Quand la majorité des productions seront assurées par des robots, que faire sinon posséder des robots en coopératives , nos esclaves très obéissants jours et nuits, 24 heures/ 24, 7 jours/7 et 365 jours/365 ?
La régale monétaire, çà vaut le coup, près de 33'000 milliards en Europe, sic trente trois mille milliards, plus de 3'000 milliards en Suisse, sans compter les chiffres hors bilans, les créations monétaires en nano secondes non comptabilisées et les autres trucs modernes... qui nous volent systématiquement notre abondance... et poussent aux dépressions, burn-out, stress, alcoolisme, dépendances, rigueurs, austérités ridicules, anachroniques et malfaisantes...
Hollande pour www.monnaie-pleine.ch
Patrimoine universel : la mesure choc de Hollande pour 2017 concrétise mieux que le revenu universel ou dividende ou RBI à la suisse
D’après L’Obs, le président de la République soutient une proposition héritée notamment du théoricien Thomas Paine, de St Thomas More, de Louis Even ou de Clifford H. Douglas.
« Je défends l’idée qu’on doit tous avoir un patrimoine de départ ».
Selon l’hebdomadaire L’Obs, rapportant des propos de François Hollande, le président de la République travaillerait sur une proposition choc en vue de l’élection présidentielle de 2017 : le patrimoine universel.
Selon l’hebdomadaire L’Obs, rapportant des propos de François Hollande, le président de la République travaillerait sur une proposition choc en vue de l’élection présidentielle de 2017 : le patrimoine universel.
« Alors que l’idée d’un revenu universel fait son chemin à droite comme à gauche, le chef de l’État considère que c’est sur l’héritage, véritable source d’inégalités à ses yeux, qu’il faut agir. ...
D’un point de vue purement politique, l’objectif est limpide. Couper l’herbe sous le pied des candidats de la primaire PS qui proposent l’idée d’un « revenu de base » versé à chaque Français. Ce qui est notamment le cas de Benoît Hamon, Arnaud Montebourg ou encore Marie-Noëlle Lienemann. Outre la volonté de cocher la case « gauche » de l’offre politique, François Hollande tient aussi à s’inscrire dans un élan de modernité, à l’heure où des libéraux, comme Nathalie Kosciusko-Morizet à droite ou Emmanuel Macron, sont séduits par ce principe. »
On verra bien l’idée finale qu’il retiendra pour son programme final de campagne, mais le prêt garanti par l’État… c’est enfin le juste don des créations monétaires accaparées par les banques commerciales !
La vraie liberté, égalité, fraternité économique, un pour tous et tous pour un...
La vraie liberté, égalité, fraternité économique, un pour tous et tous pour un...
L'ennemi, c'est la finance, voir le discours du Bourget, aura-t-il le courage d'aller jusqu'au bout ?
Vive le don, le gratuit, le bénévole. Au XXIème siècle, enfin possible !
En Suisse, on appelle le peuple “le souverain”. Le premier devoir du souverain, c’est de battre une bonne monnaie pour son peuple. Nous disposons de deux outils de la démocratie directe que sont l’initiative populaire et le référendum.
Monnaie pleine, Vollgeld, positive money, par Francois de Siebenthal
ou encore des explications plus philosophiques de l' Université de Lausanne:
7 000 milliards de dollars ? Face à des dizaines de trilliards ? Un trop petit pas dans la bonne direction ? de qui se moque-t-on ?
Des grandes banques s'allient pour sécuriser le système financier
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Les grandes banques de la planète se sont mises d'accord samedi 11 octobre pour modifier les règles de fonctionnement du marché de quelque 7 000 milliards de dollars (5 500 milliards d'euros) de produits dérivés afin d'éviter que la faillite d'une d'entre elles ne provoque l'effondrement du système financier mondial.
Ces établissements, allant des américains aux asiatiques en passant par des européens, ont accepté d'abandonner le principe du « débouclage automatique » (close out) des contrats si une institution financière se trouve en difficulté, a annoncé dans un communiqué de l'Association internationale des swaps et dérivés (ISDA, pour International Swaps and Derivatives Association).
L'organisme, qui représente le secteur, mène les négociations avec les autorités de régulation. Selon lui, en cas de défaillance d'un grand établissement posant des risques pour le système financier (« too big to fail ») les banques mettrait en place un délai pour donner davantage de temps aux régulateurs afin qu'ils trouvent une solution évitant une faillite « désordonnée » aux conséquences potentiellement explosives.
« UN PAS IMPORTANT »
Cette solution contractuelle vise concrètement à suspendre temporairement le débouclage automatique des contrats. La faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 avait donné lieu à un débouclage massif de contrats dérivés avec la banque, ce qui avait provoqué le chaos sur les marchés financiers. Cet accord sera effectif à partir du 1er janvier 2015.
« Cette initiative est un pas important pour réduire les risques d'une instabilité financière associés à une résiliation brusque des contrats », ont salué la banque centrale américaine (Fed) et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), deux des principaux régulateurs bancaires aux Etats-Unis.
Les produits dérivés sont des « assurances » négociées de gré à gré et sur lesquelles spéculent les investisseurs institutionnels. Leur but premier est de permettre aux firmes de se couvrir contre différents types de risques financiers.
La solution ?
I les soutiens en Suisse :
1) soutiens actuels : universitaires, banquiers, personnalités…
Prof. Joseph Huber, Sociologie de l’économie et de l’ environnement, Halle. :«Regagner le contrôle public sur la monnaie est le point le plus important. »
Prof. Philippe Mastronardi, Droit Public, St.Gall. « La branche financière servira, en régime de monnaie pleine, à l’économie réelle et à la société »
Emil Steinberger, comédien, écrivain. « L'idée est bonne; elle sera donc couronnée de succès. »
2) soutiens plus anciens tirés du passé
II les soutiens venant d’autres pays
1) les soutiens actuels : Prix Nobel, etc.
1.1) Martin Wolf, rédacteur en chef du Financial Times : «Imprimer de faux billets est illégal, mais la création d'argent par le privé ne l'est pas. L'interdépendance entre l'État et les banques qui peuvent créer de l'argent est à l'origine de beaucoup d'instabilité dans nos économies. Cela pourrait - et devrait - être interdit.» En démarrant ainsi son éditorial dans le Financial Times, jeudi dernier (ndrl : 24 avril ), Martin Wolf ne pouvait pas rendre un meilleur service à l'association Modernisation Monétaire «MoMo», qui veut confier le monopole de la création monétaire à la BNS.
voir la video et sa déclaration
1.2) des exemples de déclarations portant le même discours sur le scandale de l’endettement public et l’arnaque des banques privées :
aux USA :
au Canada
1.3) les déclarations des prix Nobel d'économie et des économistes :
Maurice Allais:
Stiglitz : Mardi 31 Janvier 2012.
les premiers qui quitteront l'euro s'en sortiront le mieux. Le prix Nobel d'économie, connu pour ses positions keynésiennes, compare les politiques d'austérité actuelles à la pratique de la "saignée dans la médecine médiévale". Seul l'investissement public peut casser cette spirale infernale, juge-t-il. .../… Et de rappeler le destin de l'étalon-or après la crise de 1929 : « ce sont les premiers pays à l'avoir quitté qui s'en sont sorti le mieux ».
la leçon sur la monnaie proposée par Galbraith et tirée de l’ extrait du livre "L'argent" :
« La plupart des discussions sur la monnaie s’enferment dans une épaisse gangue d’incantation et de prêchi-prêcha. Souvent de propos délibéré. Ceux qui parlent d’argent ou en font le sujet de leur enseignement et donc leur gagne-pain tirent prestige, estime et avantages pécuniaires, comme les médecins ou les sorciers, de la croyance soigneusement cultivée qu’ils entretiennent une association privilégiée avec l’occulte — qu’ils ont des perspectives sur un domaine totalement inaccessible aux gens ordinaires.
Source de satisfaction professionnelle et, à l’occasion, de profit personnel, cette attitude n’en constitue pas moins elle aussi une escroquerie bien connue. Il n’est rien, s’agissant de l’argent, qu’une personne dotée d’une curiosité, d’un zèle et d’une intelligence raisonnable ne puisse comprendre. Et quelles que soient les erreurs d’interprétation ou de fait que la présente histoire puisse contenir, il n’en est aucune, le lecteur peut s’en persuader, qui procède d’une simplification outrancière.
L’ÉTUDE DE LA MONNAIE EST, PAR EXCELLENCE, LE DOMAINE DE L’ÉCONOMIE DANS LEQUEL LA COMPLEXITÉ EST UTILISÉE POUR DÉGUISER LA VÉRITÉ ET NON POUR LA RÉVÉLER. La plupart des choses de la vie — automobiles, maîtresses, cancer — comptent surtout pour ceux qui les ont. L’argent au contraire est aussi important pour ceux qui en ont que pour ceux qui n’en ont pas. C’est pourquoi les uns comme les autres ont intérêt à le comprendre. Et les uns comme les autres devraient savoir que cette compréhension est parfaitement à leur portée.
À cet égard, on ne manquera pas de demander si un ouvrage consacré à l’histoire de l’argent ne devrait pas commencer par une quelconque DÉFINITION de ce qu’est en réalité l’argent. Cette bande de papier de valeur intrinsèque nulle, qu’est-ce donc qui la rend utile à l’échange tout en laissant telle autre bande de dimension et de couleur semblables parfaitement sans valeur ? Les précédents de ce genre de tentative ne sont guère encourageants. À la télévision, les journalistes réputés pour leur sagacité ouvrent immanquablement les interviews d’économistes par cette question : « Bon, eh bien, dites-moi — c’est quoi au juste, l’argent ? » Immanquablement, les réponses sont incohérentes. Quant aux professeurs chargés d’enseigner les premiers rudiments d’ Économie, qu’il s’agisse de la monnaie ou de la banque, ils commencent par donner des définitions d’une remarquable subtilité. Lesquelles sont soigneusement transcrites, apprises à grand-peine et heureusement oubliées.
Le lecteur devrait s’attaquer aux pages qui vont suivre en sachant bien que L’ARGENT N’EST RIEN DE PLUS OU DE MOINS QUE CE QU’IL A TOUJOURS CRU — CE QUE L’ON OFFRE OU REÇOIT POUR L’ACHAT OU LA VENTE DE BIENS, SERVICES ET AUTRES.
Les différentes formes de monnaie, comme ce qui détermine ce qu’elles achètent, voilà qui est encore autre chose. Mais c’est précisément ce que les pages suivantes se proposent de révéler. »
(...)
« LE PROCESSUS PAR LEQUEL LES BANQUES CRÉENT DE L’ARGENT EST SI SIMPLE QUE L’ESPRIT EN DEMEURE CONFONDU. Quand il s’agit de choses aussi importantes, on est en droit de s’attendre à un mystère plus profond. Les dépôts de la Banque d’ Amsterdam dont on vient de parler pouvaient, sur instruction de leur propriétaire, être transférés à d’autres pour régler des comptes. (Un service qui avait longtemps été rendu par les précurseurs privés de la banque.) Les pièces déposées ne servaient pas moins d’argent par le simple fait d’être enfermées dans une banque et susceptibles de transfert sous le seul effet d’un trait de plume.
Il était inévitable que l’on découvre — comme le firent les échevins conservateurs d’ Amsterdam en se penchant avec un intérêt coupable sur leurs propres besoins en tant que directeurs de la Compagnie des Indes orientales — qu’un autre trait de plume permettrait à un débiteur de la banque, et non plus à un créditeur du titulaire du dépôt, de recevoir un prêt sur ce dépôt inemployé. Et bien sûr, c’était la banque qui percevrait des intérêts sur le prêt ainsi consenti !
On pouvait prévenir les auteurs de dépôts que ces derniers étaient susceptibles d’une telle utilisation — peut-être même les payer pour cela. Le dépôt original restait au crédit de son auteur. Mais il existait désormais un nouveau dépôt constitué par le prêt. Les deux dépôts pouvaient être utilisés pour effectuer des paiements, comme de l’argent. De l’argent avait donc bien été créé.
LA DÉCOUVERTE DE CETTE CAPACITÉ DES BANQUES À AINSI CRÉER DE L’ARGENT SE PRODUISIT TRÈS TÔT DANS L’HISTOIRE DE LA BANQUE. C’EST QU’IL EXISTAIT CET INTÉRÊT À GAGNER SUR LES PRÊTS. AVEC CE GENRE DE STIMULANT, LES HOMMES ONT UN NATUREL INSTINCT DE NOVATEUR. »
Source : John Kenneth Galbraith, « L’argent », Folio, p. 18-19, puis 40-41.
Liens sur Galbraith :
page préparée par M. Philippe Redelsperger
Maître d’audience : Louis Aubert
Retransmission en directe par NPS Radio
Présentation du déroulement de la soirée en 3 parties :
- 1ère partie : présentation de l’initiative populaire suisse “Pour un revenu de base inconditionnel” (RBI) par François de Siebenthal (FdS) ;
- 2ème partie : réponses aux questions émises par les auditeurs dans le tchat ;
- 3ème partie : débat ouvert et libre.
Partie I : Intervention de François de Siebenthal
En Suisse, on appelle le peuple “le souverain”. Le premier devoir du souverain, c’est de battre une bonne monnaie pour son peuple. Nous disposons de deux outils de la démocratie directe qui sont l’initiative populaire et le référendum. Nous sommes liés par un principe de droit constitutionnel suisse qui s’appelle l’unité de matière.
En Suisse, nous avons 3 actions différentes :
- L’initiative populaire fédérale RBI (appelé aussi le dividende)
- L’initiative populaire fédérale “monnaie pleine”
- Autre action “Participer à l'assemblée générale de la banque nationale suisse”
Tous ces sujets nous permettent maintenant de rédiger une loi de toutes pièces qui peut intégrer tous les sujets. Nous ne sommes plus liés par l’unité de matière vu qu’on a fait deux initiatives avec unité de matière (principe juridique).
Maintenant nous pouvons travailler directement sur une loi toute rédigée ouvert même aux anglophones, francophones, germanophones qui peuvent aider à participer à la rédaction de la meilleure loi possible dans le domaine financier, pour battre monnaie pour un peuple. Loi qui pourrait être reprise dans le reste du monde.
Maintenant nous pouvons travailler directement sur une loi toute rédigée ouvert même aux anglophones, francophones, germanophones qui peuvent aider à participer à la rédaction de la meilleure loi possible dans le domaine financier, pour battre monnaie pour un peuple. Loi qui pourrait être reprise dans le reste du monde.
Lecture du 1er texte :
L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» a la teneur suivante :
La Constitution est modifiée comme suit :
Art. 110a (nouveau) Revenu de base inconditionnel
1. La Confédération veille à l’instauration d’un revenu de base inconditionnel.
2. Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique.
3. La loi règle notamment le financement et le montant du revenu de base
Pour nous montrer les bienfaits du RBI sur l’ensemble de la société FdS emploie l’image de l’eau du robinet qui coule de manière certaine et qui est quasi gratuit dans nos sociétés développées. “Le progrès a fait que nous n’avons plus peur de manquer d’eau”, et bien en Suisse nous voulons avec ces différentes actions, RBI, monnaie pleine, et nouvelle loi sur la Banque Nationale Suisse, que sur le plan monétaire, nous n’ayons plus peur de manquer d’argent.”
Il nous apprend que le thème du forum économique mondial, ayant lieu au même moment à Davos, est exactement celui couvert par ces différentes actions, “comment tirer bénéfice de la robotisation de la société ?”
FdS citeKlauss Schwab, économiste d’origine allemande et fondateur du World Economic Forum (WEF), : “ Nous avons besoin de solutions qui garantissent un revenu de base à tous. Comment ça pourrait marcher ? Nous ne le savons pas encore. Mais une chose est claire, nous devons repenser tout le système complètement. Le développement humain ne doit pas nécessairement n’être qu’économique. Nous avons besoin aussi de valeurs culturelles et sociales ” [...] “ La classe moyenne se dissout. Ceux qui font un travail administratif actuellement, comme dans le domaine bancaire vont perdre leur poste de travail. En Suisse, au moins 200000 personnes vont perdre leur poste de travail. Chaque personne individuelle doit être en désir constant d’améliorer son éducation et l’état doit créer des structures qui permettent à chacun de devenir des entrepreneurs. Le futur n’appartient plus à des grandes compagnies mais à des compagnies personnelles de quelques personnes propriétaires des entrepreneurs. ”
Martin Ford, ajoute t-il, dit : “Le revenu de base est un coussin qui amortit les effets négatifs de l’automation. La puissance des robots et des ordinateurs va augmenter massivement dans les années prochaines. Chaque second emploi va être menacé et va être remplacé. Suivant une étude, les travailleurs dans les bureaux vont être remplacé par des ordinateurs plus rapidement qu’on le pense jusqu’à 90 % des employés de bureau vont perdre leur emplois.”
A cause de ce fait, on aura des millions de consommateurs qui vont manquer puisque personne n’aura d’argent pour acheter des produits faits par les robots.
Erik Brynjolfsson, professeur d’affaires à la MIT Sloan School of Managementà Cambridge, directeur de la MIT Initiative on the Digital Economy, “Nous devons utiliser les avantages de la technologie et les orienter de telle manière que ça crée une prospérité pour tous. Nous n’avons pas d’autres choix. Nous devons enseigner à tout le monde les faits parce que les machines peuvent apprendre les faits très facilement par coeur. Et d’enseigne aux personnes comment être créatifs, comment améliorer les conditions, les capacités sociales de travail en groupe, de direction, de leadership, de soins dans les hôpitaux ou dans les familles, de persuasion, de politique. Ceci est une tâche noble pour les êtres humains. La Suisse discute déjà de ces idées novatrices comme d’un revenu de base inconditionnel qui devrait être installé et même exigé dans les 10-20 années à venir pour amortir les effets de l’automation. La Suisse pourrait assumer ce nouveau modèle car ce pays est riche, productif et il utilise de manière très efficace la technologie. Je vois la Suisse comme un modèle futur pour le monde entier.”
Quand on entends des politiciens dire, on va créer de l’emploi, ce n’est pas vrai, ce n’est plus possible. Il faut ouvrir les yeux. Ce qui compte maintenant, c’est la robotisation. Si on assume pas cette nouvelle forme de civilisation, on va vers une guerre mondiale. Qu’est-ce qui est le mieux ? Se partager les produits des robots ou faire la Guerre ? La Suisse est pour la paix mondiale. L’histoire des États-Unis, c’est quasiment une histoire de guerre, leur industrie est essentiellement tournée vers la guerre mais maintenant avec la robotisation on a plus besoin de faire la guerre. Ce qu’il nous faut c’est ce qu’il s’est dit aussi à Davos, la seule solution, c’est de promettre des revenus de base, la liberté de créer des nouveaux emplois payés de plus en plus par la productivité des robots et des machines.
La politique de plein emploi doit être remplacé par une politique de liberté, de décider quoi faire hors de l’économie formelle. Grâce à la productivité et à la performance de l’économie, on peut financer ces revenus, ces biens.
Le RBI est financé ni par des impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, mais par la création d’argent nouveau sans dette et ça c’est la 2ème initiative dont on pourra parler (Monnaie pleine vollgeld en allemand). Cette création monétaire qui est actuellement volée par le système bancaire, par les banquiers actuels qui sont en procès dans le monde entier. La Deutsche Bank a 7000 procès en cours. En Islande, ils ont eu le courage d’enfermer leurs banquiers. l’argent est créé ex nihiloà partir de rien. L’argent est créé par les crédits. Travailler plus est faux, c’est le contraire qui est vrai. Ce sont des idées conservatrices qui ne sont pas fondées sur la réalité économique actuelle. Nous devons parler de tâches mais plus de travail pour les êtres humains.
On peut faire de l’argent nouveau sans dette sous forme de don à travers le dividende et le système de l’escompte compensée (technique bancaire).
Les guerres mondiales et les récentes crises monétaires prouvent que cette création monétaire de masse est possible mais malheureusement en vue de gaspillage honteux et polluants. Si on peut le faire pour financer les guerres pourquoi ne pourrait-on pas le faire pour les familles, les personnes, sans dette, pour une paix social, pour la civilisation ? On doit se libérer des chaînes de la rareté. On veut de l’argent pour la production qui est sans intérêt au profit de tout comme des dons gratuits.
On trouve l’argent pour financer la guerre pourquoi ne pourrait-on financer la paix sociale ?
Si on accepte pas cette gratuité on nous la vole : “ Des productions automatisées, des robots qui distribuent, des choses gratuites, parce que sommes des héritiers du progrès technique, nous sommes des héritiers de nos parents qui ont inventé la roue, qui ont inventé le feu, le téléphone, les ordinateurs, les robots, et ce serait stupide de tout privatiser dans les mains de quelques personnes de plus en plus rares. Ce serait stupide de mendier des aides sociales parce que tout le progrès technique, tout notre héritage intellectuel a été volé par une petite coterie de banquiers cupides, rapaces et qui volent nos revenus de base.”
Mon slogan : “Vive la robolution avec de vrais dividendes à tous !”
Le RBI est rentré dans le parlement suisse, dans la politique suisse. Nous avons un journal qui s’appelle l’inconditionnel, consacré au revenu de base qui circule dans toute la francophonie. Nous pouvons le demander, le distribuer, le mettre dans toutes les salles d’attente des médecins, des dentistes, des avocats, des banquiers. Libérons-nous des chaînes de la rareté. La création monétaire, c’est un grand mystère. Le conseil fédéral suisse, le gouvernement suisse a reconnu par écrit que les créations monétaires du néant faites par les banques privées ne sont pas des francs suisses. En Suisse, les banques privées (7 ou 8) sont différentes des banques commerciales, sont indéfiniment responsables et ne font pas de création du néant. Les banques commerciales créent de l’argent du néant chaque fois qu’elles font un crédit. Toute la monnaie qui circule est de la monnaie-dette à intérêts composés. Le gouvernement suisse a reconnu que cette masse monétaire ne sont pas des francs suisses alors quelle porte le nom de franc suisse, c’est un abus de marque. Le conseil fédéral a reconnu les 65 milliards créés par la banque nationale, sont des francs suisses, toutes les autres sont des substituts et n’ont pas la garantie du gouvernement. n’ont pas de légitimité.
Comment va être financé le RBI ?
Le financement se fera par cette création monétaire, qui est fondée sur des statistiques raisonnées, des productions abondantes, de plus en plus robotisées.
Dans nos travaux nous avons découverts des anomalies : même la banque nationale suisse cache les vrais chiffres. C’est pourquoi nous agissons du côté de la banque nationale suisse pour éviter les anomalies statistiques, se baser sur les chiffres réels des masses monétaires réellement crées, pour avoir des statistiques stables.
Il y a une inflation qui est due à la dilution de l’argent par la création monétaire du néant.
Il faut créer la quantité de biens de manière utile pour les gens qui en ont besoin.
Chaque jour on vote dans les magasins en achetant.
L’argent nous est volé pour nous maintenir dans la peur. On trouve 1500 milliards donnés aux banquiers, alors que le 1er ministre disait que la France était en faillite et qu’elle n’avait plus d’argent, mais pas pour les maternités, les hôpitaux, pour la police et l’armée qui est mal payée en France ? On veut la justice, on veut ce qui nous est due ! On abuse de notre nom, de notre temps, du temps de nos parents, de loisirs, de lire des livres, de faire de l’art. On a d’autres choses à faire : éduquer nos enfants, s’occuper de nos parents, des plus faibles, …, la paix sociale, la paix militaire, la paix économique, la paix monétaire.
Partie II : réponses aux questions du tchat à 43 min.
Q1: Dominique du 62 : “Monsieur de Siebenthal je vous ai contacté sur Facebook avec la commission économique du CNC (Conseil National des Citoyens), pouvons-nous collaborer autour de ce projet de loi et participer pour l’instaurer en France ?
FdS: C’est oui, d’office. Je leur ai d’ailleurs envoyé des textes de propositions de lois rédigées, et nous avons besoins également de l’aide du monde entier pour rédiger les lois d’applications de tout ce dont je vous ai parlé maintenant.
Q2: Christophe du 13 : “Nous sommes encore loin d’une automatisation à 100% et ce ne sera probablement jamais le cas. Comment conserve t-on une équité entre ceux qui bénéficieraient d’un revenu de base pas forcément suffisant pour vivre mais avec la liberté d’occuper un emploi qui n’existe pas, et ceux qui conservent un emploi donc un revenu du travail plus un revenu de base ?
FdS: La réponse est assez simple. Premièrement, nous sommes d’accord que nous n’aurons pas une automatisation à 100%. Maintenant on a des robots qui font de opérations chirurgicales avec une précision infiniment supérieure à celle d’êtres humains. Donc, on est capable de faire des choses incroyables si on laisse l’imagination et la créativité humaine libre. On peut imaginer qu’on est à 90 % et la tendance fait que ces revenus seront de 2500 francs suisses (environ 2500 euros) par personne. Avec un RBI vous êtes libres de créer de nouveaux emplois, par exemple aller jardiner pour les autres personnes qui ont de l’épargne en plus, créer des logiciels, etc.
Q3: Kraven du 13 : “Que se passerait -il si on décider de ne plus rembourser la dette ?
FdS: Même DSK a dit à un moment donné, on devra faire du write off (supprimer certaines dettes). Il y a certaines dettes qui sont de vraies dettes avec du vrai argent, de l’épargne, ex d’un italien qui s’est suicidé parce que sa banque a fait faillite. C’est ce vrai argent qu’on doit honorer. On doit respecter l’épargne des vraies personnes mais toutes les autres dettes qui sont créées du néant, c’est de la fumisterie, de la fumée. Et on peut même remettre en question tous ce que les banquiers ont acheté (salaires colossaux, primes colossales, achats immobiliers) avec notre argent, ils devront nous le rendre. Donc non seulement, on devra supprimer les dettes mais ils devront nous rendre ce qu’ils nous ont volé. Alors là c’est une question politique : si on veut gagner peut-être plus rapidement, on peut être gentils comme ils ont été gentils avec les pays de l'est, on tire un trait, on parle plus du passé, on regarde le futur et on fait pas de chasse aux sorcières. Mais les banquiers doivent comprendre que si o voulait on ferait une chasse aux sorcières en leur demandant de rembourser ce qu’ils nous ont volé depuis des siècles.
Q4: Steffie du 44 : “Si l’on imprime davantage de monnaie pour financer le RBI de toute une population, cela ne risque t-il pas de créer une inflation énorme ? Y a t-il d’autres choses qui permettrait d’empêcher cette inflation ?
FdS: Dans notre système, on a ce qu’on appelle l’escompte compensée et le dividende. Le prix, c’est une relation entre la masse monétaire sur la quantité des biens produits. le problème n’est plus un problème maintenant parce qu’on est capable de surproduire de tout (des tomates, du vin, du blé, des montres). Donc si on a une quantité de biens gigantesque surproduite par des robots ou produites juste par des robots, le problème de la masse monétaire pour distribuer ces biens ne fait qu’il n’y a pas d’inflation et même avec notre système, on va faire baisser les prix. Parce qu’actuellement avec la création monétaire du néant et les taux d’intérêts exponentiels composés, et l’écart qu’il y a entre les revenus et les coûts, ça fait que par exemple dans le domaine des maisons, il y a des économistes notamment qui ont fait le calcul Margrit Kennedy ou le professeur Helmut Creutz nous ont dit que nos maisons coûtent 80 % de trop. Donc si vous avez un système monétaire juste, vous pouvez habité une maison 80 % plus grande ou 80 % moins chère. Donc ce sera le contraire, vous aurez une baisse des prix. Certains économistes disent il ne faut pas de baisse des prix, c’est la déflation, mais ce sont des mensonges. La baisse des prix nous permet plus de liberté : exemple de la baisse des prix qui nous permet d’avoir des ordinateurs qui nous permet de parler sur un mumble !
Q5: quel montant proposez-vous en Suisse pour le RBI et sur quel(s) critère(s) vous êtes-vous basés ?
FdS: Nous avons l’ancien Chancelier de la confédération suisse qui est dans notre comité d’initiative et notamment il nous a parlé de 2500 euros par personne, donc un couple, c’est 5000 euros. C’est le calcul qu’on estime assez juste pour pouvoir vivre correctement en Suisse. Je suis certain que ce sera beaucoup plus, une fois que le système sera installé, et qu’on aura les vrais chiffres de la création monétaire, la productivité augmentant, la créativité augmentant, les économies augmentant, les gens voyant qu’ils tournent le robinet monétaire, l’eau arrive, ils n’auront plus besoin de faire de l’épargne, donc ça relance l’économie. Le système suisse sera le meilleur du monde.
Q6: Kraven du 13 : “Quelles vont être les contreparties qu’il faudra refuser en cas de versement du revenu de base ?
FdS: Non, c’est une revenu de base inconditionnel. Il y a une condition qu’on a du poser car les suisses ont peur d’être envahis par les étrangers, c’est qu’il y aura un délai de carence. C’est-à-dire que pour toutes les personnes qui habitent la Suisse y compris les étrangers, on va demander un délai de carence, c’est-à-dire que la personne devra habiter en Suisse depuis un certain temps.
Q7: Nicoletta, qui nous écoute depuis la radio NPS en Italie : “Que pensez-vous de l’idée que l’origine de la fraude et de l’imbroglio actuel serait le fait que tout en nous trouvant dans un régime de monnaie-fiat comptabilisée comme si c’était de la monnaie-or comme si elle devait être couverte garantie par une réserve que ce soit un titre une garantie ou tout autre chose ? Autrement dit par une double écriture mal interprétée et mal appliquée ?
FdS: Oui, vous pouvez prendre une image : on s’est fait roulé depuis des siècles. Vous pouvez prendre l’exemple de l’orfèvre. Il avait un coffre-fort et l’orfèvre a pris l’habitude de mettre des lingots d’or des clients à l’abri dans celui-ci. Il sortait des reçus “voilà, j’ai tant de lingots d’or comme reçu”. Et puis les gens ont pris l’habitude d’échanger des reçus au lieu des lingots d’or. L'orfèvre s’est rendu compte que les lingots d’or bougeait presque jamais. Alors il a eu la malhonnêteté de créer plus de reçus qu’il n’y avait de lingot d’or dans le coffre-fort. Alors il en créait, créait, avec des intérêts composés assez confortables calculés sur la semaine ou le mois. Et il gagnait sur tous les tableaux : il gagnait de l’argent sur les intérêts et sur la création du néant, les reçus que les gens s’échangeaient. Il est devenu le maître du monde. Si vous faites l’expérience et que vous présentez un lingot d’or et un papier, et vous demandez aux gens quelle est la masse monétaire. Ils vous répondent 2 lingots d’or. En fait, il n’y en a qu’un, le papier représente le lingot d’or. C’est un abus de symbole. C’est un vol, des fausses comptabilités, des mensonges, des abus de confiance, de l’escroquerie en bande organisée. Ils ont légalisé le système dans des lois. mais ce n’est pas parce qu’il l’ont légalisé que c’est vrai, que c’est juste. Chaque fois qu’ils créent de la monnaie à partir du néant, ils vous volent votre biens réels à vous, ça fait grimper le prix des loyers, des appartements, des voitures, des maisons, ils vous prennent des impôts. Et quasiment tous les impôts sont la pour payer les intérêts des dettes publiques. Vous avez encore des communes, des régions qui ont de dettes chez Dexia, ou indexées sur le franc suisse, impayables ! Beaucoup de pays de l’est , on des dettes indexées sur le franc suisse impayables ! C’est un système inique de voleurs spécialisés !
Q8: Sylvain du 83 : “Dans un monde où la production de biens dépendra de plus en plus de machines, le paradoxe de Jevons implique que le fait que le gain en productivité ne permettra pas des économies d’énergie mais au contraire une augmentation constante de la production et donc du prélèvement des matières premières nécessaires. L’électricité pouvant alimenter une partie de ces machines nécessite de toute façon des matières premières y compris pour ce qui relève de l’utilisation des énergies renouvelables. Or, la pénurie énergétique va être une contrainte forte durant le prochain siècle. Dans ce cas, peut-on corréler la patience du RBI sur la supposition un peu rapide d’un monde qui se robotisera à l’extrême alors qu’il est probable que bien au contraire le travail humain risque de devenir une logique importante durant les prochaines décennies pour compenser les limites technologiques liées aux contraintes des matières premières disponibles ?
FdS: Déjà le paradoxe de Jevons, c’était en 1865, il parlait du charbon. Puis on est passé au Clean Air Act, puis après au pétrole, et on a eu le progrès technique et maintenant on passe à des voitures électriques. les allemands qui ont misé sur les panneaux solaires produisent des milliards de kilo watts d’énergie solaire. Le comble, c’est qu’on a des pays qui produisent des panneaux solaires bon marché, qu’on leur met des quotas, des taxes pour que les panneaux solaires coûtent plus chers pour favoriser le carbone où la Banque Nationale Suisse par exemple pour faire baisser le franc suisse va investir dans des industries polluantes aux États-Unis. Moi, je fais confiance au progrès technique et même grâce au RBI, on aura moins besoin de produire des produits de camelote, des produits d'obsolescence programmée pour donner des boulots stupides à des gens qui travaillent pour produire des choses qui tombent en panne une semaine après le délai de garantie. Le pape parle lui même de société de déchets, on jette les voitures, les ordinateurs. On vit avec des faux besoins, des produits de camelote alors que l’on pourrait se concentrer sur l’essentiel, et passer plus de temps avec ses amis.
Q9: Mat du 90 : “selon vous pourquoi le RBI commence à arriver dans le paysage audiovisuel et politique français après avoir été passé sous silence depuis si longtemps ? Les accapareurs, banques et possédants, se trouvant à priori toujours derrière ces médias, et les hommes politiques ont-ils donc décidé de renoncer à l'accaparer au détriment du reste de la population ou le font -ils par dépit pour amortir les effets d’une crise économique dont ils craignent eux-mêmes les retombées? ”
FdS: Toutes les personnes intelligentes, même à Davos, comprennent qu’on peux tous très bien vivre sur cette planète grâce aux robots. Si on continue à exploiter l'Afrique et l’Asie, c’est pas 10 millions, c’est mille millions qui vont débarquer chez nous. Ce qu’il faut faire, c’est apprendre à ces gens à utiliser les progrès techniques, créer leur propre masse monétaire, des alternatives.
Q10: Dominique du 62 “Etes-vous en relation avec Bernard Friot ? Êtes-vous en accord avec ses travaux, remplacer la propriété lucrative avec la propriété d’usage par une cotisation complète du salaire grâce au PIB ?
FdS: Premièrement le PIB, c’est un système ridicule, absurde. Plus il y a de catastrophes, plus il y a d’accidents, plus le PIB augmente. Pour moi, le PIB n’a aucune valeur. je préfère travailler sur le RBI tel qu’on le conçoit qui va grandir de plus en plus en fonction de la réalité de l’abondance qui est produite par des robots bien gérée. Il n’y a pas besoin de faire plus compliquer. Vous voyez un gâteau qui grandit, et bien chacun aura une part plus importante. Le PIB, c’est une manière de nous enfumer. Il faut arrêter de regarder ce PIB. Les agriculteurs produisent trop de lait, on coule des bateaux parce qu’il y a trop de pêches. On marche sur la tête. Il faut arrêter de discuter avec des gens qui brouillent les cartes.
Q11: Ygor du 44 : ”Dans quelle interprétation vous situez-vous dans ce dispositif technique qu’est le RBI ? J’ai entendu qu’il existe plusieurs lectures idéologiques libérales, conservatrices, progressistes. Le RBI thématisé par Friot n’est pas celle d’un Jean-Marc Fery ou d’une Christine Boutin. Où vous situeriez-vous dans ce cadre ?
FdS: Nous, nous sommes Suisse, on a un RBI à la Suisse, on sait faire des robots qui peuvent produire quasiment de tout. On exporte dans le monde entier. On a des milliers de PME. On a notre système à nous qui marche. On a pas de temps à perdre à étudier toutes ces propositions. C’est de la masturbation intellectuelle à perdre son temps sur des concepts qui n’ont ni queue ni tête. Maintenant, c’est urgent ! Il faut y aller ! Il faut profiter des robots sinon on a une guerre mondiale ! Il nous prépare la guerre en Ukraine. Ils envoient des missiles sur des gens innocents. On a pas le temps de discuter sur des subtilités de salon. Il faut partager la richesse, sinon on va partager des tranchées.
Q12: Christophe du 13 “Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse autant éluder la question environnementale en prétextant qu’on va se mettre automatiquement à produire et à consommer rationnellement du jour au lendemain sous prétexte qu’on aura un RBI ?
FdS: Je vous donne un exemple tout simple : les produits suisses sont d’extrême qualité. Le canif de l’armée suisse, vous en avez un, il coupe toute votre vie, vous n’en faites qu’un et il ne pollue pas. récemment, j’ai donné une lampe de poche à LED suisse avec une batterie suisse, à un évêque en Afrique. Il l’a eu pendant 5 ans sans changer la batterie. C’est ça qui pollue les batteries de camelote produites en Chine qu’on jette à la poubelle, qu’on brûle après dans un incinérateur et produisent de la dioxine. C’est ça qui coûte cher !
Q13: Christophe du 13 “Je n’ai pas dit que nous n’étions pas capable de faire de la qualité mais comment obliger les entreprises à faire de la qualité ?”
FdS: Premièrement, si tout le monde a un revenu de base, il y aura moins d’entreprises stupides qui sont là pour donner du travail. C’est toujours ce problème de refus de la gratuité. L’air et le soleil sont gratuits. C’est une vieille mentalité judéo-chrétienne ou stoïcienne ou Dieu sait quoi. Il faut sortir de la caverne ! Accepter qu’il y ait des choses gratuites. Les très riches vont jouer au golf, fument leur cigares. Eux ont le droit d’avoir des dividendes, des bonus, des cadeaux, et pas les autres ? Nous en suisse nous sommes tous des rois, des prophètes, des prêtres depuis des siècles. On a le droit à un respect absolu. Il y a certaines personnes qui sont traitées pire que des bêtes dans certains pays. Il faut arrêter.
Q14: Daniel du 38 “Comment nous les français pouvons aider les suisses à avoir un oui à la votation de juin afin que les suisses libérés de l’obligation de travailler viennent aider leurs voisins français à obtenir le leur ?”
FdS: C’est une très bonne question qui me fait très plaisir. Donnant/donnant, très bien ! Déjà participez à la rédaction de notre loi. C’est sur Internet “Monnaie Pleine” “Projet de loi”, sur mon blog. D’ailleurs on a été beaucoup aidé par votre prix nobel économique Maurice Allais avant qu’il décède. Vous pouvez nous aider en discutant avec des suisses. Une fois que la loi fonctionne, le reste du monde va nous copier.
Partie III : débat libre
Question de Sylvain Baron : “Comment tu finances le RBI en prenant certaines mesures fiscales ? La monnaie pleine pourra -t-elle être appliquée à d’autres pays ?
FdS: Il faut oublier les symboles. Les biens réels, ce sont des bâtiments, des banques, des villas, des voitures, que les banquiers ont acquis de manière malhonnête. Ces biens réels, des supers bâtiments à Paris, à la Défense, à New York, à Londres, Le réel, c’est qu’il y a trop de viandes, de beurre, de tout. Il y a de la surproduction, les gens baissent les prix parce qu’il n’y a pas de demande solvable. La chose la plus facile à créer, c’est des symboles qu’on appelle l’argent. On se bloquerait à créer de l’argent. Pourquoi on crée des milliards pour faire des guerres ? Faisons des milliards pour faire la paix.
Question de Dominique du 62 : “En Suisse, vous avez des outils de démocratie directe qu’en France nous n’avons pas et on connaît la puissance des lobbies qui ont tendance à faire pression sur nos gouvernements et la loi. Comment pourrait-on appliquer cette loi, quand on sait que la robotisation servirait toujours au profit de quelques uns au niveau d’un gouvernement ?
FdS: Déjà la démocratie directe, ce sont des initiatives fédérales et des référendums. On a plusieurs outils, au niveau fédéral, au niveau cantonal, au niveau communal. La démocratie suisse est un pays qui vote tout le temps. Plus de 80% des votations ayant lieu dans le monde ont lieu en Suisse. On a eu par exemple une initiative fédérale qui limite les salaires. Tous les grands partis suisses, tous les lobbies étaient contre cette initiative et malgré tout le peuple suisse a voté. Si le peuple suisse veut un RBI malgré les spin doctors payés pour influencer l’opinion, on aura un RBI.
La première chose que vous pourriez faire pour avoir ce système de démocratie, c’est de le faire au niveau de la commune, localement. Et la chose la plus forte à faire, c’est de faire un système d’argent alternatif local, soit avec des simples fiches, des cartes comptables entrées/sorties ou avec des logiciels informatiques comme “Cyclos” en Suisse. En perçant cette baudruche de la création monétaire du néant et en la confiant à des citoyens qui commenceront à comprendre comment ils se font voler et de proche en proche ça peut aller très vite comme un buzz sur Internet.
Mat du 90 : “Serait-il intéressant de lever le propriété intellectuelle et libérer les énergies pour que les gens ne soient pas obligés d’être bloqués par des gens qui ont déposés des brevets il y a 10 ans ?
FdS: Ceci est une autre discussion mais de toute façon, le grand dynamisme c’est dans le domaine informatique avec les logiciels open source.
Kraven du 13 : “Est-ce qu’à l’avenir nous pourrons éliminer le concept de l’argent ?”
FdS: Je vous recommande de lire le livre de science-fiction de Robert Heinlein “For us, the living “, écrit avant la 2nde guerre mondiale, mais retrouvé par sa femme et publié à la fin des années 90 dans lequel il y décrit une société dans laquelle tout le monde reçoit des tickets, de quoi vivre. En Suisse, nous avons plusieurs systèmes monétaire, notamment le Vir, qui veut dire “nous” en allemand. Notre ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault est très intéressé par ce système et venu avec des collaborateur à Bâle pour l’étudier. Il permet d’entrer en compétition avec le système officiel et grâce à ça la suisse résiste mieux aux crises mondiales qui prend le relais en cas de crises (étude de la Harvard Business School.
Gérard Foucher du 75 “L’initiative “Monnaie Pleine”, même si elle ne passe pas cette fois-ci, elle commence à faire beaucoup de bruit et ces gens qui possèdent ce pouvoir monétaire vont réagir. Dans ce combat, quels armes vont-ils utiliser et quelles peuvent être nos stratégies de défense, de contre-attaque ?
FdS: Ces gens ont un pouvoir colossal, avares et le plus cupides, pas de scrupules, ils ont un pouvoir quasi infini. Le meilleur moyen de se défendre c’est de rendre les choses le plus publique possible et de diffuser l’information.
Nous clôturons le débat avec les remerciements de Paul du 75 en particulier mais aussi de tous les auditeurs présents.
Pour réécouter la conférence intégralement : https://youtu.be/To49otuwXYA
L’initiative populaire «Pour un revenu de base inconditionnel» a la teneur suivante :
La Constitution est modifiée comme suit :
Art. 110a (nouveau) Revenu de base inconditionnel
1. La Confédération veille à l’instauration d’un revenu de base inconditionnel.
2. Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique.
3. La loi règle notamment le financement et le montant du revenu de base
Commentaire:
| |||
|