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Channel: François de Siebenthal
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Mobilisation générale:épargnes, retraites... volées légalement ?

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Monnaie pleine, alias Vollged, alias Moneta entera, Viva, permet la résistance...

Suisses, visez les pommes, et sauvez les enfants...

7. Modifications législatives visant à renforcer le dispositif prévu en cas de crise prévues par les escrocs légaux...

Leur projet résumé...

"La sécurité et l’applicabilité du droit jouent un rôle décisif dans la maîtrise d’une crise. Elles seules peuvent garantir que les plans d’assainissement et de liquidation visant à surmonter la crise auront les effets escomptés dans la pratique. Or les enquêtes internationales les plus récentes montrent qu’en matière de mesures en cas de crise, l’arsenal juridique suisse présente certaines faiblesses. La réduction de créance n’est par exemple expressément mentionnée dans la loi qu’en relation avec la conversion de fonds de tiers en fonds propres (art. 31, al. 3, de la loi sur les banques). L’adaptation nécessaire de cette réglementation est d’ores et déjà proposée dans le projet de loi sur l’infrastructure des marchés financiers (LIMF). "

https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2015/1793.pdf

https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/12/03/confiscations-bancaires-conseil-federal-cherche-couverture-democratique-winniedapooh/

Mobilisation générale:épargnes, retraites...  volées légalement ! Comme à Chypre et en Grèce...

Comment résister ?

Grâce à monnaie-pleine, on peut rédiger ensemble un projet de loi d'application ou un contre-projet et reprendre ainsi toutes les meilleures solutions, BNS, monnaie, crédits, etc... pour en discuter 021 616 88 88
http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html



  1. Source : news.admin.chLe Conseil fédéral adopte le rapport sur l’examen des dispositions en matière de TBTF

Ponction des comptes bancaires : la Suisse s’y met ! Philippe Herlin

Nous avons averti du danger que représente la directive BRRD de ponction des comptes bancaires : désormais, lorsqu’une banque sera en situation de faillite, elle pourra compenser ses pertes en puisant directement dans les comptes de ses clients, les particuliers comme les PME. Un véritable scandale, une atteinte au droit de propriété, mais qui pour le moment ne mobilise pas les médias, les associations, ou les responsables politiques. Parions qu’un jour prochain ce vol légalisé sera dénoncé au grand jour, espérons-le avant qu’il soit mis effectivement en œuvre !
Cette directive vaut pour les pays de l’Union européenne, mais cette idée délétère semble intéresser d’autres pays, notamment un auquel on ne s’attendait pas : la Suisse. Le Conseil fédéral souhaite en effet légaliser les ponctions de comptes bancaires pour le cas où l’une des banques « too big to fail » viendrait à déposer son bilan (UBS, Crédit Suisse, Banque Cantonale de Zurich, Raiffeisen et PostFinance). Les clients de ces banques doivent désormais être conscients des risques auxquels ils s’exposent. C’est la FINMA (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) qui pousse à cette adoption. Elle rappelle, comme la directive d’ailleurs, que les comptes de moins de 100.000 francs suisses ne seront pas concernés, même si cette garantie ne sert qu’à rassurer les naïfs, nous l’avons montré.
La Suisse ! L’un des pays qui garantit le mieux la propriété privée dans le monde, un refuge doré pour une grande partie des fortunes mondiales, des services de banque privée parmi les mieux estimés internationalement, l’image d’un coffre fort inviolable… Tout cela sera bientôt à ranger au rayon des souvenirs : une banque en difficulté pourra sans honte se servir dans les comptes de ses clients. Quelle stupéfiante contre-publicité ! La loi n’est toutefois pas encore mise en place et on espère pouvoir compter sur la vigueur de la vie démocratique de la Confédération helvétique pour s’opposer à ce texte scélérat.
Le fait que même la Suisse veuille appliquer ce principe démontre malheureusement son succès, d’autres pays vont suivre. Pour les Etats, cela semble la solution la plus simple pour résoudre une crise bancaire. Pourtant, c’est l’existence même de banques « too big to fail » (trop grosses pour faire faillite) qui devrait poser problème, et inciter à y répondre en le traitant à la racine, c’est à dire en réduisant la taille des banques, en séparant les activités de marché des activités de dépôt, en augmentant les fonds propres. Cela irait à l’encontre du lobby bancaire, ne rêvons pas.
Si même les banques suisses n’offrent plus de sécurité absolue, cela démontre qu’il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de la banque. Que reste-t-il de sûr ? Nous le savons ici, à GoldBroker, avec de l’or physique stocké en dehors du circuit bancaire. Sinon achetez du chocolat suisse, il reste le meilleur du monde.

Philippe Herlin

In diesem Newsletter ist zu lesen:
  • Rückblick Unterschriftenübergabe
  • So haben die Medien berichtet
  • Vollgeld-Feier morgen Samstag 5. Dezember
Unterschriftenübergabe
Am Dienstag, 1. Dezember 2015 haben wir bei der Bundeskanzlei in Bern 111'824 beglaubigte Unterschriften eingereicht! Es war ein energiegeladener Augenblick, als die Kartonschachteln mit den Unterschriften unter Jubel von über 100 Vollgeld-SammlerInnen von Person zu Person weitergegeben wurden und im Bundeshaus verschwanden. Vielen herzlichen Dank fürs Kommen und Mitfeiern, es war ein grosses Vergnügen! Hier gibts viele Fotos von der Übergabe zu sehen.
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Medienkonferenz
Vor der Übergabe fand die Medienkonferenz im Medienzentrum des Bundeshausesstatt. Hier einige Fotos des offiziellen Anlasses. Die Berichterstattung über die Vollgeld-Initiative war vor und nach der Einreichung sehr gut. Jedes grosse Medium und unzählige kleinere Zeitungen haben überwiegend positiv berichtet. Insgesamt zählten wir weit über 100 Berichte!
Nachfolgend einige Beiträge, wie immer sind die Medienberichte auch in unserem Pressespiegel zu finden. Zur Medienmitteilung.
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Tagesschau - Schweizer Fernsehen
Ein Grossteil des Geldes, das im Umlauf ist, ist sogenanntes Buchgeld. Das heisst, es wird gar nie gedruckt. Nur ein kleiner Teil besteht aus Noten und Münzen, die von der Nationalbank unter die Leute gebracht werden. Das elektronische Geld aber, das wird von Geschäftsbanken wie der UBS oder Credit Suisse in Form von Krediten geschaffen.
ECO - Schweizer Wirtschaftsmagazin
Geld regiert die Welt - doch wer regiert das Geld?
Wenn Geschäftsbanken Kredite vergeben, sei das eine gefährliche Angelegenheit und habe zur Finanzkrise geführt, sagen die die Initianten der Vollgeld-Initiative. Denn die Banken schöpfen Geld, das nur zu einem geringen Teil mit Guthaben bei der Schweizerischen Nationalbank SNB abgesichert ist.
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Radio SRF - Vollgeld-Initiative - ein Weg aus der Finanzkrise?
Wenn eine Bank einen Kredit vergibt, schafft sie dabei neues Geld, elektronisches Buch-Geld. Die «Vollgeld-Initiative» will diese private Geldschöpfung verbieten - damit die Nationalbank die verfügbare Geldmenge besser kontrollieren kann.
NZZ - Erfolg für Vollgeld-Reformer
Das Volk wird sich über die «Vollgeld-Initiative» äussern können. Das Initiativkomitee hat am Dienstag 112 000 beglaubigte Unterschriften eingereicht.
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Tagesanzeiger - Die Angst ums Geld
Schon nach der Grossen Depression in den 1930er-Jahren wollten Ökonomen unser Geldsystem generalüberholen – ohne Erfolg. Nun liefert die Finanzkrise Grund für einen neuen Anlauf.
Tageswoche - Finanzblasen die Luft ablassen
Neun von zehn Franken werden von privaten Banken in Umlauf gebracht – per Knopfdruck und aus dem Nichts. Das birgt Risiken. Die Vollgeld-Initiative, die am 1. Dezember eingereicht wird, will das ändern.
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Lasst uns feiern!
Wir stossen morgen Samstag, 5. Dezember auf die zustande gekommene Volksinitiative und auf 111'824 gültige Unterschriften an und danken euch für die grossartige Arbeit!

Alle sind herzlich eingeladen zu einem geselligen Treffen samt Suppen-Znacht, musikalischer Unterhaltung und gegenseitigem Kennenlernen und Austausch. 

Datum / Zeit: Samstag, 5. Dezember 2015 / ab 18:00 Uhr

Ort (Karte) Zollikerstrasse 74, 8008 Zürich (Seefeld)

Anmeldung (ist aus organisatorischen Gründen zwingend erforderlich)

Unkostenbeitrag: CHF 20.–  für Apéro, Znacht und die Raummiete (weitere Getränke auf eigene Kosten)

Die Vollgeld-Initiative ist zu Gast beim Verein Wandellust (Impressionen sind unter diesem Link zu finden [nach unten scrollen]). Der Abend beginnt mit einemWillkommensapéro. Im Anschluss schauen wir gemeinsam auf die letzten Monate zurück. Zu Wort kommen UnterstützerInnen aus allen Landesteilen, Mitglieder des Kampagnenteams und UnterschriftensammlerInnen. Als Gastreferent konnten wir Prof. Joseph Huber gewinnen.

Nach einem leckeren Suppen-Znacht mit musikalischer Begleitung folgt einAusblick auf die kommenden Jahre und den Abstimmungskampf. Während des ganzen Abends sind Experten vor Ort, die gerne alle Fragen rund um die Initiative beantworten werden. Der Anlass steht im Zeichen guter Gespräche und geselligen Netzwerkens. 
Weitere Informationen.

Wir freuen uns auf ein gemütliches Fest. Wir haben es uns verdient!
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Vielen Dank für euer Engagement und eure Unterstützung! Und bis bald!

Mit freudigen Grüssen im Namen des Kampagnen-Teams
Barbara Ziep, Eva Theiler, Daniel Meier, Hansruedi Weber, Maurizio Degiacomi, Reinhold Harringer, Thomas Mayer und Raffael Wüthrich 




Confiscations bancaires: Conseil fédéral cherche couverture démocratique. WinnieDaPooh


Le 20 avril 2011, le Conseil fédéral présentait son projet de modification de la Loi sur les Banques, également appelé « loi too-big-to-fail », qui prévoyait l’octroi d’une garantie d’Etat pour un montant illimité aux établissements financiers « dont la défaillance porterait gravement atteinte à l’économie et au système financier suisses ». (1)
Il y insistait sur l’importance d’UBS et de Crédit Suisse, arguant du fait que « si l’une des deux grandes banques suisses connaît des difficultés, c’est le fonctionnement du système financier dans son ensemble qui est menacé, et avec lui toute l’économie nationale ». (2)
Quatre ans plus tard à peine, les « too-big-to-fail » sont au nombre de cinq : UBS, Crédit Suisse, Banque Cantonale de Zurich, Raiffeisen et PostFinance.
Confiscations de dépôts bancaires : le Conseil fédéral au soutien de la Finma!
Or, la méthodologie préconisée par le Conseil fédéral en cas de sauvetage de ces établissements est pour le moins drastique. Elle repose notamment sur l’Ordonnance de la Finma sur l’insolvabilité bancaire (OIB), un texte qui prévoit la suppression pure et simple des dettes des banques suisses (comprises d’ailleurs dans un sens très large) envers leurs créanciers… dont leurs déposants font bien évidemment partie – qu’il s’agisse de personnes physiques, entreprises ou autres fonds de pension!
L’art. 50 de l’OIB appelle « réduction de créance » ce procédé confiscatoire dont peu de Suisses semblent connaître l’existence :
« En parallèle ou en lieu et place de la conversion de fonds de tiers en fonds propres, la FINMA peut ordonner une réduction de créance partielle ou totale. » (3)
Si la brutalité d’une telle mesure peut surprendre, elle n’en est pas moins préconisée explicitement dans le rapport final au Conseil fédéral signé par un « groupe d’experts » composé notamment de représentants du Département fédéral des finances (DFF), de la Finma, de la BNS et de… Crédit Suisse!
« Les mesures en cas de crise ont pour objectif de limiter les effets dommageables d’une menace d’insolvabilité d’un établissement d’importance systémique et se fondent sur des plans généraux d’assainissement et de liquidation. Le modèle qui s’est imposé dans le débat international est celui du renflouement interne (bail-in), autrement dit de la conversion de fonds de tiers en fonds propres. Les créanciers de la banque (à l’exception des déposants protégés) sont en l’occurrence contraints de participer aux pertes de l’établissement. » (4)
Casino
On pourrait penser que cette approche n’engage que le petit « groupe d’experts » en question. Or, les recommandations qui découlent de cette analyse basée sur le modèle du « renflouement interne » ont été reprises mot pour mot dans le « rapport too-big-to-fail » remis par le Conseil fédéral au Parlement le 18 février 2015!
« Les enquêtes internationales les plus récentes montrent qu’en matière de mesures en cas de crise, l’arsenal juridique suisse présente certaines faiblesses. La réduction de créance n’est par exemple pas expressément prévue par la loi, même lorsqu’un assainissement est inévitable.De plus, selon la loi sur les banques (LB), un renflouement interne n’est possible qu’à titre de mesure ultime. Une certaine tension existe donc entre, d’un côté, le droit en vigueur et, de l’autre, la stratégie d’assainissement et de liquidation privilégiée par la FINMA ainsi que les développements internationaux. » (5)
Il s’agit donc bel et bien d’aplanir le terrain à la Finma, en reprenant dans le droit suisse les mesures de « réduction de créance » déjà prévues à l’art. 50 de l’Ordonnance de la Finma sur l’insolvabilité bancaire!
Financement privé de la BNS : les TBTF en position de force face à l’État
Comment comprendre ce suivisme du Conseil fédéral? Quelles sont les considérations qui le poussent à choisir en toute conscience de sacrifier les dépôts des clients des TBTF « suisses »? Rappelons tout de même que ces clients comprennent tant des personnes physiques que des entreprises et autres fonds de pensions…
Une décision d’une telle portée serait-elle liée au financement massif de la Banque nationale suisse par les TBTF, un fait avéré quoique totalement passé sous silence? Si la BNS se garde bien de nous communiquer les ventilations exactes de ces montants, nous savons néanmoins que ceux-ci se situaient entre 53 et 154 milliards de francs à la fin 2014 pour les seules UBS et Crédit Suisse… (6)
Auswirkungen der Geldmarktpolitik
Or, comme nous l’avons déjà démontré à plusieurs reprises, les liquidités transférées à la BNS par les banques commerciales peuvent être ensuite rentabilisés via des opérations spéculatives portant, notamment sur de la dette européenne publique. De telles opérations peuvent en effet être réalisées via le système de trafic des paiements de la BNS, lequel contenait pas moins de 422 milliards de francs à la fin 2015! (7)
L’avenir nous dira si, dans le but de garantir le financement de la politique d’affaiblissement du franc menée par la BNS, les autorités suisses – aujourd’hui la Finma et le Conseil fédéral, demain le Parlement peut-être – auront délibérément sacrifié l’épargne du peuple suisse sur les marchés spéculatifs internationaux.
En attendant, le Département fédéral des finances (DFF) aura élaboré ses propositions de modifications législatives en matière de TBTF avec la participation de représentants de la Finma, de la BNS… et « des établissements concernés », tout naturellement ! (8)
WinnieDaPooh
Notes
  1. Source : admin.chLoi fédérale sur les Banques – modification too-big-to-fail (art. 7, al. 1, de la LB)
  2. Source : Admin.chMessage concernant la modification de la loi sur les banques
  3. Source : admin.chOrdonnance de la FINMA sur l’insolvabilité bancaire (Art. 50)
  1. Source : admin.chRapport du Conseil fédéral : « Too-big-to-fail », point 7 – Modifications législatives visant à renforcer le dispositif prévu en cas de crise
Pour la participation de la BNS à la commercialisation des « SecLend COSI », voir la note 10.
  1.  Un coup d’œil, même rapide, au bilan de la BNS, suffit en effet à nous assurer que les avoirs en compte de virement auprès de la BNS des diverses « banques en Suisse » et « banques et institutions étrangères » représentent la principale contrepartie des achats effrénés de devises qui ont été réalisés depuis 2008.
  1. Source : news.admin.chLe Conseil fédéral adopte le rapport sur l’examen des dispositions en matière de TBTF

Ponction des comptes bancaires : la Suisse s’y met ! Philippe Herlin

Nous avons averti du danger que représente la directive BRRD de ponction des comptes bancaires : désormais, lorsqu’une banque sera en situation de faillite, elle pourra compenser ses pertes en puisant directement dans les comptes de ses clients, les particuliers comme les PME. Un véritable scandale, une atteinte au droit de propriété, mais qui pour le moment ne mobilise pas les médias, les associations, ou les responsables politiques. Parions qu’un jour prochain ce vol légalisé sera dénoncé au grand jour, espérons-le avant qu’il soit mis effectivement en œuvre !
Cette directive vaut pour les pays de l’Union européenne, mais cette idée délétère semble intéresser d’autres pays, notamment un auquel on ne s’attendait pas : la Suisse. Le Conseil fédéral souhaite en effet légaliser les ponctions de comptes bancaires pour le cas où l’une des banques « too big to fail » viendrait à déposer son bilan (UBS, Crédit Suisse, Banque Cantonale de Zurich, Raiffeisen et PostFinance). Les clients de ces banques doivent désormais être conscients des risques auxquels ils s’exposent. C’est la FINMA (Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) qui pousse à cette adoption. Elle rappelle, comme la directive d’ailleurs, que les comptes de moins de 100.000 francs suisses ne seront pas concernés, même si cette garantie ne sert qu’à rassurer les naïfs, nous l’avons montré.
La Suisse ! L’un des pays qui garantit le mieux la propriété privée dans le monde, un refuge doré pour une grande partie des fortunes mondiales, des services de banque privée parmi les mieux estimés internationalement, l’image d’un coffre fort inviolable… Tout cela sera bientôt à ranger au rayon des souvenirs : une banque en difficulté pourra sans honte se servir dans les comptes de ses clients. Quelle stupéfiante contre-publicité ! La loi n’est toutefois pas encore mise en place et on espère pouvoir compter sur la vigueur de la vie démocratique de la Confédération helvétique pour s’opposer à ce texte scélérat.
Le fait que même la Suisse veuille appliquer ce principe démontre malheureusement son succès, d’autres pays vont suivre. Pour les Etats, cela semble la solution la plus simple pour résoudre une crise bancaire. Pourtant, c’est l’existence même de banques « too big to fail » (trop grosses pour faire faillite) qui devrait poser problème, et inciter à y répondre en le traitant à la racine, c’est à dire en réduisant la taille des banques, en séparant les activités de marché des activités de dépôt, en augmentant les fonds propres. Cela irait à l’encontre du lobby bancaire, ne rêvons pas.
Si même les banques suisses n’offrent plus de sécurité absolue, cela démontre qu’il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de la banque. Que reste-t-il de sûr ? Nous le savons ici, à GoldBroker, avec de l’or physique stocké en dehors du circuit bancaire. Sinon achetez du chocolat suisse, il reste le meilleur du monde.

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