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Channel: François de Siebenthal
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DEVENEZ RÉSISTANT.

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FAITES PASSER DEVENEZ RÉSISTANT ET AGISSEZ CONTRE LE SYSTÈME A VOTRE NIVEAU 

Florilège de citations incontournables!!!... 

“Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale se crète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être.” - David Rockefeller- MEMOIRES, page 405. « Une population totale de 200 à 300 millions d’individus, une baisse de 95% du niveau actuel serait l’idéal » Ted Turner, fondateur de la chaîne de télévision CNN « Nous irons ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial, et personne, je dis bien personne ne pourra l’empêcher. » Nicolas Sarkozy, le 16 janvier 2009, à l’occasion de la présentation des voeux aux corps diplomatiques étrangers. « La dépopulation devrait constituer la plus haute priorité de la politique étrangère des Etats-Unis vis-à-vis du Tiers Monde. » Henri Kissinger, cité par Leuren Moret sur http://www.rense.com/general59/Kissingereugenics.htm « Nous sommes à l'orée d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est une crise majeure appropriée, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial. » David Rockefeller, le 23 septembre 1994 « Il faut prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations. Réduire les taux de natalité s'est avéré impossible ou insuffisant. Il faut donc augmenter le taux de mortalité. Comment ? Par des moyens naturels : la famine et la maladie. » Robert Mc Namara : ancien président de la Banque Mondiale, ancien secrétaire d'État des U.S.A., c’est lui qui ordonna les bombardements massifs du Viêt-nam. Il est également l’un des instigateurs du P.E.V (Programme Elargi de Vaccinations), programme qui a été initié par l'OMS en 1974, dans le but de vacciner le maximum d’enfants dans le monde. "En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi." Franklin D. Roosevelt Président des Etats Unis de 1932 à 1945 "Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité." Nicholas Murray Butler Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations) (un des organes principal du Nouvel Ordre) "Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés." David Rockefeller Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR.(Council on Foreign Relations) Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991 "Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire." David Rockefeller Interview dans Newseek en février 1999 "Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir si il sera créé par conquête ou par consentement." Paul Warburg "Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial." David Rockefeller "La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions." John Fitzgerald Kennedy dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat "Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. (...) Est-ce que j'entends par là qu'il s'agit d'une conspiration ? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot, d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique." Lawrence Patton McDonald Congressiste américain tué dans l'attaque d'un vol de la Korean Airlines. Message public diffusé en 1976 "Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont l'oeil ne plonge pas dans les coulisses." Disraëli (1804-1881), Ministre des Finances Britannique de la Reine Victoria, dans Coningsby, page 183 "Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était." Winston Churchill Premier Ministre de la Grande-Bretagne de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955. - Anthony de Mello : « Toute société qui apprivoise ses rebelles a peut-être assuré sa paix... MAIS ELLE A PERDU SON AVENIR ! » - Albert Einstein : « Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal... Mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ! » - Benjamin Franklin : « Une société prête a sacrifier un peu de liberté contre un peu de sécurité... Ne mérite ni l'une, ni l'autre, et finit par perdre les deux ! » - Goethe : « Qui ne sait tirer les leçons de trois mille ans vit seulement au jour le jour » - Victor Hugo : « L'Ignorance est la nuit qui commence l'abîme ! » - Gandhi : « L'ignorance est une des causes fondamentales de la Maladie » - G.B. SHAW : « Si l’on pouvait mettre à jour tous les cas de décès par vaccination dans le monde entier... Ces chiffres feraient frémir Hérode lui-même ! » - Charles Péguy : « Celui qui ne gueule pas la vérité... Se fait le complice des menteurs et des faussaires ! » - Honoré de Balzac : « Malheur à celui qui s’est tu, parce qu’il croyait parler dans le désert » ...

Texte repris de 
Yves Saner
26 octobre, 06:27

ICELAND JAILS 26 BANKERS FOR 2008 COLLAPSE WHILE AMERICAN BANKERS REMAIN...

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Plus 14 years jail for a banker in London, 

Wall Street Journal (WSJ) et du Financial Times (FT).

Libor trader: Who is Tom Hayes? - BBC News - BBC.com

www.bbc.com/news/business-33635340
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3 août 2015 - Tom Hayes is the first individual to be convicted in the Libor fixing scandal and has been sentenced to 14 years in prison. During the course of ...

Was Tom Hayes Running the Biggest Financial Conspiracy ...

www.bloomberg.com/.../was-tom-hayes-running-the-...
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13 sept. 2015 - On a deserted trading floor, at the Tokyo headquarters of a Swiss bank,Tom Hayes sat rapt before a bank of eight computer screens.

Former Trader Tom Hayes Sentenced to 14 Years for Libor ...

www.wsj.com/.../tom-hayes-convicted-of-libor-riggin... - Traduire cette page
3 août 2015 - Former bank trader Tom Hayes was sentenced to 14 years in jail on Monday after a London jury convicted him of fraudulently trying to rig the ...

Former UBS and Citigroup trader Tom Hayes sentenced to ...

business.financialpost.com/.../former-ubs-and-citigro...
Traduire cette page
3 août 2015 - LONDON — Ex-trader Tom Hayes was sentenced to 14 years in jail by a London court on Monday after being found guilty of conspiring to rig ...


Inside the Libor scandal: The story of how Tom Hayes ...

business.financialpost.com/.../inside-the-libor-scandal...
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4 août 2015 - The journey that led Tom Hayes to a drab courthouse on the banks of the River Thames started 6000 miles away on a buzzing trading floor in ...

Falciani. Prison pour 27 banquiers escrocs

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M. Hervé Falciani a travaillé dans la tanière du dragon de l'opium et des drogues HSBC, groupe bancaire international britannique présent dans 84 pays et territoires et rassemblant plus de 60 millions de clients, et a remis des giga d'informations bancaires aux autorités de nombreux pays...

27 banquiers condamnés à de la prison en Islande et à Londres, dont un à 14 ans de prison ferme, mais aucun aux USA ! et seulement 40 millions payés par HSBC à Genève...

François de Siebenthal: 14 ans de prison pour cupidité !

desiebenthal.blogspot.com/2015/08/14-ans-de-prison-pour-cupidite.html
4 août 2015 - Historique, première condamnation à de la prison ferme (14 ans) au motif de manipulation motivée par la cupidité. Un ex-courtier d'UBS ...

François de Siebenthal: Vaccinations: La cupidité est-elle ...

desiebenthal.blogspot.com/2013/11/vaccinations-la-cupidite-est-elle.html
1 nov. 2013 - Vaccinations: La cupidité est-elle «bassesse de caractère» intentionnelle ? Bravo à un genevois averti et courageux. Jusqu'à présent, l'article ...

François de Siebenthal: Aléas moral, banquiers pervers et ...

desiebenthal.blogspot.com/.../aleas-moral-banquiers-pervers-et-cupides.h...
27 sept. 2015 - Aléas moral, banquiers pervers et cupides. Les jeux des banquiers... Pile ou face ? Face, je gagne, pile, tu perds et tu dois payer par tes impôts ...

François de Siebenthal: Pourquoi fournir de l'alcool aux ...

desiebenthal.blogspot.com/2009/.../pourquoi-fournir-de-lalcool-aux.htm...
13 févr. 2009 - Pourquoi fournir de l'alcool aux alcooliques ? de l'argent aux cupides ? Lacupidité est pire que l'alcoolisme, elle tue des millions d'innocents.

François de Siebenthal: UBS, une 3ème faillite ?

desiebenthal.blogspot.com/2015/08/ubs-une-3eme-faillite.html
29 août 2015 - Faudra-t-il vraiment une 3ème faillite de l' Union de Banques Suisses pour que l'on comprenne la ruse et la cupidité maladive du système  ...

François de Siebenthal: Les vaccins et l'Unicef ! L'Onu ...

desiebenthal.blogspot.com/.../les-vaccins-et-lunicef-lonu-cupide-est.html
14 oct. 2013 - Les vaccins et l'Unicef ! L'Onu cupide est dangereuse pour votre santé ! .... ou de son personnel. Posted by François de Siebenthal at 11:23:00 ...

François de Siebenthal: Ils ont dénoncé un système ...

desiebenthal.blogspot.com/2008/.../ils-ont-dnonc-un-systme-financier.ht...
24 sept. 2008 - Suite à la crise financière mondiale, les représentants des pays du Sud, ce mardi 23 septembre, ont dénoncé un système financier "cupide"  ...

François de Siebenthal: Le bien commun à Fribourg, rappel ...

desiebenthal.blogspot.com/.../le-bien-commun-fribourg-rappel-de.html
3 sept. 2015 - Selon les experts de l'union de Fribourg, une autre forme d'usure vorace est trop pratiquée par des personnes cupides et égoïstes, celle de la  ...

14 ans de prison pour cupidité ! Historique, première ...

https://plus.google.com/.../posts/YRfkmxU31JS
4 août 2015 - Historique, première condamnation à de la prison ferme (14 ans) au motif de manipulation motivée par la cupidité. Un ex-courtier d'UBS condamné à 14 ans de ...

The little case / the entire Banking system.

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The little case that threatened the entire Banking system.

Just FYI, this is what an actual coincidence looks like.
Just FYI, this is what an actual coincidence looks like.
I want to tell you about a simple little case from an obscure little court, where the findings and verdict posed such a danger to the money power, that they tried to prevent the judge from even entering the verdict. He refused. One week later the judge had an “unfortunate” fishing accident and died.
As for the lawyer/individual who brought the case and won it to the jury? Well he was coincidentally disbarred. Oh and the case findings? they were “nullified” on procedural grounds because well, “that’s the law”. And now of course, any lawyer who attempts to cite the case, well, they too face sanctions and possible disbarment by the “licensing” system the government runs that “allows” them to operate in the “legal system” the government runs. Remember, it is all just “following the law”.  What, do you not “support law and order”? You probably hate kittens too then.
So what in the world could the case have stood for that made the system react so violently? Simple. It exposed the truth about the banking system in a simple and straightforward way that allowed anyone to understand the fraud that it is. 
And, just as importantly, it showed how the people could defend themselves. 
Chomsky quoteBefore I tell you about “The Credit River Case” I want to make sure you understand the legal issue.  In order to have a contract even the NSA admits you need the following.
At common law, the elements of a contract are offer, acceptance, intention to create legal relations, and consideration.
This just means the parties have to discuss terms, come to agreement on the terms and then we both have to be OBLIGATED to exchange something of value. The something of value is called “consideration” in the law. Here, from the same NSA link, is what they say about that.
Consideration is something of value given by a promissor to a promisee in exchange for something of value given by a promisee to a promissor. Typically, the thing of value is a payment, although it may be an act, or forbearance to act, when one is privileged to do so, such as an adult refraining from smoking. This thing of value or forbearance from some legal right is considered to be a legal detriment. In the exchange of legal detriments, a bargain is created.
It's so beautiful isn't it?  Here is another legally binding contract where it is difficult to determine whether the "consideration" was valid.
It’s so beautiful isn’t it? Here is an excellent example of a legally binding contract where it can be difficult to determine whether the “consideration” was valid, and what the exact terms were.
So not only do we have to agree to the exchange, but you have to each exchange something of value that is considered a “legal detriment”. It must be real. If you pay me with counterfeit money, well, the contract “fails for lack of consideration”, in legal terminology. You “gave me” something that “was not real and not what we discussed” so I didn’t get the “benefit of the bargain”  That is really all contract law is, a formal discussion of agreements between people.
So now with that legal understanding, let’s look at the  “Credit River Case”.  I encourage you to go look at all of the paperwork yourself if you are interested.
The case is straightforward.  The Bank/Plaintiff was trying to foreclose, and the property owner/Defendant was defending the action claiming that there was no valid consideration given by the bank under the contract because it simply created the “money” that it “gave” by making a bookkeeping entry. Here is how the court described it.
Lawrence V. Morgan was the only witness called for Plaintiff (Bank)  and Defendant testified as the only witness in his own behalf.   Plaintiff brought this as a Common Law action for the recovery of the possession …by foreclosure of a Note and Mortgage Deed….
Defendant appeared and answered that the Plaintiff created the money and credit upon its own books by bookkeeping entry as the consideration for the Note and Mortgage of May 8, 1964 and alleged failure of the consideration for the Mortgage Deed and alleged that the Sheriff’s sale passed no title to plaintiff.
The issues tried to the Jury were whether there was a lawful consideration and whether Defendant had waived his rights to complain about the consideration having paid on the Note for almost 3 years.
Mr. Morgan (the Bank’s only witness) admitted that all of the money or credit which was used as a consideration was created upon their books, that this was standard banking practice exercised by their bank in combination with the Federal Reserve Bank of Minneapolis, another private Bank, further that he knew of no United States Statute or Law that gave the Plaintiff the authority to do this.
"Owned", hmmm, exactly how did they buy that again?
“Owned”, hmmm, exactly what did they use to buy it with again?  I’m a bit unclear on that.
So a straightforward simple case with very straightforward allegations.  The case was tried to a jury.  They found against the bank.  Basically finding that the bank WAS NOT ENTITLED TO POSSESSION because it hadn’t given ANY CONSIDERATION when it made the mortgage!!  
Here is the short memorandum opinion that the court entered into the record with the order after the trial.  The order the powers that be did everything they could to prevent the judge from entering.
MEMORANDUM
The issues in this case were simple. There was no material dispute of the facts for the Jury to resolve.
Plaintiff admitted that it, in combination with the Federal Reserve Bank of Minneapolis, which are for all practical purposes, because of their interlocking activity and practices, and both being Banking Institutions Incorporated under the Laws of the United States, are in the Law to be treated as one and the same Bank, did create the entire $14,000.00 in money or credit upon its own books by bookkeeping entry. That this was the Consideration used to support the Note dated May 8, 1964 and the Mortgage of the same date. The money and credit first came into existence when they created it. Mr. Morgan admitted that no United States Law Statute existed which gave him the right to do this. A lawful consideration must exist and be tendered to support the Note. See Ansheuser-Busch Brewing Company v. Emma Mason, 44 Minn. 318, 46 N.W. 558. The Jury found that there was no consideration and I agree. Only God can create something of value out of nothing….
Plaintiff’s (Bank’s) act of creating credit is not authorized by the Constitution and Laws of the United States, is unconstitutional and void, and is not a lawful consideration in the eyes of the Law to support any thing or upon which any lawful right can be built….
Both parties were given complete liberty to submit any and all facts to the Jury, at least in so far as they saw fit.  No complaint was made by Plaintiff that Plaintiff did not receive a fair trial. From the admissions made by Mr. Morgan the path of duty was direct and clear for the Jury.
Now that gives me an idea.
Banker’s are hardly man’s best friend.
And that is the case and the opinion that quite literally set off a sh**storm.  Why? Because it very simply explained the fraud that is Banking.  And when given the undisputed facts, the jury had quite RIGHTLY found that there is no actual consideration given by the Bank because the bank just creates the money out of thin air. It doesn’t actually LEND MONEY IT HAS so the contract is not valid!
Do you see how dangerous this case is?  Under no circumstances can these ideas become known or discussed openly as anything even POSSIBLY legitimate.  It Had to be “erased” and found to be “kookery”.
Think of the implications otherwise.   A jury of regular people had been told the truth about what banks clearly do EVERYDAY and they saw that it is nothing but fraud. Nobody has agreed to allow banks to create money out of thin air.  The mortgages and other loans the bank’s make do not have any actual consideration!
Most people in the country assume that when someone borrows money from a bank that the bank is actually lending you some of the money that it has on deposit. But that is just not true under the fractional reserve system we have.  And if people understood this undeniable fact, as Henry Ford said, there would be a revolution overnight.  And so those in charge make sure nobody does find out.
The process by which money is created is so simple the mind is repelled.”—John Kenneth Galbraith
The law quite literally gives a protected class of private individuals, “central bankers”, (and their facilitators) the right to create money out of thin air, and then to “lend out” the made up money and collect interest on it.  You have to work. They do not.
An honest thief, Josiah Stamp
An honest thief, Josiah Stamp
“The bankers own the earth. Take it away from them, but leave them the power to create money, and with the flick of the pen they will create enough deposits to buy it back again. However, take away from them the power to create money and all the great fortunes like mine will disappear and they ought to disappear, for this would be a happier and better world to live in. But, if you wish to remain the slaves of bankers and pay the cost of your own slavery, let them continue to create money.” — Josiah Stamp Former Director of the Bank of England
The poor soon to be dead judge in this case clearly was a man of principle.  He believed the big lie he had been told about our country and the founding documents and our supposed “freedom”.  He believed the system was what he had been taught.  He was sadly mistaken and apparently paid for that mistake with his life in the form of a fishing accident.
The modern banker plying his craft.
The modern banker plying his craft.
There are two basic types of control systems. Overt systems,  meaning openly with force or threats, and covert systems, enforced, by way of disguise or in secret. In an OVERT system of control, the people CAN SEE the force used to keep them down, like in North Korea.  Therefore they KNOW that the legal system is rigged against them.  In a covert system the people are tricked into imagining they are in control and that therefore the legal system is “fair”. That is the key difference.
Our system is a covert system.  Therefore the ENTIRE system relies upon the people believing that they are in charge of the system, that the system works for them and that it is fair.
One of the most difficult concepts for people to grasp and accept is that the legal system is not there to dispense justice. It is there to control you under the GUISE that it is there to dispense justice.
The only obstacle that any covert system faces, such as ours, is making sure the people don’t find out  the TRUTH about the system.  Like the truth that this case exposes. And that is why so much time and money is spent brainwashing people very early on in government schools under government curriculum about justice and liberty and pledges of allegiance, etc. etc. And that is why the media tells us nonstop about how just and wonderful a country we have our whole lives.
So now that you see the reality of the system, let’s recap what happened in this case.  The BANK filed the case in the court. The BANK looked to the Court to take the property.  The bank did not complain it didn’t get a fair trial.  The bank did not complain it was not allowed to put on its evidence. The evidence used by the jury was the BANK’S own witness’ admissions.  The facts of this case were not in dispute! 
And what was the result of all this after the jury found against the bank?  The bank ended up winning “later” on procedural grounds after the judge ended up dead, and the lawyer ended up disbarred.   Do you see the real system yet?
I don't whether to laugh or cry when I see people who are so deluded. They actually think that they have to WAIT for 9 guys and gals to GIVE them their RIGHTS.
I don’t know whether to laugh or cry when I see people who are so deluded. They actually think that they have to WAIT for 9 guys and gals to GIVE them their RIGHTS.
What more does it take for you to see that the Constitution prevents NOTHING!  It is not part of the solution, it is part of the problem.  Continuously talking about “getting back to it” and “enforcing it” and “its principles and limitations” just drains off energy that could be used to create REAL change.
If the constitution or the system actually did anything that people imagine, then outcomes like THIS could never happen. And if they did, the people would know about them and those responsible would have been brought to justice.  But none of THAT ACTUALLY happened because that is not what the system ACTUALLY does.
The system is there to control you, but its success depends entirely on you never finding this fact out.
I can’t take anymore freedom today.  Plus there are the limitations of space. There is a lot more to the case that happened afterwards. If you want to find out about it, I wrote about that here.  Because I am done for today. 
I hope you learned something. Take care my brainwashed Brethren.  Live in the light and tell someone the truth about the law.
Legalmand IS the law
Legalman IS the law
P.S. Can you help a brother out? It’s ALL about the “LIKES”.  Don’t hate the playa, hate the game. If you like my site then take a second and hit the LIKE button!  Then SHARE it.  You can do it. I have faith in you. It is much appreciated.


41 thoughts on “The little case that threatened the entire Banking system.

  1. FightinTheForeclosureMachine
    As I continue to work on my appellant’s brief , I would love to raise this argument. Perhaps by quoting and referencing ‘Modern Money Mechanics’, published by the Federal Reserve Bank of Chicago in 1992, I might be able to prove the truth. This booklet explains in detail that in exchange for my signed Note, the ‘Lender’ made 2 book entries; 1 in the asset column and 1 in the liability column. They then created an account in my name and ‘credited’ my account with the same amount as the Note. A check was written against my account, and given to me as my ‘loan’, which was then used to pay off the seller, etc. Yepper, I was loaned my own money…! Due to our fractional reserve system, the lender is required to ‘reserve’ 10% of the amount of the Note. Let’s say the note is for $100,000. The Lender keeps $10,000 as the reserve, and has $90,000 available to loan out again. This continues on until the amount to loan out reaches $0. Doing the math, on my $100,000 Note, the Lender has made $900,000 out of thin air, or actually from my signed note for $100,000. AND I get to pay the lender back my own money with interest no less. What a sham. We need to get the word out! Everyone needs to read Modern Money Mechanics!
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Yes “Fightin” that is quite the interesting little booklet. There is an even more amazing one I looked at years ago that was published in the the 30’s I believe. I can’t remember now what book I saw it referenced in the first time, but it is available to review. It pretty much comes clean on the scam. That’s why the next version was changed. You can still find original versions of it for sale on Ebay. Yes, the entire thing is a complete fraud.
      I wish you the best. I have come to the sad conclusion that people just don’t seem to be able to grasp the true nature of the problem. Because as bad as the banking system is, pretty much every other system they have running is just as crooked and empty. But no matter how many ways I tell them, they want to know how we can “fix it”, meaning how we can “fix our country”. And they just can’t seem to grasp that as soon as people allow something, ANYTHING, to have the “power” that they “give” to a country, that the game is over. The concept of a large entity that can order you around will ALWAYS be or become corrupted. Period. The only answer is to dismantle. But people simply refuse to hear that. They continue to imagine that it can be “reformed” with the right person or some new amendment etc. It cannot.
      The only reason they even cling to the idea is that they continue to imagine that there is some magical time to “get back to”. But no matter how many times I show them clear proof that the “founding” was just as corrupt as Obamacare, they still believe it is something else. And that very desire to “have a country” etc. is what those in power exploit. And clearly always have. The banking system is certainly rotten to the core. But tell people that and they will want to “get rid of the fed” and replace it with some other government over seen system of money. lol. The problem is GOVERNMENT. it is a necessary EVIL. It must be kept to the absolute minimum. And no government of any sort can ever exist which claims authority over 330 million people. That will always fail. Its jurisdiction can never be more than a small group, probably less than 50 to 100k people at the absolute most. Otherwise it will never be responsive to the people.
      But try and tell people that and they say, that isn’t possible in “today’s age”. lol, So I give up. If people want a “solution” and then I tell them what the solution will require, and they immediately reject it and demand that we simply rework the current systems, well, then there you go. There can be no solution. They just want a “better master”. I don’t want a master. But people do, so they get one. lol
      Take care. Fightin. And watch your back. lol — L
      Reply 
      1. ol'Pappy
        “There is an even more amazing one I looked at years ago that was published in the the 30’s I believe. I can’t remember now what book I saw it referenced in the first time, but it is available to review. It pretty much comes clean on the scam.”
        Do you mean the Fed published a prior version by the same name? Sounds like something I need to investigate.
        Reply 
        1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
          Yes Ol’Pappy, it published a booklet on its own practices. I believe I read about it in this book. http://www.alibris.com/The-Fraud-of-Money-Banking-Scene-Three-The-Fraud-of-the-Fraud-Jose-M-Paulino/book/24611011 But I am not sure. He wrote several other books, for some reason it sticks in my mind that is where I first came across it. Regardless, the booklet simply laid it out. Thus it got “pulled” edited and now is a watered down version for the drones to enjoy. A mutual doctor friend of ours visited the local Fed Res branch bank here on a “field trip” with his son’s class. He was nice enough to pic me up a Fed pencil. I keep it on my desk. It says, The Federal Reserve, the Economy in Action. lol the economy. good one. — L
          Reply 
  2. Barbara Todish
    Just about everybody is angry! I would care that just about everybody is angry if there WAS any HUMAN anybody TO care about! Unfortunately, Just about everybody has their identity, (namely their race, their gender, their ethnicity, their religion, their class, their occupation, thier sexuality, their politics, their age, their physicality, etc., as their identity,) instead of, or in addition to , their HUMANITY, so I only care about me and MY HUMANITY, and. of course, my dark, darker, darkest HUMOR! In other words, I HATE EVERYONE< if only there WAS everyone and/or anyone TO HATE! lmmfao
    Reply 
  3. Anna von Reitz
    You are exactly right in all of this, Legal Man— please see our book “You Know Something Is Wrong When….An American Affidavit of Probable Cause” It references the Credit River Decision and explains the history behind how we got into this mess—-also brings forward an actual Affidavit of Probable Cause which has been forwarded to appropriate international courts of record.
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      I’m glad you agree Anna. I’m also glad you’re passionate. It is quite a mess. Not sure anyone will get anywhere in the international courts, I suspect they are the ultimate control system. But I will remain hopeful. Glad you’re here. — L
      Reply 
  4. H
    The gullible public has been duped and manipulated for a very long time. We recognize propaganda in other countries but we don’t see it in our own public school system. Everything is a fake. It’s all a scam.
    Do you really know who Teddy Roosevelt was? Read about the fairy tale and how it it paved the way for the endless wars of the US. Let us know what you think. See:http://tomatobubble.com/span_am_war.html
    “Experience hath shown, that even under the best forms of government those entrusted with power have, in time, and by slow operations, perverted it into tyranny.” – Thomas Jefferson
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Quite right H. Sorry for the extended delay, I was out of town. I have always enjoyed the tomatobubble. But boy does it touch on some 3rd rails! lol. I steer clear of a couple of subjects, even in my fascinating stuff section just because they are such sacred cows for the controllers, and I just don’t care to bring down the wrath. My little site is certainly no threat, but my specialty is law. So I stay within it. Glad you’re here though. — L
      Reply 
  5. Seth Sklarey
    The lack of consideration is a good argument why forced placed insurance should be thrown out. This is why JPMorganChase and other banks settled for million of dollars rather than go to court on that issue.
    Reply 
  6. sydcom
    but didn’t the bank have to give an actual $14,000 to the seller when he bought the house? So even if it was created on their books someone had to get real money for the house
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Well sydcom, I apologize for the delay in responding. I was out of town. But no there is no 14K. It is all just entries on a book. The seller would simply receive a check representing yet more book entries. That is the problem. It is made up. It is not what people think of when they think of money and loans. And that is why the jury did what it did. Because it is so clearly a fraud. — L
      Reply 
  7. Movingforward
    So, based on this as legal precedence, and acknowledging the risks a lawyer would take on in the situation, is there grounds for a class action filing for every single loan or contract with this missing consideration? Being that it would be the biggest (and possibly last) court case in history, could there be safety in numbers?
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Sorry for the delay Movingforward I was on holiday. Class actions are mostly a scam. I have considered writing on them. Of course theoretically you’re right, but in practice of course it would never work. But yes the entire system is a complete fraud. Total. Such is our “reality”. It is just a concoction presented to the masses for the benefit of those who run it. Nothing more. — L
      Reply 
  8. joe
    Thanks for another great article. It will help more people will see the light. You are an excellent writer, stating facts simply, clearly and with interest.
    Many people believe that the system is broken and needs fixed. So they conclude that we should get back to the good old days and back to the Constitution.
    Your articles repeatedly show that the system is working as intended. It works well for those that designed it. They don’t have to work since they can create wealth out of thin air. They can “buy” real wealth (land, buildings, factories and etc.) with pieces of paper or electronic credits created out of nothing.
    So how can we average folks use the system to our advantage?
    Now that we know that the system is there to control us, how can we be free of that control, – or at least use the system?
    How can we get our property off the tax roles so we can keep what we paid for and not be taxed out of our homes? How can we keep our income and not pay excessive and multiple taxes on it, just like the big corporations don’t pay tax. How can we have any privacy? How can we use corporations and other vehicles common to the system, to our advantage? In any other way that you care to think of, how can we protect ourselves? How can we also use advantages the system?
    Reply 
    1. Crocodile
      People should learn…… from the rich :-)
      You have heard, no doubt, that “the rich get richer and the poor get poorer”. But for the rich who do actually get richer, and the poor who remain poor… there’s one basic and simple reason : the rich keep doing the things that make them rich, while the poor keep doing the things that keep them poor.
      I don’t think people will learn. Maybe just a few.
      Reply 
      1. Qarl Johnson
        What a solipsistic pile of BS! Rich are rich because they stole their wealth or were related to a thief and were given the accumulated capital to keep theirving from the poor. Capitalism is systemic theft.
        Reply 
        1. Crocodile
          AAAhhhh….. a Communist between us !
          Steven Jobs did steal from you ?
          Warren Buffet did steal from you ?
          Bill Gates did steal from you ?
          Go through the list of Forbes and name one who has stolen from you, little Communist !
          Reply 
        2. Luke Cage
          Not capitalism but crony capitalism. But yes, many of the vastly wealthy stole what they have and/or bought influence w/ politicians to make them more money or ensure thee had outright or near monopolies.
          Reply 
    2. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Well Joe you obviously have a keen eye for quality. lol. I’m glad my material speaks to you and I’m glad you find it clear. You have a lot of questions as well! lol. I am working on a way to try and answer those types of questions for people. It is a very big topic obviously. First and foremost, recognizing the reality is a huge protection in and of itself. But I understand the desire for more. I am working on it. — L
      Reply 
  9. whiteyward
    If making the law confusing and licensed does not help the capitalist there is always Religion. Today the separation of church and state provides the doorway for the courts to jump into every wedding cake. The wedding does not have to be religious in any way.
    Money creation is not protected by theft or loss and could exist on a napkin.
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      You are correct whiteyward, religion is/was one of the most useful systems they had for a long time. Still is in many ways. Such a shame really since people are naturally spiritual and realize there is something more. To take advantage of that is truly despicable. Most people involved, of course, are well meaning people who believe themselves. I touch on this on my front page briefly. Anyway, glad you’re here. — L
      Reply 
  10. Paul
    Legalman , try just once to hire a “bar” attorney to file a UCC1 for you or to get them to defend you In a court case where you prove the court has non-jurisdiction over you, or you need counsil to free yourself from your straw man and access your bond account.
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Paul let me just say this. The legal profession is certainly full of the same basic people that populate the masses, no better no worse. True some may have more specialized knowledge, but many are no different than the masses. They are brainwashed and they are driven solely by the material world. The legal system is formalized coercion and so it needs to be very careful. But of course, it is not. It tramples. But it is not so much the fault of the lawyers anymore than the banking system is the fault of the bank branch president. I know that doesn’t provide much satisfaction to solving the problem, but perhaps it will ease the anger at the individuals. I understand where you’re coming from. Glad you’re here, — L
      Reply 
  11. Editor JOe
    In Canada, 12 judges, all linked to one case involving fresh water exports, have died suddenly.
    Some very suddenly. All shortly after their role in the cover up was exposed.
    There is no doubt many were murdered.
    Some lawyers were murdered too.
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Well now Editor JOe, surely if there was anything suspicious going on “we would all know”. Because “you could never keep it secret”. At least that’s what I was taught. Sounds like a series of unfortunate accidents and coincidences to me, not knowing the facts and all. And really, do we even need to bother with the facts? I know I don’t. As long as the proper authorities have dug in and done their good work for the people, then I am satisfied. Glad you’re here. — L
      Reply 
    2. Americanegro
      YOU stated that consideration can be an act or forbearance to act. In this case, the consideration IS the very act of creating the bookkeeping entry. Someone asked Mr. Morgan about ”U.S. law permitting” so it’s surprising that you didn’t mention someone asking about ”U.S. law forbidding”. For example, there is no law permitting me to smoke cigarettes. But I CAN enter into a contract where the consideration is my smoking of a cigarette.
      The judge got it wrong.
      Reply 
      1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
        Thanks for the comment AmericanIdonotseecolor. Of course someone can enter into a contract for you to smoke a cig. Or for most anything else. Hence the old pepper corn legalese. But you can’t enter into a contract to Lend someone money and then claim you performed your part by smoking a cig. Just as you can’t enter into a contract to smoke a cig and then claim you performed by offering to pay them 100 bucks. That principle is called the benefit of the bargain. I am entitled to receive the consideration i bargained for in return for my consideration. I’m sorry that I don’t have time or space to explain every legal principle in a single article. But now knowing this you can see that in this case The contract was for the lending of money. Not the act of making an entry onto their books. I’m sorry but you’re analysis is wrong. And on top of that I believe I said it had to be a legal detriment. Further it wasn’t the judges finding. It was the jury’s. And they were correct. — L
        Reply 
        1. MartinP
          Was the contract actually for the lending of money or for the purchasing power that the contract inferred?
          Reply 
          1. Tony butler
            Our promissory notes to repay loans are legal tender, they have the stated cash value, which the holder the banks cash in on the stock market. The borrower however does not receive that cash, nor the banks, but new digitally created money, to disguise the reality, they only arrange credit facilities secured by the borrower’s PN. Only an estimated 3% of loans is in cash, the rest is credit.
            They charge the borrowers the amount of the credit plus interest, then pocket the proceeds from the sale of the borrower’s PN, they get double the value in cash for making an entry in a ledger.
          2. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
            Well MartinP, I would again go back and say that having closed on a house, that is not what my documents said. And I assume it is not what their documents said. If they had said that, then the Bank’s witness would have raised that and made it clear that the bank’s position was that and not that it had created the money out of thin air. The simple reality is that the bank purports to lend money. That is what they do. They don’t purport to facilitate purchasing power. Because if they did that then again, the jig would be up. The truth would be out. — L
  12. Arnold Gregory
    Thanks for a good read. The banking system is just another name for feudalism. It is feudal system where peasants are more docile because the believe their poverty is a result of their own shortcomings. Under feudalism a leader (King, Pharaoh Emperor etc) gives and takes land and wealth where it suits him because it is his devine right. Now bankers have the devine right to create and bestow imaginary wealth where it suits them.
    People are funny. They don’t believe in the invisible Santa Clause, but they do believe in the invisible Jesus.
    They don’t believe in the divinity of kings, but they do believe in the devine right of bankers. Heretics can’t be tolerated.
    Reply 
  13. DachsieLady
    Thank you for this most helpful enlightening article.
    “The system is there to control you, but its success depends entirely on you never finding this fact out.”
    Let’s say we have found this fact out. Would like to read anything you have written about what indivduals can do to change, or at least not participate in, the system. I have moved about 75 percent to cash but have not completely extracted myself from my one major credit card and from a credit union account.
    (Ellen Briown’s solution for Bank of North Dakota type banks are still fractional reserve banks, so I do not see a solution there.)
    Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Glad you enjoyed it DachsieLady. Regretfully only a very small group can EVER actually see it. Even when they are shown it directly. And that is yet one more difficult lesson that those who can see, must come to grips with. glad you’re here. — L
      Reply 
    1. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
      Not sure I understand your link. It leads to someone with a last name of Haering. That is not the judge’s. Here is the link to the actual opinion.http://mn.gov/lawlib/CreditRiver/1969-01-23findingsoffactconclusionsoflawandjudgment.pdf And here again, from wiki on the judges PAGE. Mahoney died soon after the court case, as reported on page 4 of Vol. III, No.5 of The Libertarian Forum in the article “Jerome Daly Once More” published June, 1971, and accessible at http://mises.org/journals/lf/1971/1971_06.pdf And here is wiki cite. http://en.wikipedia.org/wiki/Martin_Mahoney So not sure what you are talking about. But best of luck to you. –L
      Reply 
  14. Profile photo of LegalmanLegalmanPost author
    Glad you enjoyed it sir. You are clearly a well informed man to have already known about it. I am glad, however, that I could shed some light on the details that are so critical. It’s just a simple tale of law and order, nothing more.
    Reply 
  15. ol'Pappy
    Excellent post, Legalman. I’ve read about this case before but never was it explained so well and never had I heard the judge was accidented and the attorney disbarred. Quite telling indeed.
    Reply 

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+ de 100'000 signatures. Invitation monnaie-pleine

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Vous êtes tous invités à la remise officielle le mardi 1er décembre 2015, fête de St Eloi, à Berne, place fédérale, côté droite en regardant le Palais fédéral.

Concours d'idées de performances artistiques pour la remise publique des + de 100'000 signatures.
https://docs.google.com/document/d/1CIN4Vu37xHJibcMjWBdK-qRXHO2ZCNosgD6x72nG6yg/edit?usp=sharing

De plus,
S'il vous plaît montrer des images
Nous méritons une célébration! Nous célébrerons ensemble le Samedi 5 Décembre à Zurich. Vous êtes tous cordialement invités!
Nous sommes impatients de voir et connaître tous nos amis et soutiens à l'initiative.

Quand: Le samedi 5 Décembre 2015
Durée: à partir de 18 heures
Lieu: Wandellust, Zollikerstr. 76, Zurich
Détails: coming soon!
Application: ici (Envoyer un message) ou info@vollgeld-initiative.ch

La phrase latine Unus pro omnibus, omnes pro uno est inscrite dans la coupole du palais fédéral


UN POUR TOUS, TOUS POUR UN, Rejoignez-NOUS, merci

Principes de base:

La réalité, une abondance magnifique à se distribuer.
La Suisse, comme souvent, montre l'exemple au monde.
La Suisse cherche la paix, et la paix a besoin de la justice, et ce n'est que justice que de se distribuer l'abondance, cette nouvelle donne économique du XXIème siècle.

Rendre la création monétaire aux citoyens, car on est tous volés actuellement.
Justice pour tous
Pour une vraie démocratie économique, on vote tous les jours avec son argent
Pour de vraies libertés, sans argent, on n'est pas libres...
Pour la distribution de la productivité énorme des robots, machines et ordinateurs.

"Responsabilité individuelle ? Contrairement aux inquiets, nous la voyons dans la confiance plus que dans la surveillance"

"C'est une utopie! - c'est quoi une utopie ? " L' AVS aussi était une utopie qui est bien utile maintenant.

La robotisation est une nouvelle donnée dont il faut tenir compte.

Ils financent les guerres sans limites, pourquoi pas les paix ?

Quelques exemples possibles:
Suite de grands contenants transparents pleins de café noir de plus en plus dilués. De la monnaie pleine à la monnaie vide actuelle... une inflation cachée et permanente…
Une grande meule de fromage pleine et une vide...
Une grande montgolfière en forme de pièce de 5 Fr avec l’inscription de la tranche de la pièce très visible ( voir plus bas )
Un hélicoptère Bernanke jette des billets vides et
Guillaume Tell et Mère Helvetia prennent le contrôle de la BNS pour arrêter ou mieux orienter ces dons vers le Souverain suisse, soit les peuples suisses.

Billets de banque avec une surface en miroir ou un DVD ou CD, où on peut se voir, donc le portrait de chacun de nous est sur le billet en au moins 5 langues, nous sommes le Souverain qui bat monnaie, la couronne est sur le billet et le montant est celui qui nous est volé par le système actuel… billet qui pourra être invoqué en justice...
Grande couronne ou banderole argentée ou dorée ( feuilles de survie cadrées de baguettes en balsa) de la thune du 5 Fr ( Dominus providebit ) qui s'envole dans le ciel tirée par pleins de petits ballons couronnés, les suisses souverains....


Voici la pièce de 5 francs en Suisse. (Voir photo ci-dessus.)

D'un côté, on peut voir la Croix suisse, qui représente le Royaume du Christ et de l'autre côté, la justice sociale est représenté par Guillaume Tell, le héros national suisse et le libérateur des pauvres. Sur le bord, la tranche, on peut lire la date de fabrication en latin, 13 étoiles et ces mots latins:" Dominus providebit - Dieu y pourvoira», qui se réfère spécifiquement au verset de l'Évangile de Matthieu et à la Genèse. Nous devons rappeler aux gens que Dieu fournit l'abondance, qu'il est en effet très généreux. Aux Philippines, par exemple, ils peuvent faire trois récoltes de maïs par an. Si vous prenez une graine de maïs, cette graine vous donnera trois épis, ce qui vous donnera environ 200 graines. Donc, dix graines vous donnent 2000; cent vous donnent 20.000. Trois récoltes par an (20.000 X 3) donnent 60.000 %. Et le banquier vous donnera moins de 6%. Dieu est en effet généreux.
Vous savez que la terre pourrait nourrir plusieurs fois la population mondiale. Ce n'est pas un problème de nourriture, mais un problème de distribution. Ensuite, il est important de se rappeler comment la terre est généreuse et qu'il y a assez de place pour tout le monde sur cette terre.

Discours : De nombreux invités (PME, Positive Money, etc…) + 1 romand et 1 tessinois qui parleront (3 à 4 minutes) sur un des messages (”Milliards pour les contribuables et l’économie” et ”De l’argent authentique”). Remise des signatures : un mur de cartons de signatures avec écussons cantonaux et l' inscription ”Echtes Geld für alle” (Du véritable argent pour tous). En français cela ne va pas bien. On propose simplement ”Monnaie pleine pour tous”.

Un groupe de personnes MP seront en habits professionnels (tous les métiers) et remettront les cartons à la Chancellerie. Il y aura aussi Guillaume Tell et Dame Helvetia.

Faire un char comme ci-dessous et changer les roues sous les caméras présentes:



Suite : JMH propose de continuer à travailler sur les messages en se communiquant nos avancées. Se rencontrer, ( Doodle http://doodle.com/poll/xbxdec8tdpwwy75z ) mais pas forcément tout le monde.
Il s’agit non seulement de profiter d’une mise en commun des visions alémaniqueset romandes, mais aussi d’établir une communication entre les deux régions pourrenforcer l’intégration des romands dans la campagne.
Il manque un aspect médiatiquement intéressant. Par exemple, le revenu de base inconditionnel, avec le déversement de pièces sur la place Fédérale, a réussi à mobiliser la presse du monde entier.

Conscient que nous n’avons pas des moyens qui permettent de faire de grandes choses, nous avons évoqué quelques idées qui pourraient compléter le tableau en y ajoutant de l’humour et de l’audace : De gros récipients transparents (grosses bouteilles, vases, aquariums,  ou autres): l’un contient du café noir avec le prix d’un café (3.50) ; les suivants du café chaque fois plus dilué avec de l’eau et également le prix d’un café (3.50) + l’intérêt (35 centimes) ; le dernier n’aurait que de l’eau, toujours avec le prix d’un café. Cela symboliserait la dilution de la monnaie (système fractionnaire), mettant en évidence qu’avec un café on peut réaliser le bénéfice de nombreux cafés + intérêt, alors que l’on n’a vendu que de l’eau.
On pourrait compléter cette idée avec deux stands qui vendent des cafés : le
premier vendrait des vrais cafés à 3.50. Le stand d’à côté vendrait de l’eau chaude colorée
avec un soupçon de café pour 3.85 (3.50 + intérêt à 35 centimes).

Si la presse et la télévision relatent ces petites mises en scènes humoristiques, le message
qui va passer est essentiel, car tout le monde comprendra en quelques secondes le système de création monétaire fractionnaire.

Deux chevaliers en armures assaillent avec une échelle la BNS qui est actuellement entourée d’un mur et d’une barrière : ils viennent libérer la BNS de son emprisonnement. Au haut de l’échelle, ils ont vaincu la barrière et ils lancent au public les chocolats MP.

Ce ne sont que des idées spontanées qui pourraient être travaillées. D’autres idées simples, humoristiques mais significatives pourraient encore émerger.

St Georges élimine le diable cornu Mammon

Chacun apporte une pierre de sa commune et on fait un anneau symbolique ou on comble les contenants plein de café dilué...

On met en valeur l'ogre de la fontaine, voir plus bas...

On ouvre les négociations avec les banquiers et leurs politiques pour qu'ils mettent en oeuvre l'initiative afin que le peuple ne se venge pas... au vu les abus passé ( année de la miséricorde :-) )

Les créances des banques suisses en CHF, qui sont donc bien de la création monétaire ex-nihilo, sur lesquelles elles prélèvent des intérêts, selon la BNS (doc attaché disponible ici http://www.snb.ch/ext/stats/bstamon/pdf/defr/Aktiven_IA.pdf) se montaient fin 2014 à :

71  (colonne 12)
160 (colonne 18, somme des colonnes 24 et 36 semble-t-il)
913 (colonne 36)

soit au total 1'144 milliards de créances donnant lieu à intérêt, provenant de création monétaire ex-nihilo en CHF.

Avec seulement 1% d'intérêt cela représente 11 milliards, et les taux sont au minimum à 1,5% (cf https://data.snb.ch/fr/topics/ziredev#!/cube/zikreddet) et on peut imaginer au moins 2% en moyenne.

Et ils veulent monter les taux... pour nous tondre comme depuis des siècles...
donc, en résumé plus de 1'000 milliards de "faux" francs et 11 mia d'intérêts en vrais francs, ...

De plus, les devises achetées sont aussi de la création monétaire, ainsi que leurs achats de bâtiments luxueux... leurs salaires et bonus et autres avantages exorbitants...
positive+.png

Thanks for this notification, François.  

I have looked into the “Positive Money” school and from appearances they seem to believe that removing the money creation function from private institutions and placing it into the hands of Government is a desirable move.  Douglas, of course, warned that this would be disastrous.  It is a key provision of the Communist Manifesto and was practiced by the National Socialists also, in both cases to enhance the power of the State, and would merely place the Money Power in an almost impregnable fortress from which it would be almost impossible to dislodge from its position of centralized control of policy.  I note that Positive Money has no theory of natural cost or policy to reverse inflation of prices and seem to regard full-employment as a legitimate and desirable social policy.  They do not appear to have a concept of Cultural Inheritance or of economic democracy rooted in consumer sovereignty.  As such, I am inclined to regard their ideas as a distraction at best and a menace at worst.  We discussed Positive Money at some length on our SC Google discussion Group some time ago.  From a Social Credit perspective I do not think that they have anything of value to offer.  They seem concerned with “price stability”, and economic stability and “equality” in the context of high “employment”—none of which are consonant with Social Credit policy.  

Sincerely
Wally Klinck
Then
Positive Money 3.0, Vollgeld 3.0, Monnaie pleine 3.0 2015

Détail : il faudrait disposer d'une très claire et puissante sono pour les prises de paroles qui ne manqueront pas d'être nombreuses et passionnantes !... Une chanson entraînante, fédératrice et drôle, ce ne serait pas mal non plus... Lioba ?

Nous organisons une scène ouverte, . 

Envie de venir jouer ou participer à une performance artistique, un coup, une farce, un morceau ? Faire un Boeuf ? Un sketch ? Un Slam ? Une danse ? des stands avec des explications, nous pouvons fournir des graphiques, dessins, caricatures... Autre chose ? 

Contactez-nous vite  ! 


Evénement du dépôt des + de 100.000  signatures de la Monnaie pleine à Berne et à Zürich

Créons ces masses monétaires pour la paix sociale et la civilisation.

Libérons-nous des chaînes de la rareté...

Slogans possibles:

Expérience faites sur les marchés, quelques arguments courts et percutants:

Loyers moins chers avec monnaie-pleine !
Moins de chômage avec monnaie-pleine !
Moins de dettes avec monnaie-pleine !
Moins d'inégalités avec monnaie-pleine !
Moins de crises avec monnaie-pleine !
Plus de démocratie avec monnaie-pleine !
Plus de paix avec monnaie-pleine !
Plus de stabilité avec monnaie-pleine !
Moins de peurs avec monnaie-pleine !
Distribuons la création monétaire !
Battons une monnaie-pleine !
Nous, le Souverain, battons monnaie !La monnaie bien commun ? réfléchissons-y et signons !

Austérité ? Stop !

Profits distribués / Pertes privées !

Perd, passe et banques-casinos, STOP

Recadrer les banques.

Recadrer la monnaie électronique

Mieux cadrer les banques.

Pour un argent serviteur.

Pour une monnaie servante

Pour une monnaie pleine

Souveraineté monétaire

Argent double ou plein ?

Francs suisses aux Suisses

Monnaie du 21ème siècle

déspéculer l'épargne !

notre argent, notre choix !

resécuriser le Franc suisse !



Comment cette initiative donne au peuple la souveraineté monétaire ?

Qui fabrique la monnaie scripturale ?



Laisseriez vous Nestlé gérer l'eau publique à très grands frais et profits privés ? Disponibilité, prix léonins, etc. ? Pourtant, c’est exactement ce que nous faisons avec l’argent en le laissant créer, sic,  par les banques commerciales ! Refusons de jouer avec des dés pipés. Changeons les conditions cadres : www.initiative-monnaie-pleine.ch
Les Suisses sont souvent vus comme un peuple économe et prudent. Pourtant, ils sont parmi les plus endettés au monde en matière d’hypothèques. Le système fiscal et les conditions du marché expliquent ce phénomène qui inquiète les autorités.
Selon la Banque Nationale Suisse (BNS), le montant total des crédits hypothécaires atteignait l’an dernier le niveau jamais atteint de 614,244 milliards de francs, ce qui représente 103,6% du Produit intérieur brut (PIB) annuel.
C’est presque le record du monde. Seuls les Pays-Bas affichent un taux supérieur (107,1%). Parmi les pays où l’endettement hypothécaire est important, citons encore les Etats-Unis (76,5%) et l’Espagne (64%). Partout ailleurs, ce taux est inférieur à 50% du PIB.

Arguments résumés selon Christian G.
Pourquoi le système de l’argent-dette doit être changé
Vous n’êtes pas toujours conscients des tares de ce système dont pourtant vous êtes les otages et, souvent, les victimes :
-         La monnaie ne vient pas du ciel (BNS) mais des banques qui créent les dépôts au rythme de leurs opérations de crédit ou d’achat Elles agissent exactement comme de « faux-monnayeurs légaux » créant des moyens de paiement à leur gré
-         Les dépôts dont vous êtes détenteurs ne sont que des prêts permanents faits aux banques qui s’engagent seulement à vous rembourser à vue leur liquidité dépend seulement de la solvabilité et de la solidité de vos banques33
-         Par ce privilège extraordinaire de « battre monnaie », les banques ont le pouvoir de semer dans l’économie la folie  par un accroissement incontrôlé de l’endettement (inflation, spéculation immobilière et financière à tout-va) ou le désespoir en asséchant le crédit (déflation, faillites, chômage) le système financier actuel est synonyme d’instabilité et de démesure à la hausse comme à la baisse
-         Par ce privilège extraordinaire de « battre monnaie », les banques s’approprient la rente liée à ce privilège d’où leur puissance, leur opulence, leur morgue Ce système est inéquitable par essence et un « pousse-au-crime » permanent dans son fonctionnement par les gains spéculatifs qu’il permet de réaliser pour ceux qui en profitent
Pour sortir de ce piège de la monnaie-dette, il n’y a qu’une solution pour le bien commun, la Monnaie Pleine :
-         Une monnaie électronique émise et totalement garantie par la BNS comme le sont vos billets et piècesune sécurité totale avec toutes des commodités d’un système de paiement moderne,
-         Une alimentation monétaire de l’économie en fonction de ses besoins et des objectifs poursuivis (Croissance, inflation) une régularité accrue de l’économie, une assurance contre le chômage
-         Une masse de crédits garantie et en croissance financée par l’épargne abondante des suissesè un gage de stabilité de l’économie et de maximisation de son efficacité, une barrière à l’excès de l’endettement
-         Une capture de la rente monétaire au profit de l’ensemble de la collectivité Pour les citoyens, moins d’impôts et/ou plus d’argent pour des investissements utiles, des ressources à long terme pour l’AVS et …pour les banquiers et les spéculateurs, moins de profits indus.

POURQUOI LA MONNAIE PLEINE DOIT-ELLE REMPLACER LA MONNAIE-DETTE D’AUJOURD’HUI?
Le problème : le Mécanisme du crédit bancaire n’est pas celui que vous croyez
Vous croyez : Pour pouvoir accorder un crédit, une banque a besoin d’un dépôt d’un déposant
C’est faux : Pour prêter, une banque inscrit la somme convenue au crédit du compte de l’emprunteur et crée ainsi le dépôt, c'est-à-dire un moyen de paiement dont l’emprunteur va se servir  pour payer ses achats et, peut-être, votre salaire que vous allez vous-même faire circuler…..  è C’est l’argent-dette, un système dans lequel la masse des dépôts en circulation dépend de l’envie des emprunteurs d’emprunter et des banques de prêter !
Vous croyez : La monnaie qui circule dans l’économie est émise par la BNS
C’est faux à 95% (à vérifier): La plupart des dépenses sont réglées via les dépôts à vue sur vos comptes bancaires et ces dépôts sont d’abord créés par les banques.  La BNS n’est responsable que d’une faible fraction de la masse monétaire en circulation (Billets et pièces) è la majeure partie de l’argent qui circule est de l’argent émis par les banques dans le cadre de leurs opérations de crédit, c’est donc de l’argent-dette
Vous croyez : Les dépôts à vue sont équivalents aux billets et pièces et sont aussi sûrs que ces derniers
C’est faux : Les billets et les pièces vous appartiennent inconditionnellement alors que les dépôts à vue ne sont que des créances détenues sur les banques  que celles-ci s’engagent à rembourser à vue :
-          En pariant sur le fait que les retraits d’argent seront compensés par des versements à ses guichets car elles ne détiennent en liquide qu’une fraction infime des dépôts
-          En comptant sur les prêts de la BNS pour les refinancer si leurs besoins ne sont pas trop élevés….
-          Et, en fin de compte, sur l’intervention de l’Etat si tout va mal (Cas de l’UBS en 2008)
Un système éminemment instable dans lequel la liquidité des dépôts à vue dépend de la solvabilité des banques
Vous croyez : L’opulence des banquiers est liée, d’abord, à leurs qualités professionnelles
C’est faux : Elle résulte d’abord du fait qu’ils ont un privilège extraordinaire, celui de pouvoir créer comme des « faux-monnayeurs légaux » des masses d’argent sur lesquelles ils peuvent prélever des intérêts et qui leur permettent toutes les opérations de spéculation possibles è c’est un système profondément inéquitable qui résulte d’une véritable usurpation d’un pouvoir régalien par excellence :le pouvoir de « battre monnaie »
La solution : Faire de la Monnaie Pleine le bien commun de la collectivité
Vous voulez :
Ø Des dépôts à vue aussi sûrs que vos billets et pièces et totalement garantis par la BNS Monnaie Pleine
Ø Un système de paiement qui ne puisse jamais s’effondrer comme aujourd’hui  Monnaie Pleine
Ø Une alimentation régulière de l’économie complètement contrôlée par la BNS  et non soumise aux « humeurs optimistes ou pessimistes » des emprunteurs et/ou  des banques, afin de mieux réguler l’évolution de l’économie,  maximiser son taux de croissance  et préserver ainsi la Suisse des affres du chômage et/ou de l’inflation  Monnaie pleine
Ø Des taux d’intérêt justes pour vous, emprunteurs et épargnants, et efficaces pour l’économie  Monnaie Pleine
Ø Une récupération des gains de la création monétaire par la collectivité afin de diminuer les impôts, de financer des investissements utiles pour le pays et de pourvoir aux besoins des générations futures (AVS)  Monnaie Pleine
                                                                              CONCLUSION
NON A L’ARGENT-DETTE FACTEUR D’INSÉCURITÉ, D’INSTABILITÉ ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE
ET D’INIQUITÉ SOCIALE
OUI À LA MONNAIE PLEINE POUR QUE LA COLLECTIVITÉ SUISSE RETROUVE SA SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE ET QUE SA MONNAIE REDEVIENNE UN VÉRITABLE BIEN COMMUN
AU SERVICE DE TOUTE LA COMMUNAUTÉ SUISSE

Fontaine de l'Ogre financier et usuraire

Kindlifresserbrunnen
Kindlifresserbrunnen
4377 - Bern - Kindlifresserbrunnen am Kornhausplatz.JPG
appelée en allemandKindlifresserbrunnen, est une fontaine située dans la ville suisse de Berne.

Histoire

La fontaine est construite entre 1545 et 1546 par Hans Gieng en remplacement d'une ancienne fontaine en bois datant du xve siècle. Elle est originalement baptisée Platzbrunnen (« fontaine de la Place ») et ne prend son nom actuel qu'en 1666 ; ce dernier peut se traduire littéralement par « fontaine du dévoreur de petits enfants », le mot « Kindli» étant un diminutif suisse-allemand pour « Kind ».
La sculpture de cette fontaine représente en effet un ogre assis, dévorant un enfant nu. À son côté, se trouve un sac contenant d'autres enfants. Comme l'ogre est représenté avec un couvre-chef ressemblant à un chapeau juif, il a été évoqué la possibilité que cet ogre représente un Juif et que la sculpture soit une accusation de meurtre rituel contre les Juifs1. D'autres théories y voient soit une représentation d'un Krampus, créature folklorique traditionnelle alpine qui punit les enfants désobéissants pendant la période de Noël, soit une représentation du dieu grecChronos (ou de son équivalent latinSaturne) dévorant ses enfants, soit une image du cardinalMatthieu Schiner qui mena les armées suisses à plusieurs défaites dans le Nord de l'Italie2.
Tout autour de la fontaine, le bassin est décoré d'ours armés se préparant à la guerre, accompagnés d'une flûtiste et d'un tambour.
La fontaine, située sur la Kornhausplatz, est inscrite comme bien culturel suisse d'importance nationale3. Elle est l'un des éléments principaux du roman L'Ogre de Jacques Chessex.
Europe-hiver-collapsus.jpg
  • QUESTIONS LE PLUS FRÉQUEMMENT POSÉES
  • Classées par ordre d’importance selon le jugement de l’auteur
  • 1)       La réforme, qui marque une claire distinction entre monnaie et épargne, ne risque-t-elle pas de freiner l’investissement  du fait d’une insuffisance de financement, l’épargne pouvant se révéler insuffisante ?
  • Préambule : cette question est souvent posée car, d’une part,  beaucoup de gens ne comprennent pas bien la différence entre un financement monétaire et un financement sur ressources d’épargne et, d’autre part, les esprits sont imprégnés d’un fatras d’idées, pour la plupart issues d’un keynésianisme mal digéré, reposant peu ou prou sur la crainte d’un « d’un manque » d’investissements et la croyance que tout investissement est « bon à prendre » pour favoriser la croissance et lutter contre le chômage.
  • Réponse : Elle comporte plusieurs aspects qui doivent être combinés pour une complète compréhension.
  • Aspect 1 : La réforme n’affecte en rien l’épargne « vraie » issue d’une allocation du revenu courant
  • En 2013, derniers chiffres officiels publiés, l’équilibre épargne-investissement en France se faisait de la manière suivante :
EQUILIBRE ENTRE LES AGENTS À CAPACITÉS (+) ET À BESOIN DE FINANCEMENT (-) EN FRANCE EN 2013
En milliards d’euros
Ménages
Sociétés Non Financières
Sociétés financières
Institutions sans but lucratif
Administrations publiques
Total Economie
+76.8
-38.1
+6.9
-0.3
-87.1
-41.8
  • Dans chaque période (flux), chaque agent a un revenu qu’il va utiliser en consommant et en investissant soit en actifs tangibles (logement pour les ménages, biens d’investissement pour les entreprises) et intangibles (achat de « survaleur »-goodwill-pour les entreprises), soit en actifs financiers (dépôts, titres, actions), afin, pour chacun, d’accroitre un stock qui est le patrimoine pour les ménages ou l’actif productif pour les sociétés non financières.  Pour les administrations publiques, il s’agit de leur équilibre emplois (dépenses)- ressources courantes (impôts et autres revenus annexes), d’où il ressort un excédent ou, comme c’est le cas en France depuis 40 ans, un déficit à financer soit sur l’épargne intérieure ou par appel à un financement externe.
  • Chaque agent épargne (15,1% du revenu disponible pour les ménages,  17%  de la valeur ajoutée brute pour les entreprises) et investit directement en actifs physiques (logement pour les ménages) par apport ou endettement. De ces opérations, va ressortir pour chaque agent  une capacité (+) ou un besoin de financement (-), c'est-à-dire une capacité à subvenir aux besoins de financement des autres secteurs qui, eux, ont des besoins de financement, en général les entreprises (par exemple, les entreprises avaient en 2013, un taux d’autofinancement de 75.5%, donc un besoin d’endettement de 25% du montant de l’investissement -ce qui n’est pas vrai de tous les pays-) et l’état quand ses dépenses excèdent ses recettes (les prélèvements pour leur plus large part).
  • Il convient de bien avoir comprendre que l’épargne finance :
  • ü Les investissements en biens tangibles et intangibles de la période (les flux d’achats de biens physiques qui vont s’incrémenter au stock de logements ou au stock de capital des entreprises
  • ü Les variations d’actifs financiers (et non les actifs financiers) qui, eux-mêmes, vont financer les variationsde l’endettement, que ce soit sous forme directe (émissions nettes de titres et d’actions) ou sous forme indirecte (variations des crédits via l’intermédiation financière et non le montant des crédits)
  • Donc, avec l’application de la réforme, toutes choses égales par ailleurs, il n’y a aucune raison que le montant du revenu change, donc que l’épargne varie :
  • ü L’ensemble des crédits passés est renouvelé grâce au prêt de la BC au moment de la transition ;
  • ü La montant des encaisses (Comptes de transactions)  est exactement égal aux encaisses désirées puisque chacun aura choisi le niveau optimal au moment de la transition ;
  • ü Donc, la vitesse de circulation de ces encaisses sera exactement celle qui reconduira le niveau de revenu existant.
  • Donc, à l’instant t, de la réforme, il n’y aucune perturbation à prévoir.
  • Puis, dans le cadre de la politique monétaire mise en œuvre visant à une croissance régulière de la monnaie circulante(M)  de 4% par an, la croissance du revenu (Y) sera exactement égale, à vitesse (V) constante (cf aspect 2 pour les variations)  et à taux d’épargne (s) constant, l’épargne croitra au même taux.
  • et l’épargne courante augmentera d’un montant :
  • Il n’y a aucune raison de craindre une quelconque rareté de l’épargne pour financer l’investissement car cela relève d’une incompréhension du fonctionnement réel de l’économie. La création de monnaie à vitesse constante crée le revenu qui génère l’épargne et le processus est le même quel que soit l’émetteur de cette monnaie (les banques ou l’état), mais les effets économiques et les bénéficiaires de cette création ne sont pas les mêmes.
  • Aspect 2 : La distinction selon les deux types de situation envisageables  (sous ou sur utilisation des ressources)
  • Examinons les différents cas :
  • ·         Sous utilisation des ressources  (récession, tendance dépressive) : Dans ce cas, il ne s’agit pas en toute rigueur d’une situation d’insuffisance d’épargne par rapport à un investissement dynamique, mais bien d’un excès d’épargne sur l’investissement désiré ex ante, ou plus exactement (Allais) d’un excès des encaisses désirées sur les encaisses effectives.  Une seule politique monétaire adaptéeè une injection monétaire ou par baisse d’impôt, ou par hausse des dépenses publiques, ou par un achat de titres sur le marché pour ajouter un effet-taux à l’effet-liquidité
  • ·         Sur ou pleine utilisation des ressources (tensions de type inflationnistes) : Dans cette situation, de nouvelles innovations ou un climat de grand optimisme peut conduire à un grand appétit d’investissement et l’épargne disponible pourrait représenter une contrainte. Est-ce préjudiciable ? Comparons les deux systèmes :
  • ü Dans un système à réserves fractionnaires,  il est clair qu’un financement monétaire par le crédit bancaire  permettrait de financer les entrepreneurs avides de s’endetter pour exploiter leurs idées ou pour spéculer, avec une montée des taux d’intérêt modérée par l’offre de capitaux « fictive » représentée par l’offre de monnaie en expansion. Pour quels résultats ?  Des résultats peu désirables : pression sur les ressources avec, par contagion : hausse générale des prix (biens d’investissement d’abord, de consommation ensuite) ; hausses salariales, d’abord sectorielles puis générales, renforçant la hausse des prix ; tendance au déséquilibre de la balance des paiements courants è situation inflationniste et mécanisme d’épargne forcée
  • ü Dans un système MP: Dans le cadre de la politique à long terme, l’injection monétaire serait modulée en fonction de l’objectif désiré à moyen terme (disons 4%) et donc, le volume d’épargne offerte représenterait effectivement une contrainte forte sur le volume d’investissement possible pour maintenir une croissance équilibrée. Est-ce un inconvénient ? Aucunement, ce serait plutôt un avantage : hausse des taux d’intérêt, découragement des investissements les moins rentables et de la pure spéculation, d’où le maintien d’une situation de plein emploi sans pression excessive et sans dérive spéculative, maintien d’un équilibre de la balances des paiements courants avec peut-être une entrée de capitaux et une pression sur la monnaie è une situation parfaitement sous contrôle avec maintien de l’économie sur son sentier de croissance équilibrée de long terme.
  • Il n’y a pas de situations où un système bancaire à réserves fractionnaires pourrait donner de meilleurs résultats qu’un système à couverture intégrale ou un système MP.
  • Aspect 3 : Les systèmes monétaires et leur impact sur le secteur privé
  • ·         Système bancaire à réserves fractionnaires (SBRF) : On pourrait croire a priori que ce système qui, par hypothèse,  fournit directement des ressources monétaires à des emprunteurs qui sont prioritairement du secteur privé  est plus favorable à celui-ci et, donc, intuitivement plus favorable à la croissance économique. En fait, il n’en est rien. Un tel système est certes favorables à des emprunteurs qui peuvent, grâce au pouvoir d’achat créé ex nihilo par les banques, se présenter sur le marché, faire des offres, faire monter les prix de certains biens ou actifs et  faire ainsi varier les prix relatifs à leur avantage…. Ces dépenses vont incontestablement se diffuser et faire croitre la dépense globale, comme tout type d’injection monétaire, mais il y aura des bénéficiaires et des perdants et les signaux donnés au système productif par le système des prix (prix relatifs des biens, prix des actifs, taux d’intérêt) ne seront pas optimaux du point de vue de l’efficacité de l’économie.
  • ·         Système MP : Bien que ce système puisse injecter la nouvelle monnaie de n’importe quelle manière selon les circonstances,  l’injection par le budget nous semble de loin préférable  (comme indiqué dans la présentation). Dans ce cas, l’injection monétaire, tout en restant cadrée par l’augmentation souhaitée du revenu nominal à moyen terme (4%) :
  • ü soit finance de nouvelles dépenses sans faire appel aux ressources du secteur privé
  • ü soit entraine une diminution des impôts qui libère des ressources pour le secteur privé
  • Dans les  deux cas, on voit que la  nouvelle monnaie créée va se diffuser beaucoup plus largement dans l’ensemble de l’économie avec les  mêmes effets macro-économiques (hausse de la dépense globale/revenu national/épargne) mais sans dérégler tout le système de signaux dont l’économie a besoin pour s’orienter.
  • Ainsi, en reprenant le tableau ci-dessus des capacités et des besoins de financement de l’économie, il est possible de voir qu’un moindre   pompage des ressources d’épargne par l’état, qui couvrirait ses besoins par l’injection requise de monnaie pour assurer une croissance du produit national de 4% par an, permettrait de dégager des ressources significatives pour le secteur privé et, plus globalement, pour l’ensemble de l’économie qui aurait moins besoin de recourir à un endettement extérieur.
  • Globalement, il est ainsi possible de montrer que, du point de vue des effets que les deux systèmes ont sur les ressources dont peut disposer le secteur privé et sur la manière dont ils peuvent en disposer, le système MP est encore très supérieur  par (1) sa diffusion des « bienfaits » de la création monétaire à tous les agents à travers une moindre ponction sur leurs ressources ( à travers l’impôt : réduction ou moins de hausse) et (2) sa relative neutralité quant à ses conséquences sur les signaux qui guident les choix des acteurs économiques.
  • Conclusion : les craintes qu’exprime la question posée sont réellement sans objet et ne sont fondées que sur une vision superficielle du fonctionnement du système économique.  Elle néglige le fait que l’injection monétaire  engendre une croissance de la dépense globale quelle que soit son origine. Dans le cas du système actuel, la nouvelle monnaie est introduite via un crédit bancaire à des agents particuliers emprunteurs. Dans le cas de la réforme, la nouvelle monnaie est injectée via le budget (dans le cas général), ce qui allège d’autant le financement à la charge du secteur privé et permet une diffusion du flux monétaire plus large ( à travers les dépenses publiques et un accroissement de la demande privée du fait de moindre ponctions)  qui ne va distordre les prix relatifs des biens ou des actifs  tout en maintenant intact le rôle des taux d’intérêt dans l’affectation des ressources d’épargne.  Par ailleurs, dans tous les cas,  que ce soit une situation de sous-utilisation des ressources ou, au contraire, de sur-utilisation, les moyens donnés par la réforme pour redresser la situation sont très supérieurs à ceux disponibles dans le système actuel.
  • 2)       Ce système permet-t-il d’éliminer par lui-même toutes des sources de fluctuations économiques?
  • Les fluctuations de la dépenses globales peuvent provenir de deux sources : l’évolution de la masse monétaire et les fluctuations de la préférence pour la liquidité (ou son inverse : la vitesse de circulation de la monnaie). Il vient donc que si le nouveau système maitrise l’une (la masse monétaire), il ne peut maitriser la seconde qui répond à des motivations psychologiques hors de sa portée directe.
  • Certes, un système monétaire stable, insensible aux chocs et poursuivant une politique parfaitement prévisible, tend à réduire ce type de perturbations (Allais) mais elles ne peuvent être exclues.
  • Comment se produisent-elles ?
  • Supposons que les agents économiques aient des encaisses détenues supérieures aux encaisses désiréesè ils vont chercher à s’en débarrasser par deux moyens : (1) consommer plus et ou (2) placer plus, par exemple en souscrivant à des DAT/TCN offerts par les banques. Mais ce qui est vrai individuellement ne l’est pas collectivement puisque la masse monétaire est fixé et que les dépenses de l’un sont les recettes de l’autreè Donc, c’est le niveau global de dépenses Y qui va varier et donc la vitesse de circulation de la monnaie (Y/M) jusqu’à ce que le niveau d’encaisses détenues soit égale au niveau d’encaisses désirées. La séquence est donc : M Constant, Hausse de Y, Hausse de V (Y/M)à M=Md
  • Dans le cas de la souscription d’un DAT/TCN, le schéma est le suivant : Le client X qui veut réduire son encaisse va souscrire à un DAT/TCN, ce qui va se traduire (1) dans un premier temps, par une augmentation du compte de la banque à la Banque Centrale, puis (2) dans un deuxième temps à un achat d’actif de la part de la Banque (prêt à y ou titre émis par y) qui va permettre, à masse monétaire constante, de financer plus de dépenses.
BANQUES COMMERCIALES
Départements crédit
·         Réserves BNS     :0
·         Crédits clientèle:0
         -client y: +10
·         Titres et Immob:0
·         Dépôts à Terme(DAT)  et Titres (TCN) : +10
-client x :+10
·         Prêt/CC BNS                                              :0
·         Capital :                                                     : 0
Département Monétaire
·         Comptes de règlement : 950  (inchangé)
-compte x : -10  (placement en DAT ou TCN)
-compte y : +10 (versement du nouveau prêt)
  • Au niveau de la Banque Centrale,  il n’y aucun changement au niveau global.
  • Bien entendu, le jeu peut être inversé si l’on suppose un déficit d’encaisses désirées par rapport aux encaisses détenues è  M constant, baisse de V, baisse de Y
  • Par rapport à des perturbations de ce type, le système proposé a, bien sûr, tous les outils pour y faire face :
  • ü En cas de baisse des encaisses désirées et de hausse non désirée de la dépense (hausse de la vitesse de circulation), les Autorités monétaires ont toutes latitudes pour compenser par un ralentissement de la progression de la masse monétaire ou même une réduction soit par ventes de titres, soit par réduction du prêt de la BC aux banques
  • ü En cas de hausse des encaisses désirées (baisse de la vitesse de circulation) qui entrainerait une baisse non désirée de la demande, la parade serait également facile avec une hausse de l’injection monétaire directe ou des achats de titres sur le marché.
                                                            En guise de conclusion : Points à retenir
La nouvelle organisation ne garantit pas l’économie contre toute instabilité de nature interne qui peut provenir de l’autre source possible : les variations de la préférence pour la liquidité.  Certes,  dans le cas de la nouvelle organisation, ces perturbations possibles devraient être atténuées car, M ne variant pas, le comportement  V aura toutes chances d’être auto-stabilisant (Allais).  Au contraire du système actuel dans lequel   tout déséquilibre a tendance à s’auto-amplifier, M par le biais du crédit et V par le biais de la psychologie des agents économiques (cf. Allais).  Mais, même en cas de perturbations de cette nature, les Autorités monétaires auraient tous les moyens pour y face de manière efficace et ramener le système économique vers sa position d’équilibre.
Ce point permet de souligner l’importance bien connue de la préférence pour la liquidité (Gesell, Keynes…) dans la génération de perturbations économiques, d’où l’attention à porter, au moment de la transition, au  coût de détention de l’encaisse qui va intervenir comme un taux d’intérêt négatif  (coûts bancaires de la gestion du compte + taux d’inflation visé) è plus il est dissuasif dans la détention d’encaisse, plus les fluctuations ont des chances d’être amoindries par la suite.
En tout état de cause, la situation idéale est celle où les encaisses sont réduites au minimum nécessaire  pour satisfaire les besoins transactionnels prévus et, donc, où la vitesse de circulation est maximale.
  • 3)          Le système d’organisation proposé permet-il d’éliminer tout risque lié à son fonctionnement normal?
  • Non, car il y a un risque existant dans le système actuel sur lequel que nous n’avons pas insisté car il demeurera dans le nouveau système : c’est le risque de transformation lié au fait que le système bancaire, du fait, dit-on, de la structure de l’épargne, prête à un terme plus long qu’il n’emprunte, d’où un risque de liquidité si l’emprunt qui finance le prêt ne peut être renouvelable à l’échéance.
  • Sur le plan économique de l’ajustement de l’investissement à l’épargne, il n’y a pas de problème en soi si un investissement à 5 ans est financé par 20 « vraies » épargnes à 3 mois….. Un problème de distorsion entre la structure de l’épargne et celle du capital investi quand même, ce qui n’est pas sans conséquence du point de vue de l’efficacité du système productif (point très souligné par l’Ecole Autrichienne)… mais, surtout, un problème d’instabilité potentielle car il s’agit de refinancer tous les 3 mois un crédit remboursable seulement à son échéance de 5 ans.
  • Le professeur Maurice Allais insistait fortement, et de plus en plus au cours du temps, sur la nécessité d’imposer aux banques de financement la règle de gestion suivante : « …au contraire de ce qui est pratiqué aujourd’hui, elle (la règle)  serait que tout prêt d’un terme donné devrait être financé à partir d’un emprunt d’un  terme au moins aussi long » (Allais, L’impôt sur le capital et la réforme monétaire, Hermann, 1977, p.202). Pour Allais, c’était une des conditions pour qu’une économie fonctionne au maximum de son efficacité. Mais, il est vrai que, dans sa vision, cela allait de pair avec une indexation des contrats sur les prix (non pas automatique et généralisée mais renégociable à chaque renouvellement), ce qui amènerait sans problème toute l’épargne désirée au terme voulue.
  • Dans les circonstances actuelles, il ne nous parait pas possible de le suivre dans cette voie. Mais, le système proposé nous parait parfaitement à même de résoudre le problème avec efficacité :
  • ü Des ratios de liquidité peuvent être appliqués, de la même nature que ceux prévus dans le dispositif actuel Bâle 3 et les banques peuvent être poussées à rendre liquides les crédits en les rendant susceptibles d’être titrisés à tout moment (par exemple logés, après obtention d’un « rating » de la part d’agences spécialisées, dans une structure ad-hoc dont les titres seraient facilement vendables…..)
  • ü La présence de la BC à travers son prêt est de nature à renforcer la solidité des banques et à rassurer les déposants/épargnants
  • ü La BC elle-même peut intervenir en augmentant temporairement son prêt ou en achetant des actifs sur le marché, sous réserve qu’il n’y ait pas de problèmes de solvabilité, auquel cas ce serait aux actionnaires et aux prêteurs « junior » de payer avant, éventuellement, la mise en place d’un processus de liquidation.
  • Dans le plus long terme, en régime de croisière, quand la Banque Centrale sera complètement retirée, ce sera aux porteurs de titres de créances sur la banque de faire leur investigation sur la solidité de la banque à tout point de vue, avec l’aide d’agences de rating éventuellement, et de prendre leur risque en toute connaissance de cause.
  • Point à retenir
  • Dans le système proposé, le risque de liquidité lié au risque de transformation continue d’exister sur le plan théorique mais le dispositif proposé permet de le réduire drastiquement en rassurant les épargnants/déposants (Prêt de la BC)et, le cas échéant, d’y pallier sans difficulté avec les instruments dont elle dispose (prêt BC, achat de titres …)
  • 4)       Quelles seraient les conséquences  sur l’offre bancaire et l’offre de produits financiers par rapport à aujourd’hui ?
  • Globalement, les différences porteront plus sur des nuances que sur le fond :
  • ·         Les dépôts d’épargne devraient présenter des caractéristiques qui les différencient clairement d’instruments monétaires  pour bien souligner leur caractère d’engagements à terme : terme défini, pénalité en cas de rupture avant terme…..
  • Pour la France, le problème se situe surtout au niveau des comptes sur livrets.  Leurs détenteurs seront invités à choisir entre la liquidité des comptes de transactions ou une certaine immobilisation  dans des dépôts à termes définis en fonction de leurs besoins transactionnels  et des conditions de coûts et de rémunération.
  • ·         Pour les crédits « overdraft », des lignes de crédit devront être négociés en avance avec les Banques de financement pour tirage automatique en cas de non-provisionnement, car les CSM ne seront pas habilités à faire des opérations de crédit ou  les comptes de transaction devront être approvisionnés avant d’entrer dans la chaine de transactions du système de paiement.
  • ·         Pour les autres produits et instruments financiers, aucun changement n’est à prévoir, toutes les opérations actuellement effectuées (titrisation, swaps de taux et de devises, couvertures par futures ou options …) resteront possibles et même favorisées (titrisation)
  • Une seule institution implantée en France à l’imitation des Etats-Unis mais assez peu populaire en Europe, les FCP monétaires, pose un problème car leurs parts sont de véritables instruments monétaires, vu leur liquidité et leur valeur garantie.  Ils pourraient se transformer en institutions de financement à court terme sous la forme de fonds fermés financés  par des  titres à terme négociables sur un marché, dont la valeur en cas de réalisation avant terme ne serait pas garantie.  Dans les estimations de l’ordre de grandeur des comptes de transactions, il a été prévu qu’entre 35 et 70% de ces FCP monétaires seraient en fait convertis en liquidités « pures ».
  • Point à retenir
  • Eu égard aux caractéristiques mêmes de la réforme, les principaux changements consisteront en un « épaississement » de la frontière séparant les  avoirs monétaires des instruments d’épargne et à des modalités différentes pour les « overdraft ».  Une Institution devra cependant être substantiellement réformée : les FCP monétaires pour leur faire perdre leur caractère de substitut à la monnaie.
  • Pour le reste, aucun changement n’est à prévoir.
  • 5)       Quels seront les besoins en capital du nouveau système monétaire et financier comparés à ceux requis par « Bâle3 » ?
  • En théorie, en régime de croisière, quand le nouveau système aura été bien assimilé par l’ensemble des agents économiques, les besoins en capital des différents acteurs financiers n’auraient plus besoin d’être réglementés pour au moins deux raisons :
  • ü Le nouveau système serait immunisé contre le risque systémique, aucune chute d’un acteur, aussi gros soit-il, ne serait susceptible de « faire tomber » le système de paiement et de paralyser l’économie ;
  • ü Les agents économiques seraient invités à « prendre leurs risques » lorsqu’ils choisissent de placer leur argent ou d’investir dans une banque, c'est-à-dire à la choisir très soigneusement en fonction de son couple « rendement-risque », au besoin avec l’aide d’agences de rating, exactement comme ils le font aujourd’hui avec n’importe quelle entreprise dont ils achètent le papier commercial, les obligations ou les actions.
  •     Il va de soi que, dans ce cadre, toutes les garanties sur les dépôts seraient annulés :
  • ü Les comptes de transactions seraient ipso facto invulnérables puisqu’ils seraient de la  monnaie de base elle-même, contrepartie d’aucune dette, comme les billets aujourd’hui.
  • ü Comme indiqué plus haut,  les agents économiques seraient responsabilisés dans le choix de leurs contreparties bancaires.
  •     
  • Pour la période de transition,  dans le cadre des relations internationales des banques et des accords « Bâle 3 », il faudrait probablement négocier un statut spécial compte tenu des deux traits distinctifs qui caractériseraient le système français :
  • ü Son immunisation aux crises systémiques internes ;
  • ü Le prêt BC, en lieu et place des dépôts monétaires, qui représenterait une solidité plus forte puisque leur garantissant un financement stable de la part de l’autorité chargée de veiller à la bonne marche du système financier.
  • La conséquence de cette situation devrait être une notable réduction des besoins en capital par rapport aux normes internationales.
  • Ce point pourrait d’ailleurs être conforté par la politique à mener pour rassurer tous les créanciers du système bancaire (Dépôts d’épargne, porteurs de  TCN ou d’obligations « senior ») : Pour chaque banque, une partie du  prêt BC qui lui est affecté pourrait être subordonnée à des niveaux à définir (intérêts et/ ou capital), cette garantie s’éteignant progressivement dans le temps.
  • 6)       La réforme n’entrainera-t-elle pas une augmentation des taux d’intérêt et, plus particulièrement des conditions du crédit aux entreprises ?
  • Il y a dans cette question deux aspects : (1) Toujours la crainte qu’il n’y ait pas assez d’épargne et (2) l’idée que les taux des crédits sont moins élevés du fait de la création monétaire.
  • ·         Concernant, le premier aspect, il a été déjà répondu :
  • ü Le volume d’épargne ne variera pas par rapport à la situation antérieure au jour J ;
  • ü Il continuera à augmenter au rythme du revenu national nominal (soit en tendance 4% par an)
  • ü Du fait de moindre ponction du secteur public due aux ressources supplémentaires  fournies par une création monétaire réappropriée, le secteur privé retrouve des ressources supplémentaires pour épargner et investir.
  •    Par ailleurs, le nouveau système apporte trois facteurs positifs supplémentaires et décisifs :
  • ü Il élimine tout risque de crise systémique ;
  • ü Chaque banque se trouve consolidée par la présence du prêt BC
  • ü L’horizon est beaucoup plus prévisible que par le passé du fait de la maitrise totale de l’offre de monnaie.
  • La conséquence est que les taux de marché devraient être plutôt plus bas que dans la situation antérieure au jour J( dans une situation normale, pas par rapport à la situation actuelle qui est totalement  déséquilibrée)et que le taux sans risque à 10 ans devrait  se situer à son niveau optimal de 4%, égal au taux de croissance nominal du revenu, soit 2% en termes réels.
  • ·         Concernant le second aspect : La réponse mérite d’être circonstanciée.
  • ü L’idée pouvait recouvrir une part de vérité dans le passé : sous l’effet de la concurrence interbancaire, afin d’attirer des clients supplémentaires ou de garder les anciens, les banques ont pu être conduites à baisser leurs conditions de crédit en utilisant une part de la rente monétaire, comme elles ont pu, par ailleurs, attirer les déposants en subventionnant  le coût des transactions (frais bancaires) ou en offrant des rémunérations sur les dépôts à vue (pratique interdite en 1935 car elle avait conduit les banques et le système bancaire à se suicider) è les anciens banquiers se souviennent qu’encore dans les années 80, les directions financières fournissaient le coût moyen des ressources bancaires dans lequel les dépôts à vue pesaient à la baisse, afin d’établir le « pricing » des prêts après prise en compte de la marge minimale….
  • ü La situation a changé dans les années 90 ( avec l’instauration du « ratio cooke »)  : Les conditions bancaires ont commencé à se fixer par rapport aux coûts de refinancement sur le marché. Pour les crédits hypothécaires (immobilier), les conditions se sont alignées sur  celles du marché des ressources longues, essentiellement obligataires. Pour les autres crédits, la principale référence devint le Libor (London Interbank Offered Rates) auquel était rajoutée la marge censée couvrir les coûts opérationnels et la marge d’exploitation des banques), d’où l’expression  de libor+ dans le langage des banquiers  car c’est sur l’ampleur de cette marge que s’est faite depuis  la concurrence interbancaire, les banques prenant en compte deux facteurs additionnels principaux
  • o   Le coût en capital du client compte tenu de son statut (rating) : Avant 2007, le ratio cooke qui était unique pour toutes les entreprises (coût de 8% du crédit en capital supplémentaire), aujourd’hui, une consommation de capital propre à chaque entreprises/sociétés pour chaque crédit distribué en fonction de son statut en matière de risque (rating), les entreprises non cotées ( dont PME, ETI) supportant le poids le plus élevé.
  • o   La profitabilité globale du client :  « offrir son bilan », selon l’expression consacrée, c'est-à-dire  « faire du crédit », est devenu un pur produit d’appel ravalé au rang de « ancillary business » pour pouvoir séduire les entreprises les plus capables de générer du « side business » lucratif ( conduite de grands crédits syndiqués, d’émissions obligataires ou d’augmentation de capital ; Conseil dans les fusions-acquisitions, toutes opérations de marché….) et récupérer la plus grande part de ce flux, ces revenus ne supportant pas de coût en capital et donc augmentant directement le ROE (Return On Equities) des banques… mesure ultime de l’attribution des bonus.
  • En résumé, un coût du crédit aujourd’hui, c’est un coût de ressources au prix du marché+ une marge opérationnelle+ une consommation de capital très variable et qui est très discriminatoire vis-à-vis de nombreuses  entreprises qui font le cœur du tissu économique.
  • A cela s’ajoute le fait que, vu l’importance de la titrisation aujourd’hui, les actifs doivent être « évalués » (on dit « pricés »( !) dans le langage bancaire d’aujourd’hui) au plus près de leur vrai prix de marché.
En guise de conclusion : En combinant les deux aspects, que peut-on en déduire pour l’après réforme ?  les taux d’intérêt ne seront en aucun  cas un facteur de pénalisation des entreprises et donc de la croissance, sachant qu’en tout état de cause, ce n’est jamais un facteur déterminant sauf pour les investissements à retours longs.
ü Phase initiale : Les taux du marché devraient rester « au pire » au niveau de celui d’avant le  jour J ( à supposer que celui soit un taux normal et non pas un taux déformé comme aujourd’hui), compte tenu  de la stabilité puis de la croissance des flux d’épargne et d’un environnement plus sécurisé et plus prévisible.  Dans ce contexte, les conditions de crédit ne peuvent pas  être bouleversées puisque les comptes d’exploitation des banques seront préservés du fait des conditions préconisées pour le prêt BC (taux d’intérêt faible ou nul)
ü Phase de croisière :  En faisant un « pricing » aux prix de marché, les banques se sont en fait accaparés d’une plus grande partie de la rente monétaire (un des facteurs de la flambée de leurs profits dans la période d’avant crise),  or celle-ci leur sera progressivement retirée par une hausse des conditions du prêt et un refinancement croissant sur le marché, mais, dans un climat de haute concurrence, plusieurs facteurs  feront qu’elles absorberont ce choc sans pesée particulière sur les conditions de crédit : (1) les taux du marché prendront complètement en compte la nouvelle situation , (2) les besoins en capital des banques (Capital Adequacy Ratio)seront moindres dans le nouvel environnement, (3) la ressource du prêt aura significativement diminué  en importance relative), (4) de nouveaux acteurs seront intervenus qui, grâce à la titrisation, rapprocheront au  maximum les conditions de crédit des taux de marché et (5) les banques auront eu le temps, de leur plein gré ou contraintes et forcées,  d’adapter leurs coûts et leurs produits.
  • 7)       En cas de réforme, qu’en sera-t-il de la volatilité des taux d’intérêt ? Doit-on s’attendre à une volatilité plus forte ?
  • Il convient de distinguer le long terme du court terme :
  • ·         A long terme, c’est plutôt à une plus grande stabilité qu’il faut s’attendre :   Dans une situation où la masse monétaire est maitrisée, il est possible d’en assurer la régularité de l’évolution et, donc, d’une part, d’atténuer les fluctuations de l’économie autour de son trend naturel de croissance et, d’autre part,  de mieux cibler la hausse des prix désirée. Dans un environnement plus prévisible parce que plus stable, où croissance de la masse monétaire, du revenu et de l’épargne iront de pair, il est difficile de trouver ce qui pourrait provoquer une instabilité accrue. Au contraire, il est plus facile de trouver des raisons allant dans le sens de la stabilité. C’est d’ailleurs ce que montre l’expérience historique. Les cas de mouvement peuvent provenir de deux sources essentielles :
  • ü Une fièvre de la demande d’investissement due à des innovations majeures : En situation de plein emploi, le taux d’intérêt jouera son rôle de filtre des projets d’investissement et montera pour faire cadrer l’offre de fonds prêtables avec le volume d’investissement réalisable.  Toute augmentation de la masse monétaire dans ce cas ne peut qu’engendrer des effets d’éviction d’autres secteurs de la demande privée et aboutir à ce que les économistes appellent un processus d’épargne forcée, ce qui n’est pas une situation recommandable en période « normale ».
  • ü Des variations de la préférence pour la liquidité : Dans ce cas, ce sera à la politique monétaire de s’ajuster. Dans le cas d’une hausse, il y aura une réduction du revenu  et des fonds prêtablesè il y a toutes les chances que le taux d’intérêt ait tendance à baisser dans le même temps où la politique deviendra expansionniste. Dans le cas d’une baisse, il y aura une augmentation du revenu et des fonds prêtablesè il y a toutes les chances que le taux d’intérêt ait tendance à augmenter dans la même temps où la politique monétaire sera de nature plutôt restrictive.
  • ·         A court terme, il s’agira d’utiliser les procédés habituels pour éviter des mouvements intempestifs dus à des sautes ou à des baisses momentanées de la demande de fonds : Les banques Centrales ont l’habitude de gérer ce genre de phénomènes, le plus souvent saisonniers et donc parfaitement prévisibles, à partir d’interventions sur le marché monétaire (achats ou ventes de titres fermes ou en repos- prises en pension). Il en sera de même en cas de réforme.
  • 8)       Les comptes d’exploitation des banques risquent-ils d’être déstabilisés ?
  •  En aucun cas, l’exploitation du système bancaire ne pourrait être déstabilisée par la mise en œuvre d’une telle réforme.
  • ·         Rappel de quelques données de base :
  • ü Une part très minoritaire dans le bilan des banques : Par rapport au bilan global des IFM en fin 2014 (source BdF, webstat) de 8200  milliards d’euros, les montants considérés, entre 950 et 1050,  en représentent entre 12 et 15%.
  • ü La marge d’intérêt n’est qu’une partie du Produit Net bancaire : Elle est pour l’ensemble des banques françaises  de 50% contre 30% pour les commissions nettes (Chiffres BdF, APCR, 2013)
  • ·         Deux facteurs devraient jouer en faveur des banques :
  • ü La mise à niveau progressive des conditions du prêt pour les aligner sur les conditions du marché
  • ü Les frais bancaires devraient être ajustés, essentiellement en ce qui concerne les entreprises (cash management) , pour que les tarifs reflètent les coûts des comptes de transactions ou permettent un équilibre d’exploitation normal des CSM. En effet, ces produits de gestion de trésorerie sont souvent sous tarifés aux entreprises pour les fidéliser et établir des contacts étroits  avec elles en vue d’opérations bien plus lucratives dans d’autres domaines (dans une certaine mesure, la gestion de trésorerie est aussi un produit d’appel pour les banques)
  • ·         Elles devront faire des efforts de gestion et d’innovation : Après tout, quand on regarde les évolutions d’avant-crise, il apparait que les « non-bank-banks »  (intermédiaires non bancaires) ont souvent taillé des croupières aux banques dans des domaines où ces organismes s’étaient spécialisés (consommation) alors qu’ils se refinançaient sur le marché financier.
Point à retenir
Compte tenu des conditions du prêt BC lors de la mise en œuvre de la Réforme, les comptes d’exploitation ne pourraient pas être déstabilisés sachant qu’en tout état de cause les montants en jeu représentent moins de 15% du bilan total des IFM et que les marges d’intérêts constituent 50% du Produit Net Bancaire.
  • 9)       Comment les fonctions bancaires peuvent-elles évoluer dans un tel système ?
  • Il est toujours difficile de prévoir comment les acteurs du marché réagiront aux nouvelles conditions et innoveront pour en tirer le maximum de profit.
  • Distinguons les fonctions monétaire et financière.
  • ·         Les fonctions monétaires : Elles pourront être assumées dans le cadre de banques universelles (type de réforme MP)  à condition qu’elles soient isolées dans des départements spéciaux ou dans des structures complètement indépendantes (type de réforme  CFA ou MP, MP étant compatibles avec des structures indépendantes ou intégrées) :
  • ü Des activités parfaitement isolables ou sécables dans les grandes banques et un secteur ouvert à la concurrence avec des barrières à l’entrée moins élevées qu’auparavant : Toutes les grandes banques organisent leurs différentes activités en « ligne métier », sorte d’entreprise à l’intérieur de la grande entreprise avec laquelle elle partage quelques fonctions communes (de nature administrative), faciles à dupliquer pour la rendre indépendante. Par ailleurs, de telles structures qui, aujourd’hui, sont essentiellement des entreprises technologiques, peuvent être montées relativement « facilement » car elles ne nécessitent plus, grâce à internet (e-banking), des structures lourdes « brick and mortar »..
  • ü Des activités en pleine (r)évolution: Compte tenu des progrès technologiques, le marché des moyens de paiement est considéré par les grands consultants internationaux (McKinsey, Boston Consulting….)  comme un des secteurs potentiellement les plus prometteurs pour les banques, à condition de rester dans la course aux technologies de l‘information. Ce qui en fait un secteur sur lesquels de nouveaux acteurs extrêmement puissants, grâce à leur image et/ou en connexion avec leurs autres activités (Apple, Google, Amazon…) , peuvent entrer et bouleverser tout le marché.
  • ü Des activités potentiellement très porteuses qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives dans la concurrence interbancaire. Que ce soit un simple site internet ou un réseau « en dur »,  elles seront par nécessité un « lieu de passage » très fréquenté pour les clients (ménages et entreprises). Dès lors, elles peuvent jouer un rôle de plateforme de vente de services et de produits financiers en architecture ouverte ou fermée, à condition qu’aucun risque  ne soit comptabilisé dans la structure : Exécution d’ordres sur les marchés financiers, vente de prêts consommation et immobilier (pour compte d’organismes de financement), vente de produits structurés ( pour compte de fournisseurs financiers) ,  conseils en tout genre …..
  • ·         Les fonctions financières :  Assumées par des organismes  de financement spécialisés, elles vont-elles aussi subir de profondes transformations. il est probable que de nouveaux acteurs cherchant à réduire les coûts de fonctionnement des grandes structures vont surgir et que l’évolution soit celle décrite par Laurence Kotlikoff (Jimmy Steward is Dead, Wiley, 2010) :
  • ü Multiplication de fonds de placement spécialisés
  • ü Création de structures légères, à faible capital, chargées de constituer des portefeuilles de crédits avant titrisation et ventes auprès des fonds de placement….
  • ü Multiplication de structures de « Private Equity » et des structures favorisant le financement direct
  • En ce qui concerne, la dissociation des fonctions de banque de financement et de banque d’investissement, l’expérience (ma propre expérience et réflexion) montre que la banque universelle  n’est en rien une situation optimale quoi qu’en disent les partisans de la « Banque Universelle ». La fonction financement est un instrument à la fois de chantage et de séduction vis-à-vis des grandes entreprises pour capter leur « business » lucratif et la concurrence entre banques fausse complètement les conditions de marché au détriment des entreprises moins « profitables » pour les banques car elle conduit à une distorsion des taux d’intérêt payés par les uns et par les autres. Un nouveau « Glass-Steagal Act » permettrait de mettre de l’ordre dans un secteur complètement dévoyé.
Point à retenir
Loin d’être un facteur de sclérose et d’immobilisme, la réforme proposée est non seulement compatible avec les évolutions déjà en cours mais elle peut considérablement les accélérer et susciter de nouvelles  innovations extrêmement favorables au dynamisme économique tant, en dissociant les fonctions monétaires et financières,  elle ouvre tout grand le champ à la concurrence.
  • 10)Le système proposé  peut-il être applicable dans un seul pays ?
  • La réponse tient en deux volets :
  • ·         La réponse de Maurice Allais :
  • «  C’est là un argument qui ne saurait être valablement soutenu dès lors que les filiales des banques étrangères situées en France   seraient soumises aux mêmes obligations que les banques françaises. Pour l’essentiel en effet la réforme envisagée implique deux conséquences : la vérité des prix en ce qui concerne les coûts des opérations bancaires et les taux  d’intérêt, le retour à l’état des profits résultant de la création de monnaie. Aucune d’elles n’implique l’occupation universelle de la réforme. En tut état de cause, c’est là un argument qui n’a jamais été avancé par les adversaires du plan de « 100% Money » aux Etats-Unis » (Allais, op.cit, 1977, p.206)
  • ·         Complément en matière de politique monétaire : En situation de changes flexibles, les politiques monétaires menées sont indépendantes.  Et, si une politique de taux de changes fixes était décidé pour des raisons conjoncturelles (arrêter une montée inopportune de la devise comme dans le cas suisse en août 2011), le système proposé aurait plus de moyens que le système actuel (régulation directe de la masse monétaire, gestion du prêt BC) pour en  réguler les conséquences.
Point à retenir
La proposition de réforme est applicable sans difficulté dans un seul pays
  • 11)     En quoi la politique monétaire qui serait menée après la réforme serait-t-elle différente et plus efficace ?  
  • La politique monétaire qui pourrait être menée serait plus efficace car elle serait susceptible d’agir directement sur la dépense globale en menant une politique qui serait, à la fois, monétaire et budgétaire, ce qui est impossible aujourd’hui. :
  • ·         La politique monétaire aujourd’hui s’interdit, à juste raison, de financer directement le budget car toute création définitive ( par simple avance au Trésor) de liquidité bancaire pourrait avoir des conséquences catastrophiques s’il y avait ensuite nécessité à la récupérer  pour freiner un emballement possible de la machine économique.  Au contraire, dans le cas d’une intervention par achat de titres sur le marché secondaire, de la monnaie et de la liquidité bancaire sont créées et les taux d’intérêt abaissés afin de créer un enchainement favorable : effet liquidité + effet tauxà effet richesse et incitation à consommer + incitation à s’endetter et des banques à prêterà relance économique.  En cas de réussite, la Banque Centrale peut reprendre le contrôle de la situation en revendant les titres ou en les laissant courir jusqu’à l’échéance si elle est courte. Le problème est que le processus est long et incertain et, dans certaines situations (endettement trop lourd des agents économiques, incertitudes trop fortes quant à l’avenir…), la politique est totalement inopérante. C’est le cas aujourd’hui.
  • ·         La politique monétaire de demain (dans le cas de l’application de la réforme) pourra se conjuguer sans problème avec la politique budgétaire puisqu’en tout état de cause, elle restera maitresse de la création monétaire dont elle est la seule source. Donc, en cas de faiblesse de la conjoncture, il sera possible de baisser les impôts ou d’augmenter la dépense publique en finançant le déficit par une création monétaire qui agira directement sur la dépense. D’où des effets en chaine plus directs car dans le même temps : la demande globale est impulsée, les taux d’intérêt se relâchent, la liquidité est créée. Par ailleurs, la maitrise totale de la masse monétaire et de sa progression dans le temps donne à tous les acteurs économiques une visibilité sans pareil.
  • Dans le nouveau cadre institutionnel, la dichotomie monétariste-keynésien se trouve dépassée dans un cadre plus global que nous aurons la faiblesse de qualifier d’ « Allaisien ».
Point à retenir
La politique qui serait menée après la réforme serait plus directe que celle d’aujourd’hui qui est  très indirecte ( achats de titres et baisse des taux)  et donc imprécise et incertaine.  Elle agirait directement sur la dépense en même temps que sur la liquidité et les taux, fournissant ainsi les bases d’une régulation économique efficace.  Et, dans ce cadre,  le tabou actuel : « pas de financement en direct du budget » pourrait être dépassé sans craindre une quelconque dérive inflationniste à condition, bien sûr, qu’il y ait des bornes strictes au laxisme toujours possible.
  • 12)    La  Réforme ne risque-t-elle pas de pousser au laxisme budgétaire des gouvernements toujours plus sensibles à la facilité qu’à l’effort ?
  • Il est curieux de voir avec quelle facilité l’opinion publique se soumet à un dictateur monétaire agissant sans aucun contrôle, le gouverneur de la Banque centrale, et a peur d’elle-même et de la démocratie dans ce cas. Pourtant, en règle générale, mais particulièrement dans les périodes comme celle que nous traversons, les pouvoirs de cet homme sont exorbitants  puisque ses décisions peuvent, d’une part,  modifier les revenus et les patrimoines, leurs niveaux et leurs structures, et, d’autre part, si elles sont mauvaises, conduire à la ruine de tous.
  • Mais, la sagesse populaire a probablement raison. Donc, la seule solution serait d’inscrire dans la Constitution une règle stricte dans son principe mais assez souple dans son application, du type, par exemple : «  La Banque Centrale, sous la conduite de son Gouverneur assisté de son Conseil, devra poursuivre un objectif de croissance de la masse monétaire à moyen terme, en moyenne sur 5 ans glissant, compatible avec le potentiel de croissance de l’économie et un taux d’inflation maximum souhaité tel que fixé par la représentation nationale ».
  • Il me semble qu’une  règle de ce genre permettrait une souplesse conjoncturelle nécessaire dans le cadre d’un objectif à moyen terme plutôt rigide, tout en obligeant les autorités politiques à afficher clairement devant leurs électeurs leur choix en matière d’inflation.
  •                                   
  • 13)       Est-ce que les encaisses des agents économiques ne sont pas mal utilisées dans le nouveau système puisqu’il serait peut-être possible d’en mobiliser une partie pour plus de financement de l’économie ?
  • Cette question naïve est souvent posée tant les esprits ont été formatés par les schémas de pensée liés à  l’ancien système. La réponse est pourtant évidente :
  • ü Ce ne serait ni plus ni moins que revenir à l’ancien système de la couverture fractionnaire et donc retrouver toutes ses tares
  • ü Il ne faut pas oublier que le prêt BC aux banques a été fait pour compenser la sortie des dépôts à vue et maintenir inchangé le montant des crédits distribués et des actifs détenus par les banques par rapport à la situation antérieureè il est de ce fait absurde de penser que l’on pourrait augmenter « en plus » le montant des actifs bancaires par rapport à la situation antérieure è le prêt BC n’aurait plus lieu d’être et l’on reviendrait à la situation ex ante.
  • ü Cet argument revient en fait au vieil argument selon lequel le système du crédit à couverture fractionnaire permettrait de réaliser une économie d’encaisses puisqu’elles seraient mieux utilisées.  Laissons répondre Maurice Allais :
  • « L’argument…..était certainement valable au dix-neuvième siècle. A une époque en effet où la monnaie de base était fondamentalement constituée par des espèces métalliques, on pouvait valablement considérer comme raisonnable un système qui permettait d’effectuer plus de paiements avec moins d’encaisses métalliques. Mais, aujourd’hui que la monnaie a été entièrement détachée de tout bien réel, c’est là un argument qui n’a plus de valeur ».
  • Et Allais d’ajouter pour relativiser cet argument avancé par les partisans du système fractionnaire et montrer sa vacuité absolue :
  • « Il convient d’ailleurs de rappeler que si, au dix-neuvième siècle, le système de la couverture fractionnaire du crédit a effectivement permis une économie d’espèces métalliques, il a constamment conduit à une instabilité foncière et à des crises de grande ampleur qui ont gravement compromis le fonctionnement de l’économie toute entière »  (Allais, op.cit., p.204-205)
  • Point à retenir
  • L’argument de mobilisation des encaisses est absolument sans valeur car il conduirait à revenir à la situation actuelle avec toutes ses conséquences sans apporter aucune amélioration de quelque nature qu’elle soit dans le fonctionnement de l’économie et dans le montant des crédits distribuables sans provoquer des déséquilibres majeurs.
  • 14)    Le système bancaire actuel est souvent justifié par le fait qu’il est générateur de liquidités pour les agents économiques et absorbeurs de chocs de liquidité. Comment se positionne la réforme par rapport à cette justification ?
  • C’est une question assez récurrente car elle est basée sur l’intuition que le système actuel est plus « souple ».  Voici ce que Maurice Allais répondait déjà à cette objection :
  • « On objecte que le système de crédit n’offrirait pas la même souplesse qu’aujourd’hui. Tout dépend évidemment du sens que l’on donne au mot « souplesse ». Si l’on entend par là le fonctionnement efficace du système bancaire, il resterait tout aussi efficace qu’aujourd’hui. Il serait même beaucoup plus efficace en raison de l’incitation accrue à l’efficacité résultant pour lui de la suppression des profits correspondant à la création monétaire. Mais, si l’on interprète la « souplesse » comme la possibilité de créer ex nihilo de la monnaie et du pouvoir d’achat au profit de certains, alors il est bien certain que la « souplesse » actuelle disparaitrait. Mais, pour toutes les raisons qui ont été développées, il parait bien difficile de considérer une telle « souplesse » comme avantageuse pour la collectivité. En tout état de cause, c’est là un des objectifs que de la faire disparaitre » (Allais, Les conditions monétaires d’une économie de marchés, ENSMP, 1987, p.74)
  • Pour aller plus loin dans la comparaison des deux systèmes, il convient de souligner que cette question renvoie à deux questions déjà traitées : la question sur la volatilité des taux d’intérêt ou celle sur les variations de la préférence pour la liquidité. Il nous semble que, dans les deux cas, il a été possible de montrer que la banque Centrale avait tous les moyens pour absorber ces « chocs » de court terme ou de moyen terme d’une manière plus efficace que dans le système actuel.
  • Au niveau individuel, le nouveau système permettrait de gérer des lignes de crédit, d’une manière différente du système actuel mais tout aussi efficace.  Des lignes de crédit seraient négociées au préalable avec les banques de financement et seraient débloquées dès que le compte ne serait pas suffisamment approvisionné  pour effectuer les transactions demandées. Au niveau de la banque de financement, la ligne de crédit serait « préfinancée » et investie dans des actifs liquides. Le coût de mise en place de la ligne serait donc égal à la différence entre le coût de la ressource et celui du placement, augmentée de la marge de la banque.
  • Point à retenir
  • Si la « souplesse » est de créer de monnaie  selon la volonté des agents emprunteurs, la réponse est définitivement négative car une telle caractéristique engendre trop de dégâts.  Mais, en fait, la réforme proposée donne, au niveau global,  tous les moyens pour absorber les chocs de court et de moyen terme grâce au fonctionnement des marchés  et aux interventions de la banque centrale.  Par ailleurs, au niveau individuel, la gestion de trésorerie, avec l’utilisation éventuelle de lignes de crédit, ne sera pas moins efficace et plus coûteuse qu’aujourd’hui.
  • 15)    Une autre justification du système actuel repose sur l’argumentation qu’il y a asymétrie d’information entre les banques et les déposants quant à la connaissance des emprunteurs d’où un échange de services entre les banques et leurs clients : concession des dépôts contre une activité de sélection la plus efficace possible des  « bonnes contreparties ». Comment la réforme se positionne-t-elle par rapport à cet argument ?
  • Si l’on part du principe que « le marché » génère toujours les institutions dont il a besoin et qui sont les plus efficaces pour son fonctionnement, il est vital de trouver des justifications à tout ce qui existe car, comme pour le Docteur Pangloss de Voltaire (Candide), tout ce qui existe est toujours « le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».  C’est exactement le cas ici si les auteurs visent tous les dépôts et non simplement les dépôts d’épargne.
  • ü Pour les dépôts à vue, il est manifeste que les agents économiques les détiennent parce que c’est la manière la plus commode de détenir une encaisse de transaction par rapport à l’autre forme de monnaie qu’est le billet, et qu’ils n’ont pas la moindre idée (pour la grande masse) que la contrepartie de cette monnaie est en fait des opérations de crédit qui regénèrent  en permanence les dépôts à vue dont ils se croient détenteurs à part entière mais qui sont en fait des promesses de payer à vue de la banque  alors que celle-ci n’en détient précisément qu’une fraction (c’est la définition même du système bancaire à réserves fractionnaires)
  • ü Pour les dépôts d’épargne et autres titres, l’optique est complètement différente car là, effectivement, l’épargnant délègue à la banque la sélection des « meilleures » contreparties, c'est-à-dire des plus sûres, en bénéficiant en plus d’une certaine masse » en étant absorbé d’abord par de moindres bénéfices des actionnaires et, éventuellement d’autres créanciers plus « junior » assurance que les pertes éventuelles ne dépasseront pas un pourcentage faible de l’ensemble, qu’elles se « noieront dans la qu’eux. Il est donc normal que, dans ce cas, la rémunération dont ils bénéficient pour leurs dépôts soit moindre que pour des investissements « en direct » dans  les entreprises  (quand c’est possible) via l’achat de papier commercial ou d’obligations.
  • Conclusion : Il est évident que, du point de vue de la réforme proposée, l’argument avancé est 9999parfaitement recevable pour l’intermédiation financière au sens strict, telle qu’elle la promeut, tandis qu’il est complètement absurde pour la monnaie circulante que sont les dépôts à vue, qui sont détenus essentiellement parce qu’ils fournissent des services de liquidité.
  • 16) En cas d’application de la réforme, peut-on imaginer qu’un système bancaire off-shore puisse se constituer pour la contourner ?
  • Dans ce domaine, la référence est le développement du marché de l’eurodollar dans les années 60, du nom de la banque liée à l’URSS qui a initié le marché (Eurobank). Soucieux de ne pas déposer leurs fonds en dollars dans les banques américaines de crainte de blocage, les soviétiques les détenaient dans des comptes bancaires hors des Etats-Unis, ce qui permit d’initier un marché du dépôt et du crédit en dollars US hors des Etats-Unis. Or, dans les années 70, un véritable système bancaire off-shore soudainement développé  avec toutes ses conséquences, c'est-à-dire la multiplication de dollars hors de contrôle des Etats-Unis, une marée qui ne faisait qu’attiser une inflation galopante. Plusieurs facteurs s’étaient en fait combinés :
  • ü Le déficit de la balance de base américaine injectait en permanence dans l’économie mondiale des dollars qui se retrouvaient dans les comptes d’acteurs étrangers (Banques Centrales, entreprises, investisseurs)
  • ü Ces acteurs détenaient ces encaisses en dollars  par besoin et intérêt (les entreprises, les banques centrales ) puisque le dollar était (et est resté) la monnaie internationale de référence, la seule alternative étant pour les Banques Centrales accumulant des « balances dollars » (notamment l’Allemagne et le Japon) d’acheter de l’or auprès du Fed, ce qui était mal vu avant 1971 et impossible ensuite (décisions du Président Nixon d’Août 1971)
  • ü Le marché des taux d’intérêt sur les dépôts aux Etats-Unis était fortement régulé, les taux sur les dépôts étant plafonnés alors que les taux du marché montaient sous la pression de l’inflation.
  • C’est ainsi qu’avait pu se créer un vaste marché où les banques pouvaient faire des crédits en dollars  sans trop de risques car les fonds prêtés se retrouvaient immédiatement dans leurs comptes soit directement du fait des transactions entre acteurs non monétaires, soit indirectement via les Banques Centrales qui recevaient ces dollars dans les opérations de changes et allaient les replacer illico sur le marché de l’eurodollar, alimentant la spirale infernale : crédit-dépôt-redépôt- crédit……
  • Dans le cas français, il est clair que la situation n’a aucun rapport avec celle qui prévalait pour les Etats-Unis. Il est difficile d’imaginer des banques étrangères (ou les filiales de banques françaises à l’étranger) faire du crédit en FRF sur la base de taux de réserves fractionnaires, vu qu’il serait difficile d’imaginer un taux de « redépôt » significatif. Donc, elles ne tireraient aucun bénéfice d’une création monétaire impossible. Elles seraient donc conduites à attirer des dépôts d’épargne pour reprêter à des agents opérant en France, soit la même activité que les banques françaises. Il est également difficile d’imaginer qu’elles puissent être plus compétitives.  Par ailleurs, la Banque de France aurait tous les moyens de rétorsion nécessaires pour décourager toute tentative de ce type, à supposer que certains songent à s’y hasarder.

  • ANNEXE 2
  • ILLUSTRATION D’UN RATIO DE CAPITAL MINIMUM POUR LES BANQUES (CAPITAL ADEQUACY RATIO) :
  • LE RATIO « COOKE »
LE CONCEPT CLEF DE « BÂLE I »
CAPITAL ADEQUACY RATIO (RATIO « COOKE »)
CAPITAL (TIER 1 + TIER 2)
----------------------------------------------------------- >  8%
SOMME DES ACTIFS PONDÉRÉS
TIER 1
TIER 2
Actifs pondérés
·Profits non distibués
·   Réserves
·   Obligations convertibles en actions
·   Autres dettes hybrides
- Capables d’absorber des pertes sans déclaration de « default »
- Intérêts non cumulatifs
- « Junior » par rapport à toutes les autres dettes de la banque (dépôts, autres créanciers, autres dettes subordonnées)
·Réserves de réévaluation
·   Provisions générales
·   Dettes subordonnées
·   Autres dettes hybrides
- Capables d’absorber des pertes
- Intérêts cumulatifs
- « Junior » par rapport aux dépôts et aux dettes non subordonnées)
·Risques « souverains » : 0%
·   Institutions financières de l’OCDE : 20%
·Prêts aux collectivités locales : 50%
·   Crédits hypothécaires (<75 50="" :="" bien="" du="" span="" valeur="">75>
·   Prêts aux entreprises : 100%
Notes sur les dettes hybrides.
·Capable d’absorber des pertes: le non-paiement des intérêts, par exemple, ne conduit pas à une déclaration de « default »
·Intérêts non cumulatifs : En cas de pertes des entreprises, les intérêts sont « passés » et ne sont plus dus à l’avenir
·Intérêts cumulatifs : Ils peuvent être « passés » mais ils restent dûs au créancier
·« Junior »/ « Senior » : Une dette est réputée plus junior qu’une autre si, en cas de liquidation, elle est remboursée après les dettes réputées plus « senior ». Elles présentent donc un plus grand risque de ne pas être remboursées.
·Pondération des actifs : Pour calculer la consommation de capital résultant de la possession d’un actif, on pondère la valeur de ce dernier par son coefficient. Ainsi un prêt hypothécaire demande à être couvert par (8%) x (50%) soit 4% de capital, contrairement à un prêt à une entreprise (100%) qui doit donc être couvert par une addition en capital de 8% de sa valeur (dans « Bâle I »
  • ANNEXE 3
HISTORIQUE SUCCINCT DES « BULLES SPÉCULATIVES » ET CRISES FINANCIÈRES DANS LES TROIS DERNIÈRES DÉCENNIES
Pays/Zone/
Secteur
Immo-
bilier
Bourse
Secteurs
Pic
Conséquences
Banques inter-nationales
Prêts aux PVD
1982
·« Défaut » des pays en voie de dévelopement débiteurs
·   Restructuration des dettes (Brady)
Etats-Unis/
Europe
X
1987
·   Krach d’octobre 1987 avec plongée des marchés boursiers et obligataires
·   Brokers et banques d’investissement sauvés par intervention des Banques Centrales
Japon
X
X
Prêts aux entre-prises
1989/90
·   Nécessité de récapitaliser le système bancaire par fonds publics
·   Longue déflation qui se poursuit effondrement boursier et immobilier
·   Croissance ralentie
Europe/
Scandinavie
X
Norvège :      87/88
Royaume-Uni : 89/90
Suède :          90/91
Espagne :      90/91
Finlande :      89/90
Danemark     86/87
Allemagne :  90/91
France :         90/92
·   Forte chute des marchés immobiliers
·   Pertes importantes des banques
·   Système bancaire scandinave au bord de l’effondrement
Mexique
X
X
1994
·   Crise « Tequila » suite à une période de forte croissance des crédits et à des problèmes de balance des paiements
·   Forte récession (- 7%)
·   Prêts massifs des Etats-Unis et des organisations internationales
Crise asiatique
X
X
X
1997/98
Une crise « Tequila » à l’échelle de l’Asie :
-  effondrement des marchés
-  forte récession dans les pays de la zone
-  systèmes bancaires en faillite (Indonesie, Thailande, Corée,…)
Internet
X
X
2000
·   Effondrement des marchés boursiers
·   Sur-investissements massifs dans secteurs medias, telecoms
·   Récession ou ralentissement en 2002 – 2003 aux Etats-Unis, Europe, Pays émergents
Etats-Unis/
Europe
X
X
2007 - ?
·   Première crise immobilière « globale »
·   Forte croissance de l’endettement général de l’économie
·   correction boursière et plus forte récession de
l’après-guerre.
  • STIONS LE PLUS FRÉQUEMMENT POSÉES
  • Classées par ordre d’importance selon le jugement de l’auteur
  • 1)       La réforme, qui marque une claire distinction entre monnaie et épargne, ne risque-t-elle pas de freiner l’investissement  du fait d’une insuffisance de financement, l’épargne pouvant se révéler insuffisante ?
  • Préambule : cette question est souvent posée car, d’une part,  beaucoup de gens ne comprennent pas bien la différence entre un financement monétaire et un financement sur ressources d’épargne et, d’autre part, les esprits sont imprégnés d’un fatras d’idées, pour la plupart issues d’un keynésianisme mal digéré, reposant peu ou prou sur la crainte d’un « d’un manque » d’investissements et la croyance que tout investissement est « bon à prendre » pour favoriser la croissance et lutter contre le chômage.
  • Réponse :Elle comporte plusieurs aspects qui doivent être combinés pour une complète compréhension.
  • Aspect 1 : La réforme n’affecte en rien l’épargne « vraie » issue d’une allocation du revenu courant
  • En 2013, derniers chiffres officiels publiés, l’équilibre épargne-investissement en France se faisait de la manière suivante :
EQUILIBRE ENTRE LES AGENTS À CAPACITÉS (+) ET À BESOIN DE FINANCEMENT (-) EN FRANCE EN 2013
En milliards d’euros
Ménages
Sociétés Non Financières
Sociétés financières
Institutions sans but lucratif
Administrations publiques
Total Economie
+76.8
-38.1
+6.9
-0.3
-87.1
-41.8
  • Dans chaque période (flux), chaque agent a un revenu qu’il va utiliser en consommant et en investissant soit en actifs tangibles (logement pour les ménages, biens d’investissement pour les entreprises) et intangibles (achat de « survaleur »-goodwill-pour les entreprises), soit en actifs financiers (dépôts, titres, actions), afin, pour chacun, d’accroitre un stock qui est le patrimoine pour les ménages ou l’actif productif pour les sociétés non financières.  Pour les administrations publiques, il s’agit de leur équilibre emplois (dépenses)- ressources courantes (impôts et autres revenus annexes), d’où il ressort un excédent ou, comme c’est le cas en France depuis 40 ans, un déficit à financer soit sur l’épargne intérieure ou par appel à un financement externe.
  • Chaque agent épargne (15,1% du revenu disponible pour les ménages,  17%  de la valeur ajoutée brute pour les entreprises) et investit directement en actifs physiques (logement pour les ménages) par apport ou endettement. De ces opérations, va ressortir pour chaque agent  une capacité (+) ou un besoin de financement (-), c'est-à-dire une capacité à subvenir aux besoins de financement des autres secteurs qui, eux, ont des besoins de financement, en général les entreprises (par exemple, les entreprises avaient en 2013, un taux d’autofinancement de 75.5%, donc un besoin d’endettement de 25% du montant de l’investissement -ce qui n’est pas vrai de tous les pays-) et l’état quand ses dépenses excèdent ses recettes (les prélèvements pour leur plus large part).
  • Il convient de bien avoir comprendre que l’épargne finance :
  • ü Les investissements en biens tangibles et intangibles de la période (les flux d’achats de biens physiques qui vont s’incrémenter au stock de logements ou au stock de capital des entreprises
  • ü Les variations d’actifs financiers (et non les actifs financiers) qui, eux-mêmes, vont financer les variationsde l’endettement, que ce soit sous forme directe (émissions nettes de titres et d’actions) ou sous forme indirecte (variations des crédits via l’intermédiation financière et non le montant des crédits)
  • Donc, avec l’application de la réforme, toutes choses égales par ailleurs, il n’y a aucune raison que le montant du revenu change, donc que l’épargne varie :
  • ü L’ensemble des crédits passés est renouvelé grâce au prêt de la BC au moment de la transition ;
  • ü La montant des encaisses (Comptes de transactions)  est exactement égal aux encaisses désirées puisque chacun aura choisi le niveau optimal au moment de la transition ;
  • ü Donc, la vitesse de circulation de ces encaisses sera exactement celle qui reconduira le niveau de revenu existant.
  • Donc, à l’instant t, de la réforme, il n’y aucune perturbation à prévoir.
  • Puis, dans le cadre de la politique monétaire mise en œuvre visant à une croissance régulière de la monnaie circulante(M)  de 4% par an, la croissance du revenu (Y) sera exactement égale, à vitesse (V) constante (cf aspect 2 pour les variations)  et à taux d’épargne (s) constant, l’épargne croitra au même taux.
  • et l’épargne courante augmentera d’un montant :
  • Il n’y a aucune raison de craindre une quelconque rareté de l’épargne pour financer l’investissement car cela relève d’une incompréhension du fonctionnement réel de l’économie. La création de monnaie à vitesse constante crée le revenu qui génère l’épargne et le processus est le même quel que soit l’émetteur de cette monnaie (les banques ou l’état), mais les effets économiques et les bénéficiaires de cette création ne sont pas les mêmes.
  • Aspect 2 : La distinction selon les deux types de situation envisageables (sous ou sur utilisation des ressources)
  • Examinons les différents cas :
  • ·         Sous utilisation des ressources  (récession, tendance dépressive): Dans ce cas, il ne s’agit pas en toute rigueur d’une situation d’insuffisance d’épargne par rapport à un investissement dynamique, mais bien d’un excès d’épargne sur l’investissement désiré ex ante, ou plus exactement (Allais) d’un excès des encaisses désirées sur les encaisses effectives.  Une seule politique monétaire adaptéeè une injection monétaire ou par baisse d’impôt, ou par hausse des dépenses publiques, ou par un achat de titres sur le marché pour ajouter un effet-taux à l’effet-liquidité
  • ·         Sur ou pleine utilisation des ressources (tensions de type inflationnistes) : Dans cette situation, de nouvelles innovations ou un climat de grand optimisme peut conduire à un grand appétit d’investissement et l’épargne disponible pourrait représenter une contrainte. Est-ce préjudiciable ? Comparons les deux systèmes :
  • ü Dans un système à réserves fractionnaires,  il est clair qu’un financement monétaire par le crédit bancaire  permettrait de financer les entrepreneurs avides de s’endetter pour exploiter leurs idées ou pour spéculer, avec une montée des taux d’intérêt modérée par l’offre de capitaux « fictive » représentée par l’offre de monnaie en expansion. Pour quels résultats ?  Des résultats peu désirables : pression sur les ressources avec, par contagion : hausse générale des prix (biens d’investissement d’abord, de consommation ensuite) ; hausses salariales, d’abord sectorielles puis générales, renforçant la hausse des prix ; tendance au déséquilibre de la balance des paiements courants è situation inflationniste et mécanisme d’épargne forcée
  • ü Dans un système MP: Dans le cadre de la politique à long terme, l’injection monétaire serait modulée en fonction de l’objectif désiré à moyen terme (disons 4%) et donc, le volume d’épargne offerte représenterait effectivement une contrainte forte sur le volume d’investissement possible pour maintenir une croissance équilibrée. Est-ce un inconvénient ? Aucunement, ce serait plutôt un avantage : hausse des taux d’intérêt, découragement des investissements les moins rentables et de la pure spéculation, d’où le maintien d’une situation de plein emploi sans pression excessive et sans dérive spéculative, maintien d’un équilibre de la balances des paiements courants avec peut-être une entrée de capitaux et une pression sur la monnaie è une situation parfaitement sous contrôle avec maintien de l’économie sur son sentier de croissance équilibrée de long terme.
  • Il n’y a pas de situations où un système bancaire à réserves fractionnaires pourrait donner de meilleurs résultats qu’un système à couverture intégrale ou un système MP.
  • Aspect 3 : Les systèmes monétaires et leur impact sur le secteur privé
  • ·         Système bancaire à réserves fractionnaires (SBRF) : On pourrait croire a priori que ce système qui, par hypothèse,  fournit directement des ressources monétaires à des emprunteurs qui sont prioritairement du secteur privé  est plus favorable à celui-ci et, donc, intuitivement plus favorable à la croissance économique. En fait, il n’en est rien. Un tel système est certes favorables à des emprunteurs qui peuvent, grâce au pouvoir d’achat créé ex nihilo par les banques, se présenter sur le marché, faire des offres, faire monter les prix de certains biens ou actifs et  faire ainsi varier les prix relatifs à leur avantage…. Ces dépenses vont incontestablement se diffuser et faire croitre la dépense globale, comme tout type d’injection monétaire, mais il y aura des bénéficiaires et des perdants et les signaux donnés au système productif par le système des prix (prix relatifs des biens, prix des actifs, taux d’intérêt) ne seront pas optimaux du point de vue de l’efficacité de l’économie.
  • ·         Système MP : Bien que ce système puisse injecter la nouvelle monnaie de n’importe quelle manière selon les circonstances,  l’injection par le budget nous semble de loin préférable  (comme indiqué dans la présentation). Dans ce cas, l’injection monétaire, tout en restant cadrée par l’augmentation souhaitée du revenu nominal à moyen terme (4%) :
  • ü soit finance de nouvelles dépenses sans faire appel aux ressources du secteur privé
  • ü soit entraine une diminution des impôts qui libère des ressources pour le secteur privé
  • Dans les  deux cas, on voit que la  nouvelle monnaie créée va se diffuser beaucoup plus largement dans l’ensemble de l’économie avec les  mêmes effets macro-économiques (hausse de la dépense globale/revenu national/épargne) mais sans dérégler tout le système de signaux dont l’économie a besoin pour s’orienter.
  • Ainsi, en reprenant le tableau ci-dessus des capacités et des besoins de financement de l’économie, il est possible de voir qu’un moindre   pompage des ressources d’épargne par l’état, qui couvrirait ses besoins par l’injection requise de monnaie pour assurer une croissance du produit national de 4% par an, permettrait de dégager des ressources significatives pour le secteur privé et, plus globalement, pour l’ensemble de l’économie qui aurait moins besoin de recourir à un endettement extérieur.
  • Globalement, il est ainsi possible de montrer que, du point de vue des effets que les deux systèmes ont sur les ressources dont peut disposer le secteur privé et sur la manière dont ils peuvent en disposer, le système MP est encore très supérieur  par (1) sa diffusion des « bienfaits » de la création monétaire à tous les agents à travers une moindre ponction sur leurs ressources ( à travers l’impôt : réduction ou moins de hausse) et (2) sa relative neutralité quant à ses conséquences sur les signaux qui guident les choix des acteurs économiques.
  • Conclusion : les craintes qu’exprime la question posée sont réellement sans objet et ne sont fondées que sur une vision superficielle du fonctionnement du système économique.  Elle néglige le fait que l’injection monétaire  engendre une croissance de la dépense globale quelle que soit son origine. Dans le cas du système actuel, la nouvelle monnaie est introduite via un crédit bancaire à des agents particuliers emprunteurs. Dans le cas de la réforme, la nouvelle monnaie est injectée via le budget (dans le cas général), ce qui allège d’autant le financement à la charge du secteur privé et permet une diffusion du flux monétaire plus large ( à travers les dépenses publiques et un accroissement de la demande privée du fait de moindre ponctions)  qui ne va distordre les prix relatifs des biens ou des actifs  tout en maintenant intact le rôle des taux d’intérêt dans l’affectation des ressources d’épargne.  Par ailleurs, dans tous les cas,  que ce soit une situation de sous-utilisation des ressources ou, au contraire, de sur-utilisation, les moyens donnés par la réforme pour redresser la situation sont très supérieurs à ceux disponibles dans le système actuel.
  • 2)       Ce système permet-t-il d’éliminer par lui-même toutes des sources de fluctuations économiques?
  • Les fluctuations de la dépenses globales peuvent provenir de deux sources : l’évolution de la masse monétaire et les fluctuations de la préférence pour la liquidité (ou son inverse : la vitesse de circulation de la monnaie). Il vient donc que si le nouveau système maitrise l’une (la masse monétaire), il ne peut maitriser la seconde qui répond à des motivations psychologiques hors de sa portée directe.
  • Certes, un système monétaire stable, insensible aux chocs et poursuivant une politique parfaitement prévisible, tend à réduire ce type de perturbations (Allais) mais elles ne peuvent être exclues.
  • Comment se produisent-elles ?
  • Supposons que les agents économiques aient des encaisses détenues supérieures aux encaisses désiréesè ils vont chercher à s’en débarrasser par deux moyens : (1) consommer plus et ou (2) placer plus, par exemple en souscrivant à des DAT/TCN offerts par les banques. Mais ce qui est vrai individuellement ne l’est pas collectivement puisque la masse monétaire est fixé et que les dépenses de l’un sont les recettes de l’autreè Donc, c’est le niveau global de dépenses Y qui va varier et donc la vitesse de circulation de la monnaie (Y/M) jusqu’à ce que le niveau d’encaisses détenues soit égale au niveau d’encaisses désirées. La séquence est donc : M Constant, Hausse de Y, Hausse de V (Y/M)à M=Md
  • Dans le cas de la souscription d’un DAT/TCN, le schéma est le suivant : Le client X qui veut réduire son encaisse va souscrire à un DAT/TCN, ce qui va se traduire (1) dans un premier temps, par une augmentation du compte de la banque à la Banque Centrale, puis (2) dans un deuxième temps à un achat d’actif de la part de la Banque (prêt à y ou titre émis par y) qui va permettre, à masse monétaire constante, de financer plus de dépenses.
BANQUES COMMERCIALES
Départements crédit
·         Réserves BNS     :0
·         Crédits clientèle:0
         -client y: +10
·         Titres et Immob:0
·         Dépôts à Terme(DAT)  et Titres (TCN) : +10
-client x :+10
·         Prêt/CC BNS                                              :0
·         Capital :                                                     : 0
Département Monétaire
·         Comptes de règlement : 950  (inchangé)
-compte x : -10  (placement en DAT ou TCN)
-compte y : +10 (versement du nouveau prêt)
  • Au niveau de la Banque Centrale,  il n’y aucun changement au niveau global.
  • Bien entendu, le jeu peut être inversé si l’on suppose un déficit d’encaisses désirées par rapport aux encaisses détenues è  M constant, baisse de V, baisse de Y
  • Par rapport à des perturbations de ce type, le système proposé a, bien sûr, tous les outils pour y faire face :
  • ü En cas de baisse des encaisses désirées et de hausse non désirée de la dépense (hausse de la vitesse de circulation), les Autorités monétaires ont toutes latitudes pour compenser par un ralentissement de la progression de la masse monétaire ou même une réduction soit par ventes de titres, soit par réduction du prêt de la BC aux banques
  • ü En cas de hausse des encaisses désirées (baisse de la vitesse de circulation) qui entrainerait une baisse non désirée de la demande, la parade serait également facile avec une hausse de l’injection monétaire directe ou des achats de titres sur le marché.
                                                            En guise de conclusion : Points à retenir
La nouvelle organisation ne garantit pas l’économie contre toute instabilité de nature interne qui peut provenir de l’autre source possible : les variations de la préférence pour la liquidité.  Certes,  dans le cas de la nouvelle organisation, ces perturbations possibles devraient être atténuées car, M ne variant pas, le comportement  V aura toutes chances d’être auto-stabilisant (Allais).  Au contraire du système actuel dans lequel   tout déséquilibre a tendance à s’auto-amplifier, M par le biais du crédit et V par le biais de la psychologie des agents économiques (cf. Allais).  Mais, même en cas de perturbations de cette nature, les Autorités monétaires auraient tous les moyens pour y face de manière efficace et ramener le système économique vers sa position d’équilibre.
Ce point permet de souligner l’importance bien connue de la préférence pour la liquidité (Gesell, Keynes…) dans la génération de perturbations économiques, d’où l’attention à porter, au moment de la transition, au  coût de détention de l’encaisse qui va intervenir comme un taux d’intérêt négatif  (coûts bancaires de la gestion du compte + taux d’inflation visé) è plus il est dissuasif dans la détention d’encaisse, plus les fluctuations ont des chances d’être amoindries par la suite.
En tout état de cause, la situation idéale est celle où les encaisses sont réduites au minimum nécessaire  pour satisfaire les besoins transactionnels prévus et, donc, où la vitesse de circulation est maximale.
  • 3)          Le système d’organisation proposé permet-il d’éliminer tout risque lié à son fonctionnement normal?
  • Non, car il y a un risque existant dans le système actuel sur lequel que nous n’avons pas insisté car il demeurera dans le nouveau système : c’est le risque de transformation lié au fait que le système bancaire, du fait, dit-on, de la structure de l’épargne, prête à un terme plus long qu’il n’emprunte, d’où un risque de liquidité si l’emprunt qui finance le prêt ne peut être renouvelable à l’échéance.
  • Sur le plan économique de l’ajustement de l’investissement à l’épargne, il n’y a pas de problème en soi si un investissement à 5 ans est financé par 20 « vraies » épargnes à 3 mois….. Un problème de distorsion entre la structure de l’épargne et celle du capital investi quand même, ce qui n’est pas sans conséquence du point de vue de l’efficacité du système productif (point très souligné par l’Ecole Autrichienne)… mais, surtout, un problème d’instabilité potentielle car il s’agit de refinancer tous les 3 mois un crédit remboursable seulement à son échéance de 5 ans.
  • Le professeur Maurice Allais insistait fortement, et de plus en plus au cours du temps, sur la nécessité d’imposer aux banques de financement la règle de gestion suivante : « …au contraire de ce qui est pratiqué aujourd’hui, elle (la règle)  serait que tout prêt d’un terme donné devrait être financé à partir d’un emprunt d’un  terme au moins aussi long » (Allais, L’impôt sur le capital et la réforme monétaire, Hermann, 1977, p.202). Pour Allais, c’était une des conditions pour qu’une économie fonctionne au maximum de son efficacité. Mais, il est vrai que, dans sa vision, cela allait de pair avec une indexation des contrats sur les prix (non pas automatique et généralisée mais renégociable à chaque renouvellement), ce qui amènerait sans problème toute l’épargne désirée au terme voulue.
  • Dans les circonstances actuelles, il ne nous parait pas possible de le suivre dans cette voie. Mais, le système proposé nous parait parfaitement à même de résoudre le problème avec efficacité :
  • ü Des ratios de liquidité peuvent être appliqués, de la même nature que ceux prévus dans le dispositif actuel Bâle 3 et les banques peuvent être poussées à rendre liquides les crédits en les rendant susceptibles d’être titrisés à tout moment (par exemple logés, après obtention d’un « rating » de la part d’agences spécialisées, dans une structure ad-hoc dont les titres seraient facilement vendables…..)
  • ü La présence de la BC à travers son prêt est de nature à renforcer la solidité des banques et à rassurer les déposants/épargnants
  • ü La BC elle-même peut intervenir en augmentant temporairement son prêt ou en achetant des actifs sur le marché, sous réserve qu’il n’y ait pas de problèmes de solvabilité, auquel cas ce serait aux actionnaires et aux prêteurs « junior » de payer avant, éventuellement, la mise en place d’un processus de liquidation.
  • Dans le plus long terme, en régime de croisière, quand la Banque Centrale sera complètement retirée, ce sera aux porteurs de titres de créances sur la banque de faire leur investigation sur la solidité de la banque à tout point de vue, avec l’aide d’agences de rating éventuellement, et de prendre leur risque en toute connaissance de cause.
  • Point à retenir
  • Dans le système proposé, le risque de liquidité lié au risque de transformation continue d’exister sur le plan théorique mais le dispositif proposé permet de le réduire drastiquement en rassurant les épargnants/déposants (Prêt de la BC)et, le cas échéant, d’y pallier sans difficulté avec les instruments dont elle dispose (prêt BC, achat de titres …)
  • 4)       Quelles seraient les conséquences  sur l’offre bancaire et l’offre de produits financiers par rapport à aujourd’hui ?
  • Globalement, les différences porteront plus sur des nuances que sur le fond :
  • ·         Les dépôts d’épargne devraient présenter des caractéristiques qui les différencient clairement d’instruments monétaires  pour bien souligner leur caractère d’engagements à terme : terme défini, pénalité en cas de rupture avant terme…..
  • Pour la France, le problème se situe surtout au niveau des comptes sur livrets.  Leurs détenteurs seront invités à choisir entre la liquidité des comptes de transactions ou une certaine immobilisation  dans des dépôts à termes définis en fonction de leurs besoins transactionnels  et des conditions de coûts et de rémunération.
  • ·         Pour les crédits « overdraft », des lignes de crédit devront être négociés en avance avec les Banques de financement pour tirage automatique en cas de non-provisionnement, car les CSM ne seront pas habilités à faire des opérations de crédit ou  les comptes de transaction devront être approvisionnés avant d’entrer dans la chaine de transactions du système de paiement.
  • ·         Pour les autres produits et instruments financiers, aucun changement n’est à prévoir, toutes les opérations actuellement effectuées (titrisation, swaps de taux et de devises, couvertures par futures ou options …) resteront possibles et même favorisées (titrisation)
  • Une seule institution implantée en France à l’imitation des Etats-Unis mais assez peu populaire en Europe, les FCP monétaires, pose un problème car leurs parts sont de véritables instruments monétaires, vu leur liquidité et leur valeur garantie.  Ils pourraient se transformer en institutions de financement à court terme sous la forme de fonds fermés financés  par des  titres à terme négociables sur un marché, dont la valeur en cas de réalisation avant terme ne serait pas garantie.  Dans les estimations de l’ordre de grandeur des comptes de transactions, il a été prévu qu’entre 35 et 70% de ces FCP monétaires seraient en fait convertis en liquidités « pures ».
  • Point à retenir
  • Eu égard aux caractéristiques mêmes de la réforme, les principaux changements consisteront en un « épaississement » de la frontière séparant les  avoirs monétaires des instruments d’épargne et à des modalités différentes pour les « overdraft ».  Une Institution devra cependant être substantiellement réformée : les FCP monétaires pour leur faire perdre leur caractère de substitut à la monnaie.
  • Pour le reste, aucun changement n’est à prévoir.
  • 5)       Quels seront les besoins en capital du nouveau système monétaire et financier comparés à ceux requis par « Bâle3 » ?
  • En théorie, en régime de croisière, quand le nouveau système aura été bien assimilé par l’ensemble des agents économiques, les besoins en capital des différents acteurs financiers n’auraient plus besoin d’être réglementés pour au moins deux raisons :
  • ü Le nouveau système serait immunisé contre le risque systémique, aucune chute d’un acteur, aussi gros soit-il, ne serait susceptible de « faire tomber » le système de paiement et de paralyser l’économie ;
  • ü Les agents économiques seraient invités à « prendre leurs risques » lorsqu’ils choisissent de placer leur argent ou d’investir dans une banque, c'est-à-dire à la choisir très soigneusement en fonction de son couple « rendement-risque », au besoin avec l’aide d’agences de rating, exactement comme ils le font aujourd’hui avec n’importe quelle entreprise dont ils achètent le papier commercial, les obligations ou les actions.
  •     Il va de soi que, dans ce cadre, toutes les garanties sur les dépôts seraient annulés :
  • ü Les comptes de transactions seraient ipso facto invulnérables puisqu’ils seraient de la  monnaie de base elle-même, contrepartie d’aucune dette, comme les billets aujourd’hui.
  • ü Comme indiqué plus haut,  les agents économiques seraient responsabilisés dans le choix de leurs contreparties bancaires.
  •     
  • Pour la période de transition,  dans le cadre des relations internationales des banques et des accords « Bâle 3 », il faudrait probablement négocier un statut spécial compte tenu des deux traits distinctifs qui caractériseraient le système français :
  • ü Son immunisation aux crises systémiques internes ;
  • ü Le prêt BC, en lieu et place des dépôts monétaires, qui représenterait une solidité plus forte puisque leur garantissant un financement stable de la part de l’autorité chargée de veiller à la bonne marche du système financier.
  • La conséquence de cette situation devrait être une notable réduction des besoins en capital par rapport aux normes internationales.
  • Ce point pourrait d’ailleurs être conforté par la politique à mener pour rassurer tous les créanciers du système bancaire (Dépôts d’épargne, porteurs de  TCN ou d’obligations « senior ») : Pour chaque banque, une partie du  prêt BC qui lui est affecté pourrait être subordonnée à des niveaux à définir (intérêts et/ ou capital), cette garantie s’éteignant progressivement dans le temps.
  • 6)       La réforme n’entrainera-t-elle pas une augmentation des taux d’intérêt et, plus particulièrement des conditions du crédit aux entreprises ?
  • Il y a dans cette question deux aspects : (1) Toujours la crainte qu’il n’y ait pas assez d’épargne et (2) l’idée que les taux des crédits sont moins élevés du fait de la création monétaire.
  • ·         Concernant, le premier aspect, il a été déjà répondu :
  • ü Le volume d’épargne ne variera pas par rapport à la situation antérieure au jour J ;
  • ü Il continuera à augmenter au rythme du revenu national nominal (soit en tendance 4% par an)
  • ü Du fait de moindre ponction du secteur public due aux ressources supplémentaires  fournies par une création monétaire réappropriée, le secteur privé retrouve des ressources supplémentaires pour épargner et investir.
  •    Par ailleurs, le nouveau système apporte trois facteurs positifs supplémentaires et décisifs :
  • ü Il élimine tout risque de crise systémique ;
  • ü Chaque banque se trouve consolidée par la présence du prêt BC
  • ü L’horizon est beaucoup plus prévisible que par le passé du fait de la maitrise totale de l’offre de monnaie.
  • La conséquence est que les taux de marché devraient être plutôt plus bas que dans la situation antérieure au jour J( dans une situation normale, pas par rapport à la situation actuelle qui est totalement  déséquilibrée)et que le taux sans risque à 10 ans devrait  se situer à son niveau optimal de 4%, égal au taux de croissance nominal du revenu, soit 2% en termes réels.
  • ·         Concernant le second aspect : La réponse mérite d’être circonstanciée.
  • ü L’idée pouvait recouvrir une part de vérité dans le passé : sous l’effet de la concurrence interbancaire, afin d’attirer des clients supplémentaires ou de garder les anciens, les banques ont pu être conduites à baisser leurs conditions de crédit en utilisant une part de la rente monétaire, comme elles ont pu, par ailleurs, attirer les déposants en subventionnant  le coût des transactions (frais bancaires) ou en offrant des rémunérations sur les dépôts à vue (pratique interdite en 1935 car elle avait conduit les banques et le système bancaire à se suicider) è les anciens banquiers se souviennent qu’encore dans les années 80, les directions financières fournissaient le coût moyen des ressources bancaires dans lequel les dépôts à vue pesaient à la baisse, afin d’établir le « pricing » des prêts après prise en compte de la marge minimale….
  • ü La situation a changé dans les années 90 ( avec l’instauration du « ratio cooke »)  : Les conditions bancaires ont commencé à se fixer par rapport aux coûts de refinancement sur le marché. Pour les crédits hypothécaires (immobilier), les conditions se sont alignées sur  celles du marché des ressources longues, essentiellement obligataires. Pour les autres crédits, la principale référence devint le Libor (London Interbank Offered Rates) auquel était rajoutée la marge censée couvrir les coûts opérationnels et la marge d’exploitation des banques), d’où l’expression  de libor+ dans le langage des banquiers  car c’est sur l’ampleur de cette marge que s’est faite depuis  la concurrence interbancaire, les banques prenant en compte deux facteurs additionnels principaux
  • o   Le coût en capital du client compte tenu de son statut (rating) : Avant 2007, le ratio cooke qui était unique pour toutes les entreprises (coût de 8% du crédit en capital supplémentaire), aujourd’hui, une consommation de capital propre à chaque entreprises/sociétés pour chaque crédit distribué en fonction de son statut en matière de risque (rating), les entreprises non cotées ( dont PME, ETI) supportant le poids le plus élevé.
  • o   La profitabilité globale du client :  « offrir son bilan », selon l’expression consacrée, c'est-à-dire  « faire du crédit », est devenu un pur produit d’appel ravalé au rang de « ancillary business » pour pouvoir séduire les entreprises les plus capables de générer du « side business » lucratif ( conduite de grands crédits syndiqués, d’émissions obligataires ou d’augmentation de capital ; Conseil dans les fusions-acquisitions, toutes opérations de marché….) et récupérer la plus grande part de ce flux, ces revenus ne supportant pas de coût en capital et donc augmentant directement le ROE (Return On Equities) des banques… mesure ultime de l’attribution des bonus.
  • En résumé, un coût du crédit aujourd’hui, c’est un coût de ressources au prix du marché+ une marge opérationnelle+ une consommation de capital très variable et qui est très discriminatoire vis-à-vis de nombreuses  entreprises qui font le cœur du tissu économique.
  • A cela s’ajoute le fait que, vu l’importance de la titrisation aujourd’hui, les actifs doivent être « évalués » (on dit « pricés »( !) dans le langage bancaire d’aujourd’hui) au plus près de leur vrai prix de marché.
En guise de conclusion : En combinant les deux aspects, que peut-on en déduire pour l’après réforme ?  les taux d’intérêt ne seront en aucun  cas un facteur de pénalisation des entreprises et donc de la croissance, sachant qu’en tout état de cause, ce n’est jamais un facteur déterminant sauf pour les investissements à retours longs.
ü Phase initiale : Les taux du marché devraient rester « au pire » au niveau de celui d’avant le  jour J ( à supposer que celui soit un taux normal et non pas un taux déformé comme aujourd’hui), compte tenu  de la stabilité puis de la croissance des flux d’épargne et d’un environnement plus sécurisé et plus prévisible.  Dans ce contexte, les conditions de crédit ne peuvent pas  être bouleversées puisque les comptes d’exploitation des banques seront préservés du fait des conditions préconisées pour le prêt BC (taux d’intérêt faible ou nul)
ü Phase de croisière :  En faisant un « pricing » aux prix de marché, les banques se sont en fait accaparés d’une plus grande partie de la rente monétaire (un des facteurs de la flambée de leurs profits dans la période d’avant crise),  or celle-ci leur sera progressivement retirée par une hausse des conditions du prêt et un refinancement croissant sur le marché, mais, dans un climat de haute concurrence, plusieurs facteurs  feront qu’elles absorberont ce choc sans pesée particulière sur les conditions de crédit : (1) les taux du marché prendront complètement en compte la nouvelle situation , (2) les besoins en capital des banques (Capital Adequacy Ratio)seront moindres dans le nouvel environnement, (3) la ressource du prêt aura significativement diminué  en importance relative), (4) de nouveaux acteurs seront intervenus qui, grâce à la titrisation, rapprocheront au  maximum les conditions de crédit des taux de marché et (5) les banques auront eu le temps, de leur plein gré ou contraintes et forcées,  d’adapter leurs coûts et leurs produits.
  • 7)       En cas de réforme, qu’en sera-t-il de la volatilité des taux d’intérêt ? Doit-on s’attendre à une volatilité plus forte ?
  • Il convient de distinguer le long terme du court terme :
  • ·         A long terme, c’est plutôt à une plus grande stabilité qu’il faut s’attendre :   Dans une situation où la masse monétaire est maitrisée, il est possible d’en assurer la régularité de l’évolution et, donc, d’une part, d’atténuer les fluctuations de l’économie autour de son trend naturel de croissance et, d’autre part,  de mieux cibler la hausse des prix désirée. Dans un environnement plus prévisible parce que plus stable, où croissance de la masse monétaire, du revenu et de l’épargne iront de pair, il est difficile de trouver ce qui pourrait provoquer une instabilité accrue. Au contraire, il est plus facile de trouver des raisons allant dans le sens de la stabilité. C’est d’ailleurs ce que montre l’expérience historique. Les cas de mouvement peuvent provenir de deux sources essentielles :
  • ü Une fièvre de la demande d’investissement due à des innovations majeures : En situation de plein emploi, le taux d’intérêt jouera son rôle de filtre des projets d’investissement et montera pour faire cadrer l’offre de fonds prêtables avec le volume d’investissement réalisable.  Toute augmentation de la masse monétaire dans ce cas ne peut qu’engendrer des effets d’éviction d’autres secteurs de la demande privée et aboutir à ce que les économistes appellent un processus d’épargne forcée, ce qui n’est pas une situation recommandable en période « normale ».
  • ü Des variations de la préférence pour la liquidité : Dans ce cas, ce sera à la politique monétaire de s’ajuster. Dans le cas d’une hausse, il y aura une réduction du revenu  et des fonds prêtablesè il y a toutes les chances que le taux d’intérêt ait tendance à baisser dans le même temps où la politique deviendra expansionniste. Dans le cas d’une baisse, il y aura une augmentation du revenu et des fonds prêtablesè il y a toutes les chances que le taux d’intérêt ait tendance à augmenter dans la même temps où la politique monétaire sera de nature plutôt restrictive.
  • ·         A court terme, il s’agira d’utiliser les procédés habituels pour éviter des mouvements intempestifs dus à des sautes ou à des baisses momentanées de la demande de fonds : Les banques Centrales ont l’habitude de gérer ce genre de phénomènes, le plus souvent saisonniers et donc parfaitement prévisibles, à partir d’interventions sur le marché monétaire (achats ou ventes de titres fermes ou en repos- prises en pension). Il en sera de même en cas de réforme.
  • 8)       Les comptes d’exploitation des banques risquent-ils d’être déstabilisés ?
  •  En aucun cas, l’exploitation du système bancaire ne pourrait être déstabilisée par la mise en œuvre d’une telle réforme.
  • ·         Rappel de quelques données de base :
  • ü Une part très minoritaire dans le bilan des banques : Par rapport au bilan global des IFM en fin 2014 (source BdF, webstat) de 8200  milliards d’euros, les montants considérés, entre 950 et 1050,  en représentent entre 12 et 15%.
  • ü La marge d’intérêt n’est qu’une partie du Produit Net bancaire : Elle est pour l’ensemble des banques françaises  de 50% contre 30% pour les commissions nettes (Chiffres BdF, APCR, 2013)
  • ·         Deux facteurs devraient jouer en faveur des banques :
  • ü La mise à niveau progressive des conditions du prêt pour les aligner sur les conditions du marché
  • ü Les frais bancaires devraient être ajustés, essentiellement en ce qui concerne les entreprises (cash management) , pour que les tarifs reflètent les coûts des comptes de transactions ou permettent un équilibre d’exploitation normal des CSM. En effet, ces produits de gestion de trésorerie sont souvent sous tarifés aux entreprises pour les fidéliser et établir des contacts étroits  avec elles en vue d’opérations bien plus lucratives dans d’autres domaines (dans une certaine mesure, la gestion de trésorerie est aussi un produit d’appel pour les banques)
  • ·         Elles devront faire des efforts de gestion et d’innovation : Après tout, quand on regarde les évolutions d’avant-crise, il apparait que les « non-bank-banks »  (intermédiaires non bancaires) ont souvent taillé des croupières aux banques dans des domaines où ces organismes s’étaient spécialisés (consommation) alors qu’ils se refinançaient sur le marché financier.
Point à retenir
Compte tenu des conditions du prêt BC lors de la mise en œuvre de la Réforme, les comptes d’exploitation ne pourraient pas être déstabilisés sachant qu’en tout état de cause les montants en jeu représentent moins de 15% du bilan total des IFM et que les marges d’intérêts constituent 50% du Produit Net Bancaire.
  • 9)       Comment les fonctions bancaires peuvent-elles évoluer dans un tel système ?
  • Il est toujours difficile de prévoir comment les acteurs du marché réagiront aux nouvelles conditions et innoveront pour en tirer le maximum de profit.
  • Distinguons les fonctions monétaire et financière.
  • ·         Les fonctions monétaires : Elles pourront être assumées dans le cadre de banques universelles (type de réforme MP)  à condition qu’elles soient isolées dans des départements spéciaux ou dans des structures complètement indépendantes (type de réforme  CFA ou MP, MP étant compatibles avec des structures indépendantes ou intégrées) :
  • ü Des activités parfaitement isolables ou sécables dans les grandes banques et un secteur ouvert à la concurrence avec des barrières à l’entrée moins élevées qu’auparavant : Toutes les grandes banques organisent leurs différentes activités en « ligne métier », sorte d’entreprise à l’intérieur de la grande entreprise avec laquelle elle partage quelques fonctions communes (de nature administrative), faciles à dupliquer pour la rendre indépendante. Par ailleurs, de telles structures qui, aujourd’hui, sont essentiellement des entreprises technologiques, peuvent être montées relativement « facilement » car elles ne nécessitent plus, grâce à internet (e-banking), des structures lourdes « brick and mortar »..
  • ü Des activités en pleine (r)évolution: Compte tenu des progrès technologiques, le marché des moyens de paiement est considéré par les grands consultants internationaux (McKinsey, Boston Consulting….)  comme un des secteurs potentiellement les plus prometteurs pour les banques, à condition de rester dans la course aux technologies de l‘information. Ce qui en fait un secteur sur lesquels de nouveaux acteurs extrêmement puissants, grâce à leur image et/ou en connexion avec leurs autres activités (Apple, Google, Amazon…) , peuvent entrer et bouleverser tout le marché.
  • ü Des activités potentiellement très porteuses qui peuvent ouvrir de nouvelles perspectives dans la concurrence interbancaire. Que ce soit un simple site internet ou un réseau « en dur »,  elles seront par nécessité un « lieu de passage » très fréquenté pour les clients (ménages et entreprises). Dès lors, elles peuvent jouer un rôle de plateforme de vente de services et de produits financiers en architecture ouverte ou fermée, à condition qu’aucun risque  ne soit comptabilisé dans la structure : Exécution d’ordres sur les marchés financiers, vente de prêts consommation et immobilier (pour compte d’organismes de financement), vente de produits structurés ( pour compte de fournisseurs financiers) ,  conseils en tout genre …..
  • ·         Les fonctions financières :  Assumées par des organismes  de financement spécialisés, elles vont-elles aussi subir de profondes transformations. il est probable que de nouveaux acteurs cherchant à réduire les coûts de fonctionnement des grandes structures vont surgir et que l’évolution soit celle décrite par Laurence Kotlikoff (Jimmy Steward is Dead, Wiley, 2010) :
  • ü Multiplication de fonds de placement spécialisés
  • ü Création de structures légères, à faible capital, chargées de constituer des portefeuilles de crédits avant titrisation et ventes auprès des fonds de placement….
  • ü Multiplication de structures de « Private Equity » et des structures favorisant le financement direct
  • En ce qui concerne, la dissociation des fonctions de banque de financement et de banque d’investissement, l’expérience (ma propre expérience et réflexion) montre que la banque universelle  n’est en rien une situation optimale quoi qu’en disent les partisans de la « Banque Universelle ». La fonction financement est un instrument à la fois de chantage et de séduction vis-à-vis des grandes entreprises pour capter leur « business » lucratif et la concurrence entre banques fausse complètement les conditions de marché au détriment des entreprises moins « profitables » pour les banques car elle conduit à une distorsion des taux d’intérêt payés par les uns et par les autres. Un nouveau « Glass-Steagal Act » permettrait de mettre de l’ordre dans un secteur complètement dévoyé.
Point à retenir
Loin d’être un facteur de sclérose et d’immobilisme, la réforme proposée est non seulement compatible avec les évolutions déjà en cours mais elle peut considérablement les accélérer et susciter de nouvelles  innovations extrêmement favorables au dynamisme économique tant, en dissociant les fonctions monétaires et financières,  elle ouvre tout grand le champ à la concurrence.
  • 10)Le système proposé  peut-il être applicable dans un seul pays ?
  • La réponse tient en deux volets :
  • ·         La réponse de Maurice Allais :
  • «  C’est là un argument qui ne saurait être valablement soutenu dès lors que les filiales des banques étrangères situées en France   seraient soumises aux mêmes obligations que les banques françaises. Pour l’essentiel en effet la réforme envisagée implique deux conséquences : la vérité des prix en ce qui concerne les coûts des opérations bancaires et les taux  d’intérêt, le retour à l’état des profits résultant de la création de monnaie. Aucune d’elles n’implique l’occupation universelle de la réforme. En tut état de cause, c’est là un argument qui n’a jamais été avancé par les adversaires du plan de « 100% Money » aux Etats-Unis » (Allais, op.cit, 1977, p.206)
  • ·         Complément en matière de politique monétaire : En situation de changes flexibles, les politiques monétaires menées sont indépendantes.  Et, si une politique de taux de changes fixes était décidé pour des raisons conjoncturelles (arrêter une montée inopportune de la devise comme dans le cas suisse en août 2011), le système proposé aurait plus de moyens que le système actuel (régulation directe de la masse monétaire, gestion du prêt BC) pour en  réguler les conséquences.
Point à retenir
La proposition de réforme est applicable sans difficulté dans un seul pays
  • 11)     En quoi la politique monétaire qui serait menée après la réforme serait-t-elle différente et plus efficace ?  
  • La politique monétaire qui pourrait être menée serait plus efficace car elle serait susceptible d’agir directement sur la dépense globale en menant une politique qui serait, à la fois, monétaire et budgétaire, ce qui est impossible aujourd’hui. :
  • ·         La politique monétaire aujourd’hui s’interdit, à juste raison, de financer directement le budget car toute création définitive ( par simple avance au Trésor) de liquidité bancaire pourrait avoir des conséquences catastrophiques s’il y avait ensuite nécessité à la récupérer  pour freiner un emballement possible de la machine économique.  Au contraire, dans le cas d’une intervention par achat de titres sur le marché secondaire, de la monnaie et de la liquidité bancaire sont créées et les taux d’intérêt abaissés afin de créer un enchainement favorable : effet liquidité + effet tauxà effet richesse et incitation à consommer + incitation à s’endetter et des banques à prêterà relance économique.  En cas de réussite, la Banque Centrale peut reprendre le contrôle de la situation en revendant les titres ou en les laissant courir jusqu’à l’échéance si elle est courte. Le problème est que le processus est long et incertain et, dans certaines situations (endettement trop lourd des agents économiques, incertitudes trop fortes quant à l’avenir…), la politique est totalement inopérante. C’est le cas aujourd’hui.
  • ·         La politique monétaire de demain (dans le cas de l’application de la réforme) pourra se conjuguer sans problème avec la politique budgétaire puisqu’en tout état de cause, elle restera maitresse de la création monétaire dont elle est la seule source. Donc, en cas de faiblesse de la conjoncture, il sera possible de baisser les impôts ou d’augmenter la dépense publique en finançant le déficit par une création monétaire qui agira directement sur la dépense. D’où des effets en chaine plus directs car dans le même temps : la demande globale est impulsée, les taux d’intérêt se relâchent, la liquidité est créée. Par ailleurs, la maitrise totale de la masse monétaire et de sa progression dans le temps donne à tous les acteurs économiques une visibilité sans pareil.
  • Dans le nouveau cadre institutionnel, la dichotomie monétariste-keynésien se trouve dépassée dans un cadre plus global que nous aurons la faiblesse de qualifier d’ « Allaisien ».
Point à retenir
La politique qui serait menée après la réforme serait plus directe que celle d’aujourd’hui qui est  très indirecte ( achats de titres et baisse des taux)  et donc imprécise et incertaine.  Elle agirait directement sur la dépense en même temps que sur la liquidité et les taux, fournissant ainsi les bases d’une régulation économique efficace.  Et, dans ce cadre,  le tabou actuel : « pas de financement en direct du budget » pourrait être dépassé sans craindre une quelconque dérive inflationniste à condition, bien sûr, qu’il y ait des bornes strictes au laxisme toujours possible.
  • 12)    La  Réforme ne risque-t-elle pas de pousser au laxisme budgétaire des gouvernements toujours plus sensibles à la facilité qu’à l’effort ?
  • Il est curieux de voir avec quelle facilité l’opinion publique se soumet à un dictateur monétaire agissant sans aucun contrôle, le gouverneur de la Banque centrale, et a peur d’elle-même et de la démocratie dans ce cas. Pourtant, en règle générale, mais particulièrement dans les périodes comme celle que nous traversons, les pouvoirs de cet homme sont exorbitants  puisque ses décisions peuvent, d’une part,  modifier les revenus et les patrimoines, leurs niveaux et leurs structures, et, d’autre part, si elles sont mauvaises, conduire à la ruine de tous.
  • Mais, la sagesse populaire a probablement raison. Donc, la seule solution serait d’inscrire dans la Constitution une règle stricte dans son principe mais assez souple dans son application, du type, par exemple : «  La Banque Centrale, sous la conduite de son Gouverneur assisté de son Conseil, devra poursuivre un objectif de croissance de la masse monétaire à moyen terme, en moyenne sur 5 ans glissant, compatible avec le potentiel de croissance de l’économie et un taux d’inflation maximum souhaité tel que fixé par la représentation nationale ».
  • Il me semble qu’une  règle de ce genre permettrait une souplesse conjoncturelle nécessaire dans le cadre d’un objectif à moyen terme plutôt rigide, tout en obligeant les autorités politiques à afficher clairement devant leurs électeurs leur choix en matière d’inflation.
  •                                   
  • 13)       Est-ce que les encaisses des agents économiques ne sont pas mal utilisées dans le nouveau système puisqu’il serait peut-être possible d’en mobiliser une partie pour plus de financement de l’économie ?
  • Cette question naïve est souvent posée tant les esprits ont été formatés par les schémas de pensée liés à  l’ancien système. La réponse est pourtant évidente :
  • ü Ce ne serait ni plus ni moins que revenir à l’ancien système de la couverture fractionnaire et donc retrouver toutes ses tares
  • ü Il ne faut pas oublier que le prêt BC aux banques a été fait pour compenser la sortie des dépôts à vue et maintenir inchangé le montant des crédits distribués et des actifs détenus par les banques par rapport à la situation antérieureè il est de ce fait absurde de penser que l’on pourrait augmenter « en plus » le montant des actifs bancaires par rapport à la situation antérieure è le prêt BC n’aurait plus lieu d’être et l’on reviendrait à la situation ex ante.
  • ü Cet argument revient en fait au vieil argument selon lequel le système du crédit à couverture fractionnaire permettrait de réaliser une économie d’encaisses puisqu’elles seraient mieux utilisées.  Laissons répondre Maurice Allais :
  • « L’argument…..était certainement valable au dix-neuvième siècle. A une époque en effet où la monnaie de base était fondamentalement constituée par des espèces métalliques, on pouvait valablement considérer comme raisonnable un système qui permettait d’effectuer plus de paiements avec moins d’encaisses métalliques. Mais, aujourd’hui que la monnaie a été entièrement détachée de tout bien réel, c’est là un argument qui n’a plus de valeur ».
  • Et Allais d’ajouter pour relativiser cet argument avancé par les partisans du système fractionnaire et montrer sa vacuité absolue :
  • « Il convient d’ailleurs de rappeler que si, au dix-neuvième siècle, le système de la couverture fractionnaire du crédit a effectivement permis une économie d’espèces métalliques, il a constamment conduit à une instabilité foncière et à des crises de grande ampleur qui ont gravement compromis le fonctionnement de l’économie toute entière »  (Allais, op.cit., p.204-205)
  • Point à retenir
  • L’argument de mobilisation des encaisses est absolument sans valeur car il conduirait à revenir à la situation actuelle avec toutes ses conséquences sans apporter aucune amélioration de quelque nature qu’elle soit dans le fonctionnement de l’économie et dans le montant des crédits distribuables sans provoquer des déséquilibres majeurs.
  • 14)    Le système bancaire actuel est souvent justifié par le fait qu’il est générateur de liquidités pour les agents économiques et absorbeurs de chocs de liquidité. Comment se positionne la réforme par rapport à cette justification ?
  • C’est une question assez récurrente car elle est basée sur l’intuition que le système actuel est plus « souple ».  Voici ce que Maurice Allais répondait déjà à cette objection :
  • « On objecte que le système de crédit n’offrirait pas la même souplesse qu’aujourd’hui. Tout dépend évidemment du sens que l’on donne au mot « souplesse ». Si l’on entend par là le fonctionnement efficace du système bancaire, il resterait tout aussi efficace qu’aujourd’hui. Il serait même beaucoup plus efficace en raison de l’incitation accrue à l’efficacité résultant pour lui de la suppression des profits correspondant à la création monétaire. Mais, si l’on interprète la « souplesse » comme la possibilité de créer ex nihilo de la monnaie et du pouvoir d’achat au profit de certains, alors il est bien certain que la « souplesse » actuelle disparaitrait. Mais, pour toutes les raisons qui ont été développées, il parait bien difficile de considérer une telle « souplesse » comme avantageuse pour la collectivité. En tout état de cause, c’est là un des objectifs que de la faire disparaitre » (Allais, Les conditions monétaires d’une économie de marchés, ENSMP,1987, p.74)
  • Pour aller plus loin dans la comparaison des deux systèmes, il convient de souligner que cette question renvoie à deux questions déjà traitées : la question sur la volatilité des taux d’intérêt ou celle sur les variations de la préférence pour la liquidité. Il nous semble que, dans les deux cas, il a été possible de montrer que la banque Centrale avait tous les moyens pour absorber ces « chocs » de court terme ou de moyen terme d’une manière plus efficace que dans le système actuel.
  • Au niveau individuel, le nouveau système permettrait de gérer des lignes de crédit, d’une manière différente du système actuel mais tout aussi efficace.  Des lignes de crédit seraient négociées au préalable avec les banques de financement et seraient débloquées dès que le compte ne serait pas suffisamment approvisionné  pour effectuer les transactions demandées. Au niveau de la banque de financement, la ligne de crédit serait « préfinancée » et investie dans des actifs liquides. Le coût de mise en place de la ligne serait donc égal à la différence entre le coût de la ressource et celui du placement, augmentée de la marge de la banque.
  • Point à retenir
  • Si la « souplesse » est de créer de monnaie  selon la volonté des agents emprunteurs, la réponse est définitivement négative car une telle caractéristique engendre trop de dégâts.  Mais, en fait, la réforme proposée donne, au niveau global,  tous les moyens pour absorber les chocs de court et de moyen terme grâce au fonctionnement des marchés  et aux interventions de la banque centrale.  Par ailleurs, au niveau individuel, la gestion de trésorerie, avec l’utilisation éventuelle de lignes de crédit, ne sera pas moins efficace et plus coûteuse qu’aujourd’hui.
  • 15)    Une autre justification du système actuel repose sur l’argumentation qu’il y a asymétrie d’information entre les banques et les déposants quant à la connaissance des emprunteurs d’où un échange de services entre les banques et leurs clients : concession des dépôts contre une activité de sélection la plus efficace possible des  « bonnes contreparties ». Comment la réforme se positionne-t-elle par rapport à cet argument ?
  • Si l’on part du principe que « le marché » génère toujours les institutions dont il a besoin et qui sont les plus efficaces pour son fonctionnement, il est vital de trouver des justifications à tout ce qui existe car, comme pour le Docteur Pangloss de Voltaire (Candide), tout ce qui existe est toujours « le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».  C’est exactement le cas ici si les auteurs visent tous les dépôts et non simplement les dépôts d’épargne.
  • ü Pour les dépôts à vue, il est manifeste que les agents économiques les détiennent parce que c’est la manière la plus commode de détenir une encaisse de transaction par rapport à l’autre forme de monnaie qu’est le billet, et qu’ils n’ont pas la moindre idée (pour la grande masse) que la contrepartie de cette monnaie est en fait des opérations de crédit qui regénèrent  en permanence les dépôts à vue dont ils se croient détenteurs à part entière mais qui sont en fait des promesses de payer à vue de la banque  alors que celle-ci n’en détient précisément qu’une fraction (c’est la définition même du système bancaire à réserves fractionnaires)
  • ü Pour les dépôts d’épargne et autres titres, l’optique est complètement différente car là, effectivement, l’épargnant délègue à la banque la sélection des « meilleures » contreparties, c'est-à-dire des plus sûres, en bénéficiant en plus d’une certaine masse » en étant absorbé d’abord par de moindres bénéfices des actionnaires et, éventuellement d’autres créanciers plus « junior » assurance que les pertes éventuelles ne dépasseront pas un pourcentage faible de l’ensemble, qu’elles se « noieront dans la qu’eux. Il est donc normal que, dans ce cas, la rémunération dont ils bénéficient pour leurs dépôts soit moindre que pour des investissements « en direct » dans  les entreprises  (quand c’est possible) via l’achat de papier commercial ou d’obligations.
  • Conclusion : Il est évident que, du point de vue de la réforme proposée, l’argument avancé est parfaitement recevable pour l’intermédiation financière au sens strict, telle qu’elle la promeut, tandis qu’il est complètement absurde pour la monnaie circulante que sont les dépôts à vue, qui sont détenus essentiellement parce qu’ils fournissent des services de liquidité.
  • 16) En cas d’application de la réforme, peut-on imaginer qu’un système bancaire off-shore puisse se constituer pour la contourner ?
  • Dans ce domaine, la référence est le développement du marché de l’eurodollar dans les années 60, du nom de la banque liée à l’URSS qui a initié le marché (Eurobank). Soucieux de ne pas déposer leurs fonds en dollars dans les banques américaines de crainte de blocage, les soviétiques les détenaient dans des comptes bancaires hors des Etats-Unis, ce qui permit d’initier un marché du dépôt et du crédit en dollars US hors des Etats-Unis. Or, dans les années 70, un véritable système bancaire off-shore soudainement développé  avec toutes ses conséquences, c'est-à-dire la multiplication de dollars hors de contrôle des Etats-Unis, une marée qui ne faisait qu’attiser une inflation galopante. Plusieurs facteurs s’étaient en fait combinés :
  • ü Le déficit de la balance de base américaine injectait en permanence dans l’économie mondiale des dollars qui se retrouvaient dans les comptes d’acteurs étrangers (Banques Centrales, entreprises, investisseurs)
  • ü Ces acteurs détenaient ces encaisses en dollars  par besoin et intérêt (les entreprises, les banques centrales ) puisque le dollar était (et est resté) la monnaie internationale de référence, la seule alternative étant pour les Banques Centrales accumulant des « balances dollars » (notamment l’Allemagne et le Japon) d’acheter de l’or auprès du Fed, ce qui était mal vu avant 1971 et impossible ensuite (décisions du Président Nixon d’Août 1971)
  • ü Le marché des taux d’intérêt sur les dépôts aux Etats-Unis était fortement régulé, les taux sur les dépôts étant plafonnés alors que les taux du marché montaient sous la pression de l’inflation.
  • C’est ainsi qu’avait pu se créer un vaste marché où les banques pouvaient faire des crédits en dollars  sans trop de risques car les fonds prêtés se retrouvaient immédiatement dans leurs comptes soit directement du fait des transactions entre acteurs non monétaires, soit indirectement via les Banques Centrales qui recevaient ces dollars dans les opérations de changes et allaient les replacer illico sur le marché de l’eurodollar, alimentant la spirale infernale : crédit-dépôt-redépôt- crédit……
  • Dans le cas français, il est clair que la situation n’a aucun rapport avec celle qui prévalait pour les Etats-Unis. Il est difficile d’imaginer des banques étrangères (ou les filiales de banques françaises à l’étranger) faire du crédit en FRF sur la base de taux de réserves fractionnaires, vu qu’il serait difficile d’imaginer un taux de « redépôt » significatif. Donc, elles ne tireraient aucun bénéfice d’une création monétaire impossible. Elles seraient donc conduites à attirer des dépôts d’épargne pour reprêter à des agents opérant en France, soit la même activité que les banques françaises. Il est également difficile d’imaginer qu’elles puissent être plus compétitives.  Par ailleurs, la Banque de France aurait tous les moyens de rétorsion nécessaires pour décourager toute tentative de ce type, à supposer que certains songent à s’y hasarder.
  • ANNEXE 2
  • ILLUSTRATION D’UN RATIO DE CAPITAL MINIMUM POUR LES BANQUES (CAPITAL ADEQUACY RATIO) :
  • LE RATIO « COOKE »
LE CONCEPT CLEF DE « BÂLE I »
CAPITAL ADEQUACY RATIO (RATIO « COOKE »)
CAPITAL (TIER 1 + TIER 2)
----------------------------------------------------------- > 8%
SOMME DES ACTIFS PONDÉRÉS
TIER 1
TIER 2
Actifs pondérés
·Profits non distibués
·   Réserves
·   Obligations convertibles en actions
·   Autres dettes hybrides
- Capables d’absorber des pertes sans déclaration de « default »
- Intérêts non cumulatifs
- « Junior » par rapport à toutes les autres dettes de la banque (dépôts, autres créanciers, autres dettes subordonnées)
·Réserves de réévaluation
·   Provisions générales
·   Dettes subordonnées
·   Autres dettes hybrides
- Capables d’absorber des pertes
- Intérêts cumulatifs
- « Junior » par rapport aux dépôts et aux dettes non subordonnées)
·Risques « souverains » : 0%
·   Institutions financières de l’OCDE : 20%
·Prêts aux collectivités locales : 50%
·   Crédits hypothécaires (<75 50="" :="" bien="" du="" span="" valeur="">75>
·   Prêts aux entreprises : 100%
Notes sur les dettes hybrides.
·Capable d’absorber des pertes: le non-paiement des intérêts, par exemple, ne conduit pas à une déclaration de « default »
·Intérêts non cumulatifs : En cas de pertes des entreprises, les intérêts sont « passés » et ne sont plus dus à l’avenir
·Intérêts cumulatifs : Ils peuvent être « passés » mais ils restent dûs au créancier
·« Junior »/ « Senior » : Une dette est réputée plus junior qu’une autre si, en cas de liquidation, elle est remboursée après les dettes réputées plus « senior ». Elles présentent donc un plus grand risque de ne pas être remboursées.
·Pondération des actifs : Pour calculer la consommation de capital résultant de la possession d’un actif, on pondère la valeur de ce dernier par son coefficient. Ainsi un prêt hypothécaire demande à être couvert par (8%) x (50%) soit 4% de capital, contrairement à un prêt à une entreprise (100%) qui doit donc être couvert par une addition en capital de 8% de sa valeur (dans « Bâle I »
  • ANNEXE 3
HISTORIQUE SUCCINCT DES « BULLES SPÉCULATIVES » ET CRISES FINANCIÈRES DANS LES TROIS DERNIÈRES DÉCENNIES
Pays/Zone/
Secteur
Immo-
bilier
Bourse
Secteurs
Pic
Conséquences
Banques inter-nationales
Prêts aux PVD
1982
·« Défaut » des pays en voie de dévelopement débiteurs
·   Restructuration des dettes (Brady)
Etats-Unis/
Europe
X
1987
·   Krach d’octobre 1987 avec plongée des marchés boursiers et obligataires
·   Brokers et banques d’investissement sauvés par intervention des Banques Centrales
Japon
X
X
Prêts aux entre-prises
1989/90
·   Nécessité de récapitaliser le système bancaire par fonds publics
·   Longue déflation qui se poursuit effondrement boursier et immobilier
·   Croissance ralentie
Europe/
Scandinavie
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Norvège :      87/88
Royaume-Uni : 89/90
Suède :          90/91
Espagne :      90/91
Finlande :      89/90
Danemark     86/87
Allemagne :  90/91
France :         90/92
·   Forte chute des marchés immobiliers
·   Pertes importantes des banques
·   Système bancaire scandinave au bord de l’effondrement
Mexique
X
X
1994
·   Crise « Tequila » suite à une période de forte croissance des crédits et à des problèmes de balance des paiements
·   Forte récession (- 7%)
·   Prêts massifs des Etats-Unis et des organisations internationales
Crise asiatique
X
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1997/98
Une crise « Tequila » à l’échelle de l’Asie :
-  effondrement des marchés
-  forte récession dans les pays de la zone
-  systèmes bancaires en faillite (Indonesie, Thailande, Corée,…)
Internet
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2000
·   Effondrement des marchés boursiers
·   Sur-investissements massifs dans secteurs medias, telecoms
·   Récession ou ralentissement en 2002 – 2003 aux Etats-Unis, Europe, Pays émergents
Etats-Unis/
Europe
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2007 - ?
·   Première crise immobilière « globale »
·   Forte croissance de l’endettement général de l’économie
·   correction boursière et plus forte récession de
l’après-guerre.

Ethos / CS, UBS, Deutsche Bank, risques systémiques.

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BANQUES D’INVESTISSEMENT

LA DEUTSCHE BANK VA LICENCIER ENCORE ENTRE 40.000 ET 50.000 BANQUIERS !!! 
du 27 au 30 octobre 2015 : Un grand coupeur de têtes, John Cryan, venant de l'UBS, est arrivé au sommet de la Deutsche Bank en failllite. Pour sauver la banque, la couleur a été annoncée: "La DB a 100.000 salariés à plein temps. Ce chiffre devrait être ramené au niveau des concurrents directs: UBS et Credit Suisse qui emploient 60.000 et 47.000 personnes". Il a oublié "seulement". Ce qui veut dire que bientôt 40.000 salariés DE PLUS seront jetés à la rue.

Ethos veut de nouvelles règles

Le président de la Fondation Ethos, Dominique Biedermann, veut réduire la voilure des banques d’investissement comme UBS et Credit Suisse. Les progrès effectués jusqu’à présent ne suffisent pas, at- il confié au journal «Schweiz am Sonntag».
De nouvelles règles de capitalisation pour les grandes banques sont nécessaires, à ses yeux. Il préconise un seuil minimal de 5 francs de fonds propres pour 100 francs investis.
Le bilan des deux plus grandes banques du pays est deux fois plus important que le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse. «Il s’agit d’un risque immense, contre lequel on doit se protéger», indiquet- il. Selon lui, certains établissements financiers sont encore «too big to fail».
«La Suisse ne peut pas se permettre de laisser ces instituts bancaires faire faillite. Elle doit, par ailleurs, examiner si dans quelques années, ces établissements auront besoin de plus de fonds propres », explique Dominique Biedermann.
En outre, le président d’Ethos exige que les caisses de pensions soient exclues du taux d’intérêt négatif de la Banque nationale suisse (BNS). Il est dans l’intérêt de tous qu’elles enregistrent de bons rendements pour nos retraites. «Mais avec un taux d’intérêt négatif, elles paient un impôt caché», affirme Dominique Biedermann. A ses yeux, la marge de manoeuvre des actionnaires qui détiennent le plus de voix mais pas le plus d’actions doit également être mieux réglementée.  AT S

Invitations ces 1 et 5 décembre à Berne et Zürich

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/10/de-100000-signatures-invitation-monnaie.html
Bernanke....au-dessus des USA, avec ses dollars... Monnaie-vide ou monnaie pleine à la suisse ?

Islam ... Liberté d’expression et de croyance ?

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Bulle, vendredi 6 novembre 19h30, Grande Salle des Halles 

Monseigneur Charles Morerod et Hafid Ouardiri, le président de la Fondation de l’Entre-Connaissance à Genève, débattront de la 

Liberté d’expression et de croyance 

lors d’une rencontre modérée par Serge Gumy, le rédacteur en chef de La Liberté.

Escroquerie du système monétaire actuel

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Quelques documentaires pour y voir plus clair sur l’escroquerie du système monétaire actuel
Les secrets de la réserve fédérale :
http://www.youtube.com/watch?v=aQgu5Xwpclohttp://www.youtube.com/watch?v=xUa2GRosGzkLes Principes du pouvoir : la Propagande - Le Film
http://www.youtube.com/watch?v=E5e7dPgdp2ALes Principes du pouvoir : l'Empire - Le Film
http://www.youtube.com/watch?v=t159G1kNIJcLes Principes du pouvoir : l'Apocalypse - Le Film
http://www.youtube.com/watch?v=cCB3iP7tEccPsywar : Guerre Psychologique - Le film
http://www.youtube.com/watch?v=2xuoa7tF-x8John Perkins on Globalization
http://www.youtube.com/watch?v=TFC18pFvo1gL'argent Dette (2010) Paul Grignon
http://www.youtube.com/watch?v=kgA2-bWXSN4L'Argent Dette 2 - la mafia Rothschild
http://www.youtube.com/watch?v=c9jfU6q2GpMRévolution monétaire. Redonner le contrôle de l'émission monétaire à l'Etat.
http://revolution-monetaire.blogspot.frThe Money Masters (sous-titres en français)
http://www.youtube.com/watch?v=pYvQoXFfJ_kThe Secret of Oz - VF
http://www.youtube.com/watch?v=Jsk-FdJwL60Loi de 73 Rotschild-Pompidou-Giscard d'ou la dette de la France.
http://www.youtube.com/watch?v=QTp44QfsrPc&Le signe secret - Le groupe Bilderberg
http://www.dailymotion.com/video/xp9wuu_le-signe-secret-le-groupe-bilderberg_newsJohn Perkins « mémoires d'un assassin financier » http://www.dailymotion.com/video/xa636d_john-perkins-confessions-d-un-corru_newsUne mise au point indispensable par un des grands penseurs contemporains sur le socialisme, la démocratie et sur notre véritable pouvoir en tant qu'individu : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Lbd7a4e02RILa crise du crédit pour les nuls
http://www.youtube.com/watch?v=PFqHYLsJZ5YLa Consommation par La Terreur 1/3
http://www.dailymotion.com/video/xe5gqu_la-consommation-par-la-terreur-1-3_newsMaladies à vendre (les inventeurs de maladies)
http://www.youtube.com/watch?v=HXJlB7WESmwAutres documentaires : http://jaiundoute.com/

Non aux abus, les 27, 28, 29.11 et 1 et 5.12.2015

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Notre argent est trop dilué, il faut arrêter le massacre...



Vous êtes tous invités à la remise officielle des + de 100'000 signatures de www.monnaie-pleine.ch le mardi 1er décembre 2015, fête de St Eloi, à Berne, place fédérale, côté droite en regardant le Palais fédéral.

Concours d'idées de performances artistiques pour la remise publique des + de 100'000 signatures.
Comme pour le RBI et ses 8 millions de pièces sur la place fédérale, sic, venez avec votre idée et vous pouvez marquer le monde entier...


https://docs.google.com/document/d/1CIN4Vu37xHJibcMjWBdK-qRXHO2ZCNosgD6x72nG6yg/edit?usp=sharing

De plus,
S'il vous plaît montrer des images
Nous méritons une célébration! Nous célébrerons ensemble le Samedi 5 Décembre à Zurich. Vous êtes tous cordialement invités!
Nous sommes impatients de voir et connaître tous nos amis et soutiens à l'initiative.

Quand: Le samedi 5 Décembre 2015
Durée: à partir de 18 heures
Lieu: Wandellust, Zollikerstr. 76, Zurich
Détails: coming soon!
Application: ici (Envoyer un message) ou edsa@sunrise.ch ou info@vollgeld-initiative.ch

Si quelqu'un veut organiser une fête en suisse romande, ce serait super... plus d'informations sur + de 100'000 signatures. Invitation monnaie-pleine

3 jours de réflexions et méditations:


Comme déjà annoncé, la rencontre St-Nicolas et Dorothée de Flüe aura lieu du 27 au 29 novembre 2015.

Nous remercions déjà les personnes inscrites et invitons celles et ceux qui souhaitent être hébergés ou prendre des repas pendant la session à bien vouloir s’annoncer sans tarder (si possible avant le 14 novembre 2015) au moyen du lien suivant :inscriptions.

Vous trouverez tous les renseignements utiles sur le site www.nicolasdeflue.org.

En nous réjouissant de vous retrouver nombreux à St-Maurice, nous présentons à chacune et à chacun nos meilleures salutations.

Association culturelle Nicolas et Dorothée de Flüe

Très important et très urgent, référendum DPI ou LPMA à signer. Merci

TOUT EST LIé, LES ABUS SONT CONNECTéS. ON MASSACRE LES PLUS FAIBLES, CHACUN SON TOUR...
Référendum contre des tests génétiques arbitraires et la destruction d'embryons humains

Un banquier suisse, votre serviteur,  explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire, avec le Canada comme exemple.
Vidéo Facebook :
https://www.facebook.com/LePeupleEstRoi/videos/vb.152656254942354/398971633644147/?type=3&theater
Tiré de l'émission "Qu'est-ce qu'elle a ma girl" de becurioustv.com.




La Suisse «république bananière» ?

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Une femme quitte l’isoloir lors des élections fédérales, à Sion. 
© (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) / SALVATORE DI NOLFI


ÉLECTIONS FÉDÉRALES


Le Valais achève sa campagne en «république bananière»

Engagé dans un duel contre le PDC pour l’élection au Conseil des Etats, le PLR entend dépêcher des observateurs dans les communes haut-valaisannes.
Les libéraux radicaux doutent du bon fonctionnement de la démocratie en Valais. Ce mardi, ils ont envoyé une soixantaine de courriers, principalement destinés aux communes haut-valaisannes. Ils entendent dépêcher des mandataires partout où ils ne sont pas représentés par un élu, comme la loi le leur permet. Suite aux vives réactions déclenchées par cette lettre, le PLR a diffusé un communiqué de presse qui attribue au canton «une étiquette de république bananière», et qui pose cette question: «Y aurait-il de la réticence vis-à-vis des mandataires PLR comme il y en a vis-à-vis des délégués de l’ONU lors de contrôles des élections dans certains pays»?

La fin de la campagne est tendue. Avant ce dimanche, il n’y avait plus eu de second tour en Valais pendant douze ans, et trois élections tacites s’étaient succédées. Le PLR Pierre-Alain Grichting défie seul les deux favoris démocrates chrétiens, qui défendent le monopole historique de leur parti au Conseil des États. Si plus personne ne conteste l’élection de Jean-René Fournier, son colistier haut-valaisan Beat Rieder est dans le viseur du libéral radical, qui comptait 8500 voix de retard le 18 octobre.

Dans la partie alémanique du canton, le PDC Beat Rieder recueille beaucoup plus de suffrages que le PLR Pierre-Alain Grichting. Les conservateurs ont toujours été majoritaires dans un Haut-valais où les libéraux radicaux ne sont jamais vraiment parvenus à s’implanter. Ce bastion démocrate chrétien est au centre de la campagne au Conseil des États.

Auteur de la lettre qui a fâché le Haut-valais, le secrétaire général du PLR Victor Glassey prétend que son parti ne doutait pas de la probité des scrutateurs. Selon lui, les libéraux radicaux souhaitaient simplement «participer à une belle fête démocratique», avant que les réactions «disproportionnées» des démocrates chrétiens ne leur inspirent des soupçons. Il interroge: «Qu’est-ce qu’ils ont à cacher pour se montrer aussi nerveux lorsque nous voulons nous rendre chez eux?».

S’il ne conteste pas le droit des libéraux radicaux à disposer d’observateurs dans les communes, le président du PDC du Valais romand doute sérieusement de leur angélisme. Avec ironie, serge Métrailler relève que le PLR n’avait encore «jamais participé aux nombreuses fêtes démocratiques du Haut-Valais» et souhaite que la démarche se pérennise. Pour lui, «ce courrier n’est pas anodin: il sous-entend qu’il pourrait y avoir des malversations». En ajoutant que «le PLR fait peser une suspicion indélicate sur des gens qui ont toujours fait correctement leur travail», il comprend les réactions outrées des démocrates chrétiens haut-valaisans.

Ce jeudi, les conservateurs du Haut-Valais ont condamné les propos des libéraux radicaux dans un nouveau communiqué. Pour eux, «évoquer une république bananière constitue une attaque frontale contre les institutions et donne une mauvaise image du canton». Leur candidat Beat Rieder, lui, ne s’exprime pas. Sur les réseaux sociaux, il a publié le courrier envoyé aux communes avec ce commentaire: «Une seule réponse: Jean-René Fournier et Beat Rieder au Conseil des Etats». Pour la direction du PLR, l’administration qui a transmis le document au candidat a enfreint la loi. Elle somme désormais le conservateur de s’expliquer «sans délai», tout en dénonçant un «comportement antidémocratique».

En Valais, le secret du vote est parfois malmené par le nombre d’électeurs restreints de communes trop petites. Pour le premier tour du 18 octobre, il n’était d’ailleurs pas garanti. Les enveloppes étaient transparentes, et plusieurs scrutateurs ont alerté l’État parce qu’il était possible de deviner les noms imprimés au travers du papier. Le service de l’intérieur a désormais changé les enveloppes. Il recommande aussi aux communes d’accepter la requête du PLR, et d’accueillir ses observateurs.
http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/11/fraudes-electorales-secret-du-vote-une.html

À propos de l'auteur


Article 1

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Comment on aurait forcé la Suisse à abandonner la couverture-or 

en trichant les votations avec le vote des suisses de l'étranger et les enveloppes transparentes


Fraudes électorales. Secret du vote ? Une blague qui dure.


Il n'y a plus de secret de vote, dans aucun greffe d'aucune commune vaudoise, valaisanne, genevoise, fribourgeoise, neuchâteloise, jurassienne, très probablement de la Suisse entière.
Il suffit d'un spot ikea ou une lampe de poche à LED sous une couverture opaque et de plaquer l'enveloppe jaune contre la vitre du spot. Ils ont des machines à lecture optique professionnelles pour tricher dans les grandes communes comme Lausanne, Genève... ( avec des flashs très forts dont j'ai moi-même vu les éclairs depuis la place Chauderon à Lausanne) , machines qui figurent dans la comptabilité, sic... Voir avec la loi sur la "transparence"... Il y a de l'humour même dans le domaine aride du "droit"...
Fraudes électorales. Quel secret de vote ? Une mauvaise blague qui perdure. Le système est fait pour tricher, depuis le début, sic... La Suisse est devenue une république bananière de la pire espèce, hypocrite jusqu'à l'os, eh oui, y en point comme nous...




Crises Etats-Unis Suisse

Nous sommes en 2015 et nous constatons :
• Le bilan totalement calamiteux de la BNS est la conséquence immédiate de ces décisions prises entre 97 et 2003 (cf notre dossier BNS). 
• La BNS soutient massivement la monnaie, les dettes publiques et les firmes transnationales américaines.
• La Finma détachée de l’administration fédérale et gérée par des proches des milieux financiers internationaux est sur le point de confisquer les dépôts des épargnants pour financer le casino financier planétaire
• Le financement des banques dites too big to fail a été institutionnalisé grâce à la BNS.
• La place financière suisse avec sa myriade de PME appartient au passé.
• Les capitaux ont été délocalisés vers l’Asie et vers l’Amérique du Nord.
• La politique de la BNS hors de contrôle installe le pays dans la déflation et le mène vers la récession.Celle-ci est freinée par le bétonnage de la Suisse et les grands travaux de construction. L’arrivée massive de population étrangère augmente la demande intérieure et font croire à un bien-être économique bien virtuel.
C’est dans ce contexte très précis et dans une recherche de vérité que le texte ci-dessous nous intéresse.
Il est bien évident que nous n’avons aucun moyen d’en vérifier le contenu. A chacun de se faire son opinion.
Liliane Held-Khawam | Novembre 6, 2015

or

Adieu l’or!

Les réserves d’or de la Suisse en point de mire des « initiés » (1997)

Finalement, les élites d’«initiés» du «Council on Foreign Relations» (CFR, conseil des relations étrangères) ont découvert la morale. Comme ils l’avouent eux-mêmes, ces menteurs notoires célèbrent depuis peu leur conversion à la vie morale. S’ils reconnaissent que la «mondialisation du commerce» a certains attraits, ils réalisent subitement qu’il existe une force beaucoup plus importante que l’argent et la puissance – la morale.
Cette révélation émouvante est de la plume de Roger Altman (CFR), vice-ministre des finances de la première administration Clinton. Dans un article du «Los Angeles Times» du 3 août 1997, il se montre enthousiasmé par l’indignation morale qui force enfin un système bancaire suisse nébuleux et haï à restituer le patrimoine que les victimes de l’holocauste avaient confié aux banques suisses pour le préserver des nazis ou celui que les nazis avaient dérobé, puis déposé dans les banques sans laisser de traces.
Dans son indignation «morale», Altman n’est cependant pas seul: les médias ayant pignon sur rue avaient déjà fustigé la bassesse des banques suisses, accusant et condamnant celles-ci pour «financement de la machinerie de guerre des nazis», «détournement de l’épargne des victimes de l’holocauste» et mensonges à propos de ces infamies.
Le «New York Times» a prétendu que les banques suisses sabotaient avec arrogance, depuis des décennies, les enquêtes sur le rôle de leur neutralité pendant le nazisme, tandis que le «Washington Post» s’indignait que les banques suisses se fussent prétendument emparées des avoirs de déposants et eussent blanchi le patrimoine considérable volé par les nazis.
Bill Clinton, lui aussi, a profité de l’occasion pour se montrer scandalisé et a confié à Stuart Eizenstat (CFR), nommé récemment envoyé spécial chargé de la restitution de propriétés en Europe centrale et orientale, le soin de préparer un rapport complet sur les pillages scandaleux auxquels les Suisses se seraient livrés. Ce rapport vient de sortir; les bureaucrates de onze autorités fédérales se sont vouées pendant sept mois à «des recherches intenses»; le résultat de leurs activités: 210 pages de resucée de la politique pendant la Seconde Guerre mondiale, que personne ne lira jamais, mais que nous, les contribuables, devrons finalement payer.

Le Conseil fédéral et les banques suisses capitulent

Un procès au nom de toutes les victimes du régime nazi en vient au fait devant un tribunal fédéral des Etats-Unis les accusés sont les trois grandes banques suisses, l’Union de Banques Suisses, la Société de Banque Suisse et le Crédit Suisse, mais la formulation dénonciatrice des allégations (crimes de guerre, crimes contre l’humanité crimes contre la paix, génocide, etc.) inclut naturellement le gouvernement suisse. Les demandeurs affirment qu’ils sont les héritiers de titulaires de comptes bancaires ouverts avant la Seconde Guerre mondiale, décédés ultérieurement à la suite de l’holocauste et qu’ils se sont vu opposer une fin de non-recevoir quand ils ont tenté de recouvrer les fonds disparus de leurs parents.
Comme le faisait cependant remarquer The American Spectator dès mai 1997, «s’il s’agissait réellement de retrouver de l’argent disparu dans le système bancaire suisse, la cause aurait été plaidée dans le canton suisse où la banque détenait les fonds; or l’action a été intentée à New York et représente à ce titre un acte politique.»
Mais l’action a eu l’effet souhaité: l’attaque a été si violente que les trois grandes banques ont capitulé et créé un fonds de 100 millions de francs pour aider les victimes de l’holocauste et leurs héritiers (sans connexion avec quelque avoir décelé que ce soit). De plus, le gouvernement suisse a convenu avec le Congrès juif mondial l’Agence juive, le centre Simon Wiesenthal et d’autres groupements juifs qu’il nommerait une commission indépendante de personnalités éminentes pour examiner les registres des banques suisses relatifs aux avoirs des victimes de l’holocauste. Le président de la commission n’est autre que Paul Volker, ancien président de la Réserve fédérale (institut d’émission des Etats-Unis) et membre influent aussi bien du CFR que de la commission trilatérale (TC). Un communiqué récent de Volker nous informe que son enquête – dont la procédure probatoire sera assouplie – ne sera pas terminée avant la fin de l’année prochaine. En effet, ce serait un miracle que Volker respecte ce délai. The American Spectator explique: «Malheureusement, il n’existe pas d’examen indépendant ni peut en en être fait 60 ans après – même par des personnalités éminentes – qui puisse prouver d’où et comment l’argent est parvenu en Suisse pendant les années trente. […] On ne sait même pas dans quelle monnaie l’argent a été déposé, ni sous quelle forme. Un dépôt en reichmarks effectué en 1938 aurait été sans valeur à la fin de la guerre, tout comme les obligations d’une entreprise roumaine ou du gouvernement tchèque.»
En 1962, les banques suisses ont fait des recherches en toute forme sur les fonds en déshérence de personnes mortes pendant la guerre, mais le seul résultat a été 10 millions de francs payés à des survivants et à des parties juives. […] Si les réviseurs reprennent aujourd’hui l’affaire, ils trouveront une multitude de fusions par lesquelles le nombre de banques suisses a été réduit de 1051 à 413 à la fin de 1995.

Chantage de Bronfmann envers le Conseil fédéral

Abstraction faite de toutes ces considérations, c’est Edgar Bronfman (CFR), homme d’une richesse fabuleuse propriétaire de l’entreprise multinationale de spiritueux Seagram et président du Congrès mondial juif qui pendant des mois, a mené une campagne inlassable contre les banques suisses. Le 5 mars 1997, le «Journal de Genève» a fait état d’un avertissement étonnant de Bronfman: «Edgar Bronfman estime que si les banques suisses ne saisissent pas cette occasion exceptionnelle de rétablir leur bonne réputation, il prévoit la fin de la Suisse comme grand centre bancaire mondial, car tout signe de confiance aura disparu. […] Le monde libre pourrait un jour juger condamnable un tel système bancaire.»
A Lausanne, Jean-Marc Berthoud de la Documentation Chrétienne a constaté que «le message d’Edgar Bronfman avait été très bien compris par le Conseil fédéral». Peu après, Arnold Koller, président de la Confédération et membre du parti démocrate-chrétien, annonça que le Conseil fédéral avait créé une Fondation humanitaire suisse, dotée de la somme fabuleuse de sept milliards de francs. Les intérêts du capital seraient destinés à des personnes en détresse grave sur le plan financier, aussi bien en Suisse qu’à l’étranger; l’on suppose que, parmi les gens aidés, il y aura des descendants des Juifs victimes de l’holocauste. Curieusement, cette somme énorme ne correspond en aucune façon, aux dires de Koller lui-même, aux avoirs en banque d’origine juive.
Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par tous ceux qui avaient attaqué les banques, alors que Bronfman se déclarait vainqueur, proclamant: «Maintenant que le gouvernement suisse a fait machine arrière, je l’invite à coopérer.» Coopérer – en quelle matière? Pour comprendre ce que les «initiés» projettent, il faut négliger provisoirement le côté juif de l’affaire, qui est un sujet à part. Quoi qu’il en soit des avoirs en déshérence affaire qui doit absolument être tirée au clair, il devient de plus en plus évident que l’ampleur de l’attaque contre les banques est tout à fait disproportionnée par rapport à ce triste sujet. Bref, l’aspect juif est utilisé comme couverture et ne sert que d’instrument sur le plan émotionnel à des fins autrement plus importantes.

En réalité il s’agit de la couverture-or

Disons-le clairement: ce dont il s’agit, c’est de l’or qui couvre la monnaie suisse. En effet, la loi doit imposer à la banque émettrice d’échanger à tout moment monnaie et crédit en circulation contre leur équivalent en or. C’est cette garantie qui donne aux investisseurs étrangers leur grande confiance dans les institutions bancaires suisses
Elle confère indépendance, richesse et pouvoir à la place financière suisse, à partir de laquelle 30% des investissements internationaux sont traités.
Et empêche du même coup les «initiés» de contrôler l’ensemble de la monnaie et des crédits dans le monde.
C’est un fait étonnant que le franc suisse soit la seule monnaie au monde toujours liée à l’or [au moment de la publication, soit en octobre 1997. Remarque de la rédaction] Jusqu’au XXe siècle, la couverture-or était d’usage on connaissait très bien ses avantages. Son principal mérite était d’empêcher des politiciens rapaces, toujours en quête d’argent, de consacrer davantage d’argent à l’acquisition de voix afin de renforcer leur pouvoir personnel.
La discipline sévère de la couverture-or empêchait les politiciens de manipuler l’offre de monnaie et assurait ainsi une croissance continue de l’économie, source de richesse réelle. Si la production dépassait la quantité de monnaie en circulation, la valeur de celle-ci augmentait, ce qui revient à dire que les prix baissaient et que le niveau de vie montait.

Morgan et Rockefeller fondent aux Etats-Unis un institut d’émission privé

Il va sans dire que ce frein monétaire lésait les intérêts des banques dirigeantes et des politiciens. A l’orée du XXe siècle, des particuliers puissants de New York et de Washington ont préparé les banquiers et le public à l’idée d’un système d’émission monopolistique indépendant, basé sur un réseau de banques n’entrant pas en concurrence et adossant tous leurs prêts à la même quantité de réserves partielles: en bref, un cartel. Quand des leaders financiers, guidés par J.P. Morgan et les Rockfeller, ont mis secrètement sur pied notre institut d’émission en 1912 sur l’île Jekyll, en Georgie, il ont remarqué qu’ils avaient besoin du gouvernement comme partenaire
Non seulement parce que le monopole du cartel en serait protégé, mais aussi parce que seul le pouvoir étatique pourrait abolir l’étalon-or de notre monnaie quand il serait temps. Quand les politiciens ont réalisé qu’un mécanisme était en gestation pour fabriquer une masse de papier-monnaie à partir du néant et permettre ainsi au Congrès de dépenser de l’argent sans commettre de suicide politique en majorant les impôts, ils ont adopté la loi sur la Réserve fédérale et se sont faits ainsi complices d’une des plus vastes escroqueries jamais commises contre le peuple américain.
Causée elle-même par l’expansion, puis la contraction, de l’offre de monnaie faite par la Réserve fédérale, la grande dépression a ouvert la voie au passage décisif de l’or au papier. De 1913 à 1933, le ministère des finances et la Réserve fédérale ont émis du papier-monnaie. Ces billets étaient convertibles en or et ressemblaient tellement à celui-ci que les Américains, induits en erreur, n’ont pas remarqué la différence. Sous prétexte de combattre la crise économique, le président Franklin Roosevelt a confisqué l’or des Américains par décret, en 1933, et a aboli ainsi l’étalon-or aux Etats-Unis, comme s’il avait accompli un brillant coup. En réalité, il ne nous reste plus que notre monnaie de papier de la Réserve fédérale, qui n’a pas de valeur intrinsèque et dont la valeur a baissé de 99% depuis 1913 et de 45% depuis 1987.

L’institut d’émission des Etats-Unis, instrument de régulation économique

Ainsi, les «initiés» sont entrés en possession d’un outil de dépréciation continue de notre monnaie, désigné par euphémisme comme «instrument précis de régulation économique». Des sommes d’argent fantastiques – mais en fait inexistantes – sont créées par le mécanisme des réserves partielles qui permet à nos banques de conserver 10% seulement de chaque dépôt et de prêter indéfiniment la même somme contre intérêts, moins les 10%. Cette offre inflationniste de monnaie stimule artificiellement la croissance, ce qui paraît souhaitable un certain temps. Mais comme le taux d’inflation dépasse toujours le taux de production, la monnaie perd de sa valeur et les prix montent. L’institut d’émission doit alors maîtriser l’inflation en restreignant le crédit et en majorant les taux d’intérêts, ce qui conduit à la récession et au chômage. Ainsi, la Réserve fédérale produit subrepticement expansion et récession, ce qu’elle baptise habilement «cycle conjoncturel».

Prochaine étape: Bretton Woods

L’abolition de la parité or par Roosevelt n’était que le début d’un plan d’ensemble. La prochaine étape a eu lieu à la conférence de Bretton Woods en 1944, placée sous l’égide du socialiste britannique John Maynard Keynes et de Harry Dexter White, qui était simultanément membre d’un réseau d’espionnage communiste et ministre des finances adjoint des Etats-Unis.L’objectif de cette conférence était de mettre fin à l’usage de l’or comme base des échanges de devises et de le remplacer par un étalon de papier manipulé qui permettrait aux Etats de créer de la monnaie à partir du néant, précisément ce que les banques américaines faisaient déjà.
bretton woods
Cependant, les gouvernements étrangers et les banques centrales pouvaient encore échanger leurs dollars à Fort Knox à un prix fixe, à savoir 35 dollars l’once. Ainsi, le dollar est devenu la référence obligatoire de toutes les autres monnaies, car – contrairement à la valeur de celles-ci – la sienne était garantie. La plupart ignoraient l’existence du plan visant à fonder une banque centrale mondiale qui créerait un papier-monnaie commun à toutes les nations et permettrait d’égaliser les taux d’inflation. Toutefois, il ne fallait pas procéder trop vite car, ainsi que Maynard Keynes l’a formulé, «le seul espoir réaliste d’une monnaie gérée sur le plan mondial consistait en une évolution graduelle de sa constitution.»
Dès 1971 il était entendu de se débarrasser définitivement de cette parité-or toujours restrictive. Si le but était de créer un institut mondial à l’émission illimitée, il fallait détacher complètement le dollar de l’or. C’est pourquoi, par décret, le président Richard Nixon a fermé soudainement «la fenêtre de l’or» aux étrangers. Par cet acte, il a coupé le dernier lien avec l’or et laissé le monde entier inondé de dollars que l’on ne pouvait plus convertir en or. Or les nations n’avaient pas d’autre possibilité que d’accepter le dollar comme monnaie internationale de référence, assurant ainsi aux «initiés» une domination économique mondiale. A une exception près.

L’exception suisse

Car il restait un seul pays dont la monnaie était encore liée à l’or par sa constitution: la Suisse. Le dollar n’étant plus qu’une monnaie de papier soumise à l’inflation au gré de la Réserve fédérale, les nations du monde se sont tournées vers le franc suisse, monnaie stable, pour protéger les changes internationaux de manœuvres arbitraires. Involontairement, la monnaie suisse joue ainsi un rôle stabilisateur éminent dans la communauté internationale. C’est la parité-or qui rend le franc suisse stable et explique le développement incroyable des banques suisses, qui sont maintenant en concurrence avec les plus puissants établissements bancaires des Etats-Unis.

Le franc suisse barre la route à l’instauration d’un nouvel ordre mondial

Mais c’est justement le succès des Suisses qui cause leur perte, peut-on constater maintenant. En effet, la présence d’une monnaie toujours liée à un métal précieux sur le marché mondial empêche les banques centrales d’Amérique du Nord, d’Europe et du Japon (le cartel trilatéral!) d’instaurer une domination financière mondiale absolue et de réaliser leur objectif ultime, une monnaie mondiale de papier qui puisse être accrue à volonté.
En bref: le rattachement du franc suisse à l’or barre tout simplement la route à l’instauration définitive d’un nouvel ordre mondial.
On notera avec intérêt que, si la vérité sur ces événements est étouffée aux Etats-Unis, elle ne l’est pas en Europe. Ainsi, Pierre de Villemarest a souligné ce qui suit dans le numéro de mars 1997 de la revue française Controverse:«En cette fin de siècle, la vérité est que les tenants de la mondialisation que dirige monsieur Bronfman veulent accélérer leur marche vers la destruction des nations individuelles et des peuples qui ont l’aberration de vouloir préserver leur culture et leur tradition, leur appartenance à l’Europe et, malgré la diversité des langues, à une chrétienté opposée à un matérialisme contemporain qui se prétend inévitable au nom d’un Ordre Nouveau et entend remplacer les lois des nations par celles du marché et des sociétés multinationales. L’instauration d’une monnaie unique en Europe part de cette vue globale, que la Suisse perturbe par son importance financière et par sa gestion qui se soustrait au contrôle des gourous mondialistes.»
Ce n’est naturellement pas un secret que les «initiés» avaient toujours le plan de créer un système monétaire mondial, ce qu’ils ont constamment réaffirmé. Dans son livre irremplaçable intitulé «Le terrorisme financier», John Mc Manus, président de l’Association John Birch, cite une série de telles déclarations, comme celle de Richard Cooper (CFR, TC): «L’essentiel est que le contrôle de la monnaie serait aux mains d’une nouvelle banque centrale et non de quelque gouvernement national. Or une monnaie unique ne se conçoit qu’avec une politique monétaire unique. Comment des Etats indépendants peuvent-ils y parvenir? Ils doivent transmettre leurs compétences en matière monétaire à une collectivité supranationale.» Zbigniew Brzezinski (CFR,TC) se prononce de manière analogue: «Il faut déployer des efforts encore plus intenses pour créer une nouvelle structure monétaire mondiale.»
Et Richard Nixon de déclarer: «Il convient de réformer radicalement le système monétaire mondial. […] Les EtatsUnis se joindront à d’autres Etats pour créer un ordre économique mondial moderne et y participer.»

La conspiration de Bronfman

Mais revenons aux sept milliards de francs dont la Fondation humanitaire suisse doit être dotée selon les vœux du Conseil fédéral. Dans son œuvre très instructive intitulée «L’étalon-or suisse et le nouvel ordre mondial», Jean-Marc Berthoud explique que sept milliards supplémentaires ont été ajoutés à la fondation pour corrompre le peuple suisse et lui faire accepter la décision impopulaire du Conseil fédéral. Nous en arrivons au centre des attaques des «initiés» le lien entre les 14 milliards de francs et l’or va être tranché; en même temps, la Banque nationale suisse commencera à vendre ses réserves d’or.
Berthoud explique: «Du fait que les 14 milliards de francs sont détachés des réserves d’or de la Banque nationale et que le Conseil fédéral prend la décision de vendre les réserves d’or sur lesquelles se fonde notre monnaie, il a fait le premier pas pour libérer le franc de son lien avec l’étalon-or. C’est ce premier pas dramatique – et non la somme relativement modeste mise à disposition des descendants des Juifs assassinés par les nazis – qui a tant soulagé les organisations juives internationales et les porte-parole de l’opinion mondiale autorisée.»
On trouvera une autre confirmation dans 24 heures du 7 mars 1997: «Le Conseil fédéral propose d’anticiper une réforme qui entrerait seulement en vigueur avec la révision totale de la constitution. Les articles 38 et 39 actuels seront remplacés par le nouvel article 89 du projet de réforme, lequel abolit le lien entre le franc et l’or.»
Il est étonnant de voir comment a été comprise la menace d’Edgar Bronfman de détruire la Suisse en tant que centre financier. Ainsi s’explique la jubilation de Bronfman au sujet d’une loi qui n’a rien à voir avec les fonds en déshérence. Il faut comprendre que Bronfman agit à ce propos non comme Juif, mais comme conspirateur. Le peuple juif – aussi peu informé de l’existence des «initiés» que le sont les Américains – est abusé honteusement et n’est pas responsable des tares de quelques-uns de ses chefs.
En effet, les commentaires les plus intelligents sur la chasse aux avoirs non réclamés sont de la plume de Juifs israéliens dont la plupart montrent peu d’intérêt à ce sujet. Pour beaucoup, la confrontation avec la Suisse laisse un arrière-goût amer. Le commentaire suivant du journaliste israélien Tom Segev, cité le 27 juillet dans le «New York Times», en est un bon exemple: «S’irriter à propos des avoirs en banque de particuliers est une banalisation de l’holocauste. Les Israéliens se sentent mal à l’aise face au langage emphatique que les gens du Congrès juif mondial utilisent. Un sentiment qui peut être exprimé ainsi: «Ne m’utilise pas, n’utilise pas l’holocauste pour ta publicité personnelle.»
Or ce sont justement les Juifs israéliens qui rappellent au monde que le thème moral des réparations avait déjà été épuisé il y a 45 ans. A cette époque, les sommes étaient beaucoup plus grandes et les sentiments plus violents. C’était dans les années cinquante, lorsque les débats portaient sur la question de savoir s’il fallait accepter des réparations de l’Allemagne de l’Ouest. Israël a accepté des sommes qui atteignaient des milliards de dollars, mais il s’agissait de réparations à la nation juive et non à particuliers titulaires de comptes en banque.

Une crise provoquée artificiellement

Nous devons vouer notre attention au fait que les attaques des «initiés» contre le franc suisse ne sont rien d’autre qu’un pas sur la voie de l’élimination définitive de l’obstacle de l’or. Le 10 septembre 1997, le Wall Street Journal rapportait négligemment que tous les responsables des banques centrales mondiales convenaient que, «comme l’or ne jouait plus qu’un rôle restreint dans le monde financier international, il ne se justifiait plus» de le détenir en tant que patrimoine. Prétendant qu’un bien «extérieur au système n’aura plus beaucoup de valeur», les banquiers, y compris ceux de Suisse, vendent en catimini leurs réserves d’or. Depuis 1989, de l’or a été vendu pour la contrevaleur de 16,6 milliards de dollars, ce qui en a fait chuter le cours. Un fonctionnaire de la Banque d’Angleterre a déclaré que les banquiers d’aujourd’hui «ne voulaient plus traîner la charge de leurs prédécesseurs».
La dernière étape pourtant – la réalisation – n’est qu’esquissée. Comme les précédentes, elle n’aura pas lieu très vite. Tout d’abord, la monnaie européenne doit être instituée en janvier 1999. [En tant que numéraire, l’euro a été introduit le 1/1/2002.] Bien que ce modèle constitue une expérience précieuse pour les «initiés», la réalisation mondiale ne sera pas si simple. Le cas échéant, on aura besoin d’une crise provoquée artificiellement.
planete - dra
A moins que les nations du monde ne se soulèvent et ne détruisent les plans sans scrupules d’une poigné de fous assoiffés de pouvoir. Alors, nous serions vraiment témoins d’un «triomphe de la morale».
Jane H. Ingraham – The New American
Publié par Horizons et débats no 12/juin 2002
Articles à lire:

Juges: appartenance aux loges maçonniques ?

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Légende: Contre la puissance des sociétés secrètes, interdiction des francs-maçons, Suisses, votez oui.

 http://desiebenthal.blogspot.ch/2012/11/dans-lhistoire-des-peuples-la-suisse.html
 

Les acteurs principaux des crises au Rotary...( Swissair, Subprime, bonus...).

UBS, Credit Suisse, Swiss Life, Zürcher Kantonalbank, Axa-Winterthur-Versicherung, die Zürich-Versicherung ou encore KPMG parmi beaucoup d'autres...


Mgr Gianfranco Girotti a rappelé que la Déclaration sur la franc-maçonnerie de la Congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée en 1983 par Jean-Paul II, affirmait « que l'inscription aux associations maçonniques 'demeure interdite par l'Eglise' et que les fidèles qui s'y inscrivent 'sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion' ». 


Les juges valaisans devront annoncer leur appartenance aux loges maçonniques

Le Grand Conseil valaisan a accepté un postulat demandant que les juges doivent annoncer leurs liens d'intérêt ainsi que leur appartenance à une loge.

Les députés UDC Alexandre Cipolla, Jean-Luc Addor et Grégory Logean ont demandé l’élaboration de bases légales pour imposer aux magistrats de l’ordre judiciaire et du Ministère public l’obligation d’annoncer leurs liens d’intérêts, de même que leur appartenance à une société secrète.
Le Grand Conseil, tout comme le Conseil d’Etat, a accepté ce postulat, malgré l’opposition de la gauche et du PLR, concernant la question des sociétés secrètes, par 71 voix contre 46.
Le dossier passe maintenant en mains du Conseil d’Etat, qui devra proposer une modification de la loi actuelle.
Jean-Yves Gabbud

Initiative populaire 'Interdiction des sociétés maçonniques'



L'initiative a la teneur suivante:
Les citoyens suisses soussignés, aptes à voter en matière fédérale demandent, en vertu de l'article 121 de la constitution fédérale, que celle-ci soit révisée partiellement à son article 56, et que ledit article soit remplacé par un article 56 nouveau, qui aurait la teneur suivante:
Les citoyens ont le droit de former des associations, pourvu qu'il n'y ait, dans le but de ces associations ou dans les moyens qu'elles emploient, rien d'illicite ou de dangereux pour l'Etat. Les lois cantonales statuent les mesures nécessaires à la répression des abus.
Cependant les sociétés franc-maçonniques, les loges maçonniques et Odd Fellows, la société philanthropique Union et les associations affiliées ou similaires sont interdites en Suisse.
Toute activité quelconque se rattachant directement ou indirectement à de semblables associations étrangères est également interdite sur le territoire suisse.
                                                                               Chevalier du Secret bien trop gardé, Patrick.....

Suicide assisté et euthanasie active des francs-maçons ...



Les activités de l'association Dignitas en Suisse alémanique et l'initiative déposée par Exit dans le canton de Vaud pour obtenir le droit d'intervenir dans les EMS bénéficiant de l'aide financière de l'État soulèvent des indignations.

Il fait déjà l'objet d'un débat nourri et la campagne qui se déroule dans le Canton de Vaud mérite qu'on y réfléchisse à fond, car cette votation aura des répercussions dans toute la Confédération. 
Le sujet ne laisse personne indifférent.
Aujourd'hui et du point de vue légal, l'assistance au suicide est possible à condition que son auteur ne soit pas poussé soi-disant par un mobile égoïste. 
L'art. 115 du Code pénal suisse n'en fait un crime qu'en cas d'égoïsme.
Art. 115
Celui qui, poussé par un mobile égoïste, aura incité une personne au suicide, ou lui aura prêté assistance en vue du suicide, sera, si le suicide a été consommé ou tenté, puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
Il faut savoir que cette norme horrible a été introduite par les francs-maçons, pour pouvoir "suicider" leurs membres récalcitrants.
Il faut savoir que certains prennent plaisir (sic) à tuer leurs semblables.

Suicide assisté et euthanasie active sont des programmes francs-maçons ...

Catholicisme et philosophie maçonnique: deux paradigmes inconciliables, deux conceptions du monde incompatibles.
Le débat n'est pas nouveau, puisque vingt et un ans seulement après la création de la maçonnerie moderne, spéculative, le Pape Clément XII la condamnait par "une constitution valable à perpétuité", condamnation reprise par de nombreux papes, jusqu'à Jean-Paul II (sur proposition de Mgr Ratzinger en novembre 1983). Cependant il a toujours été de bon ton parmi les fidèles et même les écclésiastiques, surtout en France, de faire preuve d'indépendance vis-à-vis de recommandations pourtant motivées du Magistère: le coq gaulois est toujours fier de son indépendance et il ne chante pas seulement dans les basses-cours, mais aussi dans les sacristies! C'est ainsi que l'on a vu le R.P Riquet et Allec Mellor faire l'apologie de la maçonnerie dans les années soixante. Vingt ans plus tard, c'était Mgr Thomas de Versailles qui "flirtait" avec J.J Gabut, Grand Maître de la Grande Loge de france. Et le 9 décembre 1999, on pouvait lire avec effarement la notice "auto-nécrologique" de l'abbé Jean-Claude Desbrosse dans le Figaro, avec tous ses titres maçonniques. Il trouva malencontreusement un soutien posthume de son ancien Evêque, Mgr Le Bourgeois, dans le journal La Croix, contredit très rapidement par son successeur Mgr Seguy du diocèse d'Autun. Depuis, d'autres Evêques français, et non des moindres, ont soutenu le point de vue romain: Mgr Bonfils dans les Nouvelles Religieuses (n°161), Mgr Brincard sur le site internet de son diocèse  du Puy-en-Velay, Mgr Rey de Toulon dans un article de La NEF de décembre 2004, Mgr de Germiny de Blois.
Personnellement, je suis témoin et je ne suis que témoin, mais converti et baptisé à cinquante ans, j'ai été franc-maçon du Grand Orient de France pendant quinze années, et voilà vingt deux ans que je suis chrétien. Etant catholique aussi convaincu et actif que j'ai été franc-maçon militant, je me permets d'affirmer, en dehors de toute interdiction magistrale, malheureusement mal ressentie même par des catholiques pratiquants, qu'il est absurde, philosophiquement contradictoire, de prétendre être à la fois vrai catholique et franc-maçon authentique, quelles que soient les obédiences (mais qui se soucie aujourd'hui du principe de non-contradiction?). Je précise que j'ai fréquenté des maçons de toutes obédiences, notamment en Fraternelle.
Chirurgien gynécologue et urologue, j'ai participé en paroles et en actions dès 1966 à la contraception artificielle, aux stérilisations, à l'avortement, partageant les combats de francs-maçons publiquement connus, comme Lucien Neuwirth, Jean-Pierre Prouteau, Pierre Simon, Henri Caillavet, pour la légalisation et la pratique de ces actes.
De 1970 à 1985, j'ai gravi les grades initiatiques d'apprenti jusqu'au 18° (Chevalier Rose-Croix), j'ai été Vénérable de loge, délégué au Convent(député à l'assemblée nationale annuelle), membre de la Fraternelle des Hauts Fonctionnaires.
Depuis le début de ma conversion en 1984, j'ai témoigné, en de nombreuses occasions, de ma joie d'avoir rencontré notre Seigneur Jésus-Christ, par écrit (cinq livres: cliquez sur LIVRES) et oralement (une soixantaine de conférences: cliquez sur CONFERENCES et une trentaine d'interviews). J'ai la fierté aujourd'hui d'être devenu membre sociétaire de l'Association des Ecrivains Catholiques de langue française, membre du comité d'honneur  de l'Alliance pour les Droits de la Vie et je dispose de ce site-blog sur le réseau internet, déjà visité par près de 40.000 internautes.
Qu'est-ce que la franc-maçonnerie? Officiellement, il s'agit d'une association philosophique et philanthropique, qui, sous sa forme spéculative est apparue au début du XVIII° siècle. Les obédiences sont des fédérations de loges. Dans toutes les obédiences, il existe au moins trois structures parallèles de nature différente.
Une structure que l'on peut qualifier de démocratique, regroupant les ateliers ou loges bleues ou de Saint Jean, qui gère les trois premiers grades d'apprenti, de compagnon et de maître. Tous les responsables, Officiers et Vénérable de loge, Délégué au Convent, membres de Conseil de l'Ordre, Grand Maître et ses adjoints sont élus et non reconductibles au delà de deux ou trois ans. Ces loges font l'objet de déclaration, comme association loi de 1901, auprès des Préfectures, et sont souvent à la une des hebdomadaires avec photo du Grand Maître à l'appui. Il existe à ce niveau une Constitution, des Statuts et une justice maçonnique chargée de règler les conflits entre maçons.
Une seconde structure, initiatique, est beaucoup moins connue, voire ignorée des "profanes": il s'agit des ateliers de perfectionnement, cloisonnés en quatre niveaux, du 4° au 33° grades selon certains rites (REAA), sans communication des ateliers supérieurs vers les inférieurs. Le recrutement d'un niveau à l'autre se fait par cooptation, et la gestion de cet ensemble est assuré par un collège de grands initiés, inconnus des maçons de base et encore plus de la presse, et présidé par un Grand Commandeur élu à vie. Notons au passage cette affirmation pour le moins surprenante d'un "Grand Commandeur" américain, Albert Pike en juillet 1889: "Lucifer le Dieu de la Lumière et le Dieu du Bien lutte pour l'humanité contre Adonaï, la Dieu de l'obscurité et du mal" (cité par J.C Lozac'hmeur). Plus discret, Oswald Wirth, grand initié et initiateur, écrivait dans le "Livre du compagnon": "...le Serpent inspirateur de désobéissance, d'insubordination et de révolte, fut maudit par les anciens théocrates, alors qu'il était en honneur parmi les initiés".
La troisième structure n'a même pas de statut officiel dans les obédiences: il s'agit des fraternelles qui regroupent des maçons selon leur profession ou leurs intérêts, ce qui ouvre la porte à toutes sortes de compromissions et corruptions, d'autant plus que s'y retrouvent des maçons appartenant à des obédiences différentes, qui, publiquement, n'hésitent pas à se lancer des anathèmes, comme celui d'être une maçonnerie "irrégulière"! Pour s'en convaincre il suffit de consulter le site Hiram réalisé par des maçons, écoeurés, qui tentent de contrer ces dérives affairistes.
Enfin, sept maîtres peuvent constituer une loge "sauvage", qui n'a de compte à rendre à personne. J'ai été sollicité pour en faire partie. Il existe aussi des clubs spécifiquement maçonniques, comme les "Clubs des 50", cinquante des maçons les plus influents de chaque grande ville, qui se réunissent dans de grands restaurants.
Tout oppose la philosophie maçonnique et la religion catholique.
1°) Historiquement chacun connaît Saint Pierre, premier Evêque de Rome à qui Jésus a confié son Eglise.
Les origines de la maçonnerie spéculative sont plus discutables; cependant, beaucoup d'historiens admettent que celle-ci a résulté de la transformation de la maçonnerie opérative (bâtisseurs de cathédrales) à Londres en 1717, sous l'impulsion de deux pasteurs, Anderson presbytérien et Désaguliers anglican, influencés en sous-main par le physicien Isaac Newton, hérétique notoire, pratiquant la magie et l'alchimie, et admirateur de Nostradamus et des Lumières ! Du reste, les Constitutions fondatrices, dites d'Anderson (1723) ne mentionnent Dieu qu'une seule fois, dans une tête de chapitre, et jamais la Sainte Trinité, le péché, le salut, la Résurrection, l'Ascension ni la Pentecôte, la venue du Saint Esprit. En France la maçonnerie apparaît dès 1725 avec Montesquieu, et ses membres, nobles, grands bourgeois voire écclésiastiques sont gallicans, c'est-à-dire opposés à la prééminence de l'Evêque de Rome. En tous cas, la FM, qu'elle soit opérative ou spéculative est une résurgence de la Gnose, hérésie dèjà condamnée par Saint Irénée au II° siècle et que l'on retrouve dans tous les ordres initiatiques. 
2°) Les fondements sont
- pour le christianisme, le kérygme, c'est-à-dire l'annonce par des témoins oculaires, dont l'apôtre Saint Jean, de la mort et de la résurrection de Jésus pour notre salut; (lire à ce sujet la Deuxième Epître de Pierre);
- pour la maçonnerie, des mythes, dont le mythe central d'Hiram, architecte du temple de Salomon qui aurait été assassiné par trois mauvais compagnons, ce qui ne repose sur aucune preuve historique, pas plus que la transmission par Saint Jean d'un enseignement secret de Jésus aux ordres initiatiques successifs en passant par les Templiers, pas plus que la transmission des rites initiatiques depuis l'antiquité égyptiennne jusqu'aux francs-maçons modernes, transmission soutenue par le franc-maçon et talentueux romancier Christian Jacq. Rappelons qu'entre la mort de Saint Jean et l'apparition des Templiers près d'un millénaire s'est écoulé, sans qu'un historien ait trouvé trace d'une relation entre eux.   
3°) Les principes de base sont aussi opposés.
- Le christianisme est une religion révélée par Dieu lui-même, d'abord à Moïse, puis en et par Jésus le Messie, et il comporte un certain nombre de dogmes, inclus dans le Credo, qu'un catholique bien formé et convaincu ne peut contester sans renier sa Foi (Dieu trinitaire, Incarnation, Résurrection, Ascension, Immaculée Conception, Assomption de la Vierge Marie). L'Eglise affirme détenir la Vérité sur les relations entre Dieu et l'Homme. Enfin, le chrétien compte plus sur la Grâce miséricordieuse de Dieu que sur ses propres oeuvres pour accéder au salut.
- La Franc-maçonnerie prône une philosophie humaniste consacrée à la recherche de la vérité, mais qu'elle estime inaccessible. Elle rejette tout dogme et soutient le relativisme:
. relativisme religieux qui met toutes les religions sur le même plan, alors qu'elle s'érige au-dessus d'elles, dès 1723, comme "centre de l'union" (indifférentisme);
.relativisme moral, aucune règle morale n'étant pour elle d'essence divine et donc intangible: sa morale évolue au gré du consensus des sociétés, ce qui ressort également du naturalisme: "En toutes choses, la nature ou la raison humaine doit être maîtresse et souveraine"(Léon XIII dans son encyclique mettant à jour la maçonnerie qu'il qualifie de secte). En quelques mots et toutes obédiences confondues, c'est l'indépendance de l'Homme vis-à-vis de Dieu et la négation de tout phénomène surnaturel: c'est la cité terrestre de Saint Augustin..."l'amour de soi porté jusqu'au mépris de Dieu". Entous cas, c'est le refus de tout phénomène surnaturel: théophanies, apparitions, miracles.
4°) Les enseignements 
- dans l'Eglise Catholique sont accessibles à tous; il n'y a pas d'enseignement secret, n'en déplaise à Dan Brown et aux gnostiques: Catéchisme, comptes rendus des Conciles, Encycliques destinées aux Evêques et cependant divulguées urbi et orbi;
- dans la franc-maçonnerie une formation ésotérique, secrète est donnée aux initiés selon leur grade, qui révélerait progressivement les mystères cachés par les dignitaires de la religion exotérique que serait l'Eglise apostolique et romaine (et pourquoi les Eglises orthodoxes et protestantes dissimuleraient-elles les mêmes mystères, alors qu'elles ont longtemps combattu l'Eglise romaine?). Tous les rituels font miroiter aux yeux des initiés la "Connaissance" d'une soi-disant "Tradition primordiale" préhistorique et d'une "Lumière", qui au mieux est celle d'une meilleure connaissance psychologique de l'initié par lui-même, mais en aucun cas celle de la Transfiguration au Thabor ou celle d'un Saint Séraphin de Sarov en présence de Motovilov.
5°) La conception de Dieu est profondément différente:
- pour un chrétien, Dieu est un être personnel, trois personnes en une, mais un Dieu-personne entretenant une relation d'amour avec la créature humaine: c'est du théisme;
- pour un FM, ce peut être au mieux le Grand Architecte de l'Univers, Dieu abstrait, mais c'est seulement le "Créateur-maître horloger" comme le désigne le pourtant pasteur Désaguliers et plus tard Voltaire, initié sur le tard: c'est du déisme. Ce GADLU n'intervient pas dans les affaires des hommes.
) L'eschatologie, les fins dernières
- dans le christianisme, c'est la Vie Eternelle, accordée par grâce, dans une adoration et une louange sans fin, face à face amoureux avec le Seigneur;
- dans la franc-maçonnerie, c'est le "passage à l'Orient éternel", espérance de l'abbé J.C Desbrosse, qui échappe à toute définition ou description, hormis le respect des initiés vis-à-vis de leurs défunts.
) Le perfectionnement de l'Homme 
- pour le chrétien, consiste, avec la grâce de Dieu et les sacrements, à s'acheminer vers la sainteté, dans l'imitation de Jésus Christ, l'humilité et la charité;
- pour le FM, c'est l'élitisme des initiations successives, forme d'animisme (selon René Guénon et Mircéa Eliade), et la recherche du bien qui n'est nulle part précisé, puisque la morale évolue, dans la sincérité qui, chacun le sait, n'est pas synonyme de vérité: le FM est un self-made man. Cela rappelle le pélagianisme combattu par Saint Augustin.
) La relation avec les autres religions   
- pour le catholique, c'est un respect des croyants des autres religions, dans la tolérance due aux personnes qui n'ont pas encore été éclairées par l'Esprit Saint, mais dans la préservation jalouse de la doctrine de l'Eglise, transmise aux Apôtres et leurs successeurs; c'est le véritable esprit de la rencontre d'Assise de 1986;
- pour le FM, c'est une tolérance générale vis-à-vis de toutes les croyances et philosophies, avec un goût prononcé pour le syncrétisme, c'est-à-dire la combinaison peu cohérente de différentes doctrines spirituelles: c'est aussi la Gnose, subversion de la vraie Foi, affadissement du sel de la terre!  
9°) La relation au corps et au plaisir   
- pour le catholique n'a pas été puritaine, sauf pour les Cathares et les Jansénistes, et elle ne l'est pas dans les écrits du Saint Père, Jean-Paul II, qui célèbre l'acte conjugal comme un "véritable acte d'adoration", mais le corps et les sens doivent rester soumis à la conscience et à la loi morale et subordonnés à l'amour véritable;
- pour le FM, elle doit être d'une liberté totale entre adultes consentants; cet hédonisme a conduit la franc-maçonnerie à promouvoir toutes les lois favorisant le divorce, la contraception, l'avortement, le PACS, les manipulations embryonnaires et bientôt la dépénalisation des drogues dites douces, ainsi que la légalisation de l'euthanasie: "c'est tout le concept de famille qui en train de basculer" selon le pronostic du Docteur Pierre Simon (De la vie avant toute chose; Ed. Mazarine 1979).
Conclusion  
Le catholique ne doit pas se laisser séduire par les idéaux maçonniques, qui sont ceux de notre République: liberté, égalité, fraternité, qui n'ont pas le même sens dans l'esprit d'un chrétien et d'un FM.
La liberté, pour un chrétien, est un moyen, un instrument accordé par Dieu à l'Homme pour aller vers le Bien et l'amour. Pour un FM c'est un but sans fin, qui doit abattre tous les tabous et tous les interdits de la morale naturelle.
L'égalité, pour les chrétiens résulte du fait qu'ils sont tous fils d'un même Père et frères et soeurs de Jésus.
Pour un FM, c'est une illusion puisqu'il distingue profanes et initiés et, par ailleurs les FM eux-mêmes en 33 grades bien étanches.
La fraternité chrétienne est universelle et celle des FM se limite ou se concentre sur le cercle restreint des initiés, tout en aspirant à l'avénement d'un gouvernement mondial...dirigé par les initiés, bien entendu! 
Mgr Girotti vient de rappeler la condamnation romaine de 1983: le catholique qui appartient à une organisation maçonnique est "en état de péché grave" et "ne peut accéder à la Sainte Communion" (Le Figaro du 5 mars 2007). Du reste aucun texte des Pères de l'Eglise ne suggère l'intérêt spirituel pour un baptisé de se soumettre à une quelconque initiation; Saint Irénée, par contre, dans son "Traité des Hérésies" combat la Gnose qui tentait déjà de corrompre la vraie Foi.
En 1936, lors de leur première rencontre à Chateauneuf-de-Galaure, Marthe Robin, grande mystique, déclara au Père Finet que "parmi les erreurs qui allaient sombrer, il y aurait le communisme, le laïcisme et la franc-maçonnerie"* Le communisme n'a déjà plus beaucoup d'avenir. Prions donc pour la conversion des FM qui, souvent de bonne foi, sont dans l'erreur et les ténèbres, alors qu'ils croient avoir reçu la Lumière.
                                La Lumière qui éclaire tout homme c'est Jésus le Christ
                                                               ce n'est pas Lucifer!                             Maurice Caillet
* in Raymond Perret, "Prends ma vie, Seigneur" p.139, chez Desclée de Brouwer
Prière: Père infiniment bon, tu vois dans le secret des coeurs et des loges; tu sais que beaucoup de francs-maçons, égarés par une philosophie trompeuse, recherchent de vaines vérités; libère-les, Seigneur, des esprits qui les abusent; que l'Esprit Saint, l'Esprit de vérité, investisse leur intelligence et leur coeur et leur révèle la Vérité prime et ultime, l'Alpha et l'Oméga: ton fils, Jésus le Christ, sa vie, son enseignement: la Bonne Nouvelle de ton Amour.
Par M. Maurice.Caillet

Sur RTL, à l’émission de Poincarré “On refait le monde”, Yves Thréard, actuel directeur adjoint de la rédaction du Figaro, explique que l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), se réduit à une émanation franc-maçonne

C’était juste après le décès de Maïa Simon, elle-même membre de l’ADMD.

Extrait :








desiebenthal.blogspot.com/.../krach-le-suicide-du-monde-jean.html
Nov. 2008 – Le suicide du monde: L'image. Jean Bourgeois-Pichat a calculé que le monde ne comptera plus que deux personnes en 2 470, par simple ...
desiebenthal.blogspot.com/.../euthanasie-et-suicide-assistsoutenez-le.h...
5 déc. 2008 – Le 11 décembre, une proposition de loi dépénalisant l'euthanasie et le suicide assisté devrait être discutée en deuxième lecture au Parlement ...

Le Tagi fait des révélations sur le Rotary ...et les maçons ? ...

Légende: Contre la puissance des sociétés secrètes, interdiction des francs-maçons, Suisses, votez oui.

 http://www.fonjallaz.net/Communisme/Memo/Roumanie/Roumanie5.html

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http://www.tagesanzeiger.ch/zuerich/kanton/Handelsrichter-wird-man-nur-wenn-Rotary-einverstanden-ist/story/12853515

Les acteurs principaux des crises au Rotary...( Swissair, Subprime, bonus...).

UBS, Credit Suisse, Swiss Life, Zürcher Kantonalbank, Axa-Winterthur-Versicherung, die Zürich-Versicherung ou encore KPMG parmi beaucoup d'autres...


Mgr Gianfranco Girotti a rappelé que la Déclaration sur la franc-maçonnerie de la Congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée en 1983 par Jean-Paul II, affirmait « que l'inscription aux associations maçonniques 'demeure interdite par l'Eglise' et que les fidèles qui s'y inscrivent 'sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion' ». Pour le prélat romain, la déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi était « devenue nécessaire » pour mettre fin à l'opinion erronée qui se diffusait parmi les fidèles, selon laquelle l'adhésion à une loge maçonnique était licite.  
date : 10/3/2007

 
De même pour le Rotary Club condamné par le Vatican notamment le 20.12.1950
 
Naissance du premier Rotary club à Chicago, Illinois. Paul Harris, un juriste franc-maçon de Chicago, envisage une nouvelle forme d'association où les membres pourraient établir des relations d'affaires et nouer des amitiés. Le 23 février 1905, il invite 3 amis à une réunion qui est à l'origine de la création de la plus ancienne et prestigieuse organisation de clubs-service. 
 
Paul P. Harris, avocat, tint la première réunion, en compagnie de trois amis, Silvester Schiele , négociant encharbonGustave E. Loehr , ingénieur des mines et Hiram E. Shorey, tailleur. Ils étaient d'origine allemande, suédoise, irlandaise, américaine et représentaient les confessions protestantecatholique et israélite. Deux des quatre fondateurs étaient franc-maçons, P. Harris et Gustave E. Lehr, qui d'ailleurs ne restera membre que très peu de temps avant de retourner à la franc-maçonnerie. Hiram E. Shorey quittera également très vite le Rotary, pour semble-t-il, des raisons professionnelles.
 
Dans les années 1920, de nombreuses critiques furent dirigées sur le ... rôle de 'façade' donné par le Rotary à la franc-maçonnerie. Elles étaient majoritairement causées, selon la littérature rotarienne elle-même, par une loge maçonnique de Londres composée de Rotariens.

Dans le même genre, le groupe Palestinien Hamas déclare dans sa charte que le Rotary est son ennemi, au même titre que la maçonnerie et les organisations sionistes.

Ce sont eux qui ont poussé les lois facilitant les aides aux suicides et à l'euthanasie active notamment.
La civilisation de la mort, cause des crises, ce sont eux.



  1. François de Siebenthal - Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/François_de_Siebenthal
    François Vincent de Siebenthal, né le 16 décembre 1955, est un économiste de ... Il est convaincu de la réalité d'un complot maçonnique mondial d'après un ...
  2. Suicide assisté et euthanasie active des francs-maçons

    desiebenthal.blogspot.com/2012/.../suicide-assiste-et-euthanasie-active.ht...
    15 juin 2012 - Une réduction de la recherche sur le cancer, le sida et autres maladies persistantes, connue depuis plusieurs dizaines d'années voire ...
  3. Le Rotary, une annexe de la franc-maçonnerie qui contrôle la justice.

    desiebenthal.blogspot.com/2009/.../le-rotary-une-annexe-de-la-franc.htm...
    2 févr. 2009 - Le Rotary, une annexe de la franc-maçonnerie qui contrôle la justice. Le Tagi fait des révélations sur le Rotary.
  4. Politique - Famille de Siebenthal

    www.de-siebenthal.com/politique.htm
    Tout est dédié à la gloire de cette secte secrète qui est la Franc-maçonnerie : Dès ... La famille Creux est en lutte avec la famille de Siebenthaldepuis des ...

Paris, une manipulation horrible ?

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La bête à sept têtes de l'apocalypse, sept lieux à Paris, un vendredi 13 ?
... La gouvernance mondiale, ce n’est pas une conspiration mais un fait qui est, maintenant aussi grâce à internet, facile à reconstituer. Déjà en 1981 le chercheur allemand de la bombe atomique et le philosophe, Carl Friedrich von Weizsäcker, frère de l’ancien président fédéral, Richard Karl Freiherr von Weizsäcker, a écrit en 1981 le livre « der bedrohte Friede », la paix menacée, où est expliqué la volonté de mettre en place une gouvernance mondiale pour préserver la paix par des méthodes non démocratiques, par la terreur, et où est aussi expliqué la volonté par cette gouvernance mondiale de rendre les populations occidentales à l’esclavagisme par notamment la création de la pauvreté de masse pour obtenir la dépendance au système social, le contrôle total des peuples !
La France applique l’enregistrement des données numériques pour surveiller toute la population. Les services du NSA placent aussi sur écoute et contrôle toutes les populations. Le plan Vigipirate est à son niveau d’alerte maximum, niveau rouge, depuis les attentats de Charlie Hebdo. Pourquoi des terroristes peuvent agir de manière aussi facile à Paris après les attentats de Charlie Hebdo ? Pourquoi est-ce que des terroristes musulmans auraient choisi le vendredi 13, jour symbolique du malheur, pour commettre ses attentats ? Pourquoi ces attentats arrivent quand Hollande est au plus bas des sondages et qu’une vague patriote menace de prendre les élections pendant les Régionales ? L’OTAN en utilisant sa guerre en Ukraine a placé ses troupes dans tous les pays de l’Europe de l’Est et renforcé ses armées en Allemagne. L’ONU s’offusque du massacre de Paris mais pas des massacres dans le Donbass. La guerre contre la Serbie a été une mise en scène. Le journaliste Alexander Dorin a apporté les preuves de la mascarade de Srebrenica qui a enclenché les bombardements contre la Serbie avec l’aide de Berlin. La guerre en Ukraine a été faite par une révolution de couleur et par l’emploi de snipers disposés sur les toits qui ont tiré sur la police et sur les manifestants pour déstabiliser le pays. La mise en place effective de la gouvernance mondiale vient d’avoir lieu ce vendredi 13 novembre pour écraser les libertés individuelles en Europe ? Et pour mener la guerre contre la Russie ?
Olivier Renault

Pourquoi les Illuminati Nous Révèlent-ils leur Conspiration ?

Le secret que Mitterand avait découvert


Vendredi 13, faits troublants...

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Les sept têtes de la bête de l' apocalypse...

L'oeil d'Horus dessiné par le sang des victimes au Bataclan, vendu le 9 eleven, 9/11




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Formule à réciter
Flamboyante, bien-aimée d'Horus, au front noir,
préposée au cou de Rê, puisses-tu dire au ciel que Téti est destiné au ciel !
Formule à réciter
Porteurs d'Horus qui a aimé Téti car il lui a apporté son Œil !
Porteur de Seth qui a aimé Téti car il lui a apporté ses testicules !
Porteur de Thot qui aime Téti !
C'est pour eux qu'a tremblé la Double Ennéade !
Mais les porteurs qu'aime Téti, ce sont les porteurs vers la table d'offrandes !
(Textes des Pyramides, traduction de Claude Carrier70)


Un exercice simulant des attentats a été conduit le matin même de l’attaque par les services d’urgence hospitaliers, sous le contrôle des ministères de l’Intérieur et de la Défense. Une coïncidence que l’on avait déjà relevé lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, de ceux du 11 mars 2004 à Madrid, ou encore de ceux du 7 juillet 2005 à Londres.


BREAKING NEWS - La preuve que les attentats de Paris sont un false-flag

Publié par wikistrike.com sur 18 Novembre 2015, 09:23am
BREAKING NEWS - La preuve que les attentats de Paris sont un false-flag
Présentation générale des faits les plus accablants

La vague d’attentats qui s’est abattue sur Paris pose quelques interrogations. Nous allons énumérer ici les faits qui nous font dire que la thèse officielle de ces attentats de Paris ne tient pas la route. Il est courant de qualifier de « complotiste » les articles qui dérangent et qui sont reproduits par des sites internet de toutes obédiences, y compris par d’authentiques extrémistes. Nous n’y sommes pour rien, nous ne faisons que relever des faits. Que le lecteur se fasse sa propre idée mais franchement, il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas voir la supercherie de ces attentats…
Déjà pour commencer, une chose simple qu’aucun média n’a osé relever, rappelons quand même que l’Etat français a remis les frontières le jour des attentats, déployant ainsi trente mille policiers,  lesquels ont été mobilisés pour cette opération de contrôle aux frontières devant durer un mois dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat (COP21). Comme c’est bizarre… Après les attentats le même jour, cette fermeture des frontières se trouve prolongée avec l’Etat d’urgence décrété…
Le jour même des attentats, vendredi 13 novembre 2015, toujours le même, non vous ne rêvez pas, est présenté le matin même le nouveau "Plan Armes" du gouvernement visant à renforcer le contrôle des armes et des identités aux frontières sur  le territoire national et européen. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, tiendra un discours pour présenter ce nouveau « Plan armes » à Nanterre le matin du vendredi 13 novembre 2015, quelques heures avant les attentats. Ces nouvelles mesures étaient critiquées car jugées trop fascisantes, mais avec les attentats du même jour, hop, celles-ci seront bientôt votées comme une lettre à la poste. Comme c’est bizarre… (source : http://www.interieur.gouv.fr/Le-ministre/Interventions-du-ministre/13.11.2015-Presentation-du-Plan-Armes )
Un jour avant les attentats,  Le 12 novembre, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales —rattaché au ministère de l’Intérieur— ( tiens encore Cazeneuve…)publiait un rapport selon lequel le terrorisme était devenu la seconde préoccupation des Français après le chômage…( source : « La grande peur du terrorisme », Timothée Boutry, Le Parisien-Aujourd’hui en France, 13 novembre 2015.)
Et pour finir, un exercice simulant des attentats a été conduit le matin même de l’attaque par les services d’urgence hospitaliers, sous le contrôle des ministères de l’Intérieur ( tiens encore Cazeneuve…) et de la Défense. Une coïncidence que l’on avait déjà relevée lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, de ceux du 11 mars 2004 à Madrid, ou encore de ceux du 7 juillet 2005 à Londres. (source : Cf. Intervention du Dr Patrice Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France, sur France Info à 10h26 et au journal du soir de France2, le 14 novembre 2015. « Comment le Samu s’est préparé aux attentats simultanés de Paris », Kira Mitrofanoff, Challenges, 15 novembre 2015.)

Ainsi, quand on fait déjà un premier scan des événements, c’est-à-dire juste une petite analyse globale, on se rend compte à quel point la thèse officielle des attentats vole en éclats, cédant sous la pression simple et logique des faits. Les faits sont accablants, et tout cela démontre que les attentats de Paris ont bien été planifiés par les hauts services de l’Etat français.

Mais il y a encore plus fort, nous allons maintenant nous intéresser à la personne de Brahim Abdeslam.

Le cas Brahim Abdeslam

Brahim Abdeslam, 31 ans, commando kamikaze impliqué dans les attentats du vendredi 13 novembre 2015, était propriétaire du café Les Béguines  situé dans une petite rue tranquille du quartier de Karreveld, à Molenbeek en Belgique. Ce bar faisait également office de coffee shop. Les autorités communales ont ordonné le 2 novembre la « fermeture au public de l’établissement », pour une « durée de 5 mois prenant cours le 5 novembre 2015 pour se terminer le 4 avril 2016 ».
Brahim Abdeslam s’est fait exploser, seul, à 21h41 à la terrasse du bistrot Comptoir Voltaire, au 253 boulevard Voltaire, à deux pas de la place de la Nation, vendredi soir, blessant grièvement une quinzaine de personnes. Selon le récit du responsable du café à L'Express, le terroriste s'est installé tranquillement dans le café. C'est lorsqu'il a passé la commande qu'il s'est fait sauter. La serveuse, Catherine, a été blessée à l'abdomen et au thorax. Hospitalisée, ses jours ne seraient plus en danger, selon ses collègues, sous le choc. 
Il avait loué une voiture Seat noire, immatriculée en Belgique, et retrouvée à Montreuil, près de Paris, au lendemain des attaques. A son bord, trois fusils d’assaut kalachnikov, onze chargeurs vides et cinq pleins…
Comme par hasard, les autorités ordonnent la fermeture de son bar quelques jours avant les attentats de Paris, que lui a-t-on promis en échange ? De l’argent probablement, ce n’était donc pas son but de se faire exploser…
De plus, Brahim Abdeslam buvait de l’alcool et fumait du cannabis à outrance, c’était un délinquant de droit commun, il n’avait pas le profil d’un fanatique religieux prêt à mourir en martyr. Continuons, il s’installe tranquillement à la terrasse d’un café et se fait sauter, sans crier« Allah akbar », isolé des autres personnes sauf de la serveuse… Et ne tuant personne… Même pas la serveuse qui est à moins d’un mètre de lui ! Incroyable cette ceinture d’explosifs !... Ce n’est pas très logique, un vrai kamikaze ne s’assoit pas à la terrasse d’un café pour passer une commande, secondement, il revendique son acte, troisièmement, il ne laisse pas une voiture rempli d’affaires personnelles, d’armes et de munitions prêtes à servir. Et quatrièmement, s’il avait porté une vraie ceinture d’explosifs il y aurait eu des morts car l’explosion aurait été bien plus puissante.
Hors l’explosion a été vraiment peu puissante. La preuve : la serveuse à côté de lui n’est même pas morte, mais seulement blessée et on veut nous faire croire qu’il est rentré pour se faire exploser avec une ceinture d’explosifs. Franchement, cela ne tient pas la route. S’il avait eu une vraie ceinture d’explosifs, il y aurait eu un tas de cadavres, et la serveuse à moins d’un mètre de lui aurait volé en éclats !
 Il n’a jamais voulu se faire sauter, il devait attendre  et aller chercher les autres en voiture après leur fusillade. Les services secrets ont déclenché à distance des micro-explosifs qu’ils ont dissimulés dans son blouson ou dans la ceinture de son pantalon, assez puissant pour le tuer lui et blesser des gens alentour sans grande gravité. Tout cela dans le but de faire croire  à un attentat suicide. Non seulement il n’y a aucun mort sauf celui qui travaille pour les services secrets et dont il faut se débarrasser, comme dans l’affaire Merah, mais cela passe pour un attentat suicide et provoque quand même une peur terrible. D’une pierre on fait deux coups. On fait naitre une peur terroriste en faisant zéro mort, à qui profite le crime ? Personne n’a relevé l’incohérence de cet acte car les morts du Bataclan aveuglent tout le monde.



Photo: WikiStrike
Photo: WikiStrike
Le mystère des 3 kamikazes du Stade de France

Pourquoi se sont-ils fait sauter à ces endroits-là ? Tout le monde s’interroge. Personne ne comprend. Enquêteurs et experts tentent de savoir pourquoi, alors qu'ils auraient pu provoquer un carnage et une panique mortelle, les trois kamikazes du Stade de France se sont fait sauter vendredi 13 novembre dans des lieux isolés, ne tuant qu'une personne, et encore probablement par accident, là où ils auraient pu faire beaucoup plus de victimes. Rappelons ici la chronologie des faits :

21h20 Au niveau de la porte D, le premier djihadiste actionne le détonateur de sa ceinture explosive remplie de TATP (explosif artisanal) et de boulons. Un passant, proche de lui, est tué.
21h30. Nouvelle détonation. Seule victime : le djihadiste, dont le corps coupé en deux gît sur le bitume. La vitrine du restaurant voisin est à peine fendue.
22h. Dans une rue voisine, une dernière explosion ne tue que le porteur de la ceinture piégée, dans l'entrée d'une impasse, comme s'il s'était isolé avant d'appuyer sur le bouton mortel.

A la fin de la rencontre. S'ils avaient attendu le coup de sifflet final, quand des milliers de personnes se pressent vers le métro, ils auraient là aussi fait de terribles dégâts, d'autant que Paris aurait déjà été sous le coup des attaques contre les restaurants et le Bataclan.
"C'est incompréhensible", confie dimanche à l'AFP, sous le sceau de l'anonymat, une source policière. "Il est miraculeux qu'il y ait eu si peu de victimes. Concrètement, ce qu'ils ont fait, à part se suicider, ça n'a aucun sens.""Ce n'est pas la bonne heure : si vous voulez faire un carnage, vous faites ça au moment de l'entrée ou de la sortie des spectateurs, ajoute le même policier. Autant ce qui s'est passé dans Paris intra-muros a du sens, autant là ce sont juste des mecs qui se sont suicidés."

Wikistrike va maintenant résoudre en direct l’énigme. La clé de compréhension résidait dans le cas Brahim Abdselam que personne n’a vu… à part nous. Et que nous venons d’élucider quelques lignes plus haut.
 Le premier djihadiste se surprend lui-même à exploser, c’est pourquoi il y aura un mort… Car ce n’est pas lui qui déclenche le minuteur, secondement, les services secrets ne le préviennent pas, donc ces derniers ne pouvaient pas savoir qu’au moment même ou ils actionnaient le minuteur, le djihadiste frôlait une personne.
C’est pourquoi 10 minutes après, pour éviter un autre mort accidentel, ils arrivent à isoler l’autre djihadiste en le guidant, en lui parlant, lequel comme les deux autres devait porter une oreillette.
Et 30 minutes après ils ont dû trouver un vice, raconter n’importe quoi, une histoire à dormie debout au troisième afin que celui-ci s’isole dans une impasse, seul, pour qu’ils le fassent sauter à son tour sans faire de victimes. Les services secrets voulaient les faire sauter sans causer de victimes, voilà pourquoi personne ne comprend leurs actes. Si les terroristes avaient été de vrais kamikazes, ils auraient fait de nombreux morts. Car ils se seraient fait explosés au bon moment et avec bien plus d’explosifs.
 Ce qui prouve de manière certaine qu’ils étaient manipulés par les services secrets, c’est déjà le fait qu’ils aient explosés isolés sans faire de mal à personne, et que secondement, leurs ceintures d’explosifs était de qualité très faible. De plus, quand un kamikaze veut faire un gros coup, il n’utilise jamais une ceinture mais un gilet d’explosifs, bien plus puissant.
La preuve irréfutable est le second djihadiste, dont le corps n’a même pas explosé, mais s’est seulement retrouvé coupé en deux. La vitre à proximité de lui se retrouve fendue, même pas brisée. Preuve que tout était calculé pour faire le moins de victimes possible. C’est un false flag absolu. C’est la preuve que l’Etat français est bien derrière : vouloir créer la terreur avec le moins de victimes possibles pour faire passer le changement de constitution tant désiré. C’est tellement gros qu’il est à peine croyable que personne n’ait deviné la supercherie. C’est pourtant d’une simplicité déconcertante.
3 apprentis kamikazes sans cervelle munis de ceintures d’explosifs moyens faites pour tuer un ou deux pigeons, 3 débiles avec des oreillettes d’où ils reçoivent leur ordre, 3 abrutis munis de GPS incrustés dans leur ceinture d’explosifs qu’on promène et qu’on file, voilà nos 3 marionnettes avec lesquelles les services secrets français ont joué aux jeux vidéo. Le Djihad international est devenu la PlayStation des services secrets français.




Le cas Salah Abdeslam

Soupçonné d'être l'un des huit auteurs des attentats de Paris vendredi, Salah Abdeslam, frère de Brahim Abdeslam, le soi-disant kamikaze du boulevard Voltaire, pour une raison indéterminée, recul ou raté, Salah Abdeslam n'a pas déclenché de ceinture explosive à l'inverse de son frère et des six kamikazes qui ont agi au Stade de France et au Bataclan. Les enquêteurs pensent que Salah et son frère Brahim ont pu former l'équipe qui a tiré à la kalachnikov sur des terrasses et des restaurants, y semant la mort et se déplaçant en Seat.
Salah Abdeslam a été exfiltré en Belgique par ses deux amis Hamza Attou et Mohamed Amri. Ils ont fait en voiture le trajet Molenbeek-Paris-Molenbeek - plus de 600 km et 6 heures de route – dans la nuit du vendredi au samedi matin.
 Les enquêteurs ont trouvé du nitrate d'ammonium aux domiciles de ces deux complices ainsi que des munitions de calibre 5.56 et de 7.62, adapté aux kalachnikovs. Le nitrate d'ammonium est un composant utilisé pour la fabrication d'engrais, mais est hautement dangereux. C'est ce composant chimique qui avait entrainé l'explosion accidentelle de l'usine AZF de Toulouse en 2001, faisant 31 morts.
Le commanditaire des attentats est l'ami d'enfance de Salah Abdeslam, le célèbre Abdelhamid Abaaout, qui a pour kounia (nom de guerre) Abou Omar. Ce dernier travaille pour l’EMNI, il s’agit de la sécurité intérieure de l’Etat Islamique (Daesh). L’EMNI est également chargé d’envoyer des espions  et des kamikazes en Europe. Chaque espion touche 50 000 € par l’EMNI pour faire une attaque en Europe. Et beaucoup plus s’il est prêt à se faire exploser (dans ce cas précis c’est la famille du martyr qui touche l’argent). C’est Abou Omar en personne qui gère les dossiers.
Ainsi, il faut comprendre que Salah Abdeslam est protégé par les plus hautes autorités de Daesh. Mais lui et son frère Brahim qui organisaient les attentats de Paris ne devaient pas mourir, mais accompagner et gérer les martyrs. Ils se sont fait doubler par les services secrets français de peur qu’ils ne parlent. Car il est au courant des accords secrets entre la France et Daesh (voir la conclusion). Pour Brahim cela a fonctionné, mais Salah, lui, sentant le coup fourré, a changé de vêtement, s’est débarrassé du dispositif GPS ainsi que de la ceinture explosive.  Et ensuite s’est enfui vers la Belgique pour rejoindre plus tard la Syrie.



Conclusion
Tous ces faits démontrent sans équivoque que l’Etat français a tout coordonné avec les services secrets, manipulant des islamistes comme des marionnettes, et ce dans leur propre intérêt : changer la constitution, pour faire et imposer un Patriot Act à la française, comme les américains après les attentats du World trade Center. Ils se sont servis de Daesh et de ses agents, comme ils l’ont fait au début pour tenter de renverser Bachar al Assad en Syrie.
N’oublions pas que Daesh est une création artificielle. Ce n’est que l’instrument de la politique de plusieurs États et multinationales. En Syrie, la présence d’officiers français encadrant des groupes armés extrémistes lorsqu’ils perpétraient des crimes contre l’humanité est largement attestée.
En effet, la France n’a pas toujours bombardé Daesh, mais lui a largué des armes durant plus d’un an. Ce point est ignoré de la presse occidentale, mais a été largement discuté un an durant par la presse arabe et perse. La vérité a éclaté au grand jour lorsque cinquante analystes du CentCom ont dénoncé les mensonges des rapports sur la Coalition, qu’une enquête interne a été déclenchée et que, finalement, le général John Allen a été contraint à la démission. Voir notamment : « Stewart, Brennan et Cardillo dénoncent les manipulations du Renseignement au Pentagone » et « Le général Allen présente sa démission (Bloomberg) », Réseau Voltaire, 12 et 23 septembre 2015.

David J. Feldmann pour Wikistrike

Bataclan : les musiciens du groupe Eagles of Death Metal racontent leur calvaire


Alors qu'ils jouaient "Kiss The Devil", trois assaillants ont fait irruption dans la salle du Bataclan. Récit d'une panique indescriptible. 
Publié le 14/11/2015 à 10:06 | Le Point.fr
La tournée devait les mener dans toute l'Europe jusqu'à Noël, elle prend fin cette nuit. Ce matin, ils reprendront l'avion pour la Californie. Et tant pis pour leur album, Zipper Down (Braguette ouverte). Les membres du groupe de blues rock Eagles of Death Metal, connus pour leur « humour rabelaisien », n'ont pas envie de rire. En pleine nuit, attablés au Baromètre, un café situé au croisement de la rue Oberkampf et du boulevard Voltaire, dans le 11e arrondissement de Paris, ils éclusent les bières et ont encore du mal à comprendre ce qui leur est arrivé, tandis qu'ils jouaient sur la scène du Bataclan.
Il y a là Dave Catching, le guitariste au crâne rasé et à la longue barbe blanche, Matt McJunkins, le bassiste en chemise, fin et souriant, qui jure qu'il n'a pas besoin d'une couverture de survie et dont seule la recherche frénétique de cigarettes trahit la nervosité, et plusieurs autres, dont un costaud aux phalanges tatouées, en quête d'un chargeur pour son téléphone. Ils n'ont pas tout compris quand les assaillants ont fait irruption, mais ils sont persuadés d'avoir entendu qu'ils parlaient d'un « groupe américain ». Ils parlent de ces trois (ou plus ?) jeunes, sans cagoule, qui ont fait irruption dans la salle. Ironie du sort, le titre du morceau qu'ils jouaient alors était « Kiss The Devil » (« Embrasse le diable »). Ils saluent des amis dont ils n'étaient pas sûrs qu'ils soient en vie, il y a de longues embrassades. Ils parlent à des fans, frigorifiés dans leur couverture de survie, hébétés. « J'ai attendu pendant deux heures dans une salle bondée, nous étions 40, j'ai transpiré, je suis trempée, je suis enceinte et j'ai froid », raconte doucement une jeune femme, en s'enroulant dans la sienne. Son compagnon la prend par la taille pour l'accompagner à la sortie, le dos de sa chemise est taché de sang.

Autre article sur la revue Gala
Dans un Bata­clan complet pour assis­ter au concert des Eagles of Death Metal, les premiers tirs ont eu lieu alors que le groupe enton­nait l'une de ses vieilles compo­si­tions. Les paroles de Kiss the devil, que l'on peut traduire par « embrasse le diable »,  prennent un sens inat­tendu au lende­main de la tragé­die.
Un concert pari­sien est toujours un événe­ment pour les groupes de musique du monde entier. Celui des Eagles of the Death Metal, ce vendredi 13 novembre, restera gravé à jamais dans leurs mémoires.
Alors que le concert battait son plein, le groupe entonne l'un de ses tubes, Kiss the Devil. Extraite de leur ancien album Peace Love & Death Metal, la chan­son, vieille de plus de 10 ans, est l'un des emblèmes de ces musi­ciens rockeurs dans l'âme, toujours prompts à rire de tout.  Mais Dave Catching, le guita­riste et Matt McJun­kins, le bassiste, ne pensaient pas coller au plus près de leurs textes, et ne rigolent plus.

« Who'll love the Devil? Who'll love his song? I will love the Devil and his song » (Tr: Qui aimera le diable? Qui aimera sa chan­son? J'aime­rai le diable, et sa chan­son)
Ils ont bel et bien vu le diable ce vendredi au Bata­clan. Après les premières rafales d'armes auto­ma­tiques, les musi­ciens ont réussi à s'extraire de la scène, et ont attendu près de 2h30 avant d'être secou­rus. S'ils vont bien, comme le rapportent leurs familles aux medias améri­cains, des tech­ni­ciens de l'équipe n'ont cepen­dant pas encore été loca­li­sés.
«Nous essayons toujours de déter­mi­ner où est notre équipe et s'ils sont en sécu­rité. Nos pensées sont avec toutes les personnes impliquées dans cette situa­tion tragique.»
Une situa­tion tragique qui sonne la fin de leur tour­née euro­péenne. Eagle of Death Metal devrait offi­ciel­le­ment annu­ler toutes ou plusieurs des dates de sa tour­née de promo­tion de son nouvel album, Zipper Down (tr: «braguette ouverte»). Il devait jouer ce soir à Tour­coing au Grand Mix, puis dimanche soir au Cirque royal de Bruxelles. Ils se seraient déjà mis en route pour la Cali­for­nie, afin de retrou­ver leurs proches.
et pour compléter l'info trouvé sur un site de chansons

Paroles et traduction de «Kiss The Devil»

Kiss The Devil (Embrasse le diable)
Voila une traduction sans intéret pour une chanson qui vaut le detour ^^
Who'll love the devil ?
Qui aimera le diable ?
Who'll sing his song ?
Qui chantera sa chanson ?
Who will love the devil and his song ?
Qui aimera le diable et sa chanson ?
I'll love the devil !
J'aimerai le diable !
I'll sing his song !
Je chanterai sa chanson !
I will love the devil and his song !
J'aimerai le diable et sa chanson !
Who'll love the devil ?
Qui aimera le diable ?
Who'll kiss his tongue ?
Qui lui roulera une pelle ? 
Who will kiss the devil on his tongue ?
Qui roulera une pelle au diable ?
I'll love the devil !
J'aimerai le diable !
I'll kiss his tongue !
Je lui roulerai une pelle !
I will kiss the devil on his tongue !
Je roulerai une pelle au diable !
Who'll love the devil ?
Qui aimera le diable ?
Who'll sing his song ?
Qui chantera sa chanson ?
I will love the devil and his song !
J'aimerai le diable et sa chanson !
Who'll love the devil ?
Qui aimera le diable ?
Who'll kiss his tongue ?
Qui lui roulera une pelle ?
I will kiss the devil on his tongue !
Je roulerai une pelle au diable !
Who'll love the devil ?
Qui aimera le démon ?
Who'll sing his song ?
Qui chantera sa chanson ?
I will love the devil and sing his song.
J'aimerai le diable et sa chanson.

Kiss his tongue= French Kiss donc rouler une pelle

3ème Guerre mondiale en Syrie !

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3ème Guerre mondiale en Syrie : la Turquie annonce avoir abattu un avion de combat russe qui violait son espace aérien.
L'aviation turque a abattu, mardi 24 novembre, un bombardier russe, près de sa frontière avec la Syrie. Selon Ankara, un Su-24 a violé l'espace aérien turc, ce que dément Moscou, qui assure que l'avion "se trouvait exclusivement dans l'espace aérien syrien". Les deux pilotes ont réussi à s'éjecter de l'appareil mais leur sort demeure incertain.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=32&v=dtV7zpD0MSY

François de Siebenthal: Une 3ème guerre mondiale ...

desiebenthal.blogspot.com/.../une-3eme-guerre-mondiale-demandez.htm...
1 juil. 2010 - Cette guerre peut déraper en une nouvelle guerre mondiale terrible. Nous prions toutes les personnes de bonne volonté de travailler ...

Pape François : la Troisième Guerre Mondiale a commencé…

desiebenthal.blogspot.com/2014/.../pape-francois-la-troisieme-guerre.ht...
21 sept. 2014 - Pape François : la Troisième Guerre Mondiale a commencé… ... 1487 à Sachseln est un ascète suisse qui est le saint patron de la Suisse et le saint patron de la paix mondiale. ... Posted by François de Siebenthal at 10:10:00 ...

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29 oct. 2008 - Google+ Badge. François de Siebenthal ... En revanche, la TroisièmeGuerre Mondiale n'est pas en première page de l'actualité. Nous parlons ...

François de Siebenthal: Moscou empêche la 3ème guerre ...

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5 sept. 2008 - Peu de temps après le début de la guerre en Georgie et après avoir .... atlanto-sioniste: contrôle de l'énergie mondiale et encerclement de la ...


Stratégie masquée de la guerre, Pr Daniele GANSER

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Invitation à St Maurice, intervenants | 2015


Vendredi soir 27 novembre 2015
20h30
Phan Thị Kim Phúc
Victime de la guerre, témoin de la paix !

Phan Thị Kim Phúc connue aussi sous le nom de Kim Phuc est célèbre pour avoir été prise en photographie, gravement brûlée dans le dos suite à une attaque au napalm lors de la guerre du Vietnam. Elle avait 9 ans. Cela fait plus de quarante ans maintenant que Kim vit avec l'une des photos les plus emblématiques du XXe siècle. Quarante ans qu'elle l'incarne, la commente, la prolonge. « J'ai décidé que ce qui m'apparaissait comme une malédiction avait aussi été ma chance. Et qu'il me revenait de choisir le sens à donner à cette photo. » dit-elle. Cette photo illustrait l'épouvante de la guerre ? « Je deviendrai une ambassadrice de la paix. » Cette photo montrait la barbarie ? « Je parlerai d'amour et incarnerai le pardon. » Elle évoquait la mort ? « Je montrerai la vie ! Elle ne m'a guère épargnée, mais c'est elle qui triomphe. La tragédie n'a jamais anéanti l'espoir. Des anges gardiens sont sans cesse apparus sur mon chemin. Et c'est bien cela le miracle ! »
Samedi matin 28 novembre 2015
9h00
Maria Nowak
« On ne prête pas qu'aux riches » : l’aventure d’une vie…

Marie Nowak est diplômée de l'Institut des Etudes Politiques à Paris (1956) et de la London School of Economics (1959).
En 1985, après sa rencontre avec l’économiste bangladais Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank, elle s’intéresse au modèle de microcrédit, qu’elle considère utile dans les pays développés comme dans les économies en transition d’Europe orientale ou les pays du Tiers-monde. Maria Nowak rejoint en 1991 la Banque mondiale à Washington pour participer au développement des programmes de microcrédit en Europe centrale, après avoir lancé deux ans auparavant l’Adie (association pour le droit à l’initiative économique) qui tente de transposer en France le modèle de la Grameen Bank.
Entre 2000 et 2002, elle a été conseillère spéciale auprès de Laurent Fabius, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
Elle a reçu le « Prix des Droits de l'Homme » attribué par les lecteurs de la Croix et de la Liberté de Fribourg, pour son action en faveur du microcrédit en France et en 2008, le « Prix de l'Européen de l'année ». Elle est l'auteur de la « Banquière de l'espoir » (Albin Michel, 1994), et de « On ne prête pas qu'aux riches » (JC Lattès, 2005). 
Samedi matin 28 novembre 2015
10h30
Jean-Marc Liduena
Dans le monde sans être du monde, un défi impossible ?

Senior Partner et Membre du Consulting Executive Committee de Deloitte.
Marié avec Cécile et père de 4 enfants, Jean-Marc est Associé au sein de Monitor Deloitte, l’activité Conseil en Stratégie de Deloitte, Il est également membre du Comité de Direction de la branche Conseil. Deloitte est le leader mondial des cabinets d’audit et de conseil avec plus de 35 milliards de dollars de chiffre d’affaire. Au niveau français, Deloitte est aussi le leader de sa branche avec plus de 9'000 collaborateurs et associés.
Jean-Marc est Président de Alpha France depuis janvier 2015 (www.parcoursalpha.fr). Alpha est un parcours d'évangélisation décliné dans le monde entier, au service de l'Eglise, qui contribue pleinement au renouveau de cette dernière et à la transformation de la société.
Jean-Marc est titulaire du MBA de l'INSEAD, dont il préside l'association des anciens élèves en France, et a lancé en 2012 un événement annuel, les INSEAD Essentials, dont le thème est : "How to make the World a better place". 
Samedi après-midi 28 novembre 2015
15h30
Daniela Cerqui-Ducret
Le Cyborg est-il l'avenir de l'homme ?

Dr Daniela Cerqui est une anthropologue intéressée aux rapports entre technologie et société et, plus fondamentalement, humanité. Elle enseigne actuellement à l’Université de Lausanne. Ses recherches empiriques portent sur les ingénieurs qui conçoivent des technologies, dans des domaines tels que la robotique, l’intelligence artificielle, ou plus généralement les technologies de l’information.
Elle a passé plusieurs années dans le laboratoire du premier humain à s'être fait implanter une puce électronique reliée à son système nerveux et s'intéresse aux enjeux sociaux liés à de telles pratiques qui, sous prétexte d’améliorer l’humain, pourraient conduire à sa modification radicale, ou sa disparition.
Samedi après-midi 28 novembre 2015
16h45
Jean-Jacques Friboulet
Crise économique : bilan, perspective et interrogations.

M. Jean-Jacques Friboulet est professeur émérite d’économie à l’Université de Fribourg. Il a également dirigé l'Institut Interdisciplinaire d'Ethique et des Droits de l'Homme dans cette même université. Il est membre du Conseil de rédaction de la revue Mondes en développement. Il participe à la Commission cantonale de la coopération au développement et de l’aide humanitaire. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dans le domaine de l’Histoire de la pensée économique, de l’Ethique économique et sociale et de l’Economie du développement. Jean-Jaques Friboulet est marié et père de deux enfants. Il est responsable de l’équipe Notre-Dame Fribourg 2.
© Yann Revol
Samedi soir 28 novembre 2015
20h30
Véronique Lévy
Témoignage : Montre-moi ton visage.

Née dans une famille juive laïcisée, Véronique Lévy, la sœur cadette de Bernard‐Henri Lévy, est saisie dès l’enfance par le goût de l’absolu. Elle connaît à l’adolescence les affres et les abîmes du monde. Devenue femme, elle plonge dans la ronde des amours insatisfaites et désespérées. Elle se perd dans le dédale des nuits perdues et des bars qui deviennent sa deuxième maison. Pourtant, une lumière ne cesse d’affleurer sur ce chemin chaotique. Ou plutôt un visage. Qui transparaît avec la première amie, une petite fille croisée à la plage, qui réapparaît lors de la mort du père, la maladie de la mère, à travers la relation aux frères et surtout à travers un amant, un homme énigmatique passionnément aimé. Ce visage est celui du Christ. Il l’attendait, elle le cherchait. C’est cette histoire, celle de sa conversion au catholicisme, que va nous partager Véronique Lévy.
Dimanche matin 29 novembre 2015
9h00
François-Xavier Putallaz
Rééquilibrer l'éthique : Le cas du suicide assisté.

François-Xavier Putallaz est professeur de philosophie à la Faculté de théologie de Fribourg et à Sion. Il est membre de la Commission nationale d'éthique, du Comité international de bioéthique de l'UNESCO, de la Commission de bioéthique des évêques suisses. Il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire de la pensée et aux enjeux contemporains de l'éthique biomédicale. Il présentera les grands enjeux de la pratique de l'Assistance médicale au suicide en Suisse, en faisant apparaître les manières de penser sous-jacentes aux différentes positions actuelles. François-Xavier Putallaz est marié et père de 4 enfants.
Dimanche matin 29 novembre 2015
10h30
Florence et Marc de Leyritz
Témoins de l’espérance !

Diplômé de Science-Po Paris et de l'INSEAD, Marc de Leyritz a été pendant treize ans banquier d'affaire à New York, Londres et Paris. Associé dans un cabinet de conseil en gestion des ressources humaines, Egon Zehnder International, il vit aujourd'hui en région parisienne avec son épouse Florence et leurs quatre enfants. Ils sont responsables pour l’Eglise catholique, au niveau mondial, des parcours Alpha.
Le pape Benoît XVI les a invités à participer au Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation à Rome en 2012.

Invitation pour la paix.

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Intervenants | 2015

Vendredi soir 27 novembre 2015
20h30
Phan Thị Kim Phúc
Victime de la guerre, témoin de la paix !

Phan Thị Kim Phúc connue aussi sous le nom de Kim Phuc est célèbre pour avoir été prise en photographie, gravement brûlée dans le dos suite à une attaque au napalm lors de la guerre du Vietnam. Elle avait 9 ans. Cela fait plus de quarante ans maintenant que Kim vit avec l'une des photos les plus emblématiques du XXe siècle. Quarante ans qu'elle l'incarne, la commente, la prolonge. « J'ai décidé que ce qui m'apparaissait comme une malédiction avait aussi été ma chance. Et qu'il me revenait de choisir le sens à donner à cette photo. » dit-elle. Cette photo illustrait l'épouvante de la guerre ? « Je deviendrai une ambassadrice de la paix. » Cette photo montrait la barbarie ? « Je parlerai d'amour et incarnerai le pardon. » Elle évoquait la mort ? « Je montrerai la vie ! Elle ne m'a guère épargnée, mais c'est elle qui triomphe. La tragédie n'a jamais anéanti l'espoir. Des anges gardiens sont sans cesse apparus sur mon chemin. Et c'est bien cela le miracle ! »


Pape François : la Troisième Guerre Mondiale a commencé…


Le pape François a reçu mercredi 17 septembre au soir, à la résidence Sainte-Marthe du Vatican, une délégation d’une quarantaine de dirigeants d’organisations juives membres du Congrès Juif Mondial, menée par son président Ronald S. Lauder. Ce dernier a fait quelques confidences sur les échanges entre le Souverain Pontife et les dirigeants juifs, qui portaient, notamment, sur la persécution des chrétiens du Moyen-Orient. Ronald S. Lauder a confié à la presse : « Le pape François nous a dit en privé qu’il pensait que nous étions entrés dans la Troisième Guerre mondiale. Mais contrairement aux deux premières, au lieu de se déclencher tout d’un coup, cette guerre arrive par étapes (…) [Le pape] nous a dit : “ça été d’abord votre tour, maintenant c’est le nôtre”. En d’autres termes, ce sont d’abord les juifs qui ont souffert d’attaques féroces et sur lesquelles le monde s’est tu, et aujourd’hui ce sont les chrétiens qui sont exterminés et le monde se tait ». 

Ronald S. Lauder a également stigmatisé l’apposition de la lettre noun sur les maisons des chrétiens de Mossoul, ne voyant pas de différence dans cette pratique « avec celle de l’imposition par les nazis de l’étoile jaune aux juifs pour les séparer des autres ».


Pour la paix mondiale:

Saint Nicolas de Flüe, en allemand : Niklaus von Flüe, né le 25 septembre 1417 et mort le 21 mars 1487 à Sachseln est un ascète suisse qui est le saint patron de la Suisse et le saint patron de la paix mondiale. Il est parfois invoqué comme « Frère Nicolas. » Les principales caractéristiques attribuées à la pensée de Nicolas de Flüe – esprit de paix, non-intervention dans les affaires étrangères, modération - ont aujourd'hui encore des répercussions sur la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et envisagent sa politique.
Il a été béatifié en 1669. Après sa béatification, la commune de Sachseln construisit une église en son honneur où son corps a été enterré. Nicolas de Flue a été canonisé le 15 mai 1947 par le pape Pie XII. 
Il est Saint-patron mondial de la paix depuis cette date. 

Il est également, de même que Saint Martin et Saint Sébastien, le saint-patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican. Il est aussi le patron des familles nombreuses, des médiateurs et le protecteur des épouses qui vivent séparées de leur mari.
Il est fêté le 25 septembre en Suisse et le 21 
mars ailleurs6,7
Le nouveau Catéchisme de l'Église catholique cite une brève prière personnelle de saint Nicolas de Flue8. Cette prière quotidienne de Saint Nicolas de Flue, Mein Herr und Mein Gott5,9, est encore activement utilisée aujourd'hui.
« Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi à moi Et donne-moi tout entier à Toi
Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi tout Ce qui me sépare de Toi
Mon Seigneur et mon Dieu Donne moi tout Ce qui m'attire à toi »2,5
En sa mémoire, un musée a été fondé dans le village de la commune de Sachseln (OW)10, où se trouve également l'église de pèlerinage de ce saint.
Une église à Lausanne est également placée sous son patronat: il s'agit de la paroisse de Saint-Nicolas-de-Flue, à Chailly11.
Samedi matin 28 novembre 2015
9h00
Maria Nowak
« On ne prête pas qu'aux riches » : l’aventure d’une vie…

Marie Nowak est diplômée de l'Institut des Etudes Politiques à Paris (1956) et de la London School of Economics (1959).
En 1985, après sa rencontre avec l’économiste bangladais Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank, elle s’intéresse au modèle de microcrédit, qu’elle considère utile dans les pays développés comme dans les économies en transition d’Europe orientale ou les pays du Tiers-monde. Maria Nowak rejoint en 1991 la Banque mondiale à Washington pour participer au développement des programmes de microcrédit en Europe centrale, après avoir lancé deux ans auparavant l’Adie (association pour le droit à l’initiative économique) qui tente de transposer en France le modèle de la Grameen Bank.
Entre 2000 et 2002, elle a été conseillère spéciale auprès de Laurent Fabius, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
Elle a reçu le « Prix des Droits de l'Homme » attribué par les lecteurs de la Croix et de la Liberté de Fribourg, pour son action en faveur du microcrédit en France et en 2008, le « Prix de l'Européen de l'année ». Elle est l'auteur de la « Banquière de l'espoir » (Albin Michel, 1994), et de « On ne prête pas qu'aux riches » (JC Lattès, 2005). 
Samedi matin 28 novembre 2015
10h30
Jean-Marc Liduena
Dans le monde sans être du monde, un défi impossible ?

Senior Partner et Membre du Consulting Executive Committee de Deloitte.
Marié avec Cécile et père de 4 enfants, Jean-Marc est Associé au sein de Monitor Deloitte, l’activité Conseil en Stratégie de Deloitte, Il est également membre du Comité de Direction de la branche Conseil. Deloitte est le leader mondial des cabinets d’audit et de conseil avec plus de 35 milliards de dollars de chiffre d’affaire. Au niveau français, Deloitte est aussi le leader de sa branche avec plus de 9'000 collaborateurs et associés.
Jean-Marc est Président de Alpha France depuis janvier 2015 (www.parcoursalpha.fr). Alpha est un parcours d'évangélisation décliné dans le monde entier, au service de l'Eglise, qui contribue pleinement au renouveau de cette dernière et à la transformation de la société.
Jean-Marc est titulaire du MBA de l'INSEAD, dont il préside l'association des anciens élèves en France, et a lancé en 2012 un événement annuel, les INSEAD Essentials, dont le thème est : "How to make the World a better place". 
Samedi après-midi 28 novembre 2015
15h30
Daniela Cerqui-Ducret
Le Cyborg est-il l'avenir de l'homme ?

Dr Daniela Cerqui est une anthropologue intéressée aux rapports entre technologie et société et, plus fondamentalement, humanité. Elle enseigne actuellement à l’Université de Lausanne. Ses recherches empiriques portent sur les ingénieurs qui conçoivent des technologies, dans des domaines tels que la robotique, l’intelligence artificielle, ou plus généralement les technologies de l’information.
Elle a passé plusieurs années dans le laboratoire du premier humain à s'être fait implanter une puce électronique reliée à son système nerveux et s'intéresse aux enjeux sociaux liés à de telles pratiques qui, sous prétexte d’améliorer l’humain, pourraient conduire à sa modification radicale, ou sa disparition.
Samedi après-midi 28 novembre 2015
16h45
Jean-Jacques Friboulet
Crise économique : bilan, perspective et interrogations.

M. Jean-Jacques Friboulet est professeur émérite d’économie à l’Université de Fribourg. Il a également dirigé l'Institut Interdisciplinaire d'Ethique et des Droits de l'Homme dans cette même université. Il est membre du Conseil de rédaction de la revue Mondes en développement. Il participe à la Commission cantonale de la coopération au développement et de l’aide humanitaire. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dans le domaine de l’Histoire de la pensée économique, de l’Ethique économique et sociale et de l’Economie du développement. Jean-Jaques Friboulet est marié et père de deux enfants. Il est responsable de l’équipe Notre-Dame Fribourg 2.
© Yann Revol
Samedi soir 28 novembre 2015
20h30
Véronique Lévy
Témoignage : Montre-moi ton visage.

Née dans une famille juive laïcisée, Véronique Lévy, la sœur cadette de Bernard‐Henri Lévy, est saisie dès l’enfance par le goût de l’absolu. Elle connaît à l’adolescence les affres et les abîmes du monde. Devenue femme, elle plonge dans la ronde des amours insatisfaites et désespérées. Elle se perd dans le dédale des nuits perdues et des bars qui deviennent sa deuxième maison. Pourtant, une lumière ne cesse d’affleurer sur ce chemin chaotique. Ou plutôt un visage. Qui transparaît avec la première amie, une petite fille croisée à la plage, qui réapparaît lors de la mort du père, la maladie de la mère, à travers la relation aux frères et surtout à travers un amant, un homme énigmatique passionnément aimé. Ce visage est celui du Christ. Il l’attendait, elle le cherchait. C’est cette histoire, celle de sa conversion au catholicisme, que va nous partager Véronique Lévy.
Dimanche matin 29 novembre 2015
9h00
François-Xavier Putallaz
Rééquilibrer l'éthique : Le cas du suicide assisté.

François-Xavier Putallaz est professeur de philosophie à la Faculté de théologie de Fribourg et à Sion. Il est membre de la Commission nationale d'éthique, du Comité international de bioéthique de l'UNESCO, de la Commission de bioéthique des évêques suisses. Il est l’auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire de la pensée et aux enjeux contemporains de l'éthique biomédicale. Il présentera les grands enjeux de la pratique de l'Assistance médicale au suicide en Suisse, en faisant apparaître les manières de penser sous-jacentes aux différentes positions actuelles. François-Xavier Putallaz est marié et père de 4 enfants.
Dimanche matin 29 novembre 2015
10h30
Florence et Marc de Leyritz
Témoins de l’espérance !

Diplômé de Science-Po Paris et de l'INSEAD, Marc de Leyritz a été pendant treize ans banquier d'affaire à New York, Londres et Paris. Associé dans un cabinet de conseil en gestion des ressources humaines, Egon Zehnder International, il vit aujourd'hui en région parisienne avec son épouse Florence et leurs quatre enfants. Ils sont responsables pour l’Eglise catholique, au niveau mondial, des parcours Alpha.
Le pape Benoît XVI les a invités à participer au Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation à Rome en 2012.

http://www.nicolasdeflue.org/intervenants-2015.html


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