Chères amies, amis de Monnaie-Pleine,
je vous confirme donc notre table ronde le :
Jeudi 29 septembre à 18h,
Géopolis, UNI de Lausanne, ch. de la Mouline, salle n°4799
Merci de prendre note dans vos agendas...
Cela va durer environ 1h30.
Créations monétaires, dettes & crises.
Table ronde sur l'initiative Monnaie-Pleine
avec François de Siebenthal (initiant et banquier)
et Kurt Specht (coordinateur romand de l'initiative)
organisation Luca Bagiella (réseau conscienceS-citoyenneS)
Jeudi 29 septembre 2016, 18h00 (Geopolis, UNIL, salle n°4799)
La monnaie est au coeur de notre quotidien et de nos économies : elle permet les
échanges des biens et des services. Pourtant, rares sont les personnes sachant
vraiment qui la fabrique, et comment elle fonctionne. Car c’est bien
l’incompréhension du système monétaire par la majorité des citoyens qui permet à la
finance et aux banques de régner sans entraves.
Dès lors, le but de cette table ronde sera d’une part de mettre en lumière le
fonctionnement de la création monétaire et de la dette et, d’autre part, de présenter
l’initiative Monnaie-Pleine et ses enjeux. Le 1er décembre 2015, l’initiative Monnaie-
Pleine a abouti avec plus de 110’000 signatures valables déposées à la Chancellerie
fédérale. Le but de cette initiative est de transformer notre argent électronique en
monnaie pleine, argent véritable, émis et garanti par la Banque Nationale, comme
actuellement les billets et les pièces. Actuellement, l’argent liquide produit par la
Banque Nationale ne représente pas plus que 10% de la monnaie en circulation, alors
que le 90% restant est de l’argent électronique créé par les banques commerciales.
Les avoirs qui se trouvent sur nos comptes en banque ne sont pas du véritable argent,
mais qu’une reconnaissance de dette - ou une promesse de paiement - de la banque.
En cas de faillite de la banque, ces avoirs sont perdus. Avec la monnaie pleine, non
seulement les avoirs de nos comptes ne tomberont plus dans la masse en faillite, mais
l’État n’aura plus à sauver les banques, car le trafic des paiements ne sera plus affecté
par la faillite d’une grande banque.
En 1891, les Suisses ont interdit aux banques d’imprimer des billets et réservé cette
tâche à la Banque Nationale. Il s’agit maintenant, à travers l’initiative Monnaie-
Pleine, d’étendre ce monopole à la monnaie électronique, afin de l’adapter au
développement des technologies digitales.
Jusque-là, je vous souhaite un très bel été.
Cordialement,
Luca V. Bagiella* **
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Doctorant en sociologie clinique et philosophie politique
Université de Lausanne - Institut des Sciences Sociales
Réseau ConscienceS-citoyenneS
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https://unil.academia.edu/
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