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Monnaie « nationale d’intérêt local »

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Juste lancé, le coopek est la première monnaie « nationale d’intérêt local »

4 octobre 2016 / par Baptiste Giraud (Reporterre) 

  

    
Juste lancé, le coopek est la première monnaie «<small class="fine"> </small>nationale d'intérêt local<small class="fine"> </small>»
Le coopek est une nouvelle monnaie complémentaire, lancée lundi 3 octobre. Mais pas locale : c’est dans tout le pays qu’on pourra l’utiliser. Parmi ses innovations, la dématérialisation et la capacité d’emprunter.
- Bordeaux (Gironde), correspondance
Ce devait d’abord être une monnaie régionale, le mipys (pour Midi-Pyrénées). Puis l’occito, suite à la fusion des régions. Finalement ce sera… le coopek, et pour toute la France « L’échelon local ne suffit pas pour faire de l’investissement et financer des projets. Alors, on a décidé que le fonctionnement serait national, mais d’intérêt local », explique l’initiateur du projet, Gérard Poujade. Alors qu’une bonne trentaine de monnaies locales complémentaires (MLC) circulent déjà en France, que d’autres sont en préparation, ce changement d’échelle pourrait donner un sacré coup de fouet à l’économie alternative.
Maire de la commune du Séquestre (Tarn), ancien vice-président de la région Midi-Pyrénées etdémissionnaire du PS en 2015, Gérard Poujade insiste : « Le coopek se veut la monnaie de la transition énergétique, alimentaire, bas carbone, et sociale. »
Comment ? D’abord, comme toute MLC, en incitant à consommer les produits de producteurs et distributeurs locaux respectant une charte. Le coopek reprend à son compte les valeurs portées par les monnaies locales : placer l’humanité et ses besoins au centre du système économique, empêcher la spéculation, développer une économie locale non délocalisable et respectueuse de l’environnement. Le tout dans un cadre démocratique, puisque les coopeks seront émis par une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Chaque usager devra en être sociétaire, et pourra participer aux décisions lors des assemblées générales.

Des prêts à taux zéro

Ce beau programme, le coopek ambitionne de le réaliser à l’échelle du territoire national, et non plus d’un seul bassin local. Ainsi, de nombreux échanges monétaires qui échappaient aux MLC pourront se faire en coopeks : notamment l’achat de denrées alimentaires auprès de fournisseurs par les épiceries, ou de matériaux pour la construction de logements. « Pour installer des panneaux solaires, par exemple, il faut un bureau d’étude, un poseur, un fabricant d’électronique de puissance, un fabricant de panneaux, et un acheteur de l’énergie produite. Aujourd’hui, on a tous ces acteurs dans le réseau Coopek », explique avec fierté Gérard Poujade.
Deuxième nouveauté, et pas la moindre : le coopek permettra aux associations et entreprises de faire des emprunts. En coopeks bien entendu. « Vous voulez construire une centrale solaire, des logements sociaux, installer des maraichers ? On va pouvoir vous financer », affirme-t-il. Ces prêts à taux zéro fonctionneront sur le principe du « crédit mutuel interentreprises » et prendront la forme d’autorisations de découvert pour les porteurs de projets en adéquation avec la charte. Les entreprises ou associations concernées pourront alors investir en achetant du matériel, des biens, faire appel à des artisans, etc. le tout étant facturé en coopeks.
Concrètement, chaque particulier peut adhérer à la SCIC pour 50 € (qui lui sont reversés sous forme de coopeks à dépenser), puis s’abonner au système de paiement électronique pour 20 € par an. Car, pour des raisons pratiques, il était nécessaire que le coopek soit numérique. Plutôt que de s’envoyer des enveloppes de billets, et de passer son temps à compter les petites coupures, chaque utilisateur disposera d’une carte de paiement et d’un compte accessible sur le web.

« Prendre le temps de construire au fur et à mesure le réseau »

Ainsi, si je « change » 100 €, mon compte sera crédité de 105 coopeks (un bonus de 5 % est appliqué) à dépenser dans le réseau de professionnels adhérents. En parallèle, un autre 5 % est versé à un fonds de dotation, Écodota (partenariat entre Coopek et Sylvestris, la maison-mère d’Écocert), dont la finalité est de financer par des dons des projets relevant de l’économie sociale et solidaire. Enfin, les 100 € « changés » en coopeks alimentent un fonds de garantie (c’est une obligation légale) déposé à la Nef. Et cet argent ne dormira pas, mais permettra à la banque d’octroyer des prêts (en euros), pour des projets de transition énergétique.

« On est l’inverse du mec qui sort l’iPad et veut faire un énorme buzz le jour J, plaisante Gérard Poujade. On veut prendre le temps de construire au fur et à mesure le réseau avec les usagers qui s’y intéressent. » Pour y parvenir, la SCIC a découpé le territoire en plus de 300 « secteurs »géographiques, qui seront « aktivés » les uns après les autres une fois qu’ils contiendront suffisamment de particuliers et de professionnels partenaires. Aujourd’hui, 14 secteurs (surtout en Occitanie) sont opérationnels.
Pour arriver à couvrir tout le territoire, le directeur du coopek et son équipe estiment qu’il ne faudra pas moins de trois ans. « Les gens qui vont adhérer tout de suite vont nous servir à monter le réseau : regardons ensemble qui a envie d’en faire partie parmi les entreprises, artisans, et autres. Il faut une progression robuste du coopek, de telle sorte que les gens apprennent à s’en servir, y voient un intérêt, se l’approprient et soient porteurs du projet. »

« Faire passer à l’étape électronique » les monnaies locales complémentaires

Dans ce nouveau système ambitieux, quid des MLC existantes « Au départ, il y avait une peur de la compétition, confie Philippe Derudder, grand promoteur des MLCMais après discussion, je perçois que le coopek pourrait devenir un outil de liaison entre toutes les MLC de France. En particulier pour permettre aux distributeurs de payer à distance leurs fournisseurs en monnaie électronique. Car, il reste difficile de trouver au niveau local toutes les productions dont on a besoin, et les vendeurs locaux se fournissent bien souvent en dehors du territoire local. » 
Frédéric Bosqué, membre du mouvement Sol, était lui aussi méfiant au départ. Mais aujourd’hui, même s’il regrette que l’ensemble du réseau des MLC n’ait pas été associé dès le départ, il reconnaît que leur point de vue a été pris en compte pour améliorer le projet. Il espère que le coopek permettra de « faire passer à l’étape électronique » les MLC : « Beaucoup de collectivités notamment refusaient de participer aux MLC tant que cela ne fonctionnait qu’avec des billets », dit-il. Le coopek pourrait donc les aider en devenant un complément électronique à leur monnaie physique.
Si l’inquiétude n’a pas complètement disparu, il y a « une carte à jouer », estime Derudder, selon qui« le désir de coopération » est pour l’instant le plus fort. Le coopek bénéficie du soutien de la région Occitanie, de la société Biocoop, de coopératives d’activité et d’emploi (CAE) et de nombreusesPME de l’économie sociale et solidaire. Alliée aux réseaux militants locaux des MLC, cette nouvelle monnaie complémentaire pourrait un jour devenir incontournable.



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Lire aussi : Pour changer l’économie, ils relocalisent la monnaie
Source : Baptiste Giraud pour Reporterre
Photos : captures de la vidéo « Connaissez-vous le coopek » et extraits du site La Monnaie coopek
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Le sort d’Asia Bibi s’assombrit

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J'ai le plaisir de vous informer que plus de 79 000 personnes ont déjà signé l'appel au Président du Pakistan pour qu'il gracie cette mère chrétienne.

Mais... le sort d’Asia Bibi s’assombrit. Me Khalil Tahir Sindhu, qui la représentera avec un autre avocat auprès de la Cour Suprême le 13 octobre prochain, a déclaré au siteChristians in Pakistan que si cet appel est rejeté elle peut probablement être pendue dans les 30 jours suivant le verdict.

Les pressions ne manquent pas au Pakistan pour que la sentence de mort soit maintenue.

Le gouverneur du Pendjab, Salman Taseer, a été tué en 2011 par Mumtaz Qadri parce qu'il a pris la défense d’Asia Bibi. L’assassin a été exécuté au début de 2016, ce qui a provoqué des rassemblements de milliers de ses partisans réclamant régulièrement la pendaison d’Asia Bibi.

Cette information grave m’amène à m’adresser encore à vous. Si la Cour Suprême persiste, il ne restera plus que le recours à la grâce présidentielle.

Je vous propose donc de faire un nouveau geste charitable au bénéfice de cette mère de famille :


-- Demandez à toutes vos connaissances de se joindre à vous en signant la pétition pour sa libération sur le site :
http://petit.io/petition/federation-pro-europa-christiana/petition-demandant-la-grace-d-asia-bibi-au-president-du-pakistan

ou ce raccourci > 
bit.ly/Sauvons-Asia-Bibi

-- Envoyez ce lien à tous vos contacts

-- Publiez cette pétition sur votre blog ou votre site internet

-- Partagez ce lien sur votre page Facebook en cliquant ici

Il faut continuer à se mobiliser et à renforcer la pression sur le gouvernement pakistanais pour que le Président gracie Asia Bibi !

Au nom de toute l'équipe des dirigeants et volontaires de la Fédération Pro Europa Christiana, je vous remercie de votre participation active et diligente.

Il faut sauver la chrétienne Asia Bibi emprisonnée au Pakistan !

Avec mes meilleures salutations,


Xavier Martin
Délégué de la Fédération Pro Europa Christiana

REVENU UNIVERSEL: UN MODÈLE SOCIAL !

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UN REVENU UNIVERSEL POUR RÉNOVER NOTRE MODÈLE SOCIAL?

Benoit Hamon organise réunion publique Samedi 15 octobre à 14h00 Villa Jean Monnet à Guyancourt (2 rue Jean Monnet)

Seront notamment présents pour débattre :

Sandrine GRANDGAMBE, Professeure d’histoire, Conseillère Régionale d’Île-de-France
Guillaume DUVAL, Rédacteur en chef d’ Alternatives Economiques Antoine STEPHANY, Coordinateur du Mouvement Français pour le Revenu de Base (MFRB)

La souffrance au travail est une réalité sur laquelle nous fermons les yeux...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/10/le-revenu-de-base-prend-son-envol.html

L’Allemagne, un modèle ? Vraiment !

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La Deutsche Bank ou le capitalisme déchu 

par Michel SANTI


Elle s’est criminalisée au fur et à mesure de sa croissance.

Son appétence au crime fut à la mesure de sa croissance.

Son rôle fut majeur dans la crise des subprimes déclenchée en 2007 qui a provoqué une débâcle immobilière US dont on ressent toujours les effets plus de neuf ans plus tard. C’est pas moins de 30 milliards de dollars de titrisations ayant fastueusement contribué à enfler la bulle spéculative immobilière américaine qui furent créés de toute pièce par la Deutsche Bank.Machinerie gargantuesque et machiavélique puisqu’elle fut accusée en 2010 par ses propres collaborateurs d’avoir masqué 12 milliards de pertes silencieusement remisées sous le tapis des malversations des sinistres subprimes.

Un de ses contrôleurs du risque, le lanceur d’alertes Eric Ben-Artzi, ne devait-il pas confesser à la «Securities and Exchange Commission» (le régulateur US) qu’elle aurait rejoint Lehman Brothers au rang des antiquités si elle avait, en 2008, levé le voile sur sa véritable condition financière? Dans ses auditions à la SEC, Ben-Artzi n’a-t-il pas ouvertement décrit cette«culture du crime» prévalant à la Deutsche Bank, établissement «structurellement destiné à pousser sa direction générale à commettre des fraudes»? La liste grotesque et aberrante de ses scandales ne tend-elle pas à lui donner raison?

Deutsche Bank n’a-t-elle pas payé près de 10 milliards de dollars en amendes diverses depuis 2008 : des manipulations des cours de l’or et de l’argent, aux escroqueries hypothécaires, en passant par la violation de sanctions contre l’Iran, la Lybie, le Soudan, la Syrie…?

La méga manipulation du LIBOR (London Interbank Offered Rate) ne lui a-t-elle pas coûté 2.5 milliards de dollars l’an dernier, non seulement pour avoir fraudé à une échelle rarement vue auparavant, mais aussi pour avoir systématiquement cherché à induire en erreur les enquêteurs britanniques?

Ayant affiché un résultat en pertes de 500 millions de dollars en 2015, la Deutsche Bank n’attire du reste plus aucun investisseur, si ce n’est les vendeurs à découvert comme George Soros qui s’est fait une petite fortune en «shortant» ses actions à la veille du Brexit…

Elle a pitoyablement échoué à chaque stress test annuel entrepris par la Réserve fédérale américaine depuis 2011, ayant pour mission de vérifier la solidité d’une banque en cas de crise financière! N’ayant pas assez de capital pour tenir le choc, Deutsche Bank fut décrite en 2015 par la Fed comme établissement «aux faiblesses substantielles et vastes»…avant d’être taxée par le F.M.I. d’être «un des contributeurs les plus importants au risque systémique global» ! A l’évidence, Deutsche Bank ne serait pas aujourd’hui capable de survivre à un choc équivalent à l’amende gigantesque de 9 milliards de dollars infligée en 2014 à BNP Paribas, et devra donc dans cette hypothèse être renflouée par le gouvernement allemand, avec des conséquences foncièrement néfastes pour l’équilibre financier mondial.

Est-ce le clap de fin pour cette banque ayant financé le régime hitlérien en lui rachetant l’or spolié aux juifs? Ayant, à la faveur de la dérégulation des marchés dans les années 1990, étendu ses tentacules pour avoir acheté Morgan Grenfell en 1989 et Bankers Trust en 1998, Deutsche Bank se hissa ainsi au top ten des banques mondiales à l’orée du nouveau millénaire. Son cours en bourse devait atteindre son plus haut historique à 159 $ en 2007, avant de s’effondrer à 12 en 2016 ! De fait, la capitalisation boursière de Deutsche Bank fait l’objet de toutes les plaisanteries parmi les traders de la City et de Wall Street car elle a désormais atteint le même niveau que celui des applications internet Snapchat et Twitter.

François de Siebenthal: Monde, l'hiver démographique :

desiebenthal.blogspot.com/2010/03/monde-lhiver-demographique.html
18 mars 2010 - On appelle crash démographique, ou « hiver démographique », l'hypothèse, vérifiée en Europe (et particulier en Allemagne et en Italie) et en ...

Crash démographique — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crash_démographique
Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources ... On appelle crash démographique, ou « hiver démographique », l'hypothèse, ... Cependant, pour le cas de l'Europe, qui est particulièrement concernée, bien ...


Europe, l'hiver démographique

https://books.google.ch/books?isbn=2825100056
1989 - ‎Europe
La création de l'Institut Suisse de Démographie et de Développement, ISDD, dont ... François Geinoz François de Siebenthal Michel Tricot Préface par Philippe ...

europe l'hiver démographique préface de philippe pidoux introduction ...

www.abebooks.fr/.../europe-l'hiver-démographique.../geinoz-françois-siebenthal-fran...
europe l'hiver démographique préface de philippe pidoux introduction de pierre chaunu de geinoz françois siebenthal françois de suarez antoine tricot michel ...

Next meetings in 2017
La prochaine session gratuite de formation au crédit social et à la doctrine sociale de l' Eglise aura lieu à Rougemont au Canada en français avec traduction instantanée en anglais, espagnol et polonais, du 27 avril au 7 mai 2017, suivie de notre Jéricho
à Rougemont au Canada
 , une semaine d'adoration du 8 au 14 mai 2017.

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Session d’étude en anglais & traduction en espagnol
15 juillet au 21 juillet à Rougemont au Canada 2017
19 juillet : pèlerinage
22 juillet : apostolat
23 juillet : 4è dimanche
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Session d’étude en  francais à Rougemont au Canada
21 septembre au 28 septembre 2017
24 septembre- pèlerinage
29 septembre : apostolat
Congrès à Rougemont au Canada

30 septembre 1er & 2 octobre 2017

You are invited & you can stay 2 or 3 weeks http://desiebenthal.blogspot.ca/2016/08/forum-from-jakarta-to-montreal.html


Avec mes meilleurs salutations
Distinti saluti
Kind regards, yours sincerely

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

Thème pour l'année 2016: Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

M. Hocine Aït Ahmed, la Paix...

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L'autonomie communale, la paix locale, la Suisse, la solution...

Trump or Clinton ?

ZÜRICH: "FINANZKRISE OHNE ENDE - VOLLGELD ALS LÖSUNG"

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ZÜRICH: "FINANZKRISE OHNE ENDE - VOLLGELD ALS LÖSUNG"

Am Montag den 24. Oktober um 19.00 findet im Erkerzimmer des Zentrums Karl der Grosse die Veranstaltung "Finanzkrise ohne Ende - Vollgeld als Lösung" statt.
Zunächst wird Geldexperte Christoph Pfluger über die Probleme und die Irrwege in unserem heutigen Geldsystem referieren. Daran anknüpfend erklärt Professor Dr. Philippe Mastronardi die vorgeschlagenen Lösungen der Vollgeld-Initiative
In der anschliessenden Diskussionsrunde erhalten Sie die Möglichkeiten Ihre Fragen an unsere Experten zu stellen.

Asia Bibi : peine de mort pour blasphème confirmée !

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La peine de mort pour blasphème prononcée à l’encontre de la chrétienne pakistanaise Asia Bibi semble avoir été confirmée par la cour d’appel.

Son seul espoir réside désormais dans la décision de la Cour suprême, ultime instance judiciaire du Pakistan, ou dans une grâce présidentielle. 

Alors partagez pour que cela arrive aux oreilles du Pape François, de François Hollande, de la Reine d'Angleterre, de Felipe VI ou de quiconque dans la mesure de négocier avec le président du Pakistan Mamnoon Hussain."

Le fanatisme aveugle gagnera-t-il ?

Urgent, signez ce jour, merci.

http://petit.io/petition/federation-pro-europa-christiana/petition-demandant-la-grace-d-asia-bibi-au-president-du-pakistan


« Je suis innocente et je n'ai rien fait de tout ce dont on m'accuse » a déclaré Asia Bibi, une simple mère chrétienne pakistanaise, injustement accusée de « blasphème ».
Le 16 octobre 2014, la Haute Cour de Lahore avait rejeté en appel les arguments de ses avocats qui ont montré qu’elle était victime de fausses accusations et de témoignages peu crédibles. Dans la salle d’audience le public manifestait son hostilité, une vingtaine de mollahs y étaient entrés les uns après les autres et s’exclamaient: « Blasphématrice ! Tuez-la ! »
Asia Bibi sera rejugée le 13 octobre prochain. Le pire est à craindre tant les événements menaçants et les pressions se sont multipliés au long du procès. Si la sentence de mort est maintenue, le seul recours sera la grâce présidentielle.
Demandez dès maintenant au Président du Pakistan de gracier cette chrétienne innocente qui ne veut rien d’autre que de rester fidèle à sa Foi catholique et veiller au bien de ses enfants. Ne manquez pas de signer ci-dessous votre pétition.

Pétition au Président du Pakistan :
 "Veuillez gracier cette mère chrétienne qui veut être fidèle à la religion catholique et veiller au bien de sa famille jusqu'à la fin de ses jours"


Monsieur le Président de la République du Pakistan,
Dans son arrêt d’appel du 16 octobre 2014, la Haute Cour de Lahore a confirmé la condamnation à mort de Mme Aasiya Noreen Bibi – connue dans le monde entier sous le nom d’Asia Bibi – prononcée par un juge de première instance en application de la loi sur le « blasphème » (section 295-C du Code pénal du Pakistan).
Or le jour de son arrestation, le 14 juin 2009, une foule avait poussé Asia Bibi vers la maison du chef de son village en criant « mort pour la chrétienne ! ». Un mollah lui avait dit : « Si tu ne veux pas mourir, tu dois te convertir à l'Islam ». Elle avait défendu ses droits : « Non je ne veux pas changer de religion. Mais je vous en supplie, je n'ai pas fait ce que disent ces femmes, je n'ai pas insulté votre religion. »
Après qu’elle ait reçu des coups de bâton, le mollah avait insisté : « Veux-tu te convertir pour avoir une religion digne de ce nom ? » Sa réponse fut : « Non, s'il vous plaît, je suis chrétienne… »  On avait continué à la frapper jusqu'à ce qu’elle en perde presque connaissance. On la conduisit au commissariat et, dehors, les cris avaient continué : « À mort la chrétienne ! ».
« Je suis innocente et je n'ai rien fait de tout ce dont on m'accuse » a déclaré Asia Bibi.
Eh bien, le 16 octobre 2014, la Haute Cour de Lahore a rejeté les arguments de ses avocats qui ont montré qu’elle était victime de fausses accusations et de témoignages peu crédibles. Mais pendant l’audience, le public dans la salle manifestait son hostilité et une vingtaine de mollahs, entrés les uns après les autres, s’exclamaient : « Blasphématrice ! Tuez-la ! »
Au long de ce procès, plusieurs graves événements se sont produits:
·        La tête d'Asia Bibi a été mise à prix 500 000 roupies (4 200 euros) par un mollah de Peshawar. Sa famille a dû quitter son village parce qu’elle risquait la mort.
·        « Asia Bibi a subi des conditions de vie massacrantes pendant une détention de près de cinq ans dans le couloir de la mort, une grande partie ayant été passée en isolement. Sa santé a souffert (…). Le cas en appel a subi de nombreux renvois, les messages de menace adressés aux juges et aux avocats n’(ont) pas manqué » a noté l’ONG Christian Solidarity Worldwide.
·        Le gouverneur du Pendjab l'avait publiquement défendue et a été tué le 4 janvier 2011. Le gardien de prison d’Asia Bibi lui a dit dans sa cellule : « Ton ange gardien vient d'être assassiné par ta faute. Ton gouverneur bien aimé, Salman Taseer, ce traître de musulman, baigne dans son sang à l'heure qu'il est. Il a été abattu de vingt-cinq balles à Islamabad parce qu'il a pris ta défense. »
·        Après enquête, M. Shahbaz Bhatti, ministre des Minorités religieuses, avait constaté que les accusations envers Asia Bibi résultaient d’une inimitié religieuse et personnelle, et avait recommandé sa libération. Il a été assassiné le 2 mars 2011.
Devant ces faits – que beaucoup analysent comme les signes de pressions fortes et réitérées –  comment espérer que l’innocence d’Asia Bibi puisse être définitivement reconnue sans graves risques ?
L'être humain a le droit de ne pas être contraint par la force ou la violence à embrasser une doctrine. Le Pakistan deviendra-il un pays où l'on impose aux non musulmans une seule alternative : l’apostasie ou la mort ?
Monsieur le Président de la République, veuillez gracier cette mère chrétienne qui veut être fidèle à la religion catholique et veiller au bien de sa famille jusqu'à la fin de ses jours.
Nous vous remercions de l’attention avec laquelle vous porterez votre attention sur cette demande et vous prions d’agréer, M. le Président de la République, l’expression de nos sentiments distingués.
Date et Signature (remplissez le formulaire ci-dessous)

Les dialogues ci-dessus (présentation et pétition) concernant Asia Bibi sont extraits du livre "Blasphème", le témoignage d'Asia Bibi écrit avec l'aide d'Anne-Isabelle Tollet, Editions Oh!, 2011.

 Page FB de soutien à Asia Bibi  https://www.facebook.com/Soutien-%C3%A0-Asia-Bibi-516005641939505/


Condamnée à la peine de mort par pendaison ?

En juin 2009, alors qu’elle travaillait aux champs, une dispute a éclaté autour de la religion entre des ouvrières agricoles musulmanes et Asia Bibi, de confession chrétienne. Celle-ci a été arrêtée et accusée d’avoir insulté le prophète Mahomet. Elle a été condamnée à mort en novembre 2010 en application des lois sur le blasphème.
Cette femme de 47 ans, mère de cinq enfants, avait vu son procès en appel constamment reporté ces derniers mois. Lors de l’audience du 16 octobre, le tribunal a rejeté les arguments des avocats d’Asia Bibi faisant état de faux témoignages et de fabrication de fausses accusations. Ils vont présenter un recours devant la Cour Suprême, dernière instance judiciaire au Pakistan.
A la suite de la condamnation à mort d’Asia Bibi en 2010, le Président de la République de l’époque avait annoncé qu'il pourrait la gracier, ce qui avait provoqué de vives réactions au sein de la population. Soucieux de préserver les fragiles équilibres politiques et religieux, il avait alors tempéré ses propos, déclarant attendre la décision de la Haute cour de Lahore. 
Cette affaire très emblématique au Pakistan a cristallisé de vives tensions dans le pays concernant la loi interdisant le blasphème, et suscité de vives tensions entre les islamistes et les autorités. Un gouverneur et un ministre ont été assassinés pour avoir publiquement défendu Asia Bibi.
Par l'intermédiaire de la journaliste Anne-Isabelle Tollet, qui a co-écrit le livre "Blasphème" avec la prisonnière, Asia Bibi et sa famille ont lancé un appel à Malala Yousafzai, la jeune Pakistanaise lauréate du prix Nobel de la paix 2014, afin qu'elle relaie la demande de grâce adressée au président pakistanais Mamnoon Hussain.
Le Pakistan respecte un moratoire sur la peine de mort. Aucune exécution n’a eu lieu depuis novembre 2008 au Pakistan, à l'exception d'un soldat condamné en cour martiale. Aucune personne n’a jamais été exécutée pour blasphème.
Pour autant, de nombreuses personnes continuent à être condamnées à mort, notamment pour ce motif. 
En 2013, au moins 226 personnes ont été condamnées à mort. Vingt-huit crimes restent passibles de la peine capitale dans la législation pakistanaise (actes terroristes, sabotage, incitation à la haine contre les forces armées, sédition, cyber crime…). Plus de 8 500 personnes se trouvaient sous le coup d'une condamnation à la peine capitale à la fin de l'année 2013. 450 condamnés étaient en attente d'exécution. 
Les lois sur le blasphème ont été adoptées au cours des années quatre-vingt pour criminaliser l’usage de remarques désobligeantes envers des personnes révérées par l’islam (article 295-A du code pénal pakistanais), la profanation du Coran (article 295-B), la profanation du nom du prophète Mahomet (article 295-C). Ces dispositions sont formulées en des termes vagues et fréquemment utilisées de manière arbitraire par la police et les autorités judiciaires. Les minorités religieuses comme les musulmans sont la cible d’actes de harcèlement et de persécutions. Les accusations de blasphème se soldent parfois par des assassinats de musulmans et de membres de minorités religieuses, sans que la police ne prenne de mesure pour les protéger.

 
Le tribunal fédéral a exigé en décembre 2013 que soit appliqué un arrêt rendu en 1991, aux termes duquel le blasphème devait être puni par la peine de mort. Le tribunal a en outre ordonné que le gouvernement supprime la possibilité de condamner les contrevenants à l'emprisonnement à vie, et donc rende la peine capitale obligatoire pour toute personne reconnue coupable de blasphème.



Le fanatisme aveugle gagnera-t-il ?

Rencontre des Monnaies Libres

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Nous sommes heureux de vous annoncer la tenue de la 8ème Rencontre des Monnaies Libres (#RML8), à Toulouse(France) du 17 au 20 novembre 2016.

La présentation générale de ces rencontres initiées en 2013, est disponible sur le site officiel des RML.
Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant, cliquer sur ce lien: INSCRIPTION RML8

Programme

Voici les grandes lignes de l'événement. Vous aurez accès au programme détaillé par la suite

Jeudi 17 et vendredi 18 novembre

Conférences et ateliers techniquesRML7 Journées techniques Duniter
Crypto-monnaie, réseau P2P, Duniter, logiciels serveurs et clients de monnaie libre, etc.
Cette partie est réservée aux informaticiens contributeurs ou souhaitant contribuer et aux contributeurs-testeurs des logiciels des monnaies libres

Samedi 19 et Dimanche 20 Novembre

Dans le cadre de l'évènement toulousain

Samedi 19 novembre

Expérimenter les monnaies libres (et non libres)

Jeu libre Ğeconomicus : jeu grandeur nature de simulation économique et monétaire sur une durée de vie humaine (80 ans) simulant naissances vies et morts de joueurs d’âges distincts (de 0 à 80 ans).
RML7 Jeu Geconomicus
Cartes geconomicus v2

Ou Atelier d'économie

Travaux sur PC pour approfondir la compréhension de la TRM sur des cas concrets.
Si possible, venir avec un ordinateur portable muni d'un tableur.
RML7-04-06-2016-IMG001-Atelier_economie_module_galilée-01


Suivi d'une Conférence de vulgarisation avec débat
RML7-04-06-2016-IMG014-Carole_Fabre-02

Dimanche 20 novembre

Prenez en main les monnaies libres !
Présentation de travaux de contributeurs des monnaies libres
Démonstration et travaux pratiques sur les logiciels de monnaie libre :  logiciel de bureau, applications web, sur téléphone:

screenshot-at-cesium
Repartez avec votre portefeuille libre (=> Duniter, Sakia, Cesium) installé et prêt à l'emploi, pour pouvoir enfin échanger dans une économie juste et soucieuse du vivant.

Coordonnées

Jeudi & Vendredi : A venir ---- Samedi & Dimanche : ENSEEIHT, Toulouse,
Adresse : ENSEEIHT, Toulouse, France
L’École Nationale Supérieure d'Électrotechnique, d'Électronique, d'Informatique, d'Hydraulique et des Télécommunications
2, rue Charles Camichel - BP 7122
31071 Toulouse Cedex 7, France
+33 (0)5 34 32 20 00
Point GPS : Latitude 43,60218, Longitude 1,45596

Hébergement

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Libération ou exécution d'Asia Bibi ?

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Cher signataire pour la libération d'Asia Bibi,
J'ai l’honneur de vous dire que ce 12 octobre 2016, votre pétition signée demandant la grâce présidentielle pour Asia Bibi a été déposée vers midi à l’Ambassade du Pakistan à Paris.
C’est bien un total de 101.019 signatures qui ont été déposées aujourd’hui, à la veille du jugement d’appel par la Cour Suprême du Pakistan, à Islamabad, concernant sa condamnation à la pendaison sur la fausse accusation de « blasphème ».
A l’ambassade, j’ai été accueilli courtoisement.  Le bordereau a été signé et une copie de nos lettres de remise a été tamponnée comme vous pouvez le voir ci-dessous. Les 87 656 signatures issues du site en français étaient présentées en trois cahiers. Un quatrième cahier portait les 13 363 signatures obtenues par le site web en italien. Ce qui faisait un total de 101.019 signatures.
Asia Bibi souffre dans sa prison en attendant la sentence de la Cour Suprême... priez pour elle !
« Je n’ai jamais connu une femme aussi forte et courageuse comme Asia. Animée de ce courage que seule une foi profonde en Dieu et en la Providence peut susciter. Asia sait et dit toujours que Dieu aime et soutient ses enfants. Même en prison, elle se sent aimée, continue de croire et d’espérer », a confié Joseph Nadeem, tuteur de la famille d’Asia Bibi à Paolo Affatato pour Vatican Insider.
Cette foi l’anime dès le début de l’affaire, comme elle a écrit dans son livre-témoignage : "J’irai [au supplice] la tête haute, sans peur, parce que je serai en compagnie de Notre Seigneur et de la Sainte Vierge Marie qui m’accueilleront dans leurs bras."
Tant que le verdict n’a pas été rendu par la Cour Suprême, continuons à augmenter le nombre de ceux qui veulent sa libération. Si vous ne l’avez pas encore fait, demandez à vos connaissances de signer cette pétition dont voici le lien :
http://petit.io/petition/federation-pro-europa-christiana/petition-demandant-la-grace-d-asia-bibi-au-president-du-pakistan
ou ce raccourci > bit.ly/Sauvons-Asia-Bibi
-- Envoyez ce lien à tous vos contacts,
-- Publiez cette pétition sur votre blog ou votre site internet,
-- Partagez ce lien sur votre page Facebook en cliquant ici.
Au nom de toute l'équipe de la Fédération Pro Europa Christiana, dirigeants et volontaires, je vous remercie de votre participation active.
Avec mes meilleures salutations,
Xavier Martin
Délégué de la Fédération Pro Europa Christiana

Plus de 8 ans que Asia Bibi, chrétienne du Pakistan,est en prison.Accusé de blasphème par ses voisines musulmanes pour avoir bu dans un puits réservé aux musulmans, Asia Bibi à été condamnée à la mort par pendaison avant de faire appel de la décision.La foule a applaudi le verdict. Elle était seule et a fondu en larmes 50.000 personnes à Karachi et 40.000 à Lahore ont envahi les rues, brandissant l'image d' Asia Bibi la corde au cou criant qu'ils ne s'accorderaient aucun repos jusqu'à ce qu'elle soit pendue.Son mari et ses enfants ont dû entrer dans la clandestinité à cause des menaces.Ils n'ont pas pu non plus assister aux audiences judiciaires d' Asia. Le mari a aussi été contraint de quitter son emploi et doit parcourir plus de 15 heures de route pour rendre visite à Asia...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/10/le-sort-dasia-bibi-sassombrit.html

https://twitter.com/desiebenthal/status/745971383990165504



Revenus d’existence en Europe ?

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Vers un revenu d’existence en Europe

Le revenu d’existence quitte désormais l’horizon de la pure utopie politique, et il faut rechercher sous quelles conditions économiques et politiques un tel programme social peut être créé en Europe.
A court terme, il s’agit d’être humble au vu des inconnues pesant sur effets d’un revenu d’existence. Il s’avère indispensable d’avancer dans une démarche empirique pour déterminer les conséquences d’une telle mesure. Différentes expérimentations permettront d’effectuer des comparaisons afin de définir les meilleures conditions pour une généralisation ultérieure du revenu d’existence. Ainsi, notre proposition vise à démarrer dans chaque Etat Membre une expérimentation obligatoire, portant sur au moins 0,5 % du PIB.
L’enjeu est de cibler les territoires qui assureront la meilleure efficacité du revenu d’existence. Les territoires d’expérimentation devront être définis suivant des critères objectifs (économiques, sectoriels, sociaux), avant d’être des critères politiques. La théorie indique que le revenu d’existence permet de lutter contre la précarité, simplifie les transitions entre travail et non-travail et s’adapte, particulièrement, aux situations où les revenus sont très aléatoires. Il faut, donc, prioriser des territoires en transition, qui ont souffert d’une désindustrialisation marquée, très agricoles (car les revenus agricoles sont très erratiques) ou en crise.
Le ciblage des territoires permet, alors, de démarrer l’expérimentation. Comme pour les territoires, le revenu d’existence doit prioriser les individus les plus concernés par les objectifs d’un revenu d’existence. Ainsi Sauvons l’Europe propose de prioriser les deux extrêmes de la vie, non intégrés au marché du travail, en créant un revenu d’existence pour les mineurs, les moins de 35 ans et les plus de 55 ans. Ces tranches d’âges sont définies par rapport aux conditions économiques européennes, et peuvent donc varier en fonction des territoires et des conditions politiques.
A court terme, les fonds structurels européens seraient mobilisés pour l’expérimentation, notamment le FSE et le FEADER. En régime de croisière, ces fonds structurels européens seraient appelés de manière purement additionnelle, pour faire face à des difficultés conjoncturelles.
La note suivante reprend ces éléments. Elle a fait l’objet d’une diffusion au sein du Sénat dans le cadre de la Mission d’information sur l’intérêt et les formes possibles de mise en place d’un revenu de base en France, dont le rapport doit être adopté demain.

Financement du Revenu de Base !




faible production = peu d'argent,
production moyenne = production moyenne d'argent, 
production abondante = argent abondant, 
production automatique = argent automatique.

Le vrai problème, se distribuer les produits surabondants grâce aux robots de plus en plus nombreux et efficaces.

On finance des guerres avec des milliers de milliards, pourquoi pas la paix avec quelques centaines de milliards ?

La Suisse, premier pays sans chômeurs et SANS IMPÔTS, NI POUR LES PERSONNES, NI POUR LES ENTREPRISES.

PAS DE DéCLARATION FISCALE, NI POUR LES PERSONNES, NI POUR LES ENTREPRISES.

Le vrai paradis fiscal, la nique aux enfers fiscaux voisins et éloignés ...

« L’impôt doit être impersonnel. Ce principe signifie que son prélèvement ne doit pas impliquer des recherches de type inquisitorial sur la vie des personnes. C’est là une exigence tout à fait primordiale si on admet que la finalité ultime de la vie dans une société démocratique est le respect de la personne humaine et son plein épanouissement » 

Maurice Allais.

Nous sommes le Souverain, le Roi, qui ne doit pas être mis à nu par des manants impolis au service d'un état inquisiteur et impitoyable.

On comble le trou SURTOUT PAR LE PARTAGE DES Créations Monétaires sans leur destruction automatique comme actuellement, sic, du néant à chaque création de dettes à intérêts composés exponentiels et au néant à chaque remboursement, ...ex nihilo et ad nihilo ... ce qui aggrave les crises...

Ils doivent nous donner les chiffres des stocks et des flux des créations monétaires, en vertu du principe de la transparence ( Glasnost...). 

Ces sommes énormes suffiront à couvrir tous nos besoins, publics et privés.

On peut imaginer que 90 % des biens soient produits par des robots, il faudra bien nous les distribuer avec des tickets faciles à produire, tickets appelés argent...

En cas improbable d'insuffisance, on peut imaginer une miette,  une MINUSCULE taxe AUTOMATIQUE sur les paiements électronique de plus de 100 mille milliards par année, sic...

"les créateurs de monnaie sont les seuls à ne pas devoir publier le cumul de leurs actifs et de leurs flux. Nous demandons que les banques publient régulièrement leurs créations monétaires totales, leurs stocks et leurs flux, pas uniquement le bilan annuel et le compte de pertes et profits, qui cachent soigneusement la monnaie qui, par exemple, est créée pour spéculer, changer les prix des produits cotés en bourse et est détruite ensuite." en haute fréquence, en nano secondes...
Ils ont actuellement au moins sept manières d'abuser du système.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/01/creation-monetaire-bancaire-du-neant-ex.html

Reprise du contrôle des créations et flux monétaires pour le Souverain suisse, des milliers de milliards, chiffres secrets, au moins 3 mille milliards avec les devises, 200 milliards par année, quel enjeu !
"Il existe de nombreuses manières d'organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd'hui est la pire de toutes." - 
Mervin King, gouverneur de la Banque d'Angleterre du 1er juillet 2003 au 1er juillet 2013
La Banque Centrale d'Angleterre, dans son dernier bulletin sorti le 14 mars 2014, démonte consciencieusement les idées fausses qui sont encore largement enseignées dans de nombreux cours d'économie à propos de la monnaie, et les remplace par une description complète de la réalité des faits.



August 24, 2016 at 8:42 am
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Mark has identified the weakness of the various current proposals for a guaranteed basic income, such as that recently rejected by voters in Switzerland. The problem is that such programs are simply not financially viable because they are essentially demands for a massive redistribution of incomes via taxation. This suggests implicitly that the price system is balanced and it is upon this false assumption that such programs fail and have not been implemented in any general way.
As Mark has pointed out, the Social Credit approach proceeds from the proven fact that the price-system is not self-liquidating, i.e., that it produces financial costs and prices at an increasing rate of flow relative to the rate that it distributes effective consumer income. As the economy modernizes and non-labour costs continue to comprise an ever larger component of price relative to income generating costs, i.e., wages, salaries and dividends, the deficiency of effective consumer buying power become increasingly larger.
Obviously, the economy could not function without some intervening factor. That factor is primarily expanding financial debt whereby the banking system creates vast and expanding volumes of money as credit, i.e., debt, to allow the goods of industry to be purchased. Of course when they are purchased the consumers depart with their money and business returns it to the bank to settle its original production loan, and the bank cancels this money out of existence–just as it created in the first place by issuing it as a loan. The critical point to note is that this does not end the matter. Consumers may have access to the goods but they are now indebted to the banks and must repay these loans over a period of years and the repayments can only be made by the inflationary process of extracting the required money from future cycles of production. For the privilege of living today we are forced to mortgage our future. This make no realistic sense because the physical costs of production are met as the production occurs and are fully met when goods are completed and ready for market. This reveals a serious cost-accountancy error in the existing financial price-system which is revealed to be non- self-liquidating or incapable of liquidating the costs of production without drawing increasingly on future incomes. What is required is an external source of income that cancels financial costs without being issued as debt and creating new costs as current financial practice wrongly requires.
Thus what is required is that the monopoly of credit creation held by the banks must be broken by an extraneous injection of consumer purchasing-power that is not issued as debt but is effective consumer buying power capable of finally liquidating the costs of production without leaving a trail of debt to be worked out of the future. The deficiency of purchasing-power cannot be solved by any re-distribution of existing incomes. What is required is a distribution of additional purchasing-power which allows consumer access to produced goods, permits business to recover it costs from sales–and does so without any residual debt in the community. The banks are presently creating new money to function as purchasing power but the great injustice is that they claim ownership of this money which they issue to monetize the community’s wealth–wealth which they do not create! The money which they create belongs to the community and should be credited to the community. In effect under current arrangements the banks have in effect appropriated the communal credit–which must be restored to the community. How is this best to be accomplished?
The appropriate manner by which to effect this restoration is to have prepared a National Credit Account, being an actuarially determined estimate of the “real credit” of the nation, i.e., the ability to deliver goods and services as, when and where required or desired. This would include all natural and human resources which might be available for production and which might result in prices if so employed. This NCA would always be growing as the value of new capital assets was credited to it. Money should be drawn from this NCA to finance: (1) the payment of National Consumer Dividends to all citizens as an inalienable inheritance and (2) payments to retailers at point of sale, enabling them to institute Compensated Retail Prices, i.e., to reduce the price of their products by a universal discount factor determined by the ratio of national consumption to national production in any designated costing cycle. The monopoly of the banks to create credit must be broken, the ownership of credit must be restored to the community, the price-system must be balanced and prices must be reduced so realistically to reflect the enormous increases in real efficiency which the modern technological economy is regularly achieving. We can thus be freed from the tyranny of the perpetual Work State and enjoy increasing leisure in the context of economic security. Because nations would no longer be under duress to export more goods than they export in a futile and increasingly competitive effort to compensate their internal deficiencies of purchasing-power, the major cause of war would be eliminated.


Urgent, la situation macroéconomique actuelle

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Programme du Swiss Trading Day

L'influence de la politique sur vos investissements - Opportunités de trading

Jeudi 13 octobre au Président Wilson à Genève

15h30 :
Ouverture des portes                                                                     

16h :
Introduction par Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, auteur à succès d'ouvrages sur l'économie financière et Fouad Bajjali, CEO IG Bank

16h15 :
Conférence de Bruno Estier, ancien président de l’Association Suisse des Techniciens de Marchés, pour une session de Live Trading et l'outlook du marché en collaboration avec notre analyste des marchés financiers Andreas Ruhlmann

17h :
Tribune de Myret Zaki, rédactrice en chef de Bilan, nous présentera le thème central de son dernier livre sorti en avril 2016 "Le shadow banking system croit plus vite que les banques"

18h15 : 
Pause-café/rafraîchissement  

18h45 :
Conférence d’Olivier Delamarche, membre fondateur du think tank (groupe de réflexion) “Les Econoclastes”, dirigeant de Platinium Gestion et associé gérant de Primeview Swiss et Philippe Béchade, membre fondateur “Les Econoclastes”, et rédacteur en chef de la Chronique Agora/La Bourse au Quotidien

20h : 
Table ronde : Débat d’experts sur la situation macroéconomique actuelle, les élections aux Etats-Unis et leurs conséquences sur l’économie mondiale des prochaines années

Myret Zaki, Oliver Delamarche, Philippe Béchade et notre analyste des marchés financiers Andreas Ruhlmann

21h :
Cocktail - Networking 

22h :
Fin de l'évènement

Tricheries démocratiques dans l'antiquité

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Voici un documentaire, dans lequel est avancée une explication sur 

1) les tricheries démocratiques chez les grecs de l'antiquité, à 07h30

Il est aussi question de la bataille de Salamine, du masque d'Agamemnon, du Labyrinthe de Crète, des armures des soldats d'Alexandre le Grand, de la machine d'Anticythère..

2) l'armure que pouvaient porter les grecques au temps d'Alexandre le Grand.
En gros, exit le mythe de l'armure en bronze ou autre métal trop lourde et pas franchement efficace, qu'auraient porté ces combattants.
Une source "écrite" met le lin en avant. Armure en lin qui pouvait de surcroît porter des couleurs ou décorations. (voir la vidéo à partir de 24"15, jusqu'à 31"43) 

Les Suisses avaient la même technologie, avec en plus des graines de lin intégrées dans les couches de colle...


Emission " Museum Secrets " diffusée le 26 janvier 2012 sur "History Televison ", chaîne canadienne, épisode 9 : le Musée archéologique d'Athènes.
.
Il y est démontré que l'archéologie a évolué et que certaines des connaissances considérées jusqu'alors comme "justes" sont à reconsidérer.
On y constate aussi que ces visions erronées du passé ont contribué à générer des idéologies monstrueuses pour l'humanité, tout en occultant des spiritualités qui conduisent à l'élaboration d'un Nouveau Monde dès lors qu'elles redeviennent actuelles.

Un ostracon, ou ostrakon (du grec ancien ὄστρακον / ostrakon, "coquille"), au pluriel ostraca ou ostraka (ὄστρακα / ostraka), est, dans l'Antiquité, un tesson de poterie ou un éclat de calcaire utilisé comme support d'écriture.

Nos enfants et nos robots paieront

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François Lenglet : « Les responsables de la crise : les élites mondialisées et leur libre-échangisme »

  

par Jean-Baptiste d'Albaret
Les prochaines échéances électorales seront dominées par les populistes, explique l’éditorialiste François Lenglet dans Tant pis ! Nos enfants paieront(Albin Michel), un livre où il retrace la généalogie de la profonde mutation idéologique en train de s’opérer, du libéralisme au protectionnisme.

1921252490.jpgVous expliquez que les inégalités entre générations n’ont jamais été aussi criantes. Est-ce un phénomène inédit ?
C’est d’abord un constat. Pour la première fois dans l’histoire, les seniors profitent – malgré des disparités importantes – de revenus et de conditions de vie bien supérieurs à toutes les autres tranches d’âge. C’est une inversion inédite, observable dans la plupart des pays mais qui est plus marquée encore en France que chez nos voisins. Les grands bénéficiaires de cette inversion sont ceux qu’on appelle les « baby-boomers », nés dans les années 1940 et 1950.
Cette génération s’est intégrée sans difficulté sur un marché du travail en pleine santé, grâce à la croissance exceptionnelle des Trente Glorieuses. Elle s’est enrichie en achetant à faible prix un patrimoine immobilier avec des créances remboursées en monnaie de singe, grâce à l’inflation. Elle a organisé un état-providence financé à crédit grâce auquel elle prend – ou prendra – une retraite dans des conditions de confort sans précédent.
En quoi cela a-t-il un impact sur les générations suivantes ?
Parce que les règles ont changé. Nicolas Sarkozy et François Hollande, nés au mitan des années 50, sont les meilleurs représentants de cette génération de favorisés qui a toujours su tirer profit de circonstances avantageuses. Faut-il expliquer autrement le changement radical d’environnement économique au début des années quatre-vingt ? Un renversement opéré sous l’impulsion de la banque centrale des états-Unis, bientôt imitée par la plupart des pays : on remonta d’abord les taux d’intérêts pour favoriser l’épargne et on désindexa ensuite les salaires des prix afin de juguler l’inflation, destructrice de dette.
C’est ainsi que le modèle des Trente Glorieuses, fondé sur l’investissement, laissa la place au modèle actuel, fondé sur la rente et le capital. Depuis trente ans, les jeunes et les travailleurs doivent donc supporter non seulement leurs emprunts privés, mais aussi le poids de la dette publique qui n’a jamais été aussi élevée. Dette qui sert, en particulier, à financer la retraite, la santé et autres transferts à destination des seniors ! C’est tout le problème qui se pose actuellement dans la gestion des crises, particulièrement en Europe. On voit bien que la préoccupation principale est de préserver la valeur des dettes accumulées et, in fine, du capital.
C’est le cas de la Grèce…
La Grèce est un cas d’école d’erreur économique. Et d’erreur majeure… D’un côté, on lui interdit de s’endetter davantage et, de l’autre, sa compétitivité est structurellement obérée par une monnaie qui ne correspond pas à son niveau de spécialité. C’est dramatique. Les crises asiatiques ont été surmontés à l’aide de dévaluations qui ont fait baisser le coût des exportations, ramené la croissance et permis à l’économie de redémarrer en quelques mois. Rien de tel pour la Grèce qu’on maintient à tout prix dans la zone euro pour qu’elle s’acquitte de dettes… qu’elle est bien incapable de rembourser !
Si la Grèce aurait intérêt à sortir de l’euro pour dévaluer sa monnaie, la solution ne pourrait-elle pas s’appliquer pareillement à la France ?
L’histoire, le contexte, les économies ne sont pas comparables. Sortir de la monnaie unique ne résoudrait pas tous nos problèmes comme par magie. En France, les promoteurs d’une sortie de l’euro en font le préalable au financement d’un programme absurde de distribution généralisée et d’allocations en tout genre. Soyons sérieux. On ne répare pas le moteur d’une voiture en changeant les pneus ! En revanche, il est certain que l’euro a aggravé nos faiblesses.
Quid des questions de compétitivité ou de la montée en gamme de notre économie ? L’union monétaire a été bâtie sur des illusions, sans tenir compte des déterminants de long terme de la croissance. Il est d’ailleurs de plus en plus probable que la zone euro ne subsiste pas telle qu’on la connaît. Des sorties, des changements de périmètre et d’organisation sont à prévoir à court terme. Mais la génération libérale qui l’a mise en place s’y accrochera, même si c’est au mépris de l’évidence. On l’a vu avec la Grèce.
Sauf que les partis hostiles à l’Union et à la monnaie unique ont le vent en poupe. D’une façon générale, les positions protectionnistes, souverainistes, voire nationalistes, se multiplient…
En effet, c’est d’ailleurs la thèse principale de mon livre. La prochaine présidentielle sera dominée par ceux qu’on appelle les populistes. C’est vrai pour la France, mais c’est le cas partout dans le monde et cela n’a rien d’étonnant. La crise financière a donné le sentiment que les règles de l’économie mondialisée n’étaient pas les mêmes pour les petits et pour les gros. La période de très forte mondialisation qui l’a précédée a accru les inégalités entre ceux qui profitent de l’ouverture, les plus qualifiés et les plus mobiles, et les autres, qui en subissent les conséquences en termes de revenu et d’emploi.
Elle a créé des désordres, déstabilisant les communautés par une immigration incontrôlée sur laquelle se focalisent les peurs. Ajoutez à cette potion amère les attentats qui sont venus renforcer le sentiment d’insécurité générale et vous obtenez tous les ingrédients d’une très forte poussée de populisme. Populisme qui exacerbe le ressentiment des citoyens contre l’impunité dont semblent jouir les responsables de la crise : les élites mondialisées et leur libre-échangisme.
D’aucuns prétendent que le phénomène n’est que passager. Est-ce votre sentiment ?
Absolument pas. Les crises économiques et migratoires ont cristallisé une révolution idéologique progressive, comparable à celle déclenchée par le libéralisme il y a cinquante ans. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère idéologique où le besoin de protection est plus fort que le désir de liberté. Maints exemples en attestent. Je pense par exemple à l’usage des nouvelles technologies, hier symboles de la mondialisation et de l’ouverture au monde et aujourd’hui de plus en plus utilisées comme des outils de surveillance.
Si l’on vous suit bien, vous nous annoncez le Front national au pouvoir ?
Pas nécessairement. Généralement, les partis populistes cèdent le pas à partir du moment où les partis traditionnels comprennent les peurs qui sont à l’origine de leur extension. Ils s’approprient les thèmes populistes mais avec leur humanisme, ce qui change quand même la donne. C’est ce qui se passe au Royaume-Uni, avec la nouvelle orientation des Conservateurs. Teresa May a une très grande intelligence du Brexit et répond exactement au bon niveau pour couper l’herbe sous le pied des populistes.
Ce n’est pas encore le cas sur le continent, d’où les scores énormes des populistes en France et, désormais, en Allemagne. Mais le corset craque de partout. Schengen explose. Que la Commission européenne mène une enquête sur Barroso est aussi le signe d’un changement d’époque, comme la récente polémique sur les travailleurs détachés, inimaginable il y a seulement cinq ans. Nous vivons actuellement l’exact contraire de la fin des années quatre-vingt qui, avec la chute du mur de Berlin, fut le sommet de la vague libérale et mondialisante portée par une génération de « baby-boomers » alors dans la maturité de son âge. D’autres générations montent aujourd’hui en puissance et elles n’ont pas les mêmes aspirations.
Vous établissez un parallèle entre la situation actuelle et les années 30. L’histoire est-elle un éternel recommencement ?
Il y a des récurrences, des phénomènes qui se reproduisent à intervalles réguliers et dans des formes relativement similaires. C’est le cas, grosso modo, tous les quatre-vingt ans, ce qui correspond à peu près à la durée d’une vie humaine. Comme si les mêmes erreurs étaient commises dès que les témoins de la catastrophe précédente n’étaient plus là. Même si l’intégralité du schéma n’est pas forcément réplicable, les similitudes sont frappantes entre la situation actuelle et la crise des années trente ou celle de 1873 : crise financière, longue période de stagnation, montée des populismes, reflux de la mondialisation, retour des frontières… Tout cela met vingt ans à se matérialiser. Le temps que la génération qui a créé les conditions de la crise quitte le pouvoir et soit remplacée par une autre.
Le retour du protectionnisme, est-ce la fin de la mondialisation ?
C’est plutôt le protectionnisme qui se mondialise ! On pense toujours que la mondialisation est un phénomène récent, linéaire et irréversible. Rien n’est plus faux. Nous sommes au cœur d’un processus démarré il y a 500 ans, qui connaît avancées et reculs. La première réaction à la mondialisation, dans une période de grandes découvertes à l’origine de fortunes inouïes, c’est la Réforme de Luther dont un texte très important est une critique féroce du commerce international. Libre-échange ou protectionnisme, il n’y a jamais de victoires définitives. En la matière, il n’y a pas de loi éternelle. L’un et l’autre progressent et régressent alternativement en fonction des époques, des intérêts nationaux et du degré de tolérance des peuples à l’ouverture. Or le nôtre, et c’est rien de le dire, est de plus en plus faible…  
Tant pis ! Nos enfants paierontde François Lenglet, éditions Albin Michel, 240 pages, 18€
Entretien repris du numéro d’Octobre de Politique magazine. A commander ici pour 5€ seulement !

SOLUTIONS:

François de Siebenthal: Solutions aux crises, 4 invitations au Canada ...

desiebenthal.blogspot.com/2016/07/solutions-aux-crises-4-invitations-au.html
23 juil. 2016 - Dr. Heydorn wrote that while socialists are correct in pointing out modern capitalism's flaws, socialist-style solutions, such as they are, involve ...

François de Siebenthal: Madagascar: solutions

desiebenthal.blogspot.com/2012/06/madagascar-solutions.html
4 juin 2012 - Madagascar: solutions. Dina habillée de blanc au centre gauche pour nous, cheveux longs, à la droite de celle qui a l'écharpe jaune: Dina A.

François de Siebenthal: Banques, la pire des solutions !

desiebenthal.blogspot.ch/2015/09/banques-la-pire-des-solutions.html
21 sept. 2015 - Banques, la pire des solutions ! "Il existe de nombreuses manières d'organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd'hui est la ...

François de Siebenthal: Des solutions simples et efficaces.

desiebenthal.blogspot.ch/2010/11/des-solutions-simples-et-efficaces.html
23 nov. 2010 - Comment mettre ces solutions en pratique ? Jeunes ET .... (c) Date de l'article, sinon 2000 Famille de Siebenthal, Lausanne, Suisse. 021 616 ...

Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/
La vie de Jean de Siebenthal ..... Seule solution : aller voir dans la librairie catholique, sise à la rue Chaucrau; démarche insolite, troublant ma conscience, à un ...

page_89_F. de Siebenthal - Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/page89_f_de_siebenthal.htm
François de Siebenthal. Directeur .... La recherche de solutions viables et réalistes à cette lourde charge du vieillissement reste un défi à relever d'urgence. 4.3.

Clinton & Wikileaks

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Révélations Wikileaks :

Le camp Clinton fomente notamment le noyautage de l’Église catholique

Un "Printemps catholique" ! L'Église aurait échappé de peu à une révolution idéologique progressiste... jusqu'à maintenant...

Alexandre Meyer 13 octobre 2016

La troisième fournée d’e-mails livrée ces derniers jours par Wikileaks réserve une surprise de taille. Les fuites visent toujours le cercle le plus étroit des relations politiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence des États-Unis d’Amérique. Elles sont abondamment exploitées par l’équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump et par de nombreux titres de la presse anglo-saxonne.

En France et en Europe c’est le silence.

Aux États-Unis, c’est une déflagration.

On y découvre que le plus proche et plus ancien collaborateur de Madame Clinton entend fomenter un « Printemps catholique » au sein de l’Église en y infiltrant des idées progressistes révolutionnaires jusqu’à l’implosion. Parmi les milliers de courriers électroniques divulgués par l’équipe de hackers de Julian Assange, ceux du directeur de campagne d’Hillary Clinton n’en finissent plus d’alimenter la polémique.

Ni commentés ni surtout démentis par le camp démocrate, ils trahissent par exemple le double langage de la candidate sur le contrôle des frontières ou la régulation de la finance.

Tel un Janus aux deux visages, Hillary affiche sa fermeté sur ces points depuis le début de la campagne mais Mrs. Clinton tient des propos autrement plus libéraux devant son entourage. Il est nécessaire pour le personnel politique d’avoir parfois une position publique et une position privée assure-t-elle.

Curieuse entorse aux principes démocratiques américains qui honnissent le parjure.

L’Église, « dictature médiévale » dans le viseur

Un e-mail montre ainsi un activiste de gauche et le bras droit d’Hillary Clinton discuter avec désinvolture de cette « révolution » qu’ils entendent fomenter au sein de l’Église catholique.

L’intitulé du courriel envoyé à John Podesta est sans équivoque : « Lancement d’un printemps catholique ? Le rêve ». Il est signé Sandy Newman, président fondateur de l’organisation progressiste à but non-lucratif Voices for Progress, ancien employeur et ami intime du président Obama. « Il doit y avoir un printemps catholique, où les catholiques eux-mêmes exigeraient la fin d’une dictature moyenâgeuse et l’arrivée d’un peu de démocratie et de respect de l’égalité des sexes (gender equality) dans l’Église catholique. »

Sandy Newman, qui est de confession juive, admet ne pas savoir grand-chose de l’Église catholique et ne se déclare pas prêt lui-même à mener cette campagne de subversion de la doctrine catholique. « Même si l’idée n’est pas folle, je ne suis pas qualifié pour y participer et je n’ai pas pensé du tout à la façon dont on pourrait planter les graines de la révolution, ou qui serait à même de les planter. »

John Podesta le rassure et lui demande de s’en remettre à lui et à ses amis qui ont déjà créé les organisations explicitement conçues pour infiltrer l’Église catholique avec leur idéologie progressiste. Mais il le prévient que le moment n’est pas idéal pour la révolution totale — du moins pour l’instant.

« Nous avons créé l’organisation Catholics in Alliance for the Common Good pour faire advenir cette heure. Mais nous manquons de commandement (leadership) pour agir tout de suite. De même concernant les Catholics United. Comme la plupart des Printemps, je pense que celui-ci fonctionnera de la base vers le sommet », écrit-il.

Les catholiques traités en parias

La conversation révèle en outre le mépris des progressistes radicaux pour les catholiques et l’Église. Lundi dernier, WikiLeaks publiait de nombreux e-mails traduisant les moqueries des cadres démocrates envers les catholiques conservateurs. L’universitaire John Halpin, du Center for American Progress (un think-tank démocrate), envoyait à Podesta en 2011 un e-mail d’une rare violence à l’encontre du patron de l’époque de la chaîne Fox-News, dénigrant sa foi catholique : « C’est un abâtardissement incroyable de la foi ».

John Halpin n’est pas tendre lorsqu’il s’épanche sur les catholiques devant Podesta et Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la campagne Clinton. « Ils sont attirés par une pensée systématiquement et sévèrement rétrograde sur le sujet des rapports entre les sexes (gender relations) et ignorent totalement toute idée de démocratie chrétienne. » Et la directrice de campagne d’acquiescer : « Je suppose qu’ils s’imaginent que leur religion est la plus conservatrice qui soit politiquement et socialement acceptable. Leurs amis riches ne comprendraient pas qu’ils deviennent évangéliques ! » Le professeur Halpin approuve : « Ils peuvent toujours jeter par-ci par-là leur pensée thomiste et leur principe de subsidiarité pour paraître sophistiqués, personne ne comprend foutre rien à ce dont ils parlent ».

Une insulte dirigée contre des millions de personnes

Le président de la Chambre des Représentants [la chambre basse du Parlement américain, ndlr] Paul Ryan, élu républicain du Wisconsin, a dénoncé des commentaires « stupéfiant ». « Dénigrer l’Église catholique comme sévèrement rétrograde (severly backwards) est une insulte dirigée contre des millions de personnes à travers le pays » a déclaré le fervent catholique dans un communiqué cinglant. « À tout le moins, ces déclarations révèlent l’attitude hostile de la campagne de Clinton envers les croyants en général. »

Lire aussi l’analyse de la rédaction américaine d’Aleteia sur le scandale Wikileaks

« Les Américains croyants devraient prendre tout cela en sérieuse considération et décider si ce sont les valeurs que notre prochain président doit porter. Si Hillary Clinton continue d’employer des personnes aux vues si partiales et sectaires, nous saurons clairement où se situent ses priorités » a-t-il ajouté.

Les chevaux de Troie de la révolution

L’organisation Catholics in Alliance for the Common Good (CACG) a été fondée par Tom Periello en 2005. À son conseil d’administration siège Fred Rotondaro. L’un et l’autre sont des compagnons de route du Centre for American Progress, fondé par… John Podesta. Rotondaro appelle régulièrement à l’ordination des femmes ou bien affirme que les « amours homosexuelles viennent de Dieu »

Catholics United fut fondée en 2005, par deux activistes démocrates : Chris Korzen et James Salt. L’organisation a condamné les évêques qui refusaient de distribuer la communion aux hommes politiques soutenant l’avortement. Elle dénonce régulièrement les « tentatives honteuses d’utiliser les sacrements catholiques en tant qu’arme politique ».

Le clergé, "le plus grand ennemi de l´Église"

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Dans le but de travailler au relèvement du Clergé, "le plus grand ennemi de l´Église", selon lui, le Père Eudes ouvrit à Caen un séminaire qui fut l´embryon d´une nouvelle famille religieuse, consacrée aux Cœurs de Jésus et de Marie, et appelée "Congrégation de JÉSUS et de Marie" (Eudistes).


SAINT JEAN EUDES


A propos de la traduction du Notre Père

 Lors de mon récent pèlerinage à Jérusalem j’ai visité sur le Mont des Oliviers la grotte dite du « Notre Père » et le sanctuaire dédié à la Prière du Seigneur.

Dans la galerie qui entoure cette église on trouve, en mosaïque la traduction du « Pater » dans toutes les langues du monde (ou presque).

J’ai été frappé par la multitude des traductions de cette prière et par la pauvreté de la traduction française par rapport à la plupart des autres langues…

Déjà en octobre 2005 un article avait paru sur un site Internet orthodoxe sur ce sujet. On trouvera dans l’article qui suit les remarques et études que j’avais publiées en 1990 dans mon cours sur l’Histoire de la Liturgie. 1. La structure du Notre Père « Nul n’ignore l’importance de cette prière que Jésus lui-même donne comme modèle de la prière liturgique. Il faut faire ici une remarque valable pour l’ensemble de la liturgie chrétienne : la spiritualité chrétienne se manifeste sous deux formes de prières : l’une, celle de l’esprit, est informulée, et c’est celle du Christ lui-même, quand il se retire, solitaire, sur la montagne. C’est celle aussi qu’il recommande et que Dieu récompensera car « Il voit les choses cachées », et il ne faut jamais perdre de vue la nécessité de cette prière intérieure informulée — parfois un simple soupir... L’autre prière, qui est prononcée, s’incarne dans un son « quand deux ou trois sont réunis au nom de Dieu ». Dès lors, il y a « liturgie » c’est-à-dire « œuvre commune » à laquelle tous les principes de la liturgie viennent s’appliquer, principes qui font appel à une dé- marche artistique, car le fait même de formuler une pensée en mots est un art par lui-même. La prière liturgique est donc bien un art dont le Notre Père nous donne un exemple d’un raffinement incomparable, et qui mérite une étude approfondie. » (Maxime Kovalevsky) Le texte du Notre Père nous est parvenu sous deux formes, une recension longue dans Mt 6*9-13 et une plus courte dans Lc 11*1-4. L’usage liturgique n’emploie que la recension longue de Matthieu ; de plus nous connaissons au moins deux manuscrits anciens qui ajoutent à la fin du texte une doxologie : « car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen ». Depuis le début du 20ème siècle cette doxologie a été supprimée des évangiles traduits en français ; il y eut à son sujet une longue polémique ; finalement, grâce aux progrès des connaissances en matière d’usages liturgiques juifs aux temps évangéliques, les exégètes sont presque unanimes à penser que le Christ a bien prononcé cette doxologie, car c’est une formule quasi-obligatoire pour finir une prière juive. Le texte original du Notre Père est en grec, car il ne nous a pas été conservé en hébreu, ni en araméen. Le Notre Père a bien existé en hébreu. Le texte hébreu actuel est une re-traduction, une « rétroversion » à partir du texte grec de saint Matthieu. Mardi 11 décembre 2007 2 En grec, dans l’ Évangile de saint Matthieu il se présente en douze formules (ou récitatifs) distribuées en deux strophes de six formules chacune, [en hébreu : 36 mots (4 fois 9 mots)] 1. Π τερ µ ν ν το ς ο ρανο ς 2. Αγιασθ τω τ νοµ σου 3. ελθ τω βασιλε"α σου 4. γενηθ τω τ θ%ληµ σου 5. 'ς εν ο ρανω 6. κα* π* γ,ς 7. Τ ν /ρτον µ ν τ ν πιο0σιον 8. δ ς µ ν σ µερον 9. κα* /φες µ ν τ5 φειλ µατα µ ν 10. 'ς κα* µε ς αφ καµεν το ς οφειλ%ταις µ ν 11. κα* µ7 εισ%γκης µ5ς εις πειρασµ8ν 12. 9λλ5 ρυσα* µ5ς απο το: πονηρο: οτι σου εστιν η βασιλεια και η δυναµις και η δοξα εις τους αιωνας των αιωνων. Αµην En voici un décalque français :1 1 Père à nous qui [es] aux cieux 2 sanctifié [soit] le Nom de Toi 3 Vienne le règne de Toi 4 accompli [soit] le vouloir de Toi 5 comme au ciel 6 ainsi sur terre. 7 Le pain de nous sur-essentiel 8 donne-nous aujourd’hui 9 remets les dettes de nous 10 comme nous avons remis aux débiteurs de nous 11 et nous laisse pas entrer dans la tentation 12 mais délivre nous du malin. car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire aux siècles des siècles. Amen. Un simple coup d’œil permet de découvrir la construction : le premier récitatif répète la formule « de Toi » ; appelons-le « dans le ciel de Toi » ; il est en rapport direct avec Dieu et le ciel ; il se termine par le mot terre qui est l’agrafe permettant de passer au deuxième récitatif. Celui-ci pourrait s’appeler : « sur la terre de nous » car il est plus en rapport avec l’homme et la terre. Il faut aussi remarquer que chaque récitatif commence par une expression parallèle : Notre Père ……… notre pain… 1 un décalque n’est pas une traduction ; le décalque respecte l’ordre et le nombre des mots du texte original sans se soucier de la syntaxe. Mardi 11 décembre 2007 3 Cette magnifique construction s’est perdue dans nos traductions modernes (elle subsiste toutefois en latin) « mais cette prière reste « divine » parce qu’elle a été dictée par Dieu lui-même : elle possède une force réelle et renferme à elle seule tous les éléments de la prière liturgique : communion, sacrifice, mémorial et action de grâce. » (Maxime Kovalevsky) De ces formules qui paraissent si nouvelles, aucune n’est originale (on a pourtant l’impression que le Christ les a composées à l’intention de ses disciples) ; elles existent toutes dans l’Ancien Testament. Mais ici elles sont agencées d’une manière nouvelle, avec un ordre nouveau, une hiérarchie nouvelle, une initiation, une démarche particulière où le ciel sert de modèle à la terre. On trouve dans les Targoums (traductions araméennes de la Bible) toutes les formules présentes. Exemples : Notre Père qui es aux cieux : – Targoum d’Esther : Votre Père qui est aux cieux… – Targoum de Jérusalem : leur père qui est aux cieux… Que ton Nom soit sanctifié : – Targoum d’Isaïe : ils sanctifieront Mon Nom et Je sanctifierai Mon Nom. Que Ton règne arrive : – plusieurs autres targoumim : que vienne le règne du Messie. Que ta Volonté soit faite : – Targoum du psaume 40 : fera-t-Il sa volonté ? Pour ce qui concerne le pain des cieux ou pain du « Jour-qui-est-venant »2 , cette expression se trouve telle quelle dans plusieurs midrash, c’est-à-dire des commentaires rabbiniques de l’époque évangélique. Ainsi les apôtres en entendant ce texte n’ont sans doute pas eu l’impression de quelque chose de nouveau, ils avaient déjà entendu toutes ces phrases, elles leur semblaient familières. Cela donne au Notre Père une dimension différente, historique, quasi cosmique et nous révèle cette immense architecture à laquelle le Christ pensait sans doute en le récitant. Cela permet de comprendre que la liturgie fonctionne de cette manière, par des sortes d’échos ou d’allusions. 2. Quelques difficultés de traduction3 Phrases 1 & 2 Ces deux premières phrases ne posent aucun problème notable. Phrase 3 Cette troisième phrase « Que Ton règne vienne (ou arrive) » est plus délicate. Comment traduire les mots hébreux « Malkhouta » ou grec « Vassilia » qui en français signifient à la fois 2 un des sens du mot grec « epiousion » [ πιο0σιον] 3 La meilleure étude sur ce sujet se trouve dans les travaux du Père Jean Carmignac (décédé en 1988) publiés dans un ouvrage capital Recherches sur le Notre Père, Letouzey et Ané. 1969 Mardi 11 décembre 2007 4 « royaume », « règne » et « royauté » ? Nous avons donc trois mots en français pour en traduire un seul de l’hébreu ou du grec. On peut d’emblée écarter « royauté » car « vienne Ta royauté » n’aurait pas grand sens, mais « règne et royaume » sont à étudier. « Royaume » a un sens plus géographique, plus spatio-temporel ; « règne » est une notion un peu plus abstraite, plus morale. Le mot prononcé par le Christ avait les deux sens à la fois. Le verbe « venir » traduit mieux le verbe grec « ελθ τω : elthato » que le verbe « arriver ». Phrases 5 & 6 « Comme au ciel, ainsi sur terre » Si l’on retourne la phrase – comme c’est toujours le cas en français – en disant : « sur la terre comme au ciel », on détruit la structure voulue par le Compositeur, en l’occurrence le Rabbi Yeshoua de Nazareth, qui a mis « terre » à la fin et « ciel » au début pour raccrocher le deuxième récitatif. De plus, il est évident que le ciel passe avant la terre, et lui sert de modèle. (Le français est la seule langue au monde à avoir fait cet inutile retournement !) Cette phrase, d’ailleurs, semble ne pas être liée exclusivement à « Que ta Volonté soit faite » mais à tout ce qui précède. Phrase 7 « Notre pain substantiel » Grave question quasi insoluble !4 Nous disons : « donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel, » quelques-uns ont dit depuis le 17ème siècle : « Notre pain quotidien » et le grec dit – littéralement : « le pain, le nôtre, epiousion » mot qui fait difficulté. Ce mot a deux sens possibles : – le sens ordinaire, celui de la langue courante, en est : « nécessaire, indispensable », c’est pourquoi on a pris ce sens dérivé : « de chaque jour. » C’est le sens que le grec actuel donne à ce mot, mais à l’époque du Christ il avait probablement un autre sens. – un sens obtenu en décomposant le mot : on trouve le préfixe « epi » qui est traduit en latin par « super » (au-dessus) et « ousios » littéralement « l’essence », dérivé du verbe être. On peut donc traduire : « qui est audessus de l’être ». L’évêque Jean de Saint-Denis avait opté pour « substantiel », qui est en fait « super-substantiel » ou « superessentiel ». Il est probable que le Christ a prononcé un mot hébreu qui avait ces deux sens. (Les jeux de mots sont fréquents dans la Bible.) Le Père Carmignac est un des partisans de ce double sens que le Christ a dû utiliser : c’est en même temps un « pain nécessaire » et un « pain du jour qui vient » (en hébreu : hayom haba). Nous demandons dès aujourd’hui ce pain du lendemain et il y a sans doute là allusion au Jour avec un grand "J" ou à l’Eucharistie. L’évêque Jean nous précise bien que le seul pain essentiel pour l’homme c’est l’Eucharistie, le Corps même du Verbe de Dieu. 4 déjà Origène (de oratione XXVII, 7-13), Saint Jérôme (com. in Titum 2, 14) et Saint Jean Cassien (Conf. IX, 21) ont émis les hypothèses que nous développons ici, ils ont été suivi par de nombreux autres Pères : Saint Jean Chrysostome, Saint Ambroise... Mardi 11 décembre 2007 5 Phrases 9 & 10 « Remets-nous nos dettes »... Dans nos traductions nous avons : « remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs. » Maxime Kovalevsky insistait sur le fait qu’il n’y avait pas simultanéité, mais que notre remise précédait celle de Dieu : « Si nous ne savons pas remettre aux autres, nous ne serons pas capables de recevoir la remise ». Il faut donc bien préciser dans le texte que « nous avons remis » ; cette rémission se passe avant la demande ; avant de demander au Père de nous remettre nos nombreuses dettes il est indispensable que nous remettions les dettes à nos débiteurs. Certains puristes, sous prétexte que le verbe « remettre » exige un complément, ont voulu dire « Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs » ! Ce « les » est si ambigu qu’il vaut mieux le supprimer. Maxime Kovalevsky faisait remarquer que cette tournure pouvait être comprise comme : « Remets-nous nos dettes comme nous remettons nos dettes à nos débiteurs ! » Ce qui est absurde ! D’ailleurs le verbe remettre en français peut s’employer sans complément tel que dans l’expression : « je vous remets... vous êtes untel ! » c’est-à-dire « je me souviens de vous... je vous reconnais. » Il vaut mieux passer sous silence la traduction « pardonne-nous nos offenses… » qui est malheureusement fort répandue et qui, non seulement, n’a pas le moindre rapport avec le texte original, mais est quasiment blasphématoire… Dieu est au-delà de l’offense ! Il est plus que regrettable que cette formule ait été choisie pour la traduction « œcuménique de la Bible en français ». Phrase 11 « Ne nous soumets pas à l’épreuve... » Le premier problème est le suivant : Dieu peut-Il soumettre quiconque à la tentation ou même à l’épreuve? Encore le mot « épreuve » peut-il être compris dans le sens où Saint Paul l’emploie, c’est-à-dire quelque chose de difficile mais que nous avons la force de supporter, mais le mot « tentation » ... Le texte dit littéralement : « Fais pas entrer nous dans la tentation ». Depuis le début du « Notre Père » remarquons bien qu’il n’y a que des phrases positives, pourquoi tout à coup une phrase négative « ne nous soumets pas » ? Voici une explication possible, et même probable : Il faut tout d’abord savoir que les langues sémitiques possèdent trois formes de conjugaison : – la forme normale, le mode direct, où par exemple le verbe « tuer » a le sens de tuer. – la forme intensive où le verbe « tuer » prend le sens de « massacrer » (tuer beaucoup). – la forme causative qui donne pour notre exemple : « faire tuer ». 5 Si le Christ a utilisé cette forme causative du verbe « entrer » dans sa tournure négative, cela donnerait : « fais que nous n’entrions pas... » et non : « ne fais pas que nous entrions... » Les traductions ont mal placé la négation, elle doit être, liée au verbe « entrer » ou « succomber » ou « être soumis » mais en aucun cas au verbe « faire ». La bonne traduction deviendrait donc : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation. » Deuxième problème : Dans nos traductions habituelles on trouve « Ne nous soumet pas à la tentation », mais en grec c’est la préposition « eis » [εις ] qui est utilisée et qui se traduit par dans (à l’intérieur) ; le latin également emploie bien in qui veut dire dans. Même la formule « ... entrer en tentation » n’a pas tout à fait le même sens. Entrer dans la 5 pour les hébraïsants : forme Hiphil Mardi 11 décembre 2007 6 tentation a un sens bien précis : c’est accepter cette tentation. Le Père Carmignac insiste beaucoup sur ce détail car, dit-il, on demande à Dieu de ne pas nous laisser venir volontairement dans la tentation, c’est l’idée de consentement qui domine et que l’on oublie, hélas, de traduire. On devrait dire : « Fais que nous ne consentions pas à la tentation. » La meilleure traduction en français, qui préserve la forme positive et l’idée de consentement serait : « Gardenous d’entrer dans (ou de consentir à) la tentation ». Phrase 12 « Mais délivre-nous du malin » Cette phrase est le complément de la précédente. Il y a un balancement entre les deux phrases, une véritable dialectique qui pourrait se traduire par : « Ne nous laisse pas entrer dans la tentation SANS nous délivrer du malin ! » On ne peut en aucun cas séparer les deux propositions. Le verbe grec « rysai » [ρυσα*] se traduit mieux par « écarte-nous » que par « délivre-nous » ou encore comme en hébreu par « arrache-nous ». Le malin ( en grec : poneros) est employé dans l’original au génitif singulier, forme commune au masculin et au neutre ; il est donc difficile de savoir si l’on doit traduire « celui qui est malin » (masculin) ou « ce qui est malin » (neutre). Le mot signifie ordinairement : méchant, mauvais, et même criminel ou voyou. La tradition de l’Eglise Orthodoxe traduit « le malin », version plus concrète et plus précise que « le mal », version adoptée par l’Eglise Romaine à la suite de saint Jérôme (sed libera nos a malo).6 On comprendra, je le souhaite, à la lecture de ce qui précéde, l’urgence d’une traduction correcte, fidèle, intelligente, de ce texte capital en français. Il est temps que les orthodoxes francophones, qui se veulent les chrétiens de la « juste glorification » aient enfin le courage de cette indispensable réforme … Pour ce qui concerne notre Eglise Orthodoxe des Gaules, je propose la traduction suivante, très légèrement différente de celle que nous utilisons en ce moment : 7 Notre Père qui es aux cieux, Que ton Nom soit sanctifié Que ton Règne arrive, (var. Que ton Règne vienne) Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel (var. comme au ciel ainsi sur terre) Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel Et remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs, Garde-nous de consentir à la tentation mais délivre-nous du malin. car c’est à Toi qu’appartiennent le règne la puissance et la gloire aux siècles des siècles. Amen 6 D’une façon générale les traductions françaises classiques sont faites sur le texte latin et non sur l’original grec. 7 C’est encore loin du texte idéal mais, à mon sens, un notable progrès. Ce texte idéal - mais difficile à mettre en œuvre - serait par exemple : Notre Père qui es aux cieux, sanctifié soit ton Nom, vienne ton Règne, accompli soit ton Vouloir comme au ciel ainsi sur terre Notre pain substantiel, donne-le nous aujourd’hui, et remets-nous nos dettes comme nous avons remis à nos débiteurs garde-nous de consentir à la tentation mais délivre-nous du malin. (Traduction inspirée par les travaux de Marcel Jousse) Mardi 11 décembre 2007 7 Pour information voici les textes du Notre Père en anglais et en allemand: en Anglais (Bible Darby) ( Mt 6 : 9-15) 9 Our Father who art in the heavens, let thy name be sanctified, 10. let thy kingdom come, let thy will be done as in heaven so upon the earth; 11. give us to-day our needed bread, 12. and forgive us our debts, as we also forgive our debtors, 13. and lead us not into temptation, but save us from evil. en Allemand (Schlachter 1951) ( Mt 6 : 9-15) 9. Vater Unser, der du bist im Himmel ! Geheiligt werde dein Name. 10. Es komme dein Reich. Dein Wille geschehe wie im Himmel, also auch auf Erden. 11. unser tägliches Brot Gib uns heute. 12. Und vergib uns unsere Schulden, wie auch wir vergeben unsern Schuldigern. 13. Und führe uns nicht in Versuchung, sondern erlöse uns von dem Bösen. Denn dein ist das Reich und die Kraft und die Herrlichkeit in Ewigkeit! Amen.

Mardi 11 décembre 2007 1 Article de Monseigneur Grégoire (Père Michel Mendez)

... 9 remets les dettes de nous 10 comme nous avons remis aux débiteurs de nous 11 et nous laisse pas entrer dans la tentation 12 mais délivre nous du malin. 

Dettes US ! 400 trillions ?
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12 janv. 2016 - USA 400'000 mille milliards de dollars de dettes ( sic, déficit fiscal, plus medicare, plus .... 

 Libérons les esclaves !

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12 sept. 2016 - et les usuriers les 1ers esclavagistes de nos vies. ... Elle est directement responsable du service de la dette (plus de 45 milliards € par an pour ......

 Banques, la pire des solutions !

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21 sept. 2015 - la création monétaire par la dette était jusqu'à présent restée un domaine assez confidentiel, ..... 

Banques centrales ? Des coopératives intégrales ?

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C'est bien ça. Ce qu'avait vu Carrol Quigley dès les années 60, auteur du livre -Tragédie et Espérance- considéré à raison par certains comme la "bible" de la globalisation, citation : 

"Le pouvoir du capitalisme financier a un objectif transcendant, rien moins que de créer un système de contrôle financier mondial dans des mains privées et capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie du monde comme étant un tout".

Cette citation ci-dessus est dans l'entrée en matière du livre de notre ami argentin Santiago Roque Alonso - Cómo funciona REALMENTE el Mundo (Comment fonctionne RÉELLEMENT le Monde) éditions Segunda Independencia, Buenos-Aires, 2004, 367 pages, où se trouve en final son magistral article intitulé - L'imperialismo internacional del dinero - (L'impérialisme international de l'argent) inspiré de l'encyclique Quadragesimo anno (1931) du Pape Pie XI. Article que j'avais traduit en français et que je peux envoyer, ou réenvoyer, sur demande.

Ci-dessous une excellente détection de Ferghane Azihari de ce système pervers de banques centrales qui ne sont que des réunions de banques privées où les soi-disant contrôlés (les banques privées) choisissent leurs "contrôleurs... Et dans les chaumières, l'on continue à croire en la "police" des banques centrales...
Quelle farce!! Aux conséquences tragiques qu'on connait trop.

Renaud  L a i l l i e r 



 

Dans Chronique Agora, 22 septembre 2016 


LES NOTES DE FERGHANE AZIHARI
Ferghane Azihari

Les banques centrales n'ont jamais été créées pour votre bien

Les titulaires du monopole légal du faux-monnayage qui portent le nom de banquiers centraux sont devenus les gourous de l'économie moderne. Nous nous tournons obséquieusement vers eux comme vers des rois thaumaturges, pour leur demander de faire des miracles : relancer la croissance, éradiquer le chômage et la pauvreté… Comme si la création monétaire pouvait magiquement remplacer ce qui fait la prospérité des civilisations : des institutions respectueuses de la liberté d'entreprendre, le progrès technique, l'accumulation de capital, la productivité, etc.
Notre confiance aveugle vis-à-vis des banques centrales puise sa source dans le mythe qui voudrait que ces institutions aient été créées pour garantir la stabilité du système économique et financier, la sécurité de notre épargne... Un tel mythe ne résiste pourtant pas à l'analyse historique. Les banques centrales ont bien sûr été créées pour remplir un tas de missions, mais certainement pas pour ces nobles objectifs décrits plus haut. En fait, elles ont toujours eu une finalité politique et corporatiste incompatible avec le bon fonctionnement des marchés financiers.

Des objectifs politiques : s'accaparer subtilement les ressources des citoyens

Les banques centrales sont apparues quand les souverains ont découvert au fil du temps et de l'expérience que le monopole de la création monétaire était un moyen beaucoup plus subtil que la fiscalité pour s'accaparer les ressources de leurs sujets.
Voyez-vous, la fiscalité présente des inconvénients politiques. Il faut envoyer des percepteurs chez les gens afin de confisquer leurs biens. Évidemment, ces mêmes gens ne sont pas contents. Ils crient à l'extorsion. Ils se rebellent, se révoltent, coupent des têtes et vont parfois même jusqu'à faire sécession en créant un nouvel État ! Rendez-vous compte ! Mettez-vous à la place du souverain. De telles situations sont évidemment inconfortables…
Alors qu'il suffit d'imposer le cours forcé d'une monnaie de singe et d'accroître la masse monétaire à volonté pour opérer une discrète redistribution des richesses des sujets gouvernés vers les gouvernants. Ainsi, loin d'être nées pour réguler la finance, la plupart des banques centrales en Europe sont nées en raison de difficultés éprouvées par les souverains à financer leurs dépenses.
L'épisode de la naissance de la Banque de France est à cet égard emblématique. La Banque de France était à l'origine une banque privée notamment détenue par Napoléon Bonaparte et ses proches.
Inutile de préciser que l'octroi en 1803 du monopole d'émission des billets s'est révélé lucratif pour les actionnaires de cette banque. L'inflation pouvait dès lors s'utiliser pour financer les dépenses de guerre de l'État français tout en permettant à ceux qui contrôlaient le monopole de la création monétaire de s'enrichir sur le dos des populations.

Des objectifs corporatistes : couvrir les cartels bancaires

Outre les objectifs politiques, les banques centrales se sont vu assigner la mission de protéger des intérêts corporatistes. Elles agissent comme des prêteurs en dernier ressort en vue d'abreuver de liquidités les banques en difficultés. Elles sont ainsi à l'origine d'un aléa moral qui pervertit les incitations des banques. Ces dernières sont désormais dans la capacité d'émettre excessivement du crédit sans être soumises à une quelconque discipline de marché. C'est pourquoi la création de la Réserve fédérale américaine en 1913 a vivement été encouragée par les élites financières de l'époque.
Le mécanisme est simple. Normalement, la privatisation des profits et des pertes est un élément clef de la régulation du capitalisme. Ce sont les profits et les pertes qui permettent de guider les entrepreneurs vers une bonne affectation des capitaux tout en leur imposant une certaine discipline. Or les banques centrales ont été instituées précisément en vue de briser ce mécanisme régulateur. Elles conduisent à la privatisation des profits mais à la socialisation des pertes grâce à la création monétaire. Par conséquent, on peut affirmer sans hésitation qu'elles sont responsables du dérèglement des marchés financiers. Cette déresponsabilisation est d'autant plus encouragée que les normes prudentielles exigées par les régulateurs réduisent la concurrence et renforcent les cartels établis.

La distorsion du loyer de l'argent

Enfin, les banques centrales ont le pouvoir de forcer les taux d'intérêt de manière arbitraire. Cela fausse les signaux de prix guidant les préférences des épargnants et des emprunteurs. Il s'ensuit deux nuisances. Les taux d'intérêt artificiellement bas découragent l'épargne et donc réduisent les investissements nécessaires à l'accumulation de capital productif. En l'absence de véritables signaux de prix, le marché est dans l'incapacité d'allouer le capital de manière optimale, ce qui nuit à la production globale de richesses et à la croissance économique.
Les banques centrales n'ont jamais été créées pour notre bien. Notre argent ainsi que nos économies se porteraient beaucoup mieux si elles n'existaient pas.

Solutions suisses

La BNS pourrait ainsi devenir la Fédération Suisse des Coopératives Monétaires Cantonales et/ou  Communales...

Si nous admettons que la structure actuelle de la BNS constitue un risque systémique, pour ne pas dire sismique, trop important, alors démontons-la et transformons-la en une vraie banque centrale qui réunisse la totalité des seuls vrais possesseurs de cette fortune collective, les citoyennes et les citoyens suisses. Impossible n’étant ni français ni suisse, et au mieux une excuse pour ceux qui ne veulent rien entreprendre de peur de perdre leurs avantages, il est possible de transformer cette société privée défendant des intérêts de plus en plus troubles, en une société reposant sur l’intérêt général. Il existe dans le droit suisse un véhicule juridique qui correspond à cet objectif, c’est la coopérative. C’est d’ailleurs l’outil juridique choisi par un précurseur de la grande distribution dans notre pays, le visionnaire Gottlieb Duttweiler. Il est parti de rien et son idée s’est transformée en «success story » et appartient au top 500 des sociétés de la planète. Fondée sur le principe de l’intérêt général et non plus celui d’une élite le plus souvent étrangère, la BNS pourrait ainsi devenir la Fédération Suisse des Coopératives Monétaires Cantonales ou FSCMC. Elle regrouperait l’ensemble des CMC (Coopératives Monétaires Cantonales). Le principe est simple: chaque citoyen suisse se voit attribuer une part sociale de la coopérative de son canton, qui représente l’ensemble des citoyens-coopérateurs du canton concerné. Chaque CMC détient une des 26 parts de la FSCMC. Les coopératives cantonales tiennent des Assemblées générales, lesquelles donnent les instructions aux délégués qui les représenteront à l’exécutif de la FSCMC. Ne peuvent siéger à l’exécutif de la fédération que des personnes n’ayant jamais collaboré à des activités de création monétaire selon l’ancien régime de la BNS. L’exécutif comporte 26 membres plus un représentant de l’exécutif fédéral. La FSCMC serait auditée par un comité citoyen de 5 personnes. Ce comité d’audit serait composé d’un représentant par région linguistique, d’un 38 représentant de la confédération issu de l’administration fédérale des finances et d’un citoyen tiré au sort pour une année. Tout citoyen peut participer à sa demande aux contrôles d’audit récurrents. Chaque citoyen dès sa naissance détient un compte de paiement et un compte de titres dans sa CMC. La CMC gère les comptes en dehors de son bilan propre, comme les banques privées. La création monétaire se fait exclusivement par l’augmentation identique de la limite de découvert sur les comptes de citoyens, comptes de paiement et comptes titres. Le découvert sur le compte de titres peut seulement être utilisé pour des investissements de titre, le découvert sur le compte de paiement peut être librement utilisé pour tous les achats de son titulaire. L’ensemble des comptes de titres représente un fond Souverain. Chaque citoyen (ou son représentant légal) peut le gérer directement ou le laisser gérer par la FSCMC. Seule la FSCMC conçoit et gère de la monnaie en pièces et en billets lesquels bénéficient d’une couverture or d’au moins 70% et sont seuls autorisés à porter le titre de «franc suisse». La quantité de billets/pièces en circulation est soumise à l’accord du comité central. La monnaie est émise seulement à travers les CMC contre les unités de monnaie scripturales des comptes de paiement des citoyens dans leur CMC. L’exécutif de la FSCMC peut ainsi seulement prendre 3 décisions de politique économique: fixer la quantité de billets à fabriquer, décider de combien augmenter le découvert individuel sur les comptes de paiement, ainsi que sur les comptes titres. Il doit aussi assurer la gestion des comptes titres qui lui est éventuellement déléguée par chaque citoyen, dans l’intérêt du Peuple. Tout le reste de son travail consiste à assurer l’audit et la transparence du système. La FSCMC se finance par une cotisation annuelle des CMC, proportionnelle au nombre de citoyens coopérateurs. Chaque CMC se finance par une cotisation annuelle couvrant ses frais fixes, et un coût de transaction entre comptes couvrant ses frais variables. 39 La FSCMC et les CMC ont un rôle éducatif important à jouer sur l’importance démocratique des décisions économiques d’achat et surtout d’investissement, en Suisse et aussi dans tous les pays dont les flux migratoires anormaux témoignent d’un désordre économique: avec un compte monétaire par citoyen, plus besoin d’émigrer dans un autre pays. En synthèse, la conséquence des dérives successives de la BNS est que la première action que doit entreprendre le prochain parlement est la transformation, à froid, de la BNS en une fédération suisse de Coopératives monétaires cantonales, soit une structure nettement plus démocratique et transparente. C’est sur l’engagement personnel des candidats aux chambres fédérales que devra se prononcer le Souverain car c’est bien de la qualité et de la fiabilité de l’Institut national d’émission bancaire que dépend l’ensemble des sujets politiques qu’ils soient de nature sociale, scientifique, économique. Sans parler de l’avenir énergétique du pays qui constitue certainement l’enjeu majeur des prochaines années vu la disparition prochaine et bienvenue du risque atomique que nous font courir des centrales vieillissantes. Ce tournant énergétique est certainement la meilleure décision du conseil fédéral de ces dernières années, imitant la chancelière allemande. Ce virage doit et peut fort bien être financé à l’interne par un Institut d’émission monétaire restauré et définitivement dédié à la prospérité du pays et non pas asservi à des intérêts financiers qui n’ont rien à voir avec nos valeurs et notre histoire de Peuple laborieux, respectueux de son environnement et arc-bouté sur la défense de sa Souveraineté depuis sa fondation.

Migros: 2 millions de coopérateurs / les banksters.!

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Marc Roche: «Le Brexit est une conséquence du krach qui perdure»

La planète financière n’a rien perdu de son arrogance et n’a pas retenu les leçons de la crise de 2007. Après avoir décortiqué les engrenages menant à la catastrophe, le journaliste français Marc Roche, grand spécialiste de l’économie, avertit: rien n’est terminé.
Entre l’appât du gain et les incompétences humaines, quelle est pour vous la première explication de ce krach financier?
C’est effectivement un mélange d’incompétence, d’ego, de fragilité et de course au gigantisme de la part de gens dont le disque dur a été bouleversé par l’argent. Au départ, un banquier est quelqu’un d’indispensable au bon fonctionnement de l’économie capitaliste. Il est le point de passage obligé pour financer l’économie réelle et les entreprises. Or, cette fonction essentielle est devenue toxique par l’appât du gain et des bonus, par la déréglementation et autres paradis fiscaux. C’est ce que cette crise majeure a crûment mis en lumière aux yeux de tous.
Et cette crise perdure selon vous?
Je l’ai découvert en menant mon enquête pour ce livre: la crise ne s’est jamais achevée. Tout juste a-t-elle changé de visage: de crise financière commençant en fait en 2007, et non en 2008, c’est devenu une crise des dettes souveraines pour ensuite devenir une potentielle crise financière des banques européennes et centrales avec de nouvelles bombes à retardement.
Lesquelles?
Les défaillances du contrôle bancaire, d’abord. Au fond, les grandes banques continuent de fonctionner à peu près comme bon leur semble. La fragilité des banques centrales dans leur rôle de presse à billets, mais aussi une informatique tentaculaire et omniprésente tellement compliquée que plus aucun établissement ne pourrait réagir efficacement à une panne généralisée ou à un hacking. J’ajouterai la compromission avec le monde politique, qui explique l’impunité quasi générale des grands fautifs de ce krach: à une ou deux exceptions près, tous s’en sont bien tirés, retrouvant souvent des postes extrêmement bien payés.

Comment comprendre que le politique n’a pas réussi à mettre au pas un système financier qui venait de gravement faillir?
Les banquiers ont un double niveau de chantage envers l’Etat. D’abord, en menaçant de ne plus prêter. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont fait puisque après la première crise financière de 2009-2010, toutes les banques ont d’abord songé à reconstituer leurs bilans. Et donc moins à prêter aux entreprises et aux ménages. Et quel gouvernement peut résister à ce chantage à la croissance? Par ailleurs, lorsque les banques centrales ont inondé le marché de liquidités pour éviter la poursuite de la récession, cet argent n’est jamais passé dans l’économie réelle, mais est resté bloqué dans l’économie financière, créant des bulles.
Au moment où, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, la zone euro vient au secours de ses banques tout en imposant ses conditions, on peut croire à une reprise en main par le politique. Fausse impression en fait?
Il faut reconnaître que Nicolas Sarkozy a immédiatement percuté sur la crise, et que dans sa lettre à Angela Merkel en août juste après le gel des fonds de BNP Paribas, tout est dit. Hélas, il a raison trop tôt, ou en tout cas avant les autres. La chancelière allemande ne veut pas croire à la fragilité du système bancaire allemand et n’entre pas en matière. Gordon Brown n’écoute pas le président français, obsédé par la protection de la City. Sarkozy est donc seul. La Banque centrale européenne est encore aux abonnés absents, tout comme le FMI qui attend encore DSK à sa direction. Et que fait-il? Il est à l’origine du principal effort de concertation international, le premier G20 consacré à la finance qui a lieu en novembre 2008 à New York. Qui ouvre la voie au fameux G20 de Londres en avril suivant où seront prises les premières mesures d’encadrement des hedge funds et des paradis fiscaux, tout en confiant le contrôle bancaire aux banques centrales. Mais ces dernières sont mieux armées pour le contrôle monétaire, qui est leur raison d’être. Du coup, toutes ces mesures ont été torpillées par le système bancaire: les paradis fiscaux existent toujours, les bonus n’ont pas diminué, mais ont seulement été compensés par un salaire fixe plus élevé ou des avantages en nature.
Pourquoi, alors?
Avant tout en raison de la proximité condamnable entre les banques et les milieux politiques. Courant depuis longtemps aux USA, le recyclage de la fonction publique vers les milieux bancaires est ainsi devenu normal en Europe. Ces liens étroits me paraissent au cœur de l’explication. Ces gens se sont rendu compte durant leur mandat public que le vrai pouvoir réside désormais dans la sphère financière, et pour cause. Un manque d’éthique que l’on retrouve chez certains dirigeants de droite comme de gauche, d’ailleurs, et qui dénote une certaine fascination pour ces milieux de la finance.

Le Brexit anglais serait ainsi une conséquence directe du krach financier?
Oui, je suis persuadé que le Brexit est la conséquence directe de la crise financière de 2007-2008. C’est la révolte de la classe moyenne du centre et du nord de l’Angleterre contre la politique d’austérité qui les appauvrit et qui a été créée pour le renflouement des banques. La colère d’une partie du public devant le fait qu’aucun banquier, même coupable d’abus de biens sociaux, n’ait été puni ne doit pas être négligée. Le seul à avoir pâti de ses erreurs est Fred Goodwin de la Royal Bank of Scotland. Et encore, il a juste perdu son titre nobiliaire tout en étant responsable du naufrage de la seconde banque du pays qui a dû être nationalisée. Il y a pire dans la vie, non? Je vois le Brexit comme la révolte contre l’élite, contre la City intouchable. Le contribuable britannique, comme partout en Occident, a trinqué pour les errements des banquiers, c’est très clair.
Autre risque actuellement, écrivez-vous, c’est l’importance grandissante des sociétés de négoce, notamment très présentes à Genève...
En matière de contrôle bancaire, la Suisse est sans doute le pays qui a fait le plus d’efforts. Notamment en ayant des exigences en fonds propres bien supérieures à celles de ses voisines. La Suisse n’est clairement plus un paradis fiscal. Son secteur bancaire n’est pas davantage un problème qu’ailleurs en Europe. En revanche, les sociétés de négoce installées sur son sol en sont un, et peuvent constituer l’une des bombes à retardement de cette crise qui se métamorphose. Pourquoi? Parce que d’abord elles ne sont pas réglementées comme elles devraient l’être alors que ce sont des sociétés financières qui spéculent. Ensuite, elles sont totalement financées par les banques, et pour des montants colossaux. Si l’une d’entre ces grandes sociétés de négoce comme Glencore, Trafigura ou Mercuria devait faire faillite, l’ensemble du système bancaire serait touché. De plus, le négoce lui-même reste totalement opaque, voire sulfureux tout simplement parce que les matières premières se trouvent dans des pays où règne une grande corruption. Le négoce comme la banque sont des activités essentielles à l’économie globalisée puisqu’ils suppléent là où la loi de l’offre et la demande ne fonctionne pas. On en a besoin. Mais ils ne sont pas suffisamment réglementés.
La sous-capitalisation des banques européennes reste-t-elle un problème?
Absolument. Le FMI vient d’ailleurs de rééditer une mise en garde au sujet d’une partie d’entre elles. Il y a des solutions, et on regarde avant tout du côté des grands fonds de pension qui devraient mettre la main à la poche. Malgré des taux d’intérêt bas, ils ont encore d’énormes moyens. En échange, les gros actionnaires peuvent exiger une meilleure gouvernance. Ce qu’ils n’ont pas fait pour l’instant. Ils sont d’ailleurs restés totalement absents du débat, se contentant des dividendes. Cela doit changer.

Avec la crainte que les Etats et donc les contribuables passent une nouvelle fois à la caisse?
L’un des grands paradoxes de ce krach reste qu’au final les grands Etats ont généralement tiré des bénéfices de l’aide aux banques, qui ont remboursé avec des intérêts élevés. En revanche, l’effet sociétal de ce renflouement reste difficile à quantifier. Car le renflouement via les politiques d’austérité a provoqué de graves cassures sociales, créant une montée des inégalités et une montée des populismes, une remise en cause de la mondialisation et du libre-échange. Voilà le vrai coût de la crise. D’autre part, personne ne s’est excusé, ni dans les milieux financiers, ni parmi les politiques, les banques centrales ou les régulateurs. Pourtant tous ont fauté.
Dans votre livre, les patrons des grands établissements bancaires semblent parfois tomber des nues devant l’ampleur des problèmes...
D’abord, il est clair qu’avant la crise les grands dirigeants ne comprenaient pas grand-chose aux montages douteux des petits génies des salles de marché qui, ensuite, les revendaient à des investisseurs crédules. Mais ils ne cherchaient pas vraiment à en savoir plus tant que le profit était conséquent. D’autre part, les banquiers se servent d’un jargon incompréhensible pour cacher certains comportements et pratiques peu avouables. En fait, les concepts de la finance ne sont pas très difficiles à comprendre.
Reste que vous ne vouez pas l’ensemble de la finance aux gémonies...
J’ai passé plus de trente ans de ma vie professionnelle entre la City et Wall Street. Et oui, j’ai du respect pour la profession de banquier. La plupart d’entre eux font très correctement un métier difficile. Comme pour le politique, le grand danger de ces temps populistes est précisément qu’après un tel krach et l’absence de sanctions pour ceux qui ont commis des fautes graves, toute une profession soit mise dans le même panier. Souvent, dans les polars, c’est le bon qui gagne. Dans la crise financière, hélas, c’est tout le contraire.
Texte: © Migros Magazine / Pierre Léderrey

en première page et pages 28 et ss


Marc Roche: «Le Brexit est une conséquence du krach qui perdure»

http://www.migrosmagazine.ch/societe/entretien/article/le-brexit-est-une-consequence-du-krach-qui-perdure

De quoi parle-t-on?

La crise de la finance qui a débuté en 2007 pourrait se reproduire demain dans la mesure où rien de ce qui l’a provoquée n’a été éradiqué. C’est la conclusion à laquelle arrive le journaliste économique Marc Roche dans son dernier livre, «Histoire secrète d’un krach qui dure».

Bio express

1951 Naissance le 5 avril à Bruxelles. Il étudie l’économie à l’Université libre de Bruxelles et les sciences politiques et le journalisme à l’Université Johns-Hopkins et à l’Université de Columbia (USA).
1979 Il travaille à l’agence de presse Reuters jusqu’en 1981, avant d’aller s’établir quatre ans à Washington DC pour le compte des magazines Le Quotidien de Paris et Le Point. Il couvre l’actualité de Wall Street.
1985 Il s’établit à Londres comme journaliste financier, chargé de la couverture de la City pour le journal Le Monde et le magazine Le Point. Il y reste jusqu’en été 2014, participant également à l’émission Dateline London de BBC News. Il travaille avant tout sur les institutions financières et la monarchie britannique.
2010 Il multiplie les ouvrages sur les dérives du capitalisme depuis la crise financière de 2008. On lui doit notamment«La Banque – Comment Goldman Sachs dirige le monde» * (2010) «Le capitalisme hors la loi» * (2011) et «Les Banksters» * (2014).
* Disponibles sur www.exlibris.ch

François de Siebenthal: Solutions suisses

desiebenthal.blogspot.com/2011/06/solutions-suisses.html

21 juin 2011 - Vidéos explicatives par François de Siebenthal sur youtube, dailymotion ou ... La meilleure solution, la vraie démocratie économique.

François de Siebenthal: Madagascar: solutions

desiebenthal.blogspot.com/2012/06/madagascar-solutions.html

4 juin 2012 - Madagascar: solutions. Dina habillée de blanc au centre gauche pour nous, cheveux longs, à la droite de celle qui a l'écharpe jaune: Dina A.

François de Siebenthal: Banques, la pire des solutions !

desiebenthal.blogspot.ch/2015/09/banques-la-pire-des-solutions.html

21 sept. 2015 - Banques, la pire des solutions ! "Il existe de nombreuses manières d'organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd'hui est la ...

François de Siebenthal: Des solutions simples et efficaces.

desiebenthal.blogspot.ch/2010/11/des-solutions-simples-et-efficaces.html

23 nov. 2010 - Comment mettre ces solutions en pratique ? Jeunes ET .... (c) Date de l'article, sinon 2000 Famille de Siebenthal, Lausanne, Suisse. 021 616 ...

François de Siebenthal: Solution suisse en Irak ?

desiebenthal.blogspot.ch/2016/07/solution-suisse-en-irak.html?m=1

20 juil. 2016 - Le président de la région autonome du Kurdistan irakien veut une pleine indépendance, soit reconnue par Bagdad, soit contre la volonté de ...

Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/

La vie de Jean de Siebenthal ..... Seule solution : aller voir dans la librairie catholique, sise à la rue Chaucrau; démarche insolite, troublant ma conscience, à un ...

Wikileaks censuré !

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WikiLeaks a confirmé par tweet dans la nuit du 18 octobre que l’Equateur avait bien coupé l’accès à Internet de Julian Assange, le fondateur de l’organisation qui vit depuis quatre ans dans l’ambassade d’Equateurà Londres. 

« Nous pouvons confirmer que l’Equateur a coupé l’accès à Internet d’Assange samedi à 5 heures, peu après la publication des discours de Clinton chez Goldman Sachs », écrit WikiLeaks.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/10/18/wikileaks-julian-assange-accuse-l-equateur-de-lui-avoir-coupe-l-acces-a-internet_5015600_4408996.html#O2MvatgWxK1aMLzJ.99

3 records démographiques de l' Allemagne

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Source: https://books.google.ch/books?id=r68RzMwd6qIC&pg=PA247&lpg=PA247&dq=europe+hiver+d%C3%A9mographique&source=bl&ots=Ze879lDjnO&sig=n4F1EuEWFiJQS4d9ONJOem8lmGo&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiCrMKm6OTPAhVCXBoKHTzXBQsQ6AEILzAD#v=onepage&q=europe%20hiver%20d%C3%A9mographique&f=false

3 records mondiaux démographiques de l'Allemagne


"L'Allemagne détient parmi les 200 pays du monde trois 3 records mondiaux démographiques :


Tout d'abord, c' est le pays où le retrait de la population a commencé le plus tôt, à la suite de son faible taux de natalité, dans les anciens Länder dès 1972 et dans la nouvelle Allemagne dès 1969.

Deuxièmement, la raison du faible niveau de fécondité est particulière: la plus forte proportion dans le monde de femmes (et d' hommes) pour un millésime qui restent toute leur vie sans enfants (environ un quart, CdR). 


Troisièmement, plus que dans les autres pays industrialisés, les naissances qui manquent sont remplacées par l'immigration ....


En Allemagne, on a 700.000 naissances et 800.000 immigrations par an en moyenne - avec environ 850.000 morts et 600.000 d'émigrés vers l'étranger. Ainsi, l'Allemagne a plus d'immigration par an que de naissances, et ceci depuis des décennies. La désinformation et le désintérêt ont conduit à une fausse image de l'Allemagne: Il est soi-disant plus cosmopolite que d'autres pays ".




Source: Herwig Birg, la Génération précipitée - Qu'est-ce que les données démographiques disent au sujet de notre avenir, CH Beck, 2005, p 33


Plus de naissances principalement par l'immigration

1,5 enfant par femme - elle est le taux de natalité le plus élevé depuis plus de trois décennies, l'Office fédéral de la statistique a annoncé aujourd'hui (1). Bien que le niveau de fécondité est encore loin du remplacement des générations (2,1 enfants par femme), ce chiffre est remarquable. Pendant des décennies, on a stagné à un taux de natalité en Allemagne à 1,3-1,4 enfants par femme. Depuis 2011, le taux de natalité a augmenté d'année en année, alors que le taux de natalité s'est peu développé dans d'autres pays européens, notamment en Italie, en 2015, on a le nombre le plus bas jamais enregistré de naissances enregistrées (2).

En France,le taux de natalité revient à la hausse (3). Bien qu'il soit encore bien au-dessus qu'en Allemagne, mais l'espacement des naissances entre les voisins à l'ouest et à l'est du Rhin ne semble plus aussi grande que il y a quelques années. Depuis l'époque de la crise financière de 2008 et les conditions de natalité en Europe ont changé: À ce jour, les taux de natalité ont augmenté dans de nombreux pays de manière significative depuis le tournant du millénaire, alors qu'ils ont stagné en Allemagne à un niveau bas.

Depuis la crise financière l'ordre s' inverse : Dans presque tous les pays d'Europe du Sud, mais aussi dans certains pays d'Europe du Nord, le taux de natalité a diminué, alors que la période est restée stable en Allemagne, puis a augmenté de manière significative.


... La politique d'immigration de masse, qui remplacera la propre progéniture manquant par l'importation de main-d'œuvre, dessine une fracture sociale par la Société. ...


Plus de dettes exponentielles, moins d'épaules...


(1) https://www.destatis.de/DE/PresseService/Presse/Pressemitteilungen/2016/10/PD16_373_126.html

http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/mehr-kinder-in-deutschland-hoechste-geburtenziffer-seit-1982-14484737.html

(2) http://ec.europa.eu/eurostat/tgm/table.do?tab=table&init=1&language=de&pcode=tps00112&plugin=1 .

(3) Pour l' Italie: http://www.fr-online.de/panorama/italien-baby-bonus-gegen-geburtenrueckgang,1472782,33840222.html . Pour l' Europe du Sud en général: http://www.i-daf.org/aktuelles/aktuelles-einzelansicht/archiv/2014/05/05/artikel/suedeuropa-krisen-baisse-in-standesaemtern-und-kreisssaelen.html .

(4) http://www.i-daf.org/aktuelles/aktuelles-einzelansicht/archiv/2015/06/22/artikel/der-preis-des-digitalen-kapitalismus-immer-spaetere-elternschaft-und-damit -toujours-moins-kind.html .

(5) https://www-genesis.destatis.de/genesis/online/link/tabelleErgebnis/12612-0010 .

(6) A titre d'exemple pour la présente discussion: http://www.tz.de/muenchen/stadt/abschiedsbrief-einer-verzweifelten-muenchner-mutter-stadt-muenchen-6836173.html .
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