Le président équatorien, Rafael Correa, a lancé une monnaie d’Etat virtuelle. L’Equateur est ainsi le premier pays à créer une monnaie électronique émise par sa banque centrale pour le bien de ses citoyens.
Le Sistema de Dinero Electronico, première monnaie électronique soutenue par un État, permet depuis février de payer des taxis en Équateur. Quito veut généraliser l'emploi de cette nouvelle devise destinée en priorité aux plus pauvres.
L’Équateur compte reléguer les billets de banque et autre pièces de monnaie sonnantes et trébuchantes au placard. Progressivement, ce pays d’Amérique du Sud veut faire du Sistema de Dinero Electronico (SDE - Système d’argent électronique) un moyen de paiement complémentaire du dollar américain, qui est la devise officielle depuis 2000. Il devient, ainsi, le premier État au monde à promouvoir l’utilisation d’une monnaie dématérialisée, gérée par les autorités publiques.
Et le plan du gouvernement socialiste de Rafael Correa débute par les taxis. Depuis le début du mois de février, il est possible de régler sa course en SDE dans tout le pays. Il suffit d’avoir ouvert un compte auprès de la Banque centrale équatorienne et de disposer d’une smartphone. Le paiement se fait ensuite en quelques clics. À compter du 15 février, les Équatoriens pourront utiliser ce nouveau mode de paiement pour d'autres services qui doivent encore être sélectionnés par l’État. Ils auront, en outre, le droit de s’envoyer de l’argent entre eux. Fin 2015, il devrait être possible de régler ses impôts et autres taxes grâce au SDE
Pas du bitcoin
Ça ressemble à du bitcoin, ça a le goût du bitcoin, mais pourtant ce n’en est pas. L’association d’idée avec la célèbre monnaie électronique qui défraie la chronique depuis deux ans se fait d’autant plus aisément que Quito a, justement, interdit l’utilisation du bitcoin en juillet 2014 pour préparer le terrain à son propre moyen de paiement dématérialisé.
Contrairement au bitcoin, monnaie totalement décentralisée, la nouvelle devise équatorienne est gérée par la banque centrale. Il ne dépend pas non plus d’une autre monnaie, alors que le SDE est indexé au dollar à parité égale, c'est-à-dire qu'un dollar équivaut à un SDE. Son cours variera donc en fonction des fluctuations du billet vert et la banque centrale ne pourra pas laisser circuler davantage de cette nouvelle monnaie qu’elle n’a de dollars en réserve.
Surtout, le Sistema de Dinero Electronico est avant tout un instrument politique. En janvier 2014,lorsque Rafael Correa a dévoilé son projet de monnaie électronique, il l’a présenté comme un outil de justice sociale. Dans un pays où, d’après la Banque mondiale, près de 40 % de la population n’a pas accès au système bancaire, ce serait l’outil idéal pour "réduire l’exclusion financière", d’après la BCE.
Cette monnaie électronique doit permettre aux plus démunis d’ouvrir un compte sans avoir à payer les frais de gestion traditionnels associés à un compte en banque. Il suffit de répondre à trois questions envoyées par SMS sur son téléphone portable - plus de 90 % de la population en est muni - et le tour est joué. Le gouvernement a même pensé à rédiger les questions aussi en quechua, une langue parlée par certains des Équatoriens les plus pauvres.
Pour les pauvres ou pour la "dé-dollarisation" ?
L’État a, également, tout intérêt à favoriser le succès du SDE. Il pourrait devenir une source de précieuses économies, a indiqué à la chaîne américaine CNBC, Diego Martinez, un économiste et conseiller au président Rafael Correa. Le pays dépense, en effet, trois millions de dollars par an pour changer les vieilles coupures usagées par des nouveaux billets verts. Ce coût "d’entretien" pourrait baisser sensiblement si la population ne payait plus que par smartphone.
Certains, comme l’économiste américain Lawrence White, pensent que le gouvernement socialiste équatorien aimerait surtout en finir avec le dollar comme devise officielle du pays. "Il n’y a pas de raison économique valable, autre qu’ouvrir la voie à la 'dé-dollarisation' de l’économie, pour que l’État crée sa propre monnaie électronique", assure-t-il sur le blog "Free Banking". ...
Le site d'actualité économique argentin Infobae ajoute qu’il n'est pas illogique qu'un président socialiste en Amérique du Sud veuille s'affranchir du billet vert. Pourtant Rafael Correa a répété que la nouvelle monnaie n’avait pas vocation à court ou long terme de prendre la place du dollar.
Mais le chef d’État équatorien peut difficilement affirmer le contraire. Actuellement, plus de 90 % des Équatoriens sont favorables au maintien du dollar comme monnaie officielle, rappellent plusieurs médias locaux. Le passage au billet vert à mis fin à l’inflation galopante qui a fait vaciller l’économie nationale dans les années 1990. La hausse des prix était passée de 90 % en 2000 à 9 % deux ans plus tard. "Le dollar est une monnaie en laquelle la population a confiance", souligne Infobae. Reste à savoir si les Équatoriens feront également confiance au SDE. Jusqu’à présent 6 000 personnes, sur une population totale de 15 millions, ont accepté de tester cette monnaie.
En Suisse:
Tous Rois et Reines battant monnaie.
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Assemblée des actionnaires anonymes de la banque nationale suisse, BNS
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Partageons les avantages des créations monétaires du néant, ex nihilo, le vrai secret bancaire, et évitons les dilutions cachées des monnaies, vol universel de tous depuis tout le temps.
La vision, la BNS est une coopérative dont chacun est coopérateur dès la conception, dirigée par sept conseillers choisis au hasard ( panachage de langues etc, formule dite magique) pour seulement une année, et à leur charge de vérifier les comptes de l'année précédente.
Une nouvelle banque nationale suisse 3.0 en coopérative appartenant à tous les habitants de la Suisse et dont les sept directeurs sont par exemple tirés au sort tous les ans, directeurs qui peuvent se faire assister de spécialistes de leur choix pour la durée de leur mandat, avec comme but principal de distribuer équitablement la productivité croissante des robots en battant proportionnellement monnaie pour NOUS.
La transformation de la BNS en une fédération de Coopératives Monétaires Cantonales et communales constitue certainement le plus sûr moyen de s’assurer d’une part que nous maîtrisons le flux d’émission et que celui-ci est assuré par la seule volonté du Souverain et en fonction de ses besoins propres.
Nos monnaies sont de plus en plus diluées, perdant chaque jour de la valeur. Pour résister, votons oui à monnaie pleine et changeons la banque nationale suisse, alias BNS.
chante LIOBA
https://www.youtube.com/watch?v=0Xls94ECKQs
Dilutions monétaires, des vols systématiques et continus "légalisés" par des astuces et tricheries notamment comptables, des complots prouvés au service de quelques "initiés"...
Les banques commerciales, à ma connaissance actuelle, ont au moins 7 manières de "créer" des "substituts" monétaires en abusant par exemple de la marque Francs suisses ( ou €, ou $, ou £ etc ) et en diluant la vraie monnaie ( 7 origines de "monnaie nouvelle" ex nihilo ):
Substituts selon la Confédération suisse:
http://www.parlament.ch/e/
Opérations aux bilans:
- Acquisition d'un actif réel (terrain, immeuble...)
- Acquisition d'un actif financier ( action, obligation, titres)
- Conversion de devises (not. suite à l' exportation d'une entreprise cliente)
-et conversion de devises ( sur ordre d'une banque centrale, swap ou d'un tiers qui a besoin d'un prête-nom !, à voir plus bas )
- Opération d'escompte
- Opération de crédit
- Opération d'escompte
- Opération de crédit
Par le compte de pertes et profits
- Leurs paiements (y compris leurs salaires et bonus).
- Leurs paiements (y compris leurs salaires et bonus).
Les amendes colossales dues pour leurs graves crimes et fraudes systématiques sont en fait payées par des baisses d'impôts qu'ils devraient payer aux collectivités ( sic ), donc les amendes sont en réalité payées par les citoyens ( resic ) et les politiques de rigueur, ils gagnent à tous les coups, face ils gagnent, pile, nous perdons, et, en cas de faillitte, ils disent qu'ils sont trop gros et les politiciens payent en empruntant sur notre dos (re-re-sic ) à intérêts de nouvelles DETTES éternelles... et leur laissent leurs bonus, salaires, et autres parachutes dorés... et des impôts directs et indirects de plus en plus déments et grotesques et en laissant les USA devenir un paradis fiscal mondialisé
https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2016/02/02/les-etats-unis-ont-phagocyte-la-place-financiere-suisse-liliane-held-khawamle-nouveau-paradis-fiscal-favori-de-la-planete-les-etats-unis-bloomberg/Les banques centrales ne peuvent presque plus
battre monnaie, sic, car l'essentiel de la monnaie est fait sous forme électronique, par des crédits à intérêts composés exponentiels, sur ordre des banques commerciales, les profits sont donc privatisés à 99 % et les pertes socialisées à 100 %, payées par les citoyens...
Résistances: http:// desiebenthal.blogspot.ch/2015/ 12/projet-de-loi-dapplication- de-monnaie.html
Résistances: http://
Par exemple, les banques centrales ne peuvent presque plus
battre monnaie, selon Michel Lassere.
battre monnaie, selon Michel Lassere.