Les banques commerciales, à ma connaissance actuelle, ont au moins 7 manières de "créer" des "substituts" monétaires en abusant par exemple de la marque Francs suisses ( ou €, ou $, ou £ etc ) et en diluant la vraie monnaie ( 7 origines de "monnaie nouvelle" ex nihilo ):
Substituts selon la Confédération suisse:
http://www.parlament.ch/e/suche/pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20123305
Opérations aux bilans:
- Acquisition d'un actif réel (terrain, immeuble...)
- Acquisition d'un actif financier ( action, obligation, titres)
- Conversion de devises (not. suite à l' exportation d'une entreprise cliente)
-et conversion de devises ( sur ordre d'une banque centrale, swap ou d'un tiers qui a besoin d'un prête-nom !, à voir plus bas )
- Opération d'escompte
- Opération de crédit
- Opération d'escompte
- Opération de crédit
Par le compte de pertes et profits
- Leurs paiements (y compris leurs salaires et bonus).
- Leurs paiements (y compris leurs salaires et bonus).
Les amendes colossales dues pour leurs graves crimes et fraudes systématiques sont en fait payées par des baisses d'impôts qu'ils devraient payer aux collectivités ( sic ), donc les amendes sont en réalité payées par les citoyens ( resic ) et les politiques de rigueur, ils gagnent à tous les coups, face ils gagnent, pile, nous perdons, et, en cas de faillitte, ils disent qu'ils sont trop gros et les politichiens payent et empruntant (re-re-sic ) à intérêts de nouvelles DETTES éternelles... et leur laissent leurs bonus, salaires, et autres parachutes dorés...
Les banques centrales ne peuvent presque plus
battre monnaie, sic, car l'essentiel de la monnaie est fait sous forme électronique, par des crédits à intérêts composés exponentiels, sur ordre des banques commerciales, les profits sont donc privatisés à 99 % et les pertes socialisées à 100 %, payées par les citoyens...
Par exemple, selon Michel Lassere.
Beaucoup de gens voient la monnaie comme un stock, c'est à dire qu'il existerait une certaine quantité de monnaie qui circulerait. Cette monnaie aurait été créée par la Banque Centrale, et, bien souvent, ces gens pensent que c'est en contrepartie des stocks d'or qu'elle détient dans ses réserves. Pour comprendre que ce n'est pas le cas, il suffit de voir que la valeur de cet or est bien inférieure à la valeur de la monnaie qui circule.
A l'époque où les billets et pièces de la Banque de France représentaient la plus grosse partie de la monnaie existante, l'idée d'un stock avait encore du sens, mais avec la monnaie dématérialisée les choses sont bien différentes.
La Banque Centrale
Aujourd'hui, la Banque Centrale crée la "monnaie centrale". Cette monnaie reste sur les comptes des banques commerciales auprès de la Banque Centrale. Elle joue le rôle de réserves obligatoires, dont le montant est déterminé par la Banque Centrale, et sert à la compensation des paiements entre les banques.
La Banque Centrale ne possède aucun stock de monnaie centrale, cette monnaie est créée en contrepartie de titres de créances (bons du Trésor ou autres créances "de qualité") que lui confient les banques commerciales.
Les fréquentes opérations de refinancements des banques commerciales par la Banque Centrale sont autant d'occasions supplémentaires de création monétaire. Ces refinancements ayant une durée limitée, la monnaie créée ne l'est que pour un temps assez court, et disparaît une fois ce temps écoulé.
Les banques commerciales
Suivant le même principe que les banques du 17ème siècle qui créaient de la monnaie-papier en contrepartie d'effets de commerce, les banques commerciales créent aujourd'hui de la monnaie-dématérialisée en contrepartie de titres de créances.
Non seulement, les banques commerciales prêtent en totalité la monnaie qu'on leur a confiée, les dépôts font alors les crédits. Mais elles prêtent aussi de la monnaie qu'elles n'ont pas en dépôt, et ce sont alors les crédits qui font les dépôts.
La réalité de la création monétaire par les banques commerciales n'est pas toujours facile à admettre pour le citoyen ordinaire. Que ceux qui doutent se posent alors la question de l'origine de la monnaie dématérialisée, d'où provient cette monnaie ?
En créant la monnaie centrale à la disposition des banques commerciales, la Banque Centrale joue bien un rôle dans la création monétaire, mais elle n'est pas pour autant à l'origine de la monnaie dématérialisée existante, celle que l'on trouve sur les comptes courants des clients. La monnaie dématérialisée relève donc d'un processus de création propre aux banques commerciales, et sans ce processus cette monnaie n'existerait pas.
Créer de la monnaie est très facile pour une banque commerciale, car cette opération se limite à un simple jeu d'écriture. La comptabilité d'une banque se décompose en un actif et un passif.
- l'actif est ce qu'on doit à la banque, ce sont des "actifs financiers", des titres de créance, de la monnaie que la banque a prêtée et qui lui rapporte des intérêts.
- le passif est ce que la banque doit à ses déposants, la monnaie qu'on lui a confiée et qui est inscrite sur les comptes de dépôt.
Que se passe-t-il quand une banque prête 5000 € à un emprunteur ?
- L'opération crée un titre de créance de 5000 €, comptabilisé en actif pour la banque.
- Ces 5000 € sont inscrits sur le compte de l'emprunteur, comptabilisés au passif de la banque.
Au final, on peut constater que la banque inscrit la même somme à son actif et à son passif, et que sa comptabilité reste équilibrée. Y compris si la banque ne possédait pas ces 5000 € au préalable, et a profité de l'opération pour les créer.
Cette création monétaire est parfois appelée "création ex nihilo", c'est à dire création à partir de rien. Cette qualification repose sur le fait que la monnaie ainsi prêtée à l'emprunteur n'existait pas au préalable. Pourtant cette monnaie n'est pas créée à partir de rien, mais à partir d'une opération bancaire qui l'a créée en contrepartie d'un titre de créance. L'usage du terme ex nihilo tendrait à faire penser que cette création serait sans contrepartie, et que les banques pourraient ainsi créer de la monnaie "gratuitement", ce qui n'est pas le cas.
Les 5000 € créés dans notre exemple ont une durée de vie limitée à la durée de cette créance. Ils disparaîtront au fur et à mesure des remboursements de l'emprunteur. L'existence de monnaie dématérialisée ne repose donc pas sur un stock de monnaie existante, mais sur des flux permanents de création monétaire par les banques commerciales. Si, pour des raisons diverses, les banques commerciales cessaient d'accorder des crédits créateurs de monnaie, la monnaie scripturale disparaîtrait.
L'exemple choisi ci dessus n'est bien sur qu'un exemple pour montrer comment les banques commerciales créent de la monnaie, cette création aurait tout aussi bien pu concerner une opération d'escompte. Ce processus de création est global, et il n'est pas possible de savoir si un prêt de la banque a été financé par de la monnaie existant déjà sur des comptes de dépôt, ou par de la monnaie créée pour l'occasion.
Cette possibilité de création monétaire n'est pas infinie, mais est limitée par le montant des réserves obligatoires auprès de la Banque Centrale, ainsi que par le "ratio Cooke" qui fait dépendre le montant total des prêts que peut accorder la banque du montant de ses fonds propres (son capital). Plus ses fonds propres sont importants, plus une banque peut prêter de monnaie, et donc en créer. Si la banque fait de mauvaises affaires et perd de l'argent, elle doit déduire ses pertes de ses fonds propres, ce qui peut alors l'empêcher d'accorder de nouveaux prêts et donc de créer l'indispensable monnaie.
M. Michel Lasserre
(2008)
http://www.m-lasserre.com/educpop/dossiermonnaie/5lacreationmonetaire.htm
ou selon M. Bernard Dugas
Les swaps.
Un swap de devises par exemple avec la B.C.E. n'est pas techniquement un prêt. La Banque centrale américaine renfloue les banques européennes !
La Banque centrale américaine, la Réserve fédérale, est engagée dans un plan de sauvetage des banques européennes. Le plus étonnant est que cette opération de sauvetage soit passée inaperçue.
La Fed utilise ce qu'on appelle dans le jargon financier un «accord de swap de liquidité temporaire en dollars américains» par exemple avec la Banque centrale européenne (B.C.E). Il y a des ententes similaires avec les banques centrales du Canada, d’Angleterre, de Suisse et du Japon. Dit plus simplement, la Fed échange des dollars contre des euros. La Fed est compensée par le versement d'un taux d'intérêt de 50 points de base, soit 0,5%. La B.C.E., qui garantit de retourner les dollars à un taux de change fixe correspondant à la date du swap, prête ensuite cet argent aux banques européennes de son choix.
Pourquoi la Fed et la B.C.E. font-elles cela ? La Fed pourrait prêter directement aux succursales américaines des banques étrangères. Elle a fait beaucoup de prêts à des banques étrangères en vertu de diverses facilités de crédit spéciales dans le sillage de l'effondrement de Lehman Brothers à l'automne 2008. Ou encore, la B.C.E. pourrait prêter des euros aux banques qui, à leur tour, pourraient acheter des dollars sur les marchés des changes. Le monde n’est-il pas inondé de dollars ?
Les deux banques centrales se sont engagées dans cette procédure parce que chacune a besoin d'une feuille de vigne pour cacher son sexe. La Fed a été gênée par les révélations de ses largesses envers les banques étrangères. Elle ne veut pas que les dettes des banques étrangères apparaissent sur ses comptes. Un swap de devises avec la B.C.E. n'est pas techniquement un prêt.
La B.C.E. est empêtrée dans un désordre encore plus grand que celui de la Fed. Les chefs de nombreux gouvernements européens veulent que la B.C.E. les renfloue. La banque centrale et certains gouvernements européens disent qu'elle ne peut pas constitutionnellement le faire. La B.C.E. préfère ne pas créer des euros pour garder intacte sa réputation de lutter contre l'inflation. Pour atténuer ses prêts en euros, elle emprunte des dollars qu’elle prête ensuite aux banques. Ce crédit remplace les dollars que les banques américaines et les marchés des changes ne veulent plus accorder aux banques européennes qui ont besoin des dollars pour financer le commerce de la zone euro avec le reste du monde. Pendant ce temps, les gouvernements européens mettent la pression sur leurs banques pour acheter encore plus de dettes souveraines.
Le soutien de la Fed vient en supplément des 489 milliards d’euros prêtés par la B.C.E. aux 523 banques de la zone euro avant Noël. Et si 2008 peut servir de guide, les swaps en dollars vont turbo-compresser les prêts en euros de la B.C.E.
Cet arrangement byzantin ne pouvait être conçu que pour confondre les observateurs, et il a largement réussi de ce côté-ci de l'Atlantique où la couverture de la presse a été marginale. En revanche, il n’est pas passé inaperçu en Europe. Le 21 décembre, le Frankfurter Allgemeine Zeitung a noté sur son site internet que les banques européennes ont pris trois mois de crédits valant 33 milliards de dollars, financés par un swap entre la B.C.E. et la Fed. Lorsque le gouvernement grec apparut beaucoup plus endetté qu'on ne le savait jusque là au printemps 2009, des swaps de devises furent mise en place par Goldman Sachs pour dissimuler ses dettes abyssales.
La Fed avait plus de 600 milliards de dollars de swaps de devises sur ses livres à l'automne 2008. Ces swaps furent en grande partie remboursés en janvier 2010. Le montant de l’été dernier, en vertu de la convention de renouvellement de swaps, était de 2,4 milliards de dollars par semaine. Pour la semaine se terminant le 14 décembre, toutefois, ce montant a bondi à 54 milliards de dollars. Pour la semaine se terminant le 21 décembre, le total a augmenté d'un peu plus de 8 milliards de dollars. Les 33 milliards de dollars susmentionnés par le journal allemand ne sont pas comptabilisés parce que la B.C.E. les a empruntés le 22 décembre, juste après le communiqué de la Fed.
Peu importe l'interprétation légaliste, la Fed travaille par le biais de la B.C.E. à renflouer les banques européennes et, indirectement, les gouvernements européens dépensiers. Il est difficile de compter le nombre de mauvaises choses que comporte cet arrangement.
Premièrement, la Fed n'a pas l'autorité de renflouer l'Europe. Ma source pour ce jugement ? Le président de la Fed, Ben Bernanke, a rencontré les sénateurs républicains, le 14 décembre, pour les informer de la situation européenne. Après la réunion, le sénateur Lindsey Graham a déclaré aux journalistes que M. Bernanke lui-même a dit que la Fed n'a pas «l'intention ou l'autorité» pour renflouer l'Europe. Dans la semaine où M. Bernanke a promis qu’il n’y aurait aucun sauvetage de l’Europe, la taille des lignes de swap pour la B.C.E. a gonflé d’environ 52 milliards de dollars.
Deuxièmement, ces accords de swap de la Réserve fédérale rejettent la sanction de l'aléa moral et entraînent des distorsions dans l'allocation des crédits en faveur des gouvernements dépensiers. Permettre à la B.C.E. de faire la répartition initiale du crédit aux banques, et pour certains d’espérer que cet argent servira encore à financer les gouvernements dépensiers de l’Union européenne, n’arrangera certainement pas le problème.
Troisièmement, la non-transparence des arrangements de swaps est gênante dans une démocratie. À son crédit, M. Bernanke a promis une plus grande ouverture et une meilleure communication des objectifs de la politique monétaire de la Fed. Les accords de swap sont en contradiction avec sa promesse. Il est temps pour le président de la Fed de fournir au Congrès une comptabilité honnête de ce qui se trame dans les coulisses du pouvoir. (*)
Gerald P. O'Driscoll
(*) Commentaire du traducteur :
Alors que le crédit bancaire intra-européen était au point mort et que les cigales italiennes et espagnoles ne pouvaient plus se refinancer sur les marchés à la veille de Noël, une divine intervention conjuguée des deux banques centrales de part et d’autre de l’Atlantique (une ouverte, par Mario, et une, masquée, par Ben) est venue apporter providentiellement un peu d’oxygène à l’Etat-providence qui se meurt un peu partout en Europe et aux Etats-Unis. Les dirigeants politiques ne reculeront devant rien pour le maintenir artificiellement en vie le plus longtemps possible. Qui aura le courage de débrancher la pompe ? C’est la question - qui intéresse les gens lucides - de la facture qui ne cesse de gonfler pour les générations futures.
Il y a eu un tribunal à Nuremberg pour juger les coupables de la Seconde guerre mondiale. Y en aura-t-il un autre pour juger les non moins responsables élites qui condamnent des générations de citoyens à rembourser une dette qu’elles n’ont point contractée ? Le national-socialisme a été condamné en 1945. Pourquoi le socialisme tout court ne le serait-il pas alors qu’il est la cause directe de la misère qui s’étend sous nos yeux ? Seuls les restaurants du cœur sont promis à un bel avenir dans notre pays ravagé par cette idéologie utopiste qui prétend aider les individus alors qu’elle les étouffe dans un carcan de réglementations et de taxes.
La Banque centrale américaine, la Réserve fédérale, est engagée dans un plan de sauvetage des banques européennes. Le plus étonnant est que cette opération de sauvetage soit passée inaperçue.
La Fed utilise ce qu'on appelle dans le jargon financier un «accord de swap de liquidité temporaire en dollars américains» par exemple avec la Banque centrale européenne (B.C.E). Il y a des ententes similaires avec les banques centrales du Canada, d’Angleterre, de Suisse et du Japon. Dit plus simplement, la Fed échange des dollars contre des euros. La Fed est compensée par le versement d'un taux d'intérêt de 50 points de base, soit 0,5%. La B.C.E., qui garantit de retourner les dollars à un taux de change fixe correspondant à la date du swap, prête ensuite cet argent aux banques européennes de son choix.
Pourquoi la Fed et la B.C.E. font-elles cela ? La Fed pourrait prêter directement aux succursales américaines des banques étrangères. Elle a fait beaucoup de prêts à des banques étrangères en vertu de diverses facilités de crédit spéciales dans le sillage de l'effondrement de Lehman Brothers à l'automne 2008. Ou encore, la B.C.E. pourrait prêter des euros aux banques qui, à leur tour, pourraient acheter des dollars sur les marchés des changes. Le monde n’est-il pas inondé de dollars ?
Les deux banques centrales se sont engagées dans cette procédure parce que chacune a besoin d'une feuille de vigne pour cacher son sexe. La Fed a été gênée par les révélations de ses largesses envers les banques étrangères. Elle ne veut pas que les dettes des banques étrangères apparaissent sur ses comptes. Un swap de devises avec la B.C.E. n'est pas techniquement un prêt.
La B.C.E. est empêtrée dans un désordre encore plus grand que celui de la Fed. Les chefs de nombreux gouvernements européens veulent que la B.C.E. les renfloue. La banque centrale et certains gouvernements européens disent qu'elle ne peut pas constitutionnellement le faire. La B.C.E. préfère ne pas créer des euros pour garder intacte sa réputation de lutter contre l'inflation. Pour atténuer ses prêts en euros, elle emprunte des dollars qu’elle prête ensuite aux banques. Ce crédit remplace les dollars que les banques américaines et les marchés des changes ne veulent plus accorder aux banques européennes qui ont besoin des dollars pour financer le commerce de la zone euro avec le reste du monde. Pendant ce temps, les gouvernements européens mettent la pression sur leurs banques pour acheter encore plus de dettes souveraines.
Le soutien de la Fed vient en supplément des 489 milliards d’euros prêtés par la B.C.E. aux 523 banques de la zone euro avant Noël. Et si 2008 peut servir de guide, les swaps en dollars vont turbo-compresser les prêts en euros de la B.C.E.
Cet arrangement byzantin ne pouvait être conçu que pour confondre les observateurs, et il a largement réussi de ce côté-ci de l'Atlantique où la couverture de la presse a été marginale. En revanche, il n’est pas passé inaperçu en Europe. Le 21 décembre, le Frankfurter Allgemeine Zeitung a noté sur son site internet que les banques européennes ont pris trois mois de crédits valant 33 milliards de dollars, financés par un swap entre la B.C.E. et la Fed. Lorsque le gouvernement grec apparut beaucoup plus endetté qu'on ne le savait jusque là au printemps 2009, des swaps de devises furent mise en place par Goldman Sachs pour dissimuler ses dettes abyssales.
La Fed avait plus de 600 milliards de dollars de swaps de devises sur ses livres à l'automne 2008. Ces swaps furent en grande partie remboursés en janvier 2010. Le montant de l’été dernier, en vertu de la convention de renouvellement de swaps, était de 2,4 milliards de dollars par semaine. Pour la semaine se terminant le 14 décembre, toutefois, ce montant a bondi à 54 milliards de dollars. Pour la semaine se terminant le 21 décembre, le total a augmenté d'un peu plus de 8 milliards de dollars. Les 33 milliards de dollars susmentionnés par le journal allemand ne sont pas comptabilisés parce que la B.C.E. les a empruntés le 22 décembre, juste après le communiqué de la Fed.
Peu importe l'interprétation légaliste, la Fed travaille par le biais de la B.C.E. à renflouer les banques européennes et, indirectement, les gouvernements européens dépensiers. Il est difficile de compter le nombre de mauvaises choses que comporte cet arrangement.
Premièrement, la Fed n'a pas l'autorité de renflouer l'Europe. Ma source pour ce jugement ? Le président de la Fed, Ben Bernanke, a rencontré les sénateurs républicains, le 14 décembre, pour les informer de la situation européenne. Après la réunion, le sénateur Lindsey Graham a déclaré aux journalistes que M. Bernanke lui-même a dit que la Fed n'a pas «l'intention ou l'autorité» pour renflouer l'Europe. Dans la semaine où M. Bernanke a promis qu’il n’y aurait aucun sauvetage de l’Europe, la taille des lignes de swap pour la B.C.E. a gonflé d’environ 52 milliards de dollars.
Deuxièmement, ces accords de swap de la Réserve fédérale rejettent la sanction de l'aléa moral et entraînent des distorsions dans l'allocation des crédits en faveur des gouvernements dépensiers. Permettre à la B.C.E. de faire la répartition initiale du crédit aux banques, et pour certains d’espérer que cet argent servira encore à financer les gouvernements dépensiers de l’Union européenne, n’arrangera certainement pas le problème.
Troisièmement, la non-transparence des arrangements de swaps est gênante dans une démocratie. À son crédit, M. Bernanke a promis une plus grande ouverture et une meilleure communication des objectifs de la politique monétaire de la Fed. Les accords de swap sont en contradiction avec sa promesse. Il est temps pour le président de la Fed de fournir au Congrès une comptabilité honnête de ce qui se trame dans les coulisses du pouvoir. (*)
Gerald P. O'Driscoll
(*) Commentaire du traducteur :
Alors que le crédit bancaire intra-européen était au point mort et que les cigales italiennes et espagnoles ne pouvaient plus se refinancer sur les marchés à la veille de Noël, une divine intervention conjuguée des deux banques centrales de part et d’autre de l’Atlantique (une ouverte, par Mario, et une, masquée, par Ben) est venue apporter providentiellement un peu d’oxygène à l’Etat-providence qui se meurt un peu partout en Europe et aux Etats-Unis. Les dirigeants politiques ne reculeront devant rien pour le maintenir artificiellement en vie le plus longtemps possible. Qui aura le courage de débrancher la pompe ? C’est la question - qui intéresse les gens lucides - de la facture qui ne cesse de gonfler pour les générations futures.
Il y a eu un tribunal à Nuremberg pour juger les coupables de la Seconde guerre mondiale. Y en aura-t-il un autre pour juger les non moins responsables élites qui condamnent des générations de citoyens à rembourser une dette qu’elles n’ont point contractée ? Le national-socialisme a été condamné en 1945. Pourquoi le socialisme tout court ne le serait-il pas alors qu’il est la cause directe de la misère qui s’étend sous nos yeux ? Seuls les restaurants du cœur sont promis à un bel avenir dans notre pays ravagé par cette idéologie utopiste qui prétend aider les individus alors qu’elle les étouffe dans un carcan de réglementations et de taxes.
Le Conseil Fédéral suisse admet le risque systémique
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13 déc. 2014 - La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du ... Müller Geri.François de Siebenthal: Propriétaires de la fausse monnaie ...
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