L’Islande veut révolutionner le système
monétaire.
L’Islande est le seul pays à avoir refusé de payer sa dette.
L’Islande est le seul pays à avoir refusé les plans du FMI.
L’Islande est le seul pays à avoir mis ses banquiers véreux en prison.
L’Islande est le seul pays refusant d’adhérer à l’Europe et à l’euro alors que le processus politique d’adhésion était enclenché.
Et désormais, en Islande, le gouvernement envisage d’enlever aux banques le pouvoir de créer de la monnaie…
C’est toute la différence entre la défense des intérêts du peuple et la défense des multinationales.
Je vous laisse donc prendre connaissance de cet article passionnant car en Islande, il se passe vraiment des choses et d’ailleurs… la croissance économique y est de retour !
Charles SANNAT
« La proposition est étudiée dans un rapport signé par un parlementaire du Parti du progrès (centriste, au pouvoir), Frosti Sigurjonsson. Cet entrepreneur et économiste avait déjà été l’un des artisans du processus d’annulation de la dette immobilière des ménages lancé en mai, afin de rétablir les finances du grand nombre d’Islandais étranglés par des emprunts contractés avant la crise financière de 2008.
Sa proposition, à la demande du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, tente de rompre avec un système qui a entraîné l’île dans une succession de crises financières. D’après une étude de quatre économistes de la banque centrale publiée lundi, le pays en a connu « plus de 20″ depuis 1875, les crises « graves » arrivant « tous les quinze ans en moyenne ».
Pour M. Sigurjonsson, le problème vient de l’emballement du crédit chaque fois que l’économie accélère. La Banque centrale d’Islande n’arrive pas à l’endiguer et il dégénère en inflation, prise de risque exagérée et spéculation, menace de faillites bancaires et interventions étatiques coûteuses.
En Islande comme dans toutes les économies de marché modernes, la banque centrale contrôle la création de monnaie en pièces et billets, mais pas toute la création de monnaie, qui intervient dès qu’une banque commerciale accorde un crédit. Elle ne peut que tenter de l’influencer par ses outils de politique monétaire.
La proposition est de mettre fin au privilège concédé à des acteurs privés, en faveur d’une architecture dirigiste appelée « système de monnaie souveraine ». La banque centrale déterminerait le rythme de la création monétaire en fonction des besoins perçus de l’économie.
« Le pouvoir de créer la monnaie est maintenu séparé de celui de décider comment cette monnaie nouvelle est utilisée », a souligné M. Sigurjonsson. Et « comme pour le budget de l’État, le Parlement débattra de la proposition du gouvernement pour l’allocation de la nouvelle monnaie ».
Les banques garderaient la gestion des comptes et moyens de paiement, ainsi que la fonction d’intermédiaires entre épargnants et emprunteurs. »
L'Islande veut révolutionner le système monétaire
ECONOMIE
https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing
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Mis à jour le 01.04.2015 32 Commentaires
La proposition est étudiée dans un rapport signé par un parlementaire du Parti du progrès (centriste, au pouvoir), Frosti Sigurjonsson. Cet entrepreneur et économiste avait déjà été l'un des artisans du processus d'annulation de la dette immobilière des ménages lancé en mai, afin de rétablir les finances du grand nombre d'Islandais étranglés par des emprunts contractés avant la crise financière de 2008.
https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzancwc0laNzk5UURYYmt2ZlpmRzk3a0pQaUY0/view?usp=sharing
Sa proposition, à la demande du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, tente de rompre avec un système qui a entraîné l'île dans une succession de crises financières. D'après une étude de quatre économistes de la banque centrale publiée lundi, le pays en a connu "plus de 20" depuis 1875, les crises "graves" arrivant "tous les quinze ans en moyenne".
Pour M. Sigurjonsson, le problème vient de l'emballement du crédit chaque fois que l'économie accélère. La Banque centrale d'Islande n'arrive pas à l'endiguer et il dégénère en inflation, prise de risque exagérée et spéculation, menace de faillites bancaires et interventions étatiques coûteuses.
En Islande comme dans toutes les économies de marché modernes, la banque centrale contrôle la création de monnaie en pièces et billets, mais pas toute la création de monnaie, qui intervient dès qu'une banque commerciale accorde un crédit. Elle ne peut que tenter de l'influencer par ses outils de politique monétaire.
La proposition est de mettre fin au privilège concédé à des acteurs privés, en faveur d'une architecture dirigiste appelée "système de monnaie souveraine". La banque centrale déterminerait le rythme de la création monétaire en fonction des besoins perçus de l'économie.
"Le pouvoir de créer la monnaie est maintenu séparé de celui de décider comment cette monnaie nouvelle est utilisée", a souligné M. Sigurjonsson. Et "comme pour le budget de l'État, le Parlement débattra de la proposition du gouvernement pour l'allocation de la nouvelle monnaie".
Les banques garderaient la gestion des comptes et moyens de paiement, ainsi que la fonction d'intermédiaires entre épargnants et emprunteurs.
Le sort de la proposition reste incertain car le premier ministre n'a pas donné d'avis définitif. "Les conclusions seront une contribution importante à la discussion à venir, ici et ailleurs, sur la création et la politique monétaires", a-t-il déclaré dans un communiqué.