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Torture et esclavage

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Les banques et le système monétaire, au service du commerce et du développement ! 
Le droit des animaux 
Les animaux sont des choses... Par conséquent, si par ma faute je tue le chien de mon voisin, je dois lui en rembourser la valeur vénale, soit le prix qu'il en aurait tiré en le vendant, exactement comme si j'avais détruit son vélo ou un autre objet lui appartenant... 
Et ce n’est même pas à l’église que l’on vous apprendra à respecter nos frères inférieurs. Pourtant ce sont des créatures de Dieu ! Les curés, c'est bien connu, ont d'autres « chats » à fouetter ! 
C'est ainsi qu'en Espagne, d'après un document télévisé, on a pu voir des « fidèles », après être allés prier à la messe, se livrer à des atrocités dignes du dernier des nazis. On écorche, on pique, on brise les reins, on lapide, on noie, enfin, on massacre jusqu'à l'agonie, de pauvres bêtes sans défense. Cela se passe devant une foule sadique et assoiffée de cruauté. La corrida ne suffit pas ! 
Le curé de ces lieux, interrogé sur ces pratiques, hausse les épaules et re- fuse d'intervenir. Dire qu'il n'aurait qu'à lever le petit doigt pour que ces car- nages cessent... Bel exemple de lâcheté. Bel exemple encore, pour des en- fants qui sont déjà aussi cruels que leurs « ignares » de parents. 
Heureusement, la cuisine - avec parfois l'aide de la destinée - se chargera peut-être de rééduquer ces chrétins primitifs ! 
Le droit des minorités ou l’esclavage moderne 
On mutile et torture des animaux sans défense. Alors pourquoi pas des êtres humains ! Vous me direz qu’il y a malheureusement encore sur cette terre des « primitifs » pires que ces espagnols, pratiquant torture et esclavage. Triste planète. Cependant, ces vilains primitifs ne sont peut-être pas ceux que l’on croit... 
En effet, pour quelles raisons a-t-on aboli l'esclavage, tout du moins l’esclavage légalisé ? 
- Parce que l'on s'est rendu compte, avec la surpopulation, qu'un type qui crève de faim acceptera de travailler à n'importe quel prix ! Un exemple : L’ouvrier suisse gagne, en une heure de travail, autant que l'ouvrier zaïrois en un mois... 
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« C'est la faute au système monétaire et cours des changes », me direz- vous ! Mais qui fixe le cours des changes ? Les Zaïrois ou nous ? 
Comme le disait si bien Edgar Cayce : 
« Ainsi, dans la vie de ceux qui ont fixé les conditions se trouvent la cupidité et l'égoïsme, vices infiltrés dans les esprits, dans les existences et dans la vie même de la nation. N'accuse pas les autres en disant : « Oui, untel est comme ça ! » Ceci s'applique à Jim, à Tom, aux hommes de toutes les con- ditions qui sont entourés par la richesse. Ce sont eux les oppresseurs. Oui, regarde dans ton propre coeur ! N'as-tu pas agi comme eux ? » 
Oui, l'esclavage moderne, c'est avec l'argent ! Oui, l'argent, c'est Pierre, Paul, Jaques ou Jean, le privilégié du monde capitaliste, quand il va porter ses économies à la banque : 
« Faites en sorte, Monsieur le banquier, que ça me rapporte le plus pos- sible ! » 
Et bien sûr, Pierre, Paul, Jaques ou Jean achètera toujours le moins cher. Quand on lui fait remarquer (on ne dit jamais aux clients ce qu'ils ne veulent pas entendre...) que pour rapporter le plus possible et/ou produire moins cher, il faut, pour sa nourriture, sa voiture, son téléviseur, sa maison, ses tanks et autres engins de guerre, son pétrole, etc. empoisonner l'air, la terre, l'eau, et rendre esclave, malade ou faire crever de faim une bonne partie de la population mondiale, il dit : « Ah oui... ! Bien sûr ! » Et le lendemain, il a déjà tout oublié... 
Comme le dit si bien le proverbe, « l'argent n'a pas d'odeur »
- D'où viennent le riz, le sucre, le thé, le café, les épices, le tabac, le coton, etc. ? 
- D'où viennent les métaux et autres matières premières que vous utilisez pour votre voiture, tank, téléviseur, machine à laver, maison, fils électriques, etc. ? 
- Où sont produits la plupart de vos gadgets bon marché made in Taiwan ? La réponse est dans la question ! Je tiens à le préciser pour certains... 
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Signalons en passant la définition du Petit Robert du mot « recel » : 
Recel : Détention de mauvaise foi (de choses volées ou acquises par malversation). Malversation = corruption, détournement, exaction (action d'exiger plus qu'il n'est dû). Le mot recel, qui figure en bonne et due place dans notre code pénal, article 160 : 
Recel 
« Art. 160 Celui qui aura acquis, reçu en don ou en gage, dissimulé ou aidé à négocier une chose dont il savait ou devait présumer qu'elle avait été obtenue au moyen d'une infraction sera puni de la réclusion pour cinq ans au plus ou de l'emprisonnement. (...) 
La peine sera de la réclusion pour dix ans au plus et l'amende si le dé- linquant fait métier de recel. » 
Dans le même genre, nous avons aussi l’usure, article 157 : 
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Usure 
« Art. 157-1. Celui qui, en exploitant l'état de gêne ou de dépendance, la faiblesse d'esprit, l'inexpérience, la faiblesse de caractère ou la légè- reté d'une personne, se sera fait accorder ou promettre par elle, pour lui-même ou pour un tiers, en échange d'une prestation, des avantages pécuniaires en disproportion évidente avec cette prestation, celui qui, en connaissance de cause, aura acquis une créance usuraire et l'aura aliénée ou fait valoir, sera puni de la réclusion pour cinq ans au plus ou de l'emprisonnement. L'amende pourra être cumulée avec la peine pri- vative de liberté. 
2. La peine sera la réclusion pour dix ans au plus et l'amende : Si l'usurier a conduit sciemment sa victime à la ruine, ou s'il fait métier de l'usure. » 
La politique des banques et du FMI (Fond Monétaire International) 
La devise du Banquier : « Nous voulons votre bien, et nous l’aurons... » 
« La seule chose par laquelle l'humanité civilisée se différencie des bar- bares, c’est en fait l'hypocrisie. Le primitif frappe à mort ce qu'il veut tuer. L’Homme moderne égorge avec des gants et des mots onctueux d'humanité et de progrès... » 
Günther SCHWAB 
Ceux qui possèdent l’argent fixent non seulement le cours des changes mais également, ce qui est encore plus préoccupant, « prêtent » cet argent contre intérêt ! Préoccupant, dans la mesure où les modalités de ces prêts ne peuvent être que sournoises, au vu des problèmes que rencontrent nos em- prunteurs... 
En effet, la crise de la dette du Tiers Monde représente un transfert gigan- tesque de richesses des pauvres vers les riches de ce monde. Chaque an- née, les pays endettés versent aux pays industrialisés, sous forme d'intérêts et de remboursements, jusqu'à 50 milliards de dollars de plus qu'ils n'en reçoivent sous forme de nouveau crédits ! 
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) sont les principaux instruments de ce vaste pillage. Les deux définitions du code pé- 
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nal ci-dessus concernant le recel et l’usure n’ont pas l’air de trop les (nous) préoccuper... 
Au nom des créanciers - les créanciers, c'est aussi vous, qui placez de l'ar- gent dans votre Banque ou en bourse, laquelle place cet argent auprès du FMI et de la Banque Mondiale, mais bien sûr, votre banque n'a jamais fait une chose pareille... au nom des créanciers, donc, ils conduisent les négocia- tions avec les pays du Tiers monde qui ne sont plus solvables. Au lieu d'en- courager l'autosuffisance alimentaire, ils imposent à ces pays misérables des exportations agricoles vers un marché mondial qui est déjà saturé. Au lieu des dépenses sociales et d'autres devoirs de l'Etat, ils leur imposent le paie- ment des intérêts aux banques. 
Chaque année 500 000 enfants meurent dans le Tiers Monde des suites de cette politique de la dette (source UNICEF). 
Extraits de la Déclaration de la rencontre d'évêques et de prêtres d'Amé- rique latine et de la Caraïbe, juin 1990 à Kingston, Jamaïque : 
« Le remboursement de la dette est moralement condamnable, car il détruit d'une manière aveugle et brutale l'avenir de l'humanité, car il provoque une catastrophe, et parce qu'il détruit dans la région les êtres humains et l'envi- ronnement. Pour cette raison, nous nous risquons à affirmer que le rembour- sement de la dette est politiquement et socialement insensé et qu'il met en péril également l'avenir des créanciers. (...) En pleine conscience des risques que cela entraîne, nous condamnons tant l'encaissement que le versement des dettes extérieures car c'est tout simplement une condamnation à mort pour nos peuples et l'environnement. » 
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« Art. 111 Celui qui aura intentionnellement tué une personne sera puni de la réclusion pour cinq ans au moins, en tant que les conditions prévues aux articles suivants ne seront pas réalisées. 
Art. 112 Si le délinquant a tué dans des circonstances ou avec une prémé- ditation dénotant qu'il est particulièrement pervers ou dangereux, il sera puni de la réclusion à vie. » 
Le code pénal 
Comme le disait Wolinski : « Il n’y a que deux méthodes pour aider les pays sous-développés à lutter contre la famine : La bonne et la mau- vaise. La mauvaise rapporte plus... » 
Les banquiers, représentant toute la clique des privilégiés du monde capita- liste vont bien sûr vous faire remarquer qu’ils mettent de l’argent à disposition notamment des plus démunis et qu’il est logique que des intérêts soient payés... C’est d’ailleurs ce que pense la majorité du public civilisé : La remise de la dette serait en fait un cadeau ou une œuvre de charité envers ces pauvres bougres... 
Malheureusement la réalité est bien différente ! Je vais vous expliquer en quelques lignes le mécanisme sournois et « diabolique » de ce vaste pillage, ce mécanisme abject de dette qui accentue les différences sociales tout en « fabriquant » des pauvres chez les « civilisés » et qui rend esclave ou mas- sacre des hommes dans le reste du monde ! 
L’arnaque est simple... Mais cette arnaque est camouflée avec quelques mensonges bien placés et/ou en parlant de notre système financier avec des théories et des propos volontairement compliqués à l’extrême, pour brouiller les pistes. Un tel tissu d’abstractions que personne n’ose plus seulement se permettre la moindre remarque du bon sens le plus élémentaire. 
Comme le disais si justement Henry Ford : 
« Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y au- rait une révolution avant demain matin » ... 
Et pour ceux qui étudient tout ça à l’université, c’est ici la même chose que pour la médecine : Leurs théories s’emboîtent en une mythologie complète- ment déconnectée des réalités ! En effet, plusieurs économistes de renom international, un tantinet philanthropes, ont déclaré « qu’il serait temps de commencer à fermer les livres et à ouvrir les yeux... » 
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Posons-nous donc tout d’abord la question suivante, qui est fondamentale : « Ou naît l’argent ? » 
En effet, nous sommes plus nombreux et nous produisons beaucoup plus qu’il y a vingt ou cent ans. Donc forcément la masse monétaire a augmenté. Mais qui l’a fabriquée, et comment a-t-elle été mise en circulation sur le marché ? 
Signalons tout d’abord qu’il y a actuellement deux sortes d’argent dans les pays « civilisés » : De l’argent de poche, fait en métal et en papier, celui que tout le monde connaît. Il y a aussi l’argent de livre, fait en chiffres. L’argent de chiffres, c’est le compte en banque. Toutes les affaires marchent par des comptes en banque. L’argent de poche circule ou ne circule plus, selon la marche des affaires. Mais il faut comprendre que les affaires ne dépendent pas de l’argent de poche
Les affaires sont activées par des comptes en banques. Ceux-ci permet- tent d’acheter et de payer sans se servir d’argent de métal ou de papier. On achète avec des chiffres. Exemple : J’ai un compte en Banque de 40.000 F. J’achète une auto de 10 000 F. Je paie par un chèque. Le marchand en- dosse ce chèque et le dépose à la banque. Le banquier touche deux comptes : D’abord celui du marchand, qu’il augmente de 10.000 F. Le mar- chand avait 500.000 F. Il en a maintenant 510.000. Moi, j’avais 40.000 F, il y a maintenant écrit 30 000 F sur mon compte en banque. L’argent de papier ou de métal n’a pas bougé pour cela dans le pays. J’ai passé des chiffres au marchand. J’ai payé avec des chiffres ! 
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Ce qu’il faut savoir, c’est que plus de 90 % des affaires se règlent comme cela. C’est l’argent de chiffres qui est l’argent moderne. C’est le plus abon- dant : 10 fois autant que l’argent de papier ! C’est également le plus sûr, celui que personne ne peut voler (sauf les escrocs en col blanc qui arrivent parfois à manipuler informatiquement les comptes bancaires). 
La plupart d’entre nous pensent tout simplement que c’est le gouvernement qui fait l’argent, et qui « l’injecte » petit à petit sur le marché monétaire. Utile « injection », permettant aux braves citoyens de « s’échanger » les biens qu’ils produisent... 
Première évidence : Le gouvernement ne fait pas d’argent, sinon il ne se plaindrait pas tout le temps que ses caisses sont vides... Le gouvernement taxe et emprunte, mais ne fait pas d’argent
Deuxième évidence : Si de l’argent est « injecté » quelque part, ce n’est sûrement pas au milieu d’un champ. C’est forcément dans le porte-monnaie de quelqu’un... Questionnez alors Pierre, Paul, Jacques ou Jean, qu’il soit simple travailleur ou chef d’entreprise : Personne n’a reçu en cadeau le moindre centime, et en tout cas pas du gouvernement ! Et pourtant, le nombre de comptes en banque et la masse monétaire présente dans ces comptes en banque ne cessent d’augmenter ! Comment expliquer ce para- doxe ? 
Questionnons donc Monsieur le banquier : 
- Monsieur le banquier, je suis venu tout récemment vous emprunter 100.000 F contre garantie. Vous m’avez mis à disposition cet argent sur un compte de votre banque, un compte que vous avez spécialement créé pour moi. Avez-vous moins d’argent dans votre tiroir - caisse - après m’avoir prêté ces 100.000 F ? 
- Mon tiroir n’est pas touché. 
- Est-ce alors les comptes des autres qui ont diminué ? 
- Ils n’ont pas diminué. 
- Qu’est-ce qui a diminué dans la banque ? 
- Rien n’a diminué. 
- Pourtant, mon compte en banque a augmenté. D’où vient donc cet argent que vous me prêtez ? 
- Il vient de nulle part. 
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- Vous plaisantez... Il devait bien être à quelque part. Alors dites-moi où était cet argent quand je suis entré à la banque ? 
- Il n’existait pas. 
- Mais maintenant qu’il est sur mon compte, il existe !? Si je comprends bien, il vient de venir au monde ? 
- Certainement. 
- Mais qui donc l’a mis au monde, comment et avec quelle permission ? 
- C’est en fait moi, avec ma plume et une goutte d’encre - en tapant sur le clavier de mon ordinateur - lorsque j’ai écrit 100.000 F à votre crédit, sur votre demande. 
- Alors, c’est vous qui « faites » l’argent... !? 
- Assurément ! La banque fait l’argent de chiffres, l’argent moderne. Nous fabriquons l’argent de chiffres lorsque nous prêtons des comptes aux em- prunteurs, aux particuliers ou aux gouvernements. Lorsque vous sortez de la banque avec votre emprunt de 100.000 F, il y a une nouvelle base à chèque - une nouvelle somme d’argent - qui n’y était pas auparavant. Le total des comptes en banque du pays y est augmenté de 100.000 F. 
Bien que la grande majorité d’entre nous pense le contraire, la majorité des banques ne prêtent pas leur argent ou celui que les épargnants sont venus y déposer ! 
Les banques prêtent de l’argent qu’elles créent elles-mêmes à partir de rien, exactement comme le ferait un faux-monnayeur... et ceci est légal ! 
Mais on n’en parle le moins possible. La « chose » est d’ailleurs recouverte d’un terme pompeux : « Le droit d’émettre du crédit »
Je vous fais grâce des pages d’histoire sanglantes qui ont permis aux ban- quiers d’obtenir ce privilège... Certaines banques prêtent même des sommes pouvant aller jusqu’à quarante fois leur avoir propre, c’est à dire la fortune de la banque plus celle que les épargnants y ont déposé. Ce rapport s’appelle le « coefficient de liquidité ». Il est basé sur le fait que les emprunteurs ne vont pas tous en même temps demander la totalité de leur emprunt sous forme de billets de banque ! En effet, les hommes d’affaires achètent en bien des places différentes et éloignées, au moyen de chèques ou virements ban- caires : C’est bien plus pratique et surtout, bien moins dangereux. 
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Ce système est vicieux et insultant : 
- D’une part parce qu’il n’y a aucune raison pour que ce soit uniquement les banques qui aient le droit de s’imprimer des billets... Pourquoi pas vous et moi, ou le gouvernement ? Ce serait d’ailleurs plus logique ! La frappe - créa- tion - de la monnaie est un droit régalien, un droit du peuple et certainement pas un droit octroyé illégalement à des intérêts privés. 
- D’autre part parce que nous sommes obligés d’emprunter de l’argent si nous voulons vivre. En effet la population et les échanges commerciaux augmentent et la masse monétaire doit augmenter. Sans dettes auprès des banques, pas d’argent supplémentaire et tout s’arrête ! Imaginez le cas d’un enfant qui grandi, mais dont le volume sanguin n’augmente pas... 
- De plus, cet argent créé à partir de rien, qui n’appartient donc pas plus aux banques qu’à vous et moi, on a encore le culot de vous réclamer dessus un intérêt. On vous condamne aux travaux forcés juste pour vous avoir inscrit des chiffres dans un ordinateur ! 
Mais cela devient encore sournois et abject - je dirais même une véritable folie - quand vous comprenez que cet intérêt à payer, c’est de l’argent à trou- ver en plus de la somme prêtée ! Comme l’argent nouveau est créé uni- quement par des sommes prêtées, on vous demande donc de rapporter de l’argent qui n’existe pas, qui n’a et ne sera jamais créé... 
Ceci paraît donc impossible, et c’est collectivement impossible. Si je ré- ussis, un autre fait banqueroute parce que tous ensemble, nous ne sommes pas capables de rapporter plus d’argent qu’il n’en a été fait ! Pour reprendre le cas du corps ci-dessus, c’est comme si l’on vous disait : « Ok, voici du sang pour grandir, mais tu m’en donneras 10% par année pour la peine » ! ? 
« L'individu se retrouve handicapé face à une conspiration si mons- trueuse qu'il ne peut pas croire qu'elle existe... » 
John Edgar Hoover, ex directeur du FMI (durant 48 ans...) 
Pour aider à comprendre cela, imaginez encore une île où d’un côté cinq naufragés produisent les différentes choses nécessaires à la vie, et de l’autre, un banquier qui leur prête de l’argent. Pour simplifier, disons qu’il y a un seul emprunteur au nom de toute la communauté, que nous appellerons Paul. 
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Paul décide, au nom de la communauté, d’emprunter au banquier un mon- tant suffisant pour faire marcher l’économie de l’île, disons 1000 F à 10 % d’intérêts. A la fin de l’année, Paul doit rembourser les intérêts de 10 % à la banque, soit 100 F. 1000 F moins 100 = 900, il reste donc 900 F en circula- tion dans l’île. 
Mais la dette de 1000 F demeure. Le prêt de 1000 F est donc renouvelé et un autre 10 % doit être payé à la fin de la deuxième année. 900 F moins 100 = 800, il reste 800 F en circulation. 
Si Paul continue ainsi à payer 10 % d’intérêts à chaque année, au bout de 10 ans, il ne restera plus d’argent sur l’île. Mais la dette de 1000 F demeure- ra, et le banquier sera autorisé à saisir toutes les propriétés de l’île... 
C’est quand même simple, le système bancaire. 
BANQUIER : C'est un type qui te prête un parapluie quand le soleil brille, et te le réclame quand il commence à pleuvoir. 
Pierre Desproges 
Pour essayer de faire comprendre à un enfant de dix ans ce qu'est l'écono- mie de marché, je vais encore vous raconter une histoire, mais celle-ci est vraie... Elle illustre bien l'esclavage suicidaire auquel nous a conduit l'argent. 
Imaginons que sur terre il n'y ait qu'une seule banque, un seul taux d'intérêt. Aucun argent ne vient donc alimenter le système de l'extérieur à part la lu- mière du jour et l'énergie du soleil. 
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Le jeu commence : 
Q. Bonjour, Banque Mondiale, j’ai besoin de 10.000 F. 
R. Moi, la Banque Mondiale, je vous prête cet argent pour un an, à un taux de 10 %. 
Q. Chère banque, l’année est maintenant passée mais je constate en fait qu’il n’y a toujours que 10.000 F en circulation. Je ne peux donc pas vous rembourser 11.000 F... 
R. Vous avez raison. Je vais donc vous faire deux propositions. La première est la suivante : « Je vois que vous êtes sérieux et travailleur, ne vous en faites pas. Payez-moi les intérêts et gardez de l'argent ! » 
Q. Dans ce cas, je vais vous payer 1000 F et il n'y aura plus que 9000 F en circulation. À ce rythme, au bout de dix ans, il n'y aura plus un franc dans ma caisse. J’aurais toujours payé les intérêts, jamais le capital. Au bout de dix ans je n’aurais donc plus d'argent et je vous devrais toujours 10.000 F ! 
R. C'est pour cela que je vous conseille tout de suite la deuxième solution ! « Ecoutez, vous vous donnez tant de mal et vous êtes si honnête. Ne vous souciez même pas des intérêts qui sont si ridicules. Je vous les prête aussi, à 10 %. Ce qui fait 100 F par an. » 
Q. Si je comprends bien, je vous dois au bout de cette année 11.000 F. Mais dans cinq ans, je vous devrais 15.500 F, c’est à dire 10.000 F plus les intérêts 5x1000 F et 5x100 F. Au bout de vingt ans le chiffre sera multiplié par trois, nous en serons à 3x 15.500 = 46.500 F... !? 
R. En effet sur ces 46.500 F, au bout de vingt ans, la différence de 36.500 F par rapport aux 10 000 F du départ sera pour moi un gain virtuel, puisque je n'ai pas touché l'argent, que vous n'avez d'ailleurs pas. Je n'ai fait qu'aug- menter mes quantités de crédit - la somme d’argent que vous me devez... 
Q. Mais c’est une parfaite escroquerie... !? 
R. Allez, vous êtes un homme honnête qui tiendra sa parole. 
Q. Mais là, de toute façon, je ne saurais plus comment faire pour tenir mon engagement. 
R. Mais voyons, je suis votre partenaire et je vous aiderais. Je vous dirais combien d'impôts vous allez payer, combien de jours de vacances je vous accorderais... Je sais où est le seuil de la douleur, je n’exagérerais pas. 
Q. Mais vous me tiendrez en votre pouvoir. Vous pourrez exiger l'argent quand bon vous semblera, car vous saurez que je ne pourrais pas payer. 
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R. En effet, vous trouverez toutes les échappatoires, vous vous tordrez dans tous les sens, vous aurez honte, mais vous ferez ce que j'aurais déci- dé : Pour votre bien ! 
Q. Vos clients ne sont pas stupides et ils vont bien se rendre compte de votre arnaque ! 
R. L'atout dont je dispose est que je ne joue pas ce jeu qu'avec vous, mais également avec vos enfants, vos amis, vos frères et sœurs. Chacun est lié par la parole. Je fais tout pour favoriser la concurrence, la compétition, tout autour du globe, pays entre pays, et je vous plonge dans la méfiance, les uns envers les autres, pour que vous soyez coupés les autres, de l'énergie collec- tive. 
Surtout, je vous laisse dans l'ignorance au sujet de mon jeu. S’il y a 10.000 F en circulation, vous ne pouvez pas rembourser 11.000 F. Mais comme tout le monde participe, vous faites pareil. 
Il y a cependant aujourd'hui beaucoup de gens qui ont démasqué ce va-et- vient perpétuel. Mais c'est un peu tard : Les banques possèdent presque la totalité des richesses de ce monde, grâce à la dette. 
Je suis la banque mondiale qui accorde des crédits de développement et je ne le fais pas gratuitement. Les taux d'intérêt sont ma source de richesses et cela me permet de maintenir ainsi tout le monde dans la dépendance et l'es- clavage. 
Fin du jeu... 
Vous avez donc deux solutions pour vous en sortir : Soit aller puiser chez les autres (!?) soit de faire des nouveaux emprunts pour payer vos intérêts... 
Exemple : 
« Monsieur le, banquier, je ne peux pas payer les intérêts que je vous dois, au sujet de l’argent que je vous ai emprunté, et je ne veux pas arnaquer mon prochain. Que dois-je faire ?? - Et bien, cher Monsieur, je vais vous prêter à nouveau de l’argent pour que vous puissiez payer vos dettes... » 
C’est d’ailleurs ce que nous constatons dans la société d’aujourd’hui : Chô- mage, multiplicité des banqueroutes de particuliers et de compagnies, hypo- thèques sur hypothèques, les plus faibles et les moins brutaux tombant de- vant la concurrence, faute de pouvoir d’achat global suffisant chez les con- sommateurs. 
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D’un autre côté, croissance continuelle des dettes publiques ! Les dettes publiques, résultant d’un flot d’emprunts incessant pour payer les intérêts des sommes empruntées, ne résout pas pour autant le problème. Cela crée une dette de plus en plus lourde, qui augmente exponentiellement au fil des an- nées. Avec un tel système - qui est parfaitement légal... pour 1 F emprunté à 10 %, nous devrons payer dans 100 ans plus de 13.000 F ! 
La catastrophe se précise : Tous les pays du monde, y compris les USA de- viennent endettés jusqu’au cou. Rien qu’au Canada (chiffre 1985), le 80 % des impôts des particuliers (32 milliards de $) a servi à payer la dette pu- blique. Il ne reste donc pas grand-chose pour payer les services... 
Pour les pays du tiers monde, vous pouvez entrevoir les conséquences. C’est un véritable jeu de l’avion et ces derniers sont en bout de chaîne... 
Notre système monétaire est comme un terrible vampire que nous avons laissé s’installer dans la société. Il suce le sang du peuple, en lui laissant strict minimum pour respirer, et s’approprie encore ses biens matériels et son territoire... 
Et les personnes inutiles, celles qui sont loin de chez vous et qu’on ne voit pas, elles peuvent crever ! 
Cette manière de faire l’argent du pays, en endettant gouvernement et par- ticuliers, établit donc une véritable dictature sur les gouvernements ainsi que sur les particuliers. Comme le relève à juste titre le Pape Pie XI : 
« Ceux qui contrôlent l’argent et le crédit sont devenus les maîtres du monde. Sans leur consentement, nul ne peut respirer. » 
« Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôle la si- tuation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçois (...) L'argent n'a pas de patrie. Les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence, leur unique objet est le gain. » 
Napoléon Bonaparte 
Le gouvernement souverain est donc devenu - en parfaite connaissance de cause... un signataire de dettes envers un petit groupe de profiteurs. Le mi- nistre, qui représente 25 millions d’hommes (cas du Canada), de femmes et d’enfants, signe des dettes impayables. Et comme garantie, c’est tout le pays ! 
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En mars 2005, manchette du plus grand quotidien suisse de langue française. 
Lisez aussi : Rat porc con fit dents ciel. Le délitcite de l’état en pire / an pire 
Les gouvernements se transforment donc en percepteurs d’impôts ! Aussi la législation consiste-t-elle surtout à taxer le monde et à placer partout des restrictions à la liberté. 
On a des lois pour protéger les remboursements aux faux-monnayeurs lé- gaux (les banques). On n'en a pas pour empêcher un être humain de mourir de misère... 
« De nos jours, les gangsters font de la politique. Il est vrai qu’il est plus fa- cile de braquer les gens avec des lois qu’avec des revolvers ». 
Sim 
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Comment se fait-il que ni nos économistes, ni nos hommes politiques, ni la presse indépendante nous avertissent d’une telle monstruosité ? 
Pour les économistes, nous en avons déjà parlé ci-dessus : Ils feraient mieux de fermer les livres et ouvrir les yeux. 
Quant à nos hommes politiques, ce sont en fait des collecteurs d’impôts qui sont grassement payés par le système. 
Ils font semblant de ne pas comprendre et font diversion avec leur théâtre guignol. Programme électoral : « Il vous manque quelque chose ? Nous al- lons vous apprendre comment vous en passer ! » 
Comme le disait si justement Paul Valéry : 
« La politique, c’est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde » ! 
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Il y en a bien quelques-uns uns qui réagissent, comme par exemples le sé- nateur américain Jack Metcalf, qui siège au parlement de l’Etat de Washing- ton depuis 1966 : 
« Si le peuple américain permet aux banques privées de contrôler l’émission de sa monnaie, les banques et les compagnies qui auront grandi autour de ces banques, déposséderont les gens de toutes leurs propriétés jusqu’à ce que leurs enfants se réveillent sans abri sur le continent que leurs pères avaient conquis. » 
Il y a eu également Lincoln et Kennedy. Ce sont les deux seuls présidents américains qui ont osé s’attaquer à ce monopole bancaire de la planche à billet. Mais sans succès, bien-sûr. Comme dit le proverbe : Une main pleine d’argent est plus forte que dix mains pleines de vérité... 
Pour la presse dite « indépendante », elle n’a d’indépendance que le nom... La presse, indépendante ou pas, est une prostituée de luxe ! Lors d’un ban- quet donné en son honneur à New-York lors de sa retraite, John Swinton, qui fut un temps rédacteur en chef du « New York Time » fit la déclaration sui- vante, en réponse à un toast porté à la « presse indépendante » : 
« Quelle folie que de porter un toast à la presse indépendante ! Cha- cun, ici présent ce soir, sait que la presse indépendante n’existe pas. Vous le savez et je le sais. Il n’y en a pas un parmi vous qui oserait pu- blier ses vraies opinions, et s’il le faisait, vous savez d’avance qu’elles ne seraient jamais imprimées. Je suis payé $250 par semaine pour gar- der mes vraies opinions en dehors du journal pour lequel je travaille. D’autres parmi vous sont payés le même montant pour un travail simi- laire. 
La fonction de journaliste est de détruire la vérité, de mentir radicale- ment, de pervertir, d’avilir, de ramper aux pieds de Mammon, et de se vendre lui-même, de vendre son pays et sa race pour son pain quoti- dien. Vous savez cela et je le sais. Quelle folie donc que de porter un toast à la presse indépendante ! Nous sommes les outils et les vassaux d’hommes riches qui commandent derrière la scène. Nous sommes leurs marionnettes : Ils tirent sur les ficelles et nous dansons. Nos ta- lents, nos possibilités et nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles... » 
Pour conclure ce chapitre de l’or dur... une déclaration d’Abraham Lincoln : 
« Le pouvoir monétaire s’attaque à la nation en temps de paix, et conspire contre elle en période d’adversité. Il est plus despotique que la monarchie, plus insolent que l’autocratie, plus égoïste que la bureau- 
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cratie. Il dénonce, comme étant ennemis publics, tous ceux qui remet- tent en question ses méthodes ou font la lumière sur ses crimes. » 
Que faire ? 
Que faire ? Je ne vois que deux solutions : 
La première, c’est d’abandonner carrément le système. Comme d’ailleurs le conseille la Bible dans Matthieu 6 :24 : 
« Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent »
Jésus nous précise même que le fait de quitter la société nous ouvrirait les portes du paradis... 
« Maître, j’ai respecté scrupuleusement tous tes commandements. Que me manque-t-il encore pour avoir la vie éternelle ? Jésus lui dit : Va, vends ce que tu possèdes, donnes-le aux pauvres et suis-moi, tu auras un trésor dans les cieux ! » Matthieu 19 :16-22 
Mais à cette parole, le jeune homme s’en alla tout triste car il avait de grands biens... 
La deuxième, c’est de rester dans le système et essayer de l’améliorer ! Comment ? Nous avons la démocratie politique. La première des choses serait déjà d’établir le plus vite possible la démocratie monétaire ! 
Pour cela, le pouvoir de créer l’argent doit être délégué au gouvernement, c’est-à-dire indirectement au peuple lui-même ! L’argent serait alors créé par les banques de l’état lorsqu’un particulier ou une entreprise demande un em- prunt bancaire, dans les mêmes conditions qu’actuellement le font les banques privées. A part que là, les intérêts sont à 0 % (!!) ou pourraient cou- vrir uniquement les frais administratifs - c’est-à-dire l’infrastructure pour taper et gérer des chiffres dans un ordinateur, ces chiffres représentant la monnaie virtuelle créée lors de(s) emprunt(s). La monnaie de papier, représentant actuellement moins de 10% de la masse monétaire, serait progressivement abandonnée. 
Et comment faire pour le remboursement de la somme prêtée ? Nous avons vu que l’on ne peut pas demander de rembourser par exemple 10% des sommes prêtées, même à 0 % d’intérêt, car l’argent mis en circulation, qui doit servir à faire tourner l’économie, reviendrait chez celui qui l’a créé... 
Par comparaison avec un corps humain, au fur et à mesure de la croissance d’un enfant, son corps lui fabrique juste ce qu’il faut de nouveau sang, qui est mis intelligemment à disposition de toutes les parties de l’organisme. Mais à 
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la différence que dans un organisme humain ou autre, chaque organe ou partie du corps ayant reçu son sang supplémentaire pour grandir n’est pas tenu de payer un remboursement ! Et heureusement, sinon notre espérance de vie ne serait que de quelques mois... 
Alors ? Il n’est bien-sûr pas possible de prêter « intelligemment » de l’argent dans notre société, car les lois du commerce sont toutes sauf « intelli- gentes », tout du moins collectivement ! 
Alors ? 
La solution est simple comme bonjour, coule de source et je vous la donne en première mondiale : 
Afin que la masse monétaire reste constante après un emprunt - création - monétaire, il suffit, chaque fois qu’un emprunteur rembourse l’argent prêté, qu’une somme équivalente soit remise en circulation dans le système !! 
Et comment donc... ? C’est simple et logique : Distribuer - reverser - di- rectement et équitablement cet argent entre tous les citoyens !!! 
Et reverser également les arriérés... Par exemple, rien pour la dette actuelle de l’état français, c’est près de 40.000 euros par personne ! Messieurs les banksters, vous êtes prié de rembourser... Et on ne vous pendra pas par les couilles car le pigeon de citoyen est en grande partie responsable de cette arnaque. En effet, qui a élu les politiques qui nous gouvernent ? 
Notez que ceci n’est pas un « salaire », permettant à certain de vivre sans travailler. C’est un « plus » légitime que tout le monde reçoit, un dividende à chacun, pour sa part d’un capital commun, capital commun acquis grâce aux générations qui nous ont précédées et augmentant sans cesse au vu des progrès de la technologie, notamment en robotique. 
La démocratie monétaire devra également établir l’argent qui se détruit au fur et à mesure que l’on utilise - comme un ticket de bus..., afin que des pe- tits malins ne puissent plus le stocker sans raison valable. On peut égale- ment taxer l’argent qui ne circule pas - intérêts négatifs ! L’argent doit servir à faire tourner la baraque, pas à dormir dans des comptes en banques... C’est comme si le foie, craignant de manquer de sang - ou alors par un état de mégalomanie avancé... en détournait une partie à son profit en le stockant inutilement dans une poche spéciale ! 
Les bases de tout ceci ont déjà été plus ou moins formulées en 1930 par l’ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas. C’est ce qu’il appelle le Crédit Social... De nombreuses autres études ont bien sûr été réalisées mais géné- ralement, boycottées et / ou tournées en dérision par le plus grand nombre et les médias. 
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En effet, la démocratie de l’argent ne satisfait pas tout le monde : 
1. Les gros manitous des banques et les trusts formés dans l’orbite des banques y sont opposés. Ils pressentent la perte de leur précieux monopole, de leur source d’exploitation du public. 
2. Leurs valets - marionnettes... de la politique, qui sont plus sensibles à la caisse électorale qu’aux besoins du public, soutiennent l’opposition des ban- quiers. Les partis politiques n’ont pas encore placé le Crédit Social dans leur programme, justement parce qu’ils écoutent la voix des bailleurs de fonds et que le peuple, insuffisamment renseigné, ne s’est pas encore révolté. 
3. Les distributeurs de patronage sont généralement opposés au Crédit So- cial : Si le public a de l’argent, eux n’auront plus d’importance. 
4. Certains parvenus sont opposés au Crédit Social parce qu’ils aiment bril- ler en éclipsant ceux qui n’ont rien. Ils craignent que le public, n’ayant plus besoin de ramper pour avoir le droit de vivre, se permette de juger les hommes d’après leur valeur morale, non plus d’après leur portefeuille. 
5. Des ignorants de diverses espèces sont opposés au Crédit social. Les uns ne le connaissent pas du tout, mais condamnent quand même par sottise ou préjugé. D’autres se le représentent de travers et s’imaginent que leur fortune va être confisquée (ce n’est ni le capitalisme, ni le socialisme, ni le communisme). D’autres croient qu’il faut que le monde soit pauvre pour bien se conduire. Ils admettent qu’eux-mêmes sont capables de faire bon usage de l’argent, mais ils prennent leurs voisins pour des pêcheurs de profession et trouvent que le banquier aide aux humains à faire leur salut. D’autres ont une chose tellement à coeur qu’ils ne peuvent croire à quelque chose de bon en dehors de leur sujet favori : Orgueil ou étroitesse d’esprit ! 
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Malgré tout, si vous pensez sincèrement que notre monde actuel peut être un tant soit peu amélioré, il est évident que c’est d’abord dans ce domaine qu’il faut frapper un grand coup. Comment ? En Suisse, et certainement dans un futur proche pour d’autre pays, nous avons la chance de pouvoir lancer des initiatives populaires ! En diffusant correctement les quelques explica- tions ci-dessus aux habitants de ce pays, en n’oubliant surtout pas les cen- taines d’organisations caritatives ou religieuses, il n’y aurait je pense aucune peine pour obtenir les 100.000 signatures voulues... 
Une votation populaire en Suisse sur ce sujet explosif aurait certainement un retentissement mondial ! Bonne chance... 
Le problème, c’est que ceux qui seraient les plus en vues pour réaliser et mettre en place ce genre d’initiative se rencontre souvent chez ceux décrits dans le point no 5 ci-dessus ! 
Ce changement interviendra quand les pigeons - contribuables - qui se se- ront fait suffisamment « plumés » ne le pourront plus d’avantage et seront alors obligé de se réveiller. En ouvrant les yeux - guerre civile ? - le scandale de la création monétaire et des prêts avec intérêts sera vite mit en exergue. Ce sera la fin d’une grande partie de la « clique » des hypocrites et des profi- teurs. En première ligne, je pense aux partis politiques... 
Dernière minute. Des pigeons se réveillent au Canada : 
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« Des banques comparaissent devant les tribunaux pour... avoir prêté de l’argent ! » 
John Ruiz Dempsey BSCR, LLB, criminologue et spécialiste de procédures légales a intenté un procès en recours collectif au nom du Peuple du Canada au motif que des institutions financières sont impliquées dans des actes de création de monnaie illégale. 
La plainte déposée le vendredi 15 avril 2005 devant la Cour Suprême de Colombie britannique à New Westminster, allègue que toutes les institutions financières qui font commerce de crédits d'argent sont engagées dans un plan mûrement réfléchi visant à escroquer les emprunteurs en prêtant de l’argent inexistant, lequel est créé illégalement par les institutions financières à partir de rien, d’un claquement de doigts. 
Dempsey soutient que la création d’argent à partir de rien est « ultra vires » (dépasse le...) statut de ces défendeurs ou des pouvoirs qui leur sont accor- dés en tant que sociétés, donc juridiquement nul, et que prêter des liquidités sous de fausses allégations contrevient au Code pénal. 
La requête, qui est la première du genre jamais intentée au Canada, et qui pourrait concerner des milliers de Canadiens, soutient que les contrats par lesquels le Peuple « les emprunteurs » et les institutions financières se sont liés étaient nuls ou passibles de nullité et qu’ils n’ont ni force ni effet juridique pour cause de rupture anticipée et pour non-communication de faits maté- riels. 
Dempsey affirme que ces transactions constituent de la fabrication de fausse monnaie et du blanchiment d'argent car la source de l’argent prêté (si de l'argent a bien été avancé par les banques prêteuses et déposé sur les comptes des emprunteurs) ne pouvait être identifiée, et par ce que les prê- teurs ne pouvaient pas expliquer cette source ni en rendre compte. 
L’Envision Credit Union, la Laurentian Bank of Canada, la Royal Bank of Canada, la Canadian Imperial Bank of Commerce, la Banque de Montréal, le TD Canada Trust et la Canadian Payment Association sont cités à compa- raître pour entente illégale délinquance en col blanc. Le demandeur, dans cette instance, requiert la restitution de l’argent et des propriétés perdues par confiscation et saisie à l'occasion d’une « dette illégale ». 
En tout état de cause, ces banques défenderesses - et toutes sont concer- nées - n'avaient aucun statut légal les autorisant à prêter quelque argent que ce soit aux emprunteurs pour les raisons suivantes : Premièrement, ces banques et mutuelles n’avaient pas l’argent du prêt et donc elles n’avaient absolument pas la capacité de former un contrat qui les engageait. 
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Deuxièmement, les prêteurs ne possédaient pas les réserves d’espèces correspondantes et d’autre part, la loi ne leur permet pas de prêter de l’argent de leurs déposants sans autorisation écrite expresse de ces personnes. 
Troisièmement, les prêteurs n'ont pas d'actifs matériels en propre à prêter. Tous leurs « actifs » sont des actifs de papier, principalement sous la forme de « créances recouvrables » créées par eux d’un claquement de doigts à partir de prêts dans lesquels les liquidités mises à disposition avaient égale- ment été créées d'un claquement de doigts. 
A part des registres comptables et des entrées informatiques, aucun bien monétaire ou substance d’une valeur quelconque n’a été prêtée par les prê- teurs aux plaignants. 
Quant à l’ensemble des transactions de prêt conclues entre les plaignants et les prêteurs, les institutions financières n'ont pas apporté le moindre fonds propre dans aucune de ces transactions. Tous les fonds propres ont été fournis par les emprunteurs. Les pratiques des institutions financières prê- teuses décrites dans la plainte contrastent fortement avec les pratiques de prêteurs d’argent responsables et honnêtes qui prêtent vraiment de la mon- naie ayant une véritable existence légale. 
La plainte affirme que ces transactions sont frauduleuses dans mesure où aucun bien de valeur n’a jamais été transmis par les prêteurs aux plaignants. 
Ces prêteurs ne risquaient rien, ne perdaient rien, et n'auraient jamais rien pu perdre en aucune circonstance et donc aucune mesure de protection n’a jamais été conçue (comme le voudrait le principe d’équité) en faveur des contractants d’une opération commerciale de crédit. 
Les procédures de saisie qui résultent du défaut de paiement de l’emprunteur dans ces prêts de nature frauduleuse ont été exécutées de mauvaise foi par les banques et les mutuelles et comme telles, ces saisies constituaient en tous points des actes de propriété illicites, sans procédure légale en bonne et due forme, ces actes ayant toujours pour résultat l’enrichissement illégal et injuste des prêteurs. 
La requête reproche aux prêteurs d’user de pratiques bancaires fraudu- leuses par lesquelles ils induisent en erreurs les clients, leur faisant croire qu’ils reçoivent réellement du « crédit » ou de l’argent alors qu’en fait aucune monnaie concrète ne leur est prêtée. 
En tout état de cause, la plainte décrit une pratique au cours de laquelle il n’y a concrètement pas d’autre argent que des écritures comptables ou des entrées informatiques qui soient prêtées aux emprunteurs. Au lieu de mon- naie réelle, les emprunteurs reçoivent de l’argent « électronique » ou « digi- tal » créé à partir de rien, sans aucun coût pour les institutions financières, 
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que ces dernières n’ont fait qu’enter en tant que « prêts » dans les comptes de leurs clients. 
On exige ensuite des emprunteurs qu’ils paient des taux d’intérêts criminels pour la monnaie qu’ils n’ont jamais reçu. 
La requête allègue que les prêteurs transforment de fait leurs clients en es- claves de dettes virtuelles, les forçant à payer quelque chose qu’ils n’ont ja- mais reçu et saisissant ensuite leurs biens s’ils ne peuvent plus payer les banques avec de l’argent réel. 
Source : National Press, 15 avril 2005 
Note : Croyez-vous que ces criminels ont été condamnés... eux qui ont placé leur marionnettes partout dans l’administration ? Croyez-vous égale- ment qu’un juge qui fonctionne grâce aux emprunts des banques va juger et condamner celui qui le fait vivre... 
Avez-vous beaucoup entendu parler de ce procès ou d’autre du même genre ? 
Pigeons, réveillez-vous... 
« ... et elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et es- claves, prenaient une marque en leur main droite, ou en leur front. 
... et qu'aucun ne pouvait acheter, ni vendre, s’il n'avait la marque ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom. 
Ici est la sagesse : Que celui qui a de l'intelligence, compte le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est de six cent soixante- six ». 
La Bible, Apocalypse de Jean, Révélation 13 : 16-17-18 
Note : 
- Une marque en leur main droite, la carte de crédit... !? 
- Une marque sur le front, la puce électronique (RFID) que l’on projette 
d’implanter dans chaque être humain ?  Emmanuel Macron, ancien banquier des Rothschild (!) et président français 2017, élu non pas par le peuple mais par le pouvoir financier et monétaire - pouvoir financier et monétaire propriétaire de la quasi-totalité des médias : Journaux, radios, télévisions... 
Lors de son élection, Emmanuel Macron a obtenu 66,06 des suffrages (contre 33, 94 pour Marine le Pen) ... 


Dominique LOUP


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