Le dernier texte publié ce jeudi au Vatican, disponible ci-dessous, n’hésite pas à entrer dans le cœur même du système financier.
Il recommande ainsi au chiffre 22 de distinguer clairement au sein des banques les activités de gestion du crédit ordinaire et d’épargne de l’activité de « pur business ».
C'est exactement monnaie-pleine
http://desiebenthal.blogspot.Le système monétaire de l'économie sociale de marché
Deux Oui le 10 juin 2018
Le PCC recommande un "oui" aux deux projets de loi fédéraux du 10 juin 2018 L'initiative "monnaie-pleine" donne à l'Etat la souveraineté de créer de l'argent et aux citoyens une certaine stabilité de valeur de leur argent, libère l'Etat et la société au moins partiellement du joug des taux d'intérêt des grandes banques et leur apporte un allègement de la dette. Elle crée également une véritable concurrence entre les grandes et les petites banques.
La loi sur le jeu de l'argent est le moindre mal disponible et conduit le PCC à un oui tactique.
Il est scandaleux que l'État doive emprunter l'argent dont il a besoin pour servir le bien commun auprès des banques au taux d'intérêt, bien qu'il puisse créer l'argent lui-même. C'est contraire au bien commun et à la solidarité des citoyens avec le système monétaire. Les conséquences en sont la peur, la perte de confiance et de sécurité et l'éloignement des riches et des pauvres (relations asymétriques), le populisme de droite et une menace pour la démocratie, bref : un système économique malsain qui nuit à l'économie réelle. L'industrie financière est "un lieu (....) où les égoïsmes et les abus ont un potentiel destructeur sans pareil pour le grand public". (Considérations du Vatican sur le système financier du 06.01.2018, paragraphe 14).
La création de l'argent est la responsabilité de l'État.
L'argent est pour le bien commun. La création monétaire ne doit pas être exposée au profit prédominant des banques commerciales sur le marché libre. Actuellement, les banques commerciales tirent 90 % de leur argent à partir de rien (dépôts bancaires, monnaie scripturale) en accordant des crédits par voie électronique. L'initiative " monnaie-pleine " donne à la Banque nationale suisse (BNS) le pouvoir général de retirer de l'argent sans intérêt - une vieille préoccupation du PCC. Les banques commerciales ne devraient pouvoir mener leurs activités qu'avec de l'argent comptant (argent comptant). En même temps, la BNS ... ne profite pas des bénéfices de la création d'argent - la BNS peut utiliser les bénéfices au profit de la Confédération, des cantons et des communes. En outre, le citoyen individuel est destiné à la distribution de bénéfices. Ce système implique un allègement massif de la dette de l'État (exemption de l'État du joug des taux d'intérêt des banques) et de la société, avec une tendance à la baisse des impôts.
Tout le reste reste reste essentiellement le même
Il n'y a pratiquement pas de changements significatifs dans les transactions monétaires quotidiennes pour les particuliers et les entreprises. L'argent sur un compte privé n'est que de l'argent plein, c'est-à-dire qu'il bénéficie de la garantie de l'Etat et est ainsi mieux protégé contre les crises financières et les faillites bancaires. Les banques, pour leur part, sont obligées de gérer cet argent comme des dépôts de titres. Si vous voulez des intérêts, vous placez votre argent dans un compte d'épargne.
Les activités bancaires traditionnelles avec les prêts, les opérations de paiement et la gestion d'actifs restent inchangées. Les banques commerciales sont placées sur un pied d'égalité avec les petites banques, qui sont déjà incapables de créer électroniquement de l'argent à partir de rien avec des prêts, mais travaillent plutôt avec les dépôts des épargnants. Les pouvoirs des banques commerciales restent également intacts sur le plan international. De même, la BNS crée de la monnaie dans le cadre de sa mission traditionnelle de politique monétaire, à savoir le maintien de la stabilité des prix. Elle reste indépendante. Il y a sans aucun doute des questions détaillées sur l'adaptation du système à l'initiative "full money". Elle prévoit donc expressément une loi d'application qui, par exemple, clarifie la légitimité démocratique de la Banque nationale et son engagement en faveur du bien commun.
L'initiative monnaie-pleine est beaucoup plus intelligente que l'Initiative pour l'or, pour laquelle le PCC a donné la libérté de vote. Malgré ses critiques erronées du point de vue du marché financier international ("difficilement réalisable"), Rudolf Strahm considère cette initiative "attrayante", "avec la bonne intention", comme un "modèle de pensée original".
Des objections ont été soulevées à l'encontre de l'initiative, qui sont sans aucune argumentation et, de l'avis du PCC, ne font généralement que montrer que l'initiative n'a pas été suffisamment traitée ou ne veut pas être traitée du tout. Par exemple, "Ethics 22" affirme : "S'ils (les banques commerciales) accordent des prêts, ils doivent être approuvés par la Banque nationale". Le fondement de cette revendication est incompréhensible.
Le point de vue fondé sur la doctrine sociale catholique
L'enseignement social catholique flétrit l'avidité pour le profit et dit "Non à l'argent qui règne au lieu de servir" (Pape François). est une proposition convaincante quant à la manière dont ce principe peut être mis en œuvre politiquement, bien qu'il faille noter que, de l'avis du PCC, l'enseignement social catholique a jusqu'ici largement mal compris le problème de la création monétaire, jusqu'aux dernières considérations du Vatican sur le système économique et financier du 6 janvier 2018. "En principe (....) tous les systèmes et moyens utilisés par les marchés pour accroître leurs capacités de distribution sont moralement admissibles dans la mesure où ils respectent la dignité humaine et le bien commun". (Système financier, paragraphe 13). Ces conditions ne sont pas remplies dans le système actuel de création ex nihilo. De plus, grâce à son effet de discipline de marché, l'initiative monnaie-pleine est parfaitement adaptée pour remédier au moins partiellement aux abus du système financier signalés à juste titre par le Vatican.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator
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Medienmitteilung
25. Mai 2018
Sehr geehrte Damen und Herren
Wir geben Ihnen nachstehend und in der Beilage unsere Abstimmungsempfehlungen für die eidgenössischen Vorlagen vom 10. Juni 2018 bekannt und danken Ihnen bestens für Ihre Berichterstattung.
Das Geldwesen der sozialen Marktwirtschaft
Zwei Ja am 10. Juni 2018
Die KVP empfiehlt ein Ja zu beiden eidgenössischen Abstimmungsvorlagen vom 10. Juni 2018. Die Vollgeld-Initiative gibt dem Staat die Geldschöpfungshoheit und den Bürgerinnen und Bürgern eine gewisse Wertstabilität ihres Geldes zurück, befreit Staat und Gesellschaft zumindest teilweise vom Zinsjoch der Grossbanken und bringt ihnen Entschuldung. Sie schafft ausserdem echten Wettbewerb zwischen Gross- und Kleinbanken.
Das Geldspielgesetz ist das geringste zur Auswahl stehende Übel und veranlasst die KVP zu einem taktischen Ja.
Es ist ein Skandal, dass der Staat das Geld, das er zur Erfüllung des Gemeinwohls braucht, bei den Banken zinspflichtig entlehnen muss, obwohl er das Geld selbst schaffen könnte. Das widerspricht dem Gemeinwohl und der Solidarität der Bürgerinnen und Bürger mit dem Geldsystem. Folge davon sind Angst, Verlust von Vertrauen und Sicherheit sowie das Auseinanderdriften von Arm und Reich (asymmetrische Beziehungen), Rechtspopulismus und Gefährdung der Demokratie, kurz: ein ungesundes Wirtschaftssystem, welches die Realwirtschaft schädigt. Die Finanzindustrie ist „ein Ort (…), wo Egoismen und Missbräuche ein für die Allgemeinheit zerstörerisches Potential haben, das seinesgleichen sucht“. (Erwägungen des Vatikans zum Finanzwirtschaftssystem vom 06.01.2018, Ziffer 14).
Die Geldschöpfung obliegt dem Staat
Geld ist ein Allgemeingut. Die Geldschöpfung darf nicht dem vorwiegenden Profitdenken der Geschäftsbanken im freien Markt ausgesetzt sein. Derzeit schöpfen die Geschäftsbanken 90 Prozent des Gelds mit elektronischer Kreditvergabe aus dem Nichts (Giralgeld, Buchgeld). Die Vollgeld-Initiative gibt der Schweizerischen Nationalbank (SNB) ganz allgemein die Befugnis, das Geld zinsfrei selbst zu schöpfen – ein altes Anliegen der KVP. Die Geschäftsbanken sollen nur noch mit Bargeld (Vollgeld) ihr Geschäft betreiben können. Gleichzeitig kommt die SNB und es kommen nicht die Grossbanken in den Genuss der Geldschöpfungsgewinne- Die SNB kann die Gewinne zu Gunsten von Bund, Kantonen und Gemeinden verwenden. Ferner sind die einzelne Bürgerin und der einzelne Bürger für Gewinnausschüttungen vorgesehen. Dieses System bringt eine massive Entschuldung von Staat (Befreiung des Staates vom Zinsjoch der Banken) und Gesellschaft mit sich, mit der Tendenz zu Steuersenkungen.
Alles andere bleibt im Wesentlichen beim Alten
Im täglichen Geldverkehr ändert sich für Private und Unternehmen kaum Wesentliches. Das Geld auf einem Privatkonto wird lediglich Vollgeld, das heisst, es geniesst die Staatsgarantie und ist damit vor Finanzkrisen und Bankenzusammenbrüchen besser gesichert. Die Banken ihrerseits sind gehalten, dieses Geld wie Wertschriftendepots zu verwalten Dieses Geld wirft freilich keinen Zins ab. Wer Zins will, gibt sein Geld auf ein Sparkonto.
Das bisherige klassische Bankengeschäft mit Kreditvergaben, Zahlungsverkehr und Vermögensverwaltung bleibt unangetastet. Die Geschäftsbanken werden den Kleinbanken gleichgestellt, die praktisch bereits heute kein Geld mit Krediten elektronisch aus dem Nichts schaffen können, sondern mit den Einlagen der Sparer arbeiten. Auch international bleiben die Befugnisse der Geschäftsbanken intakt. Ebenso erledigt die Nationalbank die Geldschöpfung im Rahmen ihres angestammten Auftrags der Geld- und Währungspolitik, namentlich der Wahrung der Preisstabilität. Sie bleibt unabhängig. Zweifellos gibt es Detailfragen zur Anpassung des Systems an die Vollgeld-Initiative. Diese sieht daher ausdrücklich ein Anwendungsgesetz vor, was beispielsweise ermöglicht, die demokratische Legitimation der Nationalbank und ihre Bindung an das Gemeinwohl deutlicher zu machen.
Die Vollgeld-Initiative ist um einiges intelligenter als seinerzeit die sogenannte Gold-Initiative, zu der die KVP Stimmfreigabe beschlossen hat. Trotz seiner abwegigen Kritik aus der Sicht des internationalen Finanzmarktes („kaum praktikabel“) hält Rudolf Strahm die vorliegende Initiative für „reizvoll“, „mit richtiger Absicht“, als „originelles Denkmodell“.
Gegen die Initiative sind Einwendungen erhoben worden, die bar jeglicher Argumentationskraft sind und nach Ansicht der KVP meist nur zeigen, dass man sich mit der Initiative gar nicht hinreichend auseinandergesetzt hat oder sich überhaupt nicht auseinandersetzen will. So behauptet beispielsweise „Ethik 22“: „Wenn sie (die Geschäftsbanken) also Kredite vergeben, müssen diese von der Nationalbank genehmigt sein“. Wo diese Behauptung ihre Grundlage hat, ist unerfindlich.
Die Sicht aufgrund der katholischen Soziallehre
Die katholische Soziallehre geisselt die Profitgier und sagt „Nein zu einem Geld, das regiert, statt zu dienen“ (Papst Franziskus). Die Vollgeld-Initiative ist ein überzeugender Vorschlag, wie dieses Prinzip politisch umgesetzt werden kann, wobei zu bemerken ist, dass die katholische Soziallehre nach Ansicht der KVP das Problem der Geldschöpfung bislang weitgehend verkannt hat, bis hin zu den neuesten Erwägungen des Vatikans zum Finanzwirtschaftssystem vom 6. Januar 2018. In Ziffer 17 wird das Problem „künstliche Senkung der Preise für Staatsanleihen“ (!) behandelt, ohne den Zusammenhang mit der Geldschöpfung herzustellen. „Prinzipiell sind (…) alle Systeme und Mittel, welche die Märkte nutzen, um ihre Verteilungskapazitäten zu vermehren, moralisch zulässig, insofern sie die Menschenwürde und die Ausrichtung auf das Gemeinwohl achten.“ (Finanzwirtschaftssystem, Ziffer 13). Diese Voraussetzungen sind beim gegenwärtigen Gelschöpfungssystem nicht erfüllt. Die Vollgeld-Initiative ist im Übrigen dank ihrer marktdisziplinierenden Wirkung durchaus geeignet, bei den vom Vatikan zu Recht aufgezeigten Missständen im Finanzwirtschaftssystem zumindest teilweise Abhilfe zu schaffen. Weitere Überlegungen lesen Sie hier…
Taktisches Ja zum Geldspielgesetz
Das neue Geldspielgesetz basiert auf dem von Volk und Ständen 2012 angenommenen Verfassungsartikel. Die KVP sprach sich gegen diesen Artikel aus, weil sie Geldspiele grundsätzlich für verwerflich hält. Das neue Gesetz reguliert den Geldspielmarkt, unter anderem mit einer Zugangssperre für Spielanbieter, die sich nicht an die schweizerische Gesetzgebung halten. Dagegen wehrt sich ein liberales Referendumskomitee nach Ansicht der KVP zu Unrecht. Das Internet darf kein rechtsfreier Raum sein. Die an sich ungenügenden Präventionsmassnahmen haben kein eigenes Referendumskomitee gefunden. Ein neues Gesetz würde nach Ansicht der KVP die missliche Situation eher verschlimmern als verbessern. Die KVP empfiehlt daher ein taktisches Ja.
Weitere Informationen finden Sie auf unserer Homepage www.kvp.ch. Zusätzliche Auskünfte erteilt Dr. Lukas S. Brühwiler, den Sie unter info@kvp.ch oder unter der Nummer 079 643 15 65 erreichen.
Freundliche Grüsse
Katholische Volkspartei (KVP)
8000 Zürich
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Präsidium KVP
Dr. Lukas S. Brühwiler
Postfach 1769
CH-8580 Amriswil
Tel. 071 411 93 93
Fax 071 411 93 94
Internet: http://www.kvp.ch
Politik zum Leben und Lieben