La formation en classe préparatoire, a salué le souverain pontife, inclut une dimension humaine, philosophique et spirituelle. Cela est nécessaire, a-t-il estimé, pour apprendre à rester « libres à l’égard de la fascination de l’argent, de l’esclavage dans lequel l’argent enferme tous ceux qui lui vouent un culte ».
À l’opposé de cette soumission, « vous avez la capacité de décider de votre avenir », a insisté l’évêque de Rome auprès de ces jeunes.
Pour ainsi devenir « promoteurs et défenseurs d’une croissance dans l’équité, artisans d’une administration juste et adéquate de notre maison commune ».
La voie à suivre, a indiqué le successeur de Pierre, est celle des « chemins de la fraternité », plutôt que celle de l’affrontement et de la compétition. Et pour les chrétiens, cela demande de s’en « remettre tout à Dieu », en « restant connecté au Seigneur Jésus par la prière ».
Cette audience privée du pape François accordée à un groupe scolaire est relativement inhabituelle.
Au début du mois, le 5 octobre, un autre groupe de Lyonnais avait lui aussi reçu par le pontife : le presbyterium du diocèse, accompagné de son archevêque, le cardinal Philippe Barbarin.