Monnaie pleine, Vollgeld, positive money.
Parmi le comité devant la BNS à Berne, deux romands, MM P. Mottier, tout à gauche sur la photographie, et F. de Siebenthal, le 3ème en partant de la droite.
Explications plus philosophiques de l' Université de Lausanne: https://www.youtube.com/watch?v=BuyBlEWVF5k
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/commandez-du-materiel-dinformation/
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/commandez-du-materiel-dinformation/
Remarque liminaire:
Les machines, robots, ordinateurs rendent le "travail humain rémunéré " (dans chaque industrie) de plus en plus rare, c'est un fait.
Promettre des emplois classiques est un gigantesque mensonge, une promesse impossible à tenir au niveau mondial, et une cause de guerres économiques impitoyables mondialisées.
Ce sont des gaspillages stupides . La seule solution est de promettre des revenus de base et la liberté de créer des emplois nouveaux payés de plus en plus par des robots et des machines.
La politique de plein emploi doit être remplacée par une politique de la liberté de décider quoi faire hors de l’économie formelle pour de plus en plus des gens, parce que l’économie formelle ne nécessite plus le travail de tous les adultes - le revenu de base et le dividende créditiste pourraient être deux choses différentes car le dividende peut changer selon la performance de l’économie et le financement qui est aussi différent.
En effet, l' oeuvre humaine noble et digne n'est financée ni par les impôts, ni par des versements patronaux, ni par des dettes, car il est financé par la création d'argent nouveau sans dettes.
MONNAIE PLEINE OU VOLLGELD.
La création monétaire est actuellement volée (sic) par le système bancaire.
L’ écart entre les prix et le pouvoir d'argent est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts, nous voulons au contraire le remplir par la création d'argent nouveau sans dettes à travers le dividende et l'escompte.
Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires en vue de gaspillages honteux et polluants... Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté...
Pour être clair, nous soulignons aussi que l'argent pour la production sous un système créditiste continuerait être de l'argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.
C'est seulement le dividende et l'escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l'écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l'automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.
VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.
Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation. Libérons-nous des chaînes de la rareté...
Questions fréquentes:
Questions et réponses. Initiative monnaie pleine.
La Constitution et l’argent.
Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue ?
Par l’échange de produits et services.
Comment cet échange de produits et services s’accomplit-il ?
Au moyen de l’argent, qui existe de par nécessité sociale, afin
de rendre possibles les échanges de différents articles de valeurs
différentes.
Est-ce que la matière dont l’argent est fait a de l’importance?
Non. C’est le statut légal donné à l’argent par le sceau du gouvernement
qui fait que cet argent peut être accepté par tous comme
étant de l’argent véritable, qu’il soit fait de métal ou de papier.
Qui doit créer l’argent ?
Le gouvernement, représentant tout le peuple et les cantons.
Dans notre pays ( la Suisse), quel corps gouvernemental
représente tout le peuple?
L’assemblée fédérale.
Est-ce que la Constitution stipule qui doit créer notre argent?
Oui. C’est clairement défini:
Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national
crée notre argent?
Non, seulement dans une très faible mesure.
Qui crée l’argent ?
Des compagnies privées, communément appelées banques,
créent présentement pratiquement tout notre argent.
Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir
souverain d’émettre notre argent?
Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers,
ils peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout
le système économique, social et gouvernemental, et en tirer des
profits énormes et illicites.
Sous notre système privé actuel de création de l’argent,
qu’est-ce que les banquiers obtiennent pour rien ?
Ils obtiennent l’intérêt sur l’argent qu’ils ont créé et prêté, et les
propriétés que les gens avaient amenées comme garantie, si les
prêts ne sont pas remboursés à une date déterminée.
Est-ce que l’ assemblée fédérale peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé
par la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera
exercé sans conditions par des intérêts privés en vue de profits ?
Non, pas sans violer la Constitution.
Est-ce que L’assemblée fédérale a délégué sans conditions à des intérêts privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent ?
Oui, par la loi des Banques, ainsi que d’autres lois subséquentes.
Pourquoi cette violation continue-t-elle ?
Parce que chaque fois qu’un Franklin, un Jefferson, un Jackson,
un Lincoln, un Kennedy ou tout autre homme public honnête a essayé de faire prendre conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés de l’argent — les banquiers internationaux — se sont levés en force et ils ont utilisé la presse qu’ils contrôlent, leurs politiciens lèche bottes, leurs banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé, et leur pouvoir sur la prospérité des citoyens pour arrêter toute campagne pour la liberté économique. Jusqu’ici, ils ont réussi.
Comment le gouvernement peut-il récupérer son privilège d’émettre l’argent sans intérêts ?
Il n’a aucun besoin de récupérer ce qu’il n’a pas le droit de céder.
Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l’exercice
de ce plus important pouvoir constitutionnel.
Est-ce que la BNS et les banques cantonales sont réellement
pour le bien public (appartiennent au gouvernement)?
Elles ne le sont pas, la BNS et les banques cantonales sont
des sociétés anonymes pour la plupart.
Elles ne sont pas plus fédérales ou cantonales que ne l’est la «Boulangerie fédérale» ou la «Blanchisserie vaudoise».
Qu’est-ce que la BNS ?
C’est une banque centrale, la banque des banquiers.
L’usure
Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l’argent
est manufacturé dans le but de créer des dettes, l’argent est-il
émis avant tout à des fins usuraires ?
Oui. L’argent est mis au monde par les banques sous forme de
prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise
de l’argent.
Qu’est-ce que l’usure ?
L’usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras
pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques: 1. Exiger
un taux d’intérêt. 2. Exiger un intérêt sur tout
prêt non productif ou destructeur. 3. Exiger de l’intérêt sur un prêt
d’argent fictif que le prêteur crée, exigeant alors de l’emprunteur
un remboursement injuste. Dans ce cas, le prêteur récolte là où il
n’a pas semé de devient propriétaire de tout le réel.
L’usure est-elle immorale?
Oui, et elle va aussi à l’encontre de l’enseignement chrétien.
Les effets d’un système d’argent malhonnête
Qu’arrivera-t-il si le système d’argent actuel continue et si la
politique économique actuelle persiste ?
1. Des particuliers créeront l’argent pour leur profit personnel.
2. Des compagnies organisées pour la production, comme les
automobiles, l’acier, le textile, seront dominées par les créateurs de
l’argent.
3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates
de l’argent.
4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagnies
dominées par les banquiers, continuera de tromper la population.
5. Le système d’éducation continuera de cacher les vérités de
l’économie dans nos écoles.
6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la
guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements
démocratiques, et renonceront sans s’en apercevoir à
toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que
les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs
libertés. Une dictature suivra automatiquement.
Les avantages d’un système d’argent honnête
Qu’arrivera-t-il après qu’un système d’argent honnête a été
établi? Un système d’argent honnête nous aidera à:
1. Redonner la souveraineté sur l’argent à ses possesseurs de
droit — le peuple — par l’entremise de l’assemblée fédérale.
2. Débarrasser l’assemblée fédérale des politiciens serviles.
3. Eliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs
de l’argent qui ont souvent été la cause des guerres.
4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements
pourront passer des lois indépendantes des financiers
internationaux.
5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l’enseignement
de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour
toutes de la domination des créateurs de l’argent.
6. Permettre à la vertu chrétienne d’être pratiquée lorsque
n’existe plus la misère en face de l’abondance.
L’abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:
Sans la liberté économique, les libertés physiques et politiques
ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de
la liberté financière. Il est indispensable que nous reprenions
notre droit souverain d’émettre notre argent et d’en régler
la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux
banques qui créent notre argent à partir de
rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C’est la bourse
ou la vie.
Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité.
Vous devez répandre l’évangile de la liberté financière même au
prix de votre vie... Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants
de la presse, des politiciens et des poltrons ! Mettez de côté
votre léthargie !
Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la
répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées.
Cela peut être accompli en demandant l’institution d’un système
d’argent honnête... Les changeurs d’argent doivent être chassés du
temple. Si nous de cette génération, paralysés par
la drogue de l’indifférence et recroquevillés par les appels à l’égoïsme,
ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d’argent,
que personne ne pleure, n’honore et ne chante notre mémoire!
Paroles de Thomas Edison
«Il est absurde de dire que notre pays peut
émettre 30 millions $ en obligations, et pas 30
millions $ en monnaie. Les deux sont des promesses
de payer, mais l’un engraisse les usuriers,
et l’autre aiderait le peuple.»
Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un
système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il
peut émettre lui-même, sans intérêt? C’est exactement ce que
les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu’ils demandent
au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de
créer l’argent du pays. L’inventeur américain Thomas Edison, qui
était loin d’être un fou (quoique n’ayant fréquenté l’école que 3
mois, il comptait plus de 1000 brevets d’inventions à son actif), est
aussi d’accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu’il
disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928,
alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique
en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:
«Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $ pour le financement
de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois
cette méthode d’émettre l’argent pour les développements publics
essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations...
«Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle
Shoals par une émission de monnaie (au lieu d’obligations). Très
bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement,
je ne pense pas que le Congrès ait assez d’imagination
pour le faire, mais supposons qu’il l’ait. La somme requise est émise
directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l’être.
«Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets
des Etats-Unis. A l’exception peut-être que ces billets porteraient
la gravure d’un barrage au lieu d’un train ou d’un bateau, comme
certains billets de la Réserve fédérale l’ont, ils seront la même chose
que n’importe quel autre numéraire émis par le gouvernement,
c’est-à-dire, ils seront de l’argent.
«Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle
Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices
de la centrale électrique. C’est-à-dire le peuple des Etats-Unis
recevra tout ce qu’il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu’il pourra
y mettre durant des siècles... le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee...
sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.
— Mais supposez que le Congrès n’y voit pas, qu’arrivera-t-il ?
demanda-t-on à Edison.
«Alors, le Congrès doit retourner à l’ancienne méthode. Il doit
autoriser une émission d’obligations. C’est-à-dire, il doit aller chez
les prêteurs d’argent et emprunter assez de notre propre monnaie
nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l’intérêt
aux prêteurs d’argent pour l’usage de notre propre argent.
«C’est-à-dire, sous l’ancienne manière, chaque fois que nous
voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés
d’augmenter la dette nationale.
«C’est ce qu’Henry Ford veut empêcher. Il pense que c’est stupide,
et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions $ de son
propre argent, le peuple des Etats-Unis soit obligé de payer 66 millions
$ — le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui
n’ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de
matériel vont ramasser plus d’argent des Etats-Unis que le peuple
qui a fourni les matériaux et le travail.
«C’est ce qui est terrible avec l’intérêt. Dans toutes nos importantes
émissions d’obligations, l’intérêt à payer est toujours plus
gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus
de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.
«Si notre nation peut émettre une obligation d’une valeur d’un
dollar, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui fait
que l’obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est
bon. La différence entre l’obligation et le dollar est que l’obligation
permet aux prêteurs d’argent de ramasser 2 fois le montant
de l’obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l’argent
mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué
à la construction du barrage de quelque manière utile...
«Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions
$ en obligations, et pas 30 millions $ en monnaie. Les deux sont
des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre
aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas
bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est
une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la
richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts
ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l’or.»
Annexe E
L’argent est créé par les banques
Témoignage de Graham Towers
Un des témoignages les plus clairs sur les
pratiques bancaires fut donné par Graham F.
Towers, Gouverneur de la Banque centrale du
Canada (de 1934 à 1955), devant le Comité parlementaire
canadien des Banques et du Commerce
au printemps 1939. Le rapport de ce comité
compte 850 pages. (Standing Committee
on Banking and Commerce, Minutes of Proceedings
and Evidence Respecting the Bank of
Canada, Ottawa, J.O. Patenaude, I.S.O., Printer
to the King’s Most Excellent Majesty, 1939.) La
grande partie du témoignage de Towers résulte
des questions de “Gerry” McGeer, K.C., ancien maire de Vancouver,
qui comprenait clairement le fonctionnement des banques.
Voici quelques extraits du témoignage de Towers (nous traduisons
de l’anglais):
Q. Mais il n’y a pas de doute que les banques créent elles-même
ce moyen d’échange?
Towers: C’est exact. C’est pour cela qu’elles existent… C’est
là le rôle des banques, tout comme une aciérie fabrique de l’acier.
(p. 287)
Le procédé de fabrication consiste à faire une entrée avec une
plue et de l’encre, ou au clavigraphe, dans un livre ou sur une
carte. C’est tout. (p. 76 et 238)
Chaque fois, et à toutes les fois qu’une banque accorde un prêt
(ou achète des titres), du nouveau crédit bancaire se trouve créé,
de nouveaux dépôts, de l’argent flambant neuf. (p. 113 et 238)
Généralement parlant, toute nouvelle monnaie vient d’une
banque sous forme de prêts. Tout l’argent en circulation a été à
son origine prêté par une banque. (p. 461 et 794)
Puisque tous les prêts sont des dettes, alors sous le système
actuel, toute monnaie est une dette. (p. 459)
C’est une erreur commune de croire que les banques prêtent
l’argent de leurs déposants. Elles ne le font pas du tout. (p. 398,
455, 590)
Graham Towers
298 Annexe E
Q. Lorsque le gouvernement présente aux banques des débentures
pour un montant de 1 000 000 $, un million de nouvelle monnaie,
ou d’un équivalent à la monnaie, est créé par le fait même ?
Towers: Oui.
Q. Est-il bien vrai qu’il y a là création d’un million de dollars de
nouvelle monnaie?
Towers: C’est exact.
Q. Et il en va de même lorsqu’une municipalité ou une province
va à la banque?
Towers: Ou aussi un individu qui emprunte.
Q. Ou lorsqu’une personne se rend à la banque?
Mr. Towers: Oui.
Q. Lorsque j’emprunte 100 dollars de la banque en tant que
citoyen privé, la banque fait une entrée comptable, et il y a une
augmentation de 100 dollars dans les dépôts de cette banque, dans
le total des dépôts de cette banque ?
Mr. Towers: Oui. (p. 238)
Q. Lorsque vous permettez aux banques commerciales
d’émettre des dépôts bancaires — qui, avec la pratique en vogue
aujourd’hui de se servir de chèques, constituent le moyen d’échange
avec lequel 95% des transactions sont faites par le public et le
privé — vous permettez virtuellement aux banques d’émettre un
substitut efficace à la monnaie, n’est-ce pas?
Towers: Les dépôts bancaires sont de la monnaie réelle dans
ce sens.
Q. De fait, ce n’est pas de la monnaie proprement dite, mais
plutôt des entrées comptables employées comme substitut à la
monnaie?
Towers: Oui.
Q. Alors nous autorisons les banques à émettre un substitut à
la monnaie?
Towers: Oui, je crois que c’est un exposé très juste de cette
fonction de la banque. (p. 285)
Q. 12 pour cent de la monnaie en usage au Canada est émise
par le gouvernement par l’hôtel des monnaies et la Banque du Canada,
et 88 pour cent est émis par les banques commerciales du
Canada sur les réserves émises par la Banque du Canada?
299 Annexe E
Mr. Towers: Oui.
Q. Si l’émission de la monnaie est une haute prérogative du
gouvernement, cette haute prérogative a été transférée du gouvernement
aux banques commerciales dans la mesure de 88 pour
cent?
Towers: Oui. (p. 286)
Q. Pourquoi un gouvernement ayant le pouvoir de créer l’argent
devrait-il céder ce pouvoir à un monopole privé, et ensuite
emprunter ce que le gouvernement pourrait créer lui-même, et
payer intérêt jusqu’au point d’une faillite nationale ?
Towers: Si le gouvernement veut changer la forme d’opération
du système bancaire, cela est certainement dans le pouvoir
du parlement. (p. 394)
Q. En ce qui concerne la guerre, pour défendre l’intégrité de la
nation, il n’y aura aucune difficulté à se procurer les moyens financiers
nécessaires, quels qu’ils soient?
Towers: La limite des possibilités dépend des hommes et des
matériaux.
Q. Et où existe une abondance d’hommes et de matériaux, il
n’y aurait aucune difficulté, sous notre système bancaire actuel, à
fournir les moyens d’échange nécessaires pour mettre au travail les
hommes et les matériaux pour la défense du royaume?
Towers: C’est exact. (p. 649)
Q. Admettriez-vous que tout ce qui est physiquement possible
et souhaitable, peut être rendu financièrement possible ?
Towers: Certainement. (p. 771)
Source : Louis Even, Sous le signe de l’abondance.
La Constitution et l’argent.
Comment la vie physique et personnelle est-elle maintenue ?
Par l’échange de produits et services.
Comment cet échange de produits et services s’accomplit-il ?
Au moyen de l’argent, qui existe de par nécessité sociale, afin
de rendre possibles les échanges de différents articles de valeurs
différentes.
Est-ce que la matière dont l’argent est fait a de l’importance?
Non. C’est le statut légal donné à l’argent par le sceau du gouvernement
qui fait que cet argent peut être accepté par tous comme
étant de l’argent véritable, qu’il soit fait de métal ou de papier.
Qui doit créer l’argent ?
Le gouvernement, représentant tout le peuple et les cantons.
Dans notre pays ( la Suisse), quel corps gouvernemental
représente tout le peuple?
L’assemblée fédérale.
Est-ce que la Constitution stipule qui doit créer notre argent?
Oui. C’est clairement défini:
Sous les lois actuelles, est-ce que notre gouvernement national
crée notre argent?
Non, seulement dans une très faible mesure.
Qui crée l’argent ?
Des compagnies privées, communément appelées banques,
créent présentement pratiquement tout notre argent.
Pourquoi des particuliers ont-ils usurpé et exercé le pouvoir
souverain d’émettre notre argent?
Parce que lorsque ce pouvoir est détenu et exercé par des particuliers,
ils peuvent contrôler — et contrôlent effectivement — tout
le système économique, social et gouvernemental, et en tirer des
profits énormes et illicites.
Sous notre système privé actuel de création de l’argent,
qu’est-ce que les banquiers obtiennent pour rien ?
Ils obtiennent l’intérêt sur l’argent qu’ils ont créé et prêté, et les
propriétés que les gens avaient amenées comme garantie, si les
prêts ne sont pas remboursés à une date déterminée.
Est-ce que l’ assemblée fédérale peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé
par la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera
exercé sans conditions par des intérêts privés en vue de profits ?
Non, pas sans violer la Constitution.
Est-ce que L’assemblée fédérale a délégué sans conditions à des intérêts privés, en vue de profits, le pouvoir de créer notre argent ?
Oui, par la loi des Banques, ainsi que d’autres lois subséquentes.
Pourquoi cette violation continue-t-elle ?
Parce que chaque fois qu’un Franklin, un Jefferson, un Jackson,
un Lincoln, un Kennedy ou tout autre homme public honnête a essayé de faire prendre conscience au peuple de cette fraude, les créateurs privés de l’argent — les banquiers internationaux — se sont levés en force et ils ont utilisé la presse qu’ils contrôlent, leurs politiciens lèche bottes, leurs banquiers serviteurs, leurs dociles membres du clergé, et leur pouvoir sur la prospérité des citoyens pour arrêter toute campagne pour la liberté économique. Jusqu’ici, ils ont réussi.
Comment le gouvernement peut-il récupérer son privilège d’émettre l’argent sans intérêts ?
Il n’a aucun besoin de récupérer ce qu’il n’a pas le droit de céder.
Il a encore ce droit, et doit immédiatement reprendre l’exercice
de ce plus important pouvoir constitutionnel.
Est-ce que la BNS et les banques cantonales sont réellement
pour le bien public (appartiennent au gouvernement)?
Elles ne le sont pas, la BNS et les banques cantonales sont
des sociétés anonymes pour la plupart.
Rapport de gestion,
Qu’est-ce que la BNS ?
C’est une banque centrale, la banque des banquiers.
L’usure
Si les banques sont ainsi des manufactures de dettes où l’argent
est manufacturé dans le but de créer des dettes, l’argent est-il
émis avant tout à des fins usuraires ?
Oui. L’argent est mis au monde par les banques sous forme de
prêts, auquel un intérêt doit être payé par toute personne qui utilise
de l’argent.
Qu’est-ce que l’usure ?
L’usure est une violation du commandement, “Tu ne voleras
pas”, et est reliée à trois actions immorales spécifiques: 1. Exiger
un taux d’intérêt. 2. Exiger un intérêt sur tout
prêt non productif ou destructeur. 3. Exiger de l’intérêt sur un prêt
d’argent fictif que le prêteur crée, exigeant alors de l’emprunteur
un remboursement injuste. Dans ce cas, le prêteur récolte là où il
n’a pas semé de devient propriétaire de tout le réel.
L’usure est-elle immorale?
Oui, et elle va aussi à l’encontre de l’enseignement chrétien.
Les effets d’un système d’argent malhonnête
Qu’arrivera-t-il si le système d’argent actuel continue et si la
politique économique actuelle persiste ?
1. Des particuliers créeront l’argent pour leur profit personnel.
2. Des compagnies organisées pour la production, comme les
automobiles, l’acier, le textile, seront dominées par les créateurs de
l’argent.
3. Le gouvernement lui-même sera dominé par les ploutocrates
de l’argent.
4. La presse, dépendant des annonces reçues des compagnies
dominées par les banquiers, continuera de tromper la population.
5. Le système d’éducation continuera de cacher les vérités de
l’économie dans nos écoles.
6. Les citoyens, écrasés par les coûts insupportables de la
guerre et de la crise économique, seront portés à blâmer les gouvernements
démocratiques, et renonceront sans s’en apercevoir à
toutes les libertés déjà gagnées en retour des biens essentiels, que
les ploutocrates leur accorderont seulement en échange de leurs
libertés. Une dictature suivra automatiquement.
Les avantages d’un système d’argent honnête
Qu’arrivera-t-il après qu’un système d’argent honnête a été
établi? Un système d’argent honnête nous aidera à:
1. Redonner la souveraineté sur l’argent à ses possesseurs de
droit — le peuple — par l’entremise de l’assemblée fédérale.
2. Débarrasser l’assemblée fédérale des politiciens serviles.
3. Eliminer la domination du gouvernement par les manipulateurs
de l’argent qui ont souvent été la cause des guerres.
4. Garantir une paix durable parmi les nations dont les gouvernements
pourront passer des lois indépendantes des financiers
internationaux.
5. Rendre possible la véritable liberté de la presse et l’enseignement
de la vérité dans toutes les écoles, libérées une fois pour
toutes de la domination des créateurs de l’argent.
6. Permettre à la vertu chrétienne d’être pratiquée lorsque
n’existe plus la misère en face de l’abondance.
L’abbé Coughlin conclut son livre par ces mots:
Sans la liberté économique, les libertés physiques et politiques
ne veulent rien dire. Leur existence dépend presque totalement de
la liberté financière. Il est indispensable que nous reprenions
notre droit souverain d’émettre notre argent et d’en régler
la valeur. Il est indispensable que nous cessions de payer tribut aux
banques qui créent notre argent à partir de
rien et le prêtent en y attachant une taxe invisible. C’est la bourse
ou la vie.
Vous devez agir comme des apôtres qui ont appris la vérité.
Vous devez répandre l’évangile de la liberté financière même au
prix de votre vie... Formez vos bataillons, indépendants des dirigeants
de la presse, des politiciens et des poltrons ! Mettez de côté
votre léthargie !
Au nom du christianisme, je vous supplie de participer à la
répétition du miracle du Maître qui a nourri les foules affamées.
Cela peut être accompli en demandant l’institution d’un système
d’argent honnête... Les changeurs d’argent doivent être chassés du
temple. Si nous de cette génération, paralysés par
la drogue de l’indifférence et recroquevillés par les appels à l’égoïsme,
ne réussissons pas à déloger la loi des changeurs d’argent,
que personne ne pleure, n’honore et ne chante notre mémoire!
Paroles de Thomas Edison
«Il est absurde de dire que notre pays peut
émettre 30 millions $ en obligations, et pas 30
millions $ en monnaie. Les deux sont des promesses
de payer, mais l’un engraisse les usuriers,
et l’autre aiderait le peuple.»
Pourquoi le gouvernement devrait-il payer un intérêt à un
système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il
peut émettre lui-même, sans intérêt? C’est exactement ce que
les créditistes du journal Vers Demain soutiennent, lorsqu’ils demandent
au gouvernement fédéral de reprendre son pouvoir de
créer l’argent du pays. L’inventeur américain Thomas Edison, qui
était loin d’être un fou (quoique n’ayant fréquenté l’école que 3
mois, il comptait plus de 1000 brevets d’inventions à son actif), est
aussi d’accord avec cette demande des créditistes. Voici ce qu’il
disait dans une interview publiée dans le New York Times en 1928,
alors qu’il était de retour d’une inspection à la centrale électrique
en construction Muscle Shoals, sur la rivière Tennessee:
«Si la monnaie est émise par la nation, 30 millions $ pour le financement
de Muscle Shoals, ce sera la bonne chose à faire. Une fois
cette méthode d’émettre l’argent pour les développements publics
essayée, le pays ne retournera jamais à la méthode des obligations...
«Maintenant, il y a (Henry) Ford qui propose de financer Muscle
Shoals par une émission de monnaie (au lieu d’obligations). Très
bien, supposons un instant que le Congrès suit sa proposition. Personnellement,
je ne pense pas que le Congrès ait assez d’imagination
pour le faire, mais supposons qu’il l’ait. La somme requise est émise
directement par le gouvernement, comme toute monnaie doit l’être.
«Lorsque les travailleurs sont payés, ils reçoivent ces billets
des Etats-Unis. A l’exception peut-être que ces billets porteraient
la gravure d’un barrage au lieu d’un train ou d’un bateau, comme
certains billets de la Réserve fédérale l’ont, ils seront la même chose
que n’importe quel autre numéraire émis par le gouvernement,
c’est-à-dire, ils seront de l’argent.
«Ils seront basés sur la richesse publique existant déjà à Muscle
Shoals; ils seront retirés de la circulation par les salaires et bénéfices
de la centrale électrique. C’est-à-dire le peuple des Etats-Unis
recevra tout ce qu’il a mis dans Muscle Shoals et tout ce qu’il pourra
y mettre durant des siècles... le pouvoir sans fin de la rivière Tennessee...
sans taxes et sans augmentation de la dette nationale.
— Mais supposez que le Congrès n’y voit pas, qu’arrivera-t-il ?
demanda-t-on à Edison.
«Alors, le Congrès doit retourner à l’ancienne méthode. Il doit
autoriser une émission d’obligations. C’est-à-dire, il doit aller chez
les prêteurs d’argent et emprunter assez de notre propre monnaie
nationale pour achever ces travaux, et nous devons payer de l’intérêt
aux prêteurs d’argent pour l’usage de notre propre argent.
«C’est-à-dire, sous l’ancienne manière, chaque fois que nous
voulons augmenter la richesse nationale, nous sommes forcés
d’augmenter la dette nationale.
«C’est ce qu’Henry Ford veut empêcher. Il pense que c’est stupide,
et je le pense aussi, que pour le prêt de 30 millions $ de son
propre argent, le peuple des Etats-Unis soit obligé de payer 66 millions
$ — le montant total à payer avec les intérêts. Des gens qui
n’ont pas levé une pelle de terre ni contribué pour une seule livre de
matériel vont ramasser plus d’argent des Etats-Unis que le peuple
qui a fourni les matériaux et le travail.
«C’est ce qui est terrible avec l’intérêt. Dans toutes nos importantes
émissions d’obligations, l’intérêt à payer est toujours plus
gros que le capital. Tous nos grands travaux publics coûtent plus
de deux fois le coût réel. Tout le problème est là.
«Si notre nation peut émettre une obligation d’une valeur d’un
dollar, elle peut émettre un billet d’un dollar. L’élément qui fait
que l’obligation est bonne est le même qui fait que le dollar est
bon. La différence entre l’obligation et le dollar est que l’obligation
permet aux prêteurs d’argent de ramasser 2 fois le montant
de l’obligation plus un 20 pour cent additionnel, alors que l’argent
mis en circulation ne paye que ceux qui ont directement contribué
à la construction du barrage de quelque manière utile...
«Il est absurde de dire que notre pays peut émettre 30 millions
$ en obligations, et pas 30 millions $ en monnaie. Les deux sont
des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre
aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas
bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est
une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la
richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts
ruineux à des hommes qui contrôlent la valeur fictive de l’or.»
Annexe E
L’argent est créé par les banques
Témoignage de Graham Towers
Un des témoignages les plus clairs sur les
pratiques bancaires fut donné par Graham F.
Towers, Gouverneur de la Banque centrale du
Canada (de 1934 à 1955), devant le Comité parlementaire
canadien des Banques et du Commerce
au printemps 1939. Le rapport de ce comité
compte 850 pages. (Standing Committee
on Banking and Commerce, Minutes of Proceedings
and Evidence Respecting the Bank of
Canada, Ottawa, J.O. Patenaude, I.S.O., Printer
to the King’s Most Excellent Majesty, 1939.) La
grande partie du témoignage de Towers résulte
des questions de “Gerry” McGeer, K.C., ancien maire de Vancouver,
qui comprenait clairement le fonctionnement des banques.
Voici quelques extraits du témoignage de Towers (nous traduisons
de l’anglais):
Q. Mais il n’y a pas de doute que les banques créent elles-même
ce moyen d’échange?
Towers: C’est exact. C’est pour cela qu’elles existent… C’est
là le rôle des banques, tout comme une aciérie fabrique de l’acier.
(p. 287)
Le procédé de fabrication consiste à faire une entrée avec une
plue et de l’encre, ou au clavigraphe, dans un livre ou sur une
carte. C’est tout. (p. 76 et 238)
Chaque fois, et à toutes les fois qu’une banque accorde un prêt
(ou achète des titres), du nouveau crédit bancaire se trouve créé,
de nouveaux dépôts, de l’argent flambant neuf. (p. 113 et 238)
Généralement parlant, toute nouvelle monnaie vient d’une
banque sous forme de prêts. Tout l’argent en circulation a été à
son origine prêté par une banque. (p. 461 et 794)
Puisque tous les prêts sont des dettes, alors sous le système
actuel, toute monnaie est une dette. (p. 459)
C’est une erreur commune de croire que les banques prêtent
l’argent de leurs déposants. Elles ne le font pas du tout. (p. 398,
455, 590)
Graham Towers
298 Annexe E
Q. Lorsque le gouvernement présente aux banques des débentures
pour un montant de 1 000 000 $, un million de nouvelle monnaie,
ou d’un équivalent à la monnaie, est créé par le fait même ?
Towers: Oui.
Q. Est-il bien vrai qu’il y a là création d’un million de dollars de
nouvelle monnaie?
Towers: C’est exact.
Q. Et il en va de même lorsqu’une municipalité ou une province
va à la banque?
Towers: Ou aussi un individu qui emprunte.
Q. Ou lorsqu’une personne se rend à la banque?
Mr. Towers: Oui.
Q. Lorsque j’emprunte 100 dollars de la banque en tant que
citoyen privé, la banque fait une entrée comptable, et il y a une
augmentation de 100 dollars dans les dépôts de cette banque, dans
le total des dépôts de cette banque ?
Mr. Towers: Oui. (p. 238)
Q. Lorsque vous permettez aux banques commerciales
d’émettre des dépôts bancaires — qui, avec la pratique en vogue
aujourd’hui de se servir de chèques, constituent le moyen d’échange
avec lequel 95% des transactions sont faites par le public et le
privé — vous permettez virtuellement aux banques d’émettre un
substitut efficace à la monnaie, n’est-ce pas?
Towers: Les dépôts bancaires sont de la monnaie réelle dans
ce sens.
Q. De fait, ce n’est pas de la monnaie proprement dite, mais
plutôt des entrées comptables employées comme substitut à la
monnaie?
Towers: Oui.
Q. Alors nous autorisons les banques à émettre un substitut à
la monnaie?
Towers: Oui, je crois que c’est un exposé très juste de cette
fonction de la banque. (p. 285)
Q. 12 pour cent de la monnaie en usage au Canada est émise
par le gouvernement par l’hôtel des monnaies et la Banque du Canada,
et 88 pour cent est émis par les banques commerciales du
Canada sur les réserves émises par la Banque du Canada?
299 Annexe E
Mr. Towers: Oui.
Q. Si l’émission de la monnaie est une haute prérogative du
gouvernement, cette haute prérogative a été transférée du gouvernement
aux banques commerciales dans la mesure de 88 pour
cent?
Towers: Oui. (p. 286)
Q. Pourquoi un gouvernement ayant le pouvoir de créer l’argent
devrait-il céder ce pouvoir à un monopole privé, et ensuite
emprunter ce que le gouvernement pourrait créer lui-même, et
payer intérêt jusqu’au point d’une faillite nationale ?
Towers: Si le gouvernement veut changer la forme d’opération
du système bancaire, cela est certainement dans le pouvoir
du parlement. (p. 394)
Q. En ce qui concerne la guerre, pour défendre l’intégrité de la
nation, il n’y aura aucune difficulté à se procurer les moyens financiers
nécessaires, quels qu’ils soient?
Towers: La limite des possibilités dépend des hommes et des
matériaux.
Q. Et où existe une abondance d’hommes et de matériaux, il
n’y aurait aucune difficulté, sous notre système bancaire actuel, à
fournir les moyens d’échange nécessaires pour mettre au travail les
hommes et les matériaux pour la défense du royaume?
Towers: C’est exact. (p. 649)
Q. Admettriez-vous que tout ce qui est physiquement possible
et souhaitable, peut être rendu financièrement possible ?
Towers: Certainement. (p. 771)
Source : Louis Even, Sous le signe de l’abondance.
http://desiebenthal.blogspot.ca/2014/06/monnaie-pleine-vollgeld-positive-money.html
http://www.bankster.tv/
http://www.bankster.tv/
Le financement se fera donc aussi par de la création monétaire fondée sur les statistiques raisonnées des productions abondantes de plus en plus robotisées, par exemple on pourra payer tous ceux qui restent à la maison pour éduquer les enfants, on pourrait avoir par exemple deux fois le PIB sans problèmes car l'automation fait que les produits seront livrés sans inflation ( P= M/Q ) Prix constants car la Monnaie et la Quantité de biens peuvent augmenter sans problèmes vu les technologies actuelles. Le problème actuel est justement que les usines et les producteurs peuvent surproduire de tout, la seule chose qui manque, ce sont les revenus dont le symbole est l'argent et la chose la plus facile à produire, c'est justement l'argent, les symboles. On peut surproduire pour la guerre et pas pour la paix ? C'est complétement stupide ! Quelle est la différence ? Les choses sont là, les techniques sont là, les travailleurs sont là, est-ce qu'il manque quelque chose ? En tout cas pas la stupidité et les manipulations ! Ouvrez vos yeux et vos coeurs, il y a de plus en plus d'innocents qui meurent !
Le nouvel argent ne vient donc pas de taxes ou de salaires, mais de la création de l'argent réellement donnée aux banquiers par milliards, voire plus depuis des siècles ...
Ces assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis ... La nouvelle société suisse pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus du progrès technique, des ressources naturelles, de l'automatisation de plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres, c'est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes de la servitude.
Ces assouplissements quantitatifs doivent être donnés au peuple, pas pour les guerres et les primes pour de plus en plus rares nantis ... La nouvelle société suisse pour une véritable démocratie économique, distribuons enfin les revenus du progrès technique, des ressources naturelles, de l'automatisation de plus en plus efficace, grâce à des robots, des ordinateurs et des machines.
Une nouvelle société, les animaux sont libres, c'est à notre tour, les êtres humains libres, libérons-nous des chaînes de la servitude.
L' automatisation profitera à tous. Partageons la productivité massive, un dividende pour tous les peuples suisses, habitants de tous les États de la Confédération suisse, voici enfin une véritable démocratie économique, grâce aux robots, aux ordinateurs et aux machines.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d'un roi est de contrôler la création monétaire.
Nous, Suisses, sommes tous des rois, et le premier devoir d'un roi est de contrôler la création monétaire.
Ils trouvent des milliards et des quadrillions pour des guerres stupides ou des banquiers cupides ( 1500 milliards "donnés" aux banquiers de l'UE par Merkozy..., nous préférons investir ces sommes dans la vraie paix. Donnons un revenu à tous dès la conception et jusqu'à la mort naturelle, les robots travaillent déjà pour nous, sachons monnayer leurs produits et les distribuer à tous, ce qui peut plus que doubler notre PNB. Il y a assez de travaux plus nobles et humains à faire, éduquez nos enfants, écrire, faire de la recherche, de l'art, s'occupez de nos parents, des handicapés, des faibles etc... Laissons aux robots le reste, il est stupide d'avoir des milliards sans limites pour faire des guerres atroces et pas ces mêmes milliards pour faire la paix sociale.
Pour convaincre mon entourage, j'ai besoin de plus d'arguments pour dissiper leurs doutes:
1- Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?
2- L'homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
3- Est-ce que l'essai dans d'autres pays fut concluant ?
4- Pourquoi certains "socialistes" sont contre ?
5- Inconditionnel ?
5- Inconditionnel ?
1. Alors, on va payer (et forcément attirer) des immigrés ?
Seuls les habitants de la Suisse depuis plusieurs années sont concernés. Par contre, le concept est exportable, ce qui permet de stabiliser les populations, voir en Namibie, Brésil, Madagascar, Togo, etc...
2. L'homme tend vers le fainéantise: comment ne pas engendrer ainsi des profiteurs ?
Matthieu, VI, 26
de Bible
1 citation
Les hommes veulent des contacts, ils sortiront librement pour des tâches nobles.
Voir ligne directe de ce jour à la RTS, le rentier AI qui affirme qu'il veut travailler...
3. Est-ce que l'essai dans d'autres pays fut concluant ?
Alaska, Brésil, Namibie, Libye que des succès... En Lybie, ils ont fait la guerre pour stopper le succès...
François de Siebenthal: Khadhafi fait mieux qu'Obama, il distribue ...
desiebenthal.blogspot.com/.../khadhafi-fait-mieux-quobama...Partager
19 août 2009 – Selon le colonel Kadhafi, il n'y a qu'« une seule caisse en Libye », celle qui .... Il criera, au contraire, à l'injustice si on lui refuse son dividende.Les miracles du revenu minimum garanti
Dans le cadre d’un projet pilote, les habitants d’un village déshérité ont reçu chaque mois l’équivalent de 10 euros. Deux ans plus tard, le bilan est vraiment positif, se félicite Herbert Jauch, le responsable du programme.
On débat dans de nombreux pays de l’instauration d’un revenu minimum garanti (RMG) qui ne soit assorti d’aucune condition contraignante. Pourquoi la Namibie a-t-elle pris les devants avec ce projet pilote ?
HERBERT JAUCH
La Commission d’orientation nationale a, dès 2002, recommandé le versement d’un revenu minimum à tous les citoyens pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales. La Namibie est, selon les Nations unies, le pays qui présente les plus grands écarts de revenus au monde. Comme le gouvernement n’a pu se décider à instaurer un RMG, les Eglises et les syndicats ont lancé un projet pilote.
Pourquoi avoir choisi le petit village d’Otjivero ?
Nous voulions un endroit dans lequel il ne se passerait rien pendant au moins deux ans : pas de programme de création d’emplois, pas de projet d’aide au développement, pas de rentrées financières. Il ne devait y avoir que le revenu minimum, soit 100 dollars namibiens (environ 10 euros) par personne et par mois. Otjivero avait l’air d’être dans une situation tellement désespérée que nous avons pensé au début que le RMG ne servirait pas à grand-chose, hormis une légère réduction de la pauvreté.
Recevoir de l’argent sans condition, sans travailler, est-ce que cela peut faire bouger les choses ?
Ce sont des préjugés auxquels nous nous heurtons en permanence. Si les gens d’Otjivero ne travaillent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de travail. Le fait est qu’ils n’ont pas dépensé cet argent pour s’acheter de l’alcool et qu’ils ne l’ont pas dilapidé pour rien.
Qu’en ont-ils fait ?
Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives.
Vous auriez pu parvenir au même résultat avec des microcrédits ciblés.
Contrairement aux microcrédits et à beaucoup de programmes d’aide au développement classiques, le revenu minimum a un impact non seulement sur la production, mais aussi sur la demande. En Afrique, le pouvoir d’achat se concentre en général dans quelques centres, ce qui force les gens à quitter les campagnes pour les villes, où les bidonvilles finissent par s’étendre. Le RMG permet à des régions rurales de se développer, il crée des marchés locaux et permet aux gens d’être autosuffisants.
Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ?
Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé.
Pourquoi demandez-vous la création d’un RMG pour tous les Namibiens et pas seulement pour les pauvres ?
Cela demanderait beaucoup trop de travail et coûterait beaucoup trop cher de vérifier les besoins de chacun. De plus, il ne faut pas pénaliser les gens qui ont trouvé un travail ou qui se sont construit une existence. Celui qui gagne bien sa vie et qui est riche reverse le RMG à l’Etat par ses impôts.
La Namibie pourrait-elle se permettre de verser un revenu minimum à tous ses habitants ?
La Commission d’orientation l’a calculé depuis longtemps. Le RMG coûterait 5 à 6 % du budget national. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale.
Mais le versement du RMG serait très lourd à gérer.
Bien au contraire ! Les coûts de gestion représentent environ 10 %. A Otjivero, nous avons utilisé des cartes à puce personnelles pour l’identification des intéressés et ça s’est très bien passé. Et la poste namibienne affirme qu’il serait rentable pour elle d’ouvrir un bureau dans chaque ville en cas d’instauration du RMG. Même avec deux retraits d’argent sans frais par mois, ça vaudrait encore le coup.
Qu’est-ce qui empêche la Namibie d’introduire le RMG ?
Le gouvernement n’est pas encore tout à fait convaincu. Notre ministre de l’Economie a compris que le revenu minimum constituait un instrument simple et bon marché pour changer les choses. Il y a cependant des résistances du côté du ministère des Finances et de notre Premier ministre, qui émet encore des réserves.
L’expérience menée à Otjivero n’a-t-elle donc pas convaincu ?
La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie. Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du RMG. Il prend par exemple en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le RMG. Il craint que la Namibie démontre que le RMG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde.
Comment réagissez-vous à cela ?
Nous faisons le tour du pays avec des gens d’Otjivero pour qu’ils racontent leur histoire. Et nous sommes soutenus partout ! Nous espérons pouvoir arriver à nos fins dans le courant de l’année prochaine. L’important, c’est que la pression de la base soit forte. Quand les électeurs l’exigeront, la SWAPO, le parti au pouvoir, ne pourra plus dire que ça ne l’intéresse pas.
HERBERT JAUCH
La Commission d’orientation nationale a, dès 2002, recommandé le versement d’un revenu minimum à tous les citoyens pour mieux s’attaquer aux inégalités sociales. La Namibie est, selon les Nations unies, le pays qui présente les plus grands écarts de revenus au monde. Comme le gouvernement n’a pu se décider à instaurer un RMG, les Eglises et les syndicats ont lancé un projet pilote.
Pourquoi avoir choisi le petit village d’Otjivero ?
Nous voulions un endroit dans lequel il ne se passerait rien pendant au moins deux ans : pas de programme de création d’emplois, pas de projet d’aide au développement, pas de rentrées financières. Il ne devait y avoir que le revenu minimum, soit 100 dollars namibiens (environ 10 euros) par personne et par mois. Otjivero avait l’air d’être dans une situation tellement désespérée que nous avons pensé au début que le RMG ne servirait pas à grand-chose, hormis une légère réduction de la pauvreté.
Recevoir de l’argent sans condition, sans travailler, est-ce que cela peut faire bouger les choses ?
Ce sont des préjugés auxquels nous nous heurtons en permanence. Si les gens d’Otjivero ne travaillent pas, ce n’est pas parce qu’ils sont paresseux mais tout simplement parce qu’il n’y a pas de travail. Le fait est qu’ils n’ont pas dépensé cet argent pour s’acheter de l’alcool et qu’ils ne l’ont pas dilapidé pour rien.
Qu’en ont-ils fait ?
Nous avons pu observer une chose surprenante. Une femme s’est mise à confectionner des petits pains ; une autre achète désormais du tissu et coud des vêtements ; un homme fabrique des briques. On a vu tout d’un coup toute une série d’activités économiques apparaître dans ce petit village. Cela montre clairement que le revenu minimum ne rend pas paresseux mais ouvre des perspectives.
Vous auriez pu parvenir au même résultat avec des microcrédits ciblés.
Contrairement aux microcrédits et à beaucoup de programmes d’aide au développement classiques, le revenu minimum a un impact non seulement sur la production, mais aussi sur la demande. En Afrique, le pouvoir d’achat se concentre en général dans quelques centres, ce qui force les gens à quitter les campagnes pour les villes, où les bidonvilles finissent par s’étendre. Le RMG permet à des régions rurales de se développer, il crée des marchés locaux et permet aux gens d’être autosuffisants.
Quels effets avez-vous pu constater à Otjivero ?
Le nombre de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté est passé de 76 à 37 %. Avant l’expérience, près de la moitié des enfants étaient sous-alimentés, aujourd’hui ils sont moins de 10 % ; 90 % finissent leur scolarité, avant, ils n’étaient que 60 %. Et la criminalité a baissé.
Pourquoi demandez-vous la création d’un RMG pour tous les Namibiens et pas seulement pour les pauvres ?
Cela demanderait beaucoup trop de travail et coûterait beaucoup trop cher de vérifier les besoins de chacun. De plus, il ne faut pas pénaliser les gens qui ont trouvé un travail ou qui se sont construit une existence. Celui qui gagne bien sa vie et qui est riche reverse le RMG à l’Etat par ses impôts.
La Namibie pourrait-elle se permettre de verser un revenu minimum à tous ses habitants ?
La Commission d’orientation l’a calculé depuis longtemps. Le RMG coûterait 5 à 6 % du budget national. Pour le financer, il faudrait relever légèrement le taux maximum d’imposition, qui est de 34 % actuellement, et la taxe sur le chiffre d’affaires. Le gouvernement pourrait également introduire des prélèvements sur les exportations de matières premières et lutter contre l’évasion fiscale.
Mais le versement du RMG serait très lourd à gérer.
Bien au contraire ! Les coûts de gestion représentent environ 10 %. A Otjivero, nous avons utilisé des cartes à puce personnelles pour l’identification des intéressés et ça s’est très bien passé. Et la poste namibienne affirme qu’il serait rentable pour elle d’ouvrir un bureau dans chaque ville en cas d’instauration du RMG. Même avec deux retraits d’argent sans frais par mois, ça vaudrait encore le coup.
Qu’est-ce qui empêche la Namibie d’introduire le RMG ?
Le gouvernement n’est pas encore tout à fait convaincu. Notre ministre de l’Economie a compris que le revenu minimum constituait un instrument simple et bon marché pour changer les choses. Il y a cependant des résistances du côté du ministère des Finances et de notre Premier ministre, qui émet encore des réserves.
L’expérience menée à Otjivero n’a-t-elle donc pas convaincu ?
La pression exercée par le Fonds monétaire international (FMI) n’est pas sans effet en Namibie. Le FMI a présenté des chiffres erronés sur le coût du RMG. Il prend par exemple en compte les plus de 60 ans, alors qu’ils ne sont pas concernés par le RMG. Il craint que la Namibie démontre que le RMG fonctionne. Ce système deviendrait alors très intéressant pour des pays comme le Brésil et l’Inde.
Comment réagissez-vous à cela ?
Nous faisons le tour du pays avec des gens d’Otjivero pour qu’ils racontent leur histoire. Et nous sommes soutenus partout ! Nous espérons pouvoir arriver à nos fins dans le courant de l’année prochaine. L’important, c’est que la pression de la base soit forte. Quand les électeurs l’exigeront, la SWAPO, le parti au pouvoir, ne pourra plus dire que ça ne l’intéresse pas.
Plusieurs modèles:
Canada: Retour dans le passé de la « ville sans pauvreté »Actualités6 décembre 2012 Stanislas Jourdan
De 1974 à 1979, une expérimentation sociale connue sour le nom de « Programme MINCOME » visait à mettre en place un système de revenu de base garanti dans le petite ville de Dauphin, au Canada. Evelyn Forget fait partie des rares chercheuses ayant investigué sur ce sujet. Nous l’avons interrogé pour en savoir plus sur le contexte et les résultats de ses travaux de recherche.
Bonjour Evelyn, pouvez-vous nous dire pourquoi vous vous intéressez au revenu de base ?
Je suis professeur d’économie à la faculté de médecine de l’Université du Manitoba et mon intérêt de base concerne les coûts des soins de santé. Il n’y a pas besoin de travailler très longtemps dans la Santé pour réaliser que la plupart des cas que vous traitez sont les séquelles de la pauvreté. Les gens sont malades parce qu’ils sont pauvres.
Je connaissais l’expérience Mincome qui avait eu lieu dans les années 1970, mais je ne savais pas ce qui avait émergé des résultats. Je me demandais s’il y avait moyen de « revenir en arrière » et de trouver des participants afin de voir quel effet avait eu le revenu garanti sur leur vie et celle de leurs enfants.
Pouvez-vous nous rappeler le contexte de cette expérimentation ? Ainsi que ses principales caractéristiques ?
L’expérience a été introduite en 1974 et a pris fin en 1979. Elle a été réalisée dans deux sites au Manitoba : la ville de Winnipeg (450.000 habitants à l’époque), et la petite ville de Dauphin (environ 10.000 personnes).
La particularité à Dauphin était que toutes les familles qui vivaient dans la ville (pas seulement un échantillon) ont participé à l’expérience et ont reçu le revenu garanti si leur revenu était trop bas. Tout le monde n’a pas reçu de l’argent, mais on avait promis à tous que si leurs revenus étaient assez bas, ils obtiendraient ce soutien financier. Le gens devaient simplement se présenter au bureau, remplir les formulaires et fournir leurs fiches de paie. Et bien sûr, on vérifiait leur identité.
Le but de l’expérimentation sociale était de savoir si les gens cesseraient de travailler ou travailleraient moins d’heures si on leur garantissait un revenu. Beaucoup de gens pensaient que les heures travaillées diminueraient de manière significative.
Pour ma part, j’étais curieuse de savoir s’il y avait d’autres effets – et notamment si les gens étaient en meilleure santé et s’ils restaient plus longtemps à l’école.
Justement, vous avez produit la recherche sociologique la plus importante sur cette expérimentation. Quels en furent les résultats les plus frappants ?
Mes propres recherches ne concernaient pas l’étude de l’évolution de l’effort de travail. D’autres économistes ont investigué ça dans les années 1980 et ils ont découvert que seulement deux groupes d’individus ont travaillé moins d’heures : les femmes mariées et les adolescents.
Les premières utilisaient effectivement le revenu garanti pour « acheter » elles-mêmes des congés de maternité plus longs. Quand elles quittaient le marché du travail pour donner naissance, elles restaient plus longtemps à la maison. Deuxièmement, les adolescents, et les garçons en particulier, ont réduit leurs heures de travail, car ils ont pris leur premier emploi à temps plein à un âge plus avancé.
C’était le point de départ de ma propre recherche. Je me suis demandé : s’ils ne travaillaient pas, cela signifiait probablement qu’ils restaient plus longtemps à l’école. Et c’est ensuite ce que j’ai démontré : le taux de réussite à l’école secondaire (Grade 12 = Terminale) a augmenté au cours de l’expérience.
Mes résultats les plus significatifs portent sur les coûts des soins de santé. J’ai utilisé les données des assurances-maladie pour démontrer que les taux d’hospitalisation ont diminué de 8,5% chez les sujets de l’expérience par rapport aux sujets dits « témoins ». J’ai expliqué cela par la réduction des « accidents et blessures » et la réduction des hospitalisations pour problèmes de santé mentale.
Avez-vous remarqué un effet négatif sur les prix, notamment de l’immobilier ?
Non, car ces statistiques n’étaient pas spécifiquement suivies. Et puis, il faut se souvenir que nous étions dans une période d’inflation massive à travers le pays, du coup il serait difficile d’attribuer les augmentations de prix au programme MINCOME.
Concernant la faible baisse du nombre d’heures travaillées, comment analysez-vous ces résultats ? Et sont-ils similaires aux autres expérimentations nord-américaines ?
En effet, peu de gens à Dauphin ont cessé de travailler, et même parmi ceux qui avaient un emploi à temps plein, très peu ont réduit leur temps de travail. En fait, un revenu garanti bien conçu (et celui-ci a été conçu comme un crédit d’impôt remboursable) incite les gens à travailler car il complète les revenus des travailleurs pauvres et est beaucoup plus efficace que tous autres types d’aide sociale.
Les expériences américaines ont révélé les mêmes résultats.
Certains nuancent ces résultats en expliquant que les gens anticipaient le fait que cette expérience aurait une fin ? Qu’en pensez-vous ?
Le régime de prévoyance qui existait à l’époque créait de fortes désincitations au travail. À l’époque, tout dollar gagné se traduisait par une baisse égale de leurs prestations. À l’inverse, le programme MINCOME créait une incitation à travailler, car seulement 50 cents pouvaient être pris. Sans avoir la certitude que le programme se poursuivrait, la plupart des gens croyait à l’époque que ce projet pilote serait généralisé à la fin de la décennie.
Mais plus généralement je ne trouve pas que les arguments du « programme temporaire » soient très convaincants. Ils sont même parfois contradictoire : si les gens étaient vraiment irresponsables, se projetteraient-ils quatre ans dans l’avenir pour décider comment se comporter aujourd’hui ?
Comment cela se peut-il que les effets de cette expérience n’aient pas été étudiés pendant si longtemps ?
L’expérience avait été initiée par les gouvernements de centre gauche au début des années 1970. Puis ces gouvernements ont été remplacés tant au niveau provincial que fédéral, par le centre droit, notamment en raison des événements économiques des années 1970 – l’inflation, le chômage, l’augmentation du prix du pétrole, les taux d’intérêt élevés. Du coup, les gouvernements se sont désintéressés de la lutte contre la pauvreté et se sont préoccupés davantage d’autres enjeux comme la stabilisation du niveau des prix.
Quant à moi, j’ai eu connaissance de MINCOME car j’étais étudiante de premier cycle dans les années 1970, et mes profs d’économie nous disaient que cette expérience allait révolutionner la façon dont le Canada appréhendait les programmes sociaux. Selon eux, cela deviendrait le fondement de la justice sociale…
Est-ce que les habitants de Dauphin se souviennent de cette expérimentation ? Et qu’en pensent-ils ? Quid des chercheurs qui avaient travaillé sur le projet à l’époque ?
Oui, nous avons discuté avec ces deux groupes. De nombreux participants se souviennent et sont reconnaissants pour les opportunités que le MINCOME leur a offertes à eux et à leurs enfants. Tous nous ont mentionné le bienfait du programme pour l’Éducation, soit parce qu’ils avaient réussi à obtenir une formation professionnelle, soit parce que leurs enfants avaient pu étudié plus longtemps à l’école. La plupart pensent que cela aurait dû perdurer.
Les chercheurs – en particulier les enquêteurs qui étaient tous des jeunes diplômés – ont été touchés par leur expérience. Peu avaient la moindre idée de la profondeur de la pauvreté qui existait, ou même, de ce qu’était la vie rurale au Manitoba à l’époque. Aujourd’hui, beaucoup sont devenus universitaires ou sont des réformistes du système social.
Y-a-t-il d’autres expérimentations actuellement en cours de préparation au Canada ? Et s’il fallait en faire une autre, comment vous y prendriez-vous ?
Il n’y a aucune expérience à ma connaissance. Certains voudraient faire certaines choses différemment, mais je pense que cette expérience était vraiment très bonne. Après, obtenir les statistiques de santé fut beaucoup plus facile pour moi que les chercheurs de l’époque, parce que différentes sources de données sont devenues disponibles.
Est-ce que l’expérience a contribué à la diffusion du revenu de base au Canada ?
Question intéressante… Mais hélas non, beaucoup de gens ne sont pas encore à l’aise avec le concept de revenu de base, malgré l’évidence des résultats. Je parle à beaucoup de gens qui soutiennent le concept, mais beaucoup pensent que c’est trop cher et que les gens devraient simplement travailler pour vivre. Comme dans les années 1970, beaucoup de gens pensent que nous ne pouvons pas offrir une justice sociale.
Mais on reparle quand même du revenu garanti. La presse aussi en fait régulièrement mention. Au Canada, l’un des plus importants partisans est le sénateur conservateur Hugh Segal. Je ne suis pas sûr qu’il ait l’oreille de son groupe parlementaire, mais il tire la régulièrement la sonnette d’alarme parmi les hommes d’affaires et les politiciens.
Au Canada, les personnes âgées à faible revenu reçoivent un supplément, qui est une sorte de revenu garanti pour les personnes âgées. De même, les personnes ayant des enfants à charge reçoivent une prestation sociale à ce titre. Aucune de ces aides n’est aussi importantes que ce qu’elle devrait être, mais elles existent. En fait, un bon nombre des meilleures réformes de la protection sociale ressemble beaucoup à un revenu de base, bien qu’elles ne concernent qu’une partie de la population.
Je pense que la prochaine étape est bien évidemment d’envisager un revenu garanti pour le reste de la population. Cette perspective est-elle d’actualité ?
Cette question n’est malheureusement pas à l’ordre du jour, du moins pas sous le nom de « revenu annuel garanti ». Je pense que les gens sont plus à l’aise avec des dispositifs comme le « crédit d’impôt familial remboursable », ce qui revient à la même chose. Nous évoluons progressivement vers le RAG (Revenu Annuel Garanti) au fil du temps, mais les événements économiques actuels interviennent de toute façon.
L’une des difficultés auxquelles nous sommes confrontés au Canada est notre système fédéral : seul celui-ci pourrait soutenir un tel système, mais les politiques sociales relèvent de la responsabilité des provinces. Il sera difficile de convaincre toutes les provinces d’accepter un tel régime social, ou alors il faudrait un leadership fort au niveau national. Or, je ne vois pas le gouvernement actuel faire une telle chose…
Le chemin est encore long, mais nous avons d’ardents défenseurs de cette idée dans l’échiquier politique. Tant que nous continueront de faire vivre cette idée, elle sera prise en compte !
Photo de couverture: La Gare de Dauphin, Manitoba railsr4me - Traduit et adapté de l’anglais par Raphael Willems & Stanislas Jourdan
Le courage de taxer les robots
Les robots libérateurs !
Le crédit social peut nous sauver des guerres et nous procurer une vraie démocratie économique.
Il s'applique en s'adaptant aux conditions locales. La Suisse est l'un des pays qui l'applique le plus du fait de sa structure fédéraliste.
On peut rechercher l'idéal en une fois, mais il est plus efficace de l'appliquer par petites touches, et, au fur et à mesure des avantages prouvés, il deviendra indispensable.
Mais il faut avoir le courage de taxer les robots et d'en distribuer les revenus, afin de libérer chacun qui pourra alors choisir ses activités plus librement.
wir. reka, franc suisse, coupons locaux, amap,...
Ou même la création de monnaie. ...
Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux "jouets" utilisés par certaines forces obscures.
Le crédit social peut nous sauver des guerres et nous procurer une vraie démocratie économique.
Il s'applique en s'adaptant aux conditions locales. La Suisse est l'un des pays qui l'applique le plus du fait de sa structure fédéraliste.
On peut rechercher l'idéal en une fois, mais il est plus efficace de l'appliquer par petites touches, et, au fur et à mesure des avantages prouvés, il deviendra indispensable.
Mais il faut avoir le courage de taxer les robots et d'en distribuer les revenus, afin de libérer chacun qui pourra alors choisir ses activités plus librement.
wir. reka, franc suisse, coupons locaux, amap,...
Ou même la création de monnaie. ...
Maurice Allais est mort récemment, voici ci-dessous un résumé du travail sur lequel nous étions en train de travailler ensemble et qui l'enthousiasmait. Il était prêt à venir en Suisse pour défendre ses idées et notamment un projet d' initiative parlementaire ou populaire à la suisse:
La justice commence par une bonne monnaie.
Battre monnaie seulement pour le peuple:
Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent, notamment les robots de plus en plus nombreux et efficaces, produit une abondance insoupçonnée de biens en même temps qu'il réduit la main-d'oeuvre et engendre un chômage permanent.
Une partie de plus en plus importante de la population se trouve ainsi privée de tout pouvoir d'achat des biens créés pour elle.
Quelques individus ou groupes particuliers seulement en profitent honteusement.
Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage culturel légué par leurs prédécesseurs, nous proposons un dividende universel dont la quantité sera déterminée par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, à titre de citoyen, qu'il ait ou non d'autres sources de revenus.
I. L'Etat doit donc reprendre le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l'exercera par une commission indépendante jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre son but.
II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.
III. En tout temps l'émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.
I. L'Etat doit donc reprendre le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit. Il l'exercera par une commission indépendante jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre son but.
II. Les ressources matérielles de la nation représentées par la production constituent la base de la monnaie et du crédit.
III. En tout temps l'émission de la monnaie et du crédit devrait se mesurer sur le mouvement de la production de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un escompte dont le taux varierait nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production.
Soutenez une initiative constitutionnelle suisse urgente encore en projet et modifiable, déjà amendée selon les conseils de M. Maurice Allais et de son équipe:
Initiative parlementaire ou populaire à la suisse.
Pour une Suisse sans dettes, ni impôts, taxes, etc., grâce à la robotisation, en parallèle, sinon surtout grâce à une création modernisée de l'argent qui assurera ainsi la prospérité de tous.
État des lieux et inventaires des conséquences néfastes du système bancaire inadapté actuel :
1. Des centaines de milliers de Suisses intègres travaillent, mais vivent endettés sous le seuil de pauvreté. En parallèle, le Conseil fédéral rabote des Budgets à des postes pourtant prioritaires (santé, éducation, chômage, création d'emplois, relance, environnement, infrastructures, transports, réduction du nombre d'Ambassades et d'outils d'informations tel Swissinfo... à l'heure de crises et de l'isolement du Pays sur la scène internationale, suppression des bureaux de Poste et dégradation générale du Service public, Crèches, etc.) et répercute ses tâches sur les Cantons, donc Communes et de fait, les Familles, soit nous tous. Les Caisses de pensions sont de plus en plus vides et la cohésion nationale, sinon la solidarité sont partout remis en cause (Votation du 7.03. 2010).
2. Les "solutions" sont une nouvelle fiscalité sournoise (parkings, radars, nouveaux «délits» etc.), mais aussi la TVA, etc. qui pénalisent tous les citoyen(ne)s, ainsi que les PME en augmentant le chômage des jeunes et de collaborateurs à… plus de 15 ans de l'AVS.
3. Le système économique actuel, grâce aux nombreuses découvertes et inventions qui le favorisent (notamment l'informatique et les robots de plus en plus nombreux et efficaces), produit une abondance de biens, en même temps qu'il réduit les besoins de main-d'oeuvre locale et augmente ainsi un chômage permanent. Une partie importante de la population se trouve ainsi privée de tout travail et pouvoir d'achat des biens créés pour elle et non pas pour quelques individus ou groupes particuliers d'industriels financiers, Banquiers et spéculateurs.
4. La crise de l'UBS et ses dizaines de milliards soustraits aux contribuables futurs ne révèlent pas seulement les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral, après ceux de ladite Banque, mais de fait, de tout le système bancaire mondial et du pillage de tous les habitants et Pays de la Terre entière. En Europe : Islande, Grèce, Portugal. A quand la Suisse ?
5. La Confédération, ses Régies, etc., ainsi que les Cantons et leurs Communes, PME, etc. dont personnes morales et physiques (nous) dépensent chaque jour et au minimum des centaines de Millions CHF à titre d'intérêts... SANS amortissement et pour certaines dettes cumulées, etc. pour des montants représentant des multiples des emprunts initiaux! Ceci représente des centaines de Milliards CHF par an, qui seraient mieux utilisés pour le bien du Souverain.
6. FED & IRS (deux archétypes américains du dysfonctionnement systémique du taux d'intérêt conçu par les Banquiers et du «remboursement» autoritaire des dettes... par les Citoyen(ne)s surtaxé(e)s), «Too big to fail», Toxic Assets sont devenus des termes "familiers", à contrario du mécanisme pervers de la création monétaire qui nous asservit tous, partout et chaque jour davantage.
Ainsi :
- le système bancaire fabrique depuis trois siècles de l'argent à partir de RIEN et facture ce tour de passe-passe avec des taux d'intérêts, alors que l'État (nous les Citoyen(ne)s) pourrait l'émettre gratuitement et ainsi, distribuer équitablement les plus values mensuelles à tous.
- A contrario du dogme officiel et de la Propagande économique, il faut savoir que le taux d'intérêt et les Banquiers créent l'inflation, sinon et surtout, des dettes non remboursables. Ces dettes exponentielles sont IMPOSSIBLES à rembourser. Des contrats impossibles sont nuls, d'autant plus que ces dettes sont créées à partir de rien, par astuce en bande.
- Les États endettés et sans réel pouvoir de décision actuellement abdiqué, répercutent leurs "remboursements" sans amortissement aux chers (sic!) Banquiers (une poignée de familles), sur nous tous.
- Ce système bancal, en crise systémique fut conçu dans l'iniquité et les Banquiers possèdent la Terre qu'ils gèrent à leur guise, avec la majorité des Chefs d'Etats aux ordres, notamment de la BM et du FMI.
Voulez-vous continuer avec vos enfants à être les esclaves des Banquiers et payer le prix fort de votre ruine, laissez-les donc continuer à créer l'argent ex nihilo (à partir de rien) et à contrôler les crédits. À l'opposé, de bonnes solutions existent et les voici :
Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, voici notre but, reprendre le contrôle de la création des masses monétaires (l'argent). C'est ce que nous voulons graver dans la Constitution fédérale pour le bien de tous et l'indépendance de la Suisse.
La Constitution fédérale du 18 avril 1999 est complétée comme suit par un nouvel
Article 128a :
I. Le pouvoir de battre monnaie, y compris par le crédit ex nihilo, appartiennent au Souverain qui reprend le contrôle de l'émission et du volume de la monnaie et du crédit, sans intérêt.
Il. Il l'exercera à tous les échelons par des Commissions indépendantes locales jouissant de toute l'autorité voulue pour atteindre ce but.
III. Les ressources financières, matérielles et intellectuelles de la Suisse représentées par les Citoyen(ne)s, les PME, etc. et leurs productions sont la base de la monnaie et du crédit.
IV. L'émission de la monnaie et du crédit devrait en tout temps se mesurer sur le mouvement de la production robotisée le plus possible de façon qu'un sain équilibre se maintienne constamment entre celle-ci et la consommation. Cet équilibre est assuré, partiellement du moins, par le moyen d'un dividende et d'un escompte dont le taux variera nécessairement avec les fluctuations mêmes de la production automatisée.
V. Pour que tous puissent avoir une part de l'héritage économique légué par leurs prédécesseurs, les Commissions locales versent un Dividende mensuel dont le montant sera déterminé par la masse des biens à consommer. Ce dividende sera versé à chaque personne, de leur conception à leur mort naturelle, qu'elle aie ou non des sources de revenus.
VI. Il est indispensable de définir socialement des remises à zéro périodiques sur 7 fois 7 périodes de tous les compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique ou les lois sur les propriétés intellectuelles (Copyright) et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d'intérêt, mais qui a oublié la remise des propriétés agricoles aux familles et le pardon jubilaire des dettes au moins tous les 49 ans. Concrètement, ceci signifie que grâce aux créations monétaires mensuelles, toutes les dettes seront effacées et toutes les terres agricoles seront franches de toute hypothèque au moins tous les 49 ans.
VII. Les anciennes masses monétaires en francs suisses tirées du néant (emprunts fédéraux, cantonaux, communaux, etc.) sont purement et simplement supprimées. Par contre, les vraies épargnes réelles des personnes physiques et morales sont respectées.
VIII. La BNS est directement placée sous le contrôle permanent - sans Commission externe indépendante de type FINMA - de l'Assemblée fédérale (Plénum), qui y consacre au moins un jour complet à chaque Session.
IX. Les réserves de la BNS qui garantissent un CHF (Franc suisse), indépendant et fort sont constituées d'or physique stocké qu'en Suisse, ainsi que des réserves de diverses graines alimentaires (avoine, épeautre, froment, maïs, orge, pommes de terres, riz, etc.), non OGM, consommables, plantables et à même d'assurer pendant 7 ans la subsistance de la Suisse.
X. Tous instruments juridiques étrangers, accords, conventions, traités, passés ou futurs qui iraient à l'encontre de cette Initiative ou qui viendraient à la violer sont à dénoncer immédiatement tant au plan cantonal que fédéral.
XI. Au vu des économies réalisées par la suppression de l'endettement et de ses conséquences, la Confédération supprime immédiatement tous les impôts fédéraux directs et indirects, notamment la TVA, la vignette et les droits sur l'essence.
XII. De même, les communes et les cantons pourront fortement réduire leur fiscalité et supprimer les taxations sournoises sous la forme de péages subtils pourtant interdit dès la Constitution de 1948.
Dispositions transitoires :
La Confédération crée une contribution de solidarité par des masses monétaires sans taux d'intérêts et les fait affecter à chaque famille en proportion du nombre d'enfants conçus.
Le produit de la contribution de solidarité sera versé aux Cantons selon une clé de répartition démographique définie par la Confédération représentée par l'Assemblée fédérale (Plénum).
L'écart des salaires tant publics que privés ne dépasse pas 33 fois, avec une limite absolue indexée fixée à CHF 500'000.-.
Tout dividende social ou autre prestation sociale n'empêche personne de travailler en plus contre rémunération ou en qualité d'indépendant, créateur d'entreprise, etc.
L'obligation de refinancer les prêts à 100 % auprès de la BNS reporte la perception des profits à ce niveau et les revenus ainsi fortement majorés sont directement affectés aux besoins communs.
Tout financement d'investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts au moins de même terme. Aucun emprunt à long terme ne peut être financé par des emprunts à court terme. Pour le bien commun, les points suivants sont notamment respectés :
Dissociation totale des activités bancaires et leur attribution à trois catégories d'établissements distincts et indépendants :
1) Banques de dépôts : encaissements, paiements, gardent les dépôts de leurs clients.
2) Banques de prêts : le montant global des prêts ne peut excéder le montant global des fonds empruntés.
3) Banques d'affaires : investissent dans les entreprises les fonds empruntés au public ou aux banques de prêts.
Indexation obligatoire de tous les engagements sur l'avenir : prêts, emprunts, salaires, etc. aussi bien entre particuliers, entreprises et État.
Interdire le financement des opérations boursières et de la spéculation par la création de moyens de paiement ex nihilo.
Augmenter les garanties en liquidités à 100 %, afin d'éviter les créations privées de monnaie ou quasi-monnaie ex nihilo.
Supprimer la cotation en continu et la remplacer par une seule cotation par jour pour chaque place financière et pour chaque valeur.
Supprimer les programmes d'achat/vente automatiques. Interdire la spéculation sur les indices et les produits dérivés.
Abandonner le système de changes flottants pour un système de taux de changes fixes mais révisables par une commission indépendante.
Interdire toute dévaluation compétitive.
Abandonner le dollar US $ comme monnaie de compte, d'échange et de réserve.
Etablir progressivement une unité de compte commune sur le plan international avec un système approprié d'indexation.
Interdire la spéculation aux banques sur les changes, les actions, obligations et produits dérivés.
Aucune puce, RFID ou un quelconque moyen de traçage ne peut être dissimulé dans la monnaie, quelque soit la forme de la monnaie( métallique, papier...).
Les méthodes alternatives de création monétaire (wir, jazz, reka, talents, billes, sels, etc.) sont admises si leur seigneuriage bénéficie à tous les utilisateurs de manière proportionnelle et égalitaire et sans nuire aux familles.
Conclusions :
« Il s'agit de réformes fondamentales qui intéressent la vie de tous les jours de millions de citoyens. Ces réformes indispensables n'ont été réalisées, ni même envisagées, ni par les libéraux justement préoccupés de favoriser l'efficacité de l'économie, ni par les socialistes justement attachés à l'équité de la distribution des revenus… Les uns et les autres n'ont cessé d'être aveuglés par la répétition incessante de toutes parts de pseudo vérités et par des préjugés erronés. »
Maurice Allais, prix Nobel d'économie.
Si vous voulez changer le système pour le meilleur, alors coopérez à cette Initiative.
Pour des personnes courageuses et pour donner de la lumière aux "jouets" utilisés par certaines forces obscures.
Merci.
François de Siebenthal: Paris. Journée "création monétaire"
desiebenthal.blogspot.com/.../23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est identique ... François de Siebenthal:Création monétaire du néant à intérêts . ... concis ou non, courtois et pertinents, même très critiques sont appréciés.paris-journee-creation- monetaire.html Vous avez partagé ce résultat. François de Siebenthal: Lettre à mon curé sur la "création monétaire ...
desiebenthal.blogspot.com/25 oct. 2011 – Même la "vraie" Opus Dei, prélature "catholique", l'a oubliée, quel .... La création de monnaie par les banques joue ici un rôle capital.2011/.../lettre-mon-cure-sur- la-creation.ht... Vous avez partagé ce résultat. François de Siebenthal: Création monétaire du néant à intérêts ...
21 déc. 2010 – L'ÉTAT n'a PAS à payer d'intérêt sur l'argent qu'il est censé émettre LUI MÊME. Si vous aviez la créationmonétaire, auriez vous des dettes ?Vous avez partagé ce résultat. François de Siebenthal: Inflation ? Comment la diminuer ? En tout ...
desiebenthal.blogspot.com/.../7 déc. 2011 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est ... de sa propre monnaie, qu'il peut émettre lui-même, sans intérêt?inflation-comment-la-diminuer- en-tout.... François de Siebenthal - Blogger-Index
23 févr. 2012 – La création de monnaie de rien actuelle par le système bancaire est .... Précédents en 2009Cette saisie de faux titres américains, même si elle ...Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012 François de Siebenthal - Blogger-Index
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Texte à méditer : La monnaie ex nihilo ...est identique … à la monnaie des faux monnayeurs. ... + Hommage au Professeur Jean de Siebenthal .... Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules. ... Nous y avons même adjoint un prélat qui est docteur en droit civil et canonique, et qui a longtemps ...Vous avez partagé ce résultat. François de Siebenthal RSS
Il vient de la production des robots et de la création . ..... Et dans le même rayon, on relève la présence du collège de la Sallaz et de la petite école de ...Vous avez partagé ce résultat sur Blogger. · 31 janv. 2012 Crédit social - Wikipédia
... pas sur la monnaie réelle, mais la monnaie-dette (création de la monnaie avec ... donnée est moins important que les prix générés dans cette même période, ...Re: Taux d'intérêt et création monétaire - Les grands débats thomistes
Auteur: François de Siebenthal (---.adslplus.ch) ... Il faut aussi savoir que la création monétaire (masse monétaire plus grande que les stocks d'or) .... à l'époque, il parle de prêter deux fois la même chose, or on prête plus de 100 fois la même...
Le chef-d'oeuvre de Louis Even Tous ceux qui apprécient les écrits de Louis Even sur le Crédit Social se feront un devoir de se procurer ce livre, un chef-d'oeuvre de logique et de clarté. Pour les nouveaux lecteurs de Vers Demain, nous recommandons fortement la lecture de ce livre, qui donne d'une manière simple mais éclatante les meilleures explications possibles sur la nouvelle conception de l'économie qu'est le Crédit Social. La dernière mise à jour de l'édition imprimée date de juin 2008, qui contient une quinzaine de chapitres de plus que l'édition précédente de 1988. 312 pages, 14,5 cm x 21 cm, 15$ par la poste, de notre bureau de Rougemont |
par J. Crate Larkin C'est ce livre qui a fait découvrir à Louis Even le Crédit Social, et qui lui fit s'écrier: «Voilà une lumière sur mon chemin!» Ce livre a changé la vie de Louis Even; il pourrait changer la vôtre aussi! Ce livre de 112 pages met en valeur les buts et les fins de l'économie, de l'industrie et de la technologie. D'une actualité cuisante, c'est un oeuvre mémorable qu'il vous faut lire absolument. Prix au comptoir (à nos bureaux de Rougemont): 5 dollars. Par la poste: 7 dollars pour le Canada, 10 $ pour les autres pays. Pour télécharger la version PDF de ce livre, cliquez ici(ou sur la couverture du livre) (822 Ko) |
Deux autres brochures de Louis Even sur le Crédit Social La première brochure, Qu'est-ce que le vrai Crédit Social, explique que le Crédit Social n'est pas un parti politique, mais une série de principes exprimés pour la première fois par l'ingénieur écossais Clifford Hugh Douglas en 1918, et que l'application de ces principes feraient l'organisme social et économique atteindre sa fin, qui est la satisfaction des besoins humains. Ces principes peuvent être appliqués par n'importe quel parti au pouvoir, et il n'y a aucun besoin d'un «parti du Crédit Social» pour les appliquer. C'est la brochure que nous recommandons à tous ceux qui étudient le Crédit Social pour la première fois, car elle contient un très bon résumé des principes créditistes (Le syllabaire du Crédit Social), et répond à la plupart des objections des adversaires. La deuxième brochure, Une finance saine et efficace, est destinée à ceux qui possèdent déjà quelques notions du Crédit Social, mais veulent en savoir plus sur ses aspects techniques et la possibilité de son application dans le concret. Elle explique les trois propositions de base de Douglas pour un système financier sain, et comment ces propositions peuvent être appliquées: comment obtenir un équilibre constant entre les prix et le pouvoir d'achat, comment financer la production privée et publique, financer la distribution par un dividende social à tous, et finalement, ce qu'il adviendrait des taxes dans un régime de Crédit Social. Deux brochures de 32 pages, 21 x 27 cm 3,00 $ chacune par la poste |
Offre spéciale pour organiser des cercles d'étude Pour connaître et comprendre la cause de la crise financière, il vous faut lire ces ouvrages très instructifs qui vous sont proposés à un prix spécial pour un temps limité, afin de former des cercles d'études dans vos paroisses, dans vos milieux: 1) «Du Régime de Dettes à la Prospérité», 110 pages, une traduction par Louis Even du livre "From Debt to Prosperity" de J. Crate Larkin. L'édition originale anglaise comprend 96 pages. Louis Even, notre regretté fondateur, a eu le livre entre ses mains, en 1934 durant la crise économique. Après en avoir pris connaissance, il s'est dit : "C'est une lumière sur mon chemin, il faut que tout le monde connaisse cela". 2) «Sous le Signe de l'Abondance», par Louis Even, 312 pages. Une conception nouvelle de l'économie, une merveille de simplicité qui fait voir clairement le non-sens de la misère en face de l'abondance. 3) «Une Finance Saine et Efficace», par Louis Even, 32 pages, format-magazine, un ouvrage qui démontre clairement comment on pourrait appliquer les grands principes de la Doctrine Sociale de l'Église dans les faits concrets. 4) «Les Proposition du Crédit Social expliquées en 10 leçons», par Alain Pilote, 148 pages, une vue d'ensemble à la lumière de la Doctrine Sociale de l'Église, une synthèse qui est utilisée dans nos semaines d'étude et dont plusieurs se servent pour former des cercles d'étude de par le monde. |