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Divorce à l’initiative de l’Etat de Genève !

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Procédure en divorce instrumentée à l’initiative de l’Etat au détriment de la femme.

L'article concernant la Commission supérieure de la Magistrature, alias la CSM, publié dans le journal « Le Matin dimanche » du 29 mai dernier, a retenu l'attention de notre collectif citoyen. Suite à une procédure unilatérale en divorce, diligentée par la cour de justice civile du canton de Genève, sans y avoir été invitée par l'un ou l'autre des conjoints et par extorsion de la signature du mari. Les juges le connaissaient bien vu qu’il était leur greffier et savaient qu’il n’avait plus son discernement

Bien que saisies, les instances et juridictions n'ont pas démenti les faits et n'ont pas réglé le problème par l'invalidation d'un divorce voulu par la justice civile pour motif égoïste (en contraignant le couple au divorce, l'épouse, du fonctionnaire qui a fait toute sa carrière au Parquet du Canton de Genève, ne touche pas sa retraite prévue par la loi) qui plus est les juges n'ont pas partagé le 2me plier, comme la loi le mentionne ! Où est-il ? Nous avons alors saisi la Cour supérieure de la magistrature et nous avons aussi constaté un fonctionnement délétère et inapproprié, cette juridiction va à l'encontre du droit et des lois. Nous reconnaissons les membres de la dite commission qui ont statué sur notre recours, avoir été des collègues de Monsieur X, pendant des décennies, toute hiérarchie respectée; des juges qui l'ont contraint à prendre sa retraite en 1992 pour incapacité à tenir son poste de travail, afin d'éviter une enquête administrative; le même collègue de juges qui a initié et instruit l'unilatéralité du divorce des époux X en 2004 et des membres faisant partie de la CSM. On ne peut pas faire mieux au point de vue conflit d'intérêt.

Pour améliorer le fonctionnement de la Cour supérieure de la magistrature, nous ne sommes pas certains que l'étendre à la Romandie aurait un impact favorable, par contre, nous sommes convaincus que faire siéger des laïcs sans partis ou intérêts quelconques, dans toutes les juridictions seraient propices aux décisions judiciaires équitables. Les pros de la justice appliqueraient les droits et les lois et les autres capables d'éthique et de déontologie, interpelleraient les premiers quand l'intime conviction prime sur le droit, ou qu'ils ne savent pas que pour prendre une décision familiale, il faut être en capacité de se souvenir que l'on a une famille, le nom de ses enfants et de sa femme, où l'on a fait carrière etc.

Au nom de l'ensemble de notre Groupement bénévole sans frontière, nous vous remercions pour l'attention que vous porterez à notre message et nous vous prions d'accepter nos salutations distinguées.

Pour le Groupement:

C.Redin et L. Carroz.


COERCITION :

D’abord, ils ont pris nos enfants pour des raisons arbitraires. Les 300 millions de Fr d’indemnités à l’intention des victimes, ne font pas taire à nos oreilles, les milliers d’enfants arrachés à leurs familles.

Puis, il y eut les enfants mutilés pour en faire des personnes sexuées à l’encontre de leur épanouissement.

Et ils ont réinitialisé la loi sur le divorce, elle est la résurgence de la répudiation, non par l’un ou l’autre des époux, mais par des juges de la cour de justice civile cantonale genevoise, qui, bien que connaissant la discernement aboli du mari de notre bénévole ( syndrome de Korsakoff ), n’hésitent pas à l’instrumentaliser par extorsion de sa signature unilatérale contre sa propre épouse. Il y a discrimination institutionnelle, la nouvelle loi sur le divorce doit être abrogée et les initiants de la procédure unilatérale au divorce condamnés par l’actuel article 115 CPS qui punit d’office le motif égoïste.

Pour le même motif, la supputation est légitime de croire qu’après avoir contraint la classe moyenne au divorce, elle soit euthanasiée pour écourter son droit à la retraite et aux soins.

Lire l’ouvrage du Dr Henry Siegenthaler, allons-nous tous être euthanasiés ?

Vous trouverez en annexe un document important concernant quelques faits des abus dûment constatés en Suisse.

Nous sommes des bénévoles de bonne volonté, résidents de tous les pays, œuvrant là où l'on a besoin de nous.

Nous ne sommes pas une association, ce qui impliquerait la tenue d'une comptabilité, des cotisations etc.

Nous travaillons en solo ou en équipe selon le travail à effectuer, dans la mesure des moyens à

Nous aidons d'abord les plus démunis, ceux qui sont oubliés, et ceux qui demandent de l'aide.

Nous sommes notamment sur facebook à l’adresse suivante :

https://www.facebook.com/groups/Guillaume.Tell/

Avec nos meilleures salutations.

GSF.



Si les juges incriminés dans une procédure ( dans notre dossier, ils ont diligenté une procédure unilatérale en divorce, sans y avoir été invités par l’un ou l’autre des époux, mais par extorsion de la signature de celui qu’ils savaient avoir le discernement aboli, aucune instance n’a démenti les faits ) sont aussi les les juges qui décident en prééminence de l’affaire, comme à Genève au sein de la cour supérieure de la magistrature.

Il est inutile de faire des frais pour une juridiction où les magistrats sont juges et parties.

Nous voulons une réforme de la justice. Des jurés populaires pour toutes les décisions judiciaires, les juges auront la connaissance du droit et des lois, la société civile jugera sur l’éthique, la déontologie et la morale inhérente à toute décision.

Nous voulons le rapatriement de tous les avoirs suisses AVS de l’étranger et un parti politique qui soit un observateur des droits de l’homme et contrôler que les lois soient appliquées à tous les citoyens pour leur redonner confiance.



Signé : la classe moyenne.



Que disent les cours de justice européennes des manquements judiciaires suisses ?

1) Abus de faiblesses sur personnes handicapées, par des juges connaissant le discernement aboli du malade.

2) Rétention et soustraction d’informations par les juges qui les ont émises.

3) Abus de faiblesse sur l’épouse du malade et mise dans cette situation pour des motifs égoïstes.

4) Entente cordiale entre juges et avocats.

5) Extorsion de la signature d’une personne incapable à se défendre.

6) Certains le disent : association de malfaiteurs.

7) Discrimination institutionnelle (résurgence de la répudiation ).

8) Inféodation de la classe moyenne.




Adresse de correspondance pour ce dossier:


Groupement bénévole sans frontière. 
 Case 65,
1001 LAUSANNE. 

021 616 88 88  

Annexes : quelques copies. 


MONNAIE CITOYENNE ET MONNAIE PLEINE, le jeudi 17 novembre

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Madame, Monsieur, chers amis,
L’Association Espace Dickens est heureuse de vous inviter à sa prochaine conférence le jeudi 17 novembre à 18h30 à l’Espace Dickens, av. Dickens 4, près de la gare de Lausanne :

MONNAIE CITOYENNE ET MONNAIE PLEINE
Conférence co-organisée par la Fondation CL Mayer
 et REDD,  avec les interventions de Virgile Perret, auteur de ''Monnaie et citoyenneté'', de Pierre Mottier et de Jean-Marc Heim, membres de Monnaie Pleine.
http://www.espace-dickens.ch



A la suite de la crise financière mondiale et en l’ absence de réformes d’envergure du système monétaire et financier, la monnaie se retrouve aujourd’hui au cœur de multiples débats publics et d’initiatives citoyennes, notamment en Suisse avec l’initiative Monnaie Pleine. Cette évolution sociale vient rappeler que la monnaie ne saurait être réduite à un simple « lubrifiant » des échanges, comme le stipule la théorie économique standard, mais qu’elle comporte des enjeux politiques et sociaux qui affectent directement la vie des citoyens.

De ce point de vue, Virgile Perret montrera que la monnaie exerce une influence sur la citoyenneté à travers quatre types de mécanismes: politiques, symboliques, socioéconomiques et psychoaffectifs. Dans un second temps, il montrera l’impact de la globalisation financière sur cette relation.

Pierre Mottier révèlera le système par lequel les banques créent elles-mêmes la totalité de l’argent électronique qui se trouve sur nos comptes, et montrera les conséquences sur la société et l'économie d'une telle politique. Il exposera la réforme proposée par l’initiative Monnaie Pleine, qui vise à restituer au souverain le monopole de l’entier de la création monétaire.

Pour compléter ces présentations, Jean-Marc Heim abordera quelques questions contradictoires, notamment celles de l’indépendance effective de la Banque nationale, de l’approvisionnement de l’économie en crédit, des effets de la réforme sur la place bancaire et financière suisse ou encore de sa faisabilité par la Suisse en solitaire.

La conférence et le débat se concluront par un apéritif convivial.

Suivez l'actualité de l'Espace Dickens sur FacebookTwitter et Linkedin

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Entrée libre, dons bienvenus (boîte à la sortie de l'Espace Dickens).
Merci de vous annoncer par retour d’email. N’hésitez pas à diffuser cette invitation dans vos réseaux.

Si vous ne souhaitez plus recevoir d'annonce de la part de l’Espace Dickens, merci de nous le signaler ou de vous désinscrire ici.
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Association Espace Dickens
www.espace-dickens.ch
evenements@espace-dickens.ch
Tél. 078 811 40 82

François de Siebenthal: Monnaie pleine, Vollgeld, positive money, par ...

desiebenthal.blogspot.com/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html
9 juin 2014 - Philippe Mastronardi, Droit Public, St.Gall. « La branche financière servira, en régime de monnaie pleine, à l'économie réelle et à la société ».

L'initiative sur la «Monnaie pleine» en douze questions - Le Temps

https://www.letemps.ch/economie/2014/06/.../initiative-monnaie-pleine-douze-questio...
3 juin 2014 - Le texte en faveur d'une «Monnaie pleine» vise la réforme complète du ... Parmi ses soutiens, on trouve François de Siebenthal, économiste ...



François de Siebenthal: Agenda MONNAIE PLEINE

desiebenthal.blogspot.ch/2016/09/agenda-monnaie-pleine.html
20 sept. 2016 - CI-DESSOUS VOUS TROUVEZ UNE LISTE DE MANIFESTATIONS, TRIÉES PAR DATE, EN LIEN AVEC L'INITIATIVE MONNAIE PLEINE.

François de Siebenthal: Table ronde sur l'initiative Monnaie-Pleine

desiebenthal.blogspot.ch/2016/07/table-ronde-sur-linitiative-monnaie.html?m=1
18 juil. 2016 - Chères amies, amis de Monnaie-Pleine, je vous confirme donc notre table ronde le : Jeudi 29 septembre à 18h, Géopolis, UNI de Lausanne, ...

François de Siebenthal: Invitation monnaie-pleine à Fribourg

desiebenthal.blogspot.ch/2016/05/invitation-monnaie-pleine-fribourg.html?m=1
28 mai 2016 - Invitation monnaie-pleine à Fribourg. Initiative Monnaie-pleine ou Vollgeld, invitation et explications. Vernissage et conférences, dès le 9 juin, ...

[PDF]FF 2014 3589 - Admin.ch

https://www.admin.ch/ch/f/ff/2014/3589.pdf
20 mai 2014 - (Initiative Monnaie pleine)», présentée le 12 mai 2014, satisfait, ... 1. de SiebenthalFrançois, Chemin des Roches 14, 1010 Lausanne. 2.

Journal | Monnaie-pleine, Vollgeld, Moneta intera | Forum social ...

https://fsm2016.org/fr/groupes/monnaie-pleine-vollgeld-moneta-intera/
Administrateurs. Illustration du profil de François de Siebenthal · Logo du groupe Monnaie-pleine, Vollgeld, Moneta intera. Organisation Groupe Public Actif il y a ...

Une injustice bouleversante

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Une injustice bouleversante vécue par un paysan vaudois depuis le 31 août 2002.

Michèle HERZOG
Bourg-en-Lavaux, Suisse
3 NOV. 2016 — Bonjour,
M. Gerhard Ulrich, qui étudie bénévolement les injustices subies par de nombreuses personnes en Suisse, vient de publier un livre de 40 pages. Son texte explique très clairement, avec photos pour preuves, comment un paysan vaudois, dont la ferme a brûlé le 31 août 2002, a été condamné par la justice vaudoise pour négligence. 
Alors que l'auteur de cet incendie criminel n'a jamais été recherché. Certains témoignages et les véritables causes de cet incendie ont été ignorés. Une autre explication, non plausible, a été inventée dès le début de l'enquête ...
Pour en savoir plus concernant cette affaire bouleversante et les explications très importantes fournie par G. Ulrich, vous pouvez lui commander son livre (prix 20.- CHF). Voilà son adresse email: catharsisgu@gmail.com
Sachez que pour l'instant, faute de moyens financiers, ce livre n'existe que sous la forme d'un fichier .pdf que vous recevrez par email. Pour votre commande, merci de lui fournir votre nom, votre adresse email et le nom du livre "La pillule amère".
Merci de diffuser ce message à vos contacts. Et surtout aussi aux personnes n'ayant jamais été confrontées à la justice, qui pensent encore qu'elle fonctionne normalement. Cet exemple édifiant leur permettra de comprendre les méthodes utilisées et les raisons de ces injustices à répétition.
Meilleures salutations.

PS: Voilà pourquoi il est important que les victimes d'injustices aient le courage d'annoncer leur cas. Cela permet d'une part de mieux comprendre les méthodes utilisées par la "justice" et d'autre part de faire comprendre aux citoyens les dérives du système judiciaire actuel. Le but étant naturellement d'arriver à ce que les victimes soient enfin reconnues et dédommagées.

1% CONTRÔLE LE MONDE

Nucléaire, par là la monnaie ?

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Ana Sailland & non intégré dans l'équation, le coût des catastrophes creuse l'écart au delà de l'imaginable.

((( quel est le prix du mégawattheure Fukushima ... )))


et le coût des déchets ?...

par Blaise Rossellat 

"L'énergie renouvelable devient plus compétitive que le nucléaire

Malgré tout ce qu'on a pu entendre, le prix du solaire et de l'éolien est en train de s'effondrer à vitesse grand V... Le progrès est passé par là!

Les pro nucléaires et les partisans des énergies fossiles n’ont cessé de le répéter: les énergies renouvelables sont vouées à l’échec car beaucoup trop chères à produire. Mauvaise foi ou manque de clairvoyance? Quoi qu’il en soit, l’histoire est en train de leur donner tort, et pas qu’un peu: depuis quelques mois, les prix du solaire et de l’éolien s’effondrent littéralement! Détails et explications.

À Abou Dhabi (Émirats arabe unis) une centrale électrique solaire va proposer un tarif encore jamais vu: 21,5 euros le mégawattheure d’électricité. En soi, ce chiffre ne vous parlera peut-être pas beaucoup. Alors, à titre de comparaison, sachez que le contrat de la future centrale nucléaire EPR d’Hinkley au Royaume-Uni (conçue par le français Arvea) garantit un prix de 108€ le mégawattheure! Voilà qui vous place un record…

Et n’allons pas croire qu’Abou Dhabi serait un cas isolé. Au Chili, une centrale solaire propose déjà un prix de 26€ le mégawattheure. Des chiffres impressionnants quand on sait que le précédent record datait seulement de 18 mois… et qu’il s’établissait encore à 43 euros ! En un an et demi seulement, les tarifs du solaire ont donc volé en éclat!

La course aux records dans l’énergie renouvelable est donc lancée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter!

Certains souligneront avec raison que ces performances économiques ne peuvent être atteintes partout dans le monde (pas le même climat, ni les mêmes coûts de production). Ils ont raison, mais la tendance observée est malgré tout incontestable et générale. À ce sujet, voici ce qu’a écrit le site Geopolis :
«En fonction des régions du monde, les prix varient plutôt entre 60 et 80 dollars le mégawattheure pour le solaire et l’éolien terrestre. Il n’empêche que les prix ne cessent de baisser, grâce à une industrialisation de ce type de production.»

Autrement dit, le renouvelable serait donc désormais plus compétitif que le nucléaire, une énergie dont le coût est aujourd’hui estimée à 82 dollars le mégawattheure par l’Agence internationale de l’énergie atomique! L’atome battu sur son propre terrain? Même les plus fervents défenseurs du renouvelable ne s’attendaient pas à une victoire si rapide…

Cet effondrement des prix est en soi une excellente nouvelle. Il prouve qu’une énergie propre et renouvelable peut être produite sans ruiner le consommateur.

Quoi qu’il en soit, ces chiffres inattendus et impressionnants ont de quoi nous rendre optimistes: l’avenir est plus que jamais aux énergies renouvelables!"


PS:

Comment reprendre le contrôle démocratique ? Solutions...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/11/monnaie-citoyenne-et-monnaie-pleine-le.html

Démocraties énergétiques, économiques, décentralisées...


François de Siebenthal: Journées démocratie, Neuchâtel, le 15 août

desiebenthal.blogspot.ch/2015/07/journees-democratie-neuchatel-le-15-aout.html

18 juil. 2015 - Neuchâtel à 17h30, Aula du Mail, av de Bellevaux 52, dans le cadre de la « journée démocratie » avec aussi vote blanc, modernocratie, ...

François de Siebenthal: Loi pour une démocratie économique

desiebenthal.blogspot.com/2016/05/loi-pour-une-democratie-economique.html

23 mai 2016 - Qu'est ce que la démocratie économique? Beaucoup en parlent, mais de manière superficielle. La démocratie économique signifie que les ...

François de Siebenthal: Démocratie, valeur suprême ?

desiebenthal.blogspot.com/2013/08/democratie-valeur-supreme.html

13 août 2013 - Vidéos explicatives par François de Siebenthal sur youtube, ..... La chose perfide est que le danger mortel pour notre démocratie n'est pas ...

François de Siebenthal: Tricheries démocratiques suisses

desiebenthal.blogspot.de/2010/10/tricheries-democratiques-suisses.html
31 oct. 2010 - Permettant une large participation populaire aux processus politique, la démocratiedirecte suisse est un modèle unique au monde. Pour qu'il ...

INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Amis -

www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/

La monnaie pleine rendra notre démocratie plus sûre. C'est pourquoi je ... François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.: «Cette initiative ...

Journal | François de Siebenthal | World Social Forum 2016

https://fsm2016.org/en/participants/sieb/activity/79332/

Profile picture of François de Siebenthal · François de Siebenthal ... Marcus Brancaglione, activiste … du revenu de base et de la démocratie directe (Sao Paulo)

Ado. et troubles de la personnalité, causes et solutions

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Résumé:
Il y a trop de chlore et de chimie ( hormones, perturbateurs endocriniens, nano-particules... ) not. dans l'eau potable, l'air et les aliments. La qualité des nourritures et des boissons est catastrophique...

Solutions:
Quelques plantes recommandées: Les "aliments de la joie" (notamment l'épeautre, l'ortie, les amandes, les châtaignes) pour se revitaliser et aider à conserver une bonne santé physique, psychique et spirituelle.

" Les médecins spécialistes nous mettent en garde contre la nourriture industrielle. Deux Américains sur trois meurent des suites d'une mauvaise alimentation. Les autorités sanitaires reconnaissent toutes qu'il faut remplacer l'alimentation industrielle sans aucune valeur nutritive, trop riche en protéines animales, en graisses, en sucres et en sel, par une alimentation à base de céréales complètes, de fruits et de légumes.

Dans un tel contexte, la thérapie fondée sur l'alimentation préconisée par sainte Hildegarde, thérapie vieille de 900 ans, est de nouveau d'actualité. La châtaigne et l'épeautre, que l'on peut utiliser pour la cuisson et la pâtisserie et qui nous donnent le " Habermus " de grande valeur nutritive (bouillie d'épeautre chaude) et le savoureux pain d'épeautre, sont au centre de l'art culinaire d'Hildegarde. Parce qu'ils sont naturellement protégés par leur enveloppe dure, l'épeautre et la châtaigne peuvent être cultivés sans polluants chimiques.

Manger notamment des châtaignes, ..., sources de Gaba, (acide gamma aminobutyrique) qui participe, en synergie avec la vitamine B6, à la régulation de l'activité du cerveau.
plus:
Magnésium
Soleil
Sérotonine
Omégas 3a
Safran
Artichaut, brocolis...
Millepertuis

Analyses:


La biologie du stress

Le stress nous permet de faire face et de nous adapter aux innombrables demandes de l'existence. Le stress est donc une réaction normale. Seulement lorsqu'il devient chronique, il finit par occasionner des dégâts à la fois psychiques et physiques.
Le stress agit en trois phases qui sont 1-l'alarme, 2- la résistance, 3- la récupération.
  • La phase 1 d'alarme a pour but de mettre le corps en situation de combattre ou de fuir. La respiration et le pouls s'accélèrent, les mains deviennent moites… Le facteur de stress peut être psychologique tout autant que physique. Pourquoi ces symptômes ? Lorsque l'on perçoit un facteur de stress, des impulsions nerveuses stimulent une petite glande du cerveau, l'hypothalamus. L'hypothalamus alerte alors deux autres glandes : l'hypophyse et les surrénales, qui augmentent aussitôt de volume et déversent dans le sang une hormone appelée adrénaline. L'adrénaline provoque l'augmentation du rythme cardiaque, le relâchement des muscles respiratoires et digestifs (ce qui explique qu'on ait du mal à s'alimenter pendant un stress) et la dilatation des pupilles
     
  • La phase 2 ou phase de résistance/vigilance est censée permettre au corps de s'adapter à la situation à laquelle il vient d'être confronté. L'organisme agit comme si sa survie était menacée. Une autre hormone — le cortisol — prend le relais. La tension artérielle grimpe, le sang quitte les régions périphériques pour affluer vers les organes essentiels : cœur, poumons, foie (d'où la pâleur de la peau après un choc physique ou émotionnel). Le sang quitte aussi certaines régions du cerveau, ce qui affecte le jugement. Enfin, le système immunitaire est déprimé.
     
  • La phase 3 commence au moment où disparaît le sentiment de stress. Les sécrétions hormonales diminuent, le sang reflue vers la périphérie. Le corps en profite pour se détendre et réparer les dégâts subis en phase 2.
Par suite de la tension extrême que nous faisons peser sur nos organes clés, c'est au cours de la phase 2 que nous sommes les plus vulnérables.  « Malheureusement, explique le docteur Richard Earle, directeur de l'Institut canadien du Stress-Fondation Hans Selye, de nombreuses personnes restent dans cette phase de résistance bien après que le défi auquel elles étaient confrontées ait disparu. » Incapables de se relaxer, elles sont les vraies victimes du stress.
Lutter contre le stress, c'est limiter le séjour en phase 2. Les molécules qui vous sont conseillées dans notre programme antistress répondent à ce critère. Elles facilitent l'adaptation aux situations de stress. Elles peuvent aider à conserver son calme et ses facultés, rester énergique et efficace.
Pourquoi du magnésium ? 



Le magnésium est l'anti-stress par excellence. De très nombreux travaux montrent que le magnésium est un calmant, et que le manque de magnésium augmente de manière spectaculaire la vulnérabilité au stress[1]. Un exemple : moins on a de magnésium, plus on est sensible au bruit. Tout stress provoque une fuite urinaire de magnésium, ce qui peut entraîner la victime du stress dans un cercle vicieux, d'où il ressort épuisé.
 Le magnésium réduit le stress en empêchant la montée du cortisol. C'est aussi un élément dont le corps a besoin pour se procurer de l'énergie. Le magnésium permet donc de combattre le stress en s'opposant aux conséquences d'un taux de cortisol excessif, et en améliorant l'énergie disponible. Avoir chaque jour suffisamment de magnésium permet de conserver toutes ses facultés face à un stress aigu, mais aussi d'éviter la fatigue latente qui touche souvent les stressés chroniques.
Des apports insuffisants
Plus de 75 % de la population ne reçoit pas par l'alimentation les quantités recommandées pour ne pas être en déficit, sans compter la surutilisation due au stress. Le déficit en magnésium est le déficit micronutritionnel le plus fréquent.

Pourquoi de la vitamine B6 ?L'efficacité du magnésium est renforcée par la vitamine B6, qui le « fixe » dans les cellules.
Mais cette vitamine a un autre intérêt : elle est utilisée par le cerveau pour fabriquer deux substances (GABA et sérotonine), dont dépendent la relaxation, le sentiment de bien-être et le sommeil. La vitamine B6 est également nécessaire à la production de taurine, un acide aminé qui diminue la tension nerveuse à la fois au niveau des cellules musculaires qu'elle rend moins réactives au stress et au niveau des neurones cérébraux qu'elle rend moins excitables.
Le déficit en vitamine B6 touche souvent des personnes stressées, anxieuses, irritables[2]. Le stress entraîne une perte importante de cette vitamine parce que c'est le passage du cortisol par le foie qui en consomme.
Pourquoi de la tyrosine ?Dans une situation stressante (phase 1), les neurones noradrénergiques (ceux qui synthétisent, stockent et utilisent la noradrénaline comme neurotransmetteur) sont sollicités de manière excessive. Cette stimulation provoque l'épuisement rapide des réserves de noradrénaline, qui est un messager de l'attention, de la performance, et du plaisir. C'est la raison pour laquelle des stress répétés peuvent conduire à des états dépressifs, puisque de nombreuses dépressions sont caractérisées précisément par un déficit de noradrénaline.
Certains chercheurs pensent que l'épuisement de la noradrénaline qui fait suite à un stress de phase 1 entraîne une augmentation de la sécrétion de cortisol, caractéristique des stress de phase 2.
Pour résumer :
  • stress de phase 1 : activation puis épuisement de la noradrénaline, d'où :
  • activation des surrénales avec sécrétion de cortisol, et passage au stress de phase 2.
Pour contrer cette cascade d'événements néfastes, il faut trouver un moyen d'éviter l'épuisement de la noradrénaline dans le cerveau. Or, la noradrénaline est précisément fabriquée à partir de l'acide aminé tyrosine.
Chez l'animal soumis à un stress (chocs électriques), des suppléments de tyrosine préviennent l'épuisement de la noradrénaline dans plusieurs régions du cerveau et freinent l'afflux de cortisol[3].
Des mécanismes identiques existent chez l'homme, comme l'ont montré deux études [4] [5]. Par exemple, lorsqu'on soumet expérimentalement des hommes au froid et au manque d'oxygène, des suppléments de tyrosine réduisent les maux de tête, la tension et la fatigue et limite la baisse de la vigilance, de la mémorisation, du temps de réaction et des capacités mentales. Dans une autre étude[6] contre placebo, la tyrosine a amélioré les fonctions cognitives chez des volontaires qui s'acquittaient d'une batterie de tests (très sensibles au stress) tout en étant exposés à un bruit continu de 90 décibels.
Pourquoi de la vitamine C ?La vitamine C est intéressante pour deux raisons. Tout d'abord elle est antioxydante or le stress entraîne une dépense d'énergie. Il oblige le corps à brûler plus de calories ce qui génère automatiquement plus de radicaux libres. Ainsi le stress nous coûte non seulement de l'énergie, du magnésium et de la vitamine B6 mais il nous coûte aussi des antioxydants nécessaires pour éponger le surplus de radicaux libres.
Ensuite la vitamine C à haute dose permet lors d'un stress, de réduire la sécrétion de cortisol[7]. Dans un essai contrôlé randomisé (2 groupes de 54 personnes), les chercheurs ont observé une moindre élévation de la pression artérielle (systolique et diastolique) et une moindre sécrétion de cortisol à la suite d'un stress psychologique (prise de parole en public, exercice de calcul mental) par rapport au groupe placebo.
Pourquoi de la valériane ?

La valériane a une action sédative, spasmolytique et relaxante. Un essai clinique portant sur 24 sujets et publié en 2001 a montré que la prise de valériane (600 mg d'extrait par jour) avait permis d'atténuer la réaction au stress.[8] Des chercheurs britanniques ont réalisé un essai clinique en 2002 portant sur 36 sujets prenant soit de la valériane, soit du kava. Ils ont constaté que les deux plantes permettaient d'améliorer les réactions psychologiques et physiologiques aux situations de stress par rapport à celles d'un groupe-témoin de 18 sujets. En plus de faire baisser la tension artérielle des patients et de ralentir leur rythme cardiaque, la valériane a diminué leur tension nerveuse.[9]
En outre de nombreuses études ont montré qu'elle réduit le temps d'endormissement et améliore la qualité du sommeil.
Pourquoi du ginkgo ?Pour Jean-Robert Rapin, professeur de pharmacologie, directeur scientifique du centre européen de bioprospective, le ginkgo est un antistress de référence qui s'adresse en particulier aux personnes âgées facilement « stressables ». Le ginkgo agit sur des récepteurs aux benzodiazépines périphériques.
Son effet se fait sentir généralement en 7-8 jours. 
Un essai contrôlé randomisé mené avec 70 jeunes adultes a montré que la prise d'un extrait de ginkgo biloba limitait l'augmentation de la pression artérielle lors d'un stress sans que le rythme cardiaque soit affecté. Elle a également limité la sécrétion de cortisol.[10]
Pourquoi des phytostérols ?Un stress physique intense peut à la longue altérer les performances du système immunitaire. Un essai contrôlé randomisé mené chez des marathoniens a montré que la prise d'un complexe de phytostérols (bêta-sitostérol + glucoside de bêta-sitostérol) pouvait s'opposer à cette immunosuppression en abaissant le taux de cortisol.[11]
Pour mieux gérer le stress 


Faire de l'exercice régulièrement
Selon l'Arizona State University, les personnes qui font du sport présentent une réponse faible aux situations de stress : elles ont tendance à sécréter moins d'adrénaline que les sédentaires. Le sport étant un facteur de stress pour le corps, des séances répétées agiraient comme des «vaccins» et augmenteraient les capacités du sportif à faire face aux autres formes de stress.
Sans parler de compétition, le simple fait de pratiquer une activité physique permet de réconcilier le corps et l'esprit en libérant notamment certaines hormones du bien-être aux vertus antalgiques : les endorphines. Choisir un sport qui plaît, en privilégiant les sports d'endurance tels que la natation, la course à pied, la marche, la gymnastique ou encore le vélo.
Rire ou sourire le plus fréquemment possible.


Le rire, la gaieté activent l








Les substances sont dites modulatrices car elles diminuent ou augmentent l'effet du GABA, mais sont sans effet en absence de GABA. Celles qui diminuent l'efficacité du GABA, donc la perméabilité au chlore, auront un effet anxiogène. Celles au contraire qui augmentent l'efficacité du GABA, et par conséquent la perméabilité au chlore, auront un effet anxiolytique. C'est le cas des de benzodiazépines, le potentialisateur le plus puissant de la perméabilité au chlore donc de la puissance inhibitrice du GABA.



LES NEUROTRANSMETTEURS DE L'ANXIÉTÉ

Depuis que l'on a découvert le mode d'action des benzodiazépines, ces médicaments anxiolytiques, tout porte à croire que le neurotransmetteur GABA ainsi que son récepteur joue un rôle fondamental dans le contrôle de l'anxiété.



En effet, quand des benzodiazépines sont ingérées, elles vont se fixer sur un site spécifique du récepteur GABA. La présence de benzodiazépine sur ce site va potentialiser l'effet du GABA et diminuer d'autant plus l'hyperactivité cérébrale associée à l'anxiété.



Comme c'est souvent le cas, des molécules endogènes analogues aux benzodiazépines ont été isolées dans le cerveau et serait un moyen naturel d'ajuster l'inhibition neuronale du GABA.

Différents aspects de l'anxiété semblent aussi être influencés par d'autres systèmes de neurotransmetteurs. Plusieurs laboratoires s'intéressent en particulier au rôle de la sérotonine. Cette molécule, dont la source principale se situe dans les noyaux du raphé du tronc cérébral, est connue pour son rôle modulateur de l'appétit, le sommeil, l'humeur, la libido et les fonctions cognitives. Or ces fonctions sont toutes perturbées par l'anxiété.



L'hypothèse d'un rôle de la sérotonine dans l'anxiété est aussi supportée par les liens étroits que ce neurotransmetteur entretient avec le locus coeruleus, noyau producteur de noradrénaline avec de très denses projections à l'amygdale. En fait, les systèmes de sérotonine et de noradrénaline sont si intimement liés par de nombreuses connections réciproques qu'une modification dans l'un affecte inévitablement l'autre.



Par ailleurs, on sait que le souvenir d'un événement chargé d'émotion s'imprègne plus durablement dans notre mémoire grâce à l'action de la noradrénaline sur les récepteurs bêta-adrénergique de l'amygdale.



LE RÉCEPTEUR GABA

Parce qu'il est le principal neurotransmetteur inhibiteur dans le système nerveux des mammifères, le GABA est impliqué dans un grand nombre de fonctions physiologiques. Cette diminution de l'activité nerveuse se réalise grâce au récepteur GABA qui, lorsqu'il est activé par le GABA, hyperpolarise le neurone favorisant l'entrée d'ions chlore chargés négativement.

L'action de plusieurs substances pharmacologiques peuvent moduler l'action du GABA en se fixant sur son récepteur. Ces substances comme les benzodiazépines, les barbituriques, la picrotoxine, certains stéroïdes ou même l'alcool vont se fixer sur le récepteur à des endroits différents du GABA.

Ces substances sont dites modulatrices car elles diminuent ou augmentent l'effet du GABA, mais sont sans effet en absence de GABA. Celles qui diminuent l'efficacité du GABA, donc la perméabilité au chlore, auront un effet anxiogène. Celles au contraire qui augmentent l'efficacité du GABA, et par conséquent la perméabilité au chlore, auront un effet anxiolytique. C'est le cas des de benzodiazépines, le potentialisateur le plus puissant de la perméabilité au chlore donc de la puissance inhibitrice du GABA.

Les techniques de la biologie moléculaire ont permis d'isoler au moins trois types de récepteur au GABA qui eux-mêmes sont formés de plusieurs sous-unités protéiques complexes .




La châtaigne | Dépourvue de gluten, riche en fibres, vitamines et ...

www.alimentation-nouvelle.com/chataigne/

26 août 2016 - La châtaigne : un fruit riche en fibres, vitamines et minéraux ! ... en amidon résistant, la châtaigne est également une très bonne source de fibres, ... protéines de la châtaigne apportent d'importantes quantités de GABA (acide ...

 L'art de guérir de sainte Hildegarde est révolutionnaire, car elle prend en considération tous les facteurs qui sont déterminants pour ce renouveau médical. En arrière fond de cet art de guérir de sainte Hildegarde, nous distinguons clairement une méthode sous forme de six règles d'or. Ces règles sont : l. puiser les remèdes dans le trésor de la création, 2. transformer les aliments en remèdes, 3. chercher à atteindre un équilibre sain entre le travail et la détente, 4. maintenir l'équilibre entre sommeil et phase active, 5. nettoyer, purifier le corps et solliciter les moyens de défense propres de l'organisme par des saignées, extraction de sang par ventouses ou sangsues, (moxibustion), des bains et du sauna, 6. purifier l'âme et stimuler les ressources de guérison spirituelles universelles, que l'on trouve dans sa foi, en pratiquant le jeûne et la miséricorde.

Quelques plantes recommandées: Les "aliments de la joie" (notamment l'épeautre, l'ortie, les amandes, les châtaignes) pour se revitaliser et aider à conserver une bonne santé physique, psychique et spirituelle.

" Les médecins spécialistes nous mettent en garde contre la nourriture industrielle. Deux Américains sur trois meurent des suites d'une mauvaise alimentation. Les autorités sanitaires reconnaissent toutes qu'il faut remplacer l'alimentation industrielle sans aucune valeur nutritive, trop riche en protéines animales, en graisses, en sucres et en sel, par une alimentation à base de céréales complètes, de fruits et de légumes.
Dans un tel contexte, la thérapie fondée sur l'alimentation préconisée par sainte Hildegarde, thérapie vieille de 900 ans, est de nouveau d'actualité. La châtaigne et l'épeautre, que l'on peut utiliser pour la cuisson et la pâtisserie et qui nous donnent le " Habermus " de grande valeur nutritive (bouillie d'épeautre chaude) et le savoureux pain d'épeautre, sont au centre de l'art culinaire d'Hildegarde. Parce qu'ils sont naturellement protégés par leur enveloppe dure, l'épeautre et la châtaigne peuvent être cultivés sans polluants chimiques.
En comparaison avec d'autres régimes biologiques et d'autres thérapies naturelles, la thérapie alimentaire d'Hildegarde nous informe sur les vertus curatives des fruits et légumes, l'usage correct des herbes médicinales et les effets curatifs de la viande, du foie et du poisson. Le bilan de l'art culinaire d'Hildegarde est à la fois simple et fabuleux : rien qu'avec une nourriture à base d'épeautre, on peut prévenir et guérir la plupart des maladies dues à l'alimentation, pour autant que cela soit encore possible.
Les conseils que l'on trouvera pour une vie heureuse, saine, pleine de vigueur, se réfèrent aux neuf livres d'Hildegarde, écrits en latin, sur les vertus curatives des aliments que nous offre la nature, notamment la Physica, et son traité de médecine Causae et Curae sur l'origine des maladies et la manière de les soigner. Ces principes nutritionnels ont été redécouverts pour la première fois peu après la deuxième guerre mondiale par le Dr Gottfried Hertzka, de Constance, qui les a appliqués à ses malades. Depuis, ils ont maintes fois fait leurs preuves dans la vie quotidienne, même dans des situations désespérées.
Les aliments sont " source de vie ", ils sont l'un des moyens qui nous sont offerts pour conserver et retrouver la santé. II ne faut donc pas laisser la culture, le hasard ou l'habitude nous dicter le choix de ce que nous mangeons.
...
Née en 1098 à Bockelheim en Allemagne à 25 km au sud de Mayence, de parents nobles, Hildegarde était la cadette d'une famille de 10 enfants.

Ste Hildegarde fut parmi les premiers saints pour lesquels une procédure officielle de canonisation fut appliquée, mais la procédure était si longue qu'aucune des quatre tentatives de canonisation ne fut menée à son terme (la dernière se déroula en 1244, sous le pape Innocent IV), et Hildegarde resta une bienheureuse. Cependant, elle fut très vite qualifiée de sainte par le peuple, et à la fin du xvie siècle, comme elle était l'objet d'une dévotion de longue date, son nom fut inscrit au martyrologe romain sans autre formalité, avec le titre de sainte.

Hildegarde est une sainte que le Pape Jean-Paul II  a canonisée de facto.

En effet, en 1979, à l'occasion du 800ème anniversaire de la mort d'Hildegarde, le Pape Jean Paul II lui a composé un hymne intitulé «la grande bénédictine». En peu de mots, il la situe comme une sainte d'une richesse exceptionnelle.

Lettre au Cardinal Hermann Volk, Evêque de Mainz à l'occasion du 800ème anniversaire de la mort de Sainte  Hildegarde (8 septembre 1979)
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/letters/1979/documents/hf_jp-ii_let_19790908_800-ildegarda_it.html

Comme le voulait la coutume, elle fut consacrée à Dieu en tant que dîme de la famille dès l'âge de 8 ans et confiée à Mère Jutta Von Spannheim, supérieure des moniales recluses de Disidodenberg qui devait lui apprendre à lire et à écrire et lui enseigner le latin afin de lui donner une éducation fondée sur la règle de saint Benoît. En fait, Hildegarde n'a pratiquement rien appris des hommes, c'est le ciel qui lui a donné un enseignement magistral sur tous les règnes de la nature depuis la création du cosmos. Au moment de son jubilé, notre pape Jean-Paul II dira d'elle: "Comblée dès l'âge tendre de dons célestes, elle pénétra en profondeur les mystères de la théologie, de la médecine, de la musique et d'autres arts. Elle écrivit de nombreux livres et mit en lumière la relation existant entre la rédemption et la création..." Vers 18 ans, elle prononce ses voeux de moniale bénédictine. Quelque temps plus tard, elle sera maîtresse des novices puis sera élue Mère abbesse à la mort de Jutta en 1136. Elle déplaça sa communauté de Diessenberg à Rupertsberg près de Bingen vers 1147 et sera une des voix les plus écoutées du XIIème siècle dans le nord de l'Europe. Atwater dit d'elle: "Hildegarde était la première des grandes mystiques allemandes, prophétesse et poète, médecin et moraliste politique qui réprimanda des papes et des princes, des évêques et des laïcs, d'une probité entière et d'une justice sans erreur". Visionnaire dès l'âge de trois ans, elle étonne son entourage en décrivant un veau à l'intérieur du ventre de sa mère, celui-ci naîtra avec une tache sur son pelage tel que décrit quelque temps plus tôt. Ses visions sont à la fois prophétiques et mystérieuses. Il lui est demandé "d'en haut" d'écrire ce qu'elle voit. Effrayée, elle n'obéit pas, sa santé alors chancelante l'oblige à s'aliter, ce qu'elle considère comme une punition. Encouragée par son confesseur le moine Volmar, qui plus tard lui servira de secrétaire, elle commence à écrire le Scivias ou livre des visions dont la rédaction va durer 10 ans. Dès qu'elle écsa santé s'améliore, ainsi son existence va être rythmée par la séquence maladie-vision, expression-guérison. Les premières pages du Scivias seront soumises à l'archevêque de Mayence. Une commission d'enquête épiscopale déclarera que "ces prophéties sont de même nature que celles des prophètes". Saint Bernard, abbé de Clairvaux, supplia le pape de ne pas laisser cachée une si grande lumière. Le pape Eugène III fit lecture publique de ses écrits au concile de Trèves devant les cardinaux, évêques et théologiens rassemblés et en reconnut la validité. Hildegarde nous décrit un bouleversement dans la physiologie humaine suite au péché d'Adam. Les composants de l'organisme sont transformés et la bile jaune devient la bile noire ou mélanché qui est responsable de nombreuses maladies. "Si l'homme ne possédait pas l'amertume de la bile et la noirceur de la mélancolie, il serait toujours en bonne santé" nous dit-elle. Elle va donc nous indiquer les différents moyens de nous libérer de cette bile noire. Dieu créa quatre éléments: le feu, la terre, l'eau et l'air. Hildegarde nous assure que ces quatre éléments sont dans l'homme et que celui-ci agit avec eux. Ils sont tellement associés qu'ils ne peuvent être séparés l'un de l'autre et assurent la structure du corps. Nous devons déduire que la santé découle de l'harmonie des éléments et la maladie de leur désordre. Certains aliments ont donc la propriété de produire cette fameuse "bile noire" provoquant tristesse, dépression, mal de vivre. D'autres au contraire rendent joyeux et favorisent le travail intellectuel et la clarté d'esprit. A côté de ce travail intellectuel et religieux, Hildegarde soigne tous ceux qui viennent la voir. Sa notoriété a passé les frontières. De partout les pèlerins arrivent à pied ou a cheval, un peu pour écouter les prêches et beaucoup pour être guéris. La liste des miracles s'allonge jour après jour. Les témoignages se propagent. C'est l'histoire de Berthe, une servante, qu'une tumeur au cou empêche de manger: Hildegarde fait un signe de croix sur la grosseur qui disparaît. C'est l'histoire d'une jeune mère et de son enfant aveugle, sur le même bateau qu'hildegarde: la religieuse trempe la main dans le fleuve et bénit l'enfant en lui versant de l'eau sur les yeux; alors, l'enfant voit. C'est aussi tous ces récits de miracles à distance: un infirme prie pour qu'Hildegarde l'aide et il la voit en vision qui s'approche de lui, impose les mains et le remet sur pieds. Mais Hildegarde n'use pas de ses pouvoirs surnaturels dans tous les cas de figure: la prière, les conseils de modération, les soins par les plantes ou les minéraux sont autant d'armes pour éloigner le mal et la maladie. Hildegarde meurt le jour qu'elle avait prédit: le 17 septembre 1179, entourée des religieuses de son couvent. L'assistance attristée est témoin d'un nouveau prodige: le ciel est illuminé par deux arcs-en-ciel, venus des quatre coins de l'horizon, forment une croix au-dessus du monastère. La croix lumineuse et colorée se redresse, grandit, jusqu'à emplir tout le ciel. Ceux qui assistent à cet étonnant phénomène ne sont pas surpris: le ciel ne peut que rendre hommage à la sainte.

Chez Hildegarde la maladie n'est pas un fardeau ni une chose épouvantable et terrifiante, mais une chance de modifier toute sa vie, de se libérer de ses charges (de ses vices) et de devenir un homme nouveau.

Dieu apporte son aide à l'homme non pas en supprimant la maladie ou la mort, mais pendant que l'homme se transforme, se convertit et se débarasse du style de vie qui le rendait malade. La foi délivre du péché et incite à la conversion. C'est tout à fait d'actualité: l'incroyance ne voit que la superficie de la réalité, le monde matériel - et comme la science strictement et unilatéralement orientée vers les phénomènes numérables et mesurables - elle ne reconnaît que ce qu'elle peut mesurer, compter et peser. C'est particulièrement pour notre temps, ou la civilisation et la désunion ont amené les hommes à désapprendre les mystères de Dieu, qu'Hildegarde projette une lumière nouvelle dans cette nuit. Grâce à elle, les chrétiens peuvent de nouveau remplir leur complète mission par la proclamation et par des soins éclairés, ainsi que saint Benoît, patriarche (en Occident) de l'Ordre monastique dont fit partie Hildegarde, l'a dit au chapitre 36 de sa "Règle": "On prendra soin des malades avant tout et par-dessus tout, les soignant comme s'ils étaient le Christ en personne, puisqu'il a été dit: "J'ai été malade, et vous m'avez visité" (Mt 25,36) et "Ce que vous avez fait à l'un de ces petits, c'est à Moi que vous l'avez fait"" (Mt 25,40). En ce sens, la médecine hildegardienne est un cadeau de Dieu pour notre temps. Une authentique guérison comporte aussi l'équivalent psychique de la maladie, le sens de la maladie. Qu'est-ce que Dieu veut me dire par cette maladie ? Une personne guérie d'après Hildegarde est donc ensuite en meilleure santé qu'auparavant, chose que l'on ne peut affirmer de toutes les méthodes modernes de traitement. La médecine hildegardienne est une médecine préventive. Il est plus aisé de prévenir que de traiter les maladies de la civilisation moderne, comme, par exemple, les maladies de la circulation cardiaque ou le cancer. Le régime préconisé par Hildegarde et un convenable mode de vie sont plus importants que tous les médicaments et les interventions chirurgicales. Chez Hildegarde, il n'y a pas du tout de ces interventions et des opérations. Et l'on peut penser que viendra bientôt un temps où l'on s'étonnera de la tentative de vouloir tout guérir par des opérations ou des drogues merveilleuses (cortisone, antibiotiques). Les traitements indiqués par Hildegarde présentent des analogies avec les procédés modernes de traitements naturels, sans pourtant s'identifier à eux. Quel procédé curatif peut-être employé dans la médecine hildegardienne ? Le fondement, c'est la vérité sur le régime alimentaire et le mode de vie. Si Hildegarde a raison, nous devons commencer par là: le régime est plus important que toutes les drogues. Le mystère des produits alimentaires se trouve dans la subtilité qui, sans Hildegarde, ne serait connue de personne. La "subtilité" est le nom qu'Hildegarde a souvent donné à son livre de médecine. La subtilité, chez Hildegarde, signifie ce que Dieu a particulièrement caché pour l'homme dans les choses naturelles en vue de l'homme, ce que précisément personne ne connaît, sauf Dieu seul et Hildegarde à laquelle Il l'a montré. Il y a très peu de produits alimentaires qui soient cent pour cent excellents pour l'homme. De ce petit nombre font partie l'épeautre, les châtaignes, le fenouil. Un mode sain de vie comporte aussi, chez Hildegarde, la diététique chrétienne courante de la mesure en toutes choses: le manger, la boisson, la sexualité, le sommeil et le mouvement. Dans son Manuel Hildegarde a écrit maintes fois là-dessus, et elle en a aussi donné les raisons. Elle a même écrit sur l'influence que le vent et le sommeil, les saisons et les zones cultivées peuvent exercer sur le régime et sur l'être humain. Elle traite des vertus des quatre éléments du monde (le feu, l'eau, l'air et la terre), de l'influence de la qualité de l'eau et de la nature du sol sur les aliments et la récolte. Chez Hildegarde, nous sommes à l'abri des exagérations: ni un végétarisme extrémiste, ni la nourriture crue, ni l'antialcoolisme radical ne sont sanctionné en bloc par Hildegarde. Le vin et la bière ont une valeur diététique tout à fait importante, soit comme remède, soit comme boisson. Hildegarde attache du prix au fait éventuel qu'un aliment quelconque puisse rendre joyeux ou triste, ou exercer une influence psychique négative. Qui pourrait aujourd'hui nous dire là-dessus quelque chose d'universellement reconnu ? Qui donc délivre notre organisme de nos poisons ? L'homme acquiert grand nombre de maux au cours de sa vie par un mode irrationnel de vie (suralimentation), par la pollution de l'environnement ou par des violences contre l'harmonie de la création, qui amènent des humeurs corporelles nocives; causes de maladies. Pour de telles choses précisément Hildegarde a prévu un grand nombre de procédés d'élimination qui enlèvent les poisons, ou de cures purifiantes sur la peau au moyen de bains, de sauna, d'enveloppements et d'onctions. A ce titre, le jeûne, une opération sans bistouri, joue un rôle important comme un excellent moyen universel de changement de mentalité. Hildegarde écrivait en latin; mais chez elle beaucoup de mots courants ont une signification particulière, par exemple le mot viriditas, la verdeur, la vivacité. Ce mot n'apparaît jamais en quelque autre écrit médical. Hildegarde nomme viriditas ce qui vit, l'énergie vitale qui vient de Dieu, la force de la jeunesse, de la sexualité, la vivacité des germes, la multiplication des cellules et la force de régénération, la fraîcheur et la créativité. La faiblesse de la vie, la perte de l'énergie vitale consiste en la tragédie de la perte de la foi, dans le péché, dans le dessèchement de la foi. Un homme desséché perd de sa capacité de créativité, et la guérison et la délivrance hors de ce désert proviennent du don de la foi par Jésus-Christ. Hildegarde appelle donc la Vierge Marie viridissima Virgo. Une autre notion hildegardienne est la bile noire, la mélanchè, d'où est formé le mot "mélancolie". La médecine hildegardienne repose sur l'idée que tous les processus à l'intérieur de l'homme sont à ramener à des écoulements et des substances biochimiques. Ce qui rend triste et qui joue un rôle dans toute maladie grave, Hildegarde l'appelle la substance noire (la substance colorante de la bile), qui a été formée, à partir d'une bile originelle, par la chute de l'homme dans le péché. Le calcul biliaire qui était, chez Adam, clair comme le cristal s'est transformé, du fait du péché originel, en substance noire dans la bile (c'est la mélanchè proprement dite) et en acide biliaire qui est apparenté avec le cholestérol et les hormones sexuelles. Cette "mélanchè" se trouve dans le sang, davantage chez les gens mal portants que chez les bien portants. Beaucoup de processus corporels et psychiques sont par là génétiquement influencés, et c'est le propre de la médecine hildegardienne d'éliminer ces substances propres à chauqe être humain et qui déclenchent la maladie. Sur le principe de la neutralisation de la "mélanchè" reposent aussi quelques remèdes actifs contre la mélancolie. Au contraire, bien des formes fausses de vie, comme par exemple, un repas de midi englouti précipitamment sans aucune esthétique (fast food), accroissent cette substance dépressive. La médecine hildegardienne est un art de guérir l'âme. Hildegarde n'a pas seulement composé un livre traitant spécialement d'une psychothérapie (le "Liber vitae meritorum"), mais elle a aussi décrit des aspects tout à fait courants de la vie quotidienne dans leurs effets corporels. Elle énumère une liste de 35 facteurs de risques évitables; depuis la colère qui délabre les nerfs, le désespoir qui provoque la luxure, jusqu'à la cupidité qui engendre le pessimisme. L'incroyance est la cause de tous les maux, et toute foi accroît le succès de la guérison.

Hildegarde admire l'épeautre et sa force curative avant toutes les autres espèces de céréales."L'épeautre est la meilleure des céréales. Il réchauffe et engraisse le corps, il est très riche et plus tendre que tous les autres grains. L'épeautre rend saine la chair de quiconque en consomme et génère du sang pur. Il met la joie au coeur et donne de l'entrain. De quelque façon qu'on le mange, sous une forme ou une autre, comme pain ou tel autre mets cuits, l'épeautre est, pour tout dire, excellent et délicat." (PL 1131 C-D). "L'épeautre est la meilleure des céréales, il réchauffe et lubrifie, est léger et possède une haute valeur nutritive. Celui qui mange de l'épeautre se constitue des muscles robustes. L'épeautre donne une image sanguine adéquate, et il rend gai et joyeux. Que vous en fassiez du pain ou un plat, l'épeautre est excellent et très digeste." L'épeautre est une céréale très ancienne (Speltae) qui n'appartient pas à la même famille que le blé, elle était toujours largement répandue sous nos latitudes (Europe). Au Moyen-Age, il était considéré comme la plus précieuse des espèces de céréales. Il y a 500 ans, pour 50 kg d'épeautre on devait payer la valeur de 75 poules. Il s'en fallu de peu que l'épeautre disparût, parce que les cultivateurs se mirent à rechercher la masse et le rapport dans leurs productions, et préférèrent le froment. Mais des agriculteurs aujourd'hui, à notre grande joie, se décident à ensemencer leurs terres d'épeautre à cause de la qualité excellente de l'épeautre. L'épeautre fut minutieusement analysé et comparé avec les espèces de céréales. On constata qu'il contenait de précieuses protéines (des acides aminés essentiels), des graisses, des hydrates de carbone, des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments et des substances de lest. L'épeautre garantit à tout l'organisme un apport constant d'énergie. Dans la digestion, des hydrates de carbone sont lentement décomposés, molécules par molécules, et complètement réduits dans le corps en dioxides de carbone et en eau qui sont facilement éliminés sans résidu. En comparaison de cela, la chair (viande) est réduite en acide urique et urée qui sont éliminés comme des substances crasseuses. Par l'apport régulier d'énergie qu'assure l'épeautre, le corps se sent équilibré et enveloppé de la tête aux pieds d'une sensation de chaleur. Il en va tout autrement de la farine de froment, qu'on appelle la fleur des farines, avec le sucre blanc et le glucose. Ces soi-disant calories vides sont aussitôt assimilées par le sang, et provoquent une forte montée de glucose dans le sang. La haute concentration de glucose aboutit à une répartition d'insuline dans le corps, de telle sorte que le taux du sucre dans le sang diminue de nouveau peu après le repas et que le taux d'insuline demeure élevé. Par là, le sujet se sent excité et faible, avec un vif appétit pour ce qui est doux. Du fait des grandes et constantes variations du sucre dans le sang, l'homme se trouve déséquilibré, aisément sujet à la fatigue, sans plaisir pour le travail et soumis à ses variations d'humeur. Particulièrement chez les enfants on observe la tendance à l'adipose, ou bien ce sont des enfants indomptables qui sont constamment en mouvement. L'épeautre est employé comme aliment de base pour le traitement des maladies suivantes: maladies gastro-intestinales (diarrhée, colite ulcéreuse, maladie de Crohn, maladie coeliaque/sprue, constipation, diverticulite, hémorroïdes), névrodermite et allergies d'origine alimentaire, troubles du métabolisme: diabetes mellitus, excès de lipides dans le sang, polyarthrite chronique, dépressions, affections liées à l'absorption d'antibiotiques, ou à l'abus de laxatifs, tumeurs. De toutes les céréales, c'est l'épeautre qui contient le moins de substances inutiles, et celles qu'il contient sont bien supportées par l'organisme, car facilement dégradables. C'est pourquoi Hildegarde écrit: "L'épeautre est la plus douce de toutes les céréales" - entendez qui entraîne le moins de flatulences et de gaz intestinaux. Tout au contraire, les grains d'épeautre qui ont éclaté sous l'effet de la cuisson sont dégradés par la flore intestinale et recomposés en acides acétique, propionique et butyrique qui suscitent le développement d'un milieu intestinal sain, car peu acide, mais également la formation de bactéries lactiques dans l'intestin grêle. Les levures et les moisissures se développent, elles, dans un milieu faiblement basique. Dans un milieu légèrement acide, elles se détachent de la paroi intestinale et sont évacuées avec les selles. Une alimentation à base d'épeautre est par conséquent la meilleure protection qui soit contre la prolifération des levures et la meilleure nourriture pour les bactéries lactiques.

Sainte Hildegarde a énuméré dix-sept qualités en faveur de l'épeautre qui en font une céréale unique : "L'épeautre" est la meilleure des céréales. Il a vertu de réchauffer et d'engraisser (sans donner de mauvaise graisse), il est très riche et plus tendre que tous les autres grains. L'épeautre assure une bonne chair. Il génère du sang de qualité, confère la gaieté du coeur et la grâce d'une belle humeur. De quelque façon (mode de préparation), qu'on le mange, sous une forme ou une autre, comme pain, ou comme tel autre mets (cuit), l'épeautre est (pour tout dire) excellent et délicat..."

L'épeautre n'est pas une variété de blé. La substance essentielle de l'épeautre semble être, de toutes les plantes, la plus proche de notre plasma sanguin ("substance essentielle de l'être humain").

www.epeautre.net/hildegarde.html

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Extrait des révélation de sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) ... Et bien, les révélations de la religieuse allemande Ste Hildegarde de Bingen ...
jesusmarie.free.fr/hildegarde_de_bingen.html - 36k - En cache - Pages similaires

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hildegarde_de_Bingen

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1865/Sainte+Hildegarde+de+Bingen.html

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Autres plantes et aliments:

Curcuma Longa


Autres noms : safran des Indes, safran bourbon, haldi (hindi), turmeric (anglais).

Le curcuma est une plante de la famille du gingembre qui est cultivée traditionnellement en Inde, au Sri Lanka, aux Philippines, et autres pays tropicaux.
C'est un des principaux ingrédients du curry, mélange d'épices omniprésent dans la cuisine indienne. En Asie, on a découvert depuis longtemps que le rhizome, réduit en poudre, permettait de conserver la fraîcheur, la saveur et la valeur nutritive des aliments.

Le curcuma possède de nombreuses propriétés médicinales : antiseptique, désinfectant, tonifiant, antioxydant et cicatrisant ; il est utilisé en Inde dans la préparation de masques de beauté pour revitaliser la peau. Le curcuma est également diurétique et combat la constipation. Il agit comme anti-inflammatoire sur les voies respiratoires, les articulations, les voies urinaires et la prostate. C'est aussi un stimulant de la circulation sanguine.

MILLEPERTUIS

Hypericum perforatum

NE PAS PRENDRE AVEC DES PRODUITS CHIMIQUES, psychotropes, etc...

"Hypericum" dérive de 2 mots grecs : hyper (superlatif) et icon (image), dont l'association peut se traduire par "hallucination". Curieusement, on peut en quelque sorte dire que cette plante porte la dénomination d'un des maux qu'elle soulage.

En effet, chez une personne déprimée, tout prend des proportions démesurées et perturbent l'équilibre affectif. Le millepertuis diminue les troubles de l'humeur, son action stimulante sur le système nerveux agit sur la mélancolie et les troubles du sommeil dûs à l'anxiété. Plusieurs études ont montré son efficacité.

Il agit aussi sur les troubles digestifs d'origine nerveuse tels que les lourdeurs d'estomac et les troubles de la vésicule biliaire.

En usage externe, grâce à ses propriétés antiseptiques, on peut utiliser le millepertuis pour soigner les plaies, les ulcères variqueux, la phlébite.

NE PAS PRENDRE AVEC DES PRODUITS CHIMIQUES, psychotropes, etc...

L 'ARTICHAUT

L'artichaut est une grande plante vivace à tige droite, feutrée, non ramifiée poussant jusqu'à 2 m de haut. Pour la pharmacie, on utilise les feuilles récoltées pendant la floraison. Les constituants principaux de la feuille sont la cynarine et la cynaropicrine qui sont amphocholérétiques, c'est-à-dire stimulant à la fois la formation et l'élimination de la bile. Les autres constituants sont les flavonoïdes et les tanis qui ont des actions anti-inflammatoires.

L'artichaut a un effet bénéfique sur la vésicule biliaire malade, sur la sécrétion de bile par le foie et évite la formation de calculs biliaires. C'est aussi un hépatoprotecteur et régénérateur de la cellule hépatique utilisé dans les ictères (jaunisse) et leurs suites, ainsi que chez les cirrhotiques pour stimuler le renouvellement du foie. La feuille d'artichaut est aussi hypocholesterolèmiante car elle abaisse le taux de cholestérol dans le sang et évite le dépôt excessif de particules de graisse dans les tissus hépatiques et le sang, prévenant ainsi l'artériosclérose.

CAMOMILLE ROMAINE

Anthemis Nobilis


La camomille romaine est une plante herbacée très aromatique, préférant les terrains siliceux, qui pousse à basse altitude. Ce sont ses fleurs que l'on utilise.

La Camomille fait partie des plantes les plus consommées car elle est bien connue pour ses multiples bienfaits. On peut l'utiliser comme stimulant de l'appétit avant les repas, pour faciliter la digestion après les repas, pour lutter contre l'aérophagie et les flatulences. Elle est également utile pour calmer les maux de tête, les courbatures, les maux de dents, et autres douleurs diverses. Anti-inflammatoire, elle adoucit les yeux et les paupières. Elle est aussi utilisée contre certaines formes de névralgies du trijumeau, mais surtout pour calmer les migraines qui précèdent parfois les règles. Elle sert également à calmer les règles douloureuses.


Mode d'utilisation

Usage interne :

L'utilisation la plus courante est l' infusion. Elle n'a d'effet que si elle est assez concentrée. On préconise 10 à 15 g environ pour 100 cl d'eau bouillante. Laisser infuser 20 minutes. Filtrer et boire. Il faut savoir que cette infusion doit se prendre loin des repas (10 à 15 minutes avant) et jamais après, comme on a tendance à le faire généralement.

Usage externe :

On peut utiliser cette infusion pour faire des bains d'yeux en imbibant une gaze ou un coton et en appliquant sur les yeux (attention à la température !)

En huile essentielle, associée à d'autres huiles, elle peut être efficace pour le traitement des plaies et brûlures.

Pour conclure, une parole de Hildegarde :
Regarde-toi : tu as en toi le ciel et la terre.Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. La psychologue Laure Deflandre vous donne son avis sur les troubles de la personnalité limite :

" Depuis quelques années, le pronostic des traitements du trouble de personnalité borderline s’est amélioré de façon significative. En plus du traitement médicamenteux qui est utile pour aider le malade à contrôler certains symptômes, le soutien de ses proches est aussi important. Aussi, pour une meilleure stabilisation psychologique, il est nécessaire que la personne souffrant d’un trouble de la personnalité se tourne vers des professionnels ayant de l’expérience dans ce genre de trouble. Voici quelques psychothérapies vers lesquelles la personne peut choisir de s’orienter :

La psychothérapie individuelle : elle est basée sur l’échange entre le patient et le thérapeute. Afin d’avoir des effets bénéfiques, elle nécessite un lien d’attachement entre les deux protagonistes.

La thérapie cognitivo- comportementale : elle aide le patient à mieux comprendre et à modifier ses modèles de pensées afin de réapprendre des comportements adaptés.

La thérapie familiale : elle aide à retrouver une meilleure communication entre tous les membres de la famille et à intégrer les proches dans les stratégies de soins.

La thérapie de groupe : Les thérapies de groupe sont dirigées par des professionnels qui sélectionnent quelques patients souffrant de la même maladie. Cela permet aux patients de parler de leurs problèmes communs et aux professionnels d’expliquer le fonctionnement de la maladie et de donner des stratégies adaptatives.

L’hospitalisation : L’équipe soignante aide le patient à gérer les crises."

Laure Deflandre

Rédacteur scientifique : Clémence Lamirand
Médecin réviseur : Laure Deflandre
Date de mise en ligne : janvier 2015


Autiste, il devient expert en communication !

Connue dans le monde entier, le Dr Natasha Campbell est un médecin d’origine russe, installée en Angleterre depuis 20 ans. Elle est neurologue et neurochirurgien. Sa spécialité première est donc le cerveau et les maladies psychiatriques.

Sa vie change totalement lorsque son fils, alors âgé de trois ans, est diagnostiqué comme autiste. A ce moment là, elle se rend compte que la médecine actuelle est peu outillée pour aider les familles concernées. Ayant observé que les patients atteints de troubles neurologiques étaient aussi sujets à des problèmes digestifs, elle décide de travailler sur les liens entre ces différents troubles. Une partie de la solution pourrait se trouver là ! Elle se forme en nutrition humaine et passe deux doctorats dans cette discipline. D’emblée, elle obtient d’excellents résultats qui confirment son intuition de départ.

Cette découverte devient la base de son travail et de ses recherches auprès de ses patients. Le premier à en bénéficier est son fils qui guérit. Aujourd’hui, ce petit garçon est devenu grand. Il étudie la communication et les médias à l’université…

Entretemps, le Dr Natasha Campbell a acquis une renommée internationale parce que le traitement qu’elle a mis en place, l’alimentation GAPS, a donné des résultats au-delà de ses espérances et a fait le tour du monde.

Nous sommes donc particulièrement heureux de pouvoir accueillir le Dr Natasha Campbell-McBride à l’occasion de notre 2e Congrès international de Santé Naturelle les 1er et 2 octobre 2016 au Parc Floral de Paris où il est encore possible de s’inscrire ici.

L’intestin, notre deuxième cerveau…

Aujourd’hui, les scientifiques sont convaincus de l'existence de liens entre le système digestif et le cerveau. La démonstration a été faite à travers différentes études, dont l’une a été menée en 2011 par une équipe irlandaise sur des souris. Les chercheurs ont fait nager les animaux. La moitié du groupe était nourrie d’une bactérie, L. rhamnosus, connue pour ses effets bénéfiques sur l’intestin. Ce groupe s’est montré plus résistant : les souris ont nagé plus longtemps et moins stressées : leur sang contenait moins d’hormones du stress (1).

Une autre étude datant de 2007 et menée par le Dr Assis Gondim (2) a démontré que des patients ayant une maladie inflammatoire des intestins étaient quatre fois plus susceptibles que les autres de développer des troubles neuromusculaires et d’autres difficultés neurologiques.

Depuis ces recherches ont été confirmées à la grande surprise des scientifiques qui mènent ces études. Leurs travaux ont montré par exemple que :

Donner des antibiotiques joue sur le stress et la dépression (3 et 4),

Le microbiote influence la chimie du cerveau, indépendamment du système nerveux, et pourrait jouer directement sur les maladies psychiatriques (5),

Notre intestin influence nos pensées, nos sentiments et notre langage ! (6)

En réalité, ce sujet longtemps ignoré par les scientifiques est devenu un champ d’investigation à part entière et pas un jour ne passe sans que les intuitions du Dr Natasha Campbell-McBride ne soient confortées et précisées. C’est la raison pour laquelle à l’occasion du 2e Congrès de Santé Naturelle, nous avons tenu à consacrer une thématique entière sur le sujet intitulée : « Notre intestin : le deuxième cerveau » qui se décline en trois conférences plénières :

Le Dr Natasha Campbell-Mc Bride parlera du régime GAPS et de l’autisme,

Le Pr Marcel Roberfroid, toxicologue et professeur à l’Université de Louvain la Neuve Belgique, abordera dans le détail la question de la richesse de notre microbiote,

Bénédicte Van Craynest, nutritionniste, nous expliquera de manière très concrète comment nous pouvons bien nourrir notre flore intestinale.

L’ensemble du programme des conférences plénières est ici.

Nos trois conférenciers ont eu la gentillesse d’accepter de rester la journée entière du 1er octobre au Congrès et seront à votre disposition pour échanger avec vous sur ces questions dont ils sont des spécialistes et sur lesquelles ils sont très complémentaires.

Nous avons spécialement aménagé le stand de l’IPSN cette année pour que vous puissiez les rencontrer et parler avec eux. Profitez-en !

Quand l’intestin se retourne contre le cerveau !

Comme l’explique le Dr Natasha Campbell, le problème dans de nombreuses maladies neurologiques comme l’autisme n’est pas que le cerveau soit « cassé » mais qu’il est « grippé ». Pour elle, la grande majorité des enfants autistes naissent avec un cerveau « normal » mais celui-ci ne se développe pas correctement. Et ceci à cause de l’intestin.

La flore intestinale est un monde vivant, constitué de microorganismes qui se contrôlent les uns les autres. On y trouve des bactéries, des levures ou champignons, des protozoaires, des virus et même des vers ! C’est ce que l’on appelle le microbiote. Nous avons dans notre corps 10 fois plus de ces microorganismes que de cellules ! Et cela représente, chez une personne adulte, 2 à 3 kg de bactéries et autres joyeux drilles…

Lorsque l’équilibre de la flore intestinal est perturbé, cela a des conséquences plus ou moins graves sur notre santé : des ballonnements, une gêne, des flatulences dans les cas les moins graves et des troubles neurologiques ou des maladies auto-immunes dans le pire des cas.

En effet, notre système digestif et notre système immunitaire sont intimement liés. Les ordres donnés par l’intestin concernent l’immunité de notre corps. Le lien est même extrêmement fort puisque 85% de notre immunité seraient directement liés à notre système digestif.

Une mauvaise digestion n’est pas seulement un problème d’opportunité. Ce n’est pas qu’une perte de chance : la perte d’un bon terrain qui nous garantirait d’éviter les maladies. C’est beaucoup plus grave ! La "mal digestion" provoque des dégâts au sein de la flore intestinale (porosité intestinale, côlon irritable) soudain dérégulée et qui, par réaction, va pousser notre système immunitaire à se retourner contre nous. Ce sont les maladies auto-immunes.

Enfin - comme si cela ne suffisait pas - il faut comprendre qu’une flore abîmée non seulement ne digère plus les aliments, mais peut les transformer en poison. Ils se retrouvent alors dans le sang, vont dans le corps, puis dans le cerveau. Les toxiques jouent sur les neurotransmetteurs et freinent la communication neuronale au sein du cerveau. Les connexions se font mal et le patient n’est plus en mesure de bien traiter les informations qui lui sont soumises. Le cerveau fonctionne mais déraille. Pour un enfant en développement, c’est une catastrophe : c’est l’autisme.


200 maladies en lien avec l’intestin

Selon le Dr Natasha Campbell, les scientifiques établissent des liens plus ou moins directs entre la bonne santé du système digestif et plus de 200 maladies dont une grande partie sont auto-immunes. Ainsi, adopter une alimentation respectueuse de la flore intestinale a des incidences positives – parfois radicales selon certains témoignages – sur de très nombreux problèmes de santé :

les troubles digestifs (on l’a vu),

de nombreuses maladies neurologiques : autisme et troubles de l’autisme, dépression, fibromyalgie, mais aussi dyslexie, dyspraxie, dépression, troubles de l’apprentissage, troubles du comportement et même schizophrénie,

des problèmes musculaires,

des maladies auto-immunes : maladie de Crohn, thyroïdite de Hachimoto, psoriasis, sclérose en plaques, etc.

Les allergies, l’exéma, l’asthme, …

l’obésité, le diabète de type II et même le diabète de type I !

S’il est évident que toutes ces maladies ne sont pas soignées intégralement par la mise en place d’une bonne digestion, il est tout aussi certain que la majorité des patients concernés y trouvent une amélioration.

Dans une médecine en mouvement où beaucoup de maladies, chroniques notamment, ne sont plus considérées comme une liste de symptômes mais un ensemble complexe de maux auxquels il faut répondre par un ensemble de traitements, c’est une excellente nouvelle !

Comment améliorer sa digestion ?

Le Dr Natasha Campbell-McBride nous propose deux grandes pistes pour y parvenir :

1. Prendre un bon départ.

Nous n’en n’avons pas conscience mais la qualité de la flore intestinale baisse actuellement de génération en génération. Dans le ventre de sa mère, le bébé dispose d’une flore neutre puisqu’il est nourri par le cordon ombilical. A la naissance, sa flore intestinale se constitue à partir de la flore vaginale de la mère, voire de bactéries de l’hôpital en cas de césarienne. Si la mère dispose d’une mauvaise flore, l’enfant commence sa vie avec cette flore. La flore vaginale de la mère est elle-même créée par sa flore intestinale et influencée par le père à l’occasion de leur vie intime.

Ensuite, l’usage intensif – moins vrai aujourd’hui – d’antibiotiques pour n’importe quelle infection juvénile peut provoquer des dégâts importants dans la flore intestinale : les bonnes bactéries sont détruites et d’autres microbes vont prendre la place. L’équilibre et la biodiversité de la flore sont rompus.

Plus tard, l’enfant, si c’est une jeune fille, prendra la pilule pendant le temps qu’il faudra jusqu’au jour où elle voudra créer une famille. Entretemps, ce qui restait de qualitatif dans sa flore a été détruit et elle transmet à son premier enfant une flore de bien moins bonne qualité que celle qu’elle a reçue. Puis, on recommence…

2. Adopter une alimentation respectueuse de la flore intestinale.

Le Dr Natasha Campbell propose un régime dont vous trouverez tous les détails sur son site Internet. D’autres alimentations existent : régime méditerranéen, régime d’Okinawa qui favorisent le développement d’une bonne flore intestinale.

Le plus important est de commencer par supprimer tous les produits transformés. Ce sont des poisons. Ils contiennent des additifs, des colorants, des conservateurs, des pesticides, des antibiotiques, souvent des OGMs et ils nuisent considérablement à notre santé.

Les céréales sont également à éviter : blé, seigle, riz, avoine, quinoa, tapioca, couscous, amarante et le sucre aussi. A propos de ce dernier, Natasha Campbell aime rappeler que dans la betterave et la canne à sucre dont il est issu, on trouve tous les éléments dont le magnésium, le chrome et les nutriments nécessaires au corps pour le traiter. Mais lorsqu’il est extrait de la betterave ou de la canne à sucre, c’est dans notre corps qu’il va chercher ces éléments. Il se comporte alors comme un voleur.

Elle suggère donc d’adopter une alimentation à base de fruits et de légumes frais, bio et de saison, d’œufs de poules élevées à l’air libre et nourries naturellement, de viandes d’animaux nourris à l’herbe et de poisson gras. Elle explique enfin qu’il existe de nombreuses recettes pour des gâteaux, des crêpes, etc. sans gluten, ni sucre dont pourtant les enfants raffolent !

Vous aurez également l’occasion d’approfondir ces sujets lors de notre congrès. Vous pourrez en effet échanger sur ce sujet avec le Dr Natasha Campbell, le Pr Marcel Roberfroid, avec Bénédicte Van Craynest, nutritionniste (visitez son site Internet ici).

Par ailleurs, un atelier vous sera proposé plusieurs fois par Géraldine Désindes sur le thème : se nourrir en pleine conscience !

Vous aurez ainsi à portée de main les personnes les plus à même de vous aider, vous éclairer et vous accompagner sur le sujet. Ainsi, n’hésitez plus et venez nous rejoindre au congrès !

Inscriptions ici.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois



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Sources :

[1] Ingestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve

[2] Inflammatory Bowel Disease Linked to Nerve Damage

[3] Stress and antibiotics alter luminal and wall-adhered microbiota and enhance the local expression of visceral sensory-related systems in mice.

[4] CASTREN, E., Neuronal Network Plasticity and Recovery from Depression », JAMA Psychiatry, 2013, 70

[5] The intestinal microbiota affect central levels of brain-derived neurotropic factor and behavior in mice.

[6] Gut feelings: the emerging biology of gut-brain communication
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Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
Association sans but lucratif
Rue du vieux Marché au grain, 48
1000 BRUXELLES
IPSN 

Une monnaie locale complémentaire, le Farinet

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Le Farinet, qu’est-ce que c’est ?

Une monnaie locale complémentaire est une monnaie parallèle qui est destinée à être échangée exclusivement dans une zone géographique limitée. Elle fonctionne en complément de la monnaie nationale.
Ses objectifs sont :
  • Défendre les principes de l’économie sociale et solidaire
  • Dynamiser l’économie locale en relocalisant la production
  • Favoriser le lien social au travers d’une certaine éthique
  • Éviter la spéculation
Le Farinet a aussi comme objectif de construire une société durable plus sûre et plus conviviale à travers le développement local des savoirs permettant de subvenir à une grande partie des besoins fondamentaux et de réalisation de soi des citoyens et citoyennes valaisannes. Privilégier le lien social, amener une certaine éthique dans l’économie, éviter la spéculation, sont aussi favorisés par l’utilisation du Farinet.

Quelle est notre devise ?

Pour refaire le monde, le Fendant c’est bien, mais le Farinet, c’est mieux !

Y-a-t-il d’autres exemples de monnaies locales ?

Oui, il existe actuellement plus de 2’000 monnaies locales et complémentaires dans le monde. En voici quatre exemples près de chez nous :

Pourquoi nous apporter votre soutien ?

Pour lancer une monnaie locale, il faut de l’énergie, de l’enthousiasme, ce que l’équipe possède à profusion, par contre, il nous faut aussi de l’argent.
Nous avons besoin de CHF 20’000.
  • Impression des billets CHF 11’000.
  • Prix du concours de design CHF 5’000.
  • Rémunération du graphiste de la vidéo CHF 2’000.
  • Frais de fonctionnement et contreparties CHF 2’000.

Pourquoi avons nous choisi le crowdfunding ? 

  • Parce que le Farinet est monnaie citoyenne. Les personnes qui s’engageront à utiliser le Farinet permettront de diffuser un message positif autour d’eux, en incitant les uns et les autres à consommer des produits locaux, en limitant les intermédiaires, en mettant en pratique le principe de l’économie circulaire. 
  • Deuxièmement, pour que cette monnaie soit la vôtre. 
  • Et finalement, plus nous seront nombreux à financer ce projet et plus nous constituerons un mouvement qui le portera, le diffusera et en fera une monnaie incontournable de tous les valaisans.

Et si l’objectif est dépassé ?

Avec CHF 30’000, nous pourrons par exemple louer un local fixe comme bureau de change, projeter des documentaires au cinéma ou encore organiser des conférences sur le thème de la monnaie.
Avec CHF 40’000, nous pourrons créer une place de travail à 10 % et peut-être compenser nos émissions de CO2 via des projets en Suisse de MyClimate.

Les juges complices !

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Les juges complices !

La collusion des élites – et la lâcheté des Démocrates - a fini par totalement corrompre et délégitimer le processus électoral il y a 16 ans, lorsque la Cour Suprême des Etats-Unis - dont deux membres avaient des liens familiaux directs avec la campagne de Bush – a ordonné l’arrêt du recompte des voix qui aurait abouti à la victoire du véritable vainqueur des élections. Cette action scandaleuse fut acceptée par la totalité des organes et institutions du système américain (à l’exception notable et éphémère du Black Congressionnal Caucus dont les membres ont tenté en vain de trouver un sénateur Démocrate pour contester le résultat). Au lieu, les Etatsuniens furent encouragés à applaudir le fait que le pouvoir avait changé de mains « sans la présence de blindés dans les rues ». C’est-à-dire que nous étions invités à célébrer un véritable coup d’état qui venait de se dérouler sous nos yeux sans rencontrer la moindre résistance.

Le dénouement cataclysmique de la campagne 2016 (Counterpunch)

Voilà où nous en sommes : enfouis au fond du puits sous une épaisse couche de vase. Dans quelques jours, nous connaîtrons notre sort : les sirènes hurlantes du Règne de Trump (regardez comment les syndicats de policiers piaffent d’impatience !) ou l’Age de l’Hyper-Guerre de Clinton (regardez comment les néoconservateurs piaffent d’impatience !). Dans les deux cas, la coalition fermement implantée d’intérêts privés et de profiteurs de guerre qui ont étranglé la paix, la prospérité et les perspectives du peuple, ne sera pas ébranlée d’un pouce. Le changement que le peuple appelle désespéramment de tous ses vœux – tellement désespéré qu’il est prêt à élire un membre de l’élite dont les sinistres clowneries le font passer pour un « rebelle » - ne se produira pas. Leur amertume ne fera donc que s’accentuer, pour s’exprimer de plus en plus souvent par des actes de violence : police militarisée contre manifestants, racistes encouragés par Trump (qu’il perde ou qu’il gagne), milices extrémistes, des gens rendus furieux de tous côtés… Et bien-sûr il y aura plus – beaucoup plus – de déchaînements de violences sans fin, partout dans le monde, tandis que la guerre contre le terrorisme se poursuivra, encore et encore, quel que soit l’occupant de la Maison Blanche.
Inutile de se voiler la face sur notre devenir. Mais inutile aussi de se raconter des histoires et prétendre que cette situation s’est créée sui generis, qu’elle serait tombée du ciel ou serait le résultat d’un concours malheureux de circonstances imprévisibles, réunies en ce moment précis. Car c’est le résultat et la culmination de choix délibérés effectués par les forces les plus puissantes de la société : le choix de s’enrichir au-delà de toute raison et d’étendre leur domination militaire et économique sur le monde entier.
Peu importe que beaucoup – ou même la plupart - des pratiquants et serviteurs du système « croient » ou non en sa justesse. Peu importe que les mantras violents du néolibéralisme et de l’impérialisme soient devenus des dogmes religieux aux yeux de ceux qui se considèrent comme faisant partie de la « méritocratie ». Peu importe que les dirigeants et leurs larbins croient réellement à « l’exceptionnalisme » qu’il prêchent ou s’ils ne sont que des cyniques avides de pouvoir. Peu importe s’ils croient vraiment que leurs machinations financières sont le reflet de « lois de la nature » ou de « lois du marché » qui profiteraient un jour à tous, ou s’ils savent qu’ils ne sont que ce qu’ils sont, des âmes damnées défigurées par l’avarice. Le résultat final est le même : une longue série de choix délibérés par une élite bipartisane qui ont détruit les vies et les communautés de millions de citoyens, et crée un enfer sur terre de conflits armés, de ruines et de haines à travers une bonne partie de la planète.
C’est un système qui s’est délégitimé lui-même, un système qui a miné ses propres institutions. Par ses propres actions, il a pourri les fondations de confiance et de raison sur lesquels il était bâti. Certains pourraient dire « Oh, mais c’est le résultat des efforts ciblés de millionnaires d’extrême-droite et de multinationales pour fomenter l’extrémisme politique et religieux afin de saper la légitimité des gouvernements laïques qui pourraient limiter leurs profits et favoriser le partage du pouvoir. » C’est vrai. Mais ces efforts ont été accompagnés à chaque étape par la complicité et la lâcheté d’une opposition putative. Les soi-disant « Nouveaux Démocrates », personnifiés par les Clinton, ont délaissé l’intérêt commun au profit de politiques « centristes » et « technocratiques », c’est-à-dire qu’ils ont adopté le dogme néolibéral selon lequel la recherche débridée de profits privés par une élite - dont les membres sont tous connectés les uns aux autres - aboutirait d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard, à une prospérité pour tous. L’idée qu’il fallait se battre pour améliorer la vie des gens ordinaires, ici et maintenant, pour améliorer leurs vies de manière réelle et concrète, est devenu ringarde, une idée vieillotte défendue par des arrières-gardes et des rêveurs qui ne comprennent rien à la véritable marche du monde. Un véritable « modéré » en symbiose avec son temps doit savoir sacrifier chaque idéal et se montrer prêt et impatient de servir les intérêts monnayables et militaristes, afin de gagner du pouvoir pour pouvoir… effectuer quelques changements cosmétiques dans les marges, réaliser quelques avancées sociales ici ou là (mais uniquement, bien-sûr, en « partenariat » avec les intérêts privés), mais jamais au grand jamais remettre en cause le coeur même du système.
Le seul choix offert est le suivant : le règne sans retenue d’une droite extrême, ou la gestion « modérée » et timorée d’un système violent et rapace. C’est ce choix qui nous est offert depuis 1976. Et c’est ce choix qui nous est offert aujourd’hui. La seule différence est que le système s’est métastasé de façon monstrueuse au cours des années : sans véritable opposition, le système est devenu de plus en plus violent, de plus en plus rapace.
La collusion des élites – et la lâcheté des Démocrates - a fini par totalement corrompre et délégitimer le processus électoral il y a 16 ans, lorsque la Cour Suprême des Etats-Unis - dont deux membres avaient des liens familiaux directs avec la campagne de Bush – a ordonné l’arrêt du recompte des voix qui aurait abouti à la victoire du véritable vainqueur des élections. Cette action scandaleuse fut acceptée par la totalité des organes et institutions du système américain (à l’exception notable et éphémère du Black Congressionnal Caucus dont les membres ont tenté en vain de trouver un sénateur Démocrate pour contester le résultat). Au lieu, les Etatsuniens furent encouragés à applaudir le fait que le pouvoir avait changé de mains « sans la présence de blindés dans les rues ». C’est-à-dire que nous étions invités à célébrer un véritable coup d’état qui venait de se dérouler sous nos yeux sans rencontrer la moindre résistance.
Un fois en place, le régime issu du coup – dont les plus hauts échelons furent occupés par des extrémistes qui un an seulement auparavant appelaient à une vaste militarisation de la politique et de la société US, même si le public devait être « galvanisé » par un « nouveau Pearl Harbour » - mena le pays dans une guerre désastreuse et sous de faux prétextes, un crime majeur qui a non seulement coûté la vie à des centaines de milliers d’innocents mais a aussi provoqué une explosion de violences, d’extrémismes, de conflits et de corruption à travers le monde. Le coup d’état soutenu par l’élite instaura des programmes de torture et des escadrons de la mort, et déclencha une orgie de profits tirés de la guerre sans précédent dans l’histoire. Le régime présida ensuite au pire effondrement économique depuis des générations.
Pas un seul membre du régime ne fut traîné devant un tribunal – ni fait l’objet de la moindre enquête, même préliminaire – pour un seul des crimes commis durant leur règne. Il n’y eut aucune commission d’enquête parlementaire sur l’horrible carnage, les ruines et l’instabilité qu’ils ont provoqués. Pas la moindre « commission Chilcot » sur les origines de la guerre, comme ce fut récemment le cas en Grande-Bretagne. Au lieu, les hauts dirigeants et factotums du régime ont été couverts d’honneurs et de richesses. Aujourd’hui, leur bénédiction et soutien sont recherchés – et obtenus – par la candidate Démocrate « progressiste » à la présidence.
En 2008, l’électorat désespéré se retourna vers une figure qui paraissait être un outsider qui apporterait enfin un véritable changement. Il présentait toutes les apparences du changement – il était noir, il portait un nom musulman, il s’exprimait avec éloquence sur la paix et la justice sociale, et même si peu pensaient qu’il était réellement de gauche, ils ont voté pour lui malgré tout. Mais Barack Obama était bien-sûr un « centriste » méritocratique pur jus. Surfant sur une énorme vague de popularité, et bénéficiant d’une forte majorité au Congrès, il procéda au… sauvetage des fraudeurs et escrocs de Wall Street avec l’argent des contribuables et à la création d’un système d’assurance santé imaginé par un think-tank de droite et destiné à favoriser les profits des entreprises privées – et qui a probablement réduit à néant toute chance d’instaurer un véritable système d’assurance santé pour des générations à venir, sinon pour toujours. Il a aussi redoublé la guerre contre le terrorisme, en l’étendant à d’autres pays, démultiplié les escadrons de la mort de Bush, participé à la destruction de nations comme la Libye et le Yémen (provoquant ainsi plus de chaos et de terreur), élargi la surveillance illégale de la population (et du monde) à une échelle bien au-delà des rêves les plus fous de la Stasi ou du KGB. Et après avoir sauvé Big Money de ses propres turpitudes et garanti au complexe santé-assurances ses profits, il passa la majorité de son temps sur le front de la politique intérieure à chercher « un accord historique » avec les Républicains pour réduire la couverture de sociale et médicale.
Une fois de plus, tous les espoirs de changement furent déçus. A présent le pays hésite entre une pseudo progressiste et un candidat belliciste de droite, cherchant celle ou celui qui apportera le changement qu’on lui refuse. Après la politique de la terre brûlée du néolibéralisme et l’inévitable dégradation morale et l’agressivité qui résultent des années et des années de guerres d’agression, le choix de Trump est plus nihiliste. C’est comme si les gens ne croyaient plus à un changement positif – cassons tout et voyons ce qui en sortira (Ce qui est, soi-dit en passant, la philosophie affichée du gang de Breitbart, qui dirige actuellement la campagne de Trump).
Même si Cliton l’emporte, le nihilisme sera toujours omni-présent. Et étant donné qu’elle représente avec fierté l’élite qui est actuellement méprisée de tous côtés pour les nombreux dégâts occasionnés, le nihilisme ne fera que s’amplifier – d’autant plus qu’elle n’a donné aucun signe de ne serait-ce qu’esquisser un changement du système militaro-néolibéral qui nous étrangle. Au contraire.
Alors oui, il n’y a jamais eu de campagne électorale comme celle-ci, mais surtout parce qu’elle éclaire d’une lumière crue le degré de pourrissement de la République et nous montre, plus clairement que jamais, que le camp militaro-néolibéral n’offre aucun espoir d’une vie meilleure, d’un monde meilleur. En réalité, il n’offre absolument rien, sinon plus de violence, plus d’amertume, plus de ruines et plus de destructions pour nous tous.
Chris Floyd
Traduction « tellement de comptes à rendre qu’on ne pourra pas faire dans le détail, le jour venu... » par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.
»» http://www.counterpunch.org/2016/11/03/barrel-bomb-the-cataclysmic-clo...
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Le droit universel à un revenu du capital

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Le droit universel à un revenu du capital
05/11/2016
Le droit à la paresse était traditionnellement l'apanage des riches et des possédants, tandis que les pauvres étaient censés se battre pour obtenir des salaires décents, des conditions de travail acceptables, une assurance contre le chômage et l'incapacité, des soins de santé universels et tout l'arsenal d'une vie digne. L'idée d'assurer aux pauvres un revenu sans contrepartie et suffisant pour vivre a longtemps été abhorrée non seulement des nantis et des puissants, mais aussi du mouvement ouvrier, dont l'éthique était centrée sur la réciprocité, la solidarité et le concours apporté à la société.
Lorsqu'elles ont été lancées, voici quelques décennies, les propositions de mettre en place un revenu de base sans contrepartie ont fatalement suscité les réactions indignées des organisations patronales et des syndicats, des économistes et des responsables politiques. L'idée a pourtant resurgi récemment, recueillant des soutiens remarqués, non seulement de la gauche radicale ou du mouvement écologiste, mais aussi de la droite libertarienne. La raison en est que l'essor des machines, pour la première fois depuis les débuts de l'industrialisation, menace de détruire plus d'emplois que n'en créent les innovations technologiques – et de tirer le tapis sous les pieds des professions intermédiaires.
Mais le retour du revenu de base universel a sonné le réveil de ses opposants, à droite comme à gauche. Les premiers dénoncent l'impossibilité de réunir des recettes suffisantes pour financer ce genre de dispositif sans écraser le secteur privé, ainsi que la chute de l'offre de main-d'œuvre et de la productivité qu'entraînerait une disparition des incitations à travailler. Les seconds s'inquiètent d'une mesure qui pourrait fragiliser la lutte pour l'amélioration des conditions de travail, mais aussi légitimer l'oisiveté des riches, entamer les droits durement gagnés par la négociation collective (en renforçant des entreprises comme Uber et Deliveroo), saper les fondations de l'État providence, encourager une citoyenneté passive et promouvoir le consumérisme.
Les partisans de ces dispositifs, tant à gauche qu'à droite, avancent qu'un revenu de base universel subviendrait aux besoins de personnes qui rendent déjà des services inappréciables à la société, notamment aux femmes qui prodiguent leurs soins à une famille – ou, bien sûr, aux artistes qui produisent pour presque rien des œuvres diffusées dans l'espace public. Les pauvres ne connaîtraient plus les effets pervers des prestations sociales soumises à condition de ressource, et plutôt qu'un filet de sécurité, qui peut aussi les maintenir dans une indigence permanente, ils y trouveraient un tremplin vers une situation meilleure. Les jeunes en obtiendraient la liberté d'expérimenter des carrières différentes et de consacrer leurs études à des matières qui ne sont pas considérées comme les plus lucratives. En outre, à l'heure d'une économie « collaborative » et du précariat (gig economy) de plus en plus répandue, qui voit les syndicats perdre leur influence et leur capacité à protéger les travailleurs, la stabilité économique qui fait défaut au plus grand nombre s'en trouverait rétablie.
Pour progresser, il faut renouveler le regard que nous portons sur les rapports qu'entretiennent le financement d'un revenu de base universel, l'impact de la robotisation et notre conception de la liberté. Ce qui signifie qu'il nous faut combiner trois propositions : l'impôt ne peut constituer une source de financement légitime de ce genre de dispositif, l'essor des machines doit être accepté, et le revenu de base universel devient la condition préalable à la liberté.
L'idée que vous travailleriez dur et paieriez vos impôts pendant que je vivrais, oisif par choix, de votre générosité obligatoire est insoutenable. Si l'on veut que le revenu de base universel soit légitime, il ne peut être financé en imposant Jacques pour payer Paul. C'est pourquoi ces fonds ne doivent pas provenir de l'impôt, mais des rendements du capital.
C'est un mythe répandu, avec l'appui des riches, que la richesse est produite individuellement avant d'être collectivisée par l'État au moyen de l'impôt. En réalité, la richesse a toujours été produite collectivement et privatisée par ceux qui en avaient le pouvoir: la classe des possédants. Les terres arables et les semences, formes prémodernes du capital, furent collectivement développées par des générations d'efforts paysans que les propriétaires fonciers s'approprièrent par des moyens détournés. Aujourd'hui, on trouve dans tous les smartphones des composants qui ont pu être mis au point grâce à des fonds publics, ou en puisant aux communs d'idées partagées, pour lesquelles aucun dividende n'a jamais été versé à la société.
Comment donc la société pourrait-elle être dédommagée ? L'impôt n'est pas la bonne réponse. Les entreprises paient un impôt en échange des services que leur fournit l'État, et non des injections de capitaux qui doivent rapporter des dividendes. Voici un argument puissant en faveur du droit des communs sur une partie du stock de capital, et par conséquent sur les dividendes associés, qui sanctionnerait les investissements de la société dans le capital des entreprises. Et parce qu'il est impossible de calculer le volume du capital public et social cristallisé dans une entreprise en particulier, ce n'est qu'au moyen d'un mécanisme politique que nous pouvons décider de la proportion de son stock de capital qui devrait appartenir à la collectivité.
Une mesure simple serait d'adopter des législations instituant le prélèvement d'un pourcentage du stock de capital (des actions) constitué à chaque introduction en Bourse pour alimenter un organisme dépositaire du capital commun, dont les dividendes associés financeraient un dividende universel de base (DUB). Ce DUB devrait – et peut – être totalement indépendant des aides sociales, de l'assurance chômage, etc., de sorte qu'on ne puisse craindre de le voir remplacer les systèmes de protection sociale, qui incarnent l'idée d'une réciprocité entre travailleurs salariés et chômeurs.
Craindre des machines qui peuvent nous libérer des servitudes du labeur, c'est là le symptôme d'une société divisée et pusillanime. Les luddistes comptent parmi les acteurs les plus mal compris de l'histoire. Leur vandalisme contre les machines fut une protestation non pas contre l'automation mais contre les conditions sociales qui les spoliaient des perspectives d'une vie décente malgré l'innovation technologique. Nos sociétés doivent accepter l'essor des machines, mais s'assurer qu'elles contribuent à une prospérité partagée en accordant sur elles à chaque citoyen des droits de propriété, qui lui rapportent un DUB.
Le revenu universel de base ouvre à une nouvelle compréhension de la liberté et de l'égalité ; il jette des ponts entre des blocs politiques jusque-là irréconciliables, tout en stabilisant la société et en renforçant la notion de prospérité partagée, confrontée à l'innovation technologique qui, sans cela, serait déstabilisante. Les désaccords, bien sûr, ne cesseront pas, mais ils porteront sur des questions comme la proportion de titres des sociétés cotées qui devront alimenter l'organisme dépositaire, sur le montant des prestations sociales et de l'assurance chômage qui viendra s'ajouter au DUB et sur le contenu des contrats de travail.
Ceux qui ne parviennent pas à se réconcilier avec l'idée d'obtenir « quelque chose en échange de rien » devraient se poser quelques questions simples: ne voudrais-je pas voir mes enfants bénéficier d'un fonds de prévoyance qui les mettrait à l'abri de la misère et leur permettrait d'investir sans crainte dans leurs talents réels ? Leur tranquillité d'esprit en ferait-elle des oisifs paresseux ? Si tel n'est pas le cas, sur quelle base morale refusons-nous à tous les enfants de profiter des mêmes avantages ?

Sociétés secrètes

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Toute la lumière sur le rôle des sociétés secrètes, not. dans le canton de Vaud (Suisse)

Ayant compris ces derniers temps que les sociétés secrètes jouent un rôle très important dans le canton de Vaud (Suisse), en particulier lors d’injustices très graves subies par certains citoyens pendant des années, j’ai décidé de créer cette pétition destinée au Grand Conseil de l’Etat de Vaud.
Cette pétition demande qu’une loi soit rapidement adoptée et oblige les catégories de personnes citées ci-dessous à indiquer leur appartenance à une loge maçonnique et aux clubs de services (Lions Club, Rotary, Kiwani’s, Club Soroptimist, etc).
Cette loi devrait entrer en vigueur avant les prochaines élections du 30 avril 2017 au Conseil d’Etat vaudois pour que les citoyens soient mieux informés, avant de voter.
Cette pétition réclame une totale transparence :
·        Pour les procureurs, pour les juges mais aussi pour les experts.
·        Pour les avocats et pour les notaires.
·        Pour tous les fonctionnaires envoyant des décisions aux citoyens.
·        Pour tous les politiciens travaillant à un poste important.
·        Et pour toutes les personnes impliquées dans un procès.
Les citoyens devraient pouvoir savoir rapidement si tel avocat, tel notaire, tel expert, tel magistrat, tel fonctionnaire, tel politicien est franc-maçon et de quel club de services il fait partie. Et cela surtout avant les votations et dans le cadre des  procédures judiciaires ou administratives.   
Cette pétition demande que cette transparence soit rétro-active pour que l’on puisse savoir exactement quels francs-maçons ou membres d’un club de services se sont concertés pour que la vérité ne soit jamais recherchée dans certaines affaires judiciaires vaudoises ces 20 dernières années (injustices impossibles à faire corriger).
Cette pétition est peut-être utopique, mais il faut bien proposer une solution quand on constate pendant des années que le système judiciaire vaudois ne fonctionne pas et que les Députés du Grand Conseil ne contrôlent pas le travail du Ministère public, ni celui de la justice vaudoise.
Cette pétition demande que toute la lumière soit faite concernant le rôle de ces sociétés secrètes qui empêchent souvent les citoyens vaudois de comprendre pour quelles raisons ils reçoivent des décisions de « justice » indignes d’un Etat de droit. Décisions qui favorisent en général des citoyens dominants.
Merci à vous de signer cette pétition ou, alors, de me faire parvenir une autre solution permettant de résoudre cette opacité ayant des conséquences très graves. Voici mon adresse email mh@herzoginfo.ch.  
Merci de diffuser cette pétition à vos contacts et à vos amis.
desiebenthal.blogspot.com/2009/02/le-rotary-une-annexe-de-la-franc.html

2 févr. 2009 - Dans les années 1920, de nombreuses critiques furent dirigées sur le ... rôle de 'façade' donné par le Rotary à la franc-maçonnerie.
desiebenthal.blogspot.com/2010/03/franc-maconnerie-et-rotary-instruments.html

9 mars 2010 - Franc-maçonnerie et Rotary « ...instruments de stratégies mondialistes qu'ils ignorent ». Les franc-maçonneries sont très actives ces jours pour ...

https://www.change.org/p/grand-conseil-de-l-etat-de-vaud-toute-la-lumi%C3%A8re-sur-le-r%C3%B4le-des-soci%C3%A9t%C3%A9s-secr%C3%A8tes-dans-le-canton-de-vaud-suisse

Consécration du Pérou à Dieu

Oesch's die Dritten - Jodel-Time

Le programme des républicains

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Résumé du programme des républicains

Economie - Baisse générale des impôts, se traduisant par un taux maximum d'imposition sur les revenus de 39,6 % à 33%. Baisse du taux de l'impôt sur les sociétés de 35% à 15%. Favorable à une augmentation du salaire minimum jusqu'à 10 dollars (contre 7,25 actuellement), seulement si les Etats la valident. Simplification des lois sur les banques ( remise en cause de la FED ???). 















  1. François de Siebenthal: La Réserve fédérale, la FED, une ...

    desiebenthal.blogspot.com/.../la-reserve-federale-la-fed-une....
    12 févr. 2011 – 34 Le Congrès a voté sur la Loi sur la Réserve fédérale le 22 Décembre 1913 entre 01h30 et 04h30. # 35 Une partie importante du Congrès ...
  2. François de Siebenthal: La banque corrompt la majorité des ...

    desiebenthal.blogspot.com/.../la-banque-corrompt-la-majori...
    17 oct. 2008 – François de Siebenthal. "D'abord ils ... L'instauration de la FED en 1913 a permis aux banquiers internationaux de raffermir leur puissance ...
  3. François de Siebenthal: Wall-Street, occupation, Global Robolution

    desiebenthal.blogspot.com/.../wall-street-occupation-global....
    23 sept. 2011 – The first ever GAO audit of the FEDERAL RESERVE BANKS, INCORPORATED (1913) was carried out in the past few months due to the Ron ...
  4. François de Siebenthal: 01/02/11

    desiebenthal.blogspot.com/2011_02_01_archive.html
    25 févr. 2011 – 34 Le Congrès a voté sur la Loi sur la Réserve fédérale le 22 Décembre 1913 entre 01h30 et 04h30. # 35 Une partie importante du Congrès ...
  5. Réserve fédérale des États-Unis - Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Réserve_fédérale_des_États-Unis
    Elle a été créée le 23 décembre 1913 par le Federal Reserve Act dit aussi Owen-Glass Act et a renforcé son indépendance lors de l'instabilité monétaire des ...
  6. Federal Reserve System - Wikipedia, the free encyclopedia

    en.wikipedia.org/.../Federal_Reserve_Sy... - Traduire cette page
    It was created on December 23, 1913, with the enactment of the Federal Reserve Act, largely in response to a series of financial panics, particularly a severe ...
  7. [PDF] 

    The Federal Reserve leaflet number 1 .indd

    www.michaeljournal.org/... - Traduire cette page
    Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - Afficher
    Federal Reserve is a government agency, probably ... But the final blow came in 1913, on Christmas ...... de Siebenthal; you are included in our prayers and ...

La Réserve Fédérale, alias la FED, est échue.

desiebenthal.blogspot.com/2013/01/la-reserve-federale-alias-la-fed-qui.html

6 janv. 2013 - La Réserve Fédérale, alias la FED, qui est privée de facto, a été créée le 22.12.1913. Sa concession est de 99 ans donc la date d'échéance est ...

Stop the USA FED, the counterfeiters pushing ...

desiebenthal.blogspot.ch/2009/07/stop-usa-fed-counterfeiters-pushing-and.html

8 juil. 2009 - Stop the USA FED, the counterfeiters pushing and willing crisis. Maurice Allais, Professor of Economics at the National School of Mining ..

Suppression de l'impôt sur les successions. Remise en cause de la présence des Etats-Unis au sein de l'OMC. Renégociation du traité de libre-échange nord-américain. Retrait des Etats-Unis du partenariat trans-pacifique. Instauration de droits compensatoires sur les produits "made in China".


Education et famille - Restructurer la dette des étudiants en lançant un plan d'action confié aux banques. S'est prononcé contre l'IVG estimant que l'embryon "a un droite fondamental à la vie qui ne peut être enfreint". Veut annuler les subventions aux établissements de santé pratiquant l'avortement. Six semaines de congés payés en guise de congé maternité. Coûts de la garde d'enfants déduits des impôts.


Immigration - Expulsion de 11 millions d'immigrés clandestins. Fin du programme d'accueil des réfugiés syriens. Abrogation du droit du sol. Construction d'un mur de 1600 km entre les Etats-Unis et le Mexique (aux frais du Mexique). Augmentation par trois du nombre d'agents de l'immigration. Instauration d'une peine de prison fédérale de deux ans minimum à tous les immigrants clandestins expulsés qui reviendraient aux États-Unis.


Sécurité et lutte contre le terrorisme - Lancement d'une opération militaire pour récupérer les puits de pétrole aux mains de Daesh. Modernisation de la menace nucléaire. Favorable à une meilleure collaboration avec la Russie. Forte hausse du budget de la Défense. Consolidation des fouilles au corps systématiques.


Contrôle des armes à feu - Instauration d'un permis fédéral, valable dans tous les États américains. Le républicain a le soutien de la NRA, le puissant lobby des armes du pays.


Environnement - Remise en cause de l'engagement des Etats-Unis sur le traité de Paris sur le climat. Fin du financement public pour les programmes de lutte contre le réchauffement climatique. Relance de la production de charbon et développement de la fracturation hydraulique.


Santé - Abrogation de l'Obamacare, la loi garantissant une couverture médicale abordable à tous les Américains. Favorable à l'importation des médicaments délivrés sur ordonnance et pour une baisse des prix.

François de Siebenthal: La Réserve Fédérale, alias la FED, est échue.

desiebenthal.blogspot.com/2013/01/la-reserve-federale-alias-la-fed-qui.html

6 janv. 2013 - La Réserve Fédérale, alias la FED, qui est privée de facto, a été créée le 22.12.1913. Sa concession est de 99 ans donc la date d'échéance est ...

François de Siebenthal: Stop the USA FED, the counterfeiters pushing ...

desiebenthal.blogspot.ch/2009/07/stop-usa-fed-counterfeiters-pushing-and.html

8 juil. 2009 - Stop the USA FED, the counterfeiters pushing and willing crisis. Maurice Allais, Professor of Economics at the National School of Mining ..


La comptabilité des banques ? Des tricheries et abus de confiance !

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BANKS’ CASH FLOW STATEMENTS

Comptabilisons et imposons correctement les créations monétaires de toutes les banques, commerciales et centrales.


"Marco Saba vient de porter plainte à Berne pour l'irrégularité de la comptabilisation des flux monétaires par la BNS dans son bilan comptable.


En effet, 600 milliards de création monétaire ex-nihilo ont été donnés sans impôts aux banques commerciales privées... Al Capone est tombé grâce à la fiscalité, les banques commerciales aussi!!!!

Le mécanisme monétaire est l'achat d'actifs pourris à Blackrock et à l'UBS par un crédit scriptural en monnaie centrale sur leur compte de virement à la BNS, tout simplement! 



C'est ce que l'on appelle du blanchiment de fausse monnaie scripturale bancaire avec la complicité active de la BNS qui appartient à tous les citoyens suisses!"


En référence au bénéfice de la BNS, un reportage de la RTS du 31 octobre 2016 et le commentaire de Pascal Jeannerat qui suit évoquait les directives que la BNS est censée respecter et mentionnait le désinvestissement dans Lockheed Martin, entreprise des USA qui produit des armes, notamment nucléaires comme 13 autres sociétés US dont la BNS est grotesquement actionnaire et qui avait été mentionné lors de l'AG BNS 2016 notamment par M. François Meylan.

Sur les points à discuter lors de la prochaine AG de la BNS, il conviendrait de mettre en avant les entreprises liées au gaz de schistes, au nucléaire ou à l'armement américain et de les citer.
Voilà qui devrait grandement intéresser tous les comptables, tous les entrepreneurs et tous les salariés qui, eux, payent des impôts sur tout ce qu'ils gagnent...

La banque commerciale, avec la complicité des services fiscaux de l'Etat ne paie aucun impôt sur le produit en capital lié à sa création monétaire scripturale contrairement à toute autre entreprise commerciale...

Cette information est connue désormais de tous les ministres cantonaux en charge des finances publiques... Ils étaient tous à l'AG de la BNS du 29 avril 2016. Ils ne peuvent plus dire qu'ils n'étaient pas au courant!

Il est de notre devoir de citoyen de demander une équité de tous les acteurs économiques face à l'impôt à nos représentants politiques car ce n'est clairement pas le cas actuellement...


Rappel de la loi sur l’imposition des personnes morales (LIPM)

Art. 12 Détermination du bénéfice net
Alinéa 1, lettre j)
"Les produits qui n’ont pas été comptabilisés dans le compte de résultat, y compris les bénéfices en capital, les bénéfices de réévaluation ou de liquidation ainsi que les montants des réserves et provisions transférées à l’étranger qui avaient été constituées en franchises d'impôt."

https://www.geneve.ch/legislation/rsg/f/rsg_d3_15.html

600 milliards cachés dans la comptabilité de la BNS !

http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/04/600-milliards-caches-dans-la.html

http://www.nbs.sk/_img/Documents/BIATEC/BIA12_04/2_7.pdf






Il est temps de prendre conscience de la façon dont une poignée de richissimes domestiquent quasi l'ensemble de la population !
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4 commentaires
Commentaires
Paroz Cedric Et si cela te semble impossible, découvre comment fonctionne le système monétaire actuel :

https://www.youtube.com/watch?v=kgA2-bWXSN4

Blaise Rossellat Voilà qui devrait grandement intéresser tous les comptables, tous les entrepreneurs et tous les salariés qui, eux, payent des impôts sur tout ce qu'ils gagnent...

La banque commerciale, avec la complicité des services fiscaux de l'Etat ne paie aucun impôt sur le produit en capital lié à sa création monétaire scripturale contrairement à toute autre entreprise commerciale...

Cette information est connue désormais de tous les ministres cantonaux en charge des finances publiques... Ils étaient tous à l'AG de la BNS du 29 avril 2016. Ils ne peuvent plus dire qu'ils n'étaient pas au courant!

Il est de notre devoir de citoyen de demander une équité de tous les acteurs économiques face à l'impôt à nos représentants politiques car ce n'est clairement pas le cas actuellement...


Rappel de la loi sur l’imposition des personnes morales (LIPM)

Art. 12 Détermination du bénéfice net
Alinéa 1, lettre j)
"Les produits qui n’ont pas été comptabilisés dans le compte de résultat, y compris les bénéfices en capital, les bénéfices de réévaluation ou de liquidation ainsi que les montants des réserves et provisions transférées à l’étranger qui avaient été constituées en franchises d'impôt."

https://www.geneve.ch/legislation/rsg/f/rsg_d3_15.html


https://www.youtube.com/watch?v=ucUo1cxQmhQ&index=11...
Paroz Cedric <<< Ils ne peuvent plus dire qu'ils n'étaient pas au courant! >>>

Rien que pour ça votre démarche est historique !
Blaise Rossellat Et en plus, on s'est énormément amusés de voir leur tête se décomposer à mesure que l'on assénait les vérités toutes plus dérangeantes les unes que les autres...
🌀💙😇
Paroz Cedric Donc, si ils ne font rien, ne disent rien ... cela ne peut plus être par ignorance, mais par complicité !
François de Siebenthal


Votre réponse...


Blaise Rossellat Voilà qui devrait grandement intéresser tous les comptables, tous les entrepreneurs et tous les salariés qui, eux, payent des impôts sur tout ce qu'ils gagnent...

La banque commerciale, avec la complicité des services fiscaux de l'Etat ne paie aucun impôt sur le produit en capital lié à sa création monétaire scripturale contrairement à toute autre entreprise commerciale...

Cette information est connue désormais de tous les ministres cantonaux en charge des finances publiques... Ils étaient tous à l'AG de la BNS du 29 avril 2016. Ils ne peuvent plus dire qu'ils n'étaient pas au courant!

Il est de notre devoir de citoyen de demander une équité de tous les acteurs économiques face à l'impôt à nos représentants politiques car ce n'est clairement pas le cas actuellement...


Rappel de la loi sur l’imposition des personnes morales (LIPM)

Art. 12 Détermination du bénéfice net
Alinéa 1, lettre j)
"Les produits qui n’ont pas été comptabilisés dans le compte de résultat, y compris les bénéfices en capital, les bénéfices de réévaluation ou de liquidation ainsi que les montants des réserves et provisions transférées à l’étranger qui avaient été constituées en franchises d'impôt."

https://www.geneve.ch/legislation/rsg/f/rsg_d3_15.html


https://www.youtube.com/watch?v=ucUo1cxQmhQ&index=11...


   
Paroz Cedric
9 novembre, 13:41
Que faire de tes économies ?
=======================

Je pense que cette discussion mérite d'être relevée :

Ma réponse :

... ça dépend si tu arrives ou non à vivre en sachant que tu es un esclavagiste ...

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207989589632327&set=g.617136054992561&type=1&theater

suivi de cette échange :
------------------------------

Paul Pichot Esclavagiste ou esclave ?

Paroz Cedric si tu as de l'argent en stock, tu es un esclavagiste.

car toute la monnaie a été produite par la dette* et que la dette est soumise à l'intérêt que quelqu'un doit payer....Voir plus

Christophe Morestin Paroz Cedric Euu si on possède de l'épargne on est esclavagiste ? Hahaha celle là elle est bonne.

Et si j'achète un bien et que je dépense mon argent pour ce bien, ça veut dire que je ne suis plus un esclavagiste (vu que j'ai dépensé mon argent pour un bien qui aura la même valeur matérielle).

Paroz Cedric réfléchis.

L'argent est issus de la dette.
La dette est soumise à intérêt.
On travaille plus de la moitié de notre temps pour payer des intérêts ...

Donc, plus de la moitié de notre temps ne sert qu'à payer des intérêts à des banques parce que des gens (et sociétés) immobilisent de l'argent ...

Mais effectivement, si l'argent est un moyens d'échange et ne reste pas immobilisé, alors il y a seulement l'argent nécessaire aux échanges qui a une raison d'exister, et les intérêts sont des centaines de fois moins grands !

Christophe Morestin Paroz Cedric Et épargner pour les études de ses enfants, pour prévoir des jours plus durs, pour se payer des vacances ou une formation, c'est être esclavagiste ?

Paroz Cedric ben oui ...

Paroz Cedric je sais, c'est très ennuyeux, mais c'est une des conséquences du système de création monétaire par la dette !

Christophe Morestin Lol, les esclavagistes sont ceux qui prêtent de l'argent avec intêret, mais ceux qui épargnent, c'est un non-sens.

Paroz Cedric Ceux qui prêtent avec intérêts ne peuvent le faire que parce que des gens stockent l'argent plutôt que de le laisser circuler.

L'analogie peut être faite avec les céréales. Les producteurs vendent à des intermédiaires qui stockent pour faire monter les prix. C'est ce stockage intermédiaire qui est la raison des famines ... pas les producteurs.

Mais oui, c'est un non sens et il est le résultat du système de création par la dette, système qui est très directement cautionné et même amplifié par ceux qui font des économies !

Paroz Cedric Moralité, les économies ne devraient pas se faire sous la forme de monnaie, mais sous forme de biens, genre acheter un coin de terre ou une maison ou une collection de tableaux de maîtres ou de l'or etc.


François de Siebenthal: CDS...hors-bilans... Panique sur l'Euro

desiebenthal.blogspot.com/2012/05/cdshors-bilans-panique-sur-leuro.html
25 mai 2012 - D'un autre côté, l'environnement réglementaire a évolué pour tenir compte de l'accroissement du risque hors-bilan généré par ces activités.

Krach...cartes de crédits...CDS...hors-bilans... - François de Siebenthal

desiebenthal.blogspot.com/2010/04/krachcartes-de-creditscdshors-bilans.html
25 avr. 2010 - D'un autre côté, l'environnement réglementaire a évolué pour tenir compte de l'accroissement du risque hors-bilan généré par ces activités.

Comprendre monnaie-pleine par le jeu !

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Tu veux apprendre en t'amusant ?
Le jeu de la monnaie est fait pour toi !

Je t'invite donc à une soirée jeu.

En 4 petits jeux de 12 minutes nous allons expérimenter 4 types de systèmes d'échange différents.

Ainsi par l'expérience, tu pourras ressentir ce que change le choix d'un système monétaire ou d'un autre.... 
...et oui, il n'y a pas qu'une façon de créer LA monnaie.... il y en a mille... et avec des conséquences très diverses et variées.
Et nous expérimenterons même un système qui intègre un Revenu de Base Inconditionnel !
Après la votation de juin, c'est une manière différente de trouver une piste pour rendre le RBI concret !

C'est long à expliquer... mais facile à comprendre par l'expérience !

Alors vient... :)
Aucune connaissance requise.... juste l'envie de jouer et de passer un bon moment.

La date sera donnée par le résultat du sondage.. https://framadate.org/mg92ek57IWklYCLI
  • 23 novembre ou...
  • 26 novembre ou...
  • 28 novembre
A 18h. 
Espace Dickens à Lausanne, juste à côté de la gare: https://goo.gl/maps/dtLwd
On joue pendant ~2h.
Puis on discute de nos expériences autour d'un sympathique repas. (un plat de spaghetti cuisiné sur place ? ou canadien ?.. on verra.)
Prix libre... on tentera de couvrir les frais pour la salle.

Nous cherchons à avoir un minimum de 15 personnes pour que les échanges soient suffisamment intéressants.

Inscription
ou

Alors à tout bientôt.
... et n'hésite pas à partager cette invitation à tout tes amis. Le but est d'être au moins 15. Et jusqu'à 50 ça va aussi.
Si on est plus, on fera plusieurs dates.

Mathieu



--------------- Si tu veux creuser le sujet avant de venir expérimenter --------------

Voici les règles du jeu si tu veux déjà t'y familiariser.

Voici le récit d'une partie du jeu de la monnaie.... si tu veux tricher savoir à l'avance ce que ce jeu permet de réaliser....  (Mais souviens toi que ce n'est pas pareil de vivre quelque chose... ou d'en avoir entendu parler !)

Prochainement nous devrons nous prononcer en votation sur l'initiative pour une monnaie pleine:
... mais avant de changer le système.. c'est déjà bien de savoir ce que l'on a maintenant. Le jeu de la monnaie peut t'aider à le comprendre.

En juin dernier nous avons voté sur l'idée de Revenu de Base Inconditionnel. Beaucoup de choses ont été dites sur le sujet et son financement.
Le Jeu de la monnaie te montrera une nouvelle manière originale de créer un système de Revenu de Base Inconditionnel....
Bernard Dugas nous expliquera son idée de Système Monétaire Equilibré.

Si tu veux approfondir la théorie sur l'histoire de la monnaie: voici mes notes du bouquin de David Graeber: Dette 5000 ans d'histoire.

Si tu aimes la diversité monétaire et que tu veux aider à l'émergence d'une nouvelle monnaie, tu peux soutenir le projet du Farinet, la nouvelle monnaie valaisanne.

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Si tu veux organiser une session du jeu de la monnaie n'hésite pas à nous contacter.
On sera très heureux de t'aider à initier diffuser ce jeu dans le monde entier. :)

Invitation au Congo

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ARCHIDIOCESE DE KINSHASA
MOUVEMENT
DES PROFESSEURS CATHOLIQUES
COMITE DIOCESAIN
Centre Lindonge – Kinshasa/Limete
LE MOUVEMENT DES PROFESSEURS CATHOLIQUES (MPC),
EN PARTENARIAT AVEC LE MIEC ET L’ALMA
INVITE TOUS LES ETUDIANTS, LES PROFESSEURS, LES PARENTS D’ETUDIANTS, LES CADRES DIRIGEANTS CATHOLIQUES AINSI QUE LES MEMBRES DES COMITES DE GESTION DES INSTITUTS ET UNIVERSITES DE LA VILLE PROVINCE DE KINSHASA, A PRENDRE PART A LA MESSE DU SAINT-ESPRIT, ORGANISEE A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE L’ANNEE ACADEMIQUE 2016-2017.
Il y aura possibilité de pèlerinage et de passage de la Porte Sainte à la Cathédrale pour l’année de la miséricorde.
Lieu CATHEDRALE NOTRE DAME DU CONGO
Date : SAMEDI, 12 NOVEMBRE 2016
Heure : 15 H 00
Célébrant : Mgr Donatien BAFUIDINSONI (Evêque auxiliaire chargé des écoles et universités).
CORDIALE BIENVENUE
                                                                                         Président de MPC DIOCESAIN
Professeur Dr Willy BONGO-PASI
Tél. : 0999952341, mailto : bongopasi@yahoo.fr

Pr Dr Willy BONGO-PASI MOKE SANGOL
(Dr en Philosophie Épistémologie, Droits humains, Bioéthique)

Professeur Ordinaire (Prof.  titulaire)
Doyen honoraire (FLSH-Dpt Philosophie)

Vice-Président du Comité Ethique (ESP-UNIKIN-RDC)
UNIVERSITE DE KINSHASA
Recteur de l'Université Panafricaine du Congo
B.P. : 194, Kinshasa XI, Tél. : 00243 999952341
Mailto : 
bongopasi@yahoo.fr  
République Démocratique du Congo

Message fédéral relatif à l’initiative Monnaie pleine

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"Il existe de nombreuses manières d'organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd'hui est la pire de toutes." - Mervin King, gouverneur de la Banque d'Angleterre du 1er juillet 2003 au 1er juillet 2013
La Banque Centrale d'Angleterre, dans son dernier bulletin sorti le 14 mars 2014, démonte consciencieusement les idées fausses qui sont encore largement enseignées dans de nombreux cours d'économie à propos de la monnaie, et les remplace par une description complète de la réalité des faits.
Le conseil fédéral reste sourd à ces nouvelles !

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/09/banques-la-pire-des-solutions.html

Le Conseil fédéral sous influence des lobbies bancaires adopte le message relatif à l’initiative Monnaie pleine

Berne, 09.11.2016 - Lors de sa séance du 9 novembre 2016, le Conseil fédéral a adopté le message relatif à l’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)». Il recommande le rejet de cette initiative sans lui opposer de contre-projet. L’initiative exige en effet une profonde transformation du système monétaire actuel. Si elle était acceptée, la Suisse deviendrait un terrain d’expérimentation pour des réformes hasardeuses. Il serait plus difficile pour la Banque nationale suisse (BNS) de mener sa politique monétaire, et les risques pour l’économie suisse seraient considérables.
L’initiative populaire demande l’élaboration d’un nouveau cadre pour le système monétaire suisse. Elle propose qu’un nouvel article 99 de la Constitution confère à la BNS le monopole de la création de monnaie scripturale. Ainsi, les banques commerciales ne pourraient plus octroyer de crédits financés par des dépôts à vue (comptes courants). L’initiative prévoit également que la BNS crée de la monnaie sans dette, c’est-à-dire qu’elle la transfère directement aux administrations publiques et aux citoyens. Selon les auteurs de l’initiative, cette réforme accroîtra la stabilité du système bancaire et financier.
Le Conseil fédéral reconnaît l’importance que revêt la sécurité du secteur financier, mais estime que la réforme n’aura guère d’effet stabilisateur. L’acceptation de l’initiative obligerait la Suisse à faire cavalier seul et impliquerait une réforme profonde et hasardeuse du système monétaire et du secteur financier suisses, ce qui comporterait des risques considérables. De plus, notamment durant la phase de transition, il faudrait s’attendre à des conséquences négatives pour l’économie, notamment dans le secteur financier.
La création de monnaie sans dette exigée par l’initiative pourrait nuire à la crédibilité de la BNS. Aujourd’hui, l’argent mis en circulation par la BNS a pour contrepartie des valeurs patrimoniales inscrites au bilan, qui sont principalement des réserves de devises et d’or. Si l’initiative était acceptée, la BNS ne serait plus en mesure, à long terme, de réduire la masse monétaire en vendant ces valeurs patrimoniales. En plus de rencontrer des difficultés à mettre en œuvre sa politique monétaire et à assurer la stabilité des prix, la BNS serait davantage l’objet de convoitises politiques.
La réforme «monnaie pleine» pourrait réduire considérablement le champ d’activité des banques, puisque ces dernières n’auraient plus le droit de financer l’octroi de crédits par des dépôts à vue. Les banques seraient par conséquent obligées de recourir à d’autres sources de financement, éventuellement plus risquées. Il est également probable que les coûts du trafic des paiements augmenteraient pour les clients. Les banques de petite taille, qui réalisent une grande partie de leurs revenus grâce aux opérations d’intérêts, seraient particulièrement touchées par l’augmentation des coûts. Si la demande de crédits ne pouvait pas être satisfaite à l’aide d’autres sources de financement, la BNS devrait consentir des prêts aux banques. Ainsi, le volume des crédits serait en partie géré de manière centralisée par la BNS.
Le Conseil fédéral souhaite poursuivre sa stratégie visant à assurer la stabilité de la place financière. D’importants progrès ont déjà été réalisés dans ce domaine au cours de ces dernières années, avec l’adaptation des prescriptions aux normes de Bâle III et les exigences applicables aux établissements financiers d’importance systémique («too big to fail»). Aujourd’hui, la réglementation sur la protection des déposants garantit les avoirs de la clientèle déposés sur des comptes bancaires jusqu’à un montant de 100 000 francs. Par ailleurs, la FINMA surveille les banques qui pourraient prendre des risques excessifs.
Par son message, le Conseil fédéral propose donc au Parlement de soumettre l’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)» au vote du peuple et des cantons sans contre-projet, en leur recommandant de la rejeter.

Adresse pour l'envoi de questions
Philipp Rohr, responsable de la communication,
Administration fédérale des finances AFF
Tél. +41 58 465 16 06, philipp.rohr@efv.admin.ch

Auteur
Conseil fédéral

Département fédéral des finances

Commentaires:

« Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »


Maurice Allais, prix Nobel d'économie.

Tout ce qui est possible, apparemment légal n'est pas nécessairement bon pour le peuple et moral.
Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, "ex nihilo" en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, http://www.wir.ch/fr/ , qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. 
Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c'est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de "faux" francs "suisses", un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement "des substituts monétaires"... comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients...
http://desiebenthal.blogspot.ca/2014/12/le-conseil-federal-suisse-admet-le.html
En récapitulation, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux...
Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d'intérêts devenues verticales( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/05/les-epargnants-premiers-perdants.html

Pour une Banque Nationale vraiment Suisse, BNS 3.0



Nous travaillons pour faire une BNS 3.0



Venez à l'AG de la BNS: pour une coopérative citoyenne

INITIATIVE MONNAIE PLEINE SUISSE: Amis -

www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/

L'initiative monnaie pleine est une chance pour la paix en Suisse et dans le monde .... François de Siebenthal, Économiste HEC Lausanne et lic. és sc. iur.:.

Message fédéral relatif à l'initiative Monnaie pleine Le Conseil fédéral ...

https://plus.google.com/117421548238726599207/posts/JV7NdUag7hb

Il y a 6 minutes - Le Conseil fédéral adopte le message relatif à l'initiative Monnaie pleineBerne, 09.11.2016 - Lors de sa séance du 9 novembre 2016, le Conseil fédéral a adopté ...

Comprendre monnaie-pleine par le jeu ! Tu veux apprendre en t ...

https://plus.google.com/117421548238726599207/posts/C1A4vRPnNVV

Il y a 1 heure - Comprendre monnaie-pleine par le jeu ! Tu veux apprendre en t'amusant ? Le jeu de la monnaie est fait pour toi ! Je t'invite donc à une soirée jeu. En 4 petits jeux ...

François de Siebenthal: Monnaie pleine, Vollgeld, positive money, par ...

desiebenthal.blogspot.com/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html

9 juin 2014 - Philippe Mastronardi, Droit Public, St.Gall. « La branche financière servira, en régime de monnaie pleine, à l'économie réelle et à la société ».

François de Siebenthal: Suisse: Monnaie pleine lançée

desiebenthal.blogspot.com/2014/06/suisse-monnaie-pleine-lancee.html

3 juin 2014 - L'initiative populaire "pour la monnaie pleine", lancée ce mardi par l'association Modernisation Monétaire (MoMo), indépendante de tous partis ...

L'initiative sur la «Monnaie pleine» en douze questions - Le Temps

https://www.letemps.ch/economie/2014/06/.../initiative-monnaie-pleine-douze-questio...

3 juin 2014 - Le texte en faveur d'une «Monnaie pleine» vise la réforme complète du ... Parmi ses soutiens, on trouve François de Siebenthal, économiste ...

François de Siebenthal: Agenda MONNAIE PLEINE

desiebenthal.blogspot.ch/2016/09/agenda-monnaie-pleine.html

20 sept. 2016 - CI-DESSOUS VOUS TROUVEZ UNE LISTE DE MANIFESTATIONS, TRIÉES PAR DATE, EN LIEN AVEC L'INITIATIVE MONNAIE PLEINE.

François de Siebenthal: Invitation monnaie-pleine à Fribourg

desiebenthal.blogspot.ch/2016/05/invitation-monnaie-pleine-fribourg.html?m=1

28 mai 2016 - Invitation monnaie-pleine à Fribourg. Initiative Monnaie-pleine ou Vollgeld, invitation et explications. Vernissage et conférences, dès le 9 juin, ...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

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BNS-FINMA, coupables d’un casse légalisé? Liliane Held-Khawam


web of splits on the triplex windscreen
 La date de septembre 2011 est clé dans l’Histoire financière de la Suisse. A la même période, le Conseil fédéral a fermé les yeux sur la fixation du taux plancher avec l’euro par la BNS. Cette décision aurait dû être du ressort exclusif de l’exécutif suprême du pays. Elle ne relevait absolument pas des prérogatives de la BNS.
Dès lors, la BNS devenait dépositaire du pouvoir de sauver qui et ce que bon lui semblait (Etat, banques suisses ou étrangères, devises, etc.). Toutes les dépenses et toute l’expansion de son bilan lui étaient de fait autorisées. Bref, on lui a signé un chèque en blanc. Or, le peuple qui finance et garantit la chose ne se rend probablement pas compte de l’énormité du pouvoir qui lui a  été ainsi transféré.
Toujours en septembre 2011, la BNS s’est vue offrir la responsabilité totale d’une partie dela loi sur les banques et les caisses d’épargne. On y a introduit tout un volet nouveau concernant les banques d’importance systémique. Et là on découvre effaré ceci dans l’article 8 de ladite loi:
3 La Banque nationale suisse (Banque nationale), après avoir entendu la FINMA, détermine par voie de décision quelles sont les banques d’importance systémique et quelles sont les fonctions de ces banques qui ont une importance systémique.
Et là on voit BNS se concerter avec Finma! Finma cette autre organisation -de nature privée même si officiellement publique- munie de souveraineté qui en fait un Etat dans l’Etat et qui cumule des prérogatives de puissance publique inédites en démocratie (cf notre dossier Finma).
Mais ce n’est pas tout puisque l’article 10 fait la part belle à la souveraineté de Finma:
1 La FINMA, après avoir entendu la Banque nationale, définit par voie de décision les exigences fixées à l’art. 9, al. 2, let. a à c, que la banque d’importance systémique doit remplir. Elle informe le public sur les grandes lignes de sa décision et sur la manière dont celle-ci est respectée.
Cette fois c’est Finma qui se concerte avec la BNS. On n’en sort pas. Les financiers internationaux sont maîtres chez eux avec NOTRE argent!
Cette Finma dont les dysfonctionnements sont patents « ordonne » les mesures nécessaires! On n’a plus besoin de chambres fédérales. Plus besoin de tribunaux. Plus besoin de juges. FINMA ORDONNE!!!
2 La banque d’importance systémique doit prouver qu’elle remplit les exigences fixées à l’art. 9, al. 2, let. d, et que le maintien des fonctions d’importance systémique est garanti en cas de menace d’insolvabilité. Si la banque ne fournit pas cette preuve, la FINMA ordonne les mesures nécessaires.
Mais ce n’est pas tout.
Si la banque s’améliore et collabore, FINMA peut offrir des allègements!!! Nous sommes dans un système qualitatif souverain qui évolue en fonction de la situation hors de l’Etat mais avec l’argent public et privé!
3 Lors de la définition des exigences relatives aux fonds propres visés à l’art. 9, al. 2, let. a, la FINMA accorde des allégements si la banque améliore sa capacité à être assainie ou liquidée tant en Suisse qu’à l’étranger au-delà des exigences mentionnées à l’art. 9, al. 2, let. d.
Et quand les deux établissements – BNS et FINMA- ont fini de se concerter, de légiférer (ordonner), de juger et de sanctionner, arrive le point qui concerne le Conseil fédéral qui exécute leurs décisions et qui éventuellement règle la note. Choquant est un euphémisme!
4 Le Conseil fédéral, après avoir entendu la Banque nationale et la FINMA, règle:
a.les exigences visées à l’art. 9, al. 2;
b.les critères permettant d’évaluer la preuve selon l’al. 2;
c.les mesures que la FINMA peut ordonner si la banque ne peut fournir la preuve au sens de l’al. 2.1
C’est en toute légalité mais de manière parfaitement illégitime que la BNS décide qui est too big to fail. C’est ainsi qu’elle a jeté son dévolu sur les perles de la richesse de la Suisse: la Banque Cantonale de Zürich, les caisses Raiffeisen et Postfinance. Et elle en a fait des too big to fail.
Ces établissements financiers présentent une santé financière éclatante. Ils ne présentent AUCUN risque réel.  Leur ratio de liquidités est 4 à 5 fois supérieur à celui de UBS et Credit Suisse.
Postfinance a même une interdiction de par la loi d’accéder aux marchés des crédits et des hypothèques. Elle détient de 40 à 43 milliards de francs auprès de la BNS. Argent qui entre directement -depuis que le Conseil fédéral en a fait une banque en 2013- dans ses comptes de virement, ce qui permet à cette dernière d’en disposer librement.
Alors pourquoi les avoir catégorisés too big to fail? Nous ne pouvons qu’élaborer des hypothèses tant la chose paraît grave. En voici une:
leur appartenance à la too big to fail permet de préserver de grandes liquidités pour soutenir la politique à hauts risques de la BNS, qui elle même soutient les activités spéculatives du marché financier international. De plus, compte tenu du chapitre réservé aux too big to fail dans la loi sur les banques, BNS et Finma peuvent les surveiller de très près et leur imposer leur diktat.
Par ailleurs, il existe dans le monde moins d’une trentaine de banques qui présentent des risques systémiques. UBS et Credit Suisse en font partie. Mais point de ZKB, Raiffeisen, Postfinance… La preuve ci-dessous extraite de la BRI, la banque centrale des banques centrales. Too big to fail y est indiqué par G-SIB:
Classement des too big to fail
Même la Finma, dans sa page sur les too big to fail, ne parle que de UBS et CS (21 octobre 2015). Idem pour les statistiques de la BNS. Et pour cause…
La BNS, cachée derrière le taux plancher avec l’euro a pu utiliser – et non créer ex-nihilo!- les liquidités des excédents de la balance des paiements suisses via le trafic de paiements (qui est sous-traité à une entreprise, propriété principalement de UBS et Credit Suisse). Ce n’est en aucun cas de la création ex-nihilo, sinon elle aurait pu poser le taux-plancher à 1.50 avec l’euro et n’aurait pas craint les fonds propres négatifs…
Ce sont donc 400 milliards de francs « empruntés » au trafic de paiement qui ont dopé le bilan de la BNS. De facto leur présence dans le compte de virement permet de dire qu’il y a eu augmentation de la masse monétaire centrale d’autant. Mais le mot planche à billets est faux.
Non, la progression du bilan de la BNS se fait avec NOTRE argent. Mais c’est le secret le mieux gardé de Suisse. La preuve?
Voici un extrait de la Banque cantonale de Zürich du temps où la chape de plomb n’était pas encore posée sur le sujet:
ZKB 1
En 2010, la ZKB détenait 2,4 Milliards de francs auprès de la BNS. Ils deviennent 8.5 en 2011. Ils sont indiqués entre parenthèses en tant que dettes de la part de la BNS!
Cette somme culmine à 29 milliards en juin 2015 sous l’appellation CASH. Exit le mot compte de virement à la BNS et autre SNB bills… Si on leur ajoute les 42 milliards (environ) de Postfinance, nous atteignons la somme respectable d’environ 70 milliards. Placement garanti à très hauts risques sur la plateforme T2S du casino mondial.
Au fait,  d’autres établissements non bancaires détiennent des liquidités auprès de la BNS. On peut citer en exemple Compenswiss, cette structure qui gère les capitaux de l’AVS/ AI.  Au moins 555 millions y sont déposés… Le reste est géré par… UBS elle-même.
Compenswiss 2014.png
Mme Widmer-Schlumpf voulait faire voter par le parlement la loi qui tirerait le droit suisse vers les sous-sols de la stratégie monétaire du 21 ème siècle, à savoir légaliser la confiscation des dépôts des épargnants pour renflouer les vraies too big to fail du monde. Le dossier est sur la table des députés. La grande vigilance s’impose.
Bref, sur un modèle bien rôdé, la dette de la BNS qui bat des records. incombe à chaque citoyen et chaque contribuable, mais les biens de celui-ci sont siphonnés par la haute finance internationale. 
Liliane Held-Khawam

Berne ne veut pas empêcher la monnaie scripturale

BanquesLe Conseil fédéral ne croit pas aux recettes de la monnaie pleine pour éviter bulles financières et faillites bancaires.

La Banque nationale (BNS) crée de la monnaie centrale et les banques commerciales créent de l'argent sur les comptes bancaires (monnaie scripturale) en octroyant des crédits.
La Banque nationale (BNS) crée de la monnaie centrale et les banques commerciales créent de l'argent sur les comptes bancaires (monnaie scripturale) en octroyant des crédits.Image: Keystone

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Les banques privées ne devraient pas être empêchées de créer de l'argent en octroyant des crédits.
Le gouvernement a appelé formellement mercredi le Parlement à rejeter, sans contre-projet, l'initiative «Pour une monnaie à l'abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!».
Actuellement, la Banque nationale (BNS) crée de la monnaie centrale et les banques commerciales créent de l'argent sur les comptes bancaires (monnaie scripturale) en octroyant des crédits. Les initiants critiquent ce système qui s'accompagne de formation de dettes.
Leur texte demande que les banques ne puissent plus créer de monnaie scripturale. La BNS serait compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire. Cet argent nouvellement produit devrait l'être sans dette. La banque centrale devrait donc le transférer directement aux collectivités publiques ou aux citoyens.
La politique monétaire ne serait plus mise en oeuvre par le biais de taux d'intérêt mais par la gestion de la masse monétaire. Selon les initiants, l'argent de tous les comptes courants serait entièrement sécurisé. L'Etat n'aurait plus à sauver des banques à coups de milliards versés par les contribuables pour assurer le service des paiements.
Fausse recette
Le Conseil fédéral n'y croit pas. L'acceptation de l'initiative obligerait la Suisse à faire cavalier seul et impliquerait une réforme profonde comportant des risques considérables. L'incertitude liée au changement de système générerait une grande retenue dans l'investissement et la consommation ainsi que d'importants flux de capitaux internationaux.
La création de monnaie sans dette pourrait nuire à la crédibilité de la BNS, qui deviendrait par ailleurs l'objet de convoitises politiques. Sa capacité d'action en matière de politique monétaire pourrait diminuer, et il serait plus difficile de garantir la stabilité des prix.
L'argent qu'elle met en circulation a aujourd'hui pour contrepartie des réserves de devises et d'or inscrites au bilan. Si l'initiative était acceptée, la banque centrale ne serait plus en mesure, à long terme, de réduire la masse monétaire en vendant ces valeurs patrimoniales.
Autre conséquence de l'initiative: les taux d'intérêt du franc et le taux de change seraient soumis à de fortes fluctuations. Et, selon le Conseil fédéral, même un système de monnaie pleine ne pourrait empêcher l'apparition de cycles de crédit et de bulles d'actifs. Il n'est pas non plus certain que l'Etat ne doive plus sauver des banques qui occuperaient une position importante.
Dangers pour les banques
La réforme proposée par l'initiative pourrait réduire considérablement le champ d'activité des banques, qui n'auraient plus le droit de financer l'octroi de crédits par des dépôts à vue. Elles seraient obligées de recourir à d'autres sources de financement, éventuellement plus risquées.
Les coûts du trafic des paiements pour les clients pourraient augmenter. Les banques de petite taille, qui réalisent une grande partie de leurs revenus grâce aux opérations d'intérêts, seraient particulièrement frappées. Selon la statistique de la BNS, les banques détenaient à la fin 2015 des dépôts à vue de la clientèle à hauteur de 365 milliards de francs dans leur bilan.
Si la demande de crédits ne pouvait pas être satisfaite à l'aide d'autres sources de financement, la BNS devrait consentir des prêts aux banques. Et le volume des crédits serait donc en partie géré de manière centralisée.
Enfin, le gouvernement n'est pas sûr que la banque centrale, comme l'affirment les initiants, puisse transférer de 3 à 10 milliards par an aux collectivités publiques et aux citoyens.
Mieux vaut stabiliser
Le Conseil fédéral préfère miser sur sa propre stratégie pour stabiliser la place financière. Et de souligner que d'importants progrès ont déjà été réalisés, par exemple via les exigences applicables aux établissements financiers d'importance systémique («too big to fail»).
Les avoirs déposés sur des comptes bancaires sont en outre garantis jusqu'à un montant de 100'000 francs. Et l'autorité fédérale FINMA surveille les banques qui pourraient prendre des risques excessifs. (ats/nxp)
(Créé: 09.11.2016, 13h13)

Ce texte est une version provisoire. Seule la version qui sera publiée dans la Feuille fédérale fait foi. [Signature] [QR Code] 2016–0900 1 16.xxx Message relatif à l’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)» du … Madame la Présidente, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, Par le présent message, nous vous proposons de soumettre au vote du peuple et des cantons l’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission moné- taire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)», en leur recommandant de la rejeter. Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, l’assurance de notre haute considération. … Au nom du Conseil fédéral suisse: Le président de la Confédération, Johann N. Schneider-Ammann Le chancelier de la Confédération, Walter Thurnherr 2 Condensé L’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)» a pour objectif une profonde transformation du système monétaire actuel en interdisant aux banques commerciales de créer de la monnaie scripturale. Si cette initiative était acceptée, la Suisse deviendrait un terrain d’expérimentation pour des réformes hasardeuses. Il serait plus difficile pour la Banque nationale suisse (BNS) de poursuivre une politique monétaire garantissant la stabilité des prix et contribuant au développement stable de l’économie. L’initiative présenterait en outre des risques considérables, notamment pour le secteur financier. C’est pourquoi le Conseil fédéral rejette l’initiative Monnaie pleine. Dans le système actuel, il existe deux sortes de monnaie: la monnaie centrale de la BNS et la monnaie scripturale des banques commerciales. La BNS crée de la monnaie centrale (numéraire et avoirs en compte de virement des banques auprès de la BNS), les banques commerciales créent de l’argent sur les comptes bancaires (monnaie scripturale) en octroyant des crédits. Ceux-ci sont crédités aux comptes des emprunteurs. Ainsi, la masse monétaire augmente: les emprunteurs ont alors des fonds supplémentaires à disposition. La création de monnaie par les banques commerciales est donc liée à l’octroi de crédits à l’ensemble de l’économie. Les auteurs de l’initiative déposée le 1er décembre 2015 critiquent le fait que dans le régime monétaire actuel, la création de monnaie s’accompagne généralement de la création de dettes. Ils demandent, en premier lieu, que les banques ne puissent plus créer de la monnaie scripturale. Le monopole de la création monétaire de la BNS serait donc étendu à la monnaie scripturale actuellement créée par les banques. En second lieu, les auteurs de l’initiative exigent un changement de la politique moné- taire. La BNS devrait désormais créer de l’argent «sans dette», c’est-à-dire le transférer directement à la Confédération, aux cantons ou aux citoyennes et citoyens, sans acquérir en contrepartie des valeurs patrimoniales telles que les devises, l’or ou les titres, comme c’est le cas aujourd’hui. Concrètement, l’initiative prévoit la création par les banques de comptes du trafic des paiements financés intégralement par de la monnaie centrale, d’où l’expression «monnaie pleine». Ces comptes seraient entièrement protégés contre les risques de défaillance et les retraits massifs. Selon ce système, le monopole de la création monétaire de la BNS serait étendu à l’ensemble de la monnaie scripturale nécessaire aux paiements. Les banques commerciales ne pourraient donc plus créer de moyens de paiement sous forme de monnaie scripturale ni financer leurs activités de crédit par de la monnaie scripturale. Les moyens nécessaires devraient être mis à leur disposition sous forme de dépôts d’épargne, par exemple par le biais du marché des capitaux. Si les ressources nécessaires à l’octroi de crédits venaient à manquer, la BNS devrait consentir des prêts en conséquence aux banques. Ainsi, le volume des crédits serait en partie géré de manière centralisée par la BNS. 3 La création de monnaie sans dette interviendrait sous la forme d’un simple transfert sans contrepartie à la Confédération, aux cantons et aux ménages. Étant donné que la BNS n’acquerrait plus de valeurs patrimoniales comme l’or, les devises ou les titres, elle ne serait plus en mesure, à terme, de réduire la masse monétaire ainsi créée en vendant ces valeurs patrimoniales. La création de monnaie sans dette pourrait par conséquent mettre en péril la crédibilité de la politique monétaire. La BNS serait davantage l’objet de convoitises politiques. De même, les répercussions de la politique monétaire sur l’ensemble de l’économie s’en trouveraient modifiées. Comme le souhaitent les auteurs de l’initiative, la politique monétaire ne serait plus mise en œuvre par le biais des taux d’intérêt, comme aujourd’hui, mais par la gestion de la masse monétaire, ce qui entraverait de manière générale la politique monétaire. L’initiative vise une meilleure protection des dépôts à vue contre l’insolvabilité bancaire et promet un système financier plus sûr ainsi qu’un financement plus généreux des collectivités publiques et des ménages. La réforme proposée ne permettra probablement pas d’atteindre entièrement ces deux derniers objectifs. Une acceptation de l’initiative devrait affaiblir dans l’ensemble le secteur financier et l’économie: les bénéfices potentiels des banques reculeraient et la pression sur leurs marges s’accroîtrait, notamment dans le secteur du crédit. Les modèles d’affaires des banques changeraient radicalement. Les dépôts à vue disponibles aujourd’hui sont pour elles une source de financement relativement stable. De plus, il ne faut pas s’attendre à ce que les banques consentent à gérer gratuitement les nouveaux comptes du trafic des paiements: elles pourraient prélever des frais pour compenser la contraction de leurs marges bénéficiaires. L’initiative ne concerne que les dépôts à vue, qui seraient entièrement à l’abri des retraits massifs. Les autres formes de placement, par exemple les comptes d’épargne assortis de délais de retrait ou les dépôts à terme, continueraient à être exposées à des risques de liquidité ou de solvabilité. Des crises bancaires pourraient encore se produire, mais le trafic des paiements n’en serait plus affecté. La stabilité du système bancaire et financier est aujourd’hui garantie par d’autres moyens. En ce qui concerne la sécurité des avoirs sur les comptes bancaires, ces dépôts sont déjà protégés à hauteur de 100 000 francs par la réglementation de la protection des déposants. Par ailleurs la FINMA surveille les banques qui pourraient prendre des risques excessifs. De plus, ces dernières années, la stabilité du système bancaire a été considérablement renforcée par des mesures visant les banques d’importance systémique (too big to fail) et la mise en œuvre de la norme internationale de réglementation des banques Bâle III. La réforme ne devrait guère avoir d’effet stabilisateur sur le système financier. De plus, la Suisse ferait cavalier seul et ne serait pas mieux protégée des répercussions négatives de crises financières à l’étranger. L’acceptation de l’initiative impliquerait une réforme profonde et hasardeuse du système monétaire et du secteur financier suisses, ce qui comporterait des risques considérables. De plus, notamment durant la phase de transition, il faudrait s’attendre à des dysfonctionnements du secteur financier et à des conséquences négatives pour l’économie. C’est pourquoi le Conseil fédéral propose aux Chambres fédérales de recommander le rejet de l’initiative au peuple et aux cantons sans lui opposer de contre-projet direct ou indirect. FF 2016 4 Message 1 Aspects formels et validité de l’initiative 1.1 Texte L’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)» a la teneur suivante1: I La Constitution2 est modifiée comme suit: Art. 99 Ordre monétaire et marché financier 1 La Confédération garantit l’approvisionnement de l’économie en argent et en services financiers. Pour ce faire, elle peut déroger au principe de la liberté économique. 2 Elle seule émet de la monnaie, des billets de banque et de la monnaie scripturale comme moyens de paiement légaux. 3 L’émission et l’utilisation d’autres moyens de paiement sont autorisées sous réserve de conformité au mandat légal de la Banque nationale suisse. 4 La loi organise le marché financier dans l’intérêt général du pays. Elle règle notamment: a. les obligations fiduciaires des prestataires de services financiers; b. la surveillance des conditions générales des prestataires de services financiers; c. l’autorisation et la surveillance des produits financiers; d. les exigences en matière de fonds propres; e. la limitation des opérations pour compte propre. 5 Les prestataires de services financiers gèrent les comptes pour le trafic des paiements des clients en dehors de leur bilan. Ces comptes ne tombent pas dans la masse en faillite. Art. 99a Banque nationale suisse 1 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle gère la masse monétaire et garantit le fonctionnement du trafic des paiements ainsi que 1 FF 2014 3589 2 RS 101 FF 2016 5 l’approvisionnement de l’économie en crédits par les prestataires de services financiers. 2 Elle peut fixer des délais de conservation minimaux pour les placements financiers. 3 Dans le cadre de son mandat légal, elle met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens. Elle peut octroyer aux banques des prêts limités dans le temps. 4 Elle constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes, dont une part doit consister en or. 5 Elle verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons. 6 Dans l’accomplissement de ses tâches, elle n’est tenue que par la loi. Art. 197, ch. 123 12. Dispositions transitoires ad art. 99 (Ordre monétaire et marché financier) et 99a (Banque nationale suisse) 1 Les dispositions d’exécution prévoiront que, le jour de leur entrée en vigueur, toute la monnaie scripturale figurant sur des comptes pour le trafic des paiements deviendra un moyen de paiement légal. Il en résultera des engagements correspondants des prestataires de services financiers vis-à-vis de la Banque nationale suisse. Cette dernière veillera à ce que les engagements résultant de la conversion de la monnaie scripturale soient honorés au cours d’une phase de transition raisonnable. Les contrats de crédit existants resteront inchangés. 2 Pendant la phase de transition, notamment, la Banque nationale suisse veillera à ce qu’il n’y ait ni pénurie ni pléthore de monnaie. Pendant ce laps de temps, elle pourra octroyer aux prestataires de services financiers un accès facilité aux prêts. 3 Si la législation fédérale correspondante n’entre pas en vigueur dans les deux ans qui suivent l’acceptation des art. 99 et 99a, le Conseil fédéral édicte dans un délai d’un an les dispositions d’exécution nécessaires par voie d’ordonnance. 1.2 Aboutissement et délais de traitement L’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)» a fait l’objet d’un examen préliminaire de la Chancellerie fédérale le 21 mai 20144, et elle a été déposée le 1er décembre 2015avec le nombre requis de signatures. Par décision du 22 décembre 2015, la Chancellerie fédérale a constaté que l’initiative avait recueilli 110 955 signatures valables et qu’elle avait donc abouti5. 3 Le chiffre définitif de cette disposition transitoire sera attribué par la Chancellerie fédérale après le scrutin. 4 FF 2014 3589 5 FF 2015 8819 FF 2016 6 L’initiative est présentée sous la forme d’un projet rédigé. Conformément à l’art. 97, al. 1, let. a, de la loi sur le Parlement (LParl)6, le Conseil fédéral avait jusqu’au 1er décembre 2016 pour soumettre un projet d’arrêté et un message à l’Assemblée fédérale. Pour sa part, conformément à l’art. 100 LParl, l’Assemblée fédérale a jusqu’au 30 juin 2018 pour décider si elle recommande au peuple et aux cantons d’accepter ou de rejeter l’initiative. 1.3 Validité L’initiative remplit les critères de validité énumérés à l’art. 139, al. 3, Cst.: a. elle obéit au principe de l’unité de la forme, puisqu’elle revêt entièrement la forme d’un projet rédigé; b. elle obéit au principe de l’unité de la matière, puisqu’il existe un rapport intrinsèque entre ses différentes parties; c. elle obéit au principe de la conformité aux règles impératives du droit international, puisqu’elle ne contrevient à aucune d’elles. 2 Contexte La crise financière de 2008 et le fort endettement public et privé au sein de certaines économies ont vraisemblablement joué un rôle prépondérant dans la genèse de l’initiative. Les auteurs de l’initiative voient dans la création massive et excessive de monnaie par le système bancaire la cause principale de la crise financière et de la crise de la dette qui ont suivi en Europe. Ils estiment que dans le système monétaire actuel, la Banque nationale suisse (BNS) ne dispose pas de possibilités suffisantes pour gérer la masse monétaire7. Les auteurs de l’initiative sont d’avis que le système monétaire existant donne aux détenteurs de comptes bancaires une fausse impression de sécurité quant à leurs avoirs et contribue fortement à l’instabilité du secteur financier. Selon eux, les banques bénéficieraient, grâce à la création de monnaie scripturale, d’avantages concurrentiels injustifiés par rapport à d’autres branches. Ils jugent problématique le fait que l’argent créé par les banques s’accompagne nécessairement de dettes supplémentaires8. De plus, le concept de monnaie pleine est discuté dans divers pays. Toutefois, à l’heure actuelle, aucun État ne dispose d’un régime monétaire qui présenterait des analogies avec le système de monnaie pleine proposé par l’initiative. À l’étranger, seule l’Islande a rédigé un rapport sur une éventuelle réforme vers la monnaie pleine, que le Parlement a inscrit à son agenda. 6 RS 171.10 7 http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/messages-cles/ 8 http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/messages-cles/ FF 2016 7 La littérature économique n’offre aucun indice clair qui permettrait de soutenir ou de rejeter l’idée de la monnaie pleine. Des idées similaires ont été émises pour la première fois aux États-Unis durant les années 1930 (plan dit de Chicago). Elles ont toujours suscité l’intérêt académique d’économistes pour partie réputés mais n’ont jamais été appliquées dans des économies développées. L’initiative diverge nettement des conceptions antérieures, en particulier du plan de Chicago, notamment en ce qui concerne la mise en circulation sans dette de monnaie. Les analyses scientifiques menées à ce jour ne sont par conséquent applicables que dans une très faible mesure à l’article constitutionnel proposé par l’initiative. 3 Buts et contenu 3.1 Buts visés L’initiative est portée par l’association Modernisation Monétaire (MoMo), qui n’est liée à aucun parti politique,) et un Conseil consultatif scientifique. Elle prévoit d’instaurer en Suisse un régime monétaire reposant sur la «monnaie pleine», ce qui signifie que toute la monnaie nécessaire au trafic des paiements serait exclusivement émise par la BNS. Outre les billets et les pièces de monnaie, la monnaie pleine devra donc englober dorénavant la monnaie scripturale déposée sur les comptes destinés au trafic des paiements, c’est-à-dire essentiellement la monnaie électronique déposée sur les comptes bancaires (dépôts à vue). En revanche, l’intention n’est pas d’intégrer les dépôts d’épargne dans la monnaie pleine. Le passage à la monnaie pleine sur les comptes alimentant le trafic des paiements vise à permettre une protection totale contre l’insolvabilité bancaire. Les auteurs de l’initiative estiment que l’on réduira ainsi les risques de bulles financières qu’ils attribuent en partie à la monnaie émise par les banques. Selon eux, grâce à la monnaie pleine, l’État ne serait plus contraint de sauver des banques en cas de mise en péril du trafic des paiements, et les mesures prises à l’égard des banques d’importance systémique deviendraient donc caduques. Leur ambition est de mettre le secteur financier davantage au service de l’économie réelle et de la société. Ils sont également d’avis que le système monétaire deviendrait plus transparent et plus compréhensible. Les banques ne devraient plus être autorisées à prêter que de l’argent obtenu des épargnants, d’autres banques ou, si nécessaire, de la BNS sous forme de monnaie pleine. De la sorte, le système monétaire serait déconnecté du crédit. L’initiative prévoit en outre que les opérations pour compte propre des banques pourront être limitées. Du point de vue des auteurs de l’initiative, le régime actuel viole le principe constitutionnel selon lequel la politique monétaire relève de la compétence de la Confédé- ration (art. 99, al. 1, Cst.). L’initiative vise donc aussi à adapter le contexte de la politique monétaire à la Constitution fédérale telle que l’interprètent ses auteurs: selon la disposition en question, seule la Confédération serait habilitée à créer de la monnaie. Les auteurs de l’initiative veulent dès lors étendre à la monnaie scripturale FF 2016 8 le droit souverain de la Confédération d’émettre des billets de banque et des pièces de monnaie9. 3.2 Dispositif proposé Dans le système monétaire en vigueur, la monnaie scripturale déposée sur les comptes bancaires n’est pas un moyen de paiement légal10, mais une promesse ou un engagement contractuel de la banque à verser sur demande les avoirs déposés. Ces moyens de paiement sont disponibles sans restriction et sont également nommés «dépôts à vue» (car disponibles «à vue»). Les auteurs de l’initiative proposent un changement fondamental: dans le système de monnaie pleine, la monnaie scripturale déposée sur les comptes alimentant le trafic des paiements deviendrait de la monnaie centrale, donc un moyen de paiement légal. Les banques commerciales devraient à cette fin gérer les dépôts de leurs clients sur ces comptes du trafic des paiements, hors de leur bilan, et les couvrir intégralement par des avoirs auprès de la BNS. En d’autres termes, elles se borneraient à gérer les dépôts à vue, comme elles le font aujourd’hui pour les dépôts de titres. En particulier, les banques ne pourraient donc plus créer de la monnaie scripturale en octroyant des crédits qu’elles inscrivent à l’avoir des dépôts à vue et modifier de la sorte la masse monétaire en circulation. Les retraits massifs11, que l’on constate typiquement lorsque la clientèle doute qu’une banque soit capable de rembourser les dépôts, ne devraient plus se produire pour les comptes du trafic des paiements. En soi, cela devrait contribuer à augmenter la sécurité du trafic des paiements. Par contre, les avoirs investis par la clientèle sur des comptes de placement ou sous forme de titres restent exposés aux risques. La seconde nouveauté que prévoit l’initiative pour une monnaie pleine est la création de monnaie de banque centrale «sans dette». La monnaie serait dorénavant mise en circulation par la BNS qui la remettrait à la Confédération, aux cantons, ou directement aux citoyennes et citoyens. Cette nouvelle manière de mettre la monnaie en circulation équivaudrait à un simple transfert aux collectivités publiques et aux ménages. La BNS déterminerait elle-même l’ampleur de ces transferts dans le cadre de l’accomplissement en toute indépendance de son mandat de politique monétaire. Selon le comité d’initiative, les critères de politique budgétaire ne devraient pas être pris en compte. Dès lors, dans le système de monnaie pleine et dans la mise en œuvre de la politique monétaire, on n’accorderait plus la priorité aux taux d’intérêt comme c’est aujourd’hui le cas. L’attribution de la monnaie centrale à la Confédération, aux cantons et aux citoyennes et citoyens équivaudrait à une gestion de la masse monétaire. Par ailleurs, la BNS pourra accorder aux banques des prêts temporaires contre rémunération, comme elle le fait déjà. L’ampleur de ces crédits sert aux ajustements à court terme de la masse monétaire. Cela permet à la BNS de gérer la part variable de 9 http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/messages-cles/ 10 C’est-à-dire un moyen de paiement qui, en vertu de la loi, doit toujours être accepté pour rembourser une créance. 11 En anglais bank runs, également désignés en français par «paniques bancaires». FF 2016 9 la masse monétaire. À cet égard, la gestion par les taux d’intérêt pourrait être maintenue. Les auteurs de l’initiative proposent ainsi une combinaison entre une croissance régulière de la masse monétaire et des ajustements liés aux exigences de la politique monétaire. 3.3 Commentaire et interprétation du texte de l’initiative Par rapport à la teneur actuelle de l’art. 99 de la Constitution, qui règle la politique monétaire, l’initiative prévoit deux nouveaux articles et un complément aux dispositions transitoires. L’ensemble reprend partiellement les dispositions en vigueur, mais va globalement beaucoup plus loin. 3.3.1 Reprise des dispositions en vigueur L’initiative ne remet pas en cause les intérêts que sert la politique monétaire de la BNS (art. 99a, al. 1, 1re partie de la phrase). De même, l’art. 99a, al. 4 et 5, traitant de la constitution de réserves monétaires et de la répartition du bénéfice, correspond à l’actuel art. 99, al. 3 et 4, Cst. La BNS est déjà liée par le principe de légalité de l’art. 5, al. 1, Cst. (Principes de l’activité de l’État régi par le droit). L’art. 99a, al. 6, qui soumet la BNS à la seule loi dans l’accomplissement de ses tâches, ne change donc rien sur le plan matériel. L’art. 99, al. 2, est largement maintenu en ce qu’il charge la Confédération d’émettre de la monnaie et des billets de banque. Toutefois, la mention de la monnaie scripturale en tant que moyen de paiement légal va au-delà des dispositions en vigueur. 3.3.2 Dispositions nouvelles Monnaie scripturale des banques commerciales comme moyen de paiement légal En vertu de l’art. 99, al. 2, seule la Confédération est habilitée à émettre les pièces de monnaie, les billets de banque et la monnaie scripturale comme moyens de paiement légaux. On entend par monnaie scripturale les dépôts de clients auprès des banques aux fins de paiements et les avoirs en compte de virement des banques auprès de la BNS. Les banques doivent détenir ces avoirs en tant que réserves minimales ou s’en servent comme moyen de paiement dans les opérations interbancaires. Conformément à l’art. 2, let. c, de la loi fédérale du 22 décembre 1999 sur l’unité monétaire et les moyens de paiement12, les avoirs en compte de virement sont déjà réputés moyens de paiement légaux, mais non la monnaie scripturale détenue auprès des banques commerciales. L’initiative vise à conférer à cette monnaie scripturale le statut de moyen de paiement légal. 12 RS 941.10 FF 2016 10 Les dépôts à vue auprès des banques commerciales sont soumis au risque débiteur pour la banque concernée. En revanche, dans le système de monnaie pleine, un compte destiné au trafic des paiements représente une créance vis-à-vis de la BNS et a de ce point de vue le même statut que l’argent liquide. Les prestataires de services financiers doivent donc gérer les comptes du trafic des paiements de la clientèle hors de leur bilan. En vertu de l’art. 99, al. 5, ces comptes ne font pas partie de la masse de la faillite. La loi devra préciser les comptes qui doivent être réputés comptes du trafic des paiements au sens de l’initiative. Selon l’art. 197, ch. 12, al. 1, les dispositions d’exécution prévoient que toute la monnaie scripturale figurant sur des comptes pour le trafic des paiements deviendra dès l’entrée en vigueur de l’initiative un moyen de paiement légal et sera exclue du bilan des banques commerciales. Du point de vue de la clientèle des prestataires de services financiers, tous les avoirs sur les comptes du trafic des paiements passeront ex lege du statut de créance vis-à-vis des banques commerciales à celui de moyen de paiement légal sous forme de monnaie scripturale (cf. art. 99, al. 3). Les comptes en question deviendront en quelque sorte des comptes fiduciaires semblables aux dépôts d’actions (cf. art. 99, al. 5). Dès lors, la créance d’un client vis-à-vis de sa banque se transformera en créance vis-à-vis de la BNS. Cette dernière octroiera des prêts aux banques pour qu’elles disposent de suffisamment de monnaie de banque centrale en vue de la mise en place du système de monnaie pleine. Si les banques ne pouvaient fournir les sûretés habituelles, la BNS prendrait un risque de crédit dans le cadre de la mise en œuvre. En outre, elle devra veiller à ce que les dettes consécutives au changement de statut de la monnaie scripturale soient remboursées dans un délai raisonnable. Les auteurs de l’initiative tablent eux-mêmes sur un délai de 15 à 20 ans. Selon l’art. 99, al. 3, l’émission et l’utilisation d’autres moyens de paiement sont autorisées sous réserve de conformité au mandat légal de la BNS. Ces «autres moyens de paiement» peuvent être par exemple des chèques, des traites, de la monnaie électronique, des avoirs WIR ou des cartes de débit ou de crédit qui, au sens de la liberté contractuelle, reposent sur l’accord entre les parties. La limitation du recours à d’autres moyens de paiement prévue par l’art. 99, al. 3, constitue une entorse à la liberté contractuelle. Réforme du marché financier L’art. 99, al. 4, dispose que le marché financier doit être organisé dans l’intérêt général du pays. Il énumère les domaines que des lois spécifiques doivent régler; certains le sont déjà. De plus, l’initiative prévoit la possibilité de limiter les opérations pour compte propre des banques. Un système de monnaie pleine présuppose une délimitation claire entre les comptes du trafic des paiements et les comptes d’épargne ou de placement, car seuls les dépôts sur les comptes du trafic des paiements sont des moyens de paiement légaux. L’art. 99a, al. 2, prévoit par conséquent que la BNS pourra dorénavant fixer des délais de conservation minimaux pour les placements financiers. L’art. 99, al. 1, renforce la responsabilité de la Confédération quant à la garantie de l’approvisionnement de l’économie en services financiers. Pour atteindre cet objectif, la Confédération est habilitée à limiter la liberté économique, sans pour autant FF 2016 11 pouvoir contraindre les acteurs du marché financier à fournir les services en question. Si les acteurs en question ne fournissaient plus certains de ces services, la Confédération, au sens d’un service public, devrait garantir elle-même leur disponibilité pour répondre aux besoins de l’économie. En vertu de l’art. 99a, al. 1, la BNS est chargée de gérer la masse monétaire et de garantir le fonctionnement du trafic des paiements ainsi que l’approvisionnement de l’économie en crédits: il s’agit d’une extension du cahier des charges de la BNS qui n’avait jusqu’ici pour tâches que de faciliter et d’assurer le bon fonctionnement de systèmes de paiement sans numéraire13. Désormais, la BNS devra donc non seulement faciliter et assurer, mais faire en sorte que le trafic des paiements fonctionne. Il en va de même de l’approvisionnement de l’économie en crédits: pour ce faire, la BNS devrait pouvoir intervenir directement, si nécessaire, dans l’octroi de crédits par les prestataires de services financiers. Actuellement, elle influe indirectement sur l’octroi de crédits par le biais des taux d’intérêt à court terme. À l’avenir, elle devrait garantir le trafic des paiements et l’octroi de crédits. Si les prestataires privés renon- çaient à ces activités, des institutions de droit public devraient prendre le relais ou la loi devrait proposer des solutions de remplacement. Création de monnaie Enfin, l’art. 99a, al. 3, règle également les modalités de la création de monnaie en précisant que dans le cadre de son mandat légal, la BNS met en circulation sans dette l’argent nouvellement émis, par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyennes et citoyens. La BNS pourra également octroyer aux banques des prêts limités dans le temps. L’émission de monnaie est réputée sans dette lorsque le bénéficiaire reçoit de la BNS l’argent nouvellement émis sans avoir à fournir une quelconque contrepartie. En mettant en circulation de la monnaie sans dette au profit de la Confédération et des cantons, on introduirait un financement du secteur public grâce à la création de monnaie par la BNS. La mise en circulation sans dette doit par conséquent être considérée comme le principe de base de la création de monnaie, alors que l’octroi de prêts aux banques constituerait une possibilité supplémentaire de créer de la monnaie. Dispositions transitoires L’art. 197, ch. 12, al. 2, dispose que durant la phase de transition notamment, la BNS veillera à ce qu’il n’y ait ni pénurie ni pléthore de monnaie, et qu’elle pourra octroyer aux prestataires de services financiers un accès facilité aux prêts. La loi devra préciser ce qu’il faut entendre par un accès facilité aux prêts. En vertu de l’art. 197, ch. 12, al. 3, si le Parlement n’adoptait pas la loi dans les deux ans suivant l’acceptation de l’initiative, le Conseil fédéral devrait édicter dans un délai d’un an les dispositions d’exécution nécessaires par voie d’ordonnance. 13 Cf. art. 5, al. 2, let. c, de la loi sur la Banque nationale FF 2016 12 4 Appréciation de l’initiative 4.1 Analyse des propositions Les demandes formulées dans l’initiative sont en partie légitimes. Depuis la crise financière de 2008, la stabilité financière est devenue un sujet de préoccupation. À maintes reprises, des doutes ont été émis quant à la stabilité du système financier et monétaire, et des voix se sont exprimées en faveur d’une réglementation plus sévère. Depuis lors, des efforts soutenus ont toutefois été consentis en vue de renforcer la stabilité financière, notamment en Suisse. Une exigence centrale des auteurs de l’initiative est la protection des déposants. De leur point de vue, une réforme vers une monnaie pleine offre aux citoyennes et citoyens davantage de transparence dans le système monétaire et de sécurité quant à leurs dépôts à vue auprès des banques. Si l’initiative était acceptée, les dépôts à vue de la clientèle auprès des banques seraient définitivement protégés de toute perte en cas de retraits massifs. D’autres avoirs, notamment sous forme d’épargne, ne seraient toutefois pas concernés par la réforme. En ce qui concerne ces créances et d’autres créances des banques (par ex. sur le marché interbancaire), des retraits massifs resteraient possibles. Lorsqu’ils exigent un monopole étatique de la création de monnaie, les auteurs de l’initiative se fondent sur les dispositions constitutionnelles en vigueur relatives au monopole de l’émission des billets de banque et des pièces de monnaie. Cette norme a certes été créée pour retirer aux banques la faculté d’émettre leurs propres billets de banque, mais on ne saurait pour autant en déduire une interdiction générale d’offrir des dépôts à vue. L’attribution directe de l’argent nouvellement émis à la Confédération et aux cantons établirait un lien étroit entre la BNS et le financement des budgets publics. La BNS risquerait de faire l’objet de pressions politiques en cas d’importants besoins de financement. Le lien étroit de la BNS avec le financement de l’État pourrait ainsi conduire à de forts taux d’inflation14. Pour éviter les tendances inflationnistes, les banques centrales ont généralement été dotées d’une grande autonomie et le financement direct des collectivités publiques leur a souvent été expressément interdit. Du point de vue des auteurs de l’initiative, la création de moyens de paiement confère aux banques, par rapport aux entreprises d’autres branches, des avantages concurrentiels injustifiés, la création de monnaie générant des bénéfices qui devraient revenir à l’État ou aux citoyennes et citoyens. Les auteurs de l’initiative mettent l’accent sur la généralisation de la monnaie centrale en tant que moyen de paiement. Il s’agirait d’une modification radicale de la répartition des tâches entre la BNS et les banques commerciales. Le modèle d’affaires des banques repose pour une grande part sur les opérations d’intérêts, dans lesquelles les intérêts des crédits couvrent les coûts et les intérêts du trafic des paiements. Il en résulte une gestion des activités de crédit sur la base de l’offre et de la demande, qui détermine les taux en vigueur. Ce modèle d’affaires serait fondamentalement remis en cause et le champ d’activités des banques s’en trouverait réduit. Par ailleurs, les banques devraient 14 Cf. par ex. Bernholz, P., Monetary Regimes and Inflation: History, Economic and Political Relationships, Cheltenham, UK, and Northhampton, MA, USA: Edward Elgar, 2003 FF 2016 13 compenser financièrement la disparition des dépôts à vue, relativement avantageux, en prélevant par exemple de nouveaux frais sur les services de paiement. Il est en principe légitime de vouloir des moyens de paiement fiables, mais la revendication visant un système financier sûr peut être satisfaite plus efficacement et plus simplement (cf. ch. 4.2.3). Le Conseil fédéral renonce à présenter un contre-projet direct ou indirect, eu égard à la réglementation en vigueur sur la protection des déposants (cf. ch. 4.2.4), aux mesures prises durant les années écoulées et à celles prévues, qu’il juge plus pertinentes pour garantir la stabilité du système bancaire. 4.2 Conséquences en cas d’acceptation 4.2.1 Le régime monétaire actuel et le système proposé La monnaie créée aujourd’hui par la BNS (monnaie centrale) est couverte par des actifs, essentiellement des placements en devises et de l’or. Sur le plan comptable, la monnaie centrale représente pour la BNS une dette qui ne doit toutefois pas être remboursée. Pour les banques et l’économie réelle, la monnaie centrale représente une valeur patrimoniale sous forme de billets de banque et d’avoirs des banques en Suisse auprès de la BNS (comptes de virement; cf. illustration 1). Dans le système en vigueur, les banques peuvent elles aussi octroyer des crédits contre de la monnaie scripturale et mettre ainsi des moyens de paiement en circulation. Les crédits alloués sont simultanément crédités sur le compte bancaire de l’emprunteur (compte destiné au trafic des paiements). Il s’agit d’un avoir «à vue», c’est-à-dire d’une créance vis- à-vis de la banque, disponible en tout temps, qui permet de procéder à des paiements. Illustration 1 Situation actuelle: bilans agrégés de l’ensemble de l’économie15 Billets de banque Placements Fonds propres BNS Banques Secteur privé Placements en or et en devises Monnaie centrale: billets de banque, comptes de v irement Comptes de virement BNS Comptes du trafic des paiements Crédits Comptes du trafic des paiements Crédits Fonds propres Fonds de tiers Autres placements Fonds propres Les banques perçoivent sur les crédits des intérêts plus élevés que ceux auxquels elles doivent rémunérer les comptes du trafic des paiements de leur clientèle. Elles peuvent ainsi couvrir leurs coûts et réaliser un bénéfice. Mais pour elles, les affaires de crédit comportent des risques et ne sont pas une source illimitée de profits, car la concurrence entre établissements amoindrit leur marge bénéficiaire. Les banques doivent également veiller à ce que les crédits soient remboursés, c’est-à-dire à ce 15 Les illustrations 1 et 2 ne sont que des schémas et ne reflètent pas nécessairement les ordres de grandeur réels. FF 2016 14 que les débiteurs soient solvables. Elles ne peuvent par ailleurs octroyer davantage de crédits que la demande réelle de crédit des entreprises et des ménages au taux d’intérêt en vigueur. L’octroi de crédits dépend donc en priorité des conditionscadres de la politique monétaire (taux d’intérêt) et de la conjoncture (demande d’investissements). De plus, les banques doivent également s’attendre à un retrait partiel des avoirs, notamment des dépôts à vue, ce qui les incite à en couvrir une partie par de la monnaie centrale. Enfin, l’octroi de crédits est influencé par les prescriptions réglementaires concernant les réserves minimales, les liquidités et les fonds propres. En cas d’acceptation de l’initiative, seule la BNS serait autorisée à mettre en circulation de la «monnaie scripturale en tant que moyen de paiement légal» (proposition d’art. 99, al. 2). Les banques devraient gérer hors bilan tous les comptes actuels et futurs de leurs clients destinés au trafic des paiements. Ces avoirs de la clientèle seraient par exemple versés sur des comptes auprès de banques de dépôt séparées (cf. illustration 2, flèche 1a). Pour permettre une couverture intégrale de ces nouveaux comptes de dépôt ou de trafic des paiements par de la monnaie centrale (flèche 1b), la BNS devrait, durant une phase transitoire, mettre en circulation de la monnaie centrale à hauteur des besoins en liquidités des banques du fait des nouveaux comptes du trafic des paiements. Étant donné qu’ils sont entièrement financés par de la monnaie centrale, les avoirs déposés sur les comptes du trafic des paiements sont réputés «monnaie pleine», cette dernière devenant le seul moyen de paiement légal sans numéraire en Suisse (en francs suisses). Illustration 2 Passage au système de monnaie pleine: bilans agrégés Billets de banque Placements Fonds propres 2 1b 1a Fonds propres BNS Banques Secteur privé Placements en or et en devises Monnaie centrale: billets de banque, comptes de v irement Prêt de la BNS Fonds de tiers Crédits Fonds propres Comptes du trafic des paiements Comptes de virement BNS Crédits Prêt aux banques Monnaie centrale: comptes de v irement des banques de dépôt Banques de dépôt Comptes de virement BNS Comptes du trafic des paiements Autres placements Durant une phase transitoire, la BNS octroierait un prêt aux banques commerciales en fonction des besoins de liquidités supplémentaires générés par le transfert des comptes du trafic des paiements (flèche 2). En d’autres termes, elle échangerait auprès des banques commerciales les comptes du trafic des paiements contre un prêt de la BNS. Ce prêt ne serait nécessaire que dans la mesure où le financement des banques n’est pas assuré, ou pour garantir l’approvisionnement de l’économie en crédits (art. 99a, al. 1). Selon l’initiative, ce prêt devra être remboursé sur la durée. À cet égard, il faut tenir compte du fait que dans la perspective de la réforme, la clientèle est susceptible de transformer une partie des dépôts à vue en d’autres FF 2016 15 formes de placements, ce qui pourrait réduire les besoins supplémentaires en monnaie centrale. Les comptes du trafic des paiements doivent être entièrement couverts par de la monnaie pleine et seraient désormais gérés hors bilan; ils ne feraient pas partie de la masse en faillite de la banque. Les banques auraient tendanciellement plus de difficultés à octroyer des crédits, car elles ne pourraient plus simplement bonifier le montant du crédit au client: elles devraient financer les crédits par d’autres fonds de tiers (ou par des fonds propres), par exemple par le biais de «comptes de placement» (similaires aux comptes d’épargne ou aux comptes de dépôt à terme). Il faudrait limiter dans le temps les possibilités de retrait pour ces comptes de placement de manière à ce qu’ils ne puissent pas servir au trafic des paiements. Concrètement, cela pourrait se traduire par des délais minimaux de conservation des produits financiers, qu’il conviendrait de fixer dans le cadre de la mise en œuvre. Pour financer les crédits, les banques pourraient également recourir aux emprunts sur le marché monétaire et à d’autres produits financiers qui restent à créer. Les comptes de placement et autres produits financiers seraient (en règle générale) rémunérés. Il faudrait également préciser qui devra supporter les coûts de la tenue des comptes et des paiements pour les comptes du trafic des paiements. Les banques ne pouvant plus utiliser ces fonds pour réaliser des gains sur les affaires de crédit, les comptes du trafic des paiements concernés ne devraient en principe pas être rémunérés. Les banques devraient donc financer les paiements opérés sur ces comptes par le biais de commissions (comme elles le font pour les dépôts de titres et les coffres-forts). On ne saurait toutefois exclure une intervention de l’État auprès de la banque de dépôt si les banques commerciales, ou les clients en raison de l’absence de rémunération et des nouvelles commissions, montraient trop peu d’intérêt pour de nouvelles affaires par le biais des comptes du trafic des paiements et recouraient à d’autres canaux pour leurs paiements (par exemple en espèces ou par des comptes en devises étrangères). L’initiative prévoit que les banques devront rembourser le prêt consenti durant la période transitoire, ce qui signifie que dans le système de monnaie pleine, elles devront soit trouver de nouvelles sources de financement, soit limiter l’octroi de crédits aux entreprises et aux ménages (majoritairement sous forme d’hypothèques). À titre de solution de rechange, la BNS pourrait encore consentir des «prêts limités dans le temps» après la phase transitoire pour éviter une pénurie de crédits. Une limitation de l’offre de crédits provoquerait en principe une hausse des taux d’intérêt. Néanmoins, si une pénurie de crédits menaçait de se produire malgré les possibilités de financement restant à la disposition des banques, il est envisageable voire vraisemblable que la BNS consentirait des prêts à durée limitée non seulement durant la phase transitoire, mais également au-delà. 4.2.2 Politique monétaire Le système de monnaie pleine proposé aurait des conséquences fondamentales pour la politique monétaire. En particulier, le taux d’intérêt en tant qu’instrument de pilotage perdrait considérablement de son importance. L’objectif opérationnel FF 2016 16 actuel, qui est de maintenir le taux de référence (c’est-à-dire le Libor à trois mois) dans une certaine fourchette devrait être remplacé, du moins en partie, par une courbe de croissance de la masse monétaire. Dans le système en vigueur, en pilotant le taux de référence, la BNS influe sur l’offre et la demande de crédits. La monnaie est pour une grande part créée par les activités de crédit des banques commerciales. Un recul du taux d’intérêt favorise l’octroi de crédits et la création de monnaie, ce qui stimule la demande globale de l’économie et provoque tendanciellement une augmentation des prix suite à une meilleure utilisation des capacités de production. À l’inverse, une augmentation du taux d’intérêt ralentit l’octroi de crédits et la création de monnaie, ce qui freine la demande globale de l’économie et l’évolution des prix. Dans son art. 99a, al. 3, l’initiative prévoit que la BNS «met en circulation sans dette» l’argent nouvellement émis, et ce «par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens». Actuellement, la BNS met la monnaie centrale en circulation en octroyant des crédits aux banques commerciales ou en acquérant des valeurs patrimoniales , auparavant principalement de l’or, aujourd’hui avant tout des placements en devises étrangères et des titres. Le transfert sans dette préconisé par l’initiative n’interviendrait toutefois plus par des prêts ou par l’acquisition de valeurs patrimoniales. Lorsque la BNS mettra de l’argent en circulation par un transfert sans dette à la Confédération, aux cantons ou aux citoyennes et citoyens, la masse monétaire pourra augmenter sans progression de l’octroi de crédits. Les corrélations actuelles entre les taux d’intérêt, la masse moné- taire et l’évolution des prix s’en trouveraient modifiées. La stratégie de politique monétaire Actuellement, la stratégie de politique monétaire de la BNS repose sur trois élé- ments, à savoir (1) une définition explicite de la stabilité des prix, (2) une prévision d’inflation en tant qu’indicateur principal pour les décisions de politique monétaire et d’élément central de la communication, et (3) une fourchette pour le taux d’intérêt de référence, le Libor à trois mois, en tant qu’objectif opérationnel dans la mise en œuvre de la politique monétaire. Si la politique monétaire était réorientée comme le prévoit l’initiative, la priorité devrait être accordée au pilotage de la masse monétaire. Les deux premiers éléments de la stratégie en vigueur pourraient être conservés dans un système de monnaie pleine. En revanche, le troisième élément devrait être adapté, car le taux d’intérêt perdrait de sa signification pour influer sur l’octroi de crédits et la création de monnaie. Au lieu d’une fourchette pour le taux de référence, la BNS devrait définir une courbe de croissance de la masse monétaire: elle suivrait alors une stratégie qui n’est pas sans rappeler l’ancienne gestion de la masse monétaire. Cependant, cette gestion ne s’était pas révélée un bon instrument de pilotage de la politique monétaire, la masse monétaire n’ayant qu’un lien indirect avec la stabilité des prix16. Pour appliquer sa politique monétaire, la BNS devrait déterminer la masse monétaire supplémentaire qu’elle devrait mettre en circulation sans dette. Elle devrait égale- 16 Cf. Banque nationale suisse (éd.): Banque nationale suisse 1907-2007, Zurich 2007, p. 254 ss FF 2016 17 ment fixer une clé de répartition pour l’attribution de l’argent nouvellement émis à la Confédération, aux cantons et aux citoyennes et citoyens. La clé de répartition ne relevant pas de la politique monétaire, elle devrait être fixée dans la loi. Il faudrait alors s’attendre à ce que l’attribution d’argent sans dette conduise implicitement à une politisation de la politique monétaire, car une création de monnaie de cette nature aurait des répercussions directes sur la politique budgétaire. Si la BNS mettait de la monnaie en circulation sans dette, elle pourrait financer des tâches publiques ou des baisses d’impôts, ce qui l’exposerait à des pressions politiques croissantes. On peut se demander comment le renforcement explicite de l’indépendance de la BNS proposé par l’art. 99a, al. 6, serait davantage qu’un vœu pieux et comment il pourrait effectivement contrer les pressions politiques. Par ailleurs, en fonction des estimations des conditions de crédit sur le marché, la BNS devrait décider de l’ampleur des prêts à durée limitée consentis aux banques et fixer les conditions qui les régissent. Comparaison avec la gestion de la masse monétaire durant les années 1975 à 1999 À première vue, le pilotage de l’accroissement de la masse monétaire dans le système de monnaie pleine rappelle la politique menée par la BNS de 1975 à 1999, qui reposait sur la gestion de la masse monétaire. Les expériences de cette époque ne sont toutefois pas directement comparables à une gestion de la masse monétaire dans le cadre du système de monnaie pleine. Ce système implique une création monétaire uniquement par le biais de la BNS, et non plus par l’octroi de crédits par les banques commerciales. Dans le système de monnaie pleine, la séparation entre la création de monnaie et l’octroi de crédits se répercuterait bien plus fortement sur l’économie qu’un passage du pilotage des taux d’intérêt à la gestion de la masse monétaire dans le système actuel. En ce qui concerne le système de monnaie pleine, on manque notamment d’expérience pour estimer les effets sur les prix d’une augmentation de la masse monétaire. Plus grave encore: il serait beaucoup plus difficile de réduire une masse monétaire trop importante. Répercussions sur les taux d’intérêt Pour assurer la stabilité des prix dans un système de monnaie pleine, la BNS devrait recourir à la gestion de la masse monétaire au lieu du pilotage des taux d’intérêt. Les taux d’intérêt du franc et donc le taux de change seraient soumis à de fortes fluctuations, sources d’incertitudes pour l’économie, plus particulièrement durant la phase transitoire. Enfin, un système de monnaie pleine ferait de la Suisse une exception sous l’angle de la politique monétaire. Répercussions sur la stabilité des prix Dans l’ensemble, il est difficile de prédire sur quelles valeurs la politique monétaire devrait se fonder dans le système proposé et quelles en seraient les répercussions sur les indicateurs économiques globaux. Si l’initiative était mise en œuvre dans le sens voulu par ses auteurs, il serait plus difficile de gérer à moyen terme la stabilité des prix en tenant compte de la conjoncture. On ne pourrait plus réagir aussi efficacement qu’aujourd’hui à des chocs à court terme, par le biais d’une adaptation des taux directeurs. La focalisation stricte sur la masse monétaire aurait des effets plus diffici- FF 2016 18 lement évaluables sur les prix, notamment pendant la période transitoire. Relevons à cet égard que la création monétaire sans dette ne doit pas être forcément soumise à des fluctuations à court terme induites par la politique monétaire. Des instruments traditionnels tels que les pensions de titres ou les prêts aux banques commerciales pourraient également avoir une incidence à court terme sur la masse monétaire. D’une manière générale, il faut s’attendre à ce que la répartition directe de l’argent par transferts affaiblisse la confiance vis-à-vis de la stabilité de la valeur de l’argent parce que ce dernier ne serait pas couvert par des actifs sous forme de réserves de devises ou d’or. La mise en circulation d’argent sans dette exposerait davantage la politique monétaire aux convoitises de la politique budgétaire (cf. ch. 4.2.6), ce qui entraînerait une perte d’indépendance de la BNS. Tous ces facteurs contribueraient à aggraver le risque d’inflation. Il faut souligner par ailleurs que l’argent mis en circulation sans dette serait plus difficile à résorber. Une solution serait de percevoir des impôts spéciaux de résorption, dont le produit serait remis à la BNS qui retirerait ainsi cette monnaie pleine de la circulation. Une autre possibilité serait l’émission d’obligations de la BNS, c’est-à-dire de titres du marché monétaire, que celle-ci devrait toutefois rémunérer. 4.2.3 Stabilité financière Les auteurs de l’initiative promettent une amélioration de la stabilité financière. De leur point de vue, un système de monnaie pleine contribuerait à éviter l’émergence de bulles financières, et l’État ne serait plus tenu de sauver des banques. De plus, ils insistent sur le fait que la monnaie pleine déposée sur les comptes du trafic des paiements serait entièrement sûre17. Si l’on y regarde de plus près, un système de monnaie pleine ne peut tenir toutes ces promesses. Même un système de monnaie pleine ne pourrait empêcher l’apparition de cycles de crédit et de bulles d’actifs. En fonction des modalités de mise en œuvre, ces fluctuations pourraient certes être atténuées dans une certaine mesure. Mais les cycles de crédit et les bulles d’actifs trouvent leur origine dans la sous-estimation des risques par les banques, les ménages et les entreprises, de même que dans des anticipations de prix exagérées. Un système de monnaie pleine n’a aucune incidence sur ces causes. Dans un système de monnaie pleine, il n’est pas non plus certain que l’État ne doive plus sauver de banques. La garantie du trafic des paiements par un système de monnaie pleine éliminerait certes un motif important pour un sauvetage de banques par l’État. Mais on peut envisager d’autres situations dans lesquelles l’État devrait sauver une banque, par exemple si celle-ci occupait une position importante dans le domaine du crédit ou de l’épargne ou était fortement imbriquée dans le système bancaire national. Même dans un système de monnaie pleine, l’État pourrait dès lors être enclin à sauver une banque menacée d’insolvabilité pour protéger l’économie. L’initiative protégerait intégralement les dépôts à vue auprès des banques en cas de faillite bancaire. La nécessité de protéger les épargnants (cf. ch. 4.2.4) ne concerne- 17 http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/messages-cles/ FF 2016 19 rait plus ces dépôts. L’épargne et les dépôts à terme, de même que des formes de financement à court terme par des tiers (entre autres par le biais du marché moné- taire et du marché des capitaux), resteraient toutefois exposés à des risques de liquidité et de solvabilité et donc de retraits massifs, c’est-à-dire à une situation dans laquelle de nombreux créanciers retirent simultanément leurs avoirs ou ne souhaitent pas les renouveler. Certes, la BNS fixerait des délais de conservation minimaux pour les placements financiers de manière à retarder les retraits massifs de dépôts d’épargne et l’insolvabilité d’une banque, mais on ne pourrait pour autant éviter totalement les retraits massifs, car leurs causes principales subsisteraient dans un système de monnaie pleine. Les incitations à la transformation des échéances (financement des crédits à long terme par des engagements à court terme), activité nécessaire pour l’économie, resteraient pour l’essentiel les mêmes. Certes, fixer des délais de conservation minimaux limiterait plus ou moins fortement la transformation des échéances par les banques – en fonction de leur durée – mais ne l’empêcherait aucunement. De plus, le texte de l’initiative18 prévoit une limitation légale des opérations pour compte propre. Le système de monnaie pleine pourrait également voir le jour sans cette limitation. On notera par ailleurs qu’il est compliqué en pratique de délimiter précisément les opérations pour compte propre par rapport aux autres activités, et qu’une limitation de ces opérations serait donc difficilement réalisable. Un environnement d’affaires moins favorable et les entraves aux activités de crédit pourraient entraîner un rétrécissement du secteur financier, ce qui est susceptible de réduire le risque pour la stabilité financière. Or, il est difficile de prévoir comment les banques réagiraient concrètement à une réforme visant la monnaie pleine. La disparition des dépôts à vue leur ferait perdre une source de financement relativement stable et peu onéreuse, ce qui pourrait entraîner une hausse du coût des crédits et une réduction des marges. Il faut s’attendre à ce que les banques recherchent d’autres sources de financement, et on ne peut pas exclure qu’elles choisissent aussi des solutions plus risquées pour financer les crédits. Comme le soulignent les auteurs de l’initiative, le système financier et plus particulièrement le secteur bancaire présentent une fragilité susceptible de conduire à des crises financières et économiques. Ce problème peut toutefois être traité par d’autres moyens. À cet égard, les exigences accrues en matière de fonds propres des banques jouent un rôle essentiel car elles renforcent la capacité de résistance du système bancaire aux pertes éventuelles. Cette voie est suivie aussi bien sur le plan national qu’international. Au niveau international, on citera à ce propos les activités du Comité de Bâle (Bâle III) et du Conseil de stabilité financière. En Suisse, les banques doivent déjà répondre à des exigences plus sévères en matière de liquidités et de fonds propres par rapport aux années précédentes. Concernant le problème des établissements too big to fail, le Conseil fédéral a récemment relevé encore les exigences quant aux fonds propres des banques d’importance systémique opérant au niveau international, en modifiant l’ordonnance sur les fonds 18 art. 99, al. 4, let. e, du texte de l’initiative FF 2016 20 propres et l’ordonnance sur les banques19. Les exigences suisses restent ainsi plus sévères que les normes internationales. Ce renforcement du régime applicable aux banques d’importance systémique se fonde sur le premier rapport d’évaluation du Conseil fédéral sur les dispositions suisses applicables à ces banques20. Le régime en question comporte des mesures en matière de capital, de liquidités, de diversification des risques et d’organisation des banques. Globalement, l’initiative ne renforcerait pas substantiellement la stabilité financière. Des mesures efficaces ont déjà été prises pour renforcer la capacité de résistance du secteur bancaire. De plus, durant la phase transitoire entre le système en vigueur et le système de monnaie pleine, il y aurait une grande incertitude quant à la capacité du système bancaire à assumer ses fonctions en matière de crédit et de dépôt, qui sont importantes pour l’économie. 4.2.4 Protection des déposants et des consommateurs L’initiative protégerait les dépôts à vue des clients de toute perte consécutive à la faillite d’une banque. Cependant, d’autres avoirs, notamment sous forme d’épargne, ne sont pas concernés par la réforme et resteraient exposés au risque de faillite bancaire. Par ailleurs, il existe déjà des réglementations de protection des épargnants qui poursuivent le même but. En Suisse, afin que les moyens d’existence du client d’une banque ne soient pas mis en danger, 100 000 francs par client et par banque sont considérés comme des dépôts privilégiés, c’est-à-dire qu’en cas de faillite, ce montant sera réglé comme une créance de deuxième rang. De plus, les dépôts privilégiés sont couverts à concurrence d’un plafond de 6 milliards de francs par le système de garantie des dépôts, en vertu duquel le client de la banque se verra verser son dépôt garanti avant même la fin de la procédure de faillite. Renforcé après la crise financière grâce à une révision de la loi sur les banques en 2011, le système de garantie des dépôts fait actuellement l’objet d’un réexamen. Les conditions des comptes du trafic des paiements sont avantageuses dans le système actuel en dépit du bas niveau des taux d’intérêt. Cela vaut particulièrement pour les coûts du trafic des paiements sans numéraire, car cette activité est étroitement liée aux affaires de crédit des banques. En outre, les dépôts sont généralement protégés de l’inflation par le taux d’intérêt. Par contre, dans le système de monnaie pleine, l’argent des comptes du trafic des paiements serait certes protégé des retraits massifs, mais non de l’inflation. 4.2.5 Secteur financier Le secteur financier est un pilier important de l’économie suisse: il représentait en 2015 5,6 % de l’emploi total et la valeur ajoutée qu’il a dégagée a contribué à hau- 19 Cf. le communiqué «Le Conseil fédéral approuve la modification des dispositions sur les établissements ‹too big to fail›» du 11.5.2016. 20 Cf. le «Rapport du Conseil fédéral ‹Too big to fail› – Examen prévu par l’art. 52 de la loi sur les banques et en réponse aux postulats 11.4185 et 14.3002». FF 2016 21 teur de 9,5 % au produit intérieur brut21. La réforme de la monnaie pleine pourrait restreindre sensiblement les activités des banques. La disparition des dépôts à vue en tant que source de financement pour les banques réduira les fonds disponibles pour les crédits si les besoins de refinancement ne peuvent pas être couverts par les prêts de la BNS. Les instruments de financement encore autorisés – par exemple les dépôts d’épargne – sont tendanciellement plus onéreux que le financement actuel par les dépôts à vue car l’investisseur veut être indemnisé pour la liquidité moindre de ses avoirs. Par conséquent, la rentabilité des banques baissera ou les coûts supplé- mentaires seront facturés au client (prélèvement de frais et hausse des taux d’intérêt des crédits). Dès lors, les banques qui se financent principalement par le biais des dépôts en francs suisses de leur clientèle seront le plus directement affectées par l’initiative. Selon la statistique des banques de la BNS, les banques détenaient à la fin de 2015 des dépôts à vue de la clientèle à hauteur de 365 milliards de francs dans leurs bilans. Plus particulièrement, les banques de moindre taille réalisant la plus grande partie de leurs revenus grâce aux opérations d’intérêts22 seraient touchées de manière disproportionnée. D’autres prescriptions, nécessaires en raison de la mise en œuvre de l’initiative, de même que la réglementation proposée visant à restreindre les opérations pour compte propre, limiteraient encore les opportunités d’affaires. De plus, l’affaiblissement attendu du secteur financier provoqué par la réforme de la monnaie pleine se répercuterait défavorablement sur la position de la Suisse dans le système financier international. Jusqu’ici, la politique suisse en matière de marchés financiers s’est distinguée par des conditions-cadres stables. La grande incertitude quant aux conséquences d’un passage à la monnaie pleine est susceptible de diminuer l’attrait du secteur financier, ce qui équivaudrait à une perte de compétitivité au plan international. La Suisse en subirait les conséquences, qui ne se limiteraient pas à la seule perte d’emplois dans le secteur financier. Un changement rapide des conditions-cadres pourrait susciter des doutes quant à la stabilité de l’ordre juridique suisse. Eu égard aux risques encourus, la poursuite de la politique actuelle en matière de marchés financiers est préférable à l’instauration d’un régime de monnaie pleine. 4.2.6 Finances publiques En vertu de l’art. 99a, al. 3, Cst. proposé, la BNS, «dans le cadre de son mandat légal, met en circulation, sans dette, l’argent nouvellement émis, et cela par le biais de la Confédération ou des cantons ou en l’attribuant directement aux citoyens». En ce qui concerne cette dernière possibilité, il faudrait notamment définir si les habitants n’ayant pas la nationalité suisse bénéficieraient de tels transferts, et si oui, dans quelle mesure. 21 Cf. SFI, Chiffres-clés de la place financière (avril 2016) 22 C’est-à-dire le financement de crédits à plus fort taux d’intérêt par des dépôts moins rémunérés. FF 2016 22 Actuellement, l’art. 11 de la loi sur la Banque nationale interdit à celle-ci de financer des déficits publics. Cette séparation des politiques budgétaire et monétaire serait ainsi battue en brèche. Si l’État devait durant un certain laps de temps se financer du moins en partie par de la monnaie pleine, il aurait des attentes vis-à-vis de la BNS. Si cette dernière refusait de mettre en circulation de la monnaie pleine pour des raisons de politique monétaire, cela aurait des répercussions directes sur le financement des tâches publiques. La BNS serait alors exposée à de fortes pressions politiques susceptibles de remettre en question son indépendance. La durabilité du financement de l’État pourrait également se trouver menacée. Dans le système de monnaie pleine, la BNS serait habilitée à remettre certains montants à la Confédération, aux cantons et aux citoyennes et citoyens sous la forme de transferts directs. Eu égard aux grandes incertitudes en la matière, on ne peut que spéculer sur ces montants. Les auteurs de l’initiative évoquent eux-mêmes un montant annuel de l’ordre de 3 à 10 milliards de francs, conditionné par la croissance économique23. Ce montant de l’ordre de 3 à 10 milliards de francs par an ne pourrait être atteint que si les habitudes de paiement restaient largement les mêmes après le passage à la monnaie pleine. Si les comptes n’étaient pas rémunérés ou faisaient même l’objet de frais, il faudrait cependant s’attendre à une baisse de la demande de dépôts à vue. En principe, si les banques ont aujourd’hui la possibilité d’augmenter le volume de crédits, elles peuvent aussi tirer davantage de revenus des opérations d’intérêts, de sorte que pour elles, l’octroi de crédits et la création de monnaie génèrent des béné- fices. Ces bénéfices permettent aux banques d’assurer la tenue des comptes à des conditions relativement avantageuses dans le système actuel. C’est pourquoi elles effectuent généralement sans frais pour leurs clients le trafic des paiements sans numéraire. Pour continuer à couvrir leurs coûts dans un système de monnaie pleine, les banques devraient toutefois exiger des détenteurs de comptes en monnaie pleine des commissions pour le trafic des paiements. En temps normal, ces comptes ne pourraient plus être financés par les affaires de crédit et ne pourraient donc plus être rémunérés. 4.2.7 Effets sur l’octroi de crédits et la conjoncture Dans le système de monnaie pleine, les banques commerciales ne peuvent plus recourir aux dépôts à vue pour financer les crédits. L’octroi de crédits – abstraction faite des prêts à durée limitée que la BNS est autorisée à consentir aux banques – devra être financé en premier lieu par des comptes d’épargne et de placement à plus long terme, par l’émission d’emprunts ou par des fonds propres. Étant donné que dans le système de monnaie pleine, la priorité est accordée à la gestion de la masse monétaire, les taux d’intérêt des crédits auront tendance à fluctuer davantage pour équilibrer l’offre et la demande de crédits. Le passage à un système de monnaie pleine présente des risques supplémentaires pour le système financier et l’économie réelle. La transformation du régime moné- 23 http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/questions/ FF 2016 23 taire devrait générer des incertitudes auprès des entreprises, des ménages et des investisseurs internationaux. Il en résulterait d’une part une grande retenue en matière d’investissements et de consommation, et d’autre part d’importants flux de capitaux internationaux et des fluctuations des cours de change. Simultanément, la politique monétaire devrait être gérée par des instruments non éprouvés, parmi lesquels notamment la création sans dette de monnaie scripturale. 4.3 Compatibilité avec les obligations internationales L’initiative est en principe compatible avec les engagements internationaux de la Suisse. Toutefois, certains aspects de la mise en œuvre peuvent entrer en conflit avec des principes internationaux reconnus par la Suisse. D’une façon générale, on retiendra deux domaines qui seraient le plus vraisemblablement touchés par les accords internationaux: les réglementations en matière de stabilité financière et le financement des pouvoirs publics par les banques centrales. Les normes internationales en matière de stabilité financière, qui ont été reprises par la Suisse – notamment Bâle III et les exigences supplémentaires vis-à-vis des banques d’importance systémique – pourront être respectées dans le cadre d’un système de monnaie pleine. En ce qui concerne les dispositions régissant les fonds de tiers à court terme, par exemple, l’initiative va plus loin que les exigences de Bâle III relatives au ratio de liquidité à court terme (Liquidity Coverage Ratio, ou LCR), alors que la plupart des autres prescriptions ne sont pas concernées. Un financement de l’État par la BNS tel qu’il pourrait se produire dans un régime de monnaie pleine contredit toutefois les recommandations de nombreuses organisations internationales24. Mais il ne s’agit pas d’engagements contraignants au sens d’un traité de droit international public. 5 Conclusions Le Conseil fédéral recommande de rejeter l’initiative. En cas d’acceptation, la Suisse deviendrait un terrain d’expérimentation pour des réformes visant un système de monnaie et de réserves pleines. Elle ferait ainsi cavalier seul dans la mise en œuvre d’une initiative qui équivaudrait à une transformation profonde et hasardeuse du système monétaire et du secteur financier suisses. En outre, la réforme causerait de grandes incertitudes et des coûts potentiellement élevés pour le secteur financier et l’économie dans son ensemble. Enfin, il existe des moyens plus appropriés pour renforcer la sécurité du secteur financier. Plusieurs mesures en vue du renforcement de la stabilité financière ont été prises ces dernières années et d’autres le seront encore (too big to fail, sécurité des dépôts). Le Conseil fédéral renonce donc à présenter un contre-projet direct ou indirect. 24 Par ex. Jácome, L.I., M. Matamoros-Indorf, M. Sharma & S. Townsend, Central Bank Credit to the Government: What Can We Learn from International Practices?, IMF Working Paper 12/16, January 2012 (en anglais). FF 2016 24


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Loi pour une démocratie économique La Lampe D'ALADIN Qu'est ce ...

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22 mai 2016 - La Lampe D'ALADIN Qu'est ce que la démocratie économique? Beaucoup en parlent, mais de manière superficielle. La démocratie économique signifie que les ...

What is economic democracy? Swiss project based on Goldsborough




BILL TO CORRECT MONEY CREATION IN USA IS PASSED BY HOUSE BY 289 VOTES TO 60; Goldsborough Measure Directs Reserve Board to Control Credit and Currency. 

This is an impressive document.  It articulates policy without specifying details.  It articulates:

1.       A sound rationale in its preamble for its authority to do so and concise reasons why it is needed – i.e. the precise cause of the gap.
2.       A restatement of Douglas’s principle that the purpose of production is consumption and that the best system is the one that gets goods into the hands of consumers as, when and if needed at the lowest possible cost.
3.       The basic framework for government administration departments is given;  Federal Credit Commission (FCC) and issue of debt-free money under the Treasury.
4.       Defines the just price mechanism by which the compensated price discount shall be calculated.
5.       The mandate to ensure no more credit is issued than can be supported by social credit – i.e. national productivity.
6.       A provision is made for dividends under the guidance of the FCC so that it can be properly factored with the compensated price (CP) in order to meet the policy objective of not causing inflation.
7.       Discount only applicable to consumers.

... more, see below...Sincerely, Dean


Positive money in Switzerland , Vollgeld , monnaie-pleine ?

A BILL 
To provide a national monetary policy which will have a definite relation­ship to the requirements of domestic industry and trade under the condi­tions imposed by our power economy, which will enable the maximum production and consumption of needed and wanted goods and services to take place within the limits of domestic productive capacity, which will ensure the maximum delivery of needed and wanted goods and services to indi­viduals, and for other purposes. 
Be it enacted by the Senate and House of Representatives of the United States of America in Congress assembled, 
TITLE I – COMPENSATED RETAIL PRICES 
Declaration of Policy 
SECTION 1. Whereas it is the Constitutional prerogative of Congress to create money and regulate the value thereof, and whereas book entries represent­ing bank liabilities to their depositors, loan customers, or other owners or holders of such accounts have the force and fulfill all the functions of money and are hereby declared to be money, and whereas the value of money is its purchasing power over goods and services and all other forms of prop­erty or property rights or evidence of ownership of such rights and property, and whereas the purchasing power of money varies inversely with the price of such goods, services, property and property rights, and whereas under existing law regarding the creation of bank deposit liabilities and under existing law and custom with regard to private ownership, contract and in­debtedness the total sum of prices for goods and services produced tends to outrun the total amount of money available to buy them except at a financial loss to the producers of such goods and services, it is hereby declared to be the policy of Congress to adjust and control the volume of money so as to keep it equal at all times to the total sum of prices for goods and services on sale plus the total sum of the properly accounted unliquidated costs of goods and services in process of production in order to facilitate the maxi~ mum delivery of goods and services to the people of the United States in conformity with their desires and with the productive capacity of the national economy. 
SECTION 2. In pursuance of such policy national currency notes are to be issued for financing a discount on prices to consumers at retail, as herein­after provided.
SECTION 3. As used in this title— 
(a) The term "national currency notes" means United States currency legal tender in payment of all debts and taxes but not available to banks us
364 
part of their cash reserves against deposit liabilitieexcept on dollar-to-dollar ratio to aequivalent sum of their deposit liabilities.
(b) Thterm "retail discount" meanpercentage figure, to bdeter­mined by thFederaCrediCommission and published bthSecretary of thTreasury as hereinafter providedwhicmay be applieas a discount on thprices of goods and services offered by retailers to ultimate consumers.
(c) Thterm "compensated price" means thretaipricof goods and serviceafter the application of thretail discount. Sales of second hand goods will not be eligiblfor theretail discount.
(d) Thterm "retailermeans any seller ogoodsincludindwellings and services, to ultimatconsumers who are natural persons, for their individual or family use and not for resale, and also includes serviccorporations insofaas they supply serviceat retail to thpublic for personal or family use. 
(eThterm "servicesmeans passenger transportation, distribution to homes of gas and electricity for domestic purposesrental ohomes, hospi­talizationmedical care,educationtheatricaentertainment, and any other professionaor non-professional services that may bsupplieby individuals, partnerships, or other organizations,provided that the prices charged for all such servicearbased upon accepted principleof cost accounting.
(f) The term "national credit" means thamount of national wealth againswhich money may safely bissuewithout resulting in inflationary priclevels.
(g) Thterm "national credit account" means an account in thTreas­ury of the United States against which national currency notemay be issued for the purpose of giving effect to the provisions of this Act. 
Determination of Retail Discount 
SECTION 4. 
(a) Beginning ninety days after thpassage othis Actthe retail dis­count for eacquarter shall be determined by the Federal Credit Commission and proclaimed by theSecretary of the Treasury on the first day of each quarter or at such other times as the Federal Credit Commissioshall recommend.
(b) Upon thpassagof this Act and until thretail discount ideter­mineand proclaimeaabove provided, thretail discount shall be 20 pecentum. Thereafter thretail discount shall bthapercentage which thdifferencbetween thmoney value onational productioand that of nationaconsumptiobears tthaonationaproduction.National produc­tioshall include all additions to existinvaluethat may bproduced in whatever categorof production, and shall includimports, but shall not includewrite-upof existinphysicacapital. National consumption shall includretail sales, but at thuncompensateretail price level, exportsanpropeallowances for depreciation, waste, and obsolescenceIn arriving at thesfigures only existinpriceand priclevelshall bused, in order that thproductioand consumptiovalues expressed shall alwaybe measured in terms of the existindollar. 
(c) If nationaconsumption as hereabove described shall at any time ex­ceed nationaproduction no retail discount shall be proclaimed. After each proclamation of thediscount thdata used in thdetermination thereof shall bmada matter of public record.
(dAfter thpassagof this Acand in the event of any subsequenAct
365 
by which Congress should authorize that direct payments tindividuals be made from the national credit account but not in settlement of retail dis­count vouchers, theall such payments shall bcalculateby the Federal Credit Commission as aadditioto national consumption during the period in which thearto bpaid. 
(e) It shall bunlawful for any member or employee of the Federal Credit Commission to disclosthretail discount or aninformation re­ceived or employed in connection with thdetermination of the retail dis­count before said discount shall have been proclaimed bthSecretarof thTreasuryWhoeveviolates any provision othissubsection shall be dis­missed from such membership or employment and shall bpunishedupon conviction of such violationbfine of not more tha$1,000 or imprison­ment for not morthan one year, or both. 
Application of Retail Discount 
SECTION 5After thpassage othis Act thretail discount shall bapp­licable to purchaseof goodand services from retailers as definein this Act, madbconsumers who arnatural persons, for thpersonal usof the consumeor his family and not for resale, trade, or manufacture. The application of said retail discount in trade shall be evidenced bsuitable vouchers or forms prescribed bthe Secretary of the Treasury. Said vouch­ershall bused in reimbursinthretailer for selling goods and services at thcompensated price. Thintent of thiAct itprovide a continuous settlement through thbanks to retailers for sales at thcompensated pricas provided in section 7 of thititle.
Contracts and Regulations 
SECTIO6. 
(a) No retailer shall be entitled to compensation on sales at thdiscount unless hhaapplied tthSecretary othe Treasurfor, and has received, a certificatof authority or licenseand has agreed to conform to such regu­lations as to cost accounting and maximum ratof profit on turnover of sales as shall be determined by thSecretary of theTreasury after public hear­ings opeto all interesteparties. It shall be thdutothFederal Credit Commission tbrepresented asuch hearings, to defend the general inteest of the consuming public, anto subordinate all questions of special interestto that of the nationacredit as defined in this title. Decisions of thFederaCredit Commission as to the nationacredit shall bfinal. 
(b) ThSecretary of thTreasurmay suspend or revoke any certificatof authoritor license issued by hito any retailer, after reasonablnotice and opportunity for hearintthretailerupon satisfactory evidence that the said retailer has not conformed tthe regulationunder which his cer­tificate or license has been issued. An order suspending or revoking the cer­tificate of license issueby thSecretary shall bfinaanconclusive unleswithin ninety days after its service the retailer appeals to the circuit court of appeals for thcircuit in which he is doinbusiness bfiling with the clerk of said court a written petition prayinthat thordeof thSecretary be set aside. Such order shall be stayed pendinthe disposition of appellatproceedings by thcourt. Thclerk of the court in which such a petition is fileshall immediately cause a copythereoto bdelivered to the Secretary and he shall forthwith preparecertify, and filin the court a full and accu-
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rate transcript of the recorin thproceedingheld beforhim undethis subsectionthchargesthevidence, and thorder suspendinor revokinthe certificator license. Upon thfiling of thtranscript thcourshall have jurisdiction taffiror seasidthorder of the Secretary or tdirect him to modifhis order, and thfindings ofthe Secretaratthfacts, if supporteby thweight of evidence, shall bconclusive.
(c) Whoever falsifies anaccount relatintthe issuance of thdicount at retail, or thgoodpertaining thereto, shall be guilty of a misde­meanor. Whoeveby collusion falsifieaccountarisinin thcosts opro­duction and distribution tthretailers shall be guilty oconspiracy to defraud. Whoever violates any provision of thisubsectionshall be punishedupon conviction thereof, by a fine onot mortha$1,000 or imprisonment for not morthaone year, oboth.
Compensation of RetailerThrough Bank
SECTIO7
(a) Iorder to compensatretailers for their disbursaothretail discount, all bankithe United States, itTerritories, and possessions, egageiinterstate commerce, are hereby authorizeand directed to accept all voucherevidencindisbursal othretail discount anincluded in thregular deposits of their customers who hollicensesto disburse the dis­count, and to honosucvouchers as ithey were cash deposits, in the amounof thdisbursals evidenced thereby.
(b) Banks entering credits to depositors oaccount of retail-discount vouchers shall charge them to their nationacurrency notes accountand the Secretary of thTreasury,or his agentshall deliver to saibanks, on re­quest, national currency notes to a facvalue equivalent tthe amount of the retail vouchers entered in the bookothe bank. Thebanks shall bentitled to make a reasonablserviccharge tsuch depositors for the services renderedThamount osuccharge shall bfixed bthFederaCreditCommission.  
(c) Retailersdeposit accounts writteup bthmethod hereipro­videshall btreateby all banks as part of their circulating depositjust as if thwrite-up haoccurred through thdiscounting of their customers' own notes, and thcheckdrawagainst theshall circulatin the usuamanner.
(d) Anperson whmakes a false entry oa retail discount voucheror who presents falsretail discounvoucher tbank fodeposit, or anretailewho manipulatehissaletotals in obtaininsettlemenof thcom­pensateprices shall be punished, upoconvictiothereof by a court of competent jurisdictionby a finonomorthan $10,000 or bimprison­ment for not morthan two years, obothand in addition hilicenstdispensthdiscounshall be revoked.
TITLII – FEDERAL CREDIT COMMISSION 
Organization oCommissio
SECTION 201.
(aTcarry out thpurposeof this Act theris herebcreateFeeral Credit Commission (referred tithis titlathe "Commission"). The Commissioshall be composed of seven Commissionerwho shall bap­pointed bthPresident by anwith thadvice and consenof thSenate.
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No person shall be eligiblfor appointment as Commissioner unless his citizeof thUniteStateand in thjudgmenof thPresident qualified tdeveloexpert knowledgoeconomic, industrial, and statistical problems antperform efficientlthdutierequireby this Act. Not morthan four of thCommissioners shall be members of thsampolitical party. Terms oofficothe Commissioners shall expireadesignateby thPresident, one at the end of each of the first seven years after the pasagof thiActThterof office of successor shall expire seven years from thdate of the expiration of the term for which his predecessor waappointed, except that anCommissioner appointed to fill a vacancy occur­ring prior tthe expiration of thterm for which his predecessowas appointeshall be appointefothremainder ofsuch term. Commissionershall beligiblfor reappointment and shall receive a retirinpensioo$2,000 peannum for eacyear of service, but not in excess of $14,000 per annum. 
(bThCommissionershall bex-officimemberof thFederal ReservBoard.
(c) ThPresident shall annually designatonof the Commissioners to act aChairmaof thCommission. Each Commissioneshall receive a salary of $20,000 peyear. NoCommissioner shall engage in any other busi­ness, vocation, oemployment than thaof serving aCommissioner.
(d) ThCommissioshall havauthorittemploy and tfithcom­pensation osuch special experts, examiners, statisticians, clerks, and otheemployees ait may from timto time find necessary for the proper per­formancof its duties. 
Duties of the Commission 
SECTIO202.
(a) Theris hereby created an account in thTreasury of the United States to bknown as thnational credit account. This account shall bcredited frotime ttime at thedirectioof the Commission with thdif­ference between thdollar value of thnational production and that of thnational consumption, as determined by the Commission,when the value of thnational production is greater than that of thnationaconsumptionAt the end oeacperiod thamount in thnationacredit account which shall not have been drawn upoin that period shall bwritteoff. If beforthenof any period thnational credit account shall havbeen entireldrawn downwhilretail saleandbank acceptanceoretail sales vouchers arcontinuinathauthorized retail discount, thCommission may at itdis­cretion empower thSecretary of thTreasurtocontinutissunationacurrency noteupon thdemand of the banks until further noticfrom thCommission and such additionacurrency will not ba charge upon thenationacredit account in anfuturperiod. The Commission maalsrduce or suspenthretail discount beforthexpiration of any period in accordancwith later figures for national production and consumption which may bin itpossession.
(b) ThCommissioshall use all reasonablways and meanto determine thretail discount aaccurately as possible strictly in accordance withthmethodprescribeinsection of title I of this Acand without any extraneous influencor advice. Thdecisions of thCommission as to thretail discount shall bfinal. 
(c) ThCommission shall establish and maintain a statistical bureau to 
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collect and coordinatthe data necessary for carrying out thprovisions of this Act and shall bguided in its decisions by thfacts disclosedAll statistical departments of theFederaGovernment shall furnish sucaid and information as may brequired bthCommission. The Commission shall have authority to call for data and statistics froalleconomic organizations, tradassociations, and private busineswhich may be required in thjudg­ment of thCommission for carrying out the purposes of this Act. 
(d) It shall bthduty of thCommission tfithe service charge for handlinof retail discount vouchers by thbanks for their customers as prescribed in this Act. 
(e) It shall also bthduty of thCommission to hold hearings upon and to givpublicity to thearnings of wholesalers, manufacturers, primproducers, and commodity speculators, and trecommend tCongress remedial legislation or special tax measurewith respect to sucearningif in thjudgment of the Commission they arderived from an unnecessary rise in factory, raw material, or wholesalpricewhich by unduly raisinthe dollar valuof thnational credit account would causit to contributto an artificially sustained inflation and unfair distribution of the total na­tional income to thdisadvantage of any class or section. 
Interference with Functions of thCommission
SECTION 203. (a) It shall bunlawful for any person – 
(1) To prevent, or attempt to prevent, by force, intimidation, threat, promise, or in any other manner, any member or employee of thCommis­sion from exercising thefunctions imposed upon thCommission;
(2) To induce, or attempt to induce, by likmeans, any sucmember or employee to make any decisions or order, or to takany action with respect to any matter within the authoritof the Commission; or 
(3) To induce, or attempt to induceblikmeans, any such member or employeto disclose any information whateveexcept through thchannels provided in this Act
(b) Whoever violateany provision of this section shall be punished, upon conviction of such violationby finof not more than $1,000 or im­prisonment for not more than one year, or both. 
TITLE III – GENERAL PROVISION
SECTION 301. Any person who violates any of the provisions of this Act shall, in cases where no other punishment is expressly provided in this Act, be punishedupon conviction thereof, by fine of not more than $1,000 or im­prisonment for onyearor both
SECTION 302ThSecretary of thTreasuriauthorized to make such rules and regulations as hmay deem necessary to carry out the provisions of this Act. 
SECTIO303Therarhereby authorized to be appropriateannually such sums as may bnecessary to carry out thprovisions of this Act. 
SECTION 304. All laws and parts of laws inconsistent or in conflict with the provisionof this Act are hereby repealed to the extent of such inconsistency or conflict. 
SECTION 305. If any provision of this Act, or thapplication thereof to any person or circumstanceis held invalid, the remainder of the Act, and the
 369 
application of such provision to other persons or circumstances, shall not be affected thereby. 

 *     *     *

Let one further word be added on the questioof the automatic cancella­tion of consumer credits. H. L. Northridgea SociaCredit technician, writes: 
If the [B] theorem is true aallit itrue continuously. So long as thpresent systeof industriaaccountinis maintained (and Social Creditat least, doenot proposeto alteit), slonwill it be impos­sibltrecover in full each cyclof productiocredit. It will therefornot bsufficient tliquidatindustry's presendebt ban issue of con­sumer credit; every futurproductiocyclwill requirfresh issuof consumecredit if thproduction credit initiatinit ito brecovered in full. In other words, every futurproductiocycle will producan increment of debt, i.e."cancellation power," and it is this continuous stream of cancellation power that ithjustification for a continuous stream of consumer crediand the guarantee for itcancellation . . .  Thquestion of special machinery for retiring consumer credits does not arise at all, if their issuis properlrelated to the ascertained defi­ciency of purchasinpower.

As thmatter has sometimes been put, when consumer credits meet pro­ducer debts, it is lika positive chargof electricity meeting a negative charge. Thtwforces neutralizeach other and vanish. 

...


In this chapter "motivateeconomy" was defined only in termof con­sumer motivation, but it means producer motivation as well. Thfollowinexcerpt from thprospectus of thAmerican Social Credit Movement, 1133 Broadway, New York, 10, N. Y., includes both types of motivation: 
The object of Social Credit is the creation of a new democracy.
Social Credit will bring about economic democracy so that the promise of political democracy which inspired our forefathers can be fulfilled.

What is economic democracy? Many talk about it in a superficial way. Social Credit gives a clear fundamental answer. Economic democracy means that the individuals in society are gaining increased individual control over their material environment. Specifically it means that the individual is (1) able to command by increased purchasing power a greater amount of personal consumption-goods, and (2) able to exer­cise a greater choice in the productive occupations he wishes to enter. The tests of economic democracy are a rising standard of living for all and expanding opportunity for productive activity either in employ­ment or in leisure. The theory of democracy is that society is organized for the welfare of the individual. Social Credit is ultra-democratic and individualistic. Its goal is not the Regimented Work-State (cf. Russia, Germany, Italy) but the Leisured Society.
Douglas's second principle for financial redesign, "that the credits re­quired to finance production shall be supplied, not from savings, but be new credits relating to new production," does not say that these new producer­ credits should be created by the State. They could be, but they could just as well be bank credits as now. That would not matter, since the application of Douglas's first principle of cash credits of the population being collec­tively equal to collective cash prices for consumable goods would neutralize the bad effects of the working of the A B Theorem. His second principle is intended to obviate money shortages arising from savings and investments in fresh production.
CH. Douglas's most important books are Economic Democracy, pub­lished by Cecil Palmer, London, in 1920, Credit-Power and Democracy, published in 1920 by Cecil Palmer, London, and The Monopoly of Credit, published by Chapman and Hall, London, in 1931. Credit-Power and Democracy includes a Draft Scheme for the British Mining Industry, one of Douglas's very few blueprints of applied Social Credit. His first book, Eco­nomic Democracy, was published in America, too, hut has long been out of print. Another book of his, Social Creditwas brought out in a revised edi­tion in America (W. W. Norton, 1933) and carries as an appendix the Draft Scheme for Scotland. This last scheme inspired the drafting of a bill by the New Economics Group of New York which came to the attention of Congressman T. Alan Goldsborough, and with some modifications was in­troduced by him into Congress on August 23, 1935the day Aberhart swept the Alberta elections. A two-day hearing of this bill occurred the following spring. In 1937, after making further modifications, Congressman Golds­borough reintroduced his bill, and this timthere were protracted hearings at which testimony was given by Major L. L. B. Angas, James H. R. Crom­well, Professor Walter E. Spahr, and a number of others, the Social Credit point of view being presented by myself. Under the title of Monetary Policy of Plenty Instead of Scarcity: Hearings before the Committee on Banking and Currency, House of Representatives, Seventy-fifth Congress, on H.R. 7188, the testimony running to 611 pages was published by the United States Government Printing Office, Washington, D. C.
From a Social Credit point of view, thGoldsborough bill was loosely drawn in several places; it was revised by thTechnical Studies Depart­ment of the American Social Credit Movement, and the text they circulated
363

among their members is reprinted below. This draft does not make provision for a specific issue of National Dividends, but sub-section (d) of Section 4, Title 1, anticipates subsequent Congressional action for National Dividends. A careful study of this bill will supply the answers to many questions relating to details of administration that no doubt sprang to the reader's mind after his first perusal of the Douglas blueprint for a producer-and-consumer motivated economy....


https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzclZ1TUhyWDFTaWQxVXJybThzam1MZWEyMDVB/view

FAIR USE CLAIMED FOR NON-COMMERCIAL AND STUDY PURPOSES ONLY

Excerpts from Gorham Munson, Aladdin’s Lamp:  The Wealth of the American People (New York:  Creative Age Press, 1945) 

THE AUTHOR'S WORKSHOP


This is an impressive document.  It articulates policy without specifying details.  It articulates:

1.       A sound rationale in its preamble for its authority to do so and concise reasons why it is needed – i.e. the precise cause of the gap.
2.       A restatement of Douglas’s principle that the purpose of production is consumption and that the best system is the one that gets goods into the hands of consumers as, when and if needed at the lowest possible cost.
3.       The basic framework for government administration departments is given;  Federal Credit Commission (FCC) and issue of debt-free money under the Treasury.
4.       Defines the just price mechanism by which the compensated price discount shall be calculated.
5.       The mandate to ensure no more credit is issued than can be supported by social credit – i.e. national productivity.
6.       A provision is made for dividends under the guidance of the FCC so that it can be properly factored with the compensated price (CP) in order to meet the policy objective of not causing inflation.
7.       Discount only applicable to consumers.

My only concern is that the CP is mandated to be via vouchers.  With our modern debit and credit card systems, it would be far better to just let retailers set their price and for consumers to have their accounts directly credited with the CP – as long as the issuing financial institution  (FI) is a domestic bank.  This will take businesses out of the equation for all electronic funds transactions. For payments by cash or cheque, the sales receipt can be presented to bank tellers for “deposit” and banks can use them to obtain credits from the FCC or the Treasury.  Upon further consideration, a voucher as envisioned by this act might be the best policy.

In order for FCC to properly compute the just price, it needs to know from each business:

1.       the exact level of retail consumer sales for the fiscal period
2.       the exact amount it spent on wages, earnings and dividends – it’s A costs
3.       the exact amount it spent on all other costs of sale – its B costs.

This must be reported by all businesses.  It is not much different than what is already done today.  All the requisite information is already tabulated for the purpose of computing business profit and subsequent tax liabilities.  It will be a simple matter to deduce these three numbers.  Appropriate punishments for non-compliance are warranted.

One thing I feel strongly against is section 201, Title 2 (b) where commissioners are ex-officio Federal Reserve Board.  Absolutely not!  We want people with demonstrated expertise in Social Credit economics.

I am not at all certain about the merits of section 202 (a).  It seems like flawed reasoning and not is step with the just price mechanism as I understand it – particularly the part about writing off the national credit.  If there is a shortage or surplus, it will not just go away.  It needs to be deliberately dealt with by way of adjusting the dividend and/or CP.  This sounds like a scenario where politicians tried to legislate a solution out of their depth. 

I don’t believe the penalties under section 203 are evenly remotely stiff enough.  These are essentially acts of treason that serve to undermine the very stability of our society.  Ditto for acts of malfeasance by FCC employees and/or third parties.

The R. L. Northridge quote on page 269 is particularly apropos and should be incorporated in the legislature preamble as the concrete justification for all of this in the first place; particularly the notion that it must be continuously be replenished and is not a one-time dispensation.

In general, I like how concise this is but again, I encourage everyone to consider all of the aspects raised in the specific recommendations of Liam Allone’s Economic Cures book.  It incorporates other important aspects not envisioned by this legislation – such as import/export and trade, incorporation of Jury as a fourth pillar of power that will trump the executive, legislative and judicial branches as the final recourse for We the People.  The rogue behavior of the present out-of-control three branches of governments everywhere are more than adequate justification for such a measure that needs to be enshrined in law.  A stable chair stands on four legs – not three.  Here is an excerpt from that book FYI.  Let me preface it with one remark.  It calls for eliminating the banks’ ability to issue money.  I back away from that stand because the simple truth is that interest is just profit.  That is not to say that I think any aspect of this proposal is unworkable.  Rather, I just think such a constraint is unnecessary.  What is necessary is that the gap be filled – period, end of story. 

The hyperlinks in the following web page clearly distinguish the original constitution, the revisions since its inception and the proposed revisions.  The original text that has been modified by proposed revisions are clearly cross-linked with the amendment – as are the actual amendments that have also been modified.

The cornerstones of this are:

1.       The law of love – do unto others…
2.       Jury enshrined as the supreme pillar of government.
Sincerely,

Dean


Here are some possible sources:


http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/01/what-is-economic-democracy-swiss.html

I've been reading Gorham Munson's SC book, Aladdin's Lamp: The Wealth of the American People (1945)and it seems to me that perhaps the best way of explaining and of selling Social Credit to Trump & Co., and perhaps also to the American people, is to put it like this: the US has a fiscal policy (determined by the government of the day) and a monetary policy (determined by the Fed), what it does not have is a National Financial Policy determined by the American State. Without a National Financial Policy, America cannot be a fully sovereign and independent country. A National Financial Policy, properly designed and administered, would ensure that the country's financial system, i.e., its banking, cost accountancy, and tax systems, might serve the common interests of each citizen in the best possible way. Populism? Yes! "Make America Great Again" by taking back the power over the country's over-arching financial policy that has been surrendered to private, self-serving interests.

These two recent blog entries might serve as introductions:


http://www.socred.org/index.php/blogs/view/the-puzzle

http://www.socred.org/index.php/blogs/view/a-social-credit-proclamation

Trump, Putin & jobs ?

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Copied here is my reply to a correspondent who quoted Dr. Geoffrey Dobbs as saying that you don’t have to be a Christian to be a Social Crediter but if you become a Social Crediter you will become a Christian.  My correspondent also speculated upon the possibilities and problems of the Trump phenomenon.

"Briefly, I look at it this way.  Reality, whatever it may be, is reality.  To the extent that Social Credit and Christian principles both reflect and represent reality, they they are essentially compatible and the same.

"I believe that Trump is probably sincere.  But as you say, he faces some enormous obstacles with the likelihood of severe backlash if he does not, or is not able to, deliver on his promises.  His biggest handicap is his training and experience in financial and economic orthodoxy and his obsession with providing “jobs”.  There is little doubt that the U.S. infrastructure is in need of renewal but doing so will incur vast inflationary expenditure and increased public debt.  Perhaps the greatest challenge will be to maintain “jobs” in the wave of technology which is doing what it should do, i.e., eliminating human effort as a factor of production.  In all of his campaign, he has never to my knowledge alluded in any way to this increasingly urgent and critical contemporary issue.  We know where the policy of full-employment leads, i.e., to expanded State involvement in the economy, the growing need to compete in the export markets and the resultant international friction which provokes war amongst nations.

"Were I an American I would have voted for Trump in the faint hope that, being as proudly independent as he appears and thinks himself to be, he might be educable.  He has a reputation for listening. Were he to break with tradition it would be like a minnow attempting to swim upstream against the flow of a mighty river.  But the Establishment is increasingly unable to provide sound and viable solutions to economic and social problems and as Douglas said, without appropriate modification, the financial system will ensure that these problems will only intensify.  The public is becoming increasingly restive.  If we can manage to break through with the Social Credit message to effect a mental and emotional release from centuries of misguided morality and convention or tradition, perhaps we can open the floodgates of change.  Under certain favourable conditions crystallization can occur very rapidly.  Consequent to the marvels of modern electronic communication, Douglas’s ideas are now slowly emerging on the ideational landscape and if we keep up our promotional activities they may break into the general light of day.  The astonishing progress of technology, with which the financial system is increasingly incompatible, works inexorably toward our advantage—provided that we rise to the challenge.

"I have been forwarding Social Credit material to Trump, to Dr. Ben Carson and to John Porter, a dedicated and very active supporter of Trump.  Oliver has twice sent his major book, “Social Credit Economics”, to the Trump offices.  It was forwarded also to Vladimir Putin.  Social Credit is now “out there” on the Web.  It has not yet gone “viral” but we keep struggling and hoping.  Oliver has recently suggested taking advantage of the growing use of “memes” on the battleground of the social media.”

Sincerely
Wally



What is economic democracy? Swiss project based on Goldsborough





BILL TO CORRECT MONEY CREATION IN USA IS PASSED BY HOUSE BY 289 VOTES TO 60; Goldsborough Measure Directs Reserve Board to Control Credit and Currency. 

This is an impressive document.  It articulates policy without specifying details.  It articulates:

1.       A sound rationale in its preamble for its authority to do so and concise reasons why it is needed – i.e. the precise cause of the gap.
2.       A restatement of Douglas’s principle that the purpose of production is consumption and that the best system is the one that gets goods into the hands of consumers as, when and if needed at the lowest possible cost.
3.       The basic framework for government administration departments is given;  Federal Credit Commission (FCC) and issue of debt-free money under the Treasury.
4.       Defines the just price mechanism by which the compensated price discount shall be calculated.
5.       The mandate to ensure no more credit is issued than can be supported by social credit – i.e. national productivity.
6.       A provision is made for dividends under the guidance of the FCC so that it can be properly factored with the compensated price (CP) in order to meet the policy objective of not causing inflation.
7.       Discount only applicable to consumers.

... Sincerely, Dean...

... more, see below...

Positive money in Switzerland 2017 or 2018 , Vollgeld , monnaie-pleine, moneta intera ?

http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/11/trump.html

The allies of evil are ignorance, apathy and the wish to not believe.


Kennedy was against secret societies ruling USA for the bad. 
He was murdered. 
"The presidential office has been used to establish a conspiracy to destroy the freedom of the American people, and before leaving this office, I must inform the citizens of this critical condition."
Kennedy just 10 days before he was killed. University of Columbia, 12th Nov. 1963.
True reasons of JFK murder. IS FECIT QUI PRODEST...or
Is fecit cui prodest or
People taking benefits of it did it.

Sure they are plots, see Kennedy or Ferrayé
Please, click below.

JFK SPEACH ON SECRET SOCIETIES

John F. Kennedy Speech. 01:35

Monetary and subprime crisis as bad results
"Follow the money." - Deep Throat


Here a small portion of the list of those killed this very day, because of the greed of some very high officials allied to the dark forces...
CT3 William B. Allenbaugh, USN

08 Jun 1967
LCDR Philip M. Armstrong, Jr. USN

08 Jun 1967
SN Gary R. Blanchard, USN

08 Jun 1967
SN Francis Brown, USN

08 Jun 1967
CT2 Ronnie J. Campbell, USN

08 Jun 1967
CT3 Jerry L. Converse, USN

08 Jun 1967
CT2 Robert B. Eisenberg, USN

08 Jun 1967
CT3 Jerry L. Goss, USN

08 Jun 1967
CTI Curtis A. Graves, USN

08 Jun 1967
CTSN Lawrence P. Hayden, USN

08 Jun 1967
CTI Warren E. Hersey, USN

08 Jun 1967
CTSN Alan Higgins, USN

08 Jun 1967
SN Carl L. Hoar, USN

08 Jun 1967
CT2 Richard W. Keene, Jr., USN

08 Jun 1967
CTSN James L. Lenau, USN

08 Jun 1967
CTC Raymond E. Linn, USN

08 Jun 1967
CTI James M. Lupton, USN

08 Jun 1967
CT3 Duane R. Marggraf, USN

08 Jun 1967
CTSN David W. Marlborough, USN

08 Jun 1967
CT2 Anthony P. Mendle, USN

08 Jun 1967
CTSN Carl C. Nygren, USN

08 Jun 1967
LT James C. Pierce, USN

08 Jun 1967
ICFN David Skolak, USN

08 Jun 1967
CTI John C. Smith, Jr., USN

08 Jun 1967
CTC Melvin D. Smith, USN

08 Jun 1967
PC2 John C. Spicher, USN

08 Jun 1967
GMG3 Alexander N. Thompson, Jr., USN

08 Jun 1967
CT3 Thomas R. Thornton, USN

08 Jun 1967
CT3 Philippe C. Tiedtke, USN

08 Jun 1967
LT Stephen S. Toth, USN

08 Jun 1967
CTI Frederick J. Walton, USN

08 Jun 1967
Sgt Jack L. Raper, USMC

08 Jun 1967
Cpl Edward E. Rehmeyer, USMC

08 Jun 1967
Allen M. Blue, NSA

08 Jun 1967
Lev. 25: 23
כג וְהָאָרֶץ, לֹא תִמָּכֵר לִצְמִתֻת--כִּי-לִי, הָאָרֶץ: כִּי-גֵרִים וְתוֹשָׁבִים אַתֶּם, עִמָּדִי.23 And the land shall not be sold in perpetuity; for the land is Mine; for ye are strangers and settlers with Me.




Maurice Allais, Professor of Economics at the National School of Mining Engineering in Paris, France and the 1988 Nobel Prize Winner in Economics, had this to say, in his book "Les conditions monétaires d'une économie de marché" (The Monetary Conditions of a Market Economy p. 2): "In essence, the present creation of money, out of nothing, by the banking system is, I do not hesitate to say it in order to make people clearly realize what is at stake here, similar to the creation of money by counterfeiters, so rightly condemned by law. In concrete terms, it leads to the same results."

And finally, let us quote Mackenzie King, while he was campaigning, in 1935, to become Prime Minister of Canada: "Until the control of the issue of currency and credit is restored to government and recognized as its most conspicuous and sacred responsibility, all talk of the sovereignty of Parliament and of democracy is idle and futile."

How they steal us the living ?
USA are borrowing nearly all their own $ at huge revolving costs from the FED, a private company (sic) since 1913 creating the same $ out of nothing, with us and our belongings as collaterals...The curve is quite flat at the beginning, but then becomes steeper as time goes on. The debts of most countries follow the same pattern, and are increasing in the same way, exponential...an other form of voracious usury killing the weakest all over the world...
Please, see and read if necessary to inform you.

If you need more informations...( pardon our language ).


Below is quote from Representative Louis T. McFadden, Chairman of the Committee on Banking and Currency for 12 years as quoted from the Congressional Record

The Federal Reserve Board, ..., has cheated the Government of the United States and the people of the United States out of enough money to pay the national debt...Our people's money to the extend of $1,200,000,000 has within the last few months been shipped abroad to redeem Federal Reserve Notes and to pay other gambling debts of the traitorous Federal Reserve Board and the Federal Reserve Banks...............

SUMMARY OF QUICK FACTS
1a. The Federal Reserve (FED) is a PRIVATELY OWNED, organization. Unbelievable? Check the ENCYCLOPAEDIA BRITANNICA.
b. Below is the list of the owners of the 12 Central Banks:
- Rothschild Bank of London
- Rothschild Bank of Berlin
- Lazard Brothers of Paris
- Israel Moses Seif Banks of Italy
- Warburg Bank of Amsterdam
- Warburg Bank of Hamburg
- Lehman Brothers of New York
- Kuhn Loeb Bank of New York
- Goldman, Schs of New York
- Chase Manhattan Bank of New York
In all, there are about 300 VERY POWERFUL, partly foreign individuals that owns the FED.

2. Although the FED is required to give back most of its PROFITS back to the Treasury Dept., there is NO ORGANIZATION that has the power to AUDIT the FED (not even the Congress or the IRS). This creates a HUGE opportunity for "creative accounting" to hide the profit that ROBS the US Tax Payers Hundreds of Billions of Dollars annually.

3. Every year, a few Congressmen introduced a legislation to AUDIT the FED, and every year, the legislation is defeated. The owners of the FED is the most powerful, invisible lobbying power there is.

4. The owners of the FED own the controlling interests in ALL major media in the US. Rockefeller, through Chase Manhattan bank, controls CBS and ABC and 28 other broadcasting firms. Each of the other owners of the FED also have controlling interest in the US media. This explain why the media have
been silent about the FED scam. The FED fraud is the biggest and longest cover-up in the US today.

5. According to Article 1, Section 8 of the Constitution, the US Congress has the power to print money (The Congress shall have the power...to coin money, regulate the value thereof, and of foreign coin, ..). According to the Supreme Court, the Congress can not transfer its power to other organization like the FED.


HISTORY OF THE FED

After several attempts to push the Federal Reserve Banking Act through Congress, a group of bankers funded and staffed Woodrow Wilson's campaign for President. In 1913, Nelson Aldrich, maternal grandfather to the Rockefellers, pushed the Federal Reserve Act through Congress just before Christmas, when most Congressmen were on vacation. Naturally, president Wilson passed the Act when he was elected as a pay back to the bankers.

HOW THE OWNERS OF THE FED PROFIT AT OUR EXPENSE

The US goverment runs a $400 billion deficit annually. To cover this, the US goverment issues bonds which are bought by the FED.

Since the FED has the POWER TO PRINT MONEY, it can buy any amount of the US. Government bonds at almost NO COST, save for the expense of printing money (~3 cents/$100).

At this point, the owners of the FED already profit $99.97 for every 3c they invested to print the money. Basically, they exchange something that costs almost nothing to them with the US Government Bonds.

Since the FED can NOT be AUDITTED by the IRS (or even by Congress), most of this profit can go anywhere the FED owners want to. BTW, did I mention that the profit is TAX-FREE?

After buying the bonds, the owner of the FED can either:
1. Keep the bonds, and collect the interest the US Government now OWES them.
2. Sell the bonds to the US Tax Payers or foreigners.

In either case, the FED owners have profitted $99.97 for every 3 cents it invested to print the money. Remember, the FED is a PRIVATELY OWNED corporation, just like the Federal Express. The profit of the FED goes to the FED owners.

The US Government now owes the FED owners the interest on those bonds. Remember that the FED owners DO NOT EARN the bonds. They simply PRINT the money to buy the bonds. In other words, they created money out of thin air, and exchange it for the interest bearing bonds.

In order to pay for the bonds' interest, the US Government taxes the US population.

When a US Citizen holding US Government bonds receives his/her return of investment on the bonds, essentially the money he/she receives is the tax money he/she is paying to the Government.

When the OWNERS of the FED receives the interest on the BONDS they're holding, they are receiving that money for FREE (save the initial 3cent/$100 investment to print the money)! Not only that, the FED owners receive the money TAX FREE.

Under the LAW, the FED is REQUIRED to RETURN its PROFIT back to the US Treasury. However, NEITHER the Congress NOR the IRS have the POWER to AUDIT the FED. The FED has used this obvious loophole to profit via 'creative accounting'.

Consider this: every year, the FED profits by hundreds of billions of dollars by buying US Government Bonds. Yet it only returns ~$20 billion to the US Treasury. The rest of the profit has been spent as "Operational Expenses".

The FED expects us to believe that the FED operational expenses amounts to $100's billion dollars annually!!!

The truth is, those profits were spent as "DIVIDENDS TO SHAREHOLDERS"!!!!

Year after year, the FED owners bleed the US Tax Payer dry by hundreds of billions of dollars. Keep this going, and the US will go bankrupt in a few more years. Small wonder why the National Debt is increasing at its current rate.

WHY THE FED SHOULD BE ABOLISHED

1. The US Congress has the option to buy back the FED at $450 millions (per Congressional Records).
When the Congress does this, it will own back the billions of US Government Bonds held by the FED.
The US Government will actually PROFIT by buying back the FED! Also, the US government no longer has to pay interests to the FED owners on those bonds.

2. Through their ownerships in the FED, FOREIGN POWERS CAN and WILL influence the US economy. By controlling our interest rates and money supply, they can actually create economic disaster in the US, should the US disagree with them.

3. Although the FED directors must be confirmed by the Senate, the awesome lobbying power of the FED owners makes this process meaningless. The owners of the FED can and will put whoever they wish in the position.

4. Abolishing the FED will lead to lower inflation. At this moment, the FED prints as much money as needed to buy the US Government Bonds. Since the FED prints this MONEY out of THIN AIR, this leads to an INCREASE of MONEY SUPPLY, WITHOUT increase in GOODS/SERVICES. This, as all of us know it, leads to INFLAFION.

If the general public buy those bonds with money that they EARNED by providing GOODS/SERVICES, the money supply level is contant in relation to the goods/services level. Thus, there is no inflationary pressure from selling these bonds.

5. Abolishing the FED will reduce the national debt level. By buying back the FED at $450 millions, the US Government will buy back the billions of dollars of bonds held by the FED. Thus, the net effect is a reduction in national debt. After buying back the FED, the US Government does not have to pay interest on those bonds it buys back, further reducing the national debt.

6. Abolishing the FED will lead to eventual balance budget. Today, even if the US Economy only grows by a meager 2%/yr, the US Government should be able to put 2% of US-GDP dollars into circulation WITHOUT INFLATION.

Consider, if the goods/services grow by 2% and the money supply grows by 2%, the ratio of goods/services vs. money supply remains constant. Thus, no inflation is created.

The government can use this extra money supply to fund its project without raising taxes.

As long as the government does not print money more than the goods and services available in the US, there will be no inflationary pressures.

This had in fact been done with Executive Order 11110 of President Kennedy. Kennedy ordered the Treasury Dept. to print a US GOVERNMENT NOTES (vs. FEDERAL RESERVE NOTES). In effect, Kennedy bypassed the FED by making the Treasury Department printed REAL US MONEY, instead of selling bonds to the FED for almost free.

The sad fact is, the US Government does not do this anymore. Instead, the US Government sell bonds to the FED, which buys those bonds using money they don't earn. Thus, the US Government must now pay interest on those money that it "borrows" from the FED.

7. By point (6) above, the US Government can actually reduce taxes on everybody since it has more interest free money to spent in the amount equal to the growth of the US GDP. KEEP IN MIND,
THIS MONEY WILL NOT CAUSE INFLATION, since the money is printed along with the growth of the goods and services.

What you can do to save the United States of America

The FED should either be AUDITTED every year, or be abolished. I have done my part providing this information. It is up to you to decide the future of the US economy. Please do the followings:

1. DO YOUR OWN RESEARCH!!!!
If everything that I wrote here sounds too far fetched to be true, I challenge everyone of you to do your own research, and see for yourself.

Recommended literatures:
- Encyclopaedia Britannica.
- Congressional Record
- "The Federal Reserve Bank" by H.S. Kenan
- "Repeal the Federal Reserve Bank" by Rev. Casimir Frank Gierut
- "The Secrets of the Federal Reserve" by Mullins

when you are sure about the facts,

2. Call your Congressman and tell him to support the legislation to AUDIT the FED.

3. Call your representatives and ask them to support legislation introduced by Congressman Henry Gonzales to repeal the Federal Reserve Act of 1913.

4. Push for your home states to introduce and pass a legislation to end the FED scam. The following states have already done so:
Arizona, Washington, Arkansas, Idaho, Oregon, Indiana, and Texas.
Even if you live in these states, contact your representatives and tell them to support the legislation. THEY WILL LISTEN if you care to TELL THEM!!!

5. Ask your STATE and COUNTY government to abolish the FED. Since the FED is CONSTITUTIONALLY ILLEGAL, it MUST be abolished. Ask your state/county governments for the proper paperworks.
If the US Congress refuses to abolish the FED, your STATE/COUNTY governments can do it.

6. Collect signature on petitions calling for the end of the FED.

7. Tell friends and family about this fraud, and ask them for supports. Secrecy is the FED's main strength. Since the media has been quiet, no one even notice this FRAUD that goes on for decades.
Now it is up to the tax payer to be informed. Inform everyone you know about this, and be organized!!!

8. Contact "America Betrayed",
Center for Action,
652 N. Glenview,
Nesa, AZ 85213


9. Contact "National Committee to Repeal the Federal Reserve Act",
P.O. Box 1205, Middleburg, IL60599

10. This article maybe reproduced and distributed freely WITHOUT changes.

What to do immediately, asap, vix...


Apply the Goldsborough bill  

Be it enacted by the Senate and House of Representatives of the United States of America in Congress assembled. . . .
It is hereby declared to be the policy of the United States that the average purchasing power of the dollar as ascertained by the Department of Labor in the wholesale commodity markets for the period covering the years xxxx and yyyy inclusive shall be restored and maintained by the control of the volume of credit and currency....
Passage of this 97-word bill by the House of Representatives last week caused intense financial excitement abroad.

and the Exec­utive Order 11110 given by J-F Kennedy still valid, which further amended Executive Order 10289 of September 19th, 1951. This gives the President of the United States, legal clearance to create his own money to run the country, money that would belong to the people, an interest and debt-free money. He can still print United States Notes, completely ignoring the Federal Reserve Notes from the private banks of the Federal Reserve.

http://pavie.ch/mobile/?lng=en

Then:

The Federal Reserve banks being privates ( who owns them now, who is behind all those heavy curtains ? ), they have to be nationalized, one for each state of America, belonging to the people, not to the individual member banks.
The power to create money has to be removed from private banks by abolishing fractional reserves – the mechanism through which the banking system creates money out of thin air through credit at cost of interest. So the plan called for 100% reserves on checking accounts which simply meant banks would be warehousing and transferring the money and charging fees for their services.

If really those $ 700 billions have to be created, then distribute them as dividends without the cost of interests, to all families, as a social credit, foster family welfare, education and health, not wars and terrorism.

This will give a real solution and an example to the whole world. Change the corrupt system, stop "creation of money out of nothing as credits with interests" given to the bankers. They have abused of it, give it back to the citizens, locally, through the families.
Goldsborough bill of 1932, was described by an author as a "Social Credit bill" and "the closest near-miss monetary reform for the establishment of a real sound money system in the United States":

"An overwhelming majority of the U.S. Congress (289 to 60) favored it as early as 1932, and in one form or another it has persisted since. Only the futile hope that a confident new President (Roosevelt) could restore prosperity without abandoning the credit-money system America had inherited kept Social Credit from becoming the law of the land. By 1936, when the New Deal (Roosevelt's solution) had proved incapable of dealing effectively with the Depression, the proponents of Social Credit were back again in strength. The last significant effort to gain its adoption came in 1938." (W.E. Turner, Stable Money, p. 167.)
Even the dividend and the compensated discount, two essential parts of Social Credit, were mentioned in this bill, which was the "Goldsborough bill", after the Democratic Representative of Maryland, T. Allan Goldsborough, who presented it in the House for the first time on May 2, 1932.
Two persons who supported the bill especially hold our attention: Robert L. Owen, Senator of Oklahoma from 1907 to 1925 (a national bank director for 46 years), and Charles G. Binderup, Representative of Nebraska. Owen published an article, in March of 1936, in J. J. Harpell's publication, "The Instructor", of which Louis Even was the assistant editor. As for Binderup, he gave several speeches on radio in the USA during the Depression, explaining the damaging effects of the control of credit by private interests.
 

Robert Owen testified in the House, April 28, 1936: "...the bill which he (Goldsborough) then presented, with the approval of the Committee on Banking and Currency of the House — and I believe it was practically a unanimous report. It was debated for two days in the House, a very simple bill, declaring it to be the policy of the United States to restore and maintain the value of money, and directing the Secretary of the Treasury, the officers of the Federal Reserve Board, and the Reserve banks to make effective that policy. That was all, but enough, and it passed, not by a partisan vote. There were 117 Republicans who voted for that bill (which was presented by a Democrat) and it passed by 289 to 60, and of the 60 who voted against it, only 12, by the will of the people, remain in the Congress.
"It was defeated by the Senate, because it was not really understood. There had not been sufficient discussion of it in public. There was not an organized public opinion in support of it."
...
The Goldsborough bill was titled: "A bill to restore to Congress its Constitutional power to issue money and regulate the value thereof, to provide monetary income to the people of the United States at a fixed and equitable purchasing power of the dollar, ample at all times to enable the people to buy wanted goods and services at full capacity of the industries and commercial facilities of the United States... The present system of issuing money through private initiative for profit, resulting in recurrent disastrous inflations and deflations, shall cease."
The bill also made provision for a discount on prices to be compensated to the retailer, and for a national dividend to be issued, beginning at $5 a month (in 1932) to every citizen of the nation. Several groups testified in support of the bill, stressing the bill provided the means of controlling inflation.
This is feasible and good for everybody, to distribute goods and incomes made by more and more machines, computers and robots.


Under our current fractional reserve system, the banks have abused of their powers, by creating and lending out extra credit out of nothing ( out of thin air, ex nihilo ) and at high costs of interest, paying themselves too much high salaries and bonuses.

Thanks to such a "social credit" system, the extra dollars would be divided up and given to all citizens in equal portions as a "dividend". The rationale: that increases in productivity - resulting as they do from innovation and technological advancement over time - are a "cultural heritage" that belongs not to banks but to all members of society. This message is clear: the citizenry are prevented from benefitting from their own cultural heritage, and this leaves them increasingly indebted to banks, and unable to reduce, over time, the portion of their lives that they spend working and simply trying to survive. Under social credit, we foresee a decrease in work and an increase in leisure or, at least, the opportunity to work less if one so chooses
Every human being, since conception, has a right to receive a dividend, thanks to our country seen as a super company able to create money with the wealth of the whole society, this is social credit or social money to each of us, just because we, the people, are americans.


 edsa

PS, more comments if necessary:
The truth is that credit makes deposits, and not the other way around. This means that for example, more than 90% of the money in circulation was created out of thin air. We can estimate now that the US dollar is created out of nothing. We call that Fiat Money, Ex Nihilo. The problem is that on the whole, they have been using the credit system to sustain the growth of the United States, to conserve the American economy at the cost of the poor of the whole world and even from american's poors and middle classes.
Recently the financiers even used the real estate market of the United States to uphold the credit industry. They have created massive amounts of credit (Ex Nihilo from thin air) as loans for real estate, and then sold the American mortgages to investors such as Fanny Mae and Freddie Mac at huge profits. They then used the massive import of funds and savings from all over the world to tell the American people that the value of the American industry is rising all the time. But now we have reached a limit in credibility and it (the American dollar) is starting a downslide. It has lost 60% of its value already since the beginning of the Iraq war. The entire system is a lie, and it is causing a massive lack of confidence, and of faith…

When credit is created just to sustain the virtual growth of the economy, there are various ways to get out of it. One of them would be to create a general war with millions of victims, or a bloody revolution, or even a credit crunch such as Japan experienced with its liquidity trap and massive depopulation, or then again, a general collapse of the economy such as in 1929.

The International bankers are planning new wars and revolutions. I think that the best solution would be to do as the poor people of the US did in 1929; establish local banks with 6,000 local currency systems. We can improve all those local systems and coordinate them, like a franchising chain of free and open local banks sharing the same values and open to all people of good will.
The real truth is that they want a massive reduction in the population; by the billions…
Julian Simon said in his book " the ultimate Resource 1" that he was paid by those people to prove that Earth was overpopulated, but he wrote books and articles proving exactly the opposite.
The Ultimate Resource (now The Ultimate Resource 2) and Population Matters discuss trends in the United States and the world with respect to resources, environment, and population and the interactions between them. Simonconcludes that there is no reason why material life on earth should not continue to improve, and that increasing population contributes to that improvement in the long run. Those popularly-written books develop ideas positive and foresaw the falling natural resource prices, increased world oil supply, and decline in farmland prices. His view of population economics is unique and persuasive. Discussion covers resources, environment, population growth and his analytical methods.
As said on Amazon, Julian L. Simon is the world's greatest contrarian's. The Ultimate Resource 2--an update, not a sequel, despite the title--skewers the sacred cows of environmentalism, population control, and Paul Ehrlich. In the contest between resource scarcity and human ingenuity, Simon bets the farm on the ability of intelligent people to overcome their problems. Thankfully, he is not a theorist. This book lays out convincing empirical evidence for Simon's prediction of a prosperous future. The key to progress is not state-run conservation programs, he says, but economic and political freedom. Only then can talented minds properly apply themselves to our earthly dilemmas.
To read this book, see this link.
http://www.juliansimon.com/writings/Ultimate_Resource/
He wrote in his book "Population's matters" how he was ostracized by the "rulers" of the new world disorder.
Play list for all Julian L. Simon 's videos.


Stop secret societies


ON USURY AND OTHER DISHONEST PROFIT

Vix Pervenit
Encyclical of Pope Benedict XIV 
To the Venerable Brothers, Patriarchs, Archbishops, Bishops and Ordinary Clergy of Italy.
Venerable Brothers, Greetings and Apostolic Benediction.
Hardly had the new controversy (namely, whether certain contracts should be held valid) come to our attention, when several opinions began spreading in Italy that hardly seemed to agree with sound doctrine; We decided that We must remedy this. If We did not do so immediately, such an evil might acquire new force by delay and silence. If we neglected our duty, it might even spread further, shaking those cities of Italy so far not affected.
Therefore We decided to consult with a number of the Cardinals of the Holy Roman Church, who are renowned for their knowledge and competence in theology and canon law. We also called upon many from the regular clergy who were outstanding in both the faculty of theology and that of canon law. We chose some monks, some mendicants, and finally some from the regular clergy. As presiding officer, We appointed one with degrees in both canon and civil law, who had lengthy court experience. We chose the past July 4 for the meeting at which We explained the nature of the whole business. We learned that all had known and considered it already.
2. We then ordered them to consider carefully all aspects of the matter, meanwhile searching for a solution; after this consideration, they were to write out their conclusions. We did not ask them to pass judgment on the contract which gave rise to the controversy since the many documents they would need were not available. Rather We asked that they establish a fixed teaching on usury, since the opinions recently spread abroad seemed to contradict the Church's doctrine. All complied with these orders. They gave their opinions publicly in two convocations, the first of which was held in our presence last July 18, the other last August 1; then they submitted their opinions in writing to the secretary of the convocation.
3. Indeed they proved to be of one mind in their opinions.
I. The nature of the sin called usury has its proper place and origin in a loan contract. This financial contract between consenting parties demands, by its very nature, that one return to another only as much as he has received. The sin rests on the fact that sometimes the creditor desires more than he has given. Therefore he contends some gain is owed him beyond that which he loaned, but any gain which exceeds the amount he gave is illicit and usurious.
II. One cannot condone the sin of usury by arguing that the gain is not great or excessive, but rather moderate or small; neither can it be condoned by arguing that the borrower is rich; nor even by arguing that the money borrowed is not left idle, but is spent usefully, either to increase one's fortune, to purchase new estates, or to engage in business transactions. The law governing loans consists necessarily in the equality of what is given and returned; once the equality has been established, whoever demands more than that violates the terms of the loan. Therefore if one receives interest, he must make restitution according to the commutative bond of justice; its function in human contracts is to assure equality for each one. This law is to be observed in a holy manner. If not observed exactly, reparation must be made.
III. By these remarks, however, We do not deny that at times together with the loan contract certain other titles-which are not at all intrinsic to the contract-may run parallel with it. From these other titles, entirely just and legitimate reasons arise to demand something over and above the amount due on the contract. Nor is it denied that it is very often possible for someone, by means of contracts differing entirely from loans, to spend and invest money legitimately either to provide oneself with an annual income or to engage in legitimate trade and business. From these types of contracts honest gain may be made.
IV. There are many different contracts of this kind. In these contracts, if equality is not maintained, whatever is received over and above what is fair is a real injustice. Even though it may not fall under the precise rubric of usury (since all reciprocity, both open and hidden, is absent), restitution is obligated. Thus if everything is done correctly and weighed in the scales of justice, these same legitimate contracts suffice to provide a standard and a principle for engaging in commerce and fruitful business for the common good. Christian minds should not think that gainful commerce can flourish by usuries or other similar injustices. On the contrary We learn from divine Revelation that justice raises up nations; sin, however, makes nations miserable.
V. But you must diligently consider this, that some will falsely and rashly persuade themselves-and such people can be found anywhere-that together with loan contracts there are other legitimate titles or, excepting loan contracts, they might convince themselves that other just contracts exist, for which it is permissible to receive a moderate amount of interest. Should any one think like this, he will oppose not only the judgment of the Catholic Church on usury, but also common human sense and natural reason. Everyone knows that man is obliged in many instances to help his fellows with a simple, plain loan. Christ Himself teaches this: "Do not refuse to lend to him who asks you." In many circumstances, no other true and just contract may be possible except for a loan. Whoever therefore wishes to follow his conscience must first diligently inquire if, along with the loan, another category exists by means of which the gain he seeks may be lawfully attained.
4. This is how the Cardinals and theologians and the men most conversant with the canons, whose advice We had asked for in this most serious business, explained their opinions. Also We devoted our private study to this matter before the congregations were convened, while they were in session, and again after they had been held; for We read the opinions of these outstanding men most diligently. Because of this, We approve and confirm whatever is contained in the opinions above, since the professors of Canon Law and Theology, scriptural evidence, the decrees of previous popes, and the authority of Church councils and the Fathers all seem to enjoin it. Besides, We certainly know the authors who hold the opposite opinions and also those who either support and defend those authors or at least who seem to give them consideration. We are also aware that the theologians of regions neighboring those in which the controversy had its origin undertook the defense of the truth with wisdom and seriousness.
5. Therefore We address these encyclical letters to all Italian Archbishops, Bishops, and priests to make all of you aware of these matters. Whenever Synods are held or sermons preached or instructions on sacred doctrine given, the above opinions must be adhered to strictly. Take great care that no one in your dioceses dares to write or preach the contrary; however if any one should refuse to obey, he should be subjected to the penalties imposed by the sacred canons on those who violate Apostolic mandates.
6. Concerning the specific contract which caused these new controversies, We decide nothing for the present; We also shall not decide now about the other contracts in which the theologians and canonists lack agreement. Rekindle your zeal for piety and your conscientiousness so that you may execute what We have given.
7. First of all, show your people with persuasive words that the sin and vice of usury is most emphatically condemned in the Sacred Scriptures; that it assumes various forms and appearances in order that the faithful, restored to liberty and grace by the blood of Christ, may again be driven headlong into ruin. Therefore, if they desire to invest their money, let them exercise diligent care lest they be snatched by cupidity, the source of all evil; to this end, let them be guided by those who excel in doctrine and the glory of virtue.
8. In the second place, some trust in their own strength and knowledge to such an extent that they do not hesitate to give answers to those questions which demand considerable knowledge of sacred theology and of the canons. But it is essential for these people, also, to avoid extremes, which are always evil. For instance, there are some who judge these matters with such severity that they hold any profit derived from money to be illegal and usurious; in contrast to them, there are some so indulgent and so remiss that they hold any gain whatsoever to be free of usury. Let them not adhere too much to their private opinions. Before they give their answer, let them consult a number of eminent writers; then let them accept those views which they understand to be confirmed by knowledge and authority. And if a dispute should arise, when some contract is discussed, let no insults be hurled at those who hold the contrary opinion; nor let it be asserted that it must be severely censured, particularly if it does not lack the support of reason and of men of reputation. Indeed clamorous outcries and accusations break the chain of Christian love and give offense and scandal to the people.
9. In the third place, those who desire to keep themselves free and untouched by the contamination of usury and to give their money to another in such a manner that they may receive only legitimate gain should be admonished to make a contract beforehand. In the contract they should explain the conditions and what gain they expect from their money. This will not only greatly help to avoid concern and anxiety, but will also confirm the contract in the realm of public business. This approach also closes the door on controversies-which have arisen more than once-since it clarifies whether the money, which has been loaned without apparent interest, may actually contain concealed usury.
10. In the fourth place We exhort you not to listen to those who say that today the issue of usury is present in name only, since gain is almost always obtained from money given to another. How false is this opinion and how far removed from the truth! We can easily understand this if we consider that the nature of one contract differs from the nature of another. By the same token, the things which result from these contracts will differ in accordance with the varying nature of the contracts. Truly an obvious difference exists between gain which arises from money legally, and therefore can be upheld in the courts of both civil and canon law, and gain which is illicitly obtained, and must therefore be returned according to the judgments of both courts. Thus, it is clearly invalid to suggest, on the grounds that some gain is usually received from money lent out, that the issue of usury is irrelevant in our times.
11. These are the chief things We wanted to say to you. We hope that you may command your faithful to observe what these letters prescribe; and that you may undertake effective remedies if disturbances should be stirred up among your people because of this new controversy over usury or if the simplicity and purity of doctrine should become corrupted in Italy. Finally, to you and to the flock committed to your care, We impart the Apostolic Benediction.
Given in Rome at St. Mary Major, 
Please, forward to all your mailing lists.
The world is already better thanks to you and your friends. Do it now, please.
How was Johnson ?

Who is behind ?
World government, terrorism, microchip


JFK SPEECH ON SECRET SOCIETIES AND FREEDOM OF THE PRESS

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Vix Pervenit
Encyclical of Pope Benedict XIV

To the Venerable Brothers, Patriarchs, Archbishops, Bishops and Ordinary Clergy of Italy.
Venerable Brothers, Greetings and Apostolic Benediction.
Hardly had the new controversy (namely, whether certain contracts should be held valid) come to our attention, when several opinions began spreading in Italy that hardly seemed to agree with sound doctrine; We decided that We must remedy this. If We did not do so immediately, such an evil might acquire new force by delay and silence. If we neglected our duty, it might even spread further, shaking those cities of Italy so far not affected.
Therefore We decided to consult with a number of the Cardinals of the Holy Roman Church, who are renowned for their knowledge and competence in theology and canon law. We also called upon many from the regular clergy who were outstanding in both the faculty of theology and that of canon law. We chose some monks, some mendicants, and finally some from the regular clergy. As presiding officer, We appointed one with degrees in both canon and civil law, who had lengthy court experience. We chose the past July 4 for the meeting at which We explained the nature of the whole business. We learned that all had known and considered it already.
2. We then ordered them to consider carefully all aspects of the matter, meanwhile searching for a solution; after this consideration, they were to write out their conclusions. We did not ask them to pass judgment on the contract which gave rise to the controversy since the many documents they would need were not available. Rather We asked that they establish a fixed teaching on usury, since the opinions recently spread abroad seemed to contradict the Church's doctrine. All complied with these orders. They gave their opinions publicly in two convocations, the first of which was held in our presence last July 18, the other last August 1; then they submitted their opinions in writing to the secretary of the convocation.
3. Indeed they proved to be of one mind in their opinions.
I. The nature of the sin called usury has its proper place and origin in a loan contract. This financial contract between consenting parties demands, by its very nature, that one return to another only as much as he has received. The sin rests on the fact that sometimes the creditor desires more than he has given. Therefore he contends some gain is owed him beyond that which he loaned, but any gain which exceeds the amount he gave is illicit and usurious.
II. One cannot condone the sin of usury by arguing that the gain is not great or excessive, but rather moderate or small; neither can it be condoned by arguing that the borrower is rich; nor even by arguing that the money borrowed is not left idle, but is spent usefully, either to increase one's fortune, to purchase new estates, or to engage in business transactions. The law governing loans consists necessarily in the equality of what is given and returned; once the equality has been established, whoever demands more than that violates the terms of the loan. Therefore if one receives interest, he must make restitution according to the commutative bond of justice; its function in human contracts is to assure equality for each one. This law is to be observed in a holy manner. If not observed exactly, reparation must be made.
III. By these remarks, however, We do not deny that at times together with the loan contract certain other titles-which are not at all intrinsic to the contract-may run parallel with it. From these other titles, entirely just and legitimate reasons arise to demand something over and above the amount due on the contract. Nor is it denied that it is very often possible for someone, by means of contracts differing entirely from loans, to spend and invest money legitimately either to provide oneself with an annual income or to engage in legitimate trade and business. From these types of contracts honest gain may be made.
IV. There are many different contracts of this kind. In these contracts, if equality is not maintained, whatever is received over and above what is fair is a real injustice. Even though it may not fall under the precise rubric of usury (since all reciprocity, both open and hidden, is absent), restitution is obligated. Thus if everything is done correctly and weighed in the scales of justice, these same legitimate contracts suffice to provide a standard and a principle for engaging in commerce and fruitful business for the common good. Christian minds should not think that gainful commerce can flourish by usuries or other similar injustices. On the contrary We learn from divine Revelation that justice raises up nations; sin, however, makes nations miserable.
V. But you must diligently consider this, that some will falsely and rashly persuade themselves-and such people can be found anywhere-that together with loan contracts there are other legitimate titles or, excepting loan contracts, they might convince themselves that other just contracts exist, for which it is permissible to receive a moderate amount of interest. Should any one think like this, he will oppose not only the judgment of the Catholic Church on usury, but also common human sense and natural reason. Everyone knows that man is obliged in many instances to help his fellows with a simple, plain loan. Christ Himself teaches this: "Do not refuse to lend to him who asks you." In many circumstances, no other true and just contract may be possible except for a loan. Whoever therefore wishes to follow his conscience must first diligently inquire if, along with the loan, another category exists by means of which the gain he seeks may be lawfully attained.
4. This is how the Cardinals and theologians and the men most conversant with the canons, whose advice We had asked for in this most serious business, explained their opinions. Also We devoted our private study to this matter before the congregations were convened, while they were in session, and again after they had been held; for We read the opinions of these outstanding men most diligently. Because of this, We approve and confirm whatever is contained in the opinions above, since the professors of Canon Law and Theology, scriptural evidence, the decrees of previous popes, and the authority of Church councils and the Fathers all seem to enjoin it. Besides, We certainly know the authors who hold the opposite opinions and also those who either support and defend those authors or at least who seem to give them consideration. We are also aware that the theologians of regions neighboring those in which the controversy had its origin undertook the defense of the truth with wisdom and seriousness.
5. Therefore We address these encyclical letters to all Italian Archbishops, Bishops, and priests to make all of you aware of these matters. Whenever Synods are held or sermons preached or instructions on sacred doctrine given, the above opinions must be adhered to strictly. Take great care that no one in your dioceses dares to write or preach the contrary; however if any one should refuse to obey, he should be subjected to the penalties imposed by the sacred canons on those who violate Apostolic mandates.
6. Concerning the specific contract which caused these new controversies, We decide nothing for the present; We also shall not decide now about the other contracts in which the theologians and canonists lack agreement. Rekindle your zeal for piety and your conscientiousness so that you may execute what We have given.
7. First of all, show your people with persuasive words that the sin and vice of usury is most emphatically condemned in the Sacred Scriptures; that it assumes various forms and appearances in order that the faithful, restored to liberty and grace by the blood of Christ, may again be driven headlong into ruin. Therefore, if they desire to invest their money, let them exercise diligent care lest they be snatched by cupidity, the source of all evil; to this end, let them be guided by those who excel in doctrine and the glory of virtue.
8. In the second place, some trust in their own strength and knowledge to such an extent that they do not hesitate to give answers to those questions which demand considerable knowledge of sacred theology and of the canons. But it is essential for these people, also, to avoid extremes, which are always evil. For instance, there are some who judge these matters with such severity that they hold any profit derived from money to be illegal and usurious; in contrast to them, there are some so indulgent and so remiss that they hold any gain whatsoever to be free of usury. Let them not adhere too much to their private opinions. Before they give their answer, let them consult a number of eminent writers; then let them accept those views which they understand to be confirmed by knowledge and authority. And if a dispute should arise, when some contract is discussed, let no insults be hurled at those who hold the contrary opinion; nor let it be asserted that it must be severely censured, particularly if it does not lack the support of reason and of men of reputation. Indeed clamorous outcries and accusations break the chain of Christian love and give offense and scandal to the people.
9. In the third place, those who desire to keep themselves free and untouched by the contamination of usury and to give their money to another in such a manner that they may receive only legitimate gain should be admonished to make a contract beforehand. In the contract they should explain the conditions and what gain they expect from their money. This will not only greatly help to avoid concern and anxiety, but will also confirm the contract in the realm of public business. This approach also closes the door on controversies-which have arisen more than once-since it clarifies whether the money, which has been loaned without apparent interest, may actually contain concealed usury.
10. In the fourth place We exhort you not to listen to those who say that today the issue of usury is present in name only, since gain is almost always obtained from money given to another. How false is this opinion and how far removed from the truth! We can easily understand this if we consider that the nature of one contract differs from the nature of another. By the same token, the things which result from these contracts will differ in accordance with the varying nature of the contracts. Truly an obvious difference exists between gain which arises from money legally, and therefore can be upheld in the courts of both civil and canon law, and gain which is illicitly obtained, and must therefore be returned according to the judgments of both courts. Thus, it is clearly invalid to suggest, on the grounds that some gain is usually received from money lent out, that the issue of usury is irrelevant in our times.
11. These are the chief things We wanted to say to you. We hope that you may command your faithful to observe what these letters prescribe; and that you may undertake effective remedies if disturbances should be stirred up among your people because of this new controversy over usury or if the simplicity and purity of doctrine should become corrupted in Italy. Finally, to you and to the flock committed to your care, We impart the Apostolic Benediction.
Given in Rome at St. Mary Major, 
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