Tridel: Les nanoparticules sont partout !
Tridel: une très grande quantité de nanofibres et de nanoparticules aux propriétés physico-chimiques très diverses, voire nouvelles, est
produite. Les risques sanitaires qui découlent de cette nouvelle ère
sont pires que l'amiante et dramatiques pour la population en général et pour les malades du CHUV, des écoles et des EMS.
Les nanomatériaux représenteront à l’horizon 2015 un marché de 1 000 milliards de francs. Un enjeu colossal pour les industriels. Mais ces particules infiniment petites font peur à toujours plus de consommateurs. À tort ou à raison ?
Quelques chiffres, à Lausanne en 2006 l'usine tridel a incinéré 15 % de déchets venant d'Allemagne sur un total de *156'045 tonnes soit 23'780 to à 215fr.- la tonne ce qui nous fait un montant minimum de 5'112'700.--fr.
Pour une SA crée dans le but de traiter les déchets urbains de 3 périmètres regroupant 150 communes vaudoises. BRAVO!
D'autant plus remarquable que l'usine est capable de traiter 144'000 tonnes par an. En plus en surcapacité de traitement pour incinérer des déchets étrangers avec certainement des risques supplémentaires en ce qui concerne la toxicité des polluants à la sortie de la cheminée (température d'incinération plus basse).
LE PRIX INITIAL ANNONCE AUX VAUDOIS PAS RESPECTE ET UNE USINE EN SURCAPACITE.....Mais que font nos élus? Silence ça tourne! Et merci pour la qualité de l'air des lausannois!
IMPORTANT A TOUTES LES PERSONNES CONCERNEES merci de signer la pétition pour que tridel n'importe plus des déchets de l'étranger.(24 H du 07/03/08)
* chiffre de tridel SA
Les nanoparticules sont désormais partout ! En Suisse, elles seraient déjà présentes dans plus de 1 000 articles de consommation courante. Des emballages alimentaires aux textiles techniques, en passant par les équipements de sport, le dentifrice ou les crèmes solaires. Plus petites qu’une cellule humaine, de la taille d’un milliardième de mètre, elles possèdent des propriétés saisissantes.
Dans le dentifrice, elles sont utilisées pour leur pouvoir blanchissant (dioxyde de titane), ou parce qu'elles sont capables de combler les micro-fissures de l’émail (phosphate de calcium).
Dans l'industrie textile, on les emploie car elles peuvent rendre une veste imperméable (résines de fluorocarbone) ou empêcher l'apparition des mauvaises odeurs en tuant les bactéries (nanoparticules d'argent) !
Dans un cadre de vélo ou dans une raquette de tennis, l'incorporation de nanotubes de carbone permet, elle, d'augmenter la résistance des produits tout en les rendant plus légers.
Enfin, dans l'alimentaire, on fait appel aux nanoparticules en tant qu'antiagglomérants (silicate de calcium -E552- et dioxyde de silicium -E551-). Il s'agit dans le cas des épices par exemple d'empêcher la formation de grumeaux !
Cependant, ces "méga-pouvoirs" inquiètent de plus en plus de personnes, simples consommateurs qui se sentent mal informés, mais aussi scientifiques... Serge Stoll, maître d'enseignement et de recherche à l'UNIGE, est l'un d'eux. Ce spécialiste de physico-chimie environnementale met en garde : "Je suis intimement persuadé qu’on est en train d’ouvrir une boîte de pandore, de produire encore une fois en masse des objets dont on connaît assez peu le potentiel de toxicité."
Pour le chercheur, les nanomatériaux posent problème pour deux raisons : d'abord, on n'aurait pas assez étudié le danger que certaines particules représentent pour la santé, ensuite, personne ne se pose la question du rejet dans l'environnement des produit contenant des nanos. Serge Stoll donne l'exemple des eaux usées. Quid du devenir des nanoparticules d'argent qui pourraient être libérées lors du lavage des vêtements techniques ?
Concernant toujours le dentifrice, une étude franco-suisse a montré en 2011 que le dioxyde de titane pouvait provoquer dans les poumons des inflammations similaires à celles de l’amiante !
De leur côté, les industriels s'attachent à être rassurants. En Suisse, beaucoup a été fait, d'après eux, pour encadrer l'utilisation des nanos et protéger les salariés qui les manipulent. Ils citent en particulier le Plan d'action sur les nanomatériaux mis en place en 2008 par l'Office fédéral de la santé publique.
À Marly, dans la banlieue de Fribourg, l'usine de papier photo ILFORD se veut exemplaire. Elle est une des seules entreprises qui a accepté de nous recevoir. Ici, on utilise du dioxyde de silicium depuis une dizaine d'années. Cette nanoparticule, qui est livrée sous forme de poudre par des fournisseurs allemands, permet de donner au papier photo (pour imprimantes jet d'encre) son aspect brillant. Pendant tout le processus de fabrication, les ouvriers fribourgeois n'ont aucun contact direct avec le dioxyde de silicium.
Rita Hofmann, cheffe de la recherche et du développement chez ILFORD, explique : "Il faut faire la différence entre des nanoparticules libres, et des matériaux nanostructurés qui ont été faits à partir de nanoparticules. Les nanoparticules libres peuvent rentrer dans l’organisme (NDLR : surtout par inhalation), mais les matières qui ont été faites à partir des nanoparticules sont seulement des structures... Ces structures ne sont ni actives ni dangereuses."
Pour éviter toute mauvaise surprise à l'avenir, les associations de défense des consommateurs réclament par précaution un encadrement légal plus strict et un étiquetage obligatoire pour les nanoparticules. Cette surveillance accrue semble nécessaire, aussi pour ne pas condamner trop vite les nanos... En effet, la médecine pourrait connaître grâce à elles des progrès spectaculaires, en particulier pour le traitement des cancers.
La grande peur des nanos
Publié le 22 mai 2012
Reportage : Yann Dieuaide
Montage : Enrico Pizzolato
Animation : Jean-Daniel Kneubühler
Mixage : Philippe Lahaye
http://euroracket.blogspot.com/2008/10/nanomatriaux-le-principe-de-pr...
Les dangers toxiques des nanoparticules
*Alain Lombard*
Toxicologue, ancien coordinateur des activités toxicologiques chez Arkéma
(industrie chimique)
*Alors que la production mondiale de nanomatériaux croît continuellement, on
sait bien peu de choses de leurs effets sur la santé. Pourtant, si les
leçons de la catastrophe de l'amiante avaient été tirées - ce dont on peut
douter -, la capacité des nanoparticules et des nanofibres à pénétrer le
système respiratoire et à interagir avec les cellules aurait dû inciter à
décupler les efforts de recherche consacrés à la toxicologie des
nanostructures. On en est loin... En attendant mieux, voilà ce que l'on sait
des dangers toxiques des nanoparticules. *
Nanotubes
© Haut : Nanoscale Thermo-Fluids Laboratory, Purdue University
Bas : NEC
Avec l’avènement des technologies de l’infiniment petit, la recherche et la
production de nanoparticules (particules dont la taille ou le diamètre ne
dépasse pas 100 nanomètres, soit 0,1 micron) va augmenter de manière
exponentielle dans les prochaines années. Les nanoparticules sont en effet
utilisées couramment comme catalyseurs pour les réactions chimiques, pour le
polissage de « wafers » et disques durs en microélectronique, etc. Elles
peuvent être incorporées dans divers produits : vêtements, cosmétiques,
pneus, farts de skis, etc. *(1)*. Elles seront exploitées à l’avenir pour
des applications médicales, par exemple comme vecteurs pour transporter des
médicaments au niveau des cellules cibles, et à des fins
environnementales *(voir
l’entretien avec Jean-Yves Bottero)<http://www.vivantinfo.com/index.php?id=143>
*.
Or l’état des connaissances sur les effets cardiovasculaires, respiratoires
et cancérigènes des particules micro et nanométriques de la pollution
atmosphérique *(2, 3, 4)* fait craindre que les nanoparticules fabriquées
par l’homme puissent avoir, elles aussi, des conséquences néfastes sur la
santé. Les quelques études scientifiques publiées font état d’interactions
des nanoparticules avec les cellules, et incitent à la prudence.
Un air chargé
L’exposition aux nanoparticules a, certes, toujours existé. L'air que nous
respirons contient des quantités très importantes de particules ultrafines
naturelles : plus de 10 000 particules supérieures à 10 nm dans 1 cm3 d’air,
avec de fortes variations selon la saison ou le degré de pollution
industrielle. Dans le monde du travail cette exposition est aussi très
ancienne : condensation de fumées émises par des fours métallurgiques,
fumées de soudage, fabrication et utilisation de noirs de carbone, de
silices amorphes, etc.
Cependant, l’industrialisation des nanotechnologies change la donne
puisqu’une très grande quantité de nanofibres et de nanoparticules aux
propriétés physico-chimiques très diverses, voire nouvelles, va être
produite. Les risques sanitaires qui découlent de cette nouvelle ère
concernent aussi bien les travailleurs du secteur, qui peuvent être exposés
de manière chronique à des quantités importantes de nanoparticules, que la
population en général, dont l’exposition est plus indirecte.
En hygiène du travail, on a longtemps évalué le risque résultant de
l'exposition aux « poussières » en fonction de leur concentration dans
l'atmosphère inhalée par le travailleur (mg/m3). Mais les moyens de
protection utilisés pour les poussières micrométriques ne sont pas efficaces
pour les nanoparticules, qui ne sont pas retenues par les filtres
classiques. Chaque type de nanoparticule est une entité particulière, avec
un comportement physicochimique, toxicologique et environnemental
spécifique, pour lequel il faut trouver et mettre en œuvre des moyens de
contrôle et de protection adaptés. Prévenir les risques liés à l’exposition
à des nanoparticules implique aussi de caractériser leurs propriétés
physico-chimiques et de les classer selon leur degré de réactivité de
surface. Il faut ensuite déterminer leurs effets biologiques sur les
cellules et les organes.
Le poumon en première ligne
D’après les connaissances toxicologiques actuelles, les nanoparticules de
l’air se déposent dans les voies pulmonaires, notamment dans le poumon
profond, en proportion nettement supérieure à celle de particules de plus
grosse taille. Plus l’activité physique est importante, plus le dépôt
pulmonaire est grand.
Günter Oberdörster, l'un des pionniers des études toxicologiques sur les
particules ultrafines
© G. Oberdörster
Les études expérimentales menées par de groupe de Günter Oberdörster
(université de Rochester, Etat de New York) dans les années 1980 et 1990 ont
constaté que des nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) ont la propriété
de pénétrer l’épithélium pulmonaire, de passer dans les circuits
lymphatiques et de s’accumuler progressivement dans les ganglions
lymphatiques les plus proches *(5, 6)*. Une distribution systémique dans
tous les organes (foie, rein, cœur, cerveau) par la circulation sanguine a
également été mise en évidence. Cette pénétration est favorisée par la
petite taille des particules et par leur nombre dans l'air ambiant, ainsi
que par l’intensité de l’inhalation.
D’après les travaux plus récents d’Oberdörster chez le rat et de sa fille
Eva (Southern Methodist University, Dallas) chez un poisson, les
nanoparticules pourraient même parvenir au cerveau en suivant le trajet du
nerf olfactif *(7, 8)*. Par ailleurs, la capacité des nanoparticules à
traverser la barrière cutanée reste controversée.
Quel est le mécanisme d’action des nanoparticules ? Leur action sur les
cellules de l’organisme est variable : elle dépend de la nature chimique des
particules, ainsi que de leur état physicochimique de surface. Selon leur
nature, les nanoparticules ne pénètrent pas l'interstitium alvéolaire de
façon similaire : par exemple, environ 50 % de la dose pour le dioxyde de
titane, et seulement 4 % pour le noir de carbone *(9)*. De même, la
« réactivité de surface » intervient dans la toxicité des nanoparticules *
(10)*, ainsi que la capacité des particules à libérer des radicaux libres *
(11)*, ou encore à porter des impuretés superficielles ou des métaux
biodisponibles *(12, 13)*.
Cela peut se traduire par des réactions inflammatoires localisées, et
l’émergence de modifications génétiques des cellules atteintes pouvant
évoluer vers un dysfonctionnement plus ou moins important des organes
touchés, voire en cancer. Dans les poumons, les réactions inflammatoires
peuvent dégénérer en fibrose, qui se traduit par une diminution de la
capacité d’échanges gazeux des alvéoles pulmonaires et une diminution de la
fonction respiratoire ou de l’asthme.
Oberdörster a émis l’hypothèse que l'incidence des tumeurs pulmonaires
observées dans certaines études animales est liée à la surface totale des
particules présentes dans les poumons, plus qu’à leur nombre *(14)*. Une
hypothèse toutefois contredite récemment par des chercheurs du DuPont
Haskell Laboratory for Health and Environmental Sciences (Newark) *(15)*.
Nanotubes : péril à demeure
Le risque majeur actuellement identifié est celui que représentent les
nanotubes de carbone et les fullerènes, en raison de leur production
industrielle déjà importante dans les pays industrialisés. L’instillation
dans la trachée chez le rat de nanotubes de carbone monofeuillets (*single-wall
carbon nanotubes*, SWCNT) mais aussi de nanotubes multifeuillets (*Multi-wall
carbon nanotubes*, MWCNT), plus épais, provoque l’apparition dans le poumon
de granulomes (lésions inflammatoires) et d’une fibrose (transformation
fibreuse du tissu épithélial) *(16, 17, 18)*.
Tissu pulmonaire de souris ayant reçu 0,5 mg de particules dans la trachée,
observé au bout de 90 jours.
(A) *Noir de carbone*. Les particules sont dispersées dans les alvéoles. (B)
*Quartz*. La flèche montre un agrégat de lymphocytes autour de macrophages
contenant des particules de quartz. (C) *Nanotubes de type CarboLex*.
Granulomes contenant des particules noirâtres. (D) *Nanotubes bruts*.
Granulomes à petit grossissement. (E) *Nanotubes bruts*. Un granulome à fort
grossissement. (F) *Nanotubes purifiés*. Un grand granulome dégénéré et
nécrosé.
© 2004 by the Society of Toxicology, *Toxicological Sciences* 77, 126-134
(2004), Chiu-Wing Lam *et al.*, Pulmonary Toxicity of Single-Wall Carbon
Nanotubes in Mice 7 and 90 Days After Intratracheal Instillation.
Selon l’équipe d’Anna Shvedova et Paul Baron, du National Institute for
Occupational Safety and Health (NIOSH, Etats-Unis), le mécanisme de fibrose
tiendrait à une activation directe de cellules fibreuses (fibrocytes)
pulmonaires par les nanotubes *(19)*. Les effets inflammatoires seraient dus
à la présence d’impuretés chimiques (nanofibres, nanoparticules de carbone,
métaux catalyseurs) dérivant des processus de production des nanotubes *(20)
*.
On a pu craindre que les nanotubes de carbone aient un comportement
similaire à l’amiante ou d’autres fibres minérales du fait de leur très
faible diamètre (< 100 nanomètres) et de leur grande longueur (quelques
millimètres). En fait, ces nanotubes flexibles s’agglomèrent en pelotes dans
les alvéoles pulmonaires, et se trouveraient ainsi dans l’impossibilité de
traverser la plèvre. Mais cette agglomération augmente leur persistance dans
les poumons, et par là même facilite l‘initiation de leur effet fibrosant
potentiel.
Les nanotubes de carbone ont été évalués également pour leur toxicité
vasculaire. Chez la souris, l’équipe de Tony Huang (Université de Caroline
du Nord, Chapel Hill, et National Health and Environmental Effects Research
Laboratory, EPA) a observé une augmentation, dépendante de la dose
instillée, de l’altération de l’ADN mitochondrial dans l’aorte, et une
altération des gènes impliqués dans l’inflammation dans les cellules
cardiaques *(21)*. Des études *in vitro *avec des cellules endothéliales
aortiques humaines montrent que l’exposition pendant deux heures à des
nanotubes de carbone entraîne une augmentation de l’expression de nombreux
gènes et une oxydation dose-dépendante des lipoproteines de faible densité
(LDL). Ces résultats font penser que les nanotubes de carbone pourraient
créer directement ou indirectement une prédisposition à la formation de
plaques d’athérome *(22)*.
Un danger sous-estimé ?
Les effets toxicologiques observés s’appliquent en particulier aux
nanoparticules et nanotubes « libres ». Leur piégeage dans une matrice
(polymère, composite, nanostuctures électroniques, etc.) rend les risques
d’exposition très faibles, voire nuls pour les populations. Le risque se
concentrerait sur les personnels de laboratoire et de production qui
manipulent ces nanoparticules « libres ». Mais des incertitudes persistent
quant à l’exposition des populations par l’environnement lors de la
dégradation de ces matrices ou du traitement des déchets, ou encore via la
chaîne alimentaire – via les poissons par exemple *(8)* - si ces
nanoparticules sont bio-accumulables et bio-persistantes.
Paradoxalement, il y a peu de travaux probants dans le domaine de la
caractérisation physicochimique et de la toxicologie des nanoparticules et
des nanomatériaux. Les études publiées montrent des résultats contrastés
selon le type de réactif biologique étudié, ainsi que la pureté et la
qualité des nanoparticules et nanomatériaux utilisés. Dans la course
mondiale à l’innovation, les dangers potentiels de ces derniers pour la
santé et l’environnement sont étudiés en même temps qu'ils sont découverts,
développés et commercialisés. De plus, les budgets consacrés à l’évaluation
des risques restent infimes en proportion des sommes allouées au
développement des nanomatériaux ; par exemple aux Etats-Unis, pays le plus
avancé sur la question, le gouvernement fédéral y consacrera 40 millions de
dollars en 2006 alors que le budget de l’Initiative nationale sur les
nanotechnologies (NNI) dépasse 1 milliard de dollars.
Cette situation où l’on « apprend en faisant » ne laisse malheureusement pas
beaucoup de marge de sécurité, ni de possibilité de retour en arrière en cas
d’apparition d’un problème de santé ou d’environnement majeur.
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http://www.ineris.fr/index.php?module=doc&action=getFile&id=2426
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- SHAPE-RISK http://shaperisk.jrc.it/index.html
- NANODERM http://www.uni-leipzig.de/~nanoderm/index.html<http://www.uni-leipzig.de/%7Enanoderm/index.html>
- NANOPATHOLOGY http://www.nanopathology.it/paginei/nanopathology.htm
- NANOSAFE http://www.nanosafe.org/
- SILICERAM http://www.ceram.com/siliceram.htm
- IMPART et NANOTOX http://www.impart-nanotox.org/impartnanotox/
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Sources suppl.:
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www.pavie.ch
http://non-tridel-dioxines.com/
http://www.journaldelenvironnement.net/article/dioxines-un-ancien-pre...
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/brulants-incinerateurs...
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/dechets-baladeurs_4970...
http://www.crau-et-camargue.fr/?p=474
http://www.tridel.ch/historique/construction/construction.html
http://www.lanutrition.fr/Les-dioxines-a-4388.html
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Montage : Enrico Pizzolato
Animation : Jean-Daniel Kneubühler
Mixage : Philippe Lahaye
http://euroracket.blogspot.com/2008/10/nanomatriaux-le-principe-de-pr...
Les dangers toxiques des nanoparticules
*Alain Lombard*
Toxicologue, ancien coordinateur des activités toxicologiques chez Arkéma
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système respiratoire et à interagir avec les cellules aurait dû inciter à
décupler les efforts de recherche consacrés à la toxicologie des
nanostructures. On en est loin... En attendant mieux, voilà ce que l'on sait
des dangers toxiques des nanoparticules. *
Nanotubes
© Haut : Nanoscale Thermo-Fluids Laboratory, Purdue University
Bas : NEC
Avec l’avènement des technologies de l’infiniment petit, la recherche et la
production de nanoparticules (particules dont la taille ou le diamètre ne
dépasse pas 100 nanomètres, soit 0,1 micron) va augmenter de manière
exponentielle dans les prochaines années. Les nanoparticules sont en effet
utilisées couramment comme catalyseurs pour les réactions chimiques, pour le
polissage de « wafers » et disques durs en microélectronique, etc. Elles
peuvent être incorporées dans divers produits : vêtements, cosmétiques,
pneus, farts de skis, etc. *(1)*. Elles seront exploitées à l’avenir pour
des applications médicales, par exemple comme vecteurs pour transporter des
médicaments au niveau des cellules cibles, et à des fins
environnementales *(voir
l’entretien avec Jean-Yves Bottero)<http://www.vivantinfo.com/index.php?id=143>
*.
Or l’état des connaissances sur les effets cardiovasculaires, respiratoires
et cancérigènes des particules micro et nanométriques de la pollution
atmosphérique *(2, 3, 4)* fait craindre que les nanoparticules fabriquées
par l’homme puissent avoir, elles aussi, des conséquences néfastes sur la
santé. Les quelques études scientifiques publiées font état d’interactions
des nanoparticules avec les cellules, et incitent à la prudence.
Un air chargé
L’exposition aux nanoparticules a, certes, toujours existé. L'air que nous
respirons contient des quantités très importantes de particules ultrafines
naturelles : plus de 10 000 particules supérieures à 10 nm dans 1 cm3 d’air,
avec de fortes variations selon la saison ou le degré de pollution
industrielle. Dans le monde du travail cette exposition est aussi très
ancienne : condensation de fumées émises par des fours métallurgiques,
fumées de soudage, fabrication et utilisation de noirs de carbone, de
silices amorphes, etc.
Cependant, l’industrialisation des nanotechnologies change la donne
puisqu’une très grande quantité de nanofibres et de nanoparticules aux
propriétés physico-chimiques très diverses, voire nouvelles, va être
produite. Les risques sanitaires qui découlent de cette nouvelle ère
concernent aussi bien les travailleurs du secteur, qui peuvent être exposés
de manière chronique à des quantités importantes de nanoparticules, que la
population en général, dont l’exposition est plus indirecte.
En hygiène du travail, on a longtemps évalué le risque résultant de
l'exposition aux « poussières » en fonction de leur concentration dans
l'atmosphère inhalée par le travailleur (mg/m3). Mais les moyens de
protection utilisés pour les poussières micrométriques ne sont pas efficaces
pour les nanoparticules, qui ne sont pas retenues par les filtres
classiques. Chaque type de nanoparticule est une entité particulière, avec
un comportement physicochimique, toxicologique et environnemental
spécifique, pour lequel il faut trouver et mettre en œuvre des moyens de
contrôle et de protection adaptés. Prévenir les risques liés à l’exposition
à des nanoparticules implique aussi de caractériser leurs propriétés
physico-chimiques et de les classer selon leur degré de réactivité de
surface. Il faut ensuite déterminer leurs effets biologiques sur les
cellules et les organes.
Le poumon en première ligne
D’après les connaissances toxicologiques actuelles, les nanoparticules de
l’air se déposent dans les voies pulmonaires, notamment dans le poumon
profond, en proportion nettement supérieure à celle de particules de plus
grosse taille. Plus l’activité physique est importante, plus le dépôt
pulmonaire est grand.
Günter Oberdörster, l'un des pionniers des études toxicologiques sur les
particules ultrafines
© G. Oberdörster
Les études expérimentales menées par de groupe de Günter Oberdörster
(université de Rochester, Etat de New York) dans les années 1980 et 1990 ont
constaté que des nanoparticules de dioxyde de titane (TiO2) ont la propriété
de pénétrer l’épithélium pulmonaire, de passer dans les circuits
lymphatiques et de s’accumuler progressivement dans les ganglions
lymphatiques les plus proches *(5, 6)*. Une distribution systémique dans
tous les organes (foie, rein, cœur, cerveau) par la circulation sanguine a
également été mise en évidence. Cette pénétration est favorisée par la
petite taille des particules et par leur nombre dans l'air ambiant, ainsi
que par l’intensité de l’inhalation.
D’après les travaux plus récents d’Oberdörster chez le rat et de sa fille
Eva (Southern Methodist University, Dallas) chez un poisson, les
nanoparticules pourraient même parvenir au cerveau en suivant le trajet du
nerf olfactif *(7, 8)*. Par ailleurs, la capacité des nanoparticules à
traverser la barrière cutanée reste controversée.
Quel est le mécanisme d’action des nanoparticules ? Leur action sur les
cellules de l’organisme est variable : elle dépend de la nature chimique des
particules, ainsi que de leur état physicochimique de surface. Selon leur
nature, les nanoparticules ne pénètrent pas l'interstitium alvéolaire de
façon similaire : par exemple, environ 50 % de la dose pour le dioxyde de
titane, et seulement 4 % pour le noir de carbone *(9)*. De même, la
« réactivité de surface » intervient dans la toxicité des nanoparticules *
(10)*, ainsi que la capacité des particules à libérer des radicaux libres *
(11)*, ou encore à porter des impuretés superficielles ou des métaux
biodisponibles *(12, 13)*.
Cela peut se traduire par des réactions inflammatoires localisées, et
l’émergence de modifications génétiques des cellules atteintes pouvant
évoluer vers un dysfonctionnement plus ou moins important des organes
touchés, voire en cancer. Dans les poumons, les réactions inflammatoires
peuvent dégénérer en fibrose, qui se traduit par une diminution de la
capacité d’échanges gazeux des alvéoles pulmonaires et une diminution de la
fonction respiratoire ou de l’asthme.
Oberdörster a émis l’hypothèse que l'incidence des tumeurs pulmonaires
observées dans certaines études animales est liée à la surface totale des
particules présentes dans les poumons, plus qu’à leur nombre *(14)*. Une
hypothèse toutefois contredite récemment par des chercheurs du DuPont
Haskell Laboratory for Health and Environmental Sciences (Newark) *(15)*.
Nanotubes : péril à demeure
Le risque majeur actuellement identifié est celui que représentent les
nanotubes de carbone et les fullerènes, en raison de leur production
industrielle déjà importante dans les pays industrialisés. L’instillation
dans la trachée chez le rat de nanotubes de carbone monofeuillets (*single-wall
carbon nanotubes*, SWCNT) mais aussi de nanotubes multifeuillets (*Multi-wall
carbon nanotubes*, MWCNT), plus épais, provoque l’apparition dans le poumon
de granulomes (lésions inflammatoires) et d’une fibrose (transformation
fibreuse du tissu épithélial) *(16, 17, 18)*.
Tissu pulmonaire de souris ayant reçu 0,5 mg de particules dans la trachée,
observé au bout de 90 jours.
(A) *Noir de carbone*. Les particules sont dispersées dans les alvéoles. (B)
*Quartz*. La flèche montre un agrégat de lymphocytes autour de macrophages
contenant des particules de quartz. (C) *Nanotubes de type CarboLex*.
Granulomes contenant des particules noirâtres. (D) *Nanotubes bruts*.
Granulomes à petit grossissement. (E) *Nanotubes bruts*. Un granulome à fort
grossissement. (F) *Nanotubes purifiés*. Un grand granulome dégénéré et
nécrosé.
© 2004 by the Society of Toxicology, *Toxicological Sciences* 77, 126-134
(2004), Chiu-Wing Lam *et al.*, Pulmonary Toxicity of Single-Wall Carbon
Nanotubes in Mice 7 and 90 Days After Intratracheal Instillation.
Selon l’équipe d’Anna Shvedova et Paul Baron, du National Institute for
Occupational Safety and Health (NIOSH, Etats-Unis), le mécanisme de fibrose
tiendrait à une activation directe de cellules fibreuses (fibrocytes)
pulmonaires par les nanotubes *(19)*. Les effets inflammatoires seraient dus
à la présence d’impuretés chimiques (nanofibres, nanoparticules de carbone,
métaux catalyseurs) dérivant des processus de production des nanotubes *(20)
*.
On a pu craindre que les nanotubes de carbone aient un comportement
similaire à l’amiante ou d’autres fibres minérales du fait de leur très
faible diamètre (< 100 nanomètres) et de leur grande longueur (quelques
millimètres). En fait, ces nanotubes flexibles s’agglomèrent en pelotes dans
les alvéoles pulmonaires, et se trouveraient ainsi dans l’impossibilité de
traverser la plèvre. Mais cette agglomération augmente leur persistance dans
les poumons, et par là même facilite l‘initiation de leur effet fibrosant
potentiel.
Les nanotubes de carbone ont été évalués également pour leur toxicité
vasculaire. Chez la souris, l’équipe de Tony Huang (Université de Caroline
du Nord, Chapel Hill, et National Health and Environmental Effects Research
Laboratory, EPA) a observé une augmentation, dépendante de la dose
instillée, de l’altération de l’ADN mitochondrial dans l’aorte, et une
altération des gènes impliqués dans l’inflammation dans les cellules
cardiaques *(21)*. Des études *in vitro *avec des cellules endothéliales
aortiques humaines montrent que l’exposition pendant deux heures à des
nanotubes de carbone entraîne une augmentation de l’expression de nombreux
gènes et une oxydation dose-dépendante des lipoproteines de faible densité
(LDL). Ces résultats font penser que les nanotubes de carbone pourraient
créer directement ou indirectement une prédisposition à la formation de
plaques d’athérome *(22)*.
Un danger sous-estimé ?
Les effets toxicologiques observés s’appliquent en particulier aux
nanoparticules et nanotubes « libres ». Leur piégeage dans une matrice
(polymère, composite, nanostuctures électroniques, etc.) rend les risques
d’exposition très faibles, voire nuls pour les populations. Le risque se
concentrerait sur les personnels de laboratoire et de production qui
manipulent ces nanoparticules « libres ». Mais des incertitudes persistent
quant à l’exposition des populations par l’environnement lors de la
dégradation de ces matrices ou du traitement des déchets, ou encore via la
chaîne alimentaire – via les poissons par exemple *(8)* - si ces
nanoparticules sont bio-accumulables et bio-persistantes.
Paradoxalement, il y a peu de travaux probants dans le domaine de la
caractérisation physicochimique et de la toxicologie des nanoparticules et
des nanomatériaux. Les études publiées montrent des résultats contrastés
selon le type de réactif biologique étudié, ainsi que la pureté et la
qualité des nanoparticules et nanomatériaux utilisés. Dans la course
mondiale à l’innovation, les dangers potentiels de ces derniers pour la
santé et l’environnement sont étudiés en même temps qu'ils sont découverts,
développés et commercialisés. De plus, les budgets consacrés à l’évaluation
des risques restent infimes en proportion des sommes allouées au
développement des nanomatériaux ; par exemple aux Etats-Unis, pays le plus
avancé sur la question, le gouvernement fédéral y consacrera 40 millions de
dollars en 2006 alors que le budget de l’Initiative nationale sur les
nanotechnologies (NNI) dépasse 1 milliard de dollars.
Cette situation où l’on « apprend en faisant » ne laisse malheureusement pas
beaucoup de marge de sécurité, ni de possibilité de retour en arrière en cas
d’apparition d’un problème de santé ou d’environnement majeur.
Références
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- NANOPATHOLOGY http://www.nanopathology.it/paginei/nanopathology.htm
- NANOSAFE http://www.nanosafe.org/
- SILICERAM http://www.ceram.com/siliceram.htm
- IMPART et NANOTOX http://www.impart-nanotox.org/impartnanotox/
--
Sources suppl.:
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www.pavie.ch
http://non-tridel-dioxines.com/
http://www.journaldelenvironnement.net/article/dioxines-un-ancien-pre...
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/brulants-incinerateurs...
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http://www.crau-et-camargue.fr/?p=474
http://www.tridel.ch/historique/construction/construction.html
http://www.lanutrition.fr/Les-dioxines-a-4388.html
http://www.ecoforum.fr/reseau/CollectifCorse/comite21.htm
07/03/2008
Cramer a peur de Stauffer
.
Communiqué de Presse du Mouvement Citoyens Genevois
.
.
CRAMER A PEUR DE STAUFFER
.
La TSR soucieuse d'une information aussi large et objective que possible dans le dossier des déchets napolitains, avait décidé de programmer l'émission "Infrarouge" du mardi 11 mars sur ce sujet.
..
Le MCG a accepté, sans aucune restriction, de participer à ce plateau quel que soit la personnalité qui serait opposé à Monsieur Eric Stauffer, député.
..
Les producteurs de l'émission ont invité la seule personnalité capable d'affronter le député avec une source d'information à la hauteur de l'importance de l'enjeu, le Conseiller d'Etat Robert CRAMER.
.
Ce dernier a refusé ce débat public. Ce désistement conduit, bien malgré elle, la TSR à annuler cette émission spéciale d'Infrarouge.
.
Cette attitude démontre à l'envi que non seulement le gouvernement genevois a totalement perdu le contrôle de ce dossier de première importance, tant sur le plan écologique que sanitaire, vu les importantes nuisances que ne manqueront pas causer les 21840 mouvements de poids lourds sur les routes genevoises pendant la durée de ce contrat, mais encore son incapacité à communiquer correctement sur ce sujet très préoccupant.
.
La démission du conseiller d'Etat Cramer est lâche et montre son total manque de respect à l'égard des Genevois auxquels il doit, comme le lui impose la constitution, rendre compte.
.
Le MCG prend les citoyens de toute la région franco-valdo genevoise à témoin du mépris de ce conseiller d'Etat pour la qualité de l'air et leur santé.
.
Cette attitude montre également que les écologistes genevois ne sont plus des interlocuteurs valables pour discuter d'environnement.
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_______________________________
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COMMENTAIRES
C'est un Verts à pied!
Cramer n'a pas le temps, il est soit au bistrot soit (éventuellement) en récupération à Berne...
Ouf ça me rassure! Pour moi Cramer est aussi très loin de mon idéologie.
En revanche les Verts ne font rien pour l'éjecter et Hodgers n'ont plus puisqu'il soutien l'importation des poubelles de Naples....
Alors finalement c'est bien vers le MCG que je me tourne.
Cette émission est importante. Un autre membre des gouvernements genevois ou vaudois (canton ou commune) doit impérativement répondre à l'appel de la tsr. Celle-ci ne doit en aucun cas renoncer à cette émission!
Sinon ce n'est plus de la politique des déchets que l'on parlera mais "des déchets de la politique!"
Aussi faux derche, aussi manipulateur et tout aussi menteur!
Brunier c'est son Medvedev.
Il faut dire que comme premier sinistre il est imbattable Brunier.
Le plus fort dans tout ce joyeux tohubohu c'est les Verts sont tous aux abonnés absents!
Le beau Hodgers est muet et Lueuenberger a le claquebouse cloué!
Chaude ambiance, normal on peut se chauffer avec l'incinération des déchets.
En tout cas les écologistes genevois peuvent aller se rhabiller avec leur morale à deux balles, coté particules ils sont plus très fins.
Chapeau au député Stauffer, il a bien mis les pieds dans le plat de toute cette bande de verdo calvinistes..... un vrai calvert!!!
Je ne m'y retrouve plus avec un socialiste BRUNIER regardant que son futur bonus napolitain et un pseudo-écolo CRAMER qui n'a plus rien à fou... de Genève maintenant qu'il est à Berne.
A regarder de plus près le bilan pour Genève de CRAMER est peu glorieux.
Qu'un seul enfant soit écrasé par un camion remplit de déchets napolitains et vous verrez la réaction populaire et celle des parents.
Allons-nous nous faire le remake de fûts de SEVESO ?
M. CRAMER vendez le four aux italiens, et demandons à BALESTRA de l'expédier à Naples !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Seveso
Edifiant!
Le canton de Vaud dépense environ un milliard de plus pour la santé que le canton de Berne, alors que sa population compte 317'000 personnes de moins ( 957'000 à 640'000 ).
Les incinérateurs de Thoune ou de Bienne polluent par exemple 10 fois moins que celui de Lausanne (Tridel).
Ils ont promis une usine ultramoderne, mais ce n'est qu'une illusion coûteuse en argent et surtout en santé ( voir ci-dessous). Bienvenue au pays d'Alice et de ses cancers...
C'est une vraie escroquerie et un empoisonnement...
Première urgence, la nature polluée par les dioxines...
Action facile, consommer autrement et lutter contre l'incinération des déchets dont les dioxines provoquent notamment:
1. Cancers
- Cancers primitifs du foie
- Sarcomes des tissus mous
- Lymphomes non Hodgkiniens
- Maladie d'Hodgkin
- Cancers respiratoires (larynx, trachée, bronches et poumons) *
- Cancer de la prostate.
2. Désordres métaboliques
- Lipidiques: désordres cérébro-artériels; désordres artériels coronariens
- Glucose: diabète
3. Maladies du système nerveux
- Neuropathie périphérique *
- Myélome multiple *
4. Maladies de la peau
- Chloracnée *
- Porphyrie cutanée tardive *
5. Naissances inhabituelles
- Avortements spontanés, naissances prématurées
- Morts-nés
- Grossesse molaire, chorio-carcinome
6. Malformations à la naissance et foetus mal formés chez un ou plusieurs enfants, qui peuvent aussi apparaître dans la génération suivante (petits-enfants). Plus de 4 millions d'enfants sans anus au sud Vietnam, qui sont rejetés car les poches artificielles puent.
Les USA polluent mais ne soignent pas... http://www.ffrd.org/Lawsuit/Lawsuit.htm
Un exemple concret de réaction intelligente à la portée de tous:
Plainte pénale contre x pour empoisonnement, modèle.
La pollution par microparticules et par dioxines de la part de toute usine d'incinération est prouvée scientifiquement.
Par exemple à Lausanne, selon les normes Tridel, nous allons notamment recevoir 740 millions de m3 chaque année d'air pollué avec en tout cas des dioxines cancérigènes par l'air, les eaux de lavage et les cendres qui provoqueront des milliers de cancers.
Le rapport du Tüv est incomplet et nous en demandons la publication dans un journal à large diffusion.
La Dioxine TCDD est le plus puissant poison connu - un million de fois plus toxique que le plus puissant poison naturel - et aussi le plus durable. ... (Une étude de 2002, de l'Université Columbia de New York, révèle que 80 g de dioxine versés dans le service d'eau d'une ville peuvent tuer 8 000 000 de ses habitants)
La Dioxine TCDD se mesure en pico gramme, c'est à dire en millionième de millionième de gramme (10 puissance -12 gramme) Cette infinie petitesse lui assure une grande stabilité.
Premières victimes, les plus faibles, les embryons humains et animaux...Pas de normes anti-dioxines en Suisse, des normes laxistes en Europe, des normes réalistes aux USA qui connaissent le danger vu le Vietnam et l'agent orange... l'EPA (Environnemental Protection Agency) américaine a défini une norme acceptable à un cancer par million de personnes au seuil de 0,0064 pico gramme par jour et par kilo. L'OMS est à 10 pg/j/kg, soit 1600 fois plus : "ces normes sont celles qui ne dérangent pas le système économique des pays.
Ce sont des normes de convenance".
Or elles n'y ont pas leur place et font des dégâts, que l'on mesure souvent chez les embryons, foetus, bébés, enfants, petits-enfants et autres descendants de ceux qui les ont assimilées : des déficiences immunitaires, des cancers….
On est aujourd'hui dans une situation comparable à celle de l'amiante. La dioxine est un cancérigène avéré. Des recherches faites aux Etats Unis ont montré qu'il n'y avait pas d'effet de seuil.
Une seule molécule suffit à provoquer un cancer. Les incinérateurs ancienne génération augmentent les risques de cancer, comme l'a montré l'étude réalisée à Besançon.
Se pose également le problème des enfants malformés, révélé par une étude de l'Inserm dans la région Rhône-Alpes. Les risques sont nettement avérés, ils sont plus importants à proximité des incinérateurs et augmentent après la création d'usines. Quant on a autant de corrélations, il ne peut pas s'agir d'un hasard.
De plus, un incinérateur coûte extrêmement cher. Une fois que l'investissement a été réalisé, il faut exploiter l'usine au maximum. Ainsi à Lunel en France (Hérault), un contrat précisait que la communauté de commune devait apporter 80000 tonnes de déchets par an à l'incinérateur.
Au cas ou la quantité ne serait pas produite, elle devait payer le manque à gagner ! ! !
Les risques existent aussi pour les nouvelles usines.
A chaque génération on affirme, on affirme que la nouvelle est parfaite.
Au début des années 90, industriels et politiques ont dit la même chose.
La nouvelle réglementation ne prend en compte qu'une vingtaine de polluants, alors qu'il y en a des centaines dans les fumées émises. De plus les normes exprimées en m 3, sont trompeuses : une usine ne rejette pas 1m3 mais des millions, pendant des années.
Cendres, mâchefers et eaux de lavage des fumées, des concentrés de dioxines...
"Il n'y a aucun contrôle sérieux du contenu des camions à l'entrée", ce qui veut dire que l'on ne sait pas ce que l'on brûle en Suisse, encore moins ce qui ressort en fumée. Et un membre de l'association, l'ingénieur EPFL Claude Monod, de dénoncer le fait que la réglementation tolère un ratio de polluant dans les fumées et non une quantité annuelle d'émission de polluants sur le site. D'autant que le doute a été jeté sur les contrôles que doit théoriquement subir une usine d'incinération.
". Et on irait construire des sous-couches de route avec ça ou des décharges sur des nappes phréatiques de nos eaux encore potables, que la pluie lessiverait ensuite en faisant passer ces toxiques dans le sol ? Sans compter les plus de 6'000 litres d'eau à l'heure pour laver les fumées de la seule Tridel de Lausanne, alias Detrideg ( sic, ils détrient la plupart de de ce qu'on avait trié ...car ils ont besoin de 140'000 tonnes de combustibles, qui viennent même d'Allemagne...).
Vu la surcapacité actuelle en suisse, on demande un moratoire sur la création de tout nouvel incinérateur et le gel des travaux de Tridel .
Mon habitation se trouve dans le secteur géographique concerné par les retombées de cette pollution particulièrement grave de l'environnement pour toute la Suisse, vu que nous devenons la poubelle de l' Europe ( amiantes, dioxines, ordures…).
Cette situation a engendré une baisse de la valeur de mon habitation, la mise en cause de ma santé et celle de ma famille, un grave préjudice moral dans la mesure où je suis particulièrement inquiet quant aux conséquences de cette pollution à moyen et long terme.
Dans ces conditions, d'une part pour établir la réalité de la pollution subie, d'autre part pour déterminer les responsabilités, et enfin pour définir les préjudices subis et en obtenir réparation, il convient que je dépose une plainte avec constitution de partie civile auprès du tribunal par l'intermédiaire du Centre de documentation civique, case 335, 1001 Lausanne 021 616 88 88.
< B> Voici queques analyses du docteur Eric Pluygers, cancérologue bruxellois réputé pour ses études sur les dioxines, spécialiste que son grand âge soustrait à toute pression, s'empressera-t-on de préciser.
Indigestes dioxines
Avec force explications scientifiques, le médecin est finalement on ne peut plus clair : toute combustion dégage des dioxines, on en produit suffisamment comme ça, notamment dans la métallurgie, il ne faut pas en rajouter en incinérant les déchets (et ne vous croyez pas épargnés, européens, ces produits voyagent fort bien par les airs : on a retrouvé des pollutions suisses au pôle nord) ; d'autant que ces molécules sont bio-persistantes, traduisez qu'elles restent dans le corps, même si elles s'affaiblissent, ad vitam aeternam. Or elles n'y ont pas leur place et font des dégâts, que l'on mesure souvent chez les embryons, foetus, bébés, enfants, petits-enfants et autres descendants de ceux qui les ont assimilées : des déficiences immunitaires, des cancers. Une commission de 25 experts, réunis en 1997 à Lyon au Centre international de recherche sur le cancer concluait : "la TCDD (dioxine de Seveso) est cancérigène pour l'homme". Et les normes de l'OMS ? "Vaste blague", répond le médecin, qui démontre les incohérences de ce système : l'EPA (Environnemental Protection Agency) américaine a défini une norme acceptable à un cancer par million de personnes au seuil de 0,0064 pico gramme par jour et par kilo. L'OMS est à 10 pg/j/kg, soit 1600 fois plus : "ces normes sont celles qui ne dérangent pas le système économique des pays. Ce sont des normes de convenance".
Cendres, mâchefers et eaux de lavage des fumées, des concentrés de dioxines...
"Il n'y a aucun contrôle sérieux du contenu des camions à l'entrée", ce qui veut dire que l'on ne sait pas ce que l'on brûle en Suisse, encore moins ce qui ressort en fumée.
Et un membre de l'association, le Dr EPFL Monod, de dénoncer le fait que la réglementation tolère un ratio de polluant dans les fumées et non une quantité annuelle d'émission de polluants sur le site. D'autant que le doute a été jeté sur les contrôles que doit théoriquement subir une usine d'incinération. Une fois par an seulement.
Or à l'occasion de la visite des membres de l'Agglo à Lunel-Viel, Jean-Louis Roumégas, chef des Verts à Montpellier, a "prélevé" un kilo de mâchefer, ensuite analysé. J.-P. Gallaux, médecin membre de l'Amies, en donne les résultats : "il contenait 3,7 nanogrammes de dioxines ; or pour que la terre soit cultivable, la quantité ne doit pas excéder 20 picogrammes par kilo.
Les mâchefers contiennent 185 fois plus de toxiques que ce qui est autorisé dans les sols". Et on irait construire des sous-couches de route avec ça ou des décharges sur des nappes phréatiques de nos eaux encore potables, que la pluie lessiverait ensuite en faisant passer ces toxiques dans le sol ? Sans compter les plus de 6'000 litres d'eau à l'heure pour laver les fumées de la seule Tridel de Lausanne, alias Detrideg ( sic, ils détrient la plupart de de ce qu'on avait trié ...car ils ont besoin de 140'000 tonnes de combustibles, qui viennent même d'Allemagne...).
http://desiebenthal.blogspot.com/
http://www.non-tridel-dioxines.com/
http://www.m-c-s.ch/ et
www.pavie.ch/mobile
www.pavie.ch
par François de Siebenthal | 06/03/2008 | 08:10 | http://www.pavie.ch
Merci à M. de Siebenthal pour cette mine d'information et merci au député Stauffer pour le combat juste et droit qu'il mène au nom de tous les habitants de la région, c'est à dire bien au-delà des frontières de la république bananière de Genève.
Politiciens de tout bord vous êtes ...... beurk
Bon, ça nous débarasserait !
Et se tourner plutôt vers une grammaire, pour apprendre à écrire, non?
Je doute fort que Stauffer ne le puisse, tant il manque d'instruction...
( enfin, tout dépend de laquelle...)
Cher Monsieur,
Mis à part vous auto-satisfaire, vous auto-proclamer le meilleur et ne pas publier les commentaires, vous faites comment pour établir un dialogue avec ceux qui ne sont ni d'accord avec vos méthodes ni d'accord avec votre politique visant à tout interdire?
Après la cigarette, l'alcool, les chiens voilà les ampoules!
Est-ce pour tenter de rester brillant dans l'obscurantisme ambiant?
Comme vous avez la très vilaine habitude de ne jamais publier les commentaires (preuve votre compteur affcihe x commentaires et votre blog est vide de commentaires), ce texte sera mis sur des blogs de personnalités plus ouvertes que vous au dialogue.
PS: votre prestation à radio public a bien montré que désormais le PS et ses alliés Verts se fichent totalement et de l'environnement et de la santé publique. Je vous rappelle que 35 camions par convois sur la durée du contrat napolitain cela donne 21'500 camions!
Si ça c'est pas de la pollution et une sérieuse attewinte à la santé publique, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
En lisant la julie ce matin j'apprends que votre chef de file Cramer se dégonfle comme un pétufle face à Stauffer qui n'est pourtant pas à son niveau de connaissance!
Cette suffisance de la gauche genevoise est décidément non seulement insupportable mais tout simplement honteuse!
@JJ, je trouve votre attaque non seulement injustifiée mais en plus inutilement dégradante.
Si il y a une seule ordure dans ce dossier c'est bien Cramer qui viole toutes les règles de bien séance et d'honnêteté la plus basique.
Libre à vous de ne pas aimer Stauffer, mais au moins reconnaissez que sur ce coup-là il est clairement du bon côté de la poubelle.
Je crois surtout que toute la gauche est totalement à côté de la plaque dans cette histoire. Mais il est vrai que la gauche genevoise a disparu ou plutôt elle est remplacée par le MCG qui mène tous les combats que devraient soutenir le PS et tous ses sattelites.
Quant aux Verts, on voit maintenant venir à la lumière leur nature réelle. Se sont pour une moitié, des politiciens classiques qui utilisent la tendance "nature" ambiante et pour l'autre moitié des marxistes sur le retour qui ont trouvé avec le vecteur "peur" de l'environnement, un moyen de collectiviser la société.
Rien de très noble dans tout ça mon cher jj, n'est-il pas?
Bon week-end
TRAITEMENT DES DECHETS URBAINS, LEGALEMENT ADMISSIBLE DANS UNE INSTALLATION D'INCINERATION AU SENS DE LA LEGISLATION FEDERALE, PROVENANT DES ZONES D'APPORT QUI LUI SONT ASSIGNEES PAR LA LEGISLATION VAUDOISE ET PAR LE PLAN CANTONAL VAUDOIS SUR LA GESTION DES DECHETS.
Pour tridel SA en 2006, 23'780to d'Allemagne + 11'179to du Tessin + 5619to de la SATOM soit 40'578to hors Canton qui représentent 26 % de la totalité des déchets incinérés à Lausanne! Affaire à suivre! Je comprends mieux le silence radio des politiciens.Il est vrai qu'à la fondation de la société tridel SA, un argument clé invoqué pour développer ce type de société était la perte de contrôle du politique . Dans le canton de Vaud l'objectif est dépassé, La démonstrationest faîte de la véracité, du bien fondé de cette analyse et de cette façon de faire!
Ne pas oublier de signer et faire signer la pétition pour interdire l'importation des déchets étrangers à tridel. Boutique chaussures Pompes Funèbres place de l'Europe 8 / 1003 Lausanne.
Les différentes associations des riverains des usines d'incinération, en Suisse, en Suisse Romande pour commencer devraient se fédérer. Comme en France voisine (cniid)pour peser dans les décisions à venir. Qu'en pensez-vous?
Un rappel élémentaire :
Libre à vous de vouloir corriger les fautes d'autres intervenants. Cependant pour se permettre de le faire, il ne faut pas en faire...
Premièrement : on écrit son texte sans faute de frappe :
"Stauffer va voir les déchets ? …" au lieu de : "Stauffer va voir les déchetsd? …"
"…Qu'il prenne garde à ce que les Napolitains…" au lieu de : "…Qzu'il prenne garde à ce que les Napolitains…"
Cher JJ, êtes-vous déjà intoxiqué par la dioxine ?
Ensuite :
Si vous décidez de mettre un espace entre la fin d'un mot et un point d'exclamation ou d'interrogation, vous devez respecter cette règle jusqu'à la fin de votre texte.
Cela n'est pas votre cas :
"…voir les déchetsd? …"
"…nous débarasserait ! …"
"…apprendre à écrire, non? …"
Encore une :
Si vous ouvrez une parenthèse et que la suivez par un espace, vous devez respecter cette règle pour la fermeture de ladite parenthèse.
Ce n'est toujours pas votre cas :
"…( enfin, tout dépend de laquelle...) …"
Et une autre :
"…Bon, ça nous débarasserait !…"
Là aussi vous faites fort :
Vous ne manquez pas d'air, mais vous oubliez d'en mettre un deuxième à ce verbe.
Dommage pour vous, ce verbe s'écrit ainsi : débarrasserait …
La cerise sur le gâteau :
"…Et se tourner plutôt vers une grammaire, pour apprendre à écrire, non? …"
Cher JJ, là vous faites très fort. Il s'agit de barbarisme pur et dur. En effet, comment peut-on "…se tourner vers une grammaire, pour apprendre à écrire…" ?
Eventuellement, nous pourrions nous référer aux règles de grammaire pour apprendre à écrire…Ce n'est manifestement pas votre cas.
Avec une telle maîtrise du français, un juge d'instruction ne vous engagerait pas au poste de greffier… Vous n'êtes pas bon en grammaire ? Ce n'est pas grave, vous pourriez être un maire gras…
Je vais m'arrêter là. Comprenez, cher JJ, que je ne pouvais pas lire tous les commentaires de ce blog et ne pas vous remettre en place.
En ce qui concerne vos notions de la langue française, le seul temps à revoir est l'imparfait.
Par contre, vos commentaires sur le fond sont intéressants, mais vos leçons de français sont superflues.
Bien à vous
Si c'est vrai ce que vous dites, cela confirmera deux choses:
1. Les dirigeants des SIG sont des nuls car ils négocient avec des entités non officielles.
2. La camora est bien plus forte que nos couillons locaux qui se font promener comme des bleus.
Mais surtout, cela veut dire que les SIG, entité étatique est conduite par des personnes qui n'ont aucun sens des responsabilités.
En réalité cela montre que pour protéger leur super bonus, ces gens sont capables de tout!
Un dernier point: Quelle est la formation et quel diplome univeristaire ou autre peut justifier Brunier pour être le No1 de la communication des SIG?
Histoire de ne pas y envoyer mes enfants car à voir comment ce type fonctionne, je veux être certain que mon fils ne subira pas une formation aussi minable!
IL paraît qu'il y a aussi des libéraux dans la communication des SIG. Si c'est vrai c'est bien la démonstration qu'à Genève le monde politique st pourri jusqu'à l'os.
Merci à Stauffer et merci à "genevois frontalier" d'avoir levé le lièvre.
Je me suis posé la même question et je l'ai posée à Brunier...sans réponse...il a peur d'être copié...
p.s. je ne me suis pas gêné de laisser plusieurs messages peu sympas à leur égard sur divers blogs italiens !
Copinage?
En tout cas si vous allez sur les renseignements concernant Brunier, c'est le désert. Normalement, comme il député, on devrait avoir accès à ses liens d'intérêt et son CV, ou je me trompe?
Ce qui est sûr c'est que ce personnage est un roi de l'autosatisfaction et son blog est une vrai ermitage de narcissime!
ciao si vediamo a l'inferno
p.s. ils ont la même attitude face aux centrales nucléaires.... cela vous rappelle quelqu'un ? on veut bien de l'électricité mais pas du nucléaire ! il faut choisir !
Pour voir mon CV, lisez mieux mon blog. Il y a tout mon pédigrée. A la différence d’autres politiques, je n’ai rien à cacher, n’ayant ni casier judiciaire ni séjour en prison à mon actif.
Je réponds avec grand plaisir à votre question : « Ma nomination à SIG est-elle un acte de copinage ? » Je vous informe que j’ai été engagé sous le règne de M. Louis Ducor, éminence du Parti radical d’alors, qui était un homme assurément juste. Mon premier directeur était un colonel – M. Curti – alors que j’étais dans les mouvements d’objecteurs. Le copinage n’est donc pas au rendez-vous !
Ma nomination de directeur a été le fruit d’une sélection assez rude menée par une entreprise experte, neutre et extérieure. Le choix a été réalisé par Raymond Battistella, directeur général de l’époque, totalement apolitique, puis validé par un Conseil d’administration très pluraliste.
J’ai donc l’âme tranquille et considère que mon parcours professionnel est le fruit d’un travail important et d’une passion énorme que j’ai pour ma fonction.
Christian Brunier, qui ose signer avec son vrai nom
www.christianbrunier.blog.tdg.ch
Et cela est directeur de la communication au SIG!!! Je me marre, mais en réalité c'est à pleurer d'être dirigé par des idiots pareil!
Je vous laisse je vais vomir!
ABE
Ca fait froid dans le dos de voir se répéter ce type de comportement: unis aveuglément derrière la pire des crapules!!!!
Monsieur Brunier
A votre différence le député Stauffer, n'attaque personne à titre individuel, mais combat dans l'intérêt de la population sans haine ni violence, juste pour le peuple!
Il est évident que vous êtes à bout d'argument (en avez-vous seulement eu une fois), car en vérité si vous attaquer les gens et ne combatter plus les idées cela résulte de votre défaite.
Jetro
Incapable de répondre en direct vous venez sur celui de vos adversaires. Très fort!
Mais reconnaissez que ce n'est pas plus honnête que de ne pas signer de son vrai nom, car vous nous montrez votre incapacité maladive à communiquer sainement.
En revanche vous donnez au député Stauffer une belle plateforme de démonstration d'ouverture de son parti politique comme de lui-même.
Alors je dois reconnaître vous êtes un as de la communication à effet inverse!
Est-ce pour cela que SIG a cru bon de faire appel à un consulltant extrérieur pour les comm en cas de crise!
Un dernier mot, ce n'est pas parc que vous n'avez pas de casier judiciaire que vous êtes forcément honnête. Cela veut seulement dire que vous êtes plus roublard que d'autres!
En ce qui concerne les inculpations, je vous rappelle d'une part que la présomption d'innocence est un principe fondamental du droit et que ceux qui s'y attaquent finissent généralement inculpés eux-mêmes! D'autre part, en matière d'objectivité, je ne crois pas que vos amis Paychère et Dumartheray sont des exemples de personnes intègres.
Alors en conclusion cher Monsieur Brunier, ouvrez votre blog et laisser les opinions opposées s'exprimer librement, même sous pseudo car ce qui compte c'est l'idée et non son auteur. Mais ça c'est certainement au-dessus de vos capacités.
PS: le fait que vous veniez en visite sur le blog du député Stauffer est une démonstration supplémentaire de la pertinence de son combat et de la justesse de son action.
Quand aux attaques personnelles orchestrées par Monsieur Stauffer elles s'exposent ci dessus. Ces messages démontrent bien de la haine gratuite et organisée dont il est capable. Ce peit monsieur devrait déjà être condamné maintes fois pour diffamation, s'il ne se cachait pas derrière son imunité parlementaire! Toutes ces personnes pro MCG soutiennent le politicien qui utilise toutes les ficelles en son pouvoir pour tirer la couverture à lui, en se foutant pas mal de la population. Il ne souhaite que s'entretenir avec les gens importants et pour les petites gens, il a le plus ignoble des mépris!
côté pseudo vous vous parez des plumes qui me semblent trop grandes pour la portées de vos maigres ailes cher Monsieur.
En plus Manu tchao est un artiste qui, précisément, aiment s'en prendre à toutes les formes d'intolérances ce qui n'est manifestement pas votre cas.
Vous êtes encore plus pitoyable que ceux que vous attaquez gratuitement et qui ne vous ont rien demandé.
La preuve que vous devez vous ennuyez tout autant qu'eux, c'est que vous-même faites du tourisme sur le blog de Stauffer.
Comme quoi on critique le monde tel qu'on le perçoit et non tel qu'il est.
Et si c'était Brunier qui se cachait sous cette signature, profitant de l'ouverture d'esprit de Stauffer pour se défouler?
Je n'en serais pas étonné, Brunier me donnant l'impression d'être un sacré foireux en terme de correction. Son double mandat (député/haut fonctionnaire) en violation de la loi en est la preuve!
Mais copain comme cochon avec Cramer, côté double mandat il s'y connaissent tous les deux.
La population devrait rapidement l'acculer à la démission des tous ces mandats et zones d'influence car c'est dégueulasse de nous laisser faire gouverner de la sorte!
Cet incapable, ses camarades de collège se foutaient de lui pour son ineptie et sa mouchardise; il fait de la politique pour résoudre de ses complexes psy (anti-femmes, anti-bagnoles parce que son frère est mort d'un accident de la route, etc.)
Si pour vous un personnage totalement instable qui paralyse la ville avatn de menacer de mort un élu est un pauvre diable c'est que votre sens des responsabilités est sur 0!.
J'espère pour vous que ce déséquilibré ne fera jamais irruption dans le Gd Conseil en arme pour tuer des personnes!!!
Vous êtes un inconscient, tout simplement.
Pour le reste un enquête digne de la série "les experts" a été diligentée. Attendez le résultat et on verra bien. Si Stauffer l'a frappé cela ressortira nécessairement si ce n'est pas le cas......... j'espère qu'il déposera plainte pour calmonie contre les gens comme vous!
Vos attaques sont gratuites et au ras des pâquerettes. Mais êtes vous capable de mieux?
BubullE
Moi, j'ai peut-être plein de défauts, mais je pense avoir du COURAGE !
A la différence de plusieurs personnes, j'ai le courage de signer TOUS mes messages !
D'ailleurs, je censure les anonymes sur mon blog, n'appréciant pas ceci.
Instaurons le principe du respect sur les blogs !
Christian Brunier
Je suis d'accord avec vous....... STOP!
Je vous propose de commencer par le respect des Genevois!
Chiche?
Cela dit, votre diatribe générale contre votre collègue Stauffer est telle et sa férocité à ce point choquante qu'il est normal que des personnes moins éduquées que vous s'en prennent aux élus sans aucune retenue.
Vous êtes donc responsable de cette lamentable dégradation.
Un dernier point, je trouve assez incroyable que pour dialoguer avec vous, il faille passer par le blog de M. Stauffer!!!!
je crois que vous devriez ranger vos principes et vos dogmes à la porte du cyber espace. Soyez un homme de communication que diable!
La crainte de l'inconnu traduit généralement une instabilité de la personnalité.
Tous les psy vous le diront, sauf ceux de la FAPSE, bien entendu!
Vous êtes la honte des socialistes. Je milite depuis plus de 30 ans (section ville de Genève).
A tout le moins TAISEZ-VOUS!
AM