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Ukraine, attention... manipulations... Qui veut la guerre ?

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Total des budgets militaires “occidentaux” pour 2013: 806 milliards de dollars.
Budget militaire russe pour 2013: 88 milliards de dollars.

Qui veut la guerre ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_la_D%C3%A9fense#D.C3.A9penses_de_d.C3.A9fense_en_2013


UKRAINE DE L’EST (ru, 4 août 2014) – Voici, dans le contexte mensonger concernant l’avion malaisien abattu en juillet en Ukraine orientale, une voix différente venant des États-Unis, celle de Ron Paul, républicain, deux fois candidat aux élections présidentielles, député du Texas au Congrès de 1978 à 2013. Cet homme bien connu aux États-Unis fait valoir les aspects suivants (suivant la Tribune de Ron Paul) :
« Quelques jours après l’accident tragique d’un vol de la Malaysia Airlines dans l’est de l’Ukraine, les politiciens et les médias occidentaux se sont réunis pour diffuser une propagande maximale autour de la catastrophe. Cela doit être la Russie ; il doit s’agir de Poutine, ont-ils dit. Le président Obama a tenu une conférence de presse pour déclamer – avant même une enquête – que les rebelles pro-russes dans la région étaient les premiers responsables. Son ambassadeur à l’ONU, Samantha Power, a fait de même au Conseil de sécurité des Nations unies – juste un jour après l’accident !
Alors que les médias occidentaux se précipitent pour répéter la propagande du gouvernement étasunien sur l’événement, il y a quelques éléments d’informations qu’ils ne signaleront pas.
Ils ne vont pas rapporter que la crise en Ukraine a commencé à la fin de l’année dernière, lorsque des manifestants soutenus par l’UE et les États-Unis ont comploté pour renverser le président ukrainien élu, Viktor Ianoukovitch. Sans le soutien US au « changement de régime », il est peu probable que des centaines de personnes auraient été tuées lors des troubles qui ont suivi. De même le crash de la Malaysia Airlines ne serait pas arrivé.
Les médias ont déclaré que l’avion devait avoir été abattu par les forces russes ou séparatistes russes, parce que le missile qui aurait touché l’avion était de fabrication russe. Mais ils ne signalent pas que le gouvernement ukrainien utilise également les mêmes armes de fabrication russe.
Ils ne vont pas annoncer non plus que le gouvernement post-coup d’État de Kiev a, selon les observateurs de l’OSCE, tué 250 personnes dans la région séparatiste de Lugansk depuis juin, dont 20 tués alors que les forces gouvernementales ont bombardé le centre-ville le lendemain de l’accident d’avion ! La plupart d’entre eux sont des civils et, ensemble, ils équivalent à peu près au nombre de personnes tuées dans l’accident d’avion. En revanche, la Russie n’a tué personne en Ukraine, et les séparatistes ont frappé essentiellement des cibles militaires et non civils.
Ils ne vont pas dire que les États-Unis ont fortement soutenu le gouvernement ukrainien dans ces attaques contre les civils, qu’un porte-parole du département d’État considère comme « mesurées et modérées ».
Ils ne vont pas signaler que ni la Russie ni les séparatistes dans l’est de l’Ukraine n’ont quelque chose à gagner, mais plutôt ont tout à perdre à abattre un avion plein de civils.
Ils ne signalent pas que le gouvernement ukrainien a tout à gagner à épingler la Russie, et que le Premier ministre ukrainien a déjà exprimé sa satisfaction que la Russie soit mise en cause pour l’attaque.
Ils ne rapportent pas que le missile, qui a apparemment abattu l’avion, était un système sophistiqué de missile sol-air qui exige une bonne formation que les séparatistes n’ont pas.
Ils ne signalent pas que les séparatistes dans l’est de l’Ukraine ont infligé des pertes considérables au gouvernement ukrainien dans la semaine précédant la destruction de l’avion.
Ils ne rapportent pas non plus comment cette action est similaire à la déclaration des États-Unis l’été dernier selon laquelle le gouvernement Assad en Syrie aurait utilisé des gaz toxiques contre les civils à la Ghouta. Assad était également en train de prendre le dessus dans sa lutte contre les rebelles soutenus par les États-Unis, et les USA ont affirmé que l’attaque provenait du gouvernement syrien. Ensuite, les déclarations des États-Unis nous ont conduits au bord d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient. À la dernière minute, l’opposition du public a forcé Obama à faire marche arrière – et nous avons appris depuis que les allégations des États-Unis au sujet de l’attaque au gaz de la Ghouta étaient fausses.
Bien sûr, il est tout à fait possible que l’administration Obama et les médias US aient raison cette fois, et que la Russie ou les séparatistes dans l’est de l’Ukraine aient délibérément ou par inadvertance abattu cet avion. Le vrai problème est qu’il est très difficile d’obtenir des informations précises dans un contexte où tout le monde s’engage dans la propagande.À ce stade, il serait imprudent de dire que les Russes l’ont fait, que le gouvernement ukrainien l’a fait, ou bien que les rebelles l’ont fait. Est-il si difficile de simplement exiger une véritable enquête ? - Signé : Ron Paul »

La diabolisation de Poutine est le préambule de la troisiéme guerre mondiale

Depuis le début de la semaine, les trois magazines d’information à grand tirage les plus influents des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d’Allemagne –Time, The Economist et Der Spiegel – publient des articles figurant en couverture qui associent de folles accusations à l’adresse de Vladimir Poutine à l’exigence d’une épreuve de force définitive avec la Russie.
 
WW3
 
La caractéristique la plus frappante et la plus évidente de ces articles est qu’ils sont quasi identiques. La CIA en a écrit le scénario. Ils recourent tous aux mêmes insultes et aux mêmes inventions. Ils dénoncent le « tissu de mensonges » de Poutine. Le président russe est dépeint comme un assassin de masse « dépravé. ».
 
 
Comment le président russe doit-il comprendre l’emploi d’un tel langage dans les magazines d’information les plus influents? Il est la cible de la même campagne de dénigrement que celle qui a déjà visé Slobodan Milosevic en Serbie, Saddam Hussein en Irak, Mouammar Kadhafi en Libye et Bachar al-Assad en Syrie. Poutine n’est pas sans connaître l’aboutissement de ces campagnes de propagande. La Serbie fut soumise politiquement par les bombes et Milosevic fut embarqué à La Haye où il mourut mystérieusement en prison. L’Irak fut envahi et Hussein exécuté. La Libye fut également envahie et Kadhafi – au grand amusement de Hillary Clinton – fut sauvagement torturé et lynché. Quant à Assad, les Etats-Unis ont organisé contre lui une insurrection sanglante qui a causé la mort de plus de 100.000 Syriens.
 
Dans ces conditions, on pourrait difficilement accuser Poutine de paranoïa s’il en concluait que les Etats-Unis et leurs alliés européens veulent sa mort. Par conséquent, faut-il se demander, quel impact pourrait avoir ces soupçons bien fondés sur sa propre ligne de conduite au fur et à mesure que la confrontation s’intensifie ?
Dans les trois articles de couverture, les gouvernements d’Europe de l’Ouestet des Etats-Unis sont pris à partie pour ne pas s’attaquer à Poutine et à la Russie. Les trois magazines adoptent un ton impatient et fâché face à ce qu’ils jugent être une agressivité insuffisante. Ils affirment tous que le temps de la discussion est terminé. Der Spiegel a déclaré « L’épave du vol MH17 est aussi l’épave de la diplomatie. »
Comment faut-il interpréter cette déclaration? Si la diplomatie a échoué, cela ne peut que signifier que la guerre est imminente.
 
 
Dans son article « En Russie, un crime sans châtiment, » Time s’en prend à Obama pour avoir demandé à Poutine de contribuer à l’enquête sur le crash au lieu de proférer immédiatement contre la Russie des menaces de guerre. Il écrit, « C’était la crise en résumé : la moindre des choses que Poutine pouvait faire était le maximum qu’Obama pouvait exiger. Le président américain n’a pas annoncé de dates butoires, n’a pas tracé de lignes rouges et pas lancé de menaces. »
L’invocation de « dates butoires », de « lignes rouges » et de « menaces » est le langage de la guerre. Comment interpréter ces mots autrement.?
Time attaque l’Italie et la France et même le gouvernement Obama et la population américaine pour ne pas soutenir une agression contre la Russie : « Poutine n’a pas beaucoup de soucis à se faire en considérant les forces qu’on lui oppose. Obama, en tant que chef d’une nation lasse de la guerre, a exclu toutes les options militaires, dont la fourniture d’armes à l’Ukraine. » Il est clair que Time veut mettre l’option militaire sur la table.
Dans son article de tête intitulé « Un tissu de mensonges », The Economist suit le même script et accuse l’Occident d’être indécis. « Les Allemands et les Italiens affirment qu’ils veulent maintenir ouverte la voie de la diplomatie, en partie parce que des sanctions mineraient leurs intérets commerciaux. La Grande-Bretagne appelle à des sanctions mais est réticente quand il s’agit de nuire aux affaires rentables de la City de Londres avec la Russie. L’Amérique a un discours musclé mais n’a rien fait de nouveau. »
Cette campagne médiatique coordonnée est déjà en train de produire l’effet désiré. Mardi, l’administration Obama et l’Union européenne ont annoncé qu’ils s’étaient mis d’accord sur une nouvelle série de sanctions, plus agressives. On interprète ces mesures comme des mesures de transition vers ce que l’éditorialiste du Financial Times Wolfgang Munchau décrit comme « La bombe atomique de la guerre financière ». L’article de Munchau a été publié non seulement dans le Financial Times mais encore dans Der Spiegel.
 
 
A travers une combinaison de menaces militaires et de strangulation économique, les États-Unis et l’UE se sont mis à déstabiliser la Russie. Comme le montrent clairement leurs références constantes aux oligarques russes, ils espèrent que les sanctions financières vont encourager la constitution d’un complot visant à renverser ou même à assassiner Poutine. Un régime envisagé ainsi par Washington transformerait la Russie en un protectorat néo-colonial, entièrement subordonné à l’impérialisme américain sur le plan politique, économique et militaire.
Bien sûr, si Poutine changeait de cours et se conformait aux exigences américaines, la campagne médiatique ferait les ajustements nécessaires. Les événements peuvent cependant prendre une direction qu’aucun scénario de la CIA n’aura prévue.
L’irresponsabilité d’une politique de déstabilisation de la Russie, une puissance contrôlant le second en importance des arsenaux nucléaires du monde, est effarante. Dans une situation où les forces militaires de toute l’Europe de l’est et de la région de la Mer Noire sont en alerte et où des forces ukrainiennes et russes échangent des tirs d’artillerie de part et d’autre de leurs frontières, la possibilité d’une erreur de jugement devient de jour en jour plus grande.
Quel que soient les résultats à court terme du cours suivi par les Etats-Unis et les pouvoirs impérialistes européens, à long terme il mène inexorablement à la guerre, avec les conséquences cataclysmiques que cela implique. Le plus grand danger pour la classe ouvrière est que des décisions sont prises dans les coulisses, la masse des gens n’étant pas, pour la plus grande partie, consciente des dangers auquels la population mondiale est confrontée.
David North & Alex Lantier

1er Août 2014

Lien vers l’article en entier :
http://french.irib.ir/analyses/chroniques/item/335195-etes-vous-prêt-pour-une-guerre-nucléaire-par-david-north-et-alex-lantier

  Êtes-vous prêt pour une guerre nucléaire? par David North et Alex Lantier

Etes-vous prêt pour une guerre nucléaire? par David North et Alex Lantier
IRIB-
 
Êtes-vous prêt pour une guerre – y compris une éventuelle guerre nucléaire
– entre les États-Unis, l’Europe et la Russie? Telle est la question que chacun devrait se poser au vu des événements survenus depuis la destruction du vol de la Malaysian Airlines. La crise provoquée par les accusations portées par Washington et l’Union Européenne contre la Russie, lui attribuant la responsabilité d’avoir abattu le vol MH17, a rapproché le monde d’une guerre mondiale comme jamais auparavant depuis la crise des missiles cubains en 1962. Mais aujourd’hui, la situation est peut-être plus dangereuse encore. Il y a cinquante ans, le gouvernement Kennedy – redoutant que des erreurs de jugement de part ou d’autre puissent déclencher un échange de tirs nucléaires – avait cherché à maintenir ouvertes les voies de communication et à éviter de diaboliser les dirigeants soviétiques.
Aujourd’hui en revanche, la CIA dirige une campagne de propagande incendiaire contre la Russie et son président, Vladimir Poutine, une campagne qui semble déterminée à provoquer une confrontation militaire directe avec un pays qui dispose du deuxième plus grand arsenal nucléaire du monde. Il n’y a aucun doute que la CIA est en train de mobiliser toutes les ressources et tous les moyens dont elle dispose – au sein des gouvernements, des médias et parmi les universitaires – dans une campagne savamment orchestrée et destinée à empoisonner l’opinion publique avec de l’hystérie anti-russe.
Pour le moment, il n’y a rien qui constitue, même de loin, une explication définitive de la chaîne des événements ayant conduit à la destruction du vol MH17. En dépit de toute l’énorme technologie de surveillance à leur service et qu’elles financent à hauteur de milliards de dollars par an, les agences de renseignement américaines n’ont pas fourni le moindre élément concret de preuve pour étayer les accusations de responsabilité lancées contre la Russie.
Mais si les circonstances physiques entourant la destruction du vol MH17 demeurent inconnues, les objectifs politiques pour lesquels cette tragédie est exploitée eux, ne sont devenus que trop clairs.
Depuis le début de la semaine, les trois magazines d’information à grand tirage les plus influents des États-Unis, de Grande-Bretagne et d’Allemagne –Time, The Economist et Der Spiegel – publient des articles figurant en couverture qui associent de folles accusations à l’adresse de Vladimir Poutine à l’exigence d’une épreuve de force définitive avec la Russie.
La caractéristique la plus frappante et la plus évidente de ces articles est qu’ils sont quasi identiques. La CIA en a écrit le scénario. Ils recourent tous aux mêmes insultes et aux mêmes inventions. Ils dénoncent le « tissu de mensonges » de Poutine. Le président russe est dépeint comme un assassin de masse « dépravé. »
Comment le président russe doit-il comprendre l’emploi d’un tel langage dans les magazines d’information les plus influents? Il est la cible de la même campagne de dénigrement que celle qui a déjà visé Slobodan Milosevic en Serbie, Saddam Hussein en Irak, Mouammar Kadhafi en Libye et Bachar al-Assad en Syrie. Poutine n’est pas sans connaître l’aboutissement de ces campagnes de propagande. La Serbie fut soumise politiquement par les bombes et Milosevic fut embarqué à La Haye où il mourut mystérieusement en prison. L’Irak fut envahi et Hussein exécuté. La Libye fut également envahie et Kadhafi – au grand amusement de Hillary Clinton – fut sauvagement torturé et lynché. Quant à Assad, les États-Unis ont organisé contre lui une insurrection sanglante qui a causé la mort de plus de 100.000 Syriens.
Dans ces conditions, on pourrait difficilement accuser Poutine de paranoïa s’il en concluait que les États-Unis et leurs alliés européens veulent sa mort. Par conséquent, faut-il se demander, quel impact pourrait avoir ces soupçons bien fondés sur sa propre ligne de conduite au fur et à mesure que la confrontation s’intensifie ?
Dans les trois articles de couverture, les gouvernements d’Europe de l’Ouest et des États-Unis sont pris à partie pour ne pas s’attaquer à Poutine et à la Russie. Les trois magazines adoptent un ton impatient et fâché face à ce qu’ils jugent être une agressivité insuffisante. Ils affirment tous que le temps de la discussion est terminé. Der Spiegel a déclaré « L’épave du vol MH17 est aussi l’épave de la diplomatie. »
Comment faut-il interpréter cette déclaration? Si la diplomatie a échoué, cela ne peut que signifier que la guerre est imminente.
Dans son article « En Russie, un crime sans châtiment, » Time s’en prend à Obama pour avoir demandé à Poutine de contribuer à l’enquête sur le crash au lieu de proférer immédiatement contre la Russie des menaces de guerre. Il écrit, « C’était la crise en résumé : la moindre des choses que Poutine pouvait faire était le maximum qu’Obama pouvait exiger. Le président américain n’a pas annoncé de dates butoires, n’a pas tracé de lignes rouges et pas lancé de menaces. »
L’invocation de « dates butoirs », de « lignes rouges » et de « menaces » est le langage de la guerre. Comment interpréter ces mots autrement.?
Time attaque l’Italie et la France et même le gouvernement Obama et la population américaine pour ne pas soutenir une agression contre la Russie : « Poutine n’a pas beaucoup de soucis à se faire en considérant les forces qu’on lui oppose. Obama, en tant que chef d’une nation lasse de la guerre, a exclu toutes les options militaires, dont la fourniture d’armes à l’Ukraine. » Il est clair que Time veut mettre l’option militaire sur la table.
Dans son article de tête intitulé « Un tissu de mensonges », The Economist suit le même script et accuse l’Occident d’être indécis. « Les Allemands et les Italiens affirment qu’ils veulent maintenir ouverte la voie de la diplomatie, en partie parce que des sanctions mineraient leurs intérets commerciaux. La Grande-Bretagne appelle à des sanctions mais est réticente quand il s’agit de nuire aux affaires rentables de la City de Londres avec la Russie. L’Amérique a un discours musclé mais n’a rien fait de nouveau. »
Cette campagne médiatique coordonnée est déjà en train de produire l’effet désiré. Mardi, l’administration Obama et l’Union européenne ont annoncé qu’ils s’étaient mis d’accord sur une nouvelle série de sanctions, plus agressives. On interprète ces mesures comme des mesures de transition vers ce que l’éditorialiste du Financial Times Wolfgang Munchau décrit comme « La bombe atomique de la guerre financière ». L’article de Munchau a été publié non seulement dans le Financial Times mais encore dans Der Spiegel.
A travers une combinaison de menaces militaires et de strangulation économique, les États-Unis et l’UE se sont mis à déstabiliser la Russie. Comme le montrent clairement leurs références constantes aux oligarques russes, ils espèrent que les sanctions financières vont encourager la constitution d’un complot visant à renverser ou même à assassiner Poutine. Un régime envisagé ainsi par Washington transformerait la Russie en un protectorat néo-colonial, entièrement subordonné à l’impérialisme américain sur le plan politique, économique et militaire.
Bien sûr, si Poutine changeait de cours et se conformait aux exigences américaines, la campagne médiatique ferait les ajustements nécessaires. Les événements peuvent cependant prendre une direction qu’aucun scénario de la CIA n’aura prévue.
L’irresponsabilité d’une politique de déstabilisation de la Russie, une puissance contrôlant le second en importance des arsenaux nucléaires du monde, est effarante. Dans une situation où les forces militaires de toute l’Europe de l’est et de la région de la Mer Noire sont en alerte et où des forces ukrainiennes et russes échangent des tirs d’artillerie de part et d’autre de leurs frontières, la possibilité d’une erreur de jugement devient de jour en jour plus grande.
Quel que soient les résultats à court terme du cours suivi par les États-Unis et les pouvoirs impérialistes européens, à long terme il mène inexorablement à la guerre, avec les conséquences cataclysmiques que cela implique. Le plus grand danger pour la classe ouvrière est que des décisions sont prises dans les coulisses, la masse des gens n’étant pas, pour la plus grande partie, consciente des dangers auxquels la population mondiale est confrontée.
Il y aura cent ans cette semaine que la Première Guerre mondiale fut déclenchée par de petites cabales de ministres, de monarques et d’intérêts économiques de toute l’Europe et dont la décision de tout miser sur une victoire dans la guerre a conduit à de nombreux millions de morts. Aujourd’hui, des forces similaires mettent en marche une dynamique menant à une conflagration qui pourrait aboutir à la destruction de la planète.
Il n’y a aucun moyen d’arrêter ce mouvement vers la guerre si ce n’est par une intervention politique consciente de la classe ouvrière. Quiconque croit qu’une guerre nucléaire est impossible parce que les gouvernements modernes, à l’opposé de ceux au pouvoir en 1914, ne prendraient pas le risque d’une catastrophe, se fait des illusions. Les régimes existant aujourd’hui sont peut-être encore plus irresponsables que ceux de l’époque. Assaillis par des problèmes économiques et sociaux pour lesquels ils n’ont pas de solution progressiste, ils sont de plus en plus enclins à voir la guerre comme un risque valant la peine d’être encouru.


La paix vaut plus que tout l'or du monde.


http://www.rts.ch/video/emissions/les-suisses/5374660-le-guerrier-et-le-saint.html

Pétition pour une Suisse neutre

Pétition populaire

Le monde a plus que jamais besoin d'une Suisse neutre

Pétition adressée au gouvernement et aux autorités politiques suisses

 
Les sanctions des Etats-Unis et de l'UE contre la Russie initient un engrenage de confrontation et de guerre. L'extension du conflit serait fatale à la paix en Europe. La paix n'a pas d'alternative et la Suisse ne doit s'associer à aucune mesure susceptible d'aggraver les tensions.
 
Une nouvelle guerre frappe à nos portes. Le conflit ukrainien est de toute évidence en train de s'internationaliser en raison de l'implication massive de puissances étrangères. Dans son développement actuel, il reproduit en grande partie les schémas d'engrenage automatiques qu'on a déjà vus à l'oeuvre lors de la Première guerre mondiale. 
Sous l'impulsion des Etats-Unis, un système de sanctions visant la Russie est en train d'être mis en place par une fraction des gouvernements mondiaux. Ces mesures, dans les pays de l'UE mais en aussi en Suisse, s'accompagnent d'une mise en condition des opinions fondée sur un traitement unilatéral de l'information. Elles préludent aussi à des mesures explicitement guerrières telles que l'envoi en Ukraine de conseillers militaires étrangers, l'armement d'une des parties au conflit, voire une concentration de moyens militaires de l'OTAN aux frontières de la Russie.
Ce scénario s'est déjà concrétisé dans un passé récent sur d'autres théâtres de crise, avec des résultats indiscutablement contreproductifs et tragiques pour les populations. Aucune des sociétés "pacifiées" par la coalition occidentale n'en est sortie à son avantage et plusieurs d'entre elles sont aujourd'hui à feu et à sang. Ces interventions ne profitent qu'aux marchands d'armes et aux fanatiques, en particulier au Moyen Orient.
La situation actuelle présente de surcroît un risque de confrontation nucléaire. Comme en août 1914, la logique de l'affrontement prévaut et les Européens risquent une fois de plus de se battre les uns contre les autres. Dans le meilleur des cas, le mur des sanctions qu'on installe au milieu du continent est fait pour brouiller durablement les peuples d'Europe entre eux.
Dans un tel contexte, la paix n'a pas d'alternative! Le dialogue doit supplanter la menace et les gesticulations belliqueuses inspirées par un acteur extérieur à l'Europe. Notre destin est entre nos seules mains.
En tant que citoyens et habitants d'un pays neutre, nous exhortons les responsables politiques suisses à ne pas s'associer à cette course à l'abîme. Il est temps qu'ils retrouvent le courage de prendre au sérieux la Constitution et la tradition de ce pays et à ne plus céder aux pressions extérieures. Nous vivons en Europe, nous dépendons de notre environnement et devons donc contribuer dans la mesure de nos possibilités au maintien de la paix sur notre continent. 
La Suisse a adhéré aux Nations-Unies avec l'espoir de contribuer à la paix dans le monde. Elle ne peut donc cautionner des sanctions illégales aussi bien au regard de la Charte de l'ONU que des règles de l'OMC, dont, faut-il le rappeler, le siège est en Suisse.
Il n'est ni profitable ni honorable de s'associer à des manoeuvres qui reposent sur l'intimidation, conduisent à la guerre et portent en germe le risque d'une destruction totale de nos pays. 
 
Pour signer la pétition, remplir SVP le formulaire ci-dessous.
Vos adresses e-mail ne sont ni dévoilées ni communiquées à autrui.
 

Le guerrier et le saint

A la fin du 15ème siècle, les Suisses font trembler l'Europe. Sous la direction du chevalier Hans Waldmann, ils écrasent les Bourguignons puis deviennent de redoutables mercenaires. Mais le partage des butins et la croissance de la Confédération sème la discorde. Et il faut l'intervention de l'ermite Nicolas de Flue pour ramener le calme parmi les Confédérés. Un film de « docu-fiction » réalisé par Dominique Othenin-Girard et raconté par Jean-Luc Bideau.
 
 

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