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Être financier et chrétien, est-ce possible ?

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Conférence-témoignage

Être financier et chrétien, est-ce possible ? 

Par Edouard Galley Financier

A la fin collation

Invitation à tous !

Groupe JONATHAN
Galerie marchande,

Montolieu, Lausanne, Suisse.

Coordonnées

Centre commercial de Montolieu

Ch. Isabelle-de-Montolieu 115
​1010 Lausanne

Bus no 41
 arrêt Cigale

www.groupejonathan.ch

SOIREE « SPECIAL INVITE »

Jeudi 30 avril 2015 à 19 heures


http://groupejonathan.ch/contact.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/02/initiative-monnaie-pleine-questions.html

Où nous trouver ?

Coordonnées

Centre commercial de Montolieu

Ch. Isabelle-de-Montolieu 115
​1010 Lausanne

Bus no 41
 arrêt Cigale




Chelsea Manning, Julian Assange & Edward Snowden

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ANYTHING TO SAY? A Monument to Courage

Unveiling Davide Dormino’s statue in tribute to Chelsea Manning, Julian Assange and Edward Snowden

Place: Alexanderplatz, Berlin
Date: Friday, 1 May 2015 at noon.

Celebrated Italian sculptor Davide Dormino will unveil his monument to freedom of speech and invites all supporters of freedom of information to come and take a stand with him in Alexanderplatz, Berlin. The life-size bronze statue, the fruit of more than a year of work, depicts the three people who have sacrificed their freedom for the public’s right to know standing on chairs to face the public. A fourth, empty chair waits beside them for any of us who want to stand with them. Come, stand on the chair, take your photo and show it to the world. This is your statue.

Sculptor Dormino will be available in Berlin for media interviews before and after the unveiling. Please contact him at davidedormino@gmail.com

Supporters of the project include Noam Chomsky, Daniel Ellsberg, Norman Solomon of the Institute for Public Accuracy, Italian parliamentary Human Rights Committee Chairman Mario Marazziti, Roberto Saviano, Reporters sans Frontières, Henry Porter and Partito Pirata.
For additional information on the “Anything to Say?” project, 


www.anythingtosay.com

The next exhibition of the state will be Dresden-Ostrale 015 from June 1st to September.


They said and are paying for it
AssangeJulian Assange, born in 1971, publisher and journalist, is best known as the editor-in-chief of the whistleblower website WikiLeaks which he co-founded in 2006. WikiLeaks achieved particular prominence in 2010 when it published US military and diplomatic documents leaked by Bradley Chelsea Manning.
« To keep a person ignorant is to place them in a cage.»


ManningBradley Chelsea Manning, born in 1987, is a US soldier assigned in 2009 to an army unit in Iraq as an intelligence analyst. Manning had access to classified database which he leaked in 2010 to WikiLeaks.
« I am the type of person who likes to know how things work. And, as an analyst, this means I always want to figure out the truth.»


SnowdenEdward Snowden, born in 1983, is an American computer professional. He worked for the CIA (Central Intelligence Agency), the DIA (Defense Intelligence Agency) and the private intelligence contractor Dell, inside a National Security Agency outpost in Japan. In 2013, he released numerous NSA documents to the press.

« I do not want to live in a world where everything I do and say is recorded.»

L’Islande veut sa monnaie pleine.

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islande

L’Islande veut révolutionner le système 

monétaire.


L’Islande est le seul pays à avoir refusé de payer sa dette.
L’Islande est le seul pays à avoir refusé les plans du FMI.
L’Islande est le seul pays à avoir mis ses banquiers véreux en prison.
L’Islande est le seul pays refusant d’adhérer à l’Europe et à l’euro alors que le processus politique d’adhésion était enclenché.
Et désormais, en Islande, le gouvernement envisage d’enlever aux banques le pouvoir de créer de la monnaie…
C’est toute la différence entre la défense des intérêts du peuple et la défense des multinationales.
Je vous laisse donc prendre connaissance de cet article passionnant car en Islande, il se passe vraiment des choses et d’ailleurs… la croissance économique y est de retour !
Charles SANNAT
« La proposition est étudiée dans un rapport signé par un parlementaire du Parti du progrès (centriste, au pouvoir), Frosti Sigurjonsson. Cet entrepreneur et économiste avait déjà été l’un des artisans du processus d’annulation de la dette immobilière des ménages lancé en mai, afin de rétablir les finances du grand nombre d’Islandais étranglés par des emprunts contractés avant la crise financière de 2008.
Sa proposition, à la demande du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, tente de rompre avec un système qui a entraîné l’île dans une succession de crises financières. D’après une étude de quatre économistes de la banque centrale publiée lundi, le pays en a connu « plus de 20″ depuis 1875, les crises « graves » arrivant « tous les quinze ans en moyenne ».
Pour M. Sigurjonsson, le problème vient de l’emballement du crédit chaque fois que l’économie accélère. La Banque centrale d’Islande n’arrive pas à l’endiguer et il dégénère en inflation, prise de risque exagérée et spéculation, menace de faillites bancaires et interventions étatiques coûteuses.
En Islande comme dans toutes les économies de marché modernes, la banque centrale contrôle la création de monnaie en pièces et billets, mais pas toute la création de monnaie, qui intervient dès qu’une banque commerciale accorde un crédit. Elle ne peut que tenter de l’influencer par ses outils de politique monétaire.
La proposition est de mettre fin au privilège concédé à des acteurs privés, en faveur d’une architecture dirigiste appelée « système de monnaie souveraine ». La banque centrale déterminerait le rythme de la création monétaire en fonction des besoins perçus de l’économie.
« Le pouvoir de créer la monnaie est maintenu séparé de celui de décider comment cette monnaie nouvelle est utilisée », a souligné M. Sigurjonsson. Et « comme pour le budget de l’État, le Parlement débattra de la proposition du gouvernement pour l’allocation de la nouvelle monnaie ».
Les banques garderaient la gestion des comptes et moyens de paiement, ainsi que la fonction d’intermédiaires entre épargnants et emprunteurs. »

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing

http://www.lecontrarien.com/lislande-veut-revolutionner-le-systeme-monetaire-03-04-2015-important

L'Islande veut révolutionner le système monétaire

ECONOMIE
Le gouvernement envisage d'enlever aux banques le pouvoir de créer de la monnaie.
Mis à jour le 01.04.2015 32 Commentaires
Des billets de banque islandais.
Des billets de banque islandais.
Image: Getty Images

La proposition est étudiée dans un rapport signé par un parlementaire du Parti du progrès (centriste, au pouvoir), Frosti Sigurjonsson. Cet entrepreneur et économiste avait déjà été l'un des artisans du processus d'annulation de la dette immobilière des ménages lancé en mai, afin de rétablir les finances du grand nombre d'Islandais étranglés par des emprunts contractés avant la crise financière de 2008.

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing

Sa proposition, à la demande du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, tente de rompre avec un système qui a entraîné l'île dans une succession de crises financières. D'après une étude de quatre économistes de la banque centrale publiée lundi, le pays en a connu "plus de 20" depuis 1875, les crises "graves" arrivant "tous les quinze ans en moyenne".
Pour M. Sigurjonsson, le problème vient de l'emballement du crédit chaque fois que l'économie accélère. La Banque centrale d'Islande n'arrive pas à l'endiguer et il dégénère en inflation, prise de risque exagérée et spéculation, menace de faillites bancaires et interventions étatiques coûteuses.
En Islande comme dans toutes les économies de marché modernes, la banque centrale contrôle la création de monnaie en pièces et billets, mais pas toute la création de monnaie, qui intervient dès qu'une banque commerciale accorde un crédit. Elle ne peut que tenter de l'influencer par ses outils de politique monétaire.
La proposition est de mettre fin au privilège concédé à des acteurs privés, en faveur d'une architecture dirigiste appelée "système de monnaie souveraine". La banque centrale déterminerait le rythme de la création monétaire en fonction des besoins perçus de l'économie.
"Le pouvoir de créer la monnaie est maintenu séparé de celui de décider comment cette monnaie nouvelle est utilisée", a souligné M. Sigurjonsson. Et "comme pour le budget de l'État, le Parlement débattra de la proposition du gouvernement pour l'allocation de la nouvelle monnaie".
Les banques garderaient la gestion des comptes et moyens de paiement, ainsi que la fonction d'intermédiaires entre épargnants et emprunteurs.
Le sort de la proposition reste incertain car le premier ministre n'a pas donné d'avis définitif. "Les conclusions seront une contribution importante à la discussion à venir, ici et ailleurs, sur la création et la politique monétaires", a-t-il déclaré dans un communiqué.

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing

Soutenir la monnaie-pleine en votant maintenant.

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L'Islande montre l'exemple à la Suisse ou vice-versa ?


Prières de soutenir en votant oui pour l'initiative monnaie-pleine en Suisse.

Traduction du texte allemand.

L' Islande envisage une restructuration radicale de son système monétaire, les banques commerciales seraient privées de la possibilité de prêter leur propre création monétaire par des crédits du néant ( ex nihilo). 


En Suisse aussi, des signatures sont recueillies pour l'initiative fédérale monnaie-pleine afin que seule la Banque nationale puisse décider de la quantité de francs suisses en circulation. ( NdT au profit de tous les citoyens)

Soutenez-vous cette initiative?



Votez OUI pour l'initiative Monnaie pleine ( sur le site du magazine CASH) :

Résultats actuels: 78 % pour, de oui à www.monnaie-pleine.ch ...

Unterstützen Sie die Vollgeld-Initiative?

16.04.2015
Island erwägt einen radikalen Umbau seines Geldsystems, mit dem den Geschäftsbanken die Möglichkeit der Geldschöpfung durch Kreditvergaben entzogen würde. Auch in der Schweiz werden für eine Vollgeld-Initiative Unterschriften gesammelt, damit künftig nur noch die Nationalbank über die Menge des in Umlauf befindlichen Geldes bestimmen könnte. Unterstützen Sie diese Initiative?
Ja
78%
(883 Stimmen)
Nein
22%
(244 Stimmen)

OBJECTIFS

1. La Banque Nationale créera désormais seule de la monnaie scripturale électronique.

2. Les banques ne pourront plus elles-mêmes créer de la monnaie scripturale, mais prêter seulement de la monnaie qui existe déjà.

3. La Banque Nationale mettra en circulation de la nouvelle monnaie pleine moyennant un don (sans dette) au gouvernement fédéral, aux Cantons ou aux citoyennes et citoyens.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/04/signatures-pour-une-monnaie-pleine.html

Voici les liens sur le site de la confédération suisse concernant les 3 interpellations Création de monnaie en Suisse 

12.3305 – Interpellation, Création de monnaie en Suisse (1)
http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123305
Déposé par : Geri Müller (Verts)
Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), Reimann Maximilian (UDC), Rytz Regula (Verts), Stamm Luzi (UDC), Vischer Daniel (Verts), von Graffenried Alec (Verts), Wermuth Cédric (PS)

12.3306 – Interpellation, Création de monnaie en Suisse (2)
http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123306
Déposé par : Geri Müller (Verts)
Cosignataires: Gilli Yvonne (Verts), Girod Bastien (Verts), Leuenberger Ueli (Verts), Reimann Lukas (UDC), Rytz Regula (Verts), Stamm Luzi (UDC), von Graffenried Alec (Verts), Wermuth Cédric (PS)

12.3200 – Interpellation, Economie réelle et économie fictive
http://www.parlament.ch/f/suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123200
Déposé par : Reimann Lukas (UDC)
Cosignataires:
Büchel Roland Rino (UDC), Estermann Yvette (UDC), Freysinger Oskar (UDC), Müller Geri (Verts), Reimann Maximilian (UDC), Schwander Pirmin (UDC), Stamm Luzi (UDC), Wermuth Cédric (PS)

Saint-Suaire dès ce samedi à Turin

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.© P.M WYSOCKI / LUMIÈRE DU MONDE
Une ostension extraordinaire du Saint-Suaire débute ce samedi à Turin, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de don Bosco (1815-1888). L’archevêque de Turin, Mgr Cesare Nosiglia, gardien pontifical de la relique, avait en effet reçu le consentement du pape François pour cet événement exceptionnel qui durera jusqu'au  24 juin 2015 - soit 45 jours environ - dans la chapelle Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, là où le linceul est conservé.

La dernière ostension publique de la relique remonte à 2010. Le pape Benoît XVI avait fait le pèlerinage à Turin à cette occasion. Il avait offert une méditation, en la cathédrale de Turin, sur le sens du Suaire qu’il désignait comme une « icône écrite avec le sang ».


Un point de référence pour la foi

Lors d'une  conférence de presse le 25 mars dernier, l'archevêque de Turin. Mgr Cesare Nosiglia, a tenu à rappeler que le Saint-Suaire « représente pour la communauté turinoise, et pour l'entière Eglise universelle, un point de référence très important pour la vie de foi de tant de personnes et de communautés, qui dans l'image de ce visage cherchent, reconnaissent et trouvent les signes de la Passion du Seigneur, de Jésus, qui inspire notre vie et nous incite à réaliser pleinement notre vocation la plus profonde. »

Depuis 1978, le Saint-Suaire est intégré dans la vie pastorale du diocèse de Turin. Les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont prié devant le Saint-Suaire, tout comme des millions de pélerins venus de toute l'Italie, comme du reste de l'Europe et du monde. Mgr Nosiglia a insisté sur la dimension mondiale particulière de cette ostension de 2015, espérant que l'organisation de l'exposition universelle de Milan permettra aussi d'attirer des pélerins et touristes venus du monde entier vers Turin, ville très proche. Il a précisé que 850 000 pélerins avaient déjà réservé leur place pour une visite au Saint-Suaire, parmi lesquels 13 000 Français.


Des mini JMJ le 21 juin

Temps fort de cette ostension. la visite pastorale du Pape François se tiendra les 21 et 22 juin. Cette visite prendra un relief particulier et personnel pour le Saint-Père, compte tenu de ses racines familiales dans le Piémont. Le week-end du 21 juin, la venue du Pape François donnera lieu à l'organisation d'une sorte de "mini-JMJ", selon l'expression de Mgr Nosiglia, avec notamment la présence de la Croix des JMJ, qui fera étape à Turin sur le chemin de Cracovie, la ville polonaise qui accueillera les JMJ 2016. Cette ostension sera particulièrement dédiée aux jeunes et aux personnes en souffrance.

Accueilli dans la matinée du dimanche 21 juin, il rencontrera vers 8h30 le monde du travail sur la Piazetta Reale, recevant notamment les saluts d'une ouvrière, d'un agriculteur et d'un entrepreneur. Vers 9h15, il rejoindra la cathédrale et priera devant le Saint-Suaire, puis devant l'autel du Bienheureux Pier Giorgio Frassati (1901-1925). La grand-mère du Pape François avait connu personnellement ce pionnier de l'action catholique et de la démocratie chrétienne en Italie. Des membres de la famille du bienheureux partageront un temps de prière avec le Pape, ainsi que les religieuses cloîtrées, les chanoines de la cathédrale, et l'archevêque émérite de Turin, le cardinal Severino Poletto, qui avait organisé la précédente ostension du Saint-Suaire, en 2010.

Le Pape quittera ensuite la cathédrale pour célébrer vers 10h45 une messe en plein air, sur la Piazza Vittorio, d'où il prononcera l'angélus de ce dimanche 21 juin.
Il déjeunera ensuite à l'archevêché avec des jeunes détenus de la prison pour mineurs "Ferrante Aporti", des migrants, des sans domicile fixe et une famille Rom. Il se rendra ensuite au sanctuaire de la Consolata, puis rencontrera vers 15h les salésiens et les Filles de Marie Auxiliatrice à la basilique de Marie Auxiliatrice, pour un temps dédié à la mémoire de Don Bosco, et il saluera les jeunes et les éducateurs rassemblés devant la basilique. Vers 16h, il rejoindra l'église du Cottolengo pour un temps de rencontre avec des personnes malades et handicapées, puis retrouvera vers 18h la Piazza Vittorio pour un temps d'échange avec des enfants et des jeunes, qui concluera cette journée, avant la soirée et la nuit à l'archevéché.

La seconde journée prendra une coloration œcuménique, avec à 9h un temps dans un temple de l'Église évangélique vaudoise, très implantée dans le nord de l'Italie où elle représente la branche la plus importante du protestantisme. Puis, à partir de 10h15, le reste de la journée sera consacré à un temps privé pour le Saint-Père, qui retrouvera ses cousins piémontais à l'archevêché pour une messe et un déjeuner en petit comité. Il saluera ensuite les membres du comité d'organisation de l'ostension du Saint-Suaire vers 16h30, avant de regagner l'aéroport de Turin vers 17h, et de rentrer à Rome.



 

Slogans monnaie pleine.

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Slogans possibles pour la récolte des 120'000 signatures à l'initiative monnaie-pleine.

Expérience faites sur les marchés, quelques arguments courts et percutants:


Loyers moins chers avec monnaie-pleine !
Moins de chômage avec monnaie-pleine !
Moins de dettes avec monnaie-pleine !
Moins d'inégalités avec monnaie-pleine !
Moins de crises avec monnaie-pleine !
Plus de démocratie avec monnaie-pleine !
Plus de paix avec monnaie-pleine !
Plus de stabilité avec monnaie-pleine !
Moins de peurs avec monnaie-pleine !
Distribuons la création monétaire !
Battons une monnaie-pleine !
Nous, le Souverain, battons monnaie !

La monnaie bien commun ? réfléchissons-y et signons !

Austérité ? Stop !

Profits distribués / Pertes privées !

Perd, passe et banques-casinos, STOP

Recadrer les banques.

Recadrer la monnaie électronique

Mieux cadrer les banques.

Pour un argent serviteur.

Pour une monnaie servante

Pour une monnaie pleine

Souveraineté monétaire

Argent double ou plein ?

Francs suisses aux Suisses

Monnaie du 21ème siècle

de G.M.

déspéculer l'épargne !

notre argent, notre choix !

resécuriser le Franc suisse !


Images:




Caricatures et slogans

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1% versus 99%


Slogans possibles, auriez-vous d'autres propositions ou des préférences ? Merci


Un dessein vaut plus qu'un long discours.



Bankster,                                      Politiker,                    Menschen,

Avec l'un de ces slogans:

                                                 



Banquiers                                                                                                    Peuples   
1%                             versus                          99%


Qui est le client ?  Wer ist der Gast ?

Les bonus à tous !

Bonus aux banques, malus aux peuples ?

Banquiers obèses, peuples austères ?

Banquiers aux as, peuples en crises !

Banquiers obèses, peuples à la diète ?

Face je gagne, pile tu perds !


Loyers moins chers avec monnaie-pleine !

Moins de chômage avec monnaie-pleine !

Moins de dettes avec monnaie-pleine !

Moins d'inégalités avec monnaie-pleine !

Moins de crises avec monnaie-pleine !
Plus de démocratie avec monnaie-pleine !
Plus de paix avec monnaie-pleine !
Plus de stabilité avec monnaie-pleine !
Moins de peurs avec monnaie-pleine !
Distribuons la création monétaire !
Battons une monnaie-pleine !

Nous, le Souverain, battons monnaie !



La monnaie bien commun ? réfléchissons-y et signons www.monnaie-pleine.ch !



Austérité ? Stop !

Profits distribués / Pertes privées !

Perd, passe et banques-casinos, STOP

Recadrer les banques.

Recadrer la monnaie électronique

Mieux cadrer les banques.

Pour un argent serviteur.

Pour une monnaie servante

Pour une monnaie pleine

Souveraineté monétaire

Argent double ou plein ?

Francs suisses aux Suisses

Monnaie du 21ème siècle

de G.M.


déspéculer l'épargne !



notre argent, notre choix !



resécuriser le Franc suisse !

"La levée du vrai secret bancaire"

"Recadrer les banques"

"Pour une monnaie à l'abri des crises"



Images:






Ils veulent contrôler les gens avec les puces RFID mises partout (habits, passeports, permis, billets de banque, chèques...), activables par wi-fi ou par satellites et une présence de caméras partout dans les rues, gares, banques, aérogares avec une force policière renforcée dans les villes! 



Les droits de l'Homme seront réduits en poussière.



Voici un documentaire qui va vous expliquer en partie les projets horribles du nouvel désordre mondial.


Un scientifique de « haut » niveau, Eric R. Pianka, a défendu ouvertement devant une assemblée d'étudiants universitaires américains l'extermination de 90% de la population de la planète, par diffusion de virus, les illuminazi choisis par les maîtres "inconnus" du nouveau désordre mondial ayant déjà les antidotes... (quand eugénisme et massacre se rejoignent, voilà ce que cela donne comme projet infect et inhumain). Au lieu d'être hué et jeté dehors par l'assemblée comme il se devrait, il a été acclamé !

Tous les moyens sont envisagés par ces "experts" de la mort, guerres, révolutions, épidémies, virus, nanotechnologies, famines, crises économiques planifiées, inondations, catastrophes "naturelles", avortements, vices divers, drogues, vols "légaux" de vos économies.

Extermination du peuple application de la loi martiale 

Détention arbitraire source : http://www.youtube.com/watch?v=ZMdb_MrvF3s 


 voir playlist sur la FEMA : http://www.dailymotion.com/playlist/xvfw3_chocolathot_camp-de-la-fema ___________________________ 





Hong-Kong et Singapour contiennent respectivement 5 368 et 4 220 habitants par kilomètres carrés et tous les asiatiques rêvent d'y vivre ou d'y aller en vacances. De même pour Monaco en Europe. 

Tandis que des pays, comme le Canada, dont le vaste territoire fait plus de 9 000 000 km², n'a que 3 habitants au km², comparativement aux Pays-Bas qui avec une superficie d'environ 42 000 km² on la quantitative somme de 400 habitants par km², soit la plus dense de toute l'Europe occidentale. Le pays le plus peuplé de la Terre est le Bangladesh avec 713 habitant par km². Mais c'est le secteur de l'Asie orientale qui est la zone la plus surpeuplée de la planète : la Chine orientale, le Japon, les deux Corées (nord et sud) et le Vietnam sont des nations détenant une masse populeuse de plus de 500 habitant au km², que ce soit en secteur urbain ou rural. 
Plus des deux tiers de la population mondiale, soit environ 4 500 000 000 personnes vit sur une superficie équivalent à 8% de la surface totale terrestre, ce qui correspond également à un taux d'occupation moyen de 295 habitant par km². 

L'autre tiers de la surface terrestre est humainement occupé de façon moyennement ou faiblement dense. Ainsi, la moitié de la population mondiale est concentrée dans quatre grands foyers de peuplement.
La terre est encore vide, il y a de la place...
http://www.michaeljournal.org/images/SingesetHommes.gif
Les banquiers d'abord ?

http://www.michaeljournal.org/images/Gros_Banquier.gif


http://www.michaeljournal.org/images/Boeuf2.gif

Le vrai et bon progrès.

Qui profite de toutes ces dettes ??? Qui est le prêteur tout en haut de la pyramide, à qui on doit tous ces trilliards ?

La société volée de son crédit
Le système bancaire veut posséder tout seul le pouvoir de fabriquer et de supprimer la monnaie.
La valeur, la validité, le pouvoir d'achat de cet argent ne proviennent pas de l'or, mais du crédit national, c'est-à-dire de ce que la société qui est capable de produire des biens pour honorer cet argent.
La société ne devrait donc pas être forcée de payer des intérêts perpétuels aux créateurs de l'argent. Elle paie tribut à des comptables qui ne font qu'enregistrer une valeur de production qui lui appartient, à elle, la société.
De plus, la société est forcée de payer ce tribut, non pas en produits qu'elle peut faire, mais en argent qu'elle ne fait pas. Le banquier exige, comme tribut, une chose que lui seul a le droit de faire. Le banquier seul fait l'argent. Or il ne fabrique que le capital, mais il demande de lui rapporter le capital qu'il a créé, plus l'intérêt qu'il n'a pas fait et que personne autre n'a le droit de faire.
Ce paiement d'intérêt, par la société, au système bancaire, sur de la monnaie nouvellement créée et qui ne coûte rien, n'est pas du tout semblable ni comparable à l'intérêt qu'un prêteur ordinaire exige sur de l'argent déjà en existence, qu'il a gagné, épargné et prêté à l'industrie.
Conséquences
Le système bancaire s'efforce constamment de retirer le plus tôt possible l'argent émis pour la production, sans se soucier de voir à ce que cet argent ait effectué aussi la distribution...
D'où nombre de conséquences désastreuses
a) Une concurrence effrénée. On cherche à diminuer le plus possible les prix de revient, en coupant sur les salaires ou en pressurant les ouvriers. Puis on cherche à vendre le plus cher possible. Le tout pour récupérer les frais totaux, y compris l'intérêt sur l'argent créé.
b) Une série continuelle de faillites. Les plus faibles et les moins brutaux tombent devant la concurrence, faute de pouvoir d'achat global suffisant chez les consommateurs.
c) La naissance de monopoles par la disparition des concurrents faibles.
d) Accumulation croissante de produits qui ne se vendent pas, malgré les besoins de consommateurs sans argent.
e) Lutte internationale pour les marchés étrangers, afin d'y écouler ces surplus. D'où con­flits économiques engendrant des conflits militaires.
f) Orientation de l'industrie vers la production de biens de capital: machines, outillage, etc., pour essayer d'augmenter entre les mains du public l'argent nécessaire à l'achat des biens de consommation.
g) Faillite graduelle de cette tentative, vu que les machines déplacent l'ouvrier et parce que l'outillage ainsi augmenté est bientôt réduit au repos, les consommateurs n'ayant pas l'argent pour acheter les produits de cet outillage.
http://www.michaeljournal.org/images/Compte-Goutte.gif
Le vrai remède
Les gouvernements ont voulu venir au secours de ces situations par divers palliatifs, par des travaux publics ou par des secours directs aux plus éprouvés.
Mais les gouvernements ne peuvent se procurer l'argent nécessaire à ces remèdes que de deux façons:
a) Par des impôts, soutirés du revenu déjà insuffisant des consommateurs;
b) Par des emprunts venant des banques, mon­naie nouvelle faite par les banques, mais plus tard réclamée plus qu'en entier, vu l'intérêt qu'elle commande.
La faillite de ces remèdes est donc très évidente. Ils laisseront les consommateurs grevés d'une plus grosse dette et de plus en plus dépourvus de pouvoir d'achat...
Pour solutionner ce problème, il est clair que les gouvernements doivent:
a) Reprendre leur prérogative, le seigneurage, et exercer eux ­mêmes le contrôle sur le volume de l'argent nécessaire à leur peuple;
b) Baser la monnaie sur la capacité productive de leur pays;
c) Emettre l'argent nouveau, non plus comme une dette envers les banquiers et comme grevé d'intérêt, mais émettre de l'argent absolument libre de dette;

d) Donner un dividende national à chaque citoyen.

http://www.michaeljournal.org/images/022-LeChariotBoiteux.gif

La réunion du G 20 à Londres, c'est la réunion d'alcooliques dans leur bar préféré pour nous exploiter encore et toujous plus....


Les avaricieux alcooliques au pouvoir...


Mais le gouvernement fédéral a tout prévu ! 



Les avaricieux alcooliques au pouvoir...



La FED, la banque centrale US, qui est une banque privée (sic), pousse le gouvernement des USA,...à racheter ses propres obligations avec de nouvelles dettes.

Madoff est devenu un modèle....

Les Etats-Unis veulent le copier dans une escroquerie planétaire. Ils ont le projet de racheter leur propre dette en émettant une autre dette plus chère tout en poussant à l'inflation, qui est un vol des plus faibles.

En plus, ils fournissent des milliards de bonus aux financiers et d'autres milliards pour pousser à la faillite les petites banques et concentrer tous les pouvoirs dans de moins en moins de mains aux doigts crochus et avides.

La cupidité et l'avarice sont des passions coupables pire que l'alcoolisme car elles tuent à distance des millions de personnes innocentes par des escroqueries légales honteuses et des spéculations sans morale.

Donneriez-vous de l'argent ou de l'alcool au tenancier d'un bar alcoolique invétéré   ???

Donneriez-vous la gestion d'une banque à un cupide invétéré ???

Les étapes des avaricieux anonymes sont les mêmes que celles des alcooliques anonymes...AA

Il suffit de remplacer le mot alcool par le mot avarice ou argent...et le mot alcoolique par avaricieux...

La City de Londres, c'est leur bar préféré, ce sont des malades de la cupidité.

L'apôtre Paul parlait ainsi au jeune serviteur Timothée :

Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.
Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux ; et quelques uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
Pour toi, homme de D.ieu, fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur.

1 Timothée 6 / 9 à 11



G 20 ?



G vin, de la piquette, du vin qui tache, qui fait mal à la tête....


Résistance, faire des rondes qui font du bien à la tête et au coeur...

Les lords of the good rings ( seigneurs des bonnes rondes), c'est nous...

Le seigneurage principal, c'est créer de la bonne monnaie, en avant pour des communautés de créations de crédits locaux.

Urgent:
Faire des rings partout, des rondes de protestation, commencer à deux puis ouvrir le cercle pour manifester, au nom du Christ qui sera dans la ronde si vous avez le courage de la faire en son nom.
"Encore une fois, je vous le dis : si deux d'entre vous sur la terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »"
Le texte complet, Matthieu 18, 15-20 et ROM 13,8-10

Là où deux ou trois sont assemblés en mon Nom (littéralement: à mon nom), je suis là au milieu d'eux."


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DSK prêt à tout ?

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Le G3

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Pour nous rendre esclaves...

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 1 - TOUTES LES CARICATURES PUBLIÉES PAR VD
DANS LE JOURNAL VERS DEMAIN
DE 1979 À AUJOURD'HUI
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Le système bancaire force les gouvernements à fouetter
le peuple avec toutes sortes de taxes et de dettes !


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Sources citées et.

Wikipedia et

SOS, urgent

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La Bible mieux que le téléphone portable.

Pouvez-vous imaginer ce qui se passerait si nous traitions la Bible de la même manière que nous traitons notre téléphone portable ? …Si nous transportions la Bible dans notre porte-documents, dans notre mallette, à la ceinture ou dans la poche de notre veste ?

… Si nous y jetions un coup d’œil plusieurs fois par jour ?
… Si nous retournions la chercher quand nous l’avons oubliée à la maison ou au bureau ?
… Si nous l’utilisons pour envoyer des messages à nos amis ?
… Si nous la traitions comme si nous ne pouvions plus vivre sans elle ?
… Si nous l’emmenions en voyage, au cas où nous aurions besoin d’aide ou de secours ?
… Si nous y mettions la main en cas d’urgence ?

Contrairement au téléphone portable, la Bible a toujours du réseau.

Nous pouvons nous y connecter dans n’importe quel endroit.

Nous n’avons pas besoin de nous soucier du manque de crédit, parce que

Jésus a déjà payé la facture, et les crédits sont illimités.

Encore mieux : la communication n’est jamais coupée, et la batterie est chargé pour la vie entière.


> Numéros d’urgence:

> Si vous êtes triste, composez * Jean 14.
> Si les gens parlent contre vous, composez * Psaume 27.
> Si vous êtes énervé, composez * psaume 51.
> Si vous êtes inquiet, composez * Matthieu 6, 25-34.
> Si vous êtes en danger, composez * Psaume 91.
> Si Dieu vous semble loin, composez * Psaume 63
> Si votre foi a besoin d’être fortifiée, Composez * Hébreux 11.
> Si vous êtes solitaire et apeuré, Composez * Psaume 22.
> Si vous êtes dur et critique, composez * 1 Corinthiens 13.
> Pour connaître le secret du bonheur, composez * Colossiens 3,12-17
> Si vous vous sentez triste et seul, composez * Romains 8,31-39
> Si vous désirez la paix et le repos, composez * Matthieu11,25-30
> Si le monde vous semble plus grand que Dieu, composez * psaume 90.

Notez ces numéros dans votre agenda ! Ils seront peut-être importants pour vous à un moment de votre vie !!!!!

Et passez –les à d’autres ; il se peut qu’un de ces numéros d’urgence sauve une ou des vies  !!!!

(transmis par une soeur en Jésus, oblate de la FSJ )


Pour compléter dans le même sujet, je vous copie un petit texte rappelant des règles élémentaires pour joindre Dieu "par téléphone" :

Sept règles pour une conversation téléphonique avec Dieu

1.Avant de parler dans l’appareil, commencez par faire le numéro, pour vous mettre en présence de Dieu.
2.Dieu ne manque pas de ligne pour nous recevoir. Si ça sonne occupé, c’est que vous avez fait un mauvais numéro. Attention, quand Il décroche, Il ne dit pas toujours « Allo » mais Il est toujours à l’écoute.
3.En cas d’interruption, examinez si ce n’est pas vous qui dans vos pensées avez coupé le contact.
4.Une conversation avec Dieu n’est pas un monologue. Ne parlez pas sans cesse, mais écoutez ce qui est dit à l’autre bout du fil.
5.Ne vous habituez pas à appeler Dieu seulement en cas de nécessité.
6.Ne téléphonez pas à Dieu seulement durant les temps à tarif réduit et particulièrement en fin de semaine. Un court appel devrait être possible tous les jours.
7.Remarque : les conversations avec Dieu sont gratuites.

Cela marche partout dans le monde, donc n'hésitez pas à L'appeler

Avertissement:

Prudence avec croire.com, explications avec le lien ci-dessous...
http://desiebenthal.blogspot.ca/2012/02/entree-de-labbaye-de-lerins.html

La Curie romaine et le Corps du Christ 
22 décembre 2014, discours du pape François lors de la présentation des vœux de Noël à la Curie romaine
Chers Frères,
Au terme de l’Avent, nous nous retrouvons pour les traditionnelles salutations. Dans quelques jours, nous aurons la joie de célébrer la Nativité du Seigneur ; l’événement de Dieu qui se fait homme pour sauver les hommes ; la manifestation de l’amour de Dieu qui ne se limite pas à nous donner quelque chose ou à nous envoyer un certain message ou quelques messagers, mais nous fait le don de lui-même ; le mystère de Dieu qui prend sur lui notre condition humaine et nos péchés pour nous révéler sa Vie divine, son immense grâce et son pardon gratuit. C’est le rendez-vous avec Dieu qui naît dans la pauvreté de la grotte de Bethléem pour nous enseigner la puissance de l’humilité. En effet, Noël est aussi la fête de la lumière qui n’est pas accueillie par les « élus », mais par les personnes les plus pauvres et les plus simples qui attendaient le salut du Seigneur.
Avant tout, je voudrais vous souhaiter à tous – collaborateurs, frères et sœurs, représentants pontificaux dispersés dans le monde – et à tous ceux qui vous sont chers, une sainte fête de Noël et une bonne et heureuse année. Je désire vous remercier cordialement pour votre engagement quotidien au service du Saint-Siège, de l’Église catholique, des Églises particulières et du Successeur de Pierre.
Comme nous sommes des personnes et non des numéros ou de simples dénominations, je souhaite tout particulièrement me souvenir de ceux qui, au cours de cette année, ont achevé leur service parce qu’ils avaient atteint la limite d’âge, avaient un nouveau rôle à assumer, ou parce qu’ils ont été rappelés à la Maison du Père. Mes pensées et ma gratitude vont également à eux tous et à leurs proches.
Avec vous, je souhaite adresser au Seigneur de vifs et sincères remerciements pour l’année qui s’achève, pour les événements vécus et pour tout le bien qu’Il a voulu accomplir généreusement à travers le service du Saint-Siège, et lui demander humblement pardon pour les fautes commises « en pensée, en parole, par action et par omission ».
Et, partant de cette demande de pardon, je voudrais que notre rencontre d’aujourd’hui et les réflexions que je vais partager avec vous, servent pour nous tous d’appui et nous poussent à un véritable examen de conscience afin de préparer notre cœur à la sainte fête de Noël.

La Curie romaine, un corps complexe

En pensant à notre rencontre, m’est venue à l’esprit l’image de l’Église en tant que Corps mystique de Jésus-Christ. Comme l’explique le pape Pie XII, c’est une expression qui « découle, qui fleurit pour ainsi dire, de ce que nous exposent fréquemment les Saintes Écritures et les écrits des saints Pères » (1). À ce propos, saint Paul écrit : « Le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ » (1 Co 12, 12) (2).
En ce sens, le concile Vatican II nous rappelle que « dans l’édification du Corps du Christ règne également une diversité de membres et de fonctions. Unique est l’Esprit qui distribue des dons variés pour le bien de l’Église à la mesure de ses richesses et des exigences des services (cf. 1 Co 12, 11) » (3). C’est pourquoi « le Christ et l’Église, c’est donc le « Christ total « (Christus totus). L’Église est une avec le Christ » (4).
Il est beau de penser à la Curie romaine comme à un petit modèle de l’Église, c’est-à-dire comme à un « corps » qui cherche sérieusement et quotidiennement à être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et plus uni, en lui-même et avec le Christ.
En réalité, la Curie romaine est un corps complexe, composé de tant de dicastères, de conseils, de bureaux, de tribunaux, de commissions et de nombreuses entités qui n’ont pas toutes les mêmes tâches, mais sont coordonnées pour fonctionner de manière efficace, édifiante, disciplinée et exemplaire, en dépit de la diversité culturelle, linguistique et nationale de ses membres (5).
Quoi qu’il en soit, la Curie étant un corps dynamique, celle-ci ne peut vivre sans se nourrir et sans se soigner. De fait, la Curie – comme l’Église – ne peut vivre sans avoir un rapport vital, personnel, authentique et solide avec le Christ (6). Un membre de la Curie qui ne mange pas quotidiennement de ce Pain, deviendra un bureaucrate (un formaliste, un fonctionnaire, un simple employé) : un sarment qui se dessèche, meurt peu à peu, et finit par être jeté. La prière quotidienne, la participation assidue aux sacrements, en particulier à ceux de l’Eucharistie et de la réconciliation, le contact quotidien avec la Parole de Dieu et la spiritualité traduite en charité vécue, constituent pour chacun de nous des aliments vitaux. Que cela soit clair pour nous tous : sans Lui, nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15, 8).
Par conséquent, le rapport vivant avec Dieu nourrit et fortifie aussi lacommunion avec les autres. Autrement dit, plus nous sommes intimement liés à Dieu, plus nous sommes unis entre nous, parce que l’Esprit de Dieu unit et l’esprit du malin divise.

Des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service

La Curie est appelée à s’améliorer, à s’améliorer en permanence et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour pleinement mener à bien sa mission (7). Pourtant, comme tout corps, comme tout corps humain, elle est exposée aussi aux maladies, au dysfonctionnement, à l’infirmité. Et je voudrais mentionner ici certaines de ces probables maladies, les « maladies curiales ». Ce sont des maladies assez communes dans notre vie de Curie. Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur. Je crois que, à l’instar des Pères du désert qui en rédigeaient de tels, le « catalogue » de ces maladies nous aidera à nous préparer au sacrement de laréconciliation, qui constituera pour nous tous une étape importante vers la fête de Noël.
 1. La maladie de celui qui se sent « immortel », « immunisé » ou tout à fait « indispensable » et néglige les contrôles nécessaires et habituels. Une Curie qui ne fait pas son autocritique, ne s’ajuste pas en permanence, ne cherche pas à s’améliorer, est un corps malade, infirme. Une simple visite au cimetière nous permettrait de voir les noms de nombreuses personnes, dont certaines pensaient peut-être qu’elles étaient immortelles, immunisées et indispensables ! C’est la maladie de l'homme riche et insensé de l’Évangile qui pensait vivre éternellement (cf. Lc 12, 13-21) et de tous ceux qui se transforment en maîtres et se sentent supérieurs à tous, et non au service de tous. Elle découle souvent de la pathologie du pouvoir, du « complexe des élus », du narcissisme qui consiste à regarder passionnément sa propre image et à ne pas voir l'image de Dieu imprimée sur le visage des autres, spécialement des plus faibles et des plus nécessiteux (8). L’antidote à cette épidémie est la grâce de se sentir pécheurs et de savoir dire de tout cœur : « Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir » (Lc 17, 10).
 2. Autre maladie : le « marthalisme » (qui vient de Marthe) ou l’activité excessive. Elle concerne ceux qui se noient dans le travail et négligent inévitablement « la meilleure part » : s’asseoir aux pieds de Jésus (cf. Lc 10, 38-42). C’est pourquoi Jésus a demandé à ses disciples de « se reposer un peu » (cf. Mc 6, 31), car négliger le repos nécessaire conduit au stress et à l'agitation. Le temps du repos, pour celui qui a mené à bien sa mission, est une nécessité, un devoir, et doit être vécu sérieusement : en passant un peu de temps avec sa famille et en respectant les jours fériés comme des moments pour se ressourcer spirituellement et physiquement. Il faut retenir ce qu'enseigne Qohéleth : « Il y a un moment pour tout » (Qo 3, 1-15).
 3. Il y a aussi la maladie de la « pétrification » mentale et spirituelle. Ceux qui en sont atteints possèdent un cœur de pierre et une « nuque raide » (Ac 7, 51-60). Ce sont ceux qui, chemin faisant, perdent leur sérénité intérieure, la vivacité et l’audace, et se cachent derrière leurs dossiers, devenant les « rois du formulaire » et non « des hommes de Dieu » (cf. He, 3, 12). Il est dangereux de perdre cette sensibilité humaine qui permet de pleurer avec ceux qui pleurent et de se réjouir avec ceux qui se réjouissent ! C’est la maladie de ceux qui perdent « les dispositions » de Jésus (cf. Ph 2, 5-11). Car, au fil du temps, leur cœur se durcit et devient incapable d'aimer inconditionnellement le Père et le prochain (cf. Mt 22, 34-40). Être chrétien, en fait, signifie avoir « les dispositions qui sont dans le Christ Jésus » (cf. Ph 2, 5), dispositions à l'humilité et au don, au détachement et à la générosité (9).
 4. La maladie de la planification excessive et du fonctionnarisme. Quand l’apôtre planifie tout minutieusement et croit que planifier à la perfection fait réellement avancer les choses, il se transforme pratiquement en expert-comptable ou en fiscaliste. Tout bien préparer est nécessaire mais il ne faut jamais succomber à la tentation de vouloir enfermer ou piloter la liberté de l’Esprit Saint, qui demeure toujours plus grande, plus généreuse que toute planification humaine (cf. Jn 3, 8). On se laisse gagner par cette maladie parce qu’il « est toujours plus facile et plus commode de se caler dans ses propres positions statiques et inchangées. En réalité, l’Église se montre fidèle à l’Esprit Saint dans la mesure où elle n’a pas la prétention de le régler ni de le domestiquer – domestiquer l’Esprit Saint ! – Il est fraîcheur, imagination, nouveauté » (10).
 5. La maladie de la mauvaise coordination. Quand il n’existe plus de communion entre les membres et que le corps est privé de son fonctionnement harmonieux et de sa tempérance en devenant un orchestre qui produit seulement du chahut, parce que ses membres ne collaborent pas et ne vivent pas l’esprit de communion et d’équipe. Lorsque le pied dit au bras : « je n'ai pas besoin de toi » ou la main à la tête : « c'est moi qui commande », provoquant ainsi malaise et scandale.
 6. Il y a aussi la maladie d’« Alzheimer spirituelle », c’est-à-dire l’oubli de « l'histoire du salut », de l'histoire personnelle avec le Seigneur, du « premier amour » (Ap 2, 4). Il s'agit d'un déclin progressif des facultés spirituelles qui, à plus ou moins long terme, provoque de graves handicaps chez la personne, la rendant incapable d'exercer une activité autonome. Celle-ci vit dans un état de dépendance absolue vis-à-vis de ses vues souvent imaginaires. Nous détectons cette maladie chez ceux qui ont perdu la mémoire de leur rencontre avec le Seigneur ; chez ceux qui ne perçoivent pas le sens historique de la vie ; chez ceux qui sont totalement dépendants de leur présent, de leurs passions, caprices et manies ; chez ceux qui construisent autour d'eux des murs et des habitudes et deviennent de plus en plus esclaves des idoles qu'ils ont sculptées de leurs propres mains.
 7. La maladie de la rivalité et de la vanité (11). Quand l’apparence, les couleurs des vêtements, les signes honorifiques deviennent le premier objectif de la vie, et que l’on oublie les paroles de saint Paul : « Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres » (Ph 2, 3-4). C'est la maladie qui nous pousse à être des hommes et des femmes faux et à vivre un faux « mysticisme », et un faux « quiétisme ». Paul lui-même les définit comme des « ennemis de la croix du Christ » parce qu'ils « mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre » (Ph 3, 18-19).
 8. La maladie de la schizophrénie existentielle. C’est la maladie de ceux qui ont une double vie, fruit de l’hypocrisie typique du médiocre et du vide spirituel progressif que les diplômes et les titres académiques ne peuvent combler. Une maladie qui frappe souvent ceux qui, abandonnant le service pastoral, se limitent aux tâches bureaucratiques et perdent ainsi le contact avec la réalité, avec les personnes concrètes. Ils créent ainsi un monde parallèle, à eux, où ils mettent de côté tout ce qu'ils enseignent sévèrement aux autres et où ils commencent à vivre une vie cachée et souvent dissolue. La conversion est assez urgente et indispensable pour lutter contre cette maladie extrêmement grave (cf. Lc 15, 11-32).
 9. La maladie de la rumeur, de la médisance, et du commérage. J’ai déjà parlé de nombreuses fois de cette maladie, mais cela ne suffit pas encore. C’est une maladie grave, qui commence simplement, peut-être seulement pour faire un brin de causette, et qui s’empare de la personne. Celle-ci se met alors à « semer de la zizanie » (comme Satan), et dans beaucoup de cas à « assassiner de sang froid » la réputation de ses propres collègues et confrères. C’est la maladie des personnes lâches qui, n'ayant pas le courage de parler directement et parlent dans le dos. Saint Paul avertit : « Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs » (Ph 2, 14-18). Frères, gardons-nous du terrorisme des bavardages !
 10. La maladie qui consiste à diviniser les chefs. C’est la maladie de ceux qui courtisent leurs supérieurs, en espérant obtenir leur bienveillance. Ils sont victimes du carriérisme et de l’opportunisme, ils honorent les personnes et non Dieu (cf. Mt 23, 8-12). Ce sont des personnes qui vivent le service en pensant uniquement à ce qu'ils doivent obtenir, et non à ce qu'ils doivent donner. Des personnes mesquines, malheureuses, et inspirées seulement par leur égoïsme fatal (cf. Ga 5, 16-25). Cette maladie pourrait frapper aussi les supérieurs quand ils courtisent certains de leurs collaborateurs pour obtenir leur soumission, leur loyauté et leur dépendance psychologique, mais il en résulte au final une véritable complicité.
 11. La maladie de l’indifférence envers les autres. Elle survient quand chacun ne pense qu’à soi et perd la sincérité et la chaleur des relations humaines. Quand le plus expert ne met pas ses connaissances au service des collègues qui le sont moins. Quand on vient à apprendre quelque chose et qu’on le garde pour soi au lieu de le partager de manière positive avec les autres. Quand, par jalousie ou par ruse, on éprouve de la joie à voir l'autre tomber au lieu de le relever et de l'encourager.
 12. La maladie du visage lugubre. Elle est celle des personnes bourrues et revêches, qui estiment que pour être sérieux il faut porter le masque de la mélancolie, de la sévérité, et traiter les autres – surtout ceux que l’on considère comme inférieurs – avec rigidité, dureté et arrogance. En réalité, la sévérité théâtrale et le pessimisme stérile (12) sont souvent les symptômes d’un sentiment de peur et de d’insécurité. L’apôtre doit s'efforcer d'être une personne courtoise, sereine, enthousiaste et joyeuse qui transmet la joie quel que soit l’endroit où il se trouve. Un cœur empli de Dieu est un cœur heureux qui irradie et communique sa joie à tous ceux qui l'entourent : cela se voit tout de suite ! Ne perdons donc pas cet esprit joyeux, qui sait manier l'humour, et même l'autodérision, qui font de nous des personnes aimables même dans les situations difficiles (13). Comme une bonne dose d'humour sain nous fait du bien ! Réciter souvent la prière de saint Thomas More nous fera le plus grand bien : je le fais tous les jours, cela me fait du bien (14).
 13. La maladie qui consiste à accumuler. Souffre de celle-ci l’apôtre qui cherche à combler un vide existentiel dans son cœur en accumulant les biens matériels, non pas par nécessité, mais seulement pour se sentir en sécurité. En réalité, nous ne pourrons emporter avec nous rien de matériel parce que « le linceul n’a pas de poches » et tous nos trésors terrestres – même si ce sont des cadeaux – ne pourront jamais combler ce vide. Au contraire, ils le rendront encore plus exigeant, et plus profond. À ces personnes, le Seigneur rappelle : « Tu dis : ‘Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien’, et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! […]. Eh bien, sois fervent et convertis-toi » (Ap 3, 17-19). L'accumulation ne fait que nous alourdir et ralentir inexorablement notre chemin ! Je pense à une anecdote. Autrefois, les jésuites espagnols décrivaient la Compagnie de Jésus comme la « cavalerie légère de l'Église ». Je me souviens du déménagement d'un jeune jésuite : il était en train de charger dans un camion tout ce qu'il avait – bagages, livres, objets, cadeaux –, quand un vieux jésuite qui l'observait lui dit : « Ce serait cela la ‘cavalerie légère de l'Église’ ? » Nos déménagements sont un signe de cette maladie.
 14. La maladie des cercles fermés, quand l’appartenance à un petit groupe devient plus forte que celle au Corps et, dans certaines situations, au Christ lui-même. Cette maladie elle aussi commence toujours par de bonnes intentions, mais au fil du temps, elle asservit ses membres, devient un cancer qui menace l’harmonie du Corps et cause tellement de mal – des scandales –, spécialement aux plus petits de nos frères. L'autodestruction ou le « tir ami » des frères d’armes est le danger le plus sournois (15). C'est le mal qui frappe de l'intérieur (16) et, comme le dit le Christ, « tout royaume divisé contre lui-même devient désert » (Lc 11, 17).
 15. Et la dernière, la maladie du profit mondain, des exhibitionnismes (17). Elle est celle de l’apôtre qui transforme son service en pouvoir, et son pouvoir en marchandise pour obtenir des profits mondains, ou davantage de pouvoir. C’est la maladie des personnes qui cherchent insatiablement à multiplier les pouvoirs et dans ce but, ils sont capables de calomnier, de diffamer, de discréditer les autres, jusque dans les journaux et les magazines. Naturellement, dans le but de s'afficher et de montrer qu'ils sont davantage capables que les autres. Cette maladie fait elle aussi beaucoup de mal au Corps parce qu'elle conduit les personnes à justifier l’usage de n’importe quel moyen pour atteindre ce but, souvent au nom de la justice et de la transparence ! Il me vient à l'esprit le souvenir d'un prêtre qui appelait les journalistes pour leur raconter – et inventer – des choses privées et personnelles sur ses confrères et ses paroissiens. Pour lui, seul comptait le fait de se voir à la une des journaux, parce qu'ainsi il se sentait « puissant et irrésistible ». Il faisait tellement de mal aux autres et à l'Église. Le pauvre !
Frères, de telles maladies et de telles tentations sont naturellement un danger pour tout chrétien et pour toute curie, communauté, congrégation, paroisse, mouvement ecclésial. Et elles peuvent frapper au niveau individuel ou communautaire.

Seul l’Esprit Saint guérit toute maladie

Soyons clairs : seul l’Esprit Saint – l’âme du Corps mystique du Christ, comme l'affirme le Credo de Nicée-Constantinople (« Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie ») – guérit toute maladie. C'est l’Esprit Saint qui soutient tout effort sincère de purification et toute bonne volonté de se convertir. C'est lui qui nous fait comprendre que tout membre participe à la sanctification du Corps et à son affaiblissement. C'est lui le promoteur de l'harmonie (18) : « Ipse harmonia est », dit saint Basile. Saint Augustin nous dit : « Tant qu’une partie adhère au Corps, sa guérison n'est pas désespérée ; ce qui a été sectionné ne peut être ni soigné ni guéri » (19).
La guérison est aussi le fruit de la conscience de la maladie et de la décision personnelle et communautaire de se soigner en supportant le traitement avec patience et persévérance (20). Nous sommes donc appelés – en ce temps de Noël et pour toute la durée de notre service et de notre existence – à vivre « dans la vérité de l’amour ». « Nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ. Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux articulations qui le maintiennent, selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l’amour » (Ep 4, 15-16).
Chers frères!
J’ai lu un jour que les prêtres sont comme les avions : ils ne font la une des journaux que lorsqu’ils tombent, mais il y en a beaucoup qui volent. Beaucoup critiquent et peu prient pour eux. C’est une phrase très sympathique mais aussi très vraie, parce qu'elle souligne l'importance et la délicatesse de notre service sacerdotal et tout le mal que peut causer à tout le corps de l'Église un seul prêtre qui « tombe ».
Donc, pour ne pas tomber en ces jours où nous nous préparons à la confession, demandons à la Vierge Marie, Mère de Dieu et Mère de l’Église, de guérir les blessures du péché que chacun de nous porte dans son cœur, et de soutenir l’Église et la Curie pour qu'elles soient guéries et qu’elles guérissent elles-mêmes ; pour qu’elles soient saintes et sanctificatrices ; à la gloire de son Fils et pour notre salut et celui du monde entier. Demandons-lui de nous faire aimer l'Église comme le Christ, son Fils et notre Seigneur, l'a aimée, et d'avoir le courage de nous reconnaître pécheurs et d’exprimer le besoin de sa miséricorde et de ne pas avoir peur d'abandonner notre main entre ses mains maternelles.
Tous mes vœux à l’occasion de cette sainte fête de Noël à vous tous, à vos familles, et à vos collaborateurs. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas deprier pour moi ! Merci de tout cœur !
(*) Texte original italien dans l’Osservatore Romano des 22-23 décembre 2014. Traduction de Sophie Gallé pour Urbi & Orbi-La Documentation catholique. © Copyright - Libreria Editrice Vaticana
(1) « Or, pour définir, pour décrire cette véritable Église de Jésus-Christ - celle qui est sainte, catholique, apostolique, romaine -, on ne peut trouver rien de plus beau, rien de plus excellent, rien enfin de plus divin que cette expression qui la désigne comme « le Corps mystique de Jésus-Christ » ; c’est celle du reste qui découle, qui fleurit pour ainsi dire, de ce que nous exposent fréquemment les Saintes Ecritures et les écrits des saints Pères ». (Pie XII, Encyclique Mystici Corporis, Première partie : AAS 35 [1943], 200).
(2) Cf. Rm 12, 5 : « De même, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps dans le Christ, et membres les uns des autres, chacun pour sa part. »
(3) Constitution dogmatique Lumen gentium, 7.
(4) Il est utile de se rappeler que : « La comparaison de l’Église avec le corps jette une lumière sur le lien intime entre l’Église et le Christ. Elle n’est pas seulement rassemblée autour de lui ; elle est unifiée en lui, dans son Corps. Trois aspects de l’Église – Corps du Christ – sont plus spécifiquement à relever : l’unité de tous les membres entre eux par leur union au Christ ; le Christ Tête du Corps ; l’Église, Épouse du Christ. » Cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 789 et 795.
(5) Cf. Evangelii gaudium, 130-131 (DC 2014, n. 2513, p. 41-42).
(6) En diverses occasions, Jésus a indiqué le lien que les fidèles devaient avoir avec lui : « De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments » (Jn 15, 4-5).
(7) Cf. Pastor bonus, art. 1, et CIC can. 360 (DC 1988, n. 1969, p. 898).
(8) Cf. Evangelii gaudium, 197-201 (DC 2014, n. 2513, p. 59-60).
(9) Benoît XVI, Audience générale du 1er juin 2005 (DC 2005, n. 2339, p. 648-649).
(10) François, Homélie à la cathédrale du Saint-Esprit, à Istanbul (Turquie), 29 novembre 2014.
(11) Evangelii gaudium, 95-96 (DC 2014, n. 2513, p. 32).
(12) Ibid, 84-86 (DC 2014, n. 2513, p. 29-30).
(13) Ibid, 2 (DC 2014, n. 2513, p. 7).
(14) « Donne-moi une bonne digestion, Seigneur, et aussi quelque chose à digérer. Donne-moi la santé du corps avec le sens de la garder au mieux, Donne-moi une âme sainte, Seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté, afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais sache redresser la situation. Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir. Ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que j’appelle « moi ». Seigneur, donne-moi l’humour pour que je tire quelque bonheur de cette vie et en fasse profiter les autres. » (Source : site de l’Église catholique en France)
(15) Evangelii gaudium, 88 (DC 2014, n. 2513, p. 30).
(16) Le bienheureux Paul VI affirmait, à propos de la situation de l’Église, qu’il avait la sensation que, « par quelques fissures, la fumée du diable est entrée dans le temple de Dieu », Homélie, solennité des apôtres Pierre et Paul, jeudi 29 juin 1972 ; Cf. Evangelii gaudium, 98-101 (DC 2014, n. 2513, p. 33).
(17) Cf. Evangelii gaudium : « Non à la mondanité spirituelle », 93-97 (DC 2014, n. 2513, p. 31-33)
(18) « L’Esprit Saint est l’âme de l’Église. Il donne la vie, il suscite les différents charismes qui enrichissent le peuple de Dieu et surtout, il crée l’unité entre les croyants : de beaucoup il fait un seul corps, le Corps du Christ. […]L’Esprit Saint fait l’unité de l’Église : unité dans la foi, unité dans la charité, unité dans la cohésion intérieure. » François, homélie à la cathédrale du Saint-Esprit, à Istanbul (Turquie), 29 novembre 2014.
(19) AugustSerm., CXXXVII, 1 ; Migne, P. L., XXXVIII, 754.
(20) Cf. Evangelii gaudium, « Pastorale en conversion », 25-33 (DC 2014, n. 2513, p. 13-16).

Banque nationale suisse, BNS, Berne, ce vendredi 24 avril.

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Un des résistants, Blaise, au pupitre, posant ses questions.

Les résistants en vidéo:

Voir après 2hoo, Blaise et Monnaie-pleine alias Vollgeld

http://www.snb.ch/en/ifor/media/webtv/id/webtv_archive 






Assemblée Générale de la BNS, Berne, ce vendredi 24 avril.

Quelques résistants suisses se sont déplacés à Berne.

Notamment Blaise Rosselat suggère que notre institut monétaire, profitant des intérêts négatifs et de la force du Franc et par le biais de ses placements, soutienne d'avantage la création d'entreprises. 

On demande aussi  que la BNS puisse assurer, aujourd'hui, son indépendance, en particulier vis-à-vis de la BCE et de la Fed. 

VICTOIRE:

La réponse de Thomas J. Jordan, Président de la Direction générale, OUI et aucun plan d'adhérer à la zone euro.

Autres questions posées officiellement et envoyées par écrit un mois à l' avance ci-dessous:







Quelques résistants suisses.

Tout le monde peut être actionnaire de la Banque nationale suisse.
Le plus grand actionnaire est un allemand (sic), voir plus bas.


Si vous voulez participer à cette action chaque année, contactez-nous au 021 616 88 88 ou par mail siebenthal at gmail.com


Nous avons déjà plusieurs dizaines d' actionnaires de la BNS qui soutiennent notre action et nos questions à l' AG. Vous pouvez venir et posez vos propres questions.

Nos questions et motions posées à l' assemblée Générale de la BNS le 24 avril 2015:

4 questions et 4 motions pour l'Assemblée Générale 2015 de la BNS

Question 1 traitant de l’indépendance de la BNS
La Constitution suisse est la référence absolue en matière de mission assignée par la Confédération à la BNS. L’alinéa 2 de son article 99 est très clair quant à l’indépendance de la BNS (Note1).
La loi sur la BNS (2003) va jusqu’à préciser dans son article 6 : « « Dans l'accomplissement des tâches de politique monétaire visées à l'art. 5, al. 1 et 2, la Banque nationale et les membres de ses organes ne peuvent ni solliciter ni accepter d'instructions du Conseil fédéral, de l'Assemblée fédérale ou d'autres organismes. »
Or,  En se fixant un taux plancher en septembre 2011, la BNS a de facto transféré le leadership de  la gestion de sa politique monétaire à la Banque centrale européenne. En effet, tous les économistes savent que la politique monétaire d’un pays ne peut être indépendante si la monnaie du pays est liée par un taux fixe à une autre monnaie d’une part et que de l’autre côté, il y a libre circulation des capitaux (principe du triangle de l’incompatibilité). Or, il ne fait aucun doute qu’aussi bien juridiquement qu’économiquement, fixer un taux plancher avec l’euro équivaut à un taux qui vous soumettais à la zone euro, donc à une puissance étrangère.
Deux économistes ont confirmé la perte de l’indépendance de la BNS. L’un est le chef économiste de UBS qui a clairement dit sur la Radio suisse romande que la BNS n’était pas indépendante (2). L’autre est un professeur d’Economie à l’Université et directeur du Centre International d’Etudes monétaires et bancaires (3)  qui dit que la Suisse a été de fait membre de la zone euro avec le franc suisse « scotché » à 1.20 franc (Note 4)
Enfin on relevait  dans un article du Temps du 15 juillet 2011 le passage suivant :

« Alors que le franc s’envolait mercredi vers de nouveaux sommets, Thomas Jordan, vice-président de la Banque nationale suisse, a fermement rejeté toute idée d’arrimer la monnaie helvétique à l’euro. «Notre mandat principal est d’assurer la stabilité des prix. Lier le franc à l’euro entraînerait de nouveaux problèmes, comme la hausse des taux d’intérêt en Suisse. En outre, une telle opération nécessiterait de modifier la Constitution. Nous ne pourrions plus assurer l’indépendance de notre politique monétaire», a-t-il rappelé mercredi à Zurich lors d’un podium de discussion organisé par l’Efficiency Club. » (Note5).

La Constitution n’a pas été modifiée et le taux-plancher a été posé.
Au vu de ce qui précède, notre question est la suivante :
Quelle base légale, claire et pertinente, vous a permis d’enfreindre la Constitution en matière d’indépendance monétaire?


NOTES :
1.      Art. 99 Politique monétaire  de la Constitution Suisse :
1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d'émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération.
2 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération.
3 La Banque nationale constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes, dont une part doit consister en or.
4 Elle verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons.




5.       Extrait de l’article du temps «Lier le franc à l'euro créerait de nouveaux problèmes » de Juillet 2011

 http://www.letemps.ch/Page/Uuid/823b8ba4-ae59-11e0-8d13-d03d80d505be/Lier_le_franc_%C3%A0_leuro_cr%C3%A9erait_de_nouveaux_probl%C3%A8mes


Question 2 traitant de l’abandon du franc suisse
Il semblerait qu’avec la nouvelle plateforme de transactions financières T2S vous ayez renoncé volontairement (sans raison réglementaire) à utiliser le franc suisse au profit de l’euro. Votre vice-président explique ce choix dès le 3 novembre 2011 dans sa conférence publiée sur votre site Internet intitulé « Le franc fort et l’avenir de l’infrastructure des marchés financiers suisses » (Note 1).
Notre question est la suivante :
Votre choix est-il compatible avec le rôle institutionnel de la BNS de défenseur de la monnaie nationale mais surtout de son indépendance et de l’indépendance du pays dont la stratégie monétaire ne peut pas dépendre des décisions, de nature politique, de l’Union européenne ?
Notes:
Question 3 traitant du bilan de la BNS
Au moment précis de la fixation du taux plancher, nous avons relevé dans plusieurs articles anglo-saxons que la BNS était prête à racheter toutes sortes de titres en échange de liquidités illimitées. Nous étions alors en pleine crise des banques européennes  et de la zone euro.
Depuis, effectivement les grandes banques se sont délestées de certains actifs pourris. Actuellement, les dettes grecques par exemple ne sont plus en possession des banques commerciales privées mais bien des banques centrales européennes.
Or, alors que vous avez le privilège d’être aux commandes d’un établissement dont la prospérité était à la fois l’image du succès du pays et de la solidité de sa monnaie, la BNS a vu, sous votre leadership, non seulement fondre ses fonds propres mais les a vus basculer dans le négatif ! Quel paradoxe lorsqu’on se souvient que le dirigeant principal de la BNS a toujours insisté sur l’importance de renforcer  les fonds propres du bilan (1).
En d’autres termes, cette gestion calamiteuse aurait mis l’institution en faillite si elle n’avait le soutien illimité de la productivité de la Suisse mais aussi et surtout le patrimoine tant actuel que futur des suisses. A quel titre vous octroyez-vous ce droit et correspond-il toujours à la mission de l’établissement que vous dirigez ?
Cette dégradation de vos passifs a servi à investir les actifs du bilan pour 50% (environ) en euros et pour 85% en obligations d’Etat (dettes publiques). Il semble que tout le monde, excepté vous, a bien compris qu’il y aurait tôt ou tard des remises de dettes. Quel est donc le but masqué que vous poursuivez puisqu’il est objectivement impossible de maintenir des peuples entiers sous le joug d’intérêts privés ?
Des voix s’étaient élevées pour réclamer un fond souverain. Or, vous dites à la page 66 de votre rapport d’activités de 2012 :
« Associer le placement des réserves monétaires de la BNS à des intérêts stratégiques de la Suisse engendrerait un risque de conflit d’intérêts et mettrait potentiellement en danger l’indépendance de la BNS. Cette dernière pourrait même, à la limite, ne plus être en mesure de remplir sa tâche fondamentale. En plaçant de manière très diversifiée une partie de ses réserves monétaires en actions et en obligations d’entreprises, la Banque nationale peut tirer profit de la contribution positive du rapport risque/rendement qu’offrent ces catégories de placements ».
Les Fonds Souverains ayant précisément pour nature de protéger les intérêts des pays qui les détiennent, on voit mal en quoi il y aurait conflit d’intérêts dans le cas de la BNS. A moins bien entendu que ce ne fut de ces intérêts-là auxquels vous faisiez référence ! Mais dans ce cas, de quels intérêts peut-il s’agir ? Il n’est pas davantage possible, aujourd’hui, de voir où se trouve la diversification prônée.
Le bilan de la BNS est le bilan de votre gestion. Nous nous abstiendrons de le qualifier par respect pour le passé de cette institution. En revanche, toute cette gestion d’entreprise ne s’explique que si vous aviez décidé de forcer la Suisse à adhérer à la zone euro.
Alors la question est la suivante :
« Planifiez-vous d’adhérer à  la zone euro ? »
NOTES : 1- Pages 2 et 3 du document «  Conférence de presse de décembre 2009. http://www.snb.ch/fr/mmr/speeches/id/ref_20091210_tjn/source/ref_20091210_tjn.fr.pdf
Question 4 traitant du monopole de battre monnaie
La Constitution suisse a confié dans son article 99 alinéa 1 à la Confédération ceci : « 1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d'émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération. »
Or, nous constatons avec beaucoup d’inquiétude qu’un pouvoir de création monétaire a été confiée hors cadre légal et en tout cas de manière parfaitement illégitime à des entités privées -qui se trouvent être des banques- la liberté de créer de la monnaie ex-nihilo.
 Ces sommes créées par les banques commerciales hors de tout cadre légal (non prévues par la loi ni par la Constitution) sont considérées par certains experts comme de la fausse monnaie. Par ailleurs, voici ce qu’en dit le Conseil Fédéral dans une réponse à une interpellation par le député Muller Geri :
«  Réponse du Conseil fédéral du 25.04.2012
1. Les moyens de paiement légaux et ceux considérés dans les faits comme tels sont loin d'être sur pied d'égalité. Les moyens de paiement ayant cours légal font l'objet d'une énumération exhaustive à l'article 2 de la loi fédérale sur l'unité monétaire et les moyens de paiement (LUMMP). Etant donné les différences de solvabilité des établissements gérant des comptes, les avoirs à vue auprès des banques ne jouissent pas des caractéristiques des dépôts auprès de la banque centrale: la standardisation et la fongibilité.
Contrairement aux moyens de paiement légaux, nul n'est tenu d'accepter la monnaie scripturale des banques, à moins qu'un tel moyen de paiement ait été convenu par contrat, ou que les circonstances (l'usage) ou une disposition légale particulière l'exigent.
2. La fixation de l'unité monétaire et la désignation des moyens de paiement ayant cours légal font partie des compétences conférées par le monopole de la Confédération en matière d'émission du numéraire (art. 99 al. 1 de la Constitution). L'article 2 LUMMP précise que les moyens de paiement légaux sont les espèces métalliques, les billets de banque et les avoirs à vue auprès de la Banque nationale suisse (BNS). L'argent au sens du droit constitutionnel ne comprend pas la monnaie scripturale des banques qui, contrairement aux avoirs à vue auprès de la BNS, connaît un risque d'insolvabilité. La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution. La Confédération a toutefois la possibilité, dans le cadre de sa compétence législative, d'intervenir contre les développements qui échappent au contrôle du processus de création monétaire exercé par la BNS, ou qui sont susceptibles de miner d'une autre manière la confiance placée dans le numéraire émis par l'Etat. Le législateur a limité les possibilités des banques de créer de la monnaie scripturale, par le biais de dispositions légales régissant les réserves minimales, ainsi que par les prescriptions relatives aux fonds propres et aux liquidités inscrites dans la loi sur les banques.
3. Voir les chiffres 1 et 2. L'article 2 LUMMP indique clairement quels sont les moyens de paiement légaux. Comme l'ont montré les débats sur la garantie des dépôts menés dans le sillage de la crise financière, la population est consciente que les avoirs à vue en francs déposés auprès de banques ne sont pas garantis par la BNS. » http://www.parlament.ch/f/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123305
Par le fait que vous fermiez les yeux sur la création monétaire faite par des banques commerciales, vous contrevenez à la législation (Constitution et loi sur la BNS) à plusieurs niveaux dont les principaux seraient :
1.      Vous partagez votre responsabilité de battre monnaie avec des entités privées et étrangères mettant de ce fait en danger l’indépendance du pays et la valeur réelle de la monnaie.
2.      La liberté de battre monnaie  - même scripturale-  en quantité quasi illimitée par des  tiers privés vous empêche de mener votre politique monétaire. Il semble bien au vu des quantités créées par les marchés que la masse monétaire que ce que vous gérez encore ne semble pas dépasser les 10% de la masse totale. Le graphique ci-dessous reconstitué par un spécialiste de la monnaie montre que vous semblez avoir perdu le contrôle de la politique monétaire.
Enfin, en autorisant d’autres entités illégitimes de créer de la monnaie, on peut se demander si vous n’outrepassez pas  les prérogatives que le législateur vous a octroyées.
Notre question est la suivante :
Le droit de battre monnaie est de la compétence exclusive de la Confédération. Ce droit a été délégué à la BNS. Or force est de constater que vous partagez cette compétence avec des organismes privées et étrangers. Qui a autorisé la monnaie scripturale bancaire qui aujourd’hui menace l’équilibre économique et financier et qui met en danger épargnes et caisses de pension ?




-Motion 1: Pour que la BNS protège efficacement la marque Franc suisse !

Le Conseil Fédéral a écrit :
"L'argent au sens du droit constitutionnel ne comprend pas la monnaie scripturale des banques".
Si "l'argent au sens du droit constitutionnel" s'appelle "Franc suisse", alors comment s'appelle la « monnaie scripturale des banques » ?
Du fait que ni la Confédération ni la BNS ne protège cette marque essentielle, les citoyens font la confusion entre la monnaie légale Franc suisse créée et gérée par la BNS, et les autres monnaies d'origine bancaire.
Or cette confusion diminue fortement la valeur de la propriété intellectuelle de la BNS et donc désavantage ses actionnaires.
Nous demandons le vote suivant :
"Que la BNS protège la marque Franc Suisse contre tout usage par tout autre organisme que la BNS, et pour toute autre monnaie que la monnaie légale créée et gérée par la BNS, et protège cette marque par tous les moyens possibles, y compris par des actions en justice, ou en fermant ou ne donnant pas de compte de réserve à la BNS aux organismes qui utilisent cette marque".

-Motion 2: Pour que la BNS mesure et publie la création monétaire distinctement du stock monétaire.


Actuellement, la BNS publie seulement le stock monétaire disponible dans ses comptes, et les stocks monétaires disponibles dans les bilans des banques commerciales.
Or la création monétaire est un paramètre très important pour comprendre et contrôler l'économie. Par exemple un crédit de 10 milliards fait par une banque pendant 2 jours est invisible dans les statistiques actuelles, alors que son rôle sur l'économie peut être énorme, en faisant par exemple monter les prix d'une action ou d'une matière première.
Nous demandons le vote suivant :
"Que la BNS publie au moins mensuellement le montant de toute création monétaire de la période mensuelle, en complément du montant du stock monétaire, dans ses comptes et dans les comptes des banques qu'elle surveille, et récole toutes les informations nécessaires à cet effet."

- Motion 3 : méthode de calcul du taux de change de la monnaie légale Franc suisse

Aujourd'hui nul ne sait si les taux de change publiés s'appliquent ou non à la monnaie légale ou à d'autres monnaies, et nul ne sait comment ces taux sont calculés.
Nous demandons le vote suivant :
" Que la BNS publie la méthode mathématique précise qui permet de calculer le taux de change de la monnaie légale Franc Suisse, monnaie légale dont elle est seule responsable, et différencie clairement le taux de change de la monnaie légale Franc suisse des autres taux de change."

- Motion 4 : pour que la définition des banques en tant que seul pratiquant du dépôt de la monnaie légale Franc suisse soit appliquée.

Le mot « banque » est défini par la loi suisse comme le seul type d'organisation pouvant accepter des dépôts du public : cf LB article 1 §2 « Les personnes physiques ou morales qui ne sont pas assujetties à la présente loi [sur les banques] ne peuvent accepter des dépôts du public à titre professionnel. »
Le terme « dépôt » n'étant pas légalement défini, il est trompeur car l'usage actuel des banques montre que les dépôts sont traités comme des prêts envers la banque. Cela diffère largement du sens commun qui voit un dépôt en banque comme un dépôt dans le coffre d'une banque : le dépôt appartient au déposant et la banque ne peut l'utiliser à son propre compte et ne peut donc pas l'intégrer dans son bilan.
Or le public ne sait pas quelles banques offrent effectivement des dépôts en monnaie légale Franc suisse, monnaie légale gérée par la BNS.
Nous demandons le vote suivant :
« Que la BNS publie chaque mois la liste des banques qui offrent des dépôts en monnaie légale Franc suisse, monnaie légale dont la BNS est seule responsable, en ayant vérifié qu'il s'agit bien d'un dépôt qui reste en pleine propriété du déposant et qui n'est pas intégré au bilan de la banque."


Documents préparés notamment par Mme Liliane Held Khawam et MM Bernard Dugas, Patrick-Etienne Dimier et François de Siebenthal.

Un poids-lourd de la Ruhr


ACTIONNARIAT DE LA BNS • A qui appartient la Banque nationale? La récente envolée en bourse de l’action BNS a braqué un projecteur sur les actionnaires principaux de la banque centrale helvétique. En tête, figure la Banque cantonale de Berne avec 6,63% des actions. Mais cette personne morale est talonnée par une personne physique qui ne cesse de prendre du poids depuis son «coming out» en 2009. Theo Siegert détenait alors moins de 5% des actions. Aujourd’hui, il en possède 6,49%, ce qui vaut à cet économiste allemand de devancer confortablement les banques cantonales de Zurich, Vaud et Saint-Gall.
Qui est Theo Siegert? Né en 1947 à Düsseldorf, dans l’industrielle Ruhr, ce fils de commerçant débute par un apprentissage de banquier et finit par exercer une fonction dirigeante au sein de la holding qui contrôle le géant allemand du commerce de détail Metro. En 1997, il obtient un poste de professeur de management à l’Université de Munich. Il siège surtout au conseil d’administration du pharmacien Merck, de l’électricien E.ON et de la Deutsche Bank, ténors de l’indice boursier allemand. Accessoirement, il exerce la vice-présidence de l’Industrie-Club Düsseldorf, un réseau d’influence centenaire noyauté par les familles Krupp et Thyssen.
Que le peuple se rassure: une clause statutaire plafonne le droit de vote pour tout possesseur de titre figurant hors du cercle des collectivités publiques. Avec 6500 actions, soit un investissement de quelque 6 millions de francs dans la BNS, M. Siegert n’a pas plus d’influence qu’un détenteur de 100 actions.
Un drôle de système, quand même, que la BNS partagerait notamment avec la banque centrale de... Saint-Marin. Sacrée Suisse, elle nous épatera toujours avec ses particularismes!
Votre avis nous intéresse. Mais GHI refuse toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l’honneur. Les propos racistes ou xénophobes, les menaces, injures ou autres incitations à la violence seront immédiatement supprimés de notre site. Nous vous invitons donc à toujours garder, en toute circonstance, un ton et des propos respectueux. GHI


N:B: Prière de n'inscrire que vos noms et adresse sur la procuration ci-dessous, merci:

Procuration pour modification de l’ordre du jour et pour l’Assemblée Générale des Actionnaires 2015 de la Banque nationale suisse, ci-après BNS ou SNB.

IMPORTANT: afin d’être valide, la procuration doit être dûment complétée, datée et signée et doit parvenir à la BNS immédiatement. ( jetzt, vix, sofort...).




Exemple de procuration, Vollmachtbeispiel.
à envoyer à
M. François de Siebenthal,
ch. Des Roches 14,
CH 1010 Lausanne,
tél : 021 616 88 88.

Procuration pour modification de l’ordre du jour et pour l’Assemblée Générale des Actionnaires 2015 de la Banque nationale suisse, ci-après BNS ou SNB.


Le soussigné [nom et prénom / ou société]
………………………………………………………………………………………

demeurant à / siège social à
………………………………………………………………………………………

Désigne, pour me représenter ou agir en mon nom vis-à-vis de la BNS, avec pouvoir de substitution.

M. François ou Mme Maria Cecilia de Siebenthal, ch. Des Roches 14, CH 1010 Lausanne, tél : 021 616 88 88.

aux fins de le/la représenter à l’Assemblée Générale, ou à toute autre Assemblée Générale ayant le même ordre du jour, et d’y voter ou s’abstenir en son nom sur tous les points figurant à l'ordre du jour ou à faire figurer au dit ordre du jour les questions idoines ou encore de le faire inscrire au rôle des actionnaires.

En l'absence d'instructions de vote, le mandataire votera en faveur des résolutions mises à l'ordre du jour selon sa conscience.

Cette procuration restera valable au cas où de nouveaux éléments ou des propositions de résolution sont mis à  l'ordre du jour .

Date, lieu, signature :


https://docs.google.com/document/d/1n67DEu0tsiKLPckcanPlihXCP_7OwU5SSyB4XY3iK4g/edit?usp=sharing

Tableau des personnes positives:



Suite à donner à l’action protection du franc suisse à la BNS


Quelques idées en plus des questions et des motions, à préparer pour l’année prochaine.


Pour une BNS plus démocratique ! Propositions pour une nouvelle BNS.


La justice commence par une bonne monnaie.


Battre monnaie seulement pour le peuple:


Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu'il réduit la main-d’œuvre et engendre un chômage permanent. 


Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d'achat des biens créés pour elle.


Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement. 


Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu'il ait ou non d'autres sources de revenus. La BNS ouvre un compte à chaque suisse et lui alloue une action et un dividende fixé démocratiquement.


I. L'Etat doit donc reprendre le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l'exercera par une commission indépendante jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre son but.

II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.

III. En tout temps l'émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.



Pour une Suisse avec moins de dettes, d’impôts, de taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l'argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.


État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :


1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d'emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d'Ambassades et d'outils d'informations tel Swissinfo... à l'heure de crises et de l'isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).


2. Les "solutions" sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi  que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l’AVS.

3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l’informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu'il réduit les besoins de main-d’œuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d'achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d’industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.


4. La crise de l'UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?


5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont  personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d'intérêts... SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.


6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d'intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes... par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes "familiers", à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.


Ainsi :


 - le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l’argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d’intérêts, alors que l’État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l’émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus-values mensuelles à tous.


- A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d’intérêt et les Banquiers créent l’inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d'autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.


- Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs "remboursements" sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.


- Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l’iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu’ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d’Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.


Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l’argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l’opposé, de bonnes solutions existent et les voici :


Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre butreprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l'argent). C'est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l'indépendance de la Suisse.


La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel


Article 128a :


I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.


Il. Il l'exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre ce but.


III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.


IV. L'émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un dividende et d'un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.


V. Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu'elle ait ou non des sources de revenus.


VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d'intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.


      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.


      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent - sans Commission externe indépendante de type FINMA - de l'Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.


      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d'or physique stocké qu'en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d'assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.


X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l'encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.


XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l’endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l’essence.


XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.

       


Dispositions transitoires :


La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d'intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d'enfants conçus.


Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l'Assemblée fédérale (Plénum).


L'écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500'000.-.


Tout dividende social ou autre prestation sociale n'empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d’indépendant, créateur d’entreprise, etc.


L'obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.


Tout financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :
Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d'établissements distincts et indépendants :


1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.

2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.

3) Banques d'affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.


Indexation obligatoire de tous les engagements sur l'avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.


Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.


Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d'éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.


Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.

Supprimer les programmes d'achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.

Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.

Interdire toute dévaluation compétitive.

Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d'échange et de réserve.

Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d'indexation.

 Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.


Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelle que soit la forme de la monnaie( métallique, papier...).


Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.


Conclusions :


 « Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »               


Maurice Allais, prix Nobel d'économie.



Plus:

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/02/initiative-monnaie-pleine-questions.html


Assemblée générale 2015 – Dates et conditions d'admission

Dates et autres informations pour l'année 2015:

Date de l'Assemblée générale

24 avril 2015, à 10 heures

Lieu

Kulturcasino, Herrengasse 25, 3011 Berne

Envoi des invitations et des bulletins-réponse

27 mars 2015

Inscription

Les actionnaires souhaitant prendre part à l’Assemblée générale sont priés de commander leur carte d’admission, soit par courrier (en retournant le bulletin-réponse dûment rempli et signé à ShareCommService AG, Assemblée générale BNS 2015, Europastrasse 29, CH-8152 Glattbrugg), soit par voie électronique (sur la plate-forme en ligne de ShareCommService AG). S’ils choisissent la voie électronique, les actionnaires peuvent commander leur carte d’admission jusqu’au 22 avril 2015 à midi.

Qualité d'actionnaire

Tout actionnaire inscrit au Registre des actions est autorisé à participer à l'Assemblée générale (art. 37, al. 1, LBN).
Toute personne inscrite au registre des actions le 16 avril 2015 et n’ayant pas vendu ses actions jusqu’à l’Assemblée générale peut participer à celle-ci.
Seules seront prises en considération les demandes de reconnaissance reçues au registre des actions jusqu’au 15 avril 2015 à 9 heures.
La BNS ne reconnaît qu'un seul représentant par action (art. 3 du règlement régissant la reconnaissance et la représentation d'actionnaires de la Banque nationale suisse).

Envoi des cartes d'admission et des bulletins de vote

A partir du 10 avril 2015

Remise de propositions

Les actionnaires peuvent soumettre des propositions. Pour qu'elles soient portées à l'ordre du jour, elles doivent être signées par vingt actionnaires au moins et adressées au président du Conseil de banque, par écrit, d'ici le 13 février 2015 (art. 35, al. 2, LBN).
Aucune décision ne peut être prise sur des objets qui n’ont pas été portés à l'ordre du jour (art. 35, al. 3, LBN).

Représentation par la représentante indépendante

Le Conseil de banque a désigné Maître Beatrice Stuber-Jordi, notaire, ambralaw, Bundesgasse 26, 3001 Berne, et, en cas d’empêchement, Maître Adrian Müller, avocat, ambralaw, Bundesgasse 26, 3001 Berne, comme personne indépendante que les actionnaires peuvent charger de les représenter au sens de l’art. 689c CO.
Les actionnaires souhaitant se faire représenter par la représentante indépendante lors de l’Assemblée générale peuvent lui donner procuration et lui transmettre des instructions soit par courrier, à l’aide du formulaire de procuration et d’instructions, soit par voie électronique, au moyen de la plate-forme en ligne de ShareCommService AG. S’ils choisissent la voie électronique, les actionnaires doivent transmettre leur procuration et leurs instructions à la représentante indépendante jusqu’au 22 avril 2015 à midi.
La représentante indépendante observe, jusqu'au scrutin organisé lors de l'Assemblée générale, le secret absolu sur les instructions reçues, et ce y compris vis-à-vis de la BNS.
La représentante indépendante s'abstient de voter si elle reçoit des pouvoirs de représentation sans instructions de vote.
La BNS transmet à la représentante indépendante les bulletins-réponse signés qui lui sont adressés et qui ne comprennent ni déclaration personnelle de participation ni mention d'un mandataire, mais sont accompagnés d’ instructions de vote. En l’absence d’instructions de vote, la BNS considère ces bulletins-réponse comme inscriptions personnelles des actionnaires concernés.

Représentation par un autre actionnaire

Tout actionnaire peut autoriser par écrit un autre actionnaire à le représenter à l'Assemblée générale (art. 37, al. 2, LBN).
Les actionnaires souhaitant se faire représenter par un autre actionnaire sont priés de désigner ce dernier sur le bulletin-réponse.

Rapport financier et rapport de l’organe de révision

Le Rapport financier et le rapport de l’organe de révision peuvent être consultés à partir du 26 mars 2015 sur le site www.snb.ch, Publications, et à partir du 2 avril 2015, aux sièges de Berne et de Zurich de la Banque nationale. Ils peuvent être commandés par courrier (au moyen du bulletin-réponse) ou par voie électronique (sur la plateforme en ligne de ShareCommService AG).

Transmission d'informations

La convocation de l'Assemblée générale et les communications aux actionnaires sont faites par lettre envoyée aux adresses figurant dans le Registre des actions et par une publication unique dans la Feuille officielle suisse du commerce (art. 28 LBN).



Canada: une histoire de deux systèmes monétaires

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История за две парични системи
Canada: a tale of two monetary systems
Canada: une histoire de deux systèmes monétaires
Canada: Storia di due sistemi monetari
Canada: een verhaal over twee geldsystemen
Канада: История двух денежных систем






Canada: une histoire de deux systèmes monétairespar Ellen Brown,
Présidente du Public Banking Institute, Etats-Unis
le 5 avril 2012
traduit et publié le 11 mai 2013



Même le pays le plus riche au monde en ressources est tombé dans le piège de la dette. Ses programmes gouvernementaux qui faisaient autrefois sa fierté sont sujets à des coupes budgétaires drastiques -des coupes qui auraient pu être évitées si le gouvernement n'avait pas abandonné la possibilité d'emprunter à sa propre banque centrale dans les années 70.

La semaine dernière à Ottawa, la Chambre des Communes du Canada a voté la dernière vague de coupes budgétaires et de mesures d'austérité. Pour l'essentiel elle consiste en la perte de 19.200 emplois du secteur public, une réduction du budget des programmes fédéraux de 5,2 milliards de $ par an, et le recul de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans. Ceci au nom d'une dette qui se monte à présent à plus de 581 milliards de dollar canadiens, soit 84% du PIB.

Rappel:

Un jeu en ligne publié par le journal local "the Globe and Mail" donnait aux lecteurs la possibilité de faire eux-mêmes des simulations d'équilibre budgétaire. Les paramètres incluaient la réduction drastique des versements aux fonds d'aide aux personnes âgées, aux caisses de retraite, aux frais de santé, et à l'éducation, aux transports, à la défense, à l'aide aux pays en voie de développement et aux aides internationales plus généralement. Et bien sûr la hausse des impôts. Un article publié sur la même page titrait:"Le gouvernement n'a en fait pas beaucoup de leviers à sa disposition pour boucler un déficit budgétaire abyssal. Il peut soit augmenter les impôts, soit réduire les dépenses ministérielles."

Il semble qu'aucun participant à ce jeu, ni les concepteurs ni qui que ce soit n'ait été en mesure de jouer sur le paramètre principal du budget: les intérêts versés aux détenteurs de la dette. Un graphique sur le site web du ministère des finances canadien intitulé "Où vont vos impôts" indique que le paiement de ces intérêts se montent à 15% du budget -plus que la santé, la sécurité sociale et les autres formes de salaire différé réunies. La page date de 2006 et a été mise à jour en 2008, mais les montants sont vraisemblablement peut différents aujourd'hui.

Futé pour un penny, idiot pour une livre

Parmi les autres coupes en 2012 le gouvernement a annoncé qu'il pourrait cesser la production de penny canadiens, qui coûte aujourd'hui plus cher à frapper que leur valeur propre. Le gouvernement se concentre sur les penny et ignore les livres -la part massive de la dette qui aurait pu être épargnée en empruntant directement à la Banque du Canada.

Entre 1939 et 1974, le gouvernement empruntait en effet à sa banque centrale. Ce qui, en fait, rendait sa dette dépourvue d'intérêt, dès lors que le gouvernement possédait la banque et en percevait les intérêts. D'après des chiffres fournis par Jack Biddell, ancien inspecteur des finances du gouvernement, la dette fédéral restait à un niveau peu élevé, n'évoluait quasiment pas et était parfaitement supportable durant ces années (voir graphique plus bas). Le gouvernement a pu ainsi financer simplement sur le crédit de la nation et avec succès plusieurs projets publics d'envergure, y compris la production d'avions de combat durant et après la seconde guerre mondiale, des aides à l'éducation pour les soldats de retour, les allocations familiales, les retraites pour les personnes agées, l'autoroute transcanadienne, le projet de route de navigation sur le St. Laurent et une couverture maladie universelle pour tous les canadiens.








La dette a explosé à partir de 1974, lorsque le Comité de Bâle fut mis en place par les gouverneurs des banques centrales des 10 pays membres de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), dont le Canada. Un objectif clef du comité était de "maintenir la stabilité monétaire et financière". Pour atteindre ce but, le Comité déconseilla le financement direct d'une nation auprès de sa propre banque centrale sans intérêts, et encouragea à la place le financement auprès des créanciers privés, tout cela au nom "du maintien de la stabilité de la monnaie":

Le présupposé était que le fait d'emprunter à une banque centrale ayant le pouvoir de créer de l'argent sur ses livres conduirait à l'augmentation de la masse monétaire et des prix. Emprunter à des créanciers privés par ailleurs était considéré comme ne favorisant pas de tendance inflationnaire, puisque cela revenait à recycler de l'argent existant déjà. Ce que les banquiers se sont bien gardés de révéler, bien qu'ils le savaient eux-mêmes de longue date, c'était que les banques privées créent l'argent qu'elles prêtent, exactement de la même que les banques publiques. La différence restant qu'une banque publique restitue les intérêts au gouvernement et à la communauté nationale, tandis qu'une banque privée transfert les intérêts dans son capital, pour être ensuite réinvesti, de nouveau avec intérêts, attirant progressivement l'argent hors de l'économie productive.

La courbe de la dette, qui commença son ascension exponentielle en 1974, évolua jusqu'à la verticale en 1981, date à laquelle les taux d'intérêts de la réserve fédérale US furent portés à 20%. Aggravée de 20% chaque année, la dette double sous les quatre ans. Les taux canadiens ont grimpé jusqu'à 22% durant cette période. Le Canada a maintenant réglé plus de 1000 milliards de dollar canadiens pour sa dette -près de deux fois le montant de la dette elle-même. S'il avait emprunté auprès de sa propre banque tout au long, il serait non seulement libéré de la dette mais disposerait même d'un surplus conséquent aujourd'hui. C'est vrai aussi pour les autres pays.

Le coup en douce des banquiers

Pourquoi les gouvernements paient-ils des financiers privés pour générer une créance qu'ils auraient pu eux-mêmes émettre, et ce sans intérêts? D'après le professeur Carroll Quigley, le mentor de Bill Clinton à l'université de Georgetown, tout cela faisait partie d'un plan concerté et mis au point par une clique de financiers internationaux. Il écrivit en 1964 dans "Tragédie et Espoir":

Le pouvoirs du capitalisme financier ont un autre but à long terme, rien moins que de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie de l'ensemble du monde. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets fruits de nombreuses réunions privées et conférences. Le sommet de système devait être la Banque des Règlements Internationaux à Bâle en Suisse, une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales mondiales qui étaient elles-mêmes des sociétés privées.

Chaque banque centrale...cherchait à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, à manipuler les taux de changes, à influencer le niveau de l'activité économique dans le pays, et à influencer des politiciens coopératifs au travers de récompenses sous forme économique dans le monde des affaires.

En décembre 2011, cette accusation a été répercutée dans un recours porté auprès de la Cour Fédérale Canadienne par deux citoyens et un think tank en économie canadiens. Le juge constitutionnel Rocco Galati a mené une action pour le compte de William Krehm, Ann Emmett, et COMER (le Comité pour une Réforme Monétaire et Economique) afin de revenir au rôle original de la Banque du Canada, y compris concéder des prêts sans intérêts aux structures municipales, régionales et fédérales pour des dépenses liées au "capital humain" (èducation, santé, et autres services sociaux) et aux infrastructures. La plainte stipule que, depuis 1974, la Banque du Canada et les politiques financières et monétaires du Canada ont été dictées par des banques privées étrangères et des intérêts financiers menés par la BRI, le Forum pour la Stabilité Financière (FSF) et le Fond Monétaire International (FMI), outrepassant la souverainité du Canada représentée par son parlement.

Aujourd'hui ce coup en douce a été si bien dissimulé que les gouvernements et les joueurs eux-mêmes sont convaincus que les seules alternatives pour résoudre la crise de la dette sont lever d'impôts, réduire drastiquement les services publics, ou bien vendre les biens publics. Nous avons oublier qu'il reste encore une autre option: réduire la dette en empruntant directement à la banque du gouvernement lui-même, qui rend ses profits aux caisses publiques. Supprimer les intérêts s'est avéré réduire le coût moyen des projets publics d'environ 40%.




Ellen Brown est avocate et présidente du Public Banking Institute,


Dans "Toile d'araignée de Dettes" (Web of Debt) le dernier de ses onze livres, elle démontre comment un cartel privé a usurpé le pouvoir de créer l'argent au peuple et comment nous, le peuple. pouvons reprendre ce pouvoir. Elle a deux sites web

Stigmatisation du système financier.

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Stigmatisation plus précise du système financier.


D’une autre source chrétienne, quoique non catholique celle-là,
est venue une stigmatisation plus précise encore du système financier actuel, à la suite d’une étude faite à la demande d’une Église d’Écosse, la Congregational Union of Scotland.


Constatant la présence d’une pauvreté pénible en face même de l’abondance offerte,les autorités de cette Église jugèrent qu’il devait y avoir quelque chose de fondamentalement faux dans le système économique.


Un Comité fut nommé: le «Comité d’une doctrine chrétienne de

la richesse» pour examiner d’un point de vue chrétien le système
financier existant.


La première réunion de ce comité eut lieu le 22 septembre 1960.
Elle fut suivie de 16 autres. Le Comité consulta un grand nombre
d’économistes, de professeurs, de banquiers, d’hommes d’affaires,
de savants. Il publia le résultat de ses recherches dans un livre intitulé


Money, A Christian View:


Une vue chrétienne de l’argent.


Système d’endettement préjudiciable.


A la page 42 de ce livre on trouve les conclusions suivantes:


1. Nous croyons que le système actuel de finance dette, dans
lequel pratiquement tout l’argent vient en circulation sous forme
de dette portant intérêt, est préjudiciable au bien être de l’humanité.
Il ne trouve aucune justification dans la nature des choses
et perpétue une fausse notion de la fonction de l’argent dans la
société humaine.
2. Nous croyons que le monopole virtuel dont jouit le système
bancaire est contraire à la raison et à la justice. Lorsqu’une banque
accorde un prêt, elle monnaie le crédit d’un client jugé digne.


Ce ‘monnayage’ est un service nécessaire, mais lorsque
la banque l’a fait, elle remet à l’emprunteur son propre crédit ainsi
monnayé comme une dette envers la banque, dette majorée de 6,
8 ou 9 pour cent. 


Il semble exister là une anomalie, masquée par l’usage et l’habitude, qui demande examen. 

La véritable base du crédit réside dans les actifs de la nation: individus, travailleurs, compétences, richesses naturelles; dans l’énorme puissance de production dont les hommes disposent aujourd’hui. 

La création et la fonction de l’argent, du crédit financier, devraient être en rapport exact avec ces faits physiques, et rien autre.

3. Convaincus qu’il n’est pas impossible à l’esprit humain de

concevoir un système financier d’où seraient exclus ces vices,
nous jugeons qu’un tel système financier corrigé s’impose et que,
comme chrétiens, nous avons le devoir impératif d’en presser
l’instauration.


Commentaires:
Solution merveilleuse du Crédit Social:

Mettre le pouvoir d’achat au niveau de la production
Le Comité insiste donc, et avec raisons à l’appui, sur l’obligation
de changer le système financier. Il ne dit pas quelle technique
employer. Mais de toutes les propositions qui ont pu être faites
jusqu’ici pour un changement, seul le Crédit Social en offre de nature à atteindre de façon directe les buts d’un système financier fidèle à sa fonction propre dans l’économie. 


Ces buts:
Établir un système souple en accord constant avec les réalités
de la production et de la consommation;
Faire de l’argent un facteur déterminé et non plus un facteur
déterminant des activités économiques;
Financer toute production possible répondant aux besoins de
la population, selon la hiérarchie de leur urgence;
Maintenir le pouvoir d’achat au niveau de la production offerte
en face des besoins normaux de la population; et, pour permettre
à chaque personne d’exercer son droit fondamental à une
part de biens matériels, dans un monde où cela ne peut s’obtenir
sans argent, assurer à chaque individu un revenu attaché à sa
personne et non pas uniquement à son emploi.
Ce dernier point a été traité mille fois dans le journal Vers Demain
et le sera encore. Le refus de ce revenu attaché à la personne,
donc à la famille selon le nombre de ses membres, ce refus est
la cause d’une foule de maux. La poussée de l’économie actuelle 
vers la multiplication de besoins matériels nouveaux, donc vers le matérialisme, pour maintenir l’emploi; l’intervention croissante des gouvernements pour s’occuper de fonctions qui relèvent normalement des personnes elles-mêmes, des familles et des associations libres; ces désordres, et bien d’autres, sont provoqués et accrus par le refus de reconnaître à chaque personne le droit à un revenu.

Un revenu à seul titre de personne, et non pas seulement à titre
d’embauché, dans une économie qui a de moins en moins besoin
de labeur humain pour entretenir la production répondant aux besoins normaux des hommes. 


D’ailleurs, tout individu actuellement vivant n’est-il pas, avec tous les autres, cohéritier des progrès des générations passées, donc co-capitaliste du plus grand facteur de l’immense production moderne?

C’est ce statut de capitaliste, étendu à tous et à chacun, qui

doit prendre de plus en plus le pas sur le statut d’embauchés pour
8 millions de Canadiens encore salariés, et sur le statut de dépendants ou de secourus pour les 12 millions qui, sans emploi lucratif, ont quand même le droit fondamental de vivre pleinement leur vie...



Source: https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzXzgxZUotZzQxSzFEVHZBQm9qTlZYNW1OZnpr/view?usp=sharing


Résumé:

Le système actuel de finance dette, dans
lequel pratiquement tout l’argent vient en circulation sous forme
de dette portant intérêt, est préjudiciable au bien être de l’humanité





The 1998 AGM of CCMJ endorsed this statement of beliefs in matters of Monetary Justice. Much has changed in the global economy since 1998 and readers might care to propose or debate possible amendments for the 2004 AGM 
"We believe that:
• Money for Industry and commerce should be issued by elected national and possibly in some instances local government only, in amount appropriate to the goods and productive capacity which it represents.
• Such money should be interest-free but for genuine cost of administration.
• Bank Loans should be limited to the actual assets held by Banks, i.e., the present practice of Banks "lending" say ten times their holdings should end.
• The National Debt, and local council debts, and many debts of firms and of persons are "phoney" to the degree that they relate to money created as above out of nothing by institutions which have gathered a private monopoly of credit creation.
• If the Banks have a monopoly of credit-creation and want more back than they create, in consequence of charging interest, they ask the impossible so that the public "debt" grows continually.
• The computerised "Global Money-Market" has acquired a momentum of its own, yet it is irrational and is damaging to the poorer nations that it exploits on our behalf.

Discussion Papers submitted by Members

NB These papers do not necessarily represent the views of the association as a whole, the views of whose members range from those who believe individual ownership should not be allowed, to those who are actively pursuing co-ownership and realistic present-day proposals for Monetary Reform. The Chairman welcomes all contributions to the debate. Do use the Discussion List if you would like to "run your ideas by others" before asking the Chairman to post a version you are confident about on the site - comments are invited and you can always make further amendments in the light of comments by others.
Author
Title
Date
Colin WhitmillMinutes of the Annual General Meeting on 29th October 2005January 2006
John RogersTwo Sides of the Money CoinJanuary 2006
Doug GibbonsChristian People's Alliance Manifesto: www.cpalliance.netJanuary 2006
Colin WhitmillBiblical Support for Basic Income?New Zealand, Sept 2005
Peter ChallenReligious Leaders Tackle the World BankSeptember 2005 approx
Colin WhitmillPapers for the Annual General Meeting29th October 2005
Stephen ZarlengaReport on the American Monetary Institute ConferenceSept 20-Oct 2nd 2005
Kamran MofidAn Open Letter to the First World Islamic Economic Forum Kuala Lumpur, October 1-3, 2005Thursday 22nd September 2005
Colin WhitmillBiblical Support for Basic Income?New Zealand, Sept 2005
Peter ChallenReligious Leaders Tackle the World BankSeptember 2005 approx
Peter ChallenNotes from ItalyLondon,September 2005
Peter ChallenIntroduction to CCMJ: previous message archivedLondon,September 2005
Peter ChallenAddress to the Greenbelt GatheringCheltenham 29/8/05
Sabine McNeillEarly Day Motion 390 entitled"Publicly-Created Money" - a Mechanism for Making Poverty History - At Home and Abroad
London, July 2005
Peter ChallenChairman's half-year report :21st June 2005
Peter ChallenAn article for a 2005 edition of the USPG's 'Theological Reflections', under the title, 'Mission Mission, Mammon and Money.'London, March 2005
Peter ChallenNote from the ChairmanLondon, January 2005
Peter ChallenAn article for a 2005 edition of the USPG's 'Theological Reflections', under the title, 'Rethinking Mission.'London, January 2005
Peter ChallenAGM 2004 MinutesLondon October 2004
Dave WetzelAbout Land Value TaxNew Statesman 10/9/04
Peter ChallenWise words from 1667 and 1897 in individual and in social modeLondon, June 2004
Lord SudeleyIn Support of Publicly Created MoneyLondon, Feb 2004
Sabine McNeillModern Money Maths - educational diagramLondon, Jan 2004
Peter ChallenCCMJ member speaks at Islamic ConferenceLondon, Jan 2004
John CourtneidgeProposal for Interest-Free MoneyWebsite Launch Dec 2003
Peter ChallenCCMJ Book Fair and AGM: Sat 8th Nov 2003Invitation Leaflet
John RuskinExtracts from Letters on the Subject of Usury
A Debt to HandelManchester, Nov 2003
Introduction to CCMJ - Christmas messageLondon, Dec 2003
Thinking about MoneyLondon, Nov 2003
PosterAnnual General Meeting & Open Book DayLondon Nov 2003
Grace and Usury - Articles for Church MagazinesLondon, Dec 2001
Briefing Paper for Workshops for Church OfficersLondon, Sept 2003
An Islamic view of the Nature of MoneyCairo, 1939
Martin HattersleyAs I see ItCanada
Introduction to CCMJCCMJ homepage 2000

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Obsolescence programmée: exemples

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Obsolescence programmée: exemple de notre lave-vaisselle Bauknecht :


En panne quelques jours après la fin de la garantie, le réparateur vient et pèse pendant de longues minutes sur les deux boutons les plus éloignés, et çà repart...sic... 

Organisé et voulu...


Les codes de panne des lave-vaisselle :

Lorsqu'un numéro d'erreur s'affiche ou que les voyants clignotent, utilisez les guides ci-dessous pour comprendre la nature de la panne :

L’obsolescence programmée est une stratégie visant à réduire la durée de vie d’un produit pour augmenter son taux de remplacement et provoquer un nouvel achat prématurément.

« C’est inculquer à l’acheteur le désir de posséder quelque chose d’un peu plus récent, un peu meilleur et un peu plus tôt que ce qui est nécessaire »
Brooks Stevens, designer industriel américain, 1954.

Ces pratiques des constructeurs mises en place de façon plus ou moins concertée et consciente sont dénoncées par les associations environnementales comme Les Amis de la Terre. Avec les fortes problématiques environnementales et économiques qu’elles posent, les stratégies de croissance des industriels fondées sur une surconsommation sont aujourd’hui fortement remises en cause.

Avec une forte accélération de l’innovation technologique, les produits sont devenus toujours plus performants mais également moins résistants et plus rapidement renouvelés. Les mécanismes impliqués dans cette obsolescence des objets peuvent être techniques (réparabilité, compatibilité avec les avancées technologiques) mais également de l’ordre du psychologique lorsque le consommateur est poussé à acheter un nouveau produit alors que l’ancien fonctionne encore…


+ Les exemples symboliques d’obsolescence programmée

Les exemples d’obsolescence programmée ne manquent pas et la plupart des équipements électroniques et électriques sont concernés. Le cartel Phoebus qui a limité la durée de vie des ampoules à incandescence à 1 000 heures dans les années 1920 est l’un des plus emblématiques. L’entreprise General Motors a quant à elle réussi à détrôner Ford grâce à des voitures plus esthétiques et une multitude de nouveaux modèles. Dernièrement, l’Iphone 5 a également été décrié pour son empreinte environnementale importante et son incompatibilité avec les précédents modèles et accessoires…

« C’est l’un des plus beaux designs que vous n’avez jamais vu. C’est de loin l’objet le plus précis et le plus beau que nous avons créé jusqu’à maintenant. »
Steve Jobs, lors du lancement de l’iPhone 4, 2010.

+ Les enjeux de l’obsolescence programmée

Imaginée dans la société américaine d’après-guerre, l’obsolescence programmée redevient aujourd’hui un sujet d’actualité avec le déferlement d’équipements numériques et l’émergence de nouvelles problématiques environnementales. Alors que les modèles de téléphones et de télévisions se succèdent, les déchets s’accumulent et les ressources naturelles s’amenuisent.
Dans un contexte économique de crise, l’obsolescence programmée pèse également sur le pouvoir d’achat et concourt à l’appauvrissement des ménages.

+ Les alternatives émergentes

De nombreuses alternatives émergent pour répondre et réagir à l’obsolescence programmée. Des plateformes d’échanges entre utilisateurs s’organisent autour de la réparation à l’instar du site américain iFixit. En parallèle, de nouveaux modèles économiques fondés sur l’écoconception se développent et les labels environnementauxcommencent à prendre en compte la durée de vie du produit pour informer le consommateur. De plus, des initiatives de législation sont promues, notamment pour allonger la durée de garantie des biens de consommation…

+ L’histoire de l’obsolescence programmée

L’obsolescence programmée a été défendu pour la première fois en 1932 par l’américain Bernard London qui voyait dans une obsolescence légalement obligatoire un moyen de régler la crise économique de l’époque. La pratique s’est finalement généralisée dans les années 1950, notamment à travers les travaux du designer industriel Brooks Stevens qui a introduit la notion de mode pour les objets du quotidien.
Les notions de cycle d’innovation et de destruction créatrice de Joseph Schumpeter sont également très liées au modèle économique de l’obsolescence programmée…

+ L’actualité de l’obsolescence programmée

L’obsolescence programmée est revenue au cœur de l’actualité depuis plus d’un an. Alors qu’un rapport de l’ADEME alertait sur la durée de vie des équipements électroniques en juillet 2012, la sortie du nouvel iPhone 5 et une interview de Benoît Hamon, Ministre délégué à la consommation, ont lancé la machine médiatique. Les articles de presse se multiplient sur le sujet et l’économiste Serge Latouche a sorti son dernier ouvrage sur l’obsolescence programmée en octobre 2012…

« L’obsolescence des appareils est quasiment pensée au départ par les opérateurs pour favoriser le renouvellement. […] Je mettrai en garde et essaierai de lutter contre cette obsolescence programmée dans le domaine du numérique. »
Benoît Hamon, Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation, 2012.

+ Les concepts d’obsolescence programmée

Il existe une riche littérature sur l’obsolescence programmée qui se défini selon deux grands types, liée à des innovations aussi bien technologiques que commerciales :

-          Obsolescence fonctionnelle : lorsque le produit n’est plus utilisable pour des raisons techniques (composants non réparables ou indémontables, incompatibilité avec les évolutions techniques ou de nouvelles pièces)
-          Obsolescence psychologique / de mode : lorsque le produit ne correspond plus aux envies de l’utilisateur (nouvelles fonctionnalités ou esthétique à travers mise sur le marché fréquente de nouveaux modèles)

L’accélération des cycles d’innovation, notamment technologique, et la massification des marchés de biens de consommation jouent un rôle fondamental dans le concept d’obsolescence programmée.

Manque de pouvoir d'achat, obsolescence, produits camelotes... usure dévorante.

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L'exemple suisse peut sauver le monde.




Le monde se meurt.
Un manque de pouvoir d'achat, des produits camelotes...
Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal, URGENT.


Les machines, robots, ordinateurs rendent le "travail humain rémunéré " (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c'est un fait.
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.


La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus de personnes, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes - le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.


En effet, le dividende universel n'est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d'argent nouveau sans dettes. MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html


Il vient surtout de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.


L’ écart entre les prix et le pouvoir d'argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le combler par la création d'argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l'escompte.


Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants... Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté...


Pour être clair, nous soulignons aussi que l'argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l'argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.


C'est seulement le dividende et l'escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l'écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l'automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.


VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.


Le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative RBI. Et pour les fêtes de fin d’année, la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, sera disponible partout en Suisse romande.



Oeuvres à faire avec le dividende

Presque dès le début de l'Encyclique de Léon XIII, deux phrases, qui se rapportent certainement à cette voracité de l'argent, nous laissent sur une certaine curiosité, par l'emploi d'une expression non précisée et qui ne revient pas dans le reste du document :

« Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Église, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité ».

Qu'est-ce que cette « usure dévorante sous une autre forme ? » En quoi consiste cette nouvelle forme d'usure qui est venue s'ajouter à l'oppression des travailleurs ? C'est cette "création monétaire" qui écrase les familles par des intérêts exponentiels et déments sur la durée.

La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple. ( voir notamment le point 9 ci-dessous et le blog en lien ).


Gaspard Cardinal Mermillod (1824-1892).

Il est né à Carouge, près de Genève, où son père exerçait la profession de boulanger. Ordonné prêtre, à 23 ans, il est ensuite nommé vicaire à Genève et devient un des grands prédicateurs de son temps. Pie IX le sacre Évêque d'Hébron avec Genève comme charge. Il prononça à Sainte-Clotilde de Paris des sermons demeurés célèbres sur la condition des ouvriers.

Il joua un rôle de premier plan dans la préparation du Concile du Vatican et l'élaboration de l'Encyclique Rerum Novarum,



Léon XIII le créa Cardinal en 1890.

M. E. Duthoit décrit ainsi le rôle de Mgr Mermillod :


L'Evêque d'Hébron, admis dans l'intimité du Pape Léon XIII, entretenait le Pontife suprême des intérêts généraux du catholicisme, parmi lesquels sa clairvoyance plaçait sur le plan économique l'intervention résolue de l’Église enseignante. Ses suggestions trouvèrent écho dans l'âme de Léon XIII qu'animaient les mêmes pensées.

En 1882, le Pape retint Mgr Mermillod pendant de longs mois et le chargea de diriger à Rome même les travaux d'un comité qui avait pour mission d'étudier, à la lumière de la doctrine catholique, toutes les questions de l’Économie sociale et spécialement celles qui intéressent les travailleurs ; de chercher les vrais principes qui comptent pour l’Économie actuelle et comment les faire prévaloir au sein des sociétés ».

Le comité se mit à l'oeuvre et, après de sérieux échanges de vue, adopta des propositions sur la nature du travail, le droit de posséder, l'héritage, le revenu du capital. C'étaient là comme des travaux d'approche que l'Union de Fri­bourg ne devait pas tarder à utiliser.

Les séjours à Rome de l'Evêque d'Hébron soit au moment du Concile, soit plus tard, l'avaient mis en relation avec deux catholiques autrichiens, le comte Kuefstein et le comte de Biome.
Lorsqu'en 1884 les invités de Mgr Mermillod se réunirent au palais épiscopal de Fribourg, trois sources trouvèrent là leur confluent :
- le Comité de Rome que Léon XIII, en qui mûrissaient les vastes projets et les longs espoirs, avait institué ;
- le groupe des catholiques de langue allemande, que présidait à Francfort le prince Charles de Loewenstein ;
- le Concile des Études, établi à Paris, au foyer même de l'Œuvre des Cercles catholiques d'ouvriers.

Or, il était arrivé que, tout en travaillant séparément, ces trois groupes avaient montré une conformité absolue de tendances dans l'étude des mêmes problèmes, une volonté identique de puiser dans le catholicisme l'inspiration et les principes directeurs d'une réforme fondamentale de l'économie régnante. L'invitation de Mgr Mermillod va désormais leur permettre de travailler, non plus en ordre dispersé, mais en rangs serrés.
Peu à peu le caractère international de l'Union sera marqué plus nettement par sa composition même. Le premier jour, un évêque suisse, Mgr Mermillod, un Allemand, le prince de Loewenstein, un Autrichien, le comte Kuefstein, deux Français, le marquis de la Tour du Pin Chambly et M. Louis Milcent sont seuls présents. Bientôt le comte de Biome, l'illustre théologien Lehmkuhl viennent d'Autriche ou d'Allemagne ; le comte Albert de Mun et le P. de Pascal de France, le comte Medolago d'Italie, M. Python et M. Decurtins représentent la Suisse ; plus tard la section belge délègue le duc d'Ursel et M. Helleputte ; d'Italie encore vient celui que la postérité dénommera un nouvel Ozanam, le professeur Toniolo de Pise ; enfin, l'un des plus jeunes membres français de l'CEuvre des Cercles et du Conseil des Études, M. Henri Lorin, va « chercher à Fribourg, selon le mot du comte de Mun, les sources antiques de la doctrine catholique pour y plonger, comme en un bain de vie, ses aspirations démocratiques. Tous ces hommes tenaient déjà ou allaient tenir dans leur pays des positions de premier plan, dans les affaires publiques, dans les assemblées parlementaires, dans l'enseignement de la théologie, de l'économie politique ou du droit : si l'Union de Fribourg était un confluent, elle allait aussi déverser les eaux vives de sa doctrine par mille canaux dans tous les pays de l'Europe centrale, occidentale et au-delà.

Les travaux de l'Union de Fribourg constituèrent les matériaux dont Léon XIII se servit pour rédiger l'Encyclique Rerum Novarum.

Les thèses de l'Union de Fribourg donnent les précisions suivantes :

I. Salaire.

Le salaire indispensable à l'entretien de la classe ouvrière, dans  Eugène Dtrrnorr, L’Économie au Service de l'Homme, •pp. 70 et seq.


sa condition normale, eu égard aux temps et lieu, constitue l’élément primordial de ce que tout accord de travail doit procurer en stricte justice. Ce salaire répond-il suffisamment aux exigences de la justice sociale qui règle, en vue du bien commun, les rapports entre les diverses classes de la société ou entre les individus et le corps social ? Il faut en douter. La classe ouvrière a le droit de trouver, dans un certain complément au salaire indispensable, un moyen d'améliorer sa condition, notamment d'arriver à la propriété.
Le complément au salaire indispensable ne saurait avoir par­tout même forme et même mesure. Il est constitué par une partici­pation à la prospérité de l'industrie. L'équité demande que la parti­cipation à la prospérité de l'industrie qui l'emploie lui soit corré­lative. Sans prétendre qu'un accord de cette nature soit nécessaire ou suffisant pour le règne de la paix sociale, il faut y reconnaître un progrès sur le salariat proprement dit.
Le rôle des pouvoirs publics est de favoriser la conclusion et la généralisation des meilleurs contrats et de promouvoir les organisa­tions sociales qui s'y rattachent ou, tout au moins, d'y orienter l'en­semble des lois, des mœurs et des institutions.
Abstraction faite des droits antérieurs, surtout de ceux qui dé­coulent soit de la nature, soit de conventions librement conclues, chacun acquiert, sur le produit immédiat de son travail, un droit absolu en soi, qui lui permet d'en disposer à son gré et à son profit.
L'homme, par son travail, n'acquiert point de titres immédiats à la libre disposition des fruits qu'il ne produit pas lui-même par un travail indépendant. Cependant le travail engendre un droit moral pour le travailleur et, par conséquent, pour la société le devoir cor­respondant de veiller à ce que, en thèse générale, le travailleur puisse, par un labeur modéré, se procurer une subsistance suffisante pour lui et les siens.
Le taux du salaire ne pouvant être le même dans les divers pays, un règlement international sur ce point n'est guère possible ; mais ce qui est possible et serait désirable, c'est une entente inter­nationale sur les principes à observer par chaque État pour régler les conditions économiques, de même que l'adoption de quelques règles générales, conformes à la loi chrétienne.
Il faudrait, avant tout et au plus vite, préparer une entente sur la solution de plusieurs questions qui influent, directement ou indi­rectement, sur le salaire, selon les mêmes principes.
En première ligne, il y aurait à prendre en .considération :

1°  le repos dominical ;

2° la restriction du travail des enfants qui ne devraient pas être employés dans les grandes usines avant l'âge de 14 ans et même à cet âge avec des mesures protectrices ;

3° puis la réduction du travail des femmes mariées dans les mines et les fabriques ;

4° la défense du travail souterrain aux femmes, jeunes filles et enfants ;

5° la régularisation internationale du commerce ;

6° enfin des journées de travail maximales. (Cependant, en
fixant cette durée, il faudrait avoir égard aux différentes conditions des diverses branches de travail).


Une entente internationale sur les points mentionnés pourra exercer une heureuse influence sur le salaire et conduire ensuite à d'autres mesures salutaires.

2. Régime de la propriété.

Ici les auteurs développent la thèse traditionnelle thomiste con­cernant la propriété et mise en lumière par le Père Liberatore, S. dans la Civilta Catholica. Cette même thèse est reprise dansRerum Novarum.

3. Régime du crédit.

L'Union de Fribourg reconnaît que :
1° Le régime actuel du crédit constitue ce qu'on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court. Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu'au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de l'usure, telle qu'elle est définie dans le 5e Concile de Latran par Benoît XIV et les Pères de l’Église.

2° Ce système s'appuie sur la liberté absolue du travail, de la propriété et de l'échange, sur la reconnaissance doctrinale de l’intérêt individuel (égoïsme), comme moteur unique du travail économique et social, sur l'individualisme, sur l'idée de la productivité du capital et de l'argent, sur la considération de l'argent comme producteur général et suprême qui fructifie toujours.

Par suite de ce système, on sépare les moyens matériels du travail humain ; leur réunion économique s'opère par le crédit et on arrive à la capitalisation universelle.

3° Quelques-uns des effets de ce régime du crédit sont :
a) Une concentration démesurée des puissances économiques et des fortunes et un grand développement matériel éphémère ; la diminution relative de la rétribution des travailleurs, malgré l’augmentation de la productivité et de la production ; la diminution de la capacité de consommation qui doit nécessairement produire un excès relatif (partiel) de production et des crises économiques, comme nous le constatons de nos jours.
b) L'augmentation de la productivité sert principalement à la classe capitaliste et tourne au détriment des producteurs réels, sur­tout des journaliers, dont la situation devient de jour en jour plus précaire. Les salaires ne suivent pas la marche ascendante des capitaux.
c) La combinaison du système de crédit et de la liberté absolue de la propriété a entraîné la capitalisation et la mobilisation de la propriété foncière.
d) Au début de l'application de ce système, la valeur vénale du sol éprouve une augmentation pour les propriétaires, mais cet avantage n'est que passager et est suivi de rudes mécomptes.
e) Crevée par l'hypothèque, la terre n'a plus à faire vivre seulement les propriétaires et leurs employés, mais encore, avec les ouvriers et les exploitants, les prêteurs hypothécaires.
f) Le commerce perd sa base solide et voit augmenter son élément aléatoire ; la morale doit nécessairement en souffrir : poursuivre les richesses par n'importe quels moyens éloigne de la religion et nuit à la morale privée et publique.
g) La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de •bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple.
h) De grandes richesses à côté de grandes misères et non seulement de misères individuelles, mais la misère des masses ; en un mot, le paupérisme.
4° Les suites de ce régime ont été funestes, surtout pour la masse du peuple dépourvue de biens matériels et qui doit vivre du travail des mains.
Par suite du « libre jeu des forces » et de la soi-disant « loi d'airain », on peut dire que, tant que régnera le régime économique actuel, les classes ouvrières se trouveront dans une situation qui ne leur laissera aucun espoir d'amélioration sensible et durable.
5° Ce n'est pas toujours du reste tel ou tel acte qui est à incriminer, c'est le régime lui-même qui est usuraire et il l'est dans son essence, puisqu'il repose tout entier sur l'intérêt des valeurs improductives.
6° Cet état de choses, une fois établi, ne peut être modifié par des efforts individuels. Le pouvoir public, par certaines mesures, comme la protection des ouvriers, — surtout des femmes et des enfants —, les organisations du crédit, la défense de saisie des petites propriétés pour cause de dette, l'introduction de meilleures lois de succession, •etc., pourra diminuer les effets du système de crédit, mais non les détruire.
7° Du reste, le capitalisme se détruit lui-même, en frappant les consommateurs dont il a besoin pour l'écoulement des produits du travail, — source de son revenu —, et en provoquant la révolte des travailleurs contre les propriétaires et la société qui les protège.
L'Union de Fribourg se propose de rechercher, dans les di­verses sphères de l'activité économique, les manifestations de l'usure et d'indiquer les remèdes aux maux de toutes sortes qu'elle en­gendre. A ce double point de vue, elle étudiera le régime industriel, le régime commercial, le régime de la propriété foncière et le régime budgétaire,

4. Rôle des pouvoirs publics.

Dans le domaine économique, le pouvoir public a d'abord les attributions relatives à l'administration des finances et des biens de l’État. Il s'agit ensuite
a) Pour régler législativement, s'il y a lieu, en conformité du droit naturel et des droits existants, les rapports mutuels entre les divers facteurs de la production ;
b) Pour réprimer les abus qui nuisent gravement au bien gé­néral;
c) Pour diriger la politique économique du pays vis-à-vis de l'étranger au point de vue de la prospérité nationale ;
d) Pour mettre l'activité, des entreprises particulières en har­monie avec le bien général, tout en laissant le plus grand essor possible à l'initiative privée.
En raison du désordre actuel, le pouvoir public doit, législative­ment, au moyen de mesures limitatives, prévenir l'exploitation des ouvriers par ceux qui les emploient et empêcher que les conditions du travail ne portent atteinte à la moralité, à la justice, à la dignité humaine, à la vie de famille du travailleur. Les chefs d'entreprise doivent être également protégés contre toute violence de la part des ouvriers.
A cet ordre d'idées appartiennent les thèses spéciales adoptées par l'Union sur la réglementation du travail, le salaire et les assu­rances.

5. Régime corporatif.

1. La société est désorganisée ou, si l'on veut, elle n'est, sui­vant une parole royale très profonde, « organisée que pour être ad­ministrée ». Elle n'est plus un être vivant, mi chaque organe, auto­nome dans une juste mesure, joue un rôle et exerce une fonction elle est un mécanisme, composé de rouages plus ou moins ingé­nieusement assemblés, obéissant à une force centrale motrice toute puissante ; bref, elle est un automate et n'offre plus que l'appa­rence et l'illusion d'un corps animé. La cause de cette dissolution est dans la destruction des organismes, l'on pourrait dire des cel­lules sociales, qui composaient le corps vivant de la nation ; l'effet direct de cette pulvérisation a été partout, avec la prédominance d'un individualisme sauvage, le triomphe brutal du nombre s'incar­nant dans le despotisme d'un seul ou d'une foule.
Dès lors, le remède est tout indiqué : il se trouve dans le éta­blissement d'un régime corporatif.

2. L'établissement du régime corporatif ne saurait être rceuvre de décrets « a priori » ; il faut, par les idées, les moeurs, les encou­ragements, les faveurs, l'impulsion efficace des pouvoirs publics et la reconnaissance légale d'un droit propre, préparer activement l'éta­blissement du régime corporatif indispensable à l'ordre social, selon un plan général conforme à la nature des intérêts privés, en même temps qu'aux fins sociales dernières auxquelles il doit conduire.

3. L'on peut définir de la sorte ce régime : Le régime corpo­ratif est le mode organisation sociale qui a pour base le groupe-

ment des hommes d'après la communauté de leurs intérêts naturels et de leurs fonctions sociales et, pour couronnement nécessaire, la représentation publique et distincte de ces différents organismes.

4. Le rétablissement de la corporation professionnelle est une des applications partielles de ce système.

5. Le régime corporatif, dans sa perfection, comporte l'union des maîtres et des ouvriers ; mais cette union, destinée à constituer le véritable, corps professionnel, peut être préparée par la formation de groupes distincts les uns des autres.

Les principes du régime corporatif et ses avantages :

1° La similitude des devoirs, des droits et des intérêts rapproche et groupe naturellement les hommes qui exercent une même fonc­tion sociale.
2° Les groupes naturels et permanents qui résultent de ces rapprochements doivent posséder une forme organique et jouir d'une vie propre.
3° Leur coordination dans la société n'est pas 'Moins nécessaire que leur organisation intérieure. En cette coordination consiste le régime corporatif.
4° Le régime corporatif est le seul dans lequel la représentation de tous les intérêts peut être assurée.
5° 11 est également le plus favorable à la connaissance de tous les droits et à l'accomplissement de tous les devoirs sociaux.
6° On peut donc dire que le régime corporatif est la condition nécessaire d'un bon régime représentatif ou encore que l'ordre pro­fessionnel est la base normale de l'ordre politique.
7° La corporation, étant une institution publique, doit avoir ses représentants dans les conseils de la commune, de la province et de l'Etat.
8° La plus grande diversité régnera d'ailleurs, selon les pays, les traditions historiques et les besoins passagers des intéressés, dans le mode d'élection, la composition des corporations et la proportion dans laquelle elles seront représentées dans les différents conseils du pays.
9° Le pouvoir public devra maintenir la bonne harmonie entre les différents groupes sociaux et exercer, sans se substituer à leur gouvernement intérieur, ses droits de police, de contrôle et de direc­tion générale, dans l'intérêt supérieur de la société.

 Cf. MASSARD, li-Œuvre du Cardinal Mermillod, Louvain 41914).



Son Eminence le Cardinal Mermillod

(1824-1892)


http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/07/sur-lusure-et-autres-profits.html


http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Mermillod

Dividende universel par les robots libérateurs

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Avertissement très important :

Ce revenu ou dividende ne vient pas des impôts ou des salaires mais de la création monétaire actuellement monopolisée par les banques à 99 %. C'est une juste redistribution de ce qui nous est volé (sic) par un système sournois et rusé en bout de course et en faillite partout.
http://desiebenthal.blogspot.com/2010/10/disparition-de-maurice-allais.html

« Un revenu, c'est comme l'air sous les ailes de l'oiseau ! ». C'est ainsi que commence le film. Est-ce que ce revenu devrait être inconditionnel pour chacun ? Est-ce possible, un droit civique économique ?

Le film est captivant, il fait réfléchir, il touche et met le doigt sur ce qui est raisonnable. Il permet de voir la situation de la société et le devoir de l'argent sous un jour nouveau. Un thème d'une actualité brûlante:


« C’est un petit film intelligent sur l’état de notre monde. Une tentative d’explication du fonctionnement du revenu de base, qui le financerait et ce qu’il pourrait changer. »
Mikael Krogerus, brand eins

http://desiebenthal.blogspot.com/2010/07/dividende-universel-par-les-robots.html

Dividende universel par les robots libérateurs. Ce n'est que simple justice, rendre aux rois que nous sommes tous le droit de battre sa monnaie.

Et si nous percevions, tous autant que nous sommes, un revenu à vie pour échapper à la nécessité de travailler ? Remise au goût du jour par les Suisses bientôt amenés à se prononcer sur un revenu de ce type, cette idée est-elle une douce utopie ? Utopie peut-être mais douce, sûrement pas. Quand on se penche sur la luxuriante littérature qui lui est consacrée, on pénètre dans une jungle de thèse philosophiques, économiques, sociales, morales, fiscales. Armée de machettes, l’éconaute vous emmène en expédition.
Revenu de base ou revenu pour tous de la naissance à la mort sans aucune condition. Jusque là, tout va bien. C'est après que ça se gâte. Voilà quatre jours que je suis plongée dans l’abondante littérature sur la question. Ce revenu porte une myriade de noms différents et compte autant de contours qu’il y a d’auteurs intéressés par le sujet. Soit des centaines de milliers. Ils sont économistes, sociologues, philosophes, hommes ou femmes politiques, citoyens. Ils sont Brésiliens, Suisses ou Indiens. L’idée n’est pas neuve. On la trouve dans L’utopie de Thomas More parue en 1516. L’humaniste rêvait d’une république exemplaire où la propriété individuelle et l’argent seraient abolis, une république de citoyens vertueux, amoureux de sagesse et de paix. Une société régie par une poignée de lois seulement et offrant un revenu pour tous afin de lutter contre les brigands. Mais hélas, me dit la quatrième de couverture de l’édition planquée dans ma bibliothèque, seuls les philosophes ou les fous sont capables de croire à cette société. Je ne suis ni folle ni philosophe. Mais j’ai quand même envie d'y croire. Du moins de comprendre.
Utopie
"Point d'argent, point de Suisse" (Racine)
Une très vieille idée donc mais qui surgit régulièrement à la faveur de l’actualité. Cette année, ce sont les Suisses qui ont remis le couvert en mai. Suite à une initiative citoyenne qui a rassemblé 125 000 signatures, les Suisses devront se prononcer d’ici deux ans sur l’opportunité d’une loi instaurant le revenu de base inconditionnel. Le montant de ce revenu n’est pas encore fixé mais il devrait se situer aux alentours du seuil de pauvreté soit l’équivalent de 2 000 euros pour les adultes et 500 pour les enfants. On est loin de notre seuil de pauvreté puisque les derniers chiffres de l’Insee le donnent à 950 euros. Quel est le but de ce revenu de base inconditionnel (RBI) ? Pour un ancien chancelier de la confédération helvétique cité par France 24, "le RBI permet aux salariés de discuter d'égal à égal avec des employeurs, ils ne sont plus obligés d'accepter n'importe quelle tâche pour des raisons purement financières, mais choisissent celle qu'ils ont envie de faire." Voilà le socle de cette vieille idée : disposer d’un revenu suffisant pour vivre et ne plus être esclave du travail dont on estime que, de toute façon, il va se raréfier. Libre de travailler ou non, l’individu s’épanouit en se consacrant à des activités de son choix. Mais l'initiative suisse n'est pas isolée : depuis janvier 2013,une initiative européenne vise à rassembler un million de signatures pour que "le revenu de base devienne un sujet de débat officiel de la Commission Européenne et du Parlement". A ce jour, quasi 155 000 personnes ont signé.
L’initiative suisse est l’occasion pour de nombreux médias de rouvrir le débat. Le Monde diplomatique, dans son édition de mai, consacre un dossier complet au sujet : Mona Chollet tente d’en dessiner le contour, un reportage en Inde raconte une expérience-pilote dans l’Etat du Madhya Pradesh, le financement d’une telle allocation est posé. De son côté, Slate cherche à comprendre pourquoi la gauche se déchire à son propos. En juin, Ce soir ou jamais s’y colle avec, sur le plateau, Bernard Friot, économiste et sociologue. L’auteur de L’enjeu du salaire soutient un salaire à vie allant de 1 500 à 6 000 euros, plafond à ne pas dépasser parce qu’on n’a pas besoin de gagner davantage dans la vie, et sa prestation fut vivement contestée par le réseau revenu de base qui considère que Friot est aux antipodes de leur mouvement. Début octobre, alors que les initiateurs du référendum viennent de verser 8 millions de pièces de 5 centimes devant le Parlement suisse, soit une pièce par citoyen, Reuters, le Daily Mail ainsi que Russian Television relayent cette curiosité. A son tour, l’économiste Alexandre Delaigue se demande sur son blog si l’heure du revenu de base n’est pas venue. Pour preuve : même le New York Times salue l’idée.
Revenu de base

Copie écran du site revenudebase.info
Mais rouvrir le débat nécessite de couvrir aussi les désaccords – quand ce ne sont pas les violentes querelles – qui lui sont liées. Pour la Tribune, le référendum est original mais ne fait pas l’unanimité. Citant le Matin qui estime que "l’initiative a peu de chances devant le peuple suisse, qui aime bien savoir combien ça coûte, le titre de presse économique continue : "l’addition d’une telle mesure serait salée : 25 milliards d’euros, qui effraient les politiques et les syndicats, craignant une baisse des salaires compensatoires et une hausse significative des impôts. Ont-ils oublié des entreprises vidées de leurs salariés ?" Un mois plus tard, le même journal donne pourtant la parole au philosophe Jean-Marc Ferry qui défend le principe d’un revenu pour tous : "on stabilise les perspectives d'avenirdes citoyens, qui seront plus enclins à prendre des risques car ils sauront que quoiqu'il arrive, s'ils ratent, ils trouveront un filet de sécurité. C'est plus efficace que d'agiter le bâton en disant, attention, si vous ne travaillez pas, on vous coupe les vivres."
des définitions et des tas de questions
Revenu de base : une douce utopie très sympa. Eh bien détrompez-vous. Le terme cache une forêt de définitions. A côté, l’Amazonie c’est le bois de Boulogne. Je vous le disais : le terme revenu de base connaît une myriade d’équivalents. Vous entendrez parler également de revenu universel, ou encore revenu inconditionnel, revenu inconditionnel suffisant, revenu d'existence, revenu minimum d'existence, revenu social, revenu social garanti, allocation universelle, revenu de vie, revenu de citoyenneté, revenu citoyen, salaire à vie, dotation inconditionnelle d'autonomie et dividende universel. Ouf ! A part l’argent et le sexe, peu de termes ont autant de synonymes. Mais c’est moins en raison d’une imagination débordante que d’un nombre incalculable de courants différents. L'idée a fait cogiter des générations entières. Ainsi l’économiste Yoland Bresson parle-t-il de revenu d’existence quand le philosophe André Gorz utilise le terme de revenu inconditionnel suffisant. Ces termes ne sont donc pas totalement équivalents, certains recèlent même un contenu diamétralement opposé. Pour ma part, j’utiliserai le terme revenu de base parce qu’il est… de base.
Si tout le monde s’accorde peu ou prou sur l’idée d’un revenu octroyé de la naissance à la mort, c’est ensuite que ça se complique. Pour l’ensemble de la planète ou pour des populations bien ciblées ? Dès la naissance ou à la majorité ? Avec ou sans conditions ? Quel montant ? Quel financement ? Pour pallier une pénurie de travail ou pour être libre de ses choix de vie ? Est-ce là l’arme pour lutter contre le chômage ? Pour moins consommer ? Pour plus d’équité ? Pour plus de liberté ? Veut-on moins d’Etat ou plus d’Etat ? Et si on peut ne plus travailler alors qui travaillera pour les autres ? Doit-on travailler moins pour travailler tous ou travailler tous pour travailler moins ? Une jungle, je vous dis.
Extrait du livre d'Alain Korkos "Est-ce une vrai jungle ?" (tableau d'Henri Rousseau)

Premier coup de machette
Un premier coup de machette permet cependant de distinguer deux approches opposées, résumées dans cet article de Rue89. Distinguons la branche libérale et la branche marxiste. La première est notamment défendue par l’économiste libéral Milton Friedman qui reprend à son compte le principe d’un impôt négatifinventé dans les années 40 par l’écrivaine britannique Juliet Rhys-Williams. L’idée est de verser un revenu fixe à tous ceux qui se situent sous un certain seuil – disons le seuil de pauvreté – et, qu’au-delà, ce revenu soit soustrait des impôts à payer. En effet, pourquoi donner un revenu aux foyers les plus riches si ceux-ci finissent par le reverser au fisc ? Dans la vision libérale de Friedman, l’intérêt de ce revenu est de rentabiliser certains emplois dont le niveau de rémunération exigerait d’être en-deçà du salaire minimum. Une sorte de subvention aux entreprises en somme. Et, tant qu’à faire, ce revenu permettrait de liquider le smic et privatiser les dispositifs de protection sociale, l’éducation, la santé, etc. Chaque citoyen serait pourvu d’un filet de sécurité, à lui de se débrouiller. Une vision qui fait bondir les courants de gauche.
A l’opposé donc, la branche marxiste qui s’appuie sur les textes de Karl Marx– le Grundrisse (ou Introduction générale à la critique de l’économie politique) – dans lesquels l’auteur du Capital imagine, selon Rue89, "le développement d’une société où l’humanité sera sortie du salariat et où les machines seules assureront la création de richesses, qui seront reversées sous la forme d’un revenu socialisé universelOn retrouve cette influence chez les tenants de la thèse de la fin dutravail : les gains de productivité seraient tels qu’il n’y aurait plus assez de travail pour tout le monde, il convient donc de rémunérer les gens autrement que via le salariat". A partir de ce postulat, on peut donc concevoir un revenu déconnecté du travail. L’idée a fait son chemin partout autour de la planète en suscitant, on l'a vu, des tonnes de questions. Pour tenter d'y répondre, le revenu de base a donc été testé à grande échelle dans les années 70 aux Etats-Unis et au Canada.
Selon le livre de Baptiste Mylondo, Précis d'utopie réaliste, Un revenu pour tous – nous y reviendrons longuement plus loin – la première étude aux USA concernait 1400 foyers répartis dans les six grandes villes du New Jersey et de Pennsylvanie, et ciblait des familles en-deçà du seuil de pauvreté. Une deuxième portait sur les zones rurales, une autre encore fut menée à Denver et Seattle sur des foyers aux revenus plus élevés. Une quatrième, dans l’Indiana, visait les familles afro-américaines monoparentales vraiment très pauvres. Au Canada, toujours dans les années 70, un expérience similaire se fit à Winnipeg. Elles ont duré au minimum quatre ans, et la plus longue, à Seattle, s’est prolongé dix ans.
Plus personne ne voudra travailler ?
Résultat ? Une baisse du travail a bien été constatée mais pas dans des proportions aussi larges qu’on le craignait. L’abandon de postes concernait surtout les deuxième voire troisième emplois qui permettent de boucler les fins de mois. Les femmes ont été davantage concernées, ce qui fait craindre que, si le revenu de base était adopté, elles seraient les premières sollicitées pour s'épanouir à la maison. A l’inverse, détenir un revenu de base leur permettrait de s’émanciper et de se séparer de leur conjoint sans trop de difficulté. Cela dit, étant donné que l’expérience était limitée dans le temps, on peut estimer que peu ont souhaité cesser leur travail de peur de se retrouver sans rien une fois l’expérience terminée.
we can do it

Citons également le cas indien rapporté par Le Monde diplomatique. L’expérience se fait à petite échelle, dans un contexte de pauvreté extrême et ne saurait être exemplaire. Elle a tout de même le mérite de tordre le cou à un argument des opposants, qui estiment qu’avec une somme d’argent qui tombe dans le bec, les populations vont acheter des écrans plats ou du pinard– oui les pauvres boivent forcément du pinard et non du vin. Foutaise. Avec cette somme, les bénéficiaires indiens ont acquis une couverture, des médicaments, une machine à coudre, le financement des études du fiston, etc. Selon un des initiateurs, "on nous a dit que les hommes allaient le dépenser pour se soûler, les femmes pour acheter des bijoux et des saris. L’idée que les pauvres ne savent pas utiliser l’argent rationnellement est un préjugé de la classe moyenne. L’étude montre que, au contraire, un revenu régulier permet aux gens d’être responsables. Ils connaissent leurs priorités. Quand quelque chose est rare, on en mesure la valeur…"
Enfin, certains pays ont décidé de passer à l’acte. Notons le Brésil qui a voté pour la mise en place d’une sorte de revenu de base dès 2003, dite la Bolsa família (bourse famille). Selon le site Bastamag, cette prestation sociale "vise à donner une bourse aux familles à bas revenu à condition que les enfants soient scolarisés. Le programme [...] permet aujourd’hui à 12 millions de familles pauvres d’envoyer plus de 40 millions d’enfants à l’école. [...] Un succès, salué dès 2005 par l’hebdomadaire libéral The Economist, dans un article judicieusement titré «Une nouvelle façon de penser de vieux problèmes»: «Le coût fiscal de la Bolsa família est relativement modeste: 0,36% du PIB du pays, soit beaucoup moins que les programmes de Sécurité sociale. Non seulement les pauvres obtiennent de l’argent, mais ils sont incités à utiliser les services gouvernementaux.» Si la Bolsa família ne résout pas tout les problèmes (drogue, travail desenfants) et semble être moins efficace dans les villes qu’à la campagne, son effet sur les inégalités est réel." Reste qu'à ce jour, le seul Etat a avoir véritablement mis en place le revenu pour tous est l’Alaska. L’État américain reverse en effet à ces citoyens un part des revenus du pétrole. L’échelle est cependant réduite : on compte un peu plus de 700 000 Alaskiens.
De Boutin à Montebourg
En France, l'idée se trouve aujourd’hui entre les mains d’une kyrielle de politiques de droite comme de gauche. Christine Boutin défend l’idée depuis longtemps – d’ailleurs, dans Ce soir ou jamais évoqué plus haut, Martin Hirsch raconte avoir été harcelé par Boutin, alors ministre de la Ville, sur ce sujet. Lors de la dernière campagne présidentielle elle proposait la somme de 400 euros "du berceau à la mort" financée par une refonte de l’impôt. Boutin s’appuie largement sur les travaux de Yoland Bresson, économiste qui a développé la formulation théorique la plus achevée de la mesure du revenu de base, et n’a pas hésité à solliciterl’économiste à l’origine de la loi brésilienne, Eduardo Matarazzo Suplicy. Toujours en 2012, Dominique de Villepin y était aussi favorable mais lui offrait 850 euros versés en contrepartie d’obligations civiques. A gauche, les voix sont plus timorées. Dernièrement, Arnaud Montebourg a consacré un chapitre au revenu de base dans son Antimanuel de politique.
Pourquoi si peu d’enthousiasme parmi les politiques de gauche ? Parce que le sujet cristallise les tensions. Parmi toutes mes lectures, Le précis d’utopie réaliste, Un revenu pour tous m’a permis d’y voir plus clair. Son auteur, Baptiste Mylondo, est membre du mouvement politique de gauche altermondialiste et écologiste Utopia. Selon lui, un tel revenu permettrait "d’éradiquer la pauvreté, de supprimer le chômage, de réduire les inégalités et injustice sociale et d’émanciper l’individu". Son ouvrage a le mérite d’être court et surtout de dépiauter les arguments des uns et des autres même si, in fine, il défend son point de vue. Et le sien est plutôt intransigeant. Il pose pas moins de dix conditions pour un revenu de base digne de ce nom : un revenu en espèces et non en nature, versé tous les mois, à chaque citoyen, sans condition (de ressources, d’activités, etc.), sans contrepartie, cumulable avec un autre revenu, versé à titre individuel, tout au long de la vie, avec un montant forfaire à distinguer toutefois entre personnes majeures et mineures, un montant par ailleurs suffisant pour vivre et permettant de se passer d’emploi. Ces dix conditions méritent un examen approfondi.
Mylondo

comment financer ? Armons-nous d’une deuxième machette
Sur le montant suffisant pour vivre, Mylondo considère que "les misérables subsides" proposés par Boutin n’ont "aucunes vertus libératrices". Il faut pouvoir vivre de ce revenu, même chichement. Sur l’inconditionnalité, Mylondo ne démord pas : s'il ne jette pas aux orties l’approche du sociologue Alain Caillé, lequel penche pour un revenu octroyé pour les citoyens qui en ont vraiment besoin, il s’inquiète cependant de voir se reformer les travers du RMI, à savoir la formation d’une"trappe à l’inactivité" et l’inconvénient d’avoir à réclamer ce revenu et passer par "l’humiliante épreuve du guichet". Il cite alors le philosophe Philippe Van Parijs, co-fondateur du BIEN – Basic Income European Earth Network,en français Réseau Mondial pour le Revenu de Base : "il est mieux pour les pauvres que l’on paie les riches". Enfin, pourquoi un revenu en espèce et non en nature comme le promeuvent les objecteurs de croissance qui prônent l’accès à des services et desbiens gratuits ? Parce qu’on serait contraint de fixer des limites à cet accès. En effet, une consommation sans limite de l’énergie est par exemple aberrante. Et poser des limites signifie connaître avec précision les besoins de chacun. Mission impossible. Reste que Mylondo n’écarte pas le principe de gratuité aux côté de son revenu pour tous.
Et maintenant, la question qui fâche : comment financer ce revenu de base ? Pour Delaigue, cité plus haut, ce n’est pas forcément une gageure. Certes, en France, si on devait verser un revenu de base équivalent au seuil de pauvreté – soit 950 euros – il faudrait réunir pas moins de 650 milliards d'euros par an, soit un tiers de notre PIB. Mais, selon l’économiste, "il faut cependant nuancer ce montant en se souvenant que cela viendrait se substituer à toute une série de dépenses sociales déjà existantes. Le RSA, la prime pour l'emploi, les allocations familiales, la partie des retraites jusqu'au montant de base, allocations chômage, etc. Par ailleurs, le dispositif a le grand avantage d'être très simple à administrer, ce qui permettrait de réaliser des économies budgétaires par rapport à tous les dispositifs existants". Delaigue se garde bien de chiffrer cette série de dépenses. 
Mylondo le rejoint en partie et il propose des chiffres : dans son calcul, il réaffecte au financement du revenu de base les allocations familiales, les aides au logement et les minima sociaux excepté l’aide aux personnes handicapés qui elles n’ont pas le choix entre travail et oisiveté. Soit 70 milliards d'euros. Il transfère également les aides aux emplois aidés, les exonérations sur les cotisations sociales et patronales, les niches fiscales et la prime pour l’emploi ainsi que les bourses scolaires et universitaires. Soit 50 milliards d'euros. Mais on reste loin du compte. Aussi propose-t-il la hausse de la CSG de – attention, si un membre du gouvernement nous lit, mieux vaut qu’il ferme les yeux – 35 points pour atteindre le taux de 47% pour un gain de 350 milliards d'euros. Total : 470 milliards. On est encore loin des 650 milliards estimés par Delaigue. A noter : Mylondo écarte l’idée d’une hausse de la TVA évoquée dans ce documentaire sur le revenu de base diffusé en 2008. En effet, depuis la crise est passée, et pas dit que l’augmentation de la TVA soit bien vue par les temps qui courent.
Une utopie dans un monde capitaliste ?
Restent cependant un tas de questions. Par exemple, avec un revenu de base à 950 euros, il m’est impossible de me loger à Paris. Mylondo concède qu’il faudra sûrement plafonner les loyers. Sur la hausse de la CSG, Mylondo est bien forcé d’imaginer une hausse progressive pour ne pas pénaliser les revenus moyens. Et donc faire supporter aux plus riches cet impôt. Mais si les riches sont trop taxés, fatalement il finira par ne plus y avoir de riches. Et donc qui paiera? De même, si une trop grande partie de la population ne travaille plus, le financement de ce revenu est compromis. Mylondo compte alors sur un équilibre naturel: "en effet, si ce revenu inconditionnel est financé par l’activité économique – à travers un impôt direct sur les revenus – toute baisse d’activité sera immédiatement répercutée sur les recettes fiscales et, au bout du compte, sur le montant du revenu inconditionnel. Or, plus ce montant baisse, plus l’incitation à travailler augmente et on arrive finalement à un équilibre entre revenu et incitation au travail". Donc, selon l’auteur, le montant du revenu inconditionnel peut être amené à baisser le temps de trouver un équilibre. On est loin de la fameuse stabilité des perspectives d’avenir des citoyens.
Hazan
On est d’accord : le revenu de base ne remet pas en cause le capitalisme. Il cherche à s’interroger sur la distribution des richesses, nos modes de consommation, notre rapport au travail et à l’oisiveté. C’est d’ailleurs pour cette raison que, dans ses Premières mesures révolutionnaires, Eric Hazan se moque du revenu de base et se la joue ironique : "un tel revenu, déconnecté de tout travail, instaurerait dès maintenant une créativité inouïe au sein de la nouvelle économie de la connaissance qui n’attend que cela pour permettre à chaque citoyen d’être aussi productif et de vivre aussi bien qu’un employé de Google. […] Il n’y aurait même plus besoin de rompre avec le capitalisme : il suffirait de suivre sa logique jusqu’au bout, et l’on aboutirait au communisme, comme chacun sait. Puis Hazan dézingue l’idée : "en fait, le revenu garanti prétend faire la révolution mondiale qui doit déjà avoir lieu pour qu’il soit possible. Il maintient cela même que le processus révolutionnaire doit abolir : la centralité de l’argent pour vivre, l’individualisation des revenus, l’isolement de chacun face à ses besoins, l’absence de vie commune. Le but de la révolution est de renvoyer l’argent aux marges, d’abolir l’économie; le tort du revenu garanti est d’en préserver toutes les catégories"(pages 44/45).
Le travail, ce facteur d'intégration sociale
Loin d'être un révolutionnaire, Mylondo est cependant altermondialiste. Mais n’allez pas croire pour autant que tous les altermondialistes soutiennent l’idée d’un revenu de base. Parmi les pourfendeurs, on trouve deux leaders d’Attac : Michel Husson et Jean-Marie Harribey. Ce dernier a longuement développé les raisons de son non-adhésion – vous en trouverez un bon résumé dans ce PDF. Pour lui, le travail est loin d’être en voie de disparition et "accroissement de chômage ne signifie pas diminution équivalente du nombre d’emplois". Ensuite, il ne faut pas oublier que le revenu de base "perçu sans travailler proviendrait obligatoirement du travail de quelqu’un d’autres, ensuite, que ce qui serait admissible pour une période courte de la vie d’un individu, ne le serait sans doute pas pour une vie entière ni aux propres yeux de l’individu en question ni à ceux de ses semblables, tant il est vrai que le regard qu’on porte sur soi-même est lié au regard desautres, tant il est vrai que la dignité est inséparable de la reconnaissance tirée d’une insertion sociale complète". Autrement dit : "qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou non, l’un des facteurs essentiels d’intégration sociale reste le travail."
Ah le travailCe foutu travail. Est-il donc impossible de soutenir le droit à ne pas travailler ? Harribey désarme la critique : "il se peut que cette position soit défendable sur un plan éthique et philosophique et nous nous garderons bien d’apporter la contradiction à quelqu’un d’aussi prestigieux que l’auteur du Droit à la paresse mais rappelons-nous que Paul Lafargue mettait en garde les travailleurs de ne pas succomber à la frénésie de la course au travail et aux cadences pour produire et consommer toujours davantage, et ne leur suggérait aucunement d’attendre que d’autres produisent pour eux." (Pour en savoir davantage sur le droit à la paresse, revoyez donc notre émission de 2010 sur le livre, avec Aurélie Filippetti, mais oui, en défenseure du travail, NDR).
Alexandre le bienheureux

Alexandre le bienheureux, héraut du droit à la paresse
Me reviennent en écho les paroles de Corinne Nicole, salariée de Tilly-Sabco rencontrée lors de ma semaine bretonne. Ok son travail est pénible, mal payé. Mais son usine est sa famille. C’est ici que je passe le plus clair de mon temps, disait-elle à l’envi. Et si on peut frémir devant les propos de l’essayiste Nicolas Baverez, cité par Le Monde diplo, qui considère que "pour les couches les plus modestes, le temps libre, c’est l’alcoolisme, le développement de la violence, la délinquance", j’imagine qu’on doit aussi se méfier des discours candides sur les bienfaits de l’oisiveté et notre liberté ainsi retrouvée. A moins d’être fou. Ou philosophe. Et ceux-là, je ne cesserai d’avoir envie de les écouter. Pas vous ?
Par Anne-Sophie Jacques le 03/12/2013
Avertissement très important :

Ce revenu ou dividende ne vient pas des impôts ou des salaires mais de la création monétaire actuellement monopolisée par les banques à 99 %. C'est une juste redistribution de ce qui nous est volé (sic) par un système sournois et rusé en bout de course et en faillite partout.
http://desiebenthal.blogspot.com/2010/10/disparition-de-maurice-allais.html

« Un revenu, c'est comme l'air sous les ailes de l'oiseau ! ». C'est ainsi que commence le film. Est-ce que ce revenu devrait être inconditionnel pour chacun ? Est-ce possible, un droit civique économique ?

Le film est captivant, il fait réfléchir, il touche et met le doigt sur ce qui est raisonnable. Il permet de voir la situation de la société et le devoir de l'argent sous un jour nouveau. Un thème d'une actualité brûlante:


« C’est un petit film intelligent sur l’état de notre monde. Une tentative d’explication du fonctionnement du revenu de base, qui le financerait et ce qu’il pourrait changer. »
Mikael Krogerus, brand eins

http://desiebenthal.blogspot.com/2010/07/dividende-universel-par-les-robots.html

Dividende universel par les robots libérateurs.

Revenu de base inconditionnel. Réponses FAQ



 

Le financement se fera par la création monétaire, par exemple on pourra payer tous ceux qui restent à la maison pour éduquer les enfants, on aura par exemple deux fois le PIB sans problèmes car l'automation fait que les produits seront livrés sans inflation ( P= M/Q ) Prix constants car la Monnaie et la Quantité de biens peuvent augmenter sans problèmes vu les technologies actuelles. Le problème actuel est justement que les usines et les producteurs peuvent surproduire de tout, la seule chose qui manque, ce sont les revenus dont le symbole est l'argent et la chose la plus facile à produire, c'est justement l'argent, les symboles. On peut surproduire pour la guerre et pas pour la paix ? C'est complétement stupide ! Quelle est la différence ? Les choses sont là, les techniques sont là, les travailleurs sont là, est-ce qu'il manque quelque chose ? En tout cas pas la stupidité et les manipulations ! Ouvrez vos yeux et vos coeurs, il y a de plus en plus d'innocents qui meurent !

 Le nouvel argent ne vient donc pas de taxes ou de salaires, mais de la création de l'argent réellement donnée aux banquiers par milliards, voire plus depuisdes siècles ...
Ces assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis ... La nouvelle société suisse pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus du progrès technique, des ressources naturelles, de l'automatisation de plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres, c'est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes de la servitude. 
L' automatisation profitera à tous. Partageons la productivité massive, un dividende pour tous les peuples suisses, habitants de tous les États de la Confédération suisse, voici enfin une véritable démocratie économique, grâce aux robots, aux ordinateurs et aux machines.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d'un roi est de contrôler la création monétaire.

Ils trouvent des milliards et des quadrillions pour des guerres stupides ou des banquiers cupides ( 1500 milliards "donnés" aux banquiers de l'UE par Merkozy..., nous préférons investir ces sommes dans la vraie paix. Donnons un revenu à tous dès la conception et jusqu'à la mort naturelle, les robots travaillent déjà pour nous, sachons monnayer leurs produits et les distribuer à tous, ce qui peut plus que doubler notre PNB. Il y a assez de travaux plus nobles et humains à faire, éduquez nos enfants, écrire, faire de la recherche, de l'art, s'occupez de nos parents, des handicapés, des faibles etc... Laissons aux robots le reste, il est stupide d'avoir des milliards sans limites pour faire des guerres atroces et pas ces mêmes milliards pour faire la paix sociale.
 Pour convaincre mon entourage, j'ai besoin de plus d'arguments pour dissiper leurs doutes:
1- Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?
2- L'homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
3- Est-ce que l'essai dans d'autres pays fut concluant ?
4- Pourquoi certains "socialistes" sont contre ?
5- Inconditionnel ?

1. Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?

Seuls les habitants de la Suisse depuis plusieurs années sont concernés. Par contre, le concept est exportable, ce qui permet de stabiliser les populations, voir en Namibie, Brésil, Madagascar, Togo, etc...

2.  L'homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?

Matthieu, VI, 26

de Bible

1 citation Flux RSS de  Matthieu, VI, 26


Les hommes veulent des contacts, ils sortiront librement pour des tâches nobles.
Voir ligne directe de ce jour à la RTS, le rentier AI qui affirme qu'il veut travailler...

3. Est-ce que l'essai dans d'autres pays fut concluant ?

Alaska, Brésil, Namibie, Libye, Inde... que des succès... En Lybie, ils ont fait la guerre pour stopper le succès...


François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu'Obama, il distribue ...

19 août 2009 – Selon le colonel Kadhafi, il n'y a qu'« une seule caisse en Libye », celle qui .... Il criera, au contraire, à l'injustice si on lui refuse son dividende.

Les miracles du revenu minimum garanti

beaucoup plus sur

Banques en faillite ?

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Fitch révise les notes de plusieurs banques européennes

« L’agence de notation Fitch a abaissé mardi les notes de plusieurs banques italiennes, espagnoles, portugaises, autrichiennes, irlandaises et allemandes dans le cadre d’une revue liée au moindre soutien des États européens en cas de faillite.
Fitch avait annoncé en mars 2014 qu’elle allait revoir les notations du secteur au regard des évolutions législatives qui ont réduit la probabilité d’un soutien des États aux banques en Suisse, aux États-Unis et dans l’Union européenne.
Deux banques irlandaises ont vu leurs notes reléguées dans la catégorie des investissements spéculatifs : Bank of Ireland (perd deux crans à BB+) et Allied Irish Bank (perd 3 crans à BB).
Quatre banques portugaises ont vu leurs notes abaissées : la première banque privée portugaise Banco Comercial Portugues a été dégradée de deux crans à BB-, et Banco BPI d’un cran à BB. Caixa Economica Montepio Geral’s (Montepio) a perdu deux crans, à B+, et celle de Banif – Banco Internacional do Funchal, a reculé de 4 crans à B-.
Les notes de quatre banques italiennes ont été abaissées dans la catégorie spéculative : Banco Popolare (perd trois crans à BB), Banca Monte dei Paschi di Siena, qui perd 7 crans à B-, Banca Popolare dell’Emilia Romagna (un cran à BB) and Banca Carige (3 crans de moins à B. La note de Banca Popolare di Milano (BPM) a été confirmée à BB+.
En Autriche, quatre banques ont été dégradées : Erste (BBB+), Raiffeisen Bank International (BBB), UniCredit Bank Austria (BBB+) et Volksbanken-Verbund (BB-), Fitch soulignant les défis auxquels font face ces établissements sur certains marchés comme la Russie ou l’Ukraine.
L’Allemande Deutsche Bank a vu sa note reculer d’un cran à A, assortie d’une perspective négative, et sa filiale Postbank de deux crans à A-.
Au Royaume-Uni, Lloyds a vu sa note relevée d’un cran à A+, Barclays (A) et HSBC (AA-) ont vu les leurs confirmées et Royal Bank of Scotland a été dégradée de deux crans à BBB+.
En France, Société Générale a vu sa note confirmée à A tout comme les Suisses UBS et Crédit suisse. »

Arrêt sur image :

« Fitch avait annoncé en mars 2014 qu’elle allait revoir les notations du secteur au regard des évolutions législatives qui ont réduit la probabilité d’un soutien des États aux banques en Suisse, aux États-Unis et dans l’Union européenne. »
Vous le comprenez donc : la raison pour laquelle l’agence Fitch abaisse les notes c’est parce que les États souhaitent retirer leur soutien potentiel en cas de problème.
Pour parler plus clairement, l’idée c’est que les États puissent ne plus avoir à sauver les banques car cela coûte cher, très cher même et les États sont tous surendettés.

La loi permet de faire payer actionnaires et déposants à partir de 2016 en cas de faillite bancaire !

Source: http://us6.campaign-archive2.com/?u=54fb71744bca4f72b722cf925&id=db6f9807f4&e=4ca417bd30

Excellent débat sur le thème "Les suisses aiment-ils vraiment leurs banques" présenté par Leila Delarive et Fred Valet en compagnie d'Eva Zaki, François de Siebenthal, Angela De Wolff, Jan Langlo, Blaise Rosselat et Nicole Bardet. 

http://www.becurioustv.com/fr/show/qu-est-ce-qu-elle-a-ma-girl/episode/19-mai-les-suisses-aiment-ils-vraiment-leurs-banques

Explications un peu plus philosophiques de l' Université de Lausanne: 

https://www.youtube.com/watch?v=rW_aAzL2pvo

et de monnaie-pleine:


Solutions:




La monnaie a 5 fonctions principales

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La monnaie a 5 fonctions principales (moyen d'échange — notion la plus familière —, unité de compte par chiffrage, réserve de valeur, norme de paiement différé et surtout moyen d'orienter le futur par les investissements ex nihilo qui sont un bien commun à se distribuer équitablement ).

La plus importante est la cinquième.

Le régime actuel du crédit constitue ce qu'on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court. 

Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu'au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de l'usure, telle qu'elle est définie dans le 5e Concile de Latran par Benoît XIV et les Pères de l’Église.

Pourquoi des milliers de milliards pour les banquiers ou les guerres et pas pour la paix ?

Les réfugiés doivent quitter leurs pays à cause de ces banquiers qui abusent de notre argent et se paient des bonus honteux qui achètent leurs consciences et TUENT par millions...

Explications un peu plus philosophiques de l' Université de Lausanne: 

https://www.youtube.com/watch?v=rW_aAzL2pvo

et de monnaie-pleine:

https://youtu.be/4e2KdHUGvTk


http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/04/linitiative-pour-la-monnaie-pleine.html

et surtout

http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/10/le-financement-par-la-creation-monetaire.html


En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le « cancer » qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
Ce que je préconise, c'est un système où la création monétaire appartiendrait uniquement à un Banque centrale indépendante de l'État et des partis politiques au pouvoir, et où les revenus correspondant à la création monétaire reviendraient uniquement à l'État.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 185

  • Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [(à partir de rien], car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 63
  • La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n'est possible, elle n'est souhaitable que dans le cadre d'ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 77

    La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 95

    Que les bourses soient devenues de véritables casinos, où se jouent de gigantesques parties de pocker, ne présenterait guère d'importance après tout, les uns gagnant ce que les autres perdent, si les fluctuations générales des cours n'engendraient pas , par leurs implications, de profondes vagues d'optimisme ou de pessimisme qui influent considérablement sur l'économie réelle. (...). Le système actuel est fondamentalement anti-économique et défavorable à un fonctionnement correct des économies. Il ne peut être avantageux que pour de très petites minorités.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 101

    Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n'hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 110

    En fait on doit proclamer qu'un droit fondamental de l'homme c'est d'être protégé efficacement contre un fonctionnement inéquitable, sinon malhonnête, de l'économie de marchés permis actuellement ou même favorisé par une législation inappropriée.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 172

SOLUTIONS:








L'exemple suisse peut sauver le monde.




Le monde se meurt.
Un manque de pouvoir d'achat, des produits camelotes...
Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal, URGENT.


Les machines, robots, ordinateurs rendent le "travail humain rémunéré " (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c'est un fait.
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.


La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus de personnes, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes - le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.


En effet, le dividende universel n'est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d'argent nouveau sans dettes. MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.



Il vient surtout de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.


L’ écart entre les prix et le pouvoir d'argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le combler par la création d'argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l'escompte.


Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants... Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté...


Pour être clair, nous soulignons aussi que l'argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l'argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.


C'est seulement le dividende et l'escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l'écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l'automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.


VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.


Le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative RBI. Et pour les fêtes de fin d’année, la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, sera disponible partout en Suisse romande.




Presque dès le début de l'Encyclique de Léon XIII, deux phrases, qui se rapportent certainement à cette voracité de l'argent, nous laissent sur une certaine curiosité, par l'emploi d'une expression non précisée et qui ne revient pas dans le reste du document :

« Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Église, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité ».

Qu'est-ce que cette « usure dévorante sous une autre forme ? » En quoi consiste cette nouvelle forme d'usure qui est venue s'ajouter à l'oppression des travailleurs ? C'est cette "création monétaire" qui écrase les familles par des intérêts exponentiels et déments sur la durée.

La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple. ( voir notamment le point 9 ci-dessous et le blog en lien ).


Gaspard Cardinal Mermillod (1824-1892).

Il est né à Carouge, près de Genève, où son père exerçait la profession de boulanger. Ordonné prêtre, à 23 ans, il est ensuite nommé vicaire à Genève et devient un des grands prédicateurs de son temps. Pie IX le sacre Évêque d'Hébron avec Genève comme charge. Il prononça à Sainte-Clotilde de Paris des sermons demeurés célèbres sur la condition des ouvriers.

Il joua un rôle de premier plan dans la préparation du Concile du Vatican et l'élaboration de l'Encyclique Rerum Novarum,



Léon XIII le créa Cardinal en 1890.

M. E. Duthoit décrit ainsi le rôle de Mgr Mermillod :


L'Evêque d'Hébron, admis dans l'intimité du Pape Léon XIII, entretenait le Pontife suprême des intérêts généraux du catholicisme, parmi lesquels sa clairvoyance plaçait sur le plan économique l'intervention résolue de l’Église enseignante. Ses suggestions trouvèrent écho dans l'âme de Léon XIII qu'animaient les mêmes pensées.

En 1882, le Pape retint Mgr Mermillod pendant de longs mois et le chargea de diriger à Rome même les travaux d'un comité qui avait pour mission d'étudier, à la lumière de la doctrine catholique, toutes les questions de l’Économie sociale et spécialement celles qui intéressent les travailleurs ; de chercher les vrais principes qui comptent pour l’Économie actuelle et comment les faire prévaloir au sein des sociétés ».

Le comité se mit à l'oeuvre et, après de sérieux échanges de vue, adopta des propositions sur la nature du travail, le droit de posséder, l'héritage, le revenu du capital. C'étaient là comme des travaux d'approche que l'Union de Fri­bourg ne devait pas tarder à utiliser.

Les séjours à Rome de l'Evêque d'Hébron soit au moment du Concile, soit plus tard, l'avaient mis en relation avec deux catholiques autrichiens, le comte Kuefstein et le comte de Biome.
Lorsqu'en 1884 les invités de Mgr Mermillod se réunirent au palais épiscopal de Fribourg, trois sources trouvèrent là leur confluent :
- le Comité de Rome que Léon XIII, en qui mûrissaient les vastes projets et les longs espoirs, avait institué ;
- le groupe des catholiques de langue allemande, que présidait à Francfort le prince Charles de Loewenstein ;
- le Concile des Études, établi à Paris, au foyer même de l'Œuvre des Cercles catholiques d'ouvriers.

Or, il était arrivé que, tout en travaillant séparément, ces trois groupes avaient montré une conformité absolue de tendances dans l'étude des mêmes problèmes, une volonté identique de puiser dans le catholicisme l'inspiration et les principes directeurs d'une réforme fondamentale de l'économie régnante. L'invitation de Mgr Mermillod va désormais leur permettre de travailler, non plus en ordre dispersé, mais en rangs serrés.
Peu à peu le caractère international de l'Union sera marqué plus nettement par sa composition même. Le premier jour, un évêque suisse, Mgr Mermillod, un Allemand, le prince de Loewenstein, un Autrichien, le comte Kuefstein, deux Français, le marquis de la Tour du Pin Chambly et M. Louis Milcent sont seuls présents. Bientôt le comte de Biome, l'illustre théologien Lehmkuhl viennent d'Autriche ou d'Allemagne ; le comte Albert de Mun et le P. de Pascal de France, le comte Medolago d'Italie, M. Python et M. Decurtins représentent la Suisse ; plus tard la section belge délègue le duc d'Ursel et M. Helleputte ; d'Italie encore vient celui que la postérité dénommera un nouvel Ozanam, le professeur Toniolo de Pise ; enfin, l'un des plus jeunes membres français de l'CEuvre des Cercles et du Conseil des Études, M. Henri Lorin, va « chercher à Fribourg, selon le mot du comte de Mun, les sources antiques de la doctrine catholique pour y plonger, comme en un bain de vie, ses aspirations démocratiques. Tous ces hommes tenaient déjà ou allaient tenir dans leur pays des positions de premier plan, dans les affaires publiques, dans les assemblées parlementaires, dans l'enseignement de la théologie, de l'économie politique ou du droit : si l'Union de Fribourg était un confluent, elle allait aussi déverser les eaux vives de sa doctrine par mille canaux dans tous les pays de l'Europe centrale, occidentale et au-delà.

Les travaux de l'Union de Fribourg constituèrent les matériaux dont Léon XIII se servit pour rédiger l'Encyclique Rerum Novarum.

Les thèses de l'Union de Fribourg donnent les précisions suivantes :

I. Salaire.

Le salaire indispensable à l'entretien de la classe ouvrière, dans  Eugène Dtrrnorr, L’Économie au Service de l'Homme, •pp. 70 et seq.


sa condition normale, eu égard aux temps et lieu, constitue l’élément primordial de ce que tout accord de travail doit procurer en stricte justice. Ce salaire répond-il suffisamment aux exigences de la justice sociale qui règle, en vue du bien commun, les rapports entre les diverses classes de la société ou entre les individus et le corps social ? Il faut en douter. La classe ouvrière a le droit de trouver, dans un certain complément au salaire indispensable, un moyen d'améliorer sa condition, notamment d'arriver à la propriété.
Le complément au salaire indispensable ne saurait avoir par­tout même forme et même mesure. Il est constitué par une partici­pation à la prospérité de l'industrie. L'équité demande que la parti­cipation à la prospérité de l'industrie qui l'emploie lui soit corré­lative. Sans prétendre qu'un accord de cette nature soit nécessaire ou suffisant pour le règne de la paix sociale, il faut y reconnaître un progrès sur le salariat proprement dit.
Le rôle des pouvoirs publics est de favoriser la conclusion et la généralisation des meilleurs contrats et de promouvoir les organisations sociales qui s'y rattachent ou, tout au moins, d'y orienter l’ensemble des lois, des mœurs et des institutions.
Abstraction faite des droits antérieurs, surtout de ceux qui découlent soit de la nature, soit de conventions librement conclues, chacun acquiert, sur le produit immédiat de son travail, un droit absolu en soi, qui lui permet d'en disposer à son gré et à son profit.
L'homme, par son travail, n'acquiert point de titres immédiats à la libre disposition des fruits qu'il ne produit pas lui-même par un travail indépendant. Cependant le travail engendre un droit moral pour le travailleur et, par conséquent, pour la société le devoir correspondant de veiller à ce que, en thèse générale, le travailleur puisse, par un labeur modéré, se procurer une subsistance suffisante pour lui et les siens.
Le taux du salaire ne pouvant être le même dans les divers pays, un règlement international sur ce point n'est guère possible ; mais ce qui est possible et serait désirable, c'est une entente internationale sur les principes à observer par chaque État pour régler les conditions économiques, de même que l'adoption de quelques règles générales, conformes à la loi chrétienne.
Il faudrait, avant tout et au plus vite, préparer une entente sur la solution de plusieurs questions qui influent, directement ou indirectement, sur le salaire, selon les mêmes principes.
En première ligne, il y aurait à prendre en .considération :

1°  le repos dominical ;

2° la restriction du travail des enfants qui ne devraient pas être employés dans les grandes usines avant l'âge de 14 ans et même à cet âge avec des mesures protectrices ;

3° puis la réduction du travail des femmes mariées dans les mines et les fabriques ;

4° la défense du travail souterrain aux femmes, jeunes filles et enfants ;

5° la régularisation internationale du commerce ;

6° enfin des journées de travail maximales. (Cependant, en
fixant cette durée, il faudrait avoir égard aux différentes conditions des diverses branches de travail).


Une entente internationale sur les points mentionnés pourra exercer une heureuse influence sur le salaire et conduire ensuite à d'autres mesures salutaires.

2. Régime de la propriété.

Ici les auteurs développent la thèse traditionnelle thomiste con­cernant la propriété et mise en lumière par le Père Liberatore, S. dans la Civilta Catholica. Cette même thèse est reprise dansRerum Novarum.

3. Régime du crédit.

L'Union de Fribourg reconnaît que :
1° Le régime actuel du crédit constitue ce qu'on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court. Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu'au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de l'usure, telle qu'elle est définie dans le 5e Concile de Latran par Benoît XIV et les Pères de l’Église.

2° Ce système s'appuie sur la liberté absolue du travail, de la propriété et de l'échange, sur la reconnaissance doctrinale de l’intérêt individuel (égoïsme), comme moteur unique du travail économique et social, sur l'individualisme, sur l'idée de la productivité du capital et de l'argent, sur la considération de l'argent comme producteur général et suprême qui fructifie toujours.

Par suite de ce système, on sépare les moyens matériels du travail humain ; leur réunion économique s'opère par le crédit et on arrive à la capitalisation universelle.

3° Quelques-uns des effets de ce régime du crédit sont :
a) Une concentration démesurée des puissances économiques et des fortunes et un grand développement matériel éphémère ; la diminution relative de la rétribution des travailleurs, malgré l’augmentation de la productivité et de la production ; la diminution de la capacité de consommation qui doit nécessairement produire un excès relatif (partiel) de production et des crises économiques, comme nous le constatons de nos jours.
b) L'augmentation de la productivité sert principalement à la classe capitaliste et tourne au détriment des producteurs réels, sur­tout des journaliers, dont la situation devient de jour en jour plus précaire. Les salaires ne suivent pas la marche ascendante des capitaux.
c) La combinaison du système de crédit et de la liberté absolue de la propriété a entraîné la capitalisation et la mobilisation de la propriété foncière.
d) Au début de l'application de ce système, la valeur vénale du sol éprouve une augmentation pour les propriétaires, mais cet avantage n'est que passager et est suivi de rudes mécomptes.
e) Crevée par l'hypothèque, la terre n'a plus à faire vivre seulement les propriétaires et leurs employés, mais encore, avec les ouvriers et les exploitants, les prêteurs hypothécaires.
f) Le commerce perd sa base solide et voit augmenter son élément aléatoire ; la morale doit nécessairement en souffrir : poursuivre les richesses par n'importe quels moyens éloigne de la religion et nuit à la morale privée et publique.
g) La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de •bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple.
h) De grandes richesses à côté de grandes misères et non seulement de misères individuelles, mais la misère des masses ; en un mot, le paupérisme.
4° Les suites de ce régime ont été funestes, surtout pour la masse du peuple dépourvue de biens matériels et qui doit vivre du travail des mains.
Par suite du « libre jeu des forces » et de la soi-disant « loi d'airain », on peut dire que, tant que régnera le régime économique actuel, les classes ouvrières se trouveront dans une situation qui ne leur laissera aucun espoir d'amélioration sensible et durable.
5° Ce n'est pas toujours du reste tel ou tel acte qui est à incriminer, c'est le régime lui-même qui est usuraire et il l'est dans son essence, puisqu'il repose tout entier sur l'intérêt des valeurs improductives.
6° Cet état de choses, une fois établi, ne peut être modifié par des efforts individuels. Le pouvoir public, par certaines mesures, comme la protection des ouvriers, — surtout des femmes et des enfants —, les organisations du crédit, la défense de saisie des petites propriétés pour cause de dette, l'introduction de meilleures lois de succession, •etc., pourra diminuer les effets du système de crédit, mais non les détruire.
7° Du reste, le capitalisme se détruit lui-même, en frappant les consommateurs dont il a besoin pour l'écoulement des produits du travail, — source de son revenu —, et en provoquant la révolte des travailleurs contre les propriétaires et la société qui les protège.
L'Union de Fribourg se propose de rechercher, dans les di­verses sphères de l'activité économique, les manifestations de l'usure et d'indiquer les remèdes aux maux de toutes sortes qu'elle en­gendre. A ce double point de vue, elle étudiera le régime industriel, le régime commercial, le régime de la propriété foncière et le régime budgétaire,

4. Rôle des pouvoirs publics.

Dans le domaine économique, le pouvoir public a d'abord les attributions relatives à l'administration des finances et des biens de l’État. Il s'agit ensuite
a) Pour régler législativement, s'il y a lieu, en conformité du droit naturel et des droits existants, les rapports mutuels entre les divers facteurs de la production ;
b) Pour réprimer les abus qui nuisent gravement au bien gé­néral;
c) Pour diriger la politique économique du pays vis-à-vis de l'étranger au point de vue de la prospérité nationale ;
d) Pour mettre l'activité, des entreprises particulières en har­monie avec le bien général, tout en laissant le plus grand essor possible à l'initiative privée.
En raison du désordre actuel, le pouvoir public doit, législative­ment, au moyen de mesures limitatives, prévenir l'exploitation des ouvriers par ceux qui les emploient et empêcher que les conditions du travail ne portent atteinte à la moralité, à la justice, à la dignité humaine, à la vie de famille du travailleur. Les chefs d'entreprise doivent être également protégés contre toute violence de la part des ouvriers.
A cet ordre d'idées appartiennent les thèses spéciales adoptées par l'Union sur la réglementation du travail, le salaire et les assu­rances.

5. Régime corporatif.

1. La société est désorganisée ou, si l'on veut, elle n'est, sui­vant une parole royale très profonde, « organisée que pour être ad­ministrée ». Elle n'est plus un être vivant, mi chaque organe, auto­nome dans une juste mesure, joue un rôle et exerce une fonction elle est un mécanisme, composé de rouages plus ou moins ingé­nieusement assemblés, obéissant à une force centrale motrice toute puissante ; bref, elle est un automate et n'offre plus que l'appa­rence et l'illusion d'un corps animé. La cause de cette dissolution est dans la destruction des organismes, l'on pourrait dire des cel­lules sociales, qui composaient le corps vivant de la nation ; l'effet direct de cette pulvérisation a été partout, avec la prédominance d'un individualisme sauvage, le triomphe brutal du nombre s'incar­nant dans le despotisme d'un seul ou d'une foule.
Dès lors, le remède est tout indiqué : il se trouve dans le éta­blissement d'un régime corporatif.

2. L'établissement du régime corporatif ne saurait être rceuvre de décrets « a priori » ; il faut, par les idées, les moeurs, les encou­ragements, les faveurs, l'impulsion efficace des pouvoirs publics et la reconnaissance légale d'un droit propre, préparer activement l'éta­blissement du régime corporatif indispensable à l'ordre social, selon un plan général conforme à la nature des intérêts privés, en même temps qu'aux fins sociales dernières auxquelles il doit conduire.

3. L'on peut définir de la sorte ce régime : Le régime corpo­ratif est le mode organisation sociale qui a pour base le groupe-

ment des hommes d'après la communauté de leurs intérêts naturels et de leurs fonctions sociales et, pour couronnement nécessaire, la représentation publique et distincte de ces différents organismes.

4. Le rétablissement de la corporation professionnelle est une des applications partielles de ce système.

5. Le régime corporatif, dans sa perfection, comporte l'union des maîtres et des ouvriers ; mais cette union, destinée à constituer le véritable, corps professionnel, peut être préparée par la formation de groupes distincts les uns des autres.

Les principes du régime corporatif et ses avantages :

1° La similitude des devoirs, des droits et des intérêts rapproche et groupe naturellement les hommes qui exercent une même fonc­tion sociale.
2° Les groupes naturels et permanents qui résultent de ces rapprochements doivent posséder une forme organique et jouir d'une vie propre.
3° Leur coordination dans la société n'est pas 'Moins nécessaire que leur organisation intérieure. En cette coordination consiste le régime corporatif.
4° Le régime corporatif est le seul dans lequel la représentation de tous les intérêts peut être assurée.
5° 11 est également le plus favorable à la connaissance de tous les droits et à l'accomplissement de tous les devoirs sociaux.
6° On peut donc dire que le régime corporatif est la condition nécessaire d'un bon régime représentatif ou encore que l'ordre pro­fessionnel est la base normale de l'ordre politique.
7° La corporation, étant une institution publique, doit avoir ses représentants dans les conseils de la commune, de la province et de l'Etat.
8° La plus grande diversité régnera d'ailleurs, selon les pays, les traditions historiques et les besoins passagers des intéressés, dans le mode d'élection, la composition des corporations et la proportion dans laquelle elles seront représentées dans les différents conseils du pays.
9° Le pouvoir public devra maintenir la bonne harmonie entre les différents groupes sociaux et exercer, sans se substituer à leur gouvernement intérieur, ses droits de police, de contrôle et de direc­tion générale, dans l'intérêt supérieur de la société.

 Cf. MASSARD, li-Œuvre du Cardinal Mermillod, Louvain 41914).


Son Eminence le Cardinal Mermillod

(1824-1892)

La monnaie a 7 fonctions principales.

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C) http://michaeljournal.org/juvdm/

À l'extrême limite, l'avare se prive de tout pour ne manquer de rien.

La monnaie a au moins 7 fonctions principales. Une fonction suffit pour être une monnaie. 
Mais la monnaie ne doit jamais être traitée comme une marchandise, c'est la cause principale des crises si on viole ce principe. La monnaie devient alors une dette au lieu d'être ce quelle est, un actif. Ce détour est la pire des perversions, une perversion sociale qui détruit tous les actifs.


1) Moyen d'échange — notion la plus familière —

2) Unité de compte par chiffrage, 

3) Réserve de valeur, 

4) Norme de paiement différé 

5) Surtout moyen d'orienter le futur par les investissements, masses monétaires fabriquées du néant, ex nihilo en technique bancaire moderne, qui sont un bien commun à se distribuer équitablement.

6) Contrôler ou orienter les prix notamment par des baisses de prix aux consommateurs  compensées aux producteurs, grâce à la création monétaire, bien commun à tous.


7) Distribuer un pouvoir d’achat à tous les habitants de la nation concernée et ainsi bénéficier des avantages des techniques, des robots, des machines, grâce à la création monétaire, bien commun à tous.



Commentaires :



La plus importante actuellement est la cinquième pour profiter des nouvelles techniques et éviter les pollutions et les gaspillages, puis la 6ème et la 7ème, actuellement monopolisées par des privés sans scrupules qui créent 100 % de la monnaie sous forme de dettes à intérêts composés impayables dans la durée. Ils vendent le temps et des symboles ( qui devraient ne rester que des symboles de mesure comme des mètres, des kilogrammes ou des degrés de température) et rendent ainsi esclaves les populations du monde entier dans un système inhumain, la matrice financière qui détruit l'argent à chaque remboursement (sic...) et qui pousse aux guerres, aux gaspillages, aux pollutions et aux catastrophes naturelles...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/03/remises-des-dettes.html

La rigueur détruit la monnaie…


«Prétendre que notre monde, auteur des merveilleux progrès mécaniques, scientifiques et intellectuels des  dernières années, n’est pas capable d’établir un système, une combinaison de comptabilité et d’émission de billets qui reflète fidèlement les faits de la production, à mesure qu’ils changent de temps à autre, c’est de beaucoup dépasser les bornes de la crédulité d’un public exaspéré.» (Douglas.)


Si l’on veut une monnaie qui travaille pour nous et non contre nous, il faut d’abord voir à sa nature: qu’elle soit une monnaie-Crédit au lieu d’une monnaie-Dette. On devra ensuite, pour que le système économique remplisse efficacement son rôle de production et de distribution des produits, faire disparaître la disparité entre le pouvoir d’achat et les prix de vente. La méthode la plus efficace pour établir l’équilibre semble être d’élever le pouvoir d’achat et de diminuer les prix, simultanément.

Comment y arriver d’une façon pratique?

Une prospérité générale et permanente dépend évidemment d’un équilibre constant entre un niveau de production élevé et un niveau également élevé de consommation. On maintient cet équilibre en satisfaisant constamment les besoins vitaux des consommateurs au moyen de produits actuels des producteurs. Pour que les consommateurs puissent exercer un appel efficace sur les produits, ils doivent avoir suffisamment de monnaie pour se procurer ces produits. Une demande sans monnaie, c’est-à-dire sans l’outil indispensable, est impuissante, inefficace.

La seule limite justifiée à la satisfaction des besoins de la nation; c’est la limite de sa capacité de production. Cette capacité de production n’est actuellement utilisée que dans une faible proportion seulement. Il faudrait avoir suffisamment de monnaie disponible pour exprimer exactement la demande de produits. La monnaie, faisant office de pont entre les désirs et les produits, doit reposer sur le CRÉDIT RÉEL, c’est-à-dire sur le degré d’aptitude de la nation à livrer aux consommateurs les biens dont ils ont besoin.

En d’autres termes, la monnaie doit refléter véritablement les faits de la RICHESSE RÉELLE. La monnaie étant le moyen accepté pour exprimer efficacement une demande de produits disponibles, l’équilibre entre l’aptitude de la nation à produire et son aptitude à acheter ses produits doit s’effectuer par la monnaie.

Le relèvement permanent des affaires demande donc de hausser la consommation au niveau de la production. La nation, à la fois acheteuse et consommatrice des produits, doit pouvoir acheter ce qu’elle produit. ( Larkin).


Le régime actuel du crédit constitue ce qu'on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court. 

Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu'au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de la pire forme d' usure cachée et meurtrière, les avaricieux sont alors au pouvoir et l'avarice mène au malheur des tous, y compris des avares. 

À l'extrême limite, l'avare se prive de tout pour ne manquer de rien...

Pourquoi des milliers de milliards pour les avaricieux, les banquiers ou les guerres et pas pour la paix ?

Les réfugiés doivent quitter leurs pays à cause de ces banquiers qui abusent de notre argent et se paient des bonus honteux qui achètent leurs consciences et TUENT par millions...

http://www.becurioustv.com/fr/show/qu-est-ce-qu-elle-a-ma-girl/episode/19-mai-les-suisses-aiment-ils-vraiment-leurs-banques

Explications un peu plus 

philosophiques de l' Université de 

Lausanne: 

et de monnaie-pleine:

et surtout

En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le « cancer » qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 74
Ce que je préconise, c'est un système où la création monétaire appartiendrait uniquement à un Banque centrale indépendante de l'État et des partis politiques au pouvoir, et où les revenus correspondant à la création monétaire reviendraient uniquement à l'État.
  • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 185

  • Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo [(à partir de rien], car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 63
  • La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n'est possible, elle n'est souhaitable que dans le cadre d'ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 77

    La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 95

    Que les bourses soient devenues de véritables casinos, où se jouent de gigantesques parties de pocker, ne présenterait guère d'importance après tout, les uns gagnant ce que les autres perdent, si les fluctuations générales des cours n'engendraient pas , par leurs implications, de profondes vagues d'optimisme ou de pessimisme qui influent considérablement sur l'économie réelle. (...). Le système actuel est fondamentalement anti-économique et défavorable à un fonctionnement correct des économies. Il ne peut être avantageux que pour de très petites minorités.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 101

    Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n'hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 110

    En fait on doit proclamer qu'un droit fondamental de l'homme c'est d'être protégé efficacement contre un fonctionnement inéquitable, sinon malhonnête, de l'économie de marchés permis actuellement ou même favorisé par une législation inappropriée.
    • La Crise mondiale d’aujourd’hui. Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires., Maurice Allais, éd. Clément Juglar, 1999, p. 172

SOLUTIONS:








L'exemple suisse peut sauver le monde.




Le monde se meurt.
Un manque de pouvoir d'achat, des produits camelotes...
Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal, URGENT.


Les machines, robots, ordinateurs rendent le "travail humain rémunéré " (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c'est un fait.
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.


La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus de personnes, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes - le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.


En effet, le dividende universel n'est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d'argent nouveau sans dettes. MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.



Il vient surtout de la création monétaire actuellement volée (sic) par le système bancaire.


L’ écart entre les prix et le pouvoir d'argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le combler par la création d'argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l'escompte.


Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants... Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté...


Pour être clair, nous soulignons aussi que l'argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l'argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.


C'est seulement le dividende et l'escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l'écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l'automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.


VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.


Le revenu de base est entré au Parlement suisse ! La commission des affaires sociales du Conseil national (CSSS-N) a ainsi commencé à étudier notre initiative RBI. Et pour les fêtes de fin d’année, la première édition du nouveau journal francophone « l’Inconditionnel », entièrement consacré au revenu de base, sera disponible partout en Suisse romande.




Presque dès le début de l'Encyclique de Léon XIII, deux phrases, qui se rapportent certainement à cette voracité de l'argent, nous laissent sur une certaine curiosité, par l'emploi d'une expression non précisée et qui ne revient pas dans le reste du document :

« Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Église, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité ».

Qu'est-ce que cette « usure dévorante sous une autre forme ? » En quoi consiste cette nouvelle forme d'usure qui est venue s'ajouter à l'oppression des travailleurs ? C'est cette "création monétaire" qui écrase les familles par des intérêts exponentiels et déments sur la durée.

La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple. ( voir notamment le point 9 ci-dessous et le blog en lien ).


Gaspard Cardinal Mermillod (1824-1892).

Il est né à Carouge, près de Genève, où son père exerçait la profession de boulanger. Ordonné prêtre, à 23 ans, il est ensuite nommé vicaire à Genève et devient un des grands prédicateurs de son temps. Pie IX le sacre Évêque d'Hébron avec Genève comme charge. Il prononça à Sainte-Clotilde de Paris des sermons demeurés célèbres sur la condition des ouvriers.

Il joua un rôle de premier plan dans la préparation du Concile du Vatican et l'élaboration de l'Encyclique Rerum Novarum,



Léon XIII le créa Cardinal en 1890.

M. E. Duthoit décrit ainsi le rôle de Mgr Mermillod :


L'Evêque d'Hébron, admis dans l'intimité du Pape Léon XIII, entretenait le Pontife suprême des intérêts généraux du catholicisme, parmi lesquels sa clairvoyance plaçait sur le plan économique l'intervention résolue de l’Église enseignante. Ses suggestions trouvèrent écho dans l'âme de Léon XIII qu'animaient les mêmes pensées.

En 1882, le Pape retint Mgr Mermillod pendant de longs mois et le chargea de diriger à Rome même les travaux d'un comité qui avait pour mission d'étudier, à la lumière de la doctrine catholique, toutes les questions de l’Économie sociale et spécialement celles qui intéressent les travailleurs ; de chercher les vrais principes qui comptent pour l’Économie actuelle et comment les faire prévaloir au sein des sociétés ».

Le comité se mit à l'oeuvre et, après de sérieux échanges de vue, adopta des propositions sur la nature du travail, le droit de posséder, l'héritage, le revenu du capital. C'étaient là comme des travaux d'approche que l'Union de Fri­bourg ne devait pas tarder à utiliser.

Les séjours à Rome de l'Evêque d'Hébron soit au moment du Concile, soit plus tard, l'avaient mis en relation avec deux catholiques autrichiens, le comte Kuefstein et le comte de Biome.
Lorsqu'en 1884 les invités de Mgr Mermillod se réunirent au palais épiscopal de Fribourg, trois sources trouvèrent là leur confluent :
- le Comité de Rome que Léon XIII, en qui mûrissaient les vastes projets et les longs espoirs, avait institué ;
- le groupe des catholiques de langue allemande, que présidait à Francfort le prince Charles de Loewenstein ;
- le Concile des Études, établi à Paris, au foyer même de l'Œuvre des Cercles catholiques d'ouvriers.

Or, il était arrivé que, tout en travaillant séparément, ces trois groupes avaient montré une conformité absolue de tendances dans l'étude des mêmes problèmes, une volonté identique de puiser dans le catholicisme l'inspiration et les principes directeurs d'une réforme fondamentale de l'économie régnante. L'invitation de Mgr Mermillod va désormais leur permettre de travailler, non plus en ordre dispersé, mais en rangs serrés.
Peu à peu le caractère international de l'Union sera marqué plus nettement par sa composition même. Le premier jour, un évêque suisse, Mgr Mermillod, un Allemand, le prince de Loewenstein, un Autrichien, le comte Kuefstein, deux Français, le marquis de la Tour du Pin Chambly et M. Louis Milcent sont seuls présents. Bientôt le comte de Biome, l'illustre théologien Lehmkuhl viennent d'Autriche ou d'Allemagne ; le comte Albert de Mun et le P. de Pascal de France, le comte Medolago d'Italie, M. Python et M. Decurtins représentent la Suisse ; plus tard la section belge délègue le duc d'Ursel et M. Helleputte ; d'Italie encore vient celui que la postérité dénommera un nouvel Ozanam, le professeur Toniolo de Pise ; enfin, l'un des plus jeunes membres français de l'CEuvre des Cercles et du Conseil des Études, M. Henri Lorin, va « chercher à Fribourg, selon le mot du comte de Mun, les sources antiques de la doctrine catholique pour y plonger, comme en un bain de vie, ses aspirations démocratiques. Tous ces hommes tenaient déjà ou allaient tenir dans leur pays des positions de premier plan, dans les affaires publiques, dans les assemblées parlementaires, dans l'enseignement de la théologie, de l'économie politique ou du droit : si l'Union de Fribourg était un confluent, elle allait aussi déverser les eaux vives de sa doctrine par mille canaux dans tous les pays de l'Europe centrale, occidentale et au-delà.

Les travaux de l'Union de Fribourg constituèrent les matériaux dont Léon XIII se servit pour rédiger l'Encyclique Rerum Novarum.

Les thèses de l'Union de Fribourg donnent les précisions suivantes :

I. Salaire.

Le salaire indispensable à l'entretien de la classe ouvrière, dans  Eugène Dtrrnorr, L’Économie au Service de l'Homme, •pp. 70 et seq.


sa condition normale, eu égard aux temps et lieu, constitue l’élément primordial de ce que tout accord de travail doit procurer en stricte justice. Ce salaire répond-il suffisamment aux exigences de la justice sociale qui règle, en vue du bien commun, les rapports entre les diverses classes de la société ou entre les individus et le corps social ? Il faut en douter. La classe ouvrière a le droit de trouver, dans un certain complément au salaire indispensable, un moyen d'améliorer sa condition, notamment d'arriver à la propriété.
Le complément au salaire indispensable ne saurait avoir par­tout même forme et même mesure. Il est constitué par une partici­pation à la prospérité de l'industrie. L'équité demande que la parti­cipation à la prospérité de l'industrie qui l'emploie lui soit corré­lative. Sans prétendre qu'un accord de cette nature soit nécessaire ou suffisant pour le règne de la paix sociale, il faut y reconnaître un progrès sur le salariat proprement dit.
Le rôle des pouvoirs publics est de favoriser la conclusion et la généralisation des meilleurs contrats et de promouvoir les organisations sociales qui s'y rattachent ou, tout au moins, d'y orienter l’ensemble des lois, des mœurs et des institutions.
Abstraction faite des droits antérieurs, surtout de ceux qui découlent soit de la nature, soit de conventions librement conclues, chacun acquiert, sur le produit immédiat de son travail, un droit absolu en soi, qui lui permet d'en disposer à son gré et à son profit.
L'homme, par son travail, n'acquiert point de titres immédiats à la libre disposition des fruits qu'il ne produit pas lui-même par un travail indépendant. Cependant le travail engendre un droit moral pour le travailleur et, par conséquent, pour la société le devoir correspondant de veiller à ce que, en thèse générale, le travailleur puisse, par un labeur modéré, se procurer une subsistance suffisante pour lui et les siens.
Le taux du salaire ne pouvant être le même dans les divers pays, un règlement international sur ce point n'est guère possible ; mais ce qui est possible et serait désirable, c'est une entente internationale sur les principes à observer par chaque État pour régler les conditions économiques, de même que l'adoption de quelques règles générales, conformes à la loi chrétienne.
Il faudrait, avant tout et au plus vite, préparer une entente sur la solution de plusieurs questions qui influent, directement ou indirectement, sur le salaire, selon les mêmes principes.
En première ligne, il y aurait à prendre en .considération :

1°  le repos dominical ;

2° la restriction du travail des enfants qui ne devraient pas être employés dans les grandes usines avant l'âge de 14 ans et même à cet âge avec des mesures protectrices ;

3° puis la réduction du travail des femmes mariées dans les mines et les fabriques ;

4° la défense du travail souterrain aux femmes, jeunes filles et enfants ;

5° la régularisation internationale du commerce ;

6° enfin des journées de travail maximales. (Cependant, en
fixant cette durée, il faudrait avoir égard aux différentes conditions des diverses branches de travail).


Une entente internationale sur les points mentionnés pourra exercer une heureuse influence sur le salaire et conduire ensuite à d'autres mesures salutaires.

2. Régime de la propriété.

Ici les auteurs développent la thèse traditionnelle thomiste con­cernant la propriété et mise en lumière par le Père Liberatore, S. dans la Civilta Catholica. Cette même thèse est reprise dansRerum Novarum.

3. Régime du crédit.

L'Union de Fribourg reconnaît que :
1° Le régime actuel du crédit constitue ce qu'on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court. Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu'au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de l'usure, telle qu'elle est définie dans le 5e Concile de Latran par Benoît XIV et les Pères de l’Église.

2° Ce système s'appuie sur la liberté absolue du travail, de la propriété et de l'échange, sur la reconnaissance doctrinale de l’intérêt individuel (égoïsme), comme moteur unique du travail économique et social, sur l'individualisme, sur l'idée de la productivité du capital et de l'argent, sur la considération de l'argent comme producteur général et suprême qui fructifie toujours.

Par suite de ce système, on sépare les moyens matériels du travail humain ; leur réunion économique s'opère par le crédit et on arrive à la capitalisation universelle.

3° Quelques-uns des effets de ce régime du crédit sont :
a) Une concentration démesurée des puissances économiques et des fortunes et un grand développement matériel éphémère ; la diminution relative de la rétribution des travailleurs, malgré l’augmentation de la productivité et de la production ; la diminution de la capacité de consommation qui doit nécessairement produire un excès relatif (partiel) de production et des crises économiques, comme nous le constatons de nos jours.
b) L'augmentation de la productivité sert principalement à la classe capitaliste et tourne au détriment des producteurs réels, sur­tout des journaliers, dont la situation devient de jour en jour plus précaire. Les salaires ne suivent pas la marche ascendante des capitaux.
c) La combinaison du système de crédit et de la liberté absolue de la propriété a entraîné la capitalisation et la mobilisation de la propriété foncière.
d) Au début de l'application de ce système, la valeur vénale du sol éprouve une augmentation pour les propriétaires, mais cet avantage n'est que passager et est suivi de rudes mécomptes.
e) Crevée par l'hypothèque, la terre n'a plus à faire vivre seulement les propriétaires et leurs employés, mais encore, avec les ouvriers et les exploitants, les prêteurs hypothécaires.
f) Le commerce perd sa base solide et voit augmenter son élément aléatoire ; la morale doit nécessairement en souffrir : poursuivre les richesses par n'importe quels moyens éloigne de la religion et nuit à la morale privée et publique.
g) La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de •bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple.
h) De grandes richesses à côté de grandes misères et non seulement de misères individuelles, mais la misère des masses ; en un mot, le paupérisme.
4° Les suites de ce régime ont été funestes, surtout pour la masse du peuple dépourvue de biens matériels et qui doit vivre du travail des mains.
Par suite du « libre jeu des forces » et de la soi-disant « loi d'airain », on peut dire que, tant que régnera le régime économique actuel, les classes ouvrières se trouveront dans une situation qui ne leur laissera aucun espoir d'amélioration sensible et durable.
5° Ce n'est pas toujours du reste tel ou tel acte qui est à incriminer, c'est le régime lui-même qui est usuraire et il l'est dans son essence, puisqu'il repose tout entier sur l'intérêt des valeurs improductives.
6° Cet état de choses, une fois établi, ne peut être modifié par des efforts individuels. Le pouvoir public, par certaines mesures, comme la protection des ouvriers, — surtout des femmes et des enfants —, les organisations du crédit, la défense de saisie des petites propriétés pour cause de dette, l'introduction de meilleures lois de succession, •etc., pourra diminuer les effets du système de crédit, mais non les détruire.
7° Du reste, le capitalisme se détruit lui-même, en frappant les consommateurs dont il a besoin pour l'écoulement des produits du travail, — source de son revenu —, et en provoquant la révolte des travailleurs contre les propriétaires et la société qui les protège.
L'Union de Fribourg se propose de rechercher, dans les di­verses sphères de l'activité économique, les manifestations de l'usure et d'indiquer les remèdes aux maux de toutes sortes qu'elle en­gendre. A ce double point de vue, elle étudiera le régime industriel, le régime commercial, le régime de la propriété foncière et le régime budgétaire,

4. Rôle des pouvoirs publics.

Dans le domaine économique, le pouvoir public a d'abord les attributions relatives à l'administration des finances et des biens de l’État. Il s'agit ensuite
a) Pour régler législativement, s'il y a lieu, en conformité du droit naturel et des droits existants, les rapports mutuels entre les divers facteurs de la production ;
b) Pour réprimer les abus qui nuisent gravement au bien gé­néral;
c) Pour diriger la politique économique du pays vis-à-vis de l'étranger au point de vue de la prospérité nationale ;
d) Pour mettre l'activité, des entreprises particulières en har­monie avec le bien général, tout en laissant le plus grand essor possible à l'initiative privée.
En raison du désordre actuel, le pouvoir public doit, législative­ment, au moyen de mesures limitatives, prévenir l'exploitation des ouvriers par ceux qui les emploient et empêcher que les conditions du travail ne portent atteinte à la moralité, à la justice, à la dignité humaine, à la vie de famille du travailleur. Les chefs d'entreprise doivent être également protégés contre toute violence de la part des ouvriers.
A cet ordre d'idées appartiennent les thèses spéciales adoptées par l'Union sur la réglementation du travail, le salaire et les assu­rances.

5. Régime corporatif.

1. La société est désorganisée ou, si l'on veut, elle n'est, sui­vant une parole royale très profonde, « organisée que pour être ad­ministrée ». Elle n'est plus un être vivant, mi chaque organe, auto­nome dans une juste mesure, joue un rôle et exerce une fonction elle est un mécanisme, composé de rouages plus ou moins ingé­nieusement assemblés, obéissant à une force centrale motrice toute puissante ; bref, elle est un automate et n'offre plus que l'appa­rence et l'illusion d'un corps animé. La cause de cette dissolution est dans la destruction des organismes, l'on pourrait dire des cel­lules sociales, qui composaient le corps vivant de la nation ; l'effet direct de cette pulvérisation a été partout, avec la prédominance d'un individualisme sauvage, le triomphe brutal du nombre s'incar­nant dans le despotisme d'un seul ou d'une foule.
Dès lors, le remède est tout indiqué : il se trouve dans le éta­blissement d'un régime corporatif.

2. L'établissement du régime corporatif ne saurait être rceuvre de décrets « a priori » ; il faut, par les idées, les moeurs, les encou­ragements, les faveurs, l'impulsion efficace des pouvoirs publics et la reconnaissance légale d'un droit propre, préparer activement l'éta­blissement du régime corporatif indispensable à l'ordre social, selon un plan général conforme à la nature des intérêts privés, en même temps qu'aux fins sociales dernières auxquelles il doit conduire.

3. L'on peut définir de la sorte ce régime : Le régime corpo­ratif est le mode organisation sociale qui a pour base le groupe-

ment des hommes d'après la communauté de leurs intérêts naturels et de leurs fonctions sociales et, pour couronnement nécessaire, la représentation publique et distincte de ces différents organismes.

4. Le rétablissement de la corporation professionnelle est une des applications partielles de ce système.

5. Le régime corporatif, dans sa perfection, comporte l'union des maîtres et des ouvriers ; mais cette union, destinée à constituer le véritable, corps professionnel, peut être préparée par la formation de groupes distincts les uns des autres.

Les principes du régime corporatif et ses avantages :

1° La similitude des devoirs, des droits et des intérêts rapproche et groupe naturellement les hommes qui exercent une même fonc­tion sociale.
2° Les groupes naturels et permanents qui résultent de ces rapprochements doivent posséder une forme organique et jouir d'une vie propre.
3° Leur coordination dans la société n'est pas 'Moins nécessaire que leur organisation intérieure. En cette coordination consiste le régime corporatif.
4° Le régime corporatif est le seul dans lequel la représentation de tous les intérêts peut être assurée.
5° 11 est également le plus favorable à la connaissance de tous les droits et à l'accomplissement de tous les devoirs sociaux.
6° On peut donc dire que le régime corporatif est la condition nécessaire d'un bon régime représentatif ou encore que l'ordre pro­fessionnel est la base normale de l'ordre politique.
7° La corporation, étant une institution publique, doit avoir ses représentants dans les conseils de la commune, de la province et de l'Etat.
8° La plus grande diversité régnera d'ailleurs, selon les pays, les traditions historiques et les besoins passagers des intéressés, dans le mode d'élection, la composition des corporations et la proportion dans laquelle elles seront représentées dans les différents conseils du pays.
9° Le pouvoir public devra maintenir la bonne harmonie entre les différents groupes sociaux et exercer, sans se substituer à leur gouvernement intérieur, ses droits de police, de contrôle et de direc­tion générale, dans l'intérêt supérieur de la société.

 Cf. MASSARD, li-Œuvre du Cardinal Mermillod, Louvain 41914).


Son Eminence le Cardinal Mermillod

(1824-1892)

À l'extrême limite, l'avare se prive de tout pour ne manquer de rien.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/07/sur-lusure-et-autres-profits.html


Banques en faillite ?

À l'extrême limite, l'avare se prive de tout pour ne manquer de rien.

NON au diagnostic préimplantatoire, non à l'eugénisme

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NON au diagnostic préimplantatoire

Un des quatre objets au menu des votations fédérales du 14 juin concerne la procréation médicalement assistée (PMA) et, en particulier, l’autorisation ou non du « diagnostic préimplantatoire » (DPI).
L’objet direct de la votation est une modification de seulement quelques mots à la dernière ligne de l’art. 119 al. 2 lettre c de la Constitution fédérale. Le texte actuel dispose : « (…) ne peuvent être développés hors du corps de la femme jusqu’au stade d’embryon que le nombre d’ovules humains pouvant être immédiatement implantés ». La modification proposée prévoit quant à elle : « (…) ne peuvent être développés hors du corps de la femme jusqu’au stade d’embryon que le nombre d’ovules humains nécessaires à la procréation médicalement assistée ». Soit le remplacement des quatre derniers mots par six autres mots.
Bien que cette modification de quelques mots ne soit déjà pas anodine en elle-même, l’objet indirect de la votation est bien plus vaste. En effet, si la modification constitutionnelle est approuvée, une refonte de la loi fédérale sur la procréation médicalement assistée (LPMA), d’ores et déjà approuvée par le Parlement fédéral, entrera en vigueur, à moins que le référendum soit lancé contre elle. En revanche, si la modification constitutionnelle est refusée, cette refonte de la LPMA passera à la trappe.
Avant de passer en revue les principales modifications apportées à la LPMA, il est nécessaire de rappeler les premières étapes de la conception. Tout commence par l’« imprégnation », c’est-à-dire la pénétration du spermatozoïde dans l’ovule. Il faut attendre une quinzaine d’heures pour que les noyaux de ces deux cellules fusionnent. Avant la fusion des noyaux, on parle d’« ovule imprégné » ; à partir de la fusion des noyaux, on parle d’« embryon ». La « migration » de l’embryon dans la trompe en direction de l’utérus dure environ cinq jours. Aux alentours du sixième jour intervient la « nidation » de l’embryon dans l’utérus.
Conformément à la Constitution, la loi actuelle dispose : « Ne peuvent être développés hors du corps de la femme jusqu’au stade d’embryon que le nombre d’ovules imprégnés nécessaire pour induire une grossesse durant un cycle de la femme ; ce nombre ne peut être supérieur à trois. » (art. 17 al. 1 LPMA) Il est interdit de développer in vitro un embryon au-delà du stade propice à la nidation (al. 2). Il est également interdit de congeler des embryons (al. 3). La loi actuelle autorise la congélation d’ovules imprégnés, mais seulement pour une durée de cinq ans (art. 16). Enfin, la loi actuelle prohibe le DPI : « Le prélèvement d’une ou plusieurs cellules sur un embryon in vitro et leur analyse sont interdits. » (art. 5 al. 3)
A l’origine, les techniques de PMA ont été développées pour résoudre certains problèmes de stérilité et permettre ainsi à certains couples qui en sont empêchés d’avoir des enfants. Puis, le développement du « génie génétique » a permis de trouver dans les gènes l’origine de certaines maladies.
Le but du DPI est de soumettre les embryons à un « contrôle de qualité » avant de les implanter dans le corps de la femme, pour éviter que se pose ultérieurement la délicate question de l’éventuel avortement d’un embryon « défectueux ». Alors que le Conseil fédéral souhaitait réserver le recours au DPI aux couples dont l’un des membres se sait porteur d’une grave maladie héréditaire (entre 50 et 100 cas par année), le Parlement a choisi d’ouvrir le DPI à tous les couples qui recourent à la PMA (environ 6 000 cas par année), même à ceux qui y recourent à cause d’un « simple » problème de stérilité, sans que l’un ou l’autre membre du couple ne soit porteur d’une grave maladie héréditaire. On peut parier que, à brève échéance, des couples qui n’ont ni problème de stérilité ni maladie héréditaire grave revendiqueront, au nom de l’égalité de traitement, le droit de recourir à la PMA et au DPI, dans le but de s’assurer que leur enfant sera « génétiquement correct ».
Dans l’état actuel de la technique, pour qu’une PMA avec DPI ait des chances raisonnables de déboucher sur une naissance, il faut développer au moins une dizaine d’embryons in vitro.
La nouvelle loi ferait donc sauter les principaux garde-fous contenus dans la loi actuelle :
– on pourrait développer in vitro jusqu’à douze embryons ;
– les embryons pourraient être congelés ;
– la durée de conservation serait allongée à dix ans.
Avec 6’000 traitements par année et une réglementation aussi laxiste, nous aurions rapidement en Suisse des dizaines de milliers d’embryons congelés, dont les neuf dixièmes seraient condamnés à une triste fin (art. 16 al. 4 de la nouvelle loi) : soit leur destruction pure et simple, soit leur utilisation pour la recherche scientifique…
Au motif d’« épargner aux couples une décision difficile » (p. 12 de la brochure explicative du Conseil fédéral) – celle d’avorter ou non un embryon « défectueux » –, on donne à un scientifique dans son laboratoire le pouvoir de décider de la vie et de la mort des embryons : c’est lui qui va juger souverainement lesquels sont dignes de vivre, lesquels sont condamnés à la mort immédiate et lesquels obtiennent le sursis de la congélation.
En outre, le comité d’opposition interpartis à la modification constitutionnelle fait valoir l’argument suivant: « Aujourd’hui déjà, les parents sont soumis à une forte pression de justification lorsqu’ils refusent d’avoir recours à un examen prénatal ou refusent une interruption de grossesse malgré un embryon non conforme à la norme. […] La seule mise à disposition de la procédure du DPI engendrera une pression sociale pour l’utiliser. » L’autorisation du DPI renforcerait à coup sûr la mentalité eugéniste de notre société.
Enfin, il faut le dire clairement : au lieu d’éliminer la maladie, le DPI élimine le malade. C’est donc le contraire même d’un acte médical.
Pour tous ces motifs, nous voterons NON au diagnostic préimplantatoire2.
Denis RameletLa Nation n° 201815 mai 2015
Notes:
Pour de plus amples développements sur les enjeux éthiques du DPI, voir : François- Xavier Putallaz, « Les enjeux du diagnostic préimplantatoire »,Nova et Vetera, n° 90/1, janvier-mars 2015, accessible en ligne : 

Les enjeux du diagnostic préimplantatoire

1. Introduction

Au début, il y a la souffrance des couples qui craignent de transmettre à leur futur enfant une affection d’origine génétique lourde dont ils se savent porteurs : une fibrose kystique, ou une atrophie musculaire par laquelle l’enfant mourra à un âge précoce. Le Diagnostic préimplantatoire (DPI) offre une solution à ces dilemmes, qui sont autant de drames contre lesquels lutter, en mettant à disposition le meilleur du savoir technique disponible et l’accompagnement humain dont chacun est capable.
Mais est-ce à n’importe quel prix ? Je voudrais relever cinq enjeux du DPI, montrant que la prévention des maladies ne justifie pas qu’on porte atteinte à la dignité des humains.
Le DPI est une technique à but médical « par laquelle les embryons provenant de la fécondation artificielle sont analysés sur un plan génétique » avant tout transfert dans l’utérus : « Les informations obtenues au sujet de leur prédisposition génétique » conduisent à les trier, les sélectionner, et décider soit d’en transférer certains, soit de les écarter ou les détruire. « L’objectif principal de cette technique est d’assurer que l’enfant à naître ne sera pas porteur d’une affection d’origine génétique dont les parents sont porteurs[1]. »

2. Les variantes du DPI

Beaucoup de voix s’expriment en faveur d’une légalisation du DPI, aujourd’hui interdit en Suisse en raison de la Constitution  qui  précise que « ne peuvent être développés hors du corps de la femme jusqu’au stade d’embryon que le nombre d’ovules humains pouvant être immédiatement implantés[2] ».
Une modification de la Constitution requiert en Suisse une votation, dans le courant de cette année 2015, dont l’issue semble courue d’avance : une majorité probablement acceptera la nouvelle formulation plus large, permettant de développer jusqu’au stade d’embryon « le nombre d’ovules humains nécessaire à la procréation médicalement assistée », mais seulement ce nombre[3].
Le projet suisse consiste à n’autoriser le DPI que « lorsque le danger de voir le couple parental se trouver dans une situation intolérable parce que l’enfant à concevoir sera atteint avec une forte probabilité d’une maladie héréditaire grave ne peut être écarté autrement[4] ». On notera d’emblée qu’il s’agit d’une probabilité. J’y reviendrai.
Quand le peuple aura été favorable à une autorisation du DPI, on modifiera conséquemment la Loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA) : d’une part, la règle selon laquelle on ne peut développer plus de trois embryons par cycle sera abrogée pour le DPI, afin de relever le nombre à 12 embryons, chiffre contesté par plusieurs milieux scientifiques, et fixé plutôt pour des raisons d’égalité de chance entre tous les couples ayant recours à la fécondation in vitro (FIV). D’autre part, on autorisera la congélation des embryons pour toute FIV.
Alors que le Conseil fédéral estimait à quelque 50-100 couples qui pourraient être annuellement concernés, l’élargissement des indications voulu par le Parlement, notamment en raison du dépistage de la trisomie, implique que ce nombre sera beaucoup plus élevé : certains milieux officiels l’estiment à  environ mille cas par année, sur une totalité d’environ 6000 fécondations in vitro[5].
Mais le DPI peut s’utiliser à de tout autres fins que celles que je viens d’énoncer :
1. D’abord le Diagnostic peut se transmuer en Dépistage systématique ou screening. Des voix déjà réclament de telles extensions : pourquoi ne pas utiliser le DPI pour chaque FIV afin de rassurer les parents inquiets et d’éliminer tous les embryons susceptibles de développer une grave maladie ?
2. Ensuite d’autres caractéristiques d’origine génétique peuvent être isolées afin de trier les embryons : le sexe, par exemple. Ou alors on peut produire ce que le langage journalistique appelle un « bébé-médicament », ou typage HLA, sélectionnant les futurs enfants en raison de caractéristiques tissulaires permettant une transplantation de cellules hématopoïétiques sur un aîné malade.
3. On peut aussi déceler certaines anomalies chromosomiques empêchant le bon développement embryonnaire ; le but serait alors seulement d’augmenter le taux de réussite de la FIV.
Le Conseil fédéral veut interdire de telles extensions du DPI pour des raisons évidentes : on entrerait dans un processus eugénique ayant de graves conséquences pour la société. Et c’est le premier enjeu : un enjeu de société, que l’on appelle « pente glissante ». Une fois posé le pied sur la pente, on jure tous les dieux de ne jamais aller plus loin ; mais à peine le mouvement est-il engagé qu’il s’enchaîne irrésistiblement : aucune disposition légale ni aucune promesse ne le retiennent.
Il est de grande naïveté d’imaginer éviter que le DPI ne s’étende pas à ces trois pratiques. Le signe en est que des pays comme la France ou l’Espagne, après avoir légalisé le DPI, ont été conduits à en élargir les indications 10 ans plus tard, et à autoriser le bébé-médicament par exemple. Aucun garde-fou n’y fait rien. Il en allait de même en Suisse, dans les discussions au Parlement : les limites n’étaient pas encore posées qu’on se proposait de les dépasser[6]. Ce n’est finalement qu’une question de temps, car la machine est enclenchée, selon l’imparable logique suivante : dans le cas du « bébé-médicament », puisque l’on fait de la souffrance le critère présidant au choix, pourquoi la souffrance d’un petit enfant immunodéficient, qui vit sous une bulle, et celle de ses parents effondrés, serait-elle moins respectable que la souffrance de couples inquiets de transmettre une grave maladie ? Si on autorise le DPI dans ce dernier cas, il faut conséquemment l’autoriser dans le premier[7].
Qu’on ne se méprenne pas : il est très probable qu’un enfant conçu par typage HLA, c’est-à-dire choisi dans le but de servir à son grand frère ou sa sœur, sera finalement aimé pour lui-même, et autant que n’importe quel autre enfant. D’ailleurs, parmi les multiples raisons qui poussent les parents à « avoir un enfant », cette motivation médicale n’est probablement pas la pire : les plus mauvaises motivations ne peuvent-elles se transfigurer par amour ?
Non, le problème est ailleurs : il tient au fait que les autres embryons, embryons sains de surcroît, sont détruits purement et simplement : dans ce sens, le typage HLA constitue une instrumentalisation technicienne de la vie humaine prénatale, qui la transforme en objet, mis au service des préférences plus ou moins justifiées des parents.
Si j’ai commencé par les extensions du DPI, c’est qu’elles sont révélatrices : elles mettent en pleine lumière la logique interne de cette technique : ce n’est pas dans ses écarts seulement que le DPI ne respecte pas la dignité humaine, c’est dans sa logique même : il est un processus qui en lui-même implique une sélection ou un tri. Autrement dit : ce qui est aujourd’hui considéré comme une dérive trouve son origine dans le processus même du DPI, et c’est pourquoi l’accepter c’est déjà admettre nécessairement ce qui viendra ensuite, selon la logique interne de la pente glissante.
C’est donc le processus du DPI lui-même qu’il faut questionner.

3. La logique interne du DPI

3.1. Une sélection
On l’a compris : le DPI implique structurellement une sélection et un tri d’embryons, dont la plupart sont détruits, ou congelés, ou consommés pour la recherche. C’est pourquoi plusieurs questions portent sur le processus même.
(A) Il supprime non seulement des embryons qui n’auraient aucune chance de se développer, mais des embryons sains. En effet, le DPI diagnostique notamment une simple prédisposition à développer plus tard une grave maladie : « En effet les analyses génétiques qui sont concernées par la réglementation (…) ne peuvent servir au diagnostic des maladies qui se sont déjà déclarées ; ni les gamètes ni les embryons in vitro ne sont malades. Le résultat de l’analyse ne peut qu’amener à la détection ou non d’uneprédisposition génétique déterminée qui pourrait conduire à une maladie dans le futur, avec une certaine probabilité[8]. » Cette probabilité est fixée à 25% et la maladie probable doit se déclarer avant l’âge de 50 ans[9].
Et nous voici renvoyés à la question de la nature de l’embryon humain. La revue Nova et Vetera y a consacré de nombreuses études, qui conduisent toutes à un respect de l’embryon humain dès la conception. Je rappellerai simplement que, en cas de doute sérieux sur la nature du produit de la génération humaine, le fardeau de la preuve appartient à ceux qui pensent que l’embryon n’est pas du tout une personne. À ma connaissance, pareille preuve n’a jamais été apportée, et c’est pourquoi le principe de précaution impose ici de le traiter « comme une personne »[10].
(B) Un autre point inquiétant tient au processus de sélection, car on se donne le pouvoir exorbitant de décider quelle vie vaut la peine d’être vécue, et laquelle ne le vaut pas, supposant au passage que l’humain se réduirait à son génome ou à son bagage génétique. C’est un deuxième enjeu, proprement anthropologique.
Accueillir la vie, c’est l’accueillir dans sa totalité, car l’être humain est un tout unitaire, constitué de matière biologique structurée par l’esprit : il est une personne, dont la nature le presse à connaître la vérité et à préférer le bien, en une relation constitutive avec autrui. C’est pourquoi l’humain n’est pas duel, avec une âme et un corps qui seraient comme deux morceaux juxtaposés : il est un, totalement biologique et totalement spirituel. Puisque le corps fait ‘partie’ intégrante de la personne, l’accueil de la vie requiert le soin de la personne totale, dans sa petitesse, dès le tout début : prendre soin des embryons, c’est déjà prendre soin de la personne, en un geste d’humanité naturelle.
C’est pourquoi il est ruineux de réduire la vie humaine à son génome, ou à sa structure matérielle objective, et de la mettre sur une balance comme si l’on soupesait des biens ou des intérêts divers ! Même un auteur comme Habermas, qui refuse l’idée de personnalité de l’embryon, est conduit à cette observation : « [Mais] nombre d’entre nous paraissent obéir à une intuition, à savoir que nous ne souhaitons pas que la vie humaine, même à son stade le plus élémentaire, soit soupesée pour être mise en balance, ni avec la liberté (…) de la recherche, (…) ni même avec le désir des parents d’avoir un enfant en bonne santé, ni enfin avec la perspective (envisagée pour l’instant sur arguments) de nouveaux types de traitements pour les déficits génétiques sévères[11]. »
(C) Soupeser les intérêts sur une balance est une manière d’instrumentaliser la vie humaine à ses débuts. Or, si on tient vraiment à parler d’ « intérêt » à la manière des utilitaristes, on relèvera la curiosité suivante : le DPI se fait toujours au bénéfice d’un tiers, mais jamais en faveur de l’enfant à naître.
Déjà évident pour le HLA, dont le premier bénéficiaire sera l’aîné, cette observation vaut pour tout DPI. On ne peut, sans cynisme ni contradiction, prétendre qu’il serait dans « l’intérêt » du futur enfant de ne pas naître ! Il ne peut être dans l’intérêt de personne de ne pas exister, du moment que l’existence est la condition même permettant d’éprouver un intérêt !
Voici par exemple l’affirmation qui fonde et rythme tout le rapport de la Commission nationale suisse d’éthique en 2005, justifiant le DPI, pourvu que les indications visent « l’évitement de maladies, ou de handicaps graves et menaçants, au bénéfice de l’être en devenir lui-même[12] ». Tournez la phrase en tout sens possible, vous trouverez qu’elle n’en a aucun. Simplement parce qu’elle est contradictoire. C’est, au passage, un troisième enjeu du DPI : ses justifications souvent heurtent la raison et blessent l’exigence de vérité. C’est là un grave enjeu culturel, témoin de la défaite de la pensée, puisque la raison se réduit à un rôle instrumental et renonce à sa dimension métaphysique. L’accueil joyeux de la vie passe aussi par l’accueil de la vérité qui fait vivre l’intelligence et la nourrit dans sa saveur de sagesse.
3.2. Comment déterminer le seuil de graves maladies ?
Dans la forme négative de l’eugénisme que véhicule le DPI, on accorde comme allant de soi qu’il n’est justifié qu’en cas de maladie grave[13]. Reste à établir le seuil d’une maladie grave ! Or cette notion de gravité pose une difficulté si on veut l’appliquer au DPI, car deux solutions se présentent, qui toutes deux restent gravement insatisfaisantes :
1° Soit on laisse aux parents toute latitude dans la décision, de façon qu’ils deviennent, eux, la norme de gravité d’une maladie, en fonction de leur subjectivité. Cette option conduit au pur arbitraire, à une pratique variable qui répugne à la médecine et à l’importance du choix. Par là même, on peut imaginer glisser vers des décisions de confort[14].
2° Soit une autre option consiste à dresser une liste de handicaps, ou un seuil de maladies considérées comme suffisamment graves, pour justifier un DPI. Outre le fait qu’un tel seuil ne peut être fixé de manière objective, l’effet serait dévastateur, puisqu’une telle liste signifierait aux personnes vivant actuellement avec ces handicaps qu’il aurait mieux valu qu’elles ne vivent pas. Une telle stigmatisation de personnes fragiles suscite la juste réaction des associations de personnes ou de parents de personnes handicapées.
Il faut reconnaître que, conscient de ces difficultés, le Conseil fédéral propose une solution à la jointure des deux options : d’abord il établit des critères permettant de considérer une maladie comme grave[15], mais sans jugement. C’est ensuite à l’intérieur de ce cadre fixé qu’intervient la liberté des parents, lesquels jugeront en conscience si cela leur paraît supportable ou intolérable.
La solution est ingénieuse, mais tente vainement de résoudre la quadrature du cercle : car on n’échappe pas au subjectivisme. Elle est si subtile, cette ‘solution’, que personne ne s’y tient. La preuve, c’est que dans le projet de loi adopté, le Parlement a ajouté la Trisomie 21. N’ayant pas compris la finesse du projet du Conseil fédéral, les députés ont donc fait mention d’un handicap particulier. L’effet est dévastateur : d’une part on stigmatise les personnes vivant actuellement avec une Trisomie, d’autre part on a la preuve de la pente glissante, car il est impossible de maintenir la technique sélective dans les limites souhaitées. On voit combien le DPI se focalise sur le handicap et non sur la personne handicapée.
Tout à l’inverse, le souci humaniste et chrétien d’accueillir la vie réoriente notre regard sur la personne même, « seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même, ce qui est de plus noble dans la nature[16] », investie de toute la dignité humaine au-delà de son handicap, exigeant un soin tout particulier de la société et des lois à l’endroit des petits, des faibles et des enfants fragiles. Déjà le préambule de la Constitution rappelle avec vigueur que le peuple suisse est conscient « que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres ».

4. Objections et réponses

Malgré cela, le DPI sera pratiqué en Suisse. Or les raisons ne sont pas seulement émotionnelles : quand bien même il est difficile à quiconque de prendre la parole à la suite de forts témoignages que l’on ne manquera pas de présenter de la souffrance des gens, il y a bel et bien des arguments qui entraîneront l’adhésion de bien des gens.
4.1. Le Diagnostic prénatal (DPN) est autorisé, alors d’autant plus le DPI
Argument : la première objection répandue partout prétend que, puisque l’avortement est autorisé à la suite d’un DPN, alors autant pratiquer un DPI moins invasif et surtout moins traumatisant. On s’appuie donc sur la modification du Code pénal de 2002 pour effectuer un nouveau pas[17].
Réponse : cet argument cache un mauvais sophisme, car malgré leur similitude (élimination d’une vie humaine à ses débuts), les deux procédés sont de nature différente. Dans le cas du DPN, il existe une tension grave entre d’une part la volonté de la femme à l’auto-détermination, et d’autre part la nécessité de protéger l’embryon. Cette situation est donnée, et chacun comprend le drame qui consiste à la résoudre. Dans le cas du DPI au contraire, la situation est voulue, elle est provoquée : on choisit délibérément de produire plusieurs embryons dans le but de les détruire. L’intention est donc inscrite dans le processus technique, et non seulement dans l’intention subjective du couple, car c’est le DPI qui impose une sélection.
De plus, la barrière psychologique et spirituelle est plus forte dans le DPN, car l’avortement est invasif, et fait porter un poids très lourd à la conscience spontanée. Le DPI fait tomber cette barrière naturelle, et c’est pourquoi le relais doit être repris par l’éthique, de manière beaucoup plus intellectuelle, donc, en un sens, moins efficace. C’est pourquoi la vie naissante, pour être honorée, requiert une protection accrue de la société. Il n’est donc pas si absurde que la loi protège l’embryon in vitro davantage, ou autant, que le fœtus in utero, lequel jouit déjà d’une protection naturelle spontanée.
C’est un quatrième enjeu du DPI, d’ordre juridique : l’accueil de la vie requiert une protection juridique accrue qui, même si elle ne suffit pas à elle seule, joue un rôle efficace, jusque dans la formation des consciences.
4.2. La souffrance
Argument : mais l’objection rebondit, et prend une tonalité plus affective. « Préférez-vous, dira-t-on, qu’un couple potentiellement transmetteur d’une maladie grave, se voie interdit de DPI et tente une grossesse à l’essai, puis un DPN, quitte à avorter ? Est-ce cela que vous voulez ? Finalement votre position d’accueil de la vie ne revient-elle pas à une apologie de la souffrance ? »
Réponse : il ne s’agit pas de préférer une méthode à une autre, mais de choisir le moindre mal. Or pour un couple, il pourrait sembler, d’un point de vue psychologique et médical, que le moindre mal réside dans le DPI ; pour la société cependant, le DPI est évidemment plus grave, du fait qu’on induit une sélection au cœur même de la médecine, c’est-à-dire un véritable eugénisme négatif. Il est tout de même difficile de s’en réjouir. Même un auteur comme Jürgen Habermas avait relevé la gravité de cet enjeu. Le fait de soupeser la nécessité de protéger l’embryon – il en a besoin et cela lui est dû –, comme un bien évaluable, voilà qui « ouvre grand la porte à l’instrumentalisation de la vie humaine et à l’érosion du sens catégorique attaché aux requêtes morales[18] ». Aussi insiste-t-il sur « l’intégrité de la vie humaine en devenir, à laquelle aucune société civilisée ne peut toucher sans que cela entraîne des conséquences ».
Contrairement au conflit de conscience dans le cas d’une grossesse non désirée « les parents qui souhaitent avoir un enfant prennent une décision de procréer sous réserve (…). La sélection délibérée est fonction de l’appréciation de la qualité génétique d’un être humain et obéit à un désir d’optimisation[19] ». C’est pourquoi, comme le fait l’humanisme et comme y invite l’Église, l’accueil de la vie n’implique aucunement une apologie de la souffrance mais plus profondément une reconnaissance de la fragilité de cette vie humaine ; c’est cette vulnérabilité que le DPI s’emploie à masquer. Bien plus, « procréer sous réserve » relève de cette aspiration à revenir en arrière dans son choix, au lieu de se livrer avec confiance à un engagement définitif.

5. Conclusion

Argument : un dernier argument en faveur du DPI servira de conclusion, qui relève d’un dernier enjeu. La Suisse n’est pas une île au milieu de l’Europe ; or plusieurs pays environnants ont libéralisé le DPI depuis des décennies, y compris le typage HLA. La Suisse ne saurait en rester à sa position restrictive, sans favoriser un tourisme de la procréation médicalement assistée, auquel seuls les couples aisés pourront accéder : cette médecine à deux vitesses induit une injustice.
Réponse : l’enjeu est important, car la situation nous met comme devant un fait accompli. C’est là un problème redoutable, supposant une « force normative du factuel[20] ». Serions-nous mis en face de « faits accomplis sur lesquels il (semble) impossible de revenir d’un point de vue normatif » ? Cette tendance profonde qui, alors qu’on n’a que le mot ‘éthique’ à la bouche, ruine cependant l’éthique en la mettant à la remorque des faits et des techniques, est inquiétante pour le sens de notre humanité, laquelle semble dès lors plus être agie qu’avoir les moyens d’agir[21].
Or la Suisse ne craint pas de maintenir ses standards de qualité et des normes de sécurité sévères qui s’appliquent aux biens de production, ou aux denrées alimentaires ; la polémique autour du « Cassis de Dijon » montre que la Suisse n’est pas disposée à abaisser ses exigences les plus élevées, nonobstant le fait que beaucoup peuvent acheter des produits moins chers dans les zones frontalières. N’est-il pas choquant dès lors de se montrer plus pointilleux sur la qualité de tels produits que sur le respect de la vie humaine ? Dans ce sens, le DPI met en jeu une dimension politique importante. Non seulement on en décide dans les parlements, mais la question relève du fondement même du politique : en portant atteinte à l’intangible dignité humaine, on fragilise le cadre qui permet le fonctionnement démocratique. « Si les principes moraux qui sont sous-jacents au processus démocratique ne sont eux-mêmes déterminés par rien de plus solide qu’un consensus social, alors la fragilité du processus ne devient que trop évidente – là est le véritable défi pour la démocratie. » Ce propos du pape Benoît XVI devant le Parlement anglais[22] relève l’enjeu fondamental d’une absolutisation des droits de l’individu.
Pour nous, la joie d’accueillir la vie s’entend de la totalité de ce qui constitue la vie humaine :
accueil de la vie biologique, car la personne est une ;
accueil de la vie morale de la conscience ;
accueil de la vie de la raison nourrie de vérité ;
accueil de la vie collective, sociale et politique ;
et au cœur de tout cela, il y a l’accueil des plus petits et des plus vulnérables.
Mais cette analyse prend sens à condition que des témoins montrent que la vérité peut être vécue. Puissent-ils se lever au cœur même du débat politique.
François-Xavier Putallaz


[1] Ces citations sont tirées du message du Conseil fédéral, en Suisse, et adressé au Parlement le 7 juin 2013 (ci-après CF), p. 2. Le peuple suisse sera appelé aux urnes dans le courant de 2015, en raison de la modification d’un article constitutionnel relatif à la procréation médicalement assistée et au génie génétique dans le domaine humain. Si l’article est accepté, la loi fédérale sur la procréation médicalement assistée (LPMA) sera modifiée en conséquence. Le système suisse, dans cette deuxième phase, prévoit une possibilité de referendum.
L’important est de comprendre que les deux objets (Constitution et loi) sont liés. En effet, en 2014, les deux chambres fédérales du Parlement ont accepté le projet du Conseil fédéral, mais en élargissant (déjà) les limites dans lesquelles celui-ci voulait maintenir le DPI : notamment, le Conseil fédéral voulait l’interdire pour dépister une Trisomie 21, mais le Parlement en a décidé autrement. Cette ouverture très libérale pourrait-elle conduire le peuple suisse à juger que le projet va trop loin ?
[2] CST 119, al. 2, let. c.
[3] CF, 2.1., p. 65.
[4] CF, p. 3.
[5] Ces chiffres sont avancés dans le communiqué officiel du Parlement du 24 novembre 2014.
[6] C’est le cas par exemple de la majorité de la commission du Conseil des États chargée du dossier, et qui souhaite autoriser le « bébé-médicament ». Le Parlement n’a pas suivi cet avis, et la loi finale votée interdit tout typage HLA, vraisemblablement, selon le même communiqué, en raison du « couperet du vote populaire » !
[7] Si une partie des gens refusent cet écart, c’est en raison de l’instrumentalisation de la personne humaine en ses débuts. En effet, (quelles que soient les convictions concernant la nature de l’embryon humain) chacun porte en lui cette intuition qu’une vie humaine avant la naissance ne saurait être réduite à un « objet fabriqué » : la technique forcément considère comme objet ce sur quoi elle porte ; or lorsqu’elle porte sur l’homme et sur l’identité corporelle intrinsèque à sa substance, elle implique l’avenir de la personne, laquelle ne devrait pourtant en aucun cas être considérée comme objet fabriqué. Contrairement à l’éducation, on ne peut supposer ici que le futur enfant qui naîtrait ou le futur adulte donne à terme un consentement venant confirmer le choix des parents, puisque le DPI rend impossible une telle confirmation, du fait qu’il empêche la naissance de ceux qui ne seront pas sélectionnés : ceux-là n’auront rien à dire, puisqu’ils n’ont pas de futur.
[8] CF, 2.2, p. 67.
[9] CF, 2.2, p. 69.
[10] C’est une curiosité culturelle de voir comment, dans les débats sur le début de la vie ou sur le « droit de mourir », le fardeau de la preuve a changé de camp, sans qu’on y prenne garde. Ce sont à ceux qui réclament de nouveaux droits d’en établir le fondement dans un ordre juridique démocratique.
[11] Jürgen HabermasL’avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral ?, Paris 2002, p. 103.
[12] Commission nationale d’éthique pour la médecine humaineDiagnostic préimplatatoire. Position n° 10/2005, Berne 2005, p. 51. Pour en suivre une analyse détaillée, cf. Diagnostic préimplantatoire: questions d’éthique impertinentes, dans Nova et Vetera 83/1 (2008) 85-96 ; cette critique n’a jamais trouvé la moindre réponse.
[13] Qu’on n’oublie pas qu’il ne s’agit pas seulement de maladie, mais de simple prédisposition, et que la maladie en question est censée se déclarer avant la 50e année de vie de l’adulte.
[14] On rétorquera que de tels propos sont irrespectueux des parents, lesquels mesurent leur responsabilité, et ne pratiqueront jamais de DPI qu’en cas de maladies sévères et très lourdes. Il semble qu’il y ait quelque naïveté à une telle assurance dans le cadre de notre société de consommation, au point que le Conseil fédéral ne retient justement pas cette option trop risquée. De surcroît c’est oublier un peu vite les leçons de l’histoire. Lorsque les ultra-libéraux, tels Rorty, pariaient que « la liberté et la vérité veilleront sur elles-mêmes », le Cardinal Ratzinger rétorquait  que là « il se trompe tout simplement », car de telles intuitions de respect de la personne humaine ont été plusieurs fois exclues de la sensibilité dominante durant les siècles, et rien ne garantit qu’elles vont perdurer : « L’histoire, poursuit le cardinal Ratzinger en parlant de Rorty, a montré de manière dramatique qu’il est facile de fourvoyer [la majorité] et de la manipuler, et que la liberté peut être détruite précisément au nom de la liberté. » Cardinal JosephRatzingerValeurs pour un temps de crise. Relever les défis de l’avenir, Paris 2005, p. 37. « Mais les majorités aussi peuvent être aveugles ou injustes. L’histoire ne le montre que trop. » Cardinal Joseph Ratzinger, « Démocratie, droit et religion », dans J. Habermas-J. Ratzinger, « Les fondements prépolitiques de l’État démocratique », Esprit 306, juillet 2004, p. 21.
[15] Six critères sont avancés : douleurs résistantes, limitations de la motricité, dépendance, sévères limitations cognitives, limitation de l’émotionnalité et l’affectivité, limitation de la liberté de mouvement. Cf. CF, 2.2, p. 68-69.
[16] Concile Vatican IIGaudium et spes, n. 24/3.
[17] C’est exactement la définition de la « pente glissante » : on prend appui sur une situation acquise, afin de franchir une nouvelle étape inexorable. Lorsque cette pratique est délibérée, on l’appelle vulgairement « tactique du salami ».
[18] Jürgen HabermasL’avenir de la nature humaine. Vers un eugénisme libéral ?, Paris 2002, p. 59.
[19] Ibid., p. 142.
[20] Ibid., p. 33. Si je cite plusieurs fois Habermas, ce n’est pas que je partage sa conception philosophique, mais pour montrer que des penseurs aussi éloignés de la ligne doctrinale d’une revue comme Nova et Vetera, ont été conduits par de tout autres chemins à des conclusions qui n’en sont pas éloignées. C’est là un beau témoignage à la vérité, quel que soit celui qui l’énonce.
[21] Le sens de l’accueil des petits conduira de plus en plus souvent les chrétiens à se rebiffer devant ce défaitisme, quitte à entrer dans de nouvelles logiques d’objection de conscience. Le souffle évangélique y aidera à coup sûr.
[22] Rencontre avec le Parlement et la British Society, Allocution du Saint-Père Benoît XVI, du 17 septembre 2010.

PLAINTE CONTRE TOUTES LES BANQUES ISLANDAISES POUR FAUX-MONNAYAGE !

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DERNIÈRE MINUTE : ÉNORME SCOOP !
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PLAINTE CONTRE TOUTES LES BANQUES ISLANDAISES POUR FAUX-MONNAYAGE !
La "Homes Association of Iceland" (Association d'intérêt public pour la protection des droits des ménages islandais) a annoncé le dépôt d'une plainte contre tous les dirigeants de toutes les banques d'Islande, pour fabrication de fausse monnaie !
À l'origine de cette plainte se trouve un récent rapport sur le système monétaire, rédigé par le membre du parlement islandais M. Frosti Sigurjónsson, et commandé par le bureau du Premier ministre islandais. Le rapport indique très clairement que les banques créent en effet de la monnaie nouvelle quand elles émettent des prêts qui deviennent de nouveaux dépôts, ce qui augmente la masse monétaire déjà en circulation.
Ce type de création monétaire est clairement en opposition avec le droit exclusif de la Banque Centrale d'Islande d'émettre des billets et des pièces ou toute monnaie équivalente destinée à circuler comme monnaie légale.
Par conséquent, il est inévitable de considérer que la création de monnaie électronique par les banques constitue effectivement de la fabrication de fausse monnaie telle que définie par l'article 150 du Code pénal général n ° 19/1940.
La Homes Association souhaite également saluer le rapport sur le système monétaire rédigé par le député Frosti Sigurjónsson, car il démontre clairement comment le système bancaire des réserves fractionnaires a fait beaucoup de tort aux ménages islandais et à l'économie nationale.
La Homes Association encourage chacun à lire ce rapport et à soutenir ses propositions de réforme monétaire. Pour que le système monétaire serve l'intérêt public, il est extrêmement important de faire des réformes de fond.
L'article 150 du Code pénal général n ° 19/1940 stipule que :
"Toute personne qui crée de la fausse monnaie dans le but de la mettre en circulation comme monnaie légale ou toute personne qui acquiert de la fausse monnaie pour lui-même ou d'autres personnes dans le même dessein, sera soumise à une peine d'emprisonnement de 12 ans maximum.
Dans le cas où la contrefaçon a été effectuée de manière à réduire la valeur spécifique de la monnaie légale, la sanction consistera en une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 4 ans."
Ce deuxième alinéa est tout à fait remarquable. Les banques provoquent en effet de l'inflation quand elles émettent trop de crédit. Et l'inflation réduit la valeur de la monnaie légale.

Le secret des banques est à la fois le plus simple, et le plus incroyable ! Elles créent la monnaie, sans limite. Et c'est un banquier qui l'explique ! 


https://www.wetransfer.com/downloads/d77dd3812c43958881b8f679855f438b20150525114036/24df23


Regardez l'émission en entier en suivant ce lien : "Les Suisses aiment-ils vraiment leurs banques ?"

Je suis banquier, j'étais derrière les rideaux, j'ai vu comme ça se créait.
Il balance au bilan actif/passif une création pure qui ne vient de nulle part.


Extrait :

Le vrai secret bancaire, en fait, ce que Madame vient d'expliquer n'est pas tout à fait exact. Mais je comprends comme elle explique, parce que ça figure même aussi sur le site de la Banque Nationale Suisse.
La banque en fait, c'est pas du tout un intermédiaire. C'est ce qu'il faut bien comprendre : le secret bancaire actuel, c'est que les banques créent du néant. C'est les crédits qui créent les dépôts, ce n'est pas le contraire.
On veut nous faire croire que les banques gagnent leur vie par les différentiels d'intérêt entre ce que les gens vont épargner et que la banque va prêter. Pas du tout ! Les banques créent du néant des masses colossales de milliers de milliards de dollars, d'euros, de yens, etc. et elles les créent du néant. Il y a effectivement des règles prudentielles qui ne sont pas des lois, ce sont les règles de Bâle qui sont faites par la Banque des Règlements Internationaux, mais comme je vous l'ai dit plus de dix pays n'ont aucune limite légale à la création monétaire. Les règles prudentielles c'est eux-mêmes qui se les donnent. C'est les banquiers eux-mêmes à Bâle, à la Banque des Règlements Internationaux, ils se créent des règlements, des ratios bancaires, mais c'est le banquier qui crée ses propres limites quand il le veut bien.
- Non, le banquier ne crée pas seul ses propres limites.
- En fait, dans la réalité économique excusez-moi, mais l'histoire de Fillon, de Sarkozy, de Merkozy...
- Ça on est d'accord, ça on a compris, mais ce n'est pas la raison pour laquelle les gens aiment ou n'aimeraient pas leur banque.
- Est-ce que finalement ce n'est pas justement parce qu'on est déjà en train de ne pas être d'accord que les suisses moyens qui n'y connaissent rien ont peur ?
- Exactement, ils commencent à comprendre ce que je vous dis. C'est gros ! Madame ne le croit pas, elle est sincère, mais moi je vous assure, je suis banquier, j'étais derrière les rideaux, j'ai vu comme ça se créait. On crée des masses monétaires très facilement. J'étais étonné de la facilité à laquelle on donnait des crédits à l'époque. Avec un dossier de deux-trois pages, on crée des millions, maintenant c'est des trillions. C'est dément ! Moi-même j'ai eu de la peine à le comprendre, mais ce que je vous dis est vrai : on crée du néant des masses colossales et c'est pas du tout un intermédiaire comme on veut le faire croire.
- Au niveau du bilan, vous ne pouvez pas dire aujourd'hui que par rapport au crédit que vous offrez vous avez des exigences en terme de fonds propres et de liquidité, qui vous empêchent de créer, de fournir des crédits.
- Ça devient trop technique pour nous.
- Non, le bilan c'est très simple. Je vous explique. Trois mots. Je vous explique le bilan, c'est important. Lorsqu'un entrepreneur va chez le banquier demander de l'argent, l'argent que le banquier prête ne vient pas du tout d'un compte d'épargne. Il balance au bilan actif/passif une création pure qui ne vient de nulle part. Ça s'appelle ex nihilo en technique bancaire. Ça ne vient de nulle part, ça ne vient pas des réserves du banquier, ça ne vient pas de la Banque Nationale Suisse ou de la Banque Centrale, ça ne vient pas de comptes d'épargne. C'est créé du néant à l'actif et au passif du bilan. Ça il faut bien se le dire, c'est la vérité. Et il n'y a pas de limite, si ce n'est des règles prudentielles qu'ils se font eux-mêmes."
Pourquoi des milliers de milliards pour les avaricieux, les banquiers ou les guerres et pas pour la paix ?

Les réfugiés doivent quitter leurs pays à cause de ces banquiers qui abusent de notre argent et se paient des bonus honteux qui achètent leurs consciences et TUENT par millions...


Explications un peu plus 

philosophiques de l' Université de 

Lausanne: 

et de monnaie-pleine:

et surtout
HOME » BLOG » 2015 » MAY » 27 » CHARGES AGAINST…

iceland_inflation
WRITTEN BY POSITIVE MONEY ON .
The Homes Association of Iceland, announced the filing of a charge to local police against all executives of all banks in Iceland:
The motivation for this charge is a recent report about the monetary system by member of parliament Frosti Sigurjónsson, commissioned by the Prime Minister’s Office. The report states very clearly that banks have in fact been creating new money when they issue loans in the form of new deposits which add to the supply of money already in circulation.
This kind of money creation is clearly in opposition to the sole right of the Central Bank of Iceland to issue bank notes and coins or any equivalent currency to be circulated as legal tender. Therefore it is inevitable to consider the electronic money creation of banks to effectively constitute money counterfeiting as defined by Article 150 of the General Penal Code No. 19/1940.
The Homes Association would also like to welcome the report about the monetary system by MP Frosti Sigurjónsson, as it clearly shows how fractional reserve banking has done great harm to the Icelandic homes and the national economy. The Homes Association encourages everyone to read the report and support its proposals of monetary reform. In order for the monetary system to serve the public interest it is vitally important to make substantive reforms.
Article 150 of the General Penal Code No. 19/1940 reads:
Anyone counterfeiting money for the purpose of putting it into circulation as legal tender and anyone acquiring counterfeit money for himself or others with the selfsame end in view shall be subject to imprisonment for up to 12 years.
In case counterfeiting be performed in such a manner as to reduce the specific value of legal tender the penalty shall consist of imprisonment for up to 4 years.
That second paragraph is really remarkable. Banks cause inflation when they over-lend. And inflation reduces the value of legal tender.

Recadrer les banques ? Monnaie pleine !

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Récoltes de signatures pour l' initiative fédérale monnaie pleine, actions dans toute la Suisse.

Cessons ce jeu de menteurs et de tricheurs à trop grande échelle...

«On ne peut pas affirmer qu’il n’y aura plus jamais de crise bancaire».


Danièle Nouy, présidente du Conseil du Mécanisme de supervision unique (MSU) alias MES.

Leur solution ? Toujours plus de centralisation ! L'horreur coûteuse et inefficace.
L’apoplexie au centre et la paralysie aux extrémités.

Nos solutions ? le système suisse, de petites communautés à taille humaine qui collaborent avec un vrai principe de subsidiarité.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2010/07/le-modele-suisse-non-aux-guerres.html


Le secret des banques est à la fois le plus simple, et le plus incroyable ! Elles créent la monnaie, sans limite. Et c'est un banquier qui l'explique ! 



Voir aussi : Un banquier suisse explique en 3 minutes l’arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple.


https://www.wetransfer.com/downloads/d77dd3812c43958881b8f679855f438b20150525114036/24df23


Regardez l'émission en entier en suivant ce lien : "Les Suisses aiment-ils vraiment leurs banques ?"

Je suis banquier, j'étais derrière les rideaux, j'ai vu comme ça se créait.
Il balance au bilan actif/passif une création pure qui ne vient de nulle part.


Extraits :

Le vrai secret bancaire, en fait, ce que Madame vient d'expliquer n'est pas tout à fait exact. Mais je comprends comme elle explique, parce que ça figure même aussi sur le site de la Banque Nationale Suisse.
La banque en fait, c'est pas du tout un intermédiaire. C'est ce qu'il faut bien comprendre : le secret bancaire actuel, c'est que les banques créent du néant. C'est les crédits qui créent les dépôts, ce n'est pas le contraire.
On veut nous faire croire que les banques gagnent leur vie par les différentiels d'intérêt entre ce que les gens vont épargner et que la banque va prêter. Pas du tout ! Les banques créent du néant des masses colossales de milliers de milliards de dollars, d'euros, de yens, etc. et elles les créent du néant. Il y a effectivement des règles prudentielles qui ne sont pas des lois, ce sont les règles de Bâle qui sont faites par la Banque des Règlements Internationaux, mais comme je vous l'ai dit plus de dix pays n'ont aucune limite légale à la création monétaire. Les règles prudentielles c'est eux-mêmes qui se les donnent. C'est les banquiers eux-mêmes à Bâle, à la Banque des Règlements Internationaux, ils se créent des règlements, des ratios bancaires, mais c'est le banquier qui crée ses propres limites quand il le veut bien.
- Non, le banquier ne crée pas seul ses propres limites.
- En fait, dans la réalité économique excusez-moi, mais l'histoire de Fillon, de Sarkozy, de Merkozy...
- Ça on est d'accord, ça on a compris, mais ce n'est pas la raison pour laquelle les gens aiment ou n'aimeraient pas leur banque.
- Est-ce que finalement ce n'est pas justement parce qu'on est déjà en train de ne pas être d'accord que les suisses moyens qui n'y connaissent rien ont peur ?
- Exactement, ils commencent à comprendre ce que je vous dis. C'est gros ! Madame ne le croit pas, elle est sincère, mais moi je vous assure, je suis banquier, j'étais derrière les rideaux, j'ai vu comme ça se créait. On crée des masses monétaires très facilement. J'étais étonné de la facilité à laquelle on donnait des crédits à l'époque. Avec un dossier de deux-trois pages, on crée des millions, maintenant c'est des trillions. C'est dément ! Moi-même j'ai eu de la peine à le comprendre, mais ce que je vous dis est vrai : on crée du néant des masses colossales et c'est pas du tout un intermédiaire comme on veut le faire croire.
- Au niveau du bilan, vous ne pouvez pas dire aujourd'hui que par rapport au crédit que vous offrez vous avez des exigences en terme de fonds propres et de liquidité, qui vous empêchent de créer, de fournir des crédits.
- Ça devient trop technique pour nous.
- Non, le bilan c'est très simple. Je vous explique. Trois mots. Je vous explique le bilan, c'est important. Lorsqu'un entrepreneur va chez le banquier demander de l'argent, l'argent que le banquier prête ne vient pas du tout d'un compte d'épargne. Il balance au bilan actif/passif une création pure qui ne vient de nulle part. Ça s'appelle ex nihilo en technique bancaire. Ça ne vient de nulle part, ça ne vient pas des réserves du banquier, ça ne vient pas de la Banque Nationale Suisse ou de la Banque Centrale, ça ne vient pas de comptes d'épargne. C'est créé du néant à l'actif et au passif du bilan. Ça il faut bien se le dire, c'est la vérité. Et il n'y a pas de limite, si ce n'est des règles prudentielles qu'ils se font eux-mêmes."
Pourquoi des milliers de milliards pour les avaricieux, les banquiers ou les guerres et pas pour la paix ?

Les réfugiés doivent quitter leurs pays à cause de ces banquiers qui abusent de notre argent et se paient des bonus honteux qui achètent leurs consciences et TUENT par millions...



 Leçon d'un
compte de banque
 
English 


http://www.michaeljournal.org/sign27.htm

Explications un peu plus 

philosophiques de l' Université de 

Lausanne: 

et de monnaie-pleine:

et surtout

Pourquoi le WIR est-il une bonne monnaie?
Le WIR est un très bonne monnaie, car elle est honnête et transparente: tous les utilisateurs savent que les unités de WIR sont créées par la banque WIR et que si cette banque fait faillite, les comptes en WIR perdent toute valeur. Les clients peuvent prendre leurs décisions en toute connaissance de cause.
Le problème économique actuel est que les autres banques créent aussi chacune leur propre monnaie, mais elles l'appellent toutes comme la monnaie officielle légale: c'est cela la contrefaçon, le détournement de la marque de monnaie légale avec de la monnaie qui n'est pas créée par la Banque Centrale mais par chaque banque commerciale, avec un risque très différent.
C'est donc bien le manque de transparence sur qui a créé quelle monnaie et combien, qui est un problème.
Les banques commerciales sont les premières à revendiquer le libéralisme et la responsabilité individuelle, et les premières à s'abriter derrière la marque monétaire d'un Etat pour cacher aux clients leur activité de création monétaire privée.
Soyez courageux les banquiers, assumez la marque de la monnaie bancaire que vous créez!

Signé: Blaise.

 Dévoiler des secrets...






 Les secrets derrière l'argent et les banques:








 Les politiciens pour les banquiers, pas pour le peuple:




 La solution?






Les secrets derrière l'euro:


























 Adieu à la croissance:






 Les secrets derrière la guerre en Iraq:






 Les secrets derrière la guerre en Afghanistan:




 Les secrets derrière les accusations contre l'Iran:






 Faits et mensonges sur le climat:








 Humour:



Collaborations:

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/02/initiative-monnaie-pleine-questions.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/04/signatures-pour-une-monnaie-pleine.html

321 Energy
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Afghan.nl
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Aldeilis
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