Débat public
"Une nouvelle statue de Marie au portail de Montfalcon ?"
Organisé par le Conseil de service communautaire de la cathédrale (rendez-vous à la cathédrale de Lausanne).
Evénement, Musée d'archéologie et d'histoire
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Pour une nouvelle ou une ancienne statue de Marie, mère de Jésus, au portail de la cathédrale de Lausanne ?
Cette affaire de statue mariale et de socle vide n’a pas manqué d’ouvrir une controverse au sein de l’Eglise évangélique réformée (EERV). Du coup, André Joly, pasteur de la cathédrale, a prévu d’en faire un débat public dans l’édifice, le 13 septembre, avec des autorités civiles, religieuses et des spécialistes. «Jacques-André Haury est un agent provocateur et c’est son grand mérite», dit-il. Tout heureux de s’emparer d’une question qui a du sens à l’occasion des 500 ans de la Réforme. (24 heures)
Même s’ils ont de la peine à reprendre leur souffle après avoir gravi les escaliers du Marché entre la Palud et la Cité, les courageux ne voient que lui en arrivant au sommet: le grand portail de la cathédrale. Construit entre 1515 et 1536, on l’appelle le «portail Montfalcon», du nom des deux derniers évêques de Lausanne, Aymon et Sébastien de Montfalcon. Vitraux, scènes bibliques, statuettes, anges, prophètes, tout en lui fleure bon la fin du Moyen Age et le début de la Renaissance.
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Sauf que… très peu de choses sont d’origine. C’est ce que montre une exposition à voir à l’Espace Arlaud du 1er septembre au 12 novembre. Intitulée «Déclinaisons gothiques», elle retrace l’histoire de cette porte monumentale, surtout sa reconstruction entre 1889 et 1909. Originaux, moulages, reconstitutions en plâtre, outils, techniques, l’expo présente le travail du sculpteur Raphaël Lugeon, à qui l’on doit le portail d’aujourd’hui.
«A l’abandon»
Le portail Montfalcon a eu un destin difficile. En 1536, à la Réforme, la construction s’arrête, pour ne jamais reprendre. «Au fil du temps, le portail a été plus ou moins laissé à l’abandon», ose Claire Huguenin, l’une des conservatrices du Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH). Avec les siècles et la pluie, le portail se désagrège petit à petit, malgré un rafraîchissement au XVIIIe siècle. «Au XIXe, le portail est clairement dégradé», poursuit Claire Huguenin. Les personnages d’origine sont méconnaissables, parfois sans tête.
Pour lui redonner de l’éclat, les Vaudois confient alors le portail Montfalcon aux bons soins de Raphaël Lugeon. «Une célébrité à l’époque!», rappelle Claire Huguenin. Lugeon moule les sculptures dégradées. A partir de là, il recrée des sculptures en plâtre, mais comme si elles étaient neuves. Pour arriver à un résultat proche de l’original, l’artiste doit réinventer les détails qui manquent, parfois en se trompant. Puis la version définitive, celle que l’on retrouve sur la cathédrale, est sculptée dans du calcaire de Lens.
Pas une copie conforme
«De nombreux débats ont eu lieu à l’époque pour savoir comment le faire et la presse en a beaucoup parlé durant les travaux, souligne Claire Huguenin. Ce que nous voyons aujourd’hui n’est pas une copie conforme de l’original du XVIe siècle, mais plutôt une interprétation par Raphaël Lugeon.»
C’est particulièrement clair lorsque l’on voit, côte à côte, les moulages des originaux dégradés et les épreuves en plâtre, censées en représenter l’état d’origine. «Présenter les moulages et les reconstitutions, conclut Claire Huguenin, cela permet de nous interroger sur le regard que nous posons sur l’art médiéval.»
Exposition «Déclinaisons gothiques: le portail Montfalcon de la cathédrale de Lausanne», Espace Arlaud, du 1er septembre au 12 novembre, prix d’entrée: 6 fr., gratuit pour les moins de 16 ans. (24 heures)
Créé: 01.09.2017, 08h25
La restauration du portail Montfalcon de la cathédrale de Lausanne fait ressortir une absence: celle de la statue de Marie, au centre, dont le socle demeure vide. C’est une marque de la Réformation qui détruisit assez systématiquement les statues religieuses afin que les croyants cessent de se prosterner devant elles et de les adorer. Si cet objectif religieux demeure parfaitement justifié, l’iconoclasme systématique des protestants constitue une page sombre de leur histoire, tout aussi choquante que la furie destructrice de Daech à Mossoul, Palmyre et ailleurs.
Les Vaudois d’ailleurs, bien que convertis à la Réforme, ont conservé longtemps leur attachement à Marie, au point qu’ils ont continué à célébrer la Fête de la Dame, le 25 mars, jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Il n’est pas question de replacer à l’entrée de notre cathédrale l’antique statue médiévale, disparue depuis longtemps. Mais nous lançons une idée: celle de commander à un artiste contemporain une nouvelle statue de Marie à dresser sur le socle conservé depuis le XVIe siècle. Une statue qui rappellerait à qui a été dédiée, au Moyen Age, «Notre-Dame de Lausanne». Une statue qui affirmerait que la personne de Marie, la femme qui dit oui au projet de Dieu, compte pour tous les chrétiens, protestants y compris. Une statue qui marquerait un geste œcuménique rapprochant les chrétiens de toutes confessions, sans dissimuler l’intervention de la Réforme. M. l’Abbé Christophe Godel, vicaire épiscopal, l’affirmait récemment: «Pour celui qui se dit chrétien, l’œcuménisme fait partie de son identité: il n’est pas une option, mais un devoir.»
Cette œuvre artistique devrait évidemment faire l’objet d’un concours, dans lequel l’Église évangélique réformée vaudoise pourrait jouer un rôle important; aux côtés bien sûr de nos frères catholiques et des milieux spécialisés dans la conservation des monuments historiques. Occasion pour les Réformés de rappeler qu’il existe aussi un art religieux protestant, dont des peintres comme Rembrandt et, chez nous, Robert Rivier ou Eugène Burnand ne sont que quelques exemples.
Au moment où les protestants célèbrent le 500e anniversaire de la Réformation, ce serait symboliquement une façon de manifester que notre cathédrale n’est jamais achevée, à l’image de son engagement au service de Dieu.
Et peut-être de mettre un terme à un combat qui a longtemps et dramatiquement divisé les chrétiens.
La cathédrale de Lausanne, parce qu’elle est un édifice religieux médiéval habité et revisité par la Réformation, a une place particulière dans l’histoire de l’Occident chrétien. A nous Vaudoises et Vaudois de démontrer que cette histoire, cette histoire sainte continue!. (24 heures)
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«J’ai commis une erreur», reconnaît Jacques-André Haury. Le médecin et ancien député plaidait «pour mettre une nouvelle statue de Marie» à l’entrée de la cathédrale de Lausanne, en décembre dans les colonnes de 24heures. Le socle entre les portes d’entrée est vide. Et cette absence rappelle que «l’iconoclasme systématique des protestants constitue une page sombre de leur histoire.»
Peut-être! mais jamais il n’y a eu de statue de la mère du Christ sur le grand portail de la cathédrale. C’est ce que plusieurs historiens se sont chargés de répondre à Jacques-André Haury. Une statue de la Vierge à cet endroit est un mirage, même si l’édifice s’appelait «Notre-Dame de Lausanne» et qu’il constituait un lieu de pèlerinage marial avant la réforme protestante (il y a d’autres représentations de Marie ailleurs dans la cathédrale).
Mais pourquoi ce socle vide? Pour élucider le mystère, nous sommes descendus dans l’entrepôt lapidaire (la cave aux pierres sculptées) de la cathédrale, avec Claire Huguenin, historienne et archiviste des lieux. «Le sculpteur Raphaël Lugeon qui a rénové le portail à la fin du XIXe a créé ce socle entre les deux portes et il prévoyait effectivement d’y mettre une vierge à l’enfant», explique-t-elle en descendant au lapidaire. La sensibilité protestante de l’époque y a vu un retour du papisme. L’idée a été enterrée.
«Elle ressemble furieusement à une Vierge»
Le sculpteur français réalise alors en 1909 une autre figure de femme tenant l’Evangile dans les mains: elle est appelée «L’Evangile terrassant l’hérésie». Une maquette en plâtre de cette sculpture repose toujours dans le lapidaire. «C’est une allégorie typique du style néomédiéval», commente Claire Huguenin en la présentant. Mais cette sculpture n’a pas non plus trouvé grâce auprès des autorités civiles et religieuses de l’époque. «Il faut dire qu’elle ressemble furieusement à une Vierge», rigole Claire Huguenin. Le trumeau (socle) du grand portail de la «cathé» est donc resté vide depuis 1909. Il y a bien eu un projet de statue du Christ, évoqué plus tard, en 1919. «L’Etat, propriétaire du bâtiment, n’a dit ni oui, ni non», raconte Claire Huguenin. Les discussions ont duré huit ans, sans résultat.
«Les Eglises doivent s'affirmer»
Aujourd’hui, Jacques-André Haury reconnaît son erreur, mais il ne se satisfait pas de ce socle vide: «Je pense que les Eglises doivent s’affirmer car la foi chrétienne, c’est la proclamation de la résurrection du Christ, or un socle vide n’est pas une affirmation.» Il maintient donc sa proposition d’une sculpture de Marie, qui serait réalisée par un artiste contemporain. Jacques-André Haury avait déjà proposé d’ouvrir la cathédrale aux catholiques il y a quinze ans. Serait-il un agent papiste infiltré? «Je suis un vrai protestant attaché à la Réforme, se défend-il, mais je crois que les chrétiens ont tout à faire pour se rapprocher.»
Cette affaire de statue mariale et de socle vide n’a pas manqué d’ouvrir une controverse au sein de l’Eglise évangélique réformée (EERV). Du coup, André Joly, pasteur de la cathédrale, a prévu d’en faire un débat public dans l’édifice, le 13 septembre, avec des autorités civiles, religieuses et des spécialistes. «Jacques-André Haury est un agent provocateur et c’est son grand mérite», dit-il. Tout heureux de s’emparer d’une question qui a du sens à l’occasion des 500 ans de la Réforme. (24 heures) ...
Les § 2438 et 2449 du Catéchisme de 1992 cité par le pape François, auxquels il faut ajouter le § 2269 ("Les trafiquants, dont les pratiques usurières et mercantiles provoquent la faim et la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide"), condamnent clairement l'usure ...
Le dernier enseignement détaillé sur l'usure est l'encyclique Vix pervenit.
Votre défi, aidez-nous à trouver le texte " Vix pervenit" envoyé par le Pape Grégoire XVI, ( 16 ) à tous les évêques du monde en 1836.
Voici ci-dessous le texte de Benoît XIV écrit en 1745.
Votre défi, aidez-nous à trouver le texte " Vix pervenit" envoyé par le Pape Grégoire XVI, ( 16 ) à tous les évêques du monde en 1836.
Voici ci-dessous le texte de Benoît XIV écrit en 1745.
L’ usure, l'écart entre les prix et le pouvoir d'achat
L’ écart entre les prix et le pouvoir d'achat est comblé maintenant principalement par des dettes nouvelles à intérêts composés exponentielles, nous voulons au contraire le remplir par la création d'argent nouveau sans dettes à travers notamment monnaie-pleine, des dividendes pour tous et des escomptes ou rabais compensés pour les producteurs. ( Vollgeld ).
Les guerres mondiales et les récentes crises bancaires prouvent la création possible de masses monétaires ( des milliers de milliards, sic ) en vue de gaspillages honteux et polluants...
Créons ces masses (sans dettes) pour la paix sociale et la civilisation.
Libérons-nous des chaînes de la rareté...
Pour être clair, nous soulignons aussi que l'argent pour la production sous un système de monnaie-pleine ou créditiste continuerait être de l'argent dette, mais sans intérêts, au profit de tous.
C'est seulement le dividende et l'escompte qui seraient créés sans aucune dette pour équilibrer le cycle monétaire et l'écart actuel entre les productions automatisées et le pouvoir d’achat toujours insuffisant vu l'automatisation qui ne donne plus de salaires aux machines et robots.
VIVE LA ROBOLUTION ou ROBOT-SOLUTION AVEC DE VRAIS DIVIDENDES à TOUS.
Créons ces masses pour la paix sociale et la civilisation.
Libérons-nous des chaînes de la rareté... Unissons-nous... avec le lien ci-dessous...
Deux extraits du Catéchisme catholique de Jean-Paul II:
2438 Diverses causes, de nature religieuse, politique, économique et financière confèrent aujourd'hui "à la question sociale une dimension mondiale " (SRS 9). La solidarité est nécessaire entre les nations dont les politiques sont déjà interdépendantes. Elle est encore plus indispensable lorsqu'il s'agit d'enrayer les " mécanismes pervers " qui font obstacle au développement des pays moins avancés (cf. SRS 17 ; 45). Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35), à des relations commerciales iniques entre les nations, à la course aux armements, un effort commun pour mobiliser les ressources vers des objectifs de développement moral, culturel et économique
2449 Dès l'Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt et de la conservation d'un gage, obligation de la dîme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l'exhortation du Deutéronome : " Certes les pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays " (Dt 15, 11). Jésus fait sienne cette parole : " Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m'aurez pas toujours " (Jn 12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles anciens : " Parce qu'ils vendent le juste à prix d'argent et le pauvre pour une paire de sandales ... " (Am 8, 6), mais il nous invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses frères (cf. Mt 25, 40) :
Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35),
interdiction du prêt à intérêt ...voir les références qui font penser à une guerre nucléaire...Amos 8,6
L'initiative fédérale suisse www.monnaie-pleine.ch lutte contre ces autres formes d'usures dévorantes et voraces...
http://desiebenthal.blogspot.ch/2017/08/vix-pervenit.html
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.