LA BATAILLE FINALE selon Honoré de Balzac.

— LA  BATAILLE  FINALE  DE  LA  CHRÉTIENTÉ  SE  FERA  AUTOUR  DU
        PROBLÈME  DE  L'ARGENT  ET  TANT  QUE  CE PROBLÈME  NE  SERA  PAS  RÉSOLU,
        IL NE POURRA Y AVOIR  L'APPLICATION  UNIVERSELLE  DU CHRISTIANISME —

                                                    (Honoré de Balzac)

Louis Even écrivait qu'un peuple, une société renseignée sur les mécanismes bancaires serait prête à réaliser le Crédit Social, alias Démocratie Économique. C'est à dire le Christianisme appliqué ainsi que nous l'avons rappelé plusieurs fois durant cette Semaine d'étude tout juste achevée. 

Car le système d'échanges économiques est aujourd'hui hypothéqué iniquement par le système bancaire et financier. En effet, par le biais de la création monétaire, le système bancaire et financier actuel dépouille scandaleusement et sans bruit une proportion énorme des revenus de tous les producteurs. 

Les producteurs qui sont pourtant les seuls qui donnent sa valeur à la monnaie. 

Une Démocratie authentique appliquée à économie serait un pas décisif vers la Justice, cette Justice dans les échanges économiques enfin féconds et équilibrés dans le domaine de l'argent.

Mais hélas, dans le système financier actuel, rien n'est moins démocratique que l'argent... 

Aujourd'hui, les échanges économiques sont hypothéqués iniquement par le système bancaire et financier et ses ponctions voleuses, voire criminelles qui engendrent l'angoisse, l'incertitude du lendemain et la pauvreté pour le plus grand nombre. J'ajoute que si le Principe de Subsidiarité (qui est une partie intégrante du Crédit Social) était appliqué à l'économie et à la monnaie quelle qu'elle soit et quelle que soit sa forme, cela rendrait les échanges économiques et financiers à peu près sûr et infalsifiables, puisque le "sommet" du système n'aurait seulement que quelques attributions. Des attributions certes incontournables, mais alors très réduites en nombre, donc facilement contrôlables par les instances d'en bas; ces instances d'en bas qui sont la base incontournable du fonctionnement du Principe de Subsidiarité, la plus grande force des sociétés. Très concrètement, l'exemple du modèle politique de la Suisse territoriale, donc de la Confédération Helvétique (et non pas des banques suisses mondialisées) devrait nous inspirer directement, car c'est un modèle réel, qui fonctionne bien, actif, où les décisions partent de la base qui est donc formée par les citoyens, lesquels sont rois et souverains; tel est le vrai Principe de Subsidiarité.

La leçon 12 du livre sur la Démocratie Économique est élucidante à ce sujet.

Nous sommes confrontés en ce domaine à un versant décisif du problème financier dans sa dimension politique.

 

Mais je le répète presque à chaque fois, Louis Even, pédagogue hors série, aura éclairci, comme aucun autres chercheurs et enseignants, le rôle, et le Pourquoi de l'argent.

Quant au 'comment' de l'argent, et bien les compétences financières ne manquent pas, elles existent déjà. Ces compétences se trouveraient d'autant motivées au fur et à mesure qu'elles percevraient vite les bienfaits engendrés par la Démocratie Économique et la Vérité enfin admise dans les échanges économiques.

À chaque fois que je plonge dans les études, les actions et les manifestations sur la recherche de la Justice en économie (qui vont désormais grandissant dans le monde, ce qui indique au passage que les créditistes étaient sur la bonne route depuis leur lointain début durant les années 30! Bien avant tous les mouvements actuels) je ressens ce frémissement fécond du changement dans la pensée économique et sociale en train de découvrir le vrai rôle et le - Pourquoi - de l'argent, malgré tant de désordres dans tant de pays. Un synergie se forme peu à peu, dévoilant la supercherie des faiseurs d'argent. Une supercherie jamais vraiment détectée par la critique marxiste, tout autant que par les libéraux dévoyés et abîmés dans la dévotion au marché... Cette synergie nous conduisant vers d'autres principes, d'autres paradigmes en frayant vaille que vaille le passage vers la Vérité dans les échanges.

Cette Vérité qui est déjà là, dans les Évangiles, chaque fois que l'on ne transgresse pas les lois naturelles. Ici bas, ce sont les lois naturelles, physiques, que toutes les professions sont tenue de respecter, sous peine de disqualification immédiate, que les professionnels soient croyants, athées, agnostiques, incroyants, de telle ou telles religion ou philosophie, ou d'aucune, etc. Que nous le sachions, ou pas, la Vérité inscrite dans les Évangiles n'attend qu'une chose, c'est que nous correspondions à cette Vérité-ià. Il en est ainsi des grâces de Dieu qui pleuvent sans cesse sur nous, pour autant que nous voulions bien en être les réceptacles. C'est à dire les 'récepteurs' conçus et branchés pour recevoir les 'longueurs d'onde' de Dieu et non pas de notre longueur d'onde à nous, c'est à dire celle de notre égo... Ceci ne demande que quelques conditions que nous enseigne Jésus-Christ à longueur d'Évangile où se trouve exprimé avec une clarté et une simplicité sans pareille le Sens de la Vie. Cela vaut pour tous les temps. 

Ainsi nous constatons en cette année de la Miséricorde que la faiblesse du Tout-Puissant est qu'Il ne peut qu'aimer.

Maintenant, relativement au champ économique, et ce, depuis environ deux siècles et demi, la révolution industrielle s'est déployée dans le monde. Cette révolution entraîna, à partir de l'Angleterre, l'émergence durant trois siècles du système financier actuel par la création ex-nihilo de la monnaie de crédit (Banque d'Angleterre, 1694, suivie par Law, etc.) ce qui, à partir de l'Occident bouleversa le monde entier, fourbissant, en les décuplant, les guerres et les révolutions à impact mondial (1). 

Mais l'émergence des machines due à la 'domestication' de l'énergie par la vapeur, cette énergie-là issue des réserves de charbon et de pétrole (et toutes les énergies associées) obéissant au doigt et à l'œil des hommes, surpassant de beaucoup la force physique des hommes, des animaux et des captations éoliennes et hydrauliques de ces temps anciens, cela entraîna un déséquilibre mondialisé profond qui n'est pas encore résolu à ce jour. 

En effet, malgré des signaux, et même des preuves désormais fiables de notre sortie possible (par exemple par le vecteur de l'hydrogène produit par les énergies renouvelables, solaire, etc.) de la dépendance aux énergies d'origine fossiles et un retour aux énergies naturelles entrevues par nos ancêtres, mais avec des avancées sans doute décisives acquises par les techniques des révolutions industrielles successives (de ixièmes générations) se développant sans cesse, le déséquilibre mondial dû aux révolutions industrielles n'est pas encore résolu à ce jour. D'autant moins que nombre de pays émergents, accèdent désormais à un savoir faire identique à celui de l'Occident et même seraient en train de dépasser l'Occident, étant bien compris que le terme — progrès — n'est un vrai progrès que dans la mesure où le dit progrès réduira jusqu'au degré zéro (ou très proche de zéro) les détériorations de l'environnement et l'écosystème, sous peine de drames incontrôlables à courts, moyens et longs termes que nous commençons à percevoir.

Pour ne pas tomber dans le piège mortifère des dommages à l'environnement et à l'écosystème, il faut nous ancrer dans la tête que:  

dans la Nature, donc chez Dieu, il n'y a pas de poubelles. 

Nos péchés sont représentés ici bas par tous nos déchets empoisonnant la Création. Cette Création que les anciennes populations autochtones s'efforçaient naturellement, instinctivement, de préserver en comprenant bien que la Création gardée intacte concourait à leur survie. 

C'est à nous de prendre la Création comme modèle et de rabattre notre superbe.

Car notre monde d'humains est celui où l'on renvoie les riches les mains pleines, où David est systématiquement vaincu par Goliath, où on gagne ses procès si on a de l'argent. Les bienfaits des progrès dans la production sont sélectifs selon l'aisance matérielle, ou non, des uns et des autres, l'injustice insupportable dans la distribution sélective selon qu'on a de l'argent ou pas, erratique et délétère des biens et des services si bien rendue dans la page de garde de la brochure intitulée les Maîtres du monde (2), le dévergondage économique et social bat son plein et se surpasse chaque fois plus cachée sous les apparences idiotes de notre société de bisounours.

Mais encore. Le budget de "défense" des États-Unis surpasse tous les autres budgets de défense de tous les autres pays de la planète! Par exemple le budget de "défense" des USA en 2013 était de 524 milliards de dollars, le même budget de "défense" des États-Unis en 2014 était de 662 milliards de dollars, soit 138 milliards de dollars de plus... etc. Mais depuis le début de ces augmentations des budgets de "défense" des USA, où sont donc les ennemis des USA ?? S'il n'y en a pas, et bien, aux États-Unis, on les invente... Et on fait en sorte qu'ils deviennent réellement des "vrais" ennemis... 

Il en a été ainsi au moins à partir du 11 septembre 2001 (dont l'origine est on ne peut plus opaque...) avec, en particulier, la guerre contre l'Irak entreprise à partir de mars 2003, "justifiée" par l'un des plus grands mensonges de l'histoire. Un mensonge d'une portée incalculable et dont nous n'avons pas fini aujourd'hui de subir les effets dévastateurs... Les dommages causés depuis au moins 15 ans dans nombre de sociétés et de familles musulmanes sont tels que le désir de vengeance a cuit et recuit dans la haine de l'Occident. Le point de non retour est-il dépassé?? Tout ça pour que le complexe militaro-industriels des États-Unis puisse continuer à rapporter de l'argent et soutenir décisivement l'économie américaine, laquelle s'effondrerait pour de bon sans les commandes d'armements du complexe militaro-industriel des États-Unis. Là-dessus, l'"Europe" fantoche et vassalisée par les États-Unis, d'Ouest à l'Est (et l'Asie Centrale) est littéralement truffée d'installations et de bases américaines plus nombreuses aujourd'hui 27 ans après la chute du communisme politique en "Europe"!... De qui se moque-t-on??

Rien qu'en France (pour faire court) il faut nourrir la parasitocratie qui règne en maîtresse quasi absolue. Ainsi, pour 235 euros produits il reste au producteur seulement 100 euros de "revenus" (quand on est pas au chômage, mais les indemnités de chômage sont soumises au même régime de ponctions par la nomenklatura française) autrement dit ce sont 57% de ponction sur les revenus des producteurs, la France bat tous les records de ponctions sur les revenus du travail, elle est en tête de liste ... (suivie par la Belgique) et sa dette est abyssale, l'horizon est complètement bouché.