dans le sens du Souverain : « Je crée ce que vous voulez, et j'en fais même bien plus. » L'histoire finit  ...

page86_lejeune

www.de-siebenthal.com/page86_lejeune.htm
Et même Méphisto trouve cela "verteufelt gefährlich". Le bébé-éprouvette sort de la fiole, salue Méphisto en lui disant : "Bonjour mon cousin !" et vient voleter  ...


Banques commerciales, faux monnayeurs, escrocs, faux dans les titres et voleurs en bandes organisées par astuce...

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Nous voler systématiquement depuis des siècles est leur métier...


PLAINTE CONTRE TOUTES LES BANQUES ISLANDAISES POUR FAUX-MONNAYAGE !
La "Homes Association of Iceland" (Association d'intérêt public pour la protection des droits des ménages islandais) a annoncé le dépôt d'une plainte contre tous les dirigeants de toutes les banques d'Islande, pour fabrication de fausse monnaie !
À l'origine de cette plainte se trouve un récent rapport sur le système monétaire, rédigé par le membre du parlement islandais M. Frosti Sigurjónsson, et commandé par le bureau du Premier ministre islandais. Le rapport indique très clairement que les banques créent en effet de la monnaie nouvelle quand elles émettent des prêts qui deviennent de nouveaux dépôts, ce qui augmente la masse monétaire déjà en circulation.
Ce type de création monétaire est clairement en opposition avec le droit exclusif de la Banque Centrale d'Islande d'émettre des billets et des pièces ou toute monnaie équivalente destinée à circuler comme monnaie légale.
Par conséquent, il est inévitable de considérer que la création de monnaie électronique par les banques constitue effectivement de la fabrication de fausse monnaie telle que définie par l'article 150 du Code pénal général n ° 19/1940.
La Homes Association souhaite également saluer le rapport sur le système monétaire rédigé par le député Frosti Sigurjónsson, car il démontre clairement comment le système bancaire des réserves fractionnaires a fait beaucoup de tort aux ménages islandais et à l'économie nationale.
La Homes Association encourage chacun à lire ce rapport et à soutenir ses propositions de réforme monétaire. Pour que le système monétaire serve l'intérêt public, il est extrêmement important de faire des réformes de fond.
L'article 150 du Code pénal général n ° 19/1940 stipule que :
"Toute personne qui crée de la fausse monnaie dans le but de la mettre en circulation comme monnaie légale ou toute personne qui acquiert de la fausse monnaie pour lui-même ou d'autres personnes dans le même dessein, sera soumise à une peine d'emprisonnement de 12 ans maximum.
Dans le cas où la contrefaçon a été effectuée de manière à réduire la valeur spécifique de la monnaie légale, la sanction consistera en une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 4 ans."
Ce deuxième alinéa est tout à fait remarquable. Les banques provoquent en effet de l'inflation quand elles émettent trop de crédit. Et l'inflation réduit la valeur de la monnaie légale.





Un banquier suisse, votre serviteur, explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple.

Vidéo Facebook :
https://www.facebook.com/LePeupleEstRoi/videos/vb.152656254942354/398971633644147/?type=3&theater
Tiré de l'émission "Qu'est-ce qu'elle a ma girl" de becurioustv.com.


curioustv.com/fr/show/qu-est-ce-qu-elle-a-ma-girl/episode/19-mai-les-suisses-aiment-ils-vraiment-leurs-banques


La suite de la démonstration est encore plus précise, particulièrement entre 10:00 et 13:00 ! La pression monte !
https://www.youtube.com/watch?v=dmwtBcU0qtA


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/la-monnaie-7-fonctions-principales.html


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/06/loue-sois-tu-encyclique-laudato-si-sur.html


DÉLINQUANCE FINANCIÈRE

Évasion fiscale, fraudes et manipulations : découvrez le casier judiciaire de votre banque

PAR RACHEL KNAEBEL
La banque dont vous êtes client a-t-elle déjà été condamnée pour blanchiment d’argent ou défaillance dans la surveillance des risques qu’elle prend sur les marchés ? A-t-elle déjà payé des amendes ou des indemnités en France, aux Etats-Unis et en Allemagne ? Nous avons recensé les pénalités et sanctions qui, depuis la crise de 2008, ont frappé quatorze grandes banques, dont les six principaux établissements français : BNP, Société générale, Crédit agricole, BPCE, Crédit mutuel et Banque postale. Un tableau interactif vous permet d’étudier leur casier judiciaire.
Depuis la crise financière de 2008, les scandales bancaires se multiplient. Et de toutes sortes. Il y a ceux directement liés à la commercialisation de produits financiers toxiques qui ont conduit à la crise des subripmes. Il y a les manipulations de taux, les fraudes ou les failles dans la « gestion des risques ». Sans oublier l’évasion fiscale ou le blanchiment d’argent de la drogue, du terrorisme ou de régimes dictatoriaux. Le catalogue des exactions bancaires est presque aussi varié que celui des produits financiers complexes qu’elles vendent à leurs clients ! 
La gravité de ces délits financiers ne sont évidemment pas de même nature. Les amendes ou les pénalités dont doivent s’acquitter les banques diffèrent en conséquence. JP Morgan a ainsi payé une amende globale de 683 millions d’euros en septembre 2013 aux autorités états-uniennes et britanniques pour avoir laissé un trader londonien jouer avec six milliards de dollars. HSBC, Crédit Suisse et UBS collectionnent les amendes pour évasion fiscale – aider les riches contribuables à échapper au fisc – aux États-Unis, en Allemagne ou en France. Ces pratiques frauduleuses vont, pour HSBC, jusqu’au blanchiment de l’argent sale des cartels mexicains de la drogue : pour arrêter les poursuites judiciaires aux États-Unis, la banque britannique s’acquitte en 2012 d’une amende de 1,9 milliard de dollars (1,48 milliard d’euros) [1].

Blanchiment d’argent, drogues, terrorisme, évasion fiscale...

Basta ! s’est intéressé à quatorze grandes banques, dont les six principaux groupes bancaires français – BNP, Société générale (et sa filiale, le Crédit du Nord), le Crédit agricole (dont LCL), BPCE (Banque populaire - Caisse d’épargne, dont Natixis), le Crédit mutuel (dont le CIC) et la Banque postale. Nous avons recensé les sanctions financières qu’elles ont dû payer entre 2009 et 2014, et les possibles amendes qui les menacent lorsque des procédures en cours arriveront à leur terme. Au total, ces 14 banques ont déboursé près de 60 milliards d’euros de pénalités en cinq ans ! Et les banques françaises ne sont pas en reste.

Comment utiliser le tableau :
- En « survolant » une ligne, vous faîtes apparaître sous le tableau le descriptif de l’affaire, le logo de la banque et les sources de l’information.
- En cliquant sur le type de délit, vous accédez à une classification selon le délit. Nous les avons regroupé en huit grandes familles : Blanchiment / évasion fiscale / détournement ; Délit d’initié ; Entente illégale ; Failles dans la gestion du risque ; inégalité d’accès ; Manipulation des taux / des prix ; Vente de produits financiers toxiques ; Violation d’embargos.
- En cliquant sur le montant, vous accédez à un classement par ordre décroissant ou croissant. La somme indiquée est en général celle de l’amende ou de l’indemnité payées, de la sanction possible si l’affaire est en cours (la nature de la sanction est précisée dans le descriptif). Les amendes payées aux États-Unis en dollars ont été converties en euros en 2014, ce qui peut créer une marge d’erreur liée à l’évolution de la parité euro/dollar en fonction des années.
- En cliquant sur la date, vous retrouvez les sanctions par année (de 2008 à 2014). La mention "en cours" signale une affaire qui n’est pas terminée. Le montant de la sanction y est donc estimé.
- Enfin, vous pouvez classer les données en fonction du pays où a été prononcé la sanction : Allemagne, Europe (Commission européenne), États-Unis, États-Unis / Suisse / Royaume-Uni (lors de sanctions communes à plusieurs pays) et France.

La première banque française, BNP-Paribas, est d’ailleurs l’une des trois banques de notre panel à devoir payer les plus fortes amendes, derrière les banques états-uniennes JP Morgan et Bank of America : 6,64 milliards d’euros au total, soit l’équivalent du bénéfice net que BNP a réalisé en 2012. Cela est principalement dû à l’amende record dont elle a écopé aux États-Unis pour avoir réalisé, entre 2004 et 2009, des paiements en dollars dans des pays sous embargo états-unien – Cuba, l’Iran et le Soudan [2]. Près de trois quarts des transactions incriminées par le Département de la justice concernent des échanges réalisés en 2006 et 2007 avec le régime soudanais [3], visé par les sanctions nord-américaines pour soutien au terrorisme et violations des droits de l’homme, en particulier les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis au Darfour [4].
Bien plus près de la France, BNP est visée par une information judiciaire pour blanchiment d’argent dans une de ses filiales monégasques, l’affaire dite de la « lessiveuse africaine ». Le 12 novembre 2013, l’association Sherpa porte plainte à Monaco contre la BNP Paribas Wealth Management, installée dans la Principauté. L’association se base sur un rapport interne de l’Inspection générale de la BNP daté du 25 octobre 2011. Les chefs d‘accusation sont conséquents : escroquerie aggravée commise en bande organisée, recel d’escroquerie, recel de fraude fiscale et blanchiment aggravé commis en bande organisée du produit d’infractions pénales. Le procureur général de Monaco, Jean-Pierre Dréno, ouvre en février 2014 une information judiciaire contre X pour les chefs de blanchiment, recel de blanchiment et omissions de déclarations de soupçons. BNP est également attaquée en France pour avoir vendu à plusieurs milliers de clients des produits d’épargne très risqués (« BNP garantie Jet 3 » ou « Helvet Immo »). Près de 70 millions d’euros d’indemnités sont en jeu.

De Jérôme Kerviel à « la baleine de Londres »

La Société générale a également plusieurs casseroles à son actif, en France et aux États-Unis. L’affaire la plus emblématique concerne évidemment le cas du trader Jérôme Kerviel. Le 20 janvier 2008, les dirigeants de la Société générale s’aperçoivent qu’un de leurs traders a pris des positions risquées sur les marchés estimées à 50 milliards d’euros. Soit 1,5 fois les fonds propres de la banque ! Des positions qui exposent la banque à des pertes colossales, alors que la crise des subprimes se profile. La direction de la Société générale va les « déboucler » – revendre sur les marchés – en urgence. Les pertes s’élèvent à 4,9 milliards d’euros.
La banque accuse le trader d’être le seul responsable. Jérôme Kerviel est condamné en 2010 à cinq ans de prison dont trois fermes. Son obligation de rembourser les 4,9 milliards d’euros à la banque est cependant annulée par la Cour de cassation en mars 2014. Les magistrats rappellent « l’existence de fautes commises par la Société générale, ayant concouru au développement de la fraude et à ses conséquences financières ». Suite à une nouvelle plainte de Jérôme Kerviel contre son ancien employeur, pour faux, usage de faux et escroquerie au jugement, une information judiciaire a été ouverte à l’été 2014 contre la banque. La Société générale a, pour l’instant, écopé d’un blâme de la Commission bancaire, et d’une amende de 4 millions d’euros en juillet 2008. Bien loin des 920 millions de dollars payés par JP Morgan pour une affaire similaire à la City (l’affaire dite de la « baleine de Londres ») quatre ans plus tard [5]. Les autorités françaises semblent bien plus conciliantes.

Manipulations des marchés et des taux

La Société générale est aussi mise en cause dans l’un des récents grands scandales de manipulation bancaire : celui des taux Libor et Euribor. Ces obscurs acronymes désignent les taux pratiqués sur le marché monétaire interbancaire : là où les banques se prêtent de l’argent entre elles. Le Libor est le taux de référence du marché monétaire à Londres, l’Euribor celui du marché monétaire interbancaire européen. Tous les deux remplissent une fonction fondamentale : ils déterminent une série de taux d’intérêt pour une multitude de transactions, des prêts à la consommation au rendement de l’épargne, des crédits immobiliers aux produits dérivés.
Pendant plusieurs années, au moins une dizaine de grandes banques internationales ont menti sur leurs taux. Et ont ainsi largement faussé à leur avantage le niveau des taux de références Libor et Euribor. Des millions d’emprunteurs ont donc payé, pendant des années, un taux d’intérêt truqué. Le niveau des amendes infligées aux établissements bancaires impliqués dans cette fraude généralisée donne une petite idée de son ampleur. La Commission européenne a ainsi distribué en décembre 2013, des amendes d’un montant global de 1,7 milliard d’euros à huit banques internationales pour leur participation à la manipulation de l’Euribor. Parmi elles, la Société générale, écope d’une sanction de 446 millions d’euros [6].

Ententes illégales

La Société générale pourrait débourser jusqu’à 626 millions d’euros en France, en Europe et aux États-Unis pour solder ces diverses affaires. Outre le cas Kerviel, elle a été poursuivie pour la vente de crédits hypothécaires douteux aux organismes Fannie Mae et Freddie Mac qui garantissent ce type de prêts aux États-Unis. En France, elle est accusée, aux côtés des cinq autres grandes banques nationales, d’entente illégale sur les commissions que s’octroient les banques sur les chèques. Les six banques risquent de payer une pénalité globale de 375 millions d’euros à l’Autorité de la concurrence, les amendes s’étalant de 24 millions pour le Crédit mutuel/CIC à 103 millions d’euros pour le Crédit agricole/LCL. Le dossier est désormais devant la Cour de cassation.
Comparées aux fraudes commises par BNP et la Société générale, les autres banques françaises, mutualistes ou publiques, font office de très petits délinquants. Le Crédit agricole risque cependant une forte amende de la Commission européenne si sa culpabilité dans la manipulation de l’Euribor est reconnue. « A la suite de son enquête, la Commission Européenne a proposé à Crédit Agricole SA une transaction qui n’a pas été acceptée par le Groupe Crédit Agricole, lequel a refusé de reconnaître son implication dans les manipulations alléguées », nous a répondu Jean-Paul Chifflet, son directeur général (par écrit, le 12 décembre 2014). L’enquête de Bruxelles se poursuit.
De son côté, BPCE a provisionné 351 millions d’euros pour faire face à des poursuites judiciaires aux États-Unis. Ces poursuites sont liées à l’affaire de l’escroc Bernard Madoff dans laquelle Natixis, la banque d’affaires du groupe, figure sur le banc des accusés. Enfin, BNP et la Société générale sont également soupçonnées d’être impliqués dans une autre manipulation : celle du Forex (pour Foreign Exchange), le marché financier où les devises sont échangées. Plus de 5000 milliards de dollars y transitent chaque jour. Six banques, parmi lesquelles JP Morgan, UBS ou HSBC, ont déjà été sanctionnées par de lourdes amendes, d’un montant global de 4 milliards d’euros. Et BNP et la Société générale viennent d’être assignées à comparaître par le régulateur financier de l’État de New York pour pratiques illicites présumées sur le marché Forex (lire ici)...

Quand les banques payent plus d’amendes que d’impôts !

Face à ces retours de bâton de plus en plus coûteux, les banques inscrivent des provisions « pour litiges juridiques » toujours plus importantes dans leurs bilans financiers. La Société générale a ainsi mis de côté 700 millions d’euros en 2013 pour faire face aux éventuelles procédure judiciaires. « Pour tenir compte de l’évolution d’un ensemble de risques juridiques, dont notamment les enquêtes et procédures en cours avec des autorités américaines et européennes », explique-t-elle [7]. Le chiffre sera porté à 900 millions en juin 2014... Au Crédit agricole, les provisions pour litiges s’élèvent à 457 millions d’euros en décembre 2013 [8]. Et à 840 millions d’euros pour le groupe Banque Populaire-Caisse d’Épargne (BPCE). Quant à BNP-Paribas, elle provisionne 2,7 milliards d’euros fin 2013 en prévision d’amendes à venir. Pas assez, vu le montant finalement réclamé par la justice états-unienne.
Les grandes banques en arrivent parfois à payer plus en amendes qu’en impôts. En 2013, la Société générale a payé 533 millions d’euros d’impôts sur les bénéfices, largement moins que ce qu’elle a provisionné pour litiges juridiques [9]. Quant à BNP Paribas, elle a déboursé 2,7 milliards d’euros d’impôts sur les bénéfices en 2013, autant que ce qu’elle a mis de côté en prévision de ses ennuis judiciaires [10]. Il y a encore pire. La banque suisse UBS n’a payé que 90 millions d’euros d’impôts en 2013, un taux d’imposition d’à peine 3% ! [11]. Elle a pourtant payé plus de dix fois ce montant en 2012 pour solder les poursuites menées contre elle dans le cadre de l’affaire Libor-Euribor [12].

Pourquoi de si faibles amendes en France ?

Les amendes ne semblent donc pas vraiment dissuasives. Elles sont pourtant très lourdes aux États-Unis. Des banques états-uniennes, suisses ou allemandes ont dû y payer des sommes astronomiques pour avoir refourgué à leurs clients des produits financiers toxiques en connaissance de cause : 12,5 milliards pour Bank of America, 5,9 milliards pour Citigroup, 2,3 milliards pour Goldman Sachs, 1,3 milliard pour la Deutsche Bank !
Mais ce sont le plus souvent des accords transactionnels : les banques acceptent de payer le prix fort pour mettre fin aux poursuites et éviter un procès. « La transaction empêche toute enquête et procès, qui sont pourtant l’occasion d’un examen minutieux des faits. La vérité demeure enfouie, faute d’exposition publique des faits », regrette le spécialiste de la criminalité financière Jean-François Gayraud. Ces amendes« s’apparentent au final à un droit à frauder, ou à une taxe sur la fraude. À l’expérience, ce dispositif se révèle incapable de dissuader les grandes institutions financières de frauder, quand il ne les incite pas à récidiver », critique-t-il (lire ici).
En France, leur niveau demeure très faible comparé à ce qui se pratique dans les pays anglo-saxons. Un large éventail de sanctions existe pourtant. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), adossée à la Banque de France, dispose de tout un arsenal : avertissement, blâme, interdiction d’effectuer certaines opérations pour une durée maximale de 10 ans, suspension temporaire de dirigeants pour 10 ans maximum, démission d’office de dirigeants, retrait partiel ou total d’agrément ou d’autorisation, et amendes pouvant aller jusqu’à 100 millions d’euros. Idem pour la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Des sanctions pécuniaires ou disciplinaires pourraient faire effet si elles étaient pleinement utilisées. Problème : la commission des sanctions de l’AMF est composéeen partie de représentants des banques, pas forcément enclins, donc, à une grande sévérité envers leurs collègues...
Rachel Knaebel et Ivan du Roy
Tableau développé par Mathieu Lapprand
A découvrir : « Le livre noir des banques », co-écrit par des journalistes deBasta ! et des économistes d’Attac. Disponible en librairie depuis le 11 février ou à commander en ligne sur cette page(372 p, 21,5 € Ed. Les liens qui libèrent).
Photo de Une : Bureaux de HSBC à Manhattan / CC Michael Fleshman [13]

Notes

[1Source.
[2Source. Le communiqué de BNP
[36,4 des 8,8 milliards de dollars de transactions en cause dans la décision du ministère de la Justice américain concernent en effet le Soudan, dont 4 milliards pour le compte d’une institution financière détenue par l’État soudanais. Source.
[4Le Conseil de sécurité des Nations unies a saisi la Cour pénale internationale (CPI) de la situation au Soudan en 2005. Plusieurs mandats d’arrêt ont été émis depuis par la CPIcontre les dirigeants soudanais, dont un à l’encontre du président Béchir pour crime contre l’humanité, crimes de guerre (2009) et crime de génocide (2010).
[5200 millions de dollars d’amende de la Securities and Exchange Commission (SEC), organisme fédéral américain, 300 millions de l’Office of the Comptroller of the Currency(OCC), 200 millions à la Fed (la Réserve fédérale américaine), et 220 millions de dollars payés à l’autorité boursière britannique FCA.
[6Source. La Société générale a contesté le montant de l’amende.
[7Document de référence 2014 de la banque, p 382.
[8Document de référence 2013 de la banque, p 430.
[9Document de référence 2014 de la banque, p 268.
[10Document de référence 2013 de la banque, p 116.
[11Voir le rapport du cabinet d’audit KPGM, « Défi pour la transparence, Communication financière des banques européennes en 2013 », juin 2014.
[121,1 milliard de dollars soit 1,4 milliard de francs suisses. Source.
[13Les bureaux de HSBC à Manhattan (New York) protégés par la police lors d’un rassemblement du mouvement Occupy en février 2013. Les manifestants demandent que les dirigeants de la banque soient emprisonnés après qu’ils aient reconnu l’implication de HSBC dans le blanchiment de l’argent de la drogue et du terrorisme

La force du jeûne.

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L'incroyable force du jeûne

Chère lectrice, cher lecteur, 

En mars 2012, la chaîne ARTE diffusa un reportage intitulé « Le jeûne, une nouvelle thérapie » qui connut un tel record d'audience qu'il fut rediffusé en septembre 2013. Le réalisateur, Thierry de Lestrade, publia de plus chez ARTE éditions un livre, du même nom, avec des témoignages supplémentaires et de nouvelles perspectives. 

Pourquoi un tel succès ? Alors que le jeûne est habituellement associé à des pratiques religieuses (carême des chrétiens, ramadan des musulmans...), il n'était pas du tout question de Jésus, d'évangiles, ni même de spiritualités. Ce reportage était en effet consacré aux vertus du jeûne dans le traitement des maladies graves, notamment le cancer, et c'est évidemment cela qui explique les succès de ce jeûne nouvelle formule. 

Jeûne contre médecine conventionnelle

Jeûner pour guérir. Avant tout, précisons que cette méthode thérapeutique est combattue désespérément par le système médical, coincé dans sa bulle « une maladie, un médicament », et qui ne saisit toujours pas les capacités naturelles de l'organisme à se rétablir. 

Il est vrai que de nombreux jeûneurs se lancent dans cette pratique en quête de spiritualité et d'absolu. Ils contournent la science et se réfugient dans les néo-religions où les gourous de tout poil sont à la manœuvre. 

Toutefois, le sujet intéresse aujourd'hui des scientifiques de haut vol, et même si les financements (il n'y a rien à vendre…) sont inexistants, les résultats sont tangibles, facilement reproductibles, et à la portée de chaque malade.

Le jeûne est en effet adapté à l'ensemble des pathologies du « trop » qui délabrent nos organismes : allergies, rhumatismes, maladies auto-immunes, hypertension, diabète, cancers, dégénérescence cérébrale… Toutes ces maladies ont un lien direct avec l’alimentation ou l’exposition à des produits chimiques. 

Il faut avoir conscience de cette intoxication délétère pour accepter de se soigner par le vide, sans écouter les sirènes médicales qui se réfèrent encore à l'obligation vitale d'une alimentation pluriquotidienne, riche en céréales et en produits laitiers. 

Comment les Etats-Unis ont séparé l'Eglise et le jeûne

C'est au XIXe siècle que des médecins, aux Etats-Unis, se sont penchés pour la première fois sur les vertus thérapeutiques du jeûne, hors de tout contexte religieux. 

Il faut dire que le cadre était propice aux médecines douces. Les médecins « cowboys » américains faisaient encore plus fort que leurs confrères européens dans l'utilisation de méthodes fortes pour combattre les maladies. En plus de la saignée, des lavements et des vomitifs bien connus en Europe, la pharmacie du médecin américain était principalement composée de produits extrêmement toxiques : alcaloïdes (opium, apomorphine, digitaline) et sels de métaux tels que le mercure, le plomb, l'arsenic et l'antimoine. 

Il ne faut pas s'étonner si c'est là-bas que le public a réagi avec le plus de vivacité aux excès de la médecine dure. Comme nous l'avons expliqué dans une précédente lettre, c'est aux Etats-Unis que l'homéopathie connaît le plus grand succès, avec 12 % des médecins qui la pratiquent au XIXe siècle. 

En parallèle, plusieurs médecins s'efforcent de faire connaître les bienfaits du jeûne avec les méthodes de l'époque. Ainsi le Dr Henry Tanner se met en scène pour un jeûne de 40 jours, dans un théâtre de Manhattan, sous la surveillance étroite d'une cohorte de médecins suspicieux qui l'entourent jour et nuit. Son jeûne commence le 28 juin 1880. C'est l'événement de l'année : de nombreux badauds viennent en permanence encourager le jeûneur, tandis que les deux journaux leaders New York Times et New York Herald en font une rubrique quotidienne. Du coup, les journaux de tout le pays embrayent sur cette affaire. 

La mesure de poids, de pouls, le rythme de respiration, sont annoncés régulièrement. 

Les lettres d'encouragement affluent de toute la terre, et le jeûne se poursuit sans incident jusqu'au 7 août, comme convenu. Tanner a perdu 16 kilos, il est vif et bien vivant, et les mises en garde du corps médical contre les prétendus dangers du jeûne n'effraient plus personne. 

Dès lors, et aujourd'hui nous nous retrouvons peut-être dans des circonstances équivalentes, la voie est libre pour aménager des jeûnes au profit d'une population plus importante. De nombreux centres de jeûne voient le jour. L'éditeur MacFadden met en place à Chicago un « Healthatorium », centre de fitness où le jeûne se pratique avec des exercices de sport, des massages et des saunas. En parallèle s'organisent des réseaux de « drugless physicians », des médecins qui ne prescrivent aucun médicament et soignent en appliquant homéopathie, jeûne et manipulations (rappelons que l'ostéopathie fut elle aussi fondée aux Etats-Unis, en 1874, par A.T. Still). 

Mais en quelques dizaines d'années, le corps médical est repris en main. Le savoir est verrouillé par le système universitaire avec un monopole de fait sur les « bonnes pratiques », celles que le « bon » médecin doit appliquer, sans quoi il se met en dehors de la profession, au civil comme au pénal… 

Le jeûne est petit à petit délaissé pour devenir une pratique douteuse exercée par des illuminés ou des charlatans. 

Mais les recherches sur le jeûne se poursuivent, par le plus grand des hasards, de l'autre côté du Rideau de Fer. 

Le communisme : terrain d'expérimentation exceptionnel

Les régimes totalitaires sont propices aux expériences scientifiques novatrices à grande échelle, car ils instaurent à la fois :
  • une pénurie de moyens et de compétences, qui fait qu'on est obligé de chercher des solutions plus efficaces et moins chères ;
  • un système hiérarchique implacable, qui fait qu'une initiative « dans la ligne du parti » sera appliquée sans discussion et parfois sur des populations importantes et de longues durées. De quoi acquérir des résultats tangibles.
Des expériences en Union soviétique ont ainsi montré que le jeûne agit vraiment « à la base » de l'organisme pour rééquilibrer de nombreuses fonctions essentielles.

Le médecin Youri Nikolaiev est désigné en 1955 pour soigner l'alcoolisme forcené du fils d'un dignitaire du Parti, Nicolai Boulganine. C'est un sujet difficile qui a mis en échec de nombreuses équipes médicales ayant eu recours à la pharmacologie existante. Grâce au jeûne, il est débarrassé en trois semaines de son addiction, à la grande satisfaction de son père, qui ouvre la porte de plusieurs services à cette nouvelle thérapie.

Nikolaiev peut alors expérimenter le jeûne auprès d'autres catégories de malades. Il observe des résultats étonnants chez les dépressifs suicidaires, qui se sentent rejetés et dévalorisés au sein de leur groupe ou de leur famille. Au bout de deux semaines de jeûne, les voici généralement moins inquiets et plus intéressés par leur environnement et leur assiette.

Il en est de même des angoissés et des personnes atteintes de TOC (troubles obsessionnels compulsifs) ou d'enfermement psychique. Gavés de neuroleptiques et vivants dans une bulle, quelques semaines de jeûne leur permettent de revenir à des rapports sociaux normaux. Les taux de neuromédiateurs (adrénaline, acétylcholine) se normalisent, ainsi que les rythmes cérébraux.

Il met toutefois en évidence un critère fondamental de succès : le consentement des patients. Souvent, pour faciliter la démarche, Nikolaiev exige que les médecins jeûnent eux aussi au côté des patients.

Asthme et hypersensibilité

Ces maladies « modernes » étaient déjà bien répandues en URSS dans les années 50. Les malades, comme en Occident, avaient leur dose de ventoline (bronchodilatateur) et de corticoïdes. Des médicaments qui soulagent un temps avant de devenir inefficaces, voire délétères. Or, il y avait de nombreux asthmatiques parmi les patients en psychiatrie et on s'aperçoit que leur respiration s'améliore encore mieux que leur faiblesse psychique. 

Le jeûne se transporte dans des services de pneumologie et un médecin comme Serguei Osinine peut se prévaloir de plus de 10 000 patients soignés par le jeûne, avec plus de 50 % de succès tangibles (reprise du travail) pour des malades qualifiés d'invalides. Il observe qu'au bout de 12 jours, les mastocytes, ces cellules immunitaires bourrées de médiateurs de l'inflammation (histamine, prostaglandines, leucotriènes et enzymes protéolytiques) se transforment et digèrent littéralement leur contenu. C'est un individu nouveau, en meilleure santé, qui semble renaître. 

Avec la Perestroïka, c'est la fin du système de soins gratuits. Les cures deviennent payantes, les hôpitaux se doivent d'être rentables, il faut vendre des médicaments – une belle page de la médecine est tournée. 

Le jeûne mal vu en Occident

En Occident, la pression médiatique et médicale a réduit le jeûne à un quasi exercice physique dévolu aux hurluberlus du new age. Et la menace des accusations de sectarisme refroidit bien des initiatives. 

En Allemagne, cependant, ainsi qu'en Suisse, plusieurs lieux de jeûne en milieu médicalisé fonctionnent en permanence. C'est le cas de la clinique Buchinger à Überlingen qui a développé sa propre méthode, à base d'eau, tisanes, jus de fruits, bouillons de légumes, tandis que d'autres pratiquent le jeûne hydrique (eau uniquement) [2].

Le réalisateur du reportage d'ARTE y a rencontré des praticiens convaincus et des « malades » en pleine santé, dans les domaines les plus divers. 

Hypertension

Pour l'hypertension, les résultats sont visibles au bout de quelques jours : triglycérides et cholestérol se normalisent, et la tension se restreint à des normes correctes, ce qui permet d'arrêter les prises de bétabloquants.

Goutte

Pour les maladies d'accumulation comme la goutte, il en est de même, et les résultats sont généralement acquis, au prix d'une hygiène de vie très bien acceptée. 

Diabète de type 2

Dans le cas du diabète de type 2 (baisse de l'efficacité de l'insuline), la mise en route d'un jeûne fait immédiatement baisser le taux de glucose du sang, ce qui met au repos le pancréas, et permet aux cellules de retrouver une sensibilité normale à l'insuline. Là encore, les médicaments peuvent le plus souvent être mis de côté, avec des principes alimentaires plus naturels. (la suite ci-dessous) 

Annonce spéciale

Ils n'ont plus le diabète !!!

Il existe un régime alimentaire expérimental qui a permis à ceux qui l'ont suivi de se débarrasser définitivement de leur diabète



Suite de la lettre de ce jour : 

Dépression

Concernant les « malades de l'humeur », les résultats en Allemagne confirment les études soviétiques. A condition de les débarrasser de leur carcan chimique, les malades retrouvent un esprit positif, avec les changements hormonaux correspondant : hausse du cortisol au petit matin, de la dopamine dans la journée, et de la sérotonine le soir, baisse de l'insuline et des hormones thyroïdiennes. L’efficacité à long terme dépendra en revanche des causes initiales de la dépression. 

L'étrange découverte du Dr Valter Longo

Il y a bien quelque chose qu'une diète sévère fait changer dans nos organismes, mais quoi ? 

C'est la question à laquelle s'est attelée un chercheur américain désormais célébrissime : Valter Longo. Il commença par imposer des jeûnes très sévères à de simples levures de raisin et s'aperçut qu'elles étaient nettement plus vigoureuses lorsque, après quelques mois, elles se retrouvaient dans un environnement de croissance favorable. 

Ils réitéra son expérience en comparant des souris ayant jeûné à des souris bien nourries. Exposées à des médicaments de chimiothérapie (l'étoposide), le résultat fut sans appel : les souris ayant jeûné sont à quasi 100 % des survivantes, contre 35 % dans le groupe de contrôle [3].

Mieux, il constate que le jeûne protège les cellules saines contre les effets délétères de la chimiothérapie, mais pas les cellules cancéreuses qui, elles, restent sensibles au poison et continuent à être détruites normalement [4].

Des résultats largement ignorés par la communauté médicale

La publication des travaux de Longo fait grand bruit dans les médias mais reste sans écho dans les congrès professionnels où se préparent les traitements de demain. 

Aujourd'hui, les oncologues (médecins spécialistes du cancer) restent arc-boutés sur deux idées force :
  • Les malades qui subissent des radio/chimiothérapies sont en état de faiblesse, donc il faut les nourrir à tout prix ;
  • Le cancer est dû à une modification structurelle des gènes des tissus tumoraux, sans retour possible à leur expression normale.
Or, on constate qu'après 48 heures de jeûne, un grand nombre de gènes modifient leur expression. Certains se mettent en veilleuse, d'autres se mettent en route. On note en particulier un ralentissement brutal de la machinerie dévolue à la division cellulaire : les cellules cancéreuses cessent de se multiplier à la même vitesse.

De plus, on note un ralentissement de la production du facteur de croissance IGF-1, qui est un puissant stimulant du développement des tissus en général… et des tumeurs en particulier.

Il est donc particulièrement regrettable que la piste du jeûne ne soit pas suivie avec plus d'intérêt par la majorité des médecins.

Pour finir, voici quelques précautions à avoir en tête avant de commencer un jeûne :
  • Pendant le jeûne, l’organisme perd de la masse grasse mais aussi de la masse musculaire. Or le système immunitaire utilise les protéines des muscles pour créer des cellules tueuses naturelles qui luttent contre les tumeurs et les virus. Le jeûne est donc déconseillé aux personnes qui ont trop peu de masse musculaire car elles risquent de voir leurs capacités immunitaires se réduire.
  • Les personnes qui souffrent d’une maladie hépatique ou rénale chronique devraient prendre un avis médical avant de commencer un jeûne.
  • Et surtout, pour les maladies auto-immunes, le jeûne ne permet pas une guérison à long terme sans une modification en profondeur des habitudes alimentaires, et en particulier la suppression des céréales à gluten et des produits laitiers [5].
Face aux réticences de la communauté médicale, je suis convaincu que le changement viendra par la base, lorsque les patients réclameront massivement de bénéficier des plus récentes avancées de la médecine, surtout lorsque celles-ci sont… naturelles.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis, avec Effervesciences

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Sources :

[1] Forte hausse de la consommation alimentaire en Tunisie pendant Ramadan

Consommation alimentaire durant le ramadan En hausse, selon une étude de l’UGCAA

[2] Voir la liste des établissements en Allemagne

[3] Le jeûne protège les cellules saines des souris contre la chimiothérapie

[4] Starvation-dependent differential stress resistance

[5] Julien Venesson, Gluten, comment le blé moderne nous intoxique, Thierry Souccar Editions, 2013.

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Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie

Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de SNI Editions. Pour toute question, merci d'adresser un message à contact@santenatureinnovation.com 

L' espionnage selon Windows 10

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L'ahurissante étendue de l'espionnage de Windows 10

Tout système d’exploitation propriétaire possède au moins une porte dérobée pour que vous puissiez néanmoins être espionné. Si vous avez besoin d’un réel niveau de sécurité poussé, utilisez plutôt Tails Linux (la distribution conseillée par le célèbre Edward Snowden) que Windows 10, Androïd, Mac ou....  Ce sera  là un moyen d’espérer bénéficier d’une meilleure protection de votre vie privée, qui ne sera jamais absolue !
https://tails.boum.org/download/index.fr.html



© Inconnu
Tout, tout, tout, vous saurez tout ce qui se passe dans ma tête !On savait déjà que Windows 10 était un système d'exploitation pouvant collecter de nombreuses informations sur vos habitudes devant votre ordinateur. On savait aussi qu'il était possible de supprimer une partie de cette collecte en utilisant un logiciel Open Source plutôt bien conçu pour cet usage.

Mais il est maintenant clair que cela ne suffit pas du tout à réduire de manière significative l'étendue de l'espionnage mis en place par Microsoft quand on se penche sur l'analyse réseau qui a été faite par un spécialiste tchèque : les résultats sont bien au-delà de tout ce qui avait été annoncé et par Microsoft, et par les plus paranoïaques des geeks anti-Windows !

Il apparaît que l'étendue de l'utilisation du fameux Cloud au sein de Windows 10 transforme un peu plus cet OS en une sorte de terminal communiquant constamment avec les serveurs de Microsoft. Et le contenu des informations envoyées à ces fameux serveurs est parfois véritablement inquiétant, même si vous n'êtes aucunement paranoïaque. Voici les informations collectées qui ont pu être identifiées en analysant le trafic réseau d'un ordinateur sous Windows 10 :

Tout le texte que vous tapez au clavier : tout ce que vous tapez sur votre clavier est en effet stocké dans des fichiers temporaires, envoyés toutes les 30 minutes à ces serveurs :

oca.telemetry.microsoft.com.nsatc.net
pre.footprintpredict.com
reports.wes.df.telemetry.microsoft.comNous sommes ici en présence de ce qui nous semble être un véritable Keylogger, un enregistreur de frappe stockant absolument tout ce que vous tapez sur votre clavier : informations confidentielles, mots de passe, identifiants bancaires, etc... Imaginez maintenant que ces informations sont envoyées et stockées sur les serveurs de Microsoft, où il pourrait leur arriver à peu près n'importe quoi ! Au-delà du risque qu'un gouvernement quelque peu orwellien puisse y piocher allègrement ce qu'il souhaite, les risques de piratage de ces données sont loin d'être inexistants... Et vous aurez beau utiliser le clavier virtuel de Windows 10 en espérant passer à travers pour certaines informations sensibles, mais les touches utilisées seront aussi collectées.

Les numéros de téléphone que vous tapez dans votre navigateur : une simple recherche sur un numéro de téléphone sur Internet déclenche un processus spécifique, transmettant le numéro tapé à une liste particulière de serveurs :

vortex.data.microsoft.com
vortex-win.data.microsoft.com
telecommand.telemetry.microsoft.com
telecommand.telemetry.microsoft.com.nsatc.net
oca.telemetry.microsoft.com
oca.telemetry.microsoft.com.nsatc.net
sqm.telemetry.microsoft.com
sqm.telemetry.microsoft.com.nsatc.netLa liste des fichiers vidéos et audio que vous possédez : effectuez une recherche locale (donc sur votre ordinateur, et non pas sur Internet) d'un nom de film populaire, et un processus se chargera de lister tous vos fichiers médias pour transmettre cette liste aux serveurs suivants :

df.telemetry.microsoft.com
reports.wes.df.telemetry.microsoft.com
cs1.wpc.v0cdn.net
vortex-sandbox.data.microsoft.com
pre.footprintpredict.comA côté d'une telle arme de détection massive de piratage, la Hadopi fait bien pâle figure...

Un extrait de vos sessions Webcam : 35 Mo de données sont systématiquement envoyées aux serveurs suivant lorsque vous activez votre Webcam :

oca.telemetry.microsoft.com
oca.telemetry.microsoft.com.nsatc.net
vortex-sandbox.data.microsoft.com
i1.services.social.microsoft.com
i1.services.social.microsoft.com.nsatc.netUne raison de plus pour ne pas considérer Windows 10 comme étant un système d'exploitation sûr pour faire vos sextapes privées, et ce même si vous n'avez jamais eu l'intention d'en partager le contenu sur Internet...

Tout ce que vous dites au micro est transmis à Microsoft, et ce même si Cortana, l'assistant à reconnaissance vocale de Microsoft, est entièrement désactivée et désinstallée. Imaginez combien il pourrait être facile d'identifier une personne à partir des échantillons de millions de voix collectées et envoyées aux serveurs suivants :

oca.telemetry.microsoft.com
oca.telemetry.microsoft.com.nsatc.net
vortex-sandbox.data.microsoft.com
pre.footprintpredict.com
i1.services.social.microsoft.com
i1.services.social.microsoft.com.nsatc.net
telemetry.appex.bing.net
telemetry.urs.microsoft.com
cs1.wpc.v0cdn.net
statsfe1.ws.microsoft.comIl est aussi intéressant de noter que ce que Cortana collecte lorsqu'elle est activée est aussi retranscrit sous une forme textuelle et envoyé aux serveurs Microsoft suivants :

pre.footprintpredict.com
reports.wes.df.telemetry.microsoft.com
df.telemetry.microsoft.comSi Windows est laissé sans activité pendant plus de 15 minutes, de larges volumes de données sont alors transmis à de nombreux serveurs MS, sans que l'on ne connaisse le contenu de ces données.

Il est intéressant aussi de noter que les blocages de ces serveurs via des modifications du fichiers HOSTS ne fonctionnent pas du tout pour éviter que les données collectées ne soient transmises à Microsoft. Le plus insidieux est que Microsoft affiche des messages d'erreurs lorsque la liste de ses serveurs est bloquée au niveau du fichier HOSTS, mais que les données sont toujours envoyées grâce au fait que Microsoft ait directement enregistré dans le code de Windows 10 les adresses IP de ses serveurs. Le blocage des serveurs via le fichiers HOSTS n'influence en rien le volume, la fréquence ou le taux des données qui sont transmises aux serveurs de Microsoft. L'affichage d'erreurs n'est ici qu'un trompe-l'oeil !

L'étendue des données collectées ici me laisse pantois. Je ne vais pas pouvoir continuer d'utiliser un système d'exploitation Microsoft pour mon usage personnel quand je constate à quel point ce dernier se permet de violer ma vie privée, il va donc falloir que je passe sous Linux. En espérant que la transition se fera en douceur...

Source + The Guardian + Ars Technica

Source trouver:
Sott

Progrès bancaires ? Roues carrées ou rondes ?

AVOIR UNE ARDOISE

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<<< AVOIR UNE ARDOISE >>>
========================

Vous connaissez tous l'expression !

Elle montre que nous n'avons pas besoins de monnaie (d'argent), que nous avons uniquement besoins d'une comptabilité.

Regarde :

Si je bois un café au bistrot et que je n'ai pas de monnaie, je peux tout à fait demander au patron de mettre mon café "sur mon ardoise" ... et de l'effacer le jour où il vient chez moi pour m'acheter un kilo de carottes (bio).

Ce système d'échange se fait sans monnaie, juste avec une comptabilité.

Aujourd'hui, avec l'informatique, il est possible de faire une comptabilité globale, c'est à dire non limitée à l'échange entre deux personnes (moi et le bistrot), mais généralisée à tout le monde.
Il est possible aussi de le faire en toute sécurité, sans possibilité de tricherie et sans les coûteux intermédiaires que sont les banques, les fiduciaires et autres notaires :

Introduisons un nouveau personnage : Madame Proprette qui fait le ménage chez le tenancier du bistrot.

Comme je n'ai pas payé mon café avec de la monnaie, le tenancier n'a pas pu payer le dernier ménage de Mme Proprette, mais ce du a été consigné sur une ardoise ...

Si je vend des carottes à Madame Proprette, celle-ci me doit quelque-chose, mais moi je dois quelque-chose au bistrot qui lui doit quelque-chose à madame Proprette ... du coup toutes les dettes sont réglées ... sans jamais utiliser de monnaie ... en utilisant uniquement la comptabilité ...

---> L'ardoise --->



François de Siebenthal: Le monopoly ou polypoly ? La ...

desiebenthal.blogspot.com/.../le-monopoly-est-mort-vive-le-polypoly.ht...

9 nov. 2011 - Nous aimons croire que la misère dans laquelle le monde se trouve est due au fait que l'humanité est divisée en trop de pays. Et nous aimons ...

François de Siebenthal: Pour un capital social local. Le ...

desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

10 mai 2011 - Le polypoly (c). Un système simple pour échanger des biens et des services dans le cadre d'un club privé. L'unité de compte est le temps, ...

François de Siebenthal: QU'EST CE QU'UNE ...

desiebenthal.blogspot.com/.../quest-ce-quune-accorderie-amelioree-un.ht...

24 mai 2013 - ... TECHNIQUES. UN POLYPOLY QUI VAUT MIEUX QUE LE MONOPOLY ACTUEL. .... Posted by François de Siebenthal at 13:32:00 ...

François de Siebenthal: Monopoly ou polypoly

desiebenthal.blogspot.com/2009/09/monopoly-ou-polypoly.html

4 sept. 2009 - Nous misons sur le polypoly, gagnant-gagnant, voir http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=765. Posted by François de Siebenthal at 03:52:00 ...

François de Siebenthal: Résistances locales au nouveau ...

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17 janv. 2012 - Résistances locales au nouveau désordre mondial. Les polypoly. Vous pouvez commencer vos projets maintenant, vous avez toutes les ...

François de Siebenthal

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30 + minutes video of former Swiss Banker Francois de Siebenthal ..... to ask me. You may email me at: siebenthal@gmail.com ..... Monopoly ou Polypoly.

François de Siebenthal: Invitation. Comment réaliser une ...

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6 oct. 2014 - François de Siebenthal: Déjà 2500 banques locales de riz à . ... François de Siebenthal: Pour un capital social local. Le Polypoly.


Bernard Romanens - Le Ranz des vaches

Goldman Sachs : Les nouveaux maîtres du monde

Elections, fraudes ? Votez blanc ou pour les derniers de la liste

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Fraudes ? Pliez le bulletin afin d'éviter les lectures par machines optiques automatiques avant le jour du dépouillement. Merci
Explications:
http://desiebenthal.blogspot.ca/2013/11/fraudes-votations-surveillees-en-suisse.html
Demandez à tous les candidats de prendre position en faveur de Revenu de Base inconditionnel ( RBI ) et de la monnaie-pleine. Exemple de questionnaire ci-dessous.

ÉLISONS DES PERSONNES QUI AGIRONS POUR METTRE EN OEUVRE LA MONNAIE-PLEINE, LE RBI ET UN CONTRÔLE SÉRIEUX DE LA BNS 3.0

Liste du vote blanc pour le canton de Vaud

«Nous sommes un mouvement, pas un parti. Ni de gauche, ni de droite, nous voulons faire reconnaître l'outil démocratique qu'est le vote blanc. Il faut arrêter la récupération du mécontentement du peuple.
Notre but est de modifier la constitution avec une initiative sur les droits politiques en faisant admettre le vote blanc comme un suffrage exprimé», explique Jean-Luc Berkovits.


Demandez à tous les candidats de prendre position en faveur de Revenu de Base inconditionnel et de la monnaie-pleine. Exemple de questionnaire ci-dessous.

L'initiative "Monnaie pleine" bien partie, selon une étude.
La Banque nationale (BNS) doit disposer du monopole de la création d'argent. Près de 80% des personnes interrogées dans le cadre d'un sondage soutiennent l'initiative "Monnaie pleine".

Le texte de l'association Modernisation Monétaire (MoMo), réclame qu'à l'avenir, seule la Confédération ait le droit de produire de la monnaie, des billets de banque, ainsi que de la monnaie scripturale. Ce dernier point serait une innovation financière.

En proposant des crédits, les banques produisent sans cesse de l'argent fictif, soit de la monnaie scripturale. Aujourd'hui, cette dernière n'existe que de façon électronique, mais augmente la masse monétaire en circulation. Et dès qu'un crédit est remboursé, l'argent disparaît à nouveau.

Méconnaissance des sondés

Une réalité souvent méconnue par les Suisses. Selon un sondage effectué dans le cadre d'un travail de Master à l'Université de Zurich, seuls 13% des personnes interrogées savaient que des banques d'affaires privées produisaient également de l'argent par le biais de crédits.

Selon l'enquête, 78% des Suisses questionnés estiment que les banques privées ne devraient pas fabriquer ou faire circuler de l'argent, cette tâche devrait être uniquement dévolue à la BNS.

Et 57% des sondés affirment qu'ils soutiendraient une initiative allant dans ce sens. La revendication principale de notre texte est donc susceptible de réunir une majorité, s'est félicitée l'association mardi dans un communiqué. Le nombre de personnes sondées s'élève à 1146 citoyens dans 26 cantons.

Déjà 90'000 signatures

Modernisation Monétaire a lancé en été 2014 son initiative intitulée "Pour une monnaie à l'abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale !". Le délai pour déposer les 100'000 paraphes court jusqu'au 3 décembre de cette année.

Selon son site internet, plus de 90'000 signatures auraient déjà été récoltées. Avec cette initiative, la Suisse aura l'argent le plus sûr du monde, s'enorgueillit MoMo. Et tous les gains issus de la création monétaire reviendront à l'Etat et aux citoyens.


(ats / 12.08.2015 05h31)
Initiative monnaie pleine, questions fréquentes. FAQ.


Monnaie pleine, Vollgeld, positive money.


OBJECTIFS

1. La Banque Nationale créera désormais seule de la monnaie scripturale électronique.

2. Les banques ne pourront plus elles-mêmes créer de la monnaie scripturale, mais prêter seulement de la monnaie qui existe déjà.

3. La Banque Nationale mettra en circulation de la nouvelle monnaie pleine moyennant un don (sic, sans dette) au gouvernement fédéral, aux Cantons ou aux citoyennes et citoyens.










Un banquier suisse explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire actuelle pratiquée presque partout dans le monde:







https://www.youtube.com/watch?v=IFgzodUwyZk




Nous voulons un système qui corresponde simplement à ce que la population croit qu'il est déjà actuellement... avant que ce système n'explose en laissant des millions de victimes sur le carreau... et des guerres terribles ou des révolutions sanglantes... et des migrations honteuses et mortifères... et des malades somatiques ou psychiques, des alcooliques, des drogués, des stressés, des abusés, esclaves modernes de mensonges honteux et de manipulations mentales qui profitent des silences complices de nos "élites" corrompues...




http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html


Elections, fraudes ? Votez blanc ou pour les derniers de la liste
Listes ouvertes. 
Chaque parti peut présenter une liste avec un nombre de candidats ne pouvant excéder le nombre de sièges à pourvoir. L'électeur peut dès lors utiliser la liste telle quelle, biffer le nom d'un candidat, le remplacer par le nom d'un candidat d'un autre parti (panachage) ou alors le remplacer par le nom d'un candidat déjà nommé sur la liste (cumul), voire de rayer un ou des noms (latoisage). Les limites sont les suivantes : le nombre maximal de candidats sur chaque liste ne peut excéder le nombre de sièges à pourvoir et on ne peut cumuler un candidat qu'une fois (son nom peut apparaître au maximum deux fois par liste). Il est également possible de remplir une liste vierge (sans dénomination de parti) et la remplir selon les règles édictées ci-dessus.

Fraudes: Votations surveillées en Suisse.




Votes manipulés:
Votes par correspondance trop facilement falsifiables dans toute la Suisse:

Jura 2013: Pour garantir la liberté de vote des citoyens et le secret du vote, le gouvernement bernois a interdit le traitement des votes par correspondance avant le début du dépouillement du contenu des urnes le 24 novembre à 12h00. Les communes de plus de 1000 électeurs pourront toutefois débuter avec le dépouillement à 08h00 le jour du scrutin.http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/22216311

Pourquoi ?

Car de plus en plus de villes et cantons utilisent des scanners tellement efficaces qu'ils peuvent lire les bulletins à travers les petites enveloppes jaunes en Vaud, bleues à Genève, vertes à Fribourg..., avant le dépouillement officiel et ce sans ouvrir les petites enveloppes internes. Ils se sont donné le droit exorbitant d'ouvrir et de jeter les grandes enveloppes avant le début du dépouillement du contenu des urnes, ce qui facilite les fraudes et le fichage des votants car ils rangent soigneusement dans l'ordre les deux piles et peuvent ainsi rapprocher les votes des votants grâce à l'ordre d'arrivée et aux trop nombreux codes-barres. Selon ces résultats qui économisent le prix très coûteux des sondages, ils changent simplement les petites enveloppes jaunes en Vaud, bleues à Genève, vertes à Fribourg..., avec le contenu voulu par les fraudeurs, en puisant dans le matériel de réserve ou en imprimant eux-même leur matériel. Tout greffe municipal peut ouvrir, même sans scanner, l'enveloppe et voir par transparence avec une lampe de poche à travers la deuxième enveloppe interne dans la plupart des cantons, essayez pour voir dans une chambre sombre ou de nuit la petite enveloppe, jaune en Vaud, bleue à Genève, verte à Fribourg... Le scanner de bulletin de vote papier à lecture optique est électronique donc manipulable sans laisser de traces.http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/votes-lecture-optique-fraudes-faciles.html

Celui qui vote par correspondance ou par Internet (vote électronique), risque que son vote soit falsifié et son «comportement de vote» soit enregistré.Seul le vote personnel à l'urne assure une meilleure sécurité. Le problème doit maintenant être examiné par le Ministère public de la Confédération et par le Parlement. Une enquête indépendante du vote par correspon­dance en Suisse met au grand jour les défauts alar­mants du système et la nécessité de prendre des mesures appropriées. Lors de l’acheminement postal, du citoyen(ne) au bureau de vote le matériel de vote peut aussi facilement être falsifié.http://www.zeitpunkt.ch/news/artikel-einzelansicht/artikel/schweizerische-abstimmungen-und-wahlen-sind-im-grossen-stil-faelschbar.html

Des observateurs fédéraux déployés pour la votation La Confédération et les cantons de Berne et du Jura ont pris une série de mesures pour éviter des irrégularités lors de la votation du 24 novembre sur la Question jurassienne. Une quinzaine d'observateurs au maximum seront déployés. Ils seront tous des collaborateurs du DFJP, le département chargé du suivi du dossier jurassien pour la Confédération. Les observateurs ne seront domiciliés ni dans le canton du Jura ni dans le canton de Berne. Ils arriveront dans la région samedi après-midi 23 novembre déjà et pourront procéder à un premier repérage et à un contrôle de différents bureaux de vote et de leurs infrastructures. Le déploiement prendra fin dimanche 24 novembre après la communication des résultats par les chancelleries cantonales. Basés à Moutier dans les locaux de l’Assemblée interjurassienne, les observateurs choisiront en toute autonomie les communes à visiter. Ce choix sera confidentiel, ce qui rendra cette mission d'observation d'autant plus efficace et crédible. Le 24 novembre, un scrutin aura lieu dans le canton du Jura sur une modification constitutionnelle, et dans le Jura bernois sur l’octroi d’un mandat au gouvernement en vue du lancement d’un processus tendant à la création d'un nouveau canton couvrant les territoires du Jura bernois et de l’actuel canton du Jura.

Des observateurs fédéraux déployés pour la votation


François de Siebenthal: Fraudes démocratiques même en ...


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15 juin 2015 - 6 oct. 2013 - Fraudes démocratiques genevoises, nouveau refus. Nouveau refus du procureur genevois ... Posted by François de Siebenthal at ...


François de Siebenthal: Fraudes électorales. Secret du vote ...


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11 nov. 2011 - Fraudes électorales. Secret du vote ? Une blague qui dure. Il n'y a plus de secret de vote, dans aucun greffe d'aucune commune vaudoise.


François de Siebenthal: E-voting. Fraudes genevoises, refus ...


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7 sept. 2013 - Jean Chucri Canaan, seul recourant pour fraudes démocratiques à Genève lors du vote RFID, passeports biométriques et cartes d'identité ...


François de Siebenthal: Fraudes électorales à Reconvillier ?


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3 nov. 2013 - Il y a 3 jours - Rappel de fraudes démocratiques à Lausanne. François deSiebenthal 14, chemin des Roches 1010 Lausanne LSI Préfecture ...


François de Siebenthal: Fraudes démocratiques et clés ...


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7 nov. 2013 - Tout d'abord, je vous remercie sincèrement de m'avoir reçu et écouté attentivement lors de notre dernière entrevue. A titre d'observateur ...


François de Siebenthal: Fraudes démocratiques en Suisse ...


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13 août 2013 - L'actualité récente ( fraudes électroniques genevoises et tricheries jurassiennes notamment à Porrentruy ) donne des éléments pour demander ...


François de Siebenthal: Matériel de vote, fraudes faciles


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8 oct. 2013 - Matériel de vote, fraudes faciles. Exemple à Lausanne, on doit écrire oui ou non, les autres doivent faire des croix et ne pas plier leur bulletin.


François de Siebenthal: Taupe au MCG...fraudes ...


desiebenthal.blogspot.com/.../taupe-au-mcgfraudes-democratiques.html







16 févr. 2014 - Fraudes démocratiques romandes et citadines ... Qui dans ce parlement a fraudé des bulletins de vote sur sa propre commune où il est élu ...


François de Siebenthal parle des banques... - Freezon


freezon.overblog.com/.../francois-de-siebenthal-parle-des-banques.html







14 juin 2015 - François de Siebenthal parle des banques... 0 com ... Évasion fiscale,fraudes et manipulations : découvrez le casier judiciaire de votre banque.




Je vous serais très reconnaissant si vous pouviez faire passer le lien du questionnaire en ligne à vos candidats préférés, à votre famille et amis. Merci!






Lien du questionnaire (allemand & français):

En allemand: http://vollgeld.limequery.org/index.php/413343/lang-de
En français: http://vollgeld.limequery.org/index.php/413343/lang-fr


Demandez à tous les candidats de prendre position en faveur de Revenu de Base inconditionnel ( RBI ) et de la monnaie-pleine. Exemple de questionnaire ci-dessous.


Questionnaire sous format Word pour imprimer:


En allemand: https://www.dropbox.com/s/2051hzxff2akcts/Fragebogen_Masterarbeit_final.docx?dl=0


En français:https://www.dropbox.com/s/zmhixo3cr8kc26n/Fragebogen_Masterarbeit_final_Franz%C3%B6sisch.docx?dl=0

Guerres invisibles ?

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"Au lieu d'investir dans un pays et y posséder des terres et usines, il suffit de l'endetter et d’utiliser la souveraineté de son propre État et en faire le délégataire de la capture".

Les États de l’Eurogroupe sont les délégataires des rentiers financiers
Par Ahmed Henni, 24 août 2015


Guerres économiques, guerres des dettes, guerres des monnaies... Chine, Japon, Inde, Iran, Russie, USA, UE, le monde entier ?

« Quand deux pays se font la guerre, quand deux armées s’entretuent, est-il nécessaire d’employer des moyens spéciaux pour mener une guerre psychologique à l’encontre des membres de la famille des soldats ennemis installés loin à l’arrière ? Dans le but d’assurer la sécurité financière d’un pays, peut-on recourir à l’assassinat pour contrer les spéculateurs ? Peut-on opérer des « frappes chirurgicales » contre les foyers de drogue ou de contrebande sans déclaration de guerre ? Pour exercer une influence sur le gouvernement ou le parlement d’un pays étranger, peut-on créer des fonds spéciaux afin de circonvenir des groupes de pression ? Peut-on enfin utiliser la méthode consistant à racheter ou à contrôler le capital de journaux, de chaînes de télévision d’un autre pays pour en faire les outils d’une guerre médiatique contre ce pays ? »
La « Guerre hors limites » tente d’apporter des éléments de réponse en s’appuyant sur la culture stratégique chinoise.
La Guerre hors limites a été rédigé par deux colonels chinois de l’armée de l’air qui nous livrent leurs réflexions stratégiques, échos des perceptions chinoises en la matière.
Dans un premier temps, ces militaires chinois reviennent sur les conséquences en terme de stratégie issues des opérations menées lors de la guerre du Golfe de 1991. Ils les comparent aux principes stratégiques du passé, des guerres de l’époque des Printemps et des Automnes (VIIIème-Vème siècle avant J.-C.) aux campagnes napoléoniennes.
En étudiant l’évolution de la « guerre » au cours des siècles, les auteurs constatent que les agressions ne revêtent plus uniquement l’aspect militaire. Ces actes hostiles investissent de nouveaux domaines (financier, informationnelle, écologiques…) qui sortent de la sphère classique de la guerre d’où le titre « hors limites ».
Les auteurs expliquent cette diffusion de la guerre dans tous les pans de la société par cette volonté de remplacer la « guerre sanglante » par la « guerre non sanglante ». Le monde entier s’est ainsi transformé en champ de bataille au sens large.
« Aujourd’hui, (…) le terrain de la guerre a dépassé les domaine terrestre, maritime, aérien, spatial et électronique pour s’étendre aux domaines de la sécurité, de la politique, de l’économie, de la diplomatie, de la culture et même de la psychologie… » (1)
« Il n’existe plus de domaine qui ne puisse servir la guerre et il n’existe presque plus de domaines qui ne présentent l’aspect offensif de la guerre. » (2)
L’étude des batailles passées les mène ensuite à mettre en lumière l’utilisation de la combinaison des attaques latérales à celles frontales lors des victoires. Ils finissent par conclure que la combinaison des « attaques latérales-frontales » ainsi que l’utilisation des différents échiquiers de la société permettra d’atteindre les objectifs fixés dans les guerres du futur. Selon eux, la définition de la guerre nouvelle serait une « guerre combinée hors limites sur le mode latéral-frontal. » (3) Les stratèges du futur seront ceux qui sauront au mieux étudier, maîtriser et combiner les différents domaines à disposition.
« Le champ de bataille de la guerre hors limites n’est pas le même que par le passé puisqu’il comprend tous les espaces naturels, l’espace social et l’espace en pleine croissance de la technologie, tel l’espace nanométrique. Désormais ces différents espaces s’interpénètrent. » (4)
Dès sa publication, cet ouvrage a été interprété en Chine comme en Occident comme un essai prônant l’utilisation de tous les moyens, militaires mais surtout non militaires, par les pays en voie de développement (ainsi que par la Chine) en cas de conflit contre les Etats-Unis et leur armement de haute technologie.
« Si nous voulons nous assurer la victoire dans les guerres à venir (…) nous devons mener une guerre affectant tous les domaines de la vie du pays concerné sans que l’action militaire en soit l’élément dominant. » (5)
« Dans les guerres du futur, les moyens militaires ne seront qu’un choix parmi d’autres. » (6)
Enfin les auteurs en profitent pour comparer les approches différentes de la culture de guerre des Etats-Unis et de la Chine. (voir tableau en bas de page)
« La Guerre hors limites » est un ouvrage précurseur, et même visionnaire dans son approche des « guerres » à venir. Publié en Chine dès 1999, ce livre évoque ouvertement les mécanismes des guerres économiques et de l’information et classe sans état d’âme les spéculateurs financiers, comme George Soros, ou les pirates informatiques comme des acteurs de premier ordre dans les guerres du futur.
Cet ouvrage est un document précieux pour comprendre les nouveaux moyens stratégiques à disposition et l’art de les employer.
(1) Qiao Liang, Wang Xiangsui, La Guerre hors limites, Payot et Rivages, 2003, p. 240
(2) Ibid, p. 267
(3) Ibid, p. 256
(4) Ibid, p. 301
(5) Ibid, p. 241
(6) Ibid, p. 302
AVS
* « Par sa prééminence, l’esprit est censé pouvoir compenser l’adversité, ou la faiblesse physique, par la ruse, la duperie, les stratagèmes, le rayonnement intellectuel, au point de mépriser la force. »
Michel Jan


Dans la nuit du 29 au 30 juillet 2004, une panne d’électricité géante en Inde bloquait une grande partie du pays. 48 heures plus tard, une nouvelle panne créait à nouveau le chaos…. Pur hasard ou réponse à l’accord passé entre l’Inde et l’Iran qui consiste à échanger du gaz iranien contre de l’or indien ? On sait que les USA veulent interdire tout commerce avec l’Iran ! Ont-ils utilisé l’arsenal de virus informatiques à leur disposition pour faire chuter la production d’électricité de l’Inde, créant instantanément un chaos total pour 700 millions d’indiens ?

Curieusement, deux jours après cette cyber-attack contre des centrales nucléaires indiennes, l’un des plus gros intervenants du trading électronique de Wall-Street, Knight Capital Corp, voyait son programme informatique semer le chaos dans les cotations de 140 actions sur le NYSE ! il faut dire que l’Inde crée des programmes pour de nombreuses banques américaines à Bengalore.

Il y a un livre à lire sur ce genre de guerre : « La Guerre hors limites », Payot et Rivages, 2003, rédigé par deux colonels chinois de l’armée de l’air Qiao Liang, Wang Xiangsui. Dans un premier temps, ces militaires chinois reviennent sur les conséquences en terme de stratégie issues des opérations menées lors de la guerre du Golfe de 1991. Ils les comparent aux principes stratégiques du passé, des guerres de l’époque des Printemps et des Automnes (VIIIème-Vème siècle avant J.-C.) aux campagnes napoléoniennes.
En étudiant l’évolution de la « guerre » au cours des siècles, les auteurs constatent que les agressions ne revêtent plus uniquement l’aspect militaire. Ces actes hostiles investissent de nouveaux domaines (financier, informationnelle, écologiques…) qui sortent de la sphère classique de la guerre d’où le titre « hors limites ». Publié en Chine dès 1999, ce livre évoque ouvertement les mécanismes des guerres économiques et de l’information et classe sans état d’âme les spéculateurs financiers, comme George Soros, ou les pirates informatiques comme des acteurs de premier ordre dans les guerres du futur.

http://www.infoguerre.fr/bibliographies/la-guerre-hors-limites/

Publié par Saoudi Abdelaziz

Photo DR
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"Au lieu d'investir dans un pays et y posséder des terres et usines, il suffit de l'endetter et d’utiliser la souveraineté de son propre État et en faire le délégataire de la capture".

Les États de l’Eurogroupe sont les délégataires des rentiers financiers
Par Ahmed Henni, 24 août 2015
Les gouvernements de l'Eurogroupe ont imposé au gouvernement grec un certain nombre de mesures permettant, grâce à des prêts qu'ils lui accordent, d'opérer des transferts de richesse de la Grèce vers les autres pays, particulièrement vers les institutions financières détenant des créances sur l'État ou l'économie grecs.
Traduction : pour capturer de la richesse sur le peuple grec, on a utilisé la souveraineté des États pour mettre sous protectorat un autre État. Les rentiers financiers ont donc : 1) délégué aux États le soin de mener cette capture ; 2) évité d'investir dans le système productif grec pour en tirer leurs profits. La souveraineté des États permet aujourd'hui de capturer de la richesse par délégation et le fait mieux que la propriété de moyens de production, relégués, eux, dans des pays exotiques.
J'avais dans mon livre publié en 2012, Le Capitalisme de rente, décrit cette transformation dans les pays capitalistes développés. J'y annonçais que la forme actuelle que prend le capitalisme, dominé par la capture rentière, utilise davantage les ressources de la souveraineté des États, transformant ceux-ci en simples délégataires des rentiers et reléguant la propriété des moyens de production matérielle au deuxième plan.
Or, la principale source de rente est, aujourd’hui, la puissance monétaire. Elle exige un statut éminent indiscutable et indiscuté par une affirmation de souveraineté. Elle demande à se doter de moyens de pression garantissant l’ordre monétaire et le recours à des actions épisodiques périodiques pour faire exemple. J'ai évoqué à ce sujet la pratique de la cryptie, utilisée par Sparte : organiser périodiquement des raids terroristes contre leurs esclaves ilotes pour les soumettre et les dissuader de toute velléité de révolte. Or, que nous apprend M. Varoufakis, ancien ministre grec des finances ? Que M. Schäuble, le ministre allemand, aurait voulu utiliser le cas grec pour terroriser le gouvernement français qui, lui aussi, fait face à un sérieux problème de comptes publics. Selon lui, il viserait « l’État-providence français, son droit du travail, ses entreprises nationales et considère la Grèce comme un laboratoire de l’austérité, où le mémorandum est expérimenté avant d’être exporté » (Le Monde, 22 août 2015).
De ce fait, si, dans le capitalisme industriel, la propriété des moyens de production matérielle était recherchée par les uns et combattue par les autres (elle est au centre de la réflexion socialiste accompagnant la société industrielle), aujourd’hui, c’est la souveraineté sur l’économie mondiale qui est recherchée. Elle procure, comme toujours, des rentes et devient un enjeu central. D’un autre côté, lorsqu’il s’agit de modifier le partage des rentes que permet la souveraineté, les différents États et groupes sociaux, rentiers ou protestataires, délaissent les ressources que procure la propriété des moyens de production pour renforcer les moyens de la souveraineté ou revendiquer un meilleur accès aux rentes qu’elle procure.
L’appui sur la capacité souveraine et sur la loi nécessite de la puissance. Celle-ci doit s’exprimer aussi bien au niveau international – garantir l'ordre monétaire et la sécurité des différentes circulations (monétaire et autres) et contraindre les différents États à les respecter et payer les intérêts des dettes et autres droits à redevance (sur les logiciels, etc.). Les menaces ressenties ne viennent plus des conflits liés à la propriété des moyens de production mais de possibles atteintes à la souveraineté.
Cet usage de la souveraineté revient au premier plan. Il consiste à instrumenter de plus en plus l’État lui-même à des fins de prélèvement de richesses sur les populations. Le capitalisme de rente actuel se caractérise par un retrait de l’État de la sphère productive – « libéralisme » – et son cantonnement dans le double rôle d’État minimal assurant la sécurité de la circulation économique, ce qui l'a rendu plus répressif, et d’État endetté prélevant des impôts pour payer des intérêts à ses créanciers. Au lieu d'investir dans un pays et y posséder des terres et usines, il suffit de l'endetter et d’utiliser la souveraineté de son propre État et en faire le délégataire de la capture.

(*) Ahmed Henni est professeur d'économie à l'Université d'Artois, en France. Il a notamment publié Syndrome islamiste et les mutations du capitalisme (Non Lieu, Paris : 2007) et Le Capitalisme de rente : de la société du travail industriel à la société des rentiers (L'Harmattan, 2012).

Symposium of central bankers, Jackson Hole & tetons...

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About the Economic Symposium of central bankers

Each year since 1978, the Federal Reserve Bank of Kansas City has sponsored a symposium on an important economic issue facing the U.S. and world economies. Symposium participants include prominent central bankers, finance ministers, academics, and financial market participants from around the world. The participants convene to discuss the economic issues, implications, and policy options pertaining to the symposium topic. The symposium proceedings include papers, commentary, and discussion. 
The 2015 Economic Symposium, "Inflation Dynamics and Monetary Policy," will take place Aug. 27-29, 2015.  (The program will be available at 6 p.m., MT, Aug. 27, 2015).
Read more about the symposium's history, which spans more than three decades.
In addition, the Bank has provided this information to the media, members of Congress and the public. To learn more about the location of the annual symposium, watch Bloomberg TV's video "Inside the Central Banking Hangouts of Jackson Hole."

Guerre en Europe ?

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Une guerre pour cacher la " crise" ?

... Se déroulera du 3 octobre au 6 novembre 2015 un des plus grands exercices OTAN, le « Trident Juncture 2015 », qui verra engagées surtout en Italie, Espagne et Portugal des forces armées de plus de 30 pays alliés et partenaires, avec 36 mille hommes, plus de 60 navires et 140 avions.
Le but de ces exercices OTAN sous commandement USA, qui se déroulent désormais sans interruption en Europe, est expliqué par le nouveau chef d’état-major de la U.S. Army, le général Mark Milley. 
Après avoir qualifié la Russie de « menace existentielle puisque c’est l’unique pays au monde avec une capacité nucléaire en mesure de détruire les Etats-Unis » (audition au Sénat, 21 juillet), dans son discours d’investiture (14 août) il déclare : « La guerre, l’acte de politique par lequel une partie tente d’imposer sa volonté à l’autre, se décide sur le terrain où vivent les gens. Et c’est sur le terrain que l’armée des Etats-Unis, la mieux armée et entraînée du monde, ne doit jamais échouer »...

Manlio Dinucci 
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
Manlio Dinucci est géographe et journaliste. Il a une chronique hebdomadaire “L’art de la guerre” au quotidien italien il manifesto. Parmi ses derniers livres:  Geocommunity (en trois tomes) Ed. Zanichelli 2013; Geolaboratorio, Ed. Zanichelli 2014;Se dici guerra…, Ed. Kappa Vu 2014.

Monnaies locales contre argent roi

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Monnaies locales contre argent roi...


Monnaies locales contre la fausse monnaie " légale" qui nous vole tous...


Monnaies alternatives contre la fausse monnaie " légale" qui nous vole tous...




Economie - Enquête


Les crises financières qui secouent la planète entraînent le développement de nouvelles formes d'échanges. Parmi celles-ci, les monnaies locales complémentaires suscitent un intérêt croissant chez les habitants.

Le refrain de Bécaud est connu. «L'argent, l'argent, tout s'achète et tout se vend». Mais comment continuer à acheter sans vendre son âme au marché globalisé et à la spéculation anonyme ? Ou, autrement formulé… Comment faire travailler les entreprises locales et acheter les produits de qualité et d'ici avec l'argent d'ici afin de refixer l'emploi au pays et construire un autre avenir que strictement marchand ? Bref, comment relocaliser l'économie ? Une question qu'un nombre croissant de citoyens se pose, à travers le monde. Et à laquelle certains choisissent de répondre en créant des monnaies locales complémentaires (MLC).
Phénomène marginal ? Pas exactement. Selon le rapport demandé en 2014 par Sylvia Pinel, la Ministre du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité et la Secrétaire d'état chargée de l'économie sociale et solidaire Carole Delga, remis en avril dernier par la Mission d'études sur les monnaies locales complémentaires et les systèmes d'échanges locaux, «on estime à plus de 5 000 les initiatives monétaires de ce type à travers le monde (…) Elles sont le plus souvent nées de l'initiative de la société civile, mais trouvent désormais une réelle bienveillance de la part des collectivités publiques locales qui leur assurent même parfois un soutien décisif», notent les auteurs (1), analysant une «dynamique planétaire».
Car si les monnaies locales complémentaires ne datent d'hier elles ne sont pas non plus «folkloriques», ainsi que le démontre depuis 80 ans, le WIR, en Suisse. Né dans les années trente d'une innovation monétaire rendue nécessaire par la grande crise, il ne concerne certes que les échanges entre entreprises… mais celles-ci ne sont pas moins de 65 000 à toujours l'utiliser !
En Allemagne, pays de l'intégriste ministre des finances Wolfgrang Schäuble mais aussi du chimgauer, l'efficace monnaie régionale bavaroise ? Depuis 2008, les monnaies locales complémentaires ont doublé et l'on en dénombre désormais une soixantaine… tandis qu'en Grèce, elles sont passées d'une à… soixante-dix aujourd'hui. De l'autre côté de la Manche, les Anglais ont aussi leurs exemples emblématiques, où le maire de Bristol perçoit la quasi-totalité de son indemnité d'élu en Bristol Pound, livre de Bristol que 10 % des habitants de la ville utilisent.

Systèmes d'échanges locaux

Quant à la France ? Les initiatives locales s'y multiplient aussi, parfois soutenues par une agglomération, un département et bénéficiant des dispositions de la loi Hamon, depuis un an. Preuve qu'aujourd'hui, ce mouvement dont les initiateurs ont été principalement les altermondialistes, les écologistes et les promoteurs des Systèmes d'échanges locaux (SEL), convainc désormais aussi certaines collectivités locales par son approche pragmatique, à dimension humaine.
Dans notre Grand-Sud ? L'Abeille de Villeneuve-sur-Lot, le Sol-violette de Toulouse ou le Pyrène ariégeois, lancé le mois dernier, avancent et dans les Pyrénées-Atlantiques, il y a même deux MLC, désormais, l'Eusko et la T ! nda (ci-dessous) pour dire qu'une monnaie équitable est possible face à l'argent roi.
(1) « D'autres monnaies pour une nouvelle prospérité », par Jean-Philippe Magnen, vice-président de la région Pays de Loire et Christophe Fourel, chef de la mission analyse stratégique à la direction générale de la Cohésion sociale.

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/08/24/2164247-monnaies-locales-contre-argent-roi.html#5FH7525mhKZ0WsWO.99


Fausse monnaie et réserves fractionnaires : la descente en enfer

Publié le  dans Monnaie et finance

Par Ludovic Malot.
Depuis des millénaires les hommes ont choisi l’or comme monnaie pour ses caractéristiques uniques de rareté, divisibilité et de valeur. C’est au XVIIème siècle que fut introduit le billet de banque d’abord en Allemagne mais surtout en Angleterre coïncidant avec la création de la banque d’Angleterre en 1694. Le billet de banque était un titre de créance sur la banque d’émission remboursable à vue en métal précieux généralement en or mais aussi en argent. Les billets de banque étaient gagés sur l’encaisse métallique détenue par les banques d’émission qui devait par conséquent avoir une valeur égale à celle des billets en circulation.
Ces billets étaient l’équivalent de certificats de dépôts d’or et d’argent métal (warehouse receipts). Les banquiers et par la suite les banques centrales ont réalisé qu’il était possible de procéder – exactement comme des faux-monnayeurs – à des émissions d’une valeur très supérieure à celle de leur encaisse (en fait de faux certificats de dépôts car les obligations légales ne peuvent être honorées) et de transformer ainsi le billet en un habile et puissant instrument de crédit.
Jusque vers 1910 la plupart des banques centrales garantissaient la convertibilité en or de chaque billet en circulation, elle fut ensuite supprimée ce qui de facto démonétisa l’or et l’argent métal les faisant basculer d’un statut de monnaie à celui de simples commodités. Nous mentionnions dans un article ultérieur le rôle du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) dans ce processus de démonétisation sournois qui a déclenché la guerre de l’or.
Ferdinand Lips, ancien banquier Suisse et expert en or avait tiré la sonnette d’alarme et expédié un exemplaire de son livre à chaque parlementaire « Gold Wars: The Battle Against Sound Money as Seen from a Swiss Perspective ». Guerre toujours en cours opposant d’un coté le cartel bancaire mondial, l’élite politico-économique et financière – artisans du fiat currency1 et des réserves fractionnaires – ces deux instruments constituant à eux deux le pouvoir suprême, et l’or métallique qui est dans l’inconscient collectif la seule vraie réserve de valeur, défendu par les libéraux authentiques qui luttent pour la réintroduction d’une monnaie saine et honnête dans l’intérêt public.
On se souvient des ventes d’or étrangement coordonnées et étalées dans le temps de plusieurs banques centrales dès 1990 dont la Banque d’Angleterre la Banque nationale de Belgique, la FED, laFrance et encore récemment ici et celles de la BNS avec les effets d’annonce qui n’ont pas d’autres objectifs que d’influencer son cours à la baisse (une hausse du prix de l’or dans la monnaie dont il est libellé indique une dépréciation de cette même monnaie). On notera également ici l’opacité dans de la fixation du cours de l’or et dont nous savons pertinemment qu’il n’est pas à sa vraie valeur et que son potentiel haussier est très important au vu de la quantité d’argent dette qui circule au niveau mondial. Nous pensons que la prochaine crise qui sera beaucoup plus forte que celle de 2008 propulsera le cours du métal jaune à des sommets entre $3000 et $4000 l’once si ce n’est plus indiquant par là que les investisseurs institutionnels et les particuliers se tournent massivement vers l’or pour préserver leur capital. (la manipulation du cours étant intenable dans cette situation)
Mais revenons à la monnaie fiduciaire. Le billet de banque à cours forcé fut rapidement imposé comme seule monnaie légale constituant ainsi un monopole monétaire et les Accords de Bretton Woods en 1971 ont définitivement enterré la couverture en or métal. Cette transformation s’est largement déroulée avec l’appui idéologique et les théories fallacieuses du pro-inflationiste John Maynard Keynes, le principal artisan du système monétaire international de l’après guerre qui était un virulent opposant à l’or. Son influence a été considérable à tel point qu’il a servi de justification au statisme et à l’interventionnisme des banques centrales par le biais de leurs « politiques monétaires » destructrices. Aujourd’hui les monnaies sont gagées sur du vent et deux sources d’émission de fausse monnaie sont identifiées : les banques centrales et les banques commerciales par les réserves fractionnaires (notons que le système bancaire des réserves fractionnaires violent les droits de propriété).
Aujourd’hui la majorité des individus et – encore plus inquiétant – les parlementaires ignorent les fondamentaux de la monnaie. Cette thématique est pour ainsi dire inexistante dans le cursus académique. On trouve dans les bibliothèques universitaires une très grande quantité de livres sur les cycles économiques – une conséquence des politiques monétaires débridées – et si peu sur les principes d’une monnaie saine et honnête – prônés par les économistes dite de l’École autrichienne d’Économie tels Ludwig Von Mises, Murray Rothbard, Maurice Allais et bien d’autres.
L’émission de billets de banque en quantité illimitée et les réserves fractionnaires ont démultiplié l’inflation à tel point que le dollar américain a perdu 99% de sa valeur depuis 1913 (90% pour le franc suisse) et ce faisant ont perverti la société au niveau politique, économique, financier, académique, social et culturel.
Fausse monnaie et réserves fractionnaires, le chaos inflationniste et ses conséquences
Nous entendons par « inflation » l’expansion de la masse monétaire en circulation qui dans son usage habituel signifie une augmentation généralisée des prix.
  • L’inflation est basée sur une économie de la dette (les états ont l’obligation de se financer auprès des banques commerciales et des marchés financiers).
  • En plus des impôts directs et indirects l’inflation est une confiscation anonyme et cachée du revenu de celui ou celle qui l’a durement gagné par le fruit de son travail.
  • L’inflation est un impôt non consenti qui permet ce que le contribuable n’accepterait jamais de payer via un prélèvement idoine : les guerres, interventions militaires et conflits armés.
  • L’inflation opère une redistribution de la richesse, elle confisque arbitrairement et finance des prestations qui gonflent les déficits publics.
  • L’inflation agit comme un transfert de richesses des faibles revenus (ceux qui vivent de leur travail) vers les plus riches (ceux qui vivent de leur capital). Les banques sont les premières bénéficiaires des liquidités inflationnistes et illimitées qui leurs sont mises à disposition par les banques centrales. La perte de pouvoir d’achat induite dans l’économie réelle sur les faibles revenus est décalée dans le temps.
  • L’inflation favorise les grosses structures, les multinationales et la concentration verticale (elles ont facilement accès au crédit, ont des réserves de cash importantes, elles rachètent les concurrents plus faibles et payent peu d’impôts en recrutant du personnel spécialisé dans l’optimisation fiscale).
  • L’inflation favorise les fusions-acquisitions (très grandes quantités de liquidités inflationnistes en circulation qui permettent la spéculation, un gonflement artificiel des cours en Bourse qui ne correspond pas à l’économie réelle, les produits dérivés, hedge funds). Les victimes de la bulle cyclique se font alors racheter à vil prix.
  • L’inflation supprime progressivement la concurrence et les petites entités (fusions-acquisitions, taxes sur les entreprises que seules les grosses structures peuvent supporter).
  • L’inflation décourage l’épargne et empêche la constitution d’un capital (taux quasi nuls).
  • L’inflation encourage l’achat à crédit et l’esclavagisme économique (course à la croissance sans fin, perte des valeurs, mentalité de la possession immédiate).
  • L’inflation gaspille les richesses et favorise des investissements non rentables (des taux d’intérêts très bas encouragent des investissements qui ne seraient pas rentables avec des taux plus élevés). L’inflation favorise les faillites d’entreprises.
  • L’inflation favorise le globalisme et le rachat de sociétés indigènes par des sociétés étrangères (dévaluation compétitives, croissance domestique faible oblige à l’internationalisation)
  • L’inflation hypothèque les revenus des retraités (pouvoir d’achat réduit, caisses de pensions qui investissent dans les produits dérivés).
  • Malgré les progrès technologiques et l’élévation du niveau de vie l’inflation empêche la réduction du temps de travail hebdomadaire et oblige de travailler plus pour maintenir la cellule familiale (coïncidé avec l’entrée des femmes sur le marché du travail, un salaire ne suffit plus).
  • L’inflation favorise la démagogie politique (les politiciens peuvent se faire réélire en promettant des dépenses étatiques financées par la dette).
  • L’inflation fait progresser l’économie souterraine (forte taxation, TVA élevée, bureaucratie, baisse du pouvoir d’achat).
  • L’inflation favorise les impôts et les prélèvements (stagnation économique, faibles entrées fiscales, remboursement des intérêts de la dette).
  • L’inflation favorise la répression fiscale et un état intrusif (développement du statisme, d’institutions supranationales sans légitimité, pression de la dette).
  • L’inflation favorise la centralisation du pouvoir : les crises, récessions, dépressions « justifient » toujours plus d’interventionnisme, de planisme. (le responsable du problème se pose en redresseur de torts).
  • L’inflation décourage l’entrepreneuriat et la création d’emplois (développement du planisme, de la bureaucratie, d’un code du travail et de réglementations contraignants).
  • L’inflation rend difficile la possibilité de faire fortune (ascenseur social). Les riches sont de plus en plus riches, les survivants (prolétaires et classe moyenne) de plus en plus pauvres.
  • L’inflation favorise le développement de produits de moindre qualité (réduction des coûts fixes pour maintenir les marges).
  • L’inflation décourage l’innovation (instabilité, incertitude, baisse des profits).
  • L’inflation est le carburant du collectivisme et érode progressivement les libertés individuelles.

Une typologie des crimes motivés par l'appât du gain

3. Analyse détaillée de cas sélectionnés (suite)

3.3 Fausse monnaie

La contrefaçon de la monnaie est considérée comme un délit particulièrement grave, car elle vise le cœur même du système politique et économique. Ceux qui fabriquent de la fausse monnaie s'attaquent à un des principaux principes de la souveraineté et aux fondements même de l'État. En outre, toute action pouvant sérieusement déstabiliser la monnaie constitue une menace pour la prospérité nationale. C'est précisément pour cette raison que, lorsque les États se livrent entre eux à une guerre économique, ils recourent fréquemment à la contrefaçon de la monnaie nationale de l'ennemi[5].
Mise à part cette utilisation comme arme secrète et prise simplement comme un moyen d'enrichissement illicite, la contrefaçon remonte à des temps très anciens, probablement aussi anciens que la monnaie elle-même. Depuis l'avènement du papier-monnaie dans les pays occidentaux, la contrefaçon est passée par trois étapes assez distinctes, chacune dictée par l'avancement de la technologie. De fait, aucun crime économique n'est davantage tributaire de l'évolution technologique que la fabrication de fausse monnaie. C'est presque uniquement la technologie qui détermine si ce délit est perpétré massivement par des groupes clandestins qui ont ensuite des difficultés logistiques complexes pour la mettre en circulation, ou par des opportunistes qui fabriquent un petit nombre de billets qu'ils utilisent eux-mêmes.
Pendant tout le XIXe siècle, époque où les banques émettaient leurs propres billets, la contrefaçon relevait surtout de l'entrepreneuriat et, parce qu'elle est un crime de situation, attirait tous les types d'artisans, depuis les imprimeurs professionnels jusqu'aux petits escrocs. Les techniques d'impression lithographiques étaient peu coûteuses et relativement faciles à utiliser (il va toutefois sans dire qu'un imprimeur plus habile pouvait fabriquer un meilleur produit), les mesures de sécurité étaient peu efficaces et la mise en circulation ne posait guère de problèmes. La production se faisait par petits lots de billets et la fausse monnaie était si répandue que les marchands préféraient souvent les faux billets bien imités de banques renommées aux vrais billets émis par de petites banques relativement peu connues, car les premiers étaient plus faciles à écouler !
Lorsque les pouvoirs publics se réservèrent l'exclusivité de l'impression du papier-monnaie, les modalités de la contrefaçon changèrent. L'uniformité des monnaies nationales constituait un empêchement aux incidents opportunistes. La population étant plus familière avec l'aspect des billets, il devenait plus difficile d'écouler les faux, ce qui signifiait que ces derniers devaient être mieux imités et par conséquent que leur fabrication demandait davantage de temps et revenait plus cher. Les administrations publiques mirent également en œuvre des mesures de sécurité plus strictes. Et, parce que la fausse monnaie constituait dès lors une menace pour l'intégrité financière des États, on consacra davantage d'efforts à la détecter.
Il en résulta une forte hausse des frais d'investissement des faussaires, qui furent forcés d'augmenter les tirages. En outre, les habiletés nécessaires à l'imitation des billets officiels étaient rares. L'écoulement de gros lots de billets fraîchement imprimés nécessitait des techniques plus évoluées et se faisait habituellement à distance pour échapper à la détection. C'est pourquoi, bien que les groupes traditionnels de crime organisé s'intéressent généralement peu à la fausse monnaie en raison du risque élevé de détection et de la visibilité qu'elle entraîne, le succès dans ce domaine nécessitait les efforts de groupes possédant le capital et les habiletés nécessaires pour fabriquer le produit et un réseau de relations pour l'écouler. Cette situation demeura essentiellement inchangée jusqu'aux années 1980.
Au cours des vingt dernières années, l'avènement des nouvelles technologies d'impression numériques a entraîné une nouvelle évolution de la contrefaçon. Bien que la qualité du produit fini varie considérablement, l'utilisation des numérisateurs et des photocopieurs couleur fait que la fabrication de fausse monnaie est redevenue un crime de situation, bien que des groupes bien organisés s'y livrent à l'occasion. Comme précédemment, ceux-ci utilisent un matériel très perfectionné pour simuler la gravure en creux et utilisent des réseaux de grossistes éloignés pour mettre en circulation d'importants lots de billets, loin du lieu de production. Toutefois, un nombre croissant de contrefaçons sont l'œuvre d'amateurs qui impriment de petites sommes à l'aide de techniques facilement accessibles et les mettent en directement en circulation chez les détaillants. Jusqu'ici, ce type de crime de situation, bien qu'il n'ait pas une ampleur suffisante pour menacer l'intégrité des monnaies nationales, du moins dans les pays importants, force néanmoins les gouvernements à s'engager dans une course aux armements technologiques toujours plus coûteuse avec les faussaires.
Actuellement, au Canada, la plupart des faux billets de banque sont produits à l'aide de photocopieurs couleur. Comme aux États-Unis, la cible préférée est le billet de 20 $, parce que c'est le plus répandu. La technologie est d'utilisation facile et le produit d'assez bonne qualité. Toutefois, la machinerie est coûteuse. En outre, à titre de mesure de sécurité, la GRC a conclu des ententes pour qu'on lui signale toutes les ventes de ce matériel, de même que toute demande suspecte de fournitures ou d'entretien. De plus, l'utilisation illégale peut être détectée par le réparateur qui fait une visite d'entretien ordinaire. Sans compter que certains photocopieurs impriment un code presque invisible comme mesure de dépistage. C'est pourquoi de nombreux faussaires louent ou volent les machines, ou s'introduisent par effraction dans des bureaux pour faire le travail pendant la nuit.
Les billets de banque comportent d'excellents éléments de sécurité, notamment le dispositif optique qui réfracte la lumière de différents angles dans des couleurs différentes, les planchettes distribuées dans le papier avant l'impression des billets, la gravure en creux, les effigies contenant de multiples petits détails, les billets de couleurs différentes, les formes de lignes fines multidirectionnelles, le papier spécial, les numéros de série, etc. Malheureusement, la plupart de ces caractéristiques sont inefficaces pour garder les faux billets hors de la circulation immédiate (un vendeur dans un magasin achalandé va-t-il prendre le temps de tenir un billet devant la lumière pour voir comment la lumière est réfractée?) et de plus, elles peuvent toutes être reproduites si on y met le temps et l'effort nécessaires. De plus en plus, ces éléments peuvent être imités par les photocopieurs de la meilleure qualité ou, dans le cas des numéros de série, en reliant au photocopieur un ordinateur dans lequel on a chargé une liste de numéros. Il existe même dans le commerce un papier d'ordinateur qui ressemble à s'y méprendre au papier-monnaie. Pour ce qui est de l'impression en creux, non seulement peut-elle être imitée, mais elle s'use sur les vrais billets. On adopte constamment de nouveaux éléments de sécurité, mais on estime qu'actuellement il ne faut en moyenne que trois mois pour qu'ils soient imités.
Étant donné que de nos jours les faussaires qui réussissent le mieux sont des criminels de situation, les billets sont mis en circulation en petit nombre sur de longues périodes et par conséquent peuvent circuler largement avant d'aboutir à une institution financière où il est plus probable (mais pas du tout certain) qu'un caissier détectera la contrefaçon. Par conséquent, les montants de fausse monnaie détectée ne sont probablement qu'une petite partie de la somme totale, et il est difficile d'accepter l'affirmation de la GRC qu'on ne compte qu'un seul faux billet sur 5000 ou que le coût de la contrefaçon ne s'élève qu'à 4 millions de dollars sur une masse monétaire totale de 32 milliards de dollars[6]. N'oublions pas que le billet de 20 $, qui est le plus répandu, est celui qui est le plus souvent détecté, alors que le billet de 100 $, souvent groupé en liasses, est évidemment plus profitable et moins risqué à contrefaire.
Il est vrai que les criminels de situation impriment un plus petit nombre de billets à la fois, mais le nombre d'incidents est beaucoup plus élevé et, point qu'on oublie souvent, parce que les billets sont mis en circulation dans le commerce de détail, le rendement par unité est de beaucoup supérieur. En effet, les gros lots de faux billets sont généralement vendus par les producteurs pour aussi peu que 10 % de la valeur nominale, alors qu'un criminel de situation peut parfaitement réaliser un bénéfice de 100 %.
Tableau 9 - Statistique sur la saisie de faux billets de banque canadiens
ANNÉEQuantité mise en circulationCroissanceValeurCroissance
199479 1822 012 611 $
199549 413-37,60 %1 045 510 $-48,05 %
199670 88643,46 %1 417 092 $35,54 %
199795 46434,67 %2 713 514 $91,48 %
1998122 01527,81 %5 181 932 $90,97 %
Quoi qu'il en soit, le coût réel de la fausse monnaie ne se traduit pas par quelques millions de dollars de revenus illicites, mais par le préjudice potentiel qu'il cause en minant la confiance des contribuables dans la monnaie de leur pays et par les frais de sécurité imposés aux entreprises et au gouvernement pour contrer ce fléau.
Au Canada, le problème ne s'applique pas uniquement à la monnaie canadienne. Depuis le XIXe siècle, époque où de nombreux faussaires des États-Unis se sont établis en Ontario et au Québec près de la frontière américaine, le Canada est un des principaux lieux de fabrication de faux billets américains hors du territoire des États-Unis. Dans un cas récent, Joseph Badghassarian a utilisé une presse offset plutôt qu'un photocopieur couleur pour simuler la gravure en creux. Il a fabriqué ses propres plaques de haute qualité en « brûlant » les négatifs de photographies de billets américains de 100 $ sur des plaques de métal à l'aide d'une lampe à haute densité, ce qui est l'étape la plus difficile et la plus importante. Il a ensuite divisé le processus d'impression en 12 étapes – contours, effigie du président, numéros de série, etc. – et a répété le processus complet pour ajouter du relief au papier. Selon les autorités, le résultat final était d'une qualité exceptionnelle.
Badghassarian était un artisan indépendant, et non un membre d'un réseau criminel. Il recevait pour ses services un tarif fixe d'un groupe criminel qui vendait ensuite les billets à d'autres groupes au prix du gros, à savoir 12 $ le billet de 100 $. Ces groupes s'employaient à les distribuer dans diverses villes du continent. À l'instar d'un réseau de commerce de drogue, le prix unitaire augmente et la quantité écoulée diminue à chaque étape. À la fin, les billets étaient distribués au détail. Les faux billets étaient utilisés, par exemple, pour acheter des marchandises peu coûteuses de façon à ce que les marchands rendent la monnaie en espèces authentiques.
La contrefaçon comporte des éléments d'au moins deux catégories de délits. De fait, nombre d'activités criminelles résumées en un mot ou une phrase simple sont en réalité un ensemble complexe d'actions. Elle se rattache au crime contre la propriété intellectuelle, à savoir l'imitation d'objets de valeur dont le « brevet », si on peut dire, appartient au gouvernement. Elle se rattache également au crime axé sur le marché lorsque des groupes de criminels vendent des lots de faux billets à d'autres groupes avant que les billets ne soient écoulés chez les détaillants. Il y a un élément de crime contre les personnes lorsque les marchands se trouvent en possession de faux billets acceptés en paiement de marchandise. Il peut même y avoir un élément de crime commercial clandestin lorsque des gens qui vendent des marchandises prohibées ou volées sont payés par des clients dont la moralité ressemble à la leur. Il y a également un élément de crime contre les personnes en ce qui a trait au gouvernement, parce que la fausse monnaie supplante la vraie et diminue, quoique dans une faible mesure dans la plupart des pays, la capacité du gouvernement de faire circuler sa propre monnaie et de percevoir le seigneurage qui lui revient. Sans compter les frais de sécurité supplémentaires que les gouvernements doivent engager pour défendre leur monnaie[7].
Compte tenu de tout ce qui précède, cependant, ce type de crime entre a priori dans la catégorie des crimes contre les personnes. Ses victimes sont on ne peut plus faciles à identifier. Le transfert de richesse s'effectue, en définitive, à la faveur d'une tromperie. Des espèces et des produits légitimes, pour l'essentiel, passent de la victime au bénéficiaire. Un contexte commercial, même en tant que façade, est rarement nécessaire, et des réseaux de transfert clandestins ne sont mis à contribution que pour les opérations en gros.


  • [5] Certains de ces incidents font l'objet d'un exposé dans R. T. Naylor, Patriots and Profiteers: On Economic Warfare, Embargo Busting and State-Sponsored Crime, Toronto, McClelland & Steward, 1999.
  • [6] Globe and Mail, édition du 26 sept. 2000.
  • [7] Banque du Canada, « La Banque du Canada émettra de nouveaux billets de banque », communiqué daté du 26 sept. 2000.


Police monétaire générale

Protection de l’instrumentum

Fabrication de choses présentant une ressemblance avec des signes monétaires

C.pén., art. 442-6 : Sont punis d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende la fabrication, la vente, la distribution de tous objets, imprimés ou formules qui présentent avec les signes monétaires visés à l'article 442-1 une ressemblance de nature à faciliter l'acceptation desdits objets, imprimés ou formules au lieu et place des valeurs imitées.

Refus de restitution de signes monétaires contrefaits

C.pén., art. R.645-9 : Le fait, par une personne ayant reçu des pièces de monnaie ou billets de banque ayant cours légal en France contrefaits ou falsifiés, de refuser de les remettre ou de les faire remettre à la Banque de France ou à l'administration des Monnaies et médailles, conformément aux prescriptions de l'article 38-2 du code des instruments monétaires et des médailles, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.

Utilisation de pièces de monnaie ou de billets ayant cours légal comme support de publicité

C.pén., art. R.642-4 : Le fait d'utiliser comme support d'une publicité quelconque des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 2e classe.

Protection de la fonction de monnaie de compte

En France, l’affichage des prix semble devoir se faire en euros (de préférence avec équivalent en francs français)

Protection de la fonction de monnaie de paiement

Refuser de recevoir une monnaie ayant cours légal

C.pén., art. R.642-3 : Le fait de refuser de recevoir des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France selon la valeur pour laquelle ils ont cours est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 2e classe.

Détention de signes monétaires non autorisés pour remplacer la monnaie légale

C.pén., art. R.642-2 : Le fait d'accepter, de détenir ou d'utiliser tout signe monétaire non autorisé ayant pour objet de remplacer les pièces de monnaie ou les billets de banque ayant cours légal en France est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 2e classe.





Université de Fribourg, la monnaie: bien commun ? Invitation de 3 jours.

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BC Fribourg
L’Université de Fribourg organise, du 3 au 5 septembre 2015, un colloque autour du bien commun. Cette notion occupe une place centrale dans l’enseignement social chrétien. Le bien commun apparaît à la fois comme un processus historique et une asymptote, inatteignable dans sa plénitude sur terre bien que recherché avec passion, mais dont on expérimente néanmoins des réalisations partielles.
Les premières sessions vont approfondir la notion du bien commun d’un point de vue théologique et philosophique, mais aussi à mettre en évidence l’analogie entre le climat intellectuel d’aujourd’hui et celui de la fin du XIXe siècle où des réflexions et des actions partout dans le monde (y compris l’Union de Fribourg) ont posé les jalons de la première l’encyclique sociale Rerum Novarum en 1891 ( Une autre forme d'usure vorace...).
Rappelons les textes :
« Une usure vorace est encore venue s’ajouter au mal (de la destruction des anciennes corporations). Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessé d’être pratiquée, sous une autre forme, par des hommes avides de gain, d’une insatiable cupidité ».[1]
« Ce pouvoir (économique discrétionnaire) est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que sans leur consentement nul ne peut plus respirer ».[2]

Dans la suite du texte, Pie XI souligne deux conséquences du pouvoir discrétionnaire des maîtres de l’argent sur l’économie :
- la « déchéance du pouvoir politique (…) tombé au rang d’esclave et devenu le docile instrument (…) de toutes les ambitions de l’intérêt ».
- l’ « internationalisme ou impérialisme international de l’argent, funeste et exécrable, pour lequel là où est la fortune, là est la patrie ».
Cette double caractéristique des temps modernes : le développement de l’usure sous de nouvelles formes, la domination de l’économie et de la politique par les puissances d’argent a été reconnue aussi bien par des hommes de finance et des hommes politiques (trop peu nombreux hélas !) que par des doctrinaires de ces deux disciplines. Nous en citerons quelques-uns :

René de la Tour du Pin (1889) : « Le siècle actuel porte la marque de l’usure et mérite d’en conserver le nom ».[3]
Charles Maurras (1925) : « L’Etat moderne a vendu ou loué son être aux banquiers ».[4]
V. C. Vickers (1939) : « La démocratie est en danger parce que le gouvernement démocratique lui-même est asservi aux intérêts des groupes qui dominent la finance et qui ont le pouvoir d’infliger à la nation une crise financière s’ils prévoient que va être mise en place une législation défavorable à leurs intérêts particuliers ».[5]
Maurice Allais (1978) : « Alors que pendant des siècles l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’Etat de battre monnaie et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. Ce n’est pas là le moindre paradoxe de notre époque ».[6]

La conférence va se pencher sur les efforts multiples visant à mettre sur pied des structures et des organisations susceptibles de faire converger les actions de chacun vers le bien commun compris comme „force d’inspiration du présent“, soit au niveau global, soit au niveau des collectivités locales, des Etats, des entreprises et associations.
Dans sa dimension prospective la notion du bien commun permet de mieux répondre aux défis de demain : le défi écologique, celui de la vocation sociétale de l’activité économique et financière, le défi d’une vision politique à l’échelle mondiale, celui des nouvelles technologies (information, médecine, urbanisme, environnement, etc.), celui des Objectifs du Millénaire et de « Beyond 2015 ».

Fichier d’inscription en ligne sur les sites suivants : www.aiesc.net ou www.unifr.ch/tms
Renseignements: info@aiesc.net
Les sessions sont en anglais et français, voir programme annexé
http://www.aiesc.net/wp-content/uploads/2015/01/ULTIMO-LeBienCommun_A4_04-pages_web.pdf

Programme préliminaire | Preliminary Program – 20-05-2015 

Jeudi 03.09

 (S1) Session plénière | PLENARY: Inauguration (F/E)* 16h00 – 18h00 Orateurs | Speakers: Mgr Charles Morerod OP, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Mme Astrid Epiney, rectrice de l’Université de Fribourg Plénière | Plenary: L’Union de Fribourg et le contexte de Rerum novarum | The Union de Fribourg and the Contetxt of Rerum Novarum (F/E)* Présidence: M. Spieker Orateurs | Speakers: Mgr C. Morerod OP – G. Sienkiewicz – Fr. M. Sherwin OP P. R. Goudjo – J.-B. Fellay SJ TBC Vendredi 04.09 (S2) Session plénière | PLENARY: Dimensions théologiques et philosophiques du bien commun | 9h30–11h00 Theological and Philosophical Dimensions of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: H. Torrione – M. Nebel – R. Alvira 11h30–13h00 (S3) Sessions parallèles | Parallel Sessions Atelier | Workshop S3A – Le «mal commun» Organisateur: P. Meyer-Bisch Atelier | Workshop S3B – Le développement commun Organisation: Action de Carême S3C – Regards philosophiques M. Boyancé - D. Coatanea - P. Z. Szmanda OP S3D – The Common Good in Religious Perspectives (F/E)* Chair: E. Dommen – Fr. V.S. George SJ & J.B. Lourdusamy - C.N. Tsironis – Revd M. Brown 14h15–15h45 (S4) Session plénière | PLENARY: Dimensions politiques et économiques du bien commun | Political and Economic Dimensions of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: C. Delsol – S. Zamagni 16h15–18h00 (S5) Sessions parallèles | Parallel Sessions S5A – Finance & Entreprises Présidence: J,.M. Brandt P. de Lauzun – D. Sugranyes Bickel – F.-M. Monnet – J.-N. Moreau Atelier | Workshop S5B – Exclusion et bien commun M. Andreetta - AGORA- I. Cogo – Aumôneries de prison – I. Calstas – Milieux Ouverts S5C – Les espaces du bien commun V. Gay-Crosier – A. Giecewicz - J.-Y. Naudet – N. Margot – A. Renard S5D – State and the Common Good (F/E)* A. Liedhegener – C. Koscielniak - M. Spieker – R. Lazaro Cantero – I. Baviera (TBC) 18h30 Cérémonie oeucuménique | Ecumenical Ceremony

Samedi 05.09 (S6) Session plénière | PLENARY: 

La dimension dynamique du bien commun | 9h30–11h00 The Dynamic Dimension of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: J. Bichot – J.-M. Bonvin – T. Collaud – M. Kituyi TBC 11h30-13:00 (S7) Sessions parallèles | Parallel Sessions Atelier | Workshop S7A - Exigences du bien commun Organisateur : J. Michel | missio S7B - Pauvretés et bien commun Organisateur : C. Fol | ex-COTMEC Atelier | Workshop S7C - Globalisation du bien commun Présidence : J.-P. Thévenaz M. Surchat- J.-J. Friboulet – B. Margueritte Atelier | Workshop S7D - The Relational Approach (F/E)* Organisateur : M. Schluter 14h00-

15:00 Hors programme - Side Meeting :

Assemblée constitutive de la «Plateforme Dignité ;

Développement» 15h15-17h00 (S8)

Session de clôture | PLENARY :

Where do we go from here ?

 (F/E)* Orateurs | Speakers: P. Dembinski – J.-C. Huot Allocution de clôture | Closing Speech – The Most Revd and Rt Hon J. Welby, Archbishop of Canterbury (F/E)

Exemple, pour faire circuler un bien commun important, la monnaie dans un pays, de plus en plus cher et lourd, car plus de 95 % de la monnaie sont des dettes à intérêts composés aux banques commerciales, sic...



















Les dettes sorties du néant (ex nihilo) iniques et exponentielles restent impayables. 
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/signez-maintenant/

Le bien commun :
 entre passé et avenir









L'exemple suisse peut sauver le monde.


Le monde se meurt.
Un manque de pouvoir d'achat, des produits camelotes...
Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal, URGENT.

Les machines, robots, ordinateurs rendent le "travail humain rémunéré " (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c'est un fait.
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.


La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus de personnes, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes - le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.


En effet, le dividende universel n'est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d'argent nouveau sans dettes. MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.



Il vient surtout de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.


L’ écart entre les prix et le pouvoir d'argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le combler par la création d'argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l'escompte.


Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants... Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté...


Pour être clair, nous soulignons aussi que l'argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l'argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.


C'est seulement le dividende et l'escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l'écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l'automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.


VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.


Le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative RBI. Et la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, est disponible partout en Suisse romande.



Rerum novarum toujours plus d'actualité

Presque dès le début de l'Encyclique de Léon XIII, deux phrases, qui se rapportent certainement à cette voracité de l'argent, nous laissent sur une certaine curiosité, par l'emploi d'une expression non précisée et qui ne revient pas dans le reste du document :

« Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Église, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité ».

Qu'est-ce que cette « usure dévorante sous une autre forme ? » En quoi consiste cette nouvelle forme d'usure qui est venue s'ajouter à l'oppression des travailleurs ? 

C'est cette "création monétaire du néant" qui écrase les familles par des intérêts exponentiels et déments sur la durée.

La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple. ( voir notamment le point 9 ci-dessous et le blog en lien ).


Gaspard Cardinal Mermillod (1824-1892).

Il est né à Carouge, près de Genève, où son père exerçait la profession de boulanger. Ordonné prêtre, à 23 ans, il est ensuite nommé vicaire à Genève et devient un des grands prédicateurs de son temps. Pie IX le sacre Évêque d'Hébron avec Genève comme charge. Il prononça à Sainte-Clotilde de Paris des sermons demeurés célèbres sur la condition des ouvriers.

Il joua un rôle de premier plan dans la préparation du Concile du Vatican et l'élaboration de l'Encyclique Rerum Novarum,



Léon XIII le créa Cardinal en 1890.

M. E. Duthoit décrit ainsi le rôle de Mgr Mermillod :


L'Evêque d'Hébron, admis dans l'intimité du Pape Léon XIII, entretenait le Pontife suprême des intérêts généraux du catholicisme, parmi lesquels sa clairvoyance plaçait sur le plan économique l'intervention résolue de l’Église enseignante. Ses suggestions trouvèrent écho dans l'âme de Léon XIII qu'animaient les mêmes pensées.

En 1882, le Pape retint Mgr Mermillod pendant de longs mois et le chargea de diriger à Rome même les travaux d'un comité qui avait pour mission d'étudier, à la lumière de la doctrine catholique, toutes les questions de l’Économie sociale et spécialement celles qui intéressent les travailleurs ; de chercher les vrais principes qui comptent pour l’Économie actuelle et comment les faire prévaloir au sein des sociétés ».

Le comité se mit à l'oeuvre et, après de sérieux échanges de vue, adopta des propositions sur la nature du travail, le droit de posséder, l'héritage, le revenu du capital. C'étaient là comme des travaux d'approche que l'Unionde Fri­bourg ne devait pas tarder à utiliser.

Les séjours à Rome de l'Evêque d'Hébron soit au moment du Concile, soit plus tard, l'avaient mis en relation avec deux catholiques autrichiens, le comte Kuefstein et le comte de Biome.
Lorsqu'en 1884 les invités de Mgr Mermillod se réunirent au palais épiscopal de Fribourg, trois sources trouvèrent là leur confluent :
- le Comité de Rome que Léon XIII, en qui mûrissaient les vastes projets et les longs espoirs, avait institué ;
- le groupe des catholiques de langue allemande, que présidait à Francfort le prince Charles de Loewenstein ;
- le Concile des Études, établi à Paris, au foyer même de l'Œuvre des Cercles catholiques d'ouvriers.

Or, il était arrivé que, tout en travaillant séparément, ces trois groupes avaient montré une conformité absolue de tendances dans l'étude des mêmes problèmes, une volonté identique de puiser dans le catholicisme l'inspiration et les principes directeurs d'une réforme fondamentale de l'économie régnante. L'invitation de Mgr Mermillod va désormais leur permettre de travailler, non plus en ordre dispersé, mais en rangs serrés.
Peu à peu le caractère international de l'Union sera marqué plus nettement par sa composition même. Le premier jour, un évêque suisse, Mgr Mermillod, un Allemand, le prince de Loewenstein, un Autrichien, le comte Kuefstein, deux Français, le marquis de la Tour du Pin Chambly et M. Louis Milcent sont seuls présents. Bientôt le comte de Biome, l'illustre théologien Lehmkuhl viennent d'Autriche ou d'Allemagne ; le comte Albert de Mun et le P. de Pascal de France, le comte Medolago d'Italie, M. Python et M. Decurtins représentent la Suisse ; plus tard la section belge délègue le duc d'Ursel et M. Helleputte ; d'Italie encore vient celui que la postérité dénommera un nouvel Ozanam, le professeur Toniolo de Pise ; enfin, l'un des plus jeunes membres français de l'CEuvre des Cercles et du Conseil des Études, M. Henri Lorin, va « chercher à Fribourg, selon le mot du comte de Mun, les sources antiques de la doctrine catholique pour y plonger, comme en un bain de vie, ses aspirations démocratiques. Tous ces hommes tenaient déjà ou allaient tenir dans leur pays des positions de premier plan, dans les affaires publiques, dans les assemblées parlementaires, dans l'enseignement de la théologie, de l'économie politique ou du droit : si l'Union de Fribourg était un confluent, elle allait aussi déverser les eaux vives de sa doctrine par mille canaux dans tous les pays de l'Europe centrale, occidentale et au-delà.

Les travaux de l'Union de Fribourg constituèrent les matériaux dont Léon XIII se servit pour rédiger l'Encyclique Rerum Novarum.

Les thèses de l'Union de Fribourg donnent les précisions suivantes :

I. Salaire.

Le salaire indispensable à l'entretien de la classe ouvrière, dans  Eugène Dtrrnorr, L’Économie au Service de l'Homme, •pp. 70 et seq.


sa condition normale, eu égard aux temps et lieu, constitue l’élément primordial de ce que tout accord de travail doit procurer en stricte justice. Ce salaire répond-il suffisamment aux exigences de la justice sociale qui règle, en vue du bien commun, les rapports entre les diverses classes de la société ou entre les individus et le corps social ? Il faut en douter. La classe ouvrière a le droit de trouver, dans un certain complément au salaire indispensable, un moyen d'améliorer sa condition, notamment d'arriver à la propriété.
Le complément au salaire indispensable ne saurait avoir par­tout même forme et même mesure. Il est constitué par une partici­pation à la prospérité de l'industrie. L'équité demande que la parti­cipation à la prospérité de l'industrie qui l'emploie lui soit corré­lative. Sans prétendre qu'un accord de cette nature soit nécessaire ou suffisant pour le règne de la paix sociale, il faut y reconnaître un progrès sur le salariat proprement dit.
Le râle des pouvoirs publics est de favoriser la conclusion et la généralisation des meilleurs contrats et de promouvoir les organisa­tions sociales qui s'y rattachent ou, tout au moins, d'y orienter l'en­semble des lois, des mœurs et des institutions.
Abstraction faite des droits antérieurs, surtout de ceux qui dé­coulent soit de la nature, soit de conventions librement conclues, chacun acquiert, sur le produit immédiat de son travail, un droit absolu en soi, qui lui permet d'en disposer à son gré et à son profit.
L'homme, par son travail, n'acquiert point de titres immédiats à la libre disposition des fruits qu'il ne produit pas lui-même par un travail indépendant. Cependant le travail engendre un droit moral pour le travailleur et, par conséquent, pour la société le devoir cor­respondant de veiller à ce que, en thèse générale, le travailleur puisse, par un labeur modéré, se procurer une subsistance suffisante pour lui et les siens.
Le taux du salaire ne pouvant être le même dans les divers pays, un règlement international sur ce point n'est guère possible ; mais ce qui est possible et serait désirable, c'est une entente inter­nationale sur les principes à observer par chaque État pour régler les conditions économiques, de même que l'adoption de quelques règles générales, conformes à la loi chrétienne.
Il faudrait, avant tout et au plus vite, préparer une entente sur la solution de plusieurs questions qui influent, directement ou indi­rectement, sur le salaire, selon les mêmes principes.
En première ligne, il y aurait à prendre en .considération :

1°  le repos dominical ;

2° la restriction du travail des enfants qui ne devraient pas être employés dans les grandes usines avant l'âge de 14 ans et même à cet âge avec des mesures protectrices ;

3° puis la réduction du travail des femmes mariées dans les mines et les fabriques ;

4° la défense du travail souterrain aux femmes, jeunes filles et enfants ;

5° la régularisation internationale du commerce ;

6° enfin des journées de travail maximales. (Cependant, en
fixant cette durée, il faudrait avoir égard aux différentes conditions des diverses branches de travail).


Une entente internationale sur les points mentionnés pourra exercer une heureuse influence sur le salaire et conduire ensuite à d'autres mesures salutaires.

2. Régime de la propriété.

Ici les auteurs développent la thèse traditionnelle thomiste con­cernant la propriété et mise en lumière par le Père Liberatore, S. dans la Civilta Catholica. Cette même thèse est reprise dansRerum Novarum.

3. Régime du crédit.

L'Union de Fribourg reconnaît que :
1° Le régime actuel du crédit constitue ce qu'on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court. Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu'au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de l'usure, telle qu'elle est définie dans le 5e Concile de Latran par Benoît XIV et les Pères de l’Église.

2° Ce système s'appuie sur la liberté absolue du travail, de la propriété et de l'échange, sur la reconnaissance doctrinale de l’intérêt individuel (égoïsme), comme moteur unique du travail économique et social, sur l'individualisme, sur l'idée de la productivité du capital et de l'argent, sur la considération de l'argent comme producteur général et suprême qui fructifie toujours.

Par suite de ce système, on sépare les moyens matériels du travail humain ; leur réunion économique s'opère par le crédit et on arrive à la capitalisation universelle.

3° Quelques-uns des effets de ce régime du crédit sont :
a) Une concentration démesurée des puissances économiques et des fortunes et un grand développement matériel éphémère ; la diminution relative de la rétribution des travailleurs, malgré l’augmentation de la productivité et de la production ; la diminution de la capacité de consommation qui doit nécessairement produire un excès relatif (partiel) de production et des crises économiques, comme nous le constatons de nos jours.
b) L'augmentation de la productivité sert principalement à la classe capitaliste et tourne au détriment des producteurs réels, sur­tout des journaliers, dont la situation devient de jour en jour plus précaire. Les salaires ne suivent pas la marche ascendante des capitaux.
c) La combinaison du système de crédit et de la liberté absolue de la propriété a entraîné la capitalisation et la mobilisation de la propriété foncière.
d) Au début de l'application de ce système, la valeur vénale du sol éprouve une augmentation pour les propriétaires, mais cet avantage n'est que passager et est suivi de rudes mécomptes.
e) Crevée par l'hypothèque, la terre n'a plus à faire vivre seulement les propriétaires et leurs employés, mais encore, avec les ouvriers et les exploitants, les prêteurs hypothécaires.
f) Le commerce perd sa base solide et voit augmenter son élément aléatoire ; la morale doit nécessairement en souffrir : poursuivre les richesses par n'importe quels moyens éloigne de la religion et nuit à la morale privée et publique.
g) La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de •bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple.
h) De grandes richesses à côté de grandes misères et non seulement de misères individuelles, mais la misère des masses ; en un mot, le paupérisme.
4° Les suites de ce régime ont été funestes, surtout pour la masse du peuple dépourvue de biens matériels et qui doit vivre du travail des mains.
Par suite du « libre jeu des forces » et de la soi-disant « loi d'airain », on peut dire que, tant que régnera le régime économique actuel, les classes ouvrières se trouveront dans une situation qui ne leur laissera aucun espoir d'amélioration sensible et durable.
5° Ce n'est pas toujours du reste tel ou tel acte qui est à incriminer, c'est le régime lui-même qui est usuraire et il l'est dans son essence, puisqu'il repose tout entier sur l'intérêt des valeurs improductives.
6° Cet état de choses, une fois établi, ne peut être modifié par des efforts individuels. Le pouvoir public, par certaines mesures, comme la protection des ouvriers, — surtout des femmes et des enfants —, les organisations du crédit, la défense de saisie des petites propriétés pour cause de dette, l'introduction de meilleures lois de succession, etc., pourra diminuer les effets du système de crédit, mais non les détruire.
7° Du reste, le capitalisme se détruit lui-même, en frappant les consommateurs dont il a besoin pour l'écoulement des produits du travail, — source de son revenu —, et en provoquant la révolte des travailleurs contre les propriétaires et la société qui les protège.
L'Union de Fribourg se propose de rechercher, dans les di­verses sphères de l'activité économique, les manifestations de l'usure et d'indiquer les remèdes aux maux de toutes sortes qu'elle en­gendre. A ce double point de vue, elle étudiera le régime industriel, le régime commercial, le régime de la propriété foncière et le régime budgétaire,

4. Rôle des pouvoirs publics.

Dans le domaine économique, le pouvoir public a d'abord les attributions relatives à l'administration des finances et des biens de l’État. Il s'agit ensuite
a) Pour régler législativement, s'il y a lieu, en conformité du droit naturel et des droits existants, les rapports mutuels entre les divers facteurs de la production ;
b) Pour réprimer les abus qui nuisent gravement au bien gé­néral;
c) Pour diriger la politique économique du pays vis-à-vis de l'étranger au point de vue de la prospérité nationale ;
d) Pour mettre l'activité, des entreprises particulières en har­monie avec le bien général, tout en laissant le plus grand essor possible à l'initiative privée.
En raison du désordre actuel, le pouvoir public doit, législative­ment, au moyen de mesures limitatives, prévenir l'exploitation des ouvriers par ceux qui les emploient et empêcher que les conditions du travail ne portent atteinte à la moralité, à la justice, à la dignité humaine, à la vie de famille du travailleur. Les chefs d'entreprise doivent être également protégés contre toute violence de la part des ouvriers.
A cet ordre d'idées appartiennent les thèses spéciales adoptées par l'Unionsur la réglementation du travail, le salaire et les assu­rances.

5. Régime corporatif.

1. La société est désorganisée ou, si l'on veut, elle n'est, sui­vant une parole royale très profonde, « organisée que pour être ad­ministrée ». Elle n'est plus un être vivant, mi chaque organe, auto­nome dans une juste mesure, joue un rôle et exerce une fonction elle est un mécanisme, composé de rouages plus ou moins ingé­nieusement assemblés, obéissant à une force centrale motrice toute puissante ; bref, elle est un automate et n'offre plus que l'appa­rence et l'illusion d'un corps animé. La cause de cette dissolution est dans la destruction des organismes, l'on pourrait dire des cel­lules sociales, qui composaient le corps vivant de la nation ; l'effet direct de cette pulvérisation a été partout, avec la prédominance d'un individualisme sauvage, le triomphe brutal du nombre s'incar­nant dans le despotisme d'un seul ou d'une foule.
Dès lors, le remède est tout indiqué : il se trouve dans le éta­blissement d'un régime corporatif.

2. L'établissement du régime corporatif ne saurait être rceuvre de décrets « a priori » ; il faut, par les idées, les moeurs, les encou­ragements, les faveurs, l'impulsion efficace des pouvoirs publics et la reconnaissance légale d'un droit propre, préparer activement l'éta­blissement du régime corporatif indispensable à l'ordre social, selon un plan général conforme à la nature des intérêts privés, en même temps qu'aux fins sociales dernières auxquelles il doit conduire.

3. L'on peut définir de la sorte ce régime : Le régime corpo­ratif est le mode organisation sociale qui a pour base le groupe-

ment des hommes d'après la communauté de leurs intérêts naturels et de leurs fonctions sociales et, pour couronnement nécessaire, la représentation publique et distincte de ces différents organismes.

4. Le rétablissement de la corporation professionnelle est une des applications partielles de ce système.

5. Le régime corporatif, dans sa perfection, comporte l'union des maîtres et des ouvriers ; mais cette union, destinée à constituer le véritable, corps professionnel, peut être préparée par la formation de groupes distincts les uns des autres.

Les principes du régime corporatif et ses avantages :

1° La similitude des devoirs, des droits et des intérêts rapproche et groupe naturellement les hommes qui exercent une même fonc­tion sociale.
2° Les groupes naturels et permanents qui résultent de ces rapprochements doivent posséder une forme organique et jouir d'une vie propre.
3° Leur coordination dans la société n'est pas 'Moins nécessaire que leur organisation intérieure. En cette coordination consiste le régime corporatif.
4° Le régime corporatif est le seul dans lequel la représentation de tous les intérêts peut être assurée.
5° 11 est également le plus favorable à la connaissance de tous les droits et à l'accomplissement de tous les devoirs sociaux.
6° On peut donc dire que le régime corporatif est la condition nécessaire d'un bon régime représentatif ou encore que l'ordre professionnel est la base normale de l'ordre politique.
7° La corporation, étant une institution publique, doit avoir ses représentants dans les conseils de la commune, de la province et de l'Etat.
8° La plus grande diversité régnera d'ailleurs, selon les pays, les traditions historiques et les besoins passagers des intéressés, dans le mode d'élection, la composition des corporations et la proportion dans laquelle elles seront représentées dans les différents conseils du pays.
9° Le pouvoir public devra maintenir la bonne harmonie entre les différents groupes sociaux et exercer, sans se substituer à leur gouvernement intérieur, ses droits de police, de contrôle et de direc­tion générale, dans l'intérêt supérieur de la société.

 Cf. MASSARD, li-Œuvre du Cardinal Mermillod, Louvain 41914).


Son Eminence le Cardinal Mermillod
Le graphique ci-dessus...explique l'autre forme d'usure vorace, dont le texte explicatif  a disparu entre la Suisse et Rome.


L'abbé Drinkwater rapporte à ce sujet, qu'un comité, siégeant à l'Université de Fribourg en Suisse, avait préparé des éléments pour la rédaction de Rerum Novarum. Parmi les membres de ce comité, dit-il, s'en trouvait au moins un, un Autrichien, bien au courant de la question monétaire et du crédit bancaire. Un texte préparé par lui, apparemment approuvé par le Comité, devait bien montrer comment la simple monnaie scripturale, qui prend naissance dans une banque et qui tendait déjà à devenir l'instrument monétaire courant du commerce et de l'industrie, n'était en somme qu'une monétisation de la capacité de production de toute la communauté. L'argent nouveau ainsi créé ne peut donc être que social et nullement propriété de la banque. Social, par la base communautaire qui lui confère sa valeur ; social, par la vertu qu'a cet argent de commander n'importe quel service et n'importe quel produit, d'où qu'ils viennent. Le contrôle de cette source d'argent met donc entre les mains de ceux qui l'exercent un pouvoir discrétionnaire sur toute la vie économique. 
            Puis, la banque qui prête, non pas l'argent de ses déposants, mais des dépôts qu'elle crée elle-même de toute pièce, du néant, ex nihilo, par de simples inscriptions de chiffres, ne se départit de rien. L'intérêt qu'elle en exige est certainement de l'usure ; quel qu'en soit le taux, c'est plus que du 100 pour cent, puisque c'est de l'intérêt sur un capital zéro de la part du prêteur. Usure qui peut bien être dévorante : l'emprunteur ne peut trouver dans la circulation plus d'argent qu'il y en a été mis. Et c'est ainsi pour le total de tous les remboursements dépassant la somme de tous les prêts. Le service des intérêts ne peut être fait que moyennant une suite d'autres prêts exigeant d'autres intérêts. D'où une accumulation de dettes, de caractère privé et de caractère public, collectivement impayables. Plus de 93 % des dettes publiques au Canada ne sont que le résultat de cette machine infernale et même les soins médicaux sont rationnés pour laisser la "primeur" aux banquiers voleurs.
            Que fut exactement la rédaction de ce texte relatif au monopole du crédit ? Nous ne pouvons le savoir, puisqu'il ne parut pas dans l'Encyclique. Fut-il supprimé à Fribourg même dans la rédaction définitive de l'étude envoyée à Rome ? Fut-il subtilisé entre Fribourg et Rome, ou entre sa réception au Vatican et sa remise au Souverain Pontife ? Ou bien, est-ce Léon XIII lui-même qui décida de le laisser de côté ? L'abbé Drinkwater pose ces questions, mais n'y répond pas.

Derrière le "Da Vinci Code" et "Anges et Démons", il y a un paradoxe. Des 'illuminati' qui ont juré d'anéantir la religion catholique.




L'affiche "Anges et Démons" résume ... ce secret...un combat entre la lumière et les ténèbres...
Une très ancienne société secrète, les 'illuminati', qui ont juré d'anéantir la religion catholique, veut dominer le monde...par un nouvel "ordre" mondial...
Pour Alexandre Zaccuri, journaliste et écrivain, explique à "Il Riformista":
"Derrière le "Da Vinci Code" et "Anges et Démons", il y a un paradoxe: le Vatican, ou mieux l'Église, est dépositaire d'une vérité qu'on cherche à tout prix à tenir cachée. L'Église connaît la vérité mais elle est tenue secrète. ..... Et de plus, l'Église est coupable: car la vérité qu'elle détient, elle ne veut pas la diffuser. Il sont alors peu d'élus - un cercle ésotérique - qui tiennent les rênes de tout et soustraient au peuple ce qu'eux seuls connaissent. Et les lecteurs sont attirés par ce secret et suivent la trame de Dan Brown en le recherchant".
Mais voici la Vérité promise depuis si longtemps ???

Lettre Encyclique

"Caritas in Veritate"

"L'Amour dans la Vérité"

Du Souverain Pontife le pape Benoît XVI

La vérité de ce combat déjà dans " Vix pervenit" ?

C'est le texte rendu le plus secret de l'histoire car détruit régulièrement sur l'ordre de sectes secrètes à l'intérieur même de l'Église…Même les catalogues des bibliothèques en ont été expurgés dans le monde entier…et les prêtres et évêques n'en parlentjamais, sauf en Chine et aux Philippines, alors que c'est une encyclique papale universelle lumineuse de 4 pages sur les bons et les mauvais contrats économiques dans l'économie du salut …
Les mystères de l'iniquité aveuglent beaucoup de clercs et de laïcs…
Les manques de vocations et la civilisation de la mort gagnent car les fils de la lumière sont rendus aveugles par leur amour de l'argent qui est la racine de tous les péchés...

Mais la Vérité vaincra...
Un groupuscule a déversé du colorant rouge sang, le sang des innocents, dans la célèbre fontaine de Trevi.
« Ftm azionefuturista ... ». C'est de ce nom étrange qu'un groupe a signé un forfait insolite, vendredi à Rome. Ils ont en effet déversé un puissant colorant rouge sang dans la célèbre fontaine de Trévi, transformant son eau en liquide vermillon. S'opposer « à tout et à tous avec un esprit de lutte et de saine violence » et faire de « cette société grise et bourgeoise, un triomphe de couleur », tel est le but avoué du groupuscule.
Devant ce bain de sang, les autorités de la ville éternelle se sont "un peu" indignées pour la façade.

La fontaine, immortalisée par Fellini dans sa « Dolce Vita », ne subira pas de dommages irréparables, mais le ministre de la Culture... a fait part de son « indignation » ...

Le message est-il passé ?



http://www.lefigaro.fr/international/20071019.WWW000000679_une_fontaine_rouge_sang_en_italie.html 



La vraie signification de la fontaine de Trevi et de cette action prophétique...










Construite à la demande du Pape Benoît XIV, le pape qui a rédigé Vix pervenit, l'encyclique de l'abondance, elle est l'œuvre de Nicolas Salvi qui l'achève en 1762. La fontaine est venue remplacer la bouche de l'aqueduc romain qui amène toujours l'eau abondante d'une source, l'Acqua Virgine.

Une jeune fille nommée Trevi, aurait révélé l'emplacement de la source à des soldats romains pour sauver sa virginité, histoire racontée sur les bas reliefs de la fontaine. Tre vie, trois voies ou trois vies de St Materne

Cette fontaine monumentale, adossée à un palais, reprend la forme d'un temple ou d'un arc de triomphe. La corne de l'abondance économique divine s'y déverserait si on respecterait vix pervenit…

Les statues entourant Neptune représentent l'abondance et la salubrité.
Les statues du dessus, représentent les quatre saisons. Il est de tradition, de lancer 3 pièces dans la fontaine, pour faire un vœu, pour avoir un enfant et pour être sûr de retourner à Rome !
L'argent récolté va aux pauvres…

Le texte de vix pervenit, qui règle les bons et mauvais contrats de la vie économique, indispensables pour régler l'abondance, se trouve sur internet.

C'est le texte normalement public, une encyclique, rendu le plus secret de l'histoire car détruit sur l'ordre de sectes secrètes à l'intérieur même de l'Eglise…Même les catalogues en ont été expurgés…

c'est une encyclique papale lumineuse de 4 pages de Benoît XIV, rendue universelle grâce à Grégoire XVII

« La cupidité est de l'idolâtrie » (Col 3.5 ; Éph 5.5) ; « C'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : en cédant à ce désir, certains se sont égarés de la foi et se sont transpercés de beaucoup de douleurs. » (1 Tim 6.10)

Allégorie de l'abondance gratuite de l'eau potable pour tous ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes.
St Nicolas de Flüe, vision communale… la seule solution, sinon...encore plus de guerres atroces.

http://desiebenthal.blogspot.com/2008/09/ami-chicago-du-2509-fte-de-st-nicolas.html


http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/signez-maintenant/
Allégorie de l'abondance gratuite de l'eau potable pour tous ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes.



La fontaine de Trevi –allégorie de l'abondance ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes...… Fontana di Trevi

Située en plein cœur de la ville, à proximité de la place Navone et de la place d'Espagne, la fontaine de Trevi est la fontaine la plus connue de Rome et un lieu de passage obligé pour beaucoup !

La fontaine de Trevi


La fontaine de Trevi
La fontaine est une allégorie de l'Océan avec, au centre, Neptune, se tenant sur un char en forme de coquille, tiré par deux chevaux marins, représentant l'eau violente (gauche) et l'eau sauvage (droite). Ils sont guidés par deux tritons.

La fontaine de Trevi
La fontaine est venue remplacer la bouche de l'aqueduc romain qui amène toujours l'eau abondante d'une source, l'Acqua Virgine. Une jeune fille nommée Trevi, aurait révélé l'emplacement de la source à des soldats romains pour sauver sa virginité, histoire racontée sur les bas reliefs de la fontaine. Tre vie, trois voies ou trois vies de St Materne. 
Cette fontaine monumentale, adossée à un palais, reprend la forme d'un temple ou d'un arc de triomphe. La corne de l'abondance économique divine s'y déverserait si on respecterait vix pervenit…






Les statues entourant Neptune représentent l'abondance et la salubrité.

Les statues du dessus, représentent les quatre saisons. Il est de tradition, de lancer 3 pièces dans la fontaine, pour faire un vœu, pour avoir un enfant et pour être sûr de retourner à Rome !
L'argent récolté va aux pauvres…




Le texte de vix pervenit, qui règle les bons et mauvais contrats de la vie économique, indispensables pour régler l'abondance, se trouve sur internet.
C'est le texte normalement public, une encyclique, rendu le plus secret de l'histoire car détruit sur l'ordre de sectes secrètes à l'intérieur même de l'Église…Même les catalogues en ont été expurgés…et les prêtres et évêques n'en parlent jamais, alors que c'est une encyclique papale universelle lumineuse de 3 pages grâce à Grégoire XVII…Les mystères de l'iniquité aveuglent les clercs…Ceux qui ne la respectent pas sont excommuniés ipso facto, latae sententiae , et nombreux sont les membres de la hiérarchie dans ce cas…
Les manques de vocations et la civilisation de la mort gagnent car les fils de la lumière sont rendus aveugles par leur amour de l'argent qui est la racine de tous les péchés...


La cupidité est l'écho intérieur que trouve en nous Mammon. Ce défaut majeur de la nature humaine a été dénoncé :


– par la loi, dans le 10e commandement : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain » (Ex 20.17) ;


– par le Seigneur : « Du dedans, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les meurtres, les vols, les cupidités… » (Marc 7.21) ;


– par l'apôtre Paul : « La cupidité est de l'idolâtrie » (Col 3.5 ; Éph 5.5) ; « C'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : en cédant à ce désir, certains se sont égarés de la foi et se sont transpercés de beaucoup de douleurs. » (1 Tim 6.10)
Pour autant, l'avarice n'est guère stigmatisée parmi les chrétiens… Et, bien qu'elle soit un des motifs d'excommunication explicitement mentionnés en 1 Cor 5.11, dans quelle église a-t-on même le souvenir d'une exclusion pour avarice notoire ?
L'accumulation n'a jamais rendu heureux. Notre système économique est basé sur le principe d'insatisfaction permanente des besoins : dès qu'ils sont comblés, il en suscite de nouveaux. L'Ecclésiaste en était revenu, lui qui était si riche : « Celui qui aime l'argent n'est point rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses ne l'est pas par le revenu. Cela aussi est vanité. » (Ecc 5.10) De plus, la richesse va souvent de pair avec une pauvreté selon Dieu, comme l'indique le Seigneur dans la parabole des greniers de l'homme riche (Luc 12.16-21). Et « quel profit y aura-t-il pour un homme s'il gagne le monde entier et fait la perte de son âme ? » (Marc 8.36)

Les millions de morts de faim et les milliards avortés crient vers le Ciel !

Qui les entendra ?
Vix pervenit signifie l'urgence. Aussitôt, à peine, kaum, now...que cette nouvelle parvient à nos oreilles, à nos yeux, nous DEVONS AGIR...au moins vouloir agir avec SON AIDE...
      
VIX PERVENIT

LETTRE ENCYCLIQUE
DU SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XIV

Sur l'usure,
et autres profits malhonnêtes

...
1. Nous avions appris qu'à l'occasion d'une nouvelle controverse (dont l'objet consiste à savoir si un certain contrat doit être jugé valide), il se répandait en Italie quelques opinions qui sembleraient n'être pas conformes à la saine doctrine. Aussitôt Nous avons considéré comme un devoir de notre ministère apostolique d'apporter un remède convenable à ce mal, qui pourrait à la faveur du temps et du silence, prendre de nouvelles forces, et de lui barrer la route pour l'empêcher de s'étendre plus loin et de gagner les villes d'Italie où il n'a pas encore pénétré.
C'est pourquoi Nous avons pris les moyens et suivi la méthode dont le Siège apostolique s'est toujours servi en pareil cas. Nous avons expliqué toute l'affaire à quelques-uns de nos vénérables frères les cardinaux de la sainte Eglise romaine, qui se sont acquis une grande renommée par leur profond savoir en théologie et en droit ecclésiastique. Nous avons aussi appelé plusieurs réguliers qui tiennent le premier rang dans les deux facultés, et que nous avons pris en partie chez les moines en partie chez les religieux mendiants et enfin parmi les clercs réguliers. Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps suivi le barreau. Nous les avons tous assemblés en notre présence, le 4 juillet dernier, et, leur ayant fait un détail bien exact de l'affaire pour laquelle ils étaient convoqués, nous nous sommes aperçus qu'ils la connaissaient déjà parfaitement.

2. Ensuite Nous leur avons ordonné d'examiner à fond cette affaire, sans partialité, et sans passion, et de mettre par écrit leurs opinions. Toutefois nous ne les avons pas chargés de donner leur jugement sur le contrat qui avait occasionné la première dispute, parce qu'on manquait de plusieurs documents absolument nécessaires. Nous leur avons enjoint de déterminer en fait d'usure les points de doctrine auxquels les bruits qu'on a dernièrement répandus dans le public semblaient porter atteinte. Ils ont tous sans exception, exécuté nos ordres. Ils ont exposé publiquement leurs sentiments dans deux congrégations, dont la première s'est tenue devant nous le 18 juillet, et la seconde le 1er août dernier. Ils les ont enfin laissés par écrit entre les mains du secrétaire de la Congrégation.

3. Or voici les choses qu'ils ont approuvées d'un commun accord.


I. L'espèce de péché appellée usure et dont le lieu propre est le contrat de prêt - dont la nature demande qu'il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu - consiste pour le prêteur à exiger - au nom même de ce contrat - qu'il lui soit rendu davantage que ce qui a été reçu et, par conséquence, à affirmer que le seul prêt donne droit à un profit, en plus du capital prêté. Pour cette raison, tout profit de cette sorte qui excède le capital est illicite et usuraire.

II. Personne ne pourra être préservé de la souillure du péché d'usure en arguant du fait que ce profit n'est pas excessif ou inconsidéré mais modeste, qu'il n'est pas grand mais petit. Ni du fait que celui à qui on le réclame n'est pas pauvre mais riche. Ou bien encore que l'argent prêté n'a pas été laissé inactif mais a été employé très avantageusement pour augmenter sa propre fortune, acquérir de nouveaux domaines, ou se livrer à un négoce fructueux.
Est convaincu d'agir contre la loi du prêt - laquelle consiste nécessairement dans l'égalité entre ce qui est donné et ce qui est rendu - celui qui, après avoir reçu un équivalent, ne craint pas d'exiger encore davantage sous prétexte du prêt. En effet, le prêt n'exige, en justice, que l'équivalence dans l'échange. La justice dite "commutative" ordonne de maintenir dans les contrats humains l'égalité intangible de chacune des parties, et de la rétablir parfaitement dans le cas où elle aurait été rompue. Par conséquent si une personne a reçu plus qu'il n'a donné, elle est tenue à restituer le trop perçu.

III. Par là il n'est aucunement nié que quelquefois d'autres tites, comme l'on dit, pourront se trouver adjoints au contrat de prêt : des titres qui ne sont pas absolument pas inhérents ni intrinsèques à la nature du contrat de prêt considéré en général. De ces titres résultent une raison très juste et très légitime d'exiger, de façon régulière, plus que le capital dû sur la base du prêt.
De même, on ne nie pas qu'il y ait d'autres contrats d'une nature distincte de celle du prêt, qui permettent souvent de placer et d'employer son argent sans reproche, soit en procurant des revenus annuels par l'achat de rentes, soit en faisant un commerce et un négoce licite, pour en retirer des profits honnêtes.

IV. Il est certain que, dans tant de diverses sortes de contrats, il faut maintenir l'égalité propre à chacun. Tout ce qui est reçu au-delà ce qui est juste relève, sinon de l'usure - parce qu'il n'y a point de prêt avéré - du moins d'une autre injustice véritable qui impose pareillement l'obligation de le restituer. Par contre, si tout est fait dans les formes et pesé sur la balance de la justice, il est indubitable que ces mêmes contrats fournissent une multiplicité de moyens et de manières licites qui suffisent à alimenter le commerce et les négoces fructueux, en vue du bien commun. Que les chrétiens ne s'imaginent pas que les usures ou d'autres injustices semblables puissent faire fleurir les branches du commerce. Bien au contraire, Nous apprenons de la Parole divine elle-même que "la justice élève une nation, mais la honte des peuples, c'est le péché." (Prov 14.34)

V. Il faut cependant considérer avec attention qu'il serait faux et téméraire de croire qu'on peut toujours trouver et disposer, d'autres titres légitimes avec le prêt, ou bien, indépendamment du prêt, d'autres contrats justes. De sorte que, moyennant ces titres et ces contrats, chaque fois qu'on prêtera à quelqu'un de l'argent, du blé ou toute autre chose de cette sorte, il serait toujours permis de recevoir un surcroît modéré en plus de la totalité du capital prêté.
Cette allégation est - sans doute aucun - contraire non seulement aux enseignements divins et au sentiment de l'Eglise catholique sur l'usure, mais encore au sens commun et à la raison naturelle. En effet, personne ne peut ignorer qu'en de nombreuses occasions l'homme est tenu de secourir son prochain par un prêt simple et nu, puisque le Christ, Notre Seigneur, l'enseigne lui-même : "A qui te demande donne, et de qui veut t'emprunter ne te détourne pas." (Mt 5.42), et qu'en certaines circonstances il n'existe - en dehors du prêt - aucun autre contrat qui soit véritable et juste.
Par conséquent, si un homme qui désire une règle pour sa conscience, il lui faut d'abord examiner d'abord avec soin s'il existe véritablement avec le prêt un autre titre légitime, ou s'il peut passer un autre contrat juste que le contrat du prêt en vertu duquel il pourra, sans craindre d'offenser Dieu, se procurer un profit honnête.
4. C'est en ces termes que les cardinaux, théologiens et les grands canonistes, dont Nous avons demandé l'avis sur cette affaire importante, se sont résumés et ont expliqué leurs sentiments. De notre côté, Nous n'avons pas négligé d'étudier en particulier la même cause, avant, pendant et après la tenue des congrégations. Nous avons parcouru avec le plus grand soin les jugements des hommes habiles que Nous venons de rapporter. Cela étant Nous approuvons et confirmons tout ce qui est contenu dans les avis ci-dessus exposés, attendu que tous les écrivains, les professeurs en théologie et en droit canon, plusieurs passages de l'Ecriture sainte, les décrets des pontifes nos prédécesseurs, l'autorité des conciles et des Pères, semblent quasi conspirés à établir les mêmes sentiments. De plus, Nous connaissons parfaitement les auteurs à qui l'on doit rapporter les sentiments contraires, aussi bien que ceux qui les protègent et les défendent ou semblent chercher l'occasion de les répandre. Nous n'ignorons pas enfin avec quelle sagesse et quelle force les théologiens, voisins des contrées où se sont élevées des contestations ont pris la défense de la vérité.

5. C'est pourquoi Nous avons adressé cette lettre encyclique à tous les archevêques, évêques, ordinaires d'Italie. Ainsi, vous recevrez comme tous les autres, ces instructions et quand il arrivera de tenir des synodes, de parler au peuple, de lui faire des instructions sur la doctrine chrétienne on n'avancera jamais rien de contraire aux sentiments que Nous avons relatés. Nous vous exhortons encore à employer tous vos soins pour que dans vos diocèses personne n'ait la hardiesse d'enseigner le contraire de vive voix ou par écrit. Que si quelqu'un refuse d'obéir nous le déclarons sujet et soumis aux peines décrétées par les saints canons contre ceux qui méprisent et transgressent les ordres apostoliques.

6. Mais nous ne statuons rien à présent sur le contrat qui a fait naître ces nouvelles disputes. Nous n'arrêtons rien non plus à cette heure sur les autres contrats dont la légitimité partage les théologiens et les canonistes. Nous croyons néanmoins devoir animer le zèle que vous avez pour la religion et pour la piété, afin que vous exécutiez ce que Nous ajoutons ici.

7. Premièrement, faites bien voir à vos peuples, par la gravité de vos paroles, que le vice de l'usure est condamné par l'Ecriture sainte, qu'il prend même différentes formes, afin de précipiter de nouveau dans les derniers malheurs les fidèles qui ont été remis en liberté et en grâce par le sang de Jésus-Christ. C'est pourquoi, s'ils veulent placer leur argent qu'ils se gardent de se laisser emporter par l'avarice, source de tous les maux ; mais plutôt qu'ils demandent conseil aux personnes renommées pour leur érudition et pour leur mérite.

8. En second lieu, que ceux qui ont assez confiance dans leurs forces et dans leur sagesse pour répondre hardiment sur ces questions (qui demandent néanmoins une grande connaissance de la théologie et des canons) évitent avec le plus grand soin les extrêmes toujours vicieux. Quelques-uns, jugeant ces affaires avec beaucoup de sévérité blâment tout intérêt tiré de l'argent comme illicite et tenant à l'usure. D'autres, au contraire très indulgents et relâchés pensent que tout profit est exempt d'usure. Qu'ils ne s'attachent pas trop à leurs opinions particulières : mais qu'avant de répondre, ils consultent plusieurs écrivains de grand renom ; qu'ils embrassent ensuite le parti qu'ils verront clairement appuyé non seulement sur la raison mais encore sur l'autorité. S'il s'élève une dispute au sujet de quelque contrat examiné, qu'on évite soigneusement de rien dire d'injurieux et d'offensant à ceux qui suivent un sentiment contraire ; et qu'on se garde bien d'affirmer que leur opinion mérite d'être fortement censurée surtout si elle est n'est pas dénuée de raisons et d'approbations d'hommes éminents parce que les injures et les outrages rompent le lien de la charité chrétienne et sont pour le peuple des pierres d'achoppement et de scandale.

9. En troisième lieu, il faut avertir ceux qui veulent se préserver de la souillure du péché de l'usure et confier leur argent à autrui, de façon à tirer un intérêt légitime, de déclarer, avant toutes choses, le contrat qu'ils veulent passer, expliquer clairement et en détail toutes les conventions qui doivent y être insérées, et quel profit ils demandent pour la cession de ce même argent. Ces explications contribuent beaucoup, non seulement à éviter les scrupules et les anxiétés de conscience, mais encore à prouver au for extérieur le contrat qui a eu lieu. Elles ferment aussi la porte aux discussions qu'il faut quelquefois soulever pour voir clairement si un placement d'argent qui paraît avoir été fait dans les règles renferme néanmoins une usure réelle, dissimulée.

10. En quatrième lieu, Nous vous exhortons à ne point accueillir les discours déplacés de ceux qui disent sans cesse qu'aujourd'hui la controverse sur les usures n'est qu'une dispute de mots, vu que l'on retire ordinairement profit de l'argent cédé à autrui d'une manière quelconque. Il suffit pour voir clairement à quel point cela est faux et éloigné de la vérité de considérer que la nature d'un contrat est tout à fait différente et distincte de la nature d'un autre contrat et qu'il y a pareillement une grande différence entre les conséquences des contrats qui sont opposés entre eux. En effet, il y a une différence évidente entre le revenu qu'on tire de l'argent légitimement et qui, pour cette raison, peut être gardé devant tout tribunal, et entre le revenu qu'on tire de l'argent illégitimement, et dont pour cette raison, le for extérieur et le for de la conscience ordonnent la restitution. Il est donc certain qu'on a tort de dire que la question proposée, de nos jours sur les usures est une question vaine et frivole, parce que l'on tire ordinairement profit de l'argent cédé à autrui.

11. Voilà ce que Nous avons cru devoir principalement vous marquer, dans l'espoir que vous exécuterez tout ce que nous prescrivons par cette lettre. Nous avons aussi la confiance que, si par hasard il s'élève des troubles dans votre diocèse à l'occasion de cette nouvelle controverse sur les usures, ou si l'on cherche à ternir l'éclat et la pureté de la saine doctrine, vous saurez y apporter les remèdes les plus convenables. Nous vous donnons enfin à vous, et au troupeau qui vous est confié, notre bénédiction apostolique.

Donné à Rome, à St Marie Majeure.

BENOÎT XIV

Ceux qui ne la respectent pas sont excommuniés ipso facto, latae sententiae , et nombreux sont les "responsables" dans ce cas… vix = sofort, kaum, immédiatement...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Mermillod

Les secrets recherchés par M. Louis Even sur l'union de Fribourg et l'autre forme d'usure vorace



https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzaWJjNURoOVBKQkU4dlpJZ3N4LTZPZU5iSi1n/view?usp=sharing

Le bien commun :
 entre passé et avenir



BC Fribourg
L’Université de Fribourg organise, du 3 au 5 septembre 2015, un colloque autour du bien commun. Cette notion occupe une place centrale dans l’enseignement social chrétien. Le bien commun apparaît à la fois comme un processus historique et une asymptote, inatteignable dans sa plénitude sur terre bien que recherché avec passion, mais dont on expérimente néanmoins des réalisations partielles.
Les premières sessions vont approfondir la notion du bien commun d’un point de vue théologique et philosophique, mais aussi à mettre en évidence l’analogie entre le climat intellectuel d’aujourd’hui et celui de la fin du XIXe siècle où des réflexions et des actions partout dans le monde (y compris l’Union de Fribourg) ont posé les jalons de la première l’encyclique sociale Rerum Novarum en 1891.
La conférence va se pencher sur les efforts multiples visant à mettre sur pied des structures et des organisations susceptibles de faire converger les actions de chacun vers le bien commun compris comme „force d’inspiration du présent“, soit au niveau global, soit au niveau des collectivités locales, des Etats, des entreprises et associations.
Dans sa dimension prospective la notion du bien commun permet de mieux répondre aux défis de demain : le défi écologique, celui de la vocation sociétale de l’activité économique et financière, le défi d’une vision politique à l’échelle mondiale, celui des nouvelles technologies (information, médecine, urbanisme, environnement, etc.), celui des Objectifs du Millénaire et de « Beyond 2015 ».
Fichier d’inscription en ligne sur les sites suivants : www.aiesc.net www.unifr.ch/tms
Renseignements: info@aiesc.net
Les sessions sont en anglais et français, voir programme annexé

Programme préliminaire | Preliminary Program – 20-05-2015 

Jeudi 03.09

 (S1) Session plénière | PLENARY: Inauguration (F/E)* 16h00 – 18h00 Orateurs | Speakers: Mgr Charles Morerod OP, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Mme Astrid Epiney, rectrice de l’Université de Fribourg Plénière | Plenary: L’Union de Fribourg et le contexte de Rerum novarum | The Union de Fribourg and the Contetxt of Rerum Novarum (F/E)* Présidence: M. Spieker Orateurs | Speakers: Mgr C. Morerod OP – G. Sienkiewicz – Fr. M. Sherwin OP P. R. Goudjo – J.-B. Fellay SJ TBC Vendredi 04.09 (S2) Session plénière | PLENARY: Dimensions théologiques et philosophiques du bien commun | 9h30–11h00 Theological and Philosophical Dimensions of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: H. Torrione – M. Nebel – R. Alvira 11h30–13h00 (S3) Sessions parallèles | Parallel Sessions Atelier | Workshop S3A – Le «mal commun» Organisateur: P. Meyer-Bisch Atelier | Workshop S3B – Le développement commun Organisation: Action de Carême S3C – Regards philosophiques M. Boyancé - D. Coatanea - P. Z. Szmanda OP S3D – The Common Good in Religious Perspectives (F/E)* Chair: E. Dommen – Fr. V.S. George SJ & J.B. Lourdusamy - C.N. Tsironis – Revd M. Brown 14h15–15h45 (S4) Session plénière | PLENARY: Dimensions politiques et économiques du bien commun | Political and Economic Dimensions of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: C. Delsol – S. Zamagni 16h15–18h00 (S5) Sessions parallèles | Parallel Sessions S5A – Finance & Entreprises Présidence: J,.M. Brandt P. de Lauzun – D. Sugranyes Bickel – F.-M. Monnet – J.-N. Moreau Atelier | Workshop S5B – Exclusion et bien commun M. Andreetta - AGORA- I. Cogo – Aumôneries de prison – I. Calstas – Milieux Ouverts S5C – Les espaces du bien commun V. Gay-Crosier – A. Giecewicz - J.-Y. Naudet – N. Margot – A. Renard S5D – State and the Common Good (F/E)* A. Liedhegener – C. Koscielniak - M. Spieker – R. Lazaro Cantero – I. Baviera (TBC) 18h30 Cérémonie oeucuménique | Ecumenical Ceremony

Samedi 05.09 (S6) Session plénière | PLENARY: 

La dimension dynamique du bien commun | 9h30–11h00 The Dynamic Dimension of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: J. Bichot – J.-M. Bonvin – T. Collaud – M. Kituyi TBC 11h30-13:00 (S7) Sessions parallèles | Parallel Sessions Atelier | Workshop S7A - Exigences du bien commun Organisateur : J. Michel | missio S7B - Pauvretés et bien commun Organisateur : C. Fol | ex-COTMEC Atelier | Workshop S7C - Globalisation du bien commun Présidence : J.-P. Thévenaz M. Surchat- J.-J. Friboulet – B. Margueritte Atelier | Workshop S7D - The Relational Approach (F/E)* Organisateur : M. Schluter 14h00-

15:00 Hors programme - Side Meeting :

Assemblée constitutive de la «Plateforme Dignité ;

Développement» 15h15-17h00 (S8)

Session de clôture | PLENARY :

Where do we go from here ?

 (F/E)* Orateurs | Speakers: P. Dembinski – J.-C. Huot Allocution de clôture | Closing Speech – The Most Revd and Rt Hon J. Welby, Archbishop of Canterbury (F/E)

Fichier d’inscription en ligne sur les sites suivants : www.aiesc.net ou www.unifr.ch/tms
Renseignements: info@aiesc.net

http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/05/derriere-le-da-vinci-code-et-anges-et.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html

SVP  http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/signez-maintenant/  

Merci 

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Le Pape François vient d'écrire...


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/06/loue-sois-tu-encyclique-laudato-si-sur.html
Extraits:
"Notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement.
Ces situations provoquent les gémissements de sœur terre, qui se joignent au gémissement des abandonnés du monde, dans une clameur exigeant de nous une autre direction.
Le problème est que nous n’avons pas encore la culture nécessaire pour faire face à cette crise ; et il faut construire des leaderships qui tracent des chemins, en avant que les nouvelles formes de pouvoir dérivées du paradigme techno-économique ne finissent par raser non seulement la politique mais aussi la liberté et la justice.
La soumission de la politique à la technologie et aux finances se révèle dans l’échec des Sommets mondiaux sur l’environnement.
Pendant ce temps, les pouvoirs économiques continuent de justifier le système mondial actuel, où priment une spéculation et une recherche du revenu financier qui tendent à ignorer tout contexte, de même que les effets sur la dignité humaine et sur l’environnement.
Ainsi, il devient manifeste que la dégradation de l’environnement comme la dégradation humaine et éthique sont intimement liées.
« Si le regard parcourt les régions de notre planète, il s’aperçoit immédiatement que l’humanité a déçu l’attente divine »."


Invitations à résister en France, en Suisse et au Canada:

En France:

L’université d’été de la Sainte-Baume se tiendra du mercredi 27 au samedi 30 août à l’hôtellerie de la Sainte-Baume(Var) et approfondira le thème « Cherchez le Royaume et sa justice ». Inscription sur le site de l’université.

5 ÈME ÉDITION DES UNIVERSITÉS D’ÉTÉ DE LA SAINTE BAUME,

MÉDIAS ET VÉRITÉ:« LA VÉRITÉ VOUS RENDRA LIBRES »JN, VIII, 32.

Vous êtes étudiant, jeune pro, ou en activité, vous cherchez à vous investir dans la vie politique, Venez vous informer et vous former à nos prochaines UE ! 
Les médias fabriquent-ils l’opinion publique?
Les chrétiens face aux médias, quel témoignage?
La vérité est-elle un superflu?
L’homme peut-il vivre sans la Vérité?
L’Eglise est-elle dans le Vrai?
organisées par l’OSP, avec les Dominicains de la Sainte Baume, en partenariat avec Famille Chrétienne et Liberté Politique.

L’Edito du père Guitton:Père LM Guitton
On perçoit assez aisément que l’absence et la privation de vérité constitue l’une des plus graves injustices contemporaines. Dans le même temps, se manifeste un authentique déni de la vérité en général. Benoît XVI a souvent dénoncé la dictature du relativisme, caractéristique de cette renonciation à la vérité, remplacée par le consensus. Face à cette situation, nous ne pouvons rester indifférents. L’un des défis les plus urgents s’impose à nous : rendre témoignage à la vérité.
Comme la joie et l’amour, la vérité exige d’être communiquée, on ne peut pas la conserver simplement pour soi-même. D’où cette réflexion sur les Medias : L’homme peut-il vivre sans la vérité ? La vérité rend-elle vraiment libre ? Les médias fabriquent-ils l’opinion publique ?Les chrétiens face aux médias : quelle stratégie ? Enseignements, témoignages, tables rondes, un programme ambitieux dans un cadre exceptionnel, du 26 au 29 août !
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mgrReyInitiée à la demande de Mgr Dominique Rey, l’Université d’été de la Sainte-Baume est organisée par l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon  et les Dominicains de la province de Toulouse pour former les jeunes chrétiens à la doctrine sociale de l’Eglise.
Le thème de la session 2015 se décline en trois axes : l’analyse des médias, la vision chrétienne des médias, l’engagement des chrétiens dans les médias.
C’est une session de formation qui a pour but de mettre en évidence le lien incontournable entre vie spirituelle et engagement dans la société.
L’Université d’été de la Sainte-Baume est portée par un triple enjeu :
  • Le souci d’Église : répondre aux appels de l’Église qui invite à construire la civilisation de l’amour à l’école des saints
  • Le souci de la cité : promouvoir l’engagement politique et social à la lumière de l’Évangile
  • Le souci de l’homme : accueillir toutes les dimensions de la vie humaine pour unifier l’être, l’agir et la foi dans la recherche du bien commun.
Lire le témoignage de Guillaume Visiter le site de l’OSP


L’Université de Fribourg organise, du 3 au 5 septembre 2015, un colloque autour du bien commun. Cette notion occupe une place centrale dans l’enseignement social chrétien. Le bien commun apparaît à la fois comme un processus historique et une asymptote, inatteignable dans sa plénitude sur terre bien que recherché avec passion, mais dont on expérimente néanmoins des réalisations partielles.
Les premières sessions vont approfondir la notion du bien commun d’un point de vue théologique et philosophique, mais aussi à mettre en évidence l’analogie entre le climat intellectuel d’aujourd’hui et celui de la fin du XIXe siècle où des réflexions et des actions partout dans le monde (y compris l’Union de Fribourg) ont posé les jalons de la première l’encyclique sociale Rerum Novarum en 1891.
La conférence va se pencher sur les efforts multiples visant à mettre sur pied des structures et des organisations susceptibles de faire converger les actions de chacun vers le bien commun compris comme „force d’inspiration du présent“, soit au niveau global, soit au niveau des collectivités locales, des Etats, des entreprises et associations.
Dans sa dimension prospective la notion du bien commun permet de mieux répondre aux défis de demain : le défi écologique, celui de la vocation sociétale de l’activité économique et financière, le défi d’une vision politique à l’échelle mondiale, celui des nouvelles technologies (information, médecine, urbanisme, environnement, etc.), celui des Objectifs du Millénaire et de « Beyond 2015 ».
Fichier d’inscription en ligne sur les sites suivants : www.aiesc.net www.unifr.ch/tms
Renseignements: info@aiesc.net
Au Canada:



Chaque année, une semaine d'étude a lieu à Rougemont au Canada en 4 langues fin août suivie du congrès international début septembre (fête du travail au Canada), avec des pèlerinages facultatifs offerts. Repas, pèlerinages ( not. St Joseph, N-D du Cap et St Anne) et couchers gratuits pour tous nos invités des pays hors du Canada. 
Autre période de formation en mai chaque année.
Deux fois par année à Rougemont, basées sur le livre La démocratie économique (ou Crédit Social) expliquée en dix leçons, par Alain Pilote.

LES PROCHAINES SESSIONS D'ÉTUDE SUR LA DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE auront lieu 
qui se tiendront du 24 août au 4 septembre 2015; 

suivies de notre congrès annuel international, en 4 langues du 5 au 7 septembre 2015
http://michaeljournal.org/quoideneuf.htm

Stigmatisation du système financier.





Stigmatisation plus précise du système financier.


D’une autre source chrétienne, quoique non catholique celle-là,
est venue une stigmatisation plus précise encore du système financier actuel, à la suite d’une étude faite à la demande d’une Église d’Écosse, la Congregational Union of Scotland. 


Constatant la présence d’une pauvreté pénible en face même de l’abondance offerte,les autorités de cette Église jugèrent qu’il devait y avoir quelque chose de fondamentalement faux dans le système économique.


Un Comité fut nommé: le «Comité d’une doctrine chrétienne de

la richesse» pour examiner d’un point de vue chrétien le système
financier existant.


La première réunion de ce comité eut lieu le 22 septembre 1960.
Elle fut suivie de 16 autres. Le Comité consulta un grand nombre
d’économistes, de professeurs, de banquiers, d’hommes d’affaires,
de savants. Il publia le résultat de ses recherches dans un livre intitulé


Money, A Christian View: 


Une vue chrétienne de l’argent.


Système d’endettement préjudiciable.


A la page 42 de ce livre on trouve les conclusions suivantes:


1. Nous croyons que le système actuel de finance dette, dans
lequel pratiquement tout l’argent vient en circulation sous forme
de dette portant intérêt, est préjudiciable au bien être de l’humanité.
Il ne trouve aucune justification dans la nature des choses
et perpétue une fausse notion de la fonction de l’argent dans la
société humaine.
2. Nous croyons que le monopole virtuel dont jouit le système
bancaire est contraire à la raison et à la justice. Lorsqu’une banque
accorde un prêt, elle monnaie le crédit d’un client jugé digne.


Ce ‘monnayage’ est un service nécessaire, mais lorsque
la banque l’a fait, elle remet à l’emprunteur son propre crédit ainsi
monnayé comme une dette envers la banque, dette majorée de 6,
8 ou 9 pour cent. 


Il semble exister là une anomalie, masquée par l’usage et l’habitude, qui demande examen. 

La véritable base du crédit réside dans les actifs de la nation: individus, travailleurs, compétences, richesses naturelles; dans l’énorme puissance de production dont les hommes disposent aujourd’hui. 

La création et la fonction de l’argent, du crédit financier, devraient être en rapport exact avec ces faits physiques, et rien autre.

3. Convaincus qu’il n’est pas impossible à l’esprit humain de

concevoir un système financier d’où seraient exclus ces vices,
nous jugeons qu’un tel système financier corrigé s’impose et que,
comme chrétiens, nous avons le devoir impératif d’en presser
l’instauration.


Commentaires:
Solution merveilleuse du Crédit Social:

Mettre le pouvoir d’achat au niveau de la production
Le Comité insiste donc, et avec raisons à l’appui, sur l’obligation
de changer le système financier. Il ne dit pas quelle technique
employer. Mais de toutes les propositions qui ont pu être faites
jusqu’ici pour un changement, seul le Crédit Social en offre de nature à atteindre de façon directe les buts d’un système financier fidèle à sa fonction propre dans l’économie. 


Ces buts:
Établir un système souple en accord constant avec les réalités
de la production et de la consommation;
Faire de l’argent un facteur déterminé et non plus un facteur
déterminant des activités économiques;
Financer toute production possible répondant aux besoins de
la population, selon la hiérarchie de leur urgence;
Maintenir le pouvoir d’achat au niveau de la production offerte
en face des besoins normaux de la population; et, pour permettre
à chaque personne d’exercer son droit fondamental à une
part de biens matériels, dans un monde où cela ne peut s’obtenir
sans argent, assurer à chaque individu un revenu attaché à sa
personne et non pas uniquement à son emploi.
Ce dernier point a été traité mille fois dans le journal Vers Demain
et le sera encore. Le refus de ce revenu attaché à la personne,
donc à la famille selon le nombre de ses membres, ce refus est
la cause d’une foule de maux. La poussée de l’économie actuelle 
vers la multiplication de besoins matériels nouveaux, donc vers le matérialisme, pour maintenir l’emploi; l’intervention croissante des gouvernements pour s’occuper de fonctions qui relèvent normalement des personnes elles-mêmes, des familles et des associations libres; ces désordres, et bien d’autres, sont provoqués et accrus par le refus de reconnaître à chaque personne le droit à un revenu.

Un revenu à seul titre de personne, et non pas seulement à titre
d’embauché, dans une économie qui a de moins en moins besoin
de labeur humain pour entretenir la production répondant aux besoins normaux des hommes. 


D’ailleurs, tout individu actuellement vivant n’est-il pas, avec tous les autres, cohéritier des progrès des générations passées, donc co-capitaliste du plus grand facteur de l’immense production moderne?

C’est ce statut de capitaliste, étendu à tous et à chacun, qui

doit prendre de plus en plus le pas sur le statut d’embauchés pour
8 millions de Canadiens encore salariés, et sur le statut de dépendants ou de secourus pour les 12 millions qui, sans emploi lucratif, ont quand même le droit fondamental de vivre pleinement leur vie...



Source: https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzXzgxZUotZzQxSzFEVHZBQm9qTlZYNW1OZnpr/view?usp=sharing


Résumé:

Le système actuel de finance dette, dans
lequel pratiquement tout l’argent vient en circulation sous forme
de dette portant intérêt, est préjudiciable au bien être de l’humanité





The 1998 AGM of CCMJ endorsed this statement of beliefs in matters of Monetary Justice. Much has changed in the global economy since 1998 and readers might care to propose or debate possible amendments for the 2004 AGM 
"We believe that:
• Money for Industry and commerce should be issued by elected national and possibly in some instances local government only, in amount appropriate to the goods and productive capacity which it represents.
• Such money should be interest-free but for genuine cost of administration.
• Bank Loans should be limited to the actual assets held by Banks, i.e., the present practice of Banks "lending" say ten times their holdings should end.
• The National Debt, and local council debts, and many debts of firms and of persons are "phoney" to the degree that they relate to money created as above out of nothing by institutions which have gathered a private monopoly of credit creation.
• If the Banks have a monopoly of credit-creation and want more back than they create, in consequence of charging interest, they ask the impossible so that the public "debt" grows continually.
• The computerised "Global Money-Market" has acquired a momentum of its own, yet it is irrational and is damaging to the poorer nations that it exploits on our behalf.

Discussion Papers submitted by Members

NB These papers do not necessarily represent the views of the association as a whole, the views of whose members range from those who believe individual ownership should not be allowed, to those who are actively pursuing co-ownership and realistic present-day proposals for Monetary Reform. The Chairman welcomes all contributions to the debate. Do use the Discussion List if you would like to "run your ideas by others" before asking the Chairman to post a version you are confident about on the site - comments are invited and you can always make further amendments in the light of comments by others.
Author
Title
Date
Colin WhitmillMinutes of the Annual General Meeting on 29th October 2005January 2006
John RogersTwo Sides of the Money CoinJanuary 2006
Doug GibbonsChristian People's Alliance Manifesto: www.cpalliance.netJanuary 2006
Colin WhitmillBiblical Support for Basic Income?New Zealand, Sept 2005
Peter ChallenReligious Leaders Tackle the World BankSeptember 2005 approx
Colin WhitmillPapers for the Annual General Meeting29th October 2005
Stephen ZarlengaReport on the American Monetary Institute ConferenceSept 20-Oct 2nd 2005
Kamran MofidAn Open Letter to the First World Islamic Economic Forum Kuala Lumpur, October 1-3, 2005Thursday 22nd September 2005
Colin WhitmillBiblical Support for Basic Income?New Zealand, Sept 2005
Peter ChallenReligious Leaders Tackle the World BankSeptember 2005 approx
Peter ChallenNotes from ItalyLondon,September 2005
Peter ChallenIntroduction to CCMJ: previous message archivedLondon,September 2005
Peter ChallenAddress to the Greenbelt GatheringCheltenham 29/8/05
Sabine McNeillEarly Day Motion 390 entitled"Publicly-Created Money" - a Mechanism for Making Poverty History - At Home and Abroad
London, July 2005
Peter ChallenChairman's half-year report :21st June 2005
Peter ChallenAn article for a 2005 edition of the USPG's 'Theological Reflections', under the title, 'Mission Mission, Mammon and Money.'London, March 2005
Peter ChallenNote from the ChairmanLondon, January 2005
Peter ChallenAn article for a 2005 edition of the USPG's 'Theological Reflections', under the title, 'Rethinking Mission.'London, January 2005
Peter ChallenAGM 2004 MinutesLondon October 2004
Dave WetzelAbout Land Value TaxNew Statesman 10/9/04
Peter ChallenWise words from 1667 and 1897 in individual and in social modeLondon, June 2004
Lord SudeleyIn Support of Publicly Created MoneyLondon, Feb 2004
Sabine McNeillModern Money Maths - educational diagramLondon, Jan 2004
Peter ChallenCCMJ member speaks at Islamic ConferenceLondon, Jan 2004
John CourtneidgeProposal for Interest-Free MoneyWebsite Launch Dec 2003
Peter ChallenCCMJ Book Fair and AGM: Sat 8th Nov 2003Invitation Leaflet
John RuskinExtracts from Letters on the Subject of Usury
A Debt to HandelManchester, Nov 2003
Introduction to CCMJ - Christmas messageLondon, Dec 2003
Thinking about MoneyLondon, Nov 2003
PosterAnnual General Meeting & Open Book DayLondon Nov 2003
Grace and Usury - Articles for Church MagazinesLondon, Dec 2001
Briefing Paper for Workshops for Church OfficersLondon, Sept 2003
An Islamic view of the Nature of MoneyCairo, 1939
Martin HattersleyAs I see ItCanada
Introduction to CCMJCCMJ homepage 2000

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F
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Stable Currencies

LETSlink UK

W
X
Y
Z
 


M
WHAT
MATTERS
 


How much money have U.K. banks created ?

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How much money have U.K. banks created ?

From the time when the Bank of England was formed in 1694, it took over 300 years for banks to create the first trillion pounds. It took only 8 years for banks to create the second trillion. Today cash accounts for just 3% of the total money in the economy (coloured green on the chart below). Money created by banks accounts for the other 97% (red on the chart below).

http://positivemoney.org/how-money-works/how-much-money-have-banks-created/

UBS, une 3ème faillite ?

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Banques UK



Pertes boursières et réelles, des milliers de milliards de capitalisation boursière ont déjà disparus, des fonds de pension, des retraites, des petits investisseurs, des familles, des ouvriers souffrent...

Lorsqu'une banque perd 1, le système de réserve fractionnelle aggrave dynamiquement par effet de domino accéléré cette perte de plus de 20 fois, sans compter les CDS, les opérations hors bilans et les dérivés ou "produits structurés" . 

Une perte bancaire de 1 milliard de dollars remet en cause 20 milliards de dollars de crédit et même plus dans les pays qui ne respectent plus les limites dites de Bâle.

Quand un tel crédit est détruit, un multiple de l'argent disparaît, la crise s'aggrave d'autant plus vite. Ce système est stupide.

Kennedy l'avait bien compris, ainsi que les partisans du crédit social.

25'000 milliards de capitalisation boursière ont déjà disparus, des fonds de pension, des retraites, des petits investisseurs, des familles...

Combien sont à venir ? Quid du risque systémique sur les monnaies ?

Notamment après la crise des pays émergents et la faillite à milliards de Long Term Capital Management et de l'UBS reprise par la SBS en 1998, une réforme inefficace s'est réalisée par les accords de Bâle 2, soit en droit européen par les Directives 2006/48/EC et 2006/49/EC .

Après la crise des subprime, l'UBS a fait une 2ème faillite, sauvée in extremis par les contribuables suisses, qui le paient encore vu que l'UBS ne paie presque plus d'impôts vu l'amortissement des dettes et pertes gigantesques... et devrait respecter Bâle 3 ... http://www.bis.org/bcbs/basel3_fr.htm qui sont des mesures insuffisantes. Seule notre initiative monnaie-pleine peut encore nous sauver d'une guerre mondiale atroce. http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/signez-maintenant/

Faudra-t-il vraiment une 3ème faillite de l' Union de Banques Suisses pour que l'on comprenne la ruse et la cupidité maladive du système actuel ?

La première avec LTCM, la seconde avec les subprime, la 3ème peut être évités par 


Tout ce qui est possible, apparemment légal n'est pas nécessairement bon pour le peuple et moral.
Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, "ex nihilo" en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir,  http://www.wir.ch/fr/ , qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c'est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de "faux" francs "suisses", un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement "des substituts monétaires"... comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients...
http://desiebenthal.blogspot.ca/2014/12/le-conseil-federal-suisse-admet-le.html
En récapitulation, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux...
Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d'intérêts devenues verticales( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )... 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/les-epargnants-premiers-perdants.html

En une seconde, lors de cette création "magique", ils assument un maximum de graves fautes qui nous volent tous, sauf eux qui se paient la part du lion, ce sont des contrats léonins, et de plus en plus vu les exponentielles dans le temps...
Ils nous volent aussi notre temps, nos épargnes, nos lignées...
Ce système arrive en fin de course, il n'a tenu que par la croissance démographique et c'est l'une des raisons des fortes migrations inhumaines favorisées par ce système qui a besoin d'esclaves pour se maintenir.
Les politiques de rigueur exigent le remboursement de ces montants, donc leurs destructions, ce qui aggrave la crise.

Juridiquement, qui est le vrai propriétaire des montants ex nihilo créés puis détruits ?
Historiquement, ils ont fait croire qu'il y avait plus de lingots de métaux précieux qu'en vérité ( mensonges), puis on fait des reçus sur ce néant ( Faux dans les titres, puis fausse comptabilité ), puis se sont associés ( vols en bandes organisées ), puis ont pris de forts intérêts ( péché mortel selon Vix pervenit sur ce néant ( donc des taux infinis ), vols par astuce, puis on exigé des faillites par cupidité maladive, ce qui tue les plus faibles... voir https://monnaie.wikispaces.com/Cr%C3%A9ation+mon%C3%A9taire A gauche, chez Étienne Chouard, les 2 piles des livres des économistes ayant écrit sur la création monétaire par les banques privées. La pile de droite (2 livres) est celle des (2) "économistes" (Paul Jorion qui s'est inspiré d' Helmuth Creutz) qui considèrent que les banques commerciales ne créent pas de monnaie. Helmut Creutz pourtant démontre l'horreur économique des taux d'intérêts qui volent à chaque cycle de contrats 99% de la population...
http://desiebenthal.blogspot.com/2015/07/liberer-largent-de-linflation-et-des.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/08/confessions-of-swiss-banker.html

Un banquier suisse, votre serviteur,  explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple.
Vidéo Facebook :
https://www.facebook.com/LePeupleEstRoi/videos/vb.152656254942354/398971633644147/?type=3&theater
Tiré de l'émission "Qu'est-ce qu'elle a ma girl" de becurioustv.com.


 La suite de la démonstration est encore plus précise, particulièrement entre 10:00 et 13:00 ! 
La pression monte !



http://desiebenthal.blogspot.com/2015/08/universite-de-fribourg-la-monnaie-bien.html

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    François de Siebenthal: Le Conseil Fédéral suisse admet le ...

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    13 déc. 2014 - 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national ...

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    17 avr. 2015 - Déposé par : Geri Müller (Verts) Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), ...

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    19 nov. 2013 - 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national ...

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    5 févr. 2010 - 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national ...

Invitation " bien commun". Ecologie, migrations et création monétaire

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Le Pape demande au monde entier de prier ce jour pour le respect de la création, bien commun à tous.



Il existe des liens de causalités entre le système financier à améliorer et l'écologie intégrale

Dans ce sens, l' évêque nous invite tous ce samedi à commencer une réflexion d'au moins 3 ans


ou dès ce jeudi:




Avec mes meilleures salutations.

François



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