Quantcast
Channel: François de Siebenthal
Viewing all 2306 articles
Browse latest View live

Invitation, DIGNITY OF MIGRANTS, UN

$
0
0
H.E. Cardinal Luis Antonio Gokim Tagle, President of Caritas Internationalis and Archbishop of Manila
H.E. Evan P. Garcia, Ambassador, Permanent Representative of the Philippines to the UN Geneva
Ms. Grainne O’Hara, Director of the Division of International Protection, UNHCR Ms. Pia Oberoi, Advisor on Migration and Human Rights, OHCHR Mr. Christian Wolff, Program Manager for Migration and Displacement, ACT Alliance
Mr. Hayat Akbari, Youth Ambassador Global Campaign to End Child Detention Ms. Mariane Quintao, Youth Ambassador Global Campaign to End Child Detention (video message)
are delighted to invite you to our side-event in conjunction with the 38th session of the Human Rights Council entitled: SHARE THE JOURNEY: PROMOTING THE DIGNITY OF MIGRANTS AND REFUGEES
With the support of:

Tuesday June 26th 11:30am-1pm Palais des Nations Room XXV

https://drive.google.com/open?id=0B-p0lmjLtiXzV0EtTXIzWVBfb3g1MkpvWFdNenE2U00yaTJz

Remets-nous de nos dettes

$
0
0


La traduction officielle catholique publiée par l'Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones en 201315 est « Remets-nous de nos dettes, comme nous-même nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. » 



Bonjour,

Exemple de texte pour votre banquier
Votre dernier décompte supérieur largement au seuil de l'usure me choque. Ceci constitue une infraction tant civile que pénale qui provient  en plus du fait que la banque a omis d'inclure les commissions d'intervention dans le calcule du taux. 

La description du travail rémunéré par ces commissions doit être mieux précisé: « Traitement particulier consistant en un examen du compte dont la finalité est d’accorder, soit un découvert permettant le paiement de l’écriture, soit un découvert permettant le paiement de la facture forfait de refus » et je précise « Quelle que soit la conséquence de ce traitement particulier sur l’écriture concernée, paiement ou non paiement, la commission d’intervention rémunère dans tous les cas l’acceptation d’un découvert, en alourdit le coût et en augmente mécaniquement le taux. » 


En effet, grâce notamment à monnaie-pleine, il est maintenant admis que les banques commerciales créent de la monnaie du néant, donc si on applique le ratio de Bâle Mac Donough par exemple, le taux d'intérêt sur le "vrai" minuscule "capital" qui ne viendrait pas du néant, ex nihilo, est donc de plus de 300 % par année, si ce n'est pas de l'usure pénalement condamnable, qu'est-ce ?

voir par exemple les pages 32,33 et ss. de La Guerre des gloutons par Rémy Meneau

Est-on d'accord avec cette logique Monsieur le banquier ?


Positions récentes
http://desiebenthal.blogspot.ch/2018/05/positions-catholiques-et-chretiennes.html

Positions plus historiques

« Une usure vorace est encore venue s’ajouter au mal ... Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessé d’être pratiquée, sous une autre forme, par des hommes avides de gain, d’une insatiable cupidité ».[1]
« Ce pouvoir (économique discrétionnaire) est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que sans leur consentement nul ne peut plus respirer ».[2]
Dans la suite du texte, Pie XI souligne deux conséquences du pouvoir discrétionnaire des maîtres de l’argent sur l’économie :
- la « déchéance du pouvoir politique (…) tombé au rang d’esclave et devenu le docile instrument (…) de toutes les ambitions de l’intérêt ».
- l’ « internationalisme ou impérialisme international de l’argent, funeste et exécrable, pour lequel là où est la fortune, là est la patrie ».
Cette double caractéristique des temps modernes : le développement de l’usure sous de nouvelles formes, la domination de l’économie et de la politique par les puissances d’argent a été reconnue aussi bien par des hommes de finance et des hommes politiques (trop peu nombreux hélas !) que par des doctrinaires de ces deux disciplines. Nous en citerons quelques-uns :

René de la Tour du Pin (1889) : « Le siècle actuel porte la marque de l’usure et mérite d’en conserver le nom ».[3]
Charles Maurras (1925) : « L’Etat moderne a vendu ou loué son être aux banquiers ».[4]

... En 1891, le peuple suisse a voté le monopole des billets de banque pour la BNS (qui a été créée pour ça en 1907)
Avant chaque banque créait ses propres billets de banque.
Puis avec l'évolution technique, la monnaie scripturale a pris le dessus et ainsi la monnaie la plus utilisée de nos jours à plus de 90% ce sont des "substituts monétaires".
Ce qui a aussi favorisé cette évolution et là je trouve que c'est un hold-up. C'est l'art 11. LBN qui interdit à la confédération de se financer par la banque nationale.
Donc c'est une obligation pour l'état de se financer par la création monétaire privée. Par les substituts monétaire des banques commerciales.
Quand on étudie cette histoire, on a pas vraiment donné ce droit aux banques.. elles se sont arrangées pour l'avoir.. où du moins, c'est sous l'impulsion de Kaspar Viliger que ça a été formalisé.. et après avoir été président de la confédération, Kasapr est devenu président du conseil d'administration d'UBS....
Coïncidence ou récompense ??
Le détail de l'histoire de ce genre d'interdiction en France comme en suisse est décrit ici:
http://aaapositifs.ch/obligation-pour-letat-de-se-financer-par-les-banques-commerciales/



Avec mes meilleures salutations

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html


EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU

01 « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
02 Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
03 Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite,
04 afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
05 Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
06 Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
07 Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
08 Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
09 Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
10 que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
11 Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
12 Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
13 Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
14 Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
15 Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes.
16 Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
17 Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
18 ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra.
19 « Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler.
20 Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent, pas de voleurs qui percent les murs pour voler.
21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
22 La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ;
23 mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres !
24 Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
25 C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
27 Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
28 Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. 
29 Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.
30 Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
31 Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”
32 Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
33 Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.
34 Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. 

Le clergé, "le plus grand ennemi de l´Église"


Dans le but de travailler au relèvement du Clergé, "le plus grand ennemi de l´Église", selon lui, le Père Eudes ouvrit à Caen un séminaire qui fut l´embryon d´une nouvelle famille religieuse, consacrée aux Cœurs de Jésus et de Marie, et appelée "Congrégation de JÉSUS et de Marie" (Eudistes).



SAINT JEAN EUDES
A propos de la traduction du Notre Père

Lors de mon récent pèlerinage à Jérusalem j’ai visité sur le Mont des Oliviers la grotte dite du « Notre Père » et le sanctuaire dédié à la Prière du Seigneur.

Dans la galerie qui entoure cette église on trouve, en mosaïque la traduction du « Pater » dans toutes les langues du monde (ou presque).

J’ai été frappé par la multitude des traductions de cette prière et par la pauvreté de la traduction française par rapport à la plupart des autres langues…

... remets les dettes de nous comme nous avons remis aux débiteurs de nous et nous laisse pas entrer dans la tentation mais délivre nous du malin.

Dettes US ! 400 trillions ?

desiebenthal.blogspot.com/2016/01/dettes-us-400-trillions.html




12 janv. 2016 - USA 400'000 mille milliards de dollars de dettes ( sic, déficit fiscal, plus medicare, plus ....

Libérons les esclaves !
desiebenthal.blogspot.com/2016/09/liberons-les-esclaves.html




12 sept. 2016 - et les usuriers les 1ers esclavagistes de nos vies. ... Elle est directement responsable du service de la dette (plus de 45 milliards € par an pour ......

Banques, la pire des solutions !
desiebenthal.blogspot.ch/2015/09/banques-la-pire-des-solutions.html




21 sept. 2015 - la création monétaire par la dette était jusqu'à présent restée un domaine assez confidentiel, .....





Déjà en octobre 2005 un article avait paru sur un site Internet orthodoxe sur ce sujet. On trouvera dans l’article qui suit les remarques et études que j’avais publiées en 1990 dans mon cours sur l’Histoire de la Liturgie. 1. La structure du Notre Père « Nul n’ignore l’importance de cette prière que Jésus lui-même donne comme modèle de la prière liturgique. Il faut faire ici une remarque valable pour l’ensemble de la liturgie chrétienne : la spiritualité chrétienne se manifeste sous deux formes de prières : l’une, celle de l’esprit, est informulée, et c’est celle du Christ lui-même, quand il se retire, solitaire, sur la montagne. C’est celle aussi qu’il recommande et que Dieu récompensera car « Il voit les choses cachées », et il ne faut jamais perdre de vue la nécessité de cette prière intérieure informulée — parfois un simple soupir... L’autre prière, qui est prononcée, s’incarne dans un son « quand deux ou trois sont réunis au nom de Dieu ». Dès lors, il y a « liturgie » c’est-à-dire « œuvre commune » à laquelle tous les principes de la liturgie viennent s’appliquer, principes qui font appel à une dé- marche artistique, car le fait même de formuler une pensée en mots est un art par lui-même. La prière liturgique est donc bien un art dont le Notre Père nous donne un exemple d’un raffinement incomparable, et qui mérite une étude approfondie. » (Maxime Kovalevsky) Le texte du Notre Père nous est parvenu sous deux formes, une recension longue dans Mt 6*9-13 et une plus courte dans Lc 11*1-4. L’usage liturgique n’emploie que la recension longue de Matthieu ; de plus nous connaissons au moins deux manuscrits anciens qui ajoutent à la fin du texte une doxologie : « car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen ». Depuis le début du 20ème siècle cette doxologie a été supprimée des évangiles traduits en français ; il y eut à son sujet une longue polémique ; finalement, grâce aux progrès des connaissances en matière d’usages liturgiques juifs aux temps évangéliques, les exégètes sont presque unanimes à penser que le Christ a bien prononcé cette doxologie, car c’est une formule quasi-obligatoire pour finir une prière juive. Le texte original du Notre Père est en grec, car il ne nous a pas été conservé en hébreu, ni en araméen. Le Notre Père a bien existé en hébreu. Le texte hébreu actuel est une re-traduction, une « rétroversion » à partir du texte grec de saint Matthieu. Mardi 11 décembre 2007 2 En grec, dans l’ Évangile de saint Matthieu il se présente en douze formules (ou récitatifs) distribuées en deux strophes de six formules chacune, [en hébreu : 36 mots (4 fois 9 mots)] 1. Π τερ µ ν ν το ς ο ρανο ς 2. Αγιασθ τω τ νοµ σου 3. ελθ τω βασιλε"α σου 4. γενηθ τω τ θ%ληµ σου 5. 'ς εν ο ρανω 6. κα* π* γ,ς 7. Τ ν /ρτον µ ν τ ν πιο0σιον 8. δ ς µ ν σ µερον 9. κα* /φες µ ν τ5 φειλ µατα µ ν 10. 'ς κα* µε ς αφ καµεν το ς οφειλ%ταις µ ν 11. κα* µ7 εισ%γκης µ5ς εις πειρασµ8ν 12. 9λλ5 ρυσα* µ5ς απο το: πονηρο: οτι σου εστιν η βασιλεια και η δυναµις και η δοξα εις τους αιωνας των αιωνων. Αµην En voici un décalque français :1 1 Père à nous qui [es] aux cieux 2 sanctifié [soit] le Nom de Toi 3 Vienne le règne de Toi 4 accompli [soit] le vouloir de Toi 5 comme au ciel 6 ainsi sur terre. 7 Le pain de nous sur-essentiel 8 donne-nous aujourd’hui 9 remets les dettes de nous 10 comme nous avons remis aux débiteurs de nous 11 et nous laisse pas entrer dans la tentation 12 mais délivre nous du malin. car c’est à Toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire aux siècles des siècles. Amen. Un simple coup d’œil permet de découvrir la construction : le premier récitatif répète la formule « de Toi » ; appelons-le « dans le ciel de Toi » ; il est en rapport direct avec Dieu et le ciel ; il se termine par le mot terre qui est l’agrafe permettant de passer au deuxième récitatif. Celui-ci pourrait s’appeler : « sur la terre de nous » car il est plus en rapport avec l’homme et la terre. Il faut aussi remarquer que chaque récitatif commence par une expression parallèle : Notre Père ……… notre pain… 1 un décalque n’est pas une traduction ; le décalque respecte l’ordre et le nombre des mots du texte original sans se soucier de la syntaxe. Mardi 11 décembre 2007 3 Cette magnifique construction s’est perdue dans nos traductions modernes (elle subsiste toutefois en latin) « mais cette prière reste « divine » parce qu’elle a été dictée par Dieu lui-même : elle possède une force réelle et renferme à elle seule tous les éléments de la prière liturgique : communion, sacrifice, mémorial et action de grâce. » (Maxime Kovalevsky) De ces formules qui paraissent si nouvelles, aucune n’est originale (on a pourtant l’impression que le Christ les a composées à l’intention de ses disciples) ; elles existent toutes dans l’Ancien Testament. Mais ici elles sont agencées d’une manière nouvelle, avec un ordre nouveau, une hiérarchie nouvelle, une initiation, une démarche particulière où le ciel sert de modèle à la terre. On trouve dans les Targoums (traductions araméennes de la Bible) toutes les formules présentes. Exemples : Notre Père qui es aux cieux : – Targoum d’Esther : Votre Père qui est aux cieux… – Targoum de Jérusalem : leur père qui est aux cieux… Que ton Nom soit sanctifié : – Targoum d’Isaïe : ils sanctifieront Mon Nom et Je sanctifierai Mon Nom. Que Ton règne arrive : – plusieurs autres targoumim : que vienne le règne du Messie. Que ta Volonté soit faite : – Targoum du psaume 40 : fera-t-Il sa volonté ? Pour ce qui concerne le pain des cieux ou pain du « Jour-qui-est-venant »2 , cette expression se trouve telle quelle dans plusieurs midrash, c’est-à-dire des commentaires rabbiniques de l’époque évangélique. Ainsi les apôtres en entendant ce texte n’ont sans doute pas eu l’impression de quelque chose de nouveau, ils avaient déjà entendu toutes ces phrases, elles leur semblaient familières. Cela donne au Notre Père une dimension différente, historique, quasi cosmique et nous révèle cette immense architecture à laquelle le Christ pensait sans doute en le récitant. Cela permet de comprendre que la liturgie fonctionne de cette manière, par des sortes d’échos ou d’allusions. 2. Quelques difficultés de traduction3 Phrases 1 & 2 Ces deux premières phrases ne posent aucun problème notable. Phrase 3 Cette troisième phrase « Que Ton règne vienne (ou arrive) » est plus délicate. Comment traduire les mots hébreux « Malkhouta » ou grec « Vassilia » qui en français signifient à la fois 2 un des sens du mot grec « epiousion » [ πιο0σιον] 3 La meilleure étude sur ce sujet se trouve dans les travaux du Père Jean Carmignac (décédé en 1988) publiés dans un ouvrage capital Recherches sur le Notre Père, Letouzey et Ané. 1969 Mardi 11 décembre 2007 4 « royaume », « règne » et « royauté » ? Nous avons donc trois mots en français pour en traduire un seul de l’hébreu ou du grec. On peut d’emblée écarter « royauté » car « vienne Ta royauté » n’aurait pas grand sens, mais « règne et royaume » sont à étudier. « Royaume » a un sens plus géographique, plus spatio-temporel ; « règne » est une notion un peu plus abstraite, plus morale. Le mot prononcé par le Christ avait les deux sens à la fois. Le verbe « venir » traduit mieux le verbe grec « ελθ τω : elthato » que le verbe « arriver ». Phrases 5 & 6 « Comme au ciel, ainsi sur terre » Si l’on retourne la phrase – comme c’est toujours le cas en français – en disant : « sur la terre comme au ciel », on détruit la structure voulue par le Compositeur, en l’occurrence le Rabbi Yeshoua de Nazareth, qui a mis « terre » à la fin et « ciel » au début pour raccrocher le deuxième récitatif. De plus, il est évident que le ciel passe avant la terre, et lui sert de modèle. (Le français est la seule langue au monde à avoir fait cet inutile retournement !) Cette phrase, d’ailleurs, semble ne pas être liée exclusivement à « Que ta Volonté soit faite » mais à tout ce qui précède. Phrase 7 « Notre pain substantiel » Grave question quasi insoluble !4 Nous disons : « donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel, » quelques-uns ont dit depuis le 17ème siècle : « Notre pain quotidien » et le grec dit – littéralement : « le pain, le nôtre, epiousion » mot qui fait difficulté. Ce mot a deux sens possibles : – le sens ordinaire, celui de la langue courante, en est : « nécessaire, indispensable », c’est pourquoi on a pris ce sens dérivé : « de chaque jour. » C’est le sens que le grec actuel donne à ce mot, mais à l’époque du Christ il avait probablement un autre sens. – un sens obtenu en décomposant le mot : on trouve le préfixe « epi » qui est traduit en latin par « super » (au-dessus) et « ousios » littéralement « l’essence », dérivé du verbe être. On peut donc traduire : « qui est audessus de l’être ». L’évêque Jean de Saint-Denis avait opté pour « substantiel », qui est en fait « super-substantiel » ou « superessentiel ». Il est probable que le Christ a prononcé un mot hébreu qui avait ces deux sens. (Les jeux de mots sont fréquents dans la Bible.) Le Père Carmignac est un des partisans de ce double sens que le Christ a dû utiliser : c’est en même temps un « pain nécessaire » et un « pain du jour qui vient » (en hébreu : hayom haba). Nous demandons dès aujourd’hui ce pain du lendemain et il y a sans doute là allusion au Jour avec un grand "J" ou à l’Eucharistie. L’évêque Jean nous précise bien que le seul pain essentiel pour l’homme c’est l’Eucharistie, le Corps même du Verbe de Dieu. 4 déjà Origène (de oratione XXVII, 7-13), Saint Jérôme (com. in Titum 2, 14) et Saint Jean Cassien (Conf. IX, 21) ont émis les hypothèses que nous développons ici, ils ont été suivi par de nombreux autres Pères : Saint Jean Chrysostome, Saint Ambroise... Mardi 11 décembre 2007 5 Phrases 9 & 10 « Remets-nous nos dettes »... Dans nos traductions nous avons : « remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs. » Maxime Kovalevsky insistait sur le fait qu’il n’y avait pas simultanéité, mais que notre remise précédait celle de Dieu : « Si nous ne savons pas remettre aux autres, nous ne serons pas capables de recevoir la remise ». Il faut donc bien préciser dans le texte que « nous avons remis » ; cette rémission se passe avant la demande ; avant de demander au Père de nous remettre nos nombreuses dettes il est indispensable que nous remettions les dettes à nos débiteurs. Certains puristes, sous prétexte que le verbe « remettre » exige un complément, ont voulu dire « Remets-nous nos dettes comme nous les remettons à nos débiteurs » ! Ce « les » est si ambigu qu’il vaut mieux le supprimer. Maxime Kovalevsky faisait remarquer que cette tournure pouvait être comprise comme : « Remets-nous nos dettes comme nous remettons nos dettes à nos débiteurs ! » Ce qui est absurde ! D’ailleurs le verbe remettre en français peut s’employer sans complément tel que dans l’expression : « je vous remets... vous êtes untel ! » c’est-à-dire « je me souviens de vous... je vous reconnais. » Il vaut mieux passer sous silence la traduction « pardonne-nous nos offenses… » qui est malheureusement fort répandue et qui, non seulement, n’a pas le moindre rapport avec le texte original, mais est quasiment blasphématoire… Dieu est au-delà de l’offense ! Il est plus que regrettable que cette formule ait été choisie pour la traduction « œcuménique de la Bible en français ». Phrase 11 « Ne nous soumets pas à l’épreuve... » Le premier problème est le suivant : Dieu peut-Il soumettre quiconque à la tentation ou même à l’épreuve? Encore le mot « épreuve » peut-il être compris dans le sens où Saint Paul l’emploie, c’est-à-dire quelque chose de difficile mais que nous avons la force de supporter, mais le mot « tentation » ... Le texte dit littéralement : « Fais pas entrer nous dans la tentation ». Depuis le début du « Notre Père » remarquons bien qu’il n’y a que des phrases positives, pourquoi tout à coup une phrase négative « ne nous soumets pas » ? Voici une explication possible, et même probable : Il faut tout d’abord savoir que les langues sémitiques possèdent trois formes de conjugaison : – la forme normale, le mode direct, où par exemple le verbe « tuer » a le sens de tuer. – la forme intensive où le verbe « tuer » prend le sens de « massacrer » (tuer beaucoup). – la forme causative qui donne pour notre exemple : « faire tuer ». 5 Si le Christ a utilisé cette forme causative du verbe « entrer » dans sa tournure négative, cela donnerait : « fais que nous n’entrions pas... » et non : « ne fais pas que nous entrions... » Les traductions ont mal placé la négation, elle doit être, liée au verbe « entrer » ou « succomber » ou « être soumis » mais en aucun cas au verbe « faire ». La bonne traduction deviendrait donc : « Fais que nous n’entrions pas dans la tentation. » Deuxième problème : Dans nos traductions habituelles on trouve « Ne nous soumet pas à la tentation », mais en grec c’est la préposition « eis » [εις ] qui est utilisée et qui se traduit par dans (à l’intérieur) ; le latin également emploie bien in qui veut dire dans. Même la formule « ... entrer en tentation » n’a pas tout à fait le même sens. Entrer dans la 5 pour les hébraïsants : forme Hiphil Mardi 11 décembre 2007 6 tentation a un sens bien précis : c’est accepter cette tentation. Le Père Carmignac insiste beaucoup sur ce détail car, dit-il, on demande à Dieu de ne pas nous laisser venir volontairement dans la tentation, c’est l’idée de consentement qui domine et que l’on oublie, hélas, de traduire. On devrait dire : « Fais que nous ne consentions pas à la tentation. » La meilleure traduction en français, qui préserve la forme positive et l’idée de consentement serait : « Gardenous d’entrer dans (ou de consentir à) la tentation ». Phrase 12 « Mais délivre-nous du malin » Cette phrase est le complément de la précédente. Il y a un balancement entre les deux phrases, une véritable dialectique qui pourrait se traduire par : « Ne nous laisse pas entrer dans la tentation SANS nous délivrer du malin ! » On ne peut en aucun cas séparer les deux propositions. Le verbe grec « rysai » [ρυσα*] se traduit mieux par « écarte-nous » que par « délivre-nous » ou encore comme en hébreu par « arrache-nous ». Le malin ( en grec : poneros) est employé dans l’original au génitif singulier, forme commune au masculin et au neutre ; il est donc difficile de savoir si l’on doit traduire « celui qui est malin » (masculin) ou « ce qui est malin » (neutre). Le mot signifie ordinairement : méchant, mauvais, et même criminel ou voyou. La tradition de l’Eglise Orthodoxe traduit « le malin », version plus concrète et plus précise que « le mal », version adoptée par l’Eglise Romaine à la suite de saint Jérôme (sed libera nos a malo).6 On comprendra, je le souhaite, à la lecture de ce qui précéde, l’urgence d’une traduction correcte, fidèle, intelligente, de ce texte capital en français. Il est temps que les orthodoxes francophones, qui se veulent les chrétiens de la « juste glorification » aient enfin le courage de cette indispensable réforme … Pour ce qui concerne notre Eglise Orthodoxe des Gaules, je propose la traduction suivante, très légèrement différente de celle que nous utilisons en ce moment : 7 Notre Père qui es aux cieux, Que ton Nom soit sanctifié Que ton Règne arrive, (var. Que ton Règne vienne) Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel (var. comme au ciel ainsi sur terre) Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel Et remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs, Garde-nous de consentir à la tentation mais délivre-nous du malin. car c’est à Toi qu’appartiennent le règne la puissance et la gloire aux siècles des siècles. Amen 6 D’une façon générale les traductions françaises classiques sont faites sur le texte latin et non sur l’original grec. 7 C’est encore loin du texte idéal mais, à mon sens, un notable progrès. Ce texte idéal - mais difficile à mettre en œuvre - serait par exemple : Notre Père qui es aux cieux, sanctifié soit ton Nom, vienne ton Règne, accompli soit ton Vouloir comme au ciel ainsi sur terre Notre pain substantiel, donne-le nous aujourd’hui, et remets-nous nos dettes comme nous avons remis à nos débiteurs garde-nous de consentir à la tentation mais délivre-nous du malin. (Traduction inspirée par les travaux de Marcel Jousse) Mardi 11 décembre 2007 7 Pour information voici les textes du Notre Père en anglais et en allemand: en Anglais (Bible Darby) ( Mt 6 : 9-15) 9 Our Father who art in the heavens, let thy name be sanctified, 10. let thy kingdom come, let thy will be done as in heaven so upon the earth; 11. give us to-day our needed bread, 12. and forgive us our debts, as we also forgive our debtors, 13. and lead us not into temptation, but save us from evil. en Allemand (Schlachter 1951) ( Mt 6 : 9-15) 9. Vater Unser, der du bist im Himmel ! Geheiligt werde dein Name. 10. Es komme dein Reich. Dein Wille geschehe wie im Himmel, also auch auf Erden. 11. unser tägliches Brot Gib uns heute. 12. Und vergib uns unsere Schulden, wie auch wir vergeben unsern Schuldigern. 13. Und führe uns nicht in Versuchung, sondern erlöse uns von dem Bösen. Denn dein ist das Reich und die Kraft und die Herrlichkeit in Ewigkeit! Amen.



Mardi 11 décembre 2007 1 Article de Monseigneur Grégoire (Père Michel Mendez)





à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Séparation des pouvoirs ?

$
0
0

Débat très important sur la séparation des pouvoirs.

Bonjour,
Suite à des décisions de justice totalement ARBITRAIRES et de MAUVAISE FOI, de très nombreuses victimes, en Suisse, ont écrit aux Autorités, au Grand Conseil de leur canton ou au Département fédéral de justice et police, dirigé par la Conseillère fédérale Mme Simonetta Sommaruga, afin que leur cause soit traitée de façon sérieuse en respectant les articles de la Constitution fédérale et les lois suisses.
La réponse systématiquement obtenue est celle-ci: A cause du principe de la séparation des pouvoirs nous ne pouvons pas intervenir.
Ce principe de la séparation des pouvoirs est, à mon avis, un véritable fléau. Il empêche les personnes confrontées à des erreurs judiciaires d'obtenir justice. Il s'agit d'un piège, dont il est impossible de s'extraire.
Il faut savoir que de nombreuses méthodes bien rôdées sont utilisées par les magistrats, en Suisse, pour modifier les faits ayant eu lieu ou ignorer certains faits ou pour éviter de rechercher la totalité de la vérité. Ensuite ces mêmes magistrats et leurs collègues refusent de corriger les énormes erreurs commises.
Dans le canton de Vaud, la plus grave victime du pouvoir judiciaire se nomme François Légeret, emprisonné depuis douze ans sur la base de la conviction des juges et du procureur général, M. Eric Cottier. Pour connaître cette affaire en détails et les dysfonctionnements ayant eu lieu, je vous conseille très vivement de lire le livre du journaliste d'investigation Jacques Secretan: "Affaire Légeret: Un assassin imaginaire", éditions Mon Village, mai 2016.
Les faits nouveaux apparus dans l'affaire Légeret sont très bien expliqués dans l'Illustré No 18 du 2 mai 2018.
Dans cette affaire, aucun Député vaudois en fonction ne réagit sous prétexte de la séparation des pouvoirs. Les Conseillers d'Etat se taisent eux aussi ainsi que les Parlementaires fédéraux et le Conseil fédéral, qui ont pourtant été informés. Comme le dit Mme Mireille Aubert (voir l'article suivant de ce blog), c'est l'omerta. 
Je suis très heureuse de publier ici les explications reçues ce 18 juin 2018 de M. Pierre Santschi, ex-Député des Verts vaudois, concernant la séparation des pouvoirs:


Combien de fois faudra-t-il répéter aux "représentants du peuple" que JAMAIS MONTESQUIEU N'A PARLÉ DE "SÉPARATION" DES POUVOIRS?

En effet, Montesquieu était intelligent, observateur et logique et dissertait sur la RÉPARTITION des pouvoirs: il avait simplement observé que chacun des 4 réels ordres de l'Etat (législatif, administratif, exécutif et judiciaire) exerce toujours, à des degrés différents dépendant de son cahier des charges, les prérogatives des pouvoirs exécutif, législatif, respectivement judiciaire, mais qu'il faut éviter une trop grande concentration de ceux-ci entre peu de mains pour éviter les abus.

La "séparation des pouvoirs" est un slogan trompeur et qui fait fi des réalités. Il a été créé de toutes pièces par des apprentis-sorciers linguistiques et a pour effet pervers d'encourager l'exercice de l'irresponsabilité. Ce paravent est un déni de réalité favorisé par l'actuel système institutionnel dit "démocratique".

Seuls des élus ou des membres du "Service public"à l'échine éthique solide réussissent à lui résister pour être tout simplement humains pour poursuivre inlassablement, comme nous tous, la recherche de l'amélioration de leur conscience personnelle. Ils sont hélas fort peu nombreux, ce qui fait que, pendant ce temps-là, les institutions étatiques laissent M. Légeret croupir en prison et les opacités fiscales se poursuivre ...

M. Pierre Santschi avait aussi publié un article très important en mars 2018 concernant la Constitution fédérale. Le voici:
Voilà aussi le lien de la Constitution fédérale, car il est fondamental de lire les articles 5 Cst et suivants concernant les décisions ARBITRAIRES et la MAUVAISE FOI :https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/199953...
Il est très urgent de comprendre que les décisions judiciaires qui enfreignent la Constitution fédérale n'ont aucune valeur. Il s'agit de dénis de justice. 
Quand donc les victimes de ces décisions ARBITRAIRES pourront-elles obtenir justice et que faudra-t-il entreprendre pour y parvenir ?
Merci d'avance pour vos commentaires concernant ce sujet primordial et pour vos réponses.
Avec mes très vifs remerciement à M. Pierre Santschi pour ses explications fondamentales. J'espère que les politiciens en fonction comprendront enfin la situation et auront le courage d'intervenir en faveur des victimes.
Meilleures salutations.

Michèle Herzog

Monnaie Pleine

$
0
0

☼ Monnaie Pleine
 Demain : Quelle monnaie pour quel Monde ? Qui doit créer la Monnaie ?... Réponse au colloque international du 24 Mai 2018 à l'Assemblée nationale. - lacrisedesannees2010.com/2018/05/un-referendum-d-initiative-populaire-sur-la-monnaie.html ★ Colloque à l'initiative du Groupes de réflexion G21 et de l'institut Pomone.  Partie 1 - youtu.be/FK4QuhUWARI  Partie 2 - youtu.be/AVm3n8dxKZk  Partie 3 -youtu.be/Gh1-FGwtp0g (Intervention de Marc Jutier de 10:50 à 14:50 et de Gérard Foucher de 18:40 à 22:50)  Monnaie pleine à l'Assemblée nationale - Interview Bernard Dugas – youtu.be/LjEaVUeQZ6s  Rush vidéos de l'Assemblée sur le colloque -mega.nz/#F!mHhliAaI!VT3yBzY715BpyeLlj83BAQ

Bonjour,
Ci-joint les références des vidéos et des documents qui commencent à se répandre sur Facebook.
Merci à toutes et tous pour votre contribution vers plus de vérité.
Denis M.


DEUX LIENS IMPORTANTS


1 - Les vidéos de l’Assemblée Nationale du 24 mai 2018


Quelle monnaie pour demain ? Les banques …


La monnaie pleine et ses avantages.


Partie 1 Colloque Assemblée Nationale :
https://www.youtube.com/watch?v=FK4QuhUWARI&feature=youtu.be
Partie 2 Colloque Assemblée Nationale :
https://www.youtube.com/watch?v=AVm3n8dxKZk&feature=youtu.be
Partie 3 Colloque Assemblée Nationale :
https://www.youtube.com/watch?v=Gh1-FGwtp0g&t=134s


2 – Dossier apportant l’évidence de la prise en main par infiltration de l’industrie des États-Unis d’Amérique sur toutes les places financières et industrielles !


DOSSIER : Infiltration financière mondiale mafieuse


Lien : https://mega.nz/#F!OPBChLQJ!Q_GaK_yWxUY5SbJvG7ALgw


Les documents affichés sur MEGA.nz en pdf sont sans le lien, excepté celui de Facebook :


SAV de la démocratie


Le document d’origine qui ouvre directement sous pdf : https://infoguerre.fr/fichiers/IFRS.pdf

Espions ifrs automatiques !

$
0
0



CAMPAGNE D’INFORMATION DES ÉLUS ET DE LA POPULATION

Chers tous. ( France, Belgique, Suisse... )

C’est à vous de faire circuler ce dossier chez nos élus. Nous savons, c’est le monde à l’envers. La population, avertie de la dangerosité des normes comptables internationales, doit informer ses élus locaux ainsi que leur entourage.

Alors pourquoi nous en sommes arrivés là ?

Parce que nous avons réalisé que les élus locaux, sachant que pour la plupart sont en manque de moyens financiers, n’étaient pas au courant de cette situation. Il vous est demandé, dans la mesure de vos moyens, de remettre ce dossier (étude + vulgarisation + ce texte) à vos élus locaux en format papier dans la mesure où la plupart de nos représentants ne consultent pas l’Internet. Vous êtes les acteurs du changement ! À FAIRE CIRCULER SANS MODÉRATION.
Lien internet à consulter contenant les fichiers suivants : https://mega.nz/#F!OPBChLQJ!Q_GaK_yWxUY5SbJvG7ALgw
- Affiche. - Vulgarisation d'une étude sur les normes comptables internationales. - Campagne d'information des élus et des citoyens. - Étude normes comptables internationales issue d'une école économique de guerre. Faites un clic droit sur un fichier --> APERÇU Vous pouvez ensuite le télécharger ou l’imprimer (boutons en haut à droite).
Vous verrez les vidéos monnaie pleine sur AN France  y sont sont également...
Si vous avez des choses a changer pour la campagne sur le sol Suisse, faites le moi savoir..... Nous pouvons changer le texte sur le lien sans souci....
Je suis en relation avec plusieurs élus je vous met la copie des courriers:

COURRIER CE JOUR 

à Mme La députée européenne Nathalie Griesbeck:
Je vous remercie d'avoir transmis cette étude et sa vulgarisation à Mr le député Thierry Cornillet traitant des sujets économiques au sein de la commission ECON.
Je tiens a attirer votre attention Mme la députée Griesbeck Nathalie en tant que présidente de la commission parlementaire européenne sur le terrorisme, que cette étude relate page 14 des sociétés au CAC 40 asiatiques et européennes accusées de travailler avec des états sponsorisant le terrorisme.
Enfin, cette campagne d'information de la population et des petits élus ( maires, conseillers départementaux...) ayant débutée en tout premier lieux sur le sol français dès le 12 avril 2018, pour être relayée sur l'international (pays européens, africains.....).
La totalité des ministères français ayant reçu cette étude, ainsi que sa vulgarisation fin avril 2018.
Nos nous retrouvons aujourd'hui avec un gouvernement informé d'une telle situation, et, une population informée également.Etant donné que cette campagne d'information est suivie par des milliers de personnes sur le sol Français.

Tôt ou tard, nous allons nous retrouver face à une population qui ne comprendra pas l'inaction du gouvernement et des élus face a une telle preuve.
D'autant plus, que cette étude a également était transmise lors de mandats de Mr Sarkozy et Mr Hollande. Qui sont également restés dans un silence assourdissant concernant cette étude. La population étant également avertie de cette état de fait.
Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Cordialement.
PS: Copie a Mr le député Thierry Cornillet
COURRIER EN DATE du 22 juin au président de l'assemblée nationale française François de Rugy et Mr Habib Meyer

A lire jusqu'au bout... Le meilleur est à la fin......
"Vous trouverez en pièces jointes une vulgarisation d'une étude issue d'une école économique de guerre , ainsi que l'étude s'y rattachant.
Cette vulgarisation a été faite en Février 2016 et circulait depuis sur internet. Ceci afin de rendre accessible la compréhension de cette étude par tout citoyen Lambda.
Il s'agit d'une étude sur les normes Internationale comptable Européennes ( IFRS).
Une campagne d'information a commencé dans toute la France, des citoyens Lambdas se déplacent dans leurs mairies pour y remettre la copie de cette étude ainsi que cette vulgarisation. Manifestement les élus n'ont aucune information concernant ce dossier.
La même a campagne a débuté sur le Sol Suisse et également en cours sur Le sol Maghrebin, en effet les normes comptables africaines ont une étrange ressemblance avec les normes Européennes.
A signifier que l'ordre des experts comptables sur Paris a été averti, il y a plus de deux ans.. A signifier également que ce dossier a été transmis par un ami grand professeur d'économie à une équipe ministérielle il y a quelques années. Enfin, j'ai été contactée par un collectif d'actionnaires de la banque centrale Suisse du nom de AAA + suite a mon article sur le net... Ce collectif lors de l'assemblée générale de 2016 de la banque centrale Suisse concernant les comptes 2015, a bien sûre parlé du monopole des cabinets d'audits américains.. Il se trouve que la vidéo de cette assemblée sur le blog de la banque centrale Suisse a été coupée au même moment...
La campagne d'information ayant débutée le 12 avril 2018, rien ne bougeant depuis ce samedi 9 juin le dossier est distribué aux salariés tels cheminots, postiers, grandes et petites entreprises.etc.......
Dans ce dossier que nous pouvons qualifier aujourd'hui de corruption , il est surprenant de constater que dans un pays dit démocratique ni les élus, ni la population n'ai été avertis de cet état de fait, et ceci depuis bien longtemps..
Devant le silence assourdissant de l'existence de cette étude et ceci sous le mandat de Mr Sarkozy, Hollande et enfin Mr Macron, il a donc été entamé une campagne d'information de la population et des petits élus ( Maires, conseillers départementaux.....)...
Cette étude, ainsi que sa vulgarisation ne circule bien sûre que sous format papier.. Et, ceci dans toute la France et Dom Tom.... Afin de contourner la censure vécue sur internet par des milliers de Français.
La méthode de distribution de ce dossier se fait à l'horizontale. Les informations étant centralisée sur une minorité de personnes, il a donc été demandé a tout citoyen ayant ce dossier dans les mains de faire circuler ce dernier dans la population et ultérieurement de la faire remonter aux élus sur Paris. Ceci, afin d'inverser la pyramide de l'information en faveur de la population.
Vous en souhaitant bonne réception.
Cordialement."

Rapport remis au Pape

$
0
0

Monnaie-pleine au Vatican

Rapport remis hier matin au Pape par Mme Véronique Fayet, la présidente du Secours catholique, en présence du Président Emmanuel Macron.

Mettre la finance au service de l’intérêt général 

Un rapport du Secours Catholique – Caritas France.

En pdf avec les liens ci-dessous qui vous permettront un accès plus aisé, notamment aux graphiques, tableaux et images



Auteurs : Grégoire Niaudet, en collaboration avec Mireille Martini
En partenariat avec : Finance Watch Institut Veblen pour les réformes économiques
Michel Crinetz, Alain Grandjean, Kako Nobukpo, Cécile Renouard, Laurence Scialom
Comité éditorial : Michel Crinetz, ancien superviseur financier Alain Grandjean, économiste, membre du conseil scientifique de la FNH Wojtek Kalinoski, co-directeur de l’Institut Veblen Benoît Lallemand, secrétaire général de Finance Watch Kako Nobukpo, économiste au CIRAD (Paris), professeur agrégé de sciences économiques à l’Université de Lomé, Togo Dominique Plihon, professeur émérite d’économie, membre du conseil scientifique d’Attac Cécile Renouard, directrice de programmes de recherches à l’ESSEC Laurence Scialom, professeure à l’Université Paris Nanterre
Nous remercions pour leurs contributions : Émilie Johann, Noëlle Simonot, Gérard Petit, Armelle Guillembet, Pascale Novelli, Daniel Verger, Christelle Bresin et Sandrine Verdelhan (Secours Catholique – Caritas France), Lucile Dufour et Meike Fink (Réseau Action Climat) Nous remercions spécialement Gaël Giraud, auteur de la postface de ce rapport.
Conception graphique : Possum Interactive Illustrations : Yoann Dondicol (Possum Interactive) Maquette : Guillaume Seyral – Fadip
© Secours Catholique / Caritas France – 2018

Positions très récentes:

http://desiebenthal.blogspot.com/2018/05/positions-catholiques-et-chretiennes.html

http://desiebenthal.blogspot.com/2015/08/universite-de-fribourg-la-monnaie-bien.html


Rerum novarum toujours plus d'actualité

Presque dès le début de l'Encyclique de Léon XIII, deux phrases, qui se rapportent certainement à cette voracité de l'argent, nous laissent sur une certaine curiosité, par l'emploi d'une expression non précisée et qui ne revient pas dans le reste du document :

« Une usure dévorante est venue ajouter encore au mal. Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l'Église, elle n'a cessé d'être pratiquée sous une autre forme par des hommes avides de gain et d'une insatiable cupidité ».

Qu'est-ce que cette « usure dévorante sous une autre forme ? » En quoi consiste cette nouvelle forme d'usure qui est venue s'ajouter à l'oppression des travailleurs ? 

C'est cette "création monétaire du néant" qui écrase les familles par des intérêts exponentiels et déments sur la durée.

La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple. ( voir notamment le point 9 ci-dessous et le blog en lien ).



Benoît XV écrivait que «c'est sur le terrain économique que le salut des âmes est en danger».

Et Pie XI:

«Il est exact de dire que telles sont, actuellement, les conditions de la vie économique et sociale qu'un nombre très considérable d'hommes y trouvent les plus grandes difficultés pour opérer l'oeuvre, seule nécessaire, de leur salut.»(Encyclique Quadragesimo anno.)

L'ordre, l'ordre partout. L'ordre dans la hiérarchie des fins, l'ordre dans la subordination des moyens.

C'est le même Pape qui dit dans la même encyclique:

«Nous entendons parler ici de cet ordre que ne se lasse pas de prêcher l'Evangile et que réclame la droite raison elle-même, de cet ordre qui place en Dieu le terme premier et suprême de toute activité créée, et n'apprécie les biens de ce monde que comme de simples moyens dont il faut user dans la mesure où ils conduisent à cette fin.»

Et aussitôt après, le Saint-Père ajoute:

«Loin de déprécier comme moins conforme à la dignité humaine l'exercice des professions lucratives, cette philosophie nous apprend au contraire à y voir la volonté sainte du Créateur, qui a placé l'homme sur la terre pour qu'il la travaille et la fasse servir à toutes ses nécessités.»

L'homme est placé par son Créateur sur la terre, et c'est à la terre qu'il a le devoir de demander la satisfaction des besoins de sa nature. Il n'a pas le droit d'abréger sa vie en se privant des biens que son Créateur a placés sur la terre pour lui.

Faire la terre, les choses terrestres servir à toutes les nécessités temporelles des hommes, voilà justement la fin propre des activités économiques de l'homme: l'adaptation des biens aux besoins.

PS:

Monnaie-pleine, Genève a voté oui, puis les résultats ont été trafiqués ! http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/monnaie-pleine-la-ville-des-banques.html

Commentaire de Mme Michèle Herzog suite à ce communiqué paru dans plusieurs journaux, dont 20 minutes, le Matin, etc...

10.06.2018, 14:21 Heures

Excellents résultats pour l'initiative Monnaie pleine. Félicitations aux personnes qui ont alerté la population sur le problème lié à la création de la monnaie scripturale pour les banques (création de monnaie incontrôlable). Le fait que la ville de Genève ait accepté cette initiative est un signal très fort.

Michèle Herzog


Notre commentaire après le changement des résultats:
:
Tous les résultats sont très douteux car il est beaucoup trop facile de manipuler le processus des votes, surtout les votes électroniques et ceux par correspondance.

Nous avons des certitudes de tricheries démocratiques trop faciles et prions toutes les personnes courageuses de réfléchir, s’informer et réagir.

Nous lançons une initiative fédérale pour une révision totale de la constitution suisse, avis aux amateurs
http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/revision-totale-de-la-constitution.html
Gaspard Cardinal Mermillod (1824-1892).

Il est né à Carouge, près de Genève, où son père exerçait la profession de boulanger. Ordonné prêtre, à 23 ans, il est ensuite nommé vicaire à Genève et devient un des grands prédicateurs de son temps. Pie IX le sacre Évêque d'Hébron avec Genève comme charge. Il prononça à Sainte-Clotilde de Paris des sermons demeurés célèbres sur la condition des ouvriers.

Il joua un rôle de premier plan dans la préparation du Concile du Vatican et l'élaboration de l'Encyclique Rerum Novarum,



Léon XIII le créa Cardinal en 1890.

M. E. Duthoit décrit ainsi le rôle de Mgr Mermillod :


L'Evêque d'Hébron, admis dans l'intimité du Pape Léon XIII, entretenait le Pontife suprême des intérêts généraux du catholicisme, parmi lesquels sa clairvoyance plaçait sur le plan économique l'intervention résolue de l’Église enseignante. Ses suggestions trouvèrent écho dans l'âme de Léon XIII qu'animaient les mêmes pensées.

En 1882, le Pape retint Mgr Mermillod pendant de longs mois et le chargea de diriger à Rome même les travaux d'un comité qui avait pour mission d'étudier, à la lumière de la doctrine catholique, toutes les questions de l’Économie sociale et spécialement celles qui intéressent les travailleurs ; de chercher les vrais principes qui comptent pour l’Économie actuelle et comment les faire prévaloir au sein des sociétés ».

Le comité se mit à l'oeuvre et, après de sérieux échanges de vue, adopta des propositions sur la nature du travail, le droit de posséder, l'héritage, le revenu du capital. C'étaient là comme des travaux d'approche que l'Unionde Fri­bourg ne devait pas tarder à utiliser.

Les séjours à Rome de l'Evêque d'Hébron soit au moment du Concile, soit plus tard, l'avaient mis en relation avec deux catholiques autrichiens, le comte Kuefstein et le comte de Biome.
Lorsqu'en 1884 les invités de Mgr Mermillod se réunirent au palais épiscopal de Fribourg, trois sources trouvèrent là leur confluent :
- le Comité de Rome que Léon XIII, en qui mûrissaient les vastes projets et les longs espoirs, avait institué ;
- le groupe des catholiques de langue allemande, que présidait à Francfort le prince Charles de Loewenstein ;
- le Concile des Études, établi à Paris, au foyer même de l'Œuvre des Cercles catholiques d'ouvriers.

Or, il était arrivé que, tout en travaillant séparément, ces trois groupes avaient montré une conformité absolue de tendances dans l'étude des mêmes problèmes, une volonté identique de puiser dans le catholicisme l'inspiration et les principes directeurs d'une réforme fondamentale de l'économie régnante. L'invitation de Mgr Mermillod va désormais leur permettre de travailler, non plus en ordre dispersé, mais en rangs serrés.
Peu à peu le caractère international de l'Union sera marqué plus nettement par sa composition même. Le premier jour, un évêque suisse, Mgr Mermillod, un Allemand, le prince de Loewenstein, un Autrichien, le comte Kuefstein, deux Français, le marquis de la Tour du Pin Chambly et M. Louis Milcent sont seuls présents. Bientôt le comte de Biome, l'illustre théologien Lehmkuhl viennent d'Autriche ou d'Allemagne ; le comte Albert de Mun et le P. de Pascal de France, le comte Medolago d'Italie, M. Python et M. Decurtins représentent la Suisse ; plus tard la section belge délègue le duc d'Ursel et M. Helleputte ; d'Italie encore vient celui que la postérité dénommera un nouvel Ozanam, le professeur Toniolo de Pise ; enfin, l'un des plus jeunes membres français de l'CEuvre des Cercles et du Conseil des Études, M. Henri Lorin, va « chercher à Fribourg, selon le mot du comte de Mun, les sources antiques de la doctrine catholique pour y plonger, comme en un bain de vie, ses aspirations démocratiques. Tous ces hommes tenaient déjà ou allaient tenir dans leur pays des positions de premier plan, dans les affaires publiques, dans les assemblées parlementaires, dans l'enseignement de la théologie, de l'économie politique ou du droit : si l'Union de Fribourg était un confluent, elle allait aussi déverser les eaux vives de sa doctrine par mille canaux dans tous les pays de l'Europe centrale, occidentale et au-delà.

Les travaux de l'Union de Fribourg constituèrent les matériaux dont Léon XIII se servit pour rédiger l'Encyclique Rerum Novarum.

Les thèses de l'Union de Fribourg donnent les précisions suivantes :

I. Salaire.

Le salaire indispensable à l'entretien de la classe ouvrière, dans  Eugène Dtrrnorr, L’Économie au Service de l'Homme, •pp. 70 et seq.


sa condition normale, eu égard aux temps et lieu, constitue l’élément primordial de ce que tout accord de travail doit procurer en stricte justice. Ce salaire répond-il suffisamment aux exigences de la justice sociale qui règle, en vue du bien commun, les rapports entre les diverses classes de la société ou entre les individus et le corps social ? Il faut en douter. La classe ouvrière a le droit de trouver, dans un certain complément au salaire indispensable, un moyen d'améliorer sa condition, notamment d'arriver à la propriété.
Le complément au salaire indispensable ne saurait avoir par­tout même forme et même mesure. Il est constitué par une partici­pation à la prospérité de l'industrie. L'équité demande que la parti­cipation à la prospérité de l'industrie qui l'emploie lui soit corré­lative. Sans prétendre qu'un accord de cette nature soit nécessaire ou suffisant pour le règne de la paix sociale, il faut y reconnaître un progrès sur le salariat proprement dit.
Le râle des pouvoirs publics est de favoriser la conclusion et la généralisation des meilleurs contrats et de promouvoir les organisa­tions sociales qui s'y rattachent ou, tout au moins, d'y orienter l'en­semble des lois, des mœurs et des institutions.
Abstraction faite des droits antérieurs, surtout de ceux qui dé­coulent soit de la nature, soit de conventions librement conclues, chacun acquiert, sur le produit immédiat de son travail, un droit absolu en soi, qui lui permet d'en disposer à son gré et à son profit.
L'homme, par son travail, n'acquiert point de titres immédiats à la libre disposition des fruits qu'il ne produit pas lui-même par un travail indépendant. Cependant le travail engendre un droit moral pour le travailleur et, par conséquent, pour la société le devoir cor­respondant de veiller à ce que, en thèse générale, le travailleur puisse, par un labeur modéré, se procurer une subsistance suffisante pour lui et les siens.
Le taux du salaire ne pouvant être le même dans les divers pays, un règlement international sur ce point n'est guère possible ; mais ce qui est possible et serait désirable, c'est une entente inter­nationale sur les principes à observer par chaque État pour régler les conditions économiques, de même que l'adoption de quelques règles générales, conformes à la loi chrétienne.
Il faudrait, avant tout et au plus vite, préparer une entente sur la solution de plusieurs questions qui influent, directement ou indi­rectement, sur le salaire, selon les mêmes principes.
En première ligne, il y aurait à prendre en .considération :

1°  le repos dominical ;

2° la restriction du travail des enfants qui ne devraient pas être employés dans les grandes usines avant l'âge de 14 ans et même à cet âge avec des mesures protectrices ;

3° puis la réduction du travail des femmes mariées dans les mines et les fabriques ;

4° la défense du travail souterrain aux femmes, jeunes filles et enfants ;

5° la régularisation internationale du commerce ;

6° enfin des journées de travail maximales. (Cependant, en
fixant cette durée, il faudrait avoir égard aux différentes conditions des diverses branches de travail).


Une entente internationale sur les points mentionnés pourra exercer une heureuse influence sur le salaire et conduire ensuite à d'autres mesures salutaires.

2. Régime de la propriété.

Ici les auteurs développent la thèse traditionnelle thomiste con­cernant la propriété et mise en lumière par le Père Liberatore, S. dans la Civilta Catholica. Cette même thèse est reprise dansRerum Novarum.

3. Régime du crédit.

L'Union de Fribourg reconnaît que :
1° Le régime actuel du crédit constitue ce qu'on appelle « le système capitaliste » ou « le capitalisme » tout court. Ce système suppose, à tort, que la valeur des choses séparées de leur substance a, en elle-même, une utilité économique et que, par conséquent, on peut tirer de cette valeur séparée des choses un intérêt fixe ; tandis qu'au contraire, considéré en lui-même, ce procédé a les traits caractéristiques de l'usure, telle qu'elle est définie dans le 5e Concile de Latran par Benoît XIV et les Pères de l’Église.

2° Ce système s'appuie sur la liberté absolue du travail, de la propriété et de l'échange, sur la reconnaissance doctrinale de l’intérêt individuel (égoïsme), comme moteur unique du travail économique et social, sur l'individualisme, sur l'idée de la productivité du capital et de l'argent, sur la considération de l'argent comme producteur général et suprême qui fructifie toujours.

Par suite de ce système, on sépare les moyens matériels du travail humain ; leur réunion économique s'opère par le crédit et on arrive à la capitalisation universelle.

3° Quelques-uns des effets de ce régime du crédit sont :
a) Une concentration démesurée des puissances économiques et des fortunes et un grand développement matériel éphémère ; la diminution relative de la rétribution des travailleurs, malgré l’augmentation de la productivité et de la production ; la diminution de la capacité de consommation qui doit nécessairement produire un excès relatif (partiel) de production et des crises économiques, comme nous le constatons de nos jours.
b) L'augmentation de la productivité sert principalement à la classe capitaliste et tourne au détriment des producteurs réels, sur­tout des journaliers, dont la situation devient de jour en jour plus précaire. Les salaires ne suivent pas la marche ascendante des capitaux.
c) La combinaison du système de crédit et de la liberté absolue de la propriété a entraîné la capitalisation et la mobilisation de la propriété foncière.
d) Au début de l'application de ce système, la valeur vénale du sol éprouve une augmentation pour les propriétaires, mais cet avantage n'est que passager et est suivi de rudes mécomptes.
e) Crevée par l'hypothèque, la terre n'a plus à faire vivre seulement les propriétaires et leurs employés, mais encore, avec les ouvriers et les exploitants, les prêteurs hypothécaires.
f) Le commerce perd sa base solide et voit augmenter son élément aléatoire ; la morale doit nécessairement en souffrir : poursuivre les richesses par n'importe quels moyens éloigne de la religion et nuit à la morale privée et publique.
g) La création de la dette publique perpétuelle, contractée par les États, les provinces et les communes, même pour entreprises non lucratives. Cette dette permet aux capitalistes de s'enrichir, aux dépens de l’État, par les bénéfices qu'ils réalisent sur le prix d'émission des emprunts. Elle fournit aux spéculateurs un élément considérable pour l'agiotage et les jeux de •bourse et aux rentiers le moyen de s'approprier les fruits du travail du peuple.
h) De grandes richesses à côté de grandes misères et non seulement de misères individuelles, mais la misère des masses ; en un mot, le paupérisme.
4° Les suites de ce régime ont été funestes, surtout pour la masse du peuple dépourvue de biens matériels et qui doit vivre du travail des mains.
Par suite du « libre jeu des forces » et de la soi-disant « loi d'airain », on peut dire que, tant que régnera le régime économique actuel, les classes ouvrières se trouveront dans une situation qui ne leur laissera aucun espoir d'amélioration sensible et durable.
5° Ce n'est pas toujours du reste tel ou tel acte qui est à incriminer, c'est le régime lui-même qui est usuraire et il l'est dans son essence, puisqu'il repose tout entier sur l'intérêt des valeurs improductives.
6° Cet état de choses, une fois établi, ne peut être modifié par des efforts individuels. Le pouvoir public, par certaines mesures, comme la protection des ouvriers, — surtout des femmes et des enfants —, les organisations du crédit, la défense de saisie des petites propriétés pour cause de dette, l'introduction de meilleures lois de succession, etc., pourra diminuer les effets du système de crédit, mais non les détruire.
7° Du reste, le capitalisme se détruit lui-même, en frappant les consommateurs dont il a besoin pour l'écoulement des produits du travail, — source de son revenu —, et en provoquant la révolte des travailleurs contre les propriétaires et la société qui les protège.
L'Union de Fribourg se propose de rechercher, dans les di­verses sphères de l'activité économique, les manifestations de l'usure et d'indiquer les remèdes aux maux de toutes sortes qu'elle en­gendre. A ce double point de vue, elle étudiera le régime industriel, le régime commercial, le régime de la propriété foncière et le régime budgétaire,

4. Rôle des pouvoirs publics.

Dans le domaine économique, le pouvoir public a d'abord les attributions relatives à l'administration des finances et des biens de l’État. Il s'agit ensuite
a) Pour régler législativement, s'il y a lieu, en conformité du droit naturel et des droits existants, les rapports mutuels entre les divers facteurs de la production ;
b) Pour réprimer les abus qui nuisent gravement au bien gé­néral;
c) Pour diriger la politique économique du pays vis-à-vis de l'étranger au point de vue de la prospérité nationale ;
d) Pour mettre l'activité, des entreprises particulières en har­monie avec le bien général, tout en laissant le plus grand essor possible à l'initiative privée.
En raison du désordre actuel, le pouvoir public doit, législative­ment, au moyen de mesures limitatives, prévenir l'exploitation des ouvriers par ceux qui les emploient et empêcher que les conditions du travail ne portent atteinte à la moralité, à la justice, à la dignité humaine, à la vie de famille du travailleur. Les chefs d'entreprise doivent être également protégés contre toute violence de la part des ouvriers.
A cet ordre d'idées appartiennent les thèses spéciales adoptées par l'Unionsur la réglementation du travail, le salaire et les assu­rances.

5. Régime corporatif.

1. La société est désorganisée ou, si l'on veut, elle n'est, sui­vant une parole royale très profonde, « organisée que pour être ad­ministrée ». Elle n'est plus un être vivant, mi chaque organe, auto­nome dans une juste mesure, joue un rôle et exerce une fonction elle est un mécanisme, composé de rouages plus ou moins ingé­nieusement assemblés, obéissant à une force centrale motrice toute puissante ; bref, elle est un automate et n'offre plus que l'appa­rence et l'illusion d'un corps animé. La cause de cette dissolution est dans la destruction des organismes, l'on pourrait dire des cel­lules sociales, qui composaient le corps vivant de la nation ; l'effet direct de cette pulvérisation a été partout, avec la prédominance d'un individualisme sauvage, le triomphe brutal du nombre s'incar­nant dans le despotisme d'un seul ou d'une foule.
Dès lors, le remède est tout indiqué : il se trouve dans le éta­blissement d'un régime corporatif.

2. L'établissement du régime corporatif ne saurait être rceuvre de décrets « a priori » ; il faut, par les idées, les moeurs, les encou­ragements, les faveurs, l'impulsion efficace des pouvoirs publics et la reconnaissance légale d'un droit propre, préparer activement l'éta­blissement du régime corporatif indispensable à l'ordre social, selon un plan général conforme à la nature des intérêts privés, en même temps qu'aux fins sociales dernières auxquelles il doit conduire.

3. L'on peut définir de la sorte ce régime : Le régime corpo­ratif est le mode organisation sociale qui a pour base le groupe-

ment des hommes d'après la communauté de leurs intérêts naturels et de leurs fonctions sociales et, pour couronnement nécessaire, la représentation publique et distincte de ces différents organismes.

4. Le rétablissement de la corporation professionnelle est une des applications partielles de ce système.

5. Le régime corporatif, dans sa perfection, comporte l'union des maîtres et des ouvriers ; mais cette union, destinée à constituer le véritable, corps professionnel, peut être préparée par la formation de groupes distincts les uns des autres.

Les principes du régime corporatif et ses avantages :

1° La similitude des devoirs, des droits et des intérêts rapproche et groupe naturellement les hommes qui exercent une même fonc­tion sociale.
2° Les groupes naturels et permanents qui résultent de ces rapprochements doivent posséder une forme organique et jouir d'une vie propre.
3° Leur coordination dans la société n'est pas 'Moins nécessaire que leur organisation intérieure. En cette coordination consiste le régime corporatif.
4° Le régime corporatif est le seul dans lequel la représentation de tous les intérêts peut être assurée.
5° 11 est également le plus favorable à la connaissance de tous les droits et à l'accomplissement de tous les devoirs sociaux.
6° On peut donc dire que le régime corporatif est la condition nécessaire d'un bon régime représentatif ou encore que l'ordre professionnel est la base normale de l'ordre politique.
7° La corporation, étant une institution publique, doit avoir ses représentants dans les conseils de la commune, de la province et de l'Etat.
8° La plus grande diversité régnera d'ailleurs, selon les pays, les traditions historiques et les besoins passagers des intéressés, dans le mode d'élection, la composition des corporations et la proportion dans laquelle elles seront représentées dans les différents conseils du pays.
9° Le pouvoir public devra maintenir la bonne harmonie entre les différents groupes sociaux et exercer, sans se substituer à leur gouvernement intérieur, ses droits de police, de contrôle et de direc­tion générale, dans l'intérêt supérieur de la société.

 Cf. MASSARD, li-Œuvre du Cardinal Mermillod, Louvain 41914).


Son Eminence le Cardinal Mermillod
Le graphique ci-dessus...explique l'autre forme d'usure vorace, dont le texte explicatif  a disparu entre la Suisse et Rome.


L'abbé Drinkwater rapporte à ce sujet, qu'un comité, siégeant à l'Université de Fribourg en Suisse, avait préparé des éléments pour la rédaction de Rerum Novarum. Parmi les membres de ce comité, dit-il, s'en trouvait au moins un, un Autrichien, bien au courant de la question monétaire et du crédit bancaire. Un texte préparé par lui, apparemment approuvé par le Comité, devait bien montrer comment la simple monnaie scripturale, qui prend naissance dans une banque et qui tendait déjà à devenir l'instrument monétaire courant du commerce et de l'industrie, n'était en somme qu'une monétisation de la capacité de production de toute la communauté. L'argent nouveau ainsi créé ne peut donc être que social et nullement propriété de la banque. Social, par la base communautaire qui lui confère sa valeur ; social, par la vertu qu'a cet argent de commander n'importe quel service et n'importe quel produit, d'où qu'ils viennent. Le contrôle de cette source d'argent met donc entre les mains de ceux qui l'exercent un pouvoir discrétionnaire sur toute la vie économique. 
            Puis, la banque qui prête, non pas l'argent de ses déposants, mais des dépôts qu'elle crée elle-même de toute pièce, du néant, ex nihilo, par de simples inscriptions de chiffres, ne se départit de rien. L'intérêt qu'elle en exige est certainement de l'usure ; quel qu'en soit le taux, c'est plus que du 100 pour cent, puisque c'est de l'intérêt sur un capital zéro de la part du prêteur. Usure qui peut bien être dévorante : l'emprunteur ne peut trouver dans la circulation plus d'argent qu'il y en a été mis. Et c'est ainsi pour le total de tous les remboursements dépassant la somme de tous les prêts. Le service des intérêts ne peut être fait que moyennant une suite d'autres prêts exigeant d'autres intérêts. D'où une accumulation de dettes, de caractère privé et de caractère public, collectivement impayables. Plus de 93 % des dettes publiques au Canada ne sont que le résultat de cette machine infernale et même les soins médicaux sont rationnés pour laisser la "primeur" aux banquiers voleurs.
            Que fut exactement la rédaction de ce texte relatif au monopole du crédit ? Nous ne pouvons le savoir, puisqu'il ne parut pas dans l'Encyclique. Fut-il supprimé à Fribourg même dans la rédaction définitive de l'étude envoyée à Rome ? Fut-il subtilisé entre Fribourg et Rome, ou entre sa réception au Vatican et sa remise au Souverain Pontife ? Ou bien, est-ce Léon XIII lui-même qui décida de le laisser de côté ? L'abbé Drinkwater pose ces questions, mais n'y répond pas.

Derrière le "Da Vinci Code" et "Anges et Démons", il y a un paradoxe. Des 'illuminati' qui ont juré d'anéantir la religion catholique.














L'affiche "Anges et Démons" résume ... ce secret...un combat entre la lumière et les ténèbres...





Une très ancienne société secrète, les 'illuminati', qui ont juré d'anéantir la religion catholique, veut dominer le monde...par un nouvel "ordre" mondial...



Pour Alexandre Zaccuri, journaliste et écrivain, explique à "Il Riformista":


"Derrière le "Da Vinci Code" et "Anges et Démons", il y a un paradoxe: le Vatican, ou mieux l'Église, est dépositaire d'une vérité qu'on cherche à tout prix à tenir cachée. L'Église connaît la vérité mais elle est tenue secrète. ..... Et de plus, l'Église est coupable: car la vérité qu'elle détient, elle ne veut pas la diffuser. Il sont alors peu d'élus - un cercle ésotérique - qui tiennent les rênes de tout et soustraient au peuple ce qu'eux seuls connaissent. Et les lecteurs sont attirés par ce secret et suivent la trame de Dan Brown en le recherchant".


Mais voici la Vérité promise depuis si longtemps ???





Lettre Encyclique

"Caritas in Veritate"

"L'Amour dans la Vérité"

Du Souverain Pontife le pape Benoît XVI

La vérité de ce combat déjà dans " Vix pervenit" ?






C'est le texte rendu le plus secret de l'histoire car détruit régulièrement sur l'ordre de sectes secrètes à l'intérieur même de l'Église…Même les catalogues des bibliothèques en ont été expurgés dans le monde entier…et les prêtres et évêques n'en parlentjamais, sauf en Chine et aux Philippines, alors que c'est une encyclique papale universelle lumineuse de 4 pages sur les bons et les mauvais contrats économiques dans l'économie du salut …
Les mystères de l'iniquité aveuglent beaucoup de clercs et de laïcs…


Les manques de vocations et la civilisation de la mort gagnent car les fils de la lumière sont rendus aveugles par leur amour de l'argent qui est la racine de tous les péchés...





Mais la Vérité vaincra...

Un groupuscule a déversé du colorant rouge sang, le sang des innocents, dans la célèbre fontaine de Trevi.






« Ftm azionefuturista ... ». C'est de ce nom étrange qu'un groupe a signé un forfait insolite, vendredi à Rome. Ils ont en effet déversé un puissant colorant rouge sang dans la célèbre fontaine de Trévi, transformant son eau en liquide vermillon. S'opposer « à tout et à tous avec un esprit de lutte et de saine violence » et faire de « cette société grise et bourgeoise, un triomphe de couleur », tel est le but avoué du groupuscule.
Devant ce bain de sang, les autorités de la ville éternelle se sont "un peu" indignées pour la façade.

La fontaine, immortalisée par Fellini dans sa « Dolce Vita », ne subira pas de dommages irréparables, mais le ministre de la Culture... a fait part de son « indignation » ...
Le message est-il passé ?



http://www.lefigaro.fr/international/20071019.WWW000000679_une_fontaine_rouge_sang_en_italie.html



La vraie signification de la fontaine de Trevi et de cette action prophétique...

Construite à la demande du Pape Benoît XIV, le pape qui a rédigé Vix pervenit, l'encyclique de l'abondance, elle est l'œuvre de Nicolas Salvi qui l'achève en 1762. La fontaine est venue remplacer la bouche de l'aqueduc romain qui amène toujours l'eau abondante d'une source, l'Acqua Virgine.

Une jeune fille nommée Trevi, aurait révélé l'emplacement de la source à des soldats romains pour sauver sa virginité, histoire racontée sur les bas reliefs de la fontaine. Tre vie, trois voies ou trois vies de St Materne

Cette fontaine monumentale, adossée à un palais, reprend la forme d'un temple ou d'un arc de triomphe. La corne de l'abondance économique divine s'y déverserait si on respecterait vix pervenit…

Les statues entourant Neptune représentent l'abondance et la salubrité.
Les statues du dessus, représentent les quatre saisons. Il est de tradition, de lancer 3 pièces dans la fontaine, pour faire un vœu, pour avoir un enfant et pour être sûr de retourner à Rome !
L'argent récolté va aux pauvres…

Le texte de vix pervenit, qui règle les bons et mauvais contrats de la vie économique, indispensables pour régler l'abondance, se trouve sur internet.

C'est le texte normalement public, une encyclique, rendu le plus secret de l'histoire car détruit sur l'ordre de sectes secrètes à l'intérieur même de l'Eglise…Même les catalogues en ont été expurgés…

c'est une encyclique papale lumineuse de 4 pages de Benoît XIV, rendue universelle grâce à Grégoire XVII

« La cupidité est de l'idolâtrie » (Col 3.5 ; Éph 5.5) ; « C'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : en cédant à ce désir, certains se sont égarés de la foi et se sont transpercés de beaucoup de douleurs. » (1 Tim 6.10)

Allégorie de l'abondance gratuite de l'eau potable pour tous ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes.
St Nicolas de Flüe, vision communale… la seule solution, sinon...encore plus de guerres atroces.

http://desiebenthal.blogspot.com/2008/09/ami-chicago-du-2509-fte-de-st-nicolas.html




Allégorie de l'abondance gratuite de l'eau potable pour tous ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes.


La fontaine de Trevi –allégorie de l'abondance ou Vix pervenit, comment lutter contre les symboles monétaires qui prennent la place des âmes...… Fontana di Trevi


Située en plein cœur de la ville, à proximité de la place Navone et de la place d'Espagne, la fontaine de Trevi est la fontaine la plus connue de Rome et un lieu de passage obligé pour beaucoup !



La fontaine est une allégorie de l'Océan avec, au centre, Neptune, se tenant sur un char en forme de coquille, tiré par deux chevaux marins, représentant l'eau violente (gauche) et l'eau sauvage (droite). Ils sont guidés par deux tritons.


La fontaine est venue remplacer la bouche de l'aqueduc romain qui amène toujours l'eau abondante d'une source, l'Acqua Virgine. Une jeune fille nommée Trevi, aurait révélé l'emplacement de la source à des soldats romains pour sauver sa virginité, histoire racontée sur les bas reliefs de la fontaine. Tre vie, trois voies ou trois vies de St Materne.

Cette fontaine monumentale, adossée à un palais, reprend la forme d'un temple ou d'un arc de triomphe. La corne de l'abondance économique divine s'y déverserait si on respecterait vix pervenit…


Les statues entourant Neptune représentent l'abondance et la salubrité.


Les statues du dessus, représentent les quatre saisons. Il est de tradition, de lancer 3 pièces dans la fontaine, pour faire un vœu, pour avoir un enfant et pour être sûr de retourner à Rome !


L'argent récolté va aux pauvres…


Le texte de vix pervenit, qui règle les bons et mauvais contrats de la vie économique, indispensables pour régler l'abondance, se trouve sur internet.



http://www.union-ch.com/articles.php?lng=fr&pg=337



C'est le texte normalement public, une encyclique, rendu le plus secret de l'histoire car détruit sur l'ordre de sectes secrètes à l'intérieur même de l'Église…Même les catalogues en ont été expurgés…et les prêtres et évêques n'en parlent jamais, alors que c'est une encyclique papale universelle lumineuse de 3 pages grâce à Grégoire XVII…Les mystères de l'iniquité aveuglent les clercs…Ceux qui ne la respectent pas sont excommuniés ipso facto, latae sententiae , et nombreux sont les membres de la hiérarchie dans ce cas…


Les manques de vocations et la civilisation de la mort gagnent car les fils de la lumière sont rendus aveugles par leur amour de l'argent qui est la racine de tous les péchés...


La cupidité est l'écho intérieur que trouve en nous Mammon. Ce défaut majeur de la nature humaine a été dénoncé :


– par la loi, dans le 10e commandement ou parole : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain » (Ex 20.17) ;



– par le Seigneur : « Du dedans, du cœur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les meurtres, les vols, les cupidités… » (Marc 7.21) ;


– par l'apôtre Paul : « La cupidité est de l'idolâtrie » (Col 3.5 ; Éph 5.5) ; « C'est une racine de toutes sortes de maux que l'amour de l'argent : en cédant à ce désir, certains se sont égarés de la foi et se sont transpercés de beaucoup de douleurs. » (1 Tim 6.10)

Pour autant, l'avarice n'est guère stigmatisée parmi les chrétiens… Et, bien qu'elle soit un des motifs d'excommunication explicitement mentionnés en 1 Cor 5.11, dans quelle église a-t-on même le souvenir d'une exclusion pour avarice notoire ?
L'accumulation n'a jamais rendu heureux. Notre système économique est basé sur le principe d'insatisfaction permanente des besoins : dès qu'ils sont comblés, il en suscite de nouveaux. L'Ecclésiaste en était revenu, lui qui était si riche : « Celui qui aime l'argent n'est point rassasié par l'argent, et celui qui aime les richesses ne l'est pas par le revenu. Cela aussi est vanité. » (Ecc 5.10) De plus, la richesse va souvent de pair avec une pauvreté selon Dieu, comme l'indique le Seigneur dans la parabole des greniers de l'homme riche (Luc 12.16-21). Et « quel profit y aura-t-il pour un homme s'il gagne le monde entier et fait la perte de son âme ? » (Marc 8.36)


Les millions de morts de faim et les milliards avortés crient vers le Ciel !


Qui les entendra ?

Vix pervenit signifie l'urgence. Aussitôt, à peine, kaum, now...que cette nouvelle parvient à nos oreilles, à nos yeux, nous DEVONS AGIR...au moins vouloir agir avec SON AIDE...


VIX PERVENIT

LETTRE ENCYCLIQUE
DU SOUVERAIN PONTIFE BENOÎT XIV

Sur l'usure,
et autres profits malhonnêtes

...
1. Nous avions appris qu'à l'occasion d'une nouvelle controverse (dont l'objet consiste à savoir si un certain contrat doit être jugé valide), il se répandait en Italie quelques opinions qui sembleraient n'être pas conformes à la saine doctrine. Aussitôt Nous avons considéré comme un devoir de notre ministère apostolique d'apporter un remède convenable à ce mal, qui pourrait à la faveur du temps et du silence, prendre de nouvelles forces, et de lui barrer la route pour l'empêcher de s'étendre plus loin et de gagner les villes d'Italie où il n'a pas encore pénétré.
C'est pourquoi Nous avons pris les moyens et suivi la méthode dont le Siège apostolique s'est toujours servi en pareil cas. Nous avons expliqué toute l'affaire à quelques-uns de nos vénérables frères les cardinaux de la sainte Eglise romaine, qui se sont acquis une grande renommée par leur profond savoir en théologie et en droit ecclésiastique. Nous avons aussi appelé plusieurs réguliers qui tiennent le premier rang dans les deux facultés, et que nous avons pris en partie chez les moines en partie chez les religieux mendiants et enfin parmi les clercs réguliers. Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps suivi le barreau. Nous les avons tous assemblés en notre présence, le 4 juillet dernier, et, leur ayant fait un détail bien exact de l'affaire pour laquelle ils étaient convoqués, nous nous sommes aperçus qu'ils la connaissaient déjà parfaitement.

2. Ensuite Nous leur avons ordonné d'examiner à fond cette affaire, sans partialité, et sans passion, et de mettre par écrit leurs opinions. Toutefois nous ne les avons pas chargés de donner leur jugement sur le contrat qui avait occasionné la première dispute, parce qu'on manquait de plusieurs documents absolument nécessaires. Nous leur avons enjoint de déterminer en fait d'usure les points de doctrine auxquels les bruits qu'on a dernièrement répandus dans le public semblaient porter atteinte. Ils ont tous sans exception, exécuté nos ordres. Ils ont exposé publiquement leurs sentiments dans deux congrégations, dont la première s'est tenue devant nous le 18 juillet, et la seconde le 1er août dernier. Ils les ont enfin laissés par écrit entre les mains du secrétaire de la Congrégation.

3. Or voici les choses qu'ils ont approuvées d'un commun accord.


I. L'espèce de péché appellée usure et dont le lieu propre est le contrat de prêt - dont la nature demande qu'il soit rendu autant seulement que ce qui a été reçu - consiste pour le prêteur à exiger - au nom même de ce contrat - qu'il lui soit rendu davantage que ce qui a été reçu et, par conséquence, à affirmer que le seul prêt donne droit à un profit, en plus du capital prêté. Pour cette raison, tout profit de cette sorte qui excède le capital est illicite et usuraire.

II. Personne ne pourra être préservé de la souillure du péché d'usure en arguant du fait que ce profit n'est pas excessif ou inconsidéré mais modeste, qu'il n'est pas grand mais petit. Ni du fait que celui à qui on le réclame n'est pas pauvre mais riche. Ou bien encore que l'argent prêté n'a pas été laissé inactif mais a été employé très avantageusement pour augmenter sa propre fortune, acquérir de nouveaux domaines, ou se livrer à un négoce fructueux.
Est convaincu d'agir contre la loi du prêt - laquelle consiste nécessairement dans l'égalité entre ce qui est donné et ce qui est rendu - celui qui, après avoir reçu un équivalent, ne craint pas d'exiger encore davantage sous prétexte du prêt. En effet, le prêt n'exige, en justice, que l'équivalence dans l'échange. La justice dite "commutative" ordonne de maintenir dans les contrats humains l'égalité intangible de chacune des parties, et de la rétablir parfaitement dans le cas où elle aurait été rompue. Par conséquent si une personne a reçu plus qu'il n'a donné, elle est tenue à restituer le trop perçu.

III. Par là il n'est aucunement nié que quelquefois d'autres tites, comme l'on dit, pourront se trouver adjoints au contrat de prêt : des titres qui ne sont pas absolument pas inhérents ni intrinsèques à la nature du contrat de prêt considéré en général. De ces titres résultent une raison très juste et très légitime d'exiger, de façon régulière, plus que le capital dû sur la base du prêt.
De même, on ne nie pas qu'il y ait d'autres contrats d'une nature distincte de celle du prêt, qui permettent souvent de placer et d'employer son argent sans reproche, soit en procurant des revenus annuels par l'achat de rentes, soit en faisant un commerce et un négoce licite, pour en retirer des profits honnêtes.

IV. Il est certain que, dans tant de diverses sortes de contrats, il faut maintenir l'égalité propre à chacun. Tout ce qui est reçu au-delà ce qui est juste relève, sinon de l'usure - parce qu'il n'y a point de prêt avéré - du moins d'une autre injustice véritable qui impose pareillement l'obligation de le restituer. Par contre, si tout est fait dans les formes et pesé sur la balance de la justice, il est indubitable que ces mêmes contrats fournissent une multiplicité de moyens et de manières licites qui suffisent à alimenter le commerce et les négoces fructueux, en vue du bien commun. Que les chrétiens ne s'imaginent pas que les usures ou d'autres injustices semblables puissent faire fleurir les branches du commerce. Bien au contraire, Nous apprenons de la Parole divine elle-même que "la justice élève une nation, mais la honte des peuples, c'est le péché." (Prov 14.34)

V. Il faut cependant considérer avec attention qu'il serait faux et téméraire de croire qu'on peut toujours trouver et disposer, d'autres titres légitimes avec le prêt, ou bien, indépendamment du prêt, d'autres contrats justes. De sorte que, moyennant ces titres et ces contrats, chaque fois qu'on prêtera à quelqu'un de l'argent, du blé ou toute autre chose de cette sorte, il serait toujours permis de recevoir un surcroît modéré en plus de la totalité du capital prêté.
Cette allégation est - sans doute aucun - contraire non seulement aux enseignements divins et au sentiment de l'Eglise catholique sur l'usure, mais encore au sens commun et à la raison naturelle. En effet, personne ne peut ignorer qu'en de nombreuses occasions l'homme est tenu de secourir son prochain par un prêt simple et nu, puisque le Christ, Notre Seigneur, l'enseigne lui-même : "A qui te demande donne, et de qui veut t'emprunter ne te détourne pas." (Mt 5.42), et qu'en certaines circonstances il n'existe - en dehors du prêt - aucun autre contrat qui soit véritable et juste.
Par conséquent, si un homme qui désire une règle pour sa conscience, il lui faut d'abord examiner d'abord avec soin s'il existe véritablement avec le prêt un autre titre légitime, ou s'il peut passer un autre contrat juste que le contrat du prêt en vertu duquel il pourra, sans craindre d'offenser Dieu, se procurer un profit honnête.
4. C'est en ces termes que les cardinaux, théologiens et les grands canonistes, dont Nous avons demandé l'avis sur cette affaire importante, se sont résumés et ont expliqué leurs sentiments. De notre côté, Nous n'avons pas négligé d'étudier en particulier la même cause, avant, pendant et après la tenue des congrégations. Nous avons parcouru avec le plus grand soin les jugements des hommes habiles que Nous venons de rapporter. Cela étant Nous approuvons et confirmons tout ce qui est contenu dans les avis ci-dessus exposés, attendu que tous les écrivains, les professeurs en théologie et en droit canon, plusieurs passages de l'Ecriture sainte, les décrets des pontifes nos prédécesseurs, l'autorité des conciles et des Pères, semblent quasi conspirés à établir les mêmes sentiments. De plus, Nous connaissons parfaitement les auteurs à qui l'on doit rapporter les sentiments contraires, aussi bien que ceux qui les protègent et les défendent ou semblent chercher l'occasion de les répandre. Nous n'ignorons pas enfin avec quelle sagesse et quelle force les théologiens, voisins des contrées où se sont élevées des contestations ont pris la défense de la vérité.

5. C'est pourquoi Nous avons adressé cette lettre encyclique à tous les archevêques, évêques, ordinaires d'Italie. Ainsi, vous recevrez comme tous les autres, ces instructions et quand il arrivera de tenir des synodes, de parler au peuple, de lui faire des instructions sur la doctrine chrétienne on n'avancera jamais rien de contraire aux sentiments que Nous avons relatés. Nous vous exhortons encore à employer tous vos soins pour que dans vos diocèses personne n'ait la hardiesse d'enseigner le contraire de vive voix ou par écrit. Que si quelqu'un refuse d'obéir nous le déclarons sujet et soumis aux peines décrétées par les saints canons contre ceux qui méprisent et transgressent les ordres apostoliques.

6. Mais nous ne statuons rien à présent sur le contrat qui a fait naître ces nouvelles disputes. Nous n'arrêtons rien non plus à cette heure sur les autres contrats dont la légitimité partage les théologiens et les canonistes. Nous croyons néanmoins devoir animer le zèle que vous avez pour la religion et pour la piété, afin que vous exécutiez ce que Nous ajoutons ici.

7. Premièrement, faites bien voir à vos peuples, par la gravité de vos paroles, que le vice de l'usure est condamné par l'Ecriture sainte, qu'il prend même différentes formes, afin de précipiter de nouveau dans les derniers malheurs les fidèles qui ont été remis en liberté et en grâce par le sang de Jésus-Christ. C'est pourquoi, s'ils veulent placer leur argent qu'ils se gardent de se laisser emporter par l'avarice, source de tous les maux ; mais plutôt qu'ils demandent conseil aux personnes renommées pour leur érudition et pour leur mérite.

8. En second lieu, que ceux qui ont assez confiance dans leurs forces et dans leur sagesse pour répondre hardiment sur ces questions (qui demandent néanmoins une grande connaissance de la théologie et des canons) évitent avec le plus grand soin les extrêmes toujours vicieux. Quelques-uns, jugeant ces affaires avec beaucoup de sévérité blâment tout intérêt tiré de l'argent comme illicite et tenant à l'usure. D'autres, au contraire très indulgents et relâchés pensent que tout profit est exempt d'usure. Qu'ils ne s'attachent pas trop à leurs opinions particulières : mais qu'avant de répondre, ils consultent plusieurs écrivains de grand renom ; qu'ils embrassent ensuite le parti qu'ils verront clairement appuyé non seulement sur la raison mais encore sur l'autorité. S'il s'élève une dispute au sujet de quelque contrat examiné, qu'on évite soigneusement de rien dire d'injurieux et d'offensant à ceux qui suivent un sentiment contraire ; et qu'on se garde bien d'affirmer que leur opinion mérite d'être fortement censurée surtout si elle est n'est pas dénuée de raisons et d'approbations d'hommes éminents parce que les injures et les outrages rompent le lien de la charité chrétienne et sont pour le peuple des pierres d'achoppement et de scandale.

9. En troisième lieu, il faut avertir ceux qui veulent se préserver de la souillure du péché de l'usure et confier leur argent à autrui, de façon à tirer un intérêt légitime, de déclarer, avant toutes choses, le contrat qu'ils veulent passer, expliquer clairement et en détail toutes les conventions qui doivent y être insérées, et quel profit ils demandent pour la cession de ce même argent. Ces explications contribuent beaucoup, non seulement à éviter les scrupules et les anxiétés de conscience, mais encore à prouver au for extérieur le contrat qui a eu lieu. Elles ferment aussi la porte aux discussions qu'il faut quelquefois soulever pour voir clairement si un placement d'argent qui paraît avoir été fait dans les règles renferme néanmoins une usure réelle, dissimulée.

10. En quatrième lieu, Nous vous exhortons à ne point accueillir les discours déplacés de ceux qui disent sans cesse qu'aujourd'hui la controverse sur les usures n'est qu'une dispute de mots, vu que l'on retire ordinairement profit de l'argent cédé à autrui d'une manière quelconque. Il suffit pour voir clairement à quel point cela est faux et éloigné de la vérité de considérer que la nature d'un contrat est tout à fait différente et distincte de la nature d'un autre contrat et qu'il y a pareillement une grande différence entre les conséquences des contrats qui sont opposés entre eux. En effet, il y a une différence évidente entre le revenu qu'on tire de l'argent légitimement et qui, pour cette raison, peut être gardé devant tout tribunal, et entre le revenu qu'on tire de l'argent illégitimement, et dont pour cette raison, le for extérieur et le for de la conscience ordonnent la restitution. Il est donc certain qu'on a tort de dire que la question proposée, de nos jours sur les usures est une question vaine et frivole, parce que l'on tire ordinairement profit de l'argent cédé à autrui.

11. Voilà ce que Nous avons cru devoir principalement vous marquer, dans l'espoir que vous exécuterez tout ce que nous prescrivons par cette lettre. Nous avons aussi la confiance que, si par hasard il s'élève des troubles dans votre diocèse à l'occasion de cette nouvelle controverse sur les usures, ou si l'on cherche à ternir l'éclat et la pureté de la saine doctrine, vous saurez y apporter les remèdes les plus convenables. Nous vous donnons enfin à vous, et au troupeau qui vous est confié, notre bénédiction apostolique.

Donné à Rome, à St Marie Majeure.

BENOÎT XIV



Ceux qui ne la respectent pas sont excommuniés ipso facto, latae sententiae , et nombreux sont les "responsables" dans ce cas… vix = sofort, kaum, immédiatement...


http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Mermillod


Les secrets recherchés par M. Louis Even sur l'union de Fribourg et l'autre forme d'usure vorace


http://www.aiesc.net/wp-content/uploads/2014/11/La-Pens%C3%A9e-et-lAction-sociale-des-Catholiques-1789-1944-de-ROBERT-KOTHEN.pdf


https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzaWJjNURoOVBKQkU4dlpJZ3N4LTZPZU5iSi1n/view?usp=sharing


Le bien commun :
 entre passé et avenir



L’Université de Fribourg organise, du 3 au 5 septembre 2015, un colloque autour du bien commun. Cette notion occupe une place centrale dans l’enseignement social chrétien. Le bien commun apparaît à la fois comme un processus historique et une asymptote, inatteignable dans sa plénitude sur terre bien que recherché avec passion, mais dont on expérimente néanmoins des réalisations partielles.


Les premières sessions vont approfondir la notion du bien commun d’un point de vue théologique et philosophique, mais aussi à mettre en évidence l’analogie entre le climat intellectuel d’aujourd’hui et celui de la fin du XIXe siècle où des réflexions et des actions partout dans le monde (y compris l’Union de Fribourg) ont posé les jalons de la première l’encyclique sociale Rerum Novarum en 1891.


La conférence va se pencher sur les efforts multiples visant à mettre sur pied des structures et des organisations susceptibles de faire converger les actions de chacun vers le bien commun compris comme „force d’inspiration du présent“, soit au niveau global, soit au niveau des collectivités locales, des Etats, des entreprises et associations.
Dans sa dimension prospective la notion du bien commun permet de mieux répondre aux défis de demain : le défi écologique, celui de la vocation sociétale de l’activité économique et financière, le défi d’une vision politique à l’échelle mondiale, celui des nouvelles technologies (information, médecine, urbanisme, environnement, etc.), celui des Objectifs du Millénaire et de « Beyond 2015 ».

Fichier d’inscription en ligne sur les sites suivants : www.aiesc.net www.unifr.ch/tms


Renseignements: info@aiesc.net

Les sessions sont en anglais et français, voir programme annexé

Programme préliminaire | Preliminary Program – 20-05-2015

Jeudi 03.09

(S1) Session plénière | PLENARY: Inauguration (F/E)* 16h00 – 18h00 Orateurs | Speakers: Mgr Charles Morerod OP, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg Mme Astrid Epiney, rectrice de l’Université de Fribourg Plénière | Plenary: L’Union de Fribourg et le contexte de Rerum novarum | The Union de Fribourg and the Contetxt of Rerum Novarum (F/E)* Présidence: M. Spieker Orateurs | Speakers: Mgr C. Morerod OP – G. Sienkiewicz – Fr. M. Sherwin OP P. R. Goudjo – J.-B. Fellay SJ TBC Vendredi 04.09 (S2) Session plénière | PLENARY: Dimensions théologiques et philosophiques du bien commun | 9h30–11h00 Theological and Philosophical Dimensions of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: H. Torrione – M. Nebel – R. Alvira 11h30–13h00 (S3) Sessions parallèles | Parallel Sessions Atelier | Workshop S3A – Le «mal commun» Organisateur: P. Meyer-Bisch Atelier | Workshop S3B – Le développement commun Organisation: Action de Carême S3C – Regards philosophiques M. Boyancé - D. Coatanea - P. Z. Szmanda OP S3D – The Common Good in Religious Perspectives (F/E)* Chair: E. Dommen – Fr. V.S. George SJ & J.B. Lourdusamy - C.N. Tsironis – Revd M. Brown 14h15–15h45 (S4) Session plénière | PLENARY: Dimensions politiques et économiques du bien commun | Political and Economic Dimensions of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: C. Delsol – S. Zamagni 16h15–18h00 (S5) Sessions parallèles | Parallel Sessions S5A – Finance & Entreprises Présidence: J,.M. Brandt P. de Lauzun – D. Sugranyes Bickel – F.-M. Monnet – J.-N. Moreau Atelier | Workshop S5B – Exclusion et bien commun M. Andreetta - AGORA- I. Cogo – Aumôneries de prison – I. Calstas – Milieux Ouverts S5C – Les espaces du bien commun V. Gay-Crosier – A. Giecewicz - J.-Y. Naudet – N. Margot – A. Renard S5D – State and the Common Good (F/E)* A. Liedhegener – C. Koscielniak - M. Spieker – R. Lazaro Cantero – I. Baviera (TBC) 18h30 Cérémonie oeucuménique | Ecumenical Ceremony

Samedi 05.09 (S6) Session plénière | PLENARY:

La dimension dynamique du bien commun | 9h30–11h00 The Dynamic Dimension of the Common Good (F/E)* Orateurs | Speakers: J. Bichot – J.-M. Bonvin – T. Collaud – M. Kituyi TBC 11h30-13:00 (S7) Sessions parallèles | Parallel Sessions Atelier | Workshop S7A - Exigences du bien commun Organisateur : J. Michel | missio S7B - Pauvretés et bien commun Organisateur : C. Fol | ex-COTMEC Atelier | Workshop S7C - Globalisation du bien commun Présidence : J.-P. Thévenaz M. Surchat- J.-J. Friboulet – B. Margueritte Atelier | Workshop S7D - The Relational Approach (F/E)* Organisateur : M. Schluter 14h00-

15:00 Hors programme - Side Meeting :

Assemblée constitutive de la «Plateforme Dignité ;

Développement» 15h15-17h00 (S8)

Session de clôture | PLENARY :

Where do we go from here ?

(F/E)* Orateurs | Speakers: P. Dembinski – J.-C. Huot Allocution de clôture | Closing Speech – The Most Revd and Rt Hon J. Welby, Archbishop of Canterbury (F/E)



Fichier d’inscription en ligne sur les sites suivants : www.aiesc.net ou www.unifr.ch/tms


Renseignements: info@aiesc.net


http://desiebenthal.blogspot.ch/2009/05/derriere-le-da-vinci-code-et-anges-et.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html

70 sexes possibles ?

$
0
0




50 ou 70 sexes ?

Je ne suis pas un homme, sic...
https://youtu.be/eA9UxVS4q7M?t=334

Quand on transgresse une limite, il n'y a plus de limites après cette limite ! Tout est lié !

En finance, c'est la même chose, on a moins de temps pour les vrais problèmes, les faux problèmes et leurs fausses solutions empêchent de traiter les vrais problèmes urgents !


http://desiebenthal.blogspot.com/2017/08/vix-pervenit.html


Monnaie-pleine, Genève a voté oui, puis les résultats ont été trafiqués ! http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/monnaie-pleine-la-ville-des-banques.html 

Commentaire de Mme Michèle Herzog suite à ce communiqué paru dans plusieurs journaux, dont 20 minutes, le Matin, etc...

10.06.2018, 14:21 Heures

Excellents résultats pour l'initiative Monnaie pleine. Félicitations aux personnes qui ont alerté la population sur le problème lié à la création de la monnaie scripturale pour les banques (création de monnaie incontrôlable). Le fait que la ville de Genève ait accepté cette initiative est un signal très fort.

Michèle Herzog

Notre commentaire après le changement des résultats:
:
Tous les résultats sont très douteux car il est beaucoup trop facile de manipuler le processus des votes, surtout les votes électroniques et ceux par correspondance.

Nous avons des certitudes de tricheries démocratiques trop faciles et prions toutes les personnes courageuses de réfléchir, s’informer et réagir.

Nous lançons une initiative fédérale pour une révision totale de la constitution suisse, avis aux amateurs

Merci

Monnaie pleine à la radio

$
0
0



Monnaie pleine à Etoy :


http://libradio.org/?p=3981


Congrès «Monnaie Pleine» à Étoy, le 21.04.2018

Monnaie Pleine. Une initiative populaire fédérale soumise au scrutin le 10 juin 2018. Elle vise en particulier à rendre le monopole de la production de monnaie scripturale à la BNS, comme stipulé dans la Constitution Fédérale dès 1891 à l’article 36, aujourd’hui à l’article 99.

Site exhaustif: www.initiative-monnaie-pleine.ch
Liens en pied de page

Congrès dont la posture et les objectifs sont de réunir l’initiateur, le rédacteur et des spécialistes de l’initiative à l’instar de ses détracteurs. Les discussions sont ouvertes, à chacun·e d’incrémenter son opinion.


Les captations ont eu cours que l’après-midi après le Jeu de la monnaie.


Podcast préalable quant au Jeu de la Monnaie [ICI].
Présentation préalable de l’Initiative Monnaie pleine par David P. Vincent:[ICI]


Les intervenant.e.s

I | INTRODUCTION
1_Renaud Laillier Conférencier et formateur, Institut Louis Even.
_Société de l’abondance et réduction du pouvoir d’achat
2_Claude Reymond Secrétaire syndical CGAS: communauté genevoise d’action syndicale.
_État des lieux et perspectives
3_Narcisse Niclass Rédacteur à «Iro Magazine». Revue de l’invention et de l’innovation en Suisse romande.
_AAA+ (actionnaires positives de la BNS) et Monnaie Pleine
4_Philippe Bourcier de Carbon
Fondateur de l’Airama (pensée de Maurice Allais). Statisticien et
économiste.
_Situation actuelle et prospectives démographiques
PODCAST intégral 50′

II | MONNAIE PLEINE-NON!
1_Jean-Pierre Roth Vice président puis président de la BNS, gouverneur du FMI, membre des conseils d’administration de Nestlé et de Swatch Group.
_Questions du public
2_Eva Zaki Co-fondatrice de la Monnaie locale «le Léman», gestionnaire de patrimoine
_Questions du public
3_François Shaller Journaliste, ancien rédacteur en chef de l’AGEFI
PODCAST intégral 80′

III | MONNAIE PLEINE-OUI!
1_Hansruedi Weber Président de l’initiative Monnaie Pleine.
_Quoi, pourquoi et pour qui Monnaie Pleine.
2_Philippe Mastronardi
Professeur de Droit Public, membre du conseil scientifique et rédacteur de
l’initiative.
_Objectifs de Monnaie Pleine.
3_Christian Gomez Ancien directeur de la banque « Société Générale ».
_Monnaie pleine, un traumatisme pour la Suisse?
4_Simon Rauber Association «La Grue» monnaie locale complémentaire dans les préalpes. [Info]
5_Mathieu Despont Ingénieur, animateur du jeu de la monnaie. Membre des AAA+ et de « Bien » initiative RBI-Revenu de Base Inconditionnel.
PODCAST intégral 74′





LIENS
AIRAMA-Pensée de Maurice Allais:http://allais.maurice.free.fr/AIRAMA/entree.htm
IRO-Magazine:http://www.invention.ch/iromagazine/
CGAS-Communauté genevoise d’action syndicale:http://www.cgas.ch/SPIP/
Monnaie Léman:http://monnaie-leman.org/
Assemblée des actionnaires actifs positifs:http://aaapositifs.ch/
Revenu de Base: http://bien.ch/fr

Monnaie pleine aux Grottes :

Genève, le 21.05.2018 depuis le bus Cartouche. Entretien avec Angleo, organisateur de deux sessions d'information quant à l'initiative populaire fédérale "Monnaie Pleine" pour laquelle le peuple et convié aux urnes le 10 juin prochain. Les enjeux sont nombreux et parfois complexes mais méritent que l'on s'y arrête. En effet il est urgent de cesser la mainmise des banques commerciales qui émettent de la monnaie scripturale, en retirent les bénéfices sans ne rien redistribuer.
http://audioblog.arteradio.com/post/3085752/monnaie_pleine__nouveau_paradigme_/




Monnaie pleine,bilan et perspectives 13.06.2018 :

Émission depuis la Maison de Quartier des Pâquis à l'invitation de Pakino, le ciné-club populaire des Pâquis. 13.06.2018. En compagnie de Chloé Frammery et Gérad Scheller, tous deux membres fondatrice-teur du Comité Stop Tisa, des AAA+ assemblée des actionnaires actifs-positifs et promotrice-teur de l'initiative populaire fédérale "Monnaie Pleine", nous revenons sur le résultat de celle-ci dans les urnes et des perspectives qui émergent ainsi que d'une certain sens de l'histoire...http://audioblog.arteradio.com/post/3086665/monnaie_pleine_bilan_et_perspective/



Double soirée d’information à «Monnaie Pleine».
Pour en mieux comprendre les enjeux. Pour en mesurer la portée. Pour (se) questionner en toute quiétude. Accours à l’Almacén, 6, r. des Grottes à Genève.

Mardi 22 et|ou jeudi 24 de 19h30 à 21h30 Deux sessions d’information à propos de l’initiative populaire fédérale objet du vote du 10 juin 2018. Entrée libre, ouvert à toutes et à tous. PODCAST.





Monnaie-pleine, synthèse provisoire.

$
0
0
  

Au féminin, 
un pour tous, 
tous pour UNE ( Una )...

Bonjour les ami-e-s !

Le doc de travail ci dessous (1er jet incomplet), est redigé dans l'espoir de rendre accessible aux non spécialistes ce qui etait en jeu le en Suisse, 10 juin dernier, et combien il est vital de ne pas renoncer a promouvoir une reforme aussi salutaire. 
Comment faire en sorte que les gens puissent comprendre (et ne pas douter d'...)  une phrase telle que par exemple:  
 
"L'initiative "Monnaie pleine" aurait étendu à tous les Suisses la possibilité d'avoir un compte de dépôts a la Banque Centrale. Pour que celle-ci ne soit pas submergée, ces comptes auraient eté gérés par les banques commerciales, (comme elles le font deja pour les comptes titres. A noter que les banques ne deviennent pas propriétaires de nos titres, alors qu'elles deviennent proprietaires de... notre argent !) "

Commentaires bienvenus ! Je pense que cet effort de vulgarisation doit rester aussi rigoureux /factuel que possible: 
il contrarie tellement de préjugés et d'intérêts bien établis, que tout énoncé approximatif ou erroné, sera mis a profit par les "Pro[f]s"... pour démolir le travail de "l'amateur"... que je suis !  

Bien amicalement
Raymond

Doc de travail incomplet:

     De l'argent disponible sans magie ?

- Les fausses certitudes...  
Ils n'ont guère de points communs, ils ne parlent pas la même langue... mais ils utilisent la même formule pour fonder leur politique austéritaire: "Il n'y a pas d'argent magique" !  
Mis à part que cette formule est plus que discutable... Teresa May et Emmanuel Macron, (c'est d'eux qu'il s'agit), ne peuvent justifier l'injustifiable: la brutalité de leurs politiques vis à vis de millions de personnes les plus défavorisés.
# Il suffirait en effet, qu'ils se préoccupent un peu plus de justice sociale, de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales, pour briser le cercle infernal que les dizaines de milliards de cadeaux aux entreprises et aux ménages les plus riches ont fait naitre, il y a 10 ans. 

# En outre la formule sur l'absence "d'argent magique"... relève de ce qu'on peut appeler la "cygnorance" de nos dirigeants. Il s'agit du mélange d'ignorance et de cynisme, dont il faut faire preuve pour nier qu'à défaut de lutter contre les inégalités, une réforme de notre système monétaire pourrait, sans aucune magie... apporter des ressources quasi gratuites au Trésor public.  

# Bien que cela soit ignoré ou oublié, il en été ainsi pendant les "30"Glorieuses", grâce au "Circuit du Trésor" mis en place par F. Bloch Lainé dans le sillage de la nationalisation de la Banque de France. Les changements intervenus depuis permettent d'envisager une modification du système existant, (dit "à réserves fractionnaires"), qui procurerait les mêmes avantages.

- Vademecum sur des réalités ignorées concernant la monnaie et ses mécanismes:

Même si la réforme dont il s'agit n'est guère compliquée à mettre en oeuvre, on ne peut en apprécier la pertinence sans éclairer au préalable plusieurs "questions Dracula", c à d des questions qui "craignent la lumière"... comme dit joliment Susan George ! 
(Cf. le constat d'Alfred Sauvy: "Bien informés, les hommes sont des citoyens; mal informés ils deviennent des sujets".)  
Sur la longue liste de faits méconnus, (ou plutôt dissimulés...), dont il faut prendre conscience pour envisager une réforme monétaire, il y a tout d'abord l'existence de 2 sortes de monnaies: celle qui est garantie par la Banque Centrale et... celle qui ne l'est pas !

# Les pièces et les billets que nous utilisons forment la monnaie fiduciaire (= "digne de confiance"...). Ils font partie des moyens de paiement légaux: on ne peut les refuser. 
La monnaie fiduciaire est l'une des 2 sortes de "monnaie centrale", c. à d. celle qui est créée par la Banque Centrale: son existence et sa valeur sont indépendantes de la santé financière de votre banque. Alors que sa part dans le volume des transactions a longtemps été proche de 50%, elle est désormais d'à peine 10%. (Les banques - et dans une moindre mesure le fisc - ont un intérêt direct à la disparition des pièces et des billets.)

# Même si nous sommes peu nombreux à en être conscients, l'argent que nous déposons en banque cesse d'être notre propriété.En contre-partie, nous devenons... l'un des créanciers de notre banque ! Par exemple, lorsqu'un commerçant dépose les billets reçus de ses clients, il opère (sans en être toujours conscient) une conversion de sa recette, (obtenue en "monnaie centrale fiduciaire"), en "monnaie scripturale de banque": les chiffres du solde de son compte ainsi mis à jour traduisent l'augmentation du montant de sa créance sur la banque.
Au cours de cette opération, la quantité totale de moyens de paiements disponibles pour les "ANB" (Agents Non Bancaires, c.à d. les ménages et les entreprises), n'a pas varié: une somme en monnaie centrale (billets) a été remplacée par le même montant en monnaie scripturale. 
Il en va autrement lorsqu'une banque accorde un crédit de 70 000 E: aucun de ses déposants n'a 70 000 E de moins... tandis que l'emprunteur, (dont la banque a "monétisé l'actif" que constitue sa reconnaissance de dette), dispose de 70 000 E de plus !

# La capacité méconnue de créer ainsi "ex nihilo", (par exemple sous forme de crédits), toute la monnaie que "nous les ANBs"... sommes forcés d'utiliser... constitue le privilège bancaire: il permet de tirer profit, (par exemple sous forme d'intérêts), de ressources qu'on ne possède pas.
Une licence bancaire permet aussi de "monétiser" les dépenses d'une banque, (achat de devises... ou d'immeubles... paie des employés, Etc.), au moyen "d'écritures dans ses livres" (= ordinateurs !), qui expliquent l'usage de l'expression "monnaie scripturale". 

N.B. Il est important de noter ici la différence de nature entre "un crédit" et "un prêt" (sous entendu "de monnaie pré-existante"): "Lorsque je prete mon vélo, je ne peux plus m'en servir !" (Et il n'y a aucun vélo en plus...)  Cette distinction est nécessaire, notamment lorsque certaines orgas proposent l'annulation de dettes considérées comme odieuses ou illégitimes: 
sur le plan moral comme sur le plan pratique, les conséquences peuvent être très différentes selon que la dette qu'il est proposé de "zapper"... concerne un crédit bancaire ou un prêt de monnaie pré-existante.

# Il existe une autre sorte de monnaie scripturale, (la seule que les banques utilisent entre elles, en particulier pour solder leurs positions lors de l'épreuve de vérité quotidienne de la "chambre de compensation"): c'est la monnaie centrale émise par la Banque de France, (la BCE), par exemple lorsqu'elle accorde un crédit à un établissement bancaire. Avec la monnaie fiduciaire, elle constitue ce que l'on appelle la "base monétaire". 

La monnaie centrale, (sous forme fiduciaire ou scripturale), joue le même role vis à vis des moyens de paiements disponibles pour les ANBs, que jouaient les réserves d'or jusqu'au 15 aout 1971. (Le jour ou Richard Nixon a rompu le lien entre 35 $ et une once d'or.)  Elle est la seule utilisée pour les échanges entre banques... 
En effet, elle possède une solidité analogue à celle de l'or, car elle est garantie par la collectivité, à travers la Banque Centrale, qui est aussi "Institut d'émission" et "Prêteur en dernier ressort". (On ne considère ici que le cas de pays ayant une économie robuste et stable.)

# Compte tenu du rapport entre la base monétaire (en monnaie centrale), et la masse (3 ou 4 fois plus importante...), des moyens de paiements disponibles pour les ANBs, on peut parler du "role multiplicateur du crédit" dans le... "système monétaire à réserves fractionnaires".  

- Quelques mythes soigneusement cachés ou... soigneusement entretenus !

Il y a presque 10 ans D. Kessler, (un V-P du Medef), a osé qualifier de "vieilles lunes"... le programme du CNR, "Les Jours Heureux". (Celui-là même dont la révision constitutionnelle en cours achèvera la démolition: la Sécu, les lois sur les Comités d'entreprise et les CHSCT, ou l'indépendance des medias, Etc.)  

Selon la fable de "La paille et la poutre"... ce patron de la branche assurance, s'est abstenu de dénoncer avec la même virulence les multiples incohérences de notre système monétaire:

# Après avoir réussi, il y a 25 ans, à couper le cordon sanitaire entre banques de dépôts et banque d'affaires, le secteur bancaire a pu célébrer l'avènement de "banques universelles à effet systémique"... Cette innovation constitue la réalisation d'un rêve de parieurs: "Pile nous gagnons, Face ils perdent !
En effet, la masse des dépôts en monnaie créée par les banques, (c. à d. non garantie par la Banque Centrale), est telle qu'une banque universelle en difficulté doit obligatoirement être secourue, ce qui fait naître une situation doublement immorale: 
à la douceur de tirer profit de ressources qu'on ne possède pas, (c'est le "privilège bancaire", tel qu'il existe depuis des siècles), est venue s'ajouter une "assurance tous risques" quasi gratuite, pudiquement qualifiée "d'aléa moral" ! 

# De la sorte, après la crise de 2008, des dispositions ont été prises pour qu'en cas de nouvelle crise majeure, ce soit les créanciers, (et non plus les États), qui contribuent aux... "sauvetages impérieux"! 
Ce passage du "Bail Out" au "Bail In"... a été consacré par la BRRD (Bank Recovery & Resolution Directive), qui autorise les banques à se recapitaliser en... prélevant sur nos dépôts !
Cette mesure, (potentiellement explosive pour l'opinion...), a été dissimulée derrière une "campagne d'information"... sur la garantie des dépôts (à hauteur de 100 000 E), une manoeuvre qui a effectivement réussi à calmer les esprits. 
Il est peu connu que cette mesure est largement inadéquate: outre qu'elle conforte l'aléa moral... elle est conçue pour protéger les déposants du risque "systémique" que représentent les banques "pachydermes" (tellement énormes que leur faillite susciterait un "effet domino" catastrophique.) 
Par définition, une banque "pachyderme" (comme BNP, SG, ou LCL), détient plus de 10% de la masse des dépôts; le fonds de garantie ne représente lui que quelques % de cette masse... (Il s'agit donc d'une garantie... "plus que partielle" !)


# Avec des effets d'aubaine comme le "choc Nixon" (sortie des accords de Bretton Woods en aout 1971), puis l'invention ~20 ans plus tard de "l'alea moral"... l'usage d'expressions comme "multplicateur de credit" ou "reserves fractionnaires" est devenu, lui... une "vieille lune": 
la realité, c'est que les banques créent de la monnaie à leur guise, puis... s'il arrive qu'elles se trouvent en difficulté (= manque de monnaie centrale pour honorer leurs engagements, notamment vis a vis des autres banques), la prétendue "supervision bancaire" est mise devant le fait accompli: sauf à déclencher une nouvelle crise financière, (et étaler ainsi son impuissance), elle doit "fournir la liquidité" ! (= la monnaie centrale.) 
C'est tout l'édifice du contrôle prudentiel, ("stress tests", accords de Bale, Etc.) qui apparait pour ce qu'il est: une bureaucratie aussi lourde qu'inefficace.                

# Ce qui distingue la monnaie centrale, (garantie par nous tous), de la monnaie créée "ex nihilo" par les banques lors de l'octroi de crédits ou de l'achat d'actifs, c'est que la première est solide, permanente, et peu couteuse... tandis que la seconde est éphémère, fragile, et presque toujours productrice d'interets (qu'un ANB - c a d  une entreprise ou un ménage - doit payer). 

Or ce système dit "à réserves fractionnaires", devenu incontrolable, et qui a toujours été instable (risque de "paniques bancaires", comme le "Bank run" de Northern Rock, en Irlande il ya 10 ans), a perdu tout raison d'etre depuis... 47ans ! 
[ A compléter... ]  
C'est pourquoi, en 2014, un groupe de citoyens suisses... Etc.

[ A compléter ! ] 

Révision totale de la constitution ?

$
0
0

Un pour tous, tous pour UNE, sic, UNA...

Suisse: Propositions d'améliorations. Le débat est ouvert.

Bonjour,
Suite à plus de dix ans de combat dans une affaire financière (soustraction fiscale de plus de 30 millions de francs suisses dans le canton de Vaud depuis 1999 et faux chiffres reçus dans une succession dès 2003), j'ai été condamnée pour diffamation quand j’ai dénoncé les actes des escrocs. J'ignorais qu'ils étaient intouchables ... Puis j'ai réalisé de très nombreuses procédures afin d'obtenir la vérité. En vain. Les fonctionnaires vaudois et les Députés ne bougent pas. Ils ne défendent ni les intérêts de l'Etat ni les Droits des citoyens. Le travail considérable effectué de 2007 à ce jour m’a permis de réfléchir aux points importants à améliorer :
1. Eradiquer le principe de la séparation des pouvoirs qui protège les juges et empêche les citoyens d’obtenir justice. Voilà le lien expliquant cela : http://egalitedescitoyens.blog.tdg.ch/archive/2018/06/18/...

2. Appliquer les idées de l’association GENOMI qui propose que les Députés soient tirés au sort et que leur mandat soit limité dans le temps. Voir ce lien : https://www.genomi.ch/accueil/

3. Créer des jurys de citoyens, tirés au sort et payés pour un mandat limité dans le temps (au maximum 5 ans) afin d’effectuer des contrôles dans de nombreux domaines (contrôles du travail des fonctionnaires, des politiciens, du pouvoir judiciaire, etc). Dans de nombreux domaines on nous dit que des contrôles existent mais, en réalité, souvent les contrôles n’existent pas ou alors il n’existe aucune transparence concernant les résultats des contrôles effectués. La corruption et le copinage permettent trop facilement de détourner les contrôles et la vérité. De plus, il est impératif que les contrôles soient effectués par des personnes totalement indépendantes et non par les personnes concernées ou par des experts ayant des liens avec les personnes concernées !

4. Il est urgent qu’un organisme externe composé de citoyens (jurys citoyens) puisse vérifier le travail des juges et les sanctionner très sévèrement s’ils n’appliquent pas les lois et ne recherchent pas la totalité de la vérité ou manipulent les faits. D’où cette pétition: https://www.change.org/p/le-grand-conseil-des-cantons-sui...

5. Frais de justice. Il faut supprimer la demande d’avance de frais de justice. Ces avances de frais de justice empêchent les citoyens d’avoir accès à la justice. Les frais de justice doivent être fixés à la fin de la procédure et doivent rester très raisonnables. Ils ne doivent en aucun cas être fixés en fonction de la valeur litigieuse, mais en fonction du temps de travail effectif des juges. Les juges qui factureront des frais de justice sans avoir appliqué les lois, ni recherché la vérité, seront gravement sanctionnés (ce qui n’est pas le cas actuellement). Voir la proposition no 4.

6. Les honoraires des avocats sont devenus exorbitants. La loi actuelle prévoit qu’une personne puisse être défendue par un avocat d’office. Mais j’ai constaté ces dernières années que même des personnes sans argent (personnes ne recevant que l’AVS par exemple) n’ont pas pu obtenir un avocat d’office pour leur défense. Il est urgent de mettre en place un système obligeant les procureurs et les juges à accepter les demandes d’avocat d’office. D'où l'utilité par exemple de la proposition no 4. 

7. Protection de l’indépendance des journalistes, 4e pouvoir. La presse étant souvent aux mains des financiers cela ne garantit plus l’indépendance de la presse. L’Etat doit créer un fond et participer au soutien de la presse, mais sans intervenir dans le travail des journalistes. Les journalistes pourront aussi travailler au sein des jurys citoyens et dans ce cas ils seront payés comme les autres citoyens des jurys.

8. Protection des lanceurs d’alerte. Les Parlementaires à Berne étudient une loi de protection des lanceurs d’alerte depuis 2003 … Ce projet n’avance pas car les lanceurs d’alerte dérangent le système établi. Je pense qu’il faudrait ajouter un article dans la Constitution fédérale protégeant les lanceurs d’alerte.

9. Gestion des alertes. Ces derniers mois, la Confédération et certains cantons ont mis en place des sites Internet permettant aux citoyens et aux employés de lancer des alertes. Mais il est très difficile de savoir ensuite comment ces alertes sont traitées. En juin 2017, quand j’ai utilisé le site de la Confédération, mon alerte a été ignorée sous prétexte que cette alerte aurait déjà été traitée en 2013, ce qui est totalement faux (dossier renvoyé à l'Etat de Vaud puis ignoré par l'ACI). Il faudrait qu’un groupe de citoyens indépendants (jurys de citoyens), tirés au sort selon le principe proposé par Genomi, puisse recevoir la copie des alertes et vérifier comment elles ont été traitées.

10. Abus d’autorité. Dans de nombreux domaines l’Etat abuse de son autorité et personne ne peut contester les décisions prises par l’Etat. Cela concerne par exemple les placements forcés (PLAFA) en EMS ou en hôpital psychiatrique (Vaud est le canton suisse qui utilise le plus cette pratique 3,3% de PLAFA sur Vaud alors que la moyenne nationale est de 1,7%) et la séparation des familles décidées par les APEA (Autorité de protection de l’enfant et de l’adulte qui réalisent de très graves abus, par exemple en retirant des enfants à leurs parents). Dans ce domaine aussi, il est indispensable et urgent que des jurys citoyens, dans chaque canton, puisse vérifier les décisions prises et sanctionner les abus réalisés par les fonctionnaires.

11. Harcèlement psychologique. Le harcèlement subi par les citoyens ou par les employés doit enfin être reconnu. Les personnes ayant été harcelées par les services de l'Etat (très nombreuses démarches à devoir réaliser pendant des années sans obtenir que les lois soient appliquées) ou par un employeur (mobbing pendant des années) doivent pouvoir être dédommagées financièrement. Une procédure simple, gratuite et efficace doit être mise en place dans tous les cantons. Et le harcèlement doit ensuite cesser. Une fois de plus, les jurys citoyens seraient très utiles, étant plus indépendants que les magistrats.  

12. Santé. Les citoyens suisses sont pris en otages par les assurances Lamal qui ont pris le pouvoir (primes exorbitantes qui augmentent chaque année) et sont devenues intouchables. Ces assurances remplacent même les juges de première instance. Si vous ne payez pas leurs primes, c'est l'assurance elle-même qui prend la décision de première instance. Ensuite les juges cantonaux et fédéraux valident les décisions des assurances Lamal, même quand celles-ci ont commis de graves erreurs (preuves écrites que je peux produire). Des jurys citoyens doivent être mis sur pied pour prendre eux-même les décisions de première instance ou alors pour vérifier les décisions des juges. Il serait également urgent de créer une caisse maladie UNIQUE dont le travail serait vérifié par des jurys citoyens. Merci de signer cette pétition: https://www.change.org/p/les-7-conseillers-f%C3%A9d%C3%A9...

13. En Suisse le domaine financier est intouchable. Les privilèges accordés aux fraudeurs du fisc sont inadmissibles. Ces privilèges permettent aux plus riches de ne pas payer d’impôt et ceci est totalement inéquitable dans une démocratie. Là aussi, il faudrait que des jurys citoyens, dans chaque canton, puisse vérifier les décisions prises par le fisc suite aux alertes lancées. La Constitution fédérale devra être modifiée afin que ces privilèges fiscaux soient éradiqués. Protection de l’équité fiscale.

14. Revenu de base inconditionnel (RBI): Il est urgent de mettre en place ce revenu de base qui aidera une très grande partie de la population suisse. Ce RBI permettra aux familles de mieux s'occuper des enfants et des personnes âgées, diminuera les coûts de la santé, améliorera le niveau de vie et la qualité de vie, permettra à de nombreuses personnes de suivre une formation et en plus à tout âge, aidera les chômeurs, etc. Merci aux personnes qui continueront à soutenir le RBI.

15. Corruption. Il n'existe aucune volonté en Suisse d'éradiquer la corruption. On nous fait croire qu'elle est peu présente, mais cela est totalement faux. Il est nécessaire de créer des jurys citoyens dans tous les cantons suisses afin que ces jurys traitent les affaires de corruption signalées, protègent le lanceur d'alerte et vérifient ensuite comment le pouvoir judiciaire applique les lois aux corrupteurs et aux corrompus. Il faudrait aussi que des historiens étudient comment les affaires de corruption signalées ces dernières années ont été étouffées par le pouvoir judiciaire afin de protéger les citoyens dominants. De nombreuses injustices ont aussi été réalisées pour permettre à un citoyen dominant de s'enrichir ou de ne pas payer les dégâts. Souvent les victimes de ces erreurs judiciaires n'ont pas compris tout-de-suite à qui profitait la décision très astucieuse du juge. Le travail des historiens serait très utile afin de faire toute la lumière sur ces erreurs judiciaires intentionnelles. 

16. Monnaie pleine. L'association MoMo a alerté le peuple suisse concernant les dangers de la création de la monnaie scripturale par les banques, sans que la Banque Nationale ne puisse contrôler cette énorme masse monétaire. L'initiative "Monnaie pleine" a tout-de-même été acceptée par la ville de Genève d'après les résultats annoncés vers 14h le 10 juin 2018. Félicitations à toutes les personnes qui ont oeuvré pour cette initiative. Il faut continuer à expliquer les raisons de la "monnaie pleine", car de nombreux citoyens n'ont pas fait l'effort de comprendre de quoi il s'agissait avant d'aller voter !   
...

Le peuple suisse doit reprendre le contrôle ... C'est urgent.

En Suisse, l'Etat a pris trop d'importance. Il réalise le travail, mais s'est également octroyé tous les contrôles liés à ce travail. D'autre part, certains contrôles devraient être effectués par les politiciens, par exemple par les Commissions du Grand Conseil, mais ces Commissions n'ont plus le courage ni l'indépendance leur permettant de traiter les abus commis par l'Etat au détriment des citoyens. Ces Commissions sont devenues des leurres (expérience vécue dans le canton de Vaud de 2013 à juin 2018 et expériences d'autres citoyens). 
Les politiciens invoquent systématiquement la séparation des pouvoirs pour ne pas remplir leur rôle. Les très nombreux citoyens victimes des abus de pouvoir de l'Etat se retrouvent dans un piège. Ensuite, les multiples démarches réalisées par ces citoyens piégés n'aboutissent jamais et cela peut durer des années, car tous les fonctionnaires et les politiciens se couvrent enre eux. Cela doit cesser. 
La solution: Créer des jurys de citoyens qui réaliseront les contrôles du travail de l'Etat et traiteront les plaintes des citoyens. Cela ne coûtera pas plus cher que les soi-disant contrôles effectués par l'Etat ou par les politiciens. Les jurys de citoyens apporteront une plus grande indépendance et seront beaucoup plus sérieux et efficaces (élimination des conflits d'intérêts et du copinage). Les jurys citoyens n'auront pas de lien avec les partis politiques.
Les citoyens des jurys devront être apolitiques et seront tirés au sort. Leur mandat sera limité (au maximum 5 ans). Les citoyens des jurys seront payés. Ils publieront leur rapport ce qui améliorera la transparence. Les jurys citoyens devront dénoncer les abus et vérifier ensuite comment leur dénonciation aura été traitée. 
Quand les fonctionnaires comprendront que leur travail pourra être contrôlé par des jurys citoyens, suite à une plainte d'un citoyen, et qu'ils seront enfin sanctionnés eh bien leur travail s'améliorera rapidement.
Le fait de pouvoir participer à des jurys de citoyens renforcera l'intérêt des citoyens pour la chose publique, car il ne sera pas nécessaire de faire partie d'un parti politique, ce qui rebute actuellement un grand nombre de citoyens.
Il est urgent de diminuer les activités de l'Etat pour les transférer aux jurys de citoyens qui géreront les plaintes des citoyens et effectueront des contrôles du travail de l'Etat. Le peuple doit reprendre le contrôle ...
L'article suivant de ce blog propose des améliorations de la situation actuelle, en Suisse.
Si vous avez d'autres idées permettant d'améliorer la situation actuelle, merci de les envoyer en commentaire au bas de l'article suivant de ce blog.
Merci de diffuser cet article à vos amis, pour information.

Voilà le texte que j’ai créé sur mon blog cet après-midi :

Meilleures salutations.

Michèle Herzog

Rue St-Georges 10
CH- 1091 Grandvaux
Tél. 079.655.21.86


Nous lançons une initiative fédérale pour une révision totale de la constitution suisse dans le sens ci-dessus, avis aux amateurs
http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/revision-totale-de-la-constitution.html



Radio Arte, fréquence banane, radio libre, radio des Pâquis... Podcast à venir...

Jour 1-03.06.2018


_Ivar Pettersen, occupant du premier squat politique à Genève. «Le Prieuré» face à la place de-Chateaubriand aux Pâquis.1972-1974. Fondateur de la marche Srebrenica pour la paix.
_Marylou Grinewald, guide culturelle en ville de Genève. Ballade des Squats à Genève.
_Gérard Scheller, Bernard Dugas, membres du groupe de réflexion pour une nouvelle constitution fédérale suisse.
_Paule Mangeat, auteur et poétesse native des Pâquis.


Jour 2-04.06.2018

_Alexis et Mathieu, les enfants lancent la deuxième journée du festival
_Gauthier, membre de la commission extérieure du Centre culturel du Kurdistan à Lausanne.
_Alexander Eniline, président du Parti du Travail section genevoise.
_Patrice, membre du comité directeur du Parti du Travail. Journaliste à radio Sans-Chaîne.
_Nicole Küderli, fondatrice de la page contributive d’entraide citoyenne Info-Pâquis.
_Gérard Scheller et Bernard Dugas, sous leur 2ème casquette: membres fondateurs des AAA+, actionnaires actifs positif de la BNS-Banque Nationale Suisse.
AAApositifs https://twitter.com/aaapositifs ou http://aaapositifs.ch/ .

Fraudes démocratiques trop faciles

$
0
0

En Suisse, le vote par correspondance n'est pas sûr, voir plus bas...

Le vote électronique est même pire !

Genève pratique les deux méthodes, si faciles pour tricher !

Re: Développer notre propre logiciel de démocratie directe

Message par yadlajoie »

Il y a deux principes nécessaires au bon déroulement d'un vote des citoyens : le secret et la sincérité. Le secret du scrutin est ce qui permet de voter sans contraintes. On ne sera pas mis à la porte, ni tabassé par des gros bras ou pire à la sortie du scrutin. On pourra choisir si l'on veut se disputer avec nos proches sur nos votes respectifs ou bien se taire ; on pourra même leur mentir sur ce qu'on aura voté. La sincérité du scrutin, c'est le fait qu'il n'y ait pas de triche possible. C'est la sincérité du scrutin qui nous permet de savoir que c'est bien le choix d'une majorité des votants qui gagne.

Il est impossible d'organiser un vote électronique sincère et secret. 

Que ce soit par Internet ou sur une machine physique, le problème est le même et réside dans la nature immatérielle du scrutin. Lorsqu'on vote à l'urne, on place notre bulletin papier dans une enveloppe générique : notre vote devient secret, mais il est toujours dans l'enveloppe qu'on a dans la main. Ce secret est assuré par différentes règles, qui ont été renforcées avec le temps : on n'a pas le droit de ne prendre qu'un seul bulletin avant d'entrer dans l'isoloir, ni de montrer quel bulletin on met dans l'enveloppe. On dépose ensuite notre enveloppe anonyme avec notre vote dans une urne transparente au milieu d'autres enveloppes avec lesquelles elle va se mélanger. Mais l'urne et ses enveloppes restent toujours sous nos yeux. Chaque citoyen est libre de rester toute la journée, en plus des assesseurs nommés par les différents candidats, pour surveiller qu'il n'y ait pas ajout, suppression ou modification du contenu de l'urne transparente jusqu'au dépouillement.

Le meilleur prestidigitateur, qui serait capable de remplacer un paquet d'enveloppes au moment où l'urne serait ouverte, ne pourrait jamais modifier que quelques dizaines de bulletins de vote. Toute manipulation significative du vote nécessiterait donc une organisation humaine importante, avec des complices dans des centaines de bureaux de vote, multipliant les risques de se faire attraper. C'est l'ensemble de toutes ces petites règles qui nous permet aujourd'hui de pouvoir faire raisonnablement confiance au résultat des votes républicains.

Avec le vote électronique, il n'y a rien de tout cela. Notre bulletin de vote est numérisé par un clic sur un bouton. Dès cet instant, il est impossible de vérifier quoi que ce soit : le bulletin est envoyé vers la machine ou un serveur à distance à travers le réseau, où il sera lu et analysé. Quand bien même le code source des logiciels serait public et l'ensemble des citoyens titulaire d'un diplôme en informatique, il est impossible pour un être humain de savoir avec certitude si une machine manipulant des données numériques ("des zéros et des uns") fait bien ce qu'on lui a dit de faire. C'est le brouillard total, et à peu près personne ni aucune machine n'est capable de vérifier tout de bout en bout, à moins de renoncer au secret du scrutin.

Nos ministères, nos grandes entreprises sont attaqués les uns après les autres par différents pays plus ou moins hostiles. Au premier rang des assaillants numériques, la Chine est régulièrement suspectée, or c'est le pays où est assemblé la majorité du matériel informatique utilisé dans le monde. Nous savons par ailleurs, grâce à Edward Snowden et à Wikileaks, que notre président, nos ministres, nos grandes industries et nos hauts responsables, mais aussi à peu près l'intégralité de la population mondiale ayant accès à de la technologie récente, ont été espionnés par les services de renseignement des États-Unis d'Amérique (pays dont sont issus la plupart des systèmes d'exploitation et logiciels utilisés sur les ordinateurs et machines).

Je ne m'étendrai pas de plus sur le fait que d'autres pays (dont la France) procèdent à des opérations de surveillance globale similaire, et à de l'échange de renseignement à diverses échelles. Ni sur le fait que les grandes sociétés informatiques qui obtiennent les marchés publics pour développer et mettre en place les systèmes de vote électroniques sont pour certaines celles-là même qui par ailleurs collaborent avec la surveillance de masse des citoyens et entreprises, voire reçoivent peut-être de l'État les informations stratégiques que cette surveillance aura glané sur leurs concurrentes.

Alors qu'on sait tout cela, personne ne s'inquiète que nous utilisions des machines ou proposions directement aux citoyens de voter sur leur ordinateur et d'envoyer leur vote par le réseau Internet ? Non seulement les développeurs du logiciel de vote peuvent l'avoir truqué pour qu'il divulgue le bulletin de chaque citoyen ; mais quand bien même ils ne le fairaient pas, qui pourrait croire que les grandes puissances qui ont investi massivement dans des techniques d'intrusion informatique extrêmement perfectionnées n'ont pas pensé qu'une fois entrées ici ou là, il leur était également simple de changer tel ou tel 0 en 1 et réciproquement ? Qui s'apercevrait que le citoyen C, lorsqu'il a cliqué sur OUI avec son PC portable ou sur une machine de vote électronique, a envoyé un bulletin chiffré NON ? Personne.

Et la beauté de la chose, c'est qu'il suffirait d'une faille dans tel système d'exploitation, d'une porte de derrière ménagée dans tel processeur, ou d'un bout de code bien exploité dans la version de tel logiciel utilisé pour le système de vote, pour que le prestidigitateur qui échangeait au mieux quelques dizaines de bulletins de vote se retrouve capable, grâce au vote électronique, de changer 30, 50 ou 100% des bulletins à sa guise. Un unique hacker, une personne seule, pourrait aujourd'hui truquer le résultat des élections de 12 députés de la République Française, ou choisir le maire de chaque commune qui a mis en place des machines à voter électronique. Et demain ?

Les garde-fous mis en place pour prévenir les problèmes seraient à hurler de rire, s'ils n'étaient pas si pitoyables. Ainsi les assesseurs* du Parti Pirate avaient-ils pu, en 2012, se rendre dans une salle du Ministère des Affaires Étrangères, où une boîte leur avait été présentée avec plus ou moins une étiquette scotchée dessus affirmant qu'il s'agissait d'une "urne électronique". Elle n'est pas transparente, mais elle est électronique, c'est plus tendance non ? Certaines machines à voter impriment par ailleurs un reçu papier pour rassurer l'électeur. La machine vous dit que c'est bien pris en compte, elle peut être programmée pour mentir mais si elle vous imprime un papier c'est qu'elle ne doit pas être si mauvaise...

L'ensemble est une farce abjecte, et quiconque creuse le problème ne peut que se demander comment un État comme la France a pu sérieusement accoucher de tels systèmes de vote électroniques. C'est ce type de réflexion qui a amené différents tribunaux à condamner plusieurs systèmes de vote électronique, y compris la Cour de cassation. Mais cela n'empêche pas les sociétés qui développent ces systèmes de continuer à en faire la promotion et à les vendre, avec en ligne de mire derrière de très juteux contrats de marché public sur des élections locales et nationales au fur et à mesure que le vote électronique sera accepté par la population.

Le vote par Internet est en l'état actuel des connaissances incapable de respecter les principes constitutionnels de secret et de sincérité du scrutin, aucune démocratie qui se respecte ne devrait y avoir recours.
L'activité politique est un jeu rigolo et j'ai grand plaisir avec / Political activism is a kiddy game and i have a lot of fun with :)

https://forum.partipirate.org/viewtopic.php?t=12154#p102531

Monnaie-pleine, Genève a voté oui, puis les résultats ont été trafiqués !http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/monnaie-pleine-la-ville-des-banques.html

Commentaire de Mme Michèle Herzog suite à ce communiqué paru dans plusieurs journaux, dont 20 minutes, le Matin, etc...

10.06.2018, 14:21 Heures

Excellents résultats pour l'initiative Monnaie pleine. Félicitations aux personnes qui ont alerté la population sur le problème lié à la création de la monnaie scripturale pour les banques (création de monnaie incontrôlable). Le fait que la ville de Genève ait accepté cette initiative est un signal très fort.

Michèle Herzog

Notre commentaire après le changement des résultats:
:
Tous les résultats sont très douteux car il est beaucoup trop facile de manipuler le processus des votes, surtout les votes électroniques et ceux par correspondance.

Nous avons des certitudes de tricheries démocratiques trop faciles et prions toutes les personnes courageuses de réfléchir, s’informer et réagir.

Nous lançons une initiative fédérale pour une révision totale de la constitution suisse, avis aux amateurs
http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/revision-totale-de-la-constitution.html

Merci

Usure vorace ? Thèses de l'Union de Fribourg

$
0
0
Voici le scan de la "Réimpression des Thèses de l'Union de Fribourg" (1903), .Thèses prophétiques disparues  à l'époque entre Fribourg et Rome, une autre forme d'usure vorace...

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzbTFtOGZDQjVVTnk0Y0ZqcHlac3lxQWVJS2xN/view?usp=sharing


"Monnaie-pleine" au Vatican

Rapport remis au Pape par Mme Véronique Fayet, la présidente du Secours catholique, en présence du Président Emmanuel Macron.





Mettre la finance au service de l’intérêt général 

Un rapport du Secours Catholique – Caritas France.

En pdf avec les liens ci-dessous qui vous permettront un accès plus aisé, notamment aux graphiques, tableaux et images




Monnaie-pleine, une résistance à cette autre forme d'usure vorace, Genève a voté oui, puis les résultats ont été trafiqués ! http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/monnaie-pleine-la-ville-des-banques.html

Commentaire de Mme Michèle Herzog suite à ce communiqué paru dans plusieurs journaux, dont 20 minutes, le Matin, etc...

10.06.2018, 14:21 Heures

Excellents résultats pour l'initiative Monnaie pleine. Félicitations aux personnes qui ont alerté la population sur le problème lié à la création de la monnaie scripturale pour les banques (création de monnaie incontrôlable). Le fait que la ville de Genève ait accepté cette initiative est un signal très fort.

Michèle Herzog

Notre commentaire après le changement des résultats:
:
Tous les résultats sont très douteux car il est beaucoup trop facile de manipuler le processus des votes, surtout les votes électroniques et ceux par correspondance.

Nous avons des certitudes de tricheries démocratiques trop faciles et prions toutes les personnes courageuses de réfléchir, s’informer et réagir.

Nous lançons une initiative fédérale pour une révision totale de la constitution suisse, avis aux amateurs
http://desiebenthal.blogspot.com/2018/06/revision-totale-de-la-constitution.html

  

Pour mémoire. 
Invitation à la presse
et à tous les membres et partenaires du Club
 

Le Club suisse de la Presse - Geneva Press Club, en collaboration avec la Fondation suisse pour la famille, a le plaisir d'inviter les journalistes et ses membres à une conférence de presse sur le thème
"La famille au sein de la tourmente économique"
avec
  • Mme Juliette Sayegh,
    Représentante à Genève de l'UNICEF pour le Moyen Orient
    Vice-présidente du Mouvement Mondial des Mères
  • M. Jean-Daniel Nordmann,
    Fondateur de l'école de la Garanderie pour élèves surdoués (Lausanne),
    Vice-président de l'Organisation Internationale pour le Développement de l'Education Libre (OIDEL)

à " La Pastorale " Route de Ferney 106 à Genève
  • Quel est l'impact des crises financières, de la déréglementation, ou de la mondialisation sur les foyers ?
  • Les familles peuvent - elles inventer de nouveaux modèles pour la société ?
Mme Juliette Sayegh et M. Jean-Daniel Nordmann présenteront à la presse quelques-unes des thèses qui seront évoquées lors du Symposium international  qui aura lieu les 17-18 novembre à Fribourg (Uni Miséricorde) avec des invités de marque tels que Maurice Allais, Prix Nobel, Mgr Schwéry, Cardinal, Pr. Raphaël Draï, Rabin, Hafid Ouardiri, porte-parole de la mosquée de Genève, François Ganière, Directeur de la BNS, Pr. Henri Hude, Grand-Prix de l'Académie française entre autres.
La conférence sera suivie d'un apéritif.
Au plaisir de vous revoir à cette occasion
.

Guy Mettan, Directeur exécutif



Appel de Fribourg
Symposium Famille et argent.
Pour mémoire.


Familles en Suisse Familie in der Schweiz
mariages en jaune et divorces en bleu...

Rendu possible notamment grâce à la Fondation Suisse pour la Famille et à Mme Christa Leonhard



François de Siebenthal, Président de la FSF

Jubilé de Familiaris consortio et Laborem excercens
Mgr Tadeusz Kondrusiewicz, Archevêque, de Moscou qui a présidé l'ouverture et remplacé le Cardinal Henri Schwery, malade,
 Sion

Familles, sources de prospérité, il est moins une
Familien, Quelle des Wohlstands - ist es schon zu spät?
Prof. Dr. Jean-Didier Lecaillon, Paris

L'école des familles par le bon scolaire, liberté du choix ,
Schule nach Wahl und Wunsch der Eltern durch Schulscheck?  
Jean-Daniel Nordmann, fondateur d'école, écrivain, CH

L'économie Jubilaire et la famille juive
Das Jubeljahr und sein Einfluss auf Familie Israels,
Prof. Dr. Raphaël Draï*, Uni. Aix en Provence ( absent) et Dr Michele Klein, Israël, Rehovot et Oxford

La famille musulmane face à l'économie moderne,
Die islamische Familie angesichts der westlichen Wirtschaft ,
M- Hafid Ouardiri, Fondation culturelle islamique,Genève.
La  famille joue en cela un rôle majeur : celui de donner à l'enfant tout l'amour et l'affection dont il a besoin. Hafid Ouardiri
a rappelé également l'importance d'éduquer les jeunes aux valeurs porteuses de paix: la noblesse de cœur, la droiture,
 l'impartialité envers autrui et soi-même, la modestie, le contentement de ce qu'on a, la douceur, l'aspiration à ce qui est élevé,
la patience, le désintéressement, la reconnaissance. Des valeurs qu'il nous faut concrétiser par des actes,
puisque "Dieu n'améliore le sort d'une société que dans la mesure où les individus qui la composent contribuent eux-mêmes à cette amélioration".
Les familles asiatiques et la modernité
Familien in Asien, M. Wojiciech Simson, sinologue et indiologue, Zürich
Les familles slaves et le choc du libéralisme
Ostfamilien und der Liberalismusschock,
Mgr Archbishop Tadeusz Kondrusievicz, E. Frankowski, Pologne und Recteur Krystian Gawron


Une politique généreuse pour la famille est indispensable ,
Grosszügige Familienpolitik, das Gebot der Stunde ,
Marie-France Oberson, conseillère communale, Siviriez,
Thérèse Meyer,FR, Conseillère nationale / Nationalrätin

La remise du „Prix de la famille - Dorothee et Nicolas de Flue"

Preisverleihung

„Familienpreis - D. und Nicolas von Flüe"

 


Famille et crédits, aspects mathématiques, le cas Swissair,
Familie und Kredit – mathematisch b  trachtet, Swissairfall 
Prof. Dr. Jean de Siebenthal,
 EPFL, ETH, Univ. Lausanne, CH

Bref historique de la réglementation du crédit
Die gesetzliche Kreditsregelung – kurzer Rückblick,
Denis Ramelet , Lic. sc. iur., Lausanne

La mondialisation, Gênes, N-Y en feu, quelle 3ème voie ?
 Genua - NY oder andere Wege zur Globalisierung?
Daniel Depelteau, Master à Mc Gill, Canada

Le système économique en crise, pourquoi ?
Unser Wirtschaftssystem in der Krise – ist Abhilfe möglich?
« Dans son essence la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique … à la création de monnaie par des faux monnayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents »
Maurice Allais
Physicien et économiste
Prix Nobel d'économie en 1988
 
Maurice Allais, Prix Nobel, Paris,

François Ganière, Direct. BNS
Le vrai féminisme moderne – une chance pour la société
Der wahre Feminismus – Chance unserer Gesellschaft,
S. A. R. Princesse Margaretha de Liechtenstein I. K. H.
Prinzessin Margarethe von und zu Liechtenstein et
Rani Vijaya Khan de Mahmudabad
Hafid Ouardiri, porte-parole de la Mosquée de Genève
I.Discussion avec les jeunes: Let's talk about, sans tabou
Jugenddiskussion: LET'S TALK ABOUT ohne Tabu
F. u. C. de Siebenthal, C. Tinio, Manille, Familie Zurbriggen, u. a.
II.La mère, repère primordial de l'éducation des enfants ,
Krippe und. gesunde Kindesentwicklung – ein Widerspruch?
 Prof. Dr. Theodor Hellbrügge, Munich
III.La méthode Billings, temps et argent
Billings Ovulation Method
Familie, Geld und Kinderwunsch – wieviele?
René et Marie Sentis, Paris, Famille Favre, Suisse
IV.L'influence du milieu sur les enfants, printemps de la société
Religion im Kinderzimmer und der Einfluss der Umgebung
Dr Mary Weed,
Frère Andrea d'Ascanio,
François Bouda, Côte d'Ivoire, ,
M. Laurent Ngoï , Zaïre et d'autres conférenciers

V.Femmes et mères créatives changent le monde, plan à cinq ans,
Kreative Frauen und Mutter verändern die Welt, Plannung für 5 Jahren
Moder.: Gabriele Plettenberg, Bonn, Margaretha de Liechtenstein, M.-L. Beck a. Présidente du Grand Conseil genevois, Juliette Sayegh, V-P du Mouvement Mondial des Mères, ONU, F. de Bellefroid, P. hon. MMM, Bruxelles
Exposition St Augustin: Africanité et Universalité, le bonheur conjugal, Bibliothèque.
Titel
Présentation vidéo et exposé de Kamathipura, Inde
Mme Kandaouroff, Lausanne

Les familles et le "progrès technique", quelques dangers ,
Gefahren des technischen Fortschritts
Jacques Surbeck, Directeur de recherches GE

Famille et argent du Vatican, les fécondités
Diskussion: Familie und Vatikangeld, die Fruchtbarkeiten.
Dr. Michel Tricot, statisticien, philosophe, F avec d'autres conférenciers.
DIMANCHE
Familles, finances, un nouveau contrat ,
Familien und Finanzen - ein neuer Vertrag ist überfällig?
Christine Boutin, député UDF, candidate à la Présidence de la France 2002
Excusée
Le marché en faveur des familles?
Begünstigt der Markt die Familien?
Prof. Dr. Henri Hude, philosophe, grand prix de l'Académie française

Quelques principes pour la combinaison "travail, foyer, enfants"
Denkanstösse zur Vereinbarkeit von Familie und Beruf,
Christine Boutin, Gabriele Plettenberg , Fam.  Liminsky, C. Leonhard, Dr Dor, Dr Nivelle, M. Clement .
Pedocriminalité et argent sale Mme Ch. Bussat,
MARCHE BLANCHE SUISSE

Discussion multidisciplinaire: Argent, famille et religion, vers une nouvelle doctrine - égalité des chances travail-famille, - famille et civilisation, quelles valeurs communes ? Tous les conférenciers



Interdisziplinäre Diskussionsrunde:

Eine neue Soziallehre für die Familie - Chancengleicheit für die Familien – Familie und Zivilisation: Welche gemeinsamen Werte ?

Le rôle du Père,
Vaterrolle,
A et F Voirol, Lausanne
Des initiatives associatives se présentent / Initiativen stellen sich vor, stands gratuits et présentation publique dans les salles.
CONCLUSIONS

Entrée gratuite, repas à Fr 10.-, boissons comprises.
 Symposium de la famille

Heures et jours des services religieux sur demande

16.45 heures / Uhr -Cinquantenaire abbé Bovet
Ø      Concert / Konzert "Là-haut sur la montagne …", gratis, places limitées, pgrm 105

Appel de Fribourg

Suite au Symposium international de la famille du 17 au 18
novembre 2001, des impasses de Davos aux solutions de Fribourg
Une cinquantaine d'orateurs, provenant de dix-huit pays de
quatre continents et de six grandes religions, de diverses sensibilités
métaphysiques et politiques se sont réunis à Fribourg cette fin de
semaine. Grâce à cette grande diversité, les intervenants s'accordent à
reconnaître que les familles dans le monde entier sont menacées,
notamment par des pressions économiques et culturelles devenues
insupportables. Les preuves en sont nombreuses, il suffit de constater
l'éclatement des familles. L'actualité suisse nous propose le régime des
délais. De plus en plus de femmes se trouvent contraintes à un acte
irrémédiable, sous des pressions culturelles et économiques. Les familles
doivent s'unir pour favoriser une culture de la vie, notamment par une
révision fondamentale du système économique.
Premièrement, reconnaître financièrement le travail éducatif
des parents par un juste salaire familial.
Deuxièmement, toutes les familles ont le droit de choisir
l'école la mieux adaptée à leurs enfants, par des initiatives cantonales
pour le bon scolaire.
Troisièmement, la remise de la dette au tiers-monde et les
bulles spéculatives posent la question fondamentale de l'endettement et
de l'intérêt. La conviction de nombreux orateurs est que le système du
prêt à intérêt est une source d'exploitation et d'appauvrissement des états
et des familles, base de la société.
Quatrièmement, la réflexion a porté également sur la notion
actuelle de la propriété illimitée. Les orateurs ont posé la question du
jubilé traditionnel pour les fils d'Abraham qui remettent les compteurs
économiques à zéro tous les cinquante ans.
Cinquièmement, les propositions concrètes ont aussi été faites
pour un nouveau statut de la femme qui rééquilibre toute la famille, pour
que le travail des parents soit considéré dans le PIB et dans le calcul des
retraites, que la création monétaire et la fondation suisse solidaire soient
d'abord affectées aux familles, base indispensable d'un avenir
démographique.
Les participants étaient des dignitaires religieux, des
philosophes, pédagogues, médecins, économistes, mathématiciens, de
sciences exactes, mass media, historien, politiciens, poète, écrivains,
juristes, altesses princières, anthropologues, fonctionnaires
internationaux , hindous, juifs, chrétiens de toute dénomination,
musulmans.
Pour tout renseignement complémentaire, contacter la
Fondation par courrier ou par internet ou par téléphone.
Fondation Suisse pour la Famille (FSF)
Av. Dapples 23 CH - 1006 Lausanne
Tel. 021/616888 Fax 021/6168881

Actualité récente:
Voici la traduction de l'italien publiée par L'Osservatore Romano en langue française du 10 février:

Le pape recommande la fidélité à la parole donnée, au serment prêté, le refus de l'usure – "une plaie qui à notre époque également", une " réalité abjecte, capable de détruire la vie de nombreuses personnes", et "éviter toute corruption dans la vie publique, un autre engagement qu'il faut savoir pratiquer avec rigueur de nos jours également".

Lecture: Ps 14, 1-4a.5b

1. Le Psaume 14, qui est offert à notre réflexion, est souvent classé par les chercheurs dans le domaine biblique en tant que partie d'une "liturgie d'entrée". Comme c'est le cas dans d'autres compositions du Psautier (cf. par exemple les Psaumes 23; 25; 94), on peut penser à une sorte de procession des fidèles qui se pressent aux portes du temple de Sion, pour accéder au culte. Dans un dialogue idéal entre les fidèles et les lévites se dessinent les conditions indispensables pour être admis à la célébration liturgique et donc dans l'intimité divine.
D'un côté, en effet, est posée la question: "Yahvé, qui logera sous ta tente, habitera sur ta sainte montagne?" (Ps 14, 1). De l'autre côté, est présentée la liste des qualités requises pour franchir le seuil qui conduit à la "tente", c'est-à-dire au temple sur la "sainte montagne" de Sion. Les qualités énumérées sont au nombre de onze et constituent une synthèse idéale des engagements moraux fondamentaux présents dans la loi biblique (cf. vv. 2-5).

2. Sur les façades des temples égyptiens et babyloniens étaient parfois gravées les conditions requises pour pénétrer dans la salle sacrée.

Mais il faut noter une différence significative avec celles suggérées par notre Psaume. Dans de nombreuses cultures religieuses, on demande notamment, pour être admis devant la Divinité, la pureté rituelle extérieure qui comporte des ablutions, des gestes et des vêtements particuliers.

Le Psaume 14, en revanche, exige la purification de la conscience, pour que ses choix soient inspirés par l'amour pour la justice et pour son prochain. Dans ces versets, l'on ressent donc vibrer l'esprit des prophètes qui, à plusieurs reprises, invitent à conjuguer foi et vie, prière et engagement existentiel, adoration et justice sociale (cf. Is 1, 10-20; 33, 14-16; Os 6, 6; Mi 6, 6-8; Jr 6, 20).

Ecoutons, par exemple, le réquisitoire véhément du prophète Amos, qui dénonce au nom de Dieu un culte détaché de l'histoire quotidienne: "Je hais, je méprise vos fêtes et je ne puis sentir vos réunions solennelles. Quand vous m'offrez des holocaustes.... vos oblations, je ne les agrée pas, le sacrifice de vos bêtes grasses, je ne le regarde pas... Mais que le droit coule comme de l'eau, et la justice, comme un torrent qui ne tarit pas" (Am 5, 21-22.24).

3. Venons-en à présent aux onze engagements cités par le Psalmiste, qui pourront constituer la base d'un examen de conscience personnel chaque fois que nous nous préparons à confesser nos fautes pour être admis à la communion avec le Seigneur dans la célébration liturgique.
Les trois premiers engagements sont d'ordre général et expriment une éthique de vie: suivre la voie de l'intégrité morale, de la pratique de la justice et, enfin, de la sincérité parfaite dans les paroles (cf. Ps 14, 2).

Trois devoirs suivent, que nous pourrions définir de relation avec le prochain: éliminer la calomnie du langage, éviter toute action qui puisse nuire à notre frère, mettre un frein aux insultes contre ceux qui vivent à nos côtés chaque jour (cf. v. 3). Vient ensuite la demande de prendre une position bien définie dans le domaine social: mépriser le méchant, honorer celui qui craint Dieu. On établit enfin la liste des trois derniers préceptes à partir desquels on doit examiner sa conscience: être fidèles à la parole donnée, au serment prêté, même dans les cas où cela comportera des conséquences néfastes pour nous; ne pas pratiquer l'usure, une plaie qui à notre époque également, constitue une réalité abjecte, capable de détruire la vie de nombreuses personnes, et, pour finir, éviter toute corruption dans la vie publique, un autre engagement qu'il faut savoir pratiquer avec rigueur de nos jours également (cf. v. 5).

4. Suivre cette voie de décisions morales authentiques signifie être prêts à la rencontre avec le Seigneur. Jésus, dans le Discours sur la Montagne, proposera lui aussi une "liturgie d'entrée" essentielle: "Quand donc tu présentes ton offrande à l'autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère; puis reviens, et alors présente ton offrande" (Mt 5, 23-24).

Celui qui agit de la façon indiquée par le Psalmiste - conclut-on dans notre prière - "demeure inébranlable" (Ps 14, 5). Saint Hilaire de Poitiers, Père et Docteur de l'Eglise du IV siècle, dans son Traité Tractatu super Psalmos, commente ainsi ce final, en le reliant à l'image initiale de la tente du temple de Sion: "En agissant selon ces préceptes, il est possible d'habiter dans la tente, de se reposer sur la montagne. La conservation des préceptes et l'oeuvre des commandements demeure donc un point fixe. Ce Psaume doit trouver son fondement dans notre propre intimité, doit être inscrit dans notre coeur, gravé dans notre mémoire; nous devons nous confronter jour et nuit avec le riche trésor de sa brièveté. Ainsi, ayant acquis cette richesse sur le chemin vers l'éternité et demeurant dans l'Eglise, nous pourrons enfin reposer dans la gloire du corps du Christ" (PL 9, 308).
ZF04021207
En quoi consiste l'usure, extrait de l'encyclique vix pervenit...

1o- L'espèce de péché qu'on appelle usure réside

essentiellement dans le contrat de prêt «MUTUUM». La nature de ce

contrat demande qu'on ne réclame pas plus qu'on a reçu. Le péché

d'usure consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu'il

n'a reçu et à affirmer que le prêt lui-même lui donne droit à un profit en

plus du capital rendu. Ainsi tout profit, de ce genre, qui excède le capital,

est illicite et usuraire.

2o Fausses allégations pour légitimer l'usure ainsi définie

Il- Et certes, pour ne pas encourir cette note infamante, il ne

servirait à rien de dire que ce profit n'est pas excessif mais modéré; qu'il

n'est pas grand, mais petit; -que celui à qui l'on réclame à cause du seul

prêt, n'est pas pauvre mais riche, ou bien même qu'il ne doit pas laisser

inutilisée la somme prêtée, mais l'employer très avantageusement pour

augmenter ses biens, pour acquérir de nouveaux domaines, pour faire des

affaires lucratives.

3o Vraie raison qui condamne l'usure

En effet, la loi du prêt a nécessairement pour objet l'égalité

entre ce qui a été donné et ce qui a été rendu. Donc, tout homme est

convaincu d'agir contre cette loi quand, après avoir reçu un équivalent, il

n'a pas honte d'exiger, de qui que ce soit, quelque chose de plus en vertu

du prêt lui-même. Le prêt exige, en justice, seulement l'équivalence dans

l'échange. Par conséquent, si une personne quelconque reçoit plus qu'elle

n'a donné, elle sera tenue à restituer pour satisfaire au devoir que lui

impose la justice dite commutative, vertu qui ordonne de maintenir

scrupuleusement dans les contrats de commerce l'égalité propre à chacun

d'eux, et de la rétablir parfaitement quand on l'a rompue.


 ---....

Famille et argent

Jean de Siebenthal

Généralités

Celui qui vous parle est mathématicien ; il n'est pas financier.
Cependant, il ne peut s'empêcher d'être stupéfait en considérant certains
certains résultats : la télévision nous apprend par exemple que dans
l'affaire relative au crash de Swissair, un montant supérieur à 700
millions de francs figurait au titre d'une dette portant uniquement sur
des intérêts.
Cela étant, on a là l'indice d'un problème très profond, que
l'on peut considérer dans le cas de la famille qui songe à s'établir ou à
se développer, à bâtir, à acheter une voiture par exemple. Si elle n'arrive
pas à économiser en temps utile, elle se voit dans l'obligation de
contracter un emprunt, auprès d'une banque, ou autrement. Il y a là
matière à réflexion, car aujourd'hui, il est impossible d'emprunter, sans
recourir à un taux fixé par le prêteur, par une banque, avec un plan de
remboursement.
Prenons un exemple aussi simple que possible : M. A
emprunte 100 francs à M. B. La somme due se monte donc à 100 francs
; elle est normalement indépendante du temps ; M.A peut signer un
papier: je dois 100 francs à M. B. Mais B va exiger que le temps soit de
la partie, et qu'au bout d'une année, A lui fournisse 120 francs (intérêt
20 %). En composant, au bout de deux ans, la somme prétendûment due
se monte à 144 francs, etc. Sans rien faire, sans aucun travail de B, ce
dernier s'attend à empocher 44 francs de plus. Seul le calendrier a
fonctionné. B pratique ainsi l'usure, il recueille les fruits d'une terre
qu'il n'a pas cultivée. C'est un usurier. Si vous mettez 100 francs dans
un coffret, et attendez une année, vous retrouverez vos 100 francs :
l'argent, de soi, est stérile.
Réclamer plus a toujours été très mal qualifié par tous les
grands auteurs, par les philosophes, les Conciles (Nicée en 325, Reims
en 1583), les Pères de l'Eglise (Saint Grégoire de Nazianze), accusant
les usuriers de vol, de fraude, de rapine, d'idolâtrie, de simonie, de crime
même, de viol du septième commandement, etc.
Le catéchisme du Concile de Trente est catégorique :
- L'usure est tout ce qui se perçoit au delà de ce qui a été
prêté, soit argent, soit autre chose qui puisse s'acheter et s'estimer à prix
d'argent. - Il est écrit dans le Prophète Ezéchiel (15) : « Ne recevez ni
usure ni rien au delà de votre prêt. » Et Notre-Seigneur nous dit dans S.
Luc (16) : « Prêtez sans rien espérer de là. » Ce crime fut toujours très
grave et très odieux, même chez les païens. De là cette maxime : Qu'estce
que prêter à usure ? Qu'est-ce que tuer un homme ? pour marquer
qu'à leurs yeux, il n'y avait pas de différence. En effet prêter à usure,
n'est-ce pas, en quelque sorte, vendre deux fois la même chose, ou bien
vendre ce qui n'est pas ?
Notre civilisation, hélas caractérisée par le viol systématique
des dix commandements, n'en oublie aucun !
Réfléchissons, si A emprunte à B, c'est qu'il est en position de
faiblesse ; B va en profiter pour hypothéquer les efforts de A. " Mon
cher, tu vas couvrir les risques que je cours, avec un intérêt, et plus le
temps s'écoule et plus tu me dois. C'est toi qui vas assurer le rendement
de mes 100 francs ; tes risques, je m'en moque. Ainsi A va s'épuiser à
couvrir les risques hypothétiques de B, qui prend ainsi les allures d'un
profiteur.
Notons que l'emprunteur A devient propriétaire des choses qui
lui sont prêtées, et que dans le prêt, celui qui emprunte demeure obligé,
tenu, de rendre la somme même empruntée. De plus, l'emprunteur,
maître de la chose prêtée, est seul chargé de tous les risques, et que le
profit toujours incertain doit lui appartenir.
Prenons divers exemples, avec intérêt 0 d'abord, puis divers
cas avec intérêt composé à 20%, puis un cas avec intérêt composé à 10 %

Situation «normale»




Famille et argent

Considérations diverses

En face du monde nouveau créé par les découvertes
scientifiques, les transformations industrielles et les révolutions sociales,
l'Eglise ne doit rien abandonner de la -doctrine que lui ont léguée les
siècles passés, les Pères de l'Eglise et les grands scolastiques du Moyen
Age sur la grave -question de l'usure. Elle a donné des solutions
pratiques pour les confesseurs, mais elle a refusé de se prononcer
doctrinalement, attendant de juger à ses fruits l'arbre économique
qu'avaient planté, hors de son champ, la Réforme et la Révolution.
Mais voici que ces fruits apparaissent et sont jugés de plus en
plus mauvais. Les économistes eux-mêmes commencent à se demander
avec angoisse quels épouvantables abus et quelles douloureuses misères
va créer le capitalisme moderne, dont l'une des affirmations
fondamentales est le droit absolu de l'argent à produire intérêt.
L'effondrement des deux tours du World Trade Center à New
York ne serait-il pas le signe d'une décadence ?
On commence à se retourner vers la doctrine de l'Eglise
comme vers une doctrine de salut. Il est temps de revenir vers des écrits
solides.

Encyclique Vix pervenit (Benoît XIV, 1747)

...l. - L'espèce de péché qu'on appelle usure réside
essentiellement dans le contrat de prêt (mutuum). La nature de ce contrat
demande qu'on ne réclame pas plus qu'on a reçu. Le péché d'usure
consiste pour le prêteur à exiger, au nom de ce contrat, plus qu'il n'a reçu
et à affirmer que le prêt lui-même lui donne droit à un profit, en plus du
capital rendu. Ainsi tout profit de ce genre, qui excède le capital, est
illicite et usuraire.
La raison qui rend juste ou injuste la perception d'un intérêt
dans le contrat de prêt, ce n'est pas tant que l'emprunteur en tire profit ou
non, mais plutôt que le prêteur se prive d'un profit estimable en argent.
Le titre, qui donne droit à un profit ou à une compensation, doit être
formellement cherché, non pas dans l'utilité que l'autre va tirer de mon
acte, mais dans l'utilité dont je me prive en faveur de cet autre, bien que
ces deux choses soient souvent unies et dépendantes l'une de l'autre.
Aussi formellement et directement le péché d'usure ne résulte pas, ... de
ce que le contrat de prêt est un prêt de consommation ou de production
pour l'emprunteur, comme quelques-uns le pensent, mais de ce que, en
général, ou pour le prêteur dans des cironstances particulières où il se
trouve, l'argent est productif ou non. Telles sont les raisons pour
lesquelles celui qui donne de l'argent à un autre peut demander à cet
autre une compensation sans injustice. Il n'importe pas au point de -vue
de la justice que l'emprunteur perçoive un profit ou non ».
En résumé celui qui confie de l'argent à autrui sous la forme
d'un contrat de prêt ne doit vouloir un intérêt que pour se compenser des
pertes qu'il subit du fait de ce contrat. S'il a en confiant cet argent une
autre intention, celle de participer au bénéfice éventuel, réalisé par autrui
avec cet argent, il n'y a pas en réalité un contrat de prêt mais un contrat
dont on peut déterminer la nature. C'est l'intention du propriétaire de
percevoir, ou une indemnité pour pertes subies, ou un profit pour
bénéfice réalisé, qui détermine la vraie nature du contrat passé et les
devoirs qui en résultent.

Une absurdité

J'ai cautionné une somme de Fr 300'000.-que je dois
rembourser, en payant un intérêt fixé à 5% pour simplifier, avec un
amortissement insignifiant. Chaque année, je verse à la banque un intérêt
de 15 000 Fr. En 20 ans, je verse à la banque Fr 300'000, et je n'ai rien
remboursé. La banque empoche sans rien faire, et elle peut continuer
cette opération fructueuse. N'est-ce pas aussi un vol ? Le principe selon
lequel le temps, c'est de l'argent, n'est-il pas immoral ?
Une mutation de civilisation devient urgente. Arrêtons ces
pratiques insensées.
Jean de Siebenthal

 

Doctrine sociale chrétienne

Nos Pèlerins de saint Michel de Pologne ont traduit dans leur
langue, les trois brochures de notre fondateur Louis Even, qu'ils ont
éditées en un seul livre, et ils lui ont donné le titre : « GLOBALNE
OSZUSTWO 1 D, (L'escroquerie mondiale et le moyen de s'en sortir).
La couverture représente Jésus qui chasse les voleurs du Temple.
Vous lirez ci-dessous la lettre de Mgr Edward Frankowski qui
constitue l'avant-propos de ce livre. Sans aucun doute, ces lignes de Mgr
Frankowski encourageront les « assoiffés de justice » à lire les écrits de
Louis Even; elles auront pour effet de donner une nouvelle ferveur aux
apôtres du Crédit Social, qui mènent le bon combat depuis 65 ans.
Avant-propos de Mgr Edward Frankowski évêque auxiliaire
de Sandomierz en Pologne pour le livre de Louis Even qui contient
« L'Ile des Naufragés », « Qu'est-ce que le vrai Crédit Social » et « Une
finance saine et efficace »
La collection « Autour du Crédit Social » rencontre un plus
grand intérêt alors que la scène politique et économique de notre pays
s'assombrit davantage. Sur les ruines du communisme, occupées par les
gens en place lors de l'écroulement du système, se superpose une vague
toute aussi destructive de postmodernisme provenant de l'Ouest, le
capitalisme sauvage qui vole le peuple, et veut s'accaparer sans scrupule
du pouvoir et de l'argent, non pas pour la nation, mais pour quelques-uns.
L'État s'abaisse davantage, et les puissances d'argent internationales
deviennent plus fortes. Par conséquent, le pouvoir de l'État diminue
continuellement au profit des forces du marché. Il semble que Jean-Paul
II avait ces tendances à l'esprit lorsqu'il déclarait à Sosnowiec, en
Pologne, le 14 juin, 1999 :
« Un peu partout, au nom des lois du marché, on oublie les
droits de l'homme. Ceci survient par exemple lorsque l'on estime que le
profit économique justifie la perte du travail pour quelqu'un qui, en plus
du travail perd la possibilité de vivre et de pouvoir faire vivre sa famille.
Ceci survient aussi lorsque, pour augmenter la production, on refuse à
celui qui travaille le droit de se reposer, de s'occuper de sa famille, de
programmer sa vie de tous les jours. C'est toujours ainsi lorsque la
valeur du travail est définie non pas en fonction de l'effort de l'homme
mais du prix du produit, et ceci a également pour conséquence que la
rémunération ne correspond pas à la fatigue ».
On pourrait dire que notre nation est devenue semblable au
« gigantesque développement de la parabole biblique du riche qui festoie
et du pauvre Lazare. L'ampleur du phénomène met en cause les
structures et les mécanismes financiers, monétaires, productifs et
commerciaux qui, appuyés sur des pressions politiques diverses,
régissent l'économie mondiale : ils s'avèrent incapables de résorber les
injustices héritées du passé et de faire face aux défis urgents et aux
exigences éthiques du présent. » (Jean-Paul II, Redemptor Hominis, n.
16.)
On devrait promouvoir le développement d'un monde meilleur
pour la vie publique de notre pays par l'introduction de principes
chrétiens, surtout dans le domaine économique. L'argent n'est pas le seul
problème, mais c'est le plus urgent à régler, parce que tous les autres
problèmes sont causés par l'argent. Les banquiers, qui ont le pouvoir de
créer l'argent, sont les dépositaires et gérants du capital financier, et
gouvernent le crédit et l'administrent à leur gré. Ils veulent nous mener
au point où, pendant la moitié de l'année, nous vivons de ce crédit, et
l'autre moitié, travaillons pour les taxes.
« Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l'organisme
économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains si bien que sans
leur consentement nul ne peut plus respirer. » (Pie XI, Encyclique
Quadragesimo Anno, n. 106.) « L'État… est tombé au rang d'esclave et
devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les
ambitions de l'intérêt. » (Quadragesimo Anno, n. 109.)
Le pouvoir de l'argent ou, en d'autres mots, le pouvoir des
financiers internationaux, repose dans l'ignorance du peuple. Les
financiers perdront leur pouvoir seulement lorsque le peuple découvrira
leur escroquerie. L'Etat retrouvera alors sa force, et toute la société
deviendra aussi plus forte. La force politique provient de la force
publique. L'application de l'esprit chrétien dans la politique est donc la
mission la plus importante et la plus urgente de l'histoire polonaise.
Une réforme économique pourrait être appliquée,
spécialement par l'application du système de Crédit Social, qui est en
accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique. Il semble donc que
les propositions financières du Crédit Social ne sont pas seulement
dignes d'être considérées par les plus hautes autorités économiques et
politiques, mais aussi par la vaste multitude du public, afin d'appliquer
ces principes dans notre vie économique et politique. Ces principes nous
permettront de comprendre et d'élucider au plus haut point la situation
dans laquelle nous nous trouvons présentement, et nous apporteront des
solutions en accord avec la doctrine sociale de l'Église catholique.
J'exprime ma reconnaissance et mes remerciements aux
membres de la rédaction du journal Vers Demain, ainsi qu'aux auteurs et
à la maison d'édition de la collection « Autour de la doctrine du Crédit
Social », pour tout cela. Ce journal et cette collection n'ont pas seulement
une valeur scientifique, mais aussi une valeur de vulgarisation, pour
rendre ces idées accessibles à la population. C'est ce qu'est la présente
œuvre de Louis Even, « L'escroquerie mondiale et le moyen de s'en
sortir ». A tous les éditeurs, rédacteurs et lecteurs de Vers Demain, je
vous bénis de tout mon cœur !
Mgr Edward M. Frankowski
Evêque auxiliaire de Sandomierz, Pologne




For your interest and in response to François’ and Brian’s request, I attach a version of the Goldsborough Bill which was slightly amended by the Technical Studies Division of the American Social Credit Movement (See Gorham Munson (Aladdin’s Lamp: The Wealth of the American People, New York, Creative Age Press, 1945, pp. 362-69):

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzclZ1TUhyWDFTaWQxVXJybThzam1MZWEyMDVB/view?usp=sharing

avec le soutien de notamment
Willard E. Atkins, New York University, Frank Aydelotte, président du Swarthmore College, C. Canby Balderston, University of Pennsylvania,George E. Barnett, Johns Hopkins, président de l’American Economic, Association , John Bates Clark, Columbia University ,Miss Joanna C. Colcord, The Russell Sage Foundation,Morris A. Copeland, University of Michigan, Paul H. Douglas, University of Chicago, Howard O. Eaton, University of Oklahoma, Frank Albert Fetter, Princeton University, Frank Whitson Fetter, Princeton University, Irving Fisher, Yale University, Walton H. Hamilton, Yale University, Paul U. Kellogg, éditeur de Survey Graphic, Willford I. King, New York University, William M. Leiserson, Antioch College, Richard A. Lester, Princeton University, Harley Leist Lutz, Princeton University, James D. Magee, New York University , Otto Tod Mallery Broadus Mitchell, Johns Hopkins University,Sumner H. Slichter, Harvard University,harles T. Tippetts, University of Buffalo, acob Viner, University of Chicago ,harles R. Whittlesey, Princeton University, Joseph H. Willits, Dean of Wharton School, University of Pennsylvania, Leo Wolman, Columbia University

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! Comme à Chypre et en Grèce... Arnaque de la création monétaire  du néant, ex nihilo... Grâce à monnaie-pleine, on peut rédiger ensemble un projet de loi d'application ou un contre-projet et reprendre ainsi toutes les meilleures solutions, BNS, RBI, monnaie, crédits, etc... pour en discuter ++ 41 21 616 88 88
 à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Merci

f.

Le jeûne, arme de subversion massive

$
0
0


Le jeûne, une arme de subversion massive

Au début du printemps 2017, j’entamais mon jeûne d’un mois au bord du lac Baïkal. J’ai raconté cette expérience de semaine en semaine dans l’Antipresse (n° 70, 71, 72), puis j’y suis revenu en créant une nouvelle rubrique intitulée Reconquêtes (Antipresse 75). Nous avons également consacré à ce thème une conférence très populaire dans notre fief de la Vidondée. Mais le sujet est inépuisable…
Avant d’entamer ma série «légère» d’été — dès le prochain numéro — , il m’a semblé utile d’évoquer une fois de plus cette… quoi? Discipline? Diète? Thérapie? — Disons plutôt ce mode de vie. D’une part, parce que j’ai reçu tellement de courriers de lecteurs que je n’ai pu correctement répondre à tous: ceci sera une sorte de réponse générale. D’autre part, parce qu’il est utile et honnête d’évaluer une expérience sur la durée et non seulement sur ses effets immédiats.
Mais le motif immédiat de cette réflexion est le fait que je me trouve au milieu d’une huitaine de jeûne avec quelques amis dans mon fief de Vrdnik, en Serbie.
Vrdnik est un ancien village minier de la Fruška Gora, la chaîne de collines bordée par le Danube (au nord) et la Save (au sud) et qui s’étend sur toute la Syrmie (Srem) depuis la frontière croate pratiquement jusqu’aux abords de Belgrade. Ce promontoire isolé dans la très monotone plaine de Pannonie est connu pour ses 17 monastères orthodoxes, qui lui ont valu le surnom de «mont Athos serbe». Elle est en grande partie protégée en tant que parc national.
La bourgade de Vrdnik (déformation d’un mont slave signifiant «la Mine») est sa principale destination balnéaire. Elle était surtout connue pour son monastère du XVIe siècle doté d’une importance culturelle de premier plan — et bien entendu pour son charbon. Mais elle a vu son destin changer du tout au tout, au début du XXe siècle, lorsqu’un des puits d’extraction fut envahi par des eaux thermales. Ces eaux saturées de sodium, de magnésium et de sulfites jaillissent à 32,8 degrés et sont recommandées pour le traitement des rhumatismes et autres problèmes articulaires. Favorisant la convalescence postopératoire, elles ont suscité la création d’un centre hospitalier de réhabilitation.
Le centre thermal, tout comme l’hôpital, offre une émouvante relique de la gestion d’État socialiste. Le personnel y est fatigué, le mobilier encore bien davantage et l’architecture hideuse, mais la modestie des prix, la qualité et l’abondance de l’eau chaude attirent des foules venues non seulement des deux grandes villes de Serbie, Belgrade et Novi Sad, assez proches, mais encore des pays voisins. Depuis quelques années, un entrepreneur a construit tout à côté un hôtel cinq étoiles avec un spa et des soins de niveau mondial qui draine une clientèle encore plus cosmopolite.
Notre retraite se situe sur les coteaux fruitiers qui dominent la petite station. On y jouit d’un air très pur constamment brassé par les vents et de cette ambiance de campagne profonde qu’on connaissait dans la France des années 70, où les seules «nuisances» sont constituées de l’aboiement des chiens, la nuit, et du chant du coq. Dans les trois maisons qui composent le hameau, on peut loger huit personnes à l’aise, douze en mode «course d’école». En l’occurrence, nous ne sommes que quatre.

Le saut dans le vide

Le programme se compose de quatre jours de jeûne intégral (à l’eau seule), et de quatre jours de réalimentation avec de petites quantités de fruits et de légumes. Même sur une aussi brève période, c’est l’occasion de faire des observations fascinantes sur le fonctionnement de notre corps, son interaction avec l’esprit et — surtout — les métamorphoses mentales et spirituelles provoquées par le jeûne.
Je ne commenterai pas ici la manière dont mes compagnons ont vécu cette expérience, une initiation pour deux d’entre eux. La réaction au jeûne varie beaucoup de cas en cas, et l’on ne peut témoigner que de ses propres sensations. En ce qui me concerne, je l’encaisse très bien. La sensation de faim disparaît dès le premier jour, les malaises liés au passage à l’autophagie (acidose) sont légers et je ressens un élan de vigueur dû à la fois à la combustion de mes propres graisses et à l’arrêt du système digestif, gros consommateur d’énergie.
Ceci est mon troisième jeûne bref après le Baïkal, et certains mécanismes se mettent en place de manière plus rapide et familière. Avant le «saut dans le vide» d’un mois, l’an dernier, je n’avais jamais jeûné. Comme tout un chacun, j’avais des appréhensions: va-t-on tenir? Sera-t-on malade? Tourmenté par la faim, le manque, l’ennui? J’ai tenté de décrire dans mes reportages le degré d’intensité de ces détresses. Dans mon cas, il fut très faible.
Négligeable même, eu égard aux résultats. Pour ne prendre que le plus évident: en arrivant au Centre de médecine orientale de Goriatchinsk, le 20 mars 2017, je pesais 134 kilos. Au jour où j’écris, le 7 juillet, j’en ai 109. Une reprise partielle est probable dans les jours qui suivent, mais, l’un dans l’autre, ce processus m’aura permis de larguer plus de 20 kilos sans retour.
Le plus visible est rarement le plus important. Le Dr Walter Habicht, grand connaisseur de la méthode de jeûne russe et qui m’a recommandé le Baïkal, m’a rappelé récemment au téléphone que c’était avant tout pour des raisons psychiques, avant les problèmes de surpoids, que je m’étais adressé à lui. Distraction, angoisse, mélancolie: un cocktail familier aux écrivains, mais qui a détruit nombre d’esprits ou les a noyés dans les drogues. Le jeûne n’élimine pas tous ces maux, mais nous donne la ressource de les maîtriser. En le pratiquant, on comprend intérieurement son sens concret pour la vie spirituelle, un sens dont les traditions ne nous livrent que l’aspect formel et rituel.
J’ai été frappé en particulier par l’évidence de la retraite du Christ dans le désert. L’épreuve n’était pas dans la privation de nourriture, mais dans les tentations du Diable. Le jeûne était une arme pour les affronter, non un obstacle supplémentaire. Et la durée même correspond à la réserve d’un adulte de corpulence moyenne. «Après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits, il eut faim» (Matt. 4.2). Même cette notice précise et sobre correspond à la constatation des pionniers (Shelton, Nikolaev) et des cliniciens: lorsqu’un être humain arrive au bout de ses provisions intérieures, son corps se signale par le retour de la faim. D’une simplicité évangélique!

Une révolution dans un verre d’eau

A un niveau bien plus humble, le jeûne a modifié nombre de mes habitudes, tant alimentaires que mentales. Je passe sur l’aspect nutritif, il est amplement détaillé dans la littérature — ne mentionnerai que cette exquise et improbable redécouverte du royaume des légumes! Sur le plan mental, il a entraîné des remises en question parfois abruptes et mal maîtrisées qui ont conduit à des catastrophes dans mes relations avec mes proches. De manière moins dramatique, j’ai démultiplié mon aversion pour les idées toutes faites, la pensée polarisée et les phrases-types. L’expression «pourquoi pas?» revient de plus en plus souvent dans ma tête et mes mots.
Je l’observe ces jours-ci avec mes «novices» comme je l’ai observé sur moi-même au début: le jeûne n’est pas une thérapie ni un régime, c’est le signe d’une autre conception de la vie. Par conséquent, celui ou celle qui y entre doit déposer ses vieux habits à l’entrée. La sensation est vertigineuse et angoissante, comme pour l’oisillon qui vole pour la première fois. Il s’agit, d’une certaine manière, d’un véritable saut dans le vide. Vous savez qu’il ne peut rien vous arriver, que l’atterrissage sera doux et le vol prodigieusement intéressant. Mais toute la légion des petits démons appelés Habitudes, Usages, Idées Préconçues s’efforce de vous en dissuader. Cela crée des conflits internes dont l’expression «j’ai trop faim» est la résultante. Mais lorsqu’on questionne sérieusement cette faim, au deuxième ou troisième jour, qu’on s’efforce de décrire le phénomène concret, on s’avise qu’elle ne vient pas du ventre, mais de la tête. La faim est le prête-nom de tout ce qui en nous refuse de changer.
Une retraite de jeûne pose d’abord à tout citadin un problème insoluble: un brusque supplément de temps libre. L’absence des trois repas quotidiens ajoute trois heures, en moyenne, à notre journée active. Comment les meubler? Nombre de gens ne supportent pas, dans cette soudaine irruption de calme, leur propre compagnie. Où sont nos dîners, nos grignotages, nos apéritifs? Où sont les mille distractions qui nous permettent de ne pas penser à nous?
Rester seul avec soi-même est un supplice pour l’humain moderne. C’est pourquoi la plupart des centres spécialisés, que ce soit le chiquissime Büchinger au lac de Constance (où l’on «jeûne» avec des bouillons!) ou l’austère sanatorium ex-soviétique de Goriatchinsk, imposent à leurs «patients» une prise en charge de tous les instants: gymnastique, conférences, films, briefings, promenades communes… Pourtant, l’un des apports les plus précieux d’une retraite de jeûne réside précisément dans cette redécouverte de son propre être au travers des transformations surprenantes qu’il éprouve.
D’instinct, j’avais refusé la stratégie du divertissement et réclamé, au Baïkal, qu’on me laisse seul autant que possible. Ces heures de solitude, parfois vertigineuses, se voient accentuées encore par la suspension du commerce continuel des intestins. Comme bien d’autres, j’ai découvert combien il pouvait être angoissant, mais aussi fructueux, de se retrouver seul à seul, dans le silence, avec cet inconnu: soi-même.

Notre allié venu du fond des âges

C’est dans cette solitude, à mon avis, que s’enracine l’une des vertus les plus puissantes de cette philosophie pratique, pour peu qu’on la considère autrement que comme un simple moyen de perdre du poids. Rentrant en nous-mêmes, nous redécouvrons soudain un humain archaïque et pourtant tout proche, non programmé selon les cadences et les besoins de la civilisation industrielle. Nous nous souvenons alors que nous sommes peut-être seulement la cinquième, voire la sixième génération dans notre lignée à manger trois fois par jour, avec une régularité de pendules. Comment faisaient les 100, les 200 précédentes?
Et puis nous nous détachons, aussi, de nombre de maximes que nous avions crues sacro-saintes:
  • Mange ta soupe! — Oui, si j’en ai envie. Si je n’ai pas envie, m’y forcer est une sottise. C’est que mon corps n’en a pas besoin.
  • Tu es malade? C’est qu’il te faut manger encore plus! — Faux: les animaux et les humains avertis cessent totalement de manger pour se soigner. Comme on le montre dans le reportage devenu classique de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade, «Le jeûne, une nouvelle thérapie?» (Arte), se priver de nourriture accroît la résistance aux chimiothérapies et consume les cellules cancéreuses.
  • Le jeûne fait perdre la masse musculaire. — Archifaux: toutes les études montrent que le corps s’attaque prioritairement à ses réserves de graisse.
  • Les pertes de poids trop brusques sont aussitôt compensées. — Oui, si l’on revient à son régime d’avant. Mais au sortir d’un jeûne, justement, on n’en a pas envie. On y revient surtout par conformisme social.
Cette réfutation de nos «bonnes vieilles habitudes de table» et de certaines représentations immuables sur le sain et le désirable dans l’hygiène de vie débouche presque nécessairement — du moins chez moi — sur une révision générale de notre relation à la collectivité. J’ai toujours été proche des idées souverainistes. L’initiation au jeûne m’a cependant permis de découvrir une souveraineté effective et immédiate, celle que personne ne peut vous confisquer: la maîtrise de votre alimentation. Une souveraineté qui ne commence pas par soi-même n’est qu’un édifice de mots.
Voilà en quoi le jeûne est en réalité un mode de vie. Il nous rend confiance dans nos propres ressources au moment où tout le «système» social qui nous entoure s’efforce de nous en faire douter. Il nous rend individuellement autonomes quand l’interconnexion et l’interdépendance s’imposent partout. Il met à notre portée une recette de bonne vie qui ne coûte rigoureusement rienau moment où la santé, dans les pays industrialisés, est devenue un business bien avant d’être un service pour autrui.
Depuis Hippocrate et jusqu’à l’aube de la Modernité, en passant par les recettes de grands-mères, nos ancêtres étaient coutumiers du jeûne. Au XXe siècle, sous le monopole de la médecine pharmaceutique, cette pratique vieille comme le monde est devenue une activité subversive se transmettant de bouche à oreille. Ses pionniers et ses prosélytes, comme Herbert M. Shelton, ont été ignorés, calomniés voire jetés en prison. En Suisse, je connais des médecins qui recommandent officieusement le jeûne avec leurs patients, mais qui n’oseraient jamais le prescrire publiquement, craignant de lourdes conséquences sur leur carrière.
Après avoir côtoyé bien des milieux engagés, j’ai fini par me détacher de toutes les «causes» qui ne mettent pas la transformation personnelle au cœur de leurs préoccupations. En sus de toutes ses vertus thérapeutiques, le jeûne est aujourd’hui l’arme de résistance la plus efficace contre le totalitarisme de la consommation et le «grand hospice occidental» que notre société assise sur la peur et les maladies est en train de devenir. Quand nous nous plaignons que «tout nous échappe», qu’on nous «interdit tout», il est bon de se souvenir qu’il est une chose essentielle qu’«ils» ne peuvent pas nous prendre: notre santé. Car nous n’avons jamais cessé, depuis l’Antiquité, d’être «notre propre médecin». Il suffit de s’en souvenir.

Crépuscule

A Vrdnik, les journées commencent au chant du coq et se terminent à la tombée de la nuit. On s’y promène dans des ruelles de campagne bordées de prunelliers, de pommiers ou de poiriers dont les fruits mûrs jonchent le sol et parfument chacun de nos pas. Quand on n’a rien mangé depuis plusieurs jours, ces odeurs nous apparaissent si denses, si profondes, qu’elles nous nourrissent. Le soir, on devise à la lumière d’une lampe à pétrole et puis l’on va calmement se coucher, avec la vague euphorie qu’éprouvent les conspirateurs et les révolutionnaires. Les choses sont plus simples qu’on ne le croit, et beaucoup plus simples que le système ne le voudrait.
  • Article de Slobodan Despot paru dans la rubrique «Reconquêtes» de l’Antipresse n° 136 du 08/07/2018.

François de Siebenthal: La force du jeûne.

desiebenthal.blogspot.com/2015/08/la-force-du-jeune.html
13 août 2015 - L'incroyable force du jeûne. Chère lectrice, cher lecteur, En mars 2012, la chaîne ARTE diffusa un reportage intitulé « Le jeûne, une nouvelle ...

François de Siebenthal: «Le jeûne, une nouvelle thérapie?»

desiebenthal.blogspot.com/2017/05/le-jeune-une-nouvelle-therapie.html
24 mai 2017 - Les vertus du jeûne ont été reconnues de tout temps et en tout lieu .... François deSiebenthal: 3 jours de jeûne:

Les communs en Europe, Du 22 au 26.08 à Grenoble

$
0
0


Un pour tous, tous pour une, sic UNA

Devise suisse, au palais fédéral

#CommonsCamp2018

Du 22 au 26 août 2018 à Grenoble - France

Espace de rencontre des militants, commoners et municipalistes français et européens pour la transition basée sur les communs en France et en Europe.

Pour s’inscrire

Intention

Le CommonsCamp vise à créer un espace de rencontre des militants, commoners et municipalistes français et européens pour la transition basée sur les communs en France et en Europe.
L’intention est d’offrir une place et des moments qui nous permettent de développer 3 dimensions:
  • APPRENDRE et CONTRIBUER aux communs à Grenoble
  • PARTAGER nos initiatives pour les communs en France et en Europe
  • ORGANISER le mouvement pour la transition basée sur les communs

Programme

Ce programme est en cours de co-construction. Les grandes lignes sont tracées pour chaque journée, mais les ateliers/activités doivent encore être précisés. Vous pouvez participer à son élaboration, ajouter les activités souhaitées et parlons en !

Mercredi 22/08 : Se rencontrer

Faire connaissance et poser les bases

Atelier 1 : Rencontre mouvement des communs / municipalisme / Transition et Territoires

LIEU : Campus
HORAIRE : 9h30-16h30
REFERENT⋅E : Frédéric Sultan
DOCUMENTATION :

Accueil Voyage Transversal - Proposition du Groupe d’Intervention Municipaliste (GIM)

Proposition de facilitation au service d’un groupe d’une vingtaine de personnes (+ ou -) qui partagera une expérience “transversale” de l’UE des communs, du municipalisme et du droit à la ville. Ce groupe suivra un méthodologie spécifique inspirée du “U Process”, du mercredi au dimanche, en faisant des allers-retours entre les ateliers proposés et des temps de retour en collectif. Il sera au service de la dynamique d’ensemble, notamment pour la facilitation (en fonction des demandes) et du reporting (retours, articles, compte-rendu, vidéos…).
L’objectif est de travailler ensemble les postures multi-acteurs, les enjeux de transformations personnels et les compétences de leadership collaboratif qui sont des enjeux tranversaux de l’UE (axe TPTS) Pour que l’animation fonctionne nous proposons des inscriptions afin de constituer une dynamique de groupe qui participera au processus tout en laissant libre les entrées/sorties d’autres personnes. Nous proposerons une méthodologie détaillée dans les semaines à venir qui sera mise au commun ici pour que nous puissions l’améliorer ensemble. Toute proposition est bienvenue.
LIEU : Campus
HORAIRE : 14h-16h
REFERENTS⋅ES : Mélissa Perrez, Jon Attias, David Bodinier, Thomas Simon
DOCUMENTATION : (en cours)

Jeudi 23/08 : Les communs

Temps de rencontre et d’exploration des communs

Atelier : apprendre des communs à Grenoble et y contribuer

Cet atelier est conçu avec les commoners de Grenoble à partir de leurs besoins. Il se prolonge par des temps “hors les murs” avec les habitants impliqués les jours suivants.
LIEU : Campus
HORAIRE : 9h30-16h30
REFERENT⋅E : David Bodinier
DOCUMENTATION : Historique de l’Assemblée des Communs de Grenoble

Atelier : Designer la gouvernance des communs urbains :

Chartes des communs, plateforme, cartographies et autogestion, quelles leçons nous enseignent les expériences européennes ?
LIEU : Campus
HORAIRE : 9h30-16h30
REFERENT⋅E : Frédéric Sultan
DOCUMENTATION :

Atelier : Organiser le mouvement des communs :

Assemblées et Fabriques, ZAD, réseaux, outils et plateforme, quelles stratégies pour que le mouvement des communs contribue à la transition ?
LIEU : Campus
HORAIRE : 9h30-16h30
REFERENT⋅E :
DOCUMENTATION

Atelier : Meetup Cartographie

Des porteurs de projets présentent à une communauté de cartographes leurs idées, leurs solutions ou leurs besoins.
LIEU : FabLab de Grenoble
HORAIRE : 18h-23h
REFERENT⋅E : Yannick Duthe
DOCUMENTATION

Vendredi 24/08 : Municipalisme

Présentation : Les démarches “municipalistes” se multiplient et sont sensées apporter des réponses concrètes et originales aux défis que rencontrent les habitants.
Quelles politiques publiques alternatives et communs promouvoir dans le cadre d’une démarche municipaliste ? Quelles politiques publiques alternatives et communs promouvoir dans le cadre d’une démarche municipaliste ? Qu’apprenons-nous du terrain? Quelle reliance entre les multiples dynamiques en cours? Quel écosystème pour que s’épanouissent ces initiatives citoyennes?
10h-12h - Partage d’expériences : atouts et limites
A partir des participants et d’éventuels intervenants, nous partagerons les expériences municipalistes actuelles et passées. Nous chercherons à identifier les forces et les faiblesses de ces actions, limites, REX si possible.
« En quoi ces expériences sont-elles inspirantes ?»
« Peut-on en tirer des hypothèses de travail ? »
*Proposition de lancement du groupe de travail sur le municipalisme d’Intercoll : Voir https://hackmd.lescommuns.org/s/rkulaB8XX#
14h-16h - Organisation des expériences municipalistes 2018-2020
A partir d’une cartographie des expériences naissantes, nous discuterons en groupe de travail sur l’organisation des expériences municipalistes de 2018 à 2020. L’enjeu est de réussir à mener des expérimentations concrêtes dans plusieurs villes françaises qui s’inspirent des expériences présentées le matin.
Organisation d’une action commune
LIEU :
HORAIRE : 9h30-16h30
REFERENT⋅E : Olivier Consolo
DOCUMENTATION - PAD DE TRAVAIL

Samedi 25/08 : Droit à la ville et luttes dans les quartiers populaires

Construire une stratégie pour mettre en oeuvre le Droit à la Ville dans les quartiers populaires.
Présentation du module

Atelier matin : Echanges d’expériences des luttes dans les quartiers populaires

A partir des expériences des participants, cette rencontre vise à articuler nos luttes, échanger sur nos stratégies communes et construire des campagnes d’action. Nous discuterons des perspectives des luttes d’habitants dans les quartiers populaires souvent liées au projet de rénovation urbaine. Nous prolongerons également les échanges suite aux activités organisées pour les 50 ans du Droit à la Ville dans plusieurs villes (Marseille, Lille, Paris, Nanterre, Lyon, Grenoble…)…
Suite à la rencontre de Nanterre en mai 2018, trois textes ont circulé qui serviront de base à nos échanges :
A. L’appel du 16 Juin https://hackmd.lescommuns.org/s/By3oz88Qm#
B. Initiative Citoyenne pour la Justice dans les projets urbains https://hackmd.lescommuns.org/s/ByaSQ8LQm#
C.
LIEU :
HORAIRE : matin
REFERENT⋅E : David Bodinier
DOCUMENTATION :

Atelier 2 : S’organiser localement et construires des campagnes d’action

*L’après midi sera consacrée à la construction d’une campagne d’action pour 2018/2019. Quels ponts sont à construire, par exemple entre militants et universitaires, pour peser dans la production et l’organisation des villes ? Quelles articulations avec les collectifs qui luttent contre les démolitions de logements sociaux et la destruction du modèle du logement social ? Quelles initiatives pour défendre les communs urbains ? Quels sont nos besoins de formations et d’expertise citoyenne ? Quelles alternatives pour élaborer de nouvelles politiques urbaines municipales ou nationales favorables aux habitants des quartiers populaires ?
HORAIRE : après-midi
REFERENT⋅E : David Bodinier
DOCUMENTATION :

Dimanche 26/08 : La reliance

Un temps de reliance et de projection vers l’avenir entre acteurs locaux et nationaux souhaitant s’engager ensemble et durablement pour que prospèrent les initiatives.

Atelier 1 : Municipalisme, Transition, Communs et Territoires

organisation du Comité, principes communs, répartition des rôles, priorisation des actions à entreprendre dans une première phase 2018-2020
LIEU :
HORAIRE : matin
REFERENT⋅E :
DOCUMENTATION :

Atelier 2 : Synergie Numérique

LIEU :
HORAIRE : matin
REFERENT⋅E : Simon Louvet
DOCUMENTATION

Lessons from swiss positive money

$
0
0
One month ago, the Swiss population rejected by referendum a proposal to introduce a sovereign money system. What can we learn from the campaign in Switzerland? Here are takeaways from the debate event we hosted on June 27 in Brussels with Vollgeld’s spokesperson Maurizio Degiacomi and asset manager Michael Malquarti.
On June 10th, 2018 75% of Swiss voters rejected the Vollgeld (“full money”) initiative which proposed a radical reform of Switzerland’s banking and monetary system.
In essence, a Vollgeld system would do three things:
  1. It would remove the possibility for commercial banks to create money when they extend credit. It is now a well established fact that the banking sector is the main supplier of money. The Bank of England and the Bundesbank have explained this process better than me. With a vollgeld system, bank could only extend loans if they have usable funds such as time deposits.
  2. In return, the central bank would have the monopoly over the money supply. In practice the central bank could inject money into circulation by distributing money to the State, or directly to citizens, but it could also provide funding to the banking sector as loanable funds.
  3. Ultimately, this means that all deposits – your money in the bank – would become entirely safe even if the bank goes bankrupt. This is because deposits would be converted into central bank money and be accounted off-balance sheet. This also means we would not need any deposit guarantee anymore. For some of Vollgeld supports, such as the Former governor of the Bank of Spain the main benefit of such system is that this would pave the ground for a truly free banking market. Or As the Financial Times, chief economics commentator Martin Wolf, “ With money unambiguously safe, it would be far easier to let risk-taking institutions bear the full consequences of their failures.”
Despite the negative outcome of the Swiss referendum, one must salute and pay tribute to the organizers for having created such  strong media attention and intellectual discussion about the way the money system works. This is a truly unprecedented success, which marks a new milestone since the founding of the Positive Money in 2010 and the International Movement for Monetary Reform (IMMR) in 2013.
Many lessons can be drawn from this unique experience for our movement and this is why we organised a debate in Brussels to look back at what happened. We were delighted to welcome two excellent speakers who came directly from Switzerland to witness and discuss how the campaign happened and why it failed.

Putting the question on the agenda isn’t enough without a longstanding movement building support

One of the most shocking realisations from the Swiss referendum was the level of confusion that arose from the public debate. The low turnout (34%) probably reflects this confusion. ‘When the Vollgeld campaigns says one thing and the the government or the central bank says the other, people are just confused and do not know what to think, and even less how to vote.” Maurizio Degiacomi said.
Although the Swiss did not approve the Vollgeld proposal, a pollhad found that around 59% of Swiss people actually do want the central bank to have the monopoly on money creation. Hence, the result of the vote should not be interpreted as support for the current monetary system where private banks create most of the money.
On several occasions, the Vollgeld campaign had to fight back against misleading statements by the media and opponents of the initiative. For instance, the Federal government  put forward misleading claims such as that “Banks can lend money … by using the money that customers have deposited into their bank account” or that under a sovereign money system, a central bank would have to lend money directly into the economy. Those two claims alone go right in the opposite direction of what the Vollgeld initiative is about, and rightfully, some supporters of Vollgeld have brought a legal complaint to the Federal supreme court. The case is currently pending.
The process of making  technical topic like this mainstream is a difficult one, especially given the lack of education that is being provided. More education is required to ensure that people understand how the money they use everyday is actually being created.
In spite of the confusion, overall the initiative has contributed to increasing the level of awareness about money creation in Switzerland but more importantly abroad. This is in itself a huge victory for the campaign, even though it didn’t help the campaign immediately.

Vollgeld showed that central banking is political

Central bankers cherish their independence and are usually proud to cast themselves as bureaucrats who do not engage in politics. However it appeared during the referendum campaign that the Swiss National Bank did exactly the opposite, by clearly campaigning against Vollgeld.
Thomas Jordan, the head of the SNB loudly spoke against Vollgeld in several speeches and media interventions. Shortly after the preliminary results came out, the SNB issued a press statementexpressing its relief that Vollgeld was turned down by the Swiss people. Paradoxically, Jordan’s argument against Vollgeld is that it would politicize monetary policy, but the very act of campaigning against Vollgeld has resulted in a politicization of the SNB.
Given the authority of the central bank, the SNB’s role created an enormous difficulty for the pro-Vollgeld campaign. “In fact the banks themselves did not need to campaign because the central bank was in the frontrun of the campaign against us”. Maurizio Degiacomi told us. How do you convince people to vote for Vollgeld if the very institution supposed to implement the reform is so clearly against it? It was probably an impossible task.
The proactive political role of the SNB during this campaign is quite extraordinary and goes beyond the usual tradition of central bank independence. Did it go too far?
On the one hand, the SNB is primarily concerned with the topic of the campaign, so it has a legitimate stake and expertise in the debate. On the other hand, Malquarti thinks the problem is not so much that the SNB took a position, but that they usually pretend to be neutral when in fact they are not. “When you hold power, you are never neutral” he said. “We should simply recognise that being the head of the central bank is de facto a political position.”
Overall, the Swiss experience provides another living example that the central bank independence will be increasingly challenged as the discussion over money creation goes mainstream and becomes politicized.
Members of ‘Modernising Money’ (MoMo), the asociation behind the Vollgeld initiative.

Serious objections against sovereign money

Despite the confused discussion, the debate in Switzerland has brought up some serious challenges against the sovereign money proposal. One of the main objections was the fact that Vollgeld would greatly reduce the possibility of the banking sector to extend loans to the real economy, ultimately provoking an economic downturn.
This objection isn’t new to Positive Money. In 2015, we published a full paper dedicated to addressing this question. While we think the objection doesn’t stand in theory, in practice we have to recognise the challenges of the transition and the fact that moving to a sovereign money system would induce a behavioral change from bank’s customers. Put simply, people would have to voluntarily move their savings from sight deposits towards time deposits or mutual funds in order to make their savings available for lending to businesses.
This induces a cultural change in society on how we manage our money This assumption should not be taken lightly.

Going step by step

Despite the defeat, Malquarti thinks the outcome of the referendum does not mean people endorse the status quo. It was only a rejection of one specific proposal which was “too abstract, too vague and to some extent it was disconnected with the political realities.”
Hence Michael Malquarti’s biggest critique of the Vollgeld initiative is that it focused “a proposal that came out of the blue, without prior consultation with the current political establishment”. This goes against the Swiss tradition of popular initiatives, which often stem from political parties themselves.
Malquarti’s suggested the way to go would be narrow the proposals on how to reform the monetary system. For example “Helicopter money” or using QE for financing infrastructure investments are workable solutions to cope with recessions. Issuing a central bank digital currency and offering the public current accounts at the central bank is also one way to make the financial system more stable and improve the efficiency of monetary policy. Those ideas do not require a full-fledged sovereign money system, yet they would move society closer to it.
Positive Money was founded in the UK in 2010 with the historic purpose of advocating for a “sovereign money system”. However over the years we have realised that such a change is unlikely to come out of an overnight revolution. Switzerland’s experience provides ample evidence that system change cannot happen in one go! We must think about the different layers of change, from education to customer behaviors and also a cultural shift within central bank’s and the financial sector.
While we remain committed to demonstrating the intellectual and theoretical validity of a sovereign money system, Positive Money Europe’s short-term priority isn’t so much to ban private money creation but to create a hybrid system where public money creation can be mobilized to compensate for the pitfalls and dangers of the privately controlled money creation system. This is especially true in the Eurozone where the European Central Bank is prohibited from doing monetary financing: this effectively prevents the ECB from using its most powerful tool.
Ultimately, we also realised that our mission goes beyond the implementation of one single proposal such as sovereign money. Our mission is to create a money and banking system that serves a fair, democratic and sustainable economy. To fulfill this ambitious mission, we will probably need more ammunition than just one silver bullet.
You can watch the full debate below:


Révision de la constitution à la radio

$
0
0


MM. Gérard Scheller et Bernard Dugas, membres du groupe de réflexion pour une nouvelle constitution fédérale suisse.

Voici le lien de notre première partie chez LibRadio :

http://audioblog.arteradio.com/post/3087068/rps_-_03_07_-_2/


Nous sommes souverains.

Tenons compte des nouvelles inventions et conditions,
Distribuons la surabondance toujours plus grande.
Misons sur des produits de qualité.
Un meilleur environnement pour la santé et l'écologie intégrale.
Ayons la constitution la plus moderne du monde.
Envoyez-nous toutes vos meilleures idées dans ce sens. Merci.

La Constitution actuelle n'est pas respectée, notamment que 
"... la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres..."
Extrait du préambule actuel.

La BNS a investi dans 14 entreprises d'armements nucléaires US !

Elle ne distribue pas son bénéfice comme prévu dans la constitution qui est donc de plus en plus violée, sans aucun respect !

Elle confie nos avoirs à Blackrock, donc à Aladin, un robot sans coeur, contrairement à l'Aladin du conte qui a un coeur pur malgré ses larcins et qui apporte l'abondance à tous !

Les fraudes démocratiques sont beaucoup trop faciles, jamais punies sérieusement, les tricheurs sont souvent juges et parties, il faut améliorer toutes les procédures qui sont mal appliquées.
Changeons tout pour le meilleur ! 
Coup de sac général, nous avons besoin de vos meilleures idées concrètes pour un projet enthousiasmant commun !


Infirmière enfermée !

$
0
0

Il est important de lui monter votre soutien, soit par des mails, nasch@bluewin.ch des visites ou des téléphones, merci beaucoup.
Adresse

Hôpital du jura bernois SA
Département pôle santé mentale
L’Abbaye 22713 Bellelay

032 484 72 72

032 484 72 66

info@sante-mentale.ch

Bellelay

032 484 72 72

Ouvert 24 h/24

Son message:

Bonjour à chacun d'entre-vous,

J'ai été mise sous PAFA le 20 juillet 2018: la ligne rouge est largement dépassée



Je précise que cette décision absurde est directement engendrée par le fait que Jean-Christophe Dubail, responsable du service social de la commune de Tramelan, a toujours refusé le dialogue concernant la cascade de facteurs précis de dysfonctionnements qui a directement induit le fait que je me retrouve dépendante du service social et désormais sous PAFA depuis vendredi 20 juillet suite à mon appel à l'APEA à Courtelary!

Depuis hier, j'ai expérimenté le fait que les différents protagonistes de mon "feuilleton professionnel" ont émis des interprétations erronées quant à leur appréciation de ma situation en général, de mon état psychique et de ma capacité de discernement. 

Tenter de leur expliquer la réalité de ma situation aboutit aux diagnostics suivants:

"Patiente logorrhéique, discours incohérent tangentielle, admet acte hétéroagressive physique récent. En décompensation maniaque. Risque de mise en danger, capacité de discernement atteinte. Nécessité prise en charge en milieu psychiatrique.

"L'acte hétéroagressif physique récent" est réel, puisque j'ai agressé verbalement, injurié et flanqué 2 baffes à Jean-Christophe Dubail, la 3ème baffe est arrivée dans le vide. J'ai déposé ma version des faits hier auprès de Vincent Glauser, policier à Tavannes.

Nous vivons vraiment dans une dictature, où les individus intègres qui dérangent le système par la Vérité quant à la dénonciation des agissements pervers et criminels d'un groupe d'individus étant les alliées et les serviteurs de l'Etat profond, dont l'objectif est de privatiser tout service public pour assurer les seuls intérêts de l'oligarchie, les leurs et les "élus" qui font partie de leur association occulte de personnes.

La vente de l'hôpital de Moutier fait partie du plan de cette mafia. 
La question est de savoir si Jean-Christophe Dubail est sous l'influence de cette mafia.

Message à Philippe Augsburger, maire de Tramelan: Jusqu'à présent vous n'avez pas pris conscience de la véracité de ce que je dénonce puisque vous n'avez pas encore pris connaissance de documents significatifs que je vous ai transmis afin d'entrer progressivement dans la "problématiser de fonds". Lors d'un entretien vous m'avez assuré ne pas faire partie d'une association occulte de personnes et avoir aucun lien à ce sujet malgré le fait que vous avez épousé la soeur de Jean-Claude Chatelain, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil pour la Suisse du Rite Ecossais Ancien et Accepté au 33ème degré.

La situation que je vis démontre clairement les abus de pouvoir institutionnalisésJe témoigne par écrit de chaque étape de mon parcours professionnel, en étant devenue "par défaut":
  • Infirmière-"avocate" pour défendre les droits humains fondamentaux ainsi que le respect des lois en vigueur en Suisse, dont le droit du travail, le droit des patients, le Nouveau Droit de protection de l'adulte entré en vigueur le 1er janvier 2013.
  • Infirmière-"policière" pour rechercher de manière très précise l'origine des différents facteurs et de l'influence mafieuse qui ont engendré le fait que le peuple suisse a perdu sa souveraineté en 1999, la perte de ses droits civiques et le non respect des Droits humains fondamentaux.
  • Infirmière-"sociologue" afin d'étudier les impacts de cette influence occulte au sein de la population en Suisse.
  • Infirmière "éthologue" afin d'étudier les comportements humains lors de toute relation interpersonnelle.
Lundi j'ai la possibilité de faire recours contre cette PAFA auprès de la Cour Suprême du canton de Berne, Tribunal de la protection de l'enfant et de l'adulte.

Selon mes 7 années d'expérience ma crainte est d'être confrontée à nouveau à un groupe d'individus non-intègres au service de l'Etat profond dont le risque potentiel accru est que ces individus décident de maintenir cette PAFA.

Je vous rappelle que par mes  compétences professionnelles  acquises lors de ma formation à Espace-Compétences à Cully entre décembre 2007 et décembre 2009 puis durant l'année 2011, m'ayant permis d'obtenir le titre unifiée d’infirmière ES, j'ai contribué à 2 reprises à modifier des équipes de soins dysfonctionnelles en équipe de soins bienveillante et performante, dont le concept qui a été mis en place est l'interprofessionnalité (=Buurtzorg = leadership "Opale" selon F. Laloux) qui correspond à la mise en oeuvre concrète de la stratégie globale "Santé 2020" adoptée par le Conseil fédéral le 23 janvier 2013, dont le document de l'ASI "Perspectives 2020" fait écho. 

Voici des informations qui confirme mes allégations quant à l'influence occulte au sein de notre système politique, institutionnel, judiciaire et médiatique, en Suisse, également en France en raison de l'influence de l'Etat profond:



Une lanceuse d’alerte genevoise, cadre supérieure, vient d’être licenciée en juin 2018 car elle a eu le courage de dénoncer les dysfonctionnements ayant lieu à l‘Office des poursuites de Genève !

A ce sujet, merci de lire le dernier article de mon blog :
http://egalitedescitoyens.blog.tdg.ch/archive/2018/07/20/office-des-poursuites-de-geneve-la-lanceuse-d-alerte-est-lic-293332.html


Le sens profond de cette "erreur de couleur" met du baume au coeur: 
Erreur de couleur lors du survol par la Patrouille de France le 14 juillet 2018/ défilé militaire. Paris vidéostars [en ligne]. 14 juillet 2018. Disponible à l’adresse : https://www.youtube.com/watch?v=tquOun9H2q8&lc=z222srvqfuetgjtop04t1aokgsthv5vn5kmuzo02saqlbk0h00410
 PETITDEMANGE, Serge. Baïonnettes intelligentes. Jasper Mader. [en ligne]. 17 juillet 2018. Disponible à l'adresse: https://www.youtube.com/watch?v=0SXV9b7koJ0

J'attends un soutien de votre part, pour me délivrer de cette situation qui délivrera également tout citoyen intègre et tout individu intègre vivant en Suisse, et je l'espère également en France et ailleurs dans le monde.

Cordialement

Nathalie Scheidegger, infirmière ES

Adresse

Hôpital du jura bernois SA
Département pôle santé mentale


L’Abbaye 22713 Bellelay
 032 484 72 72
 032 484 72 66
info@sante-mentale.ch

Bellelay

032 484 72 72
Ouvert 24 h/24

La BNS viole la constitution !

Dans la tête... d'un tricheur

$
0
0


Des études scientifiques prouvent que les êtres humains trichent plus facilement en face de robots... Voici le risque aggravé vu que la BNS confie beaucoup de nos avoirs communs à Blackrock, donc à Aladin, un robot sans coeur, contrairement à l'Aladin du conte qui a un coeur pur malgré ses larcins et qui apporte l'abondance à tous !

Les fraudes démocratiques sont beaucoup trop faciles, jamais punies sérieusement, les tricheurs sont souvent juges et parties, il faut améliorer toutes les procédures qui sont mal appliquées.
Changeons tout pour le meilleur ! 
Coup de sac général, nous avons besoin de vos meilleures idées concrètes pour un projet enthousiasmant commun !

Suisse & faux monnayeur

$
0
0

En Suisse, un faux monnayeur ne risque décidément pas grand chose...en tout cas moins qu'un automobiliste...

Viewing all 2306 articles
Browse latest View live