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Channel: François de Siebenthal
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Chant of the Templars - Salve Regina

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Salve, Regina misericordiae, vitae dulcedo, et spes nostra, salve. Ad te clamamus, exsules filii Evae, ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle. Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte. Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis, post hoc exilium, ostende. O clemens, O pia, O dulcis Virgo Maria. Alpha et omega misit de superis gloriosum misris, cum Gabriel a summa gerarchia paranimphus dicit in armonia: Ave Virgo Maria. O clemens, o pia, o dulcis Maria. O pastores pro Deo surgite, quid vidistis de Christo dicite. Reges Tharsis de stella visione sint testes in apparitone: Ave Virgo Maria. O clemens, o pia, o dulcis Maria. Fons Humilis, aquarum puteus, rosa mundi, splendor sydereus, amigdalus Aaron fructuosa, precantibus esto lux gloriosa, Ave Virgo Maria!


Ce soir, à St Maurice, 20h30, la soeur de BHL. Véronique Lévy

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Ce soir, à St Maurice, 20h30, la soeur de BHL.
Témoignage: Montre-moi ton visage
Véronique Lévy
Née dans une famille juive laïcisée, Véronique Lévy, la sœur cadette de Bernard‐Henri Lévy, est saisie dès l’enfance par le goût de l’absolu. Elle connaît à l’adolescence les affres et les abîmes du monde. Devenue femme, elle plonge dans la ronde des amours insatisfaites et désespérées. Elle se perd dans le dédale des nuits et des bars qui deviennent sa deuxième maison. Pourtant, une lumière ne cesse d’affleurer sur ce chemin chaotique. Ou plutôt un visage. Qui transparaît avec la première amie, une petite fille croisée à la plage, qui réapparaît lors de la mort du père, la maladie de la mère, à travers la relation aux frères et surtout à travers un amant, un homme énigmatique passionnément aimé. Ce visage est celui du Christ. Il l’attendait, elle le cherchait. C’est cette histoire, celle de sa conversion au catholicisme, que va nous partager Véronique Lévy Ce soir, à St Maurice, 20h30, salle du Collège.

Vème "festival de la doctrine sociale"

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Vérone: Le Pape François s'adresse au Vème "festival de la doctrine sociale"

Le Pape François, en avril 2015. - ANSA
28/11/2015 12:38
(RV) Le Pape François a envoyé un message vidéo à l’occasion du 5e festival de la doctrine sociale de l’Église, qui se tient à Vérone, sur le thème "les défis de la réalité".
Dénonçant une nouvelle fois l’égoïsme et l’aveuglement, François rappelle dans ce message que le fait «d’être proche des gens, de verser le baume de la consolation, de toucher la chair de l’autre, de prendre en charge ses problèmes élargit le cœur, remet l’amour en circulation et nous fait du bien.» Il faut «se baisser, se pencher» a insisté le Saint-Père.
Citant son encyclique Laudato Si', il invite une nouvelle fois se libérer du«consumérisme», de «l’idolâtrie de l’argent» et rappelle que «les nouvelles pauvretés nécessitent des réponses neuves», et donc un changement de comportement.
Il revient aussi longuement sur «le défi écologique» et le «le soin de la terre, de la maison commune». Il rappelle que «les défis de la réalité sont nombreux, mais que c’est à nous qu'incombent le devoir et la joie de les transformer en opportunité».

(CV)

Invitation: BNS... réforme du capitalisme ?

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 L'horreur prévue par les anglais Fabiens de la City pour 2018, une monnaie unique mondiale, le pouvoir absolu qui corrompt absolument...
Invitation à l' université de Saint Gall.
Décembre 1 cours magistral du Prof. em. Dr. Jörg Baumberger, professeur d'économie à l'HSG  « Projets pour une réforme fondamentale de l'architecture financière capitaliste». 
La dernière soirée de la série de conférences sera celle du Prof. Dr. Urs Birchler de l'Institut de Banque et Finance à l'Université de Zurich. Il parlera le 8 Décembre de " La Banque nationale suisse entre les prix et la stabilité financière."
Ces  conférences sur les banques centrales auront lieu à l'Université de St-Gall HSG dans la salle 09-012. 
Les mardi dès 18h15. Les 1.12 ... et 08/12/2015.
Les solutions suisses:


Bernard Romanens - Le Ranz des vaches

Notre banque et notre monnaie !

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Comment réaliser une banque afin d'avoir une vraie monnaie ?

Mardi 1 décembre 2015, à Monthey, dès 20h00, 
École de Commerce et de Culture générale à la salle du théâtre, av. de France 4.



La «Darwinisation» de l'économie Suisse ou la sélection naturelle des êtres humains et son extension aux immigrés par la soi-disante libre circulation des marchandises, des hommes et du capital. 
Entrée libre

présenté par les membres de l'association de consommateurs 

Alposophia CP 506  1870 Monthey


 Lieu:

École de Commerce et de Culture générale
avenue de France 4
1870 Monthey/VS
Tél.024 471 21 46 *
Fax024 471 21 52

Initiative monnaie pleine, questions fréquentes. FAQ.



Monnaie pleine, Vollgeld, positive money.


Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe.


Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe, diluées par la création monétaire ex nihilo, du néant, des abus qui détruisent les économies. On tue les poules aux oeufs d'or, sic.


Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe, sous le contrôle de sociétés secrètes décadentes qui détruisent les valeurs, les nations et les familles. Ils poussent aux guerres meurtrières.


OBJECTIFS

1. La Banque Nationale suisse 3.0 créera désormais seule de la monnaie scripturale en vrais francs suisses notamment électronique, à côté des autres monnaies qui seront respectées mieux que maintenant, francs wir, www.wir.ch , reka www.reka.ch  ou autres http://www.sel-suisse.ch/.
2. Les banques ne pourront plus elles-mêmes créer de la monnaie scripturale du néant comme les abus honteux actuels, mais prêter seulement de la monnaie qui existe déjà.
3. La Banque Nationale 3.0 mettra en circulation de la nouvelle monnaie pleine moyennant un don (sic, sans dette et donc sans intérêts, sic) au gouvernement fédéral, aux Cantons ou surtout aux citoyennes et citoyens.



Un banquier suisse explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire actuelle pratiquée presque partout dans le monde:


https://www.youtube.com/watch?v=IFgzodUwyZk

Nous voulons un système qui corresponde simplement à ce que la population croit qu'il est déjà actuellement... avant que ce système n'explose en laissant des millions de victimes sur le carreau... et des guerres terribles ou des révolutions sanglantes... et des migrations honteuses et mortifères... et des malades somatiques ou psychiques, des alcooliques, des drogués, des stressés, des abusés, esclaves modernes de mensonges honteux et de manipulations mentales qui profitent des silences complices de nos "élites" corrompues...






Parmi le comité devant la BNS à Berne, deux romands, MM P. Mottier, tout à gauche sur la photographie, et François de Siebenthal, le 3ème en partant de la droite.

Ce banquier suisse explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire... Voir ci-dessous, sur youtube...
https://www.youtube.com/watch?v=IFgzodUwyZk


Entre 1946 et 1990, les intérêts nets ont augmentés dans une proportion de 1 à 259,5: Un vol "légal" colossal, le taux de croissance de l’intérêt correspond au taux de croissance du PNB réel porté à la puissance 5

Entre 1946 et 1990, aux Etats-Unis, les revenus d'intérêts sont passés de 3,6 à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s'est accru dans une proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un rapport de 1 à 25,7, si bien que l'indice de déflation du PNB a grimpé dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2008/10/entre-1946-et-1990-les-intrts-nets-ont_15.html

Explications plus philosophiques de l' Université de Lausanne:   








La solution ci-dessous...


Remarque liminaire:


Les machines, robots, ordinateurs rendent le "travail humain rémunéré " (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c'est un fait. 
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.  
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines. 

La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes - le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.

En effet, l' oeuvre humaine noble et digne n'est financée ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d'argent nouveau sans dettes.

MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.





Puisque, VU L'AUTOMATION GRANDISSANTE, les salaires ne suffisent pas pour acheter toute la production,

LA BNS 3.0 peut combler la différence par l’émission d’un dividende périodique à tous les citoyens.

VOIR ART.99a du projet monnaie-pleine...

3 Dans le cadre de son mandat légal, elle met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens. Elle peut octroyer aux banques des prêts limités dans le temps.
 

De l’argent est avancé au producteur (industrie) par LA BNS 3.0 OU L' OFFICE NATIONAL DU CRÉDIT OU LES BANQUES CANTONALES, pour la production de nouveaux biens, ce qui amène (flèche de gauche) un flux de produits étiquetés avec des prix et (flèche de droite), des salaires distribués aux employés.
La rencontre des consommateurs et des produits se fait chez le marchand, et lorsqu’un produit est acheté (consommé), l’argent qui avait été avancé au début de la production de ce produit retourne à sa source,

LA BNS 3.0, ayant ainsi accompli sa fonction et terminé sa course dans le circuit financier, puisque le produit a atteint le consommateur.

 En tout temps, il y a une égalité entre les moyens d’achat entre les mains de la population, et les prix à payer pour les biens consommables mis en vente sur le marché.


 La création monétaire est actuellement volée (sic) par le système bancaire. 




François de Siebenthal: Pour un capital social local. Le ...

desiebenthal.blogspot.com/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html

10 mai 2011 - Comment ouvrir une banque locale sans intérêts par l'utilisation de simples cartes. Je vais maintenant vous apprendre à ouvrir une banque  ...

François de Siebenthal: Banques sans intérêts à Madagascar.

desiebenthal.blogspot.com/2011/.../banques-sans-interets-madagascar.ht...

11 janv. 2011 - Quelques propriétaires de la banque locale du riz. ... nous accueillir à l'avion, moi, à 9.30 hres le soir; et M. de Siebenthal à 4.20 hres le matin.

François de Siebenthal: La vérité bancaire en 3 minutes.

desiebenthal.blogspot.com/2015/07/la-verite-bancaire-en-3-minutes.html

19 juil. 2015 - La banque en fait, c'est pas du tout un intermédiaire. C'est ce qu'il faut bien ..... Krach ? Solutions... Local Exchange Systems in 6 languages

Rappel:
 

Ouverture de la porte sainte 2015

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 Le 29 novembre, premier dimanche de l’Avent, le Pape François va poser dans quelques minutes un geste historique ( Fait à 17H13 ). Dix jours avant l’inauguration officielle du Jubilé, au cœur du continent africain, il ouvrira, pour l'année de la Miséricorde, la porte sainte de la cathédrale de Bangui, la capitale d’un pays, sous perfusion, dévasté par les pillages et les affrontements entre milices armés, un pays en proie à une grave crise humanitaire et sécuritaire.



Prions pour les responsables de toutes ces horreurs... Miséricorde, projet des 400 nuances égyptiennes, le pharaon connaissait près de 400 NUANCES pour signifier sa miséricorde face aux douleurs de son peuple, nous aurons près de 400 jours pour méditer ces nuances à retrouver urgemment, non seulement pour les personnes mais aussi pour notre TERRE, NOTRE MAISON COMMUNE...


Miséricorde
Hébreu : (rahamîm)
Grec : (eleos)
Latin : misericordia
La notion de « miséricorde » a connu un développement, dans notre culture, qui voile la richesse qu'elle possède dans la tradition biblique. En effet, pour nous, la miséricorde signifie la sensibilité à la misère d'autrui ou la pitié par laquelle on pardonne au coupable. La notion biblique de « miséricorde » est beaucoup plus vaste.
     Le mot hébreux rahamim est un pluriel qui signifie « entrailles ». Les hébreux considéraient que les entrailles, en tant que siège de tous les sentiments, pouvaient s'émouvoir sous le coup de la douleur ou d'une peine. C'est peut-être en ressentant des « papillons dans le ventre », comme on dit, qu'ils en étaient arrivés à considérer la miséricorde, comme un sentiment qui a son origine au sein même de la personne. La miséricorde apparaît alors comme l'attachement d'un être à un autre. Mais le terme rahamim désigne surtout l'attachement qui unit Dieu à l'être humain, comme si les « entrailles de Dieu » frémissaient en pensant à l'homme. Ainsi Dieu s'émeut avec tendresse comme un père ou une mère à l'égard de leurs enfants.
     Un autre terme accompagne souvent la « miséricorde »: c'est hesed. Il s'agit de la relation qui unit deux personnes et implique la fidélité et l'obligation de venir en aide. La miséricorde unie à la fidélité devient une bonté consciente et voulue qui répond à un devoir intérieur. La personne qui agit avec miséricorde témoigne alors d'une grande fidélité à la relation qui l'unit à quelqu'un d'autre. Il en est ainsi de la miséricorde de Dieu.
     Dieu manifeste sa miséricorde chaque fois qu'il vient en aide à son peuple ou à un individu. Il a alors une prédilection pour le pauvre, la veuve, l'orphelin. Ces personnes vivent habituellement dans la plus grande indigence, puisqu'elles ont perdu le soutien qui d'un mari, qui d'un père. Pour Israël, la manifestation par excellence de la miséricorde de Dieu fut l'exode. La libération de la servitude en Égypte est le modèle de toutes les autres manifestations de la miséricorde de Dieu.
     Il n'y a pas que la misère ou les malheurs de l'homme qui bouleversent Dieu. Il y a surtout la condition de l'homme pécheur. La miséricorde dans ce cas, n'ignore pas la gravité de la rupture due au péché, mais elle se traduit par la patience, la volonté ferme d'amener les humains à la conversion et de leur accorder son pardon. En Israël, on en vient à penser que la miséricorde est un acte proprement divin. Elle est le signe de la toute-puissance de l'amour de Dieu. Seul le coeur endurci et rebelle peut limiter l'exercice de la miséricorde de Dieu. Les prophètes enseignent que la pratique de la miséricorde et de la tendresse entre les membres du peuple est préférable à tous les sacrifices où le coeur est absent. En raison des liens créés par l'Alliance, personne ne peut se dérober à son devoir d'amour envers le prochain.
     Jésus reprendra cet enseignement des prophètes, en affirmant qu'il n'est pas venu pour les justes qui ne sentent aucun besoin de conversion, mais pour les pécheurs qui ont besoin de connaître la miséricorde de Dieu. Il ira cependant plus loin en invitant ses disciples à agir avec miséricorde à l'égard de tout être humain, même l'ennemi. Il faut être miséricordieux comme notre Père du ciel est miséricordieux. Comme lui, il faut que nos entrailles frémissent devant autrui.
     C'est par la pratique de la miséricorde que les disciples de Jésus révèlent qu'ils sont en communion avec Dieu. C'est la condition essentielle pour entrer dans le Royaume.
Yves Guillemette, ptre

Synonymes de miséricorde

Pour lire la Bible sur la miséricorde...
• Dieu frémit en pensant à l'hommeIsaïe 9,1-614,1-249Jérémie 31,1-20;
• La miséricorde de DieuExode 34,6-7Osée 11,7-9;
• Les prophètes et la miséricordeIsaïe 58,6-11Michée 6,8Job 31,16-23;
• Jésus et la miséricordeMatthieu 9,35-38Luc 4,16-187,31-35;
• Soyez miséricordieuxMatthieu 5,48Luc 6,36Matthieu 18,23-35Luc 10,30-3715.

JUBILÉ DE LA MISÉRICORDE 2015-2016





Qu’en cette Année Jubilaire l’Eglise fasse écho à la Parole de Dieu qui résonne, forte et convaincante, comme une parole et un geste de pardon, de soutien, d’aide, d’amour. Qu’elle ne se lasse jamais d’offrir la miséricorde et soit toujours patiente pour encourager et pardonner. Que l’Eglise se fasse la voix de tout homme et de toute femme, et répète avec confiance et sans relâche : « Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours » (Ps 25, 6).


Pape François (extrait de la Bulle d'Indiction, 11.04.2015)


Site officiel du jubilé

Ce qui va se faire dans notre diocèse durant cette année jubilaire :

VAUD

12.12.2015 : Basilique Notre-Dame, Lausanne : Messe d’entrée dans l’Année jubilaire célébrée par Mgr Alain de Raemy et ouverture de la Porte Sainte


13.12.2015 : Toutes les messes de la Basilique célébreront l’ouverture du Jubilé, avec le vicaire épiscopal pour le canton de Vaud : à 9h, 10h30, 17h30 et 20h (messe des jeunes)


Journées de la Miséricorde

Chaque mois environ, une journée de la Miséricorde accueillera les pèlerins que viendront à la Basilique Notre-Dame de Lausanne en groupe ou de manière individuelle. Un programme est mis à leur disposition :

Dès 14h30 : Parcours de la Miséricorde dans la Basilique. Prêtres à disposition pour les confessions.

15h et 16h : Ateliers autour de la Miséricorde

16h45 : Conférence sur le sens de la Miséricorde, à la salle Notre-Dame

18h : Messe présidée par le vicaire épiscopal du canton de Vaud


Les samedis 19.12.2015, 23.01, 20.02, 05.03, 16.04, 14.05, 11.06, 10.09, 08.10, 05.11.2016. Informations et inscriptions auprès depierre-andre.werlen(at)cath-vd.ch

19.11, 18h, et 20.11.2016, 9h, 10h30, 17h30, 20h : messes festives de clôture de l’année jubilaire, en présence du vicaire épiscopal du canton de Vaud, avec une démarche d’actions de grâce et témoignages de divers groupes

GENÈVE

14-22.05.2016 : Pèlerinage de la Miséricorde en Terre Sainte avec lecture et méditation de l’Evangile selon saint Luc, l’Evangile de la Miséricorde, sur les lieux mêmes où se sont passés les événements relatés. Animation spirituelle : abbé Xavier Lingg. Tarifs, programme, inscription et plus d'info

FRIBOURG

13.12.2015 : Ouverture de la Porte Sainte de la Miséricorde par Mgr Charles Morerod, 20h30, Cathédrale St-Nicolas, Fribourg

01.01.2016 : Ouverture de la Porte Sainte de la Miséricorde par Mgr Pierre Farine, 10h30, Sanctuaire Notre-Dame de Bourguillon, Fribourg


01.01.2016 : Ouverture de la Porte Sainte de la Miséricorde par Mgr Rémy Berchier, 17h00, Sanctuaire Notre-Dame de Compassion, Bulle


01.01.2016 : Ouverture de la Porte Sainte de la Miséricorde, Sanctuaire Notre-Dame des Marches, Broc

19-21.01.2016 : Jubilé des Opérateurs des Sanctuaires

25.01.2016 : Conférence "La Miséricorde chez Saint Paul" par Chantal Reynier, 19h15, Sanctuaire Notre-Dame de Compassion, Bulle

27.01.2016 : Ouverture de la Porte Sainte de la Miséricorde, 20h00, église St-Sulpice, Siviriez

30.01.2016 : Journée des Contemplatifs du diocèse, 9h30-17h00, Cathédrale, Fribourg

10.02.2016 : Envoi des Missionnaires de la Miséricorde dans le canton de Fribourg

17.02.2016 : Conférence "La Miséricorde chez Pierre Canisius" par le P. Pierre Emonet, 19h15, église du Collège St-Michel, Fribourg

10.03.2016 : Conférence "Un Dieu riche en miséricorde", la place de la Miséricorde dans la foi chrétienne, par Fr. Luc Devillers, 20h, salle paroissiale St-Pierre, Fribourg

17.03.2016 : Conférence "Accueillir la Miséricorde de Dieu dans le sacrement de réconciliation" par l'Abbé Martial Python, 20h, cure de Siviriez

29.03-01.04.2016 : Pèlerinage de l'UP Notre-Dame de Fribourg sur les pas de Sainte-Faustine à Cracovie

03.04.2016 : Dimanche de la Divine Miséricorde. Célébrations festives dans le canton

09-10.04.2016 : "24 heures pour le Seigneur" - journées du pardon, avec la participation des séminaristes romands. 10h30 : Messe suivie de l'Adoration du Saint-Sacrement et des confessions jusqu'au dimanche 10h30. Sanctuaire Notre-Dame des Marches, Broc

13.04.2026 : Conférence "La Miséricorde chez Charles Journet" par l'Abbé Nicolas Glasson, 19h15, Sanctuaire Notre-Dame de Bourguillon, Fribourg

21.04.2016 : Conférence "Prêtre de Miséricorde" par l'Abbé Joël Pralong, 20h, cure de Siviriez


22.05.2016 : Eucharistie festive avec "Les amis des Marches", 10h30, Sanctuaire Notre-Dame des Marches, Broc


29.05.2016 : Eucharistie festive avec les familles, 10h30, Sanctuaire Notre-Dame des Marches, Broc

01.06.2016 : Pèlerinage des malades, Sanctuaire Notre-Dame des Marches, Broc. 10h00 : messe, 14h00 : procession mariale

04.06.2016 : Fête du Cœur immaculé de Marie. Pèlerinage à Bourguillon (avec indulgence)

12.06.2016 : Festival des familles, Belfaux

19.06.2016 : Pèlerinage avec bénédiction des malades (messe, repas, procession), dès 10h15, Sanctuaire Notre-Dame de Bourguillon, Fribourg

23.06.2016 : Conférence "La Miséricorde chez Marguerite Bays" par l'Abbé Maurice Genoud, 19h15, église de Siviriez

27.06.2016 : Pèlerinage des agents pastoraux du canton de Fribourg, Siviriez

15.08.2016 : Pèlerinage à Notre-Dame de Tours (avec indulgence)

13.09.2016 : Pèlerinage d'automne (messe, puis procession mariale), dès 14h00, Sanctuaire Notre-Dame des Marches, Broc

28.09.2016 : Conférence "La Miséricorde chez Nicolas de Flüe" par Nabih Yammine, 19h15, église de Belfaux

16.11.2016 : Conférence "La Miséricorde chez Apollinaire Morel" par l'Abbé Jacques Rime, 19h15, chapelle de Posat

20.11.2016 : Pèlerinage militaire fribourgeois, 14h30, Sanctuaire Notre-Dame de Bourguillon, Fribourg

Sanctuaire Notre-Dame de Bourguillon, Fribourg

Veillées Miséricorde animées par la Fraternité Eucharistein au Sanctuaire Notre-Dame de Bourguillon, dès 20h00, les 09.01, 20.02, 12.03, 02.04, 21.05, 12.09, 10.10, 14.11, 12.12.2016. Avec possibilité de se confesser toute la soirée.
Programme :
20h00 : topo
20h20 : adoration et démarche
21h15 : bénédiction du St-Sacrement

21h30 : thé, café, partage

Plus d'info

Sanctuaire Notre-Dame de Compassion, Bulle

Veillées "Découvrir la miséricorde du Père" animées par la Fraternité O.A.S.I.S. au Sanctuaire Notre-Dame de Compassion, à Bulle, dès 20h00, les 06.01, 02.03, 13.04, 11.05, 15.06, 14.09, 12.10, 09.11.2016.

Méditations de l'Avent, dès 8h30, les 04.12, 11.12, 18.12.2015.
Méditations de Carême, dès 8h30, les 12.02, 19.02, 26.02, 04.03, 11.03, 18.03.2016.

Plus d'info

Via Crucis
Au cours de cette Année Sainte, la méditation du Chemin de Croix est suivie de la récitation du chapelet à la Divine Miséricorde. Les vendredis 26.02, 11.03, 20.05.2016, à 12h10, à la chapelle de l'Hôpital des Bourgeois.


NEUCHÂTEL

08.12.2015 : Basilique Notre-Dame, lancement de l'Année jubilaire :

18h30 : Messe de l'Immaculée Conception

19h15 : Présentation du thème et prière
Flyer

DIOCÈSE

22-27.10.2016 : Pèlerinage diocésain à Rome. Détails à venir
Images intégrées 1



LIOBA OU LYOBA OU LE RANZ DES VACHES, LES  MISéRICORDES DES SUISSES POUR LEURS PAYS ET LEURS ANIMAUX...

https://www.youtube.com/watch?v=DL1dXLLe5No


J'aime bien citer cette phrase de Joseph de Maistre grand homme politique & écrivain de génie.

Joseph de Maistre:

L’existence du nombre dans l’univers prouverait à elle seule celle de l’intelligence suprême, car « l’intelligence ne se prouve à l’intelligence que par le nombre »,
par l’ordre qui « n’est que le nombre ordonné », et par la symétrie qui « n’est que l’ordre aperçu et comparé ».
Dieu nous a donné le nombre pour nous séparer de l’animalité dans l’ordre immatériel, comme l’usage du feu nous en sépare dans l’ordre physique;
« et c’est par le nombre qu’il se prouve à nous, comme c’est par le nombre que l’homme se prouve à son semblable ».
Sans nombre il n’y a ni science, ni art, ni parole.
Grâce à lui « le cri devient chant, le bruit reçoit le rythme, le saut est danse, la force s’appelle dynamique et les traces sont des figures ».
« Tous les êtres sont des lettres dont la réunion forme un discours qui prouve Dieu... »

https://www.youtube.com/watch?v=z_fWBfHtkrM

Mt 11 , 25 " En ce temps-là , Jésus prit la parole et dit : Je te bénis , Père , Seigneur du ciel et de la terre , d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits " ( Bible de Jérusalem ) .

Luc 10. 21En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, parce que tel a été ton bienveillant dessein.

i e o u a

que des voyelles. la gorge qui s'ouvre de plus en plus, un enfant le comprend... plus L de alleluia plus abba....  LIOBA...

Un peu d'histoire...

On ne connaît ni le compositeur, ni l'origine de cette chanson. La publication du texte et du chant a été effectuée pour la 1ère fois en 1813, par le doyen Bridel, pasteur vaudois. Selon d'autres sources (" Le patois fribourgeois " de Louis Page), le premier qui fit imprimer, en 1710, la musique du Ranz des vaches, fut le professeur bâlois Théodore Zwinger, dans sa curieuse Dissertation sur la Nostalgie. 
On sait que ce chant existait déjà au 18ème siècle et qu'il était bien connu des Gruériens de l'époque. Les jeunes hommes gruériens embrigadés dans la garde suisse des rois de France, avaient eu la fâcheuse tendance à déserter ou à souffrir du "mal du pays" au son de ce chant. 
Il fut donc tout simplement interdit de le chanter à Versailles. La garde suisse était constituée de jeunes et solides paysans gruériens, qu'on avait souvent recruté sur les alpages après les avoir quelque peu enivrés pour mieux leur faire signer leur contrat d'engagement.
https://www.youtube.com/watch?v=DL1dXLLe5No

A. Roy, J. Cusack, D. Ellsberg et E. Snowden

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Rencontre du 4ème type à Moscou
Arundhati Roy, John Cusack, Daniel Ellsberg et Edward Snowden

Arundhati Roy
John Cusack 

Traduit par  Nicolas Casaux
Edité par  Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي

I
Les choses qui peuvent et qui ne peuvent être dites: une conversation entre John Cusack et Arundhati Roy
par John  Cusack   
"Tout État-nation tend à devenir impérial — c'est là le problème. A travers les banques, les armées, les polices secrètes, la propagande, les tribunaux et les prisons, les traités, les taxes, les lois et l'ordre, les mythes de l'obéissance civile, les postulats de vertu civique au sommet de la hiérarchie. Cependant, il faut le dire, de la gauche politique, nous attendons mieux. Et à juste titre. Nous plaçons plus aisément notre confiance dans ceux qui font preuve de compassion, qui dénoncent ces arrangements sociaux horribles qui rendent la guerre inévitable et le désir humain omniprésent, qui alimentent l'égoïsme capitaliste, flattent les appétits et le désordre et ravagent la terre".
                                                                                           
 Daniel Berrigan, poète, prêtre jésuite
John Cusack: Un matin alors que je parcourais les infos -  horreur au Moyen-Orient, affrontement de la Russie et de l'Amérique en Ukraine -, j'ai pensé à Edward Snowden et me suis demandé comment il tenait le coup à Moscou. J'ai commencé à imaginer une conversation entre lui et Daniel Ellsberg (qui a fait fuiter les Papiers du Pentagon durant la guerre du Vietnam). Et puis, étonnamment, mon imagination a fait entrer une troisième personne dans la pièce,  l'écrivaine Arundhati Roy. Il m'a semblé intéressant de parvenir à réunir ces trois personnes.
J'avais entendu Roy parler à Chicago et l'ai rencontrée plusieurs fois.[...] J'ai enregistré nombre de nos conversations - pour la simple raison qu'elles étaient si intenses j'ai eu l'impression qu'il me faudrait les réécouter plusieurs fois pour être sûr que nous avions bien compris  ce que nous nous étions dit. Elle n'a pas semblé y faire attention, ou bien ne semblait pas s'en soucier. Lorsque je lui ai demandé si je pouvais utiliser les transcriptions, elle a dit "OK, mais assure-toi d'ôter les idioties. Au moins les miennes."
Voici donc:
Arundhati Roy : Je dis seulement : que signifie ce drapeau US pour ceux qui ne vivent pas aux USA ? Quelle est sa signification en Afghanistan, en Irak, en Palestine, au Pakistan - même en Inde, votre nouvel allié naturel?
JC : Dans sa situation (Snowden), il a une marge d'erreur très réduite lorsqu'il s'agit de contrôler son image, son message, et il a fait un boulot extraordinaire jusqu'ici. Mais cette imagerie de son isolement te  dérange?
AR : Oublions le génocide des Indiens d'Amérique, oublions l'esclavage, oublions Hiroshima, oublions le Cambodge, oublions le Vietnam, tu sais...
JC : Pourquoi devons-nous oublier?
(Rires)
AR: Je dis seulement que d'un côté, je suis contente - impressionnée - qu'il y ait des gens dotés d'une telle intelligence, d'une telle compassion et qui ont fait défection de l'État. Ils sont héroïques. Totalement. Ils ont risqué leur vie, leur liberté...et puis il y a une partie de moi qui pense...comment ont-ils jamais pu y croire? Par quoi se sentent-ils trahis? Un État moral peut-il exister? Une superpuissance morale? Je n'arrive pas à comprendre ces gens qui croient que les excès ne sont que des aberrations...Bien sûr, je le comprends intellectuellement, mais...une partie de moi-même veut conserver cette incompréhension...Parfois ma colère se met en travers de leur souffrance.
JC : D'accord, mais tu ne crois pas que tu es un peu sévère?
AR : Peut-être (rires). Mais alors, en ayant râlé comme je l'ai fait, je dis toujours que ce qu'il y a de formidable aux USA c'est qu'il y a eu une vraie résistance de l'intérieur. Il y a eu des soldats qui ont refusé de se battre, qui ont brûlé leurs médailles, qui se sont faits objecteurs de conscience. Je ne crois pas qu'on ait jamais eu un objecteur de conscience dans l'armée indienne. Pas un seul. Aux USA, vous avez cette fière histoire, tu sais ? Et Snowden en fait partie.
JC : Mon instinct me dit que Snowden est plus radical qu'il ne le prétend. Il doit faire preuve de tellement de tactique...
AR : Seulement depuis le 11 septembre...nous sommes censés avoir oublié tout ce qui a eu lieu dans le passé parce que c'est le 11 septembre que commence l'histoire. Bon, depuis 2001, combien de guerres ont été déclenchées, combien de pays ont été détruits ? Donc maintenant l'ISIS est le nouveau fléau - mais comment ce fléau a-t-il commencé ? Est-ce pire de faire ce que fait l'ISIS, c'est-à-dire de passer son temps à massacrer des gens - principalement des chiites, mais pas seulement - à trancher des gorges ? Au fait, les milices soutenues par les US font des choses du même genre, sauf qu'elles ne montrent pas des décapitations de blancs à la télé. Ou bien est-ce pire de contaminer l'approvisionnement en eau, de bombarder un lieu avec de l'uranium appauvri, de couper l'approvisionnement en médicaments, de dire qu'un demi-million d'enfants qui meurent à cause des sanctions économiques est un "dur prix"à payer, mais qui "en vaut la peine"?
JC : Madeleine Albright a dit ça - au sujet de l'Irak.
AR : Oui. L'Irak. Est-ce que c'est bien de contraindre un pays au désarmement pour le bombarder ensuite? De continuer à semer la pagaille dans la région ? De prétendre que vous combattez l'islamisme radical, alors qu'en réalité vous renversez tous les régimes qui ne sont pas des régimes islamistes radicaux? Quels qu'aient pu être leurs autres défauts, ce n'était pas des États islamistes radicaux - l'Irak ne l'était pas, la Syrie ne l'est pas, la Libye ne l'était pas. L'État islamiste le plus radical et le plus intégriste est, bien sûr, votre alliée l'Arabie Saoudite. En Syrie, vous êtes du côté de ceux qui veulent destituer Assad, n'est-ce pas? Et puis tout d'un coup, vous êtes avec Assad, en voulant combattre l'ISIS. On dirait une sorte de géant riche, fou et désorienté divaguant  dans une région pauvre, les poches pleines d'argent, et d'une grande quantité d'armes - se contentant de balancer des trucs à droite à gauche. Vous ne savez même pas à qui vous les donnez - quelle faction meurtrière vous armez contre quelle autre - vous croyant à votre place alors qu'en réalité...Toute cette destruction qui  a suivi le 11 septembre, tous les pays qui ont été bombardés...cela rallume et amplifie les anciens antagonismes. Ils ne sont pas forcément en lien avec les USA. ils précèdent l'existence des USA de plusieurs siècles. Mais les USA ne sont pas capables de comprendre à quel point tout cela est hors de propos, en fait. Et à quel point c'est diabolique...Vos gains à court terme sont les désastres à long terme du reste du monde - pour tout le monde, y compris vous-mêmes. Et je suis désolée, je disais vous et les USA ou l'Amérique, alors qu'en fait je voulais dire le gouvernement US. Il y a une différence. De taille.
JC : ça c'est sûr
AR : Associer les deux comme je viens de le faire est stupide...c'est tomber dans un piège - cela permet aux gens de dire : "Oh, elle est anti-américaine, il est anti-américain", alors que nous ne le sommes pas. Bien sûr que non. Il y a des choses que j'aime aux USA. De toute façon, qu'est-ce qu'un pays ? Quand les gens disent : "Parlez-moi de l'Inde", je réponds : "Quelle Inde?... Le pays de la poésie et de la révolte ? Celui qui produit une musique envoûtante et des tissus raffinés ? Celui qui a inventé le système des castes et prône le génocide des Musulmans et des Sikhs ainsi que le lynchage des Dalits ? Le pays des milliardaires en dollars ? Ou celui dans lequel 800 millions de personnes vivent avec moins d'un demi-dollar par jour ? Quelle Inde ? " Lorsque les gens disent "USA", de quel pays parlent-ils ? Celui de Bob Dylan ou celui de Barack Obama ? Ils parlent de la Nouvelle Orléans ou de New York ? Il y a seulement quelques années de cela, l'Inde, le Pakistan et le Bangladesh formaient un seul et même pays. En réalité, nous étions constitués de nombreux pays si on prend en compte les États princiers.... Puis les Britanniques ont tracé un trait et nous voici devenus trois pays dont deux se menacent mutuellement avec l'arme nucléaire - la bombe des Hindous radicaux et la bombe des Musulmans radicaux.
JC : L'islam radical et l'exceptionnalisme US partagent le même lit. Comme des amants, ce me semble.
AR : C'est un lit pivotant dans un motel bas de gamme... L'hindouisme radical s'y est blotti aussi. Ce n'est pas évident de pister les partenaires, ils changent si vite. Leurs progénitures sont autant d'instruments destinés à livrer une guerre éternelle.
JC : Si on contribue à fabriquer un ennemi qui est vraiment mauvais, on peut attirer l'attention sur le fait qu'il est vraiment mauvais.
AR : Vos ennemis sont toujours fabriqués pour servir vos propres intérêts, non ? Comment est-il possible d'avoir un bon ennemi ? Vous devez avoir un ennemi totalement mauvais - et ensuite le mal doit progresser.
JC : Il doit se métastaser, c'est ça ?
AR : Oui. Et ensuite...jusqu'à quand allons-nous répéter les mêmes choses ?
JC : Oui, on finit par s'en lasser.
AR : Franchement, il n'y a pas d'alternative à la stupidité. Le crétinisme est le père du fascisme. On ne peut pas se défendre contre ça, vraiment...
JC : C'est un vrai problème.
(Rires)
AR : Il ne s'agit pas des mensonges qu'ils profèrent mais de la qualité des mensonges qui devient si humiliante. Même ça, ça ne leur fait plus ni chaud ni froid. Tout ça c'est une pièce de théâtre. Hiroshima et Nagasaki ont lieu, il y a des centaines de milliers de morts, le rideau tombe et on n'en parle plus. Puis c'est la Corée. Ensuite le Vietnam. Et tout ce qui s'est produit en Amérique Latine. Et à chaque fois, le rideau tombe et l'histoire reprend son cours. De nouvelles morales et de nouvelles indignations sont élaborées...dans une histoire qui s'est évaporée.
JC : Et un contexte évaporé aussi.


AR : Oui, sans aucun contexte ni mémoire. Mais les peuples du monde ont de la mémoire. Il fut un temps où les femmes en Afghanistan - du moins à Kaboul - avaient leur place. Elles avaient le droit d'étudier, elles étaient médecins et chirurgiennes, libres de se déplacer, de s'habiller comme elles le voulaient. C'était sous l'occupation soviétique. Puis les USA ont commencé à financer les moudjahiddines. Reagan les avait appelés les "pères fondateurs" de l'Afghanistan. Ça réincarne l'idée de "djihad", créant virtuellement les talibans. Et qu'est-il advenu des femmes ? En Irak, jusqu'avant la guerre, les femmes étaient chercheuses, directrices de musées, médecins. Je ne cherche pas à valoriser Saddam Hussein ou l'occupation soviétique de l'Afghanistan, qui a été brutale et qui a fait des centaines de milliers de morts - c'était le Vietnam de l'Union Soviétique. Je dis seulement que maintenant, dans ces nouvelles guerres, des pays entiers ont sombré dans le chaos - les femmes ont été rejetées dans leurs burqas - et ce n'était pas un choix. Je veux dire, pour moi, une culture dans laquelle les femmes ne se sont pas affranchies de leur soumission, est une chose. Mais l'horreur si demain quelqu'un se tournait vers moi pour me dire : "Arundhati, retourne sous ton voile, reste dans ta cuisine et ne sors plus". Peut-on imaginer la violence que cela représente ? C'est ça qui est arrivé à ces femmes. En 2001, on nous a dit que la guerre en Afghanistan était une mission féministe. Les Marines libéraient les Afghanes des Talibans. Peut-on vraiment catapulter le féminisme dans un pays ? Et maintenant, après 25 ans d'une guerre brutale - 10 ans contre l'occupation soviétique et 15 années d'occupation US - les Talibans sont de retour à Kaboul et reprendront bientôt leurs affaires avec les USA. Je ne vis pas aux USA mais quand j'y suis, j'ai l'impression d'avoir la tête prise dans un broyeur - d'avoir le cerveau brouillé par ce langage qu'ils utilisent. A l'extérieur ce n'est pas si difficile à comprendre parce que les gens savent comment ça fonctionne. Mais ici, tellement de gens semblent avaler la propagande avec une si grande obéissance.
http://tlaxcala-int.org/upload/gal_12316.jpg

Kaboul, années 1960
C'était un échange. En voici un autre
JC : Donc, d'après toi, quelles sont les choses dont on peut parler/les sujets qu'on peut aborder dans une société civilisée, si on est un bon petit animal de compagnie ?
AR : (Rires) L'immoralité occasionnelle de prêcher la non-violence ?
(C'était une allusion à " Ma marche avec les camarades - Plongée au cœur de la guérilla indienne", le récit qu'A. Roy a fait du temps qu'elle a passé dans les forêts du centre de l'Inde avec des guérilleros armés qui combattaient des forces paramilitaires et des milices d'autodéfense essayant de chasser des peuples indigènes de leurs terres, qui avaient été cédées à des compagnies minières.)
JC : Aux USA, on peut parler De l'ISIS mais on ne peut pas parler de la Palestine.
AR : Oh, en Inde on peut parler de la Palestine mais on ne peut pas parler du Cachemire. De nos jours, on ne peut pas parler du massacre au grand jour de milliers de Musulmans au Gujarat, parce que Narendra Modi pourrait devenir Premier ministre. (ce qu'il est devenu par la suite en mai 2014.) On aime à dire : "Oublions les neiges d'antan". Charmante expression...un peu démodée.
JC : ça sonne comme "ce n'est qu'un au revoir".
AR : Et nous pouvons décider de l'endroit le plus propice sur lequel on pourra larguer des repères historiques. L'histoire est en réalité une étude du futur et non du passé.
JC : Je veux seulement savoir quels sujets je ne peux pas aborder, de manière à les éviter en société.
AR : Tu peux dire par exemple que ce n'est pas bien de décapiter des gens physiquement, avec un couteau par exemple, ce qui implique que ça ne pose pas de problème de leur faire exploser la tête avec un drone...n'est-ce pas?
JC : Eh bien, un drone c'est chirurgical...et rapide. Ils n'ont pas le temps de souffrir, non?
AR : Mais certains muzzulmans, comme vous les appelez, sont aussi de bons bouchers professionnels. Ils font ça vite et bien.
JC : Quels autres sujets peut-on aborder ou pas ?
AR : J'adore ce thème... Au sujet du Vietnam, tu peux dire : "Ces Asiatiques, ils n'attachent pas une grande valeur à leur vie, et donc ils nous forcent à porter le poids du génocide." C'est une citation plus ou moins textuelle.
JC : De Robert McNamara, qui s'est par la suite consacré à "servir les pauvres."
AR : Et qui, avant de superviser la destruction du Vietnam, a planifié le bombardement de Tokyo dans lequel 80 000 personnes ont été tuées en une seule nuit. Puis il est devenu président de la Banque Mondiale, où il a pris grand soin des pauvres du monde. À la fin de sa vie, il était tourmenté par une question : " Combien de mal faut-il faire pour faire du bien?" C'est aussi une citation.
JC: C'est l'amour vache.
AR: Bordel, ces merdes altruistes...
Nous avons eu ces conversations à la table de ma cuisine, dans des bouibouis à New York, dans un restau porto-ricain, devenu un de nos préférés. Sur une impulsion, j'ai appelé New Delhi.
Veux-tu aller à Moscou et rencontrer Dan Ellsberg et Ed Snowden?
Ne raconte pas n'importe quoi...
Écoute... si j'arrive à organiser ça, on y va?
Il y eut un silence, puis j'ai senti le sourire à l'autre bout du fil.
Oui, man. Allons-y.
II
" Nous vous avons apporté la promesse de l'avenir, mais notre langue bégaie et glapit..."
par Arundhati Roy
Mon téléphone a sonné à trois heures du matin. C'était John Cusack me demandant si je voulais aller à Moscou avec lui pour rencontrer Edward Snowden. J'avais déjà rencontré John plusieurs fois; j'ai arpenté les rues de Chicago avec lui, un colosse engoncé dans sa capuche, essayant de ne pas être reconnu. J'avais vu et adoré plusieurs des principaux films qu'il avait écrit et dans lesquels il jouait, et je savais qu'il avait rapidement pris fait et cause pour Snowden avec Le Principe de Snowden, un essai qu'il avait écrit quelques jours après que l'histoire avait éclaté et que le gouvernement US avait commence à demander sa tête. Nous avions eu des conversations qui avaient duré des heures, mais je ne l'ai embrassé comme un vrai camarade qu'après avoir ouvert son frigo, n'y trouvant qu'un vieux klaxon d'autobus, et une paire de petits bois de cerf dans son freezer.
Je lui ai dit que j'adorerais rencontrer Edward Snowden à Moscou.
L'autre personne qui voyagerait avec nous, c'était Daniel Ellsberg — le Snowden des années 60 — le lanceur d'alerte qui a rendu public les Papiers du Pentagone durant la guerre du Vietnam. J'avais déjà rencontré Dan, brièvement, il y a 10 ans, lorsqu'il m'avait offert son livre, Secrets: A Memoir of Vietnam and the Pentagon Papers [Publié en 2002, traduction française prévue pour 3002, NdE].
Dan parlait de lui-même sans ménagement dans son livre. Ce n'est qu'en le lisant — ce que vous devriez faire — que vous parviendrez à comprendre l'inquiétante combinaison de culpabilité et de fierté avec laquelle il a vécu pendant presque 50 de ses 84 ans de vie. Cela fait de Dan un homme compliqué, en conflit avec lui-même, — moitié héro, moitié spectre hanté — un homme qui a essayé de faire pénitence pour ses actes passés en parlant, en écrivant, en protestant et en se faisant arrêter lors d'actes de désobéissance civile pendant des décennies.
Dans les premiers chapitres de Secrets, il explique comment, en 1965, alors qu'il n'était qu'un jeune employé du Pentagone, des ordres émanèrent directement du bureau de Robert McNamara ("c'était comme un ordre émanant de Dieu") exigeant le rassemblement "de détails sur les atrocités" des attaques Viêt-Cong contre les civils et les bases militaires sur l'ensemble du Vietnam. McNamara, secrétaire à la Défense à l'époque, avait besoin de cette information pour justifier "les actes de représailles"— ce qui, en gros, signifiait qu'il avait besoin d'une justification pour bombarder le Sud-Vietnam (et le Nord). Le collecteur "d'atrocités" choisi par "Dieu", c'était Daniel Ellsberg :
Je n'eus ni doutes ni hésitations en me rendant dans la Salle de Guerre conjointe pour faire de mon mieux. C'est le souvenir qui me dérange... J'ai rapidement dit au colonel que j'avais besoin de détails d'atrocités...
Par--dessus tout, je voulais les détails gore des blessures d' Américains à  Pleiku et particulièrement à Qui Nhon. J'ai dit au colonel : "J'ai besoin de sang"... La plupart des rapports n'entraient pas dans les détails gore, mais certains d'entre eux le faisaient. Le chef de district avait été étripé devant le village, et sa famille, sa femme et ses quatre enfants, avait aussi été tuée. "Génial! C'est ce que je veux savoir! C'est ce dont j'ai besoin! Il m'en faut plus! Vous pouvez-vous trouver d'autres histoires comme celle-là ?"
Dans les semaines qui suivirent, l'opération Rolling Thunder était annoncée. Les avions US commencèrent à bombarder le Sud-Vietnam. Quelque chose comme 175 000 Marines furent déployés dans ce petit pays de l'autre bout du monde, à 8000 miles de Washington, DC. La guerre durerait 8 ans. (Selon les témoignages tirés du livre sur la guerre du Vietnam, récemment publié,Kill Anything That Moves (Tuez tout ce qui bouge), de Nick Turse, ce que l'armée US a fait au Vietnam, en passant de village en village, avec l'ordre de "tuer tout ce qui bouge"— ce qui comprenait femmes, enfants et bétail — était aussi vicieux, bien qu'à une échelle bien plus vaste, que ce que fait l'ISIS actuellement. Cela avait l'avantage d'être soutenu par l'une des forces aériennes les plus puissantes du monde).

Rolling Thunder : un hélico US survole des cadavres de guérilléros Viet Cong près du village de Tan Phu . AP

A la fin de la guerre du Vietnam, trois millions de Vietnamiens et 58 000 soldats US avaient été tués et il y avait eu assez de bombes larguées pour couvrir tout le Vietnam de plusieurs centimètres d'acier. Dan, encore : "Je n'ai jamais pu m'expliquer — donc je ne peux l'expliquer à personne d'autre — pourquoi je suis resté au Pentagone lorsque le bombardement a commencé. Par simple carriérisme n'est pas une explication adéquate ; je n'étais pas attaché à ce rôle ni à davantage de recherche de l'intérieur ; j'avais appris tout ce dont j'avais besoin. Le travail de cette nuit-là est la pire chose que j'aie jamais faite."
La première fois que j'ai lu Secrets, j'ai été déstabilisée par mon admiration et ma sympathie envers Dan d'un côté, et par ma colère, pas contre lui bien sûr, mais contre ce à quoi il avait si sincèrement admis avoir participé, de l'autre. Ces deux sentiments évoluaient sur des voies clairement parallèles, refusant de converger. Je savais que quand mes nerfs mis à vif rencontreraient les siens, nous deviendrions amis, et c'est ce qui s'est produit.
Peut-être que mon malaise initial, mon incapacité à réagir simplement et généreusement à ce qui était clairement un acte de courage et de conscience de la part de Dan, était lié au fait que j'ai grandi au Kerala, où, en 1957, l'un des premiers gouvernements communistes démocratiquement élus parvint au pouvoir. Et puis, comme le Vietnam, nous avions des jungles, des rivières, des rizières, et des communistes. J'ai grandit dans une mer de drapeaux rouges, de défilés de travailleurs, et de chants d'Inquilab Zindabad (Vive la révolution!)! Si un vent fort avait déporté la guerre du Vietnam quelques milliers de kilomètres vers l'Ouest, j'aurais été une "gook" [une "chinetoque", terme injurieux  par lequel les yankees désignaient les Vietnamiens, auparavant désignés comme "niaks" par les Français, NdE] — une sacrifiable, une bombardable, une napalmable — un autre corps pour ajouter de la couleur locale dans Apocalypse Now (Hollywood a gagné la guerre du Vietnam, même si l'Amérique l'a perdue. Et le Vietnam est une économie de libre marché aujourd'hui. Donc, qui suis-je pour prendre ces choses à cœur après tant d'années?).
Mais, à l'époque, au Kerala, nous n'avions pas besoin des Papiers du Pentagone pour être en colère contre la guerre du Vietnam. Je me souviens, alors que j'étais encore très jeune, de mon premier débat à l'école, habillée en femme VietCong, dans le sarong imprimé de ma mère. Je m'exprimais avec une indignation apprise à propos des "Chiens courants de l'impérialisme". J'ai joué avec des enfants appelés Lénine et Staline. (Il n'y avait pas de petits Léon ou de bébé Trostsky — peut-être avaient-ils été exilés ou fusillés). A la place des Papiers du Pentagone, nous n'aurions pas été contre quelque lanceur d'alerte soulevant les réalités des purges staliniennes ou du Grand Bond en Avant chinois, et des millions qui en moururent. Mais tout cela était balayé par les partis communistes comme propagande occidentale ou justifié comme partie nécessaire de la Révolution.
Mais malgré mes réserves et critiques vis-à-vis des divers partis communistes de l'Inde (mon roman Le dieu des petits riens a été dénoncé par le Parti communiste de l'Inde (marxiste) au Kerala comme anti-communiste), je pense que l'anéantissement de la gauche (et je n'entends pas par là la défaite de l'Union Soviétique ou la chute du mur de Berlin) nous a mené au lamentable état insensé dans lequel nous nous trouvons actuellement. Même les capitalistes doivent sûrement admettre que, ne serait-ce qu'intellectuellement, le socialisme est un opposant de valeur. Il rend même ses adversaires intelligents. La tragédie d'aujourd'hui, c'est non seulement que des millions de gens se proclamant communistes ou socialistes aient été liquidés au Vietnam, en Indonésie, en Iran, en Irak, en Afghanistan, que la Chine et la Russie, après toutes ces révolutions, soient devenues des économies capitalistes, que la classe ouvrière ait été démolie aux USA et que ses syndicats aient été démantelés, que la Grèce ait été mise à genoux, ou que Cuba s'apprête à rentrer dans le marché libre — mais c'est aussi que le langage de la gauche, que le discours de la gauche, ait été marginalisé et qu'on cherche à l'éradiquer. Le débat — bien que ses protagonistes, aient, de part et d'autre, trahi tout ce en quoi ils prétendaient croire — se concentrait auparavant sur la justice sociale, l'égalité, la liberté et la redistribution de la richesse. Tout ce qu'il semble nous rester aujourd'hui c'est un charabia paranoïaque sur une guerre contre le terrorisme dont le seul objectif est d'étendre la guerre, d'augmenter la terreur, et de masquer le fait que les guerres d'aujourd'hui ne sont pas des aberrations mais sont systémiques, des exercices logiques effectués dans le but de préserver un mode de vie dont les plaisirs délicats et les conforts exquis ne peuvent être apportés aux quelques privilégiés qu'à l'aide d'une guerre d'hégémonie continue et prolongée — des guerres de modes de vie [Lifestyle Wars].
Ce que je voulais demander à Ellsberg et Snowden, c'était s'il pouvait y avoir des bonnes guerres. Des guerres réfléchies? Des guerres justes? Des guerres respectant les droits humains?


Bill et Melinda en action

La doublure comique de ce qui était autrefois une conversation sur la justice, c'est ce que le New York Times a récemment appelé "la conversation sur l'oreiller de Bill et Melinda Gates", à propos de "ce qu'ils ont appris en faisant don de 34 milliards de dollars", ce qui, selon le calcul effectué vite fait bien fait par le chroniqueur du Times Nicholas Kristof, aurait sauvé la vie de 33 millions d'enfants de maladies comme la polio:

"A propos de la fondation (Gates) il y a toujours beaucoup de conversations sur l'oreiller", explique Melinda. "On se pousse durement l'un l'autre"... Bill pensait que Melinda se concentrait trop sur les visites de terrain, tandis que Melinda pensait que Bill passait trop de temps avec des officiels... Ils s'enseignent aussi des choses mutuellement, explique Melinda. En ce qui concerne le genre, ils ont suivi son intuition à elle en investissant dans la contraception, mais ils ont également développé de nouveaux indicateurs pour satisfaire Bill. Donc, parmi les leçons qu'ils ont tirées de 15 années de philanthropie, une d'elles est valable pour tous les couples... Écoutez votre épouse!" (New York Times du 18 juillet 2015)
Ils comptent — continue l'article sans ironie aucune — sauver la vie de 61 millions d'enfants de plus dans les 15 prochaines années (Encore une fois, selon des calculs sommaires, cela coûterait encore 61 milliards de dollars, au moins). Tout cet argent dans un lit-salle-de-réunion — comment dorment-ils la nuit, Bill et Melinda? Si vous êtes assez gentil envers eux et que vous leur soumettez une suggestion de projet assez bonne, ils peuvent même peut-être vous subventionner afin que vous puissiez vous aussi sauver le monde à votre petite façon.
Mais, plus sérieusement — que fait un couple avec autant d'argent, qui n'est d'ailleurs qu'un faible pourcentage des indécents profits qu'ils engrangent grâce à l'entreprise qu'ils dirigent? Un même ce faible pourcentage se compte en milliards. C'est assez pour décider de l'agencement du monde, assez pour acheter les politiques gouvernementales, déterminer les programmes universitaires, financer les ONG et les activistes. Cela leur donne le pouvoir de façonner le monde entier à leur guise. Sans même parler de politique, est-ce même décent? Même s'il s'agit de "bonne" volonté? Qui décide de ce qui est bon et de ce qui ne l'est pas?
Voilà, en gros, où nous en sommes, politiquement parlant.
Revenons-en au coup de fil de trois heures du matin — dès l'aube je m'inquiétais de mon billet d'avion et de l'obtention d'un visa russe. J'ai alors appris que j'avais besoin d'une copie physique de la confirmation de réservation d'hôtel à Moscou, signée et approuvée par le ministère machinchouette de Russie. Comment allais-je faire ça? J'avais seulement trois jours. L'assistant-magicien de John s'en est chargé et me l'a envoyé par courrier. Mon cœur a fait un bond lorsque je l'ai reçu. Le Ritz-Carlton. Ma dernière sortie politique avait consisté en quelques semaines de marcher avec des guérilléros maoïstes et à dormir sous les étoiles dans la forêt de Dandakaranya. Et j'allais me retrouver au Ritz? Ce n'était pas seulement la question du prix, c'était... je ne sais pas... je n'avais jamais imaginé le Ritz-Carlton comme camp de base — ou comme lieu — de n'importe quel genre de politique réelle. (Quoi qu'il en soit, le Ritz s'est avéré être un lieu de choix pour plusieurs interviews de Snowden, dont la fameuse conversation avec John Oliver, sur les "dick pics" [litt. Photos de zobs, sur la question de savoir si la NASA peut avoir accès à vos photos intimes, NdE].)
Je suis passée devant la longue queue serpentant devant le consulat US hautement gardé, pour enfin parvenir à l'ambassade russe. Elle était vide. Il n'y avait personne aux guichets "passeports", "formulaires visa" ou "perception". Il n'y avait pas de sonnette, aucun moyen d'attirer l'attention de qui que ce soit. À travers une porte entrouverte, j'ai entraperçu des déplacements de gens dans les coulisses. Aucune queue d'aucune sorte dans l'ambassade d'un pays ayant une histoire pleine de toutes les sortes de queues imaginables. Varlam Chalamov les décrit si vivement dans ses Récits de la Kolyma, sur le Goulag - des queues pour la nourriture, pour les chaussures, pour un minuscule bout de vêtement - un combat à mort pour un morceau de pain rassis. Je me suis souvenue d'un poème d'Anna Akhmatova - qui, contrairement à beaucoup de ses pairs, avait survécu au goulag - sur les queues. Enfin, dans ce genre :
  Au temps effrayants de Iejov, pendant dix-sept mois, j’ai pris place au sein des files d’attente devant les prisons de Leningrad, ces queues faites par les familles des prisonniers. Un jour, quelqu’un me reconnut. Alors, derrière moi, une femme aux lèvres bleuies par le froid, qui, bien sûr, de sa vie n’avait jamais entendu mon nom, se secoua de son engourdissement, ce demi-sommeil que nous partagions, et me demanda tout bas à l’oreille - là bas, tout le monde chuchotait :
- Et  ça,  vous pouvez le décrire ?
- Oui, je le peux.
Alors, quelque chose comme un sourire glissa sur ce qui, autrefois, avait été son visage.
(Traduction Michel Tessier)
Akhmatova, son premier mari Nicolaï Goumiliev, Ossip Mandelstam et trois autres poètes appartenaient à un mouvement poétique appelé acméisme. En 1921, Goumiliev a été fusillé pour activité contre-révolutionnaire. Mandelstam a été arrêté en 1934 pour avoir écrit une ode à Staline qui avait des accents satiriques et dont l'éloge n'était pas assez convaincant. Il mourut des années plus tard, rongé par la faim et la folie, dans un camp de transit en Sibérie. Sa poésie (qui a survécu grâce à des bouts de papiers dissimulés dans des taies d'oreillers ou des ustensiles de cuisine, ou encore grâce à la mémoire de gens qui l'aimaient) a été récupérée par sa veuve et par Anna Akhmatova.
C'est donc l'histoire de la surveillance dans le pays qui a offert l'asile à Ed Snowden - recherché par les USA pour avoir révélé un système de surveillance qui fait apparaître les agents du KGB et de la Stasi comme des enfants de chœur. Si l'affaire Snowden était une fiction, un bon éditeur la refuserai en qualifiant la symétrie narrative qu'elle reflète d'artifice bas de gamme.
Un homme a finalement fait son apparition derrière l'un des guichets de l'ambassade de Russie et a accepté mon passeport et mon formulaire de demande de visa (ainsi que la copie cachetée et tamponnée de la confirmation de ma réservation d'hôtel). Il me demanda de revenir le lendemain matin.
Lorsque j'arrivai chez moi, je me dirigeai directement vers ma bibliothèque, à la recherche d'un passage du roman de Arthur Koestler Le zéro et l'infini que j'avais marqué il y a longtemps. Le camarade N.S. Roubachov, qui fut un haut fonctionnaire dans le gouvernement soviétique, a été arrêté pour trahison. Dans sa cellule de prison, il évoque ses souvenirs :
"Tous nos principes étaient bons, mais nos résultats ont été mauvais. Ce siècle est malade. Nous en avons diagnostiqué le mal et ses causes avec une précision microscopique, mais partout où nous avons appliqué le bistouri, une nouvelle pustule est apparue. Notre volonté était pure et dure, nous aurions dû être aimés du peuple. Mais il nous déteste. Pourquoi sommes-nous ainsi odieux et détestés? Nous vous avons apporté la vérité et dans notre bouche elle avait l'air d'un mensonge. Nous vous avons apporté la liberté et dans nos mains, elle ressemble à un fouet. Nous vous avons apporté la véritable vie, et là où notre voix s'élève, les arbres se dessèchent et l'on entend bruire les feuilles mortes. Nous vous avons apporté la promesse de l'avenir, mais notre langue bégaie et glapit..."
Lu aujourd'hui, cela ressemble à des confidences sur l'oreiller entre deux vieux ennemis qui se sont livrés une guerre longue et rude et qui ne peuvent plus se distinguer l'un de l'autre.
J'ai obtenu mon visa le matin suivant. Je partais pour la Russie.

 “Aux USA, on peut aprler de l'ISIS, mais pas de la Palestine”

III
Les choses qui peuvent et qui ne peuvent être dites: la conversation continue entre John Cusack et Arundhati Roy     
Dans les jours  qui suivent, John Cusack retrouve Arundhati Roy à Londres, d'où  ils partent pour Stockholm, retrouver Dan Ellsberg, qui doit y recevoir le "Prix Nobel alternatif", le Right Livelihood Award. Ils s'enfuient de la cérémonie officielle au parlement suédois et s'installent dans la salle des banquets déserte. Cusack rallume son magnéto.
JC : ça rime à quoi, la bienfaisance comme instrument politique ?
AR : C'est une vieille blague, c'est ça ? Si vous voulez contrôler quelqu'un, soutenez-le. Ou épousez-le.
(Rires)
JC : La politique du maquereau...
AR : Infiltrez-vous dans la résistance, capturez-la, financez-la.
JC : Domestiquez-la...
AR : Rendez-la dépendante de vous. Transformez-la en projet artistique ou en un produit quelconque. À la minute où votre pensée radicale devient une opération institutionnalisée et subventionnée, vous êtes dans de beaux draps. Et  c'est habilement ficelé. Tout n'est pas mauvais. Certains font vraiment du bon boulot.
JC : Comme l'ACLU (Union américaine pour les libertés civiles)...
AR : Ils reçoivent de l'argent de la Fondation Ford, c'est ça ? Mais ils font un excellent travail. On ne peut pas reprocher aux gens le travail qu'ils accomplissent, lorsqu'on les prend individuellement.
JC : Les gens veulent faire quelque chose de bien, d'utile...
AR : Oui. Et ce sont ces bonnes intentions qui sont embrigadées et mises à contribution. C'est compliqué. Imagine un collier de perles. Les perles prises séparément peuvent être très belles, mais lorsqu'elles sont enfilées, elles ne sont plus libres de sautiller à leur guise. Lorsqu'on regarde autour de soi et qu'on voit le nombre d'ONG qui sont subventionnées par les Fondations Ford, Rockefeller ou Gates, il doit y avoir quelque chose qui ne va pas, non? Ils transforment des radicaux potentiels en bénéficiaires de leurs largesses - et puis, de façon très subtile, sans en avoir l'air - ils circonscrivent les limites de la politique radicale. Et vous êtes viré si vous désobéissez...viré, privé de financement, qu'importe. Et puis il ya toujours ce jeu qui consiste à faire rivaliser ceux qui sont financés avec ceux qui ne le sont pas, un jeu dans lequel celui qui finance occupe le devant de la scène. Donc, ce que je veux dire c'est que je ne suis pas contre le fait qu'il y ait des subventions - parce que nous sommes à court de solutions - mais nous devons nous demander si c'est nous qui promenons le chien ou si c'est le chien qui nous promène. Ou encore qui est le chien et qui nous sommes.
JC : Je suis incontestablement le chien...et j'ai incontestablement été promené.
AR : Partout - pas seulement aux USA...réprimez, tabassez, abattez, emprisonnez ceux que vous pouvez et déversez de l'argent sur ceux que vous ne pouvez pas atteindre - et débarrassez-les progressivement de leurs piquants. Ils sont en train de créer ce que nous appelons en Inde des Paaltu Sher, qui signifie Tigres Apprivoisés. Comme une résistance factice...pour que vous puissiez vous défouler sans provoquer le moindre dégât.
JC : La première fois que tu t'es exprimée au Forum Social Mondial...c'était quand déjà ?
AR : En 2002 je crois, à Porto Alegre...juste avant l'invasion US de l'Irak.
JC : Puis tu as été à celui de Mumbai en 2004 et c'était…
AR : Complètement ONGisé. Un si grand nombre d'activistes majeurs s'étaient transformés en agents de voyage, réduits à s'occuper de tickets, d'argent et du transport des gens. Le forum a tout d'un coup déclaré : "Uniquement de la non-violence, pas de luttes armées... Ils étaient devenus gandhiens.
JC : Donc quiconque impliqué dans la résistance armée...
AR : Tous éliminés. Un grand nombre des luttes radicales étaient éliminées. Et je me suis dit, bordel de merde. La question que je pose est la suivante : si on a, disons, des gens vivant dans des villages au fin fond de la forêt, à quatre jours de marche de toute civilisation, et qu'un millier de soldats débarquent, brûlent leurs villages, tuent et violent les gens pour les faire fuir, parce que des compagnies minières veulent s'approprier leur terre - quelle forme de non-violence serait conseillée par ces fidèles partisans de l'establishment? La non-violence c'est du théâtre politique radical.
JC : Efficace uniquement en présence d'un public...
AR : Exactement. Et qui peut attirer un public ? Il faut du capital, des stars, pas vrai ? Gandhi était une superstar. Les habitants de la forêt ne possèdent pas ce capital, cette force d'attraction. Ils n'auront donc pas de public. La non-violence devrait constituer une tactique - et non une idéologie prêchée par ceux qui sont à l'extérieur du conflit aux victimes de violence massive...Pour moi, je pense avoir évolué lorsque j'y ai vu clair.
JC : Tu commences à sentir le parfum des enzymes digestifs...
AR : (Rire) Mais tu sais, la révolution ne peut pas être financée. Ce n'est pas l'imagination des trusts et des fondations qui va apporter un véritable changement.
JC : Mais quel est le grand jeu derrière tout ça ?
AR : Le grand jeu consiste à préserver le Marché Libre. Ajustement Structurel, Privatisation, fondamentalisme du libre échange, le tout dissimulé derrière le masque de la Démocratie et de l'État de droit. Bon nombre d'ONG financées par des fondations capitalistes - pas toutes mais beaucoup d'entre elles - deviennent les missionnaires de la "nouvelle économie." Elles manipulent votre imagination, manipulent le langage. La notion de "droits de l'homme", par exemple - me dérange parfois. Pas en soi, mais parce que le concept de droits humains a remplacé l'idée de justice, qui est bien plus importante. Les droits humains sont des droits fondamentaux, c'est le minimum qu'on puisse exiger. Trop souvent, ils deviennent le but en soi. Ce qui devrait être le minimum devient le maximum - tout ce que nous sommes censés espérer - mais les droits humains, ce n'est pas suffisant. Le but est, et doit toujours être, la justice.
JC : Le terme droits humains est, ou peut être, pacificateur, en quelque sorte, occupant  dans l'imaginaire politique l'espace qui devrait être dévolu à la justice ?
AR : Prends le conflit israélo-palestinien, par exemple. Si on observe les cartes de 1947 à aujourd'hui, on constate qu'Israël a englouti pratiquement tout le territoire palestinien avec ses colonies illégales. Pour parler de justice dans cette bataille, il faut parler de ces colonies. Mais si on ne parle que des droits de l'homme, alors on peut dire : "Oh, le Hamas viole les droits de l'homme" et " Israël viole les droits de l'homme".  Donc, les deux sont mauvais.
JC : On peut en faire une équivalence...
AR : ...alors que ce n'en est pas une. Mais ce discours des droits de l'homme, c'est un très bon angle pour la télé - cette industrie de la condamnation et de l'analyse des grandes atrocités (rires). Qui se sort blanc comme neige de l'analyse des atrocités? Les États se sont octroyé le droit de légitimer la violence - et donc qui se retrouve criminalisé et délégitimé ? Uniquement - bon, c'est un peu excessif - disons que c'est habituellement, la résistance.
JC : Donc le terme droits de l'homme peut priver la justice d'oxygène ?
AR : Les droits de l'homme retirent l'histoire de la justice.
JC : La justice bénéficie toujours d'un contexte...
AR : J'ai l'air de dénigrer les droits de l'homme.... Ce n'est pas le cas. Tout ce que je veux dire c'est que l'idée de justice - ne serait-ce que le fait de rêver de justice - est révolutionnaire. Le langage des droits de l'homme a tendance à accepter un statu quo qui est intrinsèquement injuste - tout en essayant de demander des comptes aux responsables de ce statu quo. Mais à vrai dire, bien sûr, ce qui bloque tout, c'est que violer les droits de l'homme fait partie intégrante du projet du néo-libéralisme et de l'hégémonie mondiale.
JC : ...dans la mesure où ce n'est que par la violence que ces politiques peuvent être mises en œuvre.
AR : Par aucun autre moyen - mais parlez suffisamment fort des droits de l'homme et cela donnera l'impression que la démocratie est à l'œuvre, que la justice est à l'œuvre. Il fut un temps où les USA déclenchaient des guerres pour renverser des démocraties, parce que, en ce temps-là la démocratie représentait une menace pour le libre-échange. Certains pays nationalisaient leurs ressources, protégeaient leurs marchés....Donc, les vraies démocraties étaient renversées. Elles ont été renversées en Iran, dans toute l'Amérique Latine, au Chili...
JC : La liste est trop longue...
AR : Maintenant nous sommes dans une situation où la démocratie a été emmenée à l'atelier de réparation pour être rafistolée, remodelée de manière à être favorable à l'économie de marché. Donc maintenant; les USA mènent des guerres pour installer des démocraties. D'abord il fallait les renverser, et maintenant il faut les installer, pas vrai ? Et l'émergence de toutes ces ONG financées par le capital dans le monde moderne, la notion de RSE, responsabilité sociale des entreprises - tout ça fait partie de la même Nouvelle Démocratie Contrôlée. Dans ce sens, tout cela fait partie de la même machine.
JC : Des tentacules de la même pieuvre.
AR : Ils ont occupé l'espace laissé libre lorsque les 'ajustements structurels" ont contraint les États àréduire les dépenses publiques - dans les domaines de la santé, de l'éducation, des infrastructures, de l'approvisionnement en eau - transformant ce qui aurait dû être des droits, à l'éducation, aux soins etc.., en activités charitables accessibles à quelques-uns. Peace, Inc. (Paix SARL) est parfois aussi inquiétante que War, Inc.[Guerre SARL, titre du film de Joshua Seftel dans lequel joue John Cusack, NdE]. C'est un moyen de contrôler la colère publique. Nous sommes tous sous contrôle et nous ne le savons même pas... Le FMI et la Banque Mondiale, les entités les plus opaques et les plus secrètes qui soient, mettent des millions dans le ONG qui luttent contre la "corruption" et pour la "transparence." Ils veulent l'État de droit, tant que ce sont eux qui font les lois. Ils veulent la transparence pour uniformiser une situation, de manière à ce que les capitaux puissent circuler librement. Embastillez le Peuple, Libérez l'Argent. La seule chose qui soit autorisée à circuler librement aujourd'hui - sans entraves - partout dans le monde, c'est l'argent...le capital.
JC : C'est juste une question de rentabilité, n'est-ce pas ? Des marchés stables, un monde stable...Il y a une grande violence dans l'idée d'un " climat d'investissement " uniformisé.
AR : En Inde, c'est une expression que nous utilisons de façon interchangeable avec le mot "massacre". Marchés stables, monde instable. La rentabilité. Tout le monde en entend parler. Tellement que ça vous donne envie d'être pro-inefficacité et pro-corruption. (Rire) Mais sérieusement, si on examine l'histoire des Fondations Ford et Rockefeller, en Amérique Latine, en Indonésie, où presque un million de personnes, principalement des communistes, ont été tuées par le Général Suharto, qui était soutenu par la CIA, en Afrique du Sud, lors du mouvement des droits civiques aux USA? ou même maintenant, c'est très troublant. Elles ont toujours travaillé avec le département d'État US.
JC : Et pourtant, maintenant, Ford finance The Act of Killing (L'acte de tuer, documentaire de Joshua Oppenheimer and Christine Cynn) - le film qui traite de ces mêmes massacres. Ils établissent le profil des bouchers mais pas celui de leurs maîtres. Ils ne suivront pas la trace de l'argent.
AR : Ils ont tellement d'argent qu'ils peuvent tout financer, de très mauvaises choses comme des choses très bien - des documentaires, la planification des armes nucléaires, les droits liés au genre, des conférences féministes, des festivals de cinéma et de littérature, des chaires universitaires...tout, tant que cela ne bouscule pas le "marché" et le statu quo économique. Une des "bonnes œuvres" de Ford a consisté à financer le CFR, le Council of Foreign Relations, qui travaillait en étroite collaboration avec la CIA. Depuis 1946, tous les présidents de la Banque Mondiale sont issus du CFR. Ford a financé la RAND, Research and Development Corporation, qui travaille en étroite collaboration avec les forces armées US.
JC : C'est là que travaillait Dan. C'est là qu'il a mis la main sur les papiers du Pentagone.
AR : Les papiers du Pentagone...Je n'en croyais pas mes yeux en les lisant...ces histoires de bombardement de barrages, de famines planifiées...J'ai rédigé une introduction à une édition de For Reasons of State de Noam Chomsky, où il analyse les papiers du Pentagone. Il y avait un chapitre dans le livre intitulé "The Backroom Boys" - peut-être que ce n'était pas dans les papiers du Pentagone, je ne me souviens plus...mais il y avait une lettre ou quelque chose de ce genre, émanant peut-être de soldats sur le terrain, et qui expliquait que c'était génial d'avoir mélangé le phosphore blanc avec le napalm..."ça colle aux Viets comme de la merde à une couverture et ça les brûle jusqu'à l'os." Ils étaient contents parce que le phosphore blanc continuait à brûler même lorsque les Vietnamiens frappés par les bombes essayaient de sauter dans l'eau pour arrêter le feu qui les dévorait...
JC : Tu connais ça par cœur ?
AR : Je ne peux pas oublier ; ça m'a brûlée jusqu'à l'os... J'ai grandi au Kerala, tu te souviens. Un pays communiste...
JC : Tu étais en train d'expliquer comment la Fondation Ford avait financé la RAND et le CFR.
AR : (Rires) Oui...c'est une comédie de chambre à coucher...ou plutôt une tragédie de chambre à coucher...au fait, est-ce que ce genre existe? Ford a financé le CFR et RAND. Robert McNamara est passé de la direction de Ford Motors au Pentagone. Donc, comme tu peux le constater, nous sommes cernés.
JC : ...et pas seulement par le passé.
AR : Non - par l'avenir aussi. L'avenir c'est Google, n'est-ce pas ? Dans le livre de Julian Assange - un livre brillant - When Google Met Wikileaks (Quand Google a rencontré Wikileaks), il suggère qu'il n'y a pas une grande différence entre Google et la NSA. L'une des trois personnes qui ont accompagné Eric Schmidt - PDG de Google - pour interviewer Julian, était Jared Cohen, directeur de Google Ideas - ancien du département d'État et conseiller ou quelque chose de ce genre au CFR, conseiller de Condeleezza Rice et de Hillary Clinton. Les deux autres étaient Lisa Shields et Scott Malcolmson, également anciens du département d'État et du CFR. C'est du sérieux. Mais quand on parle des ONG, il y a une chose à laquelle on doit faire attention...
JC : Laquelle ?
AR : Quand les attaques contre les ONG viennent de l'autre bord, l'extrême-droite, , alors ceux d'entre nous qui avaient entrepris de critiquer les ONG d'un point de vue totalement différent, nous aurons l'air fin...aux yeux des libéraux nous serons les méchants...
JC : Encore une fois, dresser les "financés" contre ceux qui ne le sont pas.
AR : Par exemple en Inde, le nouveau gouvernement - les membres de la droite radicale hindoue qui veulent que l'Inde devienne une "Nation Hindoue" - eh bien ce sont des fanatiques. Des bouchers. Les massacres constituent leurs campagnes électorales officieuses - orchestrés dans le but de diviser les communautés et rapporter des votes.  C'est ce qui s'est passé au Gujarat en 2002, et cette année, à la veille des élections générales, dans le district de Muzaffarnagar, des dizaines de milliers de Musulmans ont dû fuir leurs villages et s'installer dans des camps. Certains de ceux qui ont été accusés de tous ces meurtres occupent aujourd'hui des postes de ministres. Face à leur cautionnement de massacres purs et simples, dont ils se glorifient,  on en devient nostalgiques de l'hypocrisie du discours des droits de l'homme. Mais maintenant, si les ONG  des "droits de l'homme"émettent le moindre bruit, ne serait-ce qu'un chuchotement...ce gouvernement les fera taire. Et il peut le faire, très facilement. Il leur suffira de s'en prendre à ceux qui versent de l'argent...et ceux-là, quels qu'ils soient, en particulier ceux qui s'intéressent à l'énorme "marché" indien, se soumettront ou se carapateront de l'autre côté. Ces ONG sauteront parce que ce sont des chimères. Elles ne sont pas solidement ancrées dans la société parmi les gens, vraiment, donc elles disparaîtront purement et simplement. Même la résistance factice qui a sucé la moelle de la véritable résistance sera anéantie.
JC : Tu crois que Modi va réussir à long terme ?
AR: It's hard to say. There's no real opposition, you know? He has an absolute majority and a government that he completely controls, and he himself - and I think this is true of most people with murky pasts - doesn't trust any of his own people, so he's become this person who has to interface directly with people. The government is secondary. Public institutions are being peopled by his acolytes, school and university syllabi are being revamped, history is being rewritten in absurd ways. It's very dangerous, all of it. And a large section of young people, students, the IT crowd, the educated middle class and, of course, Big Business, are with him - the Hindu right-wing is with him. He's lowering the bar of public discourse - saying things like, "Oh, Hindus discovered plastic surgery in the Vedas because how else would we have had an elephant-headed god."
AR : C'est difficile à dire. Il n'y a pas de véritable opposition tu sais. Il détient une majorité absolue et il contrôle entièrement son gouvernement. Lui-même ne faisant confiance à aucun membre de son entourage - et je pense que c'est le cas de la plupart des gens qui ont un passé trouble - il a entrepris d'interagir directement avec le peuple. Le gouvernement est secondaire. Les institutions publiques sont occupées par ses acolytes, les programmes scolaires et universitaires sont remodelés, l'histoire est réécrite de manière absurde. Tout cela est très dangereux. Et une grand partie de la jeunesse, les étudiants, la masse des gens branchés sur les nouvelles technologies, la classe moyenne instruite, les grandes entreprises, sont avec lui la droite hindoue est avec lui. Il abaisse le niveau du discours public en disant des choses comme : "Oh, ce sont les Hindous qui ont inventé la chirurgie esthétique dans les Védas parce que sinon comment aurions-nous pu avoir un dieu à tête d'éléphant ?"
JC : (En riant) Il a dit ça?
AR : Oui ! C'est dangereux. Par ailleurs, c'est tellement ringard que je ne sais pas combien de temps ça peut durer. Mais pour le moment, les gens portent des masques de Modi et l'acclament...Il a été élu démocratiquement. On ne peut pas échapper à ça. C'est la raison pour laquelle lorsque les gens se réfèrent au "peuple" ou au "public" comme s'il s'agissait du dernier dépositaire de toute morale, il m'arrive de tiquer.
JC : Comme on dit : "Le kitsch est le masque de la Mort" ...


AR : C'est à peu près ça. Mais d'un autre côté, bien qu'il n'ait pas de véritable opposition au Parlement, l'Inde est un pays très intéressant...il n'existe pas d'opposition officielle, mais il y a une authentique opposition sur le terrain. Si on se déplace - il y a toutes sortes de gens, des gens brillants...des journalistes, des cinéastes, que l'on aille au Cachemire, la partie indienne, ou dans un village adivasi (d'aborigènes) sur le point d'être submergé par un réservoir de barrage - leur niveau de compréhension de tout ce dont nous avons parlé - la surveillance, la mondialisation, l'ONGisation - est tellement élevé, tu sais? La sagesse des mouvements de résistance, qui sont mis à poil et au pied du mur, est incroyable. Donc...je compte sur eux et je garde la foi. (rires)
JC : Donc ça n'a rien de nouveau pour toi...le débat sur la surveillance de masse ?
AR : Bien sûr, les détails sont quelque chose de nouveau pour moi, la partie technique et l'étendue de tout ça - mais pour beaucoup d'entre nous en Inde, qui ne nous considérons pas comme "innocents", la surveillance est une chose dont nous avons toujours été conscients. La plupart de ceux qui ont été sommairement exécutés par l'armée ou par la police - nous appelons ça des  "confrontations" - ont été trouvés en pistant leurs portables. Au Cachemire, cela fait des années qu'ils surveillent chaque appel téléphonique, chaque e-mail, chaque compte facebook - ça plus les portes qu'on défonce, les tirs dans les foules, les arrestations de masse, la torture qui éclipse Abou Ghraïb. C'est pareil en Inde centrale.
JC : Dans la forêt où tu es allée Marcher avec les Camarades ?
AR : Oui. Là où les gens les plus pauvres du monde ont immobilisé quelques-unes des compagnies minières les plus riches. Ce qui est très ironique c'est que des gens qui vivent dans des endroits isolés, qui sont illettrés et ne possèdent pas de télés, sont d'une certaine façon plus libres parce qu'ils sont hors d'atteinte de l'endoctrinement par les médias de masse modernes. Une guerre civile virtuelle est en cours là-bas et peu de gens le savent. De toute façon, avant que j'aille dans la forêt, un commissaire de police m'a dit : "Quiconque traverse cette rivière, peut être abattu sans sommation par mes hommes." La police nomme "Pakistan" la zone qui se situe de l'autre côté de la rivière. Enfin, bon, ensuite le flic m'a dit : "Tu sais, Arundhati, j'ai dit à mes supérieurs que quel que soit le nombre de policiers qu'on postera dans cette zone, dans la forêt, nous ne pourrons pas gagner cette bataille par la force - le seul moyen de la gagner sera de mettre une télé dans chaque maison tribale parce que ces tribus ne connaissent pas la cupidité". Il voulait dire que regarder la télé leur apprendrait la cupidité.
JC : La cupidité...Il ne s'agit que de ça dans tout ce cirque...hein ?
AR : Oui.
À Moscou
JC : C'était notre dernière nuit à Moscou. Nous sommes allés nous promener sur la Place Rouge. Le Kremlin était illuminé. Dan est allé s'acheter un bonnet cosaque en fourrure. Nous marchions prudemment sur la périlleuse couche de glace qui recouvrait la Place Rouge, en essayant de deviner où pouvait bien se trouver la fenêtre de Poutine et s'il était encore au travail. Roy continuait à parler comme si elle était encore dans la chambre 1001 :
AR : Les rendements décroissants du génocide...sous quelle rubrique faut-il les classer ? Maths ou économie ? La zoologie, je dirais. Mao a dit qu'il était prêt à ce que des millions de Chinois périssent dans une guerre nucléaire pourvu que la Chine survive...Je commence à trouver ça de plus en plus écœurant que nos calculs ne concernent que les humains...Annihilez la vie sur terre, mais sauvez la nation...sous quelle rubrique ? Stupidité ou folie ?
JC : Services sociaux...D'après toi, de quoi ces cinglés auraient-ils l'air en code binaire ?
AR : ça leur irait comme un gant. Quand on pense à toute cette violence, tout ce sang...tout ce qui a été détruit pour créer les grandes nations, les USA, l'Australie, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, la Belgique - et même l'Inde et le Pakistan.
JC : L'Union Soviétique...
AR : Oui. Après avoir autant détruit pour les faire naître, il nous faut des armes nucléaires pour les protéger - et le dérèglement climatique pour soutenir leur mode de vie...un projet d'annihilation à double tranchant.
JC : Nous devons tous nous prosterner devant les drapeaux.
AR : Et - autant le dire maintenant pendant que je suis sur la Place Rouge - devant le capitalisme. Chaque fois que je prononce le mot capitalisme, tout le monde s'imagine que...
JC : Tu dois être marxiste.
AR : Il y a beaucoup de marxisme en moi, vraiment...mais la Russie et la Chine ont eu leurs révolutions sanglantes et tout en étant communistes, elles se faisaient la même idée de la production de richesse - qui est de l'arracher des entrailles de la terre. Et maintenant, elles en sont arrivées à la même idée pour finir...tu sais, le capitalisme. Mais le capitalisme échouera, aussi. Il nous faut imaginer autre chose. D'ici là, nous sommes tous logés à la même enseigne...
JC : En pleine errance...
AR : Pendant des milliers d'années, on a pris des décisions idéologiques, philosophiques et concrètes. Elles ont altéré la surface de la terre, l'intégrité de nos âmes. Pour chacune de ces décisions, il y avait peut-être une autre décision qui aurait pu être prise, qui aurait due être prise.
JC : Qui peut être prise...
AR : Bien sûr. Mais je n'ai pas "l'idée de génie". Je n'ai même pas l'arrogance de vouloir avoir "l'idée de génie". Mais je crois que la loi de la résistance au pouvoir est aussi ancienne que la loi de l'accumulation du pouvoir. C'est ce qui permet de maintenir l'équilibre de l'univers... le refus d'obéir. Je veux dire qu'est-ce qu'un pays ? Ce n'est qu'une unité administrative, une municipalité glorifiée. Pourquoi lui attribuons-nous une dimension ésotérique et le protégeons-nous avec des bombes nucléaires ? Je ne peux pas me prosterner devant une municipalité...ce n'est tout simplement pas intelligent. Les salauds feront ce qu'ils ont à faire, et nous ferons ce que nous avons à faire. Même s'ils nous anéantissent, passerons de l'autre côté?
Je l'ai regardée et je me suis demandé quels ennuis l'attendaient là-bas en Inde...un vieux proverbe yougoslave me vint à l'esprit  : "Dis la vérité et cours." Mais certains personnages ne courront pas… même si peut-être, ils devraient le faire. Ils savent que montrer de la faiblesse ne fait qu'enhardir les salauds...
Elle se retourna vers moi brusquement et me remercia d'avoir organisé la rencontre avec Edward Snowden. "Il se présente comme un homme pragmatique et impassible, mais seule la passion a pu le pousser à faire ce qu'il a fait. Il n'est pas que pragmatique. C'est ce que j'avais besoin de savoir."
Nous gardions un œil sur Dan, au loin, qui marchandait avec le marchand de chapkas. Je craignais qu'il ne glisse sur la glace.

"Donc pour mémoire, Mme Roy", lui demandais-je, "en tant que personne ayant 'beaucoup de marxisme' en elle, quel effet cela fait-il d'arpenter le sol gelé de la Place Rouge ?" Elle hocha la tête avec un air de sagesse, faisant mine de prendre au sérieux ma question de talk-show. "Je pense qu'elle devrait être privatisée...remise à une fondation qui travaille sans relâche à l'autonomisation de la population carcérale féminine, à l'abolition du travail des enfants  et à l'amélioration des relations entre les mass-média et les compagnies minières. Peut-être celle de Bill et Melinda Gates."
Elle sourit tristement...Je pouvais presque entendre les carillons de sa pensée harmonieuse, aussi clairement que ceux des cloches de l'église qui emplirent l'air glacial et que le souffle du vent lacérant cette sombre nuit d'hiver.
"Écoute mec," dit-elle. "Dieu est de retour sur la Place Rouge".


IV
Quel sera l'objet de notre amour ?
Les êtres humains semblent incapables de vivre sans guerre, mais ils sont aussi incapables de vivre sans amour
par Arundhati Roy
Le non-sommet de Moscou n'était pas une interview formelle. Ni un rendez-vous clandestin de polar d'espionnage. L'aspect positif qui en a découlé c'est que nous avons échappé à la réglementation diplomatique et à la prudence d'usage que l'on déploie autour d'Edward Snowden. Ce qui est dommage en revanche c'est que les plaisanteries, l'humour et les réparties de la chambre 1001 ne peuvent pas être reproduites. Ce non-sommet ne peut pas être retranscrit avec tous les détails qui mériteraient d'être mentionnés. Pourtant, on ne peut absolument pas ne pas les retranscrire. Parce qu'il a eu lieu. Et parce que le monde est un mille-pattes qui avance petit à petit grâce à des millions de vraies conversations. Et celle que nous avons eue en était sans aucun doute, une.
Ce qui était important, peut-être même davantage que ce qui a été dit, c'était l'esprit qui régnait dans la chambre. Il y avait Edward Snowden qui, après le 11 septembre et selon ses propres mots a "immédiatement chanté les louanges de Bush" et s'est engagé pour la guerre en Irak. Et il y avait ceux d'entre nous qui, après le 11 septembre, avaient fait exactement l'inverse. Il était un peu tard pour cette conversation-là, bien sûr. L'Irak a été pratiquement détruit. Et à l'heure actuelle, la carte de ce qu'on nomme avec condescendance le "Moyen-Orient" a été sauvagement redessinée (une fois de plus). Et malgré tout, nous étions là, tous ensemble, conversant dans un hôtel étrange en Russie.
Étrange, ça l'était sans conteste. Le hall opulent du Ritz-Carlton de Moscou, grouillait de millionnaires saoûls, grisés par un enrichissement récent, et de superbes jeunes femmes, mi-paysannes, mi-top models, accrochées aux bras d'hommes serviles - des gazelles en route pour la célébrité et la fortune, payant leur dû aux satyres qui les y conduiraient. Dans les couloirs on tombait sur de grosses bagarres, des gens chantant à tue-tête et des serveurs en livrée entrant ou sortant des chambres en poussant silencieusement des chariots encombrés de nourriture et d'argenterie. Dans la chambre 1001, nous étions si près du Kremlin qu'en passant la main par la fenêtre, on pouvait presque le toucher. Nous étions au plus profond de l'hiver russe, auquel on n'a pas accordé le crédit qu'il méritait pour le rôle qu'il a joué lors de la deuxième guerre mondiale.
Edward Snowden était beaucoup plus petit que je ne le pensais. Petit, svelte et d'apparence soignée, il faisait penser à un chat. Il salua Dan avec enthousiasme et nous avec chaleur.
"Je sais pourquoi vous êtes là, me dit-il en souriant.
- Pour quoi?
- Pour me radicaliser."
J'éclatai de rire. Nous nous installâmes un peu partout, l'un juché sur un tabouret, les autres sur des chaises ou sur le lit de John.

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Dan et Ed étaient si heureux de se rencontrer et avaient tant de choses à se dire, qu'il nous parut quelque peu impoli de nous immiscer dans leurs échanges. Par moments ils adoptaient un langage codé et mystérieux : "Je suis passé directement de citoyen anonyme à TSSCI (Top Secret / Sensitive Compartmented Information). "Non, parce que, encore une fois, il ne s'agit pas du tout de la DS, mais de la NSA. À la CIA, on l'appelle COMO.""...Elle a un rôle similaire, mais bénéficie-t-elle d'un appui?""PRISEC ou PRIVAC?" On commence par être habilité "confidentiel". Ensuite tout le monde accède aux niveaux d'habilitation TS (Top secret), SI, TK, et Gamma...Personne ne sait de quoi il s'agit..."
Il a fallu un moment avant que je ne me sente prête à les interrompre. La réponse désarmante de Snowden à ma question concernant la photo où on le voit tenir le drapeau US dans ses bras a été de lever les yeux au ciel et de dire : Oh, je ne sais pas. Quelqu'un m'a tendu un drapeau et ils ont pris une photo." Et quand je lui demandai pourquoi il avait soutenu la guerre en Irak, alors que des millions de gens à travers la planète manifestaient contre, il répliqua de façon tout aussi désarmante : "Je me suis fait avoir par la propagande."
Dan a parlé assez longuement du fait qu'il serait étonnant que des citoyens US entrant au Pentagone et à la NSA aient lu beaucoup de livres sur l'exceptionnalisme US et l'histoire de ses guerres. (Et une fois dedans, ces sujets ne les intéresseraient probablement pas). Lui et Ed avaient assisté à ça en direct et en temps réel, et avaient été suffisamment horrifiés pour mettre en jeu leur vie et leur liberté lorsqu'ils ont décidé de devenir lanceurs d'alerte. Ce qu'ils avaient tous deux clairement en commun, c'était un sens aigu de la probité morale - de la notion de bien et de mal. Un sens de la probité qui était de toute évidence à l'œuvre pas seulement lorsqu'ils ont décidé de lancer l'alerte sur ce qu'ils pensaient être moralement inacceptable, mais aussi lorsqu'ils se sont engagés dans leurs métiers - Dan pour sauver son pays du communisme, Ed pour le sauver du terrorisme islamiste. Ce qu'ils ont fait lorsqu'ils ont perdu leurs illusions était si galvanisant, si spectaculaire, qu'ils en sont venus à être identifiés par ce seul acte de courage moral.

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J'ai demandé à Ed Snowden ce qu'il pensait de la capacité de Washington de détruire des pays et de son incapacité à gagner une guerre (malgré la surveillance de masse). Je crois que la question était formulée d'une manière pas très polie - quelque chose comme " Quelle est la dernière fois que les USA ont gagné une guerre?" Nous nous sommes demandé si les sanctions économiques et l'invasion de l'Irak qui a suivi pouvaient être qualifiées de génocide. Nous avons discuté du fait que la CIA savait - et se préparait à ça - que le monde se dirigeait vers une guerre pas uniquement entre pays mais aussi dans les pays, dans laquelle la surveillance de masse serait nécessaire pour contrôler les populations. Et aussi comment les armées étaient transformées en forces de police pour administrer les pays qu'elles avaient envahis et qu'elles occupaient, tandis que la police, même dans des endroits comme l'Inde, le Pakistan, Ferguson, Missouri, aux USA - étaient entraînées à agir comme des armées pour réprimer des insurrections internes.
Ed a parlé assez longuement du fait que nous "entrons comme des somnambules dans un État de surveillance totale." Et là je le cite parce que c'est quelque chose qu'il a souvent répété : "Si nous ne faisons rien, nous entrons comme des somnambules dans un État de surveillance totale où nous avons à la fois un super-État qui détient une capacité illimitée d'user de la force et une capacité illimitée de savoir sur qui elle va s'exercer - et cette combinaison est très dangereuse. C'est l'avenir sombre que nous avons devant nous. Le fait qu'ils sachent tout de nous et que nous ne sachions rien d'eux - du fait qu'ils s'entourent de secret, qu'ils sont privilégiés, qu'ils appartiennent à une classe à part...l'élite, la classe politique, celle qui détient les ressources - nous ne savons pas où ils vivent, nous ne savons pas ce qu'ils font, nous ne savons pas qui sont leurs amis. Ils ont la capacité de tout savoir sur nous. C'est la direction que prend l'avenir, mais je pense que cela peut évoluer de différentes manières..."
J'ai demandé à Ed si la NSA ne faisait que feindre d'être irritée par ses révélations ou si elle n'était pas en réalité secrètement ravie d'être réputée comme "l'Agence qui voit tout et qui sait tout" - parce que cela permet de maintenir les gens dans un état de peur, d'instabilité, constamment sur leurs gardes et faciles à gérer.
Dan a expliqué comment, même aux USA, on n'était qu'à un 11 septembre d'un État policier :"Nous ne sommes pas à l'heure actuelle dans un État policier, pas encore. Je parle de ce qui pourrait advenir. Je me rends bien compte que je ne devrais pas dire les choses de cette manière...Les Blancs, la classe moyenne, dont je fais partie, ne vivent pas dans un État policier...Les Noirs, les pauvres, vivent dans un État policier. La répression commence avec les demi-blancs, les Moyen-orientaux, ainsi que toute personne qui s'associerait à eux, et s'étend à partir de là...Nous n'avons pas un État policier. Un 11 septembre de plus, et je crois que nous aurons des centaines de milliers d'arrestations.
Des Moyen-Orientaux et des Musulmans seront mis dans des camps de détention ou expulsés. Après le 11 septembre, des milliers de personnes ont été arrêtées sans mise en accusation… Mais là je parle de l'avenir. Je parle de quelque chose qui serait de l'ordre de ce qu'on a fait aux Japonais pendant la Deuxième guerre mondiale. Je parle de centaines de milliers dans des camps ou expulsés. Je pense que la surveillance peut être mise en relation avec ça. Ils sauront à qui s'en prendre. Ils ont déjà recueilli les données." (Alors qu'il disait cela, je me suis demandée, bien que je n'aie pas posé la question : comment les choses se seraient-elles passées si Snowden n'avait pas été Blanc ?)
Nous avons parlé de guerre, de cupidité, de terrorisme et de ce qui pourrait en être une définition précise. Nous avons parlé de pays, de drapeaux et de la signification qu'il faut donner au patriotisme. Nous avons parlé de l'opinion publique et du concept de morale publique et à quel point elle peut être changeante et facilement manipulable.

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Ce n'était pas une conversation du type "questions-réponses". Nous formions un groupe incongru. Ole, moi-même et trois Américains trouble-fête. John Cusack, qui a imaginé et organisé cette réunion de perturbateurs, est issu d'un milieu de musiciens, écrivains, acteurs, athlètes qui ont refusé de se laisser prendre à toutes ces conneries, même lorsqu'elles étaient superbement emballées.
Qu'adviendra-t-il d'Edward Snowden ? Pourra-t-il un jour retourner aux USA ? Ses chances semblent bien faibles. Le gouvernement US – tant l'État profond que les deux grands partis politiques - veulent le punir pour l'énorme tort qu'il a fait subir à l'establishment sécuritaire. (Ils ont eu Chelsea Manning et les autres lanceurs d'alerte là où ils voulaient les mettre, en taule). S'ils ne parviennent pas à tuer ou à incarcérer Snowden, ils doivent utiliser tout ce qui est en leur pouvoir pour limiter les dégâts qu'il a occasionnés et qu'il continue à provoquer. Un des moyens pour y parvenir serait de contenir et de s'approprier le débat autour des lanceurs d'alerte et de l'orienter dans une direction qui les arrangerait. Et ils ont, dans une certaine mesure, réussi à faire ça. Dans le débat Sécurité Publique contre surveillance de masse et qui se déroule dans les médias occidentaux établis, l'Objet de l'Amour? ce sont les USA. Les USA et leurs actes. Sont-ils moraux ou immoraux ? BonS ou mauvais ? Les lanceurs d'alerte sont-ils des patriotes ou des traîtres ? A l'intérieur de cette matrice de moralité restreinte, d'autres pays, d'autres cultures, d'autres conversations - même en étant victimes de guerres US - apparaissent la plupart du temps seulement en tant que témoins du procès principal. Ils soutiennent soit l'indignation de l'accusation soit celle de la défense. Le procès, mené dans ces conditions, sert à renforcer l'idée qu'il peut y avoir une superpuissance morale modérée. Ne sommes-nous pas en train de la voir en pleine action ? Sa douleur ? Sa culpabilité ? Ses mécanismes d'autocorrection ? Ses médias chiens de garde ? Ses activistes qui refusent de voir les citoyens ordinaires (innocents) espionnés par leur propre gouvernement ? Dans ces débats qui semblent féroces et intelligents, des mots tels que public, sécurité et terrorisme sont lancés, mais ils demeurent, comme toujours, définis de façon approximative et sont le plus souvent utilisés comme l'État US voudrait qu'on les utilise.
Il est choquant que Barack Obama ait approuvé une "liste de gens à tuer" avec 20 noms dessus.
Vraiment ?
Sur quelle sorte de liste les millions de gens ayant été tués dans toutes les guerres US figuraient-ils, sinon sur une "liste de gens à tuer"?
Dans toute cette affaire, Snowden dans son exil, doit demeurer stratégique et user d'une certaine tactique. Il se trouve dans la position impossible de devoir négocier les termes de son amnistie/procès avec ces mêmes institutions US qui se considèrent trahies par lui, et les termes de sa résidence en Russie avec ce Grand Humanitaire qu'est Vladimir Poutine. Donc les superpuissances ont acculé ce diseur de vérité dans une position qui nécessite une extrême prudence de sa part concernant son utilisation des projecteurs qui sont braqués sur lui et ses déclarations publiques.
Malgré cela, si on met de côté ce qui ne peut pas être dit, la conversation autour des lanceurs d'alerte est passionnante - c'est de la Realpolitik - animée, importante et truffée de termes juridiques.
On y retrouve des espions et des chasseurs d'espions, des secrets et des divulgateurs de secrets. C'est un univers en soi, très adulte et très attirant. Cependant, s'il devient, et c'est un risque récurrent — un substitut pour une pensée politique plus large et radicale, alors le débat que Daniel Berrigan, prêtre jésuite, poète et résistant de guerre (contemporain de Daniel Ellsberg) voulait avoir lorsqu'il a dit : "tous les États-nations tendent à devenir impériaux, c'est là le problème", devient un peu gênant.
J'étais heureuse de voir Snowden expliquer, lors de ses débuts sur Twitter (il s'est attiré plus d'un demi-million de followers en une demi-seconde) : "Je travaillais pour le gouvernement. Je travaille maintenant pour le public". Ce qui est implicite dans cette phrase, c'est le fait que le gouvernement ne travaille pas pour le public. C'est le début d'une conversation subversive et gênante. Par "le gouvernement", il entend bien sûr le gouvernement US, son ancien employeur. Mais qu'entendait-il par "le public"? Le public US? Quelle partie du public US? Il va devoir décider au fur et à mesure. Dans les démocraties, la ligne de démarcation entre un gouvernement élu et "le public" n'est jamais très claire. L'élite est généralement mélangée au gouvernement de façon homogène. D'un point de vue international, si "le public US" est bien quelque chose qui existe, c'est un public de privilégiés. Le seul "public" que je connaisse est un labyrinthe épineux et exaspérant.
Bizarrement, lorsque je repense à notre rencontre au Ritz de Moscou, l'image qui me vient en tête c'est celle de Daniel Ellsberg. Dan, après toutes ces heures à parler, étendu sur le lit de John, tel le Christ, avec ses bras grands ouverts, déplorant ce que sont devenus les USA — un pays dont "les meilleurs" finissent soit en prison soit en exil. J'ai été émue par ses larmes, mais aussi troublée — parce qu'elles étaient les larmes d'un homme ayant vu de près la machine. Un homme qui tutoyait ceux qui contrôlaient le pays et contemplaient froidement l'idée d'anéantir la vie sur Terre. Un homme qui a tout risqué pour nous alerter. Dan connait tous les arguments, pour et contre. Il utilise souvent le mot impérialisme pour décrire l'histoire et la politique étrangère des USA. Il sait bien qu'aujourd'hui, 40 ans après qu'il a rendu publics les Pentagon Papers, et même si ces individus particuliers sont partis, la machine continue à tourner.
Les larmes de Daniel Ellsberg m'ont amenée à penser à l'amour, à la perte, aux rêves, et par dessus tout, à l'échec.
Quel est donc cet amour que nous éprouvons pour un pays ? Quel genre de pays sera un beau jour à la hauteur de nos rêves ? Quels sont donc ces rêves qui ont été brisés ? La grandeur des grandes nations n'est-elle pas directement proportionnelle à leur aptitude à se montrer impitoyables, génocidaires ? L'ampleur du "succès" d'un pays n'est-elle pas également une marque habituelle de la profondeur de son échec moral?
Et qu'en est-il de notre échec ? Écrivains, artistes, radicaux, antinationaux, anticonformistes, mécontents - qu'en est-il de l'échec de notre imagination ? Qu'en est-il de notre échec à substituer à l'idée de drapeaux et de pays un Objet d'Amour moins létal ? Les êtres humains semblent incapables de vivre sans guerre, mais ils sont également incapables de vivre sans amour. La question qui se pose alors est : quel sera l'objet de notre amour ?
En rédigeant ceci à un moment où des réfugiés affluent vers l'Europe - résultat de la politique étrangère menée par les USA et  l'Europe au "Moyen-Orient" depuis des décennies - je m'interroge : Qu'est-ce qu'un réfugié ? Est-ce qu'Edward Snowden peut être qualifié de réfugié ? Certainement. À cause de ce qu'il a fait, il ne peut pas retourner à l'endroit qu'il considère comme étant son pays (bien qu'il puisse continuer à vivre là où il se sent le mieux - à l'intérieur d'internet). Les réfugiés qui fuient les guerres en Afghanistan, en Irak, en Syrie pour l'Europe, sont des réfugiés de guerres du mode de vie. Mais les milliers de personnes dans des pays comme l'Inde qui sont emprisonnées et tuées par ces mêmes guerres, les millions qui sont chassés de leurs terres et de leurs fermes, exilés de tout ce qu'ils ont toujours connu - leur langue, leur histoire, le paysage qui les a façonnés - ne le sont pas. Tant que leur misère est contenue à l'intérieur des frontières de leur propre pays, tracées arbitrairement, ils ne sont pas considérés comme des réfugiés. Mais ils le sont. Et très certainement, pour ce qui est de leur nombre, ces personnes représentent une grande majorité dans le monde d'aujourd'hui. Malheureusement, pour des imaginations  enfermées dans une grille de pays et de frontières, pour des esprits emballés dans des drapeaux, ils ne sont pas une priorité.


Roy et Cusack rendent visite à Assange à Londres en décembre 2014
Le réfugié le plus connu des guerres du style de vie est peut-être Julian Assange, fondateur et rédacteur en chef de WikiLeaks, qui purge sa quatrième année en tant que fugitif-invité dans une chambre de l'ambassade d'Équateur à Londres. La police britannique est postée dans un petit vestibule juste devant la porte d'entrée. Il y a des tireurs embusqués sur le toit, qui ont reçu l'ordre de l'arrêter, de l'abattre, de le traîner à l'extérieur si jamais il s'avise de mettre un orteil en dehors de la pièce, qui constitue, sur le plan juridique, une frontière internationale. L'ambassade d'Équateur est située en face de Harrods, le grand magasin le plus célèbre du monde. Le jour où nous avons rencontré Julian, Harrods engloutissait et vomissait des centaines ou peut-être des milliers de personnes surexcitées faisant leurs achats de Noël. Au milieu de cette grande artère londonienne, l'odeur de l'opulence et des excès se mêlait à l'odeur de l'incarcération et de la peur de la liberté d'expression du Monde Libre ( Ils se ont serré la main et ont convenu de ne jamais se lier d'amitié).
Le jour où (en réalité le soir) nous avons rencontré Julian, il nous a été interdit par la sécurité d'introduire dans la pièce le moindre dispositif d'enregistrement, téléphone portable ou caméra. Cette conversation demeure donc officieuse aussi. Malgré tout ce qui a été accumulé contre son fondateur-rédacteur, WikiLeaks poursuit son œuvre, plus détendu et plus insouciant que jamais. Récemment, il a offert une récompense de 100 000 dollars à quiconque pourrait fournir des documents  sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP), un accord de libre-échange entre l'Europe et les USA qui vise à donner aux multinationales le pouvoir de poursuivre en justice les gouvernements souverains dont les décisions auraient des effets néfastes sur leurs bénéfices. Ces actes criminels pourraient inclure l'augmentation du salaire minimum par le gouvernement, le fait de ne pas prendre de mesures répressives contre les villageois "terroristes"  qui entravent le travail des compagnies minières, ou, disons, l'audace de refuser l'offre par Monsanto de graines génétiquement modifiées et brevetées. Le TTIP n'est rien d'autre qu'une arme de plus, comme la surveillance intrusive ou l'uranium appauvri, à utiliser dans les guerres du style de vie.
En regardant Julian Assange, assis en face de moi, pâle et usé, n'ayant pas reçu cinq minutes de rayons de soleil sur sa peau depuis 900 jours, mais refusant toujours de disparaître ou de capituler comme ses ennemis aimeraient qu'il le fasse, j'ai souri à l'idée que personne ne le considère comme un héros australien ou un traître australien. Pour ses ennemis, Assange a trahi bien plus qu'un pays. Il a détruit l'idéologie des pouvoirs en place. Pour cela, ils le haïssent encore plus qu'ils ne haïssent Edward Snowden. Et ça en dit long.
On nous dit, assez souvent, qu'en tant qu'espèce nous nous tenons en équilibre au bord de l'abîme. Il est possible que notre intelligence orgueilleuse et prétentieuse nous ait dépouillés de notre instinct de survie et que la voie que nous pourrions emprunter pour nous remettre à l'abri ait été effacée. Dans ce cas, il n'y a pas grand-chose qu'on puisse faire. Si quelque chose peut être fait, alors il y a une certitude : ceux qui ont créé le problème ne seront pas ceux qui trouveront une solution. Crypter nos e-mails pourra nous aider, mais pas beaucoup. Réajuster notre compréhension de ce qu'est l'amour, de ce qu'est le bonheur - et, oui, de ce que sont les pays - le pourrait. Réajuster nos priorités le pourrait.  Une forêt ancienne, une chaîne de montagnes ou une vallée de rivière, sont plus importantes et certainement plus dignes d'amour que ne le sera n'importe quel pays. Je pourrais pleurer pour une vallée fluviale, et je l'ai déjà fait. Mais pour un pays ? Oh mec, je ne sais pas...




Merci à Tlaxcala
Source: http://www.outlookindia.com/article/meeting-ed-snowden/295817
Date de parution de l'article original: 16/11/2015
URL de cette page: http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=16694 

Victoire pour la protection des embryons.

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Le peuple se prononcera sur le diagnostic préimplantatoire (DPI ou LPMA). Le référendum a récolté 62'000 signatures, mais celles-ci doivent encore être validées dans les communes.
Le délai pour récolter le nombre requis de paraphes échoit le 10 décembre. Le total dépassera largement les 50'000 nécessaires selon www.blick.ch.

Le diagnostic préimplantatoire est une technique utilisée de manière arbitraire qui permet qu'un nombre incalculable d'embryons soient éliminés.

Le DPI permet de différencier un embryon sain d'un autre atteint d'une anomalie avant son implantation dans l'utérus.

Le comité référendaire peut notamment compter sur les NONS et le soutien de l'UDC et du PDC. Mais sa démarche trouve également des appuis du côté de la gauche.

Déjà 21 organisations.




co F. de Siebenthal
23, av. Dapples 
1006 LAUSANNE
021 616 88 88



Les familles nombreuses, les pauvres et tous les plus petits ont besoin d’être défendus.

Choisir la Vie

choisirlavie.ch/
Faut-il s'inquiéter du recours à l'avortement des jeunes? Oui! le 1 octobre 2013 . ... que le recours à l'IVG n'aurait aucune incidence sur la vie des femmes».

Oui à la vie

www.jazumleben.ch/index.asp?DH=2&lng=f
Oui à la vie, Secrétariat central, Case postale 18, CH-8775 Luchsingen Tél. 055 653 11 50, Fax 055 653 11 53, ouialavie@active.ch.


Miséricorde en familles

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Abondance de miséricorde pour toutes et tous...
par Saint Pierre aux deux clés, Simon ou Simon Bar-Jona (ou Barjona, le révolutionnaire en araméen ou « fils de Jonas la Colombe du St Esprit» selon la tradition chrétienne), aussi appelé Kephas (« le roc » en araméen) ou Simon-Pierre.

Ouverture de la porte sainte 2015

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/11/ouverture-de-la-porte-sainte-2015.html
Lancement du site pour les enfants
Spécial Jubilé des familles (27 Décembre 2015)
The family is resource
Le Pape François
Le Conseil pontifical
Le Synode sur la famille
Des Églises et du monde
Témoignages et expériences
En librairie


Le Conseil pontifical pour la familles est sur

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Baisser le niveau des mers ?

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Comment faire baisser le niveau des mers ?

Etudes urgentes, faire fleurir les déserts ?

Dépressions libyennes, tunisiennes, algériennes, californiennes... de la Mer Morte, est-ce possible d'ouvrir des canaux, d'en réguler le débit, de faire des mers intérieures dans toutes les dépressions existantes, de favoriser l'évaporation de faire fleurir les déserts, de faire passer l'eau douce à travers les montagnes ou les continents vers les zones désertiques ( Andes, Californie, Gobi, Kalahari, Sahara, Equateur...) ?

Un abaissement du niveau de la Méditerranée, combiné à de massifs aménagements hydrologiques en Afrique, furent envisagés dans les années 30. Voir Atlanropa. Il va s'en dire que cela impliquerait des travaux de génie civil d'une ampleur titanesque, combinant émersion et submersion de pays entiers.

A noter que les russes puis soviétiques avaient très sérieusement envisagé de détourner les eaux de fleuves sibériens vers les plaines arides de l'Asie centrale. Ce fut un des rares utilisations expérimentales d'explosifs atomiques à des fins de civils.

Comme dans ces projets, la diversion d'eau douce devrait se faire à très grande distance, car ces zones sont par définition déficitaires en eau (l'évaporation est supérieure aux précipitations, ce qui amène également le problème de la salinisation des sols). De telles diversions, comme celles venant d'une source maritime ou océaniques nécessiteraient des travaux de génie civils colossaux, voire une importante dépense d'énergie en pompage.

Les eaux fossiles ont déjà été exploitées en divers endroits, mais vu leur coût et disponibilité, une utilisation à des fins agricoles rencontre quantité de difficultés, cela fut tenté et abandonné en Arabie Saoudite, et est plus ou moins subventionné en Libye. Voir la Grande Rivière Artificielle en Libye.


L'idée d'inonder les dépressions Sahara remonte à la seconde moitié du XIXe siècle. Le but était de détourner les eaux de la mer Méditerranée dans les dépressions du Sahara en Tunisie et en Algérie via un canal. L'espoir était que remplir ces dépressions modifierait le climat de la région. L'histoire du régime est décrit dans une publication globale par Letolle et Bendjoudi (1997). Ils décrivent la géographie, la géologie, l'hydrologie et les conditions socio-économiques de la zone du projet. La brève description suivante est basée sur leur travail.
Il ya une vaste dépression dans le Sahara allant de l'ouest de Gabès, sur la côte méditerranéenne de la Tunisie au sud-est de Biskra, avec une pente descendante générale de l'est à l'ouest (Figure E.1). Chott Melrhir et Chott Rharsa dans la partie ouest de cette dépression, avec une superficie d'environ 8000 km2, ont été proposées pour les inondations. On croyait que cette dépression faisait autrefois partie de l'ancienne baie de Triton. Hérodote (485-425 avant JC) et d'autres historiens de l'antiquité décrits ses rives comme étant très riche et fertile.
Martins (1864) décrit que le dernier des Chotts à l'Est est à seulement 16 km de la mer. En brisant la crête Gabès, le bassin des Chotts pourrait devenir une mer intérieure. Lavigne (1869) a décrit ses observations de la région en tant que journaliste, et a évoqué la possibilité de créer une mer intérieure.
exemple: http://ebooks.cambridge.org/chapter.jsf?bid=CBO9780511535697&cid=CBO9780511535697A260 

The idea of flooding the Sahara depressions goes back to the second half of the nineteenth century. The aim was to divert waters of the Mediterranean Sea into the Sahara depressions in Tunisia and Algeria via a canal. The hope was that filling these depressions would alter the climate of the area. The history of the scheme is described in a comprehensive publication by Letolle and Bendjoudi (1997). They describe the geography, geology, hydrology and the socio-economic conditions of the project area. The following brief description is based on their work.
There is a vast depression in the Sahara running from the west of Gabès on the Mediterranean coast of Tunisia to the south-east of Biskra, with a general downward slope of east to west (Figure E.1). Chott Melrhir and Chott Rharsa in the western part of this depression, with an area of about 8000 km2, were proposed for flooding. It was believed that this depression was once part of the ancient Bay of Triton. Herodotus (485–425 bc) and other historians of antiquity described its shores as being highly rich and fertile.
Martins (1864) described that the last of the Chotts in the east is only 16 km away from the sea. By breaking through the Gabès ridge, the basin of the Chotts could become an inland sea. Lavigne (1869) described his observations of the area as a journalist, and raised the possibility of creating an inland sea.
exemple: http://ebooks.cambridge.org/chapter.jsf?bid=CBO9780511535697&cid=CBO9780511535697A260

La Suisse votera «monnaie pleine»

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Si le climat était une banque, il serait déjà sauvé...

Ils ont trouvé des milliers de milliards pour les banquiers, mais même pas 100 milliards pour le climat...


Ils méritent leur sort, laissons-les tomber seuls dans leur abîme...


Les Suisses au moins voteront sur l'initiative «monnaie pleine» qui remettra en partie les banquiers à leur place...

Les Suisses ne perdront donc pas tout !

LE PREMIER BUT EST ATTEINT !

Nous avons déposé ce matin mardi 1er décembre plus de 110'000 signatures valables !
En partageant notre joie avec vous, nous vous remercions sincèrement pour votre super engagement !






L'AGEFI - ‎il y a 6 heures‎
L'initiative «monnaie pleine» a été remise mardi à la Chancellerie fédérale avec 111.819 signatures valables. Cette initiative de l'association indépendante MoMo (Modernisation Monétaire) vise à ce que la Banque nationale produise tout l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

Romandie.com - ‎il y a 7 heures‎
L'initiative dite "Monnaie pleine" a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

swissinfo.ch - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite "Monnaie pleine" a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

Le Matin Online - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite «Monnaie pleine» a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

Tribune de Genève - ‎il y a 8 heures‎
Le système financier suisse n'a donc pas besoin de la monnaie pleine pour être sûr. En outre, les dépôts des épargnants sont protégés par des garanties bancaires, rassure SwissBanking. La faîtière des banquiers voit d'autres points faibles dans l ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

20 Minutes - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite «Monnaie pleine» a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

Tribune de Genève - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite «Monnaie pleine» a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

24heures.ch - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite «Monnaie pleine» a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

Tribune de Genève - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite «Monnaie pleine» a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

swissinfo.ch - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite "Monnaie pleine" a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

Journal du Jura - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite "Monnaie pleine" a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

L'argent électronique doit aussi être créé par la BNS

L'Hebdo - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite "Monnaie pleine" a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

La BNS doit créer toute la monnaie

Bluewin - ‎il y a 8 heures‎
L'initiative dite "Monnaie pleine" a été déposée mardi à la Chancellerie fédérale munie de 111'819 paraphes. Elle exige que la Banque nationale suisse soit à nouveau compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire, y compris l'argent ...

Faut-il nationaliser le franc?

Bilan - ‎30 nov. 2015‎
Fin novembre, l'initiative «Monnaie pleine» a déposé plus de 100 000 signatures à Berne. A l'heure où les monnaies perdent de leur crédibilité en tant que réservoir de valeur fiable, l'idée d'estampiller les dépôts en franc suisse d'une sorte de label ...

      111'111 + Swiss, positive money & social credit

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      111.819 swiss signatures to change the money creation system in favor of the swiss by a referendum with a double majority, the swiss states and the swiss people...

      Thanks for this notification, François.

      I have looked into the “Positive Money” school and from appearances they seem to believe that removing the money creation function from private institutions and placing it into the hands of Government is a desirable move.

      Douglas, of course, warned that this would be disastrous. It is a key provision of the Communist Manifesto and was practiced by the National Socialists also, in both cases to enhance the power of the State, and would merely place the Money Power in an almost impregnable fortress from which it would be almost impossible to dislodge from its position of centralized control of policy. I note that Positive Money has no theory of natural cost or policy to reverse inflation of prices and seem to regard full-employment as a legitimate and desirable social policy. They do not appear to have a concept of Cultural Inheritance or of economic democracy rooted in consumer sovereignty. As such, I am inclined to regard their ideas as a distraction at best and a menace at worst. We discussed Positive Money at some length on our SC Google discussion Group some time ago. From a Social Credit perspective I do not think that they have anything of value to offer. They seem concerned with “price stability”, and economic stability and “equality” in the context of high “employment”—none of which are consonant with Social Credit policy.




      Sincerely

      Wally Klinck

      Then SWISS NATIONAL BANK 3.0, Positive Money 3.0, Vollgeld 3.0, Monnaie pleine 3.0

      Positive Money and the Chicago Plan

      by Anthony Migchels on February 25, 2014





      Positive Money is undoubtedly one of the leading monetary reform organizations in the world. Their analysis of our monetary problems and proposed solutions are basically the Chicago Plan. But the Chicago Plan does not address Usury.



      Positive Money, headed by Ben Dyson, is based in the UK and is a spin off of theNew Economy Foundation. It’s a not-for-profit corporation and is financed by a number of social justice foundations and grassroots supporters. Total income last year was 135,000 pounds.


      They have a powerful presence on the web. A well designed website, with an accessible narrative. They are very active on Facebook, where they have more than 20,000 likes, which is very substantial for monetary reform advocates. And this number grows quickly too, a testament to both their efforts and the growing general awareness of the issue.


      Their communication is well thought out and professional. They break down the problem as they see it in concise videos and memes (pictures with a few sentences, which can easily be shared on Facebook). They churn out these memes regularly and they are continuously shared by many people who have an interest in monetary reform. By providing them they enable these people to promote the issue and this in turn gives Positive Money a strong voice in the debate.

      Here’s a short video outlining their basic take:




      They have a number of unofficial sister organizations abroad. For instance Sensible Money in Ireland and ‘Ons Geld’ (Our Money) in the Netherlands.


      Recently they scored a nice success, when the British Green Party included Positive Money’s monetary agenda in their own program.


      The Chicago Plan

      Positive Money basically promotes the Chicago Plan.


      In an effort to address the causes of the Great Depression, a first draft of this plan was circulated March 16th 1933 by a number of economists from Chicago University. It ultimately resulted in a paper called ‘a Program for Monetary Reform‘.


      Irving Fisher was the most notable of these economists. At the time his plan, while appreciated by his colleagues, did not gain the attention it undoubtedly deserved, for the reason that his reputation had been severely damaged by his blindness to the bubble that preceded the depression. Only three days before Wall Street’s historic crash in October 1929, he predicted that stocks had reached ‘a permanently high plateau’.


      It was an honest mistake, a lesson many continue to have to learn the hard way: he was heavily invested in stocks and really believed in the nonsensical stories that people make up during these, easy credit fueled, booms. He had been a wealthy man, but lost a very substantial part of his fortune in these weeks.


      This blunder not only severely diminished his fortune, it was also a great bust for his reputation as a leading economist and it’s perhaps understandable that people at the time gave more credence to Keynes’ analysis of the situation. Keynes, after all, had already written ‘The Consequences of Mr. Churchill’ in 1925, after this Rothschild agent had reinstated the Gold Standard at their behest. Keynes predicted that this move would lead to a depression, undoubtedly one of the key reasons the Austrians always hated him so much.


      However, Keynes claimed that depressions were caused by falling ‘aggregate demand’ in the economy (without pointing at the monetary reason: deflation) and suggested that the Government should compensate for this with anti-cyclical spending: borrowing money for investments for infrastructure and the like.


      Fischer, perhaps exactly because he had learned the hard way, was much closer to the truth. He correctly stated that booms were caused by credit expansion and busts by deflationary debt deleveraging. What is more: he blamed the banks for this and squarely pointed at Fractional Reserve Banking.


      His solution was to end Fractional Reserve Banking and force the banks to lend only what they had in deposits. Money creation should be left to the State, who should have the Central Bank print debt free money.


      This then, is also what Positive Money prescribes as an antidote to our current problems.


      The Goals of Monetary Reform

      The New World Order is basically a group of banking families. They own the banking industry and through it the money supplies of the world. They use this control to suck up the wealth of the nations through Usury, which redistributes, ultimately everything, from the many to the very richest. Compound interest makes it unavoidable that these families owned the world within a few centuries after starting their lending operations.


      Their second major tool is the manipulation of volume. Usury and racketeering cause money scarcity and associated permanently depressed economies, which has been the norm throughout the West for most of modern history. Alternating inflation and deflation causes the boom/bust cycle.


      The third main issue is that the banks control who gets credit and who doesn’t. They finance those they own or want to own and starve the rest. There is zero democratic control of credit allocation, let alone a recognition of the fact that the credit they create through Fractional Reserve Banking is in fact our credit, to which we are naturally entitled.


      The Chicago Plan was devised to solve problem number two: the manipulation of volume and the associated boom/bust cycle. Positive Money correctly states that money must be only printed in good times with low inflation. This is indeed a reasonable formulation of how volume should be managed.


      Under the Chicago plan outright bankster racketeering aimed at creating deflation would be more difficult, although not entirely ruled out.


      It would probably also to a large extent solve money scarcity. But not entirely, because money scarcity is implicit in a usurious environment. Interest plus debt will always be bigger than the principal.


      While solving problem two, the Chicago plan does not even address point one or three. Banks would continue to rake in the interest and pay out to the rich (‘savers’) and the poor would be paying. They would continue to decide who gets credit and for what.


      The Money Power and the Chicago Plan

      There is little reason to doubt Fisher’s (let alone Positive Money’s) intentions. It fitted well with the thinking of these days.


      But on the other hand, the Chicago Plan is not very threatening to the Money Power either.


      It is more than noteworthy that we see the same thing with the Chicago Plan as what has become the fundamental conclusion of our discussion of NSDAP monetary policy after they came to power: Schacht solved the depression by providing the economy with some extra liquidity through his MEFO bills, but he vehemently opposed and managed to shut down Feder and the Strasser brothers and their anti-usury movement.


      For the Money Power it’s a given that volume is under discussion. Their Austrianism is a typical example. It’s the redistribution through the monetary system that is the taboo.


      Some highly amusing anecdotal evidence for this statement was recently provided by a friend, a notable monetary reformer from the Netherlands, who told me that at some convention he was invited by a well known Dutch economics professor to join the wholly innocuous ‘New Economy Transformers’, centered around ex-World Bank chief Herman Wijffels. The good professor had no qualms off handedly adding “but you will have to stop talking about the wealth transfer through the system all the time”.


      Another issue is that leading Money Power outlets, including the Financial Times and the IMF, nowadays routinely positively discuss matters in a very similar vein to the Chicago Plan.


      Is it worthwhile limiting oneself in the discussion to the boundaries of thought that the Money Power itself sets?


      Full Reserve Banking

      Until about six months ago, they didn’t mention the Usury issue at all. They reasoned (and basically still do) that Usury is too big an issue and getting it on the agenda, let alone rid of it, impossible.


      But the growing momentum and ongoing feedback on their Facebook page made them change course and they produced a number of their typically high quality vids and memes exposing the hundreds of billions per year the British banks are raking in through Usury and the wealth transfer from the 90% to the 10% through this process and Usury in general.


      But they frame it in such a way as not to disturb their proposed solution of Full Reserve Banking. They claim private money creation is the problem.


      But ultimately it matters not who creates the money. What matters is what it costs and whether volume is stable. What matters is who gains by money creation.


      We have already discussed Full Reserve Banking extensively in this article. Suffice it to say that the Money Power will quickly reestablish full control over any ‘debt free money’ and will continue to reign supreme through interest-slavery.


      A 200k mortgage would still cost 300k in interest. The opulent would still rake in most of the money.


      The conclusion is that the Money Power is comfortable with proposals that end the depression based on the correct analysis that they are caused by deflation. Sure, while implementing depression, they combat these plans, but they are no existential threat and in fact are used by them to solve depression when they have achieved the goals they were aiming for in creating them: they provide the necessary paradigms for the public to ‘understand’ what is going on.


      But can we really avoid the Usury issue, considering the myriad profoundly dishonest and destructive implications? Its supreme importance to the Money Power?


      The more so since such reasonable ways to do away with it are readily available?


      Conclusion

      Positive Money and the Chicago Plan are close to Public Banking and the Hamiltonians. And even more so to Zarlenga and the American Monetary Institute. Modern Monetary Theory also fits in this group.


      The main difference between the Hamiltonians and the others is either private or public fractional reserve banking with interest vs. private full reserve banking.


      Their common basic idea is that the problem is that control of money is private and that it should be nationalized. They either nationalize money creation or the banks (which automatically means the money too).


      They all avoid the crucial Usury issue and enforce the State. They do not really accept the commoner’s fair share in it all. The fundamental need to end interest slavery.


      But to the common man it matters little whether he is paying interest to the State or to private banks. Governments are not the commonwealth and history shows less is more.


      So while Positive Money is doing a wonderful job getting monetary reform on the agenda, their proposals are simply not comprehensive and are co-optable for the Money Power.


      Related:
      The Goal of Monetary Reform

      Forget about Full Reserve Banking
      Full Reserve Banking RevisitedThe Difference between Debt-Free Money and Interest-Free Credit

      Austrianism is Dying! Truthers Unite!More on Mutual CreditHitler’s Finances, Schacht in his Own Words









      Challenging the Oligarchy

      Paul Krugman


      DECEMBER 17, 2015 ISSUE
      Saving Capitalism: For the Many, Not the Few


      by Robert B. Reich


      Knopf, 279 pp., $26.95 Robert B. Reich; drawing by James Ferguson


      Back in 1991, in what now seems like a far more innocent time, Robert Reich published an influential book titled The Work of Nations, which among other things helped land him a cabinet post in the Clinton administration. It was a good book for its time—but time has moved on. And the gap between that relatively sunny take and Reich’s latest, Saving Capitalism, is itself an indicator of the unpleasant ways America has changed.


      The Work of Nations was in some ways a groundbreaking work, because it focused squarely on the issue of rising inequality—an issue some economists, myself included, were already taking seriously, but that was not yet central to political discourse. Reich’s book saw inequality largely as a technical problem, with a technocratic, win-win solution. That was then. These days, Reich offers a much darker vision, and what is in effect a call for class war—or if you like, for an uprising of workers against the quiet class war that America’s oligarchy has been waging for decades.
      1.


      To understand the difference between The Work of Nations and Saving Capitalism, you need to know about two things. One, which is familiar to most of us, is the increasingly ugly turn taken by American politics, which I’ll be discussing later. The other is more of an insider debate, but one with huge implications for policy and politics alike: the rise and fall of the theory of skill-biased technological change, which was once so widely accepted among economists that it was frequently referred to simply as SBTC.


      The starting point for SBTC was the observation that, around 1980, wages of college graduates began rising much more rapidly than wages of Americans with only a high school degree or less. Why?


      One possibility was the growth of international trade, with rising imports of labor-intensive manufactured goods from low-wage countries. Such imports could, in principle, cause not just rising inequality but an actual decline in the wages of less-educated workers; the standard theory of international trade that supports such a principle is actually a lot less benign in its implications than many noneconomists imagine. But the numbers didn’t seem to work. Around 1990, trade with developing countries was still too small to explain the big movements in relative wages of college and high school graduates that had already happened. Furthermore, trade should have produced a shift in employment toward more skill-intensive industries; it couldn’t explain what we actually saw, which was a rise in the level of skills within industries, extending across pretty much the entire economy.







      Many economists therefore turned to a different explanation: it was all about technology, and in particular the information technology revolution. Modern technology, or so it was claimed, reduced the need for routine manual labor while increasing the demand for conceptual work. And while the average education level was rising, it wasn’t rising fast enough to keep up with this technological shift. Hence the rise of the earnings of the college-educated and the relative, and perhaps absolute, decline in earnings for those without the right skills.


      This view was never grounded in direct evidence that technology was the driving force behind wage changes; the technology factor was only inferred from its assumed effects. But it was expressed in a number of technical papers brandishing equations and data, and was codified in particular in a widely cited 1992 paper by Lawrence F. Katz of Harvard and Kevin M. Murphy of the University of Chicago.1 Reich’s The Work of Nations was, in part, a popularization of SBTC, using vivid language to connect abstract economic formalism to commonplace observation. In Reich’s vision, technology was eliminating routine work, and even replacing some jobs that historically required face-to-face interaction. But it was opening new opportunities for “symbolic analysts”—people with the talent and, crucially, the training to work with ideas. Reich’s solution to growing inequality was to equip more people with that necessary training, both through an expansion of conventional education and through retraining later in life.


      It was an attractive, optimistic vision; you can see why it received such a favorable reception. But while one still encounters people invoking skill-biased technological change as an explanation of rising inequality and lagging wages—it’s especially popular among moderate Republicans in denial about what’s happened to their party and among “third way” types lamenting the rise of Democratic populism—the truth is that SBTChas fared very badly over the past quarter-century, to the point where it no longer deserves to be taken seriously as an account of what ails us.


      The story fell apart in stages.2 First, over the course of the 1990s the skill gap stopped growing at the bottom of the scale: real wages of workers near the middle stopped outpacing those near the bottom, and even began to fall a bit behind. Some economists responded by revising the theory, claiming that technology was hollowing out the middle rather than displacing the bottom. But this had the feel of an epicycle added to a troubled theory—and after about 2000 the real wages of college graduates stopped rising as well. Meanwhile, incomes at the very top—the one percent, and even more so a very tiny group within the one percent—continued to soar. And this divergence evidently had little to do with education, since hedge fund managers and high school teachers have similar levels of formal training.


      Something else began happening after 2000: labor in general began losing ground relative to capital. After decades of stability, the share of national income going to employee compensation began dropping fairly fast. One could try to explain this, too, with technology—maybe robots were displacing all workers, not just the less educated. But this story ran into multiple problems. For one thing, if we were experiencing a robot-driven technological revolution, why did productivity growth seem to be slowing, not accelerating? For another, if it was getting easier to replace workers with machines, we should have seen a rise in business investment as corporations raced to take advantage of the new opportunities; we didn’t, and in fact corporations have increasingly been parking their profits in banks or using them to buy back stocks.


      In short, a technological account of rising inequality is looking ever less plausible, and the notion that increasing workers’ skills can reverse the trend is looking less plausible still. But in that case, what is going on?
      2.


      Economists struggling to make sense of economic polarization are, increasingly, talking not about technology but about power. This may sound like straying off the reservation—aren’t economists supposed to focus only on the invisible hand of the market?—but there is actually a long tradition of economic concern about “market power,” aka the effect of monopoly. True, such concerns were deemphasized for several generations, but they’re making a comeback—and one way to read Robert Reich’s new book is in part as a popularization of the new view, just as The Work of Nations was in part a popularization of SBTC. There’s more to Reich’s thesis, as I’ll explain shortly. But let’s start with the material that economists will find easiest to agree with.


      Market power has a precise definition: it’s what happens whenever individual economic actors are able to affect the prices they receive or pay, as opposed to facing prices determined anonymously by the invisible hand. Monopolists get to set the price of their product; monopsonists—sole purchasers in a market—get to set the price of things they buy. Oligopoly, where there are a few sellers, is more complicated than monopoly, but also involves substantial market power. And here’s the thing: it’s obvious to the naked eye that our economy consists much more of monopolies and oligopolists than it does of the atomistic, price-taking competitors economists often envision.


      But how much does that matter? Milton Friedman, in a deeply influential 1953 essay, argued that monopoly mattered only to the extent that actual market behavior differed from the predictions of simple supply-and-demand analysis—and that in fact there was little evidence that monopoly had important effects.3 Friedman’s view largely prevailed within the economics profession, and de facto in the wider political discussion. While monopoly never vanished from the textbooks, and antitrust laws remained part of the policy arsenal, both have faded in influence since the 1950s.


      It’s increasingly clear, however, that this was both an intellectual and a policy error. There’s growing evidence that market power does indeed have large implications for economic behavior—and that the failure to pursue antitrust regulation vigorously has been a major reason for the disturbing trends in the economy.


      Reich illustrates the role of monopoly with well-chosen examples, starting with the case of broadband. As he notes, most Americans seeking Internet access are more or less at the mercy of their local cable company; the result is that broadband is both slower and far more expensive in the US than in other countries. Another striking example involves agriculture, usually considered the very model of a perfectly competitive sector. As he notes, a single company, Monsanto, now dominates much of the sector as the sole supplier of genetically modified soybeans and corn. A recent article in The American Prospect points out that other examples of such dominance are easy to find, ranging from sunglasses to syringes to cat food.4


      There’s also statistical evidence for a rising role of monopoly power. Recent work by Jason Furman, chairman of the Council of Economic Advisers, and Peter Orszag, former head of the Office of Management and Budget, shows a rising number of firms earning “super-normal” returns—that is, they have persistently high profit rates that don’t seem to be diminished by competition.5


      Other evidence points indirectly to a strong role of market power. At this point, for example, there is an extensive empirical literature on the effects of changes in the minimum wage. Conventional supply-and-demand analysis says that raising the minimum wage should reduce employment, but as Reich notes, we now have a number of what amount to controlled experiments, in which employment in counties whose states have hiked the minimum wage can be compared with employment in neighboring counties across the state line. And there is no hint in the data of the supposed negative employment effect.


      Why not? One leading hypothesis is that firms employing low-wage workers—such as fast-food chains—have significant monopsony power in the labor market; that is, they are the principal purchasers of low-wage labor in a particular job market. And a monopsonist facing a price floor doesn’t necessarily buy less, just as a monopolist facing a price ceiling doesn’t necessarily sell less and may sell more.


      Suppose that we hypothesize that rising market power, rather than the ineluctable logic of modern technology, is driving the rise in inequality. How does this help make sense of what we see?


      Part of the answer is that it resolves some of the puzzles posed by other accounts. Notably, it explains why high profits aren’t spurring high investment. Consider those monopolies controlling local Internet service: their high profits don’t act as an incentive to invest in faster connections—on the contrary, they have less incentive to improve service than they would if they faced more competition and earned lower profits. Extend this logic to the economy as a whole, and the combination of a rising profit share and weak investment starts to make sense.


      Furthermore, focusing on market power helps explain why the big turn toward income inequality seems to coincide with political shifts, in particular the sharp right turn in American politics. For the extent to which corporations are able to exercise market power is, in large part, determined by political decisions. And this ties the issue of market power to that of political power. Jim Young/Reuters
      Jeb Bush, Donald Trump, Ben Carson, and Ted Cruz at the Republican presidential debate in Milwaukee, November 2015
      3.


      Robert Reich has never shied away from big ambitions. The title of The Work of Nations deliberately alluded to Adam Smith; Reich clearly hoped that readers would see his work not simply as a useful guide but as a foundational text. Saving Capitalism is, if anything, even more ambitious despite its compact length. Reich attempts to cast his new discussion of inequality as a fundamental rethinking of market economics. He is not, he insists, calling for policies that will limit and soften the functioning of markets; rather, he says that the very definition of free markets is a political decision, and that we could run things very differently. “Government doesn’t ‘intrude’ on the ‘free market.’ It creates the market.”


      To be honest, I have mixed feelings about this sales pitch. In some ways it seems to concede too much, accepting the orthodoxy that free markets are good even while calling for major changes in policy. And I also worry that the attempt to squeeze everything into a grand intellectual scheme may distract from the prosaic but important policy actions that Reich (and I) support.


      Whatever one thinks of the packaging, however, Reich makes a very good case that widening inequality largely reflects political decisions that could have gone in very different directions. The rise in market power reflects a turn away from antitrust laws that looks less and less justified by outcomes, and in some cases the rise in market power is the result of the raw exercise of political clout to prevent policies that would limit monopolies—for example, the sustained and successful campaign to prevent public provision of Internet access.


      Similarly, when we look at the extraordinary incomes accruing to a few people in the financial sector, we need to realize that there are real questions about whether those incomes are “earned.” As Reich argues, there’s good reason to believe that high profits at some financial firms largely reflect insider trading that we’ve made a political decision not to regulate effectively. And we also need to realize that the growth of finance reflected political decisions that deregulated banking and failed to regulate newer financial activities.


      Meanwhile, forms of market power that benefit large numbers of workers as opposed to small numbers of plutocrats have declined, again thanks in large part to political decisions. We tend to think of the drastic decline in unions as an inevitable consequence of technological change and globalization, but one need look no further than Canada to see that this isn’t true. Once upon a time, around a third of workers in both the US and Canada were union members; today, US unionization is down to 11 percent, while it’s still 27 percent north of the border. The difference was politics: US policy turned hostile toward unions in the 1980s, while Canadian policy didn’t follow suit. And the decline in unions seems to have major impacts beyond the direct effect on members’ wages: researchers at the International Monetary Fund have found a close association between falling unionization and a rising share of income going to the top one percent, suggesting that a strong union movement helps limit the forces causing high concentration of income at the top.6


      Following his schema, Reich argues that unions aren’t so much a source of market power as an example of “countervailing power” (a term he borrows from John Kenneth Galbraith) that limits the depredations of monopolists and others. If unions are not subject to restrictions, they may do so by collective bargaining not only for wages but for working conditions. In any case, the causes and consequences of union decline, like the causes and consequences of rising monopoly power, are a very good illustration of the role of politics in increasing inequality.


      But why has politics gone in this direction? Like a number of other commentators, Reich argues that there’s a feedback loop between political and market power. Rising wealth at the top buys growing political influence, via campaign contributions, lobbying, and the rewards of the revolving door. Political influence in turn is used to rewrite the rules of the game—antitrust laws, deregulation, changes in contract law, union-busting—in a way that reinforces income concentration. The result is a sort of spiral, a vicious circle of oligarchy. That, Reich suggests, is the story of America over the past generation. And I’m afraid that he’s right. So what can turn it around?
      4.


      Anyone hoping for a reversal of the spiral of inequality has to answer two questions. First, what policies do you think would do the trick? Second, how would you get the political power to make those policies happen? I don’t think it’s unfair to Robert Reich to say that Saving Capitalism offers only a sketch of an answer to either question.


      In his proposals for new policies, Reich calls for a sort of broad portfolio, or maybe a market basket, of changes aimed mainly at “predistribution”—changing the allocation of market income—rather than redistribution. (In Reich’s view, this is seen as altering the predistribution that takes place under current rules.) These changes would include fairly standard liberal ideas like raising the minimum wage, reversing the anti-union bias of labor law and its enforcement, and changing contract law to empower workers to take action against employers and debtors to assert their interests against creditors. Reich would also, in a less orthodox move, seek legislative and other changes that might move corporations back toward what they were a half-century ago: organizations that saw themselves as answering not just to stockholders but to a broader set of “stakeholders,” including workers and customers.


      Would such measures be enough? Individually, none of them sounds up to the task. But the experience of the New Deal, which was remarkably successful at creating a middle-class nation—and for that matter the success of the de facto anti–New Deal that has prevailed since the 1970s at creating an oligarchy—suggest that there might be synergistic effects from a program containing all these elements. It’s certainly worth trying.


      But how is this supposed to happen politically? Reich professes optimism, citing the growing tendency of politicians in both parties to adopt populist rhetoric. For example, Ted Cruz has criticized the “rich and powerful, those who walk the corridors of power.” But Reich concedes that “the sincerity behind these statements might be questioned.” Indeed. Cruz has proposed large tax cuts that would force large cuts in social spending—and those tax cuts would deliver around 60 percent of their gains to the top one percent of the income distribution. He is definitely not putting his money—or, rather, your money—where his mouth is.


      Still, Reich argues that the insincerity doesn’t matter, because the very fact that people like Cruz feel the need to say such things indicates a sea change in public opinion. And this change in public opinion, he suggests, will eventually lead to the kind of political change that he, justifiably, seeks. We can only hope he’s right. In the meantime, Saving Capitalism is a very good guide to the state we’re in.


      1


      “Changes in Relative Wages, 1963–1987: Supply and Demand Factors,” The Quarterly Journal of Economics, Vol. 107, No. 1 (February 1992).
      2


      A good overview of the decline of SBTC is Lawrence Mishel, Heidi Shierholz, and John Schmitt, “Don’t Blame the Robots: Assessing the Job Polarization Explanation of Growing Wage Inequality,” EPI–CEPR working paper, November 2013.
      3


      “The Methodology of Positive Economics,” in Essays in Positive Economics (University of Chicago Press, 1953).
      4


      David Dayen, “Bring Back Antitrust,” Fall 2015.
      5


      Jason Furman and Peter Orszag, “A Firm-Level Perspective on the Role of Rents in the Rise of Inequality,” October 2015, available at www.whitehouse.gov.
      6


      Florence Jaumotte and Carolina Osorio Buitron, “Union Power and Inequality,” www.voxeu.org, October 22, 2015.





      Ken (and Others),






      The politicians are either culpable or ignorant, incompetent participants in attempting to run a country by redistributing what remains of the relatively shrinking national income as the Banking system through the mechanism of industrial cost-accountancy appropriates an ever larger portion of the communal real (physical) capital through prices, even as that same real capital grows rapidly due to advances in technology. One has the distinct impression that not only does the average citizen not have the foggiest notion of the nature of the process—and further that they don’t want to know. C. H. Douglas blew the gaff on this evil financial system nearly a century ago and a vast body of supportive documentation has amassed from that time to the present. Yet, when the evidence is presented to the majority of people it elicits little more than a blank stare. Is the general population just as utterly witless, indeed bovine, as the Financial Powers assume?






      And so we must endure this endless insane and mindless debate about striving for balanced budgets or proceeding with unbalanced budgets. No one seems to understand that the price-system itself is unbalanced, i.e. financial costs and prices generated by production are always and increasingly outstripping available distributed consumer buying power required to liquidate these costs. We are given two essential choices: Borrow to “fill the gap” (probably most people don’t even understand that this is done through the creation of new money by banks, which they issue as debt owing to themselves)--or balance the budget to restrict production so that people cannot enjoy the full flow of goods emanating from the production line, let producers go bankrupt as the banks foreclose upon their assets and shut the whole system down. We might just as well all commit suicide—not because of any shortage of real resources but because of a shortage of “money” which in the modern world is just figures in an account—pure accountancy. In other words, apparently, consequent to a general lack of elementary intelligence, let us end Civilization because of an apparent inability to formulate a system of accountancy which properly reflects our rates of production and consumption. To allege a shortage of money is as senseless as to speak of a shortage of miles, kilometers, grams or pounds, etc.






      So, obviously we would rather carry on with an interminable and sterile debate amongst ourselves over how a growing insufficiency of monetary incomes should be re-distributed—rather than using such God-given brains as we may possess to compensate for the universal insufficiency. Meanwhile we can just carry on letting the banking system continue to pseudo-compensate the deficiency by issuing new money as inflationary debt owing to themselves as a charge against the future—or, alternatively, reducing that credit issue as it serves their policy to foreclose on the assets of the nation. Any people who will stand blithely by and because of their apathy or stupidity approve of grand larceny probably deserve the consequences of such irresponsibility. Do not people realize that the Financial Powers are Revolutionary Agents--power- and wealth-centralizing institutions who use their power of depriving the people of the benefits of their real productivity so as to foment social strife and justify increasing restrictions upon their legitimate freedoms? And so we expend ourselves in fighting amongst ourselves over the few pathetic crumbs of financial income left as the bankers cancel this income prematurely through the price mechanism.






      And so, the British author, Eric de Maré concludes his excellent book, “A Matter of Life or Debt” (Onalaska, WA: Humane World Community, U.S. ed., 1991):






      “This monstrous confidence trick, this bogus numerology, this mad metaphysical rite of borrowing oneself out of debt, is still blindly accepted by political leaders of every persuasion all over the world. It is so destructive and so crazy that it may bring all life on this planet to a hideous end. Are we to vanish from this earth without even a whimper of protest against the cause of that possible tragedy? Nothing in the world will, or can, go right until we first get our money sums right.”






      Oh, well—perhaps the Higher Powers of the Universe have programmed us genetically eventually to self-destruct so they do not risk getting bored (or disgusted beyond endurance) with the same old errant life-forms. If so, In consideration of the manner in which we behave, this is probably understandable.






      Sincerely


      Wally Klinck






      P.S. Again, I provide a resource list. By all means, do not view or read, much less study, this material if you are averse to the effort required or disturbed by the possibility of exposure to ideas which may not conform with your comfort zone of orthodoxy.


      W.
      http://www.washingtonsblog.com/2015/07/economic-grace-of-social-credit-national-dividend-and-compensated-retail-prices-to-facilitate-consumer-goods-distribution-in-an-age-of-robotics.html


      www.socred.org

      https://www.youtube.com/watch?v=aUN_1mhXNLo

      http://www.youtube.com/watch?v=7F6h1s42vWQhttps://www.youtube.com/watch?v=6DH_a6589ik






      https://www.scribd.com/doc/243201839/Struggle-for-Money-by-H-M-Murray-final-Edit

      www.socred.org Here you will find Dr. Heydorn’s recent 550-page book “SocialCredit Economics” which is available in various countries on the Web at Amazon.



      Dr. Oliver Heydorn’s recent lectures in Australia

      http://youtu.be/LJ_mEOq7Ujw

      http://youtu.be/-ZLKmCbbx5k

      http://youtu.be/I6qOILvMYYM

      http://youtu.be/SrwOcVqu6ec

      Here is Dr. Heydorn’s presentation in New Zealand (Aukland):

      https://www.youtube.com/watch?v=BuVhZa5KaVI#t=22




      http://social-credit.blogspot.ca

      http://www.socialcredit.com.au

      http://en.wikipedia.org/wiki/Social_credit

      http://socialcredit.schooljotter2.com

      http://www.ecn.net.au/~socred/

      https://www.youtube.com/watch?v=aUN_1mhXNLo

      https://www.youtube.com/watch?v=7F6h1s42vWQ

      https://www.youtube.com/watch?v=gHBqma-79z4



      Major C H Douglas on 'The Causes of War' PART 1 and the …

      Major CH Douglas on "The Causes of War" - part 2 - YouTube


      The appended is a narrative of the history of American Social Credit prior to WWII.



      I don't know who the author is—I received it anonymously.


      I don't vouch for it—it does contain errors.






      It appears to be written by a non-economist who is a student of the poet Ezra Pound.


      I will split it into two parts.






      Soldiers in the "Brave Army of Heretics" Social Credit in America 1933-1943
      Naturally history without monetary intelligence is mere twaddle." (Ezra Pound to T.S. Eliot, 1940)


      "It was all done by conversation." (Ezra Pound, Canto XXXVIII)

      Part I: C. H. Douglas and the theory of Social Credit

      Towards the end of the first world war, in or about 1918, a very serious character came into the offices of the London weekly The New Age. A dry Scots engineer by the name of C.H. Douglas offered the editor of the magazine, Alfred R. Orage, an article he had written on a new economic theory called Social Credit. The New Age seemed to be the right address for such an article—it was a periodical that had dealt with a variety of cultural issues, had been involved in Guild Socialism and Fabianism, and had taken a critical attitude towards British politics and propaganda during the war. Orage, a consummate journalist and experienced editor found the newcomer's ideas very interesting; he took him in hand and taught him a thing or two about writing. The result of their collaboration was beneficial to both: Douglas was able to serialize his first articles in the New Age and later on to write and publish his first books, Credit Power and Democracy and Economic Democracy in 1920, whereas Orage became the first convert to the new theory of Social Credit and a major propagandist for the cause overseas. While the discussions with Orage were taking place, Major Douglas unexpectedly got another convert to deal with, a main contributor to the New Age, a brash, exasperating American poet by the name of Ezra Pound.






      The starting point of Douglas's theory was an observation he had made while working for a factory of the Royal Air Force during the war: the purchasing power a factory distributed through wages, dividends, and profits was smaller than the price of the factory's product, since the latter also included other factors besides wages: costs of materials and tools, as well as overdraft expenses like scrapped material and junk, office supplies, interest for bank loans, rate of depreciation of machinery etc. In other words, the factory was producing prices faster than it emitted power to buy; in Douglas's vision the income of the consumer could never catch up with the price level in a given economy. Douglas called this observation the "A+B Theorem," where A were payments to individuals through wages, salaries and dividends and B the payments made to organizations (raw materials, office supplies, bank charges). Together they formed the price of the product. Obviously A was smaller than A+B and it was becoming smaller than even B. The theorem was in stark contradiction to the economic orthodoxy of the times, expressed in Say's Law, which maintained that in a given economy, aggregate demand would automatically be able to buy the aggregate production.1 Douglas started from the premise of his observation, and argued that the paradox of poverty among plenty was due to a shortfall in purchasing power, which was perpetuated in the economic system, since what money was distributed through incomes was much less than the costs generated in the process of production by waste and inefficiency compounded with profit and interest on credit. This gap between prices and wages was temporarily bridged over by more credit created and distributed by the banks for new production. Douglas maintained that this technique temporarily compensated for the gap between wages and prices, but mortgaged the industry to the banks.


      The A+B theorem became the fundamental article of faith for the adepts of Social Credit and made its way into Pound's Cantos of the thirties: the way in which the poet chose to present it reflects his own difficulties in coming to grips with economic understanding in general and with his friend's theory in particular:






      "A factory has also another aspect, which we call the financial aspect. It gives people the power to buy (wages, dividends which are power to buy) but it is also the cause of prices or values, financial, I mean financial values. It pays workers, and pays for material. What it pays in wages and dividends stays fluid, as power to buy, and this power is less, per forza, damn blast your intellex, is less, than the total payments made by the factory (as wages, dividends AND payments for raw material bank charges, etcetera) and all, that is the whole, that is the total of these is added into the total of prices caused by that factory, any damn factory and there is and must be therefore a clog and the power to purchase can never (under the present system) catch up with prices at large, and the light became so bright and so blindin' in this layer of paradise that the mind of man was bewildered." (XXXVIII 190)






      Starting from his under consumptionist assumptions, Douglas maintained that in the past years no industrialized nation had been able to buy its own product through the wages and dividends made available to the consumers through employment. Due to the weakness of the home market, export had become the very condition for economic survival. The gap between supply and demand was due to the credit system in which both production and demand were embedded. The system demanded that the overhead expenses continually rise in proportion to wages and if the gap between prices and income was to be remedied, a source of assisting and supplementing purchasing power, which did not derive from bank credit, had to be found.






      Douglas also observed that due to improved tools and processes a huge mass of goods could be produced with fewer and fewer workers and predicted that employment would in the future be much diminished. His opinion was that the volume of goods and services at the moment of writing could be achieved by 25% of the available labor working seven hours a day (Social Credit 18); this of course added to the problem of income. Not only that the purchasing power was on the decrease, because the wages were becoming an ever smaller part of the price; employment would also decrease, due to better machinery and improved production process—hence the inevitability of more leisure time and less money available for consumption. Douglas regarded the increase of leisure as the best thing that could happen for civilization, since human energies would be liberated from drudgery and become free for creativity and invention. On the other hand, there was a stringent need to bridge the gap between reduced income and higher prices. He proposed to do this by the two-pronged measures of the national dividend and the rebate. The former would increase income for every individual, the second would peg prices at production costs and prevent them from rising.







      Douglas's solutions were not merely monetary but the expression of a new vision of money, of the nature of value, and the meaning of human life, a vision which was at odds with the opinions entrenched in the age of the gold standard. His theory was implicitly attacking such received wisdom and well-established definitions as: "money is a standard of value,""money is gold,""there is not enough money." For Douglas, not the tangible currency but the intangible credit was the real issue. The economy did not rely on the limited quantity of gold but on the volume of credit that was made available against gold. When credit was plentiful production was booming and the rate of employment rose. In the times that credit was scarce and prices were forced down, unemployment, bankruptcies, and misery were the result. During the times of the gold standard, the financial institutions were able to control the volume of credit by buying or selling the metal. Since the volume of credit was pegged to the quantity of gold, the banks could control the volume of the national supply of credit and hence the framework within which the economy was allowed to develop. The sources of credit were the national debt and the loans made possible by the rules of fractional banking.






      The national debt had been initiated in Britain in 1694 with the foundation of the Bank of England. At that time, William of Orange needed a loan to finance the Dutch Wars. The parliament had voted down his attempt to get this money through additional taxation. The king could get a loan with the help of a new banking institute that would award it on a smaller interest than the competition. The needed sum of £1,200,000 was raised by subscription, since the new bank had no capital and security. Moreover the king got the sum half in gold and half in the notes of the bank. The loan was put into circulation and functioned as money—the king had to pay 8% interest on it. The notes of the new Bank of England, which went up to the full sum of the loan and were created by a dash of the pen, were also circulating as money. Moreover, through its charter, the bank had the right to continue issuing notes which were competing with the king's notes on the market. During the following centuries, the bank maintained and extended its issue of credit and in 1833 its notes were made legal tender in England and Wales (Collins 23). Paper money was tangible credit, a mass of cheques, a conglomerate of loans against gold. The British national debt kept increasing, being pushed like a snowball from generation to generation. In a century it had risen to 274 million (John Adams, quoted by Pound LXVI, 381). In 1774 Britain was borrowing a sum equal to all her exports (XVIII 400). By 1830 the national debt had jumped to £900, 000, 000 (Thomas Hart Benton, 1833, quoted in LXXXVI 607). The bulk of the national debt could be regarded as an indicator of the increase of the money supply and consequently of England's economic development. The problem for Douglas was however, that this debt was made to a private, commercial, formally independent bank, owned by a group of shareholders, whose actions and cooperation with the government were not determined by the responsibility to the national interest, but by criteria of profit. Moreover, the interest on the national debt was a hidden, ever increasing tax, which the nation as a whole had to pay to the shareholders of the Bank of England. Or else, one can put it like Randolph of Roanoke, whom Pound quoted in Canto LXXXIX. Randolph was referring to the American situation, which was derived from the English one: "borrowing its own (the Nation's own) money". Said Randolph of Roanoke "And paying interest." 612)







      In Douglas's view, the government and implicitly the taxpayer had to pay a national debt which cost the Bank of England nothing to create. The state could have furnished itself with this money by creating it itself, by the same method as the bank. It could have thus lifted from the population the burden of debt servicing and repayment. The national debt is just one possible way of increasing a nation's money supply. The other method is fractional banking, i.e., the practice of loaning approximately ten times (the rate differs from country to country and depends on historical period) the amount of reserves that the bank has at its disposal. Contrary to common perception, a loan received from a bank is only rarely already existing money transferred from deposits; it is rather new credit created by an inscription into an account especially created for the purpose. Such credit enters the market as interest bearing money, functions over a period of time, and is cancelled with the repayment of the loan. Again, fractional banking can be regarded as a procedure whereby the banks are legally entitled to earn interest by a dash of the pen. The method, invented in European banking at the end of the 17th century because of the scarcity of gold, survives intact into our time. Douglas's political protest was directed against these two issues and channels of credit. He maintained that through the instruments of the national debt and of fractional banking the financiers were monetizing for their own profit values that do not belong to them. The legal and moral right to create credit should belong to the community, as the sole creator of wealth. Moreover the vision of banks concerning what is good for them could clash with the vital interest of the nation. Writing at the end of the Great War, considering the huge loss of five million British lives in the trenches, Douglas argued that:






      "For every shell made and afterwards fired and destroyed, for every aeroplane built and crashed, for all the stores lost, stolen or spoilt, the financier has an entry in his books which he calls wealth, and on which he proposes to draw interest at 5 per cent, whereas that entry represents loss not gain, debt not credit, to the community, and, consequently, is only realizable by regarding the interest of the financier as directly opposite to that of the community. Now it must be perfectly obvious to anyone who seriously considers the matter that the State should lend, not borrow, and that in this respect, as in others, the financier usurps the function of the State." (Economic Democracy 121.)






      Douglas's conclusion was that the capitalist system under the rule of the gold standard, determined by price cutting, competition, and constant struggle for export markets, inevitably leads to war, since in wartime, production is meant to be destroyed, therefore there is no glut of the market. The national debt increases rapidly, unemployment is at its lowest, the volume of credit is severed from its gold backing and grows to meet the needs at the front. War is the very fulfillment of the system, the instance where capitalism is at its most efficient.2 Douglas set out to provide a vision of society in which competition would be replaced by willing cooperation, production would be pegged at the effective demand, and credit would be adjusted to the needs of the nation. Credit was intangible, a trust that a person, a firm or a community would continue producing saleable goods. But production did not start from nothing but was the inheritor of the achievements of countless men and women of the past whose creativity and inventions had brought civilization forward. Wealth was not only what a country could produce through labor at a given time, but also this foundation of previous invention which Douglas called "the cultural heritage." Every citizen had a birthright to this reservoir of wealth. This was not the bankers' credit but the community's own and could be monetized for the benefit of every citizen. The movement's name, Social Credit, means putting at the disposal of the population the financial equivalent of "its energy," i.e., of production plus national heritage, through the instruments of socialized credit and the national dividend. In this understanding, the community itself is to issue its own money— the supply would go as high as the estimate of goods and services it would be able to deliver. Private banks or governmental agencies would make this estimate and distribute the purchasing power to the amount needed. The dividend was not to be a fixed sum, but depend on the productive capacity of the community and fluctuate accordingly. Money would not be conceived as a commodity with intrinsic value (gold) but as a ticket enabling goods and services to circulate. It was obvious that the gold standard, with its inevitable restrictions on credit, had no place in Douglas's vision.2 For him, money was simply a slip of paper, issued against the credit of the nation by a decentralized credit authority. It would not be backed by gold but by the volume of goods and services that a community or nation was able to deliver. Moreover since money was not a loan, it would be interest free.







      The ideas of the national dividend and of the state credit issued against the wealth of the community, were greeted by universal criticism. Everyone agreed that they would lead to inflation.3 Moreover, their implementation would need a huge bureaucracy employed in calculating the value of the cultural heritage and the distribution of the dividend. Corruption and abuse of the system would be inevitable. Douglas countered those criticisms through the idea of the rebate, the "Just Price." This was a retail discount that would peg selling prices to the cost of production, exclusive of financial costs. Like the dividend, it would fluctuate to achieve the balance between inflation and deflation. The prices would thus reflect production and the depreciation rate of the tools and processes within the cultural heritage. The price discount was subject to the same criticisms—it needed an army of accountants, it was subject to corruption, and it was inflationary. Douglasite measures had features similar to those of Socialism: productive capacity and credit would be controlled by the community and organized according to an assessment of needs and a program. Prices would be determined by the cost of production: competitiveness and price cutting would be abolished. Douglas paid attention to these similarities and maintained that he did not advocate nationalization, but rather what he called Great Britain Incorporated. Its citizens would be understood as the shareholders of a company. They would receive a national dividend simply as citizens. The production of consumables like food, clothing, and shelter would not demand from a person more than four hours of work a week. For the rest of the time the individual would have leisure to think for himself, be creative, and contribute to the cultural heritage. However, Douglas could not furnish an adequate distinction between nationalization and socialization of credit. Though he was militant for the rights of the individual and absolutely opposed to any kind of power centralization, whether political of financial, he did not specify clearly enough the concrete mechanisms in which credit control could be exercised by the community without nationalization (see also Pullen and Smith 230, 237).






      For a poet like Pound who had never been employed, but who struggled for enough time to write relieved from economic anxiety, it seemed miraculous that an economist would make a place for makers and creative processes in his view of the ideal society. This was without precedent. He reviewed Douglas's Economic Democracy in the April 1920 number of The Little Review and took over his theory as his own project for the improvement of mankind. In his own economics treatise called ABC of Economics (1933), he stated and restated the necessity of reducing the working hours as an antidote to unemployment. Following Douglas, he pointed out that time is not money, but almost everything else: a man working five hours a day instead of eight, even if he earned less, would have more time at his disposal to feel free, go about his hobbies, have more potential for affection and creativity than he would otherwise have. Pound gave his own case as an example: he had spent his whole life among the unemployed—the artist was the perfect illustration of the fact that time and not money was the source of value and happiness.






      Pound did not buy Douglas’s visionary community wholesale. In his ABC of Economics he conceded that the idea of the national dividend looked "goofy." But he did retain the primary importance of adequate distribution of purchasing power. Although more was produced than ever before, in "wealthy" nations like Great Britain or America starvation amid plenty was all too evident even to the uninstructed observer. Douglas had isolated the root of the evil—the malfunctioning of distribution was owing to the system of money and to the financial grip that the banks had on the industry and hence on the political life. As Douglas saw it and Pound was to maintain all his life, the interests of the banks and those of the industry were not the same. While banks are natural deflationists since by restricting the money supply they increase the value of their credits, the industry is straitjacketed by a deflationary policy and is interested in an economic environment in which the quantity of money is moderately increasing.






      The great enemy of early Social Crediters was naturally the Bank of England, the very embodiment of the gold standard, the champion of tight money policy and credit scarcity. In 1925, as a consequence of the recommendations of the Cunliffe Committee, the Chancellor of the Exchequer, Sir Winston Churchill, could be persuaded that the best course for England's monetary policy is to remedy the inflation caused by the war, by returning the sterling to the prewar value of $4.86 (Collins 29). This measure, which meant a considerable shrinking of the volume of credit, proved disastrous to the British economy, which had considerably grown during the war: exports broke down, the industry contracted, unemployment reached 12.8% in the twenties and 16.5% in the thirties (Collins 28). Finally, England went off the gold standard in 1931. Chronic unemployment and perpetual crisis had led away from the confidence in efficient markets and laissez-faire economics.






      Part II. The thirties, Social Credit, and the New Deal






      The buoyant economic life of the twenties in America came to an abrupt end in the stock-market crash of October 1929. During the previous decade the consumption and investment boom had been financed on an expansion of credit. When the investment bubble at the Stock-exchange burst, the banks started calling in loans in order to protect themselves and pay their own debts. About eight billion dollars were taken out of circulation by foreclosing loans between 1929 and 1933 (Davis 185). The huge deflation diminished production and caused unemployment to rise. The army of the jobless, numbering four million in 1930 had risen to roughly 14,500,000 in three years (Horan 11). By August 1932 industrial production declined 51% from its 1929 base. National income dropped from 87.5 (1929) to 41.7 billion dollars (1933). There were 5,761 bank failures between 1929 and 1933 and as a consequence, approximately 9,000,000 savings accounts were wiped out. (Reinders 13, 18). Federal public relief before 1933 was inexistent. Alleviating the grinding poverty caused by the depression would be the main direction of the political effort.






      Since no political force at the time had an unfailing solution that went to the root cause of the economic crisis, the beginnings of the new decade witnessed a welter of proposals for reform at all levels of the American society. These proposals were aimed at the creation and re-distribution of labor, as well as at increasing the volume of credit, as for example: the shortening of the working day (Senator Hugo Black of Alabama); the remonetization of silver (Senator Elmer Thomas of Oklahoma), stamp scrip (Senator Bankhead of Alabama); Dr. Townsend's pensions plan; various proposals to nationalize the Federal Reserve (Senator Bronson Cutting, Father Coughlin, Congressman Jerry Voorhis); Huey Long's Share Our Wealth program, Upton Sinclair's End Poverty in California (EPIC). Douglas's Social Credit became one of the voices in this chorus clamoring for reform in the spirit of greater social justice. Roosevelt's administration picked its way among the various proposals and adopted the solution of government paid work programs and welfare for the poor and the elderly. The overall political aim was to boost employment and increase general purchasing power so that consumers could continue to sustain production. Since the banking reforms of the New Deal, which joined these measures, made no significant change to the classical methods of increasing the volume of credit, the national debt rose to an unprecedented level. In the understanding of the Social Credit reformers, the state was getting indebted to individuals (operating the banking institutions) in order to create and redistribute wealth. In their view, this task should have been debt free.






      In the 15 years which had elapsed since the discussions between Douglas, Orage, and Pound, Social Credit had become an international movement; from its British roots had sprouted ramifications in the USA, Canada, and New Zealand. Orage had done a good deal of proselytizing in the United States: he crossed the Atlantic and gave a series of lectures on Social Credit in New York in 1931. Through these lectures he converted a literary critic and journalist, Gorham Munson, who in his turn would play a key role in the American Social Credit movement. Additionally, Orage organized American funding for a new paper he intended to edit in London by the name of New English Weekly. For his part, Munson brought a significant contribution to the cause. As a leading member of the New Economics group in New York, he began publishing New Democracy, a Social Credit paper, and in his turn invited Pound to contribute. The new paper was to be a fortnightly and have the following structure:






      "Page one: Notes of the fortnight (1800 words) by H.B. Brougham. Beginning of feature article on principles, policy or technique of Social Credit (2000-2500 words), said article in each issue to be good solid reading for students of financial economics. Page Two: Continuation of feature Social Credit article. Short literary feature, 1 column, 600 words. Page Three: News of the New Economics Groups in N.Y., San Francisco, Canada. News from England Correspondence Dept. Page Four: Literary causerie (1 column) by G. M. 600 words. Two columns of reviews 1200 words. Miscellany (1 column) of verse, aphorisms, etc. I would like to see in our number one brief manifesto to American writers or call to economic action or statement on literature and Social Credit by E.P. 600 words is the desired length. You are the most distinguished American man of letters sympathetic to Social Credit, and therefore the one to take the lead. If the invitation is appealing, won't you send me something, care of the organization on this letter-head." (New Economics Group, 425 Fourth Avenue, New York N.Y.) (G. Munson to E. Pound July 12, 1933)






      The paper started publication on August 15, 1933, with Pound as one of the main contributors. Munson also enlisted the help of William Carlos Williams, who by that time had discovered Douglas (Weaver 103- 104). New Democracy developed as a "highbrow paper" to the disapproval of many Social Crediters, who would have liked a publication with more mass appeal.






      The main problem that the American Social Crediters in America had to face was taking an influence on the political process. The special situation of the Great Depression, as well as Roosevelt's New Deal measures were a favorable context in which a program proposing such radical monetary reforms like the change of the nature of money and the distribution of a national dividend could find a chance to be discussed and implemented. But the exact nature of the political course to be taken was the element of discord that split the American Social Credit movement into a number of small groups trying to influence the political process on their own. Munson soon found himself on shifting sands. The few rich people who had agreed to finance the New Economics group wanted more control within the movement in order to support their own views on the right policy. The first split occurred between New Democracy and the New Economics group financed by Alan Brown. Brown managed to oust Munson from the group and limit his activities to the paper in May 1935. At that time, New Democracy was the only organ of the movement and the official and public reference point of the groups on the East coast. Brown's idea about political activity was that the New Economics group should concentrate on local projects, to be financed on a one at a time basis. The group decided to finance another paper called Money, which should have the mass circulation it had missed. On the other hand, the few rich people who financed the New York group were not willing to invest too much and establishing two competing periodicals did not contribute to the spread of the movement, since resources were divided rather than pooled together. Munson, on the other hand, was in touch with the California groups, wanted to increase the circulation of his paper and influence political circles in Roosevelt's entourage. But this did not seem enough to other factions. The Californians, grouped around their own paper, Controversy, also wanted to play a leading role in the movement. Their opinion was that leadership and guidance should originate in the West and spread to the East. Competition and not co-operation was determining the direction of the political effort.4






      Pound was in contact with all these factions, urging them to coordinate their activities and find bridges of agreement. He also urged temporary alliances and mergers with other reform movements like those of the Gesellites, Townsend's clubs, or Huey Long's Share Our Wealth adepts. Though severely criticizing the others' ideas, he was prepared to support them part of the way towards implementing Social Credit measures. He was also in favor of temporarily dropping the strict allegiance to Douglasite theory, in order to flow into a larger movement for reform. Pound's idea was that reformers should not use the founder's books as a sort of "koran" and demand a strict interpretation sticking to the letter. The lack of flexibility and the unwillingness of Social Crediters to discuss proposals coming from other camps in order to improve their own theory made him lose interest in the movement after the American presidential elections in 1936.






      Though he was living in Italy, Pound tried to influence the American political process on his own, by two sets of measures, which were reflected in his correspondence: one method was to exercise influence on Roosevelt himself through his friend William E. Woodward, the author of Washington, the Image and the Man and Meet General Grant. Woodward was a member of the Industrial Advisory Board working under the aegis of the New Deal, had extensive knowledge of alternative economics, and knew a great number of politicians and businessmen personally. The historian had economic opinions of his own and agreed with the main Douglasite dogma that the Depression was not due to overproduction but to insufficient purchasing power. He remarked that slave work was successful only in agrarian societies, but in industrialized nations the wage earner was supposed to buy the national product, hence a system had to be devised in which he had enough economic power to do so; in America, the wages were higher than in other parts of the world, but not high enough. In Woodward's view, the roots of the crisis lay in interest (the population was deeply in debt in order to buy at least a part of the national output); unregulated production (capital investment into goods already overflowing the market); inefficient methods of farming; and finally absolute control of money by banks. In Woodward's opinion, American banking was not a business, but a racket; financiers were not simply content to give the necessary credits to industry, but felt impelled to acquire controlling stakes in it. The historian maintained that after the wildcat juggling of shares at the Stock Exchange, it was high time for the state to step in and regulate industry, money, and labor in the interest of the nation as a whole (W.E. Woodward to E. Pound January 25, 1934).






      Given Woodward's critical opinions of American liberalism and his proximity to the president, Pound attempted converting him to Social Credit and through him also Roosevelt. He therefore wrote to the historian on October 8, 1933:






      "If you see him [Roosevelt] I wish you cd/ get it into his head or out of his face / that problem is simple arithmetic/ ratio between the WHOLE purchasing power of community and whole mass of goods NEEDED (or wanted % He admits that when HALF the pubk/ can buy what the other HALF produces, it is damn unpleasant. The god damn trouble is that the WHOLE of the pubk/ hasn't the printed paper to shift the NECESSARY mass of goods from factory to consumer, i.e., buy what the whole of the pub/ produces. LET ALONE what it cd/ produce with no effort to speak off/ All nationalization of production is clumsy: bolchevik etc. the nationalization of community controll of MONEY (credit issue etc.) is THE road." Since Pound did not get an immediate response to his demand, he asked Woodward a month later (November 3) whether Douglasite ideas like the national heritage, or the deficiency of purchasing power were received officially or unofficially. Woodward finally replied on November 16: "I don't know whether the President approves of C. H. Douglas or not. It is very difficult to give any information to the President; he does all the talking. You don't tell him; he tells you."5






      Apart from converting Woodward, Pound tried to take influence on the American political process by corresponding with senators and congressmen whom he considered open for ideas of reform. One such politician was Bronson Cutting, Republican Senator of New Mexico, who had made a name for himself in artistic circles, since between 1929 and 1932 he had campaigned against the censorship laws that banned E. M. Remarque's All Quiet on the Western Front, D.H. Lawrence's Lady Chatterley's Lover, and J. Joyce's Ulysses from circulation in America. Pound's correspondence with Cutting, which had been started on the customs censorship issue, took an economic turn in 1934. On March 4, Roosevelt had delivered a speech on the radio in which he had admitted the insufficiency of purchasing power—Pound had increased hopes that once the root of evil is located, the most reasonable solution would also be found. He wrote to Cutting four days after the speech:






      "After Roosevelt's speech on March' 4th, the issue is clear, and one wd. think, unavoidable: Why shouldn't the increase of purchasing power which he demands and which [he] admits to be necessary; namely why shouldn't the nation's credit be distributed per capita to the citizens instead of being 'allocated' by special favour either to banks or to groups of 'employers'? The enormous source of this (the government's) credit lies in the nation's real profits, namely the surplus of the country's production over what it consumes. This is the meaning of 'Economic Democracy.'" (Cutting 113)6






      Pound was advocating the national dividend to the senator, arguing that the source of the nation's credit lies in the overall productive capacity of the country and should not be issued by banks under the form of bonds, i.e. state indebtedness; credit should be issued by the government and distributed to every citizen. Pound was not preaching in the desert, but counted on the senator's political record and future reform plans. Cutting had been an early advocate of federally funded programs of civil works. In his opinion, the prime necessity was a massive employment campaign that would give the poor the immediate means of buying the necessities of life. Soon, by the beginning of 1934, Cutting's interest began to move from the immediate measures to relieve unemployment to the method of funding these necessary projects. He observed that in order to create work, the state had to increase the money supply in order to pay for it, hence to emit bonds and get indebted to banks. Indirectly, the civil works programs initiated by the New Deal (through the Public Works Administration and The Civilian Conservation Corps) were a boon to financial institutions and implicitly a tax on the earning population.7 Cutting had begun reading Social Credit literature, he was in contact with Orage, and contributed money both to New English Weekly and to New Democracy. He thought about the necessity of transferring control of banking from the invisible minds operating the Federal Reserve to the state. In January 1934 Cutting was publicly advocating the creation of a national bank with a state monopoly on the issue of credit.






      Cutting's agenda could only partially be considered Douglasite since the senator did not advocate a national dividend or a price rebate. Additionally Douglas had been against nationalization of credit, since this process would have concentrated power in a state monopoly and hence would have been restricting the liberty of the individual, which to Douglas was the supreme value. However, since Douglas had not clearly specified the concrete mechanism of the decentralized credit authority he believed in, his supporters took the state control of credit to be the only method through which the wealth of the nation could be computed and the dividend adjusted to production and services. In June 1934, Cutting, together with the Congressman Wright Patman of Texas, pushed a bill through Congress which advocated the creation of a national bank to absorb and replace the existing Federal Reserve and monopolize the credit system of the country. Its aims were "to regulate the value of money in pursuance of article 1, section 8, paragraph 5 of the Constitution of the US; to create a Federal Monetary Authority; to provide an adequate and stable monetary system; to prevent bank failures; to prevent uncontrolled inflation; to prevent depressions; to provide a system to control the price of commodities and the purchasing power of money; to restore normal prosperity and assure its continuance" (Cutting 101). The article 1 section 8 paragraph 5 of the Constitution, which Cutting was referring to, gave Congress the right and privilege to issue money and control its value. It was a provision of creating state money, which would have made the government independent from private banking. The bill provided for the nationalization of the 6500 member institutions of the twelve Federal Reserve Banks through the purchase of the stocks. In time, the 10,000 non Fed banks would be brought into the system as well. Cutting's goal was "to put the Government in control of the banking business of the US" (Cutting 101). Though the bill was not strictly Douglasite, in the sense that it did not go all the way towards implementing the national dividend or the subvention of prices, Pound supported it in what he conceived to be a step in the right direction.


      Since Social Credit was being discussed internationally, not only in the United States, but also in Canada, the year 1934 was highly propitious for Douglas to cross the Atlantic and spread his ideas by means of a conference tour. Additionally, he could use his contacts to gain new converts to his ideas. Douglas's visit in America in spring 1934 could become the highlight of the year for the movement. Unfortunately, the high hopes were rather disappointed. After having conferred with Father Coughlin on April 22, Douglas attended a reception in his honor hosted by Cutting, where he could meet several senators and congressmen to be won over by his ideas.8 Douglas, however, did not dazzle. Cutting reported dryly to Pound a month later "I am afraid there were few conversions [ ... ]. As an expositor the Major is a little less aggressive than is customary in this partibus infidelium" (Cutting 128).






      Goldsborough, Lewis, Kvale, Patman, and Steagall; Administration officials Chapman, Collier, Peek, and Hopkins, and publicists Gardner Jackson and Farmer Murphy. On the following day Major Douglas was back in New York to broadcast over station WJZ and NBC network." (Note in the NEW 31 May 1934. Heymann 322)—







      Cutting's dry remarks on Douglas's lack of social ability must have been a feather compared to Woodward's letter of 25 May 1934, which discussed an important part of Douglas's tour, namely his lectures in New York. Woodward's criticism deserves extensive quotation—as a disinterested observer, he struck a great blow to Pound's hopes concerning the success Social Credit may have in America:






      "I heard Major Douglas speak when he was here in New York. The effect was quite disappointing—not only to me, but to almost everyone in the audience. We went to get some information about Social Credit, but he didn't give us anything at all. His talk was on the subject of the evolution of finance. He told how money came about, and that it had no value in itself, etc. That is all right in its way, but I should say that nine-tenths of the audience had learned everything he said at least twenty years ago. It was utterly old stuff and bored most of the people; yet we remained—hoping he would explain about Social Credit. He did not explain, nor does his book Social Credit tell anything about it. I have just read his book again, and 204 pages out of 212 are devoted to sophomoric essays on the money system, production and consumption, etc.






      "Now, I’ll tell you frankly that with all the interest I have in the new idea, I have been unable to learn how Major Douglas expects to work out his plan. In his book, just as in his lecture, he stops before he tells how the thing will work and the result. I notice that the same thing is done in that little four-page leaflet called "The Social Credit Proposal"; you sent me half a dozen copies of it. On the second page of the leaflet there is a sort of balance sheet called "Real Credit Budget," and then it goes on to say that national dividends will be issued and that money required to finance the discount will be issued.






      "Now, the question is: What after that? In the United States there are about sixty million adults. Suppose you paid a national dividend to each of them of $10 a month; that would mean $ 600,000,000 the first month, and so on, and so on. By the end of the year you would have prices sky high because of inflation. I know that Douglas says prices would not rise, as they would be controlled, but you can just bet one hundred to one that they would rise. With that universal and unrestrained inflation the dollar would not be worth ten cents at the end of two years. It would be simply a confederate dollar.






      *(This I am answering. Error but ought to be answered & MORE clearly by Doug & NEW yet again)*






      "Douglas does not meet this issue at all. He evidently has no plan for getting rid of all the paper money which he intends to put out. At the end of his talk he said he would answer questions if sent up in writing. A number of questions were sent up. I sent up one in which I asked, 'Could Major Douglas give any concrete idea of how his Social Credit plan might be put into actual working?' He evaded that question; I thought he would. He said, 'That is your job. I am only telling you the lines on which it can be done. What I have been describing to you are general principles. There is no such thing as one plan that is exactly right and suitable to all conditions and all states of industrial progress.' Then he started to talk about steam engines, and reminded me very much of Howard Scott, who will begin to talk about Technocracy and wind up with reducing diets.


      "Now, I am genuinely interested, and I wonder if you can tell me what will be done with the outflow of money which will accumulate in the flood after the plan gets into operation. Consider also the discount arrangement. I can see fifteen ways in which it can be abused and used improperly. I venture to say that if you ever put it into operation in this country you would have in three months the damnedest mess conceivable.






      "As for the national dividend, it would lead at once to a wage reduction unless the trade unions managed to prevent it. For instance, the elevator boys in this house get $75 a month. Suppose they received a national dividend of $10 apiece. I haven't the least doubt that the owners of this house would reduce their wages to $65 a month and would tell them that the Government is paying the other ten. It seems to me that Major Douglas's Social Credit plan could be carried out only in connection with the national ownership of land, buildings, factories, farms, stores, and so on. Then it would be easy enough to work it—also easy enough to keep down inflation, because when paper money would be issued under those conditions it would be spent with some Government concern and would be called into the Treasury and destroyed. *(Balls)*[ ... ] I notice that on page 29 of Social Credit he goes out of his way to attack the Jews. What he says on that page would be sufficient to kill his Social Credit scheme in the United States. What have the Jews got to do with it? Everybody of intelligence in this country is bored to death by the argument that the Jews have a mysterious control over money and finance. We know better; we know they haven't. Besides, in a serious economic work questions of race or religion are a little extraneous. *(1 think this is sound. There is also the gd. Orient ct)* [ ... ] I read New Democracy every issue, and I must say that publication makes me rather sad. It is intended as propaganda, and it misses everything that might convince anybody. It is full of dull essays dealing with generalities, and it always has about two pages of fluttery little items that remind me of the stuff one reads on a society page. I have read every issue for the last three months, and I am yet to see an article to tell me what Social Credit is—except in vague philosophic terms. If I were running that paper I would have standing, and printing in every issue, a definite, clear statement of what Social Credit is, and I would have calculations showing what would happen if the scheme were adopted. *(This is just damn good sense)*






      "1 will make a prediction, although I am not in the business of prophesying because a prophet is very often shown to be a damned fool; but I will risk it in this case, for I am confident that I am dealing with a certainty. My prediction is that within two years Major Douglas's Social credit will be as dead as a door-nail so far as the United States is concerned. It will follow the course of Technocracy, which was going big a year and a half ago. Now it is dead, and laid away in the cemetery of lost ideas and the robins are singing over its grave. Social Credit will be laid beside it."







      Pound was severely hit by Woodward's objections. He added his own marginalia and forwarded the letter to Douglas and Orage, inviting them to reply to its criticisms.9 Further he sent two long letters to Woodward as a response, in June 1934. Finally he commented on the historian's views in his own letters to Senators Cutting and Borah. But it was undeniable that Woodward had put his finger on the major ills of Social Credit: the danger of inflation, the difficulty of putting the theory into practice, the weak propagandistic appeal, and finally the insinuating presence of Anti-Semitism, already visible in Douglas's addressing the issues. Moreover, the historian gave the movement two years—he was proven right by the events.







      In his response to Woodward, Pound tried to explain the Douglasite view on the increase of the money supply, as well as his own ideas in this matter. The poet's opinion was that the national dividend, as well as public works, ought to be paid for in stamp scrip and not in bonds, or by merely printing money. Stamp scrip was a kind of currency that had been invented by a German businessman by the name of Silvio Gesell. The name he gave to his invention was "Schwundgeld," meaning "self-depreciating money." At regular intervals, the possessor of scrip had to affix a stamp on it, in order to preserve its original value. In other words, Schwundgeld was a kind of money that bore a tax on it. The purpose of the procedure was to insure that the money was not hoarded but kept into circulation. The possessor of such scrip would feel bound to spend it quickly, knowing that it would depreciate. The money had the additional advantage that it was consuming itself: after a period of time, there would not have been enough space left on a note to stick any more stamps and it could be thrown away. Paying for the national dividend, for the dole, or for public works in scrip, as Pound advocated, would have been a way to distribute sorely needed purchasing power, without the state getting into debt and without inflation. Pound argued to Woodward that in the case of scrip, the tax falls on the money itself and therefore on persons who possess it and not on those "wot aint got muffink." The money, furthermore, had been tried in Worgl (Austria) and worked. The scheme, however, was not Douglasite and the Social Crediters rejected it.






      After he had brought a Gesellite argument, Pound also gave a Douglasite one to Woodward's objection that the national dividend would be inflationary. The quantity of new money was to be governed by the national real profits, it was to increase at the same rate with the production of goods and services. The state had constitutional warrant to create money and had done so during the American Revolution and the Civil War. It could create credit by the very same procedures that the banks used, namely by the printing press. There was no need for it to borrow the means of circulation from banks in order to make possible the creation of wealth. Additionally, the prices had to be controlled. Here Pound made his first slip towards Fascism since in his response letter to Woodward, he assimilated Douglas's concept of the rebate to the Fascist control of prices. For Douglas, the just price was based on what the product cost to the nation. Since producers were going to receive free credits, their prices would have to go down, since they would not include interest to be paid to banks—the profit on turnover was to be kept (Social Credit 208-209); in the Fascist economy on the other hand, the price was fixed by decree and lowered arbitrarily, without regard to the welfare of producers. In his campaign for Fascist Italy, Pound chose to disregard the difference:







      “… the Prices of FOOD in Rapallo are determined by the Podesta consultin with the facts etc. and pasted up on a wall, and anybody who is damn fool enough to pay more, is a damn fool and out of order/ and the shops that get caught trying it are liable to [be] punished or closed. This is new and the Podesta reckoned it wd. take a few swats of fines to start 'er. Take the Boss' horse sense in the last RENT reduction. all rents reduced 12% and in the words of the decree "timorous locataires who are afraid to insist on the reduction are also liable to be proceded against". "gets over the tenant being too perlite to tell his owner he don't want to pay. what he did last year) "As I have had MY rent reduced several times, I believe things of this sort are NOT beyond human comprehension.






      "Doug proposes to put out more money and leave prices AS IS. Muss gets similar result by ordering prices LOWERED which differs from bank deflation. "The effect on ME (E.P. Rapallo ad/ 1934 month of June,) is that of getting a DIVIDEND. (E. Pound to W.E. Woodward June 5, 1934) "






      Under the fresh impression of his exchange with Woodward, Pound wrote a letter to the Senators Cutting and Borah urging them to accept the idea of controlled or fixed price. The letter shows that Pound was well aware of the difference between the Douglasite and Fascist notions of fixed price. In this he acted like a propagandist for Mussolini, arguing that America had to learn from the Fascist measures. (E. Pound to Sen. W. Borah June 7, 1934. Borah 25-26).






      Around this time, Social Credit got support from unexpected and controversial quarters, namely from Father Coughlin. Coughlin was a Catholic priest, who had been preaching on social justice on the radio since 1926. By 1934 he had become a political force to be reckoned with: he had acquired a following of about 10 million persons, who were regularly listening to him and sending him letters of support. During this time Coughlin had advocated several schemes for monetary reform, and criticized the New Deal measures, the NRA, and increasingly Roosevelt himself. In November 1934 he founded his informal National Union for Social Justice, which was largely a mailing list but which could exert considerable pressure on Washington. By the end of the year, Coughlin was preaching ideas inspired from Social Credit, placing them in a curious context. In his radio talk for Sunday, December 2, 1934, for instance, he told his listeners that "mass production machinery is constantly displacing labor" (Lectures 47) and maintained that the task should be "to distribute the profits which have been piled up through the use of mechanical devices" (Lectures 51). These faintly Douglasite ideas, reminding one of the progressively decreasing employment and the necessity of distributing the benefits derived from the cultural heritage, were combined in the same lecture with principles of the National Union, which were obviously similar to Fascist corporatism: limitation of profits derived from industry, government supervision on the harmonization of the interests of employers and workers, production tailored for the national welfare, abolition of competition, and most of all, the re-establishment of vocational groups, professional associations that would compensate for the weak participation in trade-unions in America. At the same time Coughlin urged his listeners not to use strikes as weapons in their struggle for higher wages (Lectures 52- 54).







      The import of Social Credit ideas into Father Coughlin's lectures of 1934 and 1935 was not accidental. The priest was reading the New English Weekly and met Douglas personally during his American tour. At the beginning of 1935 the radio priest drafted a program for the nationalization of the Federal Reserve, which bore striking resemblance to the Cutting bill, presented to Congress a few months before. In his lecture of 26 February, Coughlin read to his listeners a detailed program, whose aim was to "destroy want in the midst of plenty" and "provide for the orderly distribution of the abundance with which a beneficent creator has blessed us" (Lectures 166). The aim was the same as Cutting's and had the same basis: the creation of a central bank, which would be an agent of the Government and would have a constitutional right to issue debt free money and control its value. The new bank (called Bank of the USA) would have to purchase the stock of the Fed and turn it into a branch under its supervision. Moreover, it would in time control every private bank in the country. Particularly Section 13 of the bill was interesting from a Social Credit perspective:






      "Sec. 13. [ ... ] The duties of said Bureau [Bureau of United States Statistics, supervised by the Bank of the U.S.A.] in addition to all those now prescribed by law, shall be to collect, assemble and analyze authentic data, for the purpose of determining the true and correct relation of the total amount of money in actual circulation, including both currency and credit money commonly called demand deposits, to prices, wages, industry and commerce, the standard of living, employment and unemployment, to the end that the board of Directors or the Bank of the U.S.A. and the Executive Board thereof may scientifically and accurately determine the rate at which progressive additions to the stock of circulating money, both currency and credit, must be made to maintain an even and stable purchasing power and to promote a constantly rising standard of living for the people of this nation. [ ... ] It will tell us definitely how many bushels of wheat are grown, how many acres of land under cultivation, how many men employed, how many pairs of shoes manufactured, how much money in circulation—a million and more facts from which it will not be difficult to ascertain how many dollars of currency should be in circulation as well as how much credit should be issued." (Lectures 172-173)






      The fact that Coughlin was devising a concrete office for computing the wealth of the nation in order to establish the volume of credit sounded encouraging to the Social Crediters who could not easily find an answer to the pressing question formulated by Woodward, namely how is the Douglasite theory going to look like in practice?







      Meanwhile the movement was splitting and the diverse factions were trying to take political influence on their own. The New Economics group separated from Munson's New Democracy in May 1935. James Crate Larkin, a business man from Buffalo affiliated to the New Economics group, as well as his friend Nyland, who had been a manager to New Democracy also split from the main line. The reason was too little national political action. Munson and his circle wanted to go to lectures and "hold hands in a corner"; they refrained from concrete, decisive measures of implementing the theory. Larkin felt that it was time for the movement to turn national and propagandize in simple terms in order to bring pressure on Washington for a "National Social Credit Act" (J.C. Larkin to Pound February 18, 1935). He founded his own organization, which he called National Social Credit Association, and started acting on his own. Larkin was a great admirer of Father Coughlin and lost no time in trying to get in touch with him. By 23 April 1935 he was reporting to Pound: about Father Coughlin. "I am a little discouraged. I have written him and wired him and sent him money, but his answers are always ambiguous. I have considered going to see him sometime, but when he brawls with that Baruch-owned rat Johnson, I wonder if the time would be wasted."10 In the meantime Larkin was busy issuing a Social Credit Constitution that could act as a founding document of the National and he sent it to Pound for comments. In his characteristic language, the poet had two important ideas about it: the first concerned the desirability of full employment. As a champion of dividends, leisure time, and freedom for the individual, Douglas did not believe that employment would cure the need for purchasing power, but rather aggravate the already existing situation in which wages were the only source of income. Pound fully subscribed to the idea that not employment, but adequate distribution of purchasing power should be the aim of political action. He responded to Larkin on April 8, 1935:






      "FIRST IMPRESSIONS.


      "Bill compares favourably to most legislative LANGUAGE, in that in section TWO, several terms are DEFINED. Section 1. contains a BLOT. 'to reduce and relieve unemployment'. "You can NOT CURE unemployment, I know you may quibble about the words reduce and relieve, but they are obscurantist. [ ... ]






      "The bill shd/ state its AIM to be






      "'TO ENABLE THE WHOLE PEOPLE TO BUY WHAT THE whole people produces; to distribute the purchasing power of the nation so that both social and economic justice shd/ be attainable in degree not heretofore known; to give ever human being in the U.S. his share in the inheritance of humanity.' yrs. E.P.






      "PRIVATE






      "or for a few people at yr/ discretion. [ ... ] Nat Divs paid in s/s/ serious Treasury consideration of the ratio between fixed and labile money. NO taxes/ all govt. expenses to be pd/ in S/S/ the rate to be adjustable acc/ needs of the year or settled at time of issue. Never more than 1 % monthly.






      "Polite expressions re/ retail discount etc/ if you like. BUT I dont see them as FEASABLE NOW in legislation. Better think of this now, than later.






      "The 'relief of unemployment' is just frivolous TOSH. And anyone who uses it is no better than any other demagogue. The idea has NO place in age of plenty propaganda."







      If Pound's criticism of employment are fully in the spirit of Douglas, the idea of paying the national dividend in stamp scrip was new and only his own. He had written to Woodward about the same ideas in a letter six months earlier. Stamp scrip could be used as an auxiliary currency in an established ratio to the dollar. Pound reckoned that the tax on scrip would be enough to cover the expenses of its issue and add to government revenues. The rate of devaluation could not exceed 1 % monthly.11 Larkin however, could not be won over for stamp scrip. He responded that Social Credit simply does not need the measure, that it solves the problem of purchasing power and velocity of circulation on its own.






      But if positions on economic theory were more or less settled, it was high time for Social Credit activists to break into national politics. The New York group had not been idle: Munson and his circle had drafted a bill which the Democratic Congressman Alan Goldsborough put into Congress in August 1935. The bill, which was demanding a monthly national dividend of $12.50, got extensive hearings until 1937, before it died in the Banking Committee. Pound thought that the bill was too complicated and too technically phrased for the congressmen to understand and put no hopes in it. Additionally it provided for a dividend only to the citizens living on the territory of the U.S., which all but excluded him from the benefits. Not Goldsborough, but Cutting should be the "plumed knight" of Social Credit. Pound's hopes about the presence of Social Credit in the Senate came to nothing when in May 1935, Cutting died in a plane crash. After this who else was there who could put up a resistance to Roosevelt and be a man for reform? Reviewing the political spectrum, there were few choices available: William Borah, Senator from Idaho, Huey Long, Senator from Louisiana, and Father Coughlin. Though Pound declared to Larkin that he would have gladly seen Coughlin president, this was technically not possible for a Catholic priest. This left only Borah and Long as feasible candidates for Social Credit. Particularly Long had made a good impression on Pound—the poet had read the senator's speeches in the Congressional Directory and had gathered firsthand opinions on him from his correspondents.12 As he argued in an article, ("American Notes." New English Weekly 12 Sept 1935. P&P VI: 312), Huey could be won over to the idea of the dividend, since his own Share Our Wealth program was distributist in nature.13 Pound wrote to Long, offering his services as a future Secretary of the Treasury. Needless to say, there was no response. Long had not adopted any specific monetary solutions, nor had he gone into any details about how he planned to put his own Share Our Wealth program into practice. It cannot now be speculated whether he would have been a dangerous competitor to Roosevelt in the presidential elections—Long was murdered in September 1935.






      Pound had to revise his political hopes yet again. He wrote to Larkin after the event that after Long's death, Father Coughlin should gather Huey's adepts under the banner of Social Credit, unite with the groups in California, and aim for two posts in the Cabinet. Such political calculation was not so absurd as it might now seem. The major event of summer 1935 had been a Social Credit victory in Canada –in the province of Alberta, a Social Credit party led by a radio priest, William Aberhart, won a landslide victory in the elections. It was not exaggerated for Pound to think that Father Coughlin, with his following of 10 million listeners, would prove a similarly powerful political force if not in person, then by proxy.







      By mid 1935 both Larkin and Pound had managed to contact the radio priest, seeing in him not only a supremely eloquent man, a champion of social justice, and an important political agent, but a fellow traveler. On July 31, Larkin reported to Pound:






      "Here is some news. Nyland and I flew out to Detroit for a very satisfactory visit with Coughlin. I trust him. He is okay and a real person. Says this coming year will be the hardest of his career; that we mustn't expect to get anywhere in '36 but that we will be there in '40. Beginning this fall he is going to start preaching Social Credit in simplest possible terms. For example, telling his audience 'The bankers say there is only $30 billion total credit available but the wealth of the country is worth $200 billion which can be monetized to finance consumption. In other words there is $170 billion worth of idle credit belonging to the American people which they don't use because the bankers have flim-flammed.'






      "Coughlin is very different from what you would expect—not at all priestly. Smokes cigarettes and says damn! Told us we would never make Social Credit a mass movement because it was too complicated. [ ... ] But here is the point—he reads your American notes in the New English Weekly and showed us something you had written there. It opens up a possibility for you to write to him, for him, and about him." Pound was of course very flattered that Coughlin was reading him14 and told Larkin, who had come to know the radio priest personally, to urge the priest to support Aberhart in Alberta. But by the end of October the situation in the Canadian province had become a great disappointment to Social Crediters: Aberhart had been unable to implement the necessary measures. Though he had promised a national dividend ($25 to every man and woman, $5 to $20 to children) he intended to finance this by traditional measures, i.e. by bonds. The debt would have had to be paid through a sales tax. Aberhart began his time in office by saying that there was not enough money to finance the dividend,15 which to reformers was sheer apostasy. In their view, there could be no question of funding a dividend out of debt. The government had to take over the control on money and issue debt free credit. Preserving the banking system as was, went counter to everything the reformers stood for. In Munson's view, Douglas's unwillingness to go to Alberta and advise Aberhart had left the terrain free for J. Magor, a conservative banker who took the advisory role and assured the premier that the distribution of the dividend was impossible. According to Larkin, Aberhart, though well-intentioned, had no business experience and could easily be misled by the political and banking establishment. Father Coughlin took his information on Alberta from Larkin and on his advice stayed out of the fray.


      At the beginning of 1936, Father Coughlin's activities in the Social Credit line became more intense. He hired Gertrude Coogan, a Social Credit economist and the author of Money Creators, to write for him.16 He started publishing his lectures of 1934 and 1935 and further, a newspaper, Social Justice. Finally, he turned his loose organization, The National Union for Social Justice, into a party, The National Union. His break from Roosevelt had become complete and the priest was preparing for elections. He faced two main problems: increase his electoral base and find a candidate for his party. The fact that Coughlin openly accused Roosevelt of communism, socialism, or fascism, as the occasion arose, was damaging his own reputation. In the open competition for popularity Coughlin's listeners were deserting him. It seemed to the radio priest necessary to ally himself with other forces for reform, much as Pound had recommended: Huey Long's Share Our Wealth following was in disarray, but Coughlin hoped to win them over by cooperating with Gerald L.K. Smith, Long's friend and supporter. The radio priest then struck another alliance with Dr. Townsend and his clubs. Finally, Coughlin nominated William Lemke, a Congressman from North Dakota, to be presidential candidate of the Union Party.







      The American presidential elections proved disastrous for the Social Crediters. Cutting and Huey Long were dead. The Republican party did not nominate Senator Borah, but Alfred Landon as presidential candidate. In spite of his loyalties for the Republican party, even Pound commented that Landon should not win the elections and that in spite of all shortcomings, Roosevelt was the better president. Coughlin's candidate, William Lemke, got a negligible number of votes. Roosevelt had the whole nation behind him and won the elections by a landslide. By the end of the year, Pound wrote resignedly to Munson: "Till 1940 we are INSIDE the nude eel// must go with it. any opposition is sheer waste of nrg//" (December 2, 1936).






      Coughlin had tied his personal fate with that of Lemke and his winning the elections. He had promised that if Lemke does not get nine million votes, he would withdraw from public affairs. After Roosevelt's victory, Coughlin disbanded the National Union and took to the air for what he declared to be the last time: "I hereby withdraw from all radio activity in the best interests of the people ... You are all friends tonight" (Brinkley 261).






      In New York, Munson was resigned to see the foundering of Social Credit. By spring 1936, he had made a desperate attempt to preserve and expand New Democracy by trying to sell shares. He also announced that the paper was going to become a monthly. Pound had not liked Munson's periodical, he agreed with Woodward and Larkin that it was pale, uninteresting, and ineffectual as propaganda. However, it was one of the few American papers which published him regularly and for that he was grateful. He sent Munson suggestions for improving it along three main lines: 1. a broader philosophical treatment of economics; 2. the correlation and discussion of Gesell, Douglas, and the corporate state; 3. expansion of the literary segment, "to INCLUDE repeated discussion of WHY any writer worth more than a horse turd OUGHT to emerge from ECONOMIC ILLITERACY" (E. Pound to G. Munson June 13, 1936). The suggestions were gratefully acknowledged, but it was too late. In August Munson was forced to give up and the New Democracy ceased publication.






      The New York group led by Alan Brown was still meeting, but the participation to lectures and "local projects" was dwindling. The movement, which in 1934 and 1935 was spending $20,000 per year, was now spending no more than four thousand. Munson summed it up to Pound on December 6, 1936: "Our Social Credit 'Sunday School' still holds sessions but with diminishing attendance. The sooner these people go over to Mack or Irving Fisher or some other 10% reformer, the better. My final editorial had a very good effect. It crystallized a real nucleus of the uncompromisers, the chaps who will keep at the job in bad weather and won't lick the boots of the occasional rich person who wanders into Social Credit. I am hopeful about 1937."



















      Epilogue






      In the years that followed, Social Crediters fought their fights on their own, in ways which in large part were not foreseeable in 1934 and 1935. The network of correspondence that Pound had kept up since 1933 had broken. The only Social Credit combatant that continued struggling along the same lines after the elections of 1936 was Munson. After a brief interlude with the agrarians (Allen Tate and John Crowe Ransom), Munson finally broke with the Sunday School led by Alan Brown and founded the American Social Credit Movement in 1938. In the manifesto, Munson responded to two problems that had slowly transformed the movement along the years: the first was related to the questions whether Social Credit was a movement of the Right. It was not to be denied that it had been rejected by Socialists and embraced by people connected to Fascism, like Pound, Mosley, or Father Coughlin. On the other hand, there was nothing in the Douglasite theory to justify a rapprochement to Fascism. Douglas had actively stood against the centralization of power, and supported the right of the individual not to be coerced or exploited by institutions, be they banking or governmental ones. The supreme value for Douglas had been the freedom of the individual to be creative, the belief that the abundance of the world which individuals created, either alone or in association, was to be distributed fairly, with as little mediation as possible. Munson therefore took the point of view of Hargrave, the leader of the Social Credit party in England: Social Credit is the Third Resolvent Factor, the alternative to the Left-Right dilemma.






      There was however a second problem with Social Credit that Munson could not settle so easily, the question of anti-Semitism. In his manifesto, Munson declared: "American Social Credit stands for the liberty and equality of opportunity of the individual, irrespective of race, creed, or color. We abominate anti-Semitism. The Money question and the so-called Jewish Question have NOTHING to do with each other and we will let no one confuse this fact." (Weaver 105). The "fact" remained however: Douglas was openly anti-Semitic, at least since 1933, as Woodward had remarked. Pound, who from 1934 had been more or less reticent in his correspondence, as well as in his journalism and poetry, finally broke into print in 1938 with statements like: "If a man is going to be anti-Semite, let him be objectively anti-Semite. Let him gather as many facts as he can and not blink them." ("The Revolution Betrayed." British Union Quarterly January-March, 1938. P&P VII: 279-288). By 1939 Pound was openly and aggressively Fascist and sent Munson letters full of anti-Semitic drivel. Father Coughlin had returned to the radio and was openly propagandizing for Hitler and Mussolini and railing against Jews. All three men, moreover, had fallen prey to a belief in conspiracy theory. They were convinced that "international bankers" of Jewish origin had conspired to lead governments into war in order to increase the profits of their own houses. Moreover, they believed that Roosevelt was preparing America for involvement in the European war on the advice of Jewish bankers like Morgenthau or Baruch. Finally, on the strength of the vicious Protocols of the Elders of Zion, all three had become convinced that Jews and Freemasons had conspired to rule the world.






      Munson tried to steer clear of all these elements that tainted Social Credit and forcefully stressed the allegiance of the movement to democratic values:







      "We stand for democracy, that form of society in which government and communal organization exist for the benefit of the individuals composing the community. We are unalterably opposed to totalitarianism and collectivism, social systems in which the individual exists only for the group. No Fascism, no Communism. We stand for the Bill of Rights and will resist all attempts to infringe upon any section of the Bill of Rights". (Weaver 105)






      At the same time, Munson continued the fight for the socialization of credit. In 1939, together with Congressman Jerry Voorhis, he wrote a bill for the nationalization of the Federal Reserve. The bill was co-sponsored by Wright Patman, the same congressman from Texas who had worked with Cutting at a similar proposal in 1934. Voorhis argued that the government should issue its own money by Congressional direction; credit should go to all business and all people equally; the national debt should be gradually liquidated by replacing it with government money; inflation should be controlled by national regulation of the volume of credit made available to banks; and the government should either own or control its own banking system. The Voorhis-Patman Bill proposed that the government should purchase the stock of the 12 Federal Reserve banks; a new Federal Reserve Board be appointed, directly responsible to Congress; the government should issue debt-free money and the supply in circulation would be kept at the level of 1926; banks should be required to keep dollar for dollar reserves behind demand deposits (Cutting 195).






      Munson sent Pound both the ASCM manifesto and the Voorhis-Patman bill for comment. The response, coming in March 1940, was not very encouraging. The manifesto did not contain definitions of terms and did not make sufficient distinction between money and credit. And the Voorhis bill was unclear: "Is it preventive of war or intended for publicity, as a stunt?" (E. Pound to G. Munson March 20, 1940). Pound's position was unchanged: Social Credit had to be supplemented by stamp scrip, because it needed less bureaucracy, was simpler, and easier to understand and accept; moreover, it was non-inflationary. Munson was not disposed to see any changes to Douglasite theory and pointed out (correctly) that Gesellism in America was just a tiny movement of German emigres and Nazi sympathizers. Almost single-handedly Munson ran a weekly sheet, Men First, struggling against proto-Fascists and anti-Semites. In 1943 the ASCM finally collapsed and Munson settled down to write his book on Social Credit, Aladdin's Lamp. His campaigning was over.






      In writing his own contribution to the theory and history of Social Credit at the beginning of the forties, Munson was a few years behind Pound. In 1937 the poet had published the Fifth Decad of Cantos XLII-LI, which can be considered the most detailed transfusion of economic thought into poetry. Not the discursive procedures of argument or propaganda were here employed, but concrete example and instantiation through collage was the manner of presentation. The cycle begins with the Monte dei Paschi Cantos, which describe a bank working for the benefit of the community of Siena: the capital of the Monte was based on revenues from pastures, on the ever renewable wealth of nature; it awarded cheap credits for investment, without class discrimination, and reinvested the profits in civil works for the city. The contrast to the Monte was the usurious Bank of England, an institution founded in order to finance a war with money created out of nothing. The one made abundance possible—the other thrived on scarcity. We find the indictment of usury in the Cantos XLV and LI; we also find the counterpoint to it, the peaceful, agrarian life outside the turmoil and injustice of the money system, where the eternal rhythms of the seasons, and not the ticking of the clock, food, not money determine work. Thus in Canto XLIX:







      "State by creating riches should get into debt? This is infamy; this is Geryon This canal goes still to TenShi though the old king built it for pleasure ... Sun up; work sundown; to rest dig well and drink of the water dig field; eat of the grain Imperial power is? and to us what is it?"






      And if "this tale teaches .../ a lesson" it is that the fate of Social Credit, as a political and economic movement was decided not in the legislative buildings or in the garrets of the revolutionaries, but between the covers of a poetry book. Two economists of the nineties (Pullen and Smith 1997) could maintain that Social Credit is discussed today only because Keynes had mentioned Douglas as a private (not Major) in his "brave army of heretics." But then, economists may study his theory as a curiosity and publish an essay in a decade. Social Credit lives on because literary men like Pound, Williams, Orage, or Munson got involved with it. As Pound used to say, "poetry is news that STAYS news."






      Notes:






      1 Douglas's theorem was much criticized by the economists of the time, who objected that it did not take the time factor into account. Douglas therefore reformulated it in his book Social Credit (1933), dropping the A+B name. This is his new formulation: "the collective prices of the goods available for sale at any moment in a given community, if they have been produced by ordinary commercial methods, cannot be met by the money available through the channels of wages, salaries, and dividends, at one and the same moment. They can be exported in return for purchasing power, or they can be destroyed, or they can be bought by purchasing power which is created and distributed in respect of a separate cycle of production" (94).


      2 Starting with the thirties the gold standard was gradually abandoned. In 1931 in England and in 1933 in the USA, paper money became legal tender (i.e. the only medium valid for all debts) and unredeemable in gold. In international transactions the gold standard survived until the collapse of the Bretton Woods agreement in 1971.


      3 [Douglas] "did not seem to appreciate that the payment of a rebate would reduce (or even eliminate entirely) any incentive on the part of producers to hold costs down or take cost-cutting initiatives. It would be virtually impossible for the public officials charged with administering the rebate to determine whether or not the costs being incurred by every firm and for every product were justified. If any increased costs are covered by the rebate, firms would have no reason to resist claims for higher wages or higher charges for other inputs. Thus, contrary to Douglas's belief [ ... J the rebate scheme would almost certainly be inflationary." (Pullen and Smith, 223)


      4 In a letter from March 1, 1937, Munson described to Pound the outcome of this strategy: "The Money rag has tried diffuse propaganda with results that were foretold. It asked the movement, which had failed to support even one publication, to support two. It initiated competition for revenue from the same people, which is unpleasant for all concerned. It needed $25,000 to make a serious bid for mass-circulation. And it has wound up in parish-house size with a parish-size circulation. Moreover, its editors have been controlled from the start by the whims of two or three rich people (Mack, Mrs. Welch, Mrs. Grant, Allan Brown) so that the course has been extremely wobbly."



      5 Woodward's remark made its way into Pound's Cantos: "'On these occasions/ HE / talks.' end quote, Woodward '36." (LXXXVI 588) Since he was writing the Canto at the beginning of the fifties at St. Elisabeths hospital and was far from his own files at home Pound got the year wrong—the letter from Woodward was from 1933, not 1936.


      6 The above passage is also contained in a letter Pound sent to Woodward on the same day. (March 8, 1934)


      7 "What does the government do [ ... ] when it goes to the rescue of its needy and starving citizens? It floats loans through the banks. It pays interest to private organizations for the use of its own credit. The thing becomes still more preposterous when we realize that an enormous proportion of the relief expended by the government has gone to the aid of great banking institutions. So that actually the government is getting itself into debt to the banks for the privilege of helping them to regain their stranglehold on the economic life of the country." (Cutting 99-100)


      8 "On April 22 Major Douglas and Father Coughlin, whose personal following exceeds that of any Hollywood queen, and whose weekly broadcasts are now based upon Social Credit, conferred together in Washington for several hours. Next day Douglas returned to New York by air to deliver his lecture in the New School for Social Research, after which he again went to Washington. On Wednesday he was the guest at a luncheon at the Brookings [sic] Institute, and in the evening he was guest of honour at a supper given by Senator Cutting. A list of the forty-four people present would furnish a striking testimony to the upward spread of interest in Social Credit in the United States: they included Senators Black, Bone, Borah, Clark, Frazier, George, La Follette, Norris, Nye, Shipstead, Thomas, Wagner, and Wheeler; Representatives Speaker Rainey, Busby, Dies, Goldsborough, Lewis, Kvale, Patman, and Steagall; Administration officials Chapman, Collier, Peek, and Hopkins, and publicists Gardner Jackson and Farmer Murphy. On the following day Major Douglas was back in New York to broadcast over station WJZ and NBC network." (Note in the NEW 31 May 1934. Heymann 322)


      9 If Pound had hoped to incite a transatlantic discussion between Douglas and Woodward, his hopes were disappointed. Douglas responded petulantly to Woodward's criticism, refusing to give the least attention to the objections. He wrote to Pound: "Your Mr. Woodward has two advantages over me, firstly that he has heard of me and I have not heard of him, and secondly that though he apparently thinks very poorly of my intelligence, I think even less of his. [ ... ] When people like Mr. Woodward really want to do something effective and are in a position to do it, I will provide them with a Plan of their own. I think it is most improbable that they will understand it, but if they put it into operation it would work. I am much too busy to waste my time on them otherwise" (C.H. Douglas to E. Pound June 13, 1934).


      10 Larkin probably referred to Father Coughlin's lecture of March 11, 1935, in which he replied to Hugh Johnson's accusations against him (Lectures 219- 231).


      11 Stamp scrip had been discussed in Congress through Senator Bankhead's initiative in February 20, 1933. The bill proposed the issue of a billion dollars in scrip with a rate of devaluation of 2% weekly. Pound commented that the amount had been too great and the tax too high. This in his eyes was the reason for the failure of the bill.



      12 Woodward had written that Long "has a splendid education—bulbait mind—quick thinker—with the manners and speech of a ward politician or a street corner orator. His policy is to throw the enemy completely on the defensive, to attack continuously and pay no attention to attacks made on him. So he's got them on the defensive: They're busy explaining that he's wrong, and he often is, but he pays no attention. Huey Long and Father Coughlin! What a combination!" (March 7, 1935). Larkin said that Long was "smooth and clever, capitalizing on discontent and refusing to divulge what he proposes to do about it, one of the greatest orators that ever appeared on the political scene" (May 16, 1935).


      13 The Share Our Wealth was a plan for the government to confiscate all income above one million and all inheritances over 5 million dollars and distribute to the poor. Every family would receive a homestead allowance of about $5,000, free of debt, and an annual income of $2,000. Pound derided the idea, calling it a plan to cut up the cow to increase milk production. After Cutting's death, however, Long was the only politician with a distributist plan, and Pound hoped he could be educated and brought over to Social Credit. Long died a few days after Pound wrote the article.


      14 He mentioned it to Munson, who alarmed, advised him not to get involved with Coughlin (March 16, 1936).


      15 A Canadian Gesellite, E.S.Woodward, who knew Aberhart personally, wrote to him to suggest the implementation of stamp scrip for the distribution of the dividend. It would have been a temporary expedient until the monetary problems ensuing out of the transformation of the banking system would have been solved. The scrip could be issued by the Treasury against the credit of the nation, was cheap to produce, easy to distribute and would have brought in revenue to the government. (YCAL 43, Box 16, Folder 701). To this idea there was no response.


      16 In a letter to Father Coughlin (undated, probably December 1935), Pound urged him to adopt a new method in his propaganda:


      "TELL the nine million to ASK QUESTIONS, give'em two or three questions a week and have'em ASK EVERYONE." As Coughlin had heeded Pound's advice before, this might be the reason why the first book ghost-written by Coogan (Money!) has a question and answer format.






      Sources:






      Unprinted:


      Ezra Pound Papers. Yale Collection of American Literature, Beinecke Rare Book and Manuscript Library. (YCAL 43 Series I)


      W.E. Woodward Papers, New York Public Library:


      The Ezra Pound-W.E. Woodward Correspondence (YCAL Box 55 Folders 2557-2567)


      The Ezra Pound-James Crate Larkin Correspondence (Box 28 Folders 1191- 1193)


      The Ezra Pound-Father Coughlin Correspondence (Box 10 Folder 459) The Ezra Pound-Gorham Munson Correspondence (Box 36 Folders 1507- 1512)


      The Ezra Pound-Charles [sic, Clifford] Hugh Douglas Correspondence (Box 13 Folders 607-610)


      The Ezra Pound-Hugo Fack Correspondence (Box 16 Folders 701-705)






      Printed:


      Brinkley, Alan. Voices of Protest: Huey Long, Father Coughlin and the Great Depression. New York: Knopf, 1982.


      Collins, Michael and Mae Baker. Bank of England Autonomy: A Retrospective. Holtfrerich, Reis, and Toniolo 13-33.


      Coughlin, Charles E. A Series of Lectures on Social Justice. 1934. New York: Da Capo Press, 1971.



      —. Money! Questions and Answers. Royal Oak: National Union For Social Justice, 1936.


      Davis, Earle. Vision Fugitive. Ezra Pound and Economics. Lawrence and London:


      University Press of Kansas, 1968.


      Douglas, C. H. Economic Democracy. 1920. Epsom: Bloomfield Publishers, 1974.


      —. Social Credit. 1924. London: Eyre and Spottiswoode, 1933.


      Heyman, D.C. Ezra Pound. The Last Rower. 1976. New York: Citadel Press, 1992.


      Holtfrerich, Carl-L. and Jaime Reis. "Introduction." The Emergence of Modern Central Banking from 1918 to the Present. Eds. Carl. L. Holtfrerich, Jaime Reis, and Gianni Toniolo. Aldershot: Ashgate, 1999.


      Horan, James. The Desperate Years. New York: Crown Publishers, Inc., 1962.


      Ickstadt, H., Bob Kroes, and Brian Lee, eds. The Thirties. Politics and Culture in a Time of Broken Dreams. Amsterdam: Free University Press, 1987.


      Marsh, Alec. Money and Modernity: Pound, Williams, and the Spirit of Jejferson. Tuscaloosa and London: The University of Alabama Press, 1998.


      Munson, Gorham. Aladdin's Lamp. The Wealth of the American People. New York: Creative Age Press, 1945.


      Pullen, J.M. and G.O. Smith. "Major Douglas and Social Credit: A Reappraisal. " History of Political Economy 292 (1997): 219-273.


      Reinders, Robert. "The New Deal: Relief, Recovery, and Reform. " Ickstadt, Kroes, and Lee 11-34.


      Surette, Leon. Pound in Purgatory: From Radical Economics into Fascism and Antisemitism. Urbana: University of Illinois Press, 1999.


      Voorhis, H. J. "The Mysteries of the Federal Reserve System." Paideuma 11 3 (1982): 488-502.


      Weaver, Mike. William Carlos Williams. The American Background. Cambridge: Cambridge University Press, 1971.






      Ezra Pound


      —. Ezra Pound and Senator Bronson Cutting. A Political Correspondence, 1930- 1935. Eds. E. P. Walkiewicz and Hugh Witemeyer. Albuquerque: University of New Mexico Press, 1995.


      —. "Ezra Pound. Selected Prose. Ed. William Cookson. New York: New Directions, 1973.


      —. "Ezra Pound's Poetry and Prose. Contributions to Periodicals. Eds. Lea Baechler, Walton Litz, and James Longenbach. 11 vols. New York: Garland Publishers, 1991.(P&P)


      —. Jefferson and/or Mussolini. L'idea statale. Fascism as I Have Seen It. London: Stanley Nott, 1935.


      —. Social Credit: An Impact. 1935. London: Peter Russell, 1951.


      —. The Cantos. New York: New Directions, 1998.


      —. The Correspondence of Ezra Pound and Senator William Borah. Ed. Sarah C. Holmes. Urbana and Chicago: University of Illinois Press, 2001.






      The references to The Cantos are made in Roman numerals followed by page number.






      End






      ————————



      This email was sent to:wmklinck@shaw.ca



      (currently wmklinck@telus.net 2015)






      (N.B. Topica was discontinued—archived posted messages can be read at:


      https://www.mail-archive.com/socialcredit@topica.com/ )














































      Qui veut une guerre mondiale ?

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      La tortue fabienne de la City...  veut frapper fort, sic...

      Après que le Su-24 russe ait été descendu par les Turcs, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, qualifie l’attaque de provocation planifiée. Allant plus loin, il prouve que les USA ont donné l’autorisation d’abattre l’avion aux Turcs. Il a expliqué que les pays munis d’armes fabriquées par les USA doivent avoir la permission de ceux-ci avant de s’en servir en opération. L’avion qui a abattu le Su-24 était un F-16 de fabrication US. Il existe effectivement des preuves suggérant que non seulement les USA ont donné leur aval à la Turquie, mais qu’ils tiraient en coulisses les ficelles de l’opération entière.
      Deux aéronefs russes ont été attaqués ce jour-là, mais le second incident a été bien moins médiatisé. Un hélicoptère russe a été détruit par des missiles antichars TOW fournis par les USA à l’armée syrienne libre (ASL), qui est parrainée par la CIA. L’hélicoptère était en mission de secours pour retrouver les pilotes disparus du Su-24, et l’attaque a entraîné la mort d’un Marine russe. Du fait que les USA soutiennent l’ASL et lui ont fourni les missiles TOW utilisés dans l’attaque, ils en sont au moins indirectement responsables, si ce n’est entièrement complices. Mais au lieu de présenter des excuses à la Russie, Mark Toner, porte-parole du département d’État US, a justifié la conduite de l’ASL. Il a aussi défendu les agissements des insurgés turkmènes, qui ont tiré sur les pilotes russes lors de leur descente en parachute, un crime de guerre en vertu de la première Convention de Genève. Ce genre d’attitude antagoniste révèle que les USA n’étaient pas contrariés par les attaques contre la Russie.
      Dans les mois ayant précédé l’attaque, plusieurs indices ont montré que les USA savaient ce qui allait arriver. Le 3 septembre, les familles des membres du personnel étasunien ont été invitées à évacuer la base aérienne d’Incirlik en Turquie, et ont eu jusqu’au 1er octobre pour le faire. Le 3 novembre, les USA ont déployé en Turquie des avions de chasse F-15, spécifiquement conçus pour le combat aérien. Comme l’EI n’a aucun avion, la cible ne pouvait être que les avions russes. Plus important encore, le 21 octobre, les USA et la Russie ont signé un protocole de désengagement visant à éviter tout clash dans les cieux syriens ». Il imposait de fournir aux USA des informations sur où et quand la Russie effectuerait des sorties. Le Président russe Vladimir Poutine a suggéré que les USA aient transmis ces informations à la Turquie, qui les a utilisées pour abattre le Sukhoi-24.
      Dans les mois ayant précédé l’attaque, les faucons de guerre étasuniens exigeaient de plus en plus une confrontation directe avec la Russie, un acte pouvant aboutir à une troisième guerre mondiale. Plusieurs candidats aux présidentielles US, dont Hillary Clinton, ont effectivementdemandé d’abattre un avion russe. Parmi les commentaires les plus catégoriques, on trouve :
      Chris Christie : « Mon premier appel téléphonique serait pour Vladimir, et je lui dirais, écoutez, nous allons respecter cette zone d’exclusion aérienne, » ajoutant qu’il abattrait les avions de guerre russes qui violeraient la zone d’exclusion aérienne.
      Jeb Bush : « Il nous faut des zones d’exclusion aérienne. L’argument est, eh bien nous entrerons en conflit avec la Russie, peut-être que la Russie ne veut pas être en conflit avec nous. Je veux dire, cette situation est terriblement nécessitée par le leadership US.
      Le sénateur John McCain, porte-parole de l’AIPAC, groupe de lobbying sioniste israélien, a suggéré de donner aux rebelles liés à Al-Qaïda des armes antiaériennes pour abattre un avion russe. Une idée qu’il admet lui-même avoir été « ce que nous avons fait en Afghanistan il y a de nombreuses années. » La politique qui a abouti à la naissance d’Al-Qaïda et à la montée des Talibans. Le Qatar a effectivement fait une tentative dans ce sens. Divulgués par des hackers russes de « Cyber Berkut », des documents ont révélé que le Qatar négociait avec l’Ukraine l’achat d’armes antiaériennes, afin d’aider l’EI à abattre un avion russe au-dessus de la Syrie. Il est probable que l’Ukraine a refusé de vendre ces armes, car armer des éléments difficiles à contrôler peut mal tourner. Après tout, les avions US volent aussi dans les cieux syriens. Inonder la région de mains tenant des armes antiaériennes pourrait constituer une menace future pour eux. La Turquie est un intermédiaire bien plus fiable et contrôlable, capable d’abattre des avions russes.
      L’une des déclarations des faucons de guerre sans doute la plus importante, provient de Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale. Dans un éditorial pour Financial Times, Brzezinski a suggéré qu’Obama doit exercer des représailles si la Russie continue à attaquer leurs atouts en Syrie, c’est-à-dire, les rebelles liés à Al-Qaïda. Ayant été l’un descerveaux derrière la création d’Al-Qaïda en Afghanistan, Brzezinski a l’expérience de son usage en tant qu’atout. Il a toujours beaucoup d’influence dans la politique étasunienne, et il suscite un grand respect.
      Il est vraisemblable que le dangereux conseil de Brzezinski d’attaquer la Russie a été pris en compte par les décideurs US. Mais au lieu de risquer un conflit direct entre deux puissances nucléaires, la Turquie a servi de chargé de mission. La Turquie avait son propre agenda en attaquant les avions russes, différent des intérêts US. Le Président turc Erdogan s’était déjà engagé dans une position anti-Assad bien au-delà du point de non-retour. C’était au sujet d’unaccord de gazoduc avec le Qatar, qui ressemble plus désormais à un rêve. La Russie combat énergiquement non seulement l’EI, mais Al-Qaïda et ses affiliés, qui sont décisifs dans les plans turcs visant à renverser le gouvernement syrien. Le Su-24 bombardait les insurgés turkmènes liés à Al-Qaïda, avant qu’il ne soit abattu.
      Le 8 octobre, l’OTAN a fait une déclaration selon laquelle la Turquie pourrait se défendre contre la Russie, après qu’un avion russe, en route pour bombarder des objectifs en Syrie, traverse brièvement l’espace aérien turc. De telles déclarations peuvent avoir encouragéErdogan à prendre le risque exceptionnel d’abattre un avion russe, en supposant que la Turquie serait protégée par l’OTAN. Le 12 novembre, des pays européens se sont engagés à verser 3 milliards de dollars à la Turquie. Fait intéressant, cette même somme représente ce que la Turquie a estimé perdre, à la suite de sanctions russes instaurées après l’attaque. Il se pourrait que cela ait fait partie de l’assurance donnée par l’OTAN à Erdogan, qu’il ne perdrait rien à persévérer dans l’attaque.
      L’État syrien ne montrant aucun signe d’effondrement, même après quatre ans de guerre, Erdogan est devenu de plus en plus frustré. Il se pourrait bien que les USA n’aient pas eu beaucoup de difficulté à persuader le dirigeant turc désespéré qu’il fût dans son meilleur intérêt d’attaquer une superpuissance.
      Maram Susli aussi connue sous le nom de « Fille syrienne », est journaliste militante et éditorialiste sur la société. Elle couvre la Syrie et le plus large thème de la géopolitique, en particulier pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook ».
      NEO, Maram Susli,
      http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/09/fete-de-st-nicolas-de-flue-et-la-paix.html

      La Société des Fabiens ou Société fabienne (Fabian Society, du nom du général romain Quintus Fabius Maximus Verrucosus, appelé aussi Fabius « Cunctator » c'est-à-dire « le temporisateur ») est à la fois un think tank et un club politique anglais de centre-gauche 1 créée en 1884. De mouvance socialiste et réformatrice, elle a été partie prenante de la création duParti travailliste en 1900 et la refonte de celui-ci dans les années 1990 avec le New Labour. Elle a compté dans ses rangs tous les premiers ministres travaillistes anglais jusqu'à 2010, ainsi que les premiers chefs d'État et de gouvernement d'anciennes colonies britanniques tels que l'Inde, le Pakistan ou Singapour.
      Des sociétés similaires existent aussi en Australie (The Australian Fabian Society), au Canada (The Douglas-Coldwell Foundation) et en Nouvelle-Zélande. La Société s'est particulièrement distinguée durant la période qui va de sa fondation à la première guerre mondiale. Elle a eu parmi ses rangs des personnalités éminentes telles que George Bernard Shaw ou Herbert George Wells, dont certaines l'ont plus ou moins rapidement quittée. La création de la London School of Economics est également à mettre à l'actif de cette période.

      De nos jours, la société, qui compte une branche jeunesse (Young Fabian) et un réseau de femmes fabiennes (Fabian Women's Network), se propose d'analyser les défis que la mondialisation et les changements sociaux posent au Royaume-Uniet au reste des pays industrialisés. Elle veut, à travers ses études, participer à l'élaboration des idées politiques et des réformes qui permettront d'y répondre d'une façon progressiste au 21° siècle2

      US Basic Income Calculator

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      Basic Income Create-A-Thon San Francisco

      Passion for Basic Income in San Francisco:

      On the weekend of November 13 in San Francisco, creatives and innovators armed with computers and cameras gathered from across the world in one office space. They were not employees. They were not paid to work through their weekend. They met (many if not most for the first time) to brainstorm and pursue ideas for the acceleration of the idea of Universal Basic Income in the national consciousness of the United States.
      The results can be found below across the eight separate projects which emerged from the hands of the sixty fully self-motivated supporters of Universal Basic Income in the US. If sixty people can accomplish this work in a matter of hours, just imagine what the entire country can accomplish with their entire lives freed to pursue the projects they are most passionate about… 
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      Why Basic Income?

      The participants of the first ever Create-A-Thon were an incredibly diverse group of writers, artists, filmmakers, organizers, developers, and entrepreneurs.
      What drove these people to dedicate an entire weekend to creating projects around Basic Income with a group of strangers? Matt Orfalea spent his weekend interviewing every person in attendance and created a film of short profiles with the results.
      Team Members: Matt Orfalea
       
       

      “My Basic Income” Project

      The German Basic Income raffle, Mein GrundEinkommen, has been a fantastic success. They’ve funded over 23 years of Basic Income, supported by over 8000 donors, and had over 150,000 people apply. 
      This weekend in San Francisco, a group of entrepreneurs, creators, and activists launched MyBasicIncome.org, the first American crowdfunded Basic Income raffle. The project is an innovative, potentially disruptive experiment to see how transformational even a small amount of unconditional financial security would be. Influencers across the political spectrum ranging from Milton Friedman to Martin Luther King Jr., have expressed support for a basic income, so an experiment like this is long overdue. 
      Support the project and find more information here: www.MyBasicIncome.org.
      Team members: Cameron Ottens, Gregory Tippett, Anna Barnett, Joel Aguero, Johaness Ponader, Michael Bohemeyer, Meera Shanti 
       
       

      100 Objections to Basic Income

      People have a lot of questions when they first learn about Basic Income. The “Opposition Research” team at the Create-A-Thon decided to put together a strategy memo detailing the most common points of confusion around Basic Income and classify them according to a 4-part taxonomy of beliefs, fears, and interest groups. Read the memo here.
      Team members: Frances Reade, Andrew Hudson
       
       

      What Would You Do With a Basic Income?

      The founders of Mein GrundEinkommen, Germany’s Basic Income raffle, created a microsite for you to record 20 seconds about what you’d do with a Basic Income. Tell us here:http://www.bohmedia.de/video/
      Team members:  Michael Bohmeyer, Johannes Pondaer, Meera Shanti

      The Basic Plan for San Francisco

      With such a deep well of support, San Francisco is in many ways an excellent target for the first city or state in the country to establish a basic income. 
      However, there are logistical and policy challenges involved with implementation. Owen Poindexter spend the weekend creating a plan to make Basic Income in San Francisco a success. 
      Team members: Owen Poindexter

      We’re All In It Together: What Does a Basic Income For All Look Like?

      If all of us have a Basic Income, how would we change, how would our relationships change, how would society change.
      This international group spent the weekend imagining how a Basic Income For All, once implemented, would change life for specific societal groups, and then brainstormed how this in turn would affect current institutions and power relationships. The group came up with “Nine Arenas For Change”, which will be included in a Basic Income Manifesto. The Manifesto is a work in progress at “BIGMN - Basic Income Guarantee Minnesota”; BIGMN welcomes participation from the larger community in the further visioning and creation of this document.
      Team Members:  Liane Gale, Anja Wagner, Nicole Bauch, Mark Roest, Karen Gifford, Beth Grossman, Yan Liu

      Group Income

      What if implementing Basic Income didn’t require a city or state to adopt legislation, but just a small group of dedicated citizens instead? 
      “Group Income is a voluntary system to automatically redistribute wealth within a decentralized group so everyone has a reliable minimum amount of income, putting people back into the center of our economies. It recognizes the right of all members to live free from financial fear or work without meaning, so that they can reach their true human potential.” 
      Find the presentation here, and join the mailing list for updates at http://groupincome.org/
      Team members:  Greg Slepak, Andrea Devers, Justin Bean, Aaron Brodeur, Jason Krueger, Keith McHugh, Tibet Sprague

      Basic Income Calculator

      One of the most common questions about Basic Income revolves around funding. 
      The Basic Income Calculator team spent the weekend gathering data to create a website that allow users to set a minimum basic income in the form a negative income tax and see how that stacks up against existing cash transfer programs at the Federal level. 
      “Our greatest success has been in actually finding all of the relevant information and assimilating it into a piece of software that can continue to develop and refine over time.” 
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      See for yourself here: www.bettertaxes.org.
      Team members: John Kennedy, Tom Dooner, Rohit Kumar, Arjun Banker, Eric Easley
       
       

      Tell It To The Sun

      This group of filmmakers spent the weekend creating an inspiring documentary that gets to the heart of why we need Basic Income. 
      Watch the video to hear how a Basic Income would change the lives of everyday people.
      You can also watch the extended version of the video here.
      Team members: Ken Fisher, Byron Go, Alan Webb, Juliana Bidadanure, Tania Ku, Jared Scheib 
       
       

      Sponsors


      Monnaie-pleine, la suite ?

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      Le Conseil fédéral et l’Assemblée fédérale ont trois réactions possibles.
      1. Un contre-projet direct qui va dans le même sens que l’initiative. Cet objet sera voté en même temps que l’initiative.
      2. Ils reprennent l’objet de l’initiative dans un projet de loi. Si le contre-projet est  satisfaisant, on peut négocier le retrait de notre initiative  car le taux d’acceptation des initiatives populaires est de 20 %.
      3. Ils  laissent voter sur l’initiative, mais recommandent habituellement de la rejeter.
      Les contre-projets, surtout les indirects, sont des cadeaux bienvenus. Nous devons tout faire pour obtenir au moins un contre-projet.

      Qui pilote Daesh, alias Daech, alias Isis, alias état islamique, alias E.I.I., ou Etat islamique d'Irak...

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      Il suffit de regarder la carte et de lire entre les états à l'abri, en vert "islamique" ou non...

      L’ARMÉE RUSSE EXPOSE TOUT LE DISPOSITIF DU TRAFIC PÉTROLIER DU TERRORISME TURCO-ISIS

      Media briefing “Russian Federation Armed Forces fighting against international terrorism. New data
      https://www.youtube.com/watch?v=2SREX7ol1R0

      La Russie expose les preuves du trafic de pétrole de Daesh via la Turquie


      La Résolution 2249 n’autorise pas à bombarder en Syrie
      http://www.voltairenet.org/article189496.html
      Résolution 2249
      http://www.voltairenet.org/article189487.html


      L'État islamique (en arabe : الدولة الإسلاميةad-dawla al-islāmiyya), abrégé en EI, est une organisation militaire, politique et terroriste, d'idéologie salafiste djihadiste, qui a proclamé le  l'instauration d'un califat sur les territoires qu'elle contrôle. Son essor est notamment lié aux déstabilisations géopolitiques causées par les guerres en Irak puis en Syrie.
      Sa création remonte à 2006, lorsqu'Al-Qaïda en Irak forme avec cinq autres groupes djihadistes le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak. Le , le Conseil consultatif proclame l'État islamique d'Irak (en abrégé EII ; en arabe دولة العراق الإسلاميةdawlat al-ʿirāq al-islāmiyya), lequel se considère à partir de cette date comme le véritable État.
      En 2012, l'EII commence à s'étendre en Syrie et le , il devient l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) (en arabe الدولة الاسلامية في العراق والشامad-dawla al-islāmiyya fi-l-ʿirāq wa-š-šām, littéralement « État islamique en Irak et dans le Cham »), en anglais ISIS (Islamic State of Iraq and Sham), parfois désigné par l'acronyme arabe Daech (en arabe داعش,Dāʿiš [ˈdaːʕiʃ ], en anglais Daesh) utilisé par ses opposants.
      Le , l'EIIL annonce le rétablissement du califat sous le nom État islamique dans les territoires sous son contrôle et Abou Bakr al-Baghdadi se proclame calife, successeur de Mahomet, sous le nom d'Ibrahim. Il entre alors en conflit avec Al-Qaïda et son influence s'étend à l'ensemble du monde musulman avec l'allégeance de plusieurs groupes djihadistes, les plus importants étant Boko Haram dans le Nord-Est du NigeriaAnsar Bait al-Maqdis dans le Sinaï égyptienet le Majilis Choura Chabab al-Islam en Libye.
      L'État islamique est classé comme organisation terroriste par de nombreux États et est accusé par les Nations unies, laLigue arabe, les États-Unis et l'Union européenne d'être responsable de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, denettoyage ethnique et de génocide. Il pratique également la destruction systématique des vestiges du passé multi-millénaire dans le périmètre fluctuant des régions qu'il contrôle par les armes. Depuis , une coalition internationale de vingt-deux pays intervient militairement contre cette organisation, qui mène également des opérations meurtrières à l'extérieur des territoires sous son contrôle.

      Sommaire

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      "Monnaie pleine aux urnes" par le Prof. Sergio Rossi, Uni. de Fribourg

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      Quand le Professeur d'économie suisse Sergio Rossi parle des vrais enjeux de Monnaie Pleine: la connaissance, la compréhension!
      "Monnaie pleine aux urnes"
      Mis en ligne le 30.11.2015 à 07:00
      Par Sergio Rossi
      L’initiative «Monnaie pleine» lancée en Suisse le 3 juin 2014 a récolté les 100'000 signatures valides nécessaires pour être soumise au vote populaire prochainement. Cet aboutissement est assez surprenant, si l’on considère que cette initiative n’est soutenue en Suisse par aucun parti politique et qu’elle est farouchement combattue par les banques, leurs dirigeants ayant compris que l’initiative mettrait un terme à leurs privilèges exorbitants en ce qui concerne l’émission monétaire par les crédits que les banques peuvent octroyer à n’importe quel agent sans avoir suffisamment d’épargnes préalables.
      L’intérêt d’une telle initiative populaire est double. D’une part, elle peut grandement contribuer à faire émerger la véritable nature (numérique) de la monnaie, qui en l’état échappe à la presque totalité des individus, y compris les politiciens, les banquiers centraux et les économistes les plus influents au monde. D’autre part, elle a le potentiel de contribuer à définir les contenus d’une réforme structurelle du système monétaire et financier qui est urgente et nécessaire afin d’éviter de nouvelles crises systémiques.
      Si le débat induit par l’aboutissement de l’initiative «Monnaie pleine» a lieu de manière objective – c’est-à-dire qu’il se concentre sur l’objet de cette initiative pour en décortiquer la nature essentielle au lieu de viser à défendre des intérêts particuliers (souvent indéfendables désormais) –, alors on peut espérer que chaque partie prenante en sortira enrichie au plan intellectuel car elle aura avancé vers la compréhension de cet objet insaisissable qu’on appelle «monnaie».
      Au vu des attaques virulentes contre l’initiative «Monnaie pleine» qui ont eu lieu durant les 18 mois de la récolte des signatures pour cette initiative, et qui ont montré de manière désopilante l’ignorance de la nature de la monnaie et de son émission par les banques, il est fort à craindre que le niveau culturel du débat menant au vote populaire sera de même teneur. Cela confirmera alors qu’«un peuple ignorant est un peuple facile à tromper», bafouant l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers que même un tel peuple ne devrait pas avoir de difficultés majeures à identifier précisément."

      Vollgeld, positive money, sovereign money 

      HEBDO.CH

      Projet de loi d'application de monnaie-pleine

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      IL FAUT AVOIR LE COURAGE DE TOUT REMETTRE EN CAUSE. ON RISQUE UNE GUERRE MONDIALE TERRIBLE, DES MILLIONS DE MORTS...

      STOP TOO BIG TO FAIL, TO JAIL, STOP BAIL IN, BAIL OUT

      Quand le Professeur d'économie suisse not. à l'Uni. de Fribourg, M. Sergio Rossi, parle des vrais enjeux de Monnaie Pleine: la connaissance, la compréhension, le courage et même plus... !
      Monnaie pleine aux urnes
      Mis en ligne le 30.11.2015 à 07:00
      Par Sergio Rossi

      L’initiative «Monnaie pleine» lancée en Suisse le 3 juin 2014 a récolté les 100'000 signatures valides nécessaires pour être soumise au vote populaire prochainement. Cet aboutissement est assez surprenant, si l’on considère que cette initiative n’est soutenue en Suisse par aucun parti politique et qu’elle est farouchement combattue par les banques, leurs dirigeants ayant compris que l’initiative mettrait un terme à leurs privilèges exorbitants en ce qui concerne l’émission monétaire par les crédits que les banques peuvent octroyer à n’importe quel argent sans avoir suffisamment d’épargnes préalables.
      L’intérêt d’une telle initiative populaire est double. D’une part, elle peut grandement contribuer à faire émerger la véritable nature (numérique) de la monnaie, qui en l’état échappe à la presque totalité des individus, y compris les politiciens, les banquiers centraux et les économistes les plus influents au monde. D’autre part, elle a le potentiel de contribuer à définir les contenus d’une réforme structurelle du système monétaire et financier qui est urgente et nécessaire afin d’éviter de nouvelles crises systémiques.
      Si le débat induit par l’aboutissement de l’initiative «Monnaie pleine» a lieu de manière objective – c’est-à-dire qu’il se concentre sur l’objet de cette initiative pour en décortiquer la nature essentielle au lieu de viser à défendre des intérêts particuliers (souvent indéfendables désormais) –, alors on peut espérer que chaque partie prenante en sortira enrichie au plan intellectuel car elle aura avancé vers la compréhension de cet objet insaisissable qu’on appelle «monnaie».
      Au vu des attaques virulentes contre l’initiative «Monnaie pleine» qui ont eu lieu durant les 18 mois de la récolte des signatures pour cette initiative, et qui ont montré de manière désopilante l’ignorance de la nature de la monnaie et de son émission par les banques, il est fort à craindre que le niveau culturel du débat menant au vote populaire sera de même teneur. Cela confirmera alors qu’«un peuple ignorant est un peuple facile à tromper», bafouant l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers que même un tel peuple ne devrait pas avoir de difficultés majeures à identifier précisément."
      http://www.unifr.ch/mapom/fr/team/titulaire

      Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu'il réduit la main-d'oeuvre et engendre un chômage permanent.

      Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d'achat des biens créés pour elle.

      Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement.

      Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un projet de loi d'application de monnaie-pleine selon les principes suivants:

      I. L'Etat doit donc reprendre le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l'exercera par une commission indépendante jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre son but.

      II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

      III. En tout temps l'émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.


      Soutenez la rédaction de cette loi suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:

      Pour une Suisse avec moins de dettes, d' impôts, de taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l'argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.

      État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :


      1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d'emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d'Ambassades et d'outils d'informations tel Swissinfo... à l'heure de crises et de l'isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).


      2. Les "solutions" sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.
      3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu'il réduit les besoins de main-d'oeuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d'achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.


      4. La crise de l'UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?


      5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d'intérêts... SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.


      6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d'intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes... par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes "familiers", à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.


      Ainsi :


      - le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus-values mensuelles à tous.


      - A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d'autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.


      - Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs "remboursements" sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.


      - Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.


      Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :


      Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l'argent).


      PRINCIPES


      I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.


      Il. Il l'exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales OU CANTONALES jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre ce but.


      III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.


      IV. L'émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un dividende et d'un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.


      V. Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales, communales ou cantonales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu'elle aie ou non des sources de revenus.


      VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d'intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.


      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.


      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent - sans Commission externe indépendante de type FINMA - de l'Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.


      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d'or physique stocké qu'en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d'assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.


      X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l'encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.


      XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.


      XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.



      Dispositions transitoires :


      La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d'intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d'enfants conçus.


      Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l'Assemblée fédérale (Plénum).


      L'écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500'000.-.


      Tout dividende social ou autre prestation sociale n'empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.


      L'obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.


      Tout financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :

Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d'établissements distincts et indépendants :


      1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
      
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
      
3) Banques d'affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.


      Indexation obligatoire de tous les engagements sur l'avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.


      Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.


      Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d'éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.


      Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
      
Supprimer les programmes d'achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
      
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
      
Interdire toute dévaluation compétitive.

      Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d'échange et de réserve.
      
Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec un système approprié d'indexation.
      
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.


      Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier...).


      Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


      
Conclusions :


      « Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »


      Maurice Allais, prix Nobel d'économie.


      Tout ce qui est possible, apparemment légal n'est pas nécessairement bon pour le peuple et moral.
      Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, "ex nihilo" en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, http://www.wir.ch/fr/ , qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c'est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de "faux" francs "suisses", un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement "des substituts monétaires"... comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients...
      http://desiebenthal.blogspot.ca/2014/12/le-conseil-federal-suisse-admet-le.html
      En récapitulation, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux...
      Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d'intérêts devenues verticales( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )...

      http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/les-epargnants-premiers-perdants.html


      Si vous voulez changer le système pour le meilleur, alors coopérez à cette loi

      Les solutions suisses:

      M3 n’est plus publié par la FED ?


      Et pourquoi donc le M3 n’est plus publié par la “Réserve fédérale des Etats-Unis” depuis le 24 Mars 2006 ?

      Pour cacher la concentration voulue des économies, la destruction des PME-PMI, l'envolée du nombre des chômeurs et la destruction de pans entiers de nos industries à taille humaine (sic) !




      Selon l’indicateur fourni par extrapolations et recherches au noir ( shadow )  « SGS M-3″, il semble bien en effet y avoir une chute vertigineuse de cette même simulation d’agrégat M3, conjointement à une hausse astronomique et simultanée de l’indicateur M1.

      Les quantative easing illimités QE1, QE2, QE3... en M1 continuent cette tendance.

      On cache le fait qu'ils coulent les PME en rappelant les crédits M3 et concentrent tous les pouvoirs.
      La situation est même pire car la plupart des opérations sont hors bilans et hors statistiques.
      Pour résister à cette centralisation dangereuse, la meilleure solution est de donner les QE aux citoyens, ce qui provoque une demande décentralisée. 
      La production suit car ce sont des robots et des machines qui produisent avec une haute productivité, donc le risque d'inflation est quasi nul dans ce cas.
      P= M/Q, les prix resteront stables si la Quantité des biens suit la Monnaie.
      1= 10/10
      1= 100/100
      1= 1000/1000
      CQFD
      voir en Suisse, selon la Banque Nationale Suisse  www.bns.ch

      extrait:

      Le contraire de la création de monnaie - la destruction de monnaie - existe-t-il?

      La destruction de monnaie peut s'expliquer d'une manière semblable à la création de monnaie. Un déposant décide de retirer son argent de son compte d'épargne et de le conserver en espèces. La banque en a toutefois prêté la majeure partie sous forme de crédit et n'en a gardé qu'un peu en réserve. Elle devrait par conséquent demander le remboursement du crédit qu'elle a accordé. Heureusement, le crédit arrive justement à échéance, et l'entreprise rembourse la banque en billets. La banque verse l'avoir à l'épargnant, et le crédit n'apparaît plus dans ses livres. La masse monétaire a été réduite du montant du crédit: il y a eu destruction de monnaie.


      Destruction avec effet multiplicateur, comme maintenant un peu partout...

      Selon la Fed dans son communiqué laconique du 10 novembre 2005, révisé le 9 mars 2006 :

      “M3 does not appear to convey any additional information about economic activity that is not already embodied in M2 and has not played a role in the monetary policy process for many years. Consequently, the Board judged that the costs of collecting the underlying data and publishing M3 outweigh the benefits.”


      Le meilleur indicateur de l’Italyxit est le niveau de l’agrégat monétaire M3-M2 (qui correspond à la trésorerie des entreprises) : d’après la Banque (centrale) d’Italie, il est tombé à un plus bas de… 26 milliards d’euros seulement fin février!
      … alors que l’agrégat M1 représente plus de la moitié du PIB annuel (depuis 2009) au lieu de tendre vers 15 % du PIB selon les normes américaines.
      Ainsi, plus de 600 milliards d’euros se trouvent donc indument dans les poches (en tant que billets) et sur les comptes courants des Italiens alors que sur cette somme, 500 milliards auraient dû rester dans les entreprises pour qu’elles puissent survivre puis investir et vivre normalement.
      En réalité, la situation est pire encore car, d’après des aveux de Matteo Renzi, l’Etat devait 60 milliards d’euros mi-2014 à des entreprises italiennes qui attendent en vain le paiement de leurs factures en attente, ce qui n’est pas comptabilisé dans la dette publiqueitalienne.
      L’effet létal de ciseaux des évolutions entre les agrégats, d’une part M3-M2 et d’autre part M1 et M2-M1 est une fois de plus très clair : l’abandon de la monnaie nationale laisse se développer sans la sanction de la dévaluation l’enrichissement apparent indu des ménages (par création monétaire) au détriment des entreprises.
      Une grande partie du système productif disparait dans les pays dont les niveaux et les gains de productivité globale sont faibles (inférieurs à ceux de l’Allemagne) en particulier dans ces cochons de pays du Club Med.
      Le naufrage est lent à apparaitre mais il est certain à terme.
      La vieille Europe continentale aura été coulée par son ignorance du monétarisme, entrainée par les erreurs monumentales de ses dirigeants qui ont voulu damer le pion aux Américains qui conserveront ainsi leur leadership sur le Monde libre.
      ***

      La Banque (centrale) d’Italie ne fournit pas actuellement de séries téléchargeables sur les données des agrégats monétaires. Les graphiques ci-dessus sont réalisés à partir des données mensuelles des années débutant en janvier 2013 et sur des données annuelles pour les années précédentes.
      Une étude plus fine et complète sera faite dès que les données mensuelles depuis l’adoption de l’euro seront publiées par la Banque d’Italie.


      Document 1 :
      … ce qui représente moins de 2 % du PIB annuel, depuis le mois de juin 2014…
      Document 2 :









      UBS, une 3ème faillite ?





      Banques UK



      Pertes boursières et réelles, des milliers de milliards de capitalisation boursière ont déjà disparus, des fonds de pension, des retraites, des petits investisseurs, des familles, des ouvriers souffrent...

      Lorsqu'une banque perd 1, le système de réserve fractionnelle aggrave dynamiquement par effet de domino accéléré cette perte de plus de 20 fois, sans compter les CDS, les opérations hors bilans et les dérivés ou "produits structurés" .

      Une perte bancaire de 1 milliard de dollars remet en cause 20 milliards de dollars de crédit et même plus dans les pays qui ne respectent plus les limites dites de Bâle.

      Quand un tel crédit est détruit, un multiple de l'argent disparaît, la crise s'aggrave d'autant plus vite. Ce système est stupide.

      Kennedy l'avait bien compris, ainsi que les partisans du crédit social.

      25'000 milliards de capitalisation boursière ont déjà disparus, des fonds de pension, des retraites, des petits investisseurs, des familles...

      Combien sont à venir ? Quid du risque systémique sur les monnaies ?

      Notamment après la crise des pays émergents et la faillite à milliards de Long Term Capital Management et de l'UBS reprise par la SBS en 1998, une réforme inefficace s'est réalisée par les accords de Bâle 2, soit en droit européen par les Directives 2006/48/EC et 2006/49/EC .

      Après la crise des subprime, l'UBS a fait une 2ème faillite, sauvée in extremis par les contribuables suisses, qui le paient encore vu que l'UBS ne paie presque plus d'impôts vu l'amortissement des dettes et pertes gigantesques... et devrait respecter Bâle 3 ... http://www.bis.org/bcbs/basel3_fr.htm qui sont des mesures insuffisantes. Seule notre initiative monnaie-pleine peut encore nous sauver d'une guerre mondiale atroce. http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/signez-maintenant/

      Faudra-t-il vraiment une 3ème faillite de l' Union de Banques Suisses pour que l'on comprenne la ruse et la cupidité maladive du système actuel ?

      La première avec LTCM, la seconde avec les subprime, la 3ème peut être évités par 


      Tout ce qui est possible, apparemment légal n'est pas nécessairement bon pour le peuple et moral.
      Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, "ex nihilo" en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir,  http://www.wir.ch/fr/ , qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c'est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de "faux" francs "suisses", un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement "des substituts monétaires"... comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients...
      http://desiebenthal.blogspot.ca/2014/12/le-conseil-federal-suisse-admet-le.html
      En récapitulation, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux...
      Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d'intérêts devenues verticales( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )... 

      http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/les-epargnants-premiers-perdants.html

      En une seconde, lors de cette création "magique", ils assument un maximum de graves fautes qui nous volent tous, sauf eux qui se paient la part du lion, ce sont des contrats léonins, et de plus en plus vu les exponentielles dans le temps...
      Ils nous volent aussi notre temps, nos épargnes, nos lignées...
      Ce système arrive en fin de course, il n'a tenu que par la croissance démographique et c'est l'une des raisons des fortes migrations inhumaines favorisées par ce système qui a besoin d'esclaves pour se maintenir.
      Les politiques de rigueur exigent le remboursement de ces montants, donc leurs destructions, ce qui aggrave la crise.

      Juridiquement, qui est le vrai propriétaire des montants ex nihilo créés puis détruits ?
      Historiquement, ils ont fait croire qu'il y avait plus de lingots de métaux précieux qu'en vérité ( mensonges), puis on fait des reçus sur ce néant ( Faux dans les titres, puis fausse comptabilité ), puis se sont associés ( vols en bandes organisées ), puis ont pris de forts intérêts ( péché mortel selon Vix pervenit sur ce néant ( donc des taux infinis ), vols par astuce, puis on exigé des faillites par cupidité maladive, ce qui tue les plus faibles... voir https://monnaie.wikispaces.com/Cr%C3%A9ation+mon%C3%A9taire A gauche, chez Étienne Chouard, les 2 piles des livres des économistes ayant écrit sur la création monétaire par les banques privées. La pile de droite (2 livres) est celle des (2) "économistes" (Paul Jorion qui s'est inspiré d' Helmuth Creutz) qui considèrent que les banques commerciales ne créent pas de monnaie. Helmut Creutz pourtant démontre l'horreur économique des taux d'intérêts qui volent à chaque cycle de contrats 99% de la population...
      http://desiebenthal.blogspot.com/2015/07/liberer-largent-de-linflation-et-des.html

      http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/08/confessions-of-swiss-banker.html

      Un banquier suisse, votre serviteur,  explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple.
      Vidéo Facebook :
      https://www.facebook.com/LePeupleEstRoi/videos/vb.152656254942354/398971633644147/?type=3&theater
      Tiré de l'émission "Qu'est-ce qu'elle a ma girl" de becurioustv.com.


       La suite de la démonstration est encore plus précise, particulièrement entre 10:00 et 13:00 ! 
      La pression monte !



      Résultats de recherche

        François de Siebenthal: Le Conseil Fédéral suisse admet le ...

        desiebenthal.blogspot.com/2014/.../le-conseil-federal-suisse-admet-le.ht...

        13 déc. 2014 - 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national ...

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        17 avr. 2015 - Déposé par : Geri Müller (Verts) Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), ...

        François de Siebenthal: Création monétaire du Franc ?

        desiebenthal.blogspot.com/2013/11/creation-monetaire-du-franc.html

        19 nov. 2013 - 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national ...

        François de Siebenthal: Complots pour détruire la Suisse ...

        desiebenthal.blogspot.com/2010/.../complots-pour-detruire-la-suisse-la.ht...

        5 févr. 2010 - 12.3305 – Interpellation. Création de monnaie en Suisse (1). Déposé par. Müller Geri. Date de dépôt: 16.03.2012; Déposé au: Conseil national ...

      à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

      François de Siebenthal: Derrière le "Da Vinci Code" et ...

      desiebenthal.blogspot.com/.../derriere-le-da-vinci-code-et-anges-et.html
      6 mai 2009 - La fontaine de Trevi –allégorie de l'abondance ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes ...

      François de Siebenthal: UNION DE FRIBOURG ...

      desiebenthal.blogspot.com/.../union-de-fribourg-invitation-du-3-au-5.ht...
      14 juin 2015 - La fontaine de Trevi –allégorie de l'abondance ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes ...

      Vix pervenit

      www.de-siebenthal.com/Vix%20pervenit.htm
      Sur les contrats: Vix pervenit. Objet et occasion de l'Encyclique 2. Nous avions appris qu'à l'occasion d'une nouvelle controverse. (dont l'objet consiste à savoir ...
      Termes manquants : trevi

      Vix pervenit - Wikipedia, the free encyclopedia

      https://en.wikipedia.org/wiki/Vix_pervenit
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      Vix pervenit: On Usury and Other Dishonest Profit was an encyclical, promulgated by Pope Benedict XIV on November 1, 1745, which condemned the practice of ...
      Termes manquants : trevi

      The interest kills children, kills nations. F. de Siebenthal

      www.michaeljournal.org/siebenthal.htm
      Traduire cette page
      Here are excerpts from a text written in 1995 by Mr. François de Siebenthal, from ... Pope Benedict XIV issued the encyclical letter Vix Pervenit, addressed to ...
      Termes manquants : trevi

      Mobilisation générale:épargnes, retraites... volées légalement ?

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      Monnaie pleine, alias Vollged, alias Moneta entera, Viva, permet la résistance...

      Suisses, visez les pommes, et sauvez les enfants...

      7. Modifications législatives visant à renforcer le dispositif prévu en cas de crise prévues par les escrocs légaux...

      Leur projet résumé...

      "La sécurité et l’applicabilité du droit jouent un rôle décisif dans la maîtrise d’une crise. Elles seules peuvent garantir que les plans d’assainissement et de liquidation visant à surmonter la crise auront les effets escomptés dans la pratique. Or les enquêtes internationales les plus récentes montrent qu’en matière de mesures en cas de crise, l’arsenal juridique suisse présente certaines faiblesses. La réduction de créance n’est par exemple expressément mentionnée dans la loi qu’en relation avec la conversion de fonds de tiers en fonds propres (art. 31, al. 3, de la loi sur les banques). L’adaptation nécessaire de cette réglementation est d’ores et déjà proposée dans le projet de loi sur l’infrastructure des marchés financiers (LIMF). "

      https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2015/1793.pdf

      https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/12/03/confiscations-bancaires-conseil-federal-cherche-couverture-democratique-winniedapooh/

      Mobilisation générale:épargnes, retraites...  volées légalement ! Comme à Chypre et en Grèce...

      Comment résister ?

      Grâce à monnaie-pleine, on peut rédiger ensemble un projet de loi d'application ou un contre-projet et reprendre ainsi toutes les meilleures solutions, BNS, monnaie, crédits, etc... pour en discuter 021 616 88 88
      http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

      http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html



      1. Source : news.admin.chLe Conseil fédéral adopte le rapport sur l’examen des dispositions en matière de TBTF

      Ponction des comptes bancaires : la Suisse s’y met ! Philippe Herlin

      Nous avons averti du danger que représente la directive BRRD de ponction des comptes bancaires : désormais, lorsqu’une banque sera en situation de faillite, elle pourra compenser ses pertes en puisant directement dans les comptes de ses clients, les particuliers comme les PME. Un véritable scandale, une atteinte au droit de propriété, mais qui pour le moment ne mobilise pas les médias, les associations, ou les responsables politiques. Parions qu’un jour prochain ce vol légalisé sera dénoncé au grand jour, espérons-le avant qu’il soit mis effectivement en œuvre !
      Cette directive vaut pour les pays de l’Union européenne, mais cette idée délétère semble intéresser d’autres pays, notamment un auquel on ne s’attendait pas : la Suisse. Le Conseil fédéral souhaite en effet légaliser les ponctions de comptes bancaires pour le cas où l’une des banques « too big to fail » viendrait à déposer son bilan (UBS, Crédit Suisse, Banque Cantonale de Zurich, Raiffeisen et PostFinance). Les clients de ces banques doivent désormais être conscients des risques auxquels ils s’exposent. C’est la FINMA (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) qui pousse à cette adoption. Elle rappelle, comme la directive d’ailleurs, que les comptes de moins de 100.000 francs suisses ne seront pas concernés, même si cette garantie ne sert qu’à rassurer les naïfs, nous l’avons montré.
      La Suisse ! L’un des pays qui garantit le mieux la propriété privée dans le monde, un refuge doré pour une grande partie des fortunes mondiales, des services de banque privée parmi les mieux estimés internationalement, l’image d’un coffre fort inviolable… Tout cela sera bientôt à ranger au rayon des souvenirs : une banque en difficulté pourra sans honte se servir dans les comptes de ses clients. Quelle stupéfiante contre-publicité ! La loi n’est toutefois pas encore mise en place et on espère pouvoir compter sur la vigueur de la vie démocratique de la Confédération helvétique pour s’opposer à ce texte scélérat.
      Le fait que même la Suisse veuille appliquer ce principe démontre malheureusement son succès, d’autres pays vont suivre. Pour les Etats, cela semble la solution la plus simple pour résoudre une crise bancaire. Pourtant, c’est l’existence même de banques « too big to fail » (trop grosses pour faire faillite) qui devrait poser problème, et inciter à y répondre en le traitant à la racine, c’est à dire en réduisant la taille des banques, en séparant les activités de marché des activités de dépôt, en augmentant les fonds propres. Cela irait à l’encontre du lobby bancaire, ne rêvons pas.
      Si même les banques suisses n’offrent plus de sécurité absolue, cela démontre qu’il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de la banque. Que reste-t-il de sûr ? Nous le savons ici, à GoldBroker, avec de l’or physique stocké en dehors du circuit bancaire. Sinon achetez du chocolat suisse, il reste le meilleur du monde.

      Philippe Herlin

      In diesem Newsletter ist zu lesen:
      • Rückblick Unterschriftenübergabe
      • So haben die Medien berichtet
      • Vollgeld-Feier morgen Samstag 5. Dezember
      Unterschriftenübergabe
      Am Dienstag, 1. Dezember 2015 haben wir bei der Bundeskanzlei in Bern 111'824 beglaubigte Unterschriften eingereicht! Es war ein energiegeladener Augenblick, als die Kartonschachteln mit den Unterschriften unter Jubel von über 100 Vollgeld-SammlerInnen von Person zu Person weitergegeben wurden und im Bundeshaus verschwanden. Vielen herzlichen Dank fürs Kommen und Mitfeiern, es war ein grosses Vergnügen! Hier gibts viele Fotos von der Übergabe zu sehen.
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      Medienkonferenz
      Vor der Übergabe fand die Medienkonferenz im Medienzentrum des Bundeshausesstatt. Hier einige Fotos des offiziellen Anlasses. Die Berichterstattung über die Vollgeld-Initiative war vor und nach der Einreichung sehr gut. Jedes grosse Medium und unzählige kleinere Zeitungen haben überwiegend positiv berichtet. Insgesamt zählten wir weit über 100 Berichte!
      Nachfolgend einige Beiträge, wie immer sind die Medienberichte auch in unserem Pressespiegel zu finden. Zur Medienmitteilung.
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      Tagesschau - Schweizer Fernsehen
      Ein Grossteil des Geldes, das im Umlauf ist, ist sogenanntes Buchgeld. Das heisst, es wird gar nie gedruckt. Nur ein kleiner Teil besteht aus Noten und Münzen, die von der Nationalbank unter die Leute gebracht werden. Das elektronische Geld aber, das wird von Geschäftsbanken wie der UBS oder Credit Suisse in Form von Krediten geschaffen.
      ECO - Schweizer Wirtschaftsmagazin
      Geld regiert die Welt - doch wer regiert das Geld?
      Wenn Geschäftsbanken Kredite vergeben, sei das eine gefährliche Angelegenheit und habe zur Finanzkrise geführt, sagen die die Initianten der Vollgeld-Initiative. Denn die Banken schöpfen Geld, das nur zu einem geringen Teil mit Guthaben bei der Schweizerischen Nationalbank SNB abgesichert ist.
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      Radio SRF - Vollgeld-Initiative - ein Weg aus der Finanzkrise?
      Wenn eine Bank einen Kredit vergibt, schafft sie dabei neues Geld, elektronisches Buch-Geld. Die «Vollgeld-Initiative» will diese private Geldschöpfung verbieten - damit die Nationalbank die verfügbare Geldmenge besser kontrollieren kann.
      NZZ - Erfolg für Vollgeld-Reformer
      Das Volk wird sich über die «Vollgeld-Initiative» äussern können. Das Initiativkomitee hat am Dienstag 112 000 beglaubigte Unterschriften eingereicht.
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      Tagesanzeiger - Die Angst ums Geld
      Schon nach der Grossen Depression in den 1930er-Jahren wollten Ökonomen unser Geldsystem generalüberholen – ohne Erfolg. Nun liefert die Finanzkrise Grund für einen neuen Anlauf.
      Tageswoche - Finanzblasen die Luft ablassen
      Neun von zehn Franken werden von privaten Banken in Umlauf gebracht – per Knopfdruck und aus dem Nichts. Das birgt Risiken. Die Vollgeld-Initiative, die am 1. Dezember eingereicht wird, will das ändern.
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      Lasst uns feiern!
      Wir stossen morgen Samstag, 5. Dezember auf die zustande gekommene Volksinitiative und auf 111'824 gültige Unterschriften an und danken euch für die grossartige Arbeit!

      Alle sind herzlich eingeladen zu einem geselligen Treffen samt Suppen-Znacht, musikalischer Unterhaltung und gegenseitigem Kennenlernen und Austausch. 

      Datum / Zeit: Samstag, 5. Dezember 2015 / ab 18:00 Uhr

      Ort (Karte) Zollikerstrasse 74, 8008 Zürich (Seefeld)

      Anmeldung (ist aus organisatorischen Gründen zwingend erforderlich)

      Unkostenbeitrag: CHF 20.–  für Apéro, Znacht und die Raummiete (weitere Getränke auf eigene Kosten)

      Die Vollgeld-Initiative ist zu Gast beim Verein Wandellust (Impressionen sind unter diesem Link zu finden [nach unten scrollen]). Der Abend beginnt mit einemWillkommensapéro. Im Anschluss schauen wir gemeinsam auf die letzten Monate zurück. Zu Wort kommen UnterstützerInnen aus allen Landesteilen, Mitglieder des Kampagnenteams und UnterschriftensammlerInnen. Als Gastreferent konnten wir Prof. Joseph Huber gewinnen.

      Nach einem leckeren Suppen-Znacht mit musikalischer Begleitung folgt einAusblick auf die kommenden Jahre und den Abstimmungskampf. Während des ganzen Abends sind Experten vor Ort, die gerne alle Fragen rund um die Initiative beantworten werden. Der Anlass steht im Zeichen guter Gespräche und geselligen Netzwerkens. 
      Weitere Informationen.

      Wir freuen uns auf ein gemütliches Fest. Wir haben es uns verdient!
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      Vielen Dank für euer Engagement und eure Unterstützung! Und bis bald!

      Mit freudigen Grüssen im Namen des Kampagnen-Teams
      Barbara Ziep, Eva Theiler, Daniel Meier, Hansruedi Weber, Maurizio Degiacomi, Reinhold Harringer, Thomas Mayer und Raffael Wüthrich 




      Confiscations bancaires: Conseil fédéral cherche couverture démocratique. WinnieDaPooh


      Le 20 avril 2011, le Conseil fédéral présentait son projet de modification de la Loi sur les Banques, également appelé « loi too-big-to-fail », qui prévoyait l’octroi d’une garantie d’Etat pour un montant illimité aux établissements financiers « dont la défaillance porterait gravement atteinte à l’économie et au système financier suisses ». (1)
      Il y insistait sur l’importance d’UBS et de Crédit Suisse, arguant du fait que « si l’une des deux grandes banques suisses connaît des difficultés, c’est le fonctionnement du système financier dans son ensemble qui est menacé, et avec lui toute l’économie nationale ». (2)
      Quatre ans plus tard à peine, les « too-big-to-fail » sont au nombre de cinq : UBS, Crédit Suisse, Banque Cantonale de Zurich, Raiffeisen et PostFinance.
      Confiscations de dépôts bancaires : le Conseil fédéral au soutien de la Finma!
      Or, la méthodologie préconisée par le Conseil fédéral en cas de sauvetage de ces établissements est pour le moins drastique. Elle repose notamment sur l’Ordonnance de la Finma sur l’insolvabilité bancaire (OIB), un texte qui prévoit la suppression pure et simple des dettes des banques suisses (comprises d’ailleurs dans un sens très large) envers leurs créanciers… dont leurs déposants font bien évidemment partie – qu’il s’agisse de personnes physiques, entreprises ou autres fonds de pension!
      L’art. 50 de l’OIB appelle « réduction de créance » ce procédé confiscatoire dont peu de Suisses semblent connaître l’existence :
      « En parallèle ou en lieu et place de la conversion de fonds de tiers en fonds propres, la FINMA peut ordonner une réduction de créance partielle ou totale. » (3)
      Si la brutalité d’une telle mesure peut surprendre, elle n’en est pas moins préconisée explicitement dans le rapport final au Conseil fédéral signé par un « groupe d’experts » composé notamment de représentants du Département fédéral des finances (DFF), de la Finma, de la BNS et de… Crédit Suisse!
      « Les mesures en cas de crise ont pour objectif de limiter les effets dommageables d’une menace d’insolvabilité d’un établissement d’importance systémique et se fondent sur des plans généraux d’assainissement et de liquidation. Le modèle qui s’est imposé dans le débat international est celui du renflouement interne (bail-in), autrement dit de la conversion de fonds de tiers en fonds propres. Les créanciers de la banque (à l’exception des déposants protégés) sont en l’occurrence contraints de participer aux pertes de l’établissement. » (4)
      Casino
      On pourrait penser que cette approche n’engage que le petit « groupe d’experts » en question. Or, les recommandations qui découlent de cette analyse basée sur le modèle du « renflouement interne » ont été reprises mot pour mot dans le « rapport too-big-to-fail » remis par le Conseil fédéral au Parlement le 18 février 2015!
      « Les enquêtes internationales les plus récentes montrent qu’en matière de mesures en cas de crise, l’arsenal juridique suisse présente certaines faiblesses. La réduction de créance n’est par exemple pas expressément prévue par la loi, même lorsqu’un assainissement est inévitable.De plus, selon la loi sur les banques (LB), un renflouement interne n’est possible qu’à titre de mesure ultime. Une certaine tension existe donc entre, d’un côté, le droit en vigueur et, de l’autre, la stratégie d’assainissement et de liquidation privilégiée par la FINMA ainsi que les développements internationaux. » (5)
      Il s’agit donc bel et bien d’aplanir le terrain à la Finma, en reprenant dans le droit suisse les mesures de « réduction de créance » déjà prévues à l’art. 50 de l’Ordonnance de la Finma sur l’insolvabilité bancaire!
      Financement privé de la BNS : les TBTF en position de force face à l’État
      Comment comprendre ce suivisme du Conseil fédéral? Quelles sont les considérations qui le poussent à choisir en toute conscience de sacrifier les dépôts des clients des TBTF « suisses »? Rappelons tout de même que ces clients comprennent tant des personnes physiques que des entreprises et autres fonds de pensions…
      Une décision d’une telle portée serait-elle liée au financement massif de la Banque nationale suisse par les TBTF, un fait avéré quoique totalement passé sous silence? Si la BNS se garde bien de nous communiquer les ventilations exactes de ces montants, nous savons néanmoins que ceux-ci se situaient entre 53 et 154 milliards de francs à la fin 2014 pour les seules UBS et Crédit Suisse… (6)
      Auswirkungen der Geldmarktpolitik
      Or, comme nous l’avons déjà démontré à plusieurs reprises, les liquidités transférées à la BNS par les banques commerciales peuvent être ensuite rentabilisés via des opérations spéculatives portant, notamment sur de la dette européenne publique. De telles opérations peuvent en effet être réalisées via le système de trafic des paiements de la BNS, lequel contenait pas moins de 422 milliards de francs à la fin 2015! (7)
      L’avenir nous dira si, dans le but de garantir le financement de la politique d’affaiblissement du franc menée par la BNS, les autorités suisses – aujourd’hui la Finma et le Conseil fédéral, demain le Parlement peut-être – auront délibérément sacrifié l’épargne du peuple suisse sur les marchés spéculatifs internationaux.
      En attendant, le Département fédéral des finances (DFF) aura élaboré ses propositions de modifications législatives en matière de TBTF avec la participation de représentants de la Finma, de la BNS… et « des établissements concernés », tout naturellement ! (8)
      WinnieDaPooh
      Notes
      1. Source : admin.chLoi fédérale sur les Banques – modification too-big-to-fail (art. 7, al. 1, de la LB)
      2. Source : Admin.chMessage concernant la modification de la loi sur les banques
      3. Source : admin.chOrdonnance de la FINMA sur l’insolvabilité bancaire (Art. 50)
      1. Source : admin.chRapport du Conseil fédéral : « Too-big-to-fail », point 7 – Modifications législatives visant à renforcer le dispositif prévu en cas de crise
      Pour la participation de la BNS à la commercialisation des « SecLend COSI », voir la note 10.
      1.  Un coup d’œil, même rapide, au bilan de la BNS, suffit en effet à nous assurer que les avoirs en compte de virement auprès de la BNS des diverses « banques en Suisse » et « banques et institutions étrangères » représentent la principale contrepartie des achats effrénés de devises qui ont été réalisés depuis 2008.
      1. Source : news.admin.chLe Conseil fédéral adopte le rapport sur l’examen des dispositions en matière de TBTF

      Ponction des comptes bancaires : la Suisse s’y met ! Philippe Herlin

      Nous avons averti du danger que représente la directive BRRD de ponction des comptes bancaires : désormais, lorsqu’une banque sera en situation de faillite, elle pourra compenser ses pertes en puisant directement dans les comptes de ses clients, les particuliers comme les PME. Un véritable scandale, une atteinte au droit de propriété, mais qui pour le moment ne mobilise pas les médias, les associations, ou les responsables politiques. Parions qu’un jour prochain ce vol légalisé sera dénoncé au grand jour, espérons-le avant qu’il soit mis effectivement en œuvre !
      Cette directive vaut pour les pays de l’Union européenne, mais cette idée délétère semble intéresser d’autres pays, notamment un auquel on ne s’attendait pas : la Suisse. Le Conseil fédéral souhaite en effet légaliser les ponctions de comptes bancaires pour le cas où l’une des banques « too big to fail » viendrait à déposer son bilan (UBS, Crédit Suisse, Banque Cantonale de Zurich, Raiffeisen et PostFinance). Les clients de ces banques doivent désormais être conscients des risques auxquels ils s’exposent. C’est la FINMA (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) qui pousse à cette adoption. Elle rappelle, comme la directive d’ailleurs, que les comptes de moins de 100.000 francs suisses ne seront pas concernés, même si cette garantie ne sert qu’à rassurer les naïfs, nous l’avons montré.
      La Suisse ! L’un des pays qui garantit le mieux la propriété privée dans le monde, un refuge doré pour une grande partie des fortunes mondiales, des services de banque privée parmi les mieux estimés internationalement, l’image d’un coffre fort inviolable… Tout cela sera bientôt à ranger au rayon des souvenirs : une banque en difficulté pourra sans honte se servir dans les comptes de ses clients. Quelle stupéfiante contre-publicité ! La loi n’est toutefois pas encore mise en place et on espère pouvoir compter sur la vigueur de la vie démocratique de la Confédération helvétique pour s’opposer à ce texte scélérat.
      Le fait que même la Suisse veuille appliquer ce principe démontre malheureusement son succès, d’autres pays vont suivre. Pour les Etats, cela semble la solution la plus simple pour résoudre une crise bancaire. Pourtant, c’est l’existence même de banques « too big to fail » (trop grosses pour faire faillite) qui devrait poser problème, et inciter à y répondre en le traitant à la racine, c’est à dire en réduisant la taille des banques, en séparant les activités de marché des activités de dépôt, en augmentant les fonds propres. Cela irait à l’encontre du lobby bancaire, ne rêvons pas.
      Si même les banques suisses n’offrent plus de sécurité absolue, cela démontre qu’il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de la banque. Que reste-t-il de sûr ? Nous le savons ici, à GoldBroker, avec de l’or physique stocké en dehors du circuit bancaire. Sinon achetez du chocolat suisse, il reste le meilleur du monde.

      Philippe Herlin

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