Merci pour cette correction courageuse.
La RTS corrige une information objectivement fausse, mais le fait de manière discrète
Dans son journal de 19h30 du 29 mai, la Télévision Suisse Romande a présenté l’initiative Monnaie pleine en 1 minute 30 en prétendant en donner une explication « cristalline ».
La TSR a rendu l’initiative Monnaie pleine incompréhensible en disant qu’avec l’initiative Monnaie pleine, les banques ne pourraient plus prêter l’argent des déposants, par exemple à des entreprises. Or, aujourd’hui les banques ne prêtent jamais l’argent des déposants pour faire des crédits! Elles le créent elles-mêmes par des écritures comptables. Ceci est confirmé par de nombreuses banques centrales, dont la BNS, la Bank of England et la Deutsche Bundesbank.
Cette information objectivement fausse laisse entendre aux citoyens que le système actuel fonctionnerait déjà comme le demande l’initiative Monnaie pleine, à savoir que les banques prêtent l’argent que les épargnants ou d’autres investisseurs leur ont mis à disposition. Avec une information aussi incohérente, c’est le noyau central de l’initiative, sa raison d’être, qui n’est plus compréhensible. En effet, la monnaie pleine a pour objectif principal que les banques ne puissent plus bénéficier du privilège de créer elles-mêmes de l’argent, mais qu’elles restent compétentes pour l’octroi de crédit précisément en ne prêtant que l’argent qui leur a été confié.
Le correctif de la TSR est un aveu
Ce n’est que suite à une réclamation à l’Organe de médiation de la RTS, que le service juridique de la Télévision Suisse Romande a dû admettre que celle-ci avait diffusé une fausse information. Un rectificatif a été fait au journal de 19h30 du 4 juin indiquant que les banques ne font pas les crédits par les dépôts, mais en créant de l’argent par des écritures comptables.
Une erreur peu probable
Les initiants ont à maintes reprises, y compris par des communiqués de presse, dénoncé la fausse affirmation souvent entendue de la part des opposants selon laquelle les banques utiliseraient les dépôts des clients pour octroyer des crédits. Quoi qu’il en soit, et quand bien même la fausse information a été corrigée, les initiants estiment que la TRS a violé les exigences minimales de l’article 4 alinéa 2 de la loi sur la radio et la télévision, selon lequel « les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels. »
Violation des droits politiques
Les initiants ont déjà dénoncé les fausses informations, demi-vérités et omissions de la part des autorités fédérales dans leur présentation de l’initiative Monnaie pleine, notamment celle se trouvant dans le livret de vote du Conseil fédéral. A ce sujet, un citoyen a fait recours au Tribunal fédéral pour violation des droits politiques. Les autorités sont tenues à une information objective et complète sur les sujets politiques, tout comme la télévision est tenue de présenter les événements de manière fidèle. Il en va non seulement de l’initiative Monnaie pleine, mais de notre démocratie.
Dans son journal de 19h30 du 29 mai, la Télévision Suisse Romande a présenté l’initiative Monnaie pleine en 1 minute 30 en prétendant en donner une explication « cristalline ».
La TSR a rendu l’initiative Monnaie pleine incompréhensible en disant qu’avec l’initiative Monnaie pleine, les banques ne pourraient plus prêter l’argent des déposants, par exemple à des entreprises. Or, aujourd’hui les banques ne prêtent jamais l’argent des déposants pour faire des crédits! Elles le créent elles-mêmes par des écritures comptables. Ceci est confirmé par de nombreuses banques centrales, dont la BNS, la Bank of England et la Deutsche Bundesbank.
Cette information objectivement fausse laisse entendre aux citoyens que le système actuel fonctionnerait déjà comme le demande l’initiative Monnaie pleine, à savoir que les banques prêtent l’argent que les épargnants ou d’autres investisseurs leur ont mis à disposition. Avec une information aussi incohérente, c’est le noyau central de l’initiative, sa raison d’être, qui n’est plus compréhensible. En effet, la monnaie pleine a pour objectif principal que les banques ne puissent plus bénéficier du privilège de créer elles-mêmes de l’argent, mais qu’elles restent compétentes pour l’octroi de crédit précisément en ne prêtant que l’argent qui leur a été confié.
Le correctif de la TSR est un aveu
Ce n’est que suite à une réclamation à l’Organe de médiation de la RTS, que le service juridique de la Télévision Suisse Romande a dû admettre que celle-ci avait diffusé une fausse information. Un rectificatif a été fait au journal de 19h30 du 4 juin indiquant que les banques ne font pas les crédits par les dépôts, mais en créant de l’argent par des écritures comptables.
Une erreur peu probable
Les initiants ont à maintes reprises, y compris par des communiqués de presse, dénoncé la fausse affirmation souvent entendue de la part des opposants selon laquelle les banques utiliseraient les dépôts des clients pour octroyer des crédits. Quoi qu’il en soit, et quand bien même la fausse information a été corrigée, les initiants estiment que la TRS a violé les exigences minimales de l’article 4 alinéa 2 de la loi sur la radio et la télévision, selon lequel « les émissions rédactionnelles ayant un contenu informatif doivent présenter les événements de manière fidèle et permettre au public de se faire sa propre opinion. Les vues personnelles et les commentaires doivent être identifiables comme tels. »
Violation des droits politiques
Les initiants ont déjà dénoncé les fausses informations, demi-vérités et omissions de la part des autorités fédérales dans leur présentation de l’initiative Monnaie pleine, notamment celle se trouvant dans le livret de vote du Conseil fédéral. A ce sujet, un citoyen a fait recours au Tribunal fédéral pour violation des droits politiques. Les autorités sont tenues à une information objective et complète sur les sujets politiques, tout comme la télévision est tenue de présenter les événements de manière fidèle. Il en va non seulement de l’initiative Monnaie pleine, mais de notre démocratie.