Chers Amis,
Tout doit être mis en œuvre pour faire aboutir la monnaie pleine, ce pas décisif vers la Démocratie Économique et tout ce qui lui correspond. Que ce colloque ait lieu à Paris est un indice normalement encourageant de l'émergence en France (et ailleurs) des raisons pour instaurer et pratiquer la monnaie pleine.
Ceci bien compris, je ne peux guère m'empêcher (sans faire aucunement le rabat-joie) d'exhorter, ici, à la plus grande prudence. Spécialement en France. Compte tenu des attitudes connues du système politique de ce pays et de la "pensée" qui s'y rapporte... En France, en 1968, énormément de grosses bêtises ont été proférées de partout et, à de très rares exceptions, quelques 'justesses', comme ceci : "les capacités de récupération de la bourgeoisie sont infinies". En effets, les exemples de récupération sont nombreux en France. Il faut les détecter et faire en sorte qu'ils ne se répètent pas. Un exemple lassant, Macron est "d'accord" avec tout le monde...
La grande spécificité de la Suisse est que ses lois (qui comportent de la Subsidiarité) et leurs protocoles à respecter, permettent à des collectifs de faire aboutir leur démarches et les suites à donner.
Bien sûr que le projet de Monnaie-Pleine doit être déployé en France, simplement que les Suisses engagés pour le projet suisse de la Monnaie-Pleine et leurs alliés, dont je suis, ne risquent pas de s'exposer davantage, via la France, aux risques et à d'éventuels coups tordus des adversaires qui, eux, disposent de moyens frelatés de prégnance qu'il ne manqueront pas d'utiliser ici comme là.
Mes amitiées à tous(tes)
Renaud L a i l l i e r
De : | Gerard Jean-Pierre |
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Pour : | Jean-Pierre Gérard |
Copie à : | H.Temple |
Chers amis du G 21.
Nous tenons comme vous le savez un colloque sur la monnaie pleine le 24 mai à l'assemblée nationale. Ce colloque se tient --quelque temps avant le référendum Suisse pour le contrôle de la masse monétaire et de l'émission de monnaie. Depuis plus de 30 ans cette émission est faite par les banques, en principe sous le contrôle des banques centrales, sans qu'il soit possible de réellement en limiter l'importance.
Les suisses ont une votation le 10 juin, et nous voudrions introduire le débat en France. Il est anormal que cette question ne soit pas posée, et que les avis autorisés puissent s'exprimer.
L'inscription est libre, mais elle est nécessaire pour pouvoir rentrer dans les locaux de l'assemblée nationale. Vous voudrez donc bien donner vos nom et qualités pour que nous puissions les communiquer à l'assemblée nationale.
Je vous demanderai de bien vouloir faire cette inscription auprès de Henri Temple dont vous avez l'adresse mail ci-dessus.
Une participation aux frais sera la bienvenue.
Amitiés et à bientôt
G21 et Institut Pomone
Jean-Pierre Gérard
Président
23 Rue Saint Ferdinand
75017 PARIS
06 75 02 56 88
Demain : quelle monnaie pour quel Monde ?
Assemblée nationale le 24 mai 2018, 14h/18h
126, rue de l'Université, salle 6217
Problématique
La monnaie est-elle, peut-elle, ou doit-elle être un simple moyen neutre d'échange et de réserve ou,
aussi, un moyen de gouvernance économique, de prospérité, voire un objet de spéculation ? Dollar,
convertibilité-or, crise de l'Euro, explosion de la dette mondiale, spéculations sur le marché
monétaire, crise des subprimes, bitcoin, émission monétaire par les banques privées, relance
keynésienne, 100% Money...Le referendum constitutionnel suisse d'initiative populaire du 10 juin
2018 sur la ''monnaie pleine'' réactive un débat de fond séculaire : qui décide et contrôle
l'émission monétaire ? Une occasion de reprendre ce débat crucial mais souvent oublié.
Ouverture du séminaire
14h00 - M. Julien AUBERT, député du Vaucluse, membre de la Commission des finances, magistrat
à la Cour des Comptes.
- M. Jean-Pierre GERARD, chef d’entreprise, membre honoraire du conseil de la politique
monétaire de la Banque de France, président du club des numéros un mondiaux français à
l’exportation, Président du G21 et de l’institut POMONE.
14h30 1/ Introduction : La monnaie, sa fonction, hier et aujourd’hui
État de la question monétaire. Le rôle de la monnaie dans la cité et dans l'économie, ce qu’elle était,
ce qu’elle est devenue, ce qu'elle devrait être ou pas. Dimensions philosophiques, historiques
juridiques, politiques, économiques.
Intervenants : Henri Temple, Université de Montpellier, et Jean Claude Werrebrouck, Université
de Lille
15h00 2/ Changement de paradigme : un projet de réforme monétaire
Thèmes abordés : les insuffisances du présent système monétaire, le projet Suisse de refondation,
effets attendus, nouveau paradigme de la dette publique, gestion de la phase de transition entre
ancien et nouveau système.
Intervenants : Christian Gomez, Docteur en Sciences économiques et ancien dirigeant de banque
Suisse ; Gérard Lafay, professeur émérite, Université de Paris 2 ; Steve Keen, Kingston
University de Londres ; Sergio Morandi, banquier suisse.
Animation ; Jean Claude Werrebrouck
16h15 3/ Une régulation modernisée préférable à un changement de paradigme?
Thèmes abordés : les risques de la « monnaie pleine » (fin de l’indépendance des banques
centrales, fin du libéralisme au profit d’une gestion publique des encours de crédit,
destruction des mécanismes d’allocation optimale du capital, fuite des capitaux et contrôles
des mouvements de capitaux) ; revisiter et améliorer la régulation bancaire actuelle.
Intervenants : Martin Hesse, responsable politique économique de l’Association des banquiers
suisse ; Jean Michel Naulot, ancien banquier et membre du collège de l’Autorité des marchés
financiers (AMF), Philippe Bacchetta, Université de Lausanne ; François Schaller, ex rédacteur
en chef de l’AGEFI et de PME magazine de Genève.
Animation : Jean Sébastien Ferjou ( Atlantico)
17h30 4/ Questions de la salle et débat
Animation : Henri Temple
18h00 Fin du colloque
http://desiebenthal.blogspot.ch/2018/04/assemblee-generale-de-la-bns-de-ce-jour.html
François de Siebenthal: Non aux impôts hérétiques
desiebenthal.blogspot.com/2018/02/non-aux-impots-heretiques.html
6 févr. 2018 - Aucune déclaration d'impôts, et si les créations monétaires ne suffisaient pas, juste unemicro-taxe automatique de 0,2 à 0,02% par transaction financière. .... Le professeur de finance Marc Chesney s'est associé avec quatre autres personnes pour lancer une initiative visant à taxer toutes les transactions