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Channel: François de Siebenthal
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La monnaie créée pour et par les banques commerciales !

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Le Directeur d’UBS, Sergio Ermotti, ne sait pas que les banques commerciales créent près de 95 % de l’argent en circulation… Ou bien il fait semblant de ne pas le savoir. Dans les deux cas c’est inquiétant ! A voir dans le débat télévisé entre Sergio Rossi, Professeur de macroéconomie et d’économie monétaire à l’Université de Fribourg, et Sergio Ermotti, CEO d’UBS; émission Teleticino ”I conti in tasca – Un patto di paese per il Ticino” du 15 février 2017.


La dette des gouvernements, des entreprises et des ménages a atteint des proportions astronomiques et enfle de plus en plus démesurément de jour en jour.D'où vient tout cet argent ?

Comment peut-il y avoir TANT d'argent à prêter ?
 

La réponse est... qu'il n'y en a pas vraiment.
 

De nos jours, L'ARGENT S'EST FAIT DETTES.
 

S'il n'y avait PAS DE DETTES
 
Il n'y aurait PAS D'ARGENT


Si tout ceci vous laisse perplexe, rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ou la seule.
 
Très peu de gens comprennent ce système, même si nous sommes tous touchés.

"Chaque fois qu'une banque fait un prêt, un nouveau crédit bancaire est créé. De l'argent tout neuf" (Graham F. Towers, gouverneur de la Banque du Canada de 1934 à 1954).

"Le procédé par lequel les banques créent de l'argent est tellement simple que l'esprit en est dégoûté" (John Kenneth Galbraith, économiste).

"Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à m'occuper de ceux qui font ses lois" (Meyer Anselm Rothschild, banquier).

"Certains des plus grands hommes des États-Unis, dans le domaine du commerce et de la production, ont peur de quelque chose. Ils savent qu'il existe quelque part une puissance si organisée, si subtile, si vigilante, si cohérente, si complète, si persuasive... qu'ils font bien, lorsqu'ils en parlent, de parler doucement" (Woodrow Wilson, ancien président des États-Unis).

« Pour reprendre une métaphore chère aux Anciens, la monnaie est à l'économie ce que le sang est au corps humain; s'il en manque, c'est l'anémie, s'il y en a trop, c'est la congestion. Il ne viendrait à l'idée de personne d'emprunter son propre sang. Alors, il revient à l'État, pour le service du bien commun, d'assurer l'offre à la demande de monnaie pour qu'enfin l'économie soit au service de l'homme » (Éric Dillies, Monnaie et souveraineté).

« Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n'hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents » ( Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988).

« La création monétaire par la Banque Centrale est par nature une dette sans créancier puisque l'État se prête à lui-même. C'est parce qu'il se croit obligé d'en avoir, qu'il emprunte à d'autres que lui-même et crée de ce fait un déficit budgétaire. C'est cette méprise — et elle seule — qui crée la dramatique situation du chômage dans laquelle nous nous débattons aujourd'hui » (Marcel Macaire, professeur d'économie à Nanterre).

« On va chercher Allais en 1987, après le krach, on le coiffe d'un chapeau pointu de devin, et on le ressort en 1998. Il dit la même chose, de bon sens, "que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel". Il ne prévoit rien : il fait de remarquables comparaisons historiques, point. Il donne la même analyse limpide de la crise de 1929, mais peu importe ; ce n'est pas sa capacité d'analyse historique que l'on met en scène, mais son coté vieux sage, vaguement sorcier et un peu loufoque : museler le système bancaire, interdire aux banques de créer de la monnaie, dire que la monnaie bancaire est de la « fausse monnaie », empêcher les banques de prêter à plus long terme que leurs fonds… si les gens lisaient vraiment ce qu'à écrit Allais, ils seraient stupéfaits ! Allais n'est pas un expert, mais un grand économiste… » (Bernard Maris dans « Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles).

« Je suis en train de découvrir le détail d'une situation financière incroyable. Vous croyez que la monnaie est créée par l'État ? Vous vous trompez : ce sont les banques privées qui créent la monnaie, et qui en perçoivent le prix (le taux d'intérêt). Si c'était l'État qui créait la monnaie, la prêtait aux banques et en percevait l'intérêt, alors cet intérêt (environ 280 milliards d'euros pour l'Europe en 2006 ? ) pourrait financer les services publics au lieu de partir vers les paradis fiscaux. L'État (c'est-à-dire nous tous) a perdu le droit de créer la monnaie et ce sont des banques privées à qui nos soi-disant "représentants" ont abandonné ce pouvoir décisif. Vous pensez que la monnaie est un outil qui sert l'intérêt général ? Vous vous trompez : la monnaie est devenu (discrètement) un outil qui sert d'abord des intérêts privés » (Etienne Chouard).

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