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Neuchâtel. Le "cochon-tirelire" de "Monnaie-Pleine"

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Bonjour,

Ce vendredi 29-9-2017 le "cochon-tirelire" de "Monnaie-Pleine" vient à Neuchâtel. Un stand est organisé avec lui autour de la fontaine de la justice de 11 heure à 16 heure. Et selon l'usage il faudra distribuer de la documentation et des flyers. Voyez-vous ou je veux en venir ?

Oui, c'est bien cela, toute participation sera la bien venue. Mieux encore est de s'inscrire dans le doodle:

https://doodle.com/poll/qr3sarbdtz93i99s

Merci d'avance


Jaques Silberstein

<jacques@abstraction.ch>



Qu'est-ce que la monnaie ?
Qu'est-ce que le « too big to faill » ?
Qu'est-ce que la privatisation des gains et la collectivisation des pertes ?
Qui est responsable en dernier recours du CHF ?
Le profit de la création monétaire doit-il revenir aux banques ou au peuple Suisse ?

L'initiative « monnaie pleine » viendra en votation bientôt.
Les enjeux socio-démocratiques liés sont majeurs mais non évidents.

Venez assister à la conférence débat le
18 octobre 2017 à 20 heure.
centre louis Agassiz

Cette conférence est organisée par le comité romand de l'initive avec la participation des professeurs de l'université de Neuchâtel :

Olivier Crevoisier professeur de l'Institut de sociologie
Michel Dubois  professeur de l' Institut d' Analyse financière




Monnaie-pleine au Conseil des Etats ?

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Ce matin le Conseil des Etats s'est prononcé sur monnaie pleine. Sans surprise, il rejette l'initiative. (même sans vote... car la procédure ne l'exige pas !)






Le communiqué de presse de l'ATS est ici:

Le PV de la séance est ici:
https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/amtliches-bulletin/amtliches-bulletin-die-verhandlungen?SubjectId=41197



M. Jordan, directeur de la Banque Nationale Suisse,  a répondu l’année dernière aux actionnaires de la BNS:

" qu’il doit obéir à la constitution et aux lois, notamment monétaires et étudier leurs effets de manière ouverte ! ... Et que tout le monde sait comment les banques commerciales créent les francs suisses, un pour un, par exemple un franc UBS pour un franc suisse ! " 

Et bien, ce n’est pas le cas. 

La discussion à la TV de nos deux Sergio, Ermotti, PDG UBS et Sergio Rossi, Prof. À Fribourg, le prouve. 


En Suisse, la plupart ne savent pas que ce sont les crédits qui créent la monnaie des dépôts. Les politiques de rigueur des cantons détruisent en fait la monnaie, même l’équipe de Trump ne le comprend pas.  

La Constitution fédérale (dès 1891 l’article 36, dit « La monnaie relève de la compétence exclusive de la Confédération »). aujourd’hui l’article 99, toujours en vigueur, mais pas respecté... 

1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d'émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération….

Les banques commerciales ne devraient pas créer et détruire des francs suisses, la Constitution n'est pas respectée, ni son esprit, ni les considérants qui interdisaient à toutes les banques commerciales d'émettre leurs propres billets ( ce qu'ils font en fait à chaque crédit de facto, en catimini... ), nous sommes face à des abus inadmissibles, des vols qualifiés en bandes organisées de notre souveraineté monétaire, pour plus de 3 billions francophones, 3 suivi de douze (12) zéros, sic, des milliers de milliards, ou des millions de millions…Distribuons l’abondance, au moins le nécessaire, maintenant techniquement possible, à tous.
Le total du bilan des comptes suisses et étrangers des banques en Suisse en 2015... est de 3'026’125,8 en millions, sans compter les nouvelles technologies, notamment les nano-transactions, 

Source: selon la bns https://data.snb.ch

Le bilan de la seule BNS se rapproche de mille milliards pour 8 millions d'habitants, sic, alors que celui de la FED est proche de 4'000 milliards pour 324 millions d'habitants  et qu'ils veulent le réduire, au risque d'une dépression mondiale gravissime. La seule solution est monnaie-pleine fédéraliste à la suisse, en tenant compte des 3C suisses, les Citoyens en familles, Communes, Cantons et Confédération. 
Avec monnaie-pleine, la vérité est faite, elles ne seront dès lors plus autorisées à créer et détruire leur propre argent; elles ne pourront prêter que l'argent-titre qu'elles auront reçu des épargnants, ou, en cas de besoin, de la Banque nationale. 

Commentaires de Maurice Allais, prix Nobel d’économie. 
« Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. » 

"Les bonus élevés sont une bêtise", selon Johann Schneider-Ammann, Conseiller féd. 

M. T. Jordan a dit l’année passée qu’il ne voulait pas de débat moral, sic… Qu’il fallait faire comme les autres, à l’international… Et bien NON, nous ne voulons pas de ça, pas de juges étrangers. Nous ne sommes pas naïfs, ils organisent des guerres atroces depuis des millénaires. 
La vocation de la Suisse est morale, la paix, la neutralité. Nous sommes un Sonderfall, un cas spécial. Tout ce qui est possible, apparemment légal n'est pas nécessairement bon et moral. 
Ces créations monétaires du néant par les banques commerciales, "ex nihilo" en technique bancaire, violent la bonne foi et la réalité économique par un grave abus de la marque suisse, au contraire des francs wir, qui reconnaissant honnêtement leur caractère privé. 
Les gens croient que ce sont des francs suisses mais c'est un pur mensonge et un viol de leur confiance. Ce sont de "faux" francs "suisses", un abus de langage et de titres. Le conseil fédéral écrit diplomatiquement "des substituts monétaires"... comme les points cumulus, les miles des compagnies aériennes, au risque des clients... En résumé, on est face à des abus de confiance, de fausses représentations économiques, des comptabilités frauduleuses, des substituts astucieux de monnaie, donc de la fausse monnaie comme le reconnaît un prix Nobel, Maurice Allais, des complots financiers par astuce en bande, de la concussion et la corruption, des abus de biens sociaux... Ces contrats sont iniques, odieux et impossibles à honorer, comme en Grèce, vu les exponentielles d'intérêts devenues verticales ( 1+ i puissance le nombre des années ) donc nuls pour la plupart ( il faut distinguer ces créations folles de la vraie épargne )... Le dernier rapport annuel de la BNS montre que les autorités commencent à comprendre sur quel volcan on est tous assis et admettent que seulement en 2019, si tout va bien, nous pourrions mettre en œuvre leurs recommandations de prudence ! Et Trump veut changer la donne !

Les lois suisses doivent appliquées ( neutr., poll.). Mervyn King, PDG de la Banque d’Angleterre, a écrit que le système bancaire est le pire imaginable. 

Son affirmation est fausse, le système communiste est pire...

Nous voulons de vrais francs suisses, mais pas dans un système trop centralisé, ce qui serait encore pire ! 

On veut exactement ce que beaucoup pensent être déjà la réalité aujourd’hui, notamment que seule la Banque nationale produise les francs suisses, y compris tous les francs suisses de l’argent électronique et des crédits, distribués à tous, en décentralisation maximum. 

Conclusion : 

« Dans l'histoire des peuples, la Suisse aura le dernier mot », selon Victor Hugo« ... encore faut-il qu'elle le dise ». Selon Denis de Rougemont dans son livre... La Suisse ou l'Histoire d'un Peuple heureux.  

Nous le disons maintenant, sinon, on risque une guerre nucléaire atroce...  La Suisse est pour la paix depuis des siècles, inspirons-nous de St Nicolas de Flüe dont on fête les 600 ans cette année et qui est représenté dans le palais fédéral et notre devise suisse. Un pour tous, tous pour un...

 Restons donc vigilants et réclamons cette transparence à la suisse, démocratique et juste. 


http://desiebenthal.blogspot.ca/2017/09/monnaie-pleine-au-conseil-des-etats.html

Le prochain combat, le Conseil national.

Contactez vos politiciens préférés tout-de-suite, merci

amitiés.

François


Conseillers nationaux suisses 2015-20191
NomPartiCantonRemarques
Thomas BurgherrUDCAGélu avec 77555 voix
Thierry Burkart (de)PLRAGélu avec 46433 voix
Corina EichenbergerPLRAGréélue avec 43244 voix
Yvonne FeriPSAGréélue avec 44592 voix
Beat Flach (de)PVLAGréélu avec 21206 voix
Sylvia Flückiger-BäniUDCAGréélue avec 78404 voix
Jonas Fricker (de)Les VertsAGélu avec 21273 voix
Ulrich GiezendannerUDCAGréélu avec 99456 voix
Andreas GlarnerUDCAGélu avec 75305 voix
Bernhard Guhl (de)PBDAGréélu avec 24530 voix
Ruth Humbel Näf (de)PDCAGréélue avec 37265 voix
Hansjörg KnechtUDCAGréélu avec 89392 voix
Matthias Jauslin (de)PLRAGprend la place de Philipp Müller élu au conseil des États le 22 novembre.
Maximilian ReimannUDCAGréélu avec 80557 voix
Luzi StammUDCAGréélu avec 82656 voix
Cédric Wermuth (de)PSAGréélu avec 43788 voix
Daniel Fässler (de)PDCAIréélu avec 3121 voix
David ZuberbühlerUDCARélu avec 6394 voix
Andreas AebiUDCBEréélu avec 116547 voix
Matthias AebischerPSBEréélu avec 81454 voix
Evi AllemannPSBEréélue avec 77872 voix
Adrian AmstutzUDCBEréélu avec 163425 voix
Kathrin BertschyPVLBEréélue avec 32434 voix
Manfred BühlerUDCBEélu avec 93353 voix
Urs GaschePBDBEréélu avec 64865 voix
Andrea GeissbühlerUDCBEréélue avec 102995 voix
Jürg GrossenPVLBEréélu avec 40560 voix
Hans GrunderPBDBEréélu avec 73264 voix
Christine HäslerLes VertsBEréélue avec 57656 voix
Erich HessUDCBEélu avec 91100 voix
Lorenz HessPBDBEréélu avec 60553 voix
Margret Kiener NellenPSBEréélue avec 44096 voix
Christa MarkwalderPLRBEréélue avec 63716 voix
Nadine MasshardtPSBEréélue avec 62678 voix
Corrado PardiniPSBE54626 voix
Nadja PierenUDCBEréélue avec 113598 voix
Albert RöstiUDCBEréélu avec 150656 voix
Regula RytzLes VertsBEréélue avec 65827 voix
Werner SalzmannUDCBEélu avec 104024 voix
Marianne Streiff-FellerPEVBEréélue avec 28719 voix
Alexander TschäppätPSBEréélu avec 50127 voix
Erich von SiebenthalUDCBEréélu avec 111393 voix
Christian WasserfallenPLRBEréélu avec 81611 voix
Thomas de CourtenUDCBLréélu avec 34335 voix
Maya GrafLes VertsBLréélue avec 36043 voix
Susanne Leutenegger OberholzerPSBLréélue avec 25616 voix
Eric Nussbaumer (de)PSBLréélu avec 33306 voix
Daniela SchneebergerPLRBLréélue avec 22662 voix
Elisabeth Schneider-SchneiterPDCBLréélue avec 15631 voix
Sandra SollbergerUDCBLélue avec 26637 voix
Sibel ArslanLes VertsBSélue avec 7233 voix
Christoph Eymann (de)PLSBSélu avec 11216 voix
Sebastian FrehnerUDCBSréélu avec 11404 voix
Beat JansPSBSréélu avec 23149 voix
Silvia SchenkerPSBSréélue avec 20779 voix
Jacques BourgeoisPLRFRréélu avec 22347 voix
Christine Bulliard-MarbachPDCFRréélue avec 23308 voix
Dominique de BumanPDCFRréélu avec 25905 voix
Pierre-André PageUDCFRélu avec 20879 voix
Valérie Piller CarrardPSFRréélue avec 20102 voix
Jean-François RimeUDCFRréélu avec 29203 voix
Jean-François SteiertPSFRréélu avec 30717 voix
Céline AmaudruzUDCGEréélue avec 20759 voix
Guillaume BarazzonePDCGE
Laurence Fehlmann RiellePSGE
Benoît GenecandPLRGE
Roger GolayMCGGE
Hugues HiltpoldPLRGE
Christian LüscherPLRGE
Lisa MazzoneLes VertsGE
Yves NideggerUDCGE
Carlo SommarugaPSGE
Manuel TornarePSGE
Martin LandoltPBDGLréélu avec 5423 voix
Heinz BrandUDCGRréélu avec 23183 voix
Duri Campell (de)PBDGRélu avec 12570 voix
Martin Candinas (de)PDCGRréélu avec 21782 voix
Magdalena Martullo-BlocherUDCGRélue avec 18901 voix
Silva SemadeniPSGRréélue avec 14863 voix
Pierre-Alain FridezPSJUréélu avec 8301 voix
Jean-Paul GschwindPDCJUréélu avec 8728 voix
Prisca Birrer-Heimo (de)PSLUréélue avec 33650 voix
Yvette EstermannUDCLUréélue avec 44237 voix
Ida Glanzmann-HunkelerPDCLUréélue avec 47143 voix
Andrea Gmür (de)PDCLUélue avec 30583 voix
Franz GrüterUDCLUélu avec 39985 voix
Leo Müller (de)PDCLUréélu avec 42389 voix
Felix MüriUDCLUréélu avec 42811 voix
Louis SchelbertLes VertsLUréélu avec 23113 voix
Peter SchilligerPLRLUréélu avec 33378 voix
Albert Vitali (de)PLRLUréélu avec 36183 voix
Philippe BauerPLRNEélu avec 11364 voix
Raymond ClottuUDCNEréélu avec 8158 voix
Denis de la ReussillePSTNEélu avec 10921 voix
Jacques-André MairePSNEréélu avec 14025 voix
Peter KellerUDCNWréélu avec 13380 voix
Karl Vogler (de)PCS (de)OWréélu avec 9911 voix
Thomas Ammann (de)PDCSGélu avec 22239 voix
Toni BrunnerUDCSGréélu avec 74777 voix
Roland Rino BüchelUDCSGréélu avec 54544 voix
Jakob BüchlerPDCSGréélu avec 29066 voix
Marcel Dobler (de)PLRSGélu avec 22390 voix
Claudia Friedl (de)PSSGréélue avec 27598 voix
Barbara Gysi (de)PSSGréélue avec 32973 voix
Barbara Keller-InhelderUDCSGélue avec 46960 voix
Walter Müller (de)PLRSGréélu avec 37769 voix
Thomas MüllerUDCSGréélu avec 57124 voix
Lukas ReimannUDCSGréélu avec 71892 voix
Markus RitterPDCSGréélu avec 37180 voix
Thomas HurterUDCSHréélu avec 16028 voix
Martina Munz (de)PSSHréélue avec 10711 voix
Kurt Fluri (de)PLRSOréélu avec 21317 voix
Philipp Hadorn (de)PSSOréélu avec 10565 voix
Bea Heim (de)PSSOréélue avec 12487 voix
Christian ImarkUDCSOélu avec 24185 voix
Stefan Müller-Altermatt (de)PDCSOréélu avec 13076 voix
Walter WobmannUDCSOréélu avec 30502 voix
Marcel DettlingUDCSZélu avec 20502 voix
Alois Gmür (de)PDCSZréélu avec 16835 voix
Petra GössiPLRSZréélue avec 19780 voix
Pirmin SchwanderUDCSZréélu avec 27392 voix
Edith Graf-Litscher (de)PSTGréélue avec 16922 voix
Markus HausammannUDCTGréélu avec 31282 voix
Verena HerzogUDCTGréélue avec 31455 voix
Hermann Hess (de)PLRTGélu avec 11889 voix
Christian Lohr (de)PDCTGréélu avec 22356 voix
Hansjörg WalterUDCTGréélu avec 36721 voix
Marina Carobbio GuscettiPSTIréélue avec 26960 voix
Ignazio CassisPLRTIréélu avec 31183 voix
Marco ChiesaUDCTIélu avec 17263 voix
Giovanni MerliniPLRTIréélu avec 35236 voix
Roberta PantaniLegaTIréélue avec 28737 voix
Lorenzo QuadriLegaTIréélu avec 35245 voix
Fabio Regazzi (de)PDCTIréélu avec 30794 voix
Marco Romano (de)PDCTIréélu avec 33029 voix
Beat ArnoldUDCURélu avec 6409 voix
Cesla AmarellePSVDréélue avec 44078 voix
Claude BégléPDCVD
Frédéric BorlozPLRVD
Daniel BrélazLes VertsVD
Michaël BuffatUDCVD
Isabelle ChevalleyPVLVD
Fathi DerderPLRVD
Olivier FellerPLRVD
Jean-Pierre GrinUDCVD
Ada MarraPSVD
Isabelle MoretPLRVD
Jacques NicoletUDCVD
Roger NordmannPSVD
Guy ParmelinUDCVDréélu avec 49 605 voix puis élu au Conseil fédéral le 9 décembre 2015, Alice Glauser le remplace dès le 1er janvier 2016 comme première vient-ensuite.
Rebecca RuizPSVD
Jean Christophe SchwaabPSVD
Adèle Thorens GoumazLes VertsVD
Laurent WehrliPLRVD
Jean-Luc AddorUDCVSélu avec 15221 voix
Viola AmherdPDCVSréélu avec 29259 voix
Yannick ButtetPDCVSréélu avec 43584 voix
Géraldine Marchand-BaletPDCVSélue avec 32017 voix
Philippe NantermodPLRVSélu avec 30253 voix
Mathias ReynardPSVSréélu avec 33469 voix
Franz RuppenUDCVSélu avec 22715 voix
Roberto SchmidtPDCVSélu avec 27425 voix
Thomas AeschiUDCZGréélu avec 17034 voix
Bruno Pezzatti (de)PLRZGréélu avec 10174 voix
Gerhard Pfister (de)PDCZGréélu avec 16134 voix
Jacqueline Badran (de)PSZHréélue avec 125795 voix
Martin BäumlePVLZHréélu avec 75493 voix
Hans EgloffUDCZHréélu avec 135338 voix
Doris FialaPLRZHréélue avec 85669 voix
Chantal Galladé (de)PSZHréélue avec 115196 voix
Bastien GirodLes VertsZHréélu avec 70267 voix
Balthasar GlättliLes VertsZHréélu avec 59645 voix
Tim GuldimannPSZHélu avec 102756 voix
Thomas Hardegger (de)PSZHréélu avec 102104 voix
Alfred HeerUDCZHréélu avec 142983 voix
Maja Ingold (de)PEVZHréélue avec 30229 voix
Angelo BarrilePSZHremplace Daniel Jositsch élu au conseil des États
Roger KöppelUDCZHélu avec 178090 voix
Min Li MartiPSZHélue avec 94867 voix
Thomas MatterUDCZHréélu avec 141215 voix
Mattea Meyer (de)PSZHélue avec 98888 voix
Tiana Angelina Moser (de)PVLZHréélue avec 53584 voix
Martin Naef (de)PSZHréélu avec 102300 voix
Hans-Ulrich Bigler (de)PLRZHremplace Ruedi Noser élu au conseil des États le 22 novembre 2015
Hans-Peter Portmann (de)PLRZHréélu avec 82395 voix
Rosmarie Quadranti (de)PBDZHréélue avec 30372 voix
Natalie RickliUDCZHréélue avec 167185 voix
Kathy Riklin (de)PDCZHréélue avec 36201 voix
Gregor RutzUDCZHréélu avec 144629 voix
Regine Sauter (de)PLRZHélue avec 71701 voix
Barbara Schmid-Federer (de)PDCZHréélue avec 39445 voix
Priska Seiler-Graf (de)PSZHélue avec 91309 voix
Jürg StahlUDCZHréélu avec 132800 voix
Barbara SteinemannUDCZHélue avec 131018 voix
Mauro TuenaUDCZHélu avec 125066 voix
Hans-Ueli VogtUDCZHélu avec 140311 voix
Bruno WalliserUDCZHélu avec 128661 voix
Beat Walti (de)PLRZHréélu avec 78306 voix
Thomas Weibel (de)PVLZHréélu avec 40751 voix
Claudio ZanettiUDCZHélu avec 125822 voix

Conseil des États[modifier | modifier le code]

Fabio Abate | PLR | * 4 janvier 1966 | TIIsidor Baumann | PDC | * 23 septembre 1955 | URDidier Berberat | PS | * 1 décembre 1956 | NEPirmin Bischof | PDC | * 24 février 1959 | SOIvo Bischofberger | Premier vice-président | PDC | * 24 février 1958 | AIPascale Bruderer | PS | * 28 juillet 1977 | AGAndrea Caroni | PLR | * 19 avril 1980 | ARRaphaël Comte | président | PLR | * 29 septembre 1979 | NERobert Cramer | PES | * 7 février 1954 | GEJosef Dittli | PLR | * 11 avril 1957 | URRoland Eberle | UDC | * 7 décembre 1953 | TGJoachim Eder | PLR | * 24 novembre 1951 | ZGStefan Engler | PDC | * 30 mai 1960 | GRErich Ettlin | PDC | * 30 mai 1962 | OWAnita Fetz | PS | * 19 mars 1957 | BSPeter Föhn | UDC | * 11 décembre 1952 | SZJean-René Fournier | Scrutateur | PDC | * 18 décembre 1957 | VSOliver Français | PLR | * 1 octobre 1955 | VDHannes Germann | UDC | * 1 juillet 1956 | SHKonrad Graber | PDC | * 24 juillet 1958 | LUBrigitte Häberli-Koller | PDC | * 23 août 1958 | TGClaude Hêche | PS | * 20 décembre 1952 | JUThomas Hefti | PLR | * 30 octobre 1959 | GLPeter Hegglin | PDC | * 25 décembre 1960 | ZGWerner Hösli | UDC | * 30 août 1961 | GLClaude Janiak | PS | * 30 octobre 1948 | BLDaniel Jositsch | PS | * 25 mars 1965 | ZHKarin Keller-Sutter | Deuxième vice-présidente | PLR | * 22 décembre 1963 | SGAlex Kuprecht | UDC | * 22 décembre 1957 | SZChristian Levrat | Parteipräsident | PS | * 7 juillet 1970 | FRFilippo Lombardi | Fraktionspräsident | PDC | * 29 mai 1956 | TIWerner Luginbühl | PBD | * 4 janvier 1958 | BELiliane Maury Pasquier | PS | * 16 décembre 1956 | GEThomas Minder | Parteilos | * 26 décembre 1960 | SHDamian Müller | PLR | * 16 décembre 1956 | LUPhilipp Müller | PLR | * 5 septembre 1952 | AGRuedi Noser | PLR | * 14 avril 1961 | ZHPaul Rechsteiner | PS | * 26 août 1952 | SGBeat Rieder | PDC | * 12 février 1963 | VSGéraldine Savary | PS | * 14 novembre 1968 | VDMartin Schmid | PLR | * 24 mai 1969 | GRAnne Seydoux-Christe | PDC | * 7 juillet 1958 | JUHans Stöckli | PS | * 12 avril 1952 | BEBeat Vonlanthen | PDC | * 8 avril 1957 | FRHans Wicki | PLR | * 18 février 1964 | NWRoberto Zanetti | PS | * 14 décembre 1954 | SOBulletin officielconseiller fédéralconseiller fédéralconseiller fédéralconseiller fédéralconseiller fédéralconseiller fédéralRédacteur du procès-verbalRedner/inSecrétaireSozialdemokratische Fraktion der Bundesversammlung (S)Grüne Fraktion der Bundesversammlung (G)Fraktion der Schweizerischen Volkspartei der Bundesversammlung (V)Fraktion CVP/EVP der Bundesversammlung (CE)FDP-Liberale Fraktion der Bundesversammlung (RL)Grünliberale Fraktion der Bundesversammlung (GL)Fraktion der Bürgerlich-Demokratischen Partei der Bundesversammlung (BD)
Sièges cliquables du Conseil des États par groupe parlementaire en décembre 2015
     Parti socialiste
     Les Verts
     Parti bourgeois démocratique
     Parti démocrate-chrétien
     Parti libéral-radical
     Union démocratique du centrev • d • m
CantonSiège 1PartiSiège 2Parti
Wappen Zürich matt.svg ZurichDaniel JositschPSSRuedi NoserPLR
Wappen Bern matt.svg BerneWerner Luginbühl*PBDHans Stöckli*PSS
Wappen Luzern matt.svg LucerneKonrad Graber*PDCDamian Müller (de)PLR
Wappen Uri matt.svg UriIsidor Baumann*PDCJosef Dittli (de)PLR
Wappen des Kantons Schwyz.svg SchwytzPeter Föhn*UDCAlex Kuprecht*UDC
Wappen Nidwalden matt.svg NidwaldHans WickiPLRun seul siège à pourvoir
Wappen Obwalden matt.svg ObwaldErich Ettlin (de)PDCun seul siège à pourvoir
Wappen Glarus matt.svg GlarisThomas Hefti*PLRWerner Hösli*UDC
Wappen Zug matt.svg ZougJoachim Eder*PLRPeter HegglinPDC
Wappen Freiburg matt.svg FribourgChristian Levrat*PSSBeat VonlanthenPDC
Wappen Solothurn matt.svg SoleurePirmin Bischof*PDCRoberto Zanetti*PSS
Wappen Basel-Landschaft matt.svg Bâle-CampagneClaude Janiak*PSSun seul siège à pourvoir
Wappen Basel-Stadt matt.svg Bâle-VilleAnita Fetz*PSSun seul siège à pourvoir
Wappen Schaffhausen matt.svg SchaffhouseHannes Germann*UDCThomas Minder*DVD/SE
Wappen Appenzell Ausserrhoden matt.svg Appenzell Rhodes-ExtérieuresAndrea CaroniPLRun seul siège à pourvoir
Wappen Appenzell Innerrhoden matt.svg Appenzell Rhodes-IntérieuresIvo Bischofberger*PDCun seul siège à pourvoir
Coat of arms of canton of St. Gallen.svg Saint-GallKarin Keller-Sutter*PLRPaul Rechsteiner*PSS
Wappen Graubünden matt.svg GrisonsStefan Engler*PDCMartin Schmid*PLR
Wappen Aargau matt.svg ArgoviePascale Bruderer*PSSPhilipp MüllerPLR
Wappen Thurgau matt.svg ThurgovieRoland Eberle*UDCBrigitte Häberli-Koller*PDC
Wappen Tessin matt.svg TessinFabio Abate*PLRFilippo Lombardi*PDC
Wappen Waadt matt.svg VaudOlivier FrançaisPLRGéraldine Savary*PSS
Wappen Wallis matt.svg ValaisJean-René Fournier*PDCBeat RiederPDC
Wappen Neuenburg matt.svg NeuchâtelDidier Berberat*PSSRaphaël Comte*PLR
Wappen Genf matt.svg GenèveRobert Cramer*PESLiliane Maury Pasquier*PSS
Wappen Jura matt.svg JuraClaude Hêche*PSSAnne Seydoux-Christe*PDC
* signifie que le candidat sortant est réélu.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Commentaires de Mathieu :

Il y a juste eu une tentative de la gauche (Fetz, Levrat, Zanetti Roberto) de vouloir un contre projet indirect qui soit d'augmenter les ratios des fonds propres des banques à 10% !!
bref... c'est comme les accords de Bâle... et ça ne change pas grand chose. Mais même cette proposition de minorité a été balayée par 29 voix contre 11, 1 abstention et 5 absents ( 46 sièges en tout ).

Ueli Maurer reproche aux initiants d'agir avec un zèle de missionnaire ! ... et de vouloir résoudre un problème mondial juste en changeant le système suisse. Ce qui est illusoire...
Il dit que les propositions de l'initiative ne se basent que sur des croyances et pas des faits, et qu'ainsi il ne faut pas jouer aux apprenti-sorciers et rejeter l'initiative.

Voilà voilà.... toujours les mêmes arguments... "on peut rien faire tout seul"... "il faut pas jouer aux apprentis sorciers. On connait le mal actuel mais on ne sait pas si la solution apporte un mal pire !!"

Bon, et bien il ne reste qu'à éveiller le public de ce qu'est vraiment la monnaie....

Comme il semble que nombre d'entre nous n'étaient pas au courant, les AAA+ ont une chaine youtube:

Il y a plusieurs playlists. Voici par exemple celle de l'AG de la BNS 2017:

Cette playlist commence avec la vidéo que j'ai faite suite à l'AG de la BNS qui explique notre point de vue sur l'art 99 de la constitution qui parle de la redistribution des 2/3 du bénéfice net aux cantons...
La vidéo s'appelle "La Banque Nationale Suisse viole la constitution". Liens direct: https://youtu.be/OP6KIGeOqeQ   (812 vues à ce jour.. elle a encore du potentiel)

Pour rappel, les AAA+ ont aussi un site web: http://aaapositifs.ch/

Une des dernières pages ajoutées, c'est un lexique: http://aaapositifs.ch/lexique/
En effet pour discuter, il faut déjà avoir le même sens pour les mots. Ce qui n'est pas toujours simple.
Ainsi cet outil peut nous aider à faire comprendre, par exemple, qu'un crédit n'est pas un prêt !

De mon côté, je tente aussi de faire des petites vidéos sur ma chaine pour expliquer quelques principes..
Voici: la véritable définition du CHF...  basé sur la LUMMP:

(notre petite expérience de mardi a fait passé le nombre de vue de 991 à 1040...)

J'ai aussi fait une vidéo sur les Monnaies Locales Complémentaires, le Farinet, le Léman leur fonctionnement, et ce que change vraiment une MLC....    pour essayer d'aller un peu plus loin que changer la couleur des billets pour favoriser le commerce local...  essayer de comprendre le pouvoir de la création monétaire.... financer une installation photovoltaïque... l'histoire du gothard et du Franc-Favre... etc.. d

Bonne journée
A bientôt

Mathieu

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Ma cuisine amusante: https://yopyop.ch
Ma chaine youtube: https://www.youtube.com/user/martouforange?sub_confirmation=1

DÉPÊCHE ATS Berne

LE CONSEIL DES ETATS REJETTE L'INITIATIVE POUR UNE MONNAIE PLEINE

(ats) Les banques privées ne devraient pas être empêchées de créer de l'argent en octroyant des prêts. Le Conseil des Etats ne croit pas aux vertus de l'initiative populaire dite de la monnaie pleine pour éviter bulles financières et faillites bancaires.
Les sénateurs ont rejeté jeudi tacitement l'initiative "Pour une monnaie à l'abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!", sur laquelle le National doit encore se prononcer. Ils ont également refusé par 29 voix contre 11 de la combattre via un contre-projet indirect.
La gauche voulait imposer à moyen terme aux banques trop grandes pour faire faillite un ratio de fonds propres non pondéré de 10%. La majorité des gens ne savent pas que les banques peuvent créer de l'argent. Et la majorité de celui-ci n'a pas de lien avec l'économie réelle, a plaidé Anita Fetz (PS/BS).
Les avoirs déposés sur des comptes bancaires sont certes garantis jusqu'à 100'000 francs. Mais cela ne vaut que jusqu'à un total de six milliards. Il faut faire le maximum pour protéger les clients, a lancé la Bâloise.
On ne convaincra pas ainsi les initiants - des "idéalistes" - à retirer leur texte, a fait valoir Ruedi Noser (PLR/ZH) au nom de la commission. Des efforts ont déjà été faits depuis 2008 avec la législation "too big to fail", a rappelé Konrad Graber (PDC/LU). Et il ne faut pas se contenter de la question des fonds propres, a ajouté le ministre des finances Ueli Maurer.

QUI CRÉE L'ARGENT ?

La crainte d'une nouvelle crise financière est en toile de fond de la discussion. Actuellement, la création d'argent repose sur l'émission de pièces et de billets par la Banque nationale, l'achat de devises ou de papiers valeurs par cette dernière ainsi que l'octroi par la BNS de crédits aux établissements bancaires et les prêts de ces derniers.
Les banques commerciales ne peuvent que créer de la monnaie scripturale. Cet argent comptable ne représente pas un moyen de paiement légal. Un compte bancaire ne constitue qu'une créance des clients, soit la promesse des établissements de leur payer le solde en billets et pièces.

LA SOLUTION ?

Les initiants - une association indépendante - critiquent ce système qui s'accompagne de formation de dettes. Les banques créent plus d'argent que nécessaire. Avec l'initiative, la BNS serait compétente pour produire l'ensemble de la masse monétaire. Cet argent nouvellement produit devrait l'être sans dette. La banque centrale devrait donc le transférer directement aux collectivités publiques ou aux citoyens.
La politique monétaire ne serait plus mise en oeuvre par le biais de taux d'intérêt mais par la gestion de la masse monétaire. Selon les initiants, l'argent de tous les comptes courants serait entièrement sécurisé. L'Etat n'aurait plus à sauver des banques à coups de milliards versés par les contribuables pour assurer le service des paiements.

APPRENTIS SORCIERS

Le Conseil des Etats ne croit pas à ces recettes. C'est trop beau pour être vrai, a commenté Hannes Germann (UDC/SH). Certes, seul l'argent comptant est roi. Mais de plus en plus de gens utilisent des cartes de crédit.
Les orateurs ont multiplié les appels à ne pas jouer les apprentis sorciers. Le modèle présenté ne repose pas sur des bases scientifiques mais relève plutôt de la foi (on y croit ou pas), a estimé Ueli Maurer. Tout en soulignant le système helvétique fonctionnait très bien.

RISQUES

L'incertitude liée à la réforme provoquerait une grande retenue dans l'investissement et la consommation ainsi que d'importants flux de capitaux internationaux.
La capacité d'action de la BNS en matière de politique monétaire pourrait diminuer et il serait plus difficile de garantir la stabilité des prix. La banque centrale ne serait plus en mesure, à long terme, de réduire la masse monétaire en vendant de l'or et des devises. Autre conséquence de l'initiative: les taux d'intérêt du franc et le taux de change seraient soumis à de fortes fluctuations.
Les banques, qui n'auraient plus le droit de financer l'octroi de crédits par des dépôts à vue, seraient obligées de recourir à d'autres sources de financement, éventuellement plus risquées. Les coûts du trafic des paiements pour les clients pourraient augmenter.
Les banques de petite taille seraient particulièrement frappées. Si la demande de crédits ne pouvait pas être satisfaite à l'aide d'autres sources de financement, la BNS devrait consentir des prêts aux banques. Et le volume des crédits serait donc en partie géré de manière centralisée.

16.074
Für krisensicheres Geld. Geldschöpfung allein durch die Nationalbank! (Vollgeld-Initiative). Volksinitiative
Pour une monnaie à l'abri des crises. Emission monétaire uniquement par la Banque nationale! (initiative Monnaie pleine). Initiative populaire
Erstrat - Premier Conseil
Antrag der Minderheit 
(Fetz, Levrat, Zanetti Roberto)
Rückweisung der Vorlage an den Bundesrat
mit dem Auftrag einen indirekten Gegenvorschlag zur Vollgeld-Initiative auszuarbeiten mit folgendem Inhalt:
Auf mittelfristige Sicht beträgt die ungewichtete Eigenkapitalquote (Leverage Ratio) der systemrelevanten Banken mindestens 10 Prozent. Die Umsetzung kann auch stufenweise erfolgen. Der Bundesrat sorgt mit geeigneten gesetzlichen Massnahmen dafür, dass diese Mindestanforderung erreicht wird und damit die Stabilität des Schweizer Finanzplatzes weiter gestärkt werden kann.

Proposition de la minorité 
(Fetz, Levrat, Zanetti Roberto)
Renvoyer le projet au Conseil fédéral
avec mandat d'élaborer un contre-projet indirect à l'initiative "Monnaie pleine", lequel aura la teneur suivante:
A moyen terme, le ratio de fonds propres non pondéré des banques d'importance systémique sera porté à 10 pour cent au moins. Cet objectif pourra être mis en oeuvre par étapes. Le Conseil fédéral prendra les mesures normatives qui s'imposent afin que cette exigence minimale soit satisfaite et que la stabilité de la place financière suisse soit renforcée.
NOSER RUEDIConseil des EtatsZurichGroupe libéral-radical (RL)
Noser Ruedi (RL, ZH), für die Kommission:
Ich weiss, es ist das letzte Traktandum, und ich weiss auch, dass die Initiative fast einstimmig abgelehnt wird und ich mich als Kommissionssprecher kurz halten sollte. Aber ich werde das nicht tun, aus zwei Gründen.
Erstens wird es eine Volksabstimmung geben, und Sie haben ein Recht, im Rahmen der Kommissionsberichterstattung die Argumente der Kommission zu hören. Zweitens ist die Initiative nicht so formuliert, dass sich ihr Sinn, das, was die Initianten wollen, einfach erschliesst. So hat auch Ihre Kommission an zwei Sitzungstagen umfassende Hearings durchgeführt und sich intensiv mit der Initiative befasst. Die Hornkuh-Initiative war zweifelsfrei einfacher formuliert. Also sollten wir uns hier für diese Vorlage zumindest gleich viel Zeit nehmen.
Allein schon die Frage, welches Problem die Initianten lösen wollen, gestaltet sich schwierig. Ich möchte hier den Initianten das Wort geben: "Was will die Vollgeld-Initiative? Sie will einer Selbstverständlichkeit Nachachtung verschaffen. Sie will, dass Geldschöpfung alleine durch die SNB ermöglicht wird. Vollgeld ist das, was Sie in der Tasche haben. Drei Eigenschaften zeichnen es aus: Es ist von der SNB geschaffen, es ist ein Wert in sich selbst, und es ist nicht an einen Kredit gebunden.
Das heutige Geldsystem besteht aus zwei getrennten Geldkreisläufen. Es gibt einen kleinen Kreislauf mit elektronischem Vollgeld. Dies ist aber nur den einzelnen Banken vorbehalten. Im grossen Kreislauf befindet sich das Geld der Realwirtschaft, das uns allen zur Verfügung steht. Es besteht aus Giralgeld und aus Bargeld. In diesem System hat die SNB keine direkte Möglichkeit, die umlaufende Geldmenge zu steuern, denn sie kontrolliert nur den kleinen Kreislauf. Die Banken hingegen schaffen systematisch mehr neues Giralgeld, als die Realwirtschaft braucht. Die Überproduktion fliesst direkt in die Finanzmärkte und bläht die Vermögen auf. Periodisch platzen die Blasen, und das Geld löst sich in Luft auf, und die Realwirtschaft erlebt eine Wirtschaftskrise." So weit also das Initiativkomitee.
Die Initianten wollen also Fehlspekulationen verhindern, das ist ihr erklärtes Ziel.
Nun, wenn man gegen die Initiative argumentieren will, gibt es zwei grundsätzliche Schwierigkeiten:
1. Es gibt praktisch keine wissenschaftlichen Studien zum Vollgeldsystem von Wissenschaftern, die sich mit der Geldtheorie beschäftigt haben. Die wenigen Studien, die es gibt, betrachten das Vollgeldsystem eher aus soziologischer Perspektive.
2. Die Initiative formuliert nicht, wie ich soeben ausgeführt habe, was die Initianten fordern. Die Initiative lässt dem Gesetzgeber einen riesigen Spielraum. Ich möchte Ihnen hier einige Beispiele geben. Absatz 1 des von den Initianten vorgeschlagenen revidierten Artikels 99 der Bundesverfassung zur Geld- und Finanzmarktordnung lautet wie folgt:
"Der Bund gewährleistet die Versorgung der Wirtschaft mit Geld und Finanzdienstleistungen." Klammer: Schon über diesen Satz könnte man lange reden. Aber es kommt ein zweiter, und der lautet: "Er kann dabei vom Grundsatz der Wirtschaftsfreiheit abweichen." Dieser Zusatz - "kann ... vom Grundsatz der Wirtschaftsfreiheit abweichen" - kann bedeuten, alles bleibt so wie es ist, er kann aber ebenso auch die verfassungsmässige Grundlage bieten für eine Geld- und eine Finanzpolitik, wie sie in der untergegangenen Sowjetunion geherrscht hat.
Oder, um ein anderes Beispiel zu nennen, im Artikel 99a unter dem Titel "Schweizerische Nationalbank" fordern die Initianten in Absatz 2: "Sie kann Mindesthaltefristen für Finanzanlagen setzen." Nun, die Initianten wollen damit bezwecken, dass die SNB die Möglichkeit bekommt, den Banken Auflagen zu machen, damit diese nicht mit kurzfristigen Krediten die Vollgeldidee umgehen können. Nur, Finanzanlagen sind weitaus mehr als bloss kurzfristige Kredite. Dazu zählen Beteiligungen wie Aktien, Anteile verbundener Unternehmungen, Forderungen aller Art, Grundpfandrechte, Kapitalmarktpapiere und so weiter und so fort. Sie sehen also, es wäre ein grosser Eingriff ins Eigentumsrecht.
Und: Man müsste wohl festhalten, dass Mindesthaltefristen konsequenterweise dann nicht nur für die Banken, sondern für alle Wirtschaftsteilnehmer gelten müssten. Dies nur zwei extreme Beispiele aus dem Initiativtext.
Mir scheint fast, dass die Initiative aus Sicht der Initianten ein Geschenk an die Gesetzgeber sei, ein Freipass für die Legislative, nach Annahme der Initiative das zu tun, was sie für richtig hält. Lassen wir hier auch rasch die Initianten sprechen. Was die Interpretation des Verfassungstexts anbetrifft, sagt das Initiativkomitee in der Stellungnahme zur bundesrätlichen Botschaft zum Beispiel zu Artikel 99a Absatz 3 wortwörtlich: "Der Verweis 'im Rahmen ihres gesetzlichen Auftrages' bedeutet, dass der Gesetzgeber befugt ist, die massgebliche Interpretation dieses Verfassungsartikels vorzunehmen. Er hat dabei einen politischen Spielraum. Zu fragen ist, wo die Grenzen der Gesetzgebungsfreiheit liegen." Nun, als Mitglied des einen Rates, der die Gesetze macht, würde ich hierauf antworten: Die Grenze müsste eigentlich im Verfassungstext definiert werden. Bitte liefert nicht so schwammige Formulierungen, in die man alles und nichts hineininterpretieren kann.
Es kommt aber meiner Ansicht nach noch schlimmer. In den Übergangsbestimmungen findet sich folgende Formulierung: "Die Ausführungsbestimmungen sehen vor, dass am Stichtag ihres Inkrafttretens alles Buchgeld auf Zahlungsverkehrskonten zu einem gesetzlichen Zahlungsmittel wird. Damit werden entsprechende Verbindlichkeiten der Finanzdienstleister gegenüber der Schweizerischen Nationalbank begründet. Diese sorgt dafür, dass die Verbindlichkeiten aus der Buchgeld-Umstellung innerhalb einer zumutbaren Übergangsphase getilgt werden. Bestehende Kreditverträge bleiben unberührt."
Nun, was heisst das? Der Stichtag ist der Tag, an dem das Gesetz oder allenfalls die Verordnung in Kraft tritt - spätestens zwei Jahre nach Annahme der Verfassungsartikel. Stellen wir uns vor, was an diesem Tag geschieht. Die gesamte Geldmenge M1, also ausgenommen das Bargeld, aber sämtliche Sichteinlagen von Nichtbanken, wird auf einen Schlag zu Vollgeld. Diese Geldbestände, die bei den Banken auf der Aktivseite der Bilanz stehen, werden mit dem Stichtag aus der Bankenbilanz ausgebucht, also praktisch wegreguliert, und stehen fortan nicht mehr für die Kreditvergabe zur Verfügung. Die Bankenbilanz würde so kollabieren. Um den Kollaps abzuwenden, muss die SNB den Banken einen Geldbetrag in gleicher Höhe zur Verfügung stellen. Die SNB wird also per Stichtag notgedrungen zum grössten Darlehensgeber der Banken und damit auch zum grössten Risikoträger. In diesem Sinne haben die Initianten Recht, wenn sie behaupten, in einem Vollgeldsystem müsse der Staat eine Bank in einer Krise nicht mehr retten, denn der Staat trägt in Form der SNB schon vor der Krise sämtliche Risiken, denn per Stichtag, spätestens zwei Jahre nach Annahme der Initiative, ist die SNB die Hauptdarlehensgeberin.
Diese radikale Umstellung führt zu enormen Problemen. Ich möchte hier nur einige aufzählen.
1. Wenn eine Bank am Tag eins nach dem Stichtag einen Kredit vergeben will, muss sie sich über die SNB refinanzieren. Sprich: Ob ein Kredit vergeben wird oder nicht, entscheidet die SNB. Dieser Zustand dauert so lange an, bis die Bank ihre Schuld gegenüber der SNB signifikant reduziert hat oder neue Refinanzierungsinstrumente da sind. Ich würde behaupten, bei Kantonalbanken, Raiffeisenbanken oder Regionalbanken wird das Jahrzehnte dauern.
2. Wenn die Banken die SNB als Gläubiger ablösen wollen, haben sie folgende drei Möglichkeiten. Erstens können sie weniger Kredite vergeben, wodurch der Wirtschaft das für die Investition und Wachstum benötigte Geld entzogen wird. Zweitens können sich die Banken statt bei der SNB zum Beispiel im Ausland refinanzieren. Da dies aber nur zu unattraktiveren Konditionen als bei der SNB möglich sein wird, würden sich Kredite verteuern. Drittens können die Banken versuchen, Sparer mit Sichtguthaben zu motivieren, in risikoreichere Anlagenformen zu investieren. Kleine Klammerbemerkung: So eine risikoreichere Anlageform waren die Lehman-Brothers-Papiere, die man aus Sichteinlagen in solche Geldmarktpapiere gemacht hat.
Die Sparer können also motiviert werden, in risikoreiche Anlagen zu investieren, was die Kredite ebenfalls verteuert. Die Sparer werden illiquid, weil diese Papiere lange gebunden sind, und sie werden zu Risikoträgern. Alle drei Möglichkeiten sind schlechter als das heutige System.
3. Die SNB müsste in einer Situation wie der heutigen den Banken die Darlehen vermutlich zinslos oder sogar mit einem Negativzins geben, da sonst die Banken kaum überlebensfähig wären. Sicher könnte aber die SNB nicht einen risikogewichteten Zins einfordern.
4. Die Banken sitzen per Stichtag auf Hunderten Milliarden Franken Sichtgeldeinlagen, mit denen sie nichts mehr anfangen könnten und die ihnen grosse Kosten verursachen würden. Diese Kosten müssten sie notgedrungen sofort auf die Kunden überwälzen. Die SNB würde das als grösste Gläubigerin der Banken sogar von den Banken verlangen, denn täte das eine Bank nicht, würde sich für die SNB das Ausfallrisiko vergrössern.
Dies sind nur einige der Probleme, die an diesem Stichtag entstehen können. Die Schweiz wäre mit dieser Übergangsbestimmung das einzige Land, das eine Währungsreform zwei Jahre im Voraus ankündigt. Wir würden Spekulanten Tür und Tor öffnen, diese Ankündigung für ihre Zwecke zu missbrauchen. Banken könnten vor dem Stichtag höhere Risiken eingehen als sonst und diese über Sichteinlagen refinanzieren, im Wissen darum, dass die Sichteinlagen nach dem Stichtag losgelöst, aus der Bilanz entfernt und durch Darlehen der SNB abgelöst werden. Das heisst, die SNB würde dann das Ausfallrisiko tragen. Ich verzichte hier darauf, noch mehr Missbrauchsbeispiele aufzuzählen, aber Sie können sicher sein, der globalen Finanzbranche wird noch einiges einfallen.
Der Bund und die SNB würden faktisch gezwungen, nicht erst per Stichtag, sondern bereits bei Annahme der Verfassungsartikel rigorose Kapitalmarkt- und Kreditkontrollen einzuführen, damit die SNB nicht zwei Jahre später Verpflichtungen übernehmen müsste, die stark risikobehaftet wären und deren Rückzahlung eventuell unmöglich wäre. Ich würde sogar so weit gehen, Folgendes zu behaupten: Wenn nur der Hauch einer Chance besteht, dass die Schweiz diese Initiative annimmt, beginnt die Weltgemeinschaft der Spekulanten gegen den Franken, gegen die Schweizer Wirtschaft und damit gegen die Bürger dieses Landes zu wetten. Es ist geradezu paradox: Die Initianten schreiben sich auf die Fahne, mit ihrer Vorlage Spekulation verhindern zu wollen, und laden mit der Lancierung ihrer Initiative die Spekulanten weltweit dazu ein, sich an der Schweiz auszutoben. Auf dem Spiel stehen nicht weniger als die Schweizer Wirtschaft und unser Wohlstand.
Nun aber wieder zurück zum Initiativtext. Kann die Umsetzung der Initiative die Bildung von Spekulationsblasen verhindern? Nein, das kann sie nicht. Denn Spekulationsblasen entstehen dadurch, dass Menschen bereit sind, heute für etwas mehr zu bezahlen, als es in Zukunft wert sein wird. Noch eine Klammerbemerkung: Schauen Sie mal, was jetzt mit Bitcoins abgeht! Irren ist und bleibt menschlich, und Fehleinschätzungen gäbe es auch in einem Vollgeldsystem. Und damit käme es auch weiterhin zur Bildung von Blasen. Das Platzen einer solchen Blase kann eine Art Ansteckungsreaktion auslösen, und viele Unbeteiligte können plötzlich Vermögenswerte verlieren. Dieser Mechanismus ist uralt und urmenschlich. Schon im Jahre 66 vor Christus stellte Cicero fest, damals war Vollgeld noch das System: "Es ist nämlich unmöglich, dass viele Menschen Hab und Gut einbüssen, ohne dass sie noch andere mit sich ins gleiche Unglück reissen."
Neben dem Problem des Wechsels vom heutigen System zum Vollgeldsystem kann man jetzt noch viele Fragen stellen zum grundsätzlichen Funktionieren des Vollgeldsystems. Werden die Banken sicherer, weil sie keine Frankengeldschöpfung mehr betreiben können? Oder werden sie unsicherer, weil sie dies in Zukunft in fremden Währungen machen werden? Wird der Franken stärker, weil er jetzt von der SNB vollständig abgesichert ist? Oder wird er schwächer, weil die SNB an einem Tag, am Stichtag, gleich viel neue Franken schafft wie 2008 und 2016? Ist das Geld des Bürgers sicherer, weil es SNB-Geld ist, oder unsicherer, weil der Bürger nur noch werterhaltend anlegen kann, wenn er höhere Risiken eingehen kann? Bekommen Firmen mehr Kredite, weil die SNB nun für die Kreditversorgung zuständig ist? Oder wird das gesamte Kreditsystem verpolitisiert? Wird die Unabhängigkeit der SNB gestärkt, oder wird sie schlicht und einfach so mächtig, dass man sie einer politischen Kontrolle unterstellen muss? Man kann noch Dutzende von Fragen stellen, deren Beantwortung im Voraus schwierig bis unmöglich ist.
Wenn also eine Initiative das Problem, das sie lösen will, unmöglich lösen kann, und wenn die Initiative zudem so schwammig formuliert ist, dass der Gesetzgeber einen derart grossen Spielraum bekommt, der von der Beibehaltung des Status quo bis hin zur kompletten Verstaatlichung des Zahlungsverkehrs und des Kreditwesens reicht, wenn eine Initiative mehr neue Fragen und Probleme aufwirft, als sie löst, und wenn eine Initiative noch darüber hinaus so schwierige, um nicht zu sagen unmögliche Übergangsbestimmungen festschreibt, dann ist es klar, dass wir das Anliegen nicht unterstützen können.
Darum empfiehlt Ihre Kommission mit 11 zu 0 Stimmen, die Initiative abzulehnen.
Eine Minderheit schlägt Ihnen vor, die Vorlage an den Bundesrat zurückzuweisen mit dem Auftrag, einen indirekten Gegenvorschlag vorzulegen, der diese systemrelevanten Banken verpflichtet, 10 Prozent Eigenkapital zu halten. Die Begründung überlasse ich der Minderheit. Man bedenke dazu aber: Die Initianten wollen etwas anderes. Sie wollen, dass nur noch die Nationalbank Geld schöpfen kann. Sie werden ihre Initiative wegen dieses indirekten Gegenvorschlages wohl kaum zurückziehen. Sie haben die Initiative mit viel Idealismus lanciert; diesen Idealismus dürften Sie anhand der vielen E-Mails, die Sie erhalten haben, auch schon mitbekommen haben. Darum ist der indirekte Gegenvorschlag nicht tauglich und wird von der Mehrheit der Kommission abgelehnt.
FETZ ANITAConseil des EtatsBâle-VilleGroupe socialiste (S)
Fetz Anita (S, BS):
Über hunderttausend Bürgerinnen und Bürger haben die Vollgeld-Initiative unterschrieben. Allein diese Tatsache verlangt von uns eine gründliche Würdigung.
Die Initianten wollen mit ihrem Vorschlag mithelfen, das Finanzsystem zu stabilisieren. Das ist auch nötig. Ob das Vollgeld die allein richtige Massnahme dafür ist, davon bin ich noch nicht ganz überzeugt, das sei hier offen gesagt. Aber ich begrüsse die Diskussion, welche diese Initiative auslösen wird. Es ist nämlich höchste Zeit, dass die Bürger und Bürgerinnen beginnen, sich selbst um Finanz- und Geldpolitik zu kümmern. Zuviel steht auf dem Spiel. Denn es geht auch um ihr Geld, um ihr Spargeld, um ihre Pensionskassengelder. Allzu oft hat man das Gefühl - besser gesagt, ist es auch so -, dass grosse Teile in der Finanzindustrie sehr gut damit fahren, dass die Mehrheit der Leute wenig Kenntnisse über diese Zusammenhänge haben.
Der Bundesrat und die Mehrheit der WAK-SR - Sie haben es gehört -, stellen die Initiative als Hochrisikoexperiment dar. Ich sehe das nicht so. Die Idee ist gar nicht so neu. Seit der Finanzkrise der 1930er Jahre haben viele namhafte Ökonomen die Vollgeldidee entwickelt und weiter verfeinert. Viele unterstützen sie gerade heute, in der instabilen Finanzmarktsituation.
Die meisten Leute wissen nicht, dass jede Bank das Recht hat, selber Geld zu schöpfen. Ich habe mal eine kleine Umfrage gemacht in meinem nicht ganz ungebildeten Bekanntenkreis. Die meisten Leute sind überzeugt, dass die Nationalbank nicht nur die Noten und das "Münz" herausgibt, sondern eigentlich das ganze Geld. Das ist aber nicht so. Erst im Moment des Ausleihens wird das Geld im Computer der Bank - ich sags mal ein bisschen vereinfacht, um es gut darstellen zu können - als Buch- oder Giralgeld geschaffen.
Die Bank selbst muss nur 3 Prozent reales Geld besitzen, um da mitmachen zu können. So zumindest ist heute die Regelung. Trotzdem dürfen die Banken - das ist auch interessant - auf dem ganzen ausgeliehenen Betrag Zins verlangen, d. h., sie verdienen daran, dass sie privat Geld schöpfen können, für das sie nur 3 Prozent Sicherheit hinterlegen müssen.
Ist solches Geld heute noch sicher? Das ist ja für die Bevölkerung die Grundfrage. Immer mehr Finanzspezialisten sagen Nein, und einige empfehlen die Vollgeldvariante, das heisst, die Banken sollen nur das Geld ausleihen dürfen, das sie ihrerseits von der Nationalbank bezogen haben, so wie das eben mit den Banknoten und dem "Münz" der Fall ist.
Dazu muss man auch wissen, dass die Nationalbank eigentlich nur 10 Prozent des Geldes kontrolliert, nämlich das, was an Bargeld und in Noten vorhanden ist. Darum hat der Spruch des Volksmundes eine tiefe Wahrheit, die ich persönlich heute noch so halte: "Nur Bares ist Wahres." Es gibt doch heute tatsächlich Kreise, das jetzt nur in Klammern gesagt, die das Bargeld abschaffen wollen, das wäre ja wahnwitzig. Ich bin nach wie vor überzeugt, nur Bares ist Wahres. Aber darum geht es nicht.
Was viele Leute auch nicht wissen, ist, dass 90 Prozent des weltweiten Geldes nicht in der Realwirtschaft landen - das ist doch hochgradig beunruhigend -, sondern in Finanzspekulationen. Natürlich, man kann dem Kommissionssprecher zugestehen, dass das etwas Urmenschliches ist. Es ist aber nicht unbedingt etwas Sicheres. Was das viele zinslose Geld betrifft, so fluten die Notenbanken ja zurzeit die Welt mit spottbilligem Geld, in der hilflosen Hoffnung, dass damit Wachstum entsteht. Wir sehen, dass es nicht so ist. Das viele zinslose Geld schafft kaum Produkte und Dienstleistungen, sondern landet in spekulativen Anlagen.
Die Folge: Die SNB fühlt sich gezwungen, die Negativzinsen immer wieder zu verlängern, um den Franken zu schwächen. Die Zeche bezahlen die Sparer und unsere Pensionskassen.
Die meisten Leute spüren ganz genau, dass mit dem Finanzsystem etwas grundsätzlich nicht mehr in Ordnung ist. Die Finanzmärkte sind auch nach den Stabilisierungsmassnahmen, die es nach der Finanzkrise gab, hochgradig instabil, und viele Ökonomen warnen vor der nächsten Finanzkrise. Das heisst, dass wir dringend eine Stabilisierung des Finanzmarktes brauchen. Allerdings ist es aus meiner Sicht eh nicht der Fall, dass das Vollgeld diese Spekulationen eindämmen kann, um es mal offen zu sagen. Ich bin mir auch nicht so sicher wie die Initianten, ob es tatsächlich problemlos ist, wenn die Schweiz das Vollgeld alleine einführt. Daher kann ich die Initiative nicht aus voller Überzeugung unterstützen.
Doch vollkommen sicher bin ich, dass wir als Politiker und Politikerinnen die Pflicht und Schuldigkeit haben, das Mögliche zu unternehmen, um die Sparerinnen und ihre Pensionskassengelder zu schützen. Eine der wirkungsvollsten Massnahmen dazu ist, jene Banken, die "too big to fail" sind, zu verpflichten, ihr hartes Kapital auf 10 Prozent aufzustocken.
Deshalb schlägt Ihnen die Minderheit vor, der Vollgeld-Initiative einen indirekten Gegenentwurf entgegenzustellen, der die grossen Banken sicherer macht. Heute haben zwar alle die 3-Prozent-Vorgaben erfüllt, aber das ist zu wenig für den nächsten Finanzsturm. Zur Erinnerung: Bis in die Neunzigerjahre waren 20 Prozent Eigenkapital normal, und zwar hartes und nicht risikogewichtetes Eigenkapital. Heute sind es 3 Prozent, ausgerechnet in einer Zeit, die hoch volatil ist! Übrigens haben - auch dies zu Ihrer Information - fast alle Experten, die wir in der WAK angehört haben, gesagt, dass die Erhöhung des harten Eigenkapitals, in der Fachsprache "leverage ratio" genannt, der richtige Weg sei, um im Finanzmarkt mehr Stabilität zu bekommen und vor allem die Sicherheit der Kundengelder zu erhöhen. Dies betrifft wie gesagt ausschliesslich die "Too big to fail"-Banken, das sind ungefähr vier in der Schweiz. Der Antrag beinhaltet auch eine Übergangsfrist.
Wir haben den Menschen versprochen, dass 100 000 Franken ihres Ersparten sicher sind. Die meisten wissen aber nicht, dass diese Sicherheit auf etwa 6 Milliarden Franken beschränkt ist. Was ist, wenn ein grösserer Verlust kommt? Auf Schweizer Banken liegen Gelder von etwa 800 Milliarden Franken. Das wissen natürlich viele Wohlhabende, die darum ihr Geld in Immobilien und Sachwerte investieren. Das hat aber auch wieder den Nachteil, dass die Immobilienpreise hochgehen. Ich meine, wir sind unserer Bevölkerung und ihren Ersparnissen dieses kleine Mehr an Sicherheit schuldig. Wer so viel weiss wie wir, der hat die Pflicht, der Bevölkerung auch reinen Wein einzuschenken und nicht einfach nur zu glauben, dass 3 Prozent Eigenkapital genügen. Indem wir klargestellt haben, dass das ausschliesslich "Too big to fail"-Banken betrifft, ist das auch der richtige Ansatz. Übrigens haben kleinere Banken oft sehr viel mehr Eigenkapital.
Deshalb bitte ich Sie, die Minderheit zu unterstützen. Falls diese abgelehnt wird, werde ich mich bei der Initiative der Stimme enthalten und damit vorerst mal offenlassen, wie ich mich dann bei der Volksabstimmung verhalten werde.
GERMANN HANNESConseil des EtatsSchaffhouseGroupe de l'Union démocratique du Centre (V)
Germann Hannes (V, SH):
"Für krisensicheres Geld. Geldschöpfung allein durch die Nationalbank!", so lautet der Titel der sogenannten Vollgeld-Initiative. Man könnte auch sagen: "Mit der Vollgeld-Initiative voll ins Abseits." Oder: "Mit krisensicherem Vollgeld sicher in die Krise." Das zumindest sind meine persönlichen Empfindungen.
Wir leben nach einer weitverbreiteten Aussensicht in einem Land von "milk and money", wie es der Autor Diccon Bewes in seinem lesenswerten Werk über die Schweiz betitelt hat. Milch und Geld - damit beschäftigt uns das Volk in dieser Session. So folgt nach der Hornkuh-Initiative nun folgerichtig die Vollgeld-Initiative. Während bei Annahme der Hornkuh-Initiative die Auswirkungen für unser Land überschaubar sind, hat die Vollgeldidee ein ganz anderes Kaliber.
Sie sei ein Hirngespinst oder eine Bieridee, könnte man meinen. Mitnichten. Den Initianten ist es bierernst. Sie haben ein Netzwerk aufgebaut, das ihre Argumente und Ideen professionell und mit Vehemenz verbreitet. Wir alle haben Erfahrungen gemacht mit E-Mails und Informationen auf anderen Kanälen. Es ist zwar immer derselbe Inhalt, aber mit wechselnden Namen unterzeichnet. Dem Vernehmen nach werden diese Kampagnen tatkräftig aus dem Ausland unterstützt. Ich weiss es zwar nicht, doch dort könnte jedenfalls das Interesse an einem Experiment in und mit der Schweiz gross sein.
Die Argumente sind durchaus verfänglich. Künftig soll es demnach nur noch Geld geben, das krisensicher sei. Endlich keine Krisen mehr! "Geldschöpfung allein durch die Nationalbank", so die Losung, zinsfreie Kredite für jedermann usw. Es tönt alles einfach zu schön, um wahr zu sein.
Eine interessante Idee ist die Vollgeld-Initiative aber allemal. Diese Idee ist nach der Finanzkrise 2007 wieder neu belebt worden. Frau Fetz hat zu Recht darauf hingewiesen, dass sie schon einmal in der Zeit der Weltwirtschaftskrise von 1929 herumgeisterte; sie kam dann bei ähnlichen Krisen in verschiedenen Ländern immer wieder auf, zuletzt auch in Schweden, wo man mit ihr geliebäugelt hat. Doch das Experiment hat noch niemand in der Praxis umgesetzt, weil niemand den Mut dazu gehabt hat und auch weil niemand auf dieser Welt, keine Nationalbank, ein Inseldasein führt.
Fakt ist und bleibt: Das in der Schweiz und im Euroraum heute meistgebrauchte Zahlungsmittel ist das sogenannte Giralgeld, also das Buchgeld der Banken. Es macht 90 bis 95 Prozent aus. Das Vollgeld in Form von im Inland aktiv benutztem Bargeld beträgt nur noch 5 bis 10 Prozent der umlaufenden Geldmenge. Ja, natürlich: Cash is king. Das ist klar, das sind die alten Parolen, die gut tönen. Nur Bares ist Wahres. Das mag alles stimmen. Es ist aber auch ein Faktum, dass heute mit Kreditkarten bezahlt wird.
Durch den Wegfall der Sichteinlagen von Banken würde also der Spielraum für die Kreditvergabe massiv eingeschränkt, sodass die Nationalbank einspringen müsste. Ein Grossteil des Kreditvolumens würde künftig durch die SNB zentral gesteuert. Es käme also de facto zu einer Kreditplanwirtschaft. Heute werden Kredite an Unternehmen und Privatpersonen dezentral und effizient von über 300 Banken vergeben, die ihre Kunden und ihre Region bestens kennen. Die Idee der wundersamen Geldschöpfung tönt schön: Die SNB könnte die für eine erfolgreiche Staats- und Volkswirtschaft erforderliche Geldmenge schuldenfrei schaffen und den Kreditnehmern zur freien Verfügung stellen. Die Initianten versprechen denn auch bereits vollmundig jährliche Geldgeschenke für alle und Steuersenkungen dazu. Die SNB ist natürlich beunruhigt. Wir fürchten nicht zuletzt und nicht zu Unrecht um ihre Unabhängigkeit.
In der Kommission haben wir uns, der Sprecher hat es ausgeführt, natürlich auch mit den Risiken der Initiative befasst und festgestellt, dass kein anderes Land der Welt dieses Geldsystem, so, wie wir es umsetzen sollen, kennt. Zu befürchten wäre also nicht nur eine grosse Wechselkursvolatilität, sondern auch, dass die Kreditschöpfung der Geschäftsbanken nicht mehr in Schweizerfranken, sondern, viel riskanter, weil unkontrolliert, in Dollar und Euro geschehen würde. Das wäre ja immer noch möglich. Die Initiative könnte selbstverständlich auch künftige Finanzmarktrisiken, die um uns herum geschaffen werden, nicht verhindern. Die Ursache für die letzten grossen Krisen waren nicht die Sichteinlagen, sondern, wie wir das mit der Subprime-Hypotheken-Krise erlebt haben, vermeintliche Sicherheiten.
Nicht zuletzt darum hat die Initiative selber in der Kommission keine Unterstützung gefunden. Sie wurde zu null Stimmen zur Ablehnung empfohlen. Ich bitte Sie, das auch zu tun.
Damit komme ich zum Fazit: Der Wechsel zu einem Vollgeldsystem wäre ein weltweit einzigartiges Hochrisikoexperiment mit massiven Unsicherheiten. Es gibt keinen Grund, unsere stabile Volkswirtschaft unkalkulierbaren Risiken auszusetzen. Ausgerechnet die für ihre Stabilität geschätzte Schweiz soll für ein derartiges Experiment missbraucht werden, das wie erwähnt vor allem im Ausland auf grosses Interesse stösst. In London, New York und an anderen Finanzplätzen reibt man sich wahrscheinlich schon schadenfroh die Hände, wenn man daran denkt, welche Vermögen in der Schweiz verwaltet werden. Aber diese Rechnung machen die globalen Finanzgeier, die schon über dem Finanzplatz Schweiz kreisen, wohl ohne den Wirt - der Wirt ist das Schweizervolk.
In diesem Sinne bin ich wie gesagt für eine ablehnende Stimmempfehlung. Ich bitte Sie aber auch, die Rückweisung abzulehnen. Es ist zwar ein gutes Mittel, das Frau Fetz hier aufführt. Sicher würde eine Leverage Ratio von 10 Prozent das Bankensystem noch einmal deutlich stabilisieren. Es bestünde auch der Vorteil, dass diese Eigenkapitalquote nicht manipuliert werden kann. Mit den Basel-III-Kriterien ist es ja immer so eine Sache. Trotzdem muss ich darauf verweisen, dass man seit 2007 einiges gemacht haben: Man hat die "Too big to fail"-Gesetzgebung erlassen, man hat die Gesetzgebung massiv verschärft, x Erlasse angepasst, die Einlagensicherung verbessert - der gesicherte Betrag pro Einlage wurde auf 100 000 Franken erhöht -, man hat Basel III umgesetzt und Basel IV angedacht. Das ist alles bereits passiert. Die Eigenmittelvorschriften sind laufend angepasst worden, und der Bundesrat hat zwei antizyklische Kapitalpuffer abgerufen, um eben ein möglichst grosses Mass an Sicherheit zu schaffen. Eine absolute Sicherheit, die wird es aber nie geben.
Es sei schliesslich auch noch darauf verwiesen, dass sich gerade die systemrelevanten Banken global doch in einem Wettbewerb befinden. Wenn ich lese, dass die amerikanischen Banken die grössten Profiteure dieser ganzen Umwälzungen und der Regulierungsverschärfungen in Europa und anderen Teilen der Erde sind, dann ärgert mich das ehrlich gesagt. Ich habe all diese Bemühungen aber natürlich auch unterstützt.
Meines Erachtens bringt die Rückweisung also nichts. Wir sind dort auf dem richtigen Weg.
In diesem Sinne plädiere ich noch einmal dafür, die Rückweisung abzulehnen und die Initiative zur Ablehnung zu empfehlen, das heisst, dem Bundesrat zu folgen.
Graber Konrad (C, LU):
Wir wollen Stabilität für den Finanzplatz Schweiz, aber selbstverständlich auch international. Vieles wurde bereits geschaffen. Herr Germann hat zu Recht auf die "Too big to fail"-Vorlage hingewiesen, mit der das auch in der Schweiz gelungen ist. Wir haben auch den Einlegerschutz massiv erhöht. Wir verfügen heute über ein Geldsystem, das gut funktioniert und wesentlich krisenresistenter ist. Ich glaube, das ist die Ausgangslage.
Die Schweiz würde mit einer Umsetzung der Vollgeld-Initiative zu einer Finanzplatzinsel. Selbst in einer Masterarbeit, die der Kommission vorlag und die sich im Fazit positiv zum Vollgeldsystem äussert, kommt der Autor auch zum Schluss, dass die internationale Wettbewerbsfähigkeit der Schweizer Banken und des Finanzplatzes "aufs Spiel gesetzt" würden, wenn nur die Schweizer Banken dem Vollgeldsystem unterstellt werden. Genau dies fordern aber die Initianten.
Ein Vollgeldsystem kann die Entstehung von Blasen, wie wir sie beispielsweise im Immobilienmarkt erlebt haben, nicht verhindern. Blasen werden durch einen übertriebenen Optimismus beeinflusst und sind unabhängig von der Geldschöpfung des Bankensystems. Der seinerzeitige Boom im amerikanischen Häusermarkt wurde nicht durch Bankkredite, sondern durch Verbriefungen finanziert. Die Finanzstabilität kann zielführender durch Eigenkapitalvorschriften und durch andere regulatorische Massnahmen erreicht werden, wie sie unter anderem die Schweiz mit der "Too big to fail"-Vorlage erliess.
Diese Vorlage ist für mich auch der vorgezogene Gegenentwurf zu dieser Initiative. Wir waren da schneller. Was Frau Fetz jetzt beantragt, ist zum Teil erfüllt. Der Gegenentwurf liegt nicht nur auf dem Tisch, er wurde bereits beschlossen. Er befindet sich in der Umsetzung.
Die SNB geniesst bei uns eine hohe Glaubwürdigkeit und eine hohe Unabhängigkeit. Die Vollgeld-Initiative will gemäss ihren Argumenten der SNB mehr Kompetenzen zuteilen. Aber ausgerechnet die SNB lehnt dies ab, weil sie die Risiken dieses Vorhabens als nicht kontrollierbar beurteilt. Das von den Initianten vorgeschlagene Vollgeldsystem würde zu einem teuren, ineffizienten und weniger innovativen Finanzsystem führen. Die SNB könnte die Geldpolitik nur noch in eine Richtung betreiben, indem sie nämlich die Geldmenge ständig erhöht. Eine Reduktion wäre kaum mehr möglich. Damit entstünde die Gefahr einer Verpolitisierung der Geldpolitik.
Die Vollgeld-Initiative ist ein Experiment mit offenem Ausgang. Sie dient nicht der Stabilität des Finanzplatzes bzw., international betrachtet, der Finanzplätze. Kein Staat ist bis heute in diese Richtung gegangen. Island, wohl nicht gerade die beste Referenz für Finanzplätze, hat ein ähnliches Projekt gestoppt.
Wenn es um das Thema Sicherheit und Geldanlagen geht, spielt der Einlegerschutz eine gewichtige Rolle. Hier wurde die Schweiz aktiv, sie hat den Einlegerschutz auf 100 000 Franken pro Kundin bzw. Kunde und Bank als privilegierte Einlage erhöht. Das bedeutet, dass diese Summe im Konkursfall mit den Forderungen der zweiten Konkursklasse beglichen wird. Die privilegierten Einlagen sind zusätzlich durch das Einlagensicherungssystem bis zu einer Obergrenze von 6 Milliarden Franken gesichert.
Dieses Einlagensicherungssystem wurde nach der Finanzkrise aufgrund einer Motion in unserem Rat in die Revision des Bankengesetzes 2011 eingebaut. Wenn es also um den Einlegerschutz geht, kann auf ein funktionierendes System aufgebaut werden; es braucht diese Volksinitiative nicht.
Von der Vollgeld-Initiative deutlich zu unterscheiden ist das Digitalgeld. In diesem Bereich wird auch die SNB ein Projekt verfolgen; das begrüsse ich ausdrücklich.
Hinter der Vollgeld-Initiative stehen der überparteiliche Verein Monetäre Modernisierung (MoMo) und ein wissenschaftlicher Beirat. Vor den WAK-Sitzungen, die sich mit diesem Thema beschäftigten, und auch über dieses Wochenende und bis heute wurden wir mit pseudowissenschaftlichen Stellungnahmen und Argumentarien eingedeckt. Dies weckt in mir ungute Gefühle. Die eigentlichen Motive der Initianten blieben mir immer etwas verschlossen, waren im Dunstkreis von vorgeschobener Sicherheit und Wissenschaft. Sehe ich hier Geister, wenn ich befürchte, dass hinter dieser Initiative fremde Kräfte stehen, welche auf dem Umweg der Unsicherheit und Instabilität dem erfolgreichen Finanzplatz Schweiz Schaden zufügen wollen? Das möchte ich nicht, und ich werde deshalb die Initiative aus all diesen Gründen zur Ablehnung empfehlen. Ein indirekter Gegenvorschlag wurde bereits beschlossen, und es bedarf deshalb hier keines weiteren Gegenvorschlages.
FÖHN PETERConseil des EtatsSchwyzGroupe de l'Union démocratique du Centre (V)
Föhn Peter (V, SZ):
Wir wurden insbesondere vor der Kommissionssitzung, in der wir dieses Geschäft behandelten, mit vielen Dutzenden, nicht nur einigen, Briefen, E-Mails und Botschaften überhäuft. Wir wurden angeschrieben und angesprochen. Ich muss sagen, dass ich viele der Botschaften, die uns die Initianten auf den Tisch legten und die heute noch bei mir auf dem Tisch liegen, eigentlich teile. Ich zitiere Ihnen einige der Kernbotschaften: Ja zu sicheren Konten; Ja zum Willen des Volkes, Gesetzeslücke schliessen; Ja zur Entlastung der Steuerzahler und der Realwirtschaft. Weitere Botschaften lauten: Ja zu fairer Marktwirtschaft, Ja zum Bankenplatz Schweiz, Ja zu einer handlungsfähigen Nationalbank, Ja zu Stabilität statt Finanzmarktexperimenten usw. Ich habe gesagt, dass ich vielem zustimme. Aber letztendlich ziehe ich einen anderen Schluss als die Initianten.
In einem Brief wurde auch die Grundsatzfrage gestellt: Wer soll unsere Franken herstellen, private Banken oder die Nationalbank? Zukünftig solle die Nationalbank zusätzlich zum Bargeld auch das elektronische Geld selber herstellen; dadurch könne die Nationalbank pro Jahr zusätzlich 5 bis 10 Milliarden Schweizerfranken an Bund und Kantone auszahlen. Das wäre sehr, sehr schön. Und mit diesen zusätzlichen Einnahmen, so heisst es weiter, könnten Steuern gesenkt, Staatsschulden abgebaut oder öffentliche Infrastrukturen und die Sozialwerke mitfinanziert werden.
Alles schön und gut, aber ich sage noch einmal: Persönlich ziehe ich einen ganz anderen Schluss als die Initianten und als das, was uns hier vorgespielt wird. Denn das heutige dezentrale System funktioniert doch sehr gut. Wenn etwas funktioniert, sollte man es auch nicht kehren oder nicht anknabbern. Wenn etwas funktioniert, darf man es zumindest nicht gefährden. Alles Geld nur von der Schweizerischen Nationalbank herausgeben? Das erachte ich als völlig falsch. Ich bin überzeugt, die Kredite würden nicht günstiger, sondern mit Bestimmtheit teurer. Dazu würden unsere Schweizer Banken, würde das gesamte Schweizer Bankensystem destabilisiert, also sogar gefährdet. Denn die Geldmenge ist heute über die Zinsen gut steuerbar, und das könnte man dann nicht mehr so machen.
Wir würden damit nichts retten, im Gegenteil, höchstens gefährden. Die SNB könnte meiner Meinung nach auch unter politischen Einfluss geraten, und unsere Banken allgemein, unser Bankensystem, der Finanzplatz Schweiz würde mit Bestimmtheit an Flexibilität verlieren.
So bitte ich Sie, sich auf keine Experimente einzulassen oder auf keine Experimente einzusteigen. Ich glaube, ein solches Experiment würde insbesondere über die Grenze hinaus nur Unsicherheit auslösen.
Der Titel der Initiative heisst "Für krisensicheres Geld. Geldschöpfung allein durch die Nationalbank! (Vollgeld-Initiative)". Frau Fetz hatte gesagt: Nur Bares ist Wahres. Man könnte dann noch einen Schritt weiter zurückgehen. Dann kämen wir dann zum Tauschhandel. Schon damals, beim "Bares ist Wahres" oder eben auch beim Tauschhandel wurden schon Leute über den Tisch gezogen, nicht weniger als heute. Das muss ich ganz klar sagen.
Deshalb würden wir hier eine grosse Unsicherheit aufbauen. Ich bitte Sie, diese Initiative zur Ablehnung zu empfehlen. Die Schweiz darf nicht zu einem weltweit beispiellosen - beispiellosen! - Experimentfall mit völlig unklaren Folgen werden. Eine Umsetzung der Initiative würde nämlich zu grosser Unsicherheit und potenziell weitreichenden Nachteilen für die Schweiz führen. Dieses Risiko dürfen wir nicht eingehen.
Es braucht in diesem Fall weder einen direkten noch einen indirekten Gegenvorschlag; es braucht hier gar nichts. Deshalb müssen wir das Geschäft auch nicht an den Bundesrat zurückweisen. Es braucht von unserer Seite ein klares Statement, indem wir diese Initiative den Ständen und dem Volk klar zur Ablehnung empfehlen.
ZANETTI ROBERTOConseil des EtatsSoleureGroupe socialiste (S)
Zanetti Roberto (S, SO):
Der Kommissionssprecher hat mitgeteilt, dass die Initiative von der Kommission mit 11 zu 0 Stimmen zur Ablehnung empfohlen werde. Da fehlen zwei, entweder zwei Abwesenheiten oder zwei Enthaltungen. Ich kann Ihnen sagen, dass es zwei Enthaltungen waren. Eine davon war ich. Enthaltungen in einer solchen Frage sind, finde ich, erklärungsbedürftig. Ich versuche daher, Ihnen zu erklären, wieso ich mich der Stimme enthalten habe.
Zuerst möchte ich mich vor dem geldtheoretischen Sachverstand meiner Vorredner verneigen. Bei der Lektüre der Unterlagen habe ich nämlich festgestellt, dass selbst in der Wissenschaft allein schon der Geldbegriff wie auch die Geldmengendefinitionen nicht geklärt sind. Es hat einmal an der Uni Bern einen Professor Niehans gegeben, der als super Geldtheoretiker gehandelt worden ist, weil er, im Gegensatz zu anderen, die Geldmenge M3 in England richtig geschätzt hatte. Allein schon Geldmengendefinitionen, Geldbegriffe sind also relativ offene Begriffe. Deshalb staune ich, wie ein paar Redner das alles ganz, ganz klar definieren können. Ich habe da meine klar deklarierten Zweifel. Ich bin unsicher und hin und wieder auch beunruhigt.
Stellen Sie sich einmal die Geldflut vor, die in der letzten Zeit von den Zentralbanken ausgelöst worden ist - das sind nicht nur Schwarzmaler, die sich dazu ein paar Gedanken machen. Allein die Bilanz unserer Nationalbank ist um rund den Faktor 6 gewachsen. Da kann man ja schon fast von "Explosion" sprechen. Denken wir an all die Kryptowährungen wie Bitcoin usw., bei denen man auch nicht ganz so genau weiss, was das für Auswirkungen haben kann. Diese Ideen, wie man dieser entfesselten Geldflut Herr werden kann, sind meines Erachtens also durchaus berechtigt.
Ich habe in der Kommission denn auch gesagt, dass ich diese Initiative als spannendes Gedankenexperiment ansehe. Gedankenexperimente sind etwas Spannendes, wobei sie aber auch nicht unbedingt und zwingend in die Bundesverfassung gehören. Einer der angehörten Professoren hat jedenfalls gesagt, dass das tatsächlich ein spannendes und herausforderndes Gedankenexperiment sei, das sich aber eher für ein Doktorandenseminar eigne als für eine Volksabstimmung. Immerhin werden da aber Fragen auf den Tisch gelegt, die mich und wahrscheinlich auch andere herumtreiben.
Irgendwann hat man gehört, wenn Geldschöpfung stattfinde, könne dies das reale Wachstum finanzieren - das ist toll, das wünschen wir uns alle. Wenn plötzlich zu viel Geld und zu wenig Güter vorhanden sind, kann das zu Inflation führen - das wollen wir nicht, befürchten wir aber ein bisschen angesichts der Geldflut -, oder es kann zu Spekulationen und Blasenbildungen führen. Wir haben da also ein reales Problem.
Jetzt haben wir eben Anhörungen gemacht. Anhörungen macht man ja nicht, um vor allem die eigene Position bestätigt zu finden, sondern um vom Sachverstand der Experten profitieren zu können. Ich glaube, wenn man das jetzt zum Besten gibt, verletzt man kein Kommissionsgeheimnis, sondern gibt eben diesen Erkenntnisfortschritt, den man gewonnen hat, weiter. Ich muss Ihnen sagen: Von diesen Professoren hat es einer am drastischsten gesagt, und der ist politisch unverdächtig und steht, auf mich bezogen, ziemlich deutlich auf der andern Seite der Barrikade. Dieser Professor hat gesagt, für ihn sei die Sache absolut klar: Allermindestens 10 Prozent Eigenmittel, und zwar reale und harte und nicht irgendwie künstlich gepushte Eigenmittel, seien für Grossbanken das Minimum. Er hat sich auch als ausdrücklich bankenfreundlich bezeichnet: Seine Kollegen aus der Wissenschaft würden 20 Prozent Eigenmittel verlangen. Gehen Sie mal zu einer Bank und sagen Sie, Sie möchten ein Haus bauen, und Sie hätten 5 Prozent Eigenmittel! Der Bankberater wird Sie auslachen - der wird Sie auslachen! Unsere systemrelevanten Banken wursteln sich aber durch die Weltgeschichte mit knappen 5 Prozent wirklich harten Eigenmitteln! Zwei oder drei dieser Experten haben gesagt: Ja, das Experiment sei meinetwegen intellektuell herausfordernd und spannend, aber ein bisschen zu risikoreich. Zur Stabilisierung des Finanzsystems sei aber eine deutlich erhöhte Eigenmittelbasis dieser systemrelevanten Banken der verheissungsvolle Weg.
Deshalb bitte ich Sie, der Minderheit zuzustimmen und eben diesen indirekten Gegenvorschlag ins Auge zu fassen. Das ist auch der Grund, wieso ich mich dann bei der Abstimmungsempfehlung zur Initiative der Stimme enthalte. Ich finde das Risiko zu hoch. Wir riskieren allenfalls wirklich realwirtschaftliche Kollateralschäden. Das will ich auch nicht. Wenn ich Banker wäre, würde ich sagen: "Ja, Risiko - toll! Es geht ja zulasten anderer!" Hier kann ich das nicht sagen. Ich will nicht den Wohlstand anderer Leute gefährden. Deshalb kann ich nicht Ja sagen zu dieser Initiative.
Geldpolitisch befinden wir uns immerhin mit hohem Tempo auf der Überholspur. Eine Vollbremsung auf der Überholspur könnte wahrscheinlich zu Problemen führen. Aber einfach so weiterrasseln lassen möchte ich den Wagen nicht.
Deshalb bitte ich Sie noch einmal um Zustimmung zur Minderheit und Rückweisung an den Bundesrat, damit er eben diese Eigenmittelgeschichte noch einmal an die Hand nimmt.
Falls dieser Minderheitsantrag wider Erwarten abgelehnt werden sollte, würde ich mich bei der Abstimmungsempfehlung der Stimme enthalten als Zeichen dafür, dass wir hier ein real existierendes Problem, aber noch nicht die wirklich endgültig überzeugende Lösung haben. Wir haben aber immerhin einen Lösungsansatz.
Bischof Pirmin (C, SO):
Wir führen ja hier eine politische Debatte um eine Volksinitiative, die am Schluss auch vom Volk beurteilt werden wird. Jetzt kann man das auf zwei Seiten machen. Die eine Frage ist die theoretische Beurteilung des Inhalts der Initiative. Das macht man eigentlich bei allen Volksinitiativen. Das ist manchmal einfacher, manchmal schwieriger. In unserem Fall, Sie haben es gesehen, und der Kommissionssprecher hat es ausgeführt, ist das nicht einfach. Es geht um währungsrechtliche und um geldpolitische Fragen, die für Nichtökonomen - und vor allem für solche, die keine Geldspezialisten sind - schwer durchschaubar sind, auch für die Bevölkerung. Es wird in der Volksabstimmung für beide Seiten schwierig sein, zu erklären, worum es überhaupt geht.
Das geht mir nicht anders. Ich bin ein einfacher Jurist und Rechtsanwalt und habe auch Mühe, die geldtheoretischen Überlegungen zu verstehen, obwohl ich selber Vorlesungen beim von Kollege Zanetti zitierten Professor Jürg Niehans hier in Bern genossen habe, der ja Berater der englischen Regierung war. Das ist die eine Frage. Man kann theoretische Debatten führen, man kann Seminare abhalten und Doktorarbeiten schreiben.
Die andere Frage ist die folgende: Reden wir von etwas, das es auf der Welt schon gibt? Dann kann man nämlich Rechtsvergleiche anstellen. Es gibt in der Schweiz ein eigenes Institut für Rechtsvergleichung in Lausanne, und bei grossen Gesetzesvorlagen machen wir eben Rechtsvergleiche und sehen, wie das in anderen Ländern geht. Dann können wir sagen, das ist besser oder schlechter. Machen wir doch einmal, was die Vollgeld- Initiative angeht, einen Rechtsvergleich, und vergleichen wir das System einmal mit Ländern, die das schon eingeführt haben. Welche Länder haben ein Vollgeldsystem oder ein ähnliches System in Europa oder sonst auf der Welt schon eingeführt? Wenn Sie dem Institut für Rechtsvergleichung in Lausanne diesen Auftrag geben, dann ist die Antwort ganz einfach: Es gibt kein einziges Land auf der Welt - kein einziges Land auf der Welt! - und auch keinen Teil eines Landes auf dieser Welt, das heute oder früher ein solches System eingeführt hat.
Jetzt kann es sein, dass wir wesentlich intelligenter sind als der Rest der Welt; das ist ja in der Schweiz manchmal eine verbreitete Auffassung. Bei weniger bedeutenden Vorlagen kann es auch interessant sein, einmal zu experimentieren.
Wenn wir aber unsere Volkswirtschaft und die acht Millionen Menschen in diesem Land zum Experimentierfeld für eine lustige und interessante geldpolitische und ökonomische Theorie machen, dann sind wir die Spekulanten. Es ist eben nicht eine unbedeutende Frage, sondern eine ganz zentrale Frage der Wirtschaft, und die Risiken sind für die gesamte Volkswirtschaft erheblich. Kein Land der Welt hat das bisher gemacht. Die Initianten führen als Beispiel den amerikanischen Bundesstaat Louisiana an. Auch dieses Beispiel stimmt nicht: Das war zwar in einer gewissen Zeit dort gängige Praxis, aber in einer Zeit, als es in den Vereinigten Staaten und in den Bundesstaaten noch gar keine Zentralbanken gab. Der Vergleich hinkt. Es gibt keinen Vergleich, mit dem wir ungefähr beurteilen könnten, wie riskant oder wie vorteilhaft das System ist.
Wir haben uns in der Kommission dann auf die Hearings verlassen, und hier haben wir uns insbesondere auf den Präsidenten des Direktoriums der Schweizerischen Nationalbank verlassen. An sich könnte er ja sagen, dass es toll ist, wenn die Nationalbank derart viel zusätzliche Macht bekommt; diese bekäme sie mit dem Vollgeldsystem. Er lehnt die Initiative, auch seine Machtausdehnung, aber dezidiert ab. Er warnt vor den erheblichen Risiken dieses neuen Systems. Er führt dann insbesondere Folgendes aus: Wenn man ein Vollgeldsystem einführen würde, dann könnte das Schattenbankensystem, das eben nicht wie das ordentliche Bankensystem in der Schweiz reguliert ist, erheblich an Einfluss gewinnen. Geldschöpfung und Kreditvergabe würden dann also in einen Bereich verschoben, der überhaupt nicht reguliert und kontrolliert ist. Das können wir doch in einem Staat nicht zur Gesetzgebung machen.
Die Alternative, die die Minderheit vorschlägt, ist eine diskutable. Sie kommt aber jetzt wahrscheinlich zum falschen Zeitpunkt. Die Schweiz hat eine "Too big to fail"-Gesetzgebung, die gültig ist und läuft. Diese hat einen Fahrplan, der bis 2019 läuft, mit ganz genauen Eigenkapitalanwachs-Vorgaben für die "Too big to fail"-Institute. Ich halte es nicht für sinnvoll, hier während des Spiels die Spielregeln zu ändern.
Unter dem Strich: Ich bitte Sie, mangels irgendwelcher internationaler Vergleiche darauf zu verzichten, die Schweiz zu einem - wie es eine englische Parlamentarierin in einer Videobotschaft gesagt hat - idealen Experimentierfeld für dieses geldpolitische Experiment zu machen.
Ich bitte Sie, die Initiative zur Ablehnung zu empfehlen und auch dem Antrag der Kommissionsminderheit nicht zuzustimmen.
MINDER THOMASConseil des EtatsSchaffhouseGroupe de l'Union démocratique du Centre (V)
Minder Thomas (V, SH):
Dass Grossbanken unsere Wirtschaft, Politik und Gesellschaft in regelmässigen Abständen mittels einer Finanzkrise in grosse Schwierigkeiten bringen, ist unbestritten. Kollegin Fetz, die nächste Finanzkrise ist so sicher wie das Amen in der Kirche. Die Frage ist nur: Wann und wen wird es diesmal erwischen?
Immer wieder sind es die weltweit tätigen Grossbanken, welche unsere Volkswirtschaft durch nicht gesetzeskonformes, fahrlässiges, ja sogar kriminelles vorsätzliches Verhalten im In- und Ausland ins Wanken bringen. Die Subprime-Krise in den USA und der Konkurs von Lehman Brothers und deren Konsequenzen sind uns allen noch gegenwärtig. Das Fehlverhalten der UBS führte bekanntlich bis zur Staatshilfe. Libor- und Devisenmanipulationen bis hin zur Mithilfe zu Steuerhinterziehung runden die Verfehlungen in den Jahren danach ab.
Die ständigen Verfehlungen unserer zwei Grossbanken weltweit sind gewaltig. Im Halbjahresrhythmus wird der UBS oder der Credit Suisse eine Busse auferlegt, oder die Bank einigt sich in einem aussergerichtlichen Verfahren. Die CS hat in den letzten beiden Jahren fast sechs Milliarden Franken Verlust gemacht. Ein guter Teil davon machen Verfehlungen, Bussen und Rechtsstreitigkeiten in allen Herren Ländern aus. Unsere Standesvertreter aus Zürich und Basel können bestätigen, dass unsere zwei Grossinstitute bei solchen horrenden Verlusten aufgrund des Vorsteuerabzuges ein paar Jahre lang keine Steuern zahlen.
Warum erwähne ich das alles im Zusammenhang mit dieser Volksinitiative? Bekanntlich führt zu billiges Geld, zu viel eigenes Giral- oder Buchgeld, zu tiefes Eigenkapital bei Banken eher zu risikoaffinem Verhalten und zu Fehlentscheidungen, als wenn mit eigenem Geld, wie dies übrigens das klassische KMU tut, gewirtschaftet wird. Oder anders ausgedrückt: Mit billigem Fremdkapital treibt man eher Unsinn. Das gilt im Privaten wie im Geschäftlichen. Im Zentrum der Subprime-Krise standen die Verfehlungen bei "Aktiven" - natürlich in Anführungs- und Schlusszeichen - und Verbriefungen. Diese "Aktiven" waren eben, wie beim Giral- oder Buchgeld, nicht real vorhanden, sondern nur fiktiv. Es ist eigentlich paradox, etwas zu verbriefen oder zu verkaufen, das man gar nicht besitzt.
Doch auch die Finma-Aufsichtskommission hat diese Praxis bekanntlich nicht unterbrochen, sondern sogar toleriert. Auch die internen und externen Revisoren haben allesamt einen miserablen Job gemacht, was die Subprime-Krise betrifft. Zudem, und gerade deswegen, haftet immer noch das "Too big to fail"-Problem an unseren beiden Grossbanken. Es ist nach wie vor nicht nachhaltig gelöst. Da hilft auch die Finma als Aufsichtsbehörde nicht, auch wenn ihr Mitarbeiterbestand mittlerweile bei bald 500 liegt. Da helfen auch eine lächerliche 5-Prozent-Eigenkapitalquote oder die Basel-III-Richtlinien nicht.
Ob mit der Annahme der Vollgeld-Initiative das "Too big to fail"-Problem gelöst und die ausufernde Aufsichtsbehörde abgebaut werden könnte, ist schwierig zu beantworten. Ich ziehe hier den Joker. Ein klares Ja zu dieser Frage hätte meine Entscheidungsfindung einfacher gemacht. Es ist jedoch sonnenklar - und da muss man keine Sekunde zögern -, dass mit einer höheren Eigenkapitalquote eine Unternehmung stabiler und sicherer ist. Das ist wie das Kletterseil. Es heisst nicht, dass damit nie ein Unfall oder ein Absturz passiert. Doch je höher die Eigenkapitalquote, umso eher fällt das Unternehmen ins Seil und nicht in den Abgrund.
Ich habe nie verstanden, dass die Finma, damals noch die Eidgenössische Bankenkommission, meinte, mit einer derart tiefen Eigenkapitalquote von wenigen Prozenten könne einer Bank nichts passieren. Das war damals blauäugig und ist es heute noch. Beim Grounding der UBS hatte die Bank etwa 1,5 Prozent Eigenkapital. Das heisst, von 100 Franken hatte die UBS gerade mal Fr. 1.50 eigenes Kapital. Heute schreibt die Finma vor, dass die Grossbanken bis 2019 5 Prozent erreichen müssen. Nur Träumer glauben, dass man mit 5 Prozent Eigenkapital durch ein heftiges Wirtschaftsgewitter, geschweige denn einen Wirtschaftstsunami, kommt.
Das ist auch der Grund, weshalb ich bei dieser Vorlage die Minderheit Fetz unterstütze. Doch Hand aufs Herz: Auch mit einer Eigenkapitalquote von 10 Prozent dürfen wir nicht dem Glauben verfallen, damit sei das "Too big to fail"-Problem der Grossbanken nachhaltig gelöst.
Sie alle kennen den Fall Adoboli der UBS in London, der zum Rücktritt von CEO Grübel geführt hat. Genau dieser Fall zeigt exemplarisch, wie brandgefährlich Grossbanken mit fremdem Geld oder eben Buchgeld oder der Leverage-Möglichkeit umgehen. Im Falle Adoboli resultierte ein Verlust von einer Milliarde Franken. Als die Verantwortlichen den Fall entdeckten, waren sage und schreibe 12 Milliarden Franken auf der Risikoseite offen. In grösster Not konnten 11 Milliarden ans Ufer gerettet werden. In Erinnerung gerufen sei, dass dieser Fall in einem kleinen Office von gerade einmal einem Dutzend Mitarbeitern passierte. Ebenfalls in Erinnerung gerufen sei, dass dieser Fall nach der Staatshilfe an die UBS passierte.
Ich bitte Sie, bei Ihrem Entscheid diese unglaublichen Geschichten nicht zu vergessen. In der Schweizer KMU-Landschaft, in welcher Firmen produzieren und in der Realwirtschaft tätig sind und wo die Aktiven sichtbar in Form von Waren, Maschinen, Immobilien, Cash usw. vorhanden sind, sind solche Spielereien wie bei den Grossbanken kaum möglich. Paradox ist, und das sei in diesem Zusammenhang wieder einmal erwähnt: Würden wir KMU bei den Grossbanken um einen Kredit anfragen, bei einer Eigenkapitalquote von 5 Prozent in unserem eigenen Betrieb, Herr Zanetti, man würde uns auslachen. Die Grossbanken jedoch beklagen sich über eine hohe Eigenkapitalquote, und man gibt ihnen bis 2019 Zeit, diese 5-Prozent-Hürde zu nehmen. Die Politik und die Finma glauben, diese Vorgabe für die Grossbanken sei nachhaltig und existenzsichernd. Grosse Aktiengesellschaften wie die Grossbanken, global tätig und erst noch als Dienstleistungsunternehmen, müssten erst recht eine höhere Eigenkapitalquote haben als ein kleines, produzierendes KMU.
Ich bitte Sie also, der Minderheit zu folgen und so die systemrelevanten Grossbanken zu zwingen, mit fremdem Geld behutsamer zu geschäften.
Wenn Sie zweifeln, ob eine Eigenkapitalquote von 10 Prozent viel oder wenig ist, so möchte ich in Erinnerung rufen, dass vor hundert Jahren die Eigenkapitalquote der Schweizer Banken im Schnitt bei knapp über 15 Prozent lag. Ende des 19. Jahrhunderts lagen die Werte sogar noch höher. Die beiden Grossbanken - damals Kreditanstalt und Bankverein - hatten eine Eigenkapitalquote von 30 Prozent. Wenn Sie also heute der Minderheit folgen, so ist das kein Jahrhundertentscheid.
RECHSTEINER PAULConseil des EtatsSt-GallGroupe socialiste (S)
Rechsteiner Paul (S, SG):
Die Initiative, die heute zu beurteilen ist, ist eine Antwort auf die grosse Finanzkrise von 2008, oder man müsste besser sagen der Versuch einer Antwort in Form einer Volksinitiative. Die Finanzkrise ist bald zehn Jahre her. Dabei ist das Weltfinanzsystem fast in den Abgrund gerissen worden: durch Missbräuche, unvorstellbare Missbräuche im Finanzsektor selber; von Boni getriebene Manager, die, nur ihre eigenen Profite vor Augen, verantwortungslos neue Instrumente im Finanzsektor erfunden hatten. Das war auch bei Schweizer Grossbanken der Fall. Die Folgen dieser Krise hatten allerdings nicht sie auszulöffeln. Sie haben sehr viel verdient. Ihnen ging es auch nach der Krise weiterhin gut. Auszulöffeln hatten die Folgen dieser Missbräuche, dieser gewaltigen Finanzkrise weltweit die Bevölkerungen betroffener Länder mit gewaltigen Folgen bis zum heutigen Tag.
So gesehen ist es so, dass es legitim und richtig ist, wenn Antworten gesucht werden. Es geht sicher nicht darum, hinter diesem Vorhaben Leute zu sehen, die vielleicht unredliche Absichten haben. Verschwörungstheorien sind hier, glaube ich, fehl am Platz. Vielmehr sind es ernsthafte Leute mit guten Absichten, die, das vielleicht zu Kollege Graber, diese Initiative lanciert haben. Ich glaube, es sind da Leute dabei wie Reinhold Harringer, das war der anerkannte und geschätzte langjährige Finanzverwalter der Stadt St. Gallen. Er spielt bei dieser Initiative eine wichtige Rolle. Professor Ulrich ist dabei, der lange Jahre als Wirtschaftsethiker an der Universität St. Gallen tätig war. Auch Professor Mastronardi ist dabei, der auch an der Universität St. Gallen lehrte und vorher - die älteren Ratsmitglieder können sich vielleicht daran erinnern - der sehr qualifizierte Sekretär unserer Geschäftsprüfungskommission im Parlament war, und zwar in ihrer besten und wirksamsten Phase. Es sind also lauter Leute, die sehr seriös über die Dinge nachdenken, die sie tun und die sie vorschlagen.
Trotzdem bin ich selber der Meinung, dass der Weg, den diese Initiative vorschlägt, nicht der richtige ist. Die Initiative hängt eigentlich einem veralteten Monetarismus an. Ende der Achtzigerjahre, Anfang der Neunzigerjahre herrschte auch in der Schweiz bei der Nationalbank die Meinung vor, dass man mit der Geldmengensteuerung die Konjunktur, die Preisentwicklung beeinflussen könne. Dieser Monetarismus ist veraltet, und er ist ersetzt worden durch die Zinssteuerung der Konjunktur und der Preisentwicklung und durch Interventionen am Devisenmarkt, was wir ja durch die Politik der Nationalbank erleben. Es gibt aber nicht mehr diese Geldmengensteuerung. Letztlich ist die Vollgeld-Initiative nichts anderes als etwas, was auf der Vorstellung aufbaut, mit der Geldmenge könne man die Konjunktur steuern.
Wenn man jetzt diesem veralteten Monetarismus folgen würde, würde man sich der Instrumente berauben, die eben heute als die wirksamen gelten, nämlich die Zinssteuerung, die Interventionen am Devisenmarkt. Sie sind unerlässlich im Interesse der Bekämpfung von Krisen, auch der Bekämpfung einer zu starken Währung. Dazu gäbe es ja durchaus Diskussionen zu führen, die wir anhand eines Berichtes, der in der WAK diskutiert wird - ich glaube auch im Plenum -, noch in anderem Zusammenhang führen können. Insoweit lehne ich die Initiative ebenfalls ab.
Es liegt ein Vorschlag für einen Gegenentwurf vor. Man kann sich fragen, ob der Gegenentwurf jetzt genau in der Logik der Initiative ist und in diesem Sinne klassisch das Ziel der Initiative mit anderen Mitteln verfolgen würde. Man kann es so betrachten, weil natürlich die Instabilität im Finanzsektor der entscheidende Anlass für die Lancierung der Initiative war. Es bleibt dabei - ich möchte unterstreichen, was verschiedene Vorredner gesagt haben -, dass die ungenügende Eigenkapitalausstattung der Grossbanken bezogen auf die Schweiz mit ein entscheidender Grund für die Finanzkrise war. Es ist eben auch erst knapp zehn Jahre her, seit in der Schweiz in einer einmaligen Rettungsübung mit Notrecht die UBS gerettet werden musste, mit 68 Milliarden Franken. Die Rettung ist gelungen, aber mit 68 Milliarden Franken, das ist die Grössenordnung des Bundeshaushaltes. Das war eine gewaltig Übung, und zwar ging es um eine Bank - mein Vorredner hat es auch gesagt -, die eigentlich lange Zeit über genügende Eigenmittel verfügte, um auch Krisen aufzufangen. Nur bonigetrieben ging es dann darum, die Eigenkapitalrendite durch den Abbau des Eigenkapitals zu steigern.
Mit einer verantwortungslosen Politik ist das erst möglich gemacht worden. Das Rezept ist einfach: Die Eigenkapitalanforderungen sind zu steigern. Auch hierzu noch einmal eine historische Reminiszenz: Es ist noch nicht eine Ewigkeit her, gut 25 Jahre, seit der grossen Immobilienkrise Ende der 1980er-, Anfang der 1990er-Jahre. Verschiedene kleinere Banken, die ungenügend kapitalisiert waren, die Kantonalbank Appenzell Ausserrhoden z. B., sind daran zugrunde gegangen. Insgesamt konnte das Bankensystem damals diese enormen Verluste in der Grössenordnung von 40 bis 50 Milliarden Franken einfach verkraften, weil genügend Eigenkapital da war. Es war dann in dieser Phase, als Zauberlehrlinge, von Boni getriebene Manager den Shareholder-Value-Ansatz und Eigenkapitalrenditen von 15 bis 20 Prozent quer durch die Schweiz gepredigt haben - die sogenannten Visionen von Leuten wie Martin Ebner und Christoph Blocher damals. Es war eine Zeit, in der das Schweizer System in die völlig falsche Richtung lief. Die Antwort darauf ist eine bessere Eigenkapitalausstattung.
Wenn man den aktuellen Bericht der Nationalbank zur Finanzstabilität 2017 anschaut, dann muss man sagen: Auch die Nationalbank macht sich, wenn auch in sehr zurückhaltenden Worten, wie es sich für diese ehrwürdige Institution gehört, nach wie vor Sorgen über die Verlusttragfähigkeit gerade der Grossbanken. Es ist einiges geschehen in der Vergangenheit, aber es ist auch nicht zu übersehen, dass die Finma, die hier massgebend ist, auch unter Druck steht, und zwar im negativen Sinn unter Druck steht. Es ist klar, dass diese Eigenkapitalanforderungen etwas kosten. Daher ist es wichtig, dass der Druck für eine genügende Eigenkapitalausstattung erhöht wird.
In diesem Sinne geht der Gegenvorschlag in die richtige Richtung, und aus diesen Gründen werde ich diesen auch unterstützen.
NOSER RUEDIConseil des EtatsZurichGroupe libéral-radical (RL)
Noser Ruedi (RL, ZH), für die Kommission:
Ich möchte mich bedanken für die Debatte und noch etwas die Buchhaltung auftun. Falls Herr Bundesrat Maurer eine halbe Stunde redet, werden wir gleich viel Zeit für diese Initiative verwenden wie für die Hornkuh-Initiative.
Ich möchte noch zwei, drei Dinge aus der Diskussion aufnehmen. Ich glaube, es muss noch einmal festgehalten werden: Unabhängig davon, was der Rückweisungsantrag inhaltlich verlangt oder nicht verlangt, die Initianten wollen etwas anderes. Die Initianten wollen, dass die Geldschöpfung über die Schweizerische Nationalbank geschieht. Das hat eigentlich nichts zu tun mit dem, was der Rückweisungsantrag möchte, und ich gehe fest davon aus, auch wenn der Rückweisungsantrag eine Mehrheit hätte, würde die Initiativen nicht zurückgezogen. In dem Sinn erfüllt er für mich eben an und für sich nicht die Funktion eines indirekten Gegenvorschlags. Darum bin ich nach wie vor der Ansicht, unabhängig davon, was jetzt alles gesagt wurde, sollte man nicht auf den Rückweisungsvorschlag eintreten.
Ich glaube, inhaltlich möchte ich nur noch zwei Dinge sagen. Es ist etwas schwierig, wenn man Realwirtschaft und Finanzwirtschaft gegeneinander ausspielt. Also erstens muss ich mal die Bemerkung machen, unser sämtliches Pensionskassengeld ist nicht in der realen Wirtschaft, sondern in diesem Finanzmarkt drin, und zweitens, es gibt doch auch in der realen Wirtschaft ein gewisses Interesse, dass es einen Finanzmarkt gibt. Also, wenn ich meine Dollar und meine Euro absichern will, brauche solche Finanzinstrumente, die man in der Realwirtschaft nicht findet. Wir sollten etwas vorsichtig sein, wenn wir das einfach gegeneinander ausspielen.
Der Nationalbank-Präsident hat in der Kommission gesagt, "if it's not broken don't fix it". Unser System heute funktioniert eigentlich gut, und es ist nicht so - und das möchte ich betonen als Kommissionssprecher -, dass ich mir anmasse, das Geldsystem zu verstehen. Wer meinem Votum zugehört hat, der hat mitbekommen, dass man in den Übergangsbestimmungen, die sehr konkret ausformuliert sind, schauen kann, wo die Probleme wirklich liegen. Im ganzen Rest stellen sich bedeutend mehr Fragen betreffend das neue System, als wir Antworten haben. Es ist mir wichtig, hier Folgendes festzustellen: In allen Diskussionen habe ich gemerkt, dass nur die Initianten auf alle Fragen eine Antwort haben. Ich persönlich als Kommissionssprecher habe die auch nicht, Herr Kollega Zanetti.
Es ist nicht die Frage, ob das ein Experiment ist, das vom Ausland auf uns zugekommen ist oder nicht.
Die Frage ist: Ist die Schweiz der richtige Ort für dieses Experiment? Da ich ja auch noch WBK-Mitglied bin, gestatte ich mir, hier mit dem Tierwohl zu argumentieren. Wenn Sie an einem Primaten, also an einem Affen, einen Tierversuch machen wollen, müssen zwei Bedingungen erfüllt sein. Erstens: Sie müssen sämtliche anderen Wege, zu den gewünschten Wissenserkenntnissen zu kommen, zuerst begangen haben. Das haben die Initianten nicht aufgezeigt. Man könnte bedeutend mehr machen als eine Masterarbeit. Man könnte zum Beispiel auch hier mal ein Postulat einreichen usw. Das wurde alles nicht gemacht. Das heisst, der Versuch am lebenden Objekt wird als Erstes gemacht, noch bevor man mehr Wissen hat.
Die zweite Bedingung für einen Versuch am Affen ist: Das Wissen muss für die Gesellschaft einen Mehrwert erzeugen. Auch dies ist komplett offen, Kollege Bischof hat dies eigentlich gut angedeutet. Darum ist es eigentlich klar, dass wir diesen Versuch nicht durchführen dürften. Die Ethikkommission, die Tierversuche bewilligt, würde diesen Versuch schlicht und einfach ablehnen.
Es gibt keinen Wohlstand ohne Risiken. Daran ändert auch die Vollgeld-Initiative nichts. Sie macht letztlich nichts anderes, als Risiken neu aufzuteilen. Zuletzt trifft es immer den Gleichen, nämlich den Steuerzahler in der Schweiz. Denn auch die SNB muss schlussendlich Kreditausfälle decken, entweder über Inflation, oder indem sie dem Steuerzahler die Rechnung stellt. Die Schweiz verfügt über eine starke Währung, über einen hervorragenden Finanzplatz. Beides geniesst international höchste Anerkennung und hat eine gute Reputation. Eine Währungsreform mit Ankündigung ist angesichts dieser Ausgangslage das Letzte, was wir brauchen.
Bitte empfehlen Sie die Initiative zur Ablehnung und lehnen Sie den Rückweisungsantrag ab.
Maurer Ueli, Bundesrat:
Diese Volksinitiative ist aus dem unguten Gefühl entstanden, dass unser Bankensystem zu wenig stabil sei. Das Ziel dieser Initiative - krisensicheres Geld - ist grundsätzlich zu unterstützen. Die Frage ist, ob diese Initiative ihre Ziele erreicht. Jede Volksinitiative verdient es grundsätzlich einmal, dass man sich mit den hehren Zielen der Initianten befasst, insbesondere auch in diesem Fall, in dem die Initianten mit fast missionarischem Eifer versuchen, ihre Idee unter die Leute zu bringen.
Nun, was ist von dieser Initiative zu halten, wenn man sie etwas genauer betrachtet? Eigentlich ist es ein globales Unbehagen, das dieser Initiative zugrunde liegt. Hier liegt vielleicht der grösste Irrtum der Initianten. Sie versuchen, ein globales Problem in der Schweiz zu lösen. Das ist eine Selbstüberschätzung. Wir alle wissen aus anderen Bereichen, dass eine Selbstüberschätzung tödlich sein kann. Wenn man sich selbst überschätzt, dann kann man sehr rasch in eine Sackgasse gelangen. Dieses Versprechen, hier mit einer nationalen Initiative ein globales Unbehagen zu lösen, ist vielleicht der grösste Irrtum dieser Initiative. Wir kommen damit zu einem Experimentierfeld Schweiz. Das kann, Herr Noser hat das ausgeführt, dann wirklich schwierig werden.
Wenn man den Argumenten der Initianten folgt, dann stösst man, ob man nun mit Experten spricht, die für oder die gegen die Initiative sind, immer wieder darauf, dass es eigentlich keine wissenschaftlichen Fakten gibt. Man kommt, wenn man den Argumenten folgt, immer wieder in eine Sackgasse. Man sucht nach Fakten, die letztlich nicht vorhanden sind. Damit ist man eigentlich immer wieder vor die Glaubensfrage - wenn ich dem so sagen kann - gestellt: Glaubt man den Argumenten, oder glaubt man ihnen nicht? Wirkliche Fakten können eigentlich auch die Experten der befürwortenden Seite nicht präsentieren. Es gibt auch keine wissenschaftlichen Fakten. In einer Welt, die auf Fakten angewiesen ist, sollten wir das nicht zu einer Religionsfrage machen: Glaubt man, oder glaubt man nicht? Das ist meiner Meinung nach eine grosse Schwäche dieser Initiative, dass sie nicht auf Fakten basiert, sondern auf Glaube und Annahmen. Das genügt nicht, um ein System völlig auf den Kopf zu stellen.
In diesem Umfeld die Schweiz zu einem Experimentierfeld werden zu lassen, das ist gefährlich. Herr Noser hat auf die Übergangsbestimmungen hingewiesen, die formuliert sind. Da spürt man dann meiner Meinung nach doch wieder eine gewisse Unsicherheit der Initianten. Man sieht zwar den Gipfel, man sieht das Ziel, man sieht die Ideologie. Aber der Weg dorthin, der ist nicht so klar definiert, das müssten wir dann auf Gesetzesstufe versuchen zu lösen. Dann öffnen wir in dieser Übergangsphase das Feld für alle möglichen Experimente. Wir sollten hier nicht Versuchskaninchen für die Welt werden mit einem System, das nicht abgesichert ist, zu dem keine wissenschaftlichen Fakten bestehen.
Das ist die ganz grosse Unsicherheit dieser Initiative, was ja auch in Ihren Voten zum Vorschein kommt. Man könnte sagen, die Initiative sei zwar gut gemeint, aber der Volksmund sagt ja: Gut gemeint ist oft das Gegenteil von gut. Ich glaube, dass genau diese Initiative am Schluss das Gegenteil von gut ist. Sie ist zwar gut gemeint, aber mit all diesen Unsicherheiten würden wir zu einem Experimentierfeld, und wir hätten weniger Stabilität.
Das Ziel der Stabilität würde nicht erreicht, sondern in diesem Bereich hätten wir Instabilität. Gerade die Schweiz gilt ja im Finanzbereich als Hort der Stabilität, das sehen wir am Schweizerfranken. Wenn die Schweiz diese Stabilität aufgibt und beginnt, in diesem Bereich zu experimentieren, ist das nicht nur für die Schweiz ein Faktor von Instabilität, sondern es könnte auch durchaus Auswirkungen haben. Ohne uns zu überschätzen - aber wenn wir beginnen, hier zu experimentieren, dann sind das Signale für die internationale Finanzwelt, die eben auch gefährlich sein können.
So muss man sagen, die Initiative als solche birgt wesentlich mehr Gefahren, als sie Chancen bietet. Vielleicht würde ja irgendetwas funktionieren, das schliesse ich nicht einmal ganz aus. Aber das Risiko auf diesem Weg ist eindeutig zu gross. Dieses Risiko dürfen wir nicht eingehen.
Damit sind wir bei der Frage, was wir dann machen können, denn ich teile durchaus die Haltung hier drin, dass wir ein System haben, das noch nicht genügend stabil ist. Da gibt es durchaus noch Verbesserungsbedarf. Aber es ist auch die Frage zu stellen: Ist das System, das wir haben, so schlecht? Wenn wir die letzten Jahrzehnte anschauen, sehen wir, dass unser System hervorragend ist. Unsere Banken funktionieren, sie sind in der Lage, ein Wirtschaftssystem zu finanzieren, Unternehmen zu finanzieren, die weltweit tätig sind, Konzerne zu finanzieren, die weltweit zu den führenden gehören. Also müssen wir feststellen: Im Grund genommen funktioniert unser System, und unsere Banken arbeiten absolut topseriös, das gilt es auch einmal festzuhalten.
Natürlich gab es bei unseren Grossbanken Auswüchse. Aber wir waren hier nicht die Einzigen. Wir können auch feststellen, dass Tausende und Zehntausende von Bankangestellten und Leader in der Bankenwelt eine ausserordentlich seriöse und gute Arbeit leisten. Sonst wären wir nicht dort, wo wir heute stehen. Auch aus dieser Sicht ist es nicht angezeigt, ein funktionierendes System auf den Kopf zu stellen, sondern die Schlussfolgerung wäre eigentlich, in diesem System Missstände festzustellen und dort Korrekturen vorzunehmen. Das ist der erfolgversprechendste Weg.
Damit wären wir eigentlich beim Gegenvorschlag: Braucht es einen Gegenvorschlag oder nicht? Vorab kann ich feststellen, dass ich durchaus ebenso altmodisch und konservativ bin wie Frau Fetz: Ich bezahle auch mit Bargeld und habe festgestellt, dass ich da kürzlich in einem europäischen Land zu einer Attraktion wurde: Als ich mit Bargeld bezahlte, waren drei Kassen lahmgelegt, und alle haben mich bestaunt, dass ich noch mit Bargeld bezahle. Also vielleicht sind wir tatsächlich langsam zu altmodisch mit "bar ist wahr".
Aber ich komme zurück zur Frage, ob es einen Gegenvorschlag braucht. Ich bin der Meinung, dass wir eigentlich seit 2008 auf dem Weg sind, der hier diskutiert wurde. Ich meine auch, dass dieser Gegenvorschlag in dieser Form nicht geeignet ist, denn er betrifft nur gerade die Frage des Eigenkapitals. Wenn mehr Stabilität in das Bankensystem gebracht werden soll, dann braucht es mehr als nur Eigenkapital. Wir arbeiten daran, wir haben die entsprechenden Erhöhungen beschlossen. Das ist gar nicht so einfach. Man kann das nicht aus dem Stand machen, sondern es braucht dazu Übergangsfristen, es braucht Zeit, es braucht auch die entsprechende Rücksichtnahme. Aber es braucht mehr, es braucht beispielsweise auch die entsprechende Liquidität und Liquiditätsvorschriften. Auch da arbeiten wir und haben entsprechende Bestimmungen verschärft. Es braucht die Einlagensicherung für die Kunden. Auch hier haben wir die Massnahmen verschärft. Es ist also ein Bündel von Massnahmen.
Mit der "Too big to fail"-Regelung haben die Grossbanken - das ist nun doch auch zu akzeptieren und zu respektieren - ihre Geschäftsmodelle wesentlich vereinfacht. Sie haben Risiko herausgenommen, und sie haben neue Strukturen geschaffen. Es ist also nicht so, dass wir die Grossbanken vor uns hertreiben müssen, sondern sie haben längst auch erkannt, dass sie ihre Systeme und ihre Strukturen und ihre Formen so anpassen müssen, dass sie nicht in unnötige Risiken laufen. Denn sie bezahlen am Schluss ja selbst. Der Staat hat auch für Grossbanken keine Haftung. Das haben wir mit dieser "Too big to fail"-Regelung gemacht. Also ist es zu akzeptieren und zu respektieren: Die Banken sind auf diesem Weg und haben das erkannt. Wenn Sie diese Geschäftsmodelle anschauen, stellen Sie das fest.
Es sind Strukturen, es ist das Gesellschaftsrecht, das beachtet werden muss. Im Gegensatz zu früher haben wir heute eine Finanzmarktaufsicht, die streng ist. Wenn wir das mit der Zeit der Eidgenössischen Bankenkommission vergleichen, sehen wir, dass wir damals diese strenge Regulierung, dieses rasche Eingreifen nicht hatten.
Wenn wir den Ansatz des Gegenvorschlages anschauen, dann ist das ein schmaler Teilaspekt. Zwar ein wichtiger, das Eigenkapital bleibt zentral, und das werden wir weiter im Auge behalten müssen. Aber es braucht für die Finanzmarktstabilität ein ganzes Bündel von Massnahmen, die aufeinander abgestimmt werden müssen. Das Bündel muss auch Rücksicht nehmen auf die kleineren Banken, auf die Regionalbanken, die eben auch ihre Zukunft haben wollen, die auch geschäften müssen. In diesem Kontext mit den Grossbanken, mit den "Too big to fail"-Banken, mit den regionalen Banken braucht es angepasste Massnahmen. Das braucht ein ganzes Bündel von entsprechenden Massnahmen, und daran arbeiten wir eigentlich laufend seit 2008. Das ist ein Prozess, der auch nicht abgeschlossen ist.
Es braucht meiner Meinung nach dazu keinen Gegenvorschlag, der auf einen Bereich fokussiert, sondern wir behalten weiterhin dieses ganze Geschäftsmodell im Auge und stehen laufend in Kontakt sowohl mit den Banken und Versicherungen in diesem Bereich als auch mit der Aufsicht. Es gibt eine ganze Reihe von Vorstössen aus Ihren Reihen, die Teilbereiche dieser Aspekte, die ich jetzt aufgezählt habe, abdecken.
Wenn ich das zusammenfasse, komme ich zum gleichen Schluss wie Sie: Die Initiative hat viele Risiken, sie ist nicht geeignet für mehr Stabilität, sondern sie würde wahrscheinlich am Schluss wohl zu Instabilität führen, für Jahre, wenn wir denn je dieses Ziel erreichten, wenn wir je auf diesem Gipfel ankämen. Also ist diese Initiative abzulehnen. Daran besteht wohl kein Zweifel. Sie ist gut gemeint, aber sie ist am Schluss das Gegenteil von Gut.
Ein Gegenvorschlag in dieser eher allgemeinen Formulierung ist aus meiner Sicht nicht zielführend, weil wir zusammen mit Ihnen und Ihren Vorstössen auf dem Weg sind, diese Stabilität Schritt für Schritt zu verbessern. Wir sind aber auch hier selbstverständlich keine Insel. Diese internationalen Normen werden auch international beraten; Sie haben es selbst gesagt, man diskutiert Basel III, Basel IV. Wir können feststellen, dass wir bei der Umsetzung dieser international beschlossenen Massnahmen im internationalen Bereich an der Spitze stehen. Uns macht es etwas Sorge, dass man sich bereits wieder etwas zurücklehnt, beispielsweise bei Basel III, und wir nehmen hier international Einfluss.
Man will nicht so rasch beschleunigen, weil es natürlich Geld kostet. Alle Auflagen, die wir den Banken bezüglich Eigenkapital machen, kosten Geld. Wir haben also bei unseren Massnahmen, die wir den Banken auferlegen, auch auf die internationale Wettbewerbsfähigkeit zu achten. Da sind wir auch im ständigen Clinch.
Der Gegenvorschlag, der nur gerade diese Eigenkapitalbasis bestreicht und terminlich vage bleibt, ist kein geeignetes Mittel. Wir haben in einem Abstimmungskampf wohl vielmehr die ganze Palette dessen aufzuzeigen, was wir gemacht haben, was wir machen werden, und darauf hinzuweisen, dass die Banken selbst ihre Risiken laufend abbauen, weil sie ja aus dieser Vergangenheit auch gelernt haben.
Es ist ja nicht so, dass Banken einfach mit vollem Risiko im Wind segeln. Sie sind vielmehr daran, ihre Geschäftsmodelle so anzupassen, dass sie auch diese Stabilität gegenüber ihren Kunden ausweisen können. Eine Bank, die einfach liederlich wäre, die darauf nicht Rücksicht nimmt, verliert an Kunden und ist längerfristig nicht wettbewerbsfähig. Damit haben auch die Banken eigentlich das Ziel, das Sie haben, das wir haben, nämlich, ein stabiles System zu präsentieren, damit die Kunden ihnen vertrauen. Hier arbeiten wir zusammen mit den Banken.
Damit noch einmal: Die Initiative sollten wir mit einer ablehnenden Empfehlung in die Volksabstimmung bringen. Ein Gegenvorschlag löst mehr Fragen aus und löst auch keine Probleme. Wir sind längst, weiter als man annimmt, auf diesem Weg, die Banken auch. Damit bitte ich Sie auch, auf einen Gegenvorschlag nicht einzutreten.
Eintreten ist obligatorisch 
L'entrée en matière est acquise de plein droit


Präsident (Bischofberger Ivo, Präsident): Wir stimmen über den Rückweisungsantrag der Minderheit Fetz ab.
Abstimmung - Vote 
Für den Antrag der Minderheit ... 11 Stimmen
Dagegen ... 29 Stimmen
(1 Enthaltung)
Präsident (Bischofberger Ivo, Präsident): Sie haben den Rückweisungsantrag abgelehnt. Damit kommen wir zur Detailberatung.

Bundesbeschluss über die Volksinitiative "für krisensicheres Geld: Geldschöpfung allein durch die Nationalbank! (Vollgeld-Initiative)" 
Arrêté fédéral relatif à l'initiative populaire "pour une monnaie à l'abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (initiative Monnaie pleine)" 

Detailberatung - Discussion par article 

Titel und Ingress, Art. 1, 2
Antrag der Kommission 
Zustimmung zum Entwurf des Bundesrates

Titre et préambule, art. 1, 2 
Proposition de la commission 
Adhérer au projet du Conseil fédéral

Angenommen - Adopté

Präsident (Bischofberger Ivo, Präsident): Da Eintreten obligatorisch ist, findet keine Gesamtabstimmung statt.




Ständerat warnt vor Experimenten mit der «Vollgeld-Initiative»





(sda) Der Ständerat befasste sich am Donnerstag eingehend mit der Volksinitiative «für krisensicheres Geld: Geldschöpfung allein durch die Nationalbank!». Die Redner in der kleinen Kammer warnten vor einem Experiment mit unsicherem Ausgang für den Finanzplatz. Noch kein Land habe ein Vollgeld-System in der Praxis gesteuert.
Die Initiative lasse für den Gesetzgeber riesigen Spielraum, warnte Ruedi Noser (Zürich, fdp.) namens der Wirtschaftskommission (WAK). Problematisch nannte er auch die vorgeschlagene Umsetzung. «Die Schweiz wäre das einzige Land, das eine Währungsreform zwei Jahre im Voraus ankündigt.»
SP-Vertreter wollten die Vorlage an den Bundesrat zurückweisen mit dem Auftrag für einen indirekten Gegenvorschlag, unterlagen aber mit 29 zu 11 Stimmen. Sie wollen systemrelevanten Banken eine Eigenkapitalquote von zehn Prozent vorschreiben.
Die Drei-Prozent-Vorgabe der Banken sei erfüllt, sei aber zu wenig für den nächsten Finanzsturm, begründete Anita Fetz (Basel-Stadt, sp.) den Antrag. Es sei zwar einiges getan worden in dieser Richtung, sagte auch ihr Fraktionskollege Paul Rechsteiner (St. Gallen). «Aber den Druck für eine genügende Eigenkapital-Ausstattung zu erhöhen, ist richtig.»
Der Bundesrat empfiehlt, die Initiative abzulehnen und auch keinen indirekten Gegenvorschlag dazu vorzulegen. Zunächst ist nun aber der Nationalrat am Zug.

Invitations pour le bien commun

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Chers membres de la Plateforme,
Chères personnes déjà engagées et intéressées par nos activités,

Réservez les dates du mardi 17 octobre et du jeudi 16 novembre 2017 en soirée et participez sans plus tarder aux deux prochains événements de la Plateforme Dignité et Développement !!!

Présentation de l’ouvrage Le bien commun. Par-delà les impasses, Ed. Saint-Augustin, sortie en librairie en août 2017
Date : Mardi 17 octobre 2017, 19h – 21h
Lieu : Université de Fribourg (site Miséricorde, salle MIS02 2122A)
Table ronde en présence de Mgr Morerod et de plusieurs personnalités issues du monde politique et de la pastorale. Une bonne manière d’interroger la place qu’occupe le bien commun dans nos pratiques respectives et de découvrir en compagnie des éditeurs et de quelques auteurs, de nouvelles clés mises en avant dans cet ouvrage passionnant et accessible à un large public. Ce livre rassemble les principales contributions du colloque sur le bien commun qui s’est tenu à Fribourg en 2015 et qui a marqué le lancement de la Plateforme Dignité et Développement.
Participation libre


2e atelier participatif de la Plateforme Dignité et Développement sur les notions de temporalité et d’espace
Date : Jeudi 16 novembre, 18h – 21h30
Lieu : Salle paroissiale du Sacré-Cœur (chemin de Beau-rivage 3, 1006 Lausanne)
Un temps prévu justement pour interroger les défis posés par nos temporalités respectives. Comment habitons-nous le temps et l’espace de notre quotidien tant du point de vue personnel que collectif ? Comment faisons-nous face à l’accélération et à la désynchronisation du temps ? Quel espace laissons-nous au temps du loisir, du ressourcement, de la célébration et de la fête ? Arrivons-nous encore à saisir le kairos, le moment favorable ? Autant de questions qui seront abordées sous un angle participatif : témoignages, travaux, réflexions et échanges en tables thématiques, impulsions plus théoriques et présentation des premiers travaux de la Plateforme.
Participation gratuite, inscription souhaitée auprès de pascal.ortelli@dignitedeveloppement.ch
Le programme et les documents préparatoires vont suivre…


La Plateforme Dignité et Développement s’associe en outre à la 30ème journée mondiale du refus de la misère. Vous pourrez ainsi nous retrouver à Fribourg le samedi 7 octobre prochain dans les locaux de la Paroisse St-Pierre de 12h à 17h.
Voir le flyer.



Visitez également notre site internet www.dignitedeveloppement.ch . Réagissez, commentez et prenez part au processus en nous envoyant par exemple un article pour notre rubrique « On en parle » ou en annonçant un événement en lien avec l’enseignement social chrétien en Suisse romande.


En vous remerciant pour votre intérêt et pour l’accueil positif que vous porterez à nos prochains événements, nous vous adressons nos salutations les meilleures,

Pascal Ortelli



Pascal Ortelli
Animateur-coordinateur de la Plateforme Dignité et Développement
c/o Université de Fribourg, MIS 5218, Av. de l’Europe 20, 1700 Fribourg

LogoPDD
Plateforme Dignité et Développement

Le 15 mai 1931, quarante années jour pour jour après Rerum Novarum, le Pape Pie XI livrait au monde une autre encyclique remarquable: Quadragesimo Anno. Dans Rerum Novarum, Léon XIII avait signalé, sans la définir, «une usure dévorante sous une forme nouvelle» qui venait s’ajouter aux conditions inhumaines dont souffrait alors le monde ouvrier.
Dans Quadragesimo Anno, son troisième successeur, Pie XI, semble bien avoir identifié cette «usure dévorante» à la dictature de l’argent et du crédit:
«L’accumulation d’une énorme puissance, d’un pouvoir économique discrétionnaire aux mains d’un petit nombre d’hommes qui, d’ordinaire, ne sont pas les propriétaires, mais les simples dépositaires et gérants du capital qu’ils administrent à leur gré. Ce pouvoir est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que, sans leur consentement, nul ne peut plus respirer».

Crédit financier selon la production

Ces paroles sont fortes. Nul ne les comprend mieux que les créditistes. L’auteur des propositions du Crédit Social, l’ingénieur écossais Clifford Douglas, avait en effet très bien expliqué dans ses écrits, parus une douzaine d’années avant Quadragesimo Anno, comment le crédit financier, l’argent moderne du commerce et de l’industrie, n’est en somme que l’expression chiffrée de la capacité de production du pays.
Capacité de production qui est due surtout aux richesses naturelles et au développement progressif de découvertes scientifiques, de techniques perfectionnées. Progrès croissant et transmis au cours des générations grâce à la vie en société ordonnée, donc un bien commun. Le crédit financier, basé sur cette possibilité de produire sans laquelle il n’aurait aucune valeur, ne peut donc être émis que comme un bien social, nullement comme propriété, à son origine, des institutions qui l’émettent.
Ces institutions, les banques à charte dans notre pays, ne peuvent donc pas légitimement se considérer comme propriétaires du crédit qu’elles créent d’un trait de plume et qu’elles émettent sous forme de prêts, sans se départir d’un seul sou à elles et sans diminuer un seul compte de leurs clients.

Contrôle du système bancaire

Par sa mainmise sur le crédit de la société, par les restrictions en volume et en durée de circulation qu’il impose à ce crédit, le système bancaire contrôle et gère à son gré un bien qui ne lui appartient pas, qui est un bien de toute la société; et comme ce crédit financier est, selon l’expression du Pape, «le sang de l’organisme économique», les contrôleurs du volume et de la circulation de ce sang tiennent toute la vie économique entre leurs mains si bien que sans leur permission, nul ne peut plus respirer.
Lorsque parut cette encyclique, en 1931, tout le monde civilisé était enlisé dans une crise économique sans précédent; crise qu’il était impossible d’attribuer à la température, ni à une perte de compétences des producteurs, ni à un refus de travailler de centaines de mille hommes qui cherchaient partout de l’emploi. Rien de tout cela! C’était simplement une crise d’argent, une restriction de crédit; une saignée du corps économique par ceux qui en ont accaparé le contrôle.

Vie économique horriblement cruelle

«Toute la vie économique, écrivait le Pape Pie XI, est devenue horriblement dure, implacable, cruelle». Et du côté des gouvernements, même assujettissement: «La déchéance du pouvoir tombé au rang d’esclave, disait l’encyclique, est devenu le docile instrument de toutes les passions et de toutes les ambitions de l’intérêt».
L’entrée du pays en guerre, en 1939, mettait une fin subite à la crise d’argent, montrant à l’évidence qu’une rareté d’argent, une insuffisance de crédit financier, est un phénomène purement factice imposé par des contrôleurs qui peuvent y mettre fin en moins de 24 heures quand ils le veulent ou y consentent. En même temps, malgré que les bras les plus valides fussent mobilisés sur les champs de bataille ou à la production d’engins de guerre, les familles purent obtenir de meilleures conditions de vie que pendant les dix années précédentes. Il ne pouvait faire le moindre doute, dès lors pour personne, que les dix années de crise avaient été le seul fait d’une tyrannie financière criminelle au suprême degré. On put donc croire que le monde, une fois libéré de la nécessité d’entretenir la production de guerre, ne supporterait plus une seule journée ce régime financier insensé.

Principes immuables pour la distribution adéquate des biens à tous

Et pourtant le même monopole du crédit est encore en selle aujourd’hui. Dans son encyclique, le Pape ne se mêle pas d’indiquer quelle méthode ou quel moyen employer pour mettre un terme au monopole du crédit; cela relève des autorités temporelles. Mais rappelant des principes immuables, tel que le droit fondamental de toute personne à une suffisance de biens terrestres, il écrivait:
«L’organisme économique et social sera sainement constitué et atteindra sa fin alors seulement qu’il procurera à tous et à chacun de ses membres tous les biens que les ressources de la nature et de l’industrie ainsi que l’organisation vraiment sociale de la vie économique ont le moyen de leur procurer.» Et il ajoutait: «Ces biens doivent être assez abondants pour satisfaire aux besoins d’une honnête subsistance et pour élever les hommes à ce degré d’aisance et de culture qui, pourvu qu’on en use sagement, ne met pas d’obstacle à la vertu mais au contraire en facilite singulièrement l’exercice».
La sagesse dans l’usage des biens est responsabilité de la personne, de la famille. Mais la distribution adéquate des biens, dont le volume aujourd’hui est potentiellement capable de procurer une honnête subsistance à tous, dépend de l’organisation vraiment sociale de la vie économique.
La distribution, dans notre monde moderne, se fait par le moyen des ventes et des achats. Pour que tous puissent accéder à une suffisance de biens pour une honnête subsistance, il faut que tous obtiennent une suffisance de pouvoir d’achat, d’argent pour commander ces biens.
Un mode de distribution tel que préconisé par le Crédit Social répondrait suffisamment et très bien aux normes d’un organisme économique sain tel que défini par l’encyclique de Pie XI.
Je ne parle pas ici d’un parti politique quelconque qui peut bien s’affubler d’une étiquette créditiste alors qu’il n’est qu’une vulgaire recherche du pouvoir et peut faire n’importe quelle déclaration. Mais il est question de la doctrine authentique du Crédit Social premièrement présenté par Douglas et fidèlement diffusée par le journal Vers Demain.
Ce Crédit Social, par un dividende périodique n’oubliant personne, permettrait à tous et à chacun de se procurer les biens nécessaires à une honnête subsistance facilement réalisable avec la production actuelle du pays. Et par son mécanisme d’ajustement des prix, il le ferait en éliminant toute inflation et sans léser personne dans la propriété et la conduite des moyens de production.

Refus du Crédit Social

Mais les gouvernements avec leurs aviseurs, financiers, économistes, sociologues, moralistes même, ont refusé le Crédit Social; ils préfèrent piétiner dans des essais de rapiéçage qui suppriment des libertés, qui avilissent la dignité des secourus, qui ruinent la propriété et les entreprises à taille d’homme sous le poids de taxes et d’impôts, qui introduisent le gouvernement et ses bureaucrates partout, qui conduisent au socialisme d’État.
Ce n’est plus là un rôle supplétif de l’État: L’État s’occupe de fonctions qui ne le regardent pas, dans la production, dans le commerce, dans l’assurance, dans l’Éducation. Toujours en prétextant qu’il le fait parce que les familles, ou les associations, ou les corps publics inférieurs, sont financièrement incapables de le faire.
Financièrement incapables: c’est vrai parce que le système financier, que seul le gouvernement pourrait modifier, accomplit mal sa besogne. Or, le gouvernement, au lieu de faire ce qui dépend de lui, persiste à faire de plus en plus ce qui est du ressort des personnes et des familles, dont elles s’acquitteraient fort bien si le gouvernement accomplissait ce que lui seul est capable d’accomplir: corriger le système financier.
Le Pape dit fort bien qu’un franc et sincère retour à la doctrine de l’Évangile conduirait à une régénération sociale, à une collaboration au lieu d’une lutte entre les classes. Mais l’assujettissement au monopole du crédit national et international ne peut que conduire au contraire à un esprit d’injustice et non pas de charité.
Aussi, qu’a-t-on vu? Dans la vie nationale, les conflits entre employeurs et employés ont continué, opposant des forces plus grandes à mesure que croissent les géants industriels d’une part, et les puissantes fédérations syndicales d’autre part, envahissant les services publics, le fonctionnariat et jusqu’aux institutions d’enseignement, du bas en haut de l’échelle.

Guerre provoquée par les injustices du système

Et dans le domaine international, qu’a-t-on vu? Vingt-trois années après Rerum Novarum, toutes les nations d’une Europe pourtant christianisée entraient en guerre, se jetant à la gorge les unes des autres, appelant à elles, sur les champs de bataille, des soldats d’Afrique qui, à la vue de ce massacre entre baptisés, purent bien se demander ce que signifiait l’Évangile du Christ? Et huit années après Quadragesimo Anno, la tuerie et la destruction reprenaient de plus belle pour plus longtemps avec des moyens plus puissants et des haines plus féroces.
Cela, pas à cause des encycliques mais à cause du peu de cas qu’on en a fait. Et quel cas pouvait-on faire des encycliques quand on s’est obstiné à considérer comme sacré et intouchable le monopole du crédit, quand on soumet toute la vie économique à la dictature de l’argent, quand on fait de l’argent la fin première et dernière de toutes les entreprises?
Le refus du Crédit Social a perpétué des causes de souffrances imméritées
Nous n’hésitons pas à le dire: le refus du Crédit Social qui est le refus d’une philosophie humaine de la distribution, répondant parfaitement aux normes rappelées par les Papes, ce refus a perpétué des causes de souffrances imméritées, de désordres, de bouleversements. Refus criminel dans les pays comme le nôtre où les maîtres de la politique, de l’enseignement et des moyens de diffusion ne peuvent plaider ignorance du sujet.
Refus dont les conséquences sont incalculables jusque dans l’ordre des valeurs spirituelles. Non pas que le Crédit Social soit un sacrement mais parce qu’il casserait des obstacles, parce qu’il procurerait les biens abondants de la nature et de l’industrie à tous et à chacun, leur garantissant «une honnête subsistance», selon les termes de l’encyclique; leur permettant de «s’élever à ce degré d’aisance et de culture qui, pourvu qu’on en use sagement, ne met pas d’obstacle à la vertu mais en facilite au contraire singulièrement l’exercice».

Cet article a été publié par

Louis Even



Présentation de l’ouvrage Le bien commun. Par-delà les impasses
Paul Dembinski et Jean-Claude Huot (dir.), Ed. Saint-Augustin, août 2017

Date : Mardi 17 octobre 2017, 18h30 – 20h
Lieu : Université de Fribourg, site Miséricorde, salle MIS02 2122A, (Av. de l’Europe 20, 1770 Fribourg  plan d’accès)
Programme :
·        Présentation du livre par Jean-Claude Huot et Paul Dembinski (dir.)
·        Allocution de Mgr Charles Morerod
·        Table ronde : Le bien commun, principe inspirateur de nos pratiques ?
en dialogue avec les auteurs présents dans la salle et avec la participation de Pascal Corminboeuf, fr. Jacques-Benoît Rauscher O.P., Isabelle Reuse et Andréa Wassmer.
Modération : Grégory Roth, journaliste à cath.ch
·        Conclusion de la soirée par Thierry Collaud, prof. de théologie morale à l’Université de Fribourg

Une bonne manière d’interroger la place qu’occupe le bien commun dans nos pratiques respectives et de découvrir en compagnie des éditeurs et de quelques auteurs, de nouvelles clés mises en avant dans cet ouvrage passionnant et accessible à un large public. Ce livre rassemble les principales contributions du colloque sur le bien commun qui s’est tenu à Fribourg en 2015 et qui a marqué le lancement de la Plateforme Dignité et Développement.



Éditions Saint-Augustin Saint-Maurice, août 2017 Case postale 51 CH 1890 Saint-Maurice Parution d’un nouveau livre « Le bien commun par-delà les impasses » Sous la direction de Paul H. Dembinski et Jean-Claude Huot Notre époque se caractérise par l’accumulation des incertitudes et des inquiétudes des populations face à l’avenir. Nos sociétés perçoivent par mille symptômes diffus qu’un mode de fonctionnement s’épuise sous nos yeux. Pour ne pas succomber à la déprime, les auteurs de cet ouvrage proposent de changer de regard et de le poser «par-delà les impasses». Et le bien commun peut être un point de repère utile tant pour la réflexion que pour la pratique. Il ouvre vers l’avenir. Le bien commun, notion théologique, philosophie et politique, n’est pas un modèle «clé en mains», ni une troisième voie entre le capitalisme et socialisme. C’est un idéal inatteignable dans sa plénitude, mais porteur d’inspiration pour agir dans le processus historique en cours, indiquent les auteurs. Longtemps absent de la sphère publique où il a été supplanté par «l’intérêt général», le bien commun est la clé de voûte de l’enseignement social chrétien. Il offre surtout un point de repère fondamental pour toute personne de bonne volonté, croyante ou non, qui veut placer son engagement social et politique sur des fondements éthiques à la fois réalistes et dynamisants. Ce livre est l’aboutissement d’un processus commencé en 2014 par un groupe d’acteurs tant universitaires que de terrain. Leur première réalisation a été la conférence internationale tenue à l’Université de Fribourg en septembre 2015, sous le titre «Le bien commun : entre passé et avenir» et sous le double patronage de l’archevêque Justin Welby, primat de l’Église d’Angleterre et de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Le livre, fort de la contribution d’une vingtaine de spécialistes de diverses disciplines, s’appuie largement sur la riche moisson de la conférence de Fribourg. Il se divise en quatre parties. La première, intitulée les «Visages du bien commun», montre pourquoi ce concept occupe une place centrale dans la pensée sociale chrétienne et quelles sont ses implications pratiques. Un des auteurs souligne la fécondité de la notion de bien commun pour penser l’avenir politique des sociétés contemporaines. La seconde partie «Bien commun en dialogue» détaille les points de convergence et les passerelles, mais aussi les divergences qui existent entre le bien commun et un certain nombre de courants de pensée, alors que la troisième partie «Construire le bien commun», ouvre les voie à l’action, à la construction effective du bien commun en faveur notamment des fragiles, des exclus, ou de l’environnement naturel. Enfin, la quatrième partie est consacrée aux «Espaces du bien commun», où il est susceptible de surgir, par exemple au sein de la famille et de l’entreprise. La question de la compatibilité du micro-crédit et du développement durable avec le bien commun y est notamment abordée. Cet ouvrage propose une grande diversité d’approches et de point de vue, qui sont autant d’invitations au dialogue et au débat. Il est d’autant plus d’actualité que le bien commun est en train d’opérer un retour, alors que les certitudes idéologiques s’effritent, estiment les auteurs. « Le bien commun par-delà les impasses», publié sous la direction de Paul H. Dembinski et Jean-Claude Huot. Préface de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Postface de Mgr Justin Welby, archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre. 352 pages. 2017, Éditions Saint-Augustin, CH 1890 Saint-Maurice. 29 francs ; 20 €. Les coordinateurs Paul H. Dembinski, économiste, professeur à la Faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Fribourg est président de l’Association Internationale pour l’Enseignement Social Chrétien et de la Plateforme Dignité & Développement et directeur de l’Observatoire de la finance à Genève. Son dernier ouvrage : Éthique et responsabilité en finance, RB Édition, Paris 2015. Jean-Claude Huot est agent pastoral de l’Église catholique dans le canton de Vaud, engagé dans la pastorale œcuménique dans le monde du travail et en charge de la promotion de l’enseignement social de l’Église. Il est également membre du bureau de la Plateforme Dignité & Développement. Les auteurs Francesco Belletti, diplômé en sciences politiques de l’Université de Milan, directeur du Centre international d’études sur la famille de Milan ; Jean-Michel Bonvin, docteur en sociologie, professeur en politiques sociales et vulnérabilités à l’Université de Genève ; Thierry Collaud, théologien et médecin, professeur de théologie morale spéciale et d’éthique sociale chrétienne à l’Université de Fribourg ; Paul H. Dembinski (lire en haut) ; Mgr Lawrence Pius Dorairaj, docteur en philosophie de la Sorbonne, évêque dans l’État indien du Tamil Nadu ; Michel Maxime Egger, écothéologien orthodoxe, sociologue, responsable du laboratoire «transition intérieure» à l’ONG Pain pour le prochain, il anime le réseau www.trilogies.org ; Jean-Jacques Friboulet, docteur en sciences économiques, professeur émérite d’histoire économique et économie du développement à l’Université de Fribourg, spécialiste de l’enseignement social de l’Église catholique ; Joanna Giecewicz, docteur en architecture, professeure à la Faculté d’architecture de l’Université de technologie de Varsovie ; Jean-Claude Huot (lire plus haut) ; Yvette Jaggi, docteur en sciences politiques, présidente d’honneur de Microcrédit solidaire Suisse, ex-conseillère nationale et conseillère aux États socialiste et ex-syndique de Lausanne ; Patrice Meyer-Bisch, docteur en philosophie, président de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels du «Groupe de Fribourg», a édité plus de 25 ouvrages consacrés aux droits de l’homme ; Jean-Nicolas Moreau, président du cabinet Res-EuroConseil, chargé de programmes et de cours aux universités Paris-Dauphine et Paris-Sorbonne et à l’École des hautes études en santé publique ; Mgr Charles Morerod, dominicain, docteur en philosophie et en théologie, a été recteur de l’Angelicum à Rome avant d’être nommé évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, reconnu comme expert dans les questions de l’œcuménisme ; Denis Müller, docteur en théologie, professeur honoraire d’éthique des Universités de Genève et Lausanne, il dirige la collection «Le Champ éthique» des éditions Labor et Fides à Genève, ainsi que la collection «Études de théologie et d’éthique» Lit Vergl, Zurich-Berlin-Münster ; Mathias Nebel, professeur à l’Universidad Popular Autonoma del Estado de Puebla (Mexique), travaille sur les notions de gouvernance et de bien commun ; Maria Nowak, économiste, a fait sa carrière professionnelle à l’Agence française de développement et à la Banque mondiale, elle a fondé l’Association pour le droit à l’initiative économique ; Michael Schluter, économiste formé aux USA, a travaillé pour la Banque mondiale et a suscité bon nombre d’organisations sans but lucratif, notamment le Jubilee Centre ; Dominique Serra-Coatanea, docteur en théologie et doyenne de la Faculté de théologie de l’UCOAngers et professeure extraordinaire en théologie morale et éthique sociale ; Grzegorz W. Sienkiewicz, docteur en lettres de l’Université de Fribourg, chercheur en philosophie de l’histoire, du droit et la théologie politique ; Mgr Justin Welby, archevêque de Canterbury et primat d’Angleterre, formé en droit et en histoire, il a travaillé dans l’industrie pétrolière avant d’être ordonné diacre, puis installé doyen de Liverpool, puis évêque de Durham ; Stefano Zamagni, professeur d’économie à l’Université de Bologne, membre de l’Académie pontificale de sciences sociales et du Conseil pontifical pour la culture. Plateforme Dignité & Développement La Plateforme Dignité & Développement a vu le jour en avril 2016 à Fribourg, à l’initiative de Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg et suite à la conférence de septembre 2015. Présidée par le professeur d’économie Paul H Dembinski, elle ambitionne de réconcilier vie spirituelle et engagement social. Son but est de promouvoir, en Suisse romande et au-delà, la justice sociale et le bien commun, par l’analyse de prospective, de formation et de discernement des enjeux sociétaux à la lumière de l’enseignement social chrétien. www. dignitedeveloppement.ch ----------------------------------- ✂ --------------------------------- Je souhaite recevoir un exemplaire en service de presse : « Le bien commun par-delà les impasses » Prénom :……………………………………… Nom :……………………………………………….. Média :………………………………………...…. Rue :………………………………………………… Localité : ………………………………….………. Courriel : .…………………………………………... Commande à retourner par : • télécopie au +41 (0)24 486 05 23 • ou par courriel à editions@staugustin.ch• ou aux Éditions St-Augustin, case postale 51, CH-1890 Saint-Maurice/Suisse. Le catalogue peut aussi être obtenu à la même adresse.


FACULTÉ DE THÉOLOGIE LE BIEN COMMUN PAR-DELÀ LES IMPASSES Présentation du livre et table ronde Mardi 17 octobre 2017 18h30 - 20h Université de Fribourg Miséricorde salle 2122A avec la participation de Mgr Ch. Morerod, Th. Collaud, P. Corminboeuf, P. Dembinski, J.-C. Huot, J.-B. Rauscher, I. Reuse, A. Wassmer, Modération : Grégory Roth, cath.ch FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES Programme Accueil par un membre de l’Université Présentation du livre par Jean-Claude Huot (dir.), agent pastoral pour la pastorale oecuménique du monde du travail et la promotion de l’enseignement social chrétien pour l’Eglise catholique dans le canton de Vaud et par Paul Dembinski (dir.), économiste, professeur à l’Université de Fribourg, président de l’Association internationale pour l’enseignement social chrétien (AIESC) et de la Plateforme Dignité et Développement. Allocution de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg Table ronde : Le bien commun, principe inspirateur de nos pratiques ? en dialogue avec les auteurs présents dans la salle et avec la participation de • Pascal Corminboeuf, homme politique fribourgeois et ancien Conseiller d’Etat • fr. Jacques-Benoît Rauscher, dominicain, docteur en sociologie et doctorant en éthique sociale chrétienne • Isabelle Reuse, responsable du service solidarité (Réso) de l’Eglise catholique dans le canton de Fribourg • Andréa Wassmer, députée au Grand Conseil fribourgeois, directrice du Centre culturel le Phénix Modération : Grégory Roth, théologien et journaliste à cath.ch Conclusion de la soirée par Thierry Collaud, médecin et professeur de théologie morale spéciale et d’éthique sociale chrétienne à l’Université de Fribourg Apéritif et signature du livre Nos sociétés perçoivent par mille symptômes diffus qu’un mode de fonctionnement s’épuise sous nos yeux. Pour ne pas succomber à la déprime, il faut changer de regard et le poser « par-delà les impasses ». Le bien commun ouvre vers l’avenir. A l’instar du colloque tenu à l’Université de Fribourg en 2015 sur le même thème, le présent ouvrage conjugue les angles d’approches. Il constitue un point de départ pour la mise en commun des réflexions de portée sociale et d’inspiration chrétienne menées en Suisse romande, que la Plateforme Dignité et Développement - lancée à l’occasion du colloque de 2015 - devra développer et pérenniser. infos et contact sous www.dignitedeveloppement.ch

Monnaie-pleine. Graves erreurs politiques

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Aux dirigeants et membres notamment du PDC...

Bonjour,

Je viens de lire votre communiqué de presse du PDC à propos de monnaie pleine:

Et une phrase m'a fait bondir !!
Je pense qu'elle révèle votre totale incompréhension du système monétaire actuel.

Voici ce que vous avez écrit:
"Les banques commerciales ne pourraient ainsi plus octroyer de crédits financés par des dépôts à vue"

Monnaie pleine n'interdit pas du tout ça !

... et surtout actuellement les banques ne prêtent pas les dépôts !!
Un crédit n'est pas un prêt !
Un crédit est émis à partir de rien !

SwissBanking l'explique très bien !

Mais rassurez-vous vous n'êtes pas les seuls à ne pas savoir que ce sont les banques commerciales qui crée l'essentiel de la monnaie via le crédit bancaire.
Sergio Ermotti, le CEO d'UBS ne le sait pas non plus....  ce qu'a révélé un débat sur la télévision tessinoise..

Et pourtant c'est bien ce que la BNS nous explique..
"De nos jours, la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses, dont une grande partie est créée par les banques commerciales lorsqu’elles octroient des crédits aux ménages et aux entreprises."
(page 4)


La seule limite, au crédit bancaire c'est le fait que la banque doit avoir une réserve minimale obligatoire de 2.5% de la monnaie scripturale qu'elle a créé en monnaie ayant cours légal sur son compte à la BNS.

Mais en fait, ce n'est pas vraiment une limite, ça n'empêche jamais des clients de banque commerciales de venir demander des crédits et que la banque les octroies.
Ça force juste la BNS à créer la monnaie banque centrale qu'il faut pour que la banque commerciale l'achète afin de couvrir ses réserves minimales.
(~100 milliards de création monétaire par an depuis 2008 !!)

Le conseil fédéral reconnait lui aussi que créer des monnaies est une business comme un autre. Il appelle cette monnaie non officielle des "Substituts monétaires". Interpellation 12-3305:
"La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution".

En effet, la monnaie scripturale des banques commerciales, les substituts monétaires, ne sont pas définis dans le cadre de la LUMMP.
La Loi sur l'Unité Monétaire et les Moyens de Paiement:

Les moyens de paiement légaux sont:
a.
les espèces métalliques émises par la Confédération;
b.
les billets de banque émis par la Banque nationale suisse;
c.
les avoirs à vue en francs auprès de la Banque nationale suisse.

Le reste n'est pas un moyen de paiement ayant cours légal...

Pour pouvoir discuter d'un sujet, il faut déjà que les mots aient le même sens pour tous.
Voici donc un lexique qui vous fera peut être découvrir le vrai sens des mots ?

Ainsi on peut être pour ou contre monnaie pleine. Mais il me semble intéressant d'avoir préalablement bien compris le système actuel pour se prononcer.

Bonne journée
Meilleures salutations

Mathieu Despont

Les cantons doivent recevoir au moins 2/3 du bénéfice net de la BNS, selon la Constitution, soit plusieurs dizaines de milliards de francs, au moins 60 milliards. Ils n'en reçoivent que des miettes... Nous ( Blaise, Bernard, Mathieu, François... ) en avons parlé avec M. le Conseiller d'Etat Pascal Broulis qui a reconnu ce fait.
Comme l'écrit Lionel...
La BNS est indépendante et n'est tenue pour son action que par la loi... Toutefois, la convention signée entre la Confédération et la BNS sur la répartition du bénéfice ne respecte pas la Constitution qui stipule à l'article 99, al 4 que la Banque nationale "verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons"
Je vous renvoie à l'article 58 de la LIFD pour la definition du bénéfice net qui comprend le gain en capital... En clair, sur 100 milliards d'augmentation du bilan dû à la création monétaire en 2016, 66 milliards devraient revenir aux cantons... De quoi régler bien des problèmes (CPEG, AVS, assurances maladies, etc...) intéressant n'est-il pas ?

RBi, RIE 3, 2020, CPEG, AVS, assurances maladies, politiques de rigueur dangereuses... etc...

La solution, monnaie-pleine améliorée et BNS 4.0

Qui doit créer nos francs suisses: les banques commerciales ou la Banque nationale?

Aujourd'hui, près de 90% de notre monnaie sont créés par les banques commerciales.
Le système monétaire peut être considéré comme une infrastructure au service des citoyens et de l’économie réelle, pour le bon fonctionnement du trafic des paiements. Mais aujourd’hui, en pouvant créer elles-mêmes de l’argent, les banques sont à la fois ”juges” et ”parties” dans le marché économique.
Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier peut remplir sa fonction de service public dans l’intérêt général du pays, car l’initiative établit une séparation claire entre les producteurs d’argent et les établissements de crédit : la Banque nationale produit la totalité de l’argent, y compris l’argent électronique actuellement créé par les banques. Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier contribue surtout aux besoins de l’économie réelle en assurant le crédit, le trafic des paiements et la gestion de patrimoine par des services privés.
Si nécessaire, je suis prêt à vous rencontrer pour en parler., seuls ou en commission Mon téléphone est le 021 616 88 88ou le 079 261 41 54
Vu que je suis au Canada quelques jours et en cas d'urgence, M. Jean-Marc Heim, est aussi disponible au 076 422 45 32bureau@monnaie-pleine.ch 
Avec mes amitiés
François de Siebenthal
P.-S.: Voir notamment la vidéo explicative sur l'initiative Monnaie pleine: https://vimeo.com/130103974

Une solution pérenne à RIE 3, à 2020, aux restrictions budgétaires cantonales... etc...

Idées pour des contre-projets ou des projets de lois toutes rédigées, pour faire parler de monnaie-pleine !

Quelques chiffres, ce sont des milliers de milliards privatisés par les banques commerciales, sic:


Urgent:
aaapositifs.ch/pourquoi-les-banques-veulent-supprimer-le-cash/

Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l'argent) et sa distribution à tous qui est un dû. C'est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l'indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par exemple par un nouvel

Article 99 :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartient au Souverain qui reprend le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt et le délègue notamment à la BNS ou aux associations du type wir ou aux sels sous contrôle démocratique.

Il. Il l'exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales, notamment communales et cantonales, jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.

IV. L'émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un dividende et d'un escompte ou rabais compensé dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu'elle aie ou non des sources de revenus.

VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d'intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.

      VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont renégociées par la nouvelle BNS, certaines seront purement et simplement supprimées car devenues des dettes iniques venues du néant. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.

      VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent d'une commission citoyenne indépendante avec x  membres venant de tous les milieux suisses- sans Commission externe indépendante de type FINMA qui est dissoute - mais aussi sous le contrôle de l'Assemblée fédérale en Plénum, qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.

      IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d'or physique stocké qu'en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d'assurer pendant au moins 7 ans la subsistance de la Suisse.

X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l'encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.

XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l'endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime graduellement la plupart des impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l'essence.
 
XII. De même, les communes et les cantons 
suivront la même tendance au fur et à mesure des progrès techniques et pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.

     

Dispositions transitoires :


§01- La BNS est transformée en une Coopérative Monétaire Suisse (CMS)
et son actif est distribué à tous les suisses, dès leur conception.

§02- Chaque citoyen suisse, dès sa naissance ou son acquisition de
citoyenneté, est propriétaire d'une part de la CMS : 1 humain, 1 voix.

§03- La CMS est indépendante de tout groupe de pression : elle est
l'émanation directe de tous les citoyens suisses.

§04- La CMS gère un, et un seul, compte de paiement souverain pour
chaque citoyen, et seulement pour les citoyens.

§05- L'unité des comptes de paiement est le Franc suisse (code CHF):
"Franc suisse" est une marque réservée à l'usage des comptes de paiement
de la CMS.

§06- Chaque Compte Souverain démarre avec une valeur de déséquilibre
égale à 0 (origine de la mesure du déséquilibre, ou point d'équilibre)
et dispose d'un Reste à Importer (droit d'avance gratuite) de CHF
2'222.-. C'est l'estimation actuelle du montant minimal nécessaire pour
vivre en Suisse.

§07- La valeur de déséquilibre est augmentée de la valeur de chaque
achat et diminuée de la valeur de chaque vente du titulaire du compte.
La valeur de déséquilibre enregistre ainsi la différence entre les
achats et les ventes de chaque citoyen.

§08- La valeur de déséquilibre est contractée de 1% au début de chaque
mois (fonte ou oxydation). Cela correspond à un retour à l'équilibre, un
oubli progressif des déséquilibres anciens ( jubilés ).

§09- Chaque début de mois, le montant minimal nécessaire pour vivre en
Suisse est recalculé et permet de réévaluer proportionnellement le Reste
à importer initial et la valeur du déséquilibre de tous les comptes
souverains, ce qui ne modifie pas le rapport relatif entre les 2 valeurs
: il s'agit d'une adaptation aux prix réels.

§10- Toute autre modification des comptes est formellement interdite. En
particulier, tout achat, toute vente et toute location d'unités de
compte CHF est une tricherie sur la mesure des achats et des ventes
d'une personne, qui correspond à un crime pénal de l'ordre de la fausse
monnaie.

§11- Un citoyen peut ouvrir des sous-comptes à son compte souverain. Le
Reste à Importer d'un sous-compte est toujours égal à sa valeur
d'équilibre, 0. Un sous-compte est destiné à rassembler les transactions
correspondant à un usage particulier. Le titulaire du compte souverain
peut ouvrir l'accès de chaque sous-compte à une et une seule autre
personne humaine de son choix.

§12- L'enregistrement d'un achat ou d'une vente avec une personne
humaine étrangère se fait en calculant le rapport du prix de transaction
et du reste à importer initial du compte souverain de la personne
humaine étrangère.

§13- La CMS a pour seule responsabilité de gérer la continuité et la
persistance de ce système de comptes souverains et de sous-comptes, au
nom de tous les citoyens.

§14- Chaque citoyen paye chaque année sa cotisation à la CMS pour
assurer son fonctionnement, cotisation formée d'un montant fixe annuel
et d'un montant fixe par transaction enregistrée. Chaque montant est
fixé en Assemblée Générale.

Autres dispositions transitoires recommandées à discuter:

- Les contrats de soustraitance au group SIX et SECB sont dénoncés avec effet immédiat.
-Un audit général de BNS est effectué par un groupement d'experts suisses représentatifs de la population pour évaluer l ampleur des éventuels dégâts supputés.
- constitution d'un fonds souverain neutre qui investirait en priorité en Suisse mais aussi à l'étranger.

-Définir un organe suisse de contrôle de la BNS indépendant, neutre et sous responsabilité des élus.  Payé par l Etat.
-Ouvrir une enquête selon les résultats de l'audit général voire un procès contre les responsables de l éventuel désastre supputé.
-Saisir les biens des responsables pour rembourser les créanciers.
-Abolir la loi Too big to fail et interdire les opérations hors bilan de la BNS et de toutes les.
 sociétés, notamment financières
La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d'intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d'enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l'Assemblée fédérale (Plénum).

L'écart des salaires à la nouvelle BNS ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500'000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n'empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d'indépendant, créateur d'entreprise, etc.

L'obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs familiaux, communaux, cantonaux et fédéraux.

Tout financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés.


Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d'établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d'affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l'avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d'éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.

Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
Supprimer les programmes d'achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d'échange et de réserve.
Établir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec  un système approprié d'indexation.
 Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier...).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.

Conclusions :


 « Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus... Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »

Maurice Allais
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La BNS investit dans les armes nucléaires

Viol de notre neutralité. La banque nationale suisse, nos fonds de pension, notre AVS financent massivement les bombes nucléaires et les sous-munitions US dans au moins 14 entreprises fabriquant des armes nucléaires, les OGM de Monsanto, le gaz de schiste ... Scandaleux !

M. Hildebrand, BlackRock vous permet de gérer de grands clients institutionnels. Sont-ils principalement des institutions d' Etat ?
Hildebrand: Ce sont tous types d'investisseurs. La plupart de nos grands clients institutionnels comprennent des compagnies d'assurance, fonds de pension et des fonds souverains. Bien sûr, les banques centrales  sont aussi de la partie - par exemple, elles peuvent gérer les réserves de change par des mandats externes.
http://www.nzz.ch/blackrock-will-seine-praesenz-in-der-schweiz-vergroessern-1.18098030

Le peuple suisse a décidé en 1891, par un vote populaire, d’attribuer la création de notre argent (« billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire ») uniquement à la Banque nationale...

Cette volonté populaire claire a été violée honteusement, avec l'accord tacite de certaines de nos "élites"...

Les conséquences sont notamment des charges et des dettes à intérêts composés toujours plus lourdes sur les épaules de tous les suisses et des avantages honteux pour une toute petite minorité qui abuse de notre naïveté !


et le coeur du sujet... moins de centralisation et reprendre le contrôle des créations monétaires distribuées directement aux cantons, communes et surtout aux citoyens suisses de manière fédéraliste grâce à un contre-projet ou un projet de loi tout rédigé... ( au moins 2/3 du vrai bénéfice net doit être distribué directement et automatiquement... )

"Un émetteur de titres publiquement cotés a l'obligation légale de publier toutes ses créations d’actions. Or, les créateurs d’unités monétaires, de titres monétaires, sont les seuls à n'avoir aucune obligation de publication."
M. Bernard Dugas


Quand le Professeur d'économie suisse not. à l'Uni. de Fribourg, M. Sergio Rossi, parle des vrais enjeux de Monnaie Pleine: la connaissance, la compréhension, le courage et même plus... !
Monnaie pleine aux urnes

Par Sergio Rossi

L’initiative «Monnaie pleine» lancée en Suisse le 3 juin 2014 a récolté les 100'000 signatures valides nécessaires pour être soumise au vote populaire prochainement. Cet aboutissement est assez surprenant, si l’on considère que cette initiative n’est soutenue en Suisse par aucun parti politique et qu’elle est farouchement combattue par les banques, leurs dirigeants ayant compris que l’initiative mettrait un terme à leurs privilèges exorbitants en ce qui concerne l’émission monétaire par les crédits que les banques peuvent octroyer à n’importe quel agent sans avoir suffisamment d’épargnes préalables.
L’intérêt d’une telle initiative populaire est double. D’une part, elle peut grandement contribuer à faire émerger la véritable nature (numérique) de la monnaie, qui en l’état échappe à la presque totalité des individus, y compris les politiciens, les banquiers centraux et les économistes les plus influents au monde. D’autre part, elle a le potentiel de contribuer à définir les contenus d’une réforme structurelle du système monétaire et financier qui est urgente et nécessaire afin d’éviter de nouvelles crises systémiques.
Si le débat induit par l’aboutissement de l’initiative «Monnaie pleine» a lieu de manière objective – c’est-à-dire qu’il se concentre sur l’objet de cette initiative pour en décortiquer la nature essentielle au lieu de viser à défendre des intérêts particuliers (souvent indéfendables désormais) –, alors on peut espérer que chaque partie prenante en sortira enrichie au plan intellectuel car elle aura avancé vers la compréhension de cet objet insaisissable qu’on appelle «monnaie».

Au vu des attaques virulentes contre l’initiative «Monnaie pleine» qui ont eu lieu durant les 18 mois de la récolte des signatures pour cette initiative, et qui ont montré de manière désopilante l’ignorance de la nature de la monnaie et de son émission par les banques, il est fort à craindre que le niveau culturel du débat menant au vote populaire sera de même teneur. Cela confirmera alors qu’«un peuple ignorant est un peuple facile à tromper», bafouant l’intérêt général au profit d’intérêts particuliers que même un tel peuple ne devrait pas avoir de difficultés majeures à identifier précisément."
http://www.unifr.ch/mapom/fr/team/titulaire


Soutenez la rédaction de ce projet suisse urgent encore en projet et modifiable, déjà amendé selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:

Pour une Suisse avec moins de dettes, d' impôts, de taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l'argent qui assurera ainsi la prospérité de tous. 





Nous ne sommes pas contre les banques mais contre leurs abus...

Rudolf Elmer, Schweizer Wirtschaftsprüfer und früherer Manager der Bank Julius Bär, AL-Kantonsrat-Kandidat:

„Der gute Ruf, den die Schweiz weltweit geniesst, wird durch den heutigen Finanzplatz Schweiz massiv geschädigt: Die Banker, die sich aus purer Gier und Machtstreben zu kriminellen Handlungen hinreissen lassen, übermitteln der Welt ein Bild der Schweiz, das überhaupt nicht zu dem Bild der ehrlichen, aufrichtigen und bescheidenen Menschen passt, das man sich im Ausland von den SchweizerInnen macht. Ich will der Gefahr, dass unser Finanzsystem dem guten Ruf des Landes bleibenden Schaden zufügt, auch politisch begegnen. Ich unterstütze auch deshalb die Vollgeld-Initiative.“




Geri Müller, Stadtammann der Stadt Baden, Nationalrat, Mitglied der Aussenpolitischen Kommission (APK-NR), Baden:
"Heute fliesst das elektronische Geld/ Giralgeld, vorwiegend in die Finanzmarkt Spekulation, statt in die Realwirtschaft und in eine ökologisch nachhaltige Wirtschaft.
Dies schadet nicht nur unserer Wirtschaft, sondern belastet zugleich auch unsere Umwelt. Dies vor allem dadurch, dass die Firmen dazu gezwungen werden, immer rationeller und vor allem billiger und oftmals ohne Rücksicht auf die Umwelt, zu produzieren.
Mit dieser Vollgeld-Initiative schaffen wir eine einmalige Möglichkeit, die Weichen für die Zukunft zu stellen und unser Geldsystem auf die Basis einer ökologisch basierten Realwirtschaft zu stellen.
Deshalb unterstütze ich die Vollgeld-Initiative und fordere alle verantwortungsvollen Mitbürger auf, dies auch zu tun."


Avec mes meilleures salutations

François.

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88


PS:


http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/

Pour nous, il s’agit du principe que le peuple, en matière de politique monétaire, doit avoir voix au chapitre. 

Les guerres sont devenues économiques et chacun est touché

Plus la politique monétaire touche la politique nationale, plus il faut trouver des réglementations justes dans ce domaine. 

Le peuple doit rester l’instance suprême dans notre pays, y compris et surtout dans les affaires monétaires et financières. 

Les adversaires de notre initiative estiment, quant à eux, qu’il faut de plus en plus souvent laisser la haute main de nos finances à seulement trois personnes, qui violent nos principes les plus importants ( neutralité, défense des plus faibles, pollutions, etc...), nos lois et notre constitution.

Ils délèguent les décisions d'investissement, même celles des fonds AVS, à des "experts" juges étrangers ( Blackrock) sous le contrôle de fiduciaires étrangères, KPMG...

Voilà comment on nous dépouille de nos valeurs historiques les plus hautes, de nos libertés et de nos droits démocratiques.

Merci pour tes remarques, corrections, amendements etc...
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/   prière de signaler les noms à rajouter, merci.

à faire circuler largement, surtout à vos amis politiciens, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Rasa a 3 contre-projets...


Pour gagner une initiative, il faut les deux majorités et un large c
onsensus.

Nous devons avoir les forces vives notamment des wir et de la centaine de monnaies locales en Suisse, par exemples les sels, reka, tauschring, talent etc...

http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/09/monnaies-locales-complementaires-et.html


Gabriel Rabhi Pourquoi la banque ne peut pas créer autant de monnaie qu'elle le veut ? Pourquoi seuls les intérêts perçus peuvent être dépensés ?

http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html




Voici ce que les médias ne vous ont pas dit. La Banque Nationale Suisse viole la constitution fédérale Suisse. Avec l'accord du département fédéral des finances. En effet, l'art 99 de la constitution dit que la BNS " verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons." Hors ce n'est pas le bénéfice NET qui est distribué (et encore au compte goutte) mais un bénéfice des placements. Donc sans la création monétaire. Si l'on inclus la création monétaire, comme cela a été conçu à la base. C'est CHF 70 milliards que la BNS devrait verser aux cantons et pas CHF 1.2 milliards ! L'explication détaillée dans les 2 articles: http://aaapositifs.ch/rejet-du-rappor...http://aaapositifs.ch/mais-ou-est-don... L'art 99 de la constitution Suisse: https://www.admin.ch/opc/fr/classifie...

Monnaie-pleine: bases de discussion, version 4.0

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Monnaie-pleine: Contre-projets directs ou indirects, projet de lois toutes rédigées, versions 3.0


Les cantons doivent recevoir au moins 2/3 du bénéfice net de la BNS, selon la Constitution, soit plusieurs dizaines de milliards de francs, au moins 60 milliards. Ils n'en reçoivent que des miettes... Nous ( Blaise, Bernard, Mathieu, François... ) en avons parlé avec M. le Conseiller d'Etat Pascal Broulis qui a reconnu ce fait.
Comme l'écrit Lionel...
La BNS est indépendante et n'est tenue pour son action que par la loi... Toutefois, la convention signée entre la Confédération et la BNS sur la répartition du bénéfice ne respecte pas la Constitution qui stipule à l'article 99, al 4 que la Banque nationale "verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons"
Je vous renvoie à l'article 58 de la LIFD pour la definition du bénéfice net qui comprend le gain en capital... En clair, sur 100 milliards d'augmentation du bilan dû à la création monétaire en 2016, 66 milliards devraient revenir aux cantons... De quoi régler bien des problèmes (CPEG, AVS, assurances maladies, etc...) intéressant n'est-il pas ?
https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19995395/index.html#a99

Le peuple et les cantons suisses, conscients de leur responsabilité envers la Création, résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la ...




La solution, monnaie-pleine améliorée et BNS 4.0


Qui doit créer nos francs suisses: les banques commerciales ou la Banque nationale?

Aujourd'hui, 90% de notre argent sont créés par les banques commerciales.

Le système monétaire peut être considéré comme une infrastructure au service des citoyens et de l’économie réelle, pour le bon fonctionnement du trafic des paiements. Mais aujourd’hui, en pouvant créer elles-mêmes de l’argent, les banques commerciales sont à la fois ”juges” et ”parties” dans le marché économique.

Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier peut remplir sa fonction de service public dans l’intérêt général du pays, car l’initiative établit une séparation claire entre les producteurs d’argent et les établissements de crédit : la Banque nationale produit la totalité de l’argent, y compris l’argent électronique actuellement créé par les banques. Avec l’initiative Monnaie Pleine, le marché financier contribue surtout aux besoins de l’économie réelle en assurant le crédit, le trafic des paiements et la gestion de patrimoine par des services privés.

Si nécessaire, je suis prêt à vous rencontrer pour en parler., seuls ou en commission Mon téléphone est le 021 616 88 88ou le 079 261 41 54

Vu que je suis au Canada quelques jours et en cas d'urgence, M. Jean-Marc Heim, est aussi disponible au 076 422 45 32bureau@monnaie-pleine.ch 

Avec mes amitiés

François de Siebenthal

P.-S.: Voir notamment la vidéo explicative sur l'initiative Monnaie pleine: https://vimeo.com/130103974

Une solution pérenne à RIE 3, à 2020, aux restrictions budgétaires cantonales... etc...

Idées pour des contre-projets ou des projets de lois toutes rédigées, pour faire parler de monnaie-pleine !

Quelques chiffres, ce sont des milliers de milliards privatisés par les banques commerciales, sic:


Urgent:


Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l'argent) et sa distribution à tous qui est un dû. C'est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l'indépendance de la Suisse.

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par exemple par un nouvel

Article 99 :

I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartient au Souverain qui reprend le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt et le délègue notamment à la BNS ou aux associations du type wir ou aux sels sous contrôle démocratique.

Il. Il l'exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales, notamment communales et cantonales, jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre ce but.

III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.
 
IV. L'émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un dividende et d'un escompte ou rabais compensé dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée. La création de monnaie par la banque nationale suisse doit se trouver dans un rapport —rigide— (comme l'est le Système métrique) avec la production nationale.

V. Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu'elle aie ou non des sources de revenus. Ce dividende pourrait comporter un -coefficient- tenu à jour, exprimant la monétisation possible des progrès des techniques et technologies dans la production.
suivront la même tendance au fur et à mesure des progrès techniques et pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
     

Dispositions transitoires :


§01- La BNS est transformée en une Coopérative Monétaire Suisse (CMS)
et son actif est distribué à tous les suisses, dès leur conception.

§02- Chaque citoyen suisse, dès sa naissance ou son acquisition de
citoyenneté, est propriétaire d'une part de la CMS : 1 humain, 1 voix.

§03- La CMS est indépendante de tout groupe de pression : elle est
l'émanation directe de tous les citoyens suisses.

§04- La CMS gère un, et un seul, compte de paiement souverain pour
chaque citoyen, et seulement pour les citoyens.

§05- L'unité des comptes de paiement est le Franc suisse (code CHF):
"Franc suisse" est une marque réservée à l'usage des comptes de paiement
de la CMS.

§06- Chaque Compte Souverain démarre avec une valeur de déséquilibre
égale à 0 (origine de la mesure du déséquilibre, ou point d'équilibre)
et dispose d'un Reste à Importer (droit d'avance gratuite) de CHF
2'222.-. C'est l'estimation actuelle du montant minimal nécessaire pour
vivre en Suisse.

§07- La valeur de déséquilibre est augmentée de la valeur de chaque
achat et diminuée de la valeur de chaque vente du titulaire du compte.
La valeur de déséquilibre enregistre ainsi la différence entre les
achats et les ventes de chaque citoyen.

§08- La valeur de déséquilibre est contractée de 1% au début de chaque
mois (fonte ou oxydation). Cela correspond à un retour à l'équilibre, un
oubli progressif des déséquilibres anciens ( jubilés ).

§09- Chaque début de mois, le montant minimal nécessaire pour vivre en
Suisse est recalculé et permet de réévaluer proportionnellement le Reste
à importer initial et la valeur du déséquilibre de tous les comptes
souverains, ce qui ne modifie pas le rapport relatif entre les 2 valeurs
: il s'agit d'une adaptation aux prix réels.

§10- Toute autre modification des comptes est formellement interdite. En
particulier, tout achat, toute vente et toute location d'unités de
compte CHF est une tricherie sur la mesure des achats et des ventes
d'une personne, qui correspond à un crime pénal de l'ordre de la fausse
monnaie.

§11- Un citoyen peut ouvrir des sous-comptes à son compte souverain.
Le Reste à Importer d'un sous-compte est toujours égal à sa valeur
d'équilibre, 0. Un sous-compte est destiné à rassembler les transactions
correspondant à un usage particulier. Le titulaire du compte souverain
peut ouvrir l'accès de chaque sous-compte à une et une seule autre
personne humaine de son choix.

§12- L'enregistrement d'un achat ou d'une vente avec une personne
humaine étrangère se fait en calculant le rapport du prix de transaction
et du reste à importer initial du compte souverain de la personne
humaine étrangère.

§13- La CMS a pour seule responsabilité de gérer la continuité et la
persistance de ce système de comptes souverains et de sous-comptes, au
nom de tous les citoyens.

§14- Chaque citoyen paye chaque année sa cotisation à la CMS pour
assurer son fonctionnement, cotisation formée d'un montant fixe annuel
et d'un montant fixe par transaction enregistrée. Chaque montant est
fixé en Assemblée Générale.

Autres dispositions transitoires recommandées à discuter:

- Les contrats de soustraitance au group SIX et SECB sont dénoncés avec effet immédiat.
-Un audit général de BNS est effectué par un groupement d'experts suisses représentatifs de la population pour évaluer l ampleur des éventuels dégâts supputés.
- constitution d'un fonds souverain neutre qui investirait en priorité en Suisse mais aussi à l'étranger.

-Définir un organe suisse de contrôle de la BNS indépendant, neutre et sous responsabilité des élus.  Payé par l Etat.
-Ouvrir une enquête selon les résultats de l'audit général voire un procès contre les responsables de 

l'éventuel désastre supputé.
-Saisir les biens des responsables pour rembourser les créanciers.
-Abolir la loi Too big to fail et interdire les opérations hors bilan de la BNS et de toutes les.
 sociétés, notamment financières
La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d'intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d'enfants conçus.

Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l'Assemblée fédérale (Plénum).

L'écart des salaires à la nouvelle BNS ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500'000.-.

Tout dividende social ou autre prestation sociale n'empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d'indépendant, créateur d'entreprise, etc.

L'obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs familiaux, communaux, cantonaux et fédéraux.

Tout financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés.


Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d'établissements distincts et indépendants :

1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d'affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.

Indexation obligatoire de tous les engagements sur l'avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.

Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.

Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d'éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.
 
Supprimer la cotation en continu et les algorithmes s'y rapportant et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.

Supprimer les programmes d'achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d'échange et de réserve.
Établir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec un système approprié d'indexation.
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.

Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier...).

Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.

Conclusions :

 « Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus... Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »

Maurice Allais

Versions en travail:
https://docs.google.com/document/d/e/2PACX-1vQInt8_ColpsLBQu8BFCjY62917Nl_EzyzqauXEUsz3e0abNNJ0Tm_v9vEb_peZCj9vDM9LB2qBTufI/pub

Ce projet a été fortement défendu, entre beaucoup d'autres1, par les économistes Maurice AllaisMilton Friedman et Christian Gomez (banquier et élève d'Allais) et dans une certaine mesure (narrow banking) par James Tobin pour défendre ce qui devrait être une prérogative de l'État et seulement de l'État : l'émission de toute nouvelle monnaie.
David Ricardo défendait cette même idée, lui qui écrivait « Supposons qu'il faille un million en argent pour préparer une expédition. Si le gouvernement émettait un million de papier-monnaie l'expédition se ferait sans qu'il en coûtât rien à la nation ; mais si en déplaçant ainsi un million d'argent monnayé, une banque faisait l'émission d'un million de papier, et qu'elle le prêtât au gouvernement a 7 pour cent, en déplaçant de même un million de numéraire, le pays se trouverait grevé d'un impôt perpétuel de 70 000 livres par an. La nation paierait l'impôt, la banque le recevrait, et la nation resterait, dans les deux cas, aussi riche qu'auparavant. L'expédition aura été réellement faite au moyen du système, par lequel on rend productif un capital de la valeur d'un million, en le convertissant en denrées, au lieu de le laisser improductif sous la forme de numéraire ; mais l'avantage serait, toujours pour ceux qui émettraient le papier ; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l'impôt, si elle, et non la banque, avait fait l'émission de ce million de papier-monnaie.»
Il s'agit d'une réforme radicale du système bancaire fondée sur la dissociation entre la monnaie et le crédit.
En aout 2012, deux chercheurs du FMI publient un rapport soutenant cette proposition2.
En Angleterre, l'ONG Positive Money promeut cette idée sous le nom de "monnaie souveraine" depuis 20103.
En Suisse, une initiative populaire lancée par l'association Modernisation Monétaire (MoMo) a obtenu en 2016 plus de 100 000 signatures, ce qui va provoquer un référendum national sur ce sujet4,5

Personnes ayant contribué d'une manière ou d'une autre au concept en discussion. Vous pouvez aussi y participer et y rajouter vos noms, par ordre chronologique

Clifford H. Douglas, J-Crate Larkin, Louis Even, Maurice Allais, Philippe Bourcier de Carbon
Willard E. Atkins, New York University, Frank Aydelotte, président du Swarthmore College, C. Canby Balderston, University of Pennsylvania,George E. Barnett, Johns Hopkins, président de l’American Economic, Association , John Bates Clark, Columbia University ,Miss Joanna C. Colcord, The Russell Sage Foundation,Morris A. Copeland, University of Michigan, Paul H. Douglas, University of Chicago, Howard O. Eaton, University of Oklahoma, Frank Albert Fetter, Princeton University, Frank Whitson Fetter, Princeton University, Irving Fisher, Yale University, Walton H. Hamilton, Yale University, Paul U. Kellogg, éditeur de Survey Graphic, Willford I. King, New York University, William M. Leiserson, Antioch College, Richard A. Lester, Princeton University, Harley Leist Lutz, Princeton University, James D. Magee, New York University , Otto Tod Mallery Broadus Mitchell, Johns Hopkins University,Sumner H. Slichter, Harvard University,harles T. Tippetts, University of Buffalo, Jacob Viner, University of Chicago ,harles R. Whittlesey, Princeton University, Joseph H. Willits, Dean of Wharton School, University of Pennsylvania, Leo Wolman, Columbia University

Christian Gomez, Prof. Joseph Huber, Liliane Held Khawam, Bernard Dugas, Renault Laillier, Alain Pilote, François de Siebenthal, Gérard Mignault, Christian Burgault,

Mathieu Despont

Reginald Maître

"Marc R. Studer",
Nicolas Etter ,
Pilar Ackermann ,
Berman Cédric ,
Brasey Monique ,
Denis Bucher ,
Deslarzes Frédéric ,
Dimier Patrick ,
Dimier Quentin ,
Bernard Dugas ,
Chloé Frammery ,
Martial Garcia ,
Guillod Norbert-Daniel ,
Heim Jean-Marc ,
Jehotte Thierry ,
Maradan Philippe ,
Lionel Rossellat ,
Mariethoz Jean-Michel ,
Meynet Léon ,
Meynet Danielle ,
Niclass Narcisse ,
Charly Pache ,
Pfluger Christoph ,
Blaise Rosselat ,
Rossellat Nicole ,
Rossellat Gérald ,
Sapay Natacha ,
Gérard Scheller ,
Sutter Christian




    De nombreux économistes de renom ont soutenu ou soutiennent un système 100%. A noter que la plupart d'entre eux ne sont pas "d'affreux gauchistes étatistes et interventionnistes" mais des libéraux convaincus admettant que le secteur privé n'a pas son mot à dire dans la régulation de l'émission de monnaie.

David Ricardo

" Dans le cas de la création monétaire, l'avantage serait toujours pour ceux qui émettraient la monnaie de crédit; et comme le gouvernement représente la nation, la nation aurait épargné l'impôt si elle, et non la banque avait fait elle-même l'émission de cette monnaie... Le public aurait un intérêt direct à ce que ce fut l'Etat, et non une compagnie de marchands ou de banquiers, qui fit cette émission"

Principe de l'économie politique et de l'impôt, 1817

Maurice Allais

" Alors, que pendant des siècles l'ancien régime avait préservé jalousement le droit de l'Etat de battre la monnaie et le privilège exclusif d'en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. Ce n'est pas là le moindre des paradoxes de notre époque"

L'impôt sur le capital & la réforme monétaire, 1974

Irving Fisher

"Par conséquent, nos moyens de paiement nationaux sont à la merci des transactions de prêt
de la banque, et nos milliers de banque de dépôts sur compte chèque sont, dans les faits,
comparables à d’irresponsables émetteurs de monnaie privés. "

" Si nos banquiers veulent continuer à commercialiser la fonction essentielle de l’industrie
bancaire, le prêt, ce qu’ils peuvent effectuer mieux que le gouvernement, ils doivent être prêts à
abandonner la fonction d’émission monétaire qu’ils ne peuvent effectuer aussi bien que le
gouvernement. "

"L’essence du plan 100% Money est de rendre l’argent indépendant des prêts, c’est-à-dire de séparer le processus de création et de destruction de la monnaie de l’industrie bancaire "

100% Money, 1935; texte complet

Milton Friedman

 " Je crois depuis longtemps que la façon la plus efficace de réduire la régulation serait de séparer les fonctions monétaires des banques commerciales de leur fonction de crédit. La façon de réaliser cela serait d'obliger toutes les institutions proposant des dépôts à vue de garder des réserves de 100%; ce qui en ferait des institutions de dépôt dans les faits et pas seulement dans les mots."

Discours devant la commission des finances du congrès américain, 1975

Ludwig Von Mises

"Aucune banque ne doit avoir l'autorisation d'augmenter le montant ou la balance de ces dépôts à vue d'un de ses clients, fut-il un simple citoyen ou le Trésor des Etats-Unis, autrement qu'après avoir reçu un dépôt en billets de banque ou en recevant un chèque provenant d'une banque soumise aux mêmes régulations. Cela implique un système rigide de réserves 100% pour tous les futurs dépôts; c'est-à-dire tous les dépôts qui n'existaient pas au premier jour de la réforme"

The Return to Sound Money, 1951


James Tobin

 "Nous avons probablement besoin de moyens de paiement comme notre monnaie actuel mais sans ses désavantages. Une monnaie de dépôt, adossée à des réserves de 100%, convertible en pièce ou en billet à la demande, transférable sur ordre à un tiers, garanties contre la perte ou le vol, serait une parfaite réserve de valeur pour l'unité de compte."

Policies for Prosperity, James Tobin, 1987; extrait

Frank Knight

"Il est absurde et monstrueux pour la société de payer au système bancaire privé des "intérêts" pour multiplier plusieurs fois la quantité de moyen de paiement"

Money, 1927

Henry Simon


« Notre gouvernement a très clairement donné la permission aux banques d’usurper sa fonction primaire de contrôle de la monnaie. Le crédit bancaire est devenu l’élément principal au sein de nos moyens de paiement. Jusqu’à la Guerre de Sécession, nous avions essayé « la banque libre » concernant l’émission de billets. Désormais, nous essayons toujours « la banque libre » concernant la monnaie de dépôt. Le système le plus récent comme le plus ancien nous fournit une monnaie peu fiable et inhomogène et nous donne une régulation ou manipulation de la monnaie qui est totalement perverse. La monnaie est créée lorsqu’elle devrait être détruite et détruite lorsqu’elle devrait être créée. »

Mémorandum d'économistes de l'Université de Chicago, 1933



  Des personnalités politiques ont évoqué brièvement le système 100% et/ou décrié les méfaits de la création monétaires par des institutions privées.

Dominique Strauss-Kahn

"Un des sujets traditionnels d'examen [ de Maurice Allais ] s'énonce ainsi : "Quelle différence y a-t-il entre les banques et les faux monnayeurs?" La réponse est qu'il y en a peu.

Hommage à Maurice Allais, 1988



Mervyn King, actuel gouverneur de la banque d'angleterre

Une autre piste de réforme serait une sorte de séparation des fonctions bancaires. La règle de Volcker en un piste parmi d'autres. Une autre piste, plus fondamentale, serait de séparer le système de paiement des activités risquées de prêt; c'est-à-dire d'interdire le système bancaire de réserves franctionnaires ( comme propose par exemple par Fisher, 1936, Friedman, 1960, Tobin, 1987 et plus récemment par Kay, 2009)"

Discours à New York, Octobre 2010

... mail de M. Christian Gomez...

du 10/01/2016
... Ceci dit, le conseil de François, pour faire avancer la réflexion et montrer une réelle pro-activité, me parait judicieux.
Il faut vraiment réfléchir à un projet de loi décrivant comment, concrètement, la majorité d'entre nous voient la suite des évènements. 

Par exemple , pour moi, il est à peu près certain que le statut de la BNS doit changer, ce qui n'est pas sans incidence car il faudra la sortir du marché ... etc...etc.... Ce sont des questions auxquelles il nous faudra répondre en montrant que nous les avons traitées.

Bon, ceci n'est qu'un point de vue.... J'aimerais avoir le votre sur cette Bill Goldsborough.

Bon dimanche.  A Charmey , il pleut de la neige fondue mais pas de quoi faire du ski dans les rues 😣

Christian


http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/amis/

Invitation à Rome: L'abondance par les familles.

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Invitation à Rome le 28.10.2017

L'abondance par les familles.
La solution aux crises.

« Humanæ vitæ tradendæ munus gravissimum », 

c'est-à-dire 
« Le très grave devoir de transmettre la vie humaine »1.

25 associations pro-vie et pro-famille,

en 3 langues, Français, Italiano, English.

Le conferenze saranno in italiano, inglese e francese con traduzione simultanea nelle tre lingue.










Le mois de juillet prochain marquera le 50e anniversaire de la promulgation de la lettre encyclique Humanae Vitae de Paul VI (25 juillet 1968).
Paul VI avait prévenu dans Humanae Vitae que l’acceptation du contrôle artificiel des naissances aurait comme conséquence le déclin de la moralité dans l’ensemble de la société ; un accroissement de l’infidélité ; une diminution du respect de la femme ; et l’imposition forcée de technologies de reproduction par les gouvernements.
Cinquante ans plus tard, non seulement ces prévisions se sont réalisées, mais nous en sommes arrivés à un tel point que désormais la société accepte largement de dissocier dans le mariage les relations sexuelles d’avec la procréation.
Afin d’éviter aux générations futures les effets destructeurs de la mentalité contraceptive et pour aider à restaurer une culture authentiquement chrétienne, il convient de défendre et d’enseigner avec force la doctrine catholique sur la chasteté et l’ouverture à la vie dans le mariage.
Voice of the Family, une coalition regroupant 25 associations pro-vie et pro-famille, fondée pour défendre l’enseignement catholique sur la famille, organise un congrès à Rome qui veut donner l’occasion d’étudier Humanae Vitae dans le contexte de son époque ainsi que dans la nôtre, en montrant sa conformité à la doctrine pérenne de l’Eglise, confirmée au 14e paragraphe de l’encyclique, et son actualité pour les catholiques d’aujourd’hui. 

Le congrès 50e anniversaire d’Humanae Vitae: où en sommes-nous ?,

aura lieu le 28 octobre 2017, à l’Université pontificale S. Thomas d’Aquin (Largo Angelicum 1, Rome).
Les conférences seront données en français, anglais ou italien avec traduction simultanée dans les trois langues.

Pour réserver contacter l’Association Famiglia Domani : 

info@famigliadomani.it

tel.: 0039-06-3220291 ou aller sur le lien : 

http://voiceofthefamily.com/register-for-the-humanae-vitae-at-50-conference/ 



François de Siebenthal: Démographie: Objectifs sournois du ...

desiebenthal.blogspot.com/2010/09/demographie-objectifs-sournois-du.html

21 sept. 2010 - Vidéos par François de Siebenthal sur youtube, dailymotion ou ... Démographie: Objectifs sournois du millénaire pour le développement.

François de Siebenthal: Démographie du Japon

desiebenthal.blogspot.com/2012/11/demographie-du-japon.html

26 nov. 2012 - François de Siebenthal: Le courage de taxer les robots ... En démographie, les effets mettent longtemps à apparaître. Mais si on compare les ...

Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/

La vie de Jean de Siebenthal ...... Jean de Siebenthal : La formation des élites en Suisse. (Finalités ...... Michel Tricot Concepts fondamentaux de démographie.

Edgardo Giovannini Démographie et culture - Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/page89_giovannini_culture.htm
ancien recteur de l'Université de Fribourg La démographie, vous venez de l'entendre et vous allez l'entendre encore par d'excellents exposés d'éminents ...

page89_tricot_jr - Famille de Siebenthal

www.de-siebenthal.com/page89_tricot_jr.htm

Introduction Malgré le titre un peu ambitieux, l'objet de ce texte n'est pas de faire une introduction théorique à la démographie ou à certaines de ses parties mais ...

Europe, l'hiver démographique

https://books.google.ca/books?isbn=2825100056
1989 - ‎Europe
La création de l'Institut Suisse de Démographie et de Développement, ISDD, dont ... François Geinoz François de Siebenthal Michel Tricot Préface par Philippe ...

François de Siebenthal: Europe, l'hiver démographique se confirme.

https://desiebenthal.blogspot.com/.../europe-lhiver-demographique-se-confirme.html?...

11 janv. 2017 - Démographie: la proportion de femmes sans enfant ne cesse d'augmenter en Europe, surtout dans les pays catholique du Sud... La proportion ...

HUMANAE VITAE 50 anni dopo: il suo significato ieri ed oggi


VOICE OF THE FAMILY
è lieta di invitarla al convegno internazionale
Quando: Sabato 28 ottobre 2017
Dove: presso Pontificia Università S. Tommaso d’Aquino (Angelicum) Largo Angelicum 1 – Roma
Il prossimo anno cadrà il cinquantesimo anniversario della promulgazione dell’Enciclica Humanae Vitae di Paolo VI (25 luglio 1978).
Paolo VI previde nell’Humanae Vitae che l’accettazione del controllo artificiale delle nascite avrebbe avuto come conseguenza un declino generale delle norme morali in tutta la società; un aumento dell’infedeltà coniugale; un venir meno del rispetto per le donne da parte degli uomini; e l’introduzione di tecnologie riproduttive coercitive da parte dei governi.
Dopo quasi cinquant’anni, non solo queste previsioni si sono avverate, ma siamo arrivati al punto in cui la società, su larga scala, ammette che nel matrimonio le relazioni sessuali possono essere separate dalla procreazione.
Per cercare di evitare alle future generazioni gli effetti distruttivi della mentalità contraccettiva e per aiutare a ripristinare un’autentica cultura cristiana, l’insegnamento cattolico sulla castità e l’apertura alla vita nel matrimonio deve essere difeso e insegnato apertamente.
Con il convegno in programma, Voice of the Family vuole offrire un’opportunità per studiare l’Enciclica Humanae Vitae nella sua epoca storica e nella nostra, ribadendone la continuità con l’insegnamento perenne della Chiesa sancito dal suo paragrafo 14.
A seguire il programma della giornata:

ISCRIVITI QUI

Le conferenze saranno in italiano, inglese e francese con traduzione simultanea nelle tre lingue.

ISCRIVITI QUI

Invitation to Rome. Abundance thanks to families

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The world trend collapsing with a Total fertility Rate under 2...TFR below 2, North of Italy, 0,7...
In the year 2470, only 2 people on the whole planet...without any war or plague...
We need TFR above 2,2 just to reproduce humans...

The transmission of human life is a most serious role in which married people collaborate freely and responsibly with God the Creator. It has always been a source of great joy to them, even though it sometimes entails many difficulties and hardships.

http://w2.vatican.va/content/paul-vi/en/encyclicals/documents/hf_p-vi_enc_25071968_humanae-vitae.html

HUMANAE VITAE AT 50: SETTING THE CONTEXT



Voice of the Family is pleased to invite you to an international day conference!
“Humanae Vitae at 50: setting the context” will be held on 28 October 2017 at the Pontifical University of St Thomas Aquinas, (Largo Angelicum 1, Rome).


July next year marks the 50th anniversary of the promulgation of the encyclical letter Humanae Vitae.
In Humanae Vitae Paul VI predicted that the consequences of accepting artificial birth control would include a general lowering of moral standards throughout society; a rise in infidelity; a lessening of respect for women by men; and the coercive use of reproductive technologies by governments. Almost 50 years on, not only have these predictions come true, but, furthermore, we have come to the point where society widely accepts that marriage can be separated from sexual relations and sexual relations from having children. In order to spare future generations from the destructive effects of the contraceptive mentality, and to help restore an authentically Christian culture, Catholic teaching on chastity and openness to life in marriage must be defended and taught boldly. With the upcoming conference, we wish to offer an opportunity to study Humanae Vitae in the context of its time, as well as its proper place in the continuity of the Church’s perennial teaching and in the life of Catholics today.
The presentations will be in English, Italian or French with simultaneous translation into these languages.
The entrance fee for delegates to the conference is 15 euros (10 euros for students). This fee includes mid-morning and mid-afternoon refreshments and will be paid at the entrance.
Lunch is optional and needs to be pre-booked. The entrance fee with lunch is 30 euros (25 for students). Please book using one of the buttons below:
Full Rate including lunch (€30): 
Student Rate including lunch (€25): 

If you have any queries please contact Maria Madise on mariamadise@spuc.org.uk or +44 (0)20 7820 3148.




What overpopulation ???

What overpopulation ???







One of my powerpoint given in Philippines, in Canada, in Poland, in Madagascar, Congo, Switzerland, France etc...

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzOUxQSXFOQXA4SGJ1U29yQlMwbnBpck5rWjA4/edit?usp=sharing


Famous Conrad Black, ... in his book "a Matter of Principle" (p.48) writes that during a dinner given by the Cardinal Gerald Emmett Carter in 1990 ...

[Pope Benedict] "lamented 'the slow suicide of Europe:' its population was aging and shrinking, and the unborn were being partly replaced by unassimilable immigrants. He thought that Europe would awake from its torpor, but that there were difficult days head."
 http://en.wikipedia.org/wiki/Conrad_Black

In the foreword to his biography If I Were An Animal, Prince Philip wrote, "In the event that I am reincarnated, I would like to return as a deadly virus, in order to contribute something to solve overpopulation."
...
What overpopulation ???

a big manipulation...

Manipulations ? Steve Moshe and Julian Simon : Human beings are the ultimate resource." 




Confessions of an economic hitman
overpopulation propaganda...

As the very first line of Steven Mosher's latest book reads, we have all grown up "on a poisonous diet of overpopulation propaganda."Comme on peut le lire dès la toute première ligne du dernier livre de Steve Mosher, nous avons tous grandi "sous le régime empoisonné de la propagande sur la surpopulation". 
Mosher's book, Population Control-Real Costs, Illusory Benefits, is, first and foremost, an answer to the allegation that the human race is inexorably multiplying, hell-bent toward a giant demographic cliff like so many lemmings. Le livre de Mosher, le Coût réel du contrôle de la population, bénéfices ilusoires, est, tout d'abord et principalement, une réponse à l'allégation selon laquelle la race humaine se multiplie inexorablement, acharnée à se précipiter vers une falaise démographique géante comme tant de lemmings.

The numbers show that the world is not, has never been, nor ever shall be, overpopulated. In fact, according to the world's experts -- even the ones advocating population control -- birthrates around the world are dropping at a precipitous rate. Les chiffres montrent que le monde n'est pas, n'a jamais été, ne sera jamais non plus, surpeuplé. En fait, d'après les experts mondiaux - y compris ceux prônant contrôle de la population - les naissances dans le monde entier chutent à un taux vertigineux.

The book thus torpedoes the lifeboat scenario, which argued that in order to survive, we had to throw some of the earth's passengers overboard. Le livre, par conséquent, torpille le scénario du bateau qui coule, qui argumentait que pour survivre, nous devions passer quelques-uns des passagers par-dessus bord. 
But it is much more than this. The history of the population control movement is replete with human rights abuses. Those who were made to walk the plank of abortion, sterilization, and contraception -- all for the supposed good of humanity -- have some horrific tales to tell. Mais c'est plus que ça. L'histoire du mouvement pour le contrôle de la population est remplie de violations des droits de l'homme. Ceux qui étaient faits marcher dans le programme d'avortement, de stérilisation, et de contraception -tous pour le soi-disant bien de l'humanité- ont quelques histoires atroces à raconter.

The first chapters of Mosher's book describe the history of the population control movement, and how it is has never been the scientific, intelligent or cultural phenomenon it styles itself to be. Les premiers chaptres du livre de Mosher décrivent l'histoire du mouvement pour le contrôle de la population, et comment il n'a jamais été jamais été le phénomène scientifique, intelligent et culturel dont il se donne l'apparence.

Rather, this movement was started and sustained by figures like Thomas Malthus, Margaret Sanger, John D. Rockefeller, and Hugh Moore, who led a contentious movement dominated by cultural elitism, racial hysteria and ignorance. As Mosher pointedly argues, their legacy has cost millions their lives and tens of millions more their basic rights. Plus exactement, ce mouvement a été lancé et soutenu par des personnages comme Thomas Malthus, Margaret Sanger, John D. Rockefeller, et Hugh Moore, qui dirigeaient un mouvement contesté dominé par l'élitisme culturel, l'hystérie raciale et l'ignorance. Comme Mosher le démontre de manière significative, leur héritage a coûté leur vie à des millions de personnes, et à des dizaines de millions de plus leurs droits les plus fondamentaux.

"Human rights are nonnegotiable, or they are not rights at all," contends Mosher. "Abuses of basic rights, such as the right to bear children, cannot be expunged by reference to any calculus of costs versus benefits, any more than comparable violations of other basic human rights can be explained away, excused, or justified by reference to a supposedly larger social good. "Les Droits de l'Homme ne sont pas négociables, ou bien ce ne sont pas des droits du tout", soutient Mosher. "Les droits fondamentaux, comme le droit de porter des enfants, ne peuvent pas être supprimés en référence à un quelconque calcul de coûts contre bénéfices ; pas plus que des violations comparables d'autres droits de l'homme fondamentaux ne peuvent être expliquées, excusées ou justifiées en référence à soi-disant plus grand bien social.

The book explains exactly how the population control movement continues to violate these basic rights, in the pursuit for a false "good" -- fewer children. Le livre explique exactement comment le mouvement pour le contrôle de la population continue de violer ces droits fondamentaux, poursuivant un faux "bien" - moins d'enfants. 

Population Control-Real Costs, Illusory Benefits is, first and foremost, an answer to the allegation that the human race is inexorably multiplying. "le Coût réel du contrôle de la population, bénéfices ilusoires" est, d'abord et avant tout, une réponse à l'allégation selon laquelle la race humaine est en train de se multilier inexorablement.

Mosher lays out the China Model, based on China's one-child policy, and how population programs everywhere draw on its tactics. Nigeria provides an apt case study of how Western population controllers continue to strong-arm national governments into implementing abusive policies, policies that undermine the basic rights and freedoms of their people. Mosher expose systématiquement le modèle de la Chine, basé sur la politique de l'enfant unique, et montre comment les programmes de population ont entraîné partout ses tactiques. Le Nigeria fournit un cas d'étude qui permet de voir comment les contrôleurs de population occidentaux continuent d'utiliser la manière forte avec les gouvernements nationaux pour les obliger à mettre en oeuvre des politiques abusives, des politiques qui sapent les droits fondamentaux et les libertés de leurs peuples.

But the population controllers not only run roughshod over human rights for the sake of the supposed "greater good" of population decline (the chapter "Human Rights and Reproductive Wrongs includes a detailed, annotated list of human rights abuses perpetuated in the name of population control), they also sap primary health care programs and marginalize real health needs. Mais les contrôleurs de population ne se contentent pas de piétiner les Droits de l'Homme par égard pour un soi-disant "plus grand bien" de déclin de la population (le chapitre "Droits de l'Homme et injustices reproductives" inclut une liste détaillée et annotée de violation des Droits de l'Homme perpétrés au nom du contrôle de la population), ils minent les programmes de santé prioritaires et ils marginalisent les besoins réels de santé.

For example, because of the time and money wasted on unwanted and unnecessary contraceptives and abortifacient devices, malaria runs rampant in Africa. Developing countries end up with thousands of health clinics that literally carry nothing but contraceptives while people die from treatable diseases. Par exemple, à cause du temps et de l'argent dépensés dans des moyens contraceptifs et abortifs non désirés et non nécéssaires, la malaria se déchaîne en Afrique. Des pays en voie de développement se retrouvent finalement avec des milliers de cliniques qui n'ont littéralement rien d'autre que des contraceptifs pendant que les gens meurent de maladies curables.  

Neither do population control programs provide any real benefits. Les programmes de contrôle de la population n'apportent pas de bénéfices réels non plus.

Its "benefits" are mere illusions designed to dupe developing nations into submitting to an elitist, western agenda. Population control, writes Mosher, is just that: control. Organizations like the UNFPA, far from being "here to help," have in fact been bearers of death to our less developed neighbors. Ses "bénéfices" sont de pures illusions mises au point pour duper les pays en voie de développement et les amener à se soumettre à un ordre du jour occidental et élitiste. Des organisations comme l'UNFPA, loin d'être "là pour aider", ont en fait été porteurs de mort pour nos voisins moins développés.

Population Control does not simply outline the problems; it proposes a solution as well. Mosher dedicates his final chapter to possible ways that developed nations can avoid the demographic disaster that now threatens. Small tax credits and paltry child subsidies are not nearly enough. Young couples, he argues, need to be sheltered from taxes altogether.And population control programs needed to be ended as soon as possible. Contrôle de la population... n'expose pas seulement les grandes lignes des problèmes ; il propose une solution aussi. Mosher dedie son dernier chapitre aux moyens possibles par lesquels les nations développées peuvent éviter le désatre démographique qui maintenant menace. Des crédits à faible taux et de misérables subventions pour les enfants ne sont pas encore assez. Les jeunes couples, argumente-t-il, ont besoin d'être protégés des taux et des taxes. Et on a besoin d'en finir avec les programmes de contrôle de la population aussi vite que possible.

Mosher ends by quoting the late Julian Simon: Human beings are the ultimate resource."  Mosher termine en citant le regretté Julian Simon : "Les êtres humains sont la ressource suprême".

John Perkins's classic exposé, Confessions of an Economic Hit Man, 
spent over 70 weeks on the New York Times bestseller list and is published in more than 30 languages. His follow-up, The Secret History of the American Empire, provides a plan for creating a sustainable, just, and peaceful world. He is the author of Shapeshifting, The World Is As You Dream It, and other books on indigenous cultures and personal transformation; is a founder and board member of Dream Change and The Pachamama Alliance, nonprofit organizations devoted to establishing a world our children will want to inherit; and has lectured at universities in many countries.

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My powerpoint given in Philippines, in Canada, in Poland etc...

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzOUxQSXFOQXA4SGJ1U29yQlMwbnBpck5rWjA4/edit?usp=sharing

https://docs.google.com/document/d/1elrfw95H0sZFDlXQxCmRFuNsbdY6eoypZ9dFOYmdmgg/edit?usp=sharing

https://docs.google.com/document/d/1WJuZGi6DQITjAAj6DkcKCsN3b6cbwRf8QR3-FZwUKs4/edit?usp=sharing

Population Research Institute] <http://overpopulationisamyth.com/>


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It<http://overpopulationisamyth.com/food-theres-lots-of-it-download>
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Download the video <http://overpopulationisamyth.com/pub/OverPop3DL.wmv>.
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.
     2.1 Kids: A Stable
Population<http://overpopulationisamyth.com/2-point-1-kids-a-stable-population-download>
  To download, right click on the link, then click "Save As..."
Download the video <http://overpopulationisamyth.com/pub/OverPop2DL.wmv>.
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Presentation<http://overpopulationisamyth.com/pub/OverPop2.ppt>
.
      Overpopulation: The Making of a
Myth<http://overpopulationisamyth.com/overpopulation-the-making-of-a-myth-downloads>
  To download, right click on the link, then click "Save As..."
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Monnaie-pleine: discussions

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Mathieu Despont‎
Initiative monnaie pleine
30 septembre · 
 
J'observe que "monnaie pleine" n'est en général pas comprise surtout par ce que personne ne comprend le système monétaire actuel !
Donc j'ai décidé de pondre et/ou rassembler du matériel de base qui permet de comprendre le système actuel. 
Après à chaque personne de se faire un avis.

Ce qui marche le mieux:
- Définition du CHF via la LUMMP, la Loi sur l'Unité Monétaire et les Moyens de Paiement.
"Les moyens de paiement ayant cours légal en Suisse sont les pièces, le billets de la BNS et les comptes de la BNS"
=> le reste, donc les comptes UBS, crédit suisse, raiffeisen, postifnance, etc.. ne sont pas de la monnaie ayant cours légal. Ce ne sont que des promesses de banques de vous donner de la monnaie ayant cours légal...
https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19994336/index.html#id-1
- J'explique ceci en vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=C1xl7s4OfnU

- Un lexique pour utiliser la même définition des mots. Sinon dur de se comprendre:
http://aaapositifs.ch/lexique/
"non un crédit n'est pas un prêt..."
"Il y a une différence entre une banque commerciale et une banque privée"

- La BNS explique que l'essentiel de la monnaie est crée par le crédit des banque commerciales:
"De nos jours, la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses, dont une grande partie est créée
par les banques commerciales lorsqu’elles octroient des crédits aux ménages et aux entreprises. "
p4: https://our.snb.ch/fr/documents/SNB-Brochure-fr_v1-0.pdf

- Les banques avouent au travers de SwissBanking que oui, elle créent de la monnaie à partir de rien:
=> https://www.youtube.com/watch?v=kF95kBmWYls
(mais que c'est pour notre bien)

- Le Conseil fédéral dit que créer de la monnaie est un business comme un autre:
"La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution"
Interpellation 12-3305:
https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20123305

- Au delà de la théorie et des arguments d'autorité venez jouer au "Jeu de la monnaie" pour comprendre avec son corps et ses émotions:https://www.facebook.com/jeudelamonnaie/

Remixez et diffusez régulièrement toute ou partie de ces infos pour préparer un terrain favorable à l'initiative monnaie pleine. (ou tout autre changement monétaire)


Viols de la constitution et des lois 

Roger Kapp Excellent, merci.

Il convient peut-être de rappeler que l'ancienne constitution (valable quand même depuis le 29 mai 1874, et jusqu'au 1er janvier 2000) était (de mon point de vue et je pense qu'une majorité de Suisse partagent toujours cette impressi
on) très claire par rapport à l'exercice du droit régalien de "battre monnaie" (terme dont l'esprit signifie "émettre de l'argent" (quel qu'il soit ...)).

L'art 39 précise du reste bien que le texte couvre "et toute autre monnaie fiduciaire".


http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/02/viols-de-la-constitution.html
Art. 38
1 La Confédération exerce tous les droits compris dans la régale des monnaies.
2 Elle a seule le droit de battre monnaie.
3 Elle fixe le système monétaire et peut édicter, s’il y a lieu, des prescriptions sur la tarification de monnaies étrangères.
Art. 39
1 Le droit d’émettre des billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire appartient exclusivement à la Confédération.
2 La Confédération peut exercer le monopole des billets de banque au moyen d’une banque d’Etat placée sous une administration spéciale, ou en concéder l’exercice, sous réserve du droit de rachat, à une banque centrale par actions, administrée avec le concours et sous le contrôle de la Confédération.
3 La banque investie du monopole des billets de banque a pour tâche principale de servir en Suisse de régulateur du marché de l’argent, de faciliter les opérations de paiement et de pratiquer, dans les limites de la législation fédérale, une politique de crédit et une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays.
4 Le bénéfice net de la banque, déduction faite d’un intérêt ou d’un dividende équitable à servir au capital de dotation ou au capital-actions et après prélèvement des versements à opérer au fonds de réserve, revient au moins pour les deux tiers aux cantons.
5 La banque et ses succursales seront exemptes de tout impôt dans les cantons.
6 La Confédération ne peut ni suspendre l’obligation de rembourser les billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire, ni décréter leur acceptation obligatoire, sauf en temps de guerre ou de perturbations de la situation monétaire.
7 Les billets de banque émis doivent être couverts par de l’or et des avoirs à court terme.
8 La législation fédérale édicte les dispositions relatives à l’exécution de cet article.

L'art. 99 venu le remplacer est pour le moins lapidaire/lacunaire:

Art. 99 Politique monétaire

1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d'émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération.

2 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération.

3 La Banque nationale constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes, dont une part doit consister en or.

4 Elle verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons.

Nous (peuple) avons en gros renoncé à notre droit régalien de "battre monnaie" pour le céder au banque commerciales.

Il n'en reste pas moins que:

1. les banques (commerciales) ont illégalement créé de la monnaie (scripturale) de 1874 à 2000

2. QUI a renoncé à ce droit régalien en NOTRE nom ?!?

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Commentaires

Mathieu Despont On peut aussi éveiller les gens avec des petites anecdotes croustillantes..

Prenons un exemple tout à fait hypothétique.... :p Si le Crédit Suisse est en faillite.... et souhaite se recapitaliser... il a besoin de 10 milliards.... il se fait un crédit à lui même.... et voilà, il n'est plus en faillite... (via un intermédiaire au Qatar pour ne pas que ça se voit)

Ah oui... en fait, la réalité dépasse souvent la fiction... C'est bien ce qu'à fait le crédit suisse en 2008... :p 
https://www.letemps.ch/.../revelations-sauvetage-credit...
Révélations sur le sauvetage de Credit Suisse
Le Temps, site d'information suisse.
LETEMPS.CH

Christian Cavadia Mais que fait la police et le justice??? 
😂👏
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 · 30 septembre, 13:41
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Philip Koenig Les géants occupent le terrain
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 · 30 septembre, 13:42
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Christian Cavadia Ah, oui.
Elle s'occupe des méchants petits fraudeur de l'assistance. 
🙊🙉🙈
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 · 30 septembre, 13:43
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Mathieu Despont Christian Cavadia ... la police des banques c'est la FINMA...
Une cooptation de banquier dirigée par Mark Branson un citoyen britanique ex-cadre d'UBS... (la banque qui manipule le libor :P )

Donc la FINMA, ferme les yeux... comme dans le sauvetage du crédit suisse via une opération de portage.

Le pire c'est que la FINMA a un droit d'ordonnance... mieux que créer les lois, c'est être la loi !

https://www.rts.ch/.../5723416-le-britannique-mark...
Le Britannique Mark Branson nommé directeur de la FINMA
Mark Branson dirigera l'Autorité fédérale de…
RTS.CH

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Natacha Divine Mathieu Despont ..... !!!
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 · 30 septembre, 15:11
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Mathieu Despont Natacha Divine oui ?? :p
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 · Répondre · 30 septembre, 17:38
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Mathieu Despont Voici le CV de Mark Branson...
https://www.finma.ch/.../lebenslaeufe/cv-gl-branson.pdf...

Il a bossé dans la banque "SBC Warburg".... Warburg..... c'est un nom de banquier connu.... 
Il y a plein de branches plus ou moins liées...
On se souviendra de Paul Warburg, un des créateurs de la FED... la banque centrales qui a le monopole de l'émission du dollars US..

Puis, son frère Max Warburg qui lui était un des directeurs de IG Farben, le géant de l'industrie chimique allemande des années 1930 qui a créé le zyklon B... qui servaient à exterminer ses ex-esclaves quand ils n'étaient plus assez productif dans le camp de travail d'auschwitz. En effet, ce camp était pleinement une partie du complexe industriel des Nazi...
Bon, je m'éloigne.... mais toujours est-il que ce genre de liens existent.....
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 · 30 septembre, 17:58
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Votre réponse...

Manuel Dario Frometa Pellerano Super Mathieu !
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 · 30 septembre, 14:38
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Nicoletta Forcheri le tag ne m'arrive pas je n'arrive pas à le publier sur mon mur et je voudrais publier l'original, pour la discusion
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 · 30 septembre, 14:51
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Mathieu Despont L'original de quoi ?
Tout est là...
Plein de lien.. et une image qui peut se télécharger si on clique dessus, puis option.. télécharger. (comme toute image fb.)
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 · Répondre · 30 septembre, 17:37
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Mathieu Despont Nicoletta .... voici aussi le texte et les références sur mon site web..
https://martouf.ch/.../majorite-de-monnaie-suisse-creee.../
La majorité de la monnaie en Suisse est créée par les banques…
MARTOUF.CH|DE MARTOUF LE SYNTHÉTICIEN
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Favre Jonathan Merci je partage
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 · 30 septembre, 14:58
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Natacha Divine Merci Mathieu Despont 🙏🌺
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 · 30 septembre, 15:12
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Mathieu Despont J'ai aussi ajouté ce texte et les références sur mon site web...
https://martouf.ch/.../majorite-de-monnaie-suisse-creee.../
N'hésitez pas à reprendre des bouts, à le remixer, à la distribuer sujet par sujet, régulièrement.
Le cerveau a besoin de voir 6 fois un sujet pour qu'il daigne bien vouloir lui donner un peu d'attention...
Ainsi il faut de la patience.. mais là on a du solide qui fait réfléchir.
La majorité de la monnaie en Suisse est créée par les banques commerciales -…
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 · 30 septembre, 19:30
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David Dräyer Je retrouve ce qui a mon avis a pejoré la campagne du RBI: de la communication avec de bonnes infos mais un look qui retient. Vous avez pas un ou deux graphistes ou vidéaste pour vous filer un coup de main?
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 · 1 octobre, 08:11 · Modifié
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Mathieu Despont Et bien perso, je ne fait pas partie de l'équipe de campagne de monnaie pleine.... J'en connais (j'en ai tagué quelqu'un dans le post fb). Mais je trouve que cette campagne tente d'expliquer un changement du système avant même que la majorité des gens ...Voir plus
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 · 1 octobre, 10:04
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Cédric Liardet C'est la philosophie release early release often.....à mon avis ca marche dans un cercle restreint pour developper des idées, produits, etc. Mais quand il s'agit d'une campagne de communication où le graphisme est fondamental, la philosophie se défend moins bien et peut meme devenir contre-productive
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 · Répondre · 1 octobre, 12:49
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Nicolas Briet A quelle date est la votation monnaie pleine?
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 · Répondre · 1 octobre, 09:25
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Blaise Rossellat Pas encore de date fixée. Mais on pense automne 2018, peut-être...
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 · 1 octobre, 09:32
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Mathieu Despont Le processus est bien en marche maintenant. Vu que le conseil des Etats s'est prononcé jeudi. Là il reste la commission "economie et redevance du conseil national" qui va se prononcer et cet avis sera soumis au vote au conseil national. 
Vu que les groupes ont déjà planché sur la question (même si il on rien compris comme le montre le communiqué de presse du PDC) il ne vont pas trainer avec la commission... et peut être qu'à la prochaine session du conseil national ce sera traité... donc en décembre. Ou alors la suivante... en mars au plus tard.
Ensuite, avec 2 conseil du même avis. La votation peu être agendé dans les 10 mois.... Du coup au plus vite en juin.... et au plus tard fin 2018 d'après mes pronostiques.
On reste dans la moyenne d'une votation 2 ans et 2 mois après le dépôt de l'initiative... (ce qui donnerai février 2018) Donc on a déjà gagné un peu d temps.
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 · 1 octobre, 10:10
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Nicolas Briet Ce qui pourrait aider les non initiés à comprendre c'est de donner une vision de ce que pourrait devenir le monde avec la monnaie pleine!
Les dettes disparaissent, les caisses de l etat se reremplissent, les aides sociale proliferent, on peut prendre le temps de faire de la democratie, on peut co construire un projet de société ensemble...etc
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 · 1 octobre, 09:59
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Mathieu Despont fait un récit..... écrit une BD.... :P
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 · 1 octobre, 10:11
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Mathieu Despont Bon, perso, j'ai déjà pas mal réfléchi à faire une variante du https://www.facebook.com/jeudelamonnaie/ pour montrer monnaie pleine. Mais c'est là que j'ai découvert que le texte est très tordu et que c'est pas simple d'imaginer vraiment comment ça fonctionnerai avec monnaie pleine !
Jeu de la monnaie
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 · 1 octobre, 10:12
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Nicolas Briet Ce qui pourrait aider les non initiés à comprendre c'est de donner une vision de ce que pourrait devenir le monde avec la monnaie pleine!
Les dettes disparaissent, les caisses de l etat se reremplissent, les aides sociale proliferent, on peut prendre le temps de faire de la democratie, on peut co construire un projet de société ensemble...etc
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 · 1 octobre, 09:59
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Cédric Liardet a répondu · 3 réponses
Mathieu Despont La présentation complète est pas mal non plus pour comprendre ce que change monnaie pleine:...
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/.../Presentation...
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 · 1 octobre, 10:38
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Roger Kapp Excellent, merci.

Il convient peut-être de rappeler que l'ancienne constitution (valable quand même depuis le 29 mai 1874, et jusqu'au 1er janvier 2000) était (de mon point de vue et je pense qu'une majorité de Suisse partagent toujours cette impression) très claire par rapport à l'exercice du droit régalien de "battre monnaie" (terme dont l'esprit signifie "émettre de l'argent" (quel qu'il soit ...)).

L'art 39 précise du reste bien que le texte couvre "et toute autre monnaie fiduciaire".

Art. 38
1 La Confédération exerce tous les droits compris dans la régale des monnaies.
2 Elle a seule le droit de battre monnaie.
3 Elle fixe le système monétaire et peut édicter, s’il y a lieu, des prescriptions sur la tarification de monnaies étrangères.
Art. 39
1 Le droit d’émettre des billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire appartient exclusivement à la Confédération.
2 La Confédération peut exercer le monopole des billets de banque au moyen d’une banque d’Etat placée sous une administration spéciale, ou en concéder l’exercice, sous réserve du droit de rachat, à une banque centrale par actions, administrée avec le concours et sous le contrôle de la Confédération.
3 La banque investie du monopole des billets de banque a pour tâche principale de servir en Suisse de régulateur du marché de l’argent, de faciliter les opérations de paiement et de pratiquer, dans les limites de la législation fédérale, une politique de crédit et une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays.
4 Le bénéfice net de la banque, déduction faite d’un intérêt ou d’un dividende équitable à servir au capital de dotation ou au capital-actions et après prélèvement des versements à opérer au fonds de réserve, revient au moins pour les deux tiers aux cantons.
5 La banque et ses succursales seront exemptes de tout impôt dans les cantons.
6 La Confédération ne peut ni suspendre l’obligation de rembourser les billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire, ni décréter leur acceptation obligatoire, sauf en temps de guerre ou de perturbations de la situation monétaire.
7 Les billets de banque émis doivent être couverts par de l’or et des avoirs à court terme.
8 La législation fédérale édicte les dispositions relatives à l’exécution de cet article.

L'art. 99 venu le remplacer est pour le moins lapidaire/lacunaire:

Art. 99 Politique monétaire

1 La monnaie relève de la compétence de la Confédération; le droit de battre monnaie et celui d'émettre des billets de banque appartiennent exclusivement à la Confédération.

2 En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse mène une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays; elle est administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération.

3 La Banque nationale constitue, à partir de ses revenus, des réserves monétaires suffisantes, dont une part doit consister en or.

4 Elle verse au moins deux tiers de son bénéfice net aux cantons.

Nous (peuple) avons en gros renoncé à notre droit régalien de "battre monnaie" pour le céder au banque commerciales.

Il n'en reste pas moins que:

1. les banques (commerciales) ont illégalement créé de la monnaie (scripturale) de 1874 à 2000

2. QUI a renoncé à ce droit régalien en NOTRE nom ?!?
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 · 1 octobre, 11:57 · Modifié
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Roger Kapp Sorry le texte ci-dessus était parti une première fois avant que je l'aie fini ...
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 · Répondre · 1 octobre, 11:57
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Cédric Liardet Je ne saisis pas la pertience de cet argument. En quoi est-ce une bonne chose de revenir en arrière ou de modifier la réalité pour qu'elle corresponde à ce que la population s'imagine ?
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 · Répondre · 1 octobre, 12:02
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Roger Kapp Cédric Liardet C'est une très bonne question, à l'ère des "alternative facts".

La "réalité" doit-elle correspondre à ce qui était compris comme étant "démocratique", soit "l'avis du plus grand nombre" ?

Ou un nombre limité de personne peuvent-elles déclarer/décider de ce qui doit désormais être compris comme étant "la réalité" ?

(Et je ne me souviens pas avoir écrit qu'il fallait / que je voulais "revenir en arrière". D'ailleurs, on ne revient jamais "en arrière". On peut tout au plus avancer vers des idées du passé (être réac), ou proposer une meilleure solution pour le futur (être "moderne" / progressiste)).
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 · 1 octobre, 12:12
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Cédric Liardet L'argument de revenir en arrière c'est: avant, la Confédération émettait toute la monnaie via la banque centrale, mais maintenant il y a aussi des entreprises privées qui le font alors que la majorité du peuple ne le sait pas, donc votez Oui à MP pour revenir en arrière c'est-à-dire que seule la BNS crée la monnaie. Je ne vois pas quel est le réél avantage de MP dans cet argumentaire.
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 · 1 octobre, 12:33
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Cédric Liardet Sur le site de MP (difficile de faire plus démagogique) : L’INITIATIVE MONNAIE PLEINE CONCRÉTISERA CE QUE LA PLUPART DES GENS SOUHAITENT ET PENSENT DÉJÀ ÊTRE UNE RÉALITÉ AUJOURD’HUI.
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 · 1 octobre, 12:43· Modifié
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Roger Kapp Cédric Liardet C'EST VRAI.

Maintenant si la vérité/réalité vous apparaît comme étant démagogique …
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 · 1 octobre, 13:38
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Cédric Liardet Roger Kapp ce qui est demagogique c'est de dire : puisque c'est ce que vous souhaitez et que vous pensez que ça devrait être comme ça, alors faisons le, indépendamment de savoir si c'est vraiment bien.
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 · Répondre · 1 octobre, 13:51 · Modifié
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Cédric Liardet les véritables arguments pour convaincre de voter oui à MP, sont ceux qui démontrent que la réalité future sera mieux....je m'en tape de savoir comment c'était avant ou si le systeme devrait correspondre à ce que je m'imagine
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 · Répondre · 1 octobre, 13:51
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Roger Kapp Cédric Liardet Effectivement.

Continuons à faire ce que nous sommes sûr n'est pas bien 😛

C'est toujours dangereux de changer.

On risque même de s'améliorer 🙂
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 · 1 octobre, 14:49· Modifié
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Cédric Liardet Je ne dis pas de ne pas changer, mais juste que cet argument avancé (parceque c'est comme ca qu'on faisait avant et parceque vous croyez que c'est comme ça encore aujourd'hui) est extremement peu convaincant et demagogique, en tout cas pour moi. Il faut des arguments plus convaincants qui montrent une amelioration.
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 · Répondre · 1 octobre, 14:33
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David Dräyer D'accord avec Cédric Liardet: la question est de savoir si les gens sont satisfaits ou pas du modèle actuel, et pas si le modèle actuel correspond ou non à ce qu'ils imaginent. 
La question me semble être: est-ce que la source de toutes les crises récentes se trouvent dans ce changement que les gens n'ont pas intégré, et si oui, revenir en arrière apportera-t-il vraiment plus de stabilité?
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 · 1 octobre, 14:42
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Roger Kapp Lisez l'initiative ^^

Elle est pleine d'arguments....Voir plus
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 · 1 octobre, 14:54
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Cédric Liardet "Lisez l'initiative ^^ Elle est pleine d'arguments."

Ici nous discutons de l'argument énoncé plus-haut "Il convient peut-être de rappeler que l'ancienne constitution était très claire par rapport à l'exercice du droit régalien de "battre monnaie (...)."
Cet argumentaire est repris par les initiants de MP qui écrivent (en majuscules) "L’INITIATIVE MONNAIE PLEINE CONCRÉTISERA CE QUE LA PLUPART DES GENS SOUHAITENT ET PENSENT DÉJÀ ÊTRE UNE RÉALITÉ AUJOURD’HUI."
-> Cet argumentaire semble peu convaincant, raison pour laquelle il serait préférable de ne pas l'utiliser pour la campagne mais d'en utiliser d'autres, à condition évidemment qu'ils soient convaincants.

"Moi je suis d'avis que pour se déterminer sur qqc, il faut d'abord comprendre comment cela fonctionne."

Absolument, c'est à mon avis le gros point positif de cette initiative, de pouvoir discuter à large échelle de création monétaire.

"Or, dans le cas de la "création monétaire", "personne" ne comprend. A part les initiateurs de l'initiative MP."

Ah bon ?
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 · Répondre · 1 octobre, 15:14
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Mathieu Despont "Or, dans le cas de la "création monétaire", "personne" ne comprend. A part les initiateurs de l'initiative MP."
=> perso..... plus je lis le texte.... plus je pense que les initiants ne savent pas trop comment fonctionne le système...
Sinon le texte serait un peu moins alambiqué...
Mais voilà.... à l'époque où ce texte a été pondu... j'en savais encore moins qu'eux.... et mon idée de ce post... c'est de fournir du contenu aux gens qui est sourcés pour les aider à comprendre le système actuel.
ça me semble une bonne stratégie, et une bonne première étape pour ensuite s'intéresser à ce qui changerait avec monnaie pleine.

Je trouve que dans la campagne de monnaie pleine il y a trop souvent des slogans à l'emport pièce qui ne veulent rien dire.
"pour une monnaie à l'abri des crises"

J'ai vu des débats monnaie pleine où l'argument c'était... "c'est compliqué à expliquer.... mais croyez nous".
Et quand je pose une question précise on me répond quasi invariablement..... => demande à Gomez c'est lui qui sait..
ça donne confiance non ?
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 · 1 octobre, 17:46
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Cédric Liardet je m'associe à la démarche, mais ce post ressemble quand même à du militantisme pour MP ;)
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 · 1 octobre, 17:49
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Lionel Rossellat Avez-vous déjà oublié les faillites d'UBS en 2008 et BCGE en 2000 ?
Vous allez me rétorquer qu'UBS n'a pas fait faillite... Juste...
Heureusement que la BNS a recavé l'UBS à hauteur de 40 milliards de francs pour absorber les crédits et autres actifs pourris que l'UBS détenaient dans ses livres de comptes en créant le Stabfund...
A l'époque, le bilan de l'UBS avoisinait les 2000 milliards... Pchiit, plus rien... Vous imaginez bien que le fonds de garantie des dépôts plafonné à 6 milliards aurait été un peu juste... Donc tous les titulaires d'un compte courant à l'UBS (particuliers, entreprises, collectivités publiques, etc...) auraient perdus leur monnaie scripturale, qui n'est qu'un substitut monétaire et pas de la monnaie légale... comme cela serait si l'Initiative Monnaie Pleine était appliquée.
Les conditions qui ont conduit l'UBS à la faillite en 2008 n'ont absolument pas changé et concernent toutes les banques de la place financière suisse.
C'est pourquoi les comptes courants ou dépôts à vue doivent être comptabilisés hors du bilan des banques, à l'instar des dépôts-titres qui appartiennent toujours à leur propriétaire lors de la mise en faillite d'un établissement bancaire !
Actuellement, le seul moyen pour un particulier, une entreprise, l'Etat de sauvegarder sa monnaie est d'accumuler du cash en billets en dehors du système bancaire, pratique non ? Et l'on parle de supprimer le cash pour lutter contre le terrorisme !
La plupart des gens pensent que leur monnaie sur leurs comptes en banque est sûre mais cela n'est absolument pas le cas comme je viens de vous le démontrer.
Monnaie Pleine est la réponse à ce problème qui garantit que notre monnaie scripturale bancaire devienne de facto de la monnaie légale.
CQFD
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 · 1 octobre, 23:21 · Modifié
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Cédric Liardet Lionel C'est déjà bien plus accrocheur !
ça pourrait donner un joli petit film du genre :
- voici ce qui s'est passé avec la faillite UBS en 2008 
- voici ce qui se passera lors de la prochaine faillite
- voici ce qui se passerait lors d'une prochaine faillite (MP)
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 · 1 octobre, 20:15
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Lionel Rossellat Il faut préciser que les cantons peuvent avoir un compte de virement à la BNS, ce qui leur garantirait la sécurité de leurs avoirs.
Il faut savoir que lorsque l'on paie ses impôts à Genève, on le verse sur un compte à la BCGE... De là à imaginer que le canton de Genève a dû sauver la banque pour sauver l'argent des contribuables qu'elle avait ponctionné... au-delà de la garantie d'Etat qui lui incombait sur les dépôts jusqu'au 31 décembre 2016...
Pour l'anecdote, l'Etat de Genève a résilié son compte de virement à la BNS, Serge Dal Busco dixit... Ce serait comique si cela n'était pas affligeant !
https://www.bcge.ch/index.php?label_x=txtgarantiedepo...
Garantie accordée aux…
BCGE.CH
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 · 1 octobre, 22:23
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Pile O'neil Steven Lionel RossellatInréessant, à ceci près que... les avoirs à la BNS subissent les taux négatifs! Ok, mieux vaudrait un taux négatif que la perte de ses avoirs... Quoique, les cantons (à part Fribourg) ont à ma connaissance plus de dette que de fortune auprès des banques commerciales
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 · Répondre · 2 octobre, 09:38
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Lionel Rossellat Effectivement mais il existe des exemptions aux taux négatifs comme les comptes de virement de la Confédération, l'AVS, l'AI et l'APG. Les taux négatifs pour les caisses de pension et les collectivités publiques sont un scandale. Les caisses de pensions sont ainsi pénalisées... Comme le souligne Yves Mirabaud, seuls les fonds étrangers devraient subir les taux négatifs car c'est à eux de payer pour leur sécurité. Dans l'article ci-dessous, on apprend que c'est la BNS elle-même qui a soldé le compte de virement du canton de Genève car il ne l'utilisait pas ! Il ne tient qu'aux cantons, actionnaires majoritaires de la BNS, de défendre leurs positions et une éventuelle exemption des taux négatifs. Ont-ils seulement compris les enjeux ?
https://www.letemps.ch/.../04/22/chaos-taux-interet-negatifs
Le chaos des taux d’intérêt…
LETEMPS.CH
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 · 2 octobre, 13:18 · Modifié
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André-Jacques Holbecq Très bien
Je voudrais juste rajouter une chose que l'on oublie souvent. 
" la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses" ce qui laisserait à penser que les 10% restant, n'étant pas monnaie scripturale, ne sont pas créés par les banques commerciales. C'est vrai et c'est faux, car pour obtenir la monnaie fiduciaire (billets) il faut nécessairement avoir de la monnaie scripturale laquelle, à l'origine , est toujours issue d'un crédit.
Ah, autre point. "Ex nihilo" utilisé par Allais est juste, mais pas tout à fait . La création de monnaie est la conséquence comptable d'une "monétisation d'actif" : La banque porte à l' actif de son bilan une créance (une valeur ou une reconnaissance de dette) et porte au passif de son bilan (les passifs sont des dettes), le montant de la création monétaire (le crédit) au nom de son client.
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 · 1 octobre, 19:19
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Cédric Liardet Merci pour les précisions.
Est-ce qu'il existe un document qui présente de façon neutre et objective les différentes "visions " de la création monétaire ?
Par exemple :
Selon James Tobin, la monnaie est créée ainsi : ....
Selon Maurice Allais....
Selon André-Jacques Holbecq....
Etc...
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 · 1 octobre, 20:41· Modifié
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André-Jacques Holbecq Cédric Liardet A votre question: non, je ne sais pas, mais sur la création monétaire, tout le monde est d'accord (sauf Jorion mais peut être a t-il changé son point de vue depuis 10 ans)
"ma bible" c'est "économie monétaire et financière" , avec "Allais", "Plihon" et quelques dizaines d'autres.
A part ca: " Théories monétaires post keynésienne" de Piegay et Rochon , mais c'est vraiment des discussions de spécialistes
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 · 1 octobre, 20:41
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Cédric Liardet très belle photo !

Voici une recherche financée par les opposants à l'initiative : https://poseidon01.ssrn.com/delivery.php......Voir plus
The Sovereign Money Initiative in Switzerland: An Assessment by Philippe Bacchetta :: SSRN
The Sovereign Money Initiative will be submitted to the Swiss people in 2018. This paper reviews the arguments behind the initiative and discusses its potential
PAPERS.SSRN.COM
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 · 1 octobre, 21:41· Modifié
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Mathieu Despont André-Jacques HolbecqTrès jolie pile de livre !
Je vois qu'il y a même Louis Even.
Mais je cherche Graeber.... et son "Dette 5000 ans d'histoire".
Un oubli ?
Moi j'ai beaucoup aimé ce livre :) (et voici mes notes de lectures)
https://martouf.ch/.../notes-resume-du-livre-de-david.../
Notes résumé du livre de…
MARTOUF.CH|DE MARTOUF LE SYNTHÉTICIEN
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 · 2 octobre, 09:29
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André-Jacques Holbecq La photo était antérieure. A la vérité c'est d'Etienne Chouard, les 2 piles de gauche sont des livres expliquant la création monétaire par le crédit (dit "ex nihilo") , la pile de droite (Jorion et Creutz) expliquant qu'il n'y en a pas :-)
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 · 3 octobre, 16:31
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Gérard Foucher Pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas encore, voici un document plein de ressources : "Création Monétaire Banques : les preuves"
https://huit.re/s4tXfczL
Ainsi que mon "Manifeste-des-economistes-deterres-Pour-une-sortie-de-crise-sans-violence-equitable-et-progressive.pdf", téléchargeable ici : 
https://www.academia.edu/.../Manifeste_des_%C3... 
;-)
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 · 2 octobre, 01:20
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Cédric Liardet L'explication de la création monétaire par le crédit n'est visiblement pas partagée par tous les économistes. J'ai tenté de traduire une partie du chapitre 2 d'un article commandé par des opposants à l'initiative :

2.1 Affirmation inexacte 1: le crédit crée de la monnaie

Un argument majeur derrière l'idée de monnaie pleine est que la création de monnaie provient en grande partie de l'octroi de crédits par les banques commerciales. En conséquence, une monnaie pleine pourrait mieux contrôler les crédits. Cependant, il y a confusion à propos de cette idée et la relation étroite entre monnaie et crédit n'est pas vérifiée au niveau macroéconomique.

2.1.1 Le débat confus sur les banques et la création monétaire

Il est d'abord utile de mentionner le débat sur le rôle des banques dans la création de la monnaie. On peut distinguer deux points de vue. D'un côté, les banques peuvent créer des dépôts lors de l'octroi de prêts. Ceci est bien expliqué dans des manuels d'économie pour expliquer le multiplicateur monétaire (même si les exemples de multiplicateur monétaire ne sont pas réalistes). D'autre part, les banques servent d'intermédiaires entre les dépôts et les prêts. Comme expliqué par exemple par Tobin (1963), ces deux points de vue sont totalement cohérents. En équilibre, le montant des dépôts créé par les banques doit être égal au montant souhaité par les déposants. Et la banque centrale peut influencer cet équilibre.

Cependant, il y a un groupe de personnes qui n'accepte que la première perspective et rejette la seconde, ce qui est évidemment incorrect. On prétend donc que les banques créent de la "monnaie dans l'air "(aus dem nichts) en affirmant ou donnant l'impression que les banques peuvent librement décider de la quantité de prêts et de dépôts à émettre. Dans ce contexte, les partisans de monnaie pleine considèrent cette liberté inacceptable et, par conséquent, croient que la banque centrale devrait contrôler les dépôts à vue. Mais cette croyance est basée sur le point de vue incorrect de "mysticisme monétaire".

Avant de recourir à un exemple et des preuves empiriques, il est utile de faire deux commentaires à ce stade. Tout d'abord, la discussion ci-dessus ne parle que de crédits et de dépôts. Mais il existe d'autres actifs et passifs commerciaux aux bilans des banques, ce qui affaiblit naturellement le lien entre les prêts et les dépôts. Par exemple, les emprunts peuvent correspondre à des passifs sans dépôt ou à une baisse d'autres actifs. Le deuxième commentaire concerne l'article de la Banque d'Angleterre de McLeay et al. (2014). Bien que cet article soit supposé clarifier les questions de la création monétaire, sa formulation ambigüe crée en fait plus de confusion. L'article est très en phase avec Tobin (1963) qui intègre les deux perspectives sur la création monétaire mentionnées ci-dessus. Cependant, la façon dont l'article est écrit donne initialement l'impression que seules les banques déterminent le montant des dépôts grâce à leurs prêts. C'est la raison pour laquelle les partisans de la mystique monétaire citent McLeay et al. (2014) comme support de leur point de vue. Mais ce n'est pas le message de base de cet article.
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 · Répondre · 3 octobre, 11:15 · Modifié
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Cédric Liardethttps://poseidon01.ssrn.com/delivery.php...
The Sovereign Money Initiative in Switzerland: An Assessment by Philippe Bacchetta :: SSRN
The Sovereign Money Initiative will be submitted to the Swiss people in 2018. This paper reviews the arguments behind the initiative and discusses its potential
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 · 3 octobre, 07:56
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Mathieu Despont Intéressant je n'ai pas encore tout lu.. je vais me plonger là dedans. J'ai déjà relu une bonne partie des explications de la banque d'angleterre.. (pour Tobin en 1963.. je me dis que le monde était quand même très différent, on avait pas 60 milliards de QE tous les mois !!)
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 · 3 octobre, 09:27
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Chris Vincent En fait cela fait bien confirmer qu'ils créer de l'argent dans le vent ;) des faut monnayeurs ...
Ils le disent avec des mots et des formulations "compliqués" pour embrouiller le commun des mortels, cela créer une peur de changement et rien ne bouge ...
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 · Répondre · 3 octobre, 09:34
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Cédric Liardet Chris pour être crédible il me semble important de bien comprendre les arguments des économistes dit "orthodoxes" comme ceux exposés par M. Bacchetta. Sinon c'est un discours de sourd où chacun prêche pour sa paroisse, et les gens qui observent le débat ont de la peine à démêler le vrai du faux. Perso je ne comprends pas les arguments pour l'instant
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 · 3 octobre, 09:40
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Chris Vincent La monnaie c'est en faite très simple, c'est une simple outils de mesure comme le mètre ou le KG qui permet de s'échanger des choses de natures différentes et que nous ne pourrions échanger via du troc.
Il devient perverti et néfaste dès l'instant ou i...Voir plus
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 · 3 octobre, 09:55· Modifié
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Chris Vincent Ils compliquent intentionnellement les choses afin de faire croire que nous sommes des idiots qui n'y comprennent rien ... c'est plus facile que de devoir justifier l'injustifiable !
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 · 3 octobre, 09:57
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Cédric Liardet Chris Vincent Ca c'est un point de vue, qui soulève de multiples questions que je ne vais pas relever ici. 

Je ne dis pas que ce point de vue est juste ou faux, mais qu'il faudrait comprendre le point de vue alternatif, défendu par les économistes "orthodoxes", pour pouvoir discuter sereinement et aider les gens qui s'intéressent au sujet de pouvoir se faire un avis objectif. 

Parce que la plupart des gens se fient à ce que disent les médias et les "experts" de la discipline. Donc il est important de pouvoir s'appuyer dessus et démontrer ce qui est erroné (si c'est le cas).

Parce que raconter des choses en assénant qu'il s'agit de la vérité et que tout ceux qui contredisent cette vérité sont des manipulateurs ou faux-monnayeurs, le message risque de passer difficilement....
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 · 3 octobre, 11:31· Modifié
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Chris Vincent Mon explication n'est pas une vue d'expert mais une explication des choses physiques et logiques sur un principe simple, pervertie par des pseudos experts afin de faire accepter n'importe quoi qui les arranges pour leur petite magouille.
Il faut appeler un chat un chat et ils ont beau tenir tout les discours avec leur excuses bidon ils ne font que de l'enfumage ... 
Temps que les gens ne regarderont pas la réalité en face ils pourrons les manipuler pour ne surtout rien changer car ce sont eux uniquement qui perdraient beaucoup à devoir faire les choses comme elles devraient être faite !
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 · 3 octobre, 11:35· Modifié
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Chris Vincent Nous devons arrêter de continuer à écouter des experts mais commencer à réfléchir par soit même !
Suffit de faire des petits jeux "d'argent" pour vite comprendre l'arnaque !
C'est tellement simple et si bien enfumé !
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 · 3 octobre, 11:36
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Lionel Rossellat J'ai lu cet article avec intérêt... ce que je comprends quand il parle de deux perspectives, c'est qu'il décrit dans les deux cas le même principe de création monétaire par les banques. Ainsi quand il écrit "d'autre parts, les banques servent d'intermédiaires entre les dépôts et les prêts. [...] En équilibre, le montant des dépôts créé par les banques doit être égal au montant souhaité par les déposants." Fabuleuse cette formulation ! Qui ne remet pas en question que la création monétaire provient des banques mais qu'elle est éventuellement limitée par "le souhait des déposants"... En gros : pile je gagne, face tu perds... 
Comme l'a bien rappelé Mathieu Despontavec l'exemple du Crédit Suisse ci-dessus, cette limitation est toute théorique.
La question fondamentale concernant la création monétaire est celle-ci : ce fabuleux pouvoir doit-il être détenu par des entités privées à leur seul bénéfice ou doit-il être détenu par une entité de droit publique, comme la BNS, dont le bénéfice doit servir l'intérêt général et le bien commun ?
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 · 3 octobre, 13:54
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Chris Vincent doit-il être détenu par une entité de droit publique, comme la BNS, dont le bénéfice doit servir l'intérêt général et le bien commun
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 · Répondre · 3 octobre, 14:17
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Cédric Liardet Lionel Il explique pourquoi la création monétaire n'est pas présentée correctement par MP selon lui, mais je n'arrive pas à comprendre comment est créée la monnaie de son point de vue....il me semble qu'effectivement ce qu'il remet en question c'est le terme "ex-nihilo". De plus, je ne saisis pas ce qui est monnaie et ce qui ne l'est pas selon lui (et donc vraisemblablement selon les économistes).
j'ai traduit l'ensemble du chapitre (je t'ai taggué sur la publication concernée si ça t'intéresse)
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 · 3 octobre, 14:48
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Cédric Liardet Ce que je crois comprendre c'est que pour lui :
- la monnaie c'est M1 
- si les crédits sont transférés ailleurs que dans M1, alors ce n'est plus de la monnaie, donc même si les banques créent effectivement des dépôts en accordant des crédits, la quantité de chiffres transférés ailleurs que dans M1 ne peuvent pas être considérés comme de la monnaie
- les banques commerciales créent des dépôts par l'octroi de crédits ET elles prêtent les dépôts de ses clients
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 · 3 octobre, 15:45· Modifié
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André-Jacques Holbecq Cédric LiardetC'est tout à fait mon avis.
Bien expliqué par Pierre Aunac
https://postjorion.wordpress.com/2011/05/15/177-aunac/
177 – Aunac : il n’y a de…
POSTJORION.WORDPRESS.COM
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 · 3 octobre, 16:35
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Mathieu Despont Ce que je comprends... c'est qu'il joue sur les mots....
Et ce que je comprends c'est qu'il essaie de dire qu'il y a une limite à la création monétaire par les banques commerciales. Qu'elle ne font pas ce qu'elles veulent comme les initiants de monnaie pleien veulent le dire...
En fait, les banques sont soumise à ce que le public veut bien lui demander comme crédit.....
Mais ça reste théorique comme le dit Lionel à propos de l'opération de portage du crédit suisse qui se prête à lui même...
Et aussi aux banques islandaises qui accordaient 80% des crédits aux propriétaires des banque.....
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 · 3 octobre, 17:36
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Lionel Rossellat Bachetta affirme : "On prétend donc que les banques créent de la "monnaie à partir de l'air "(aus dem nichts) en affirmant ou donnant l'impression que les banques peuvent librement décider de la quantité de prêts et de dépôts à émettre."
Il confond dans la même phrase le moyen utilisé par les banques pour créer de l'argent à partir de rien (dit "ex nihilo" ou en monétisant un actif) avec la quantité qu'elles pourraient créer. Le fait est qu'elles monétisent un actif (cédule hypothécaire par ex.) à partir de rien en n'ayant pas épargné, ni économisé, ni été taxée sur cette création monétaire... au contraire des agents non bancaires qui n'ont pas ce pouvoir...

Il poursuit : "Dans ce contexte, les partisans de monnaie pleine considèrent cette liberté inacceptable et, par conséquent, croient que la banque centrale devrait contrôler les dépôts à vue."
C'est surtout que cette liberté induit une distorsion de marché et une inégalité incroyable entre les établissements bancaires et les agents non bancaires... et même entre les vrais banquiers privés et les banques commerciales privées... De plus, l'initiative ne demande pas que la banque centrale contrôles les dépôts à vue mais qu'ils soient gérés hors du bilan de la banque...

Pour finir avec "Mais cette croyance est basée sur le point de vue incorrect de "mysticisme monétaire"."
On se demande qui fait dans le mysticisme !
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 · 3 octobre, 19:53 · Modifié
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Cédric Liardet Lionel En effet, concernant la création monétaire "ex-nihilo", il y a confusion entre méthode et limites !
Lorsqu'on dit "ex-nihilo" ou "du néant" on s'imagine qu'il n'y a pas de limite : si on peut produire qqch à partir de rien, alors on devrait pouvoir produire autant qu'on veut. Mais non, il y a des limites. 
C'est pourquoi, bien que le raisonnement décrit plus haut soit fallacieux, il me paraît judicieux d'éviter ces termes pour ne pas donner d'os à ronger.....Et de définir précisément la méthode et les limites de la création de monnaie.

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www.youtube.com/watch?v=kF95kBmWYls

Selon cette vidéo de Swissbanking, les limites sont :

1. Réserves minimales
Une banque doit toujours conserver sur son compte auprès de la BNS au moins 2.5 % de la monnaie scripturale qu'elle a créée; en réalité il s'agit d'un chiffre bien supérieur.

2. Taux d'intérêt de référence
Si la banque centrale augmente ce taux, les crédits coûtent plus chers, la demande de crédits diminue, les banques créent donc moins de monnaie scripturale (contrôle indirect de la BNS sur l'octroi de crédits).

3. Prescriptions en matière de liquidités et de fonds propres
Les prescriptions suisses en matière de fonds propres sont parmi les plus strictes au niveau mondial (pas d'autres explications, voir règles prudentielles).

4. Solvabilité
La banque n'octroie un crédit que sur la base garantie correspondante car c'est elle qui doit en assumer le risque, pour cette raison elle doit rejeter de temps en temps des demandes de crédit.

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https://alaingrandjean.fr/.../creation-monetaire-economie...

Selon cet article publié par la Banque d'Angleterre (traduction), les limites sont :

1. Banques
- Les forces du marché limitent les prêts parce que les banques individuelles doivent pouvoir prêter de façon rentable dans un marché compétitif.
- Les banques doivent prendre des mesures pour atténuer les risques associés au fait d'accorder des prêts supplémentaires.
- La politique monétaire agit comme une contrainte sur les activités des banques dans le but d'éviter une accumulation de risques qui pourrait constituer une menace pour la stabilité du système financier.

2. Détenteurs de monnaie
Les ménages et les entreprises qui reçoivent la monnaie tout juste créée peuvent réagir en effectuant des transactions qui la détruisent immédiatement, par exemple en remboursant des prêts en cours.

3. Politique monétaire
En agissant sur le niveau des taux d’intérêt dans l’économie, la politique monétaire de la Banque d'Angleterre a un impact sur les montants que les ménages et les entreprises veulent emprunter. Ceci se produit à la fois directement, en influençant les taux d’intérêt pratiqués par les banques, mais aussi indirectement au travers des effets généraux de la politique monétaire sur l’activité économique. En conséquence, la Banque d’Angleterre est capable de s’assurer que la croissance monétaire est cohérente avec ses objectifs d’inflation basse et stable.

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Si on se risque à recouper ces deux visions :

1. Réserves minimales
Mouais. 
On ne peut pas dire que c'est faux mais plutôt que ça n'a pas d'importance actuellement : "dans les cadres actuels de politique monétaire de la plupart des économies avancées, les réserves obligatoires ne constituent pas un aspect important (...) Donc, en réalité, la théorie du multiplicateur monétaire opère dans le sens contraire à celui qui est habituellement décrit."

2. Taux d'intérêt de référence (politique monétaire)
OK

3. Prescriptions en matière de liquidités et de fonds propres
?

4. Solvabilité (ménages et entreprises)
OK
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 · Répondre · Hier, à 13:55 · Modifié
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Cédric Liardet André-Jacques HolbecqMerci pour le partage de ce passage du livre de Pierre Aunac. Il est passionnant et me permet d'avancer dans une meilleure compréhension du système... Voici quelques questions :

1. Si m3-m1 devenait plus grand que m1, alors cela ...Voir plus
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 · Répondre · Hier, à 16:38 · Modifié
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André-Jacques Holbecq J'essaye ;-)
1 - Je pense qu'on pourrait dire ça , mais attention car les agrégats sont en fait de pures "définitions" (par exemple tout "placement" qui dépasse 2 ans n'est plus de la "monnaie") et de plus, il me semble qu'il y a toujours une "inertie".
2 a - ne pas oublier que les dépôts "n'existent" pas ... ce ne sont que des comptabilités de dettes des banques (des "reconnaissances de dette")
2b -??? je sais pas.
3 - Les unités monétaires ne sont pas "marquées" . Il est donc impossible de le dire. Ce qu'on peut dire c'est que sans crédit originel il n'y aurait tout simplement pas de monnaie, ce qui serait également le cas si tous les crédits étaient remboursés.
En gros le système bancaire , sur l'ensemble des prêts/crédits qu'il fait, "recycle " l'épargne pour 40%.... mais cette épargne est elle même issue de crédits "ex-nihilo" (je préfère parler de "monétisation d'actifs non monétaires")
4 - comme dit en 1, je ne suis pas certain du "exactement".
M3-M1 SONT des reconnaissance de dette, déjà... mais c'est vrai aussi pour M1 (la différence est que M1 est en théorie "immédiatement disponible")
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Votre réponse...

Cédric Liardet Voici le résumé d'un débat qui fait référence, sur la même problématique qui distingue les partisans de MP et leurs opposants : https://unlearningeconomics.wordpress.com/.../the.../
The Keen/Krugman Debate: A Summary
Paul Krugman and Steve…
UNLEARNINGECONOMICS.WORDPRESS.COM
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plus sur
http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/09/monnaie-pleine-bases-de-discussion.html


Le film Demain

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Pour ceux qui n'ont pas pu voir-revoir le film Demain, voici un extrait qui nous concerne: repenser la monnaie pour repenser l'économie.... Chapitre économie : àpd 56:49 à 1:23:45 via ce lien de RTBF

https://www.rtbf.be/tv/thematique/documentaire/detail_revoir-le-documentaire-percutant-demain?id=9727838

BANQUE ALTERNATIVE WIR?

Le principe est que les entreprises du réseau WIR s'échangent entre elles en comptabilisant leur débit et crédit avec le franc Wir.
On ne peut utiliser les Wir qu'avec des entreprises qui coopèrent avec la banque WIR. La banque Wir crée sa propre monnaie pour accorder des prêts à des taux inférieurs à ceux du marché, en aidant particulièrement les petites structures.
L'idée, c'est qu'une partie du financement de l'entreprise qui obtient un crédit WIR est payée en franc Wir. Cette entreprise va alors payer ses fournisseurs qui sont dans le réseau, également en franc Wir.
À la fin, le projet aura été payé à hauteur de 40% en francs Wir et le reste en Francs suisses, à moindre coût grâce au réseau.
Notons que le franc Wir était basé sur des valeurs matérielles lors de sa création, et qu'un franc Wir équivaut à un franc Suisse.

Le WIR permet donc à l'économie Suisse de mieux résister en cas de crise, lorsque le franc suisse se fait rare.
Source: http://www.sol-violette.fr/partenaires/pour-une-economie-locale-dynamique-et-ethique/quelle-monnaie-pour-quels-echanges/la-banque-wir

Bristol Pound? à creuser pour Namur...et contacter Joaquim Hernandez-Dispaux (Jean Gréban :) ) qui a fait cette proposition lors de notre journée dialogue Revenu Universel Nord-Sud le 23/09/2017 :) puis aussi creuser l'idée avec nos amis du Lumsou....
Bristol est la première ville au Royaume-Uni dans laquelle les taxes locales peuvent être payées en monnaie locale. Les détenteurs d'un compte en livres de Bristol peuvent convertir les £B de et depuis les livres sterling, chaque livre de Bristol étant adossée par une livre Sterling. Le Bristol City Council et d'autres organisations dans la ville proposent à leurs employés une partie de leur salaire en livres de Bristol. Le maire actuel de Bristol, George Ferguson, accepte son salaire entier (51,000 £) en livres de Bristol

https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Bristol

Site: https://www.demain-lefilm.com/

Christina Lambrecht
6 octobre, 10:54



http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html


Les visiteurs peuvent désormais consulter mon blog via une connexion chiffrée en se rendant sur https://desiebenthal.blogspot.com.

Invitations 2017
In English

en français:

Avec mes meilleures salutations

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!

à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzclZ1TUhyWDFTaWQxVXJybThzam1MZWEyMDVB/view

Association des banquiers ? Pleine d'erreurs !

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https://www.youtube.com/playlist?list=PL6itUSSqpOjWbwZO3iK_-xxgUYPRODoKn&disable_polymer=true


CRITIQUE DE L’ETUDE PAYÉE PAR LES BANQUES SUR LA MONNAIE PLEINE

Suisse – Malgré son apparence scientifique, l’étude présentée par l’Association des banquiers suisses sur les conséquences de l’initiative Monnaie Pleine contient de nombreuses fautes et incompréhensions.

Le directeur de campagne Monnaie Pleine, Thomas Mayer, le dit franchement : « Cette étude bidon est une pure propagande en vue des votations, mais elle n’est pas à prendre au sérieux pour un débat public sur l’initiative Monnaie Pleine. Au moins ses intérêts sous-jacents apparaissent clairement. » L’initiative Monnaie Pleine demande que la totalité de l’argent soit créé par la Banque nationale. L’Association des banquiers s’y oppose pour pouvoir conserver son privilège de création monétaire en violation des principes de la concurrence.
Le professeur-banquier ignore la littérature scientifique récente
L’auteur de l’étude, le Prof. Philippe Bacchetta, reproche à l’initiative Monnaie Pleine que celle-ci « ignore les connaissances actuelles en économie monétaire » (résumé p. 17), qu’il « est difficile de trouver de la littérature à son sujet » (étude p. 2) et que « la plupart des analyses ont été faites par des économistes d’une autre époque morts entre-temps » (résumé p. 9). Ces propos rapportés montrent que le Prof. Bacchetta ne connaît pas la littérature scientifique actuelle. Par exemple la méga-étude de l’institut d’audit KPMG Islande, qui fait la synthèse de 14 études académiques sur la monnaie pleine parues entre 2010 et 2016. Ces dernières montrent que la monnaie pleine est à même de générer plus d’emplois, de sécuriser les comptes et de stimuler la croissance économique. Le papier du Prof. Bacchetta ne mentionne aucune de ces études. Il ne cite même pas l’ouvrage ”Modernisation monétaire” du Prof. Joseph Huber, l’un des maître à penser de la réforme monnaie pleine, mais se contente de lui attribuer un petite publication ancienne pour lui reprocher de ne pas répondre à toutes les questions.
L’étude du FMI est présentée sous un faux jour
En 2012, deux économistes du FMI ont démontré les avantages de la monnaie pleine par une modélisation. Le Prof. Bacchetta prétend que cette étude ne peut pas être utilisée pour l’initiative Monnaie Pleine, car le modèle appliqué n’aurait pas pris en compte les versements d’argent sans dette à l’Etat et aux citoyens ni le pilotage de la masse monétaire par la banque centrale (résumé p. 8 et 11). Cette affirmation est totalement fausse, ces deux aspects de la réforme étant les éléments centraux de l’étude du FMI, ce que tout un chacun peut facilement vérifier. Thomas Mayer : « L’Association des banquiers induit sciemment le public en erreur. »
Pas de coûts plus élevés pour les clients
Selon le Prof. Bacchetta, les clients devront payer plus cher pour des comptes en monnaie pleine. Pour réfuter cette affirmation, signalons tout d’abord que c’est le marché qui fixe les frais de gestion – comme aujourd’hui -  et que la concurrence entre les banques les fera plutôt baisser que hausser : les comptes les moins chers auront la préférence des clients. Ensuite, il faut voir qu’en période d’intérêts à taux nul la monnaie pleine n’engendrera aucuns coûts supplémentaires pour les banques. En effet, il n’y a aucune différence pour une banque de créer de l’argent gratuitement ou de devoir l’emprunter à un taux zéro à la Banque nationale. Puisque les banques ne perdront rien avec la réforme monnaie pleine, on ne voit pas pourquoi elles factureraient des frais supplémentaires à leurs clients.
Ne te fie pas aux statistiques que tu n’as pas toi-même…
L’affirmation principale du Prof. Bacchetta est que l’initiative Monnaie Pleine aura un coût pour l’économie. Il prétend ainsi que ce coût s’élèvera à 0.8% du produit intérieur brut (résumé p. 8).
Sur la seule base des quatre considérations suivantes, ce chiffre apparaît d’emblée absurde :
1.     L’évaluation a été faite sur la période de 1984 à 2006, c’est-à-dire une période où les taux d’intérêts étaient substantiellement élevés (en moyenne 4% sur les obligations d’Etat). La situation actuelle depuis l’après-crise de 2008 n’a rien à voir, puisque les taux sont à zéro et même négatifs. Pourquoi le Prof. Bacchetta ne se réfère-t-il pas aux années 2007 à 2017 ? L’Association des banquiers donne elle-même la réponse : « Dans la situation actuelle, l’impact est négligeable : les taux d’intérêts sont d’environ zéro et les réserves auprès de la BNS représentent presque le 100% des comptes de virements » (résumé p. 12). En clair : la monnaie pleine ne coûte rien aux banques ni à leurs clients ; le chiffre de 0.8% du PIB est purement alarmiste.
2.     Le Prof. Bacchetta ne tient pas compte du fait que personne ne sera privé des revenus d’intérêt avec la réforme monnaie pleine. Bien que les comptes privés ne rapporteront plus d’intérêts, puisque l’argent scriptural deviendra de l’argent liquide, les clients pourront retirer un revenu d’intérêt en plaçant leur argent sur des comptes d’épargne. Il n’y aura donc pas, comme le prétend le Prof. Bacchetta, une perte d’intérêts pour les clients des banques.
3.     Il est vrai que les banques – particulièrement les grosses – devraient renoncer aux bénéfices de la création monétaire si un jour les taux d’intérêts devaient à nouveau s’élever. Mais c’est alors la collectivité qui en profiterait. Cette juste répartition n’affecterait pas l’économie dans son ensemble par des charges supplémentaires, bien au contraire.
4.     Le Prof. Bacchetta se trompe fondamentalement en ne prenant en compte que des recettes d’intérêt en provenance de la création monétaire publique et non des recettes de seigneuriage originaire. La différence est de taille, puisque par exemple un billet de 1'000.- ne coûte que 30 centimes alors qu’il a une valeur de 1'000.- francs. Le seigneuriage originaire possible est donc de 999.70 francs. Les coûts de production de l’argent électronique étant encore plus faibles, la différence de seigneuriage avec la valeur faciale est d’autant plus grande. A part pour les pièces, ces recettes potentielles n’ont pas encore été utilisées à ce jour. Pour des raisons liées au système, les banques ne profitent pas non plus de ce seigneuriage originaire. Ce n’est qu’avec la réforme monnaie pleine que ce potentiel sera réalisable. Ni les banques ni leurs clients n’y perdront et la collectivité recevra entre 3 et 10 milliards par année, selon la croissance économique.
Une étude pleine d’erreurs
L’étude contient de nombreuses autres erreurs qui montrent que le Prof. Bacchetta n’a pas vraiment lu les explications de l’initiative Monnaie Pleine. Par exemple, le Prof. Bacchetta invente librement que la Banque nationale serait obligée de vendre ses actifs. On ne sait d’où vient cette affirmation, mais en tous cas pas de l’initiative Monnaie Pleine. Il prétend tout aussi faussement qu’avec la monnaie pleine la BNS ne pourrait pas réduire la masse monétaire (la BNS peut le faire en tout temps en ne renouvelant pas ses prêts aux banques). Le Prof. Bacchetta se trompe également sur le système-même de la monnaie pleine : il écrit que « les comptes de virements seraient transférés en dehors du bilan des banques et seraient entièrement couverts par les réserves détenues auprès de la BNS » (résumé p. 7). Or, une couverture par des réserves en monnaie centrale n’est absolument pas nécessaire, car la monnaie pleine – qu’elle soit sous forme de pièces, de billets ou électronique – est déjà de la monnaie centrale.
Des commanditaires douteux
L’étude du Prof. Bacchetta a été commanditée par l’Université de Lausanne, mais également par le Swiss Financing Institut ainsi que par une organisation nommée CEPR Centre for Economic Policy Research. Sans mettre en doute la crédibilité de l’Université de Lausanne, l’indépendance des deux autres organisations posent quelques questions. Elles sont principalement financées par des banques, le CEPR l’étant entre autres par 23 banques privées. Et, cerise sur le gâteau, l’étude a été financée par l’Association suisse des banquiers. La crédibilité de cette étude est fondamentalement discutable.

Informations complémentaires
Méta-étude KPMG de 14 contributions scientifiques sur la monnaie pleine http://www.vollgeld-initiative.ch/fa/img/Vertiefung_deutsch/KPMG-MoneyIssuance-2016.pdf
Etude publiée par le FMI sur les précurseurs de la monnaie pleine http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/avantages/
Bénéfices de la création monétaire de la BNS avec la monnaie pleine http://www.vollgeld-initiative.ch/fragen/#c3223
Les banques suisses perçoivent près de 3 milliards par année grâce aux intérêts sur l’argent qu’elles font elles-mêmes – Communiqué de presse et étude http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/communiques-de-presse/detail/banques-suisses-34-milliards-de-benefices-en-creant-de-largent-a-partir-de-rien-1/


Philippe BACCHETTA



https://www.vollgeld-initiative.ch/fa/img/Vertiefung_deutsch/Joseph_Huber_-_Synopse_100Prozent-Reserve_vs_Vollgeld_dt.PDF

Synopse 100% Reserve versus Vollgeld1 erstellt von Joseph Huber 100%-Reserve2 Vollgeld … ist immer noch ein Reservesystem mit zwei getrennten Geldkreisläufen. Es gibt eine Interbanken-Zirkulation auf Basis von Reserven, und eine öffentliche oder Nichtbanken-Zirkulation auf Basis von Giralgeld, wobei nur Banken an beiden Kreisläufen teilhaben. … begründet ein rein aktivisches Geldsystem mit einem einzigen Geldkreislauf. Es gibt keine Reserven mehr, keine als Geld zirkulierenden Verbindlichkeiten mehr (Giralgeld als Geldsurrogat), nur noch Vollgeld. Der Unterschied zwischen M0 und M1 ist immer noch relevant, da hierin der Split zwischen Zentralbankgeld (Reserven) und Bankengeld (Giralgeld) zum Ausdruck kommt. Es gibt nur eine integrierte Geldmenge M. Sie wird in jeder Form (Münzen, Noten, Kontogeld, E-Geld) ausschließlich von einer staatlichen Stelle herausgegeben (in Europa den Zentralbanken, in USA ggf einer Geldkommission unter dem Dach des Finanzministeriums) und zirkuliert für alle Zahlungszwecke unter Banken und Nichtbanken in gleicher Weise. M2/M3/M4 oder ähnliche monetäre Aggregate existieren weiter. Entsprechungen zu M2/M3/M4 werden statistisch weiter bestehen, stellen aber keine monetären Aggregate mehr dar. Stattdessen handelt es sich um Darlehen an Banken oder Investitionen in Bankanleihen oder Bankaktien. Depositen im strikten Sinn des Wortes gibt es keine mehr. Depositen in M2/M3 wie Spar- und Termineinlagen bleiben inaktiviertes Giralgeld. Banken erhalten durch solche Einlagen keine liquiden Zahlungsreserven, wohl aber müssten sie auf alle Depositen eine 100% Deckungsreserve halten.3 Im Ergebnis würden die Refinanzierungskosten der Banken erheblich ansteigen. Als Folge davon ergäben sich höhere Kreditkosten für die Kunden und ein über Normalniveau erhöhtes allgemeines Zinsniveau. Vollgeld-'Einlagen' bei Banken sind Anlagen wie andere. Die betreffen Gelder fließen den Banken als verfügbare Aktiva zu (wie heute noch Bargeld). Spar- und Terminanlagen stellen kein inaktiviertes Giralgeld dar, sondern zinstragende Vollgeldanlagen. Kundendarlehen an Banken bedeuten für die Banken keine erhöhten Kosten, da sie auch im Giralgeldregime Habenzinsen zahlen (zwecks Inaktivierung der Guthaben). Daher erhöht Vollgeld das Kosten- bzw Zinsniveau nicht. 1 Eine ähnliche Synopse wurde von Andrew Jackson, Positive Money, erstellt. Siehe http://wwwpositivemoney.org/2013/01/the-chicago-plan-versus-positive-money. 2 Alternative Begriffe für 100%-Reserve sind u.a. 100%-banking (Chicago plan), 100%-Geld (Fisher) und Vollreserve (nicht Vollgeld) als generischer Überbegriff. 3 Wenn brachliegende Deckungsreserven auf Depositen umgewidmet würden als liquide Zahlungsreserven, wäre dies ein entscheidender Schritt über ein Reservesystem hinaus zu einem Vollgeldsystem. Dies würde jedoch neue Gesetzesgrundlagen mit sich bringen, insbesondere bezüglich der heutigen Mindestreserveanforderungen, der Buchungs- und Bilanzierungspraxis sowie des Zahlungsverkehrs. 2 100%-Reserve Vollgeld 100% Reserveansätze (Chicago Plan, Fisher, Allais, Kumhof) beinhalten eine bestimmte Trennbanken-Komponente, nämlich eine Trennung des Geldservicegeschäfts (Kontomanagement, Wechselund Zahlungsverkehr) vom Kredit- und Investmentgeschäft. In einem Vollgeldsystem können Komponenten eines Trennbankensystems existieren, müssen es aber nicht. Die Trennung von Geldkonten/Zahlungsverkehr einerseits und Kredit- und Investmentgeschäften der Banken andererseits ist einer Vollgeldordnung inhärent. Von daher ist es nicht erforderlich, diese Bereiche institutionell zu trennen. Dies schließt das Entstehen spezialisierter Geldservicebanken nicht aus; ebenso wenig eine Abtrennung des Investment- vom Kreditgeschäft. Jedoch sind dies Aspekte, die über eine Geldreform i.e.S. hinausgehen. Geldbesitz von Bank und Kunde bleiben vermischt. Laufende Kundenkonten bleiben Teil der Bankbilanz, wo sie weiterhin eine täglich fällige Verbindlichkeit der Bank gegenüber dem Kunden darstellen. Die Kunden sind weiterhin nicht im Realbesitz ihres Geldes. Die Geldansprüche der Kunden an ihre Bank sind weiterhin den Risiken der Bankgeschäfte mit ausgesetzt. Geldbesitz von Bank und Kunde sind getrennt. Das Geld der Kunden ist nicht länger eine 'Einlage' in einer Bankbilanz, sondern existiert getrennt davon auf einem Geldkonto in eigenem Recht.4 Die Banken sind Treuhänder, die die Geldkonten im Auftrag der Kunden verwalten können.5 Kundenguthaben sind unter Umständen weiterhin unsicher. Selbst bei 100% Deckungsreserve auf Depositen sind die Kundenguthaben nicht 100% sicher (und es könnte zu Bankruns kommen). Denn Deckungsreserven, sozusagen 100% Mindestreserve, dienen nicht als Sicherheitsnetz, sondern als geldpolitisches Instrument, um die Giralgeldschöpfung der Banken zu kontrollieren (gemäß der unzutreffenden sog. Reserve Position Lehre und dem unzutreffenden Modell eines Geldmultiplikators). Um dies zu ändern, müssten Reserven redeklariert werden, als Quasi-Vollgeld, als aktivische liquide Zahlungsreserven, 1:1 an Kundenguthaben gebunden.4 Ebenso wie Münzen und Banknoten kann auch Vollgeld auf einem Geldkonto oder als E-Geld monetär nicht verschwinden. Vollgeld ist per se absolut sicheres Geld. Es braucht weder eine extra Deckung noch eine Einlagensicherung. 4 Wenn das Geld der Kunden weiterhin auf den Bankbilanzen geführt werden soll, wie von Schemmann oder auch Kumhof vorgesehen―was technisch möglich, aber nicht optimal ist―müssen sie in einem extra Aktiva-Konto geführt werden, in einem sterilisierten 1:1 Paar von liquiden Kundenaktiva und Bankverbindlichkeiten. Bankkredit an einen Kunden ergäbe einen Aktivatausch in der Weise, dass der Betrag von den liquiden Eigenmitteln der Bank abgezogen und auf die liquiden Kundenaktiva übertragen wird. Bei einem Kundendarlehen an die Bank erfolgt der Vorgang umgekehrt. 5 Geldkonten der Kunden könnten auch als Sammelkonto bei der Zentralbank geführt warden, wie Positive Money dies vorsieht, oder als individuelle Zentralbankkonten, wie von Schemmann vorgeschlagen. 3 100%-reserve Plain Sovereign Money Eine 100% Reserve ist passiva-bezogen. Sie bezieht sich auf die Verbindlichkeiten der Bankbilanzen. Vollgeld ist stets und in welcher Bilanz auch immer ein liquides Aktivum, niemals eine zirkulierende Verbindlichkeit.6 … entspricht noch der hergebrachten Bankenpraktik, eine Art von Schuld oder Verbindlichkeit mit einer anderen zu decken. Mit modernem Zeichengeld (fiat money) und der Überwindung des Goldstandards ist dies monetär gegenstandslos geworden, da Zeichengeld im Prinzip unbegrenzt erzeugt werden kann. Vollgeld braucht keine Deckung. Es reprä- sentiert per se unbeschränkt gültiges gesetzliches Zahlungsmittel. Die einzige Deckung, die modernes Geld besitzt, und wovon seine Wertbeständigkeit abhängt, ist eine produktive und wettbewerbsfähige Wirtschaft, die die Güter und Dienste erzeugt, die es für Geld zu kaufen gibt. Das Zahlungssystem bleibt ein zweistufiges Verfahren mit gesplittetem Geldkreislauf. Die Übertragung von Kundendepositen (Bankschulden) wird wechselseitig verrechnet, nur der resultierende Saldo wird in Zentralbankgeld (Zahlungs- oder Überschussreserven) beglichen. Da sich das Geld der Kunden außerhalb der Bankbilanzen befindet, gibt es kein Clearing von Giralgeld-Überweisungen und Settlement in Reserven mehr; stattdessen direkte Zahlungen zwischen Kunden und/oder Banken. Dies kann Clearing und Settlement allein in Vollgeld durchaus einschließen. Die 100% Reformer der 1930er bedachten nicht, dass in einem Reservesystem Kreditausstellung bzw Giralgeldschöpfung (= Depositenerzeugung) einerseits und die Reservendeckung der Depositen andererseits auseinander fallen; ebenso wenig, dass Zahlungsreserven und Deckungsreserven zwei verschiedene Funktionen erfüllen. Vollgeld ist das einzige Zahlungsmittel. Primärkredit durch Banken und damit Giralgelderzeugung (= Depositenerzeugung) gibt es in einer Vollgeldordnung nicht. Reserven sind überflüssig. Vollgeld ist Zentralbankgeld und bedarf daher keiner Deckung durch Reserven. Auseinanderfallen von Zahlungs- und Deckungsverpflichtungen. Zeitliches Auseinanderfallen der Erzeugung und Deckung von Depositen. Eine Bank, die Kredit ausstellt, ist nicht zugleich für die 100% Deckung der damit geschaffenen Depositen (Giralgeld) zuständig. Die Verpflichtung fällt vielmehr denjenigen Banken zu, denen diese Depositen im Zahlungsverkehr zufließen. Außerdem besteht zwischen dem Zugang von Depositen und der Erfüllung der darauf bezogenen Reservepflicht eine zeitliche Verzögerung; je nach Verfahren zwei Wochen bis drei Monate. Da es keine Depositen im herkömmlichen Sinn mehr gibt, insbesondere keine Bezahlung durch Depositenübertragung, sind Banken nicht länger in der Lage, Primärkredit und Giralgeld zu erzeugen. 6 Auch wenn Vollgeld durch herkömmlichen Kredit der Zentralbank an eine Bank erzeugt wird (was der Fall sein kann, aber nicht muss, und auch nicht der Regelfall sein soll) muss das Geld nicht als Verbindlichkeit verbucht werden, sondern richtiger als Teil des nationalen monetären Eigenkapitals. Dies ist freilich nur eine von mehreren Methoden, durch die Vollgeld verbucht und bilanziert werden kann. 4 Dieser Sachverhalt scheint zunächst weder vernünftig noch gerecht zu sein. Jedoch beruht auf dem wechselseitigen Zustrom von Verbindlichkeiten in ungefähr gleicher Höhe die kollektive Fähigkeit des Bankensektors, Primärkredit bzw. Giralgeld zu schöpfen. 100% Deckungsreserve verhindert nicht die Ausstellung von primärem Bankenkredit und das Settlement damit verbundener Zahlungen. Banken erzeugen Kredit und Giralgeld proaktiv (ex ante). Erst danach (ex post) müssen sie sich um eventuell erforderliche Überschussreserven (Zahlungsreserven) für das Settlement kümmern. Von daher kann, selbst bei 100% Deckungsreserve auf Depositen, die Giralgelderzeugung auf einer fraktionalen Basis von Überschussreserven weitergehen. Die Initiative zur Geldschöpfung läge weiterhin bei den Banken, und die Zentralbank sähe sich weiterhin gezwungen, die von den Banken geschaffenen Tatsachen und die daraus resultierende Nachfrage der Banken nach Reserven reaktiv zu bedienen. Da es nur noch Vollgeld, aber kein Giralgeld und keine Reserven mehr gibt, ist auch der Unterschied zwischen Zahlungs- und Deckungsreserven gegenstandslos, ebenso die Möglichkeit einer zeitlichen Verzögerung zwischen ihnen. Die Bereitstellung von Vollgeld für eine Zahlung und die Ausführung der Zahlung macht monetär praktisch keinen Unterschied. Sollten Banken das Vollgeld für ein Geschäft nicht verfügbar haben, findet das Geschäft so lange auch nicht statt. Banken können das Geld, das sie benötigen, selbst verdienen oder es aufnehmen – von eigenen oder anderen Kunden, von anderen Banken, durch Begebung von Schuldverschreibungen, oder in letzter Instanz ggf. auch von der Zentralbank. Da die proaktive Giralgelderzeugung und die reaktive Reservendeckung der Depositen auseinanderfallen, ebenso wie die Verrechnung von Depositenübertragungen und Settlement des Saldos in Überschussreserven, verbleiben den Banken erhebliche Freiheitsgrade zur proaktiven Schöpfung von Primärkredit und Giralgeld. Die sich faktisch ergebende Reservendeckung wäre geringer als volle 100%. Die Kontrolle der Zentralbank über die Giralgeldschöpfung, obschon reaktiv ex post, wäre sicherlich höher als heute, aber von der beabsichtigten 100% Kontrolle der Geldmenge doch mehr oder weniger entfernt. Dementsprechend würden sich auch die Erwartungen bzgl einer Kontrolle von Inflation und Asset Inflation sowie einer Mäßigung von Konjunktur- und Spekulationszyklen nicht im erhofften Maß erfüllen. In einer Vollgeldordnung haben Banken keinerlei Möglichkeit, zusätzliche Zahlungsmittel zu erzeugen. Die Geldmenge befände sich unter lückenloser Kontrolle der Zentralbank als Monetative. Banken können Geld nicht ausgeben oder verleihen, ohne es zuvor eingenommen oder aufgenommen zu haben. Wenn sie Geld ausgeben oder verleihen, muss der betreffende Vollgeld-Betrag in voller Höhe zur Zahlung angewiesen werden. Die Kunden oder anderen Banken, an die betreffende Zahlungen gerichtet sind, erhalten diese in derselben vollen Höhe. Problematische Erwartung der Schuldentilgung durch Übergang zu 100% Reserve. 100%-Ansätze beanspruchen, eine weitgehende Tilgung der Staatsschulden zu ermöglichen. Diese Erwartung beruht auf der Annahme, das Geld, das für die Aufstockung Tatsächliche Tilgung von Staatsschulden durch Vollgeld. Eine solche Tilgung kann erfolgen in Höhe der Giralgeldbestände des Publikums und der Banken untereinander. Per Umstellung von Giralgeld zu Vollgeld werden die täglich 5 der Teil- zu einer Vollreserve erzeugt werden muss, könne zur Schuldentilgung verwendet werden. Der Erwerb benötigter Reserven seitens der Banken durch Verkauf von Staatsanleihen an das Finanzministerium kann jedoch nur einen kleineren Teil der benötigten Reserven abdecken. Soweit wäre die Staatsschuld in der Tat tilgbar. Zum verbleibenden großen Rest jedoch muss das zusätzlich zu schöpfende Geld zwecks 100% Deckungsreserve direkt an die Banken fließen – und bleibt in dieser Funktion gebunden. Soweit die benötigten Mittel den Banken geliehen werden müssten, ergibt sich daraus keine einmalige Übergangsseigniorage, sondern eine Zinsseigniorage auf Dauer. Die Geldbasis wäre damit nicht schuldenfrei, sondern würde für Banken und Wirtschaft eine zusätzliche Dauerbelastung darstellen. fälligen Bankverbindlichkeiten gegenüber Nichtbanken und Banken zu Verbindlichkeiten gegenüber der Zentralbank, so als hätte sie diese Mittel von vornherein herausgegeben. Mittel in dieser Höhe fließen aus der dann bestehenden Vollgeldmenge heraus nach und nach an die Zentralbank (gleichsam zurück), und können von ihr, in zeitnaher Wiederauffüllung der Geldmenge, als originäre Seigniorage neu herausgegeben werden. Diese Seigniorage stellt eine einmalig anfallende Übergangs- oder SubstitutionsSeigniorage dar, eben in Höhe der alten Giralgeldbestände. Mit diesen schuldenfrei erzeugten Mitteln kann, und sollte, die Regierung in der Tat Staatsschulden tilgen. Weitere nicht abschließend geklärte Fragen bzgl Ansätzen einer 100% Reserve - Sollen beim Übergang von fraktionaler zu 100% Reserve nur Sichtdepositen in M1 einbezogen werden, oder auch Depositen in M2/M3/M4? - Wie soll der Übergang von statten gehen? Gegen Übertragung welcher Aktiva (Wertpapiere, andere Sicherheiten) sollen Banken die benötigten 100% Deckungsreserven erwerben? Abschließende Bemerkung Es scheint, als hätten die 100% Reformer der 1930er nicht alle Details ihrer Pläne gründlich genug ausgelotet. Einiges was sie sich anscheinend vorstellten, entspricht nicht den betrieblichen Realitäten eines Reservesystems. 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/05/pour-un-capital-social-local-le.html


Les visiteurs peuvent désormais consulter mon blog via une connexion chiffrée en se rendant surhttps://desiebenthal.blogspot.com.

Invitations 2017
In English

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Avec mes meilleures salutations

Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE

Tél: international ++ 41 21 616 88 88

Mobilisation générale: épargnes, retraites...  volées légalement ! 

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/projet-de-loi-dapplication-de-monnaie.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2015/12/swiss-positive-money-social-credit.html

Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.

Le 6 octobre 2017 à 12:21, François de Siebenthal <siebenthal@gmail.com> a écrit :
Bonjour,

ce texte 

The Sovereign Money Initiative in Switzerland : An Economic Assessment (Lausanne University)
(revised version of an expert report written for the Swiss Bankers Association) 

est plein d'erreurs,


INITIATIVE MONNAIE PLEINE


Association ”Modernisation Monétaire” (MoMo)/Initiative Monnaie Pleine
case postale 3160
5430 Wettingen
Tél.: +41 (0)44 586 69 94
+41 (0)79 773 34 50
info@monnaie-pleine.ch
www.monnaie-pleine.ch
www.vollgeld.ch

OBJECTIFS


1. Seule la Banque nationale créera la monnaie scripturale en francs suisses.


2. Les banques ne pourront plus créer de la monnaie scripturale en francs suisses.; elles ne prêteront que de l’argent existant mis à leur disposition par les épargnants, les autres banques ou la Banque nationale.


3. La Banque nationale pourra mettre en circulation la nouvelle monnaie en francs suisses aussi par des versements sans dette à la Confédération, aux cantons et aux citoyens.

Investir - pour la Banque Nationale Suisse ?

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La banque centrale suisse est l'heureuse détentrice d'une masse de placements à l'étranger dont les profits engrangés en 2016 ont produit 25 milliards de francs suisses, soit 3.000 francs suisses par habitant ! Mais à qui appartient en réalité cet argent ? Et que devrait en faire la BNS? Par Michel Santi (*).


La banque centrale suisse - Banque Nationale Suisse ou BNS - dispose de réserves qui se montent à quelques 750 milliards de dollars, supérieures au P.I.B. du pays qui est de l'ordre de 660 milliards. Cette somme phénoménale est surtout investie sur les marchés boursiers et obligataires. La banque centrale investit en effet partout où elle le peut, hors de Suisse, avec de l'argent créé du néant et dans le seul but - légitime - de peser sur une monnaie prisée du monde entier.


De fait, elle est l'heureuse détentrice de toute une masse de placements à l'étranger, comme par exemple d'actions Apple pour la somme invraisemblable de 2,7 milliards de dollars. C'est ainsi que ses profits engrangés en 2016 ont produit 25 milliards de francs suisses, soit 3.000 francs suisses par habitant! Mais à qui appartient en réalité cet argent ? Et que devrait en faire la BNS?


Certes, les résultats de cette banque centrale sont-ils volatils car ils dépendent principalement de l'évolution des cours du franc suisse vis-à-vis du dollar et de l'euro. D'où l'impérieuse nécessité pour elle de se ménager des réserves adéquates en cas de fluctuations défavorables de sa monnaie. Un fonds souverain suisse ne serait-il pourtant pas légitime, qui investirait - pour le plus grand avantage des citoyens du pays - dans les infrastructures, dans les PME, qui financerait de jeunes startups ? Après tout, la Norvège et Singapour sont également à la tête de fonds souverains dont les profits bénéficient à l'ensemble de leurs citoyens.
Le risque d'un résultat inverse à celui recherché


Mais voilà : investir - pour la Banque Nationale Suisse dans son pays et donc en franc suisse - reviendrait à neutraliser fondamentalement sa politique et ses efforts déterminés visant à affaiblir sa monnaie convoitée par le reste du monde. Le résultat obtenu en faisant bénéficier d'une partie de ses réserves l'économie de son propre pays serait à l'inverse de celui pour lequel elle se bat depuis plusieurs années puisqu'il contribuerait à renforcer le franc suisse, faute de munitions pour le faire baisser en investissant à l'étranger.


La Suisse, nation à la pointe sur les secteurs de l'industrie, des services et du commerce, se distingue néanmoins hélas par une monnaie qui se comporte comme une vulgaire matière première, comme l'or, puisqu'elle attire le flot des spéculateurs et des fonds vautours en périodes de crise et d'incertitude. Il faut noter aussi que les Suisses eux-mêmes n'agissent pas pour décourager une telle spéculation qui ternit quelque peu l'image du pays. Saviez-vous que la Banque nationale suisse est une des très rares banques centrales à être cotées en Bourse ? Et que son action s'est - sans raison apparente - envolée de 150% ces deux derniers mois ?





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(*) Michel Santi est macro économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et Directeur Général d'Art Trading & Finance.


Il est également l'auteur de : "Splendeurs et misères du libéralisme", "Capitalism without conscience", "L'Europe, chroniques d'un fiasco économique et politique", "Misère et opulence". Son dernier ouvrage : «Pour un capitalisme entre adultes consentants», préface de Philippe Bilger.



Ican, anti-nucléaire versus BNS

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Le prix Nobel de la paix est remis à l'Ican, la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires, une coalition d'ONG
La Banque nationale suisse, alias BNS, fait exactement le contraire, elle soutient les sociétés d'armement nucléaire des USA...  et ses actions montent ! Cherchez l'erreur !

Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants... Créons ces masses (sans dettes ni intérêts) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté...

 Ces créations monétaires sont actuellement déroutées (sic) par le système bancaire privé pour des buts iniques ( bombes nucléaires US, cracking, Monsanto... ).

Le système est trop vieux et ne tient pas compte des nouvelles découvertes.

L’ écart entre les prix et le pouvoir d'argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d'argent nouveau sans dettes à travers des dividendes à toutes les personnes dès leur conception et des escomptes aux producteurs.


Pour être clair, nous soulignons aussi que l'argent pour la production sous notre nouveau système rendu possible par les robots continuerait être de l'argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.

C'est seulement le dividende et l'escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l'écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l'automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.

VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation. 

Libérons-nous des chaînes de la rareté...

https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzZjV2eHZjOUNCNGtWOS1WZFRNSnZGaEY5UjY4/view?usp=sharing



Cette nouvelle forme d' usure tue, rend malade, pousse aux suicides, aux drogues, aux divorces...
Le Conseil fédéral et la BNS préfèrent protéger quelques banquiers aux salaires, bonus, parapluies, parachutes indécents au lieu du bien commun des peuples suisses... Une grave erreur historique. 

Ne pas ignorer les monnaies virtuelles

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« Il n’est pas avisé d’ignorer les monnaies virtuelles »

Par Mme Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire International vendredi 29 septembre 2017 à la Banque d’Angleterre.

Attention, soi-disant crypto-monnaies, dangers !

On a été averti déjà en 1988, le phénix et l'aigle ou faucon couronné du lys symbolique 


Couverture, The Economist, Londres, 1988








Le mois dernier Brandon Smith le fondateur du site alt-market.com a averti que bitcoin pourrait ne pas être du tout ce qu’il est supposé être en termes d’anonymat présumé :
Pendant des années, l’un des principaux atout original de bitcoin était qu’il était « anonyme ». Cela m’a toujours surpris que tant de personnes dans le mouvement de la liberté aient acheté cette escroquerie. Surtout après les révélations exposées par Edward Snowden et des organisations comme WikiLeaks, il est absolument stupide de croire que tout ce qui se trouve dans le monde numérique est vraiment « anonyme ». Les États-Unis ont prouvé qu’il n’y a pas d’anonymat, même dans le monde du bitcoin, depuis un certain temps, alors que de multiples arrestations ont été opérées en utilisant un traçage des bitcoins lorsque le FBI a décidé que c’était dans son intérêt. Autrement dit, lorsque les fédéraux veulent suivre les transactions en bitcoin, ils le peuvent, peu importe la façon dont les personnes impliquées ont couvert leurs actions.

Étant donné que chaque transaction existe dans un registre public de blockchain, une organisation entreprenante – comme la NSA ou l’IRS [Impôts US, NdT] – pourrait concevoir des outils d’analyse de la blockchain pour suivre les transferts de fonds en bitcoin dans le monde entier. Ces jours-ci, la plupart des transactions en bitcoin proviennent d’échanges « de confiance » qui existent dans les pays occidentaux, où les gouvernements ont toujours trouvé des moyens nouveaux et novateurs pour garantir aux citoyens le non-respect de leur vie privée, en particulier en ce qui concerne leurs finances personnelles. Cela signifie qu’il y a plus que probablement un enregistrement de l’origine de votre transaction d’achat du bitcoin, impliquant peut-être une carte de crédit ou un virement bancaire, et si les régulateurs demandent un échange d’information [à la banque, NdT], vous pouvez parier que les banques vont plier afin d’éviter que le gouvernement ne commence à fouiller chez eux. En outre, la plupart des échanges nécessitent maintenant un permis de conduire, un passeport et même un numéro de téléphone afin d’approuver votre compte pour la négociation.
L’idée, pour les enquêteurs gouvernementaux ayant cet os à ronger, est que vos activités en ligne de crypto-monnaie peuvent ne pas être aussi anonymes et privées que vous le pensez.
En fait, l’exposition de la blockchain à la surveillance et interférence de Big Brother est si intense que l’IRS a maintenant mis en place des outils d’analyse de cette blockchain pour les aider à retrouver les individus qui profitent de la crypto-monnaie et n’en déclarent pas les bénéfices sur leurs déclarations de revenus.
Via Bitcoin.com :
Selon un contrat récemment obtenu par le Daily Beast, l’IRS peut maintenant suivre les bitcoins et d’autres crypto-monnaies. Ils peuvent le faire pour éliminer toute éventuelle évasion fiscale. Ils ont acheté des logiciels du groupe d’analyse des blockchains, Chainanalysis.
Le document indique que les « criminels » ont utilisé des monnaies numériques pour blanchir de l’argent, faire du trafic de drogues et commettre d’autres actes illégaux. Cependant, les criminels utilisent également des devises numériques pour ignorer les obligations fiscales et échapper à leur responsabilité. L’article Daily Beast indique :
Le document souligne comment l’application de la loi ne concerne pas seulement les criminels qui accumulent du bitcoin en vendant de la drogue ou en rackettant des cibles de piratage, mais aussi ceux qui utilisent cette monnaie pour cacher leur richesse ou éviter de payer des impôts.
Raison de la répression menée par l’IRS : traquer les détenteurs de bitcoins
La raison pour laquelle l’IRS réprime l’utilisation des devises numériques semble être que seulement 802 personnes ont déclaré des profits ou des pertes de bitcoin en 2015. L’article du Daily Beast suggère que beaucoup de gens peuvent ne pas s’attendre à ce que l’IRS collecte des données sur des devises numériques. D’autres ont peut-être pensé qu’ils pourraient facilement contourner cette prétendue obligation.
À la suite de cet échec sur la collecte des impôts, l’IRS s’est mis en contact avec ChainAnalysis. Ils fournissent maintenant à l’IRS des outils pour suivre les adresses de bitcoins via la chaîne de blocs et les échanges centralisés. Un article de Fortune a mis en ligne une capture d’écran de la lettre :
btc-chain-analysis
L’outil que Chainaylsis a fourni à l’IRS s’appelle un outil de ré-factorisation. Il visualise, trace et analyse les transactions sur la chaîne de bloc. Les agences de l’application de la loi, de l’IRS et des banques pourront utiliser l’outil, selon les sources. À ce jour, les enregistrements montrent que l’IRS a payé à Chainaylsis 88 700 $ depuis 2015 pour ses services.
Article complet sur bitcoin.com
Préparez-vous à un assaut tout azimut contre le plus récent ennemi du gouvernement : les crypto-terroristes.
Cela signifie que c’est VOUS, si vous possédez des Bitcoins.
Cela parce que, comme nous l’avons souligné en 2014, en vertu des nouvelles directives adoptées par l’administration Obama, des faits concrets ne sont pas nécessaires pour que vous puissiez être sur un nombre quelconque de listes de surveillance du gouvernement :
Le guide légal sur les listes de surveillance, récemment déclassifié, publié en 2013 et élaboré par des membres de 19 organismes d’application de la loi, qui comprend le FBI, la NSA, la CIA et la NSA, décrit les règles visant à placer les particuliers, y compris les citoyens américains, sur les différentes listes de surveillance actuellement utilisées. Comme l’a noté The Intercept, les règles, tout comme les lois secrètes antiterroristes américaines, sont vagues et souvent contradictoires.
Il révèle un système confus et tordu, rempli d’exceptions à ses propres règles, et il repose sur la notion élastique de « suspicion raisonnable » comme norme pour déterminer si quelqu’un est une menace possible.
Parce que le gouvernement suit les « terroristes soupçonnés » ainsi que les « terroristes connus », les individus peuvent être surveillés s’ils sont soupçonnés d’être un terroriste ou s’ils sont soupçonnés d’être associés à des personnes suspectées d’activités de terrorisme.
« Au lieu d’une liste de surveillance, limitée aux terroristes réels et connus, le gouvernement a construit un vaste système basé sur la prémisse non prouvée et imparfaite qu’il peut prédire si une personne va commettre un acte terroriste à l’avenir », déclare Hina Shamsi, responsable du projet de sécurité nationale de l’ACLU. « Sur cette théorie dangereuse, le gouvernement a mis sur une liste noire secrète des personnes comme suspectes de terrorisme et leur donne la tâche impossible de prouver leur innocence au sujet d’une menace dans laquelle elles n’ont pas trempées ».
Les lignes directrices pour ce qui est ou n’est pas un terroriste sont maintenant si vagues que tout Américain pourrait éventuellement être ajouté à une liste pour quelque chose d’aussi méchant que de connaître quelqu’un qui a commis une activité jugée de nature terroriste. Et comme cela a été souligné précédemment, ces activités pourraient aller de faire un geste de la main qui mime un pistolet ou fabriquer vos propres pièces d’or et d’argent.
Et maintenant, bien sûr, commercialiser ou posséder des Bitcoins.
Mac Slavo
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone

Lord Jacob Rothschild s’est vanté que le Nouvel Ordre mondial aura le contrôle total de l’humanité d’ici l’an 2018.


FAMILLE MEYER-MAYER-ROTHSCHILD

Un numéro du magazine Economist contrôlé par Rothschild publié en 1988 a ouvertement déclaré à ses lecteurs qu’une monnaie mondiale serait en place d’ici 2018.
Disclose.tv rapports : Dans cet esprit, l’économiste fonctionne comme un bras de quasi-propagande pour l’empire bancaire et il est destiné à favoriser l’opinion publique que le programme globaliste mettra en œuvre.

CONTRÔLER L’INTÉRÊT DE L’ÉCONOMISME TENU PAR LA FAMILLE MEYER-MAYER-ROTHSCHILD

Dans le magazine, le 9 janvier 1988, on a dit que dans 30 ans, les gens aux États-Unis, en  et les Japonais, ainsi que d’autres dans des pays riches, paieraient les magasins en utilisant la même monnaie.
Le prix des articles ne sera pas affiché en yen, en dollars ou dans la grande livre britannique, mais dans une devise.
Cette monnaie sera favorisée par les consommateurs avec les entreprises, car ce serait beaucoup plus pratique que les différentes devises d’aujourd’hui.

L’IDÉE DE LA MONNAIE UNIQUE A COMMENCÉ EN 1988 ET A ÉTÉ INTERESSÉE

L’idée d’une monnaie unique en 1988 semblait étrangère. L’un des plus grands changements de l’économie mondiale depuis les années 70 a été que l’argent qui coule a repris le commerce des marchandises comme étant la force derrière la conduite des taux de change.
En raison des intégrations des marchés financiers du monde entier, les différences dans les politiques économiques nationales qui sont connues pour modifier les taux d’intérêt, les grands transferts d’actifs financiers sont réalisés d’un pays à l’autre. Les transferts peuvent marrer les flux de revenus commerciaux en vigueur sur la demande et l’offre des différentes devises et donc sur l’effet sur les taux de change. La technologie des télécommunications continue de progresser et les transactions seront moins chères et elles seront plus rapides. Grâce aux politiques économiques qui ne sont pas coordonnées, les devises ne seront que plus volatiles.

L’UNION DE MONNAIE EST DIFFICILE POUR RESISTER

Les frontières économiques nationales se dissolvent très lentement et la tendance se poursuivra, et l’attrait de l’union monétaire sera difficile à résister à tous, outre les commerçants étrangers et les gouvernements. Avec la nouvelle monnaie unique, l’ajustement économique au changement des prix relatifs est quelque chose qui se déroulera en douceur, et cela se produira automatiquement. Sans échange de devises, l’emploi et l’investissement seront stimulés.
La nouvelle monnaie unique verrait les contraintes imposées aux gouvernements nationaux. Il ne va pas y avoir une politique monétaire nationale. La nouvelle offre de devises serait fixée par une banque centrale. Il y aurait un taux d’inflation mondial et, grâce à des marges qui seraient étroites, chacun des taux d’inflation nationaux serait à sa charge.
Les pays pourraient utiliser les taxes ainsi que les dépenses du public pour compenser toute baisse de la demande qui était temporaire et devrait emprunter au lieu d’imprimer de l’argent pour financer tout déficit budgétaire. Il n’y aurait pas recours à la taxe d’inflation, et donc les créanciers et les gouvernements devraient juger les emprunts avec les plans de prêts beaucoup plus soigneusement qu’ils ne le font à l’heure actuelle. Cela signifierait peut-être une énorme perte de souveraineté économique; cependant, les tendances qui rendent une monnaie unique attrayante détourneraient la souveraineté. Même si les taux de change étaient plus ou moins flottants, les gouvernements individuels auraient une indépendance politique contrôlée par un monde extérieur qui n’était pas amical.

LES FORCES NATURELLES VERSERONT LE MONDE EN MATIÈRE D’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE

Avec un nouveau siècle à venir, les forces naturelles vont continuer à pousser le monde vers l’intégration économique qui offrira un large choix aux gouvernements. Ils peuvent choisir de mettre en place une barricade, ou ils peuvent simplement suivre le flux. Préparer une monnaie unique va assurer qu’il y ait moins d’accords de prétention sur les politiques et qu’il y en aura plus réel. Il y aura une promotion active de l’utilisation par le secteur privé de l’argent international avec tout argent national qui existe. Cela signifierait que les gens voteraient en utilisant leurs portefeuilles pour un déménagement qui finirait par être un syndicat monétaire complet.
Une monnaie unique pourrait commencer comme un mélange de monnaies nationales, et dans le temps, la valeur par rapport aux monnaies nationales ne va pas se poser en raison du fait que les gens vont le choisir car cela va être beaucoup plus pratique et là-bas sera la stabilité derrière le pouvoir d’achat.
En 1998, dix ans plus tard, l’économiste a imprimé un autre article en promouvant les programmes globalistes, One World, One Money. C’était similaire à la pièce qu’ils avaient écrite dix ans avant, et a continué à essayer d’expliquer pourquoi un système plus contrôlé et centralisé va être bénéfique pour l’économie mondiale tout en ignorant qu’une monnaie globale centralisée soit va être un coup d’Etat pour les cartels bancaires internationaux. Ce sera également l’essentiel, financièrement, pour l’empire bancaire de la famille Rothschild.
La création d’une seule monnaie mondiale va également donner beaucoup de capitaux géopolitiques aux banquiers internationaux qui n’ont pas été élus, et il pourrait prendre le pouvoir des gens des nations avec les représentants du gouvernement. Mais la question est de savoir si quelqu’un veut ou non que les banquiers internationaux disposent d’un énorme pouvoir, politiquement, en plus d’une influence financière considérable et de l’importance qu’ils ont déjà au pouvoir. Les gens veulent aujourd’hui avoir plus de mots dans leur propre vie et ils ne veulent pas de politique dictée par les bureaucrates et les banquiers.
La famille Rothschild garde un profil très peu visible. Cependant, ils ont encore de nombreuses opérations commerciales, et elles sont réparties sur un large éventail de secteurs. Il n’y a aucun membre particulier de la famille Rothschild vu sur la liste la plus riche de Forbes, mais la famille aurait un contrôle sur plus de 1 billion de dollars d’actifs dans le monde entier. Par conséquent, ils ont encore une voix qui est forte sur l’ensemble du spectre géopolitique, et beaucoup voient cela comme une main cachée qui manipule les événements en silence sous un voile de secret.
Traduit par Dr.Mo7oG

Invitation: « Une Ecole pour changer l’Ecole »,

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Images intégrées 1

Madame, Monsieur, Chers Amis, 
Dans la continuité de notre action de sensibilisation pour une dynamique de changement, le Collectif Education du Grand Genève dont je fais partie a le plaisir de vous inviter à :

Une Conférence de Rino Lévesque « Une Ecole pour changer l’Ecole »,
Jeudi 12 octobre à 19h, à l’Institut Florimont (infos pratiques ci-dessous),

Rino Lévesque, pédagogue québécois, a créé et développé un système-école pas comme les autres : l’École communautaire entrepreneuriale consciente (ECEC) - www.idee.education. Les enfants y sont au premier plan. Chacun d’eux y découvre ses forces et passions. Ils deviennent des entreprenants (de Soi), des innovants et des entrepreneurs conscients ingénieux. L’école et la communauté forment, ensemble, une force éducative. Son modèle reconnu par l’UNESCO est aujourd’hui implanté dans près de 150 écoles à travers le monde. 
Ci-joint son intervention sur la plateforme TED EX en 2014 ainsi que le lien de l'évènement sur FB :

Lors de cette rencontre, Rino Lévesque vous présentera son modèle, comment il fonctionne, et en quoi il est vecteur de changement sociétal.
Nous serions très heureux de vous compter parmi nous à cette occasion, et vous invitons à réserver rapidement par retour de mail sureduc.grandgeneve@gmail.com, en nous précisant votre nom et le nombre de places souhaitées.
Tarifs
Base : 15 CHF - Soutien : 20 CHF

Par ailleurs, étant en visite exceptionnelle Europe, Rino Lévesque accorde des rendez-vous aux acteurs et décideurs de l’Education du Mercredi 11.10 à 16h, au Vendredi 13.10 à 20h. (Prise de RDV par tel)

Au plaisir de vous accueillir,


Natacha Sapey-Divine
P/o Le Collectif Education du Grand Genève

    
 Infos Pratiques :

Institut Florimont
Avenue du Petit-Lancy, 37, 1213 Petit-Lancy / Genève.
Bus N° 2 ou 19 - Arrêt Marbriers (2min à pied)
Tram 14 ou Bus 21 - Arrêt : Av. du Petit-Lancy (5-6min à pied)
Parkings 
Rues avoisinantes et
Parking Louis Bertrand : Accès Av. du Petit-Lancy 7 - 24h/24h (6min à pied)



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Denaro dal nulla

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Moneta Nostra: è sovranità istantanea? Intervista con Marco Saba. Versione BREVE. Salvo5puntozero vive esclusivamente delle donazioni di quegli utenti che apprezzano questo modo di fare informazione o desiderano assicurare una pluralità di voci libere fuori dal coro somministrato dalla regia unica mainstream. Se desideri far parte della comunità dei sostenitori del canale: http://www.salvomandara.it/blog/sosti... Puoi trovare questo video anche nella videoteca di http://WWW.SALVO5PUNTOZERO.TV oppure



Franco Pitoni
Ottimi Salvo e bravissimo il dott. Saba sulla Doppia Tassazione Illegale , secondo il mio parere le tasse non ha senso pagarle e non vanno pagate perche` tutti i Servizi vanno garantiti dallo Stato. Una piccola correzione i poveri in Italia sono purtroppo quasi 20 milioni e non 10.....
Alfredo Bregni
ANCORA LA MINCHIATONA DELLA CREAZIONE DI MONETA BANCARIA DA TASSARE? Non sarebbe ora di finirla con la propalazione di notizie false? Quando qualcosa è fake è fake. Se ognuno evitasse, faremmo prima. Dopo un po' diventa malafede (o stupidità assoluta).
Moins
Salvo5puntozero
Lei signor espertone di minchiatone, potrebbe illuminarci e farci sapere come stanno le cose in realtà? Perchè sa, la malafede e/o stupidità valgono anche chi critica qualcosa senza spiegare come stanno le cose in realtà. Troppo semplice dire: "non è così". Chi lo dice ha anche l'obbligo di dire com'è! Se no fa la figura dello stupido o di chi è in malafede.
giuseppe salvo
LASCIA STARE QUESTO ALFREDO O HA UN DEFICIT COGNITIVO GRAVE OPPURE E' UNO NEL SISTEMA.
Masquer les réponses
Antonio Favaretti
...grazie a te Marco Saba...per la tua "generosa intelligenza "...o .."generosita' intelligente ".fai tu ,in ogni caso..grazie di esistere !..tam doctior quam remissior !-----------Quanto a te , Salvo........"Di Salvo ce n' e' uno solo...ma come te ne vorrei 20 ! " eheh.... Io ho gia' mal di testa a starvi dietro , ma una sola cosa mi e' chiara..... :" non esiste una legge che vieta alle banche di creare denaro dal nulla ".?? .. per cui non lo vieta a nessuno .?.!..Quindi ...neanche a noi ! ! - -----Non e' una provocazione......si puo' fare ...anche domanimattina !-----Grazie ancora amici e buona vita
Moins
Salvo5puntozero
E' esattamente così....erano tanto impegnati a NASCONDERE la creazione monetaria che si sono dimenticati di farsi fare la legge apposta che dia loro questo diritto CHE NON HANNO. Quindi non essendo vietato per loro, non lo è per nessuno!
aniello1972
Un banchiere che dimentica una cosa così importante? Improbabile. Io credo che forse per loro è necessario e sufficiente arrogarsene la proprietà per continuare a fare i loro affari nelle alte sfere e lasciare i giochetti di quartiere a noi comuni mortali. Anche se devo ammettere, che la proposta è allettante e non nascondo che un paio di PEC farebbe piacere anche a me spedirle.
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luigi c.
io in ogni caso avevo chiesto spiegazioni e non ho avuto risposta :(
luigi c.
scusate, sono ai primi 10 minuti di video e noto che 1) le banche possono si creare denaro ma solo tramite prestiti, non come e quando vogliono... 2) chi ha avuto già il coraggio e conosciuto gli effetti di presentare un'effetto (lettera) dove dice alla banca, ti pago con questo denaro scritturale inventato dal nulla? vorrei sapere se è una cosa fattibile prima di incorrere in problemi legali, e chiedo ai proponenti di darci riscontro se questa è veramente una strada percorribile. altra cosa: alfredo bregni, con cui ho avuto modo di discutere sostiene che le banche misurano solo il valore monetario di crediti e debiti, non inventano denaro. ora io non credo che sia così, ma ragionando (dopo lo scrivo) arrivo una volta a dimostrare che non sia così, e una volta a dargli ragione. non credendo che sia così dicevo, però ho confusione. cos'è la moneta? cos'è il credito? cosa fanno le banche? creano credito o moneta? QUI I MIEI RAGIONAMENTI - SAREI FELICE CHE MARCO SABA E ALTRI MI CORREGGESSERO DOVE SBAGLIO. *****************************************************sono certo che la banca alla restituzione del prestito guadagna anche il capitale precedentemente creato dal nulla, ma dal bilancio non figura. come fare? io ho fatto questo ragionamento, [quando la banca mi fa un prestito e registra al passivo il mio deposito], interpretandolo in due modi, e mi sono dato torto da solo: ********************************************************** 1) la banca deve a me i soldi, mi dice come I OWE YOU, (ti darò contanti un giorno), il mio credito lo cartolarizza e lo vende, questi che lo prende fa altrettanto, insomma gira, poi un giorno l'ultimo che ha in mano il credito nei miei confronti viene da me (perchè il credito ha scadenza) e mi dice, dammi contanti o merci (in pratica l'ultima banca che che aveva comprato il titolo di credito lo fa dando moneta alla banca precedente proprietario, poi attende la scadenza e infine verrà da me a chiedere di rimborsare no?, oppure l'ultima banca lo compra e spende denaro, lo immette sul mercato come quota di un un fondo obbligazioni, prendendo denaro in prestito (che investe e su cui lucra interesse maggior di quello che lei paga al cliente a cui ha dato l'obbligazione), denaro che poi dovrà restituire, e alla fine la differenza tra i tassi di interesse è il suo guadagno, ma quando riacquista appunto il titolo di credito (obbligazione che aveva venduto) spende soldi, e alla fine dovrà poi venire sempre da me e quindi recupera la cifra spesa (di più in realtà) quindi guadagna solo l'interesse dall'operazione obbligazionaria. la prima banca vendendolo inizialmente ha ricavato contanti ma se io le chiedo i contanti per convertire questo mio credito lei guadagna solo la cifra dell'interesse, questi contanti vanno a me, e io poi userò questi contanti o per le mie spese (investo) e poi provo a recuperarli per rimborsare il prestito fattomi, ad un'altra banca che avrà in mano il titolo di credito, oppure li uso per pagare questa banca subito. 2) altra interpretazione, all'apertura di un mutuo/concessione di credito a mio favore, sono io che ho un debito con la banca, io investo questi soldi (es. 100), mi ritornano 110, restituisco i 100 alla banca e siamo a posto. io ho guadagnato dal mio investimento. ma la banca ha guadagnato capitale? mi pare di no. non so perchè ma, se ragiono che quando i miei soldi da banca A vanno al cliente di banca B, e non c'è nessun'altra transazione, in camera di compensazione la banca a cede riserve (contanti normalmente) a banca B, quando il cliente di banca B mi paga, la situazione torna come prima, la banca A riacquista le riserve. sono già sul suo conto quando io vengo pagato. i soldi sono ancora miei ma contabilmente lei li segna sia sul mio conto che nelle sue riserve. quando io decido di estinguere il prestito spariscono solo le voci contabili (deposito al passivo dato che il mio c/c va a zero, e crediti v/clienti all'attivo). la banca ha riottenuto le sue riserve. pertanto mi sembra che non inventi denaro dal nulla, mi ha prestato veramente le sue riserve. non al momento di contratto del prestito, ma quando io l'ho speso, effettivamente utilizzato. se invece in contemporanea io avessi usato il prestito, la banca perde 100 di riserve, ma subito c'è un pagamento di un altro soggetto di banca B che paga 95. lei effettivamente dà solo 5 di riserve (contanti) a banca B. poi quando banca B fa un prestito ad un suo cliente che può pagarmi, o questo mi paga subito, e non ci sono altre transazioni da A verso B, ma solo questa di B verso A, B perde riserve, A incassa riserve e lo segna sia sul mio conto che sul conto riserve in attivo - sul c/c di banca A c'è la cifra 100. Poi quando io estinguo il debito banca A ha più riserve sì, è vero, ma banca B meno. pertanto arrivo alla stessa conclusione di prima, che le banche non guadagnano il capitale. quello che scrivono è solo denaro scritturale, promesse che un giorno qualcuno pagherà con riserve, con valuta vera, pertanto c'è una banca che perde e una che guadagna. ma il saldo è sempre quello di partenza, eccetto che per la differenza degli interessi! ********************************************************* altra interpretazione: il credito per me è solo una promessa che prima o poi pagherò in contanti (la moneta vera, quella legale). se ragiono così il credito che mi facesse un barista per es. e io gli do un pezzo di carta per dirgli che un giorno salderò, e lui lo usa a sua volta per pagare uno ecc. il credito potrebbe 1) girare all'infinito anche tornando a me e io lo rispendo perchè qualcuno lo accetta, ma allora mi chiedo, io mi sono inventato qualcosa dal nulla, non sto saldando un mio debito e ebbi quella birra gratis? 2) o qualcuno prima o poi viene da me e mi chiede i contanti. e al chè il credito (mio debito) lo stracciamo e tutto è sistemato.? pertanto se la banca mi fa un credito, io lo uso per pagare, poi prima o poi mi ritorna, e io lo rendo alla banca, questa come ho fatto prima nell'esempio sopra potrebbe continuare a farlo girare e quindi si è creata denaro dal nulla e potere d'acquisto ex. novo
Moins
Nicola Bertoneri
salvo ciao su cosa verteva nello specifico il litigio o cmq la divergenza di posizioni?
Libero Mondo
moneta nostra è una grande zappata sui propri piedi, se il cittadino crea denaro dal nulla poi dovrà pagarci sopra anche le tasse o no? Una confusione letale. Com'é possibile che nessuno capisce Auriti e la forza della sua idea nel campo giuridico per ottere i propri diritti come esseri umani?
Salvo5puntozero
Libero Mondo le tasse si pagano sui profitti. Pagare un debito è un'operazione a profitto zero. Quindi niente tasse.
Libero Mondo
+Salvo5puntozero ma questa moneta nostra poi circola senza controllo? Secondo me appena le banche vedono il pericolo faranno legiferare i loro maggiordomi per metterci una pezza.
Masquer les réponses
Libero Mondo
c'é bisogno di un partito politico che pretende di restituire il maltolto ai cittadini.
Libero Mondo
la questione centrale è perchè devono essere loro i proprietari universali di tutto il denaro creato, quando siamo noi a dare il valore al denaro ( lavoro ) non la banca che conserva i numeri digitali sul loro computer.
luca3141
Salvo guarda questo : L'Euro è Morto, ucciso dalla...... CriptoValuta https://www.youtube.com/watch?v=h-XRv0cbtLw

Usure ou futur ?

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«Réveille-toi humanité: refuse l’usure, tu auras un futur»

Écrit par Mgr Mathieu Madega Lebouakehan le mardi, 01 octobre 2013. Publié dans Réforme monétaire

RÉFLEXIONS DE MGR MATHIEU MADEGA LEBOUAKEHAN DU GABON




Mgr Mathieu Madega Lebouakehan, évêque du diocèse de Mouila et Administrateur Apostolique du diocèse de Port-Gentil au Gabon, est venu pour la deuxième fois à Rougemont participer à notre session d’étude sur la démocratie économique (aussi connue sous le nom de crédit social). Toujours aussi enthousiaste, il a même, cette fois-ci, fait le professeur pour quelques leçons, et démontré qu’il maîtrisait très bien le sujet. Voici les paroles qu’il adressait à l’audience le 30 août 2013, à la fin de la session d’étude :


Une opinion largement répandue impute la pauvreté, le manque du pouvoir d’achat, la crise économique, et j’en passe, au manque d’argent. À ce manque d’argent on y ajoutera certes la corruption, la gabegie, et d’autres maux du même ordre.

Le manque d’argent fait par conséquent prendre des crédits bancaires par des personnes ou des nations dites «solvables». Ce faisant, les dettes contractées deviennent insolvables pour beaucoup d’états. Les grandes puissances n’y échappent pas, y compris celles qui se disent en avant-garde du développement. Mais combien doivent justement ces nations à ce jour? Les chiffres donnent des vertiges. Et pour une quantité non négligeable de personnes physiques la situation n’est pas moins inquiétante. Mais entendons-nous un instant.


Où se trouve physiquement cet argent dû par les nations ou les personnes? Nulle part! La somme totale d’argent «liquide» en circulation dans le monde et présent dans les coffres des banques suffirait-elle vraiment à payer toute la dette de l’humanité entière et à faire vivre les gens?


De ce que nous avons appris ici, la réponse est négative: Non! Alors d’où sortira cet argent exigé par les banquiers et aux nations et aux personnes physiques? Allez-y comprendre quelque chose! Les grandes puissances dites civilisées, qui ne répondront qu’avec des faits évidents et irréfragables à cette question, feront inévitablement de la représentation théâtrale devant leur peuple respectif. Or quand on est décideur faire le prestidigitateur pour des questions de vie ou de mort de la population qu’on est sensé gouverner, c’est avoir les yeux bandés devant la réalité.


Question: Comment se fait-il que des Gouvernements donneurs de leçons à d’autres, et se considérant bons gestionnaires, meilleurs administrateurs, maîtres de la démocratie politique qui est «un produit» considérée exportable, ajustable et imposable à toutes les nations, comment se fait-il que bon nombre de leurs pays croupissent aussi, gesticulent également, s’ébattent – autant que leurs bons ou mauvais élèves – sous le joug de dettes souvent grandissantes, logiquement et mathématiquement insolvables? Et pourquoi osent-ils s’enorgueillir tout de même de posséder des facultés d’économie, de grandes écoles de gestion, des centres de recherche stratégique, etc.? S’ils savent réellement ce qu’ils font, le système est donc voulu et savamment entretenu! Par conséquent, à qui profite le crime? Mes amis, étant donné que vos peuples le savent déjà, brisons donc les chaines de l’argent dette avec intérêt!


Faut-il penser que les singes sont plus intelligents que nous les hommes, eux qui n’ayant ni écoles ni universités, ni organisation technique ou civilisée ne connaissent pas de différence entre forêt développée, forêt intermédiaire, et forêt en voie de développement (ou forêt simplement sous-développée), eux qui ne croisent ni crédit ou prêt bancaire, ni inflation ni récession économique? (Mgr Mathieu fait ici référence à la leçon 2, où les singes n’ont pas besoin d’argent pour acheter les bananes qui sont dans les arbres.)


Merci, chers singes. Vous qui êtes aujourd’hui mieux protégés par les hommes qui s’autodétruisent et refusent de protéger leurs semblables, venez nous instruire, venez enseigner aux hommes que la vérité est simple et que l’ordre de la nature, donnée par Dieu à tous – aussi bien aux animaux qu’aux hommes – est maître de sagesse, du bon et juste savoir vivre en société, ayant à cœur le bien commun, et cela malgré la présence du «mâle dominant» ou de la mère «farouchement protectrice» de sa progéniture.


Oui, chers amis, inventer une brouette d’abord, la charger ensuite et enfin la porter sur la tête avec tout son contenu est un contre sens du développement humain et technologique, une absence de bon sens pour ne pas dire une folie.

Quitter volontairement la liberté pour s’inventer une prison ne peut être que la suite logique ou la conclusion d’une perversion mentale, un obscurcissement de l’intelligence, qui est au-dessus de la moyenne, et cette perversion ne peut être purement et simplement humaine. C’est plus qu’une structure de péché. C’est une perversion d’une structure de péché et on arrive à une double perversion. Une structure du péché au carré. C’est la pure logique.


Puis Mgr Mathieu enchaîne avec un poème qu’il a composé, suivi d’une prière à la Vierge Marie:
Il était une fois l’argent


L’argent n’était qu’un moyen

Mais parcourant l’histoire

S’octroya la victoire

Ainsi l’homme l’adora

De Dieu se détourna

Arriva Louis EVEN

Et grâce à DOUGLAS

Il sonna fort le glas

Dénonçant à tout vent

La fourberie bancaire

Pour nous tout devint clair

Argent on dit pourtant

L’ papier usité tant

Le métal sans place

Le papier le remplace

Bientôt plus de métal

Le papier sera signal

Réveille-toi humanité

Refuse l’usure

Tu auras un futur

Ne vend pas ton être

Tu recevras déshonneur

Mais pour ton grand bonheur

Oui, accepte d’être

Accueille la vérité

C’est ta vraie liberté

Banquier prend ton chiffre

Libère l’homme qui souffre

Chrétiens détachez l’âme

Du signal qui l’enflamme

Vous la vraie richesse

Malgré la petitesse

Vivez le dividende

Et si tout ne compte

Te suffira escompte

Avec la vie sans dette

La force vous êtes

Vous les enfants de Dieu

Avec Lui en tout lieu

Vous avez la victoire

C’est la loi de l’histoire

Le terrain n’est pas vierge

Priez toujours la Vierge

Avec Elle la vie n’est pas amère

Car Elle est bonne Mère

Mère, fais des prodiges

Sors nous de ces cages

Et ouvre-nous la page

Qui donne le voyage

De notre indépendance

La vie en abondance

Notre Mère nous laissera-t-elle

Pleurer notre misère spirituelle

Notre indigence matérielle

Et insensible sera, sa

   bonté maternelle?

Non assurément!

Ses bras elle étendra

Et les mains ouvrira

Puis elle nous guidera

Et nous consolera


Oh Toi Notre Mère et Notre Reine! Très Sainte Vierge Marie, nous venons à Toi,


Toi la Victorieuse de l’attente patiente du Messie, et qui par ton «oui» à l’ange Gabriel, et donc à Dieu, donna au Monde un Sauveur. Merci pour Jésus Christ ton Fils.


Toi la Victorieuse du manque de vin aux noces de Cana. Merci pour le vin meilleur.


Toi la Victorieuse de la désolation et de la peur au pied de la Croix. Merci pour ta fidélité au plan de Dieu.


Toi la Victorieuse en persévérant dans la prière, avec les Apôtres, après l’Ascension de Jésus. Merci pour la Pentecôte qui est le don du Saint-Esprit à l’Église.


Toi la Victorieuse de la bataille de Lépante, et ainsi s’arrêta l’invasion antichrétienne. Merci pour la paix redonnée à tes enfants.


Toi la Victorieuse de l’attentat du Pape Jean Paul II sur la place Saint-Pierre. Merci pour la vie du Bienheureux Jean Paul II sauvée par ta main.


Toi la Victorieuse du Mal par ta foi, ton humilité, ton innocence, ta pureté, ta simplicité et ton amour sincère de Dieu et des hommes. Merci pour ta protection.


Aussi accourons-nous à Toi avec insistance, amour et grande confiance filiale, Toi miséricordieuse, tendre et Victorieuse Mère pour te demander de nous libérer totalement, libérer l’humanité entière de la prison fortifiée dans laquelle nous a attirés et enfermés le système financier actuel. Oh Notre Mère! nous nous sommes laissés d’abord appâter, ensuite tromper, et enfin enfermer dans ce système néfaste. Oui, nous reconnaissons notre péché pour n’avoir pas toujours su écouter la voix de ton Fils avec celle des ses Vicaires successifs, les Papes. Mais nous savons que tu es Notre Mère, et ton doux et tendre cœur maternel ne peut nous abandonner à nous-mêmes.


C’est pourquoi nous venons à Toi, Maman Marie. Comme à Cana, nous attendons de Ton intercession le Vin Nouveau de la démocratie économique, du Crédit Social, c’est-à-dire de la Confiance Sociale.

Ne laisse donc pas tranquille Ton Fils Jésus, aussi longtemps qu’Il ne nous aura pas donné ce Vin, en brisant la prison fortifiée du système bancaire actuel, Lui qui est venu nous apporter la vie et la vie en abondance (Jn 10,10).


Toi la victorieuse de toutes les prisons, qui fit sortir Nelson Mandela, le Cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan, et bien d’autres encore. Merci.


Regarde! Nous aussi nous sommes en prison. Toi, Notre véritable et unique Avocate, merci de nous libérer et de nous sortir nous aussi de prison. Que le blindage de notre prison fonde comme cire devant ta splendeur.

Que ton Fils règne dans nos cœurs, dans nos maisons, nos campagnes, nos institutions, nos paroisses et nos villes, nos diocèses et nos régions, dans nos pays et nos continents.


Que ton Cœur Immaculé triomphe de nos hésitations et de nos peurs, de nos péchés et de nos structures de péché, de nos maladies.


Merci de nous obtenir la victoire.


Merci de nous redonner la dignité d’enfants de Dieu, la liberté, la paix et la joie, l’amour de Dieu et du prochain.


Merci de nous avoir convoqués et assistés. Merci de bien vouloir nous accompagner dès maintenant, partout et toujours jusque dans le Royaume de ton Fils, Jésus Christ Notre Sauveur, qui vit et règne avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.


Saint Michel Archange de vos lumières éclairez-Nous; saint Michel Archange de vos ailes protégez-Nous; saint Michel Archange de votre épée défendez-Nous. AVE MARIA, DEBOUT POUR LE COMBAT !

Soyons des messagers pour l'instauration de plus de justice

Plusieurs prêtres et fidèles laïcs engagés d'Afrique ne peuvent malheureusement obtenir leur visa pour assister à notre session d'étude au Canada, mais leur enthousiasme pour la cause reste inébranlable. Voici des extraits d'une lettre d'un père salésien du Togo, datée du 19 juillet 2013:
Je suis le Père Aurélien Juvencio AHOUANGBE, un invité au séminaire et au Congrès. Je devais être avec vous pour ce bon moment du «donner et du recevoir», mais le Seigneur a sûrement voulu autrement. Ma demande de visa a été rejetée deux fois de suite. Je crois que le Seigneur l'a voulu ainsi, afin que je sois encore plus en communion avec vous tous à travers mes célébrations eucharistiques quotidiennes et mes visites vespérales au Saint Sacrement. Je rends grâce à Dieu pour chacun de vous et pour tous ceux qui se sont investis dans l'organisation de cette rencontre.
Le Seigneur veut faire de nous aujourd'hui des messagers de sa Bonne Nouvelle pour l'instauration de plus de justice dans la gestion du bien social. L'engagement pour plus d'équité et de justice dans la répartition et la gestion de la production et de la consommation est un défi pour toute l'humanité en général, et plus particulièrement pour notre Église catholique. Le Pape François ne cesse pas de nous le rappeler. Que faire en face d'un système bancaire avec ses crédits bancaires qui, loin de réduire la pauvreté, ne fait que l'accroître? La solution idéale pourrait être l'implantation et le développement du crédit social.
Je souhaite à tous et à chacun pleine grâce de la part de l'Esprit Saint pour mieux comprendre ce qu'est le crédit social et voir, comme Église, comment faire sa promotion afin de tendre vers l'éradication de la misère et la réduction de la pauvreté dans notre monde d'aujourd'hui. Puisse le Seigneur soutenir ce séminaire et le Congrès, et l'Archange saint Michel protéger chaque congressiste.
          P. Aurélien Juvencio AHOUANGBE, sdb


Cet article a été publié par

Les banques créent la monnaie

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Références officielles

Ne croyez pas sur parole, vérifiez par vous-même!


① L'ensemble de la "monnaie scripturale" (chèques, cartes bancaires, virements, prélèvements) représente une somme d'argent beaucoup plus importante que l'ensemble des billets et des pièces.
② Ce sont les banques commerciales et non le gouvernement qui créent cette monnaie scripturale quand elles accordent un crédit.

Et si vous voulez aussi comprendre pourquoi les informations présentées dans ces livres universitaires ne sont pas aussi anodines qu'elles pourraient le paraître au premier abord, reportez vous à la section LIVRES.



Les références sur la création monétaire

MONNAIE, THÉORIES ET POLITIQUES
Marc BASSONI & Alain BEITONE (Synthèse +, SIREY/DALLOZ) → p. 34, 35, 37, 38, 41, 42, 143, 144
p. 144: «La Banque de France révèle cette défiance: en avril 1925, résolue à se débarrasser du gouvernement du Cartel, elle se décide à "serrer le lacet". En clair, elle donne au gouvernement E. Herriot le "faux choix" suivant: soit celui-ci rembourse les avances consenties dans le passé  — ce qui ne manquerait pas de provoquer la faillite de l'État —  soit il révèle publiquement que le plafond des avances a été "crevé" et donc que sa capacité d'emprunt auprès de l'institut d'émission a été épuisée. Sitôt cette annonce faite, un vent de panique se lève au Sénat: le gouvernement Herriot est promptement renversé.»

LES THÉORIES MONÉTAIRES
Pierre-Bruno RUFFINI (Inédit Économie, SEUIL)
p. 111: «La reconnaissance de la règle "les crédits font les dépôts" a été tardive, en tout cas largement postérieure à sa découverte. Il a été extraordinairement difficile aux économistes, rappelle J. Schumpeter, d'admettre que les prêts bancaires et les placements bancaires créent des dépôts.»

L'ÉCONOMIE ET LES SCIENCES SOCIALES de A à Z
Jean-Yves CAPUL (HATIER) → p. 75, 76
p. 75: «Aujourd'hui, les banques ne sont plus de simples intermédiaires qui prêtent des fonds (crédits accordés aux clients) à partir des dépôts reçus. Elles créent de la monnaie lorsqu'elles accordent des crédits.»

BAC STT ÉCONOMIE DROIT
Elsa ILLOUZ & Ghislaine LEGRAIN (Top'Exam, HACHETTE Éducation)
p. 53/54: «En accordant un prêt à un acteur économique, les banques lui donnent le droit de disposer d'un dépôt bancaire, donc d'une monnaie scripturale qui n'existait pas avant le contrat de prêt. Les prêts octroyés par les banques constituent à eux seuls la principale source de création monétaire.»

LA MONNAIE ET SES FONCTIONS
Pierre BERGER & André ICARD (Que sais-je? n° 1217, P.U.F.) → p. 11, 19, 20, 21, 26
Désolé, j'ai du l'offrir à quelqu'un...

LA BANQUE ET SES FONCTIONS
Bruno MOSCHETTO & Jean ROUSSILLON (Que sais-je? n° 2447, P.U.F.)
p. 66: «Il y a destruction monétaire à l'échéance d'un crédit, tout comme il y a création à sa naissance.»

LEXIQUE DE SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
Jean-Paul PIRIOU (Repères, LA DÉCOUVERTE)
p. 36: «Une banque crée la monnaie lorsqu'elle accorde un crédit.»

COMPRENDRE LES PROBLÈMES MONÉTAIRES tome 1
Janine BRÉMOND, Albert COHEN, Marie-Christine FERRANDON (HATIER) → p. 25 à 29, 38, 39
p. 38: «La Banque Centrale a le monopole de l'émission des billets. On ne peut d'ailleurs pas dire que la Banque Centrale crée automatiquement de la monnaie lorsqu'elle émet des billets, le raisonnement suivant montrant à l'évidence que, dans la plupart des cas, elle ne fait que transformer de la monnaie déjà créée par les banques commerciales en une forme de monnaie différente (la monnaie fiduciaire), dont elle a, seule, le pouvoir de création.»

MONNAIE MONNAIES
Michèle GIACOBBI & Anne-Marie GRONIER (Le Monde Poche, MARABOUT) → p. 58, 59, 60, 66
p. 66: «Même s'il existe des limites à ce processus, c'est donc principalement la dynamique des crédits à l'économie qui est à l'origine de la création monétaire.»

INTRODUCTION À L'ÉCONOMIE
Jacques GÉNÉREUX (Points Economie, SEUIL) → p. 87, 88, 89
p. 89: «Lorsque le client rembourse sa dette à la banque, la monnaie créée par l'opération initiale de crédit est détruite.»

MONNAIE ET PROBLÈMES FINANCIERS
Michel DÉVOLUY (Les Fondamentaux n° 21, HACHETTE) → p. 52, 53
p. 53: «Lorsqu'une banque décide d'accorder un crédit de 100, elle crée 100 de dépôts. La causalité va dans ce sens: crédits → dépôts.»

ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS
Vol. 5 (Cortès-Elasticité): Crédit → (2: "Le rôle du crédit")
p. 71: «D'autre part, grâce au développement de la monnaie sripturale, le crédit est devenu un instrument de création monétaire dans la mesure où il contribue à injecter de nouveaux moyens de paiement dans les circuits économiques.»

MONNAIE, CRÉDIT, VALEURS MOBILIÈRES
BANQUE DE FRANCE, service de l'information, BP 140-01, PARIS Cédex 01 → p. 51, 55, 56, 57
p. 57: «Les dépôts se créent à partir d'un crédit initial consenti par une banque quelconque et circulent de banque à banque. C'est le fait de cette circulation des dépôts qui a longtemps été trompeur pour les banques, lesquelles croyaient ne pouvoir prêter que les ressources qu'elles possédaient déjà.»

http://www.jeanpierrepoulin.com/cmreferences.html

Vollgeld ou moneta entera ou www,monnaie-pleine.ch



Vous pouvez aussi taper "création monétaire" dans un moteur de recherche

Trois livres engagés

Vous devez les lire si vous croyez encore que:


1. c'est le gouvernement ou la BCE qui créent l'argent...
2. les banques prêtent l'argent des épargnants lorsqu'elles accordent un crédit..

Les livres de la section RÉFÉRENCES OFFICIELLES disent aussi la vérité, mais sans dénoncer cette situation anormale!

Les 10 plus gros mensonges sur l'économie (Philippe DERUDDER et André-Jacques HOLBECQ),  éditions DANGLES

Les 10 plus gros mensonges sur L'économie

(Philippe DERUDDER & André-Jacques HOLBECQ) aux éditions DANGLES


Les banques prêtent l'argent des déposants.
Les grandes surfaces défendent le pouvoir d'achat.
La dette publique appauvrit la nation.
La production ne se justifie que si elle est rentable.
On vivrait beaucoup mieux si on payait moins d'impôts.
La mondialisation est une promesse de prospérité pour tout le monde.
Libérez-vous de ces idées toutes faites, et de bien d'autres fausses croyances!

MAIS OÙ VA L'ARGENT? (Marie-Louise DUBOIN) éditions du  SEXTAN

MAIS OÙ VA L'ARGENT?

(Marie-Louise DUBOIN, préface de René PASSET) aux éditions du SEXTANT



Comment le crédit est-il attribué?
Pourquoi la création d'argent ex nihilo est-elle aux mains d'intérêts privés?
Pourquoi l'État s'est-il privé de cette possibilité de financement?
Marie-Louise DUBOIN explique ce que tout le monde croit savoir mais en fait ignore totalement :
- D'où vient l'argent?
- Qui décide de la création monétaire?
Elle propose aussi une solution nouvelle, originale et très intéressante: l'économie distributive!
Lire la chronique de Sébastien GANET dans L'HUMANITÉ

La dette publique, une affaire rentable (Philippe DERUDDER et André-Jacques HOLBECQ), éditions Yves  Michel

La dette publique, une affaire rentable
À qui profite le système?

(Philippe DERUDDER & André-Jacques HOLBECQ, préface d'Étienne CHOUARD) aux éditions Yves Michel



Où il est prouvé par A+B que l'État n'est pas en  faillite, que la "dette" est un épouvantail qui correspond en réalité à une énorme richesse(bâtiments, voies de transports, machines, services publics...) dont va hériter la génération future: un actif public qui représente 11 milliards d'€uro par français!
Et tout ceci n'a pas coûté un seul centime mais de l'effort humain et des matériaux, car la monnaie n'est qu'une comptabilité (dont le mécanisme de création et de destruction est ici décrit en détail, références à l'appui!).
Enfin, vous saurez pourquoi la propagande libérale nous ment, et CE QU'ON PEUT FAIRE...

How much money ?

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Fintechs & hausse des intérêts !

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"La nouvelle concurrence des fintechs est un élément que les banques traditionnelles doivent davantage prendre en compte dans un scénario de hausse des taux d’intérêt,"

Paroles de ce lundi du superviseur bancaire de la Banque centrale européenne (BCE) lors  de la présentation des résultats du dernier test de résistance des plus grandes banques de la zone euro.

Hausse des taux d’intérêt ?  Ils sont fous ! Tout va exploser !

États, cantons, communes submergés des intérêts de leurs dettes
Les bourses, 
Le marché obligataire, 
Faillite des endettés à taux variables, 
Augmentation exponentielle des créances irrécouvrables, 
Banques notamment en crise de liquidités, 

Marché immobilier en chute libre, vu aussi la démographie récessive...





COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La BCE constate que le risque de taux d’intérêt est bien géré dans la plupart des banques européennes

9 octobre 2017
  • La BCE publie les résultats d’un exercice prudentiel dans lequel différentes hypothèses de modification des taux d’intérêt ont été considérées
  • Des taux d’intérêt plus élevés entraîneraient une hausse des marges nettes d’intérêt au cours des trois prochaines années pour la majorité des banques, mais une baisse de la valeur économique de leurs fonds propres
  • Les autorités de surveillance assureront le suivi de ces résultats dans le cadre d’un dialogue prudentiel avec chaque banque
Selon les résultats du test de résistance 2017 de la BCE, des taux d’intérêt plus élevés entraîneraient une hausse des marges nettes d’intérêt au cours des trois prochaines années pour la plupart des banques soumises à la surveillance prudentielle directe de la Banque centrale européenne (BCE), mais une baisse de la valeur économique de leurs fonds propres. Cet exercice prudentiel permet à l’autorité de surveillance de mieux comprendre le résultat de différents scénarios de modification des taux d’intérêt.
La BCE a effectué une analyse de la sensibilité du risque de taux d’intérêt dans les portefeuilles bancaires sur la base des chiffres à fin 2016. Il s’agissait de fournir à la supervision bancaire de la BCE des informations supplémentaires sur la sensibilité aux taux d’intérêt de la marge nette d’intérêt et de la valeur économique des positions de fonds propres dans les portefeuilles bancaires des établissements.
Les résultats ont été utilisés dans l’évaluation annuelle de la demande globale de fonds propres adressée aux banques. Alors que la demande de fonds propres adressée à chaque banque pourra être adaptée aux risques identifiés, la demande globale ne variera pas du fait de l’analyse de sensibilité aux taux d’intérêt, toutes choses égales par ailleurs.
La supervision bancaire de la BCE a appliqué six hypothèses de choc de taux d’intérêt afin de déterminer dans quelle mesure les projections de la valeur économique des fonds propres et de la marge nette d’intérêt fluctueraient dans un environnement de taux d’intérêt en évolution. Les six chocs, établis à partir des scénarios définis par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, ont permis de relever des changements dans le niveau et la forme de la courbe des taux d’intérêt. Il s’agissait d’hypothèses de choc et non de projections modélisées de l’évolution des taux d’intérêt au sein de la zone euro.
Selon les résultats, une hypothèse d’augmentation des taux d’intérêt de 200 points de base entraînerait une hausse globale de la marge nette d’intérêt de 4,1 % en 2017 et de 10,5 % d’ici à 2019 alors que la valeur économique des fonds propres diminuerait globalement de 2,7 %. Si les taux d’intérêt devaient se maintenir à leur niveau de fin 2016 et en l’absence de toute croissance du crédit, la marge nette d’intérêt agrégée s’inscrirait en revanche en baisse de 7,5 %. Ces projections sont fortement influencées par les hypothèses retenues par les banques quant au comportement de leurs clients. Dans un scénario de hausse des taux, par exemple, l’augmentation de la marge nette d’intérêt est largement subordonnée à l’hypothèse de rigidité des dépôts de la clientèle de détail.
La BCE a également interrogé les banques sur les modèles comportementaux qu’elles utilisent pour mesurer et gérer leur risque de taux d’intérêt ainsi que sur leur méthode d’évaluation des risques sous-jacents. Les banques recourent à ces modèles pour améliorer la mesure et la gestion de leur risque de taux d’intérêt dans la mesure où le comportement des clients est un élément crucial pour ce type de risque, particulièrement en ce qui concerne les dépôts. À cet égard, il est ressorti de l’exercice que la plupart des modèles relatifs aux dépôts se fondaient uniquement sur une période de baisse des taux d’intérêt, et peuvent, par conséquent, comporter un risque intrinsèque élevé. Les autorités de surveillance disposent désormais d’éléments nouveaux et importants qui leur permettent de mieux comprendre comment les établissements qu’elles supervisent gèrent ces risques. Elles discuteront des conclusions avec chaque banque dans le cadre du dialogue prudentiel.
Le test de résistance a également montré comment les banques utilisaient les dérivés de taux d’intérêt pour couvrir leurs expositions et atteindre un profil cible de risque de taux d’intérêt et comment elles se « positionnaient » assez différemment par rapport à l’évolution future des taux d’intérêt. Le cas échéant, il en sera également question au cours du dialogue prudentiel engagé avec chaque banque.
Pour toute demande d’informations, les médias peuvent s’adresser à Mme Uta Harnischfeger, tél. : +49 69 1344 6321.

Notes

Les variations de taux d’intérêt ont une incidence tant sur les revenus d’intérêt perçus sur les instruments financiers (une obligation, par exemple) que sur la valeur marchande de l’instrument lui-même. Il convient par conséquent d’analyser les deux dimensions lors d’une analyse de la sensibilité aux taux d’intérêt.


https://www.bankingsupervision.europa.eu/press/pr/date/2017/html/ssm.pr171009.fr.html




Un monde sans travail ? Ce soir sur France 5

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Une soirée documentaire-débat ce soir sur France 5 :
  • À 20h50, Un monde sans travail ?, un documentaire de Philippe Borel

  • À 22h, Le monde en face, une émission de débat à laquelle participera Tiffany Blandin, autrice du livre Un monde sans travail ? répertorié ici.
Présentation du documentaire :
À force de fixer l’emploi comme une finalité, nous avons oublié que le travail n’est qu’un moyen, mais la pensée économique et politique dominante continue de défendre une idéologie qui, pour certains, n’a plus guère de sens dans les économies occidentales du XXIe siècle. Or les crispations actuelles autour de la dérégulation du travail masquent une réalité effrayante : la rupture du lien entre les activités créatrices de valeur et l’emploi traditionnel, à l’heure d’un nouveau capitalisme numérique. L’emploi semble plus que jamais menacé par la multiplication des dispositifs robotiques et algorithmiques dans tous les domaines, alors que la standardisation gagne tous les secteurs d’activité. Et la question de la place des robots dans la société de demain est dans toutes les têtes qui réfléchissent un tant soi peu à notre avenir.
On peut aussi espérer un traitement intéressant du revenu de base :
Et un peu partout, la proposition de créer un revenu minimum d’existence universel relance un combat politique qui mobilise de l’extrême gauche jusqu’aux libertariens, ultralibéraux. Mais dans une société de plus en plus automatisée et inégalitaire, un revenu de base sera t-il facteur d’émancipation ou bien plutôt de soumission généralisée  ?
Rendez-vous ce soir devant le poste, puis sur le site de France Télévisions pour le rattrapage pendant une semaine.
Plus d’informations sur Reporterre.
Inédit
  • 20h50
  • mercredi11octobre

Un monde sans travail ?

  • Société de Philippe Borrel
  • Durée : 1h10mn
  • Pays de production : France - Belgique
Partager le programme :
  • 9
Résumé
Le plein emploi apparaît comme le symbole d'un passé révolu. Les machines «intelligentes», plus fiables et moins coûteuses que les êtres humains, sont en passe de remplacer les travailleurs, tandis que l'essor des algorithmes contribue à une automatisation croissante du travail. La prochaine cible de cette quatrième révolution industrielle est sans conteste les cols blancs, le coeur de la classe moyenne. Equête sur cette fin annoncée du travail. En France, en Belgique, en Suisse, dans la Silicon Valley et sur la côte Est des États-Unis, des chercheurs, des entrepreneurs ou des lanceurs d'alerte témoignent, eux qui sont au coeur de ce nouveau monde, confrontés à une fracture technologique et sociale inédite.
Si vous avez manqué le début
Etayée par de nombreux témoignages, une enquête sur la fin annoncée du travail, à l'heure des algorithmes et des machines dites «intelligentes».
Clin d'oeil
Selon les chiffres de Pôle Emploi, il y avait, en août 2017, 6 366 700 demandeurs d'emploi dont 3 540 400 de catégorie A (sans emploi et en recherche active).

Les animateurs et invités de Un monde sans travail ?

Les rediffusions de Un monde sans travail ?

Infos sur le programme
Tous publics / Couleur / STEREO / 4:3 - Sous-titrage Malentendant
Source : Un monde sans Travail ?, France 5.

François de Siebenthal: Le Dividende Universel, la nouvelle société

desiebenthal.blogspot.com/2009/10/le-dividende-universel-la-nouvelle.html
15 oct. 2009 - Vidéos par François de Siebenthal sur youtube, dailymotion ou ... VIVE LA ROBOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.

François de Siebenthal: Dividendes ! Beppe Grillo soutenu au niveau ...

https://desiebenthal.blogspot.com/2013/03/dividendes-beppe-grillo-soutenu-au.html?...
5 mars 2013 - Victoire du comique et blogueur Beppe Grillo est celle de sa "révolution civique" contre une démocratie confisquée...dont le Mouvement 5 ...

2016 01 21 - Conférence - François de Siebenthal - Revenu de base ...

https://www.youtube.com/watch?v=g_ByzmBwBD0
26 mars 2016 - Ajouté par Lemumble Ensemble
2016 01 21 - Conférence - François de Siebenthal Revenu de base inconditionnel & Monnaie pleine http ...

Revenu de base - alias Dividende - Conférence François de Siebenthal

https://www.youtube.com/watch?v=To49otuwXYA
24 janv. 2016 - Ajouté par Nous Peuple Souverain
Partie 1 : Introduction Partie 2 : Conférence - 00:07:03 Partie 3 : Questions - 00:43:12 Partie 4 : Débats - 01:15:55 ...

YPDW en interview - François de Siebenthal explique la fraude ...

https://www.youtube.com/watch?v=ArYJMSVRZjY
12 juin 2017 - Ajouté par Y'a pas d'wroblèmes
François de Siebenthal nous explique par quels moyens il est possible de trafiquer les résultats des votations et ...


Le Dividende Universel pour la Suisse

www.socred.org/index.php/blogs/view/le-dividende-universel-pour-la-suisse
Posted on: November 20, 2014 by François de Siebenthal ... En effet, le dividende universel n'est financé ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ...
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