Le ramdam autour des fake news, cela sert aussi à escamoter les news que vous ne devez pas savoir. Il faut être abonné à ou à un blog insolent comme celui de , pour apprendre que le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a été mis en demeure de cesser ses relations avec le club secret des 30 banquiers appelé G30 et basé à Washington. Après un an d’enquête, Mario Draghi a été informé à mi-janvier par l’ombudslady européenne, Emily O’Reilly, que ses relations étroites avec le G30 menaçaient la réputation de la BCE, malgré ses assurances contraires.
Sans être conspirationniste ni se laisser éblouir par la bonne réputation de la BCE, il n’est pas difficile de réaliser que depuis son entrée en fonctions en 2011, le maître de l’euro complotait avec ses anciens collègues de la grande finance américaine et internationale avant de donner un tour de plus à l’endettement généralisé des Etats européens. Une politique qui, par la plongée vers les taux négatifs, aboutit à l’anéantissement de l’épargne et ouvre de nouvelles perspectives de krach monumental.
Enquêtes: Collusions évidentes des banquiers
President, European Central Bank
Former Governor, Banca d'Italia
Les liens de Mario Draghi avec les banques au cœur d’une enquête
Denis de justice graves.
Charles Sannat
24 janvier 2017
C’est le journal Le Monde qui le révèle et ce n’est pas rien puisque l’enquête concerne le gouverneur de la BCE lui-même !
« Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), est-il trop proche des banques ?
Voilà la délicate question à laquelle Emily O’Reilly, la médiatrice européenne, devra répondre. Dans une lettre révélée vendredi 20 janvier, celle-ci annonce l’ouverture d’une enquête sur l’appartenance de l’Italien au Groupe des Trente (G30), un forum international qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé. Mais aussi sur «l’implication de hauts responsables de la BCE dans les travaux» de ce cercle de réflexion, qui portent notamment sur la régulation bancaire. »
« L’enquête intervient après une plainte déposée par l’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory (CEO), qui passe au crible les liens entre les lobbies et les institutions européennes. «Des membres de la BCE rencontrent des banquiers au sein de ce groupe dans l’opacité, s’inquiète Kenneth Haar, chercheur au sein de CEO. Tout risque réel ou perçu de conflit d’intérêts menace l’indépendance de l’institution. »
C’est qui le « G30 » ?
« Le G30 regroupe les gouverneurs des banques centrales du Japon, de Chine, du Royaume-Uni, d’anciens banquiers centraux comme Ben Bernanke (Réserve fédérale américaine) ou Jean-Claude Trichet (Banque de France), des économistes de haut niveau, comme l’Américain Kenneth Rogoff, mais aussi des présidents d’établissements privés, tels que JP Morgan et UBS. C’est là que le bât blesse, selon CEO, qui a déjà déposé une plainte sur le sujet en 2012, à l’époque rejetée. »
Une collusion évidente et une coordination visible depuis des années !
Ne soyons pas naïfs mes amis : quand vous regardez les choses avec objectivité, il est évident qu’il n’y a aucune guerre entre les banques centrales de la planète mais bien des politiques parfaitement orchestrées et coordonnées.
De la même façon, les montants en jeu sont tels que cela fait bien longtemps que les banques centrales ne servent plus les intérêts des peuples de la planète mais bien les intérêts particuliers des banquiers privés du monde entier.
Ce qui est intéressant c’est de voir que les choses semblent vouloir bouger un peu… et l’enquête contre Mario Draghi, alors qu’il est en exercice, est assez surprenante !
À suivre donc.
Charles SANNAT
Source Le Monde ici