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Le refus de la gratuité !

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Le refus de la gratuité !

On peut imaginer que toutes les choses soient produites par nos esclaves les robots qui en plus, nous les distribuent gratuitement...

Et bien, il y en aura qui préféreront faire des guerres atroces en croyant sincèrement que ce n'est pas possible, sic et resic... et j'en connais...
suivez mon regard...
vers les banquiers et les financiers
L'année de la miséricorde, c'est aussi pour eux...

qui ne font rien et veulent tout pour eux...

Le refus de la gratuité reste le vrai problème des humains aveuglés par la cupidité, l'avarice, la voracité, l'égoïsme, les mauvaises habitudes, le manque de confiance, les jalousies, etc...



Le refus de la gratuité ! 
Le pire péché !
C'est en fait de l'orgueil ... 
ou de la peur !

Les avares se privent de tout 
pour ne manquer de rien...

Les pauvres se privent du peu 
qu'ils ont et peinent
pour que d' autres aient tout juste le nécessaire
pour survivre ...
alors que les riches polluent sans vergogne
avec des déchets éternels et mortels...

ILS parlent de 10 MILLIONS d'immigrés potentiels, 
MAIS C'EST presque MILLE MILLIONS...

LES  PUISSANTS LIEU-TENANTS, 
QUI ONT TOUT MAIN-TENANT, 
comprendront-ils ENFIN 
quand ils n'auront plus RIEN ?...



Atelier RBI ouvert à tous, ce jeudi 21.01 à 21h00

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Aussi sur internet, en direct.

Atelier à Lausanne puis sur internet
***Nouveaux horaires***
Bénévolat Vaud, début de l' av. Ruchonnet 1, à 2 minutes de la Gare de Lausanne, à gauche en montant. http://www.benevolat-vaud.ch/
18h-18h45: accueil des nouveaux, présentation de notre organisation et infos sur le rbi

18h45-21h30: séance de travail 
dès 21h00 sur internet

Stratégie de campagne, communication, argumentation, financement. Projets en cours, à venir et nouvelles propositions.

Bienvenue à toute personne souhaitant s'engager pour la campagne de la votation pour le revenu de base inconditionnel qui aura lieu en juin 2016!

Allez visiter:
http://rbi-oui.ch/

Puis sur internet Mumble c'est comme Skype, ouvert à tous, dans le monde entier, même depuis les Dom Tom  

Exemples de démocratie directe, initiatives constitutionnelles , référendum.. en Suisse...

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! 

Comme à Chypre et en Grèce... 

Arnaque de la création monétaire  du néant, ex nihilo... 

Grâce à monnaie-pleine, on peut rédiger ensemble un projet de loi d'application ou un contre-projet et reprendre ainsi toutes les meilleures solutions, actionnaires ou coopérateurs de la Banque Nationale Suisse, alias BNS ?, Dividendes alias RBI, monnaie pleine, crédits ou prêts ?, etc... 

pour en discuter Mumble ce jeudu soir, ouvert à tous, Skype siebenthal ou par téléphone en Suisse 021 616 88 88 international ++ 41 21 616 88 88


http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

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Nous venons d'horizons différents, avons vécus et des rêves différents, mais nous devons pourtant faire société ensemble car nous vivons sur la même planète. Cherchons le consensus, adoptons une attitude positive et nous aurons toutes les chances d'avoir en retour d'aussi bonnes ondes que celles que nous émettons... Chacun a le droit à la parole pour échanger des points de vue, débattre démocratiquement d'un sujet, collaborer sur des thèmes précis ou participer à des prises de décisions. Veillez à adopter une attitude d'écoute et de compréhension de chacun, dans le respect de nos opinions mutuelles. Revêtons notre habit de citoyen par dessus votre idéologie politique ou religieuse. Tout comportement agressif, irrespectueux ou perturbateur ne peut avoir sa place au sein de cet ensemble qui oeuvre pour le regroupement.

PRINCIPES DE PRISE DE PAROLE Dans le cas où, la discussion spontanée ne parvient pas à s'organiser, il faut basculer sur les Principes de Prise de Parole (mode "3P"). Un animateur distribue la parole et assure la fluidité des débats. Pour participer, utilisez les touches suivantes: 1) P ou ! : Demande de Parole (l'animateur distribue la parole dans l'ordre des demandes de Parole) 2) Q ou ? : pour une Question ou un besoin de clarification IMMÉDIAT 3) RD : pour une Réponse Direct prioritaire sur le tour de parole (limité à 2/jour) 4) HS ou /// : pour rectifier, erreur ou mauvaise interprétation 5) ++ ou 1 juste pour indiquer que l'on est d'accord avec ce qui en train d'être dit. 6) - - ou 0 juste pour indiquer que l'on n'est pas d'accord avec ce qui est entrain d'être dit. 7) > >> : pour indiquer que nous avons compris l'intervention et merci de conclure rapidement.


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Anomalies statistiques BNS ?

























Comment éviter une guerre mondiale boucherie...








Réponse AUX BANQUIERS PRIVéS .

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Réponse AUX BANQUIERS PRIVéS suisses

En Suisse, LES très rares vrais BANQUIERS PRIVéS, qui  sont 
encore «indéfiniment responsables»  sur leur fortune privée, ne font normalement pas de création monétaire, contrairement aux banques commerciales.




La Réforme Monnaie Pleine

Catastrophe ou espoir pour la Suisse et le Monde ?


Réponse à M. Jan Langlo, Directeurde l' «Association des banquiers privés suisses», (Bilan, 11 janvier 2016)

Dr Christian GOMEZ, économiste et ancien banquier



Le sujet de la Monnaie Pleine est un sujet bien trop sérieux pour le bien commun pour être traité à coups d'arguments spécieux et d'interprétations hasardeuses. De ce point de vue, l'article de M. Langlo pèche plus que de mesure et, vu la qualité de son auteur, il ne peut être interprété que comme un brûlot destiné à effrayer les lecteurs non avertis de ces questions pour les détourner de tout questionnement dangereux pour les pouvoirs établis, ici le pouvoir bancaire. Essayons donc de voir plus clair dans cette matière ardue pour mieux informer les lecteurs de Bilan des réalités du projet MP

Une présentation très « personnelle » de la création monétaire et de ses conséquences

Apparemment, selon l’auteur, les banques reçoivent des dépôts de leurs clients et prêtent neuf fois plus que ce qu’elles ont en dépôts, ce qui serait excellent pour tout le monde d’après lui….. Bien entendu, cette présentation du processus de création monétaire est fausse et résulte de vagues notions mal assimilées (par exemple, ici, le multiplicateur monétaire). En fait, pour un processus de création monétaire dans un système à couverture fractionnaire, la séquence simplifiée serait plutôt : la banque fait un crédit de X en créant ipso facto un dépôt à vue de X et en accroissant ses réserves auprès de la BNS d’une fraction minime de ce dernier à des fins de liquidité. Mais venons-en à l’essentiel, en étant aussi lapidaires que l’auteur mais plus justes… : (1) par cette opération de crédit, la banque crée un pouvoir d’achat nouveau (ex nihilo) , comme un État utilisant « la planche à billets » pour financer ses dépenses ou un « faux-monnayeur » qui répand ses billets contrefaits sur les marchés (Rothbard, Allais), distordant les marchés réels et financiers au profit des bénéficiaires de ce crédit et au détriment des autres ; (2) ce processus est instable à deux niveaux : un crédit (promesse de payer à terme) est contrebalancé par un dépôt (promesse de payer à vue) d’où un risque d’illiquidité; l’alimentation en monnaie de l’économie dépend du crédit, donc de l’envie de l’emprunteur d’emprunter et de la banque de prêter, d’où il résulte une instabilité constante avec des phases d’euphorie et d’abondance ( l’auteur le souligne pour 2008 mais c’est une constante de l’histoire bancaire) suivies de périodes de disette monétaire ; (3) Les banques profitent d’un privilège exorbitant, celui de percevoir des revenus sur des fonds qu’elles créent, expropriant la collectivité d’un pouvoir régalien par excellence, « le pouvoir de battre monnaie » et s’en appropriant les bénéfices.

Face à de tels défauts, la réforme Monnaie Pleine apporte par construction des réponses proposées par les plus grands économistes de l’Histoire : Plus grande neutralité monétaire, prévention des crises systémiques, plus grande stabilité de l’économie et plus grande capacité à mieux la réguler, récupération de la rente monétaire au profit de la collectivité. D’où pourrait donc provenir l’apocalypse pronostiquée par M. Langlo ?

La vision apocalyptique de M. Langlo et les faits.

Dans l’ordre proposé par M. Langlo, la Réforme MP entrainerait : une raréfaction des crédits, des rémunérations négatives sur les dépôts ( ?), une bureaucratie monstrueuse et des coûts supplémentaires (surtout pour les PME bien sûr….), l’établissement d’une caisse unique pour les crédits…et, au milieu de ce fatras : la perte de recette des banques, « la nationalisation des revenus du crédit »… L’horreur ! Bien entendu, tout cela n’est que faribole et billevesée. Avant de s’engager dans cette voie, M. Langlo aurait au moins pu s’enquérir des « libéraux » qui ont proposé et soutenu ce type de réforme (entre autres Fisher, Friedman, Allais…). En fait, pour eux, il s’agissait précisément « d’extirper le cancer monétaire », le mécanisme du crédit bancaire, qui ronge les économies de marché, afin de les rendre plus stables et plus efficaces tout en améliorant l’équité par la suppression des « revenus non gagnés », c'est-à-dire la rente monétaire des banques, n’en déplaise à M. Langlo. Un diagnostic vrai hier et encore plus vrai aujourd’hui. Donc, répondons succinctement aux points relevés, le lecteur intéressé pouvant se reporter aux documents publiés (dont mes réponses) : (1) non, il n’y aura aucun manque de crédit, au démarrage par construction et en régime de croisière puisque la nouvelle monnaie sera injectée ailleurs par la BNS en toute indépendance en fonction des besoins de l’économie (en apportant de nouvelles ressources au budget de l’Etat et des cantons ou par les moyens classiques d’intervention sur les marchés), entrainant une augmentation du revenu et de l’épargne dont une part viendra alimenter les nouveaux crédits ; (2) non, les banques ne créeront plus de monnaie mais elles développeront leur rôle essentiel d’intermédiaire financier pur, collectant et redistribuant l’épargne, comme le font, avec un grand succès souvent, des milliers de non-bank banks à travers le monde en étant souvent plus compétitives que les banques classiques et en rémunérant aux prix du marché leurs prêteurs (dépôts d’épargne, titres, obligations) ; (3) non, la concurrence ne sera pas étouffée mais au contraire magnifiée sans le développement d’aucune bureaucratie que ce soit ; oui, les banques commerciales, en premier lieu l’UBS et le CS, perdront la rente monétaire mais pourquoi ce secteur de l’économie aurait-il droit à un traitement que n’ont pas les autres ? Comme eux, il se contentera des marges faites sur sa matière première, les ressources d’épargne, et ajustera ses salaires et ses bonus en conséquence…..

Circulez, il n’y a plus rien à voir ! : la vision irénique du système financier de M. Langlo et les faits.
Curieusement, après avoir dit pis que pendre du fonctionnement du système MP, qu’il imagine dantesque, M. Langlo se lance dans une dithyrambe sur le système actuel sans s’apercevoir qu’il en dresse en fait le plus terrible des réquisitoires en montrant que, du fait de sa malfaisance intrinsèque, ses coûts de fonctionnement (donc les coûts de l’intermédiation financière en Suisse) vont tendre à devenir prohibitifs : des ratios de capital en forte augmentation , des limites bilancielles sur le leverage, des ratios de liquidité stricts, des procédures de « bail in » qui vont augmenter le prix de toutes les ressources, une surveillance et une réglementation renforcée à tous les niveaux (de ce point de vue, la législation aux Etats-Unis est une espèce de cas-limite : 13789 pages de règles, créées par plus de 10 régulateurs) avec tous les coûts juridiques et de « compliance » qui accompagnent ce genre de folie règlementaire…. Si M. Langlo était objectif, il s’apercevrait que la réforme MP, dans la mesure où, par construction, le risque systémique est éliminé et que le système de paiement de l’économie est protégé, pourrait rendre superflues beaucoup de contraintes de ce dispositif, réduire les exigences de capital et laisser le marché, c’est à dire les citoyens épargnants, faire leur libre choix en fonction du rendement/risque de chaque institution.
Bien sûr, M. Langlo, qui n’est pas économiste, préfère ne pas traiter de l’impasse des politiques monétaires actuelles, de plus en plus risquées, inefficaces et, même, destructrices pour les systèmes productifs, les petits et moyens épargnants, les systèmes de retraite, vu les taux d’intérêt négatifs imposés (taux que, par ailleurs, dit craindre en cas de Réforme MP….). Il vaut mieux en effet ne pas en parler car ce champ de ruine a été provoqué par le système financier dont il se fait le chantre. Encore, un domaine immense dans lequel la réforme MP apporte des réponses d’ensemble d’une envergure exceptionnelle.


******************


M. Langlo a voulu attaquer bille en tête la réforme monétaire alors que, ès-qualités, rien ne l’y obligeait car les banques privées qu’il représente ne sont en aucun cas touchées par elle. Elles fonctionnent déjà selon la logique MP ! Mais, plutôt que d’amorcer un dialogue utile, même critique, il s’est laissé emporter par des préjugés et des idées a priori alors que ses schémas d’analyse et d’interprétation étaient plus qu’approximatifs. Il en a résulté un article écrit pour faire peur à ses lecteurs, fait d’imprécations plutôt que d’arguments réellement fondés. Pour notre part, nous préférons toucher l’intelligence plutôt que l’instinct primaire et nous savons que les citoyens suisses sauront retrouver le sens de l‘intérêt général de leurs ainés de 1891. Il est impératif de changer radicalement le mode de fonctionnement du système bancaire en lui enlevant son pouvoir de nuisance : son pouvoir de création monétaire !

PS:

Le nom "banquier privé" répond à une définition stricte mentionnée dans la Loi fédérale sur les banques. Le banquier privé revêt la forme juridique de la raison individuelle, de la société en nom collectif ou en commandite. Son statut particulier lui est conféré par la présence en ses rangs d'un ou plusieurs associés assumant une responsabilité illimitée.

En toute logique, ils devraient être pour monnaie-pleine vu qu'ils la pratiquent déjà dans les faits...



  

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! Comme à Chypre et en Grèce... Arnaque de la création monétaire  du néant, ex nihilo... Grâce à monnaie-pleine, on peut rédiger ensemble un projet de loi d'application ou un contre-projet et reprendre ainsi toutes les meilleures solutions, BNS, RBI, monnaie, crédits, etc...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

de Ana Sailland
20 janvier, 14:51
L'article finit par ce magnifique trait d'humour, du moins on souhaiterait qu'il soit cela :

 "Et si cet idéal était tellement fantastique, il existerait déjà ailleurs."

Grand éclat de rire. Hé bien non banane, la Suisse est le seul pays où le peuple, disposant du droit d'initiative, peut émettre une telle idée, contraire, c'est certain, à la volonté des gouvernements en place et des banques qui financent leur élection. Et puis ce Directeur de l'Association de Banques Privées Suisses, forcément cohérent, il ne va pas saborder son navire ..., semble ne pas avoir connaissance du projet islandais, dans un pays où précisément le peuple a "cassé la baraque".

Naissance et mort des monnaies ?

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Une naissance gardée mystérieuse

Où naissent les pommes de terre? — Dans le champ du cultivateur.
Où naissent les petits veaux? — Dans l'étable.
Où naissent les prunes? — Sur le prunier.
Tout le monde sait cela.
Mais posez maintenant la même question au sujet de l'argent:
Où naît l'argent? Où est née la coupure alias piastre de papier au Canada que j'ai dans ma poche? Qui est-ce qui l'a mise au monde, pour quelle raison, et à quelles conditions?
Où sont nées les millions et millions de piastres avec lesquelles le gouvernement a financé la guerre, lui qui constatait depuis dix années qu'il n'y avait pas assez de piastres dans le pays pour financer simplement des travaux ordinaires?
Puis, où vont les piastres quand on ne les voit plus? Où sont allées, pendant la crise de 1930 à 1940, les piastres qui finançaient si bien le pays de 1925 à 1929?
Où naissent et où meurent les piastres?
Posez ces questions, et dites combien d'hommes peuvent vous répondre.
Ce n'est ni le bon Dieu ni la température qui font les piastres. Et les piastres ne se font pas toutes seules? Qui est-ce qui les fait? Qui est-ce qui a su en faire autant qu'il en a fallu pour tenir la guerre? Et pourquoi ceux qui ont fait les piastres pour conduire la guerre n'en faisaient-ils pas auparavant pour régler la crise?

Deux sortes d'argent

Billets de banqueChèques
Pour bien comprendre où commence et où finit l'argent, il faut distinguer entre deux sortes d'argent, deux sortes aussi bonnes l'une que l'autre: l'argent de métal ou de papier et l'argent de comptabilité.
L'argent de métal ou de papier, c'est l'argent de poche, dont les petites gens se servent tous les jours.
Les gros industriels, les gros commerçants, eux, se servent bien davantage de l'argent de comptabilité. Pour se servir d'argent de comptabilité, il suffit d'avoir un compte à la banque.
Supposons que j'ai un compte de banque avec 2 000 $ à mon crédit. J'achète une laveuse électrique chez Dupuis Frères. Elle coûte 600 $. Je la paie au moyen d'un chèque de 600 $ sur mon compte de banque. Que va-t-il arriver?
Je recevrai la laveuse. La maison Dupuis déposera mon chèque à sa propre banque. Le banquier augmentera de 600 $ le crédit du compte de Dupuis. La banque de Dupuis enverra ensuite le chèque à ma propre banque. Le banquier diminuera de 600 $ le crédit de mon compte. Et c'est tout. Pas une piastre n'aura quitté une poche ou un tiroir. Un compte aura augmenté, celui du marchand; un autre aura diminué, le mien. J'ai payé avec de l'argent de comptabilité.
L'argent de comptabilité, ce sont les crédits dans des comptes de banque.
Cet argent-là solde les 90 pour cent des transactions commerciales. C'est le principal argent des pays civilisés, comme le nôtre.
Mieux que cela, c'est quand l'argent de comptabilité augmente que l'argent de poche augmente, et c'est quand l'argent de comptabilité diminue que l'argent de poche diminue. Lorsque dix piastres de comptabilité entrent en circulation, une piastre d'argent de poche (métal ou papier) entre en circulation. Lorsque dix piastres d'argent de comptabilité disparaissent de la circulation, une piastre d'argent de poche disparaît de la circulation. C'est du moins la proportion courante.
C'est l'argent de comptabilité qui mène. C'est son niveau qui détermine le niveau de l'autre argent.

L'argent commence dans les banques

Chercher où commence et où finit l'argent, c'est donc chercher où commence et où finit l'argent de comptabilité.
L'argent de comptabilité, celui qui mène le tout, c'est un crédit dans un compte de banque.
Si des crédits dans les comptes de banque augmentent quand d'autres diminuent, c'est un simple déplacement d'argent de comptabilité. S'ils correspondent à des apports d'argent de métal ou de papier, c'est un changement d'argent de poche en argent de comptabilité. Mais si les crédits dans des comptes de banque sont augmentés sans rien diminuer ailleurs, c'est de l'argent de comptabilité nouveau, qui augmente le volume total de l'argent disponible.
Lorsque, comme épargnant, je dépose 100 $ à la banque, la banque m'inscrit un crédit de 100 $. Cela me fait 100 $ d'argent de comptabilité. Mais ce n'est pas de l'argent nouveau; c'est simplement de l'argent passé de ma poche à la banque, ou bien du compte de celui qui m'a donné un chèque à mon propre compte. Ce n'est pas une naissance d'argent, c'est une simple épargne.
Mais, si au lieu d'apporter de l'épargne à la banque, je viens à la banque pour emprunter une grosse somme d'argent, disons 100 000 $, pour agrandir mon usine, qu'arrive-t-il?
Le gérant de la banque me fait signer des billets et des garanties, puis il me donne un chèque d'escompte que je vais déposer au guichet du caissier. Le caisser prend son grand-livre (ledger) et inscrit simplement 100 000 $ à mon crédit. Il inscrit le même crédit dans mon carnet de banque (pass-book).
Je sors de la banque sans emporter d'argent sur moi, mais j'ai à mon crédit 100 000 $ d'argent de comptabilité que je n'avais pas en entrant. Cela me permet de payer, au moyen de chèques, des machines, du matériel, des ouvriers, jusqu'à un montant de 100 000 $.
D'autre part, aucun autre compte n'a été diminué dans la banque pour cela. Pas un sou n'a été déplacé, soit d'un tiroir, soit d'une poche, soit d'un compte. J'ai 100 000 $ de plus, mais personne n'a un sou de moins.
Ces 100 000 $ n'étaient nulle part il y a une heure, et les voici maintenant à mon crédit, dans mon compte de banque.
D'où vient donc cet argent? C'est de l'argent nouveau, qui n'existait pas quand je suis entré dans la banque, qui n'était dans la poche ni dans le compte de personne, mais qui existe maintenant dans mon compte.
Le banquier a bel et bien créé 100 000 $ d'argent nouveau, sous forme de crédit, sous forme d'argent de comptabilité: argent scriptural, aussi bon que l'autre.
Le banquier n'est pas effrayé de cela. Mes chèques vont donner à ceux pour qui je les fais le droit de tirer de l'argent de la banque. Mais le banquier sait bien que les neuf-dixièmes de ces chèques auront simplement pour effet de faire diminuer mon compte et augmenter le compte d'autres personnes. Il sait bien qu'il lui suffit d'une piastre sur dix pour répondre aux demandes de ceux qui veulent de l'argent en poche. Il sait bien que s'il a 10 000 $ en réserves liquides, il peut prêter 100 000 $ (dix fois autant) en argent de comptabilité.
Note: Le paragraphe qui précède a été écrit en 1946. La proportion d'une piastre sur dix a augmenté depuis. En 1967, la Loi canadienne des Banques permettait aux banques à charte de créer seize fois le montant de leurs réserves en numéraire (billets de banque et pièces de monnaie). Depuis 1980, les banques devaient détenir une réserve minimale de 5% en argent liquide, ce qui leur donnaient le droit de créer vingt fois ce montant.
En pratique, les banques peuvent prêter beaucoup plus que cela, car elles peuvent augmenter leurs réserves en numéraire (billets de banque) à volonté en achetant ces réserves de la banque centrale (Banque du Canada) avec l'argent de comptabilité qu'elles ont créé. Ainsi, il a été établi en 1982, devant un Comité d'enquête de la Chambre des Communes sur les profits des banques, qu'en 1981, les banques à charte canadiennes dans leur ensemble avaient prêté 32 fois leur capital. En 1990, aux Etats-Unis, le total des dépôts dans les banques commerciales s'élevait à 3 000 milliards $, tandis que leurs réserves en argent liquide s'élevait à 60 milliards seulement, soit cinquante fois moins.
En décembre 1991, le Parlement canadien adoptait la plus récente version de la Loi sur les banques (qui est renouvelée environ tous les dix ans), qui stipulait qu'à partir de janvier 1994, le pourcentage d'argent liquide que les banques doivent posséder passait à zéro pour cent! Ainsi, pour le troisième trimestre de 1995, les banques canadiennes avaient prêté plus de soixante-dix fois leurs réserves: pour 3,1 milliards de dollars en billets de banque et pièces de monnaie, le total des prêts non-hypothécaires, pour la même période, était de 216 milliards $, soit soixante-dix fois le montant d'argent liquide existant dans le pays! (Et en 1997, ce chiffre monte à 100 fois.)
En d'autres mots, il n'y a plus aucune limite prescrite par la loi. La seule limite à la création d'argent par les banques, c'est le fait que des individus désirent encore être payés avec du papier-monnaie. Alors, on comprend que les banques vont faire tout leur possible pour éliminer tout simplement l'usage de papier-monnaie, en encourageant l'utilisation des cartes de débit, paiement direct, etc., pour en venir finalement à l'élimination complète de l'argent liquide. Elles prêcheront l'existence d'une seule forme d'argent, l'argent électronique: l'argent ne sera plus du papier-monnaie,mais un simple signal, ou unité d'information, dans un ordinateur.

L'augmentation du niveau d'argent

Lorsque c'est le gouvernement qui emprunte des banques, l'opération se passe de la même manière. Les montants sont beaucoup plus forts parce que c'est toute la richesse du pays, tout le pouvoir de taxer qui est alors signé en gages au banquier, sous forme d'obligations (débentures).
Lorsque la guerre a éclaté en 1939, le gouvernement, qui manquait toujours d'argent depuis dix années, est allé aux banques, effectuer un premier emprunt de 200 millions. Les banques n'avaient pas plus d'argent que la veille. Depuis dix ans, le monde manquait d'argent. Quand on manque d'argent, on n'a guère de surplus pour en apporter aux banques.
Pourtant, les banques ont prêté 200 millions au gouvernement. Elles ont inscrit à son crédit 200 millions d'argent de comptabilité. Et les jeunes gens, qui battaient le pavé depuis des années parce qu'il n'y avait pas d'argent, ont pu immédiatement être appelés par le gouvernement, habillés des pieds à la tête, logés, nourris, équipés et transportés en Europe pour prendre part à la tuerie.
Et l'on a vu cela dans tous les pays du monde. Le monde chômait depuis dix ans, faute d'argent. Ce même monde a pu se battre, dans une guerre fort dispendieuse, parce que les banques ont créé tout l'argent de comptabilité qu'il a fallu pour financer la guerre.
Les banques du Canada ont ainsi fait pendant la guerre au moins 3 000 millions de dollars d'argent nouveau, pour financer la part canadienne de la boucherie universelle.
L'argent est facile à faire, puisqu'il suffit d'une plume de banquier. Et pourtant, avant la guerre, le monde fut mis en pénitence pendant dix années, faute d'argent, et aucun gouvernement ne commandait à la plume de fonctionner.

La mort de l'argent

Mais cet argent de comptabilité, fait par les banques, est fait sous conditions. Il devra être rapporté dans un temps déterminé, et d'autre argent avec lui, sous forme d'intérêt.
Ainsi, un million prêté à 10 pour cent pour vingt ans, oblige le gouvernement qui l'emprunte à rapporter 3 millions d'ici vingt ans, un million pour le capital et deux millions pour l'intérêt.
Comme le gouvernement, lui, ne crée pas d'argent, et comme il ne peut pomper du public plus d'argent qu'il n'y a été mis, il n'est jamais capable de rapporter au banquier plus d'argent que le banquier n'en a fait. Plus le gouvernement essaie de satisfaire à ses obligations, plus il crée de disette d'argent dans le pays. Il faut même qu'il emprunte d'autres sommes pour pouvoir rapporter indéfiniment des intérêts sur les capitaux ainsi créés par les banques.
C'est pour cela que les dettes publiques montent toujours, que les intérêts sur ces dettes sont de plus en plus gros et les taxes pour les payer de plus en plus lourdes.
Quant aux particuliers qui empruntent ainsi des banques, ils doivent ou rembourser avec intérêts ou faire banqueroute. Si les uns réussissent, c'est en extrayant autour d'eux, par la vente de leurs produits à prix élevés, plus d'argent qu'ils y ont mis. Le succès des uns fait nécessairement la faillite des autres, dans un système où l'argent commence sous forme de dette chargée d'intérêt.
Lorsque l'argent rentre à la banque, les neuf-dixièmes y rentrent sous forme de crédit et sont simplement cancellés; cet argent cesse d'exister. La banque est à la fois le berceau et le cercueil de l'argent. C'est une fabrique d'argent et c'est un abattoir de l'argent.
Quand les remboursements sont exigés plus vite que les nouveaux prêts, l'abattoir fonctionne plus vite que la fabrique, et cela fait une crise. Ce fut l'origine de la crise de 1930 à 1940.
Quand les prêts sont plus généreux et plus fréquents que les remboursements, la fabrique marche plus vite que l'abattoir, et cela fait une abondance d'argent. C'est ce qu'on a eu pendant la guerre: l'argent était plus abondant que les produits.
On voit que le niveau de l'argent dépend de l'action des banques. Et l'action des banques ne dépend pas du tout de la production ni des besoins.

Une dictature néfaste

Dans un monde où l'on ne peut vivre sans argent, on comprend que le système qui donne ainsi à des intérêts privés — les banques — le pouvoir de régler à leur guise le niveau de l'argent, ce système-là met le monde à la merci des faiseurs et destructeurs d'argent.
Ceux qui contrôlent l'argent et le crédit sont devenus les maîtres de nos vies, et sans leur permission, nul ne peut plus respirer. C'est la remarque du Pape Pie XI.
Soulignons aussi un point frappant:
C'est la production qui donne de la valeur à l'argent. Une pile d'argent, sans produits pour y répondre, ne fait pas vivre. Or, ce sont les cultivateurs, les industriels, les ouvriers, les professionnels, le pays organisé, qui font les produits, marchandises ou services. Mais ce sont les banquiers qui font l'argent basé sur ces produits. Et cet argent, qui tire sa valeur des produits, les banquiers se l'approprient et le prêtent à ceux qui font les produits. C'est un vol légalisé.

Petition for Davos summit.

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Petition: Yes to robots & the two popular swiss initiatives coping with them ! We can imagine all things produced by robots, leaving humans without nearly any incomes. Then, we all need  a framework that measures the gap in the present system between costs and too low incomes and then to issue personal debt-free money to solve this  gap. Money safe from finance crises: Only the Swiss national, cantonal or communals banks can create money. Yes to real Swiss Francs  in  bank accounts. Yes to what people want: closing a loophole in the law. Yes to billions for taxpayers and the real economy. The effect of the Swiss sovereign money initiative is what the majority of people would like, and is also what the majority of people think we have today: • Only the Swiss national, cantonal or communals banks are allowed to create our swiss money – not only coins and bank notes, but also the swiss electronic money in our bank accounts • Banks can create other kind of private money, like the bank wir, www.wir.ch and are responsible for payment transactions, wealth management and credit brokerage in all kind of money. However, they can’t create anymore their own “swiss”money, abusing the brand swiss as now. What is sovereign money? Sovereign money is full-value legal tender, which is brought into circulation by the Swiss Public Banks. Today, only coins and bank notes are sovereign money. What is electronic money? It’s the numbers we have in our bank account. At the moment it isn’t legal tender, it’s only a promise made by a bank to pay us cash when requested. The Swiss Sovereign Money Initiative has the aim that only the Swiss Public banks will be allowed to create electronic money, as is the case for coins and bank notes today. Electronic money will become sovereign money, a full-value legal tender. This is necessary as, at the moment, cash only accounts for 10% of the money supply in circulation in Switzerland; 90% is electronic money. The Swiss people voted in 1891 to forbid the banks from printing swiss bank notes. We now have to extend this and give the Swiss Public banks the job of creating the electronic money as well. Sovereign money benefits all bank customers, the real economy, the State, the Cantons, taxpayers and traditional banking businesses. The 2 Swiss popular Initiatives are feasible to implement. Sovereign money is easy to understand, transparent and safe fo all. Please, return to Family de Siebenthal, av. Dapples 23, CH 1006 LAUSANNE Tél. intern ++ 41 21 616 88 88. In Switzerland 021 616 88 88 contacts: info@familiaplus.com www.familiaplus.com

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Affaire Kerviel, corruptions

NON À UNE MONNAIE QUI RÈGNE... Pape François

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LE PAPE FRANÇOIS: «NON À UNE MONNAIE QUI RÈGNE, AU LIEU DE SERVIR»


Dans son encyclique « Evangelii gaudium », le pape François critique le règne de l'argent et fournit ainsi une bonne justification à l'initiative pour une réforme monétaire.


Les paroles du pape François sont claires : "56. Alors que les gains d’un petit nombre s’accroissent exponentiellement, ceux de la majorité se situent d’une façon toujours plus éloignée du bien-être de cette heureuse minorité. Ce déséquilibre procède d’idéologies qui défendent l’autonomie absolue des marchés et la spéculation financière. Par conséquent, ils nient le droit de contrôle des États chargés de veiller à la préservation du bien commun. Une nouvelle tyrannie invisible s’instaure, parfois virtuelle, qui impose ses lois et ses règles, de façon unilatérale et implacable. De plus, la dette et ses intérêts éloignent les pays des possibilités praticables par leur économie et les citoyens de leur pouvoir d’achat réel. S’ajoutent à tout cela une corruption ramifiée et une évasion fiscale égoïste qui ont atteint des dimensions mondiales. L’appétit du pouvoir et de l’avoir ne connaît pas de limites. Dans ce système, qui tend à tout phagocyter dans le but d’accroître les bénéfices, tout ce qui est fragile, comme l’environnement, reste sans défense par rapport aux intérêts du marché divinisé, transformés en règle absolue."


L’initiative pour une monnaie pleine donne une réponse claire. Le nouvel article 99 de la Constitution fédérale doit être ainsi conçu : « La Confédération garantit l'approvisionnement de l’économie en argent et en services financiers. A cet effet, elle peut s‘écarter du principe de la liberté économique ». Cela revient à dire qu'en principe, le bien commun incombe à la finance, comme la construction des routes ou le droit, et que le gouvernement peut intervenir lorsque les marchés financiers se sont écartés des « intérêts généraux du pays ». Cela signifie qu’il n’y aura plus le droit à une « autonomie absolue » des marchés financiers et à des spéculations financières destructrices, mais que celles-ci pourront être interdites par le législateur, le cas échéant. Pour y parvenir, l’initiative pour une monnaie pleine établit la base nécessaire dans la Constitution fédérale, sans régler les détails – sauf en matière de création monétaire. L’initiative pour une monnaie pleine termine la création monétaire par les banques; seule la Banque nationale pourra encore créer de l’argent, et cela dans «l’intérêt général du pays ».

Lien : le texte intégral de l'encyclique du pape François.

http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/nouvelles/detail/le-pape-francois-non-a-une-monnaie-qui-regne-au-lieu-de-servir/

Interdit ou toléré ? Le prêt à intérêt

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Interdit ou toléré ? Le prêt à intérêt après Vix Pervenit (1745), Rerum Novarum et le plus récent catéchisme ?

Ordre des Prêcheurs, Province de France

Résumé:

"Dans l'intérêt" ne signifie pas "à intérêt..."

Son texte ci-dessous est très mal interprété, compris ou même probablement purement et simplement mensonger...


quote:

Le nouveau droit canon de 1983 suit cette évolution. Il ne parle plus du tout des interdits concernant le prêt à intérêt ou l’usure, au contraire : il demande aux institutions ecclésiastiques de bien gérer leurs comptes et, pour ce faire, de placer leur argent avec intérêts (canons 1284, 6°; 1294, 2°; 1305). La perception d’un intérêt est devenue un critère de bonne gestion, d’efficacité et donc un élément positif. L’Église est ainsi entrée dans la « modernité » et l’ère de l’efficacité de gestion que représente la nécessité de rémunérer le capital et de ne pas le laisser oisif.

unquote.


Preuves:

Canon 1284:

5) ils doivent payer les intérêts dus, mais ceci ne signifie pas qu'ils ont le droit d'encaisser des intérêts... Selon St Thomas, l'emeprunteur ne pêche pas mais bien le prêteur qui prête à intérêt...

6) employer ne signifie pas à intérêt, on peut placer dans des actions...



1284
 — § 1. Tous les administrateurs sont tenus d'accomplir soigneusement leur fonction en bon père de famille.

§ 2. Ils doivent en conséquence:
1). veiller à ce que les biens qui leur sont confiés ne périssent pas et ne subissent aucun dommage, de quelque manière que ce soit, en concluant pour cela, si nécessaire, des contrats d'assurances;
2). veiller à garantir par des moyens valides en droit civil la propriété des biens ecclésiastiques;
3). observer les dispositions du droit tant canonique que civil, ou celles qui seraient imposées par le fondateur, le donateur ou l'autorité légitime, et prendre garde particulièrement que l'Eglise ne subisse un dommage à cause de l'inobservation des lois civiles;
4). percevoir avec soin et en temps voulu les revenus et profits des biens, les conserver en sécurité une fois perçus, et les employer selon l'intention du fondateur ou les règles légitimes;
5). payer au temps prescrit les intérêts d'un emprunt ou d'une hypothèque, et veiller à rembourser à temps le capital;
6). employer aux fins de la personne juridique, avec le consentement de l'Ordinaire, les sommes disponibles après le solde des dépenses et qui peuvent être utilement placées;
7). tenir en bon ordre les livres des recettes et des dépenses.
8). préparer à la fin de chaque année un compte rendu de leur administration;
9). classer soigneusement et garder en des archives sûres et convenables les documents et instruments qui fondent les droits de l’Église ou de l'institut sur ces biens; déposer en plus, là où cela peut se faire commodément, des copies authentiques de ces actes aux archives de la curie.

§ 3. Il est fortement recommandé aux administrateurs d'établir chaque année les prévisions des recettes et des dépenses; mais il est laissé au droit particulier de les leur imposer et de déterminer avec plus de précision de quelle manière elles doivent être présentées.
CIS 1523 CIO 1020 CIO 1028

"Dans l'intérêt" ne signifie pas "à intérêt..."


1294 — § 1. De manière habituelle, une chose ne doit pas être aliénée à un prix inférieur à celui de l'estimation.

§ 2. L'argent produit par l'aliénation sera placé soigneusement dans l'intérêt de l'Eglise ou bien dépensé prudemment, conformément aux buts de l'aliénation.
CIS 1531


1305 — Les sommes d'argent et les biens meubles attribués à titre de dotation seront aussitôt déposés dans un lieu sûr à approuver par l'Ordinaire, afin que ces sommes et le prix des biens meubles soient conserves puis placés dans l'intérêt de la fondation elle-même, dès que possible, avec prudence et de façon utile, au jugement prudent de l'Ordinaire, après qu'il ait entendu les intéressés et son propre conseil pour les affaires économiques, avec mention expresse et détaillée des charges de cette fondation.

UNE NOUVELLE ANNÉE JUBILAIRE

CONVOCATION DE L’ANNÉE JUBILAIRE, force de projet pour une économie différente qui met au centre la personne, le travail, la famille plutôt que l'argent et le profit. 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/01/non-une-monnaie-qui-regne-pape-francois.html

http://www.salve-regina.com/salve/La_r%C3%A9mun%C3%A9ration_du_capital_%C3%A0_la_lumi%C3%A8re_de_la_doctrine_de_l'%C3%89glise

"Dans l'intérêt" ne signifie pas "à intérêt..."


Gérard Foucher, le blog: Une supposition :

L'Union européenne : la nouvelle URSS - Vladimir Boukovski

Revenu de base - Alias dividende - Conférence François de Siebenthal Mum...

Tous actionnaires de la BNS, même les étrangers...

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Banque Nationale Suisse, alias BNS, anomalies notamment statistiques...
https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2016/01/23/qui-dirige-la-bns-liliane-held-khawam/

Voici la procédure d'acquisition d'une action de la BNS :

1. ouvrir un compte-titre auprès de votre banque préférée (par ex. Postfinance, possibilité d'ouverture en ligne si vous possédez déjà un compte chez Postfinance, frais de courtage de 25.- par transaction + 2.- de droit de timbre)
2. Vous recevez ensuite par courrier les documents à signer et renvoyer pour l'ouverture du compte.
3. Une fois le compte ouvert, se rendre sur la plate-forme de trading pour acheter une (ou plusieurs) actions BNS (L'action de la BNS est cotée au segment Domestic Standard de la Bourse suisse SIX Swiss Exchange. Symbole/ISIN: SNBN / CH0001319265. Le cours actuel de l'action tourne autour de 1125.-)
4. Une fois l'action achetée, vous recevez de nouveaux documents de la part de votre banque pour vous faire enregistrer au registre des actionnaires de la BNS.
5. Une fois les documents signés et renvoyés, faites confirmer votre inscription au registre en adressant un courriel à la BNS : shareholders@snb.ch
6. Vous êtes désormais actionnaires et pouvez ainsi signez toutes les motions que vous désirez !

Comme la procédure prend un peu de temps selon votre banque, il faut commencer dès maintenant car le délai de dépôt des motions est le 12 février.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html


Banques du temps ?

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Seriez-vous prêt à payer directement en temps de vie?

«Nous avons inventé une montagne de besoins superficiels; nous vivons en achetant et en jetant. Mais ce que l’on dépense vraiment, c’est notre temps de vie. Parce que lorsque j’achète quelque chose ou que toi tu achètes quelque chose, tu ne l’achètes pas avec de l’argent, tu l’achètes avec le temps de vie que tu as dépensé pour gagner cet argent. A cette différence que la seule chose qui ne peut pas être achetée, c’est la vie. La vie ne fait que s’écouler et quel malheur de l’employer à perdre notre liberté.

Car quand est-ce que je suis libre? Je suis libre quand j’ai du temps pour faire ce qui me plaît et je ne suis pas libre quand je dois dépenser de mon temps pour acquérir des choses matérielles censées me permettre de vivre. De fait, lutter pour la liberté c’est lutter pour disposer de temps libre.»

José Mujica – Président de l’Uruguay de 2010 à 2015 – Extrait choisi du film Human

En vérité, on ne paye pas avec de l'argent, mais avec le temps de vie qu'on a perdu pour gagner cet argent.
Le philosophe qui en parlait: http://bcs.fltr.ucl.ac.be/SEN/BV.html

Solutions:

Revenu de base, votons oui par simple justice

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Si vous ne recevez pas de revenu de base inconditionnel, vous êtes volé, tout simplement, et de beaucoup.

https://docs.google.com/document/d/1WAwdbApf3LGJ7C4r79KckEhXNMTqkEmQCCBtwTi5ycg/edit





Maître d’audience : Louis Aubert


Présentation du déroulement de la soirée en 3 parties :
  • 1ère partie : présentation de l’initiative populaire suisse “Pour un revenu de base inconditionnel” (RBI) par François de Siebenthal (FdS) ;
  • 2ème partie : réponses aux questions émises par les auditeurs dans le tchat ;
  • 3ème partie : débat ouvert et libre.

Partie I : Intervention de François de Siebenthal



En Suisse, on appelle le peuple “le souverain”. Le premier devoir du souverain, c’est de battre une bonne monnaie pour son peuple. Nous disposons de deux outils de la démocratie directe qui sont l’initiative populaire et le référendum. Nous sommes liés par un principe de droit constitutionnel suisse qui s’appelle l’unité de matière.

En Suisse, nous avons 3 actions différentes :
  • L’initiative populaire fédérale RBI (appelé aussi le dividende)
  • L’initiative populaire fédérale “monnaie pleine”
  • Autre action “Participer à l'assemblée générale de la banque nationale suisse”


Tous ces sujets nous permettent maintenant de rédiger une loi de toutes pièces qui peut intégrer tous les sujets. Nous ne sommes plus liés par l’unité de matière vu qu’on a fait deux initiatives avec unité de matière (principe juridique).

Maintenant nous pouvons travailler directement sur une loi toute rédigée ouvert même aux anglophones, francophones, germanophones qui peuvent aider à participer à la rédaction de la meilleure loi possible dans le domaine financier, pour battre monnaie pour un peuple. Loi qui pourrait être reprise dans le reste du monde.


Lecture du 1er texte :


L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» a la teneur suivante :
La Constitution est modifiée comme suit :
Art. 110a (nouveau) Revenu de base inconditionnel
1. La Confédération veille à l’instauration d’un revenu de base inconditionnel.
2. Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique.
3. La loi règle notamment le financement et le montant du revenu de base


Pour nous montrer les bienfaits du RBI sur l’ensemble de la société FdS emploie l’image de l’eau du robinet qui coule de manière certaine et qui est quasi gratuit dans nos sociétés développées. “Le progrès a fait que nous n’avons plus peur de manquer d’eau”, et bien en Suisse nous voulons avec ces différentes actions, RBI, monnaie pleine, et nouvelle loi sur les bns propres à zéro, que sur le plan monétaire, nous n’ayons plus peur de manquer d’argent.”
Il nous apprend que le thème du forum économique mondial, ayant lieu au même moment à Davos, est exactement celui couvert par ces différentes actions, “comment tirer bénéfice de la robotisation de la société ?”


FdS citeKlauss Schwab, économiste d’origine allemande et fondateur du World Economic Forum (WEF), : “ Nous avons besoin de solutions qui garantissent un revenu de base à tous. Comment ça pourrait marcher ? Nous ne le savons pas encore. Mais une chose est claire, nous devons repenser tout le système complètement. Le développement humain ne doit pas nécessairement n’être qu’économique. Nous avons besoin aussi de valeurs culturelles et sociales ” [...] “ La classe moyenne se dissout. Ceux qui font un travail administratif actuellement, comme dans le domaine bancaire vont perdre leur poste de travail. En Suisse, au moins 200000 personnes vont perdre leur poste de travail. Chaque personne individuelle doit être en désir constant d’améliorer son éducation et l’état doit créer des structures qui permettent à chacun de devenir des entrepreneurs. Le futur n’appartient plus à des grandes compagnies mais à des compagnies personnelles de quelques personnes propriétaires des entrepreneurs. ”


Martin Ford, ajoute t-il, dit : Le revenu de base  est un coussin qui amortit les effets négatifs de l’automation. La puissance des robots et des ordinateurs va augmenter massivement dans les années prochaines. Chaque second emploi va être menacé et va être remplacé. Suivant une étude, les travailleurs dans les bureaux vont être remplacé par des ordinateurs plus rapidement qu’on le pense jusqu’à 90 % des employés de bureau vont perdre leur emplois.”


A cause de ce fait, on aura des millions de consommateurs qui vont manquer puisque personne n’aura d’argent pour acheter des produits faits par les robots.


Erik Brynjolfsson, professeur d’affaires à la MIT Sloan School of Managementà Cambridge, directeur de la MIT Initiative on the Digital Economy,  “Nous devons utiliser les avantages de la technologie et les orienter de telle manière que ça crée une prospérité pour tous. Nous n’avons pas d’autres choix. Nous devons enseigner à tout le monde les faits parce que les machines peuvent apprendre les faits très facilement par coeur. Et d’enseigne aux personnes comment être créatifs, comment améliorer les conditions, les capacités sociales de travail en groupe, de direction, de leadership, de soins dans les hôpitaux ou dans les familles, de persuasion, de politique. Ceci est une tâche noble pour les êtres humains. La Suisse discute déjà de ces idées novatrices comme d’un revenu de base inconditionnel qui devrait être installé et même exigé dans les 10-20 années à venir pour amortir les effets de l’automation. La Suisse pourrait assumer ce nouveau modèle car ce pays est riche, productif et il utilise de manière très efficace la technologie. Je vois la Suisse comme un modèle futur pour le monde entier.”


Quand on entends des politiciens dire, on va créer de l’emploi, ce n’est pas vrai, ce n’est plus possible. Il faut ouvrir les yeux. Ce qui compte maintenant, c’est la robotisation. Si on assume pas cette nouvelle forme de civilisation, on va vers une guerre mondiale. Qu’est-ce qui est le mieux ? Se partager les produits des robots ou faire la Guerre ? La Suisse est pour la paix mondiale. L’histoire des États-Unis,  c’est quasiment une histoire de guerre, leur industrie est essentiellement tournée vers la guerre mais maintenant avec la robotisation on a plus besoin de faire la guerre. Ce qu’il nous faut c’est ce qu’il s’est dit aussi à Davos, la seule solution, c’est de promettre des revenus de base, la liberté de créer des nouveaux emplois payés de  plus en plus par la productivité des robots et des machines.
La politique de plein emploi doit être remplacé par une politique de liberté, de décider quoi faire hors de l’économie formelle. Grâce à la productivité et à la performance de l’économie, on peut financer ces revenus, ces biens.


Le RBI est financé ni par des impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, mais par la création d’argent nouveau sans dette et ça c’est la 2ème initiative dont on pourra parler (Monnaie pleine folgeld en allemand). Cette création monétaire qui est actuellement volée par le système bancaire, par les banquiers actuels qui sont en procès dans le monde entier. La Deutsche Bank a 7000 procès en cours. En Islande, ils ont eu le courage d’enfermer leurs banquiers. l’argent est créé ex nihiloà partir de rien. L’argent est créé par les crédits. Travailler plus est faux, c’est le contraire qui est vrai. Ce sont des idées conservatrices qui ne sont pas fondées sur la réalité économique actuelle. Nous devons parler de tâches mais plus de travail pour les êtres humains.


On peut faire de l’argent nouveau sans dette sous forme de don à travers le dividende et le système de l’escompte compensée (technique bancaire).


Les guerres mondiales et les récentes crises monétaires prouvent que cette création monétaire de masse est possible mais malheureusement en vue de gaspillage honteux et polluants. Si on peut le faire pour financer les guerres pourquoi ne pourrait-on pas le faire pour les familles, les personnes, sans dette, pour une paix social, pour la civilisation ? On doit se libérer des chaînes de la rareté. On veut de l’argent pour la production qui est sans intérêt au profit de tout comme des dons gratuits.
On trouve l’argent pour financer la guerre pourquoi ne pourrait-on financer la paix sociale ?


Si on accepte pas cette gratuité on nous la vole : “ Des productions automatisées, des robots qui distribuent, des choses gratuites, parce que sommes des héritiers du progrès technique, nous sommes des héritiers de nos parents qui ont inventé la roue, qui ont inventé le feu, le téléphone, les ordinateurs, les robots, et ce serait stupide de tout privatiser dans les mains de quelques personnes de plus en plus rares. Ce serait stupide de mendier des aides sociales parce que tout le progrès technique, tout notre héritage intellectuel a été volé par une petite coterie de banquiers cupides, rapaces et qui volent nos revenus de base.”


Mon slogan : “Vive la robolution avec de vrais dividendes à tous !”


Le RBI est rentré dans le parlement suisse, dans la politique suisse. Nous avons un journal qui s’appelle l’inconditionnel, consacré au revenu de base qui circule dans toute la francophonie. Nous pouvons le demander, le distribuer, le mettre dans toutes les salles d’attente des médecins, des dentistes, des avocats, des banquiers. Libérons-nous des chaînes de la rareté. La création monétaire, c’est un grand mystère. Le conseil fédéral suisse, le gouvernement suisse a reconnu par écrit que les créations monétaires du néant faites par les banques privées ne sont pas des francs suisses. En Suisse, les banques privées (7 ou 8) sont différentes des banques commerciales, sont indéfiniment responsables et ne font pas de création du néant. Les banques commerciales créent de l’argent du néant chaque fois qu’elles font un crédit. Toute la monnaie qui circule est de la monnaie-dette à intérêts composés. Le gouvernement suisse a reconnu que cette masse monétaire ne sont pas des francs suisses alors quelle porte le nom de franc suisse, c’est un abus de marque. Le conseil fédéral a reconnu les 65 milliards créés par la banque nationale, sont des francs suisses, toutes les autres sont des substituts et n’ont pas la garantie du gouvernement. n’ont pas de légitimité.


Comment va être financé le RBI ?


Le financement se fera par cette création monétaire, qui est fondée sur des statistiques raisonnées, des productions abondantes, de plus en plus robotisées.
Dans nos travaux nous avons découverts des anomalies : même la banque nationale suisse cache les vrais chiffres. C’est pourquoi nous agissons du côté de la banque nationale suisse pour éviter les anomalies statistiques, se baser sur les chiffres réels des masses monétaires réellement crées, pour avoir des statistiques stables.


Il y a une inflation qui est due à la dilution de l’argent par la création monétaire du néant.
Il faut créer la quantité de biens de manière utile pour les gens qui en ont besoin.
Chaque jour on vote dans les magasins en achetant.


L’argent nous est volé pour nous maintenir dans la peur. On trouve 1500 milliards donnés aux banquiers, alors que le 1er ministre disait que la France était en faillite et qu’elle n’avait plus d’argent, mais pas pour les maternités, les hôpitaux, pour la police et l’armée qui est mal payée en France ? On veut la justice, on veut ce qui nous est due ! On abuse de notre nom, de notre temps, du temps de nos parents, de loisirs, de lire des livres, de faire de l’art. On a d’autres choses à faire : éduquer nos enfants, s’occuper de nos parents, des plus faibles, …, la paix sociale, la paix militaire, la paix économique, la paix monétaire.


Partie II : réponses aux questions du tchat à 43 min.

Q1: Dominique du 62 : “Monsieur de Siebenthal je vous ai contacté sur Facebook avec la commission économique du CNC (Conseil National des Citoyens), pouvons-nous collaborer autour de ce projet de loi et participer pour l’instaurer en France ?

FdS: C’est oui, d’office. Je leur ai d’ailleurs envoyé des textes de propositions de lois rédigées, et nous avons besoins également de l’aide du monde entier pour rédiger les lois d’applications de tout ce dont je vous ai parlé maintenant.

Q2: Christophe du 13 : “Nous sommes encore loin d’une automatisation à 100% et ce ne sera probablement jamais le cas. Comment conserve t-on une équité entre ceux qui bénéficieraient d’un revenu de base pas forcément suffisant pour vivre mais avec la liberté d’occuper un emploi qui n’existe pas, et ceux qui conservent un emploi donc un revenu du travail plus un revenu de base ?

FdS: La réponse est assez simple. Premièrement, nous sommes d’accord que nous n’aurons pas une automatisation à 100%. Maintenant on a des robots qui font de opérations chirurgicales avec une précision infiniment supérieure à celle d’êtres humains. Donc, on est capable de faire des choses incroyables si on laisse l’imagination et la créativité humaine libre. On peut imaginer qu’on est à 90 % et la tendance fait que ces revenus seront de 2500 francs suisses (environ 2500 euros) par personne. Avec un RBI vous êtes libres de créer de nouveaux emplois, par exemple aller jardiner pour les autres personnes qui ont de l’épargne en plus, créer des logiciels, etc.


Q3: Kraven du 13 : “Que se passerait -il si on décider de ne plus rembourser la dette ?

FdS: Même DSK a dit à un moment donné, on  devra faire du write off (supprimer certaines dettes). Il y a certaines dettes qui sont de vraies dettes avec du vrai argent, de l’épargne, ex d’un italien qui s’est suicidé parce que sa banque a fait faillite. C’est ce vrai argent qu’on doit honorer. On doit respecter l’épargne des vraies personnes mais toutes les autres dettes qui sont créées du néant, c’est de la fumisterie, de la fumée. Et on peut même remettre en question tous ce que les banquiers ont acheté (salaires colossaux, primes colossales, achats immobiliers) avec notre argent, ils devront nous le rendre. Donc non seulement, on devra supprimer les dettes mais ils devront nous rendre ce qu’ils nous ont volé. Alors là c’est une question politique : si on veut gagner peut-être plus rapidement, on peut être gentils comme ils ont été gentils avec les pays de l'est, on tire un trait, on parle plus du passé, on regarde le futur et on fait pas de chasse aux sorcières. Mais les banquiers doivent comprendre que si o voulait on ferait une chasse aux sorcières en leur demandant de rembourser ce qu’ils nous ont volé depuis des siècles.

Q4: Steffie du 44 : “Si l’on imprime davantage de monnaie pour financer le RBI de toute une population, cela ne risque t-il pas de créer une inflation énorme ? Y a t-il d’autres choses qui permettrait d’empêcher cette inflation ?

FdS: Dans notre système, on a ce qu’on appelle l’escompte compensée et le dividende. Le prix, c’est une relation entre la masse monétaire sur la quantité des biens produits. le problème n’est plus un problème maintenant parce qu’on est capable de surproduire de tout (des tomates, du vin, du blé, des montres). Donc si on a une quantité de biens gigantesque surproduite par des robots ou produites juste par des robots, le problème de la masse monétaire pour distribuer ces biens ne fait qu’il n’y a pas d’inflation et même avec notre système, on va faire baisser les prix. Parce qu’actuellement avec la création monétaire du néant et les taux d’intérêts exponentiels composés, et l’écart qu’il y a entre les revenus et les coûts, ça fait que par exemple dans le domaine des maisons, il y a des économistes notamment qui ont fait le calcul Margrit Kennedy ou le professeur Helmut Creutz nous ont dit que nos maisons coûtent 80 % de trop. Donc si vous avez un système monétaire juste, vous pouvez habité une maison 80 % plus grande ou 80 % moins chère. Donc ce sera le contraire, vous aurez une baisse des prix. Certains économistes disent il ne faut pas de baisse des prix, c’est la déflation, mais ce sont des mensonges. La baisse des prix nous permet plus de liberté : exemple de la baisse des prix qui nous permet d’avoir des ordinateurs qui nous permet de parler sur un mumble !

Q5: quel montant proposez-vous en Suisse pour le RBI et sur quel(s) critère(s) vous êtes-vous basés ?

FdS: Nous avons l’ancien Chancelier de la confédération suisse qui est dans notre comité d’initiative et notamment il nous a parlé de 2500 euros par personne, donc un couple, c’est 5000 euros. C’est le calcul qu’on estime assez juste pour pouvoir vivre correctement en Suisse. Je suis certain que ce sera beaucoup plus, une fois que le système sera installé, et qu’on aura les vrais chiffres de la création monétaire, la productivité augmentant, la créativité augmentant, les économies augmentant, les gens voyant qu’ils tournent le robinet monétaire, l’eau arrive, ils n’auront plus besoin de faire de l’épargne, donc ça relance l’économie. Le système suisse sera le meilleur du monde.

Q6: Kraven du 13 : “Quelles vont être les contreparties qu’il faudra refuser en cas de versement du revenu de base ?

FdS: Non, c’est une revenu de base inconditionnel. Il y a une condition qu’on a du poser car les suisses ont peur d’être envahis par les étrangers, c’est qu’il y aura un délai de carence. C’est-à-dire que pour toutes les personnes qui habitent la Suisse y compris les étrangers, on va demander un délai de carence, c’est-à-dire que la personne devra habiter en Suisse depuis un certain temps.

Q7: Nicoletta, qui nous écoute depuis la radio NPS en Italie : “Que pensez-vous de l’idée que l’origine de la fraude et de l’imbroglio actuel serait le fait que tout en nous trouvant dans un régime de monnaie-fiat comptabilisée comme si c’était de la monnaie-or comme si elle devait être couverte garantie par une réserve que ce soit un titre une garantie ou tout autre chose ? Autrement dit par une double écriture mal interprétée et mal appliquée ?

FdS: Oui, vous pouvez prendre une image : on s’est fait roulé depuis des siècles. Vous pouvez prendre l’exemple de l’orfèvre. Il avait un coffre-fort et l’orfèvre a pris l’habitude de mettre des lingots d’or des clients à l’abri dans celui-ci. Il sortait des reçus “voilà, j’ai tant de lingots d’or comme reçu”. Et puis les gens ont pris l’habitude d’échanger des reçus au lieu des lingots d’or. L'orfèvre s’est rendu compte que les lingots d’or bougeait presque jamais.  Alors il a eu la malhonnêteté de créer plus de reçus qu’il n’y avait de lingot d’or dans le coffre-fort. Alors il en créait, créait, avec des intérêts composés assez confortables calculés sur la semaine ou le mois. Et il gagnait sur tous les tableaux : il gagnait de l’argent sur les intérêts et sur la création du néant, les reçus que les gens s’échangeaient. Il est devenu le maître du monde. Si vous faites l’expérience et que vous présentez un lingot d’or et un papier, et vous demandez aux gens quelle est la masse monétaire. Ils vous répondent 2 lingots d’or. En fait, il n’y en a qu’un, le papier représente le lingot d’or. C’est un abus de symbole. C’est un vol, des fausses comptabilités, des mensonges, des abus de confiance, de l’escroquerie en bande organisée. Ils ont légalisé le système dans des lois. mais ce n’est pas parce qu’il l’ont légalisé que c’est vrai, que c’est juste. Chaque fois qu’ils créent de la monnaie à partir du néant, ils vous volent votre biens réels à vous, ça fait grimper le prix des loyers, des appartements, des voitures, des maisons, ils vous prennent des impôts. Et quasiment tous les impôts sont la pour payer les intérêts des dettes publiques. Vous avez encore des communes, des régions qui ont de dettes chez Dexia, ou indexées sur le franc suisse, impayables ! Beaucoup de pays de l’est , on des dettes indexées sur le franc suisse impayables ! C’est un système inique de voleurs spécialisés !

Q8: Sylvain du 83 : “Dans un monde où la production de biens dépendra de plus en plus de machines, le paradoxe de Jevons implique que le fait que le gain en productivité ne permettra pas des économies d’énergie mais au contraire une augmentation constante de la production et donc du prélèvement des matières premières nécessaires. L’électricité pouvant alimenter une partie de ces machines nécessite de toute façon des matières premières y compris pour ce qui relève de l’utilisation des énergies renouvelables. Or, la pénurie énergétique va être une contrainte forte durant le prochain siècle. Dans ce cas, peut-on corréler la patience du RBI sur la supposition un peu rapide d’un monde qui se robotisera à l’extrême alors qu’il est probable que bien au contraire le travail humain risque de devenir une logique importante durant les prochaines décennies pour compenser les limites technologiques liées aux contraintes des matières premières disponibles ?

FdS: Déjà le paradoxe de Jevons, c’était en 1865, il parlait du charbon. Puis on est passé au Clean Air Act, puis après au pétrole, et on a eu le progrès technique et maintenant on passe à des voitures électriques. les allemands qui ont misé sur les panneaux solaires produisent des milliards de kilo watts d’énergie solaire. Le comble, c’est qu’on a des pays qui produisent des panneaux solaires bon marché, qu’on leur met des quotas, des taxes pour que les panneaux solaires coûtent plus chers pour favoriser le carbone où la Banque Nationale Suisse par exemple pour faire baisser le franc suisse va investir dans des industries polluantes aux États-Unis. Moi, je fais confiance au progrès technique et même grâce au RBI, on aura moins besoin de produire des produits de camelote, des produits d'obsolescence programmée pour donner des boulots stupides à des gens qui travaillent pour produire des choses qui tombent en panne une semaine après le délai de garantie. Le pape parle lui même de société de déchets, on jette les voitures, les ordinateurs. On vit avec des faux besoins, des produits de camelote alors que l’on pourrait se concentrer sur l’essentiel, et passer plus de temps avec ses amis.


Q9: Mat du 90 : “selon vous pourquoi le RBI commence à arriver dans le paysage audiovisuel et politique français après avoir été passé sous silence depuis si longtemps ? Les accapareurs, banques et possédants, se trouvant à priori toujours derrière ces médias, et les hommes politiques ont-ils donc décidé de renoncer à l'accaparer au détriment du reste de la population ou le font -ils par dépit pour amortir les effets d’une crise économique dont ils craignent eux-mêmes les retombées? ”

FdS: Toutes les personnes intelligentes, même à Davos, comprennent qu’on peux tous très bien vivre sur cette planète grâce aux robots. Si on continue à exploiter l'Afrique et l’Asie, c’est pas 10 millions, c’est mille millions qui vont débarquer chez nous. Ce qu’il faut faire, c’est apprendre à ces gens à utiliser les progrès techniques, créer leur propre masse monétaire, des alternatives.

Q10: Dominique du 62 “Etes-vous en relation avec Bernard Friot ? Êtes-vous en accord avec ses travaux, remplacer la propriété lucrative avec la propriété d’usage par une cotisation complète du salaire grâce au PIB ?

FdS: Premièrement le PIB, c’est un système ridicule, absurde. Plus il y a de catastrophes, plus il y a d’accidents, plus le PIB augmente. Pour moi, le PIB n’a aucune valeur. je préfère travailler sur le RBI tel qu’on le conçoit qui va grandir de plus en plus en fonction de la réalité de l’abondance qui est produite par des robots bien gérée. Il n’y a pas besoin de faire plus compliquer. Vous voyez un gâteau qui grandit, et bien chacun aura une part plus importante. Le PIB, c’est une manière de nous enfumer. Il faut arrêter de regarder ce PIB. Les agriculteurs produisent trop de lait, on coule des bateaux parce qu’il y a trop de pêches. On marche sur la tête. Il faut arrêter de discuter avec des gens qui brouillent les cartes.

Q11: Ygor du 44 : ”Dans quelle interprétation vous situez-vous dans ce dispositif technique qu’est le RBI ? J’ai entendu qu’il existe plusieurs lectures idéologiques libérales, conservatrices, progressistes. Le RBI thématisé par Friot n’est pas celle d’un Jean-Marc Fery ou d’une Christine Boutin. Où vous situeriez-vous dans ce cadre ?

FdS: Nous, nous sommes Suisse, on a un RBI à la Suisse, on sait faire des robots qui peuvent produire quasiment de tout. On exporte dans le monde entier. On a des milliers de PME. On a notre système à nous qui marche. On a pas de temps à perdre à étudier toutes ces propositions. C’est de la masturbation intellectuelle à perdre son temps sur des concepts qui n’ont ni queue ni tête. Maintenant, c’est urgent ! Il faut y aller ! Il faut profiter des robots sinon on a une guerre mondiale ! Il nous prépare la guerre en Ukraine. Ils envoient des missiles sur des gens innocents. On a pas le temps de discuter sur des subtilités de salon. Il faut partager la richesse, sinon on va partager des tranchées.

Q12: Christophe du 13 “Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse autant éluder la question environnementale en prétextant qu’on va se mettre automatiquement à produire et à consommer rationnellement du jour au lendemain sous prétexte qu’on aura un RBI ?

FdS: Je vous donne un exemple tout simple : les produits suisses sont d’extrême qualité. Le canif de l’armée suisse, vous en avez un, il coupe toute votre vie, vous n’en faites qu’un et il ne pollue pas. récemment, j’ai donné une lampe de poche à LED suisse avec une batterie suisse, à un évêque en Afrique. Il l’a eu pendant 5 ans sans changer la batterie. C’est ça qui pollue les batteries de camelote produites en Chine qu’on jette à la poubelle, qu’on brûle après dans un incinérateur et produisent de la dioxine. C’est ça qui coûte cher !

Q13: Christophe du 13 “Je n’ai pas dit que nous n’étions pas capable de faire de la qualité mais comment obliger les entreprises à faire de la qualité ?”

FdS: Premièrement, si tout le monde a un revenu de base, il y aura moins d’entreprises stupides qui sont là pour donner du travail. C’est toujours ce problème de refus de la gratuité. L’air et le soleil sont gratuits. C’est une vieille mentalité judéo-chrétienne ou stoïcienne ou Dieu sait quoi. Il faut sortir de la caverne ! Accepter qu’il y ait des choses gratuites. Les très riches vont jouer au golf, fument leur cigares. Eux ont le droit d’avoir des dividendes, des bonus, des cadeaux, et pas les autres ? Nous en suisse nous sommes tous des rois, des prophètes, des prêtres depuis des siècles. On a le droit à un respect absolu.  Il y a certaines personnes qui sont traitées pire que des bêtes dans certains pays. Il faut arrêter.

Q14: Daniel du 38 “Comment nous les français pouvons aider les suisses à avoir un oui à la votation de juin afin que les suisses libérés de l’obligation de travailler viennent aider leurs voisins français à obtenir le leur ?”

FdS: C’est une très bonne question qui me fait très plaisir. Donnant/donnant, très bien ! Déjà participez à la rédaction de notre loi. C’est sur Internet “Monnaie Pleine” “Projet de loi”, sur mon blog. D’ailleurs on a été beaucoup aidé par votre prix nobel économique Maurice Allais avant qu’il décède. Vous pouvez nous aider en discutant avec des suisses. Une fois que la loi fonctionne, le reste du monde va nous copier.


Partie III : débat libre

Question de Sylvain Baron : “Comment tu finances le RBI en prenant certaines mesures fiscales ? La monnaie pleine pourra -t-elle être appliquée à d’autres pays ?


FdS: Il faut oublier les symboles. Les biens réels, ce sont des bâtiments, des banques, des villas, des voitures, que les banquiers ont acquis de manière malhonnête. Ces biens réels, des supers bâtiments à Paris, à la Défense, à New York, à Londres, Le réel, c’est qu’il y a trop de viandes, de beurre, de tout. Il y a de la surproduction, les gens baissent les prix parce qu’il n’y a pas de demande solvable. La chose la plus facile à créer, c’est des symboles qu’on appelle l’argent. On se bloquerait à créer de l’argent. Pourquoi on crée des milliards pour faire des guerres ? Faisons des milliards pour faire la paix.


Question de Dominique du 62 : “En Suisse, vous avez des outils de démocratie directe qu’en France nous n’avons pas et on connaît la puissance des lobbies qui ont tendance à faire pression sur nos gouvernements et la loi. Comment pourrait-on appliquer cette loi, quand on sait que la robotisation servirait toujours au profit de quelques uns au niveau d’un gouvernement ?


FdS: Déjà la démocratie directe, ce sont des initiatives fédérales et des référendums. On a plusieurs outils, au niveau fédéral, au niveau cantonal, au niveau communal. La démocratie suisse est un pays qui vote tout le temps. Plus de 80% des votations ayant lieu dans le monde ont lieu en Suisse. On a eu par exemple une initiative fédérale qui limite les salaires. Tous les grands partis suisses, tous les lobbies étaient contre cette initiative et malgré tout le peuple suisse a voté. Si le peuple suisse veut un RBI malgré les spin doctors payés pour influencer l’opinion, on aura un RBI.


La première chose que vous pourriez faire pour avoir ce système de démocratie, c’est de le faire au niveau de la commune, localement. Et la chose la plus forte à faire, c’est de faire un système d’argent  alternatif local, soit avec des simples fiches, des cartes comptables entrées/sorties ou avec des logiciels informatiques comme “Cyclos” en Suisse. En perçant cette baudruche de la création monétaire du néant et en la confiant à des citoyens qui commenceront à comprendre comment ils se font voler et de proche en proche ça peut aller très vite comme un buzz sur Internet.


Mat du 90 : “Serait-il intéressant de lever le propriété intellectuelle et libérer les énergies pour que les gens ne soient pas obligés d’être bloqués par des gens qui ont déposés des brevets il y a 10 ans ?


FdS: Ceci est une autre discussion mais de toute façon, le grand dynamisme c’est dans le domaine informatique avec les logiciels open source.


Kraven du 13 : “Est-ce qu’à l’avenir nous pourrons éliminer le concept de l’argent ?”


FdS: Je vous recommande de lire le livre de science-fiction de Robert Heinlein “For us, the living “, écrit avant la 2nde guerre mondiale, mais retrouvé par sa femme et publié à la fin des années 90 dans lequel il y décrit une société dans laquelle tout le monde reçoit des tickets, de quoi vivre. En Suisse, nous avons plusieurs systèmes monétaire, notamment le Vir, qui veut dire “nous” en allemand. Notre ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault est très intéressé par ce système et venu avec des collaborateur à Bâle pour l’étudier. Il permet d’entrer en compétition avec le système officiel et grâce à ça la suisse résiste mieux aux crises mondiales qui prend le relais en cas de crises (étude de la Harvard Business School.


Gérard Foucher du 75 “L’initiative “Monnaie Pleine”, même si elle ne passe pas cette fois-ci, elle commence à faire beaucoup de bruit et ces gens qui possèdent ce pouvoir monétaire vont réagir. Dans ce combat, quels armes vont-ils utiliser et quelles peuvent être nos stratégies de défense, de contre-attaque ?


FdS: Ces gens ont un pouvoir colossal, avares et le plus cupides, pas de scrupules, ils ont un pouvoir quasi infini. Le meilleur moyen de se défendre c’est de rendre les choses le plus publique possible et de diffuser l’information.


Nous clôturons le débat avec les remerciements de Paul du 75 en particulier mais aussi de tous les auditeurs présents.


Pour réécouter la conférence intégralement : https://youtu.be/To49otuwXYA

Invitation: Banque Nationale Suisse, le 2 février à « La Pastorale »

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Le Club suisse de la Presse – Geneva Press Club,
a le plaisir d’inviter les journalistes suisses et étrangers et ses membres
à la conférence de presse intitulée:
 

Perspectives de l’économie suisse
et de la politique monétaire 
par la Banque nationale suisse


Avec
 
 

M. Thomas Jordan

Président de la Direction générale, Banque Nationale Suisse

 

Mardi 2 février 2016 à 11:00

« La Pastorale » Route de Ferney 106, Genève
(Bus 5 - Direction : Aéroport - Arrêt : Intercontinental)
Un peu plus d'un an après l'abolition du cours plancher maintenant l'équilibre de 1 Euro pour 1,20 CHF, le directeur de la Banque Nationale Suisse livrera ses perspectives économiques pour l'année en cours.

Depuis l'annonce du 15 janvier 2015, qui a résonné comme un coup de tonnerre pour l'économie exportatrice, la Suisse s'est peu à peu habituée à ce taux de change flottant.

En décembre dernier, l'inflation prévue pour 2016 par la BNS était de -0,5%, l'économie mondiale influençant fortement ces prévisions. La faiblesse de la conjoncture industrielle combinée au manque de dynamisme du commerce mondial et l'économie chinoise qui se restructure sont autant de facteurs explicatifs des répercussions sur la Suisse. Dans l'ensemble, les prévisions pour la Suisse tablent sur une croissance de 1,5% en 2016.
Au plaisir de vous revoir à cette occasion
La conférence de presse sera suivie d'un apéritif.
Guy Mettan, Directeur exécutif

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Club Suisse de la presse / Geneva Press Club
La Pastorale
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Geneva 1202
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Honorary Committee 
Laurence DEONNA, Reporter et écrivain, Genève
Gordon MARTIN, O.B.E, Journaliste
Seymour TOPPING, Adm., Prix Pulitzer, New York
Rolf  ZINKERNAGEL, Prix Nobel, Zurich

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Le RBI aux nouvelles à midi

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Seul 2% des Suisses cesseraient de travailler s’il existait un revenu de base inconditionnel

C'est le résultat d'un sondage commandé par les partisans de l’initiative.

http://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/seul-2-des-suisses-cesseraient-de-travailler-sil-existait-un-revenu-de-base-inconditionnel?id=7448522





Premier sondage d’opinion

Dans le cadre d’un sondage téléphonique portant sur plusieurs thèmes, 1076 personnes ont été sondé fin novembre par l’institut DemoSCOPE : seulement une très petite partie des Suisses bénéficiant d´un revenu de base inconditionnel arrêterait de travailler. Au contraire, nombreux sont ceux qui saisiraient l’opportunité de poursuivre leur formation et d’acquérir plus d’indépendance afin de pouvoir mieux se promouvoir dans le monde du travail. Il semble donc qu’avec l’introduction d’un revenu de base inconditionnel, on peut s’attendre à des conséquences positives pour le monde du travail et l’économie du pays.

Avec un revenu de base inconditionnel:
2% des sondés disent qu’ils voudraient arrêter de travailler
54% poursuivraient leur formation
53 % prendraient plus de temps pour leur famille
22% travailleraient en indépendant
35% consommeraient plus durablement
59% des moins 35 ans pensent que tôt ou tard on introduira un revenu de base.


Oppression par haute trahison.

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Je serais demain jeudi 28 janvier sur le Mumble Ensemble à partir de 21 h pour présenter la conférence "l'insurrection intelligente".

La première partie consistera à définir l'oppression et notamment par le crime de lèse-nation le plus grave, à savoir la haute trahison.

La seconde partie portera sur le droit de résistance à l'oppression tant dans la théorie que s'agissant de quelques exemples pratiques.

La dernière partie traitera de l'assainissement, c'est à dire le remplacement du pouvoir politique déchu par une représentation politique émanant des insurgés et dont il faille assurer la légitimité.

Je donne rendez-vous à tous ceux qui le souhaitent.

Sylvain


PS: 

Branchez votre micro et rentrez maintenant dans l'arène du débat ! 

Ecoutez : http://nps-ong.org/radio | Participez : http://nps-ong.org/mumble 

Rattrapez les podcasts des émissions précédentes : https://www.youtube.com/c/NousPeupleSouverain


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La Maison du Peuple, qu'est-ce que c'est ?

C'est la PLACE PUBLIQUE ouverte à tous les citoyens, soit individuellement, ou formés en mouvements, associatifs ou alternatifs. C'est le lieu où les personnes peuvent de nouveau PARLER entre elles, renouer le dialogue, se réunir autour d'idées ou projets communs, les partager. C'est surtout le lieu où nous pouvons réfléchir, ensemble, à identifier « la cause des causes » du mal-être et de l'injustice que nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir...
« Quel est le problème commun en France entre : les problèmes des chômeurs, des infirmières, des agriculteurs, des taxis, des buralistes, des avocats, etc. ? C'est ici qu'on en parle, nous les citoyens, le peuple, comme à la maison où les discussions sont ouvertes pour en débattre, pour exposer votre opinion, votre réflexion, vos solutions. Venez, il y a plein de gens biens avec qui on peut en parler... »
— Témoignage de Sébastien.

Mumble, à quoi ça sert ?

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Déconnecté du serveur
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Voici un tutoriel au format PDF pour vous aider à configurer Mumble sous Windows XP.

Tutoriel pour configurer Mumble sous Windows 7

Voici un tutoriel au format PDF pour vous aider à configurer Mumble sous Windows 7.

Travail ou oeuvres humaines ?

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Savez-vous comment s'appelle cet engin? C'est un TRAVAIL...
Ce modèle est utilisé pour les vaches. Il permet d'entraver toute liberté de mouvement à la bête en la soumettant au "travail" qu'on a prévu pour elle... Pour le tondre, si c'est un mouton... ;-))


Si, comme moi, tu n'es pas fait pour un TRAVAIL qui entrave tes libertés et te soumet à un système que tu n'as pas choisi, et que tu préfères devenir un petit entrepreneur local dans une activité choisie plutôt qu'un salarié d'une grande multinationale dans un travail alimentaire qui t'emmerde,


alors VOTE POUR LE REVENU DE BASE INCONDITIONNEL POUR TOUS!!!

Texte de Martial G.

Étymologie de Travail : 

Le linguiste Pierre Guiraud a observé que le mot "travail" est dérivé du bas latin "tripalium", hérité du latin "tripaliare" signifiant "contraindre". Ce "tripalium est composé du préfixe "tri", trois, et "pag" ou "pak" signifiant "enfoncer", désignant un pieu. Ce "tripalium", qui est un instrument de contrainte, voire de torture, laisse ainsi entendre le "travail" comme étant effectué de force, à l'instar de l'activité de l'esclave.
Le "tripalium" est ainsi un "dispositif servant à immobiliser les grands animaux " pour le ferrage ou pour les soins.

Au lieu de travail, on devrait faire des oeuvres nobles et humaines

Synonymes de travail

Antonymes de travail

Invitations: Amour & sexualité

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Bonjour
 
A l'heure où les médias et l'air du temps galvaudent la beauté de l'amour et de la sexualité, Inès de Franclieu propose des outils pour aborder ces sujets et se préparer aux questions que nos enfants nous poseront.
Forte de 15 années d'intervention dans les milieux scolaires, Inès de Franclieu donne des clés aux parents de jeunes enfants et d'adolescents pour anticiper ou réagir face aux questions parfois déstabilisantes de nos jeunes.
 
L'Ecole Valmont vous propose de venir rencontrer Inès de Franclieu le Jeudi 11 Février à 20H00 à Valmont. Plus de détails dans l’affiche ci-joint. N'hésitez pas à en parler autour de vous.
 
Pour toutes questions vous pouvez contacter l’Evap, l’Association des Parents de Valmont, à l’adresse suivante: evaplausanne@gmail.com
 
 
Bonne journée
 
Karine Nal

Rappel:

Choisir l’homme ! – Lundi 1er février 2016


Devant l’engouement suscité par cette 11ème édition de l’Université de la vie, la 3ème en visioconférence dans toute la France et à l’étranger, avec plus de 6000 participants encore cette année, Alliance VITA a décidé d’offrir à tous les internautes la possibilité de suivre en direct la toute dernière intervention de ce cycle de formation consacré au thème : “Panser la société, comment agir en faveur d’une culture de vie ? “
Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, interviendra donc en direct sur notre site alliancevita.org, sur le sujet  “CHOISIR L’HOMME !” C’est en effet l’enjeu crucial, à la fois personnel et collectif, auquel l’Humanité est aujourd’hui confrontée.
Ne manquez pas ce rendez-vous en ligne, lundi 1er février 2016 de 21h45 à 22h sur notre sitewww.alliancevita.org.
L’Université de la vie c’est :
Un cycle de formation en bioéthique qui propose de parcourir en plusieurs soirées les enjeux actuels de la bioéthique pour agir au service de la vie.
Après deux années centrées sur la compréhension de la fracture anthropologique « Qui est l’Homme ? » en 2014, puis « Le corps, de la vie à la mort » en 2015, ce troisième cycle de l’Université de la vie d’Alliance VITA en visioconférence nous oriente vers la recherche de solutions qui soient à notre portée, avec pour thème : “Panser la société. Comment agir en faveur d’une culture de vie ?”.
Un événement unique, animé et organisé par Alliance VITA, grâce à son réseau de volontaires composés de 1100 personnes engagés et 136 équipes :
– 120 villes connectées
– une centaine d’experts  dans toutes les villes
– 6.000 participants.

Mit freundlichen Grüssen
Avec nos meilleurs salutations
Distinti saluti
Kind regards, yours sincerely
Saludos cordiales
בברכה, בכבוד רב
С уважение
ขอแสดงความนับถือ
你的真诚的
المخلص

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! Comme à Chypre et en Grèce... Arnaque de la création monétaire  du néant, ex nihilo... Grâce à monnaie-pleine, on peut rédiger ensemble un projet de loi d'application ou un contre-projet et reprendre ainsi toutes les meilleures solutions, BNS, RBI, monnaie, crédits, etc...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

La prochaine session d'étude en français sur la Doctrine Sociale de l'Église par l'application du Crédit Social, avec traduction anglaise, espagnole et polonaise, se tiendra du 14 au 24 avril 2016, à la Maison Saint Michel à Rougemont au Canada, suivie du Siège de Jéricho du 25 au 30 avril. Le lundi 1er mai, en avant-midi, la parole sera offerte à tous ceux qui voudront donner leurs impressions et / ou complémenter certains détails de la session d'étude. Un pèlerinage à l'Oratoire Saint Joseph est prévu en après-midi.
L'enseignement sera donné par M. Alain Pilote.
Nous prenons en charge, pour le temps passé sur les lieux, l'hébergement et les repas, par contre, les dons sont grandement appréciés. 
Thème pour l'année 2016: Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Initiative contre les violences économiques, oui au RBI

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Le christianisme instaure la paix...
René Girard.



Voilà, explique René Girard, comment fonctionnent les sociétés païennes. Et voilà d'où émerge et où arrive la nouveauté chrétienne. Dans le christianisme, l'agneau sacrifié, le bouc-émissaire, c'est le Christ. Il est non seulement un homme innocent, mais il est Dieu, et Il accepte le sacrifice pour sauver les hommes. Ce sacrifice ne produit pas un nouveau mythe, un autre de plus, qui enferme les hommes dans le mensonge et dans la mort ; ce sacrifice déchire le rideau du Temple, il dévoile la vérité, il brise les mythes pour affirmer et la victoire du logos, de la raison, et celle de la vie. C'est le nouveau et le dernier sacrifice, celui qui brise le mensonge et la mort, celui qui tue le prince des ténèbres, Satan, qui tombe comme l'éclair. Le christianisme est ainsi une démystification. Il détruit les superstitions et les erreurs des mensonges des mythes.
Avec la Passion du Christ, nous savons désormais que les boucs-émissaires sont innocents, elle a détruit le sacré en en révélant sa violence. Le Christ a détruit l'ignorance et la superstition, il permet de voir la réalité, il permet d'accéder au savoir. Les ennemis du Christ associent le christianisme à une religion archaïque alors qu'en réalité c'est l'inverse: le christianisme démystifie les religions archaïques, il montre la vérité sur le bouc-émissaire et sur le sacrifice mimétique, il nous oblige à penser le monde, il ouvre la porte du savoir. Il dévoile les religions archaïques en montrant le roi nu: ces personnes que l'on tue, et dont le meurtre est indispensable pour créer la nouvelle société et pour la maintenir, sont innocentes. Donc, cette société est bâtie sur le mensonge et l'erreur, loin de libérer l'homme elle l'enferme dans l'esclavage de la mort. La violence finale ne vient pas de Dieu, mais des hommes eux-mêmes. Au cœur des conflits du monde, il y a le face-à-face entre la Passion et le religieux archaïque.
Pour éviter la guerre, l'homme doit éteindre le fonctionnement du désir mimétique et ainsi bloquer la montée aux extrêmes. Il ne peut le faire qu'en comprenant l'utilité et le sens du bouc-émissaire, et en acceptant la vérité et la réalité des faits. Pour René Girard, c'est la Passion du Christ, sommet de la violence, qui permet d'éliminer la violence et de bâtir un monde de paix.
En 2004, René Girard publie Les Origines de la culture, sorte d’autobiographie intellectuelle doublée d’une nouvelle méditation sur la violence et le sacré. Il donne ce grand entretien à Jean-Claude Guillebaud, pour Le Nouvel Observateur.
Le Nouvel Observateur. Dans votre dernier livre, à une réponse sur la croyance en général, vous suggérez une analyse de la « conversion » – au sens large du terme et pas seulement dans son acception religieuse – tout à fait saisissante. Vous dites que votre conversion personnelle fut la découverte de votre propre mimétisme. Qu’est-ce à dire ?
René Girard. Notre regard sur le réel est très évidemment influencé par nos désirs. Depuis Marx, par exemple, nous savons que notre situation économique, notre désir d’argent, aussi mimétique que possible, influence notre vision de toutes choses. Depuis Freud nous savons qu’il en va de même pour nos désirs sexuels, même et surtout si nous ne nous en rendons pas compte.
Nous cherchons à nous défaire de toutes ces distorsions, mais les méthodes objectives telles que l’analyse sociologique ou la psychanalyse restent grossières, mensongères même, dans la mesure où le mimétisme toujours individuel de nos désirs et de leurs conflits leur échappe. Les méthodes faussement objectives ne tiennent aucun compte de l’influence qu’exerce sur chacun de nous notre propre expérience, notre existence concrète.
Pour analyser mes propres désirs, personne n’est compétent, pas même moi si je ne réussis pas à jeter sur eux un regard aussi soupçonneux que sur le désir des autres. Et je trouve toujours au départ de mes désirs un modèle souvent déjà transformé en rival.
Je définis donc comme « conversion » le pouvoir de se détacher suffisamment de soi pour dévoiler ce qu’il y a de plus secrètement public en chacun de nous, le modèle, collectif ou individuel, qui domine notre désir. Il faut renoncer à s’agripper (consciemment ou inconsciemment) à autrui comme à un moi plus moi que moi-même, celui que je rêve d’absorber. Il y a quelque chose d’héroïque à révéler ce que chacun de nous tient le plus à dissimuler, en se le dissimulant à lui-même. C’est beaucoup plus difficile que de faire étalage de sa propre sexualité.
Cela signifie-t-il que la plupart des « opinions » ou « convictions » auxquelles nous sommes si attachés sont le produit mimétique d’un climat historique particulier, d’une opinion majoritaire, etc. ?
R. Girard. Le plus souvent, mais pas toujours. Les oppositions systématiques – et symétriques – sont souvent des efforts délibérés pour échapper au mimétisme, et par conséquent sont mimétiques également. Soucieuses de s’opposer à l’erreur commune, elles finissent par ne plus en être que l’image inversée. Elles sont donc tributaires de cela même à quoi elles voulaient échapper. Il faut analyser chaque cas séparément. Ce qui est certain, c’est que nous sommes infiniment plus imprégnés des « préjugés » de notre époque et de notre groupe humain que nous ne l’imaginons. Nous sommes mimétiquement datés et situés, si je puis dire.

Vous citez le cas de Heidegger, qui se croit étranger au mimétisme et qui pourtant, en devenant nazi, se met à penser lui aussi comme « on » pense autour de lui. Cela signifie-t-il que sa propre réflexion ne suffit pas à le prémunir contre la puissance du mimétisme ? Peut-on généraliser la remarque ?
R. Girard. Le désir mimétique est de plus en plus visible dans notre monde et, depuis le romantisme, nous voyons beaucoup le désir mimétique des autres mais pour n’en réussir que mieux, le plus souvent, à nous cacher le nôtre. Nous nous excluons de nos propres observations.
C’est ce que fait Heidegger, il me semble, lorsqu’il définit le désir du vulgum pecus par le « on », qu’il appelle aussi « inauthenticité », tout en se drapant fort noblement dans sa propre authenticité, autrement dit dans un individualisme inaccessible à toute influence. Il est facile de constater que, au moment où « on » était nazi autour de lui, Heidegger l’était aussi et, au moment où « on » a renoncé au nazisme, Heidegger aussi y a renoncé.
Ces coïncidences justifient une certaine méfiance à l’égard de la philosophie heideggérienne. Elles ne justifient pas, en revanche, qu’on traite ce philosophe en criminel de guerre ainsi que le font nos « politiquement corrects ». Ces derniers ressemblent plus à Heidegger qu’ils ne s’en doutent car, comme lui, ils représentent leur soumission aux modes politiques comme enracinée au plus profond de leur être. Peut-être ont-ils moins d’être qu’ils ne pensent.

Cet enfermement inconscient dans le mimétisme aide-t-il à comprendre pourquoi de nombreux intellectuels français ont pu se fourvoyer, selon les époques, dans le stalinisme, le maoïsme, le fascisme ? Et pourquoi, de ce point de vue, ils n’étaient guère plus clairvoyants que les foules ? Le mimétisme serait un grand « égalisateur » en faisant de chacun, fût-il savant, un simple « double » ?
R. Girard. Je crois que les intellectuels sont même fréquemment moins clairvoyants que la foule car leur désir de se distinguer les pousse à se précipiter vers l’absurdité à la mode alors que l’individu moyen devine le plus souvent, mais pas toujours, que la mode déteste le bon sens.



Conclusion:

« Dans toutes ces scènes, les évangiles et la tradition chrétienne, s’inspirant de l’Ancien Testament, font passer au premier plan tous les êtres prédisposés au rôle de victime, l’enfant, la femme, les pauvres, les animaux domestiques ». 
Je rajoute aussi la nature, la terre, notre maison commune...  



« Dans toutes ces scènes, les évangiles et la tradition chrétienne, s’inspirant de l’Ancien Testament, font passer au premier plan tous les êtres prédisposés au rôle de victime, l’enfant, la femme, les pauvres, les animaux domestiques ».

Le prophétisme juif a particulièrement pris pour cible la conception sacrificielle. « Amos, Isaïe, Michée dénoncent en des termes d’une violence extrême l’inefficacité des sacrifices et de tout le rituel ». La controverse autour du rôle assumé par le Temple de Jérusalem joue un rôle majeur dans l’évangile, et se conclut nettement par son rejet : « Le rideau du Temple, c’est ce qui sépare les hommes du mystère sacrificiel, c’est la concrétisation matérielle de la méconnaissance qui fonde le sacrifice ». Sa déchirure à la mort de Jésus marque la rupture avec la sacralité : « Je pense, en effet, qu’il faut éliminer le sacré car le sacré ne joue aucun rôle dans la mort de Jésus ».

Comment alors échapper à la violence, privés désormais comme nous le sommes du recours immémorial à la pratique sacrificielle ? Le risque considérable que fait courir à l’humanité cette impuissance à présent irrémédiable du religieux explique le paroxysme de la violence qu’expose l’Apocalypse. Le remède est clairement affirmé dans l’évangile, et Jésus est « le prophète de la dernière chance ». « Pour sortir de la violence, il faut de toute évidence renoncer à l’idée de rétribution ». Car le système de récompenses et de peines, si codifié et moralisé qu’il soit, porte en lui la justification de la violence, puisque « la violence se perçoit toujours comme légitimes représailles ». « Les hommes s’imaginent que pour échapper à la violence il leur suffit de renoncer à touteinitiative violente, mais comme cette initiative, personne ne croit jamais la prendre, comme toute violence a un caractère mimétique et résulte ou croit résulter d’une première violence,… ce renoncement-là… ne peut rien changer à quoi que ce soit ».

Prier pour se persécuteurs, tendre l’autre joue, autant de prescriptions qui seules peuvent briser le cercle de la violence. Une seule voie s’ouvre donc à l’humanité, c’est celle que proclame l’évangile avec une force sans pareille, en énonçant « tout ce que les hommes doivent faire pour rompre avec la circularité des sociétés fermées, tribales ou nationales, philosophiques ou religieuses ». Jésus nous convie à « une rupture formidable . C’est l’élimination complète pour la première fois du sacrificiel, c’est la fin de la violence divine » ; « elle exige une conversion totale du regard, une métamorphose spirituelle sans précédent dans l’histoire de l’humanité ». L’unique recours est désormais la voie du Royaume, « le Royaume de l’amour qui est aussi celui du vrai Dieu ».
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