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Non au diagnostic préimplantatoire, non au DPI, non à l'eugénisme.

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Au nom de la dignité humaine, non au diagnostic préimplantatoire
Conférence à Lausanne, le mercredi 11 mai,  20 h 15, salle Notre-Dame, Basilique du même nom, rue du Valentin 7, par le Dr. Manuel Mariotta.

Communiqué de presse | 25.04.2016

Au nom de la dignité humaine, non au diagnostic préimplantatoire

Prise de position concernant la votation sur la Loi sur la procréation médicalement assistée

La Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses refuse la modification de la Loi sur la procréation médicalement assistée qui vise à fixer les conditions de l’introduction du diagnostic préimplantatoire en Suisse.
Les Suisses s’exprimeront le 5 juin prochain sur la modification de la Loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA) qui vise à lever l’interdiction du diagnostic préimplantatoire (DPI) et à donner les conditions de son autorisation en Suisse. La Conférence des évêques suisses ainsi que sa Commission de bioéthique se sont prononcés à plusieurs reprises contre l’introduction de cette technique en Suisse. En plus, la modification de la LPMA proposée par le Parlement, et soutenue par le Conseil fédéral, contient plusieurs points hautement problématiques du point de vue éthique.
D’abord, la Commission tient à souligner encore une fois que le DPI pose en soi de graves problèmes éthiques : il s’agit d’une technique de sélection d’embryons obtenus par fécondation artificielle (FIV), dans le but de s’assurer que l’enfant à naître ne soit pas porteur d’une maladie héréditaire. Les embryons non implantés sont détruits, congelés ou utilisés pour la recherche. Autoriser le DPI signifie donc autoriser la sélection de qui mérite de vivre ou non.
Concernant la modification de la LPMA, la Commission relève trois points très problématiques. Premièrement, le projet de loi prévoit un élargissement de la pratique du DPI en le rendant disponible non seulement aux couples qui se savent transmetteurs d’une maladie héréditaire grave, mais à tous les couples qui recourent à la fécondation artificielle (FIV). Cela conduit à un screening généralisé de tous les embryons se trouvant en dehors du corps de la femme. Les conséquences sont graves : il y a d’une part une augmentation exponentielle d’ « embryons surnuméraires ». D’autre part, on décrète qu’une maladie génétique comme la Trisomie 21 justifie la sélection. Il en résulte une stigmatisation des personnes vivant dans cette situation de handicap.
Deuxièmement, la modification de la LPMA prévoit l’autorisation de conserver les embryons obtenus par la FIV en les congelant. Il s’agit d’un procédé qui traite l’embryon comme un objet à conserver jusqu’au moment où on en a besoin. La congélation implique en plus une intervention radicale dans l’histoire d’un être humain et va donc à l’encontre de la dignité humaine.
Troisièmement, le nombre d’embryons à développer par cycle est augmenté par cette loi de trois à douze. Il s’agit d’un chiffre arbitraire.
Ces développements confirment l’argument de la pente glissante. Contrairement au projet de loi proposé par le Conseil fédéral en 2013, la loi prévoit finalement une introduction du DPI beaucoup plus large. Rien n’indique donc que l’on s’arrêtera à ce stade et que dans un avenir plus ou moins proche on ne procède à l’autorisation d’applications ultérieures du DPI (comme le « bébé-médicament », par exemple).
Pour toutes ces raisons, la Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses est d’avis que les dispositions de ce projet de loi ne respectent pas la dignité inaltérable de l’être humain. En effet, une société est authentiquement humaine lorsque, tout en luttant contre la souffrance et la maladie, elle se montre capable d’accueillir chaque personne dans sa dignité, et de faire une place aux plus petits et aux plus vulnérables.

Oui à l’être humain, non au diagnostic préimplantatoire
SBK-CES-CVS Conférence des évêques suisses | 10.03.2016

Oui à l’être humain, non au diagnostic préimplantatoire

Nous publions ci-dessous une partie du communiqué de presse de la Conférence des évêques suisses (10.03.2016) suite à leur 311e assemblée ordinaire et qui concerne la bioéthique :
Suite à la révision de la Constitution fédérale de 2015, la population suisse se prononcera le 5 juin lors d’une votation fédérale au sujet de la révision de la Loi sur la procréation médicalement assistée. Selon les nouvelles dispositions, les conditions en vue d’autoriser un diagnostic préimplantatoire (DPI) doivent être régularisées. Les évêques sont d’avis que les dispositions de ce projet de loi ne respectent pas la dignité inaltérable de l’être humain. C’est pourquoi ils rejettent cette modification de la Loi sur la procréation médicalement assistée. Avant la votation, la Commission de bioéthique de la CES diffusera une prise de position détaillée à ce sujet.

Diagnostic préimplantatoire (DPI)

Diagnostic préimplantatoire (DPI)
Au nom de la dignité humaine, non au diagnostic préimplantatoire
25.04.2016
Prise de position concernant la votation sur la Loi sur la procréation médicalement assistée
La Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses refuse la modification de la Loi sur la procréation médicalement assistée qui vise à fixer les conditions de l’introduction du diagnostic préimplantatoire en Suisse.
Oui à l’être humain, non au diagnostic préimplantatoire
SBK-CES-CVS Conférence des évêques suisses | 10.03.2016
Nous publions ci-dessous une partie ducommuniqué de presse de la Conférence des évêques suisses (10.03.2016) suite à leur 311e assemblée ordinaire et qui concerne la bioéthique :
Non au diagnostic préimplantatoire, oui à l’être humain
SBK-CES-CVS Conférence des évêques suisses | 11.05.2015
Prise de position concernant la votation sur le DPI
Les évêques suisses refusent la modification de la Constitution en vue de l’autorisation du diagnostic préimplantatoire (DPI).
13.09.2013
Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses
Qui peut trier, sélectionner et éliminer des embryons dans un laboratoire médical ? C’est avec inquiétude que la Commission de bioéthique de la Conférence des évêques suisses réagit à la décision de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture du Conseil des Etats (CSEC-E) d’entrer en matière sur l'autorisation du diagnostic préimplantatoire (DPI).
SBK-CES-CVS Conférence des évêques suisses | 05.10.2011
Prise de position de la CES au sujet de la modification de l’art. 119 de la Constitution fédérale et de la loi sur la procréation médicalement assistée, 27 septembre 2011.

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