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Solutions locales

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Kit de création d’une coopérative municipale

Vous voulez créer une coopérative municipale dans votre commune et ne savez pas comment faire ? Tout dépend du contexte, des moyens, des rapports de force. Il y a tout à inventer, c'est une aventure collective mais on peut donner des exemples qui devront être adaptés aux réalités locales.
Rappelons que la coopérative municipale est l'institution de la relocalisation de l'économie et d'une production alternative (sortie du salariat productiviste) dont les buts sont :
  • Développement local, dynamisation des échanges locaux (relocalisation de l'économie)
  • Protections sociales contre la précarité (revenu garanti) et services d'assistance ou de formation
  • Valorisation des compétences, aide à l'autonomie et recherche des synergies (coopérations)
  • Production alternative non marchande et nouvelles forces productives immatérielles et coopératives
  • Centre de traitement de l'information locale et construction d'une intelligence collective
Ce sont les principes qui doivent guider la création de coopératives qui peuvent être très différentes selon les endroits. Avant tout il faut un accord politique et un engagement de la municipalité devant la population. En l'absence d'un tel accord on peut créer un SEL ou une coopérative décidés à obtenir ce statut municipal à terme.
La justification politique du caractère municipal de cette initiative c'est la nécessaire relocalisation de l'économie (la réinsertion de l'économie dans son environnement et le retour aux circuits courts) mais aussi l'urgence sociale provoquée par la politique monétaire restrictive de la BCE dont le rôle de frein pour la croissance pourrait être soutenu écologiquement à condition de compenser localement le chômage, que produit cette trop rigoureuse lutte contre l'inflation, par une création de monnaies de proximité. Il y a des justifications à plus long terme mais qu'on ne peut prendre en compte dans un premier temps
Comment faire ?
  • d'abord création d'une association municipale à laquelle on s'inscrit pour une somme symbolique (genre 1€), et monnaie d'échange interne à la coopérative (genre SEL). Avec des moyens et des salariés à plein temps (pour les temps partiel on peut avoir recours aux membres de la coopérative rémunérés en monnaie interne). Un certain nombre de prestations communales doivent être payables en monnaie locale, au moins partiellement. Précisons que la coopérative est ouverte à toute personne physique et n'a pas besoin d'être réservée aux habitants de la commune (on peut venir des environs).
  • création d'une bourse locale d'échange (interne à la coopérative ou bien ouverte à tous : on devient membre à la première opération) qui serait une bourse d'échange de services plutôt que de biens. Cela suppose une collecte des compétences disponibles et des besoins exprimés, avec un site Internet et une démarche active de rapprochement entre l'offre et la demande, ainsi qu'un local de grande visibilité à l'endroit le plus fréquenté de la ville ou dans la Mairie. Une présence sur les marchés et les transports en commun me semble indispensable pour avoir la proximité requise. Beaucoup dépend de l'efficacité de la mise en relation entre l'offre et la demande, de l'organisation de l'échange et de la valorisation des capacités inutilisées.
  • on peut intéresser les commerçants à intégrer la monnaie locale sous forme de rabais (20%, ou moins, payé en sel). L'utilisation de cartes semble indispensable ici (comme la carte Leclerc ou moneo).
  • sur cette base, on peut greffer toute autre fonction municipale d'information ou de soutien car un des objectifs est d'en faire la structure médiatrice avec les autres services municipaux, une centralisation de l'aide, un guichet unique, chaque participant ayant un interlocuteur de la coopérative pour l'orienter et le soutenir, l'aider à trouver un débouché ou un financement. C'est important car plus la coopérative municipale sera intégrée aux démarches ordinaires plus elle sera utilisée (cela remplace la publicité). C'est important aussi du fait que le plus difficile avec une nouvelle institution, c'est sa cohabitation avec les anciennes habitudes.
  • la question du revenu est délicate mais on peut imaginer que les allocataires de minima sociaux inscrits à la coopérative reçoivent un complément en monnaie locale, ce qui les incite à utiliser le système et donc favorise aussi qu'ils y trouvent un débouché. Il faut pouvoir envisager aussi de donner un complément de revenu à ceux qui sont engagés dans des ouvrages de longue haleine sans rentabilité immédiate (logiciels libres, spectacles, prototypes, constructions, etc), au même titre que la formation. Il ne faut pas hésiter à mélanger monnaie locale et devise européenne car un revenu ne peut être entièrement constitué de monnaie locale (mais cela devient un problème budgétaire).
  • Il y a des conflits d'intérêts à régler avec les artisans locaux, il faut avancer prudemment activité par activité mais je suis persuadé que la pérennité des coopératives municipales dépend en grande partie de sa capacité à drainer les compétences informatiques inemployées. En particulier le dépannage à domicile semble difficilement rentable dans le cadre du marché et trouverait ici un terrain propice. Les services d'assistance à la personne peuvent aussi bénéficier de ces échanges de proximité mais il faut éviter de se cantonner au social ou de vouloir se substituer à tous les bons services de voisinage. La coopérative est malgré tout le lieu où trouver aide et assistance, il est important d'en faire un lieu de convivialité (repas? fêtes?).
  • Il semble qu'au-delà d'un certain chiffre d'affaire il faudrait inciter les coopérateurs à rejoindre le marché et fonder une entreprise en leur fournissant les moyens pour cela. Rester dans la coopérative risquerait de leur donner trop de place au détriment des activités moins rentables. De toutes façons, à la différence notable des SEL, un système de taxes progressives est inévitable selon les secteurs et le revenu jusqu'à rejoindre celles du système commercial.
  • a contrario, la coopérative municipale devra abriter un certain nombre d'activités et d'ateliers pas assez rentables. Elle a aussi la fonction de commercialisation des produits locaux, d'interface avec le marché (en plus de ses échanges internes). La coopérative municipale pourrait servir aussi de "société de portage" permettant de salarier des activités autonomes(libérales) trop peu rémunératrices ou intermittentes. Il ne faudrait pas que cela devienne trop dominant car cette fois-ci, on parle en euros (et c'est potentiellement coûteux) mais ce serait très utile.
Ce sont juste quelques exemples (j'essaierais d'améliorer en fonction des critiques et propositions). On n'est pas obligé de tout faire en même temps. Beaucoup est dans la rencontre entre une demande locale et une population disponible. L'important, c'est d'avoir une structure municipale d'échange de services. J'insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de mettre le pilotage automatique mais de rester attentif aux résultats. C'est une initiative qui pose des problèmes, même si elle en résout beaucoup. On peut dire que le niveau municipal récupère le pouvoir économique dont les Etats se sont dépouillés. On comprend que cela exige un pilotage serré et réactif qui doit faire l'objet d'un débat municipal permanent, se servant des informations sur l'activité de la coopérative pour ajuster les politiques municipales avec une optique de développement humain (développement de l'autonomie par l'assistance, la formation, l'information, la mise en relation, le revenu, le financement). Tout ceci peut sembler dérisoire bricolage pourtant l'alternative se joue là, à la base, l'invention de nouveaux rapports plus convivaux, la volonté de vivre ensemble.

http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html


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Avec mes meilleures salutations

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Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!
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Le 8 octobre 2017 à 22:20, François de Siebenthal <siebenthal@gmail.com> a écrit :
Exemple de 1291, texte historique. PACTE FÉDÉRAL
 
AU NOM DU SEIGNEUR, AMEN. C'est accomplir une action honorable et profitable au bien public que de confirmer, selon les formes consacrées, les mesures prises en vue de la sécurité et de la paix. 

Que chacun sache donc que, considérant la malice des temps et pour être mieux à même de défendre et maintenir dans leur intégrité leurs vies et leurs biens, les gens de la vallée d'Uri, la landsgemeinde de la vallée de Schwytz et celle des gens de la vallée inférieure d'Unterwald se sont engagés, sous serment pris en toute bonne foi, à se prêter les uns aux autres n'importe quel secours, appui et assistance, de tout leur pouvoir et de tous leurs efforts, sans ménager ni leurs vies ni leurs biens, dans leurs vallées et au dehors, contre celui et contre tous ceux qui, par n'importe quel acte hostile, attenteraient à leurs personnes ou à leurs biens (ou à un seul d'entre eux), les attaqueraient ou leur causeraient quelque dommage. Quoi qu'il arrive, chacune des communautés promet à l'autre d'accourir à son secours en cas de nécessité, à ses propres frais, et de l'aider autant qu'il le faudra pour résister à l'agression des méchants et imposer réparation du tort commis. 

C'est ce que, par le geste consacré, ils ont juré d'observer en toute loyauté, renouvelant par le présent traité le texte de l'ancien pacte corroboré par un serment; sous réserve que chacun, selon sa condition personnelle, reste soumis, comme il convient, à son seigneur et lui rende les prestations auxquelles il est tenu. 

De même, après commune délibération et d'un accord unanime, nous avons juré, statué et décidé que nous n'accepterons et ne reconnaîtrons en aucun cas dans les dites vallées un juge qui aurait payé sa charge de quelque manière, soit en argent soit à quelque autre prix, ou qui ne serait pas de chez nous et membre de nos communautés. Si d'autre part un conflit surgit entre quelques-uns, les plus sages des confédérés doivent intervenir en médiateurs pour apaiser le différend de la façon qui leur paraîtra efficace; et les autres confédérés doivent se tourner contre la partie qui repousserait leur sentence. 

Outre tout cela, ils ont établi un statut commun, stipulant que celui qui, criminellement et sans provocation, commettra un meurtre, sera, si on a pu se saisir de lui, puni de mort comme son crime infâme l'exige; à moins qu'il ne puisse prouver qu'il est innocent; et s'il réussit à s'échapper, il lui est à jamais interdit de revenir au pays. Ceux qui accorderaient abri ou protection au dit malfaiteur doivent être expulsés des vallées, aussi longtemps qu'ils n'auront pas été expressément rappelés par les confédérés. 

Si quelqu'un, de jour ou dans le silence de la nuit, met criminellement le feu aux biens d'un confédéré, on ne doit plus jamais le considérer comme membre d'une de nos communautés. Et celui qui, dans nos vallées, prendrait le parti du dit malfaiteur et le protégerait devra indemniser la victime. 

De plus, si l'un des confédérés en dépouille un autre des ses biens ou lui cause n'importe quel autre dommage, les biens du coupable que l'on pourra saisir dans les vallées doivent être mis sous séquestre pour dédommager la victime conformément au droit. 

En outre, nul n'a le droit de saisie envers un autre confédéré, à moins que celui-ci ne soit notoirement son débiteur ou ne se soit porté caution envers lui; et il ne doit le faire qu'en vertu d'un prononcé spécial du juge. 

Outre cela, chacun est tenu d'obéir à son juge et doit, s'il est besoin, indiquer de quel juge il relève dans la vallée. Et si quelqu'un refuse de se soumettre au jugement rendu, et que l'un des confédérés subisse quelque dommage du fait de son obstination, tous les confédérés sont tenus de contraindre à réparation le récalcitrant. 

Et surgisse une querelle ou une discorde entre quelques confédérés, si l'une des parties se refuse à tout arrangement par voie judiciaire ou par accommodement, les confédérés sont tenus de prendre fait et cause pour l'autre partie. 

Les décisions ci-dessus consignées, prises dans l'intérêt et au profit de tous, doivent, si Dieu y consent, durer à perpétuité; en témoignage et confirmation de quoi le présent acte, dressé à la requête des prénommés, a été muni des sceaux des trois communautés et vallées susdites.
Fait en l'an du Seigneur 1291 au début du mois d'août. 


Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88


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Chers tous,

Exemples de statuts suisses.


Statuts des clubs de création de capital ( 3C )

Modifications adoptées à Rougemont le xxx


Sous la dénomination clubs de création de capital ( 3C ) il existe au sens des articles 60 et suivants du Code civil suisse, une association dont le siège est au domicile du Secrétaire. 


2. BUTS 
L'association a pour buts :
2.1. analyser les problèmes posés par les pouvoirs économiques et financiers;
2.2. diffuser sur ces questions une information accessible;
2.3. organiser des actions permettant de promouvoir cette diffusion;
2.4. dénoncer les pratiques prédatrices des pouvoirs économiques et financiers, mettre sur pied des actions de résistance, dans l'esprit de la plate-forme;
2.5. lutter pour la remise de dividendes et de rabais compensés aux citoyens et citoyennes et aux entrepreneurs
2.6. soutenir les activités allant dans le même sens d'autres associations poursuivant des buts analogues;
2.7. promouvoir des débats, des discussions afin de proposer diverses solutions alternatives, fondées sur la solidarité et la justice sociale, au fonctionnement des marchés financiers et de l'économie.


3. MEMBRES
3.1. Peut être membre toute personne physique ou morale qui accepte la charte du mouvement, ainsi que les présents statuts, sauf en refus d'adhésion et d'exclusion.
3.2. La coordination internationale ou nationale (au sens de coordination à l'échelle fédérale) statue sur les demandes d'admission des personnes morales ayant un statut juridique national, à titre de membre collectif (associations, syndicats, etc.). 
Les membres individuel-le-s adhèrent aux sections cantonales ou nationales. Ils/elles sont automatiquement membres de l'association 3C-suisse. Les sections cantonales développent leurs actions avec un maximum d'autonomie et s'efforcent d'en informer et d'en faire profiter l'ensemble des membres à l'échelle cantonale et fédérale. Elles (i.e. sections cantonales) sont donc formées de membres individuel-le-s et de groupes locaux (quartiers, entreprises, communes). 
Les sections cantonales statuent sur l'adhésion d'associations (personnes morales) ayant un statut cantonal ou international. La même procédure s'applique au plan municipal. 
Les sections cantonales sont tenues à informer la coordination nationale de l'adhésion de personnes morales (associations, etc.) à l'échelle cantonale (et municipale).
3.3. A chaque niveau d'organisation de 3C, le/la membre peut recourir contre une décision négative auprès de la coordination nationale ou internationale. La décision (refus d'adhésion) n'a pas besoin d'être motivée.
3.4. La qualité de membre se perd par démission écrite ou exclusion prononcée par l'assemblée générale. Recours peut être fait auprès de la coordination concernée. La décision n'a pas besoin d'être motivée.


4. ORGANES DU MOUVEMENT ET LEURS ATTRIBUTIONS


4.1. Au niveau national
4.1.1. L’assemblée générale se réunit statutairement une fois l'an, sur convocation de la coordination nationale. Cette assemblée est souveraine et décide des options générales de l'association au cours de l'année à venir. 
Elle est convoquée 6 semaines au moins avant sa tenue, avec proposition d'ordre du jour.
Elle adopte et modifie la plate-forme de l'association. 
Elle vote le rapport des vérificateurs/-trices des comptes et le rapport annuel de la coordination. Elle élit trois responsables des finances à l'échelle fédérale, qui intègrent les travaux de la coordination. Un/e responsable des finances doit être associé-e aux travaux du secrétariat. 
Elle élit les vérificateurs/-trices des comptes.
 Toutes les élections ont lieu par tirage au sort. Les modalités sont fixées par le règlement interne.
Une assemblée générale extraordinaire peut être convoquée sur demande de 3 sections cantonales ou de 15% des membres inscrit-e-s à l'échelle fédérale. 
4.1.2. La Coordination nationale se réunit au moins 4 fois par année. Elle est composée par deux délégué-e-s des sections cantonales (et municipales). La coordination est convoquée trois semaines à l'avance, avec proposition d'ordre du jour. Les attributions de la coordination: assurer le maximum de synergies entre les diverses initiatives, faire circuler l'information, assurer un bulletin de liaison en deux langues (en allemand et en français, si possible en italien), mettre sur pied un site Internet (en trois langues). La coordination nationale veille à maintenir le contact à l'échelle internationale avec 3C-international et à coordonner les actions avec les associations partenaires au niveau national.
Les dates et lieux des réunions de la coordination sont annoncés sur le site Internet et dans les bulletins. Les réunions de la coordination sont ouvertes à toutes les membres de 3C (sans droit de vote). 
Elle nomme en son sein un Secrétariat composé de 3 à 13 membres pour assurer le fonctionnement régulier de l'association et de sa coordination. Les principales attributions du Secrétariat sont: établir les convocations de la coordination, suivi des finances (établir les comptes annuels et proposition de budget), et autres tâches définies par la coordination. 
La coordination nationale doit convoquer, une fois par année, une assemblée générale de 3C-Suisse. 
4.1.3. Une modification de la charte et/ou des statuts nécessite la convocation d'une assemblée générale des membres individuel-le-s et des membres collectifs un mois et demi à l'avance, avec proposition dûment explicitée. L'adoption des modifications de la charte et des statuts se fait à la majorité des deux tiers des membres présent-e-s. 
4.1.4. Lors des votes, les personnes morales, à titre de membre collectif, disposent d'une voix.
4.2. Au niveau cantonal (et municipal)
4.2.1. Les sections cantonales (et municipales, quand elles ne peuvent intégrer une structure cantonale) s'organisent en assemblées générales qui élisent des comités. Ces comités ont à leur échelle les mêmes fonctions que la coordination à l'échelle fédérale. 
4.2.2. Les sections cantonales (et municipales dans le sens du point 3.2, al. 2) constituent la base de l'association de 3C-Suisse. Elles disposent d'une forte autonomie pour assurer le maximum d'initiatives et tenir compte des différences culturelles et linguistiques.
4.2.3. L'assemblée générale statutaire des sections cantonales (et municipales) se réunit au moins une fois l'an, sur convocation du comité. Elle se tient avant l'assemblée statutaire de l'association à l'échelle nationale. Cette assemblée a la compétence suivante: 
• élection des membres du comité;
• élection des vérificateurs/-trices des comptes;
• approbation des comptes et du rapport annuel;
• fixation des cotisations dont un pourcentage est consacré au fonctionnement de la coordination et du secrétariat au niveau national, pourcentage décidé par l'assemblée nationale statutaire;
• délibération sur toute question en relation avec l'existence et la bonne marche de l'association;
• propositions d'activités;
• dissolution de la section cantonale (et municipale).
4.2.4. Lors des votes, les personnes morales, à titre de membre collectif, disposent d'une voix.
4.2.5. Les ordres du jour sont adoptés par l'assemblée. 
4.2.6. Des assemblées générales extraordinaires peuvent être convoquées à tout moment par le comité ou si au moins 10% des membres en font la demande.
4.2.7. Les assemblées cantonales (et municipales) sont convoquées 15 jours à l'avance.
4.2.8. Le comité des sections cantonales (et municipales) est élu par l'assemblée générale pour une période d'un an. Il se compose de 5-15 membres. Le comité informe l'assemblée, pour ratification, de la répartition des tâches en son sein. Il s'organise en fonction de ses besoins. La signature collective à deux est accordée aux membres du comité.
4.2.9. Les principales attributions du comité sont: promouvoir les buts et la charte du mouvement; soutenir les initiatives citoyennes des divers groupes, ateliers intégrant une section cantonale (et municipale); établir les ordres du jour; prendre toutes les mesures propres à assurer la bonne marche de l'association; établir les comptes annuels; convoquer les assemblées.


5. RESSOURCES DU MOUVEMENT 
5.1. Au niveau cantonal (et municipal)
Les ressources de l'association sont:
• les cotisations de ses membres fixées par l'assemblée de chaque section;
• les dons ou legs;
• les bénéfices réalisés lors de manifestations ou d'actions organisées par l'association.
5.2. Au niveau national
Chaque section cantonale (et municipale) contribue aux ressources du secrétariat de la coordination nationale à concurrence de 10% de ses revenus. Les adhérents au niveau national versent directement leur cotisation au niveau national.


6. RESPONSABILITE
Les obligations de l'association sont couvertes exclusivement par sa fortune. La responsabilité civile de ses membres est exclue.


7. INTERPRETATION
Les statuts sont rédigés en français, italien et allemand. La version française fait foi.

8. DISSOLUTION DES SECTIONS NATIONALES, CANTONALES (ET MUNICIPALES) 
8.1. La dissolution de chaque section est décidée par son assemblée générale. Elle doit être acceptée par la majorité des 2/3 des membres de l'association.
8.2. Si cette majorité n'est pas atteinte, une nouvelle assemblée générale est convoquée et la décision prise à la majorité des 2/3 des membres présents.
8.3. En cas de dissolution, les biens de la section vont à l'association nationale 3C-Suisse.


9. DISSOLUTION 
9.1. La dissolution de l'association est décidée par l'assemblée générale statutaire ou extraordinaire. Elle doit être acceptée par la majorité des 2/3 des membres de l'association.
9.2. Si cette majorité n'est pas atteinte, une nouvelle assemblée générale est convoquée et la décision est prise à la majorité des 2/3 des membres présent-e-s.
9.3. En cas de dissolution, la dernière assemblée générale attribue les biens de l'association nationale à une institution se proposant d'atteindre des buts analogues.
Les présents statuts ont été adoptés par l'assemblée constitutive tenue à Rougemont.





I. Principes fondamentaux 

Auto assistance signifie que des personnes ayant la même situation économique ou une situation semblable se regroupent, apportent elles-mêmes les fonds nécessaires à l'exploitation association commune et affirment leur volonté de se porter garantes les unes des autres. 
Elles s'attendent à ce que leur adhésion à l’ association leur donne enfin accès au marché et au capital face à la concurrence, qu'elle améliore leur propre position sur le marché et satisfasse mieux leurs besoins économiques. En gros, elles veulent ainsi avoir accès au marché, avoir accès au capital. 
Auto administration signifie que les sociétaires règlent eux-mêmes les rapports au sein de l’association. Ils mettent ainsi l’association à l'abri des influences étrangères. 
Cela revient à dire que les rapports internes des associations ne sont pas soumis aux directives de tiers. 
Les sociétaires fixent les activités économiques de leur entreprise commune par l'intermédiaire des organes. 
Cette démocratie interne est un élément essentiel du système. 
Auto responsabilité signifie que les sociétaires sont eux-mêmes responsables de l'existence et du maintien de l'entreprise association et qu'ils en sont également garants vis-à-vis de l'extérieur. 
De par cette responsabilité solidaire ils possèdent la confiance d'autres organisations économiques. 
Liberté d'adhésion signifie que l'adhésion à une association est librement consentie; quiconque y adhère ne peut le faire que de plein gré car il n'a pas seulement des droits au sein de la association mais également des obligations importantes. 
Tout un chacun a le droit de devenir sociétaire et de cesser de l'être. Mais celui qui décide de coopérer avec l’association est tenu de le faire. 



Promotion des sociétaires signifie que le sociétaire est au centre des activités de l’association. La mission fondamentale de l’association consiste à offrir au sociétaire les services dont il a besoin: l'orientation selon ses besoins est primordiale. 
Le sociétaire fait l'objet de la promotion; La réalisation de cette mission de promotion ne peut se faire durablement que grâce au maintien et à l'augmentation des parts du marché, grâce à la croissance et au maintien de la substance et de la liquidité. 
Les organes dirigeants doivent avoir un esprit de concorde, de tolérance et de compromis, qui se trouve dans les enfants de familles nombreuses
C'est pourquoi: l'objectif et la mission de l’association ne sauraient être la réalisation de n'importe quelles missions de politique sociale, de satisfaction de besoins collectifs ou même des missions imparties par des autorités publiques. 
Qualité de membre ouverte à tous signifie que quiconque veut devenir sociétaire d'une association a la possibilité de le faire dans le cadre des règlements légaux et statutaires. Les associations ne partent pas du principe que le nombre des sociétaires est constant, leur existence ne dépend donc pas de l’adhésion ou de la démission des sociétaires. 
Principe d’identité signifie que l’association est à la fois un regroupement de personnes, une association de sociétaires et une entreprise. Les sociétaires sont conjointement responsables de l'entreprise qu'ils exploitent. Il existe ainsi un triple lien entre le sociétaire et l’association: il est responsable sur le plan financier, il est investi de pouvoirs de décision et de contrôle et il est preneur de prestations. 
Les liens économiques unissant les sociétaires et les rapports au sein du groupe social qu'est le regroupement de personnes sont très étroits: si l’entreprise association ne fonctionne pas, le regroupement de personnes ne fonctionne pas non plus et vice-versa. 
Principe d'économie liée signifie que les associations se regroupent en organisations d'économie liée en raison de leur taille, de leur dissémination, et souvent à cause de leur caractère régional, ce qui a pour effet d'élargir le champ d' application du principe de l' auto assistance. Le système d’économie liée permet d’augmenter le degré de promotion de chaque association faisant partie de ce système. Le transfert de tâches à des entreprises du système d'économie liée a pour effet de maintenir une vue d'ensemble claire mais également d’augmenter la compétitivité. 
Ces systèmes d’économie liée, étroitement attachés aux entreprises et créés pour des raisons de politique d'entreprise, sont complétés par des organisations administratives d’économie liée qui conseillent les associations, les contrôlent et défendent leurs intérêts. Elles exercent des fonctions de coordination, de conseil, d'encadrement et de formation. L'activité de révision de ces organisations d'économie liée revêt une importance capitale en ce qui concerne les associations et leurs organisations. 
Les entreprises du système d'économie liée se chargent uniquement des tâches que ne peuvent mener à bien les associations locales. La coopération économique au sein du système d'économie liée repose également sur le principe de subsidiarité coopératif. 
Principe de vue d'ensemble claire / principe de régionalité signifie que le rayon d'action d'une association doit être, si possible, clair et net.
Le principe de la décentralisation repose sur le fait que de petites unités garantissent une grande mobilité, une plus grande proximité du marché, des clients et des sociétaires et par conséquent des avantages stratégiques sur le plan de la concurrence. L’association est ainsi en mesure de satisfaire les différents besoins de ses sociétaires et de défendre leurs intérêts. 
La connaissance exacte de la situation sur le terrain au sens large du terme permet de réduire les processus décisionnels et de prendre rapidement des décisions. C' est pourquoi il s'agit de maintenir des relations personnelles étroites, le contrôle social et la proximité des sociétaires même lorsque ce principe de localité ou principe du "terrain" au sens étroit du terme n'est pas respecté. 
Principe de l'indépendance des associations par rapport à l'État signifie que les associations appartiennent à leurs sociétaires et sont responsables envers elles; elles sont indépendantes de l'État. 
Les associations ne sont pas des instruments permettant d'atteindre des objectifs de politique sociétale, sociale ou économique. Elles ne peuvent et ne veulent pas non plus assumer le rôle de l'État. Les associations désirent seulement que l'État assure l'égalité des chances, la neutralité de la concurrence ainsi que des conditions cadre politiques et juridiques bien définies. 
Les associations n'exercent des fonctions sociales qu'indirectement. Elles renforcent la position des sociétaires en procédant à une ample répartition de la propriété; Elles enracinent les principes démocratiques, renforcent les actions des citoyens qui se sentent pleinement responsables, approuvent le libre jeu de la concurrence, elles placent chaque individu et ses performances au centre de leur travail. Les associations exigent la solidarité mais elles refusent le collectivisme. 
Elles ne poursuivent pas des objectifs d'intérêt général et n'ont pas de mission publique mais se consacrent uniquement à la promotion de la situation économique et des activités de leurs sociétaires. Elles sont indépendantes de toute religion en s'inspirant toutefois de la doctrine sociale de l’Église et de tout parti politique. 
Elles demandent à leurs membres de ne pas critiquer de manière virulente les valeurs chrétiennes.
Les élections ont lieu par tirage au sort. Les modalités sont fixées par le règlement interne.




Signification des armoiries:chapelle de Gstaad, St Niklaus.
Mettons le dragon qui est en chacun de nous sous 7 verrous.

http://www.youtube.com/watch?v=5enljAk_FlQ

Etienne Chouard explique pourquoi il faut libérer les Hommes de la quête nécessaire de l'argent par le travail marchand, facteur de soumission du peuple à ceux qui détiennent l'argent. Avec un revenu de base inconditionnel, on libérerait ainsi la créativité humaine, et on permettrait aux citoyens de se consacrer à ce qui leur semble bon et juste.

Voir l'interview complète : http://youtu.be/WKBj8rtiL6Q

https://docs.google.com/open?id=1LULZl8uEZTZ1XOjSSBpopgN1KfmueeVa2PBVxGeKMu5lPf_0tGphrfmKYbpF

Madagascar, images

http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/06/congo-experiences.html
Chaque année, une semaine d'étude a lieu à Rougemont au Canada en 4 langues fin août suivie du congrès international début septembre (fête du travail au Canada), avec des pèlerinages facultatifs offerts. Repas, pèlerinages ( not. St Joseph, N-D du Cap et St Anne) et couchers gratuits pour tous nos invités des pays hors du Canada. Autre période de formation en mai chaque année, en 2013 du 9 au 18 mai pour les études et du 19 au 26 mai pour le Jéricho
.
Invitation to join us, every year, two periods, either May or August-September..

Week of study  held in Rougemont, Canada in four languages end of August or in May followed by the Congress beg. of September or in May 2013, 
9 au 18 May, week of studies and Jericho 19 up to 26 May with free pilgrimages.

Free meals, free pilgrimages 
( St Joseph, N-D du Cap et St Anne )and free rooms for all our guests from countries outside of Canada.


Une bonne idée reçue. A l’origine de tout message,  il y a un homme ou une femme, qui a pris le temps et la peine de nous écrire. Il nous est très agréable de lui confirmer l’avoir bien reçu. Autrefois, cela se faisait par une poignée de main ou un sourire de remerciement.

François de Siebenthal
Economiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.
23, av. ed. Dapples
CH 1006 Lausanne
Suisse, Switzerland
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Fax intern. : 00 41 21 616 88 81

2013/5/20 Willy BONGO-PASI Moke Sangol <bongopasi@yahoo.fr>
Chers tous,
 
Notre rapport de la semaine d'étude qui devait subir le dernier toilettage est enfin prêt et il est définitif. Je remercie MM. Alain Pilote et Jean-Pierre Richard qui l'ont relu et apporté certaines précisions fort utiles. Ainsi validé, vous pouvez à présent vous l'approprier. Merci aussi à M. l'Abbé Gabriel pour l'orthographe d'un nom.
Meilleurs souvenirs de Rougemont.
 
Pr Dr Willy BONGO-PASI MOKE SANGOL
(Dr en Philosophie Épistémologie, Droits humains, Bioéthique)
Professeur Ordinaire et Doyen honoraire (FLSH-Dpt Philosophie)
Vice-Président du Comité Ethique (ESP-UNIKIN-RDC)
UNIVERSITE DE KINSHASA
 
Recteur de l'Université Panafricaine du Congo
B.P. : 194, Kinshasa XI, Tél. : 00243 999952341
Mailto : 
bongopasi@yahoo.fr  ou willybongopasi@yahoo.fr
République Démocratique du Congo

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