L'initiative monnaie-pleine serait-elle complotiste ?
Arguments pour répondre notamment à l'article du journal "Le Courrier..." en lien ci-dessous.
https://drive.google.com/file/ d/0B- p0lmjLtiXzV3pvTFY4QXA3MnR2ZjlN c2RHWDlJTlFrYmR3/view?usp= sharing
Autres arguments:
Analyse des réflexions de Monsieur Beitone sur la prétendue rumeur d'extrême droite à propos de la loi de 1973
30 décembre 2011.
par M. Étienne Chouard, professeur en Économie et gestion au Lycée Pagnol à Marseille,
Lire le pdf en lien ci-dessous, plus lisible. Merci.
https://drive.google.com/file/ d/0B- p0lmjLtiXzTC1WMnRFRnJJMUN3VWJj S2ZJX1FWcm5IR200/view?usp= sharing
Il se trouve que je défends vigoureusement —depuis 5 ans— une thèse importante, qu'on est en train de calomnier en la naturalisant d'extrême droite (on n'est pas plus aimable). Je vais donc tâcher, point par point, et de la façon la plus factuelle et incontestable possible, de répondre à ces objections calomnieuses.
À L'ORIGINE DE LA CRITIQUE DE LA CRÉATION MONÉTAIRE PRIVÉE ?
Il va falloir faire un travail de datation, mais pour ma part, j'ai l'impression de travailler sur ce sujet (avec André-Jacques Holbecq, Philippe Derudder, Maurice Allais et d'autres obscurs et courageux pionniers) bien avant que qui que ce soit de très visible médiatiquement en parle : les premiers échanges sur mon forum ("Reprendre le pouvoir sur notre monnaie") datent de l'été 2006. Les premiers écrits de Maurice Allais contre le pouvoir de création monétaire des banques privées datent de…1946, dans Économie et Intérêt (p 273 et s. par ex.). DE FAIT, la loi de 1973 ne fait que parachever une longue évolution, en accordant enfin le monopole de la création monétaire aux banques privées (par la confiscation totale à l'État de ce droit pour son propre usage).
L'accusation (facile et sans preuve) d'être "loin d'être innocent" est-elle elle-même innocente ?
Il est quand même choquant de voir sa propre pensée ainsi rangée, étiquetée, cataloguée avec les plus viles pensées qui soient, d'emblée, d'autorité. Cet article commence mal.
Un livre écrit par un auteur devenu antisémite n'est pas automatiquement antisémite. En l'occurrence, le livre de Mullins n'est pas antisémite, pas du tout : c'est le travail d'une vie de recherche, autour d'un enjeu sociétal crucial, avec des preuves innombrables des faits allégués…
Autre chose, donc, que l'article que je suis en train de commenter…
Remarque importante : chacun peut constater que l'assimilation systématique de toutes les dénonciations des divers complots bancaires à une idéologie d'extrême droite a comme EFFET indiscutable D'INTERDIRE TOUTE DÉNONCIATION d'un quelconque complot bancaire, FONDÉE OU PAS. Certains esprits libres trouvent la manoeuvre un peu facile : la saloperie qu'est l'antisémitisme sert ainsi de bouclier formidable contre toutes les dénonciations, MÊMES FONDÉES.
L'accusation systématique d'antisémitisme protège ainsi les banques les plus malhonnêtes. Ceci est UN FAIT.
UNE RUMEUR ?
• L'affirmation que le Président de la République Pompidou a été préalablement le Directeur de la banque Rothschild correspond à UN FAIT, parfaitement incontestable.
Chacun peut se reporter à la définition du CONFLIT D'INTÉRÊTS pour vérifier si, en l'occurrence, il y a un risque ou pas pour l'intérêt général.
• L'affirmation que ce Président (d'abord d'une grande banque privée, puis de la République) a signé en 1973, au nom du peuple français, une mesure qui consiste à obliger l'État à emprunter (principalement) aux banques privées l'agent dont il a besoin (quand il en manque) moyennant un INTÉRÊT RUINEUX, et surtout à un TAUX VARIABLE AU GRÉ DES HUMEURS DES MÊMES BANQUES (via des "agences" complices), cette affirmation est aussi UN FAIT, parfaitement incontestable.
• L'affirmation que cette mesure est contraire à l'intérêt général (puisque tous les emprunts d'État sont devenus mécaniquement coûteux) ET favorable à l'intérêt des banques privées (qui perçoivent précisément ces intérêts, et dont fait partie, à plus d'un titre, la banque Rothschild elle-même) est encore UN FAIT, parfaitement incontestable.
• La constatation que la dette publique française s'est progressivement envolée depuis cette année 1973, et que la charge de cette dette s'est envolée dans le même mouvement, cette constatation est encore UN FAIT, parfaitement incontestable.
Controverse "loi de 1973" : Chouard vs Beitone (29 déc. 2011) 1/4 http://etienne.chouard.free. fr/forum/viewtopic.php?id=81
Le fait que la loi de 1973 ait été abrogée en 1994 ne conduit apparemment pas ces innombrables blogueurs et autres auteurs de tracts à se poser la moindre question.
De plus, bien avant cette loi, les banques commerciales assuraient déjà la création d’une bonne partie de la monnaie.
Par ailleurs, la loi de 1973 ne fait que confirmer la possibilité ancienne pour le Trésor d’obtenir des avances auprès de la Banque de France dans le cadre d’une convention approuvée par le parlement.
Bref, une analyse économique et historique même superficielle conduit à rejeter l’explication incantatoire par “ la loi de 1973 ”.
Comme souvent, les rumeurs, en même temps qu’elles proposent une explication simpliste, occultent les vrais problèmes.
• L'observation 1) que l'article 104 du traité de Maastricht a remplacé (quasiment mot pour mot) l'article 25 de cette loi de 1973 ; 2) que cet article 104 n'a fait l'objet de rigoureusement aucun débat pendant la campagne référendaire de 1992 (de la même façon que l'article 25 n'avait, lui non plus, fait l'objet d'aucun débat en 1972) ; 3) que ce remplacement d'un article de loi (qu'une autre loi pouvait encore défaire) par un article de traité entre plusieurs pays, a comme EFFET de rendre INACCESSIBLE aux électeurs français ce sabordage monétaire, cette triple observation est encore un FAIT, parfaitement incontestable.
Je ne parle pas encore de la révolte qui peut légitimement envahir les citoyens qui découvrent trop tard cette honteuse trahison des prétendues élites ; je ne parle pour l'instant QUE DE FAITS
----------------------------
• Par contre, l'affirmation que les constatations de fait ci-dessus sont UNE RUMEUR D'EXTRÊME DROITE, cette affirmation n'est PAS UN FAIT : c'est une calomnie, une rumeur malveillante, précisément.
Nous sommes donc à fronts renversés : les affabulateurs sont ceux qui prétendent les dénoncer. Je ne suis évidemment pas d'extrême droite et je ne permets pas qu'on le suggère ainsi sans réagir : cet article ressemble plutôt à un commérage calomnieux.
QUI OUBLIE DE "SE POSER DES QUESTIONS" ?
L'abrogation de la loi de 1973 a eu lieu pour permettre son remplacement immédiat par l'article 104 de Maastricht, qui dit exactement la même chose. Tout le monde sait cela, y compris "les blogueurs", mais apparemment pas notre spécialiste.
Effectivement, il y a longtemps que les banques privées se sont arrogé le droit de créer la monnaie. Tout le monde le sait, et tout le monde (sauf notre donneur de leçon) sait aussi que la loi de 1973 a amplifié le phénomène, qu'elle l'a même porté à son comble — crime de haute trahison contre l'intérêt général — puisque, désormais, l'État, qui pouvait encore jusque-là créer gratuitement la monnaie dont il avait besoin, ne peut plus le faire : à partir de 1973, tout le monde doit passer par la case (payante) "banque privée" pour avoir accès à la monnaie, même l'État ! Et Monsieur le dénicheur de rumeurs antisémites voudrait nous faire croire qu'il ne s'est quasiment rien passé d'important en 1973 ?
C'est amusant.
Ah oui ? La loi de 1973 ne ferait que confirmer une possibilité ancienne ?
Notre défenseur de la loi de 1973 ne voit pas ce qui a changé en 1973 ?
On va donc le rappeler en deux mots :
- AVANT la loi de 1973, les (éventuels) intérêts (dont le TAUX était fixés par l'État lui-même) étaient versés à la Banque centrale, c'est-à-dire restaient dans les comptes du Trésor public, DONC SANS CHARGE D'INTÉRÊTS (si je verse un intérêt dans ma propre caisse, il ne me coûte rien : un enfant comprend ça, mais pas notre fin limier).
- APRÈS la loi de 1973, les intérêts versés (dont les TAUX sont fixés par les marchés financiers dont les principaux acteurs sont… des banques privées ou des aigrefins à leur service) SORTENT des comptes publics (pour aboutir dans des poches très privées, souvent bancaires) ce qui constitue désormais UNE CHARGE publique (aujourd'hui, elle est d'environ 50 milliards par an, une paille).
=> Tout le monde, à gauche comme à droite, (tout le monde sauf notre grand chasseur de légendes urbaines) est en train de comprendre que CE FARDEAU DE LA SOUMISSION AUX MARCHÉS FINANCIERS ÉTAIT — dès le départ ! — incontestablement NON NÉCESSAIRE (et donc quelque peu étrange, de la part de "grands serviteurs" de l'État).
Quand notre dénonciateur de fascistes nous avoue que son analyse économique et historique fut superficielle (sic), on comprend mieux ;-)
Ah ! Soyez concentrés : on va nous expliquer les vrais problèmes, mais pas de façon simpliste, hein ?
Au fait, ramener toute critique des intrigues bancaires à une rumeur antisémite, ce n'est pas simpliste, ça non. Et ça ne servirait pas, précisément, à occulter les vrais problèmes, par hasard ?
Il est amusant, cet article, finalement.
Citons en rapidement quelques uns :
- La crise des dettes souveraines dans la zone euro, n’est pas d’abord liée au niveau d’endettement (le Japon, les États-Unis, la Grande Bretagne sont plus endettés),
il s’agit d’une crise de la gouvernance au sein de la zone euro.
Quand bien même la “loi de 1973″ expliquerait la montée de la dette publique en France (ce qui n’est pas le cas), elle n’explique pas la crise des dettes souveraines dans l’Union Européenne à laquelle il faut répondre ici et maintenant.
- La France est bien passée d’un financement de la dette publique très largement administré dans le cadre du “circuit du Trésor”, à un financement par le marché.
On peut préférer une moindre dépendance à l’égard des marchés financiers,
mais sans oublier que le financement administré n’est pas sans inconvénients.
Et sans oublier non plus que le passage au financement de marché était lié à la volonté d’obtenir des crédits à moindre coûts sur un marché plus profond et plus liquide.
- La crise actuelle des dettes souveraines en Europe est d’abord une crise liée à l’ampleur des mouvements spéculatifs
et la régulation insuffisante du système financier. C’est de cela qu’il faudrait discuter, et non de la loi de 1973.
- L’augmentation brutale du taux d’endettement des Etats en Europe est d’abord la conséquence de la crise économique mondiale qui s’est déclenchée en 2007 à partir de l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis.
Ce qui est en jeu, c’est d’abord la relance de la croissance et l’abandon des politiques de rigueur qui ne peuvent qu’accroître la gravité de la situation économique.
Parfaitement : la crise des dettes souveraines est DONC une construction de toutes pièces par d'infâmes spéculateurs qui choisissent leurs proies et créent les taux, les charges et les risques de défaut public sur des critères qui n'ont rien à voir avec l'intérêt général.
L'expert appelle ça une "crise" (qui n'est pas une crise pour tout le monde, à l'évidence) ; moi, j'appelle ça un coup d'État.
Si : la loi de 1973 fait bien partie de l'explication. On va résumer :
La tenaille de la dette est composée de deux pinces :
- première pince (loi 1973, puis art. 104 Maastricht 1992) : d'abord, priver l'État du pouvoir de créer lui-même la monnaie dont il pourrait avoir besoin.
- deuxième pince (40 ans de budgets votés toujours en déficit) : ensuite, endetter l'État (lourdement mais progressivement, insensible-ment) pour qu'il ait un jour absolument besoin des marchés financiers (à cause de la première tenaille : tout se tient, le piège est intelligent).
=> Si aujourd'hui, l'État pouvait emprunter auprès de sa banque centrale, donc sans charge d'intérêts, il n'aurait plus à emprunter aux marchés financiers et il se ficherait bien de leur AAA d'escrocs.
Est-ce que c'est clair ?
Ou bien est-ce que c'est encore une rumeur d'extrême droite antisémite ?
Cette phrase aux consonances scientifiques trompeuses est la manière technocratique pour décrire une trahison ; un exemple académique de novlangue.
Mais c'est un virtuose de l'euphémisme : "On peut préférer une moindre dépendance"… Non : ON EXIGE UNE TOTALE INDÉPENDANCE de la puissance publique par rapport aux marchés financiers.
Ah oui ? Lequels ? Au regard du tsunami monétaire actuel, notre chasseur de rumeurs antisémites va avoir du mal à équilibrer la balance.
Mais je mets même mon collègue au DÉFI de donner un argument, UN SEUL, qui justifie un tant soit peu la forfaiture de 1973. UN SEUL…
À moindre coût ?! Mais c'est une blague ?!? On se moque de qui, là ?
- En 1972, l'État a la possibilité d'emprunter sans charge d'intérêt.
- En 1973, une loi lui impose désormais une charge d'intérêt sur tous ses emprunts. Bilan actuel : 50 G€/an… Et ça grimpe !
- Et la raison invoquée (sans rire), c'est pour avoir des crédits "à moindre coûts" (sic) ???
Comment ça "à moindre coût" ???
Cerise sur le gâteau : "Sur un marché plus profond et plus liquide"…
— Diafoirus, sors de ce corps ! :-)
Non, pas "d'abord" : ces mouvements spéculatifs S'APPUIENT SUR l'impuissance PRÉALABLE des États à créer la monnaie dont ils ont besoin, ils s'appuient sur la cruelle DÉPENDANCE des États : celle qui a été instituée quand ? En 1973. Et qui a été confirmée (et hissée au niveau constitutionnel ET international, de façon à la rendre inaccessible aux peuples) en quelle année ? En 1992. => Donc, BIEN AVANT.
La loi de 1973 est la première d'une longue série de décisions qui ont dérégulé la finance : un État endetté ET privé de la création monétaire ne peut plus qu'obéir à ceux dont il a désormais besoin de l'argent.
Ce n'est pas une "crise" : c'est un coup d'État, la prise de contrôle de notre force publique par des banques privées.
Absolument pas. Cette analyse n'est pas clairvoyante : si la variation des taux tenait tous à la crise globale de 2007, les taux varieraient de façon comparable. Or, il n'en est rien : les taux varient du simple au décuple entre des États endettés dans les mêmes proportions. Non : la variation des taux est bien plutôt une instrumentalisation criminelle des taux par des malfaiteurs en bande organisée (dont les "agences") qui se goinfrent (parce qu'il faut garder à l'esprit que des taux très élevés —plus de 20% pour la Grèce !—, ça ne donne pas seulement une dette qui explose et des difficultés publiques à emprunter : ça donne aussi des revenus immenses —autant qu'indus— pour les créanciers, très privés, faut-il le rappeler).
La croissance comme remède à un coup d'État… Hum.
Sur ce dossier aussi, la dénonciation de la loi de 1973 n’est d’aucun secours.
- En invoquant la loi de 1973, on passe sous silence l’essentiel : le traité de Maastricht et la définition qu’il donne des missions de la Banque Centrale Européenne. De nombreux économistes (P. Artus, J. Pisani-Ferry, H. Rey) ont souligné que pour mettre un coup d’arrêt à la crise de la dette, il faudrait que la BCE annonce un taux d’intérêt plafond sur les dettes publiques et son intention de racheter sans limitation les titres de dette si ce taux est dépassé sur le marché. J.C. Trichet, puis M. Draghi se sont refusés jusqu’ici à une telle politique en invoquant la lettre des Traités et le statut de la BCE.
C’est cela qu’il faudrait changer et non la “loi de 1973″ abrogée depuis longtemps.
- Enfin, il faut rappeler que si l’on souhaite accroître la part relative des consommations collectives dans le revenu national, il faut nécessairement réduire la part relative des consommations privées.
Pour que cela se produise de façon compatible avec la justice sociale, il faut une réforme fiscale d’ampleur, donnant au système de prélèvement fiscal et social un caractère véritablement progressif.
Croire que l’on peut répondre aux besoins sociaux en finançant par la création monétaire la construction d’école et d’hôpitaux ou la recherche scientifique c’est entretenir une illusion dangereuse.
Certes, la science économique nous enseigne que la création de monnaie joue un rôle essentiel pour assurer la croissance en finançant par anticipation la création de richesses futures, mais cela n’est pas contradictoire avec la nécessaire prise en compte des contraintes de financement liées, notamment à la répartition plus ou moins équitable des revenus.
Ce serait l’honneur de la gauche, surtout de celle qui veut changer radicalement l’ordre du monde existant, de poser les vrais problèmes plutôt que d’alimenter la rumeur fantaisiste sur la “loi de 1973″.
Alain Beitone
Dernier ouvrage paru : Dictionnaire de sciences économiques (Armand Colin), 2010.
Point de vue | LEMONDE.FR | 29.12.11 | 10h15
http://www.lemonde.fr/idees/ article/2011/12/29/la-loi- pompidou-giscard-rothschild- votee-en-1973-empecherait-l- etat-de-battre-monnaie_ 1623299_3232.html
Taratata : le coût de la loi de 1973 est actuellement, pour la France, de 50 milliards d'euros par an (charge d'intérêts non nécessaires d'une dette elle-même non nécessaire car elle n'a servi, depuis quarante ans, qu'à payer les intérêts de cette même dette…) : chacun peut imaginer le rendement, en termes de "croissance", de ces 50 milliards s'ils étaient versés, chaque année, dans d'innombrables poches de pauvres (qui dépensent presque tout ce qu'ils gagnent, ce qui fait tourner l'économie), plutôt que dans de peu nombreuses poches d'ultra-riches (qui ne dépensent presque rien de ce qu'ils gagnent —tous leurs besoins étant satisfaits depuis longtemps—, et qui jouent ces gains dans leur casino de riches — les bourses— pour devenir chaque jour plus riches encore, ce qui revient à jeter cet argent public dans un puits d'où on ne le verra jamais ressortir, sauf contre intérêt — non merci).
Hé !
QUI "passe sous silence" l'article 104 du traité de Maastricht ?
Pas nous, sûrement pas "les blogueurs"…
L'auteur, par contre, oui. Ce qui rend insolite ce changement de cap.
Et bien voilà ! Bienvenue au club ! :-) Voilà notre sycophante antifasciste qui réclame, devinez quoi : la possibilité pour les États d'emprunter à faible taux à leur banque centrale…
C'était bien la peine de faire toute cette histoire !
Dites, vous ne seriez pas en train de devenir un petit peu nazi, par hasard ? Parce que ça sent la dénonciation d'un complot, ça : la BCE qui refuse, Trichet qui refuse, Draghi qui refuse… Vous ne seriez pas un peu… disons… antisémite ? Attention hein ? Ça vient vite, "antisémite", ces temps-ci… Et les "antifas" rôdent, ils vous surveillent… Attention, donc: je vous sens sur une mauvaise pente, là : vous êtes en train de comprendre, et ça me fait un peu peur pour vous :-)
Là, on se demande vraiment si notre anti-nazi a compris le sujet ou pas.
Mais, Danube-de-la-pensée- économique, la loi de 1973 existe toujours (même abrogée) sous une autre forme : le traité de Lisbonne, article 123 : "Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite." Et c'est précisément cet article 123 qui constitue LE blocage que vous dénoncez enfin à votre tour…
Passage obscur. Il y a un rapport avec le sujet ?
Voilà : yaka, fokon… et surtout : sans toucher aux institutions, n'est-ce pas, car le problème n'est pas là. Bien sûr, bien sûr…
Voilà donc UNE ILLUSION DANGEREUSE : des démagogues (perfides et mal intentionnés, attention) pourraient laisser croire que l'État pourrait emprunter sans charge d'intérêt pour des investissements publics (comme avant 1973, ou comme pendant les douze ans de la reconstruction, entre 1945 et 1958 où notre pays totalement dévasté et ruiné a pu, sans emprunter aux marchés financiers, assumer sans problème des besoins financiers colossaux !).
=> Logiquement, puisque ça coûte moins cher à l'État (sans coûter plus cher à personne !), ça devrait être mieux pour l'intérêt général…
MAIS NON : C'EST UNE ILLUSION DANGEREUSE. Mais pourquoi ?
Y A PAS DE POURQUOI : c'est une illusion dangereuse, on vous dit : TRÈS dangereuse même. Vous avez peur, hein ? Allez, circulez maintenant, y'a rien à voir par là, on vous dit…
Voilà, c'est ça : la "science""économique"…
Ah ? Un rôle essentiel ? Mais c'est intéressant, ça… :-)
Bla bla bla.. "nécessaire"… bla bla bla "contraintes de financement"… bla
Bla
Voilà, c'est ça : "l'honneur de la gauche"… "vrais problèmes"… "rumeur fantaisiste"……..
Pfff.
L'honneur de la gauche serait de rendre au peuple sa souveraineté, à commencer par sa souveraineté monétaire, mais pas seulement.
Par M.
Étienne Chouard.
Source:
http://etienne.chouard.free. fr/Europe/forum/index.php? 2011/12/30/178-analyse-des- reflexions-de-monsieur- beitone-sur-la-pretendue- rumeur-d-extreme-droite-a- propos-de-la-loi-de-1973
Depuis début juin 2009, un nouveau site "dette et monnaie" se propose de résumer tout ce qui a trait à la monnaie et à la dette publique
C'est sur http://monnaie.wikispaces.com , avec renvoi automatique par http://www.detteetmonnaie.fr
Nous n'oublions pas pour autant le site "faux-monnayeurs"Bonjour,
Cette grille d'analyse des arguments rhétoriques est assez utile pour répondre à ce genre d'attaque.
http://www. informationisbeautiful.net/ visualizations/rhetological- fallacies/arguments- rhetologiques-fallacieux/
C'est très bon signe, cela signifie que les arguments actuels sont difficiles à contrer autrement que par l'émotionnel...
Sinon, l'antisémitiste étant déjà tombé, il manque encore le terroriste, le complotiste, dont la sous-espèce du septembriste est assez recherchée, l'ovniste, l'apollotiste, et le révisioniste, je crois avoir fait l'inventaire du petit entomologiste le plus habituel :-)
Toutefois je me demande s'il ne vient pas d'identifier une nouvelle espèce, le banquiste, ou bien l'antibanquiste ?
On as de la chance, Christoph, le cycliste ne fait pas partie de la liste des nuisibles actuellement ;-)
Cordialement,
Bernard Dugas
Triste article du Courrier par
ROMAIN
FELLI*
M. Christian Gomez écrit :
Je viens de poster ceci sous le titre:
DEGRÉ ZÉRO
Donc, cher Monsieur, hors du "Grand Soir", point de salut !
Votre article sonne comme un message d'outre-tombe, d'un monde rempli de monstres, Lénine, Staline, Mao, Pol Pot ...., d'horreurs et de sang. Il sonne surtout incroyablement creux tant son indigence intellectuelle atteint des profondeurs abyssales. Je passerai sur les raccourcis de pensée qui fait de tous ceux qui ne pensent pas comme vous des complotistes anti-sémites de type pro-nazi. C'est trop bête et, surtout, ça pue trop le militant de base d'un marxisme léninisme archaïque. Je préfère relever toute l'étendue de votre ignorance que vous masquez sous un jargon marxisant que , d'ailleurs vous ne maitrisez même pas.
En économie, je vous le dis tout net, Mr Felli, et avec tout le respect que je vous dois, vous êtes "une bille". Il n'y a pas besoin de faire appel au complot "judéo-maçonnique" pour avancer ces vérités simples que les plus grands économistes depuis Ricardo (Ricardo, Mr Felli, l'inspirateur de Marx!) jusqu'à des Minsky (Keynésien de gauche) ou Allais (Nobel 88, libéral mais non "laisser-fairiste") , en passant par Simons , Fisher, Friedman (mon Dieu, quelle horreur!!!), Tobin.... ont proclamé:
1) Oui, dans un système bancaire à couverture fractionnaire, les banques créent de la monnaie par jeux d'écritures;
2) oui, cette activité est dangereuse car elle engendre une instabilité chronique du système économique, le faisant passer sans cesse de l'euphorie à la récession, voire à la dépression...
3)Oui, les profits liés à ce privilège sont injustifiables et devraient être récupérés par la collectivité, comme ils l'ont été dans le passé quand "battre monnaie"était encore un privilège régalien.
C'est donc tout naturellement que les partisans de l'initiative populaire "Monnaie Pleine" invitent leurs compatriotes au débat car il est possible de changer cette situation sans faire , comme le souhaiterait Mr Felli, de la Suisse une deuxième "Corée du Nord"... Au contraire, il s'agirait pour les suisses, grâce à leur démocratie, de reprendre en main cet instrument essentiel de leur destin tout en montrant au monde une voie pour reconstruire un système financier solide, viable et juste.
Mr Felli, je vous attends sur n'importe quelle estrade!
Christian Gomez
Texte ci-dessous de l'article mentionné.
https://drive.google.com/file/
Autres arguments:
Analyse des réflexions de Monsieur Beitone sur la prétendue rumeur d'extrême droite à propos de la loi de 1973
30 décembre 2011.
par M. Étienne Chouard, professeur en Économie et gestion au Lycée Pagnol à Marseille,
Lire le pdf en lien ci-dessous, plus lisible. Merci.
https://drive.google.com/file/
Il se trouve que je défends vigoureusement —depuis 5 ans— une thèse importante, qu'on est en train de calomnier en la naturalisant d'extrême droite (on n'est pas plus aimable). Je vais donc tâcher, point par point, et de la façon la plus factuelle et incontestable possible, de répondre à ces objections calomnieuses.
À L'ORIGINE DE LA CRITIQUE DE LA CRÉATION MONÉTAIRE PRIVÉE ?
Il va falloir faire un travail de datation, mais pour ma part, j'ai l'impression de travailler sur ce sujet (avec André-Jacques Holbecq, Philippe Derudder, Maurice Allais et d'autres obscurs et courageux pionniers) bien avant que qui que ce soit de très visible médiatiquement en parle : les premiers échanges sur mon forum ("Reprendre le pouvoir sur notre monnaie") datent de l'été 2006. Les premiers écrits de Maurice Allais contre le pouvoir de création monétaire des banques privées datent de…1946, dans Économie et Intérêt (p 273 et s. par ex.). DE FAIT, la loi de 1973 ne fait que parachever une longue évolution, en accordant enfin le monopole de la création monétaire aux banques privées (par la confiscation totale à l'État de ce droit pour son propre usage).
L'accusation (facile et sans preuve) d'être "loin d'être innocent" est-elle elle-même innocente ?
Il est quand même choquant de voir sa propre pensée ainsi rangée, étiquetée, cataloguée avec les plus viles pensées qui soient, d'emblée, d'autorité. Cet article commence mal.
Un livre écrit par un auteur devenu antisémite n'est pas automatiquement antisémite. En l'occurrence, le livre de Mullins n'est pas antisémite, pas du tout : c'est le travail d'une vie de recherche, autour d'un enjeu sociétal crucial, avec des preuves innombrables des faits allégués…
Autre chose, donc, que l'article que je suis en train de commenter…
Remarque importante : chacun peut constater que l'assimilation systématique de toutes les dénonciations des divers complots bancaires à une idéologie d'extrême droite a comme EFFET indiscutable D'INTERDIRE TOUTE DÉNONCIATION d'un quelconque complot bancaire, FONDÉE OU PAS. Certains esprits libres trouvent la manoeuvre un peu facile : la saloperie qu'est l'antisémitisme sert ainsi de bouclier formidable contre toutes les dénonciations, MÊMES FONDÉES.
L'accusation systématique d'antisémitisme protège ainsi les banques les plus malhonnêtes. Ceci est UN FAIT.
UNE RUMEUR ?
• L'affirmation que le Président de la République Pompidou a été préalablement le Directeur de la banque Rothschild correspond à UN FAIT, parfaitement incontestable.
Chacun peut se reporter à la définition du CONFLIT D'INTÉRÊTS pour vérifier si, en l'occurrence, il y a un risque ou pas pour l'intérêt général.
• L'affirmation que ce Président (d'abord d'une grande banque privée, puis de la République) a signé en 1973, au nom du peuple français, une mesure qui consiste à obliger l'État à emprunter (principalement) aux banques privées l'agent dont il a besoin (quand il en manque) moyennant un INTÉRÊT RUINEUX, et surtout à un TAUX VARIABLE AU GRÉ DES HUMEURS DES MÊMES BANQUES (via des "agences" complices), cette affirmation est aussi UN FAIT, parfaitement incontestable.
• L'affirmation que cette mesure est contraire à l'intérêt général (puisque tous les emprunts d'État sont devenus mécaniquement coûteux) ET favorable à l'intérêt des banques privées (qui perçoivent précisément ces intérêts, et dont fait partie, à plus d'un titre, la banque Rothschild elle-même) est encore UN FAIT, parfaitement incontestable.
• La constatation que la dette publique française s'est progressivement envolée depuis cette année 1973, et que la charge de cette dette s'est envolée dans le même mouvement, cette constatation est encore UN FAIT, parfaitement incontestable.
Controverse "loi de 1973" : Chouard vs Beitone (29 déc. 2011) 1/4 http://etienne.chouard.free.
Le fait que la loi de 1973 ait été abrogée en 1994 ne conduit apparemment pas ces innombrables blogueurs et autres auteurs de tracts à se poser la moindre question.
De plus, bien avant cette loi, les banques commerciales assuraient déjà la création d’une bonne partie de la monnaie.
Par ailleurs, la loi de 1973 ne fait que confirmer la possibilité ancienne pour le Trésor d’obtenir des avances auprès de la Banque de France dans le cadre d’une convention approuvée par le parlement.
Bref, une analyse économique et historique même superficielle conduit à rejeter l’explication incantatoire par “ la loi de 1973 ”.
Comme souvent, les rumeurs, en même temps qu’elles proposent une explication simpliste, occultent les vrais problèmes.
• L'observation 1) que l'article 104 du traité de Maastricht a remplacé (quasiment mot pour mot) l'article 25 de cette loi de 1973 ; 2) que cet article 104 n'a fait l'objet de rigoureusement aucun débat pendant la campagne référendaire de 1992 (de la même façon que l'article 25 n'avait, lui non plus, fait l'objet d'aucun débat en 1972) ; 3) que ce remplacement d'un article de loi (qu'une autre loi pouvait encore défaire) par un article de traité entre plusieurs pays, a comme EFFET de rendre INACCESSIBLE aux électeurs français ce sabordage monétaire, cette triple observation est encore un FAIT, parfaitement incontestable.
Je ne parle pas encore de la révolte qui peut légitimement envahir les citoyens qui découvrent trop tard cette honteuse trahison des prétendues élites ; je ne parle pour l'instant QUE DE FAITS
----------------------------
• Par contre, l'affirmation que les constatations de fait ci-dessus sont UNE RUMEUR D'EXTRÊME DROITE, cette affirmation n'est PAS UN FAIT : c'est une calomnie, une rumeur malveillante, précisément.
Nous sommes donc à fronts renversés : les affabulateurs sont ceux qui prétendent les dénoncer. Je ne suis évidemment pas d'extrême droite et je ne permets pas qu'on le suggère ainsi sans réagir : cet article ressemble plutôt à un commérage calomnieux.
QUI OUBLIE DE "SE POSER DES QUESTIONS" ?
L'abrogation de la loi de 1973 a eu lieu pour permettre son remplacement immédiat par l'article 104 de Maastricht, qui dit exactement la même chose. Tout le monde sait cela, y compris "les blogueurs", mais apparemment pas notre spécialiste.
Effectivement, il y a longtemps que les banques privées se sont arrogé le droit de créer la monnaie. Tout le monde le sait, et tout le monde (sauf notre donneur de leçon) sait aussi que la loi de 1973 a amplifié le phénomène, qu'elle l'a même porté à son comble — crime de haute trahison contre l'intérêt général — puisque, désormais, l'État, qui pouvait encore jusque-là créer gratuitement la monnaie dont il avait besoin, ne peut plus le faire : à partir de 1973, tout le monde doit passer par la case (payante) "banque privée" pour avoir accès à la monnaie, même l'État ! Et Monsieur le dénicheur de rumeurs antisémites voudrait nous faire croire qu'il ne s'est quasiment rien passé d'important en 1973 ?
C'est amusant.
Ah oui ? La loi de 1973 ne ferait que confirmer une possibilité ancienne ?
Notre défenseur de la loi de 1973 ne voit pas ce qui a changé en 1973 ?
On va donc le rappeler en deux mots :
- AVANT la loi de 1973, les (éventuels) intérêts (dont le TAUX était fixés par l'État lui-même) étaient versés à la Banque centrale, c'est-à-dire restaient dans les comptes du Trésor public, DONC SANS CHARGE D'INTÉRÊTS (si je verse un intérêt dans ma propre caisse, il ne me coûte rien : un enfant comprend ça, mais pas notre fin limier).
- APRÈS la loi de 1973, les intérêts versés (dont les TAUX sont fixés par les marchés financiers dont les principaux acteurs sont… des banques privées ou des aigrefins à leur service) SORTENT des comptes publics (pour aboutir dans des poches très privées, souvent bancaires) ce qui constitue désormais UNE CHARGE publique (aujourd'hui, elle est d'environ 50 milliards par an, une paille).
=> Tout le monde, à gauche comme à droite, (tout le monde sauf notre grand chasseur de légendes urbaines) est en train de comprendre que CE FARDEAU DE LA SOUMISSION AUX MARCHÉS FINANCIERS ÉTAIT — dès le départ ! — incontestablement NON NÉCESSAIRE (et donc quelque peu étrange, de la part de "grands serviteurs" de l'État).
Quand notre dénonciateur de fascistes nous avoue que son analyse économique et historique fut superficielle (sic), on comprend mieux ;-)
Ah ! Soyez concentrés : on va nous expliquer les vrais problèmes, mais pas de façon simpliste, hein ?
Au fait, ramener toute critique des intrigues bancaires à une rumeur antisémite, ce n'est pas simpliste, ça non. Et ça ne servirait pas, précisément, à occulter les vrais problèmes, par hasard ?
Il est amusant, cet article, finalement.
Citons en rapidement quelques uns :
- La crise des dettes souveraines dans la zone euro, n’est pas d’abord liée au niveau d’endettement (le Japon, les États-Unis, la Grande Bretagne sont plus endettés),
il s’agit d’une crise de la gouvernance au sein de la zone euro.
Quand bien même la “loi de 1973″ expliquerait la montée de la dette publique en France (ce qui n’est pas le cas), elle n’explique pas la crise des dettes souveraines dans l’Union Européenne à laquelle il faut répondre ici et maintenant.
- La France est bien passée d’un financement de la dette publique très largement administré dans le cadre du “circuit du Trésor”, à un financement par le marché.
On peut préférer une moindre dépendance à l’égard des marchés financiers,
mais sans oublier que le financement administré n’est pas sans inconvénients.
Et sans oublier non plus que le passage au financement de marché était lié à la volonté d’obtenir des crédits à moindre coûts sur un marché plus profond et plus liquide.
- La crise actuelle des dettes souveraines en Europe est d’abord une crise liée à l’ampleur des mouvements spéculatifs
et la régulation insuffisante du système financier. C’est de cela qu’il faudrait discuter, et non de la loi de 1973.
- L’augmentation brutale du taux d’endettement des Etats en Europe est d’abord la conséquence de la crise économique mondiale qui s’est déclenchée en 2007 à partir de l’éclatement de la bulle immobilière aux Etats-Unis.
Ce qui est en jeu, c’est d’abord la relance de la croissance et l’abandon des politiques de rigueur qui ne peuvent qu’accroître la gravité de la situation économique.
Parfaitement : la crise des dettes souveraines est DONC une construction de toutes pièces par d'infâmes spéculateurs qui choisissent leurs proies et créent les taux, les charges et les risques de défaut public sur des critères qui n'ont rien à voir avec l'intérêt général.
L'expert appelle ça une "crise" (qui n'est pas une crise pour tout le monde, à l'évidence) ; moi, j'appelle ça un coup d'État.
Si : la loi de 1973 fait bien partie de l'explication. On va résumer :
La tenaille de la dette est composée de deux pinces :
- première pince (loi 1973, puis art. 104 Maastricht 1992) : d'abord, priver l'État du pouvoir de créer lui-même la monnaie dont il pourrait avoir besoin.
- deuxième pince (40 ans de budgets votés toujours en déficit) : ensuite, endetter l'État (lourdement mais progressivement, insensible-ment) pour qu'il ait un jour absolument besoin des marchés financiers (à cause de la première tenaille : tout se tient, le piège est intelligent).
=> Si aujourd'hui, l'État pouvait emprunter auprès de sa banque centrale, donc sans charge d'intérêts, il n'aurait plus à emprunter aux marchés financiers et il se ficherait bien de leur AAA d'escrocs.
Est-ce que c'est clair ?
Ou bien est-ce que c'est encore une rumeur d'extrême droite antisémite ?
Cette phrase aux consonances scientifiques trompeuses est la manière technocratique pour décrire une trahison ; un exemple académique de novlangue.
Mais c'est un virtuose de l'euphémisme : "On peut préférer une moindre dépendance"… Non : ON EXIGE UNE TOTALE INDÉPENDANCE de la puissance publique par rapport aux marchés financiers.
Ah oui ? Lequels ? Au regard du tsunami monétaire actuel, notre chasseur de rumeurs antisémites va avoir du mal à équilibrer la balance.
Mais je mets même mon collègue au DÉFI de donner un argument, UN SEUL, qui justifie un tant soit peu la forfaiture de 1973. UN SEUL…
À moindre coût ?! Mais c'est une blague ?!? On se moque de qui, là ?
- En 1972, l'État a la possibilité d'emprunter sans charge d'intérêt.
- En 1973, une loi lui impose désormais une charge d'intérêt sur tous ses emprunts. Bilan actuel : 50 G€/an… Et ça grimpe !
- Et la raison invoquée (sans rire), c'est pour avoir des crédits "à moindre coûts" (sic) ???
Comment ça "à moindre coût" ???
Cerise sur le gâteau : "Sur un marché plus profond et plus liquide"…
— Diafoirus, sors de ce corps ! :-)
Non, pas "d'abord" : ces mouvements spéculatifs S'APPUIENT SUR l'impuissance PRÉALABLE des États à créer la monnaie dont ils ont besoin, ils s'appuient sur la cruelle DÉPENDANCE des États : celle qui a été instituée quand ? En 1973. Et qui a été confirmée (et hissée au niveau constitutionnel ET international, de façon à la rendre inaccessible aux peuples) en quelle année ? En 1992. => Donc, BIEN AVANT.
La loi de 1973 est la première d'une longue série de décisions qui ont dérégulé la finance : un État endetté ET privé de la création monétaire ne peut plus qu'obéir à ceux dont il a désormais besoin de l'argent.
Ce n'est pas une "crise" : c'est un coup d'État, la prise de contrôle de notre force publique par des banques privées.
Absolument pas. Cette analyse n'est pas clairvoyante : si la variation des taux tenait tous à la crise globale de 2007, les taux varieraient de façon comparable. Or, il n'en est rien : les taux varient du simple au décuple entre des États endettés dans les mêmes proportions. Non : la variation des taux est bien plutôt une instrumentalisation criminelle des taux par des malfaiteurs en bande organisée (dont les "agences") qui se goinfrent (parce qu'il faut garder à l'esprit que des taux très élevés —plus de 20% pour la Grèce !—, ça ne donne pas seulement une dette qui explose et des difficultés publiques à emprunter : ça donne aussi des revenus immenses —autant qu'indus— pour les créanciers, très privés, faut-il le rappeler).
La croissance comme remède à un coup d'État… Hum.
Sur ce dossier aussi, la dénonciation de la loi de 1973 n’est d’aucun secours.
- En invoquant la loi de 1973, on passe sous silence l’essentiel : le traité de Maastricht et la définition qu’il donne des missions de la Banque Centrale Européenne. De nombreux économistes (P. Artus, J. Pisani-Ferry, H. Rey) ont souligné que pour mettre un coup d’arrêt à la crise de la dette, il faudrait que la BCE annonce un taux d’intérêt plafond sur les dettes publiques et son intention de racheter sans limitation les titres de dette si ce taux est dépassé sur le marché. J.C. Trichet, puis M. Draghi se sont refusés jusqu’ici à une telle politique en invoquant la lettre des Traités et le statut de la BCE.
C’est cela qu’il faudrait changer et non la “loi de 1973″ abrogée depuis longtemps.
- Enfin, il faut rappeler que si l’on souhaite accroître la part relative des consommations collectives dans le revenu national, il faut nécessairement réduire la part relative des consommations privées.
Pour que cela se produise de façon compatible avec la justice sociale, il faut une réforme fiscale d’ampleur, donnant au système de prélèvement fiscal et social un caractère véritablement progressif.
Croire que l’on peut répondre aux besoins sociaux en finançant par la création monétaire la construction d’école et d’hôpitaux ou la recherche scientifique c’est entretenir une illusion dangereuse.
Certes, la science économique nous enseigne que la création de monnaie joue un rôle essentiel pour assurer la croissance en finançant par anticipation la création de richesses futures, mais cela n’est pas contradictoire avec la nécessaire prise en compte des contraintes de financement liées, notamment à la répartition plus ou moins équitable des revenus.
Ce serait l’honneur de la gauche, surtout de celle qui veut changer radicalement l’ordre du monde existant, de poser les vrais problèmes plutôt que d’alimenter la rumeur fantaisiste sur la “loi de 1973″.
Alain Beitone
Dernier ouvrage paru : Dictionnaire de sciences économiques (Armand Colin), 2010.
Point de vue | LEMONDE.FR | 29.12.11 | 10h15
http://www.lemonde.fr/idees/
Taratata : le coût de la loi de 1973 est actuellement, pour la France, de 50 milliards d'euros par an (charge d'intérêts non nécessaires d'une dette elle-même non nécessaire car elle n'a servi, depuis quarante ans, qu'à payer les intérêts de cette même dette…) : chacun peut imaginer le rendement, en termes de "croissance", de ces 50 milliards s'ils étaient versés, chaque année, dans d'innombrables poches de pauvres (qui dépensent presque tout ce qu'ils gagnent, ce qui fait tourner l'économie), plutôt que dans de peu nombreuses poches d'ultra-riches (qui ne dépensent presque rien de ce qu'ils gagnent —tous leurs besoins étant satisfaits depuis longtemps—, et qui jouent ces gains dans leur casino de riches — les bourses— pour devenir chaque jour plus riches encore, ce qui revient à jeter cet argent public dans un puits d'où on ne le verra jamais ressortir, sauf contre intérêt — non merci).
Hé !
QUI "passe sous silence" l'article 104 du traité de Maastricht ?
Pas nous, sûrement pas "les blogueurs"…
L'auteur, par contre, oui. Ce qui rend insolite ce changement de cap.
Et bien voilà ! Bienvenue au club ! :-) Voilà notre sycophante antifasciste qui réclame, devinez quoi : la possibilité pour les États d'emprunter à faible taux à leur banque centrale…
C'était bien la peine de faire toute cette histoire !
Dites, vous ne seriez pas en train de devenir un petit peu nazi, par hasard ? Parce que ça sent la dénonciation d'un complot, ça : la BCE qui refuse, Trichet qui refuse, Draghi qui refuse… Vous ne seriez pas un peu… disons… antisémite ? Attention hein ? Ça vient vite, "antisémite", ces temps-ci… Et les "antifas" rôdent, ils vous surveillent… Attention, donc: je vous sens sur une mauvaise pente, là : vous êtes en train de comprendre, et ça me fait un peu peur pour vous :-)
Là, on se demande vraiment si notre anti-nazi a compris le sujet ou pas.
Mais, Danube-de-la-pensée-
Passage obscur. Il y a un rapport avec le sujet ?
Voilà : yaka, fokon… et surtout : sans toucher aux institutions, n'est-ce pas, car le problème n'est pas là. Bien sûr, bien sûr…
Voilà donc UNE ILLUSION DANGEREUSE : des démagogues (perfides et mal intentionnés, attention) pourraient laisser croire que l'État pourrait emprunter sans charge d'intérêt pour des investissements publics (comme avant 1973, ou comme pendant les douze ans de la reconstruction, entre 1945 et 1958 où notre pays totalement dévasté et ruiné a pu, sans emprunter aux marchés financiers, assumer sans problème des besoins financiers colossaux !).
=> Logiquement, puisque ça coûte moins cher à l'État (sans coûter plus cher à personne !), ça devrait être mieux pour l'intérêt général…
MAIS NON : C'EST UNE ILLUSION DANGEREUSE. Mais pourquoi ?
Y A PAS DE POURQUOI : c'est une illusion dangereuse, on vous dit : TRÈS dangereuse même. Vous avez peur, hein ? Allez, circulez maintenant, y'a rien à voir par là, on vous dit…
Voilà, c'est ça : la "science""économique"…
Ah ? Un rôle essentiel ? Mais c'est intéressant, ça… :-)
Bla bla bla.. "nécessaire"… bla bla bla "contraintes de financement"… bla
Bla
Voilà, c'est ça : "l'honneur de la gauche"… "vrais problèmes"… "rumeur fantaisiste"……..
Pfff.
L'honneur de la gauche serait de rendre au peuple sa souveraineté, à commencer par sa souveraineté monétaire, mais pas seulement.
Par M.
Étienne Chouard.
Source:
http://etienne.chouard.free.
Depuis début juin 2009, un nouveau site "dette et monnaie" se propose de résumer tout ce qui a trait à la monnaie et à la dette publique
C'est sur http://monnaie.wikispaces.com , avec renvoi automatique par http://www.detteetmonnaie.fr
Nous n'oublions pas pour autant le site "faux-monnayeurs"Bonjour,
Cette grille d'analyse des arguments rhétoriques est assez utile pour répondre à ce genre d'attaque.
http://www.
C'est très bon signe, cela signifie que les arguments actuels sont difficiles à contrer autrement que par l'émotionnel...
Sinon, l'antisémitiste étant déjà tombé, il manque encore le terroriste, le complotiste, dont la sous-espèce du septembriste est assez recherchée, l'ovniste, l'apollotiste, et le révisioniste, je crois avoir fait l'inventaire du petit entomologiste le plus habituel :-)
Toutefois je me demande s'il ne vient pas d'identifier une nouvelle espèce, le banquiste, ou bien l'antibanquiste ?
On as de la chance, Christoph, le cycliste ne fait pas partie de la liste des nuisibles actuellement ;-)
Cordialement,
Bernard Dugas
Triste article du Courrier par
ROMAIN
FELLI*
Le plein de confusions
JEUDI 19 MARS 2015
> 1 commentaires
UN MONDE À GAGNER
S’attaquer à Mammon, dénoncer le pouvoir des banques et de l’argent! Proposer au contraire de reconstruire l’économie sur des bases «saines», débarrassées de la spéculation, du parasitisme et de la corruption. Avoir enfin une monnaie forte qui ne soit pas manipulable par d’obscurs financiers! N’y a-t-il pas là la base d’un programme de gauche? Les syndicats et les mouvements progressistes ne devraient-ils pas embrasser de tels mots d’ordre?
Non.
Nous entendons simplement là la rhétorique classique de la théorie du complot (généralement antisémite) qui se pavane sous des oripeaux anticapitalistes.
L’exploitation capitaliste produit un monde fantastique. La domination de classe, qui est si évidente pour ceux qui la subissent sous la forme de l’esclavage ou du servage, apparaît souvent diluée dans la société capitaliste. Le contremaître, le chef, le directeur des RH semblent être tout autant des victimes du système que la personne au bas de l’échelle. Ce caractère abstrait de la domination s’incarne alors dans des entités fétichisées, comme l’argent. C’est l’argent, semble-t-il, qui semble décider des délocalisations. Ce sont les «marchés», semble-il, qui exigent des baisses de salaire. Ce sont les banques, semble-t-il, qui refusent de prêter et condamnent le petit commerce.
Ainsi la domination de la classe capitaliste s’efface. La question de la propriété des moyens de production (de l’industrie, du sol, etc.) disparaît au profit de la dénonciation du pouvoir obscur de l’argent. Dans le fond, toute la crise pourrait s’expliquer par les manipulations d’une caste de «banquiers cosmopolites» qui œuvreraient dans leur propre intérêt au détriment du «peuple». Ces explications par le complot, surtout celui attribué aux juifs, ont malheureusement jonché l’histoire de l’opposition au capitalisme, dès les origines du mouvement ouvrier: il suffit de se référer aux ignobles écrits antisémites de Proudhon. Elles permettent de laisser tomber la lutte des classes: travailleurs et patrons seraient à part égales victimes du pouvoir des banquiers parasites.
Evidemment, les banques jouent un rôle-clé dans le développement du capitalisme, et certaines de leurs manipulations ont joué un grand rôle dans la crise de 2008. Mais il n’y a rien d’obscur là-dedans: ces actions découlent de l’incitation à la recherche du profit maximal, qui n’est pas un trait de caractère de certaines personnes, mais une nécessité systémique pour pouvoir survivre en tant qu’entreprise capitaliste. Surtout, la financialisation de l’économie ne découle nullement du pouvoir obscur des banques de créer de l’argent (même si l’affaiblissement de certaines régulations bancaires ont accéléré les choses) mais de l’accroissement massif de l’exploitation du travail depuis le début des années 1980 et de l’accaparement de la valeur créée par le capital. L’activité de la sphère financière et bancaire ne fait que traduire et amplifier les conséquences du néolibéralisme pour les travailleuses et travailleurs.
Alors, bien sûr, des réformes sont nécessaires, dans une direction socialiste. Dans l’immédiat, il faut accroitre les régulations bancaires. Et la gauche aurait dû se saisir du «sauvetage» d’UBS pour demander qu’on la garde dans le domaine public. La socialisation du crédit, et son organisation démocratique et régionale (surtout pas aux mains de la BNS!), pour des projets économiques de transformation sociale et écologique peuvent constituer une demande stratégique. Mais cela n’a pas grand-chose à voir avec les dénonciations des milieux complotistes du pouvoir des banques.
Non.
Nous entendons simplement là la rhétorique classique de la théorie du complot (généralement antisémite) qui se pavane sous des oripeaux anticapitalistes.
L’exploitation capitaliste produit un monde fantastique. La domination de classe, qui est si évidente pour ceux qui la subissent sous la forme de l’esclavage ou du servage, apparaît souvent diluée dans la société capitaliste. Le contremaître, le chef, le directeur des RH semblent être tout autant des victimes du système que la personne au bas de l’échelle. Ce caractère abstrait de la domination s’incarne alors dans des entités fétichisées, comme l’argent. C’est l’argent, semble-t-il, qui semble décider des délocalisations. Ce sont les «marchés», semble-il, qui exigent des baisses de salaire. Ce sont les banques, semble-t-il, qui refusent de prêter et condamnent le petit commerce.
Ainsi la domination de la classe capitaliste s’efface. La question de la propriété des moyens de production (de l’industrie, du sol, etc.) disparaît au profit de la dénonciation du pouvoir obscur de l’argent. Dans le fond, toute la crise pourrait s’expliquer par les manipulations d’une caste de «banquiers cosmopolites» qui œuvreraient dans leur propre intérêt au détriment du «peuple». Ces explications par le complot, surtout celui attribué aux juifs, ont malheureusement jonché l’histoire de l’opposition au capitalisme, dès les origines du mouvement ouvrier: il suffit de se référer aux ignobles écrits antisémites de Proudhon. Elles permettent de laisser tomber la lutte des classes: travailleurs et patrons seraient à part égales victimes du pouvoir des banquiers parasites.
Evidemment, les banques jouent un rôle-clé dans le développement du capitalisme, et certaines de leurs manipulations ont joué un grand rôle dans la crise de 2008. Mais il n’y a rien d’obscur là-dedans: ces actions découlent de l’incitation à la recherche du profit maximal, qui n’est pas un trait de caractère de certaines personnes, mais une nécessité systémique pour pouvoir survivre en tant qu’entreprise capitaliste. Surtout, la financialisation de l’économie ne découle nullement du pouvoir obscur des banques de créer de l’argent (même si l’affaiblissement de certaines régulations bancaires ont accéléré les choses) mais de l’accroissement massif de l’exploitation du travail depuis le début des années 1980 et de l’accaparement de la valeur créée par le capital. L’activité de la sphère financière et bancaire ne fait que traduire et amplifier les conséquences du néolibéralisme pour les travailleuses et travailleurs.
Alors, bien sûr, des réformes sont nécessaires, dans une direction socialiste. Dans l’immédiat, il faut accroitre les régulations bancaires. Et la gauche aurait dû se saisir du «sauvetage» d’UBS pour demander qu’on la garde dans le domaine public. La socialisation du crédit, et son organisation démocratique et régionale (surtout pas aux mains de la BNS!), pour des projets économiques de transformation sociale et écologique peuvent constituer une demande stratégique. Mais cela n’a pas grand-chose à voir avec les dénonciations des milieux complotistes du pouvoir des banques.
* ROMAIN FELLI, le Courrier, Genève. Chercheur et militant.
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Le point de GodwinPar m346, le sam, 21/03/2015 - 12:13. M. Felli , vous venez d'atteindre le point de Godwin. Félicitations ! La "reductio ad hitlerum" de toute forme de réflexion qui dépasse le cadre strict d'un académicien subventionné est la rhétorique commune et indigente d'un esprit habité par le sentiment reptilien de la sécurité issu de la récitation du catéchisme sociocapitalocaviar. Nul doute qu'avec cette logorrhée tout dialogue est pourri d'avance et que vous ne serez jamais en porte-à-faux avec l'esprit mondain. Nul doute non plus, M. Felli, que vous continuerez à faire ce que font bien des chercheurs frétillants dans leur petit poste universitaire : brasser de l'air avec des mots convenus sans déranger qui que ce soit, pendant que le reste de l'Europe crève sous le poids de l'austérité. Avec cette attitude, le monde peut se décomposer tranquillement sous le poids de l'argent-dette, tandis que vous continuez à siroter, béatement et les yeux bien fermés, sur votre île de certitudes convenues, les cocktails sirupeux de la bien-pensance tiédasse, adombrés par nos impôts. C'est pourquoi je n'argumenterai pas contre tant de mauvaise foi, laissant aux lecteurs du Courrier le soin de lire d'autres articles publiés dans ce même journal, dont l'éditorial du 1er février de Philippe Bach, qui saluait l'ouverture d'un dialogue que vous tentez de refermer. Comme si l'absence de dialogue pouvait faire avancer la prise de conscience. De la part d'un soi-disant libre-penseur, bravo, magnifique autogoal. Eh bien M. Felli, restez dans votre petit bureau bien chauffé si vous ne voulez pas discuter, si vos arguments marginalisants - qui relèvent de la manipulation mentale, réduisant les gens qui ne pensent pas comme vous à des CONSPIRATIONNISTES ANTISÉMITES - se veulent incapables de contribuer au débat national. Je signale en passant que vous êtes ici à la limite du pénal, il ne manque plus que vous citiez des noms. Le plein de confusion, c'est justement votre gloubi-boulga indigeste, votre rideau de fumée, vos accusations sans fondements. Honte à vous. |