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Le Pape et monnaie-pleine ?

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Des calculs impossibles et mesquins, selon le pape lui-mĂȘme

https://youtu.be/pQ7Jv6w-z74?t=1477


L' initiative www.monnaie-pleine.ch soutient les paroles et les textes du Pape François, et réciproquement... 

Le Blick met de l'huile sur le feu et certains tombent dans le piĂšge.
https://www.blick.ch/news/politik/hoffnung-auf-goettlichen-beistand-vollgeld-initianten-missbrauchen-den-papst-id8363336.html

Le Blick, Caritas, le Nonce et les Ă©vĂȘques au sujet de monnaie-pleine !


Le pape François soutiendrait l'initiative 'Monnaie pleine' ?
SUISSE
Le pape François soutiendrait l'initiative 'Monnaie pleine' ?



Plus d'un million de vus

Impossible !


Impossible, selon le pape lui-mĂȘme ! 
Les preuves ci-dessous...





NdE: le Pape a dit "sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intĂ©rĂȘts impossibles" , " ... prĂȘter sans intĂ©rĂȘts, ... sans faire de profits " en effet, le systĂšme fait des contrats impossibles, donc iniques et nuls, puisque des contrats impossibles sont nuls..., le texte Ă©crit officiel VIS triche en Ă©crivant une maladresse, un mensonge ou une manipulation, ci-aprĂšs en rouge, le texte anglais Ă©crit justement ...  impossible...) ...
Preuve: la vidéo ci-dessous à 22 minutes, 22 secondes et suivantes notamment, regardez, écoutez, méditez tout l'extrait  au moins les quelques minutes aprÚs les 22 minutes et 22 secondes, merci...


... Et je pense prĂ©cisĂ©ment Ă  cela, l’Écriture Sainte exhorte avec insistance Ă  rĂ©pondre gĂ©nĂ©reusement aux demandes de prĂȘts, sans faire de calculs mesquins et sans rĂ©clamer des intĂ©rĂȘts impossibles : « Si ton frĂšre tombe dans la pauvretĂ© et sous ta dĂ©pendance, tu le soutiendras comme s’il Ă©tait un immigrĂ© ou un hĂŽte, et il vivra avec toi. Ne tire de lui ni intĂ©rĂȘt ni profit : tu craindras ton Dieu, et tu laisseras vivre ton frĂšre avec toi. Tu ne lui prĂȘteras pas de ton argent pour en tirer du profit ni de ta nourriture pour en percevoir des intĂ©rĂȘts » (Lv 25,35-37).
Cet enseignement est toujours actuel. Combien de familles sont dans la rue, victimes de l’usure ! S’il vous plaĂźt, prions pour qu’en ce jubilĂ©, le Seigneur enlĂšve de notre cƓur Ă  tous cette envie d’avoir plus, l’usure. Que l’on redevienne gĂ©nĂ©reux, grand. Combien de situations d’usure sommes-nous contraints de voir et combien de souffrance et d’angoisse cela cause aux familles ! Et si souvent, dans le dĂ©sespoir, combien d’hommes finissent par se suicider parce qu’ils n’y arrivent pas et qu’ils n’ont pas d’espĂ©rance, ils n’ont pas de main tendue pour les aider ; uniquement la main qui se tend pour lui faire payer les intĂ©rĂȘts. L’usure est un pĂ©chĂ© grave, c’est un pĂ©chĂ© qui crie devant Dieu. Le Seigneur, lui, a promis sa bĂ©nĂ©diction Ă  celui qui ouvre la main pour donner largement (cf. Dt 15,10). Lui, il te donnera le double, peut-ĂȘtre pas en argent mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double.

Chers frĂšres et sƓurs, le message biblique est trĂšs clair : s’ouvrir avec courage au partage, et c’est cela la misĂ©ricorde ! Et si nous voulons la misĂ©ricorde de la part de Dieu, commençons par la donner nous-mĂȘmes. C’est cela : commençons par nous faire misĂ©ricorde entre concitoyens, entre familles, entre peuples, entre continents. Contribuer Ă  rĂ©aliser une terre sans pauvres veut dire construire une sociĂ©tĂ© sans discriminations, basĂ©e sur la solidaritĂ© qui pousse Ă  partager ce que l’on possĂšde, dans une rĂ©partition des ressources fondĂ©e sur la fraternitĂ© et sur la justice. Merci !

le Pape a aussi dit : 
"L'usure est un péché grave..."

La traduction de Zenith est juste, celle de VIS est douteuse, trafiquée, maladroite, biaisée ou fausse...
Zenith:
« Prions pour qu’en ce jubilĂ©, le Seigneur enlĂšve de notre cƓur Ă  tous cette envie d’avoir plus, l’usure »: c’est l’appel du pape François Ă  l’audience de ce mercredi 10 fĂ©vrier, Place Saint-Pierre, devant des dizaines de milliers de visiteurs du monde entier.
Il a insistĂ©: « Si le jubilĂ© n’atteint pas nos poches, ce n’est pas un vrai jubilĂ©. »
Voici une traduction intégrale de la catéchÚse donnée par le pape François en italien.
A.B.
CatéchÚse du pape François
Chers frĂšres et sƓurs, bonjour et bon chemin de CarĂȘme !
Il est beau et significatif d’avoir cette audience prĂ©cisĂ©ment en ce Mercredi des cendres. Nous entamons le chemin du carĂȘme et aujourd’hui, nous nous arrĂȘtons sur l’antique institution du « jubilé » ; c’est une chose ancienne, attestĂ©e dans l’Écriture Sainte. Nous la trouvons en particulier dans le livre du LĂ©vitique, qui la prĂ©sente comme un moment culminant de la vie religieuse et sociale du peuple d’IsraĂ«l.
Tous les cinquante ans, « en la fĂȘte du Grand Pardon » (Lv 25,9), quand la misĂ©ricorde du Seigneur Ă©tait invoquĂ©e sur tout le peuple, le son du cor annonçait un grand Ă©vĂ©nement de libĂ©ration. Nous lisons en effet dans le livre du LĂ©vitique : « Vous ferez de la cinquantiĂšme annĂ©e une annĂ©e sainte, et vous proclamerez la libĂ©ration pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous rĂ©intĂ©grera sa propriĂ©tĂ©, chacun de vous retournera dans son clan [
] En cette annĂ©e jubilaire, chacun de vous rĂ©intĂ©grera sa propriĂ©té » (25,10;13). Selon ces dispositions, si quelqu’un avait Ă©tĂ© contraint de vendre sa terre ou sa maison, il pouvait en reprendre possession pendant le jubilé ; et si quelqu’un avait contractĂ© des dettes et si, dans l’incapacitĂ© de les payer, il avait Ă©tĂ© contraint Ă  se mettre au service de son crĂ©diteur, il pouvait retourner vivre dans sa famille et rĂ©cupĂ©rer toutes ses propriĂ©tĂ©s.
C’était une sorte de « remise gĂ©nĂ©rale », par laquelle il Ă©tait permis Ă  chacun de retourner dans sa situation d’origine, avec l’annulation de toutes les dettes, la restitution de la terre et la possibilitĂ© de jouir Ă  nouveau de la libertĂ© propre aux membres du peuple de Dieu. Un peuple « saint », oĂč les prescriptions comme celle du jubilĂ© servaient Ă  combattre la pauvretĂ© et l’inĂ©galitĂ©, garantissant une vie digne pour tous et une distribution Ă©quitable de la terre sur laquelle habiter et d’oĂč tirer sa subsistance. L’idĂ©e centrale est que la terre, Ă  l’origine, appartient Ă  Dieu et qu’elle a Ă©tĂ© confiĂ©e aux hommes (cf. Gn 1,28-29) et pour cette raison, personne ne peut s’en arroger la possession exclusive, en crĂ©ant des situations d’inĂ©galitĂ©s. Aujourd’hui, nous pouvons penser Ă  cela et y rĂ©flĂ©chir ; que chacun rĂ©flĂ©chisse dans son cƓur s’il a trop de choses. Mais pourquoi ne pas laisser Ă  ceux qui n’ont rien ? Dix pour cent, cinquante pour cent
 Je dis : que l’Esprit-Saint inspire chacun d’entre vous.
Avec le jubilĂ©, celui qui Ă©tait devenu pauvre pouvait avoir de nouveau le nĂ©cessaire pour vivre et celui qui Ă©tait devenu riche restituait au pauvre ce qu’il lui avait pris. Le but Ă©tait une sociĂ©tĂ© basĂ©e sur l’égalitĂ© et la solidaritĂ©, oĂč la libertĂ©, la terre et l’argent redevenaient un bien pour tous et pas seulement pour quelques-uns, comme cela se produit maintenant, si je ne me trompe pas
 Plus ou moins, les chiffres ne sont pas sĂ»rs, mais quatre-vingt pour cent des richesses de l’humanitĂ© sont entre les mains de moins de vingt pour cent de la population. C’est un jubilĂ© – et je dis cela en rappelant l’histoire de notre salut – pour se convertir, pour que notre cƓur devienne plus grand, plus gĂ©nĂ©reux, plus enfant de Dieu, avec plus d’amour.
Je vais vous dire quelque chose : si ce dĂ©sir, si le jubilĂ© n’atteint pas nos poches, ce n’est pas un vrai jubilĂ©. Vous avez compris ? Et cela, c’est dans la Bible ! Ce n’est pas ce pape qui l’invente : c’est dans la Bible. Le but – comme je l’ai dit – Ă©tait une sociĂ©tĂ© basĂ©e sur l’égalitĂ© et la solidaritĂ©, oĂč la libertĂ©, la terre et l’argent devenaient un bien pour tous et non pour quelques-uns. En fait, le jubilĂ© avait pour fonction d’aider le peuple Ă  vivre une fraternitĂ© concrĂšte, faite d’aide rĂ©ciproque. Nous pouvons dire que le jubilĂ© biblique Ă©tait un « jubilĂ© de misĂ©ricorde » parce qu’il Ă©tait vĂ©cu dans la recherche sincĂšre du bien du frĂšre qui Ă©tait dans le besoin.
Dans la mĂȘme ligne, d’autres institutions et d’autres lois gouvernaient aussi la vie du peuple de Dieu, pour qu’il puisse faire l’expĂ©rience de la misĂ©ricorde du Seigneur Ă  travers celle des hommes. Dans ces normes, nous trouvons des indications valables aussi aujourd’hui, qui font rĂ©flĂ©chir. Par exemple, la loi biblique prescrivait de verser les « dĂźmes » qui Ă©taient destinĂ©es aux LĂ©vites, chargĂ©s du culte, qui n’avaient pas de terre, et aux pauvres, aux orphelins et aux veuves (cf. Dt 14,22-29). C’est-Ă -dire qu’on prĂ©voyait que la dixiĂšme partie de la rĂ©colte, ou des revenus provenant d’autres activitĂ©s, soit donnĂ©e Ă  ceux qui Ă©taient sans protection et en situation de besoin, afin de favoriser des conditions de relative Ă©galitĂ© Ă  l’intĂ©rieur d’un peuple oĂč tous devaient se comporter en frĂšres.
Il y avait aussi la loi concernant les « prĂ©mices ». Qu’est-ce que c’est ? La premiĂšre partie de la rĂ©colte, la partie la plus prĂ©cieuse, devait ĂȘtre partagĂ©e avec les LĂ©vites et les Ă©trangers (cf. Dt 18,4-5 ; 26,1-11), qui ne possĂ©daient pas de champs, de sorte que pour eux aussi la terre soit source de nourriture et de vie. « La terre est Ă  moi et vous n’ĂȘtes pour moi que des immigrĂ©s, des hĂŽtes », dit le Seigneur (Lv 25,23).
Nous sommes tous des hĂŽtes du Seigneur, dans l’attente de la patrie cĂ©leste (cf. HĂ© 11,13-16 ; 1 P 2,11), appelĂ©s Ă  rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de « prĂ©mices » celui qui a plus de chance pourrait-il donner Ă  celui qui est en difficulté ! Combien de prĂ©mices ! Non seulement les prĂ©mices des fruits des champs, mais celles de tous les autres produits du travail, des salaires, des Ă©conomies, de toutes ces choses qu’on possĂšde et qu’on gaspille parfois. Cela se fait encore aujourd’hui. À l’aumĂŽnerie apostolique, il arrive beaucoup de lettres avec un peu d’argent : « Voici une partie de mon salaire pour aider d’autres ». Et c’est beau : aider les autres, les institutions de bienfaisance, les hĂŽpitaux, les maisons de retraite
  Et aussi donner aux immigrĂ©s, ceux qui sont Ă©trangers et qui sont de passage. JĂ©sus a Ă©tĂ© de passage en Égypte.
Et je pense prĂ©cisĂ©ment Ă  cela, l’Écriture Sainte exhorte avec insistance Ă  rĂ©pondre gĂ©nĂ©reusement aux demandes de prĂȘts, sans faire de calculs mesquins et sans rĂ©clamer des intĂ©rĂȘts impossibles : « Si ton frĂšre tombe dans la pauvretĂ© et sous ta dĂ©pendance, tu le soutiendras comme s’il Ă©tait un immigrĂ© ou un hĂŽte, et il vivra avec toi. Ne tire de lui ni intĂ©rĂȘt ni profit : tu craindras ton Dieu, et tu laisseras vivre ton frĂšre avec toi. Tu ne lui prĂȘteras pas de ton argent pour en tirer du profit ni de ta nourriture pour en percevoir des intĂ©rĂȘts » (Lv 25,35-37).
Cet enseignement est toujours actuel. Combien de familles sont dans la rue, victimes de l’usure ! S’il vous plaĂźt, prions pour qu’en ce jubilĂ©, le Seigneur enlĂšve de notre cƓur Ă  tous cette envie d’avoir plus, l’usure. Que l’on redevienne gĂ©nĂ©reux, grand. Combien de situations d’usure sommes-nous contraints de voir et combien de souffrance et d’angoisse cela cause aux familles ! Et si souvent, dans le dĂ©sespoir, combien d’hommes finissent par se suicider parce qu’ils n’y arrivent pas et qu’ils n’ont pas d’espĂ©rance, ils n’ont pas de main tendue pour les aider ; uniquement la main qui se tend pour lui faire payer les intĂ©rĂȘts. L’usure est un pĂ©chĂ© grave, c’est un pĂ©chĂ© qui crie devant Dieu. Le Seigneur, lui, a promis sa bĂ©nĂ©diction Ă  celui qui ouvre la main pour donner largement (cf. Dt 15,10). Lui, il te donnera le double, peut-ĂȘtre pas en argent mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double.
Chers frĂšres et sƓurs, le message biblique est trĂšs clair : s’ouvrir avec courage au partage, et c’est cela la misĂ©ricorde ! Et si nous voulons la misĂ©ricorde de la part de Dieu, commençons par la donner nous-mĂȘmes. C’est cela : commençons par nous faire misĂ©ricorde entre concitoyens, entre familles, entre peuples, entre continents. Contribuer Ă  rĂ©aliser une terre sans pauvres veut dire construire une sociĂ©tĂ© sans discriminations, basĂ©e sur la solidaritĂ© qui pousse Ă  partager ce que l’on possĂšde, dans une rĂ©partition des ressources fondĂ©e sur la fraternitĂ© et sur la justice. Merci !
© Traduction de Zenit, Constance Roques
Traduction VIS... douteuse...
Si le jubilé n'atteint pas nos poches, ce n'est pas un vrai jubilé.

CitĂ© du Vatican, 10 fĂ©vrier 2016 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience gĂ©nĂ©rale, Place St.Pierre, le Saint-PĂšre a consacrĂ© sa catĂ©chĂšse au sens biblique du JubilĂ©. Il a expliquĂ© que tous les cinquante ans, au jour de l'expiation, avait lieu un grand Ă©vĂ©nement de libĂ©ration. Cela consistait en une sorte de rĂ©mission gĂ©nĂ©rale qui effaçait les dettes et permettait aux propriĂ©taires dĂ©biteurs de rĂ©cupĂ©rer leurs terres. L'idĂ©e centrale est que la terre appartient Ă  Dieu et a Ă©tĂ© confiĂ©e aux hommes qui sont ses administrateurs. Le jubilĂ© biblique Ă©tait un vrai jubilĂ© de la misĂ©ricorde qui avait pour fonction d'aider le peuple Ă  vivre une fraternitĂ© concrĂšte en cherchant, par une aide rĂ©ciproque, le bien du frĂšre nĂ©cessiteux. Il a ajoutĂ© que d'autres institutions, comme le versement de la dĂźme et les prĂ©mices, ou l'interdiction de prĂȘter, sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intĂ©rĂȘts impossibles ( NdE en bleu, le Pape a dit sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intĂ©rĂȘts impossibles , en effet, le systĂšme fait des contrats impossibles, donc iniques et nuls, puis que des contrats impossibles sont nuls..., le texte Ă©crit officiel VIS triche en Ă©crivant une maladresse, un mensonge ou une manipulation, ci-aprĂšs en rouge, le texte anglais Ă©crit justement ...  impossible...) ...
Preuve: la vidéo ci-dessous.
http://www.ktotv.com/video/00102445/audience-generale-du-10-fevrier-2016
( NdE: au lieu de "disproportionnĂ©s", texte Ă  corriger car manipulĂ© ou maladroit, vu les nombreuses tricheries des lobbies, notamment pĂ©dophiles, dans l'histoire... L'encyclique Vix pervenit donnĂ©e par deux Papes condamne tout intĂ©rĂȘt, quel que soit le taux ), Ă©taient aussi destinĂ©es Ă  aider les pauvres, les orphelins et les veuves. 


Le message du jubilĂ© biblique nous invite Ă  construire une terre et une sociĂ©tĂ© basĂ©e sur la solidaritĂ©, le partage et la juste rĂ©partition des ressources. Le Saint-PĂšre a soulignĂ© que si le JubilĂ© n'arrive pas Ă  nos poches, ce n'est pas un vrai jubilĂ©, et cela ? est dans la Bible, ce n'est pas le Pape qui l'invente?, a-t-il poursuivi. ? Nous sommes tous des hĂŽtes du Seigneur, en attente de la patrie cĂ©leste, appelĂ©s Ă  rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de prĂ©mices, le plus fortunĂ© pourrait-il donner Ă  celui qui est en difficultĂ©! Les prĂ©mices, ne sont pas seulement des fruits des champs, mais de tout autre produit du travail, des salaires, des Ă©conomies, de tant de choses que l'on possĂšde et que l'on gaspille souvent. Cela arrive aussi aujourd'hui. En pensant Ă  cela, l'Ecriture Sainte exhorte avec insistance Ă  rĂ©pondre gĂ©nĂ©reusement aux demandes de prĂȘts, sans faire de calculs mesquins et sans prĂ©tendre Ă  des intĂ©rĂȘts impossibles... Cet enseignement est toujours actuel. A combien de situations d'usure sommes-nous contraints d'assister -s'est exclamĂ© le Pape- et combien de souffrance et d'angoisse apportent-elles aux familles! Et souvent, par dĂ©sespoir, combien d'hommes finissent par se suicider parce qu'ils n'en peuvent plus, il n'ont plus d'espĂ©rance, ils n'ont pas de main ferme qui les aide, seulement la main qui leur demande de payer les intĂ©rĂȘts! L'usure est un pĂ©chĂ© grave qui crie devant Dieu. Cependant le Seigneur a promis sa bĂ©nĂ©diction Ă  celui qui ouvre sa main pour donner largement. Il te donnera le double, peut-ĂȘtre pas en argent, mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double?. Avant de conclure, le Pape a rappelĂ© que ?si nous voulons la misĂ©ricorde, commençons par faire, nous, la misĂ©ricorde entre citoyens, dans les familles, les peuples et les continents. Contribuer Ă  rĂ©aliser une terre sans pauvres, signifie construire une sociĂ©tĂ© sans discrimination, basĂ©e sur la solidaritĂ© qui conduit Ă  partager ce que l'on possĂšde, dans une distribution des ressources fondĂ©e sur la fraternitĂ© et la justice?.

Dieu et l'Ă©conomie ?


Deux extraits du Catéchisme catholique de Jean-Paul II:

2438 Diverses causes, de nature religieuse, politique, économique et financiÚre confÚrent aujourd'hui "à la question sociale une dimension mondiale " (SRS 9). La solidarité est nécessaire entre les nations dont les politiques sont déjà interdépendantes. Elle est encore plus indispensable lorsqu'il s'agit d'enrayer les " mécanismes pervers " qui font obstacle au développement des pays moins avancés (cf. SRS 17 ; 45). Il faut substituer à des systÚmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35), à des relations commerciales iniques entre les nations, à la course aux armements, un effort commun pour mobiliser les ressources vers des objectifs de développement moral, culturel et économique

2449 DĂšs l'Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (annĂ©e de rĂ©mission, interdiction du prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt et de la conservation d'un gage, obligation de la dĂźme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) rĂ©pondent Ă  l'exhortation du DeutĂ©ronome : " Certes les pauvres ne disparaĂźtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : tu dois ouvrir ta main Ă  ton frĂšre, Ă  celui qui est humiliĂ© et pauvre dans ton pays " (Dt 15, 11). JĂ©sus fait sienne cette parole : " Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m'aurez pas toujours " (Jn 12, 8). Par lĂ  il ne rend pas caduque la vĂ©hĂ©mence des oracles anciens : " Parce qu'ils vendent le juste Ă  prix d'argent et le pauvre pour une paire de sandales ... " (Am 8, 6), mais il nous invite Ă  reconnaĂźtre sa prĂ©sence dans les pauvres qui sont ses frĂšres (cf. Mt 25, 40) :


Il faut substituer Ă  des systĂšmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35),

interdiction du prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt ...voir les rĂ©fĂ©rences qui font penser Ă  une guerre nuclĂ©aire...Amos 8,6

Rerum Novarum en 1891 ( Une autre forme d'usure vorace...).
Rappelons les textes :
« Une usure vorace est encore venue s’ajouter au mal (de la destruction des anciennes corporations). CondamnĂ©e Ă  plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessĂ© d’ĂȘtre pratiquĂ©e, sous une autre forme, par des hommes avides de gain, d’une insatiable cupiditĂ© ».[1]
« Ce pouvoir (Ă©conomique discrĂ©tionnaire) est surtout considĂ©rable chez ceux qui, dĂ©tenteurs et maĂźtres absolus de l’argent, gouvernent le crĂ©dit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par lĂ , ils distribuent en quelque sorte le sang Ă  l’organisme Ă©conomique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que sans leur consentement nul ne peut plus respirer ».[2]

Dans la suite du texte, Pie XI souligne deux consĂ©quences du pouvoir discrĂ©tionnaire des maĂźtres de l’argent sur l’économie :
- la « dĂ©chĂ©ance du pouvoir politique (
) tombĂ© au rang d’esclave et devenu le docile instrument (
) de toutes les ambitions de l’intĂ©rĂȘt ».
- l’ « internationalisme ou impĂ©rialisme international de l’argent, funeste et exĂ©crable, pour lequel lĂ  oĂč est la fortune, lĂ  est la patrie ».
Cette double caractĂ©ristique des temps modernes : le dĂ©veloppement de l’usure sous de nouvelles formes, la domination de l’économie et de la politique par les puissances d’argent a Ă©tĂ© reconnue aussi bien par des hommes de finance et des hommes politiques (trop peu nombreux hĂ©las !) que par des doctrinaires de ces deux disciplines. Nous en citerons quelques-uns :

L'architecte et philosophe Gaston Bardet dans son livre "Demain, c'est l'an 2000! parle de l'usure, 

Editeur Jacques Petit et ses Fils, 1, rue Dupetit-Thouars, Angers, 1959. [Cet ouvrage contient un paragraphe relatif au "super-mĂ©canisme concentrationnaire" que constituent nos systĂšmes bancaires multipliant "les mĂ©faits de l'usure et du crĂ©dit" - usure, i.e. "tout ce qui se perçoit au-delĂ  de ce qui a Ă©tĂ© prĂȘtĂ©", que condamne le CatĂ©chisme du Concile de Trente s'appuyant sur le prophĂšte ÉzĂ©chiel, chap. XVIII, verset 17, de l'Ancien Testament, et sur une parole de JĂ©sus-Christ rapportĂ©e par l'Évangile selon S. Luc, disant :

 "PrĂȘtez sans rien espĂ©rer de lĂ .", chap. VI, verset 34 (cf. CatĂ©chisme du Concile de Trente, chapite 35, § 4 : De la rapine.).-

 Outre cela, l'auteur met en garde les responsables de notre politique agricole contre les désastres que provoqueraient - et qu'ont déjà provoqués dans le monde - la déforestation, le sur-pùturage ou la culture extensive, le collectivisme ou la mondialisation, l'érosion par le vent et l'eau se chargeant ensuite de raviner les sols, les crises, le chÎmage, les récessions...

Les monts de piĂ©tĂ© prĂȘtent sur gage, Frais de garde....C'est autre chose. L'argent n'est avancĂ© qu'une fois, il n'y a pas de multiple "crĂ©ation ex nihilo" d'argent,


Le catĂ©chisme du Concile de Trente (1566) n'y va pas par quatre chemins : "L'usure fut toujours un crime trĂšs grave et trĂšs odieux, mĂȘme chez les paĂŻens. 
 Qu'est-ce que de prĂȘter avec usure? Qu'est-ce que de tuer un homme ? Il n'y a pas de diffĂ©rence".

...Avec St Thomas, qui consacre à l'usure une "question" de la Somme théologique, nous avons une démonstration rationnelle.

A la base de la dĂ©monstration de St Thomas, le fait que la valeur de l'argent tient seulement au fait qu'il peut ĂȘtre consommĂ© (comme du vin ou du blĂ© et Ă  la diffĂ©rence d'une maison ou d'un champ dont on peut distinguer la propriĂ©tĂ© et l'usufruit). St Thomas reconnaĂźt l'obligation de remboursement et la lĂ©gitimitĂ© d'un gage ; quant au risque de non remboursement, il ne peut pas ĂȘtre compensĂ© a priori. St Thomas distingue le simple prĂȘt d'argent, qui ne doit pas porter intĂ©rĂȘt, et l'apport d'argent confiĂ© Ă  un entrepreneur dont il est lĂ©gitime d'attendre un revenu.
....avec une prise de risque et un apport de gestion...

On ne peut pas vendre le temps car le temps est Ă  Dieu...

On ne peut pas prĂȘter deux fois la mĂȘme chose. (on voit maintenant que par la crĂ©ation monĂ©taire ex nihilo, c'est 100 (sic) fois la mĂȘme chose...

La lutte contre l'usure est proclamée en chaire et ordonnée par le roi, suivi par le Parlement de Paris. Et les pénalités sont applicables quel que soit le taux de l'usure : la différence que faisait le Moyen Age entre usures modérées et excessives est abolie par l'ordonnance de Blois de 1579 qui demeura en vigueur jusqu'en 1789, avec une croissance économique enviée par le monde entier...

L'Eglise interdit le prĂȘt d'argent, dĂ©signĂ© du nom odieux d'usure. Elle n'est pas la seule. Le prĂȘt d'argent rĂ©munĂ©rĂ© a presque universellement suscitĂ© la rĂ©pulsion. La Bible, la Politique d'Aristote, le Coran condamnent le prĂȘt, quels que soient la forme et le taux d'intĂ©rĂȘt perçu. ...

Le DeutĂ©ronome interdit le prĂȘt rĂ©munĂ©rĂ© entre Juifs mais l'autorise Ă  un non-juif. Saint Ambroise l'autorise Ă©galement s'il s'agit de prĂȘter Ă  "celui qu'il ne serait pas criminel de tuer. LĂ  oĂč il existe un droit de guerre, il y a Ă©galement un droit d'usure". Le pape LĂ©on le Grand : "l'intĂ©rĂȘt de l'argent, c'est la mort de l'Ăąme". Saint Bonaventure rĂ©sume l'idĂ©e aristotĂ©licienne et biblique de la stĂ©rilitĂ© de l'argent : "L'argent ne fructifie pas par lui-mĂȘme mais son fruit lui vient d'ailleurs". Pour les Juifs du temps de JĂ©sus, l'intĂ©rĂȘt Ă©tait interdit ; ce qu'ils sont en droit d'attendre, ce n'est pas une rĂ©tribution mais seulement la possibilitĂ© de recevoir un jour, en cas de besoin, la rĂ©ciprocitĂ© du service rendu (il est remarquable que le mĂȘme mot de la Vulgate, mutuum žsignifie Ă  la fois "emprunt" et "rĂ©ciprocitĂ©"). En rappelant la parole du Christ, "ne redemandez pas votre bien Ă  celui qui vous l'emprunte", l'Eglise en fait un appel Ă  la saintetĂ© et ne demande pas qu'on en fasse une loi. Par contre, elle mĂšne une guerre sans merci au prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt. La doctrine des PĂšres eut toujours, on le conçoit, la faveur des masses. Dante rencontre l'"usurier" dans son enfer.

Extraits du forum confiance...


En 1462 Ă  PĂ©rouse, BarnabĂ© de Terni, moine rĂ©collet vient prĂȘcher contre les usuriers; il propose d'organiser une quĂȘte dont le capital serait destinĂ© Ă  former une banque charitable. Ainsi fĂ»t ouvert le premier "Monte di pietĂ ". Ceux qui manquent d'argent pour leur subsistance journaliĂšre peuvent ainsi trouver Ă  emprunter sans intĂ©rĂȘt des petites sommes d'argent en donnant un gage pour la sĂ»retĂ© des prĂȘts. Les projets des moines rĂ©collets ont un grand succĂšs en Italie.

Le Concile de Latran approuva formellement ces institutions sous rĂ©serve qu'elles n'exigent d'intĂ©rĂȘt que pour couvrir les frais d'administration. L'histoire des premiers Monts de PiĂ©tĂ© est donc liĂ©e Ă  la papautĂ©. La premiĂšre expĂ©rience française, qui date de 1577 se fit en Avignon, alors domaine pontifical.

sans intĂ©rĂȘt, que pour couvrir les frais....


Un petit rappel des circonstances:

"On lut ensuite quatre décrets, dont le premier concerne les monts-de-piété.

" Au moyen Ăąge, dit encore ici M. Audin, l'Italie Ă©tait en proie Ă  la rapacitĂ© des Juifs, qui prĂȘtaient Ă  d'Ă©normes intĂ©rĂȘts, et en plein soleil faisaient le mĂ©tier que certains hommes d'armes en Allemagne pratiquaient Ă  l'entrĂ©e d'une forĂȘt, lorsque la nuit Ă©tait venue.

" Un pauvre moine rĂ©collet, nommĂ© BarnabĂ©, sentit son cƓur Ă©mu Ă  la vue de ces populations pressurĂ©es par les IsraĂ©lites, et il rĂ©solut de venir au secours de ses frĂšres. Il monte donc en chaire, Ă  PĂ©rouse, vers le milieu du quinziĂšme siĂšcle, et... propose de faire dans la ville une quĂȘte gĂ©nĂ©rale dont le produit serait employĂ© Ă  fonder une banque qui viendrait en aide aux indigents. Sans doute que Dieu mit ce jour-lĂ  dans la voix du moine quelque chose d'entraĂźnant ; car il Ă©tait Ă  peine descendu de chaire, que la ville rĂ©pondait Ă  l'appel de l'orateur... On donna Ă  cette banque le nom de mont-de-piĂ©tĂ©, c'est-Ă -dire de masse, parce que les fonds de la banque ne consistaient pas toujours en argent, mais souvent en grains, en Ă©pices, en denrĂ©es de diverses sortes.

" La chaire chrĂ©tienne ne cessait d'exciter le zĂšle des populations en faveur des monts... Un rĂ©collet, du nom de Bernardin Thomitano, nĂ© Ă  Feltre, en 1433, se distingua surtout par ses succĂšs. Le peuple le suivait en foule, et Ă©coutait dans le ravissement ses imprĂ©cations contre des hommes qu'il appelait des vendeurs de larmes... Il est vrai que ces usuriers Ă©taient sans pitiĂ© pour les chrĂ©tiens. A Parme, ils tenaient vingt-deux bureaux oĂč ils prĂȘtaient Ă  20 pour cent ; le succĂšs de la parole du moine s'explique donc facilement. En passant Ă  Padoue, Bernardin de Feltre renversa toutes ces maisons de prĂȘt, entretenues Ă  l'aide des larmes du peuple, et la ville vit bientĂŽt s'Ă©lever, grĂące Ă  la pitiĂ© de quelques hommes riches, une banque oĂč le pauvre put venir emprunter, sur nantissement, au taux de 2 pour cent.

" Un moine se prĂ©senta pour renverser l'Ɠuvre de Bernardin...; il appartenait Ă  cet ordre des dominicains qui, suivant l'expression de MĂ©lanchthon, s'Ă©tait volontairement emprisonnĂ© dans la discipline de la primitive Église. Cajetan... ne cherchait pas, comme on le pense bien, Ă  venir en aide aux usuriers ; c'est l'usure au contraire qu'il poursuivait dans l'institution des monts-de-piĂ©tĂ©. Rigide thomiste, il dĂ©sapprouvait le prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt, quelque forme qu'il revĂȘtĂźt, et accusait formellement les fondateurs de ces banques de dĂ©sobĂ©issance aux commandements de Dieu et de l'Église. Au fond, les deux moines plaidaient la mĂȘme cause, celle du pauvre : l'un en attaquant comme usuraire, l'autre en dĂ©fendant comme charitable la banque populaire. La querelle dura longtemps. Les ordres s'en mĂȘlĂšrent : celui de Saint-Dominique se distingua par sa polĂ©mique toute thĂ©ologique ; celui des capucins ou des frĂšres-mineurs, par une notion plus profonde des besoins de la sociĂ©tĂ©...

" La papautĂ© rĂ©solut de terminer des disputes qui troublaient la paix des consciences... LĂ©on X voulait la paix ; le concile de Latran s'occupa donc, Ă  la demande du pape, des monts-de-piĂ©tĂ©. Les PĂšres, auxquels la question avait Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ©e, Ă©taient connus par leur savoir et leur charitĂ©, L'examen fut lent, patient et profond : les livres nombreux des adversaires et des apologistes de ces maisons de prĂȘt furent Ă©tudiĂ©s et comparĂ©s, et quand il ne resta plus aucune objection sĂ©rieuse Ă  rĂ©soudre, l'autoritĂ© parla.

" LĂ©on X, aprĂšs une brĂšve exposition de la dispute, reconnaĂźt qu'un vif amour de la justice, un zĂšle Ă©clairĂ© pour la vĂ©ritĂ©, une charitĂ© ardente envers le prochain, ont animĂ© ceux qui soutenaient ou combattaient les monts-de-piĂ©tĂ© ; mais il dĂ©clare qu'il est temps, dans l'intĂ©rĂȘt de la religion, de mettre fin Ă  des dĂ©bats qui compromettent la paix du monde chrĂ©tien (1). " Il dĂ©finit en consĂ©quence, avec l'approbation du saint concile, que les monts-de-piĂ©tĂ©, Ă©tablis en diverses villes, et confirmĂ©s par l'autoritĂ© du saint-siĂšge, et oĂč l'on reçoit Ă  titre d'indemnitĂ© une somme modĂ©rĂ©e avec le capital, sans que les monts eux-mĂȘmes en profitent, ne prĂ©sentent point d'apparence de mal, ni d'amorce au pĂ©chĂ©, ni rien qui les fasse improuver, mais qu'un tel prĂȘt est au contraire mĂ©ritoire et digne de louange, qu'il n'est nullement usuraire, et qu'il est permis de les faire valoir devant le peuple comme charitables et enrichis d'indulgences concĂ©dĂ©es par le saint-siĂšge ; qu'on pourra dans la suite en Ă©riger d'autres semblables avec l'approbation du siĂšge apostolique ; que ce serait cependant, ajoute le dĂ©cret, une Ɠuvre beaucoup plus parfaite et beaucoup plus sainte, si l'on Ă©tablissait des monts-de-piĂ©tĂ© purement gratuits, c'est-Ă -dire si leurs fondateurs y attachaient en mĂȘme temps des revenus, pour payer en tout ou en partie les gages des gens de service qu'on y emploie. Il finit en dĂ©clarant excommuniĂ©s par le fait mĂȘme, tous ceux qui oseraient Ă  l'avenir disputer de vive voix ou par Ă©crit contre les termes de cette dĂ©finition."

(1) M Audin, Hist, de LĂ©on X.

...et oĂč l'on reçoit Ă  titre d'indemnitĂ© une somme modĂ©rĂ©e avec le capital, sans que les monts eux-mĂȘmes en profitent...

Ă  titre d'indemnitĂ© n'est pas un intĂ©rĂȘt fonction du temps...c'est des frais de garde, sans profit...

Un peu facile de dire que c'est une permission pour les abus actuels...en tout cas pas pour des intĂ©rĂȘts composĂ©s exponentiels, 117 fois le montant initial Ă  10 pour cent sur une durĂ©e de 50 ans, cartes visa Ă  18 %...

...que ce serait cependant, ajoute le dĂ©cret, une Ɠuvre beaucoup plus parfaite et beaucoup plus sainte, si l'on Ă©tablissait des monts-de-piĂ©tĂ© purement gratuits,
Combien y a-t-il de telles institutions dans les pays chrétiens ?

Quelle faiblesse devant la cupidité si grande ! Quel exemple pour les pauvres, qui meurent par milliards, notamment par avortement, une ville par année en France...car les familles font passer les banquiers et les impÎts avant la vie de leurs propres enfants...

Oh vous les philosophes, savants aveugles et borgnes, imbus de votre suffisance.

Amos, 8,6...et vos tĂȘtes seront chauves...vous vendrez le pauvre pour le prix d'une sandale...c'est Ă  peu prĂšs ce que vous touchez en intĂ©rĂȘts sur votre compte en banque...


Pour Aristote, une création humaine qui ferait des petits serait une abomination. Or, l'argent est une création humaine qui fait des petits et ces petits prennent la place des petits des hommes. Voici une cause du problÚme des retraites...


Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper...

Commentaires:

De quand date la derniĂšre mise en garde claire!

Les § 2438 et 2449 du Catéchisme de 1992 cité par François, auxquels il faut ajouter le § 2269 ("Les trafiquants, dont les pratiques usuriÚres et mercantiles provoquent la faim et la mort de leurs frÚres en humanité, commettent indirectement un homicide"), condamnent clairement l'usure mais ne la définissent pas. Le dernier enseignement détaillé sur l'usure est l'encyclique Vix pervenit.

> Ne pensez vous pas que l'interdiction du prĂȘt Ă  intĂ©rĂȘt aux clercs relĂšve plutĂŽt d'abus de ceux ci qui auraient Ă©tĂ© cause de scandales.

Quelle qu'en soit l'origine, le fait est lĂ  : les clercs ont, depuis le Concile de NicĂ©e, l'interdiction de prĂȘter Ă  intĂ©rĂȘt, comme les laĂŻcs depuis la dĂ©crĂ©tale de LĂ©on le Grand en 445.

Cher animateur,
...
En revanche, vous n'avez pas le droit de dire que "l'Eglise ne juge pas injuste un intĂ©rĂȘt "modeste"". L'acceptation d'un intĂ©rĂȘt modeste ne vaut que pour les monts-de-piĂ©tĂ©. L'encyclique Vix pervenit, postĂ©rieure au Ve concile du Latran qui accepta un intĂ©rĂȘt modeste pour les monts-de-piĂ©tĂ©, dit bien (§ 3, II) : "il ne sert Ă  rien de dire que ce profit n'est pas excessif, mais modĂ©rĂ©".

Cordialement Ă  tous,
GĂ©rald


Versements Ă  tous dĂšs la conception

Projet de loi d'application de monnaie-pleine


Vous savez aussi que l'Église catholique a toujours condamnĂ© la perception d'intĂ©rĂȘts sur le prĂȘt d'argent, le qualifiant d' usure, notamment dans Vix Pervenit du pape BenoĂźt XIV.



La monnaie actuelle est une autre forme d'usure vorace qui est mortelle...  


Il n'y a pas deux monnaies mais au moins trois, la monnaie rĂ©elle, les billets et les piĂšces, la fausse monnaie, celle Ă©mise par la banque ex nihilo, du nĂ©ant, ex nihilo, Ă  intĂ©rĂȘts composĂ©s qui restent dans le monde rĂ©el et monnaies dĂ©truites, sic, Ă  chaque remboursement, ad nihilo, en fait une fausse monnaie par abus de marque et du public, qui dilue les vraies monnaies et valeurs. Et il y a une troisiĂšme monnaie de compte, uniquement bancaire, qui ne circule qu' entre les banques commerciales et centrales. Signalons que celles-ci veulent la mondialisation car les changes de devises sont des crĂ©ations monĂ©taires ex nihilo Ă©normes qui influencent le rĂ©el vers la dĂ©cadence, car un pouvoir immĂ©ritĂ© en main d'abuseurs patentĂ©s.

Il y a en plus des cent autres  monnaies en suisse, la principale étant le wir, www.wir.ch , les multiples systÚmes de points, miles, sels, talents, tauchrings, etc...

Voir une liste partielle Ă  la fin du lien ci-dessous





Lancement de l'initiative. Parmi le comité d'initiative, devant la BNS à Berne, deux romands, MM P. Mottier, tout à gauche sur la photographie, et François de Siebenthal, le 3Úme en partant de la droite.
Un banquier suisse explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire... 
Voir ci-dessous, sur youtube...

www.youtube.com/results?search_query=françois+de+siebenthal



Entre 1946 et 1990, les intĂ©rĂȘts nets ont augmentĂ©s dans une proportion de 1 Ă  259,5: Un vol "lĂ©gal" colossal, le taux de croissance de l’intĂ©rĂȘt correspond au taux de croissance du PNB rĂ©el portĂ© Ă  la puissance 5

Entre 1946 et 1990, aux Etats-Unis, les revenus d'intĂ©rĂȘts sont passĂ©s de 3,6 Ă  14,7% du revenu des particuliers; le PNB rĂ©el s'est accru dans une proportion de 1 Ă  3,8 alors que le PNB monĂ©taire a augmentĂ© selon un rapport de 1 Ă  25,7, si bien que l'indice de dĂ©flation du PNB a grimpĂ© dans une proportion de 1 Ă  6,8; les salaires se sont Ă©levĂ©s dans une proportion de 1 Ă  27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmentĂ© selon un rapport de 1 Ă  33,9 et les intĂ©rĂȘts nets dans une proportion de 1 Ă  259,5.

Le pape François soutiendrait l'initiative "Monnaie pleine"? Bien-sûr...

16.05.2018 par Sylvia Stam / Traduction et adaptation Maurice Page

Le pape François accepterait l’initiative ‘Monnaie pleine’. Cet argument des initiants, diffusĂ© sur internet ainsi qu’au travers d’une vidĂ©o et d’un flyer, en vue de la votation populaire du 10 juin en Suisse, passe mal. Pour le prĂ©sident de Justice et Paix, il s’agit d’une rĂ©cupĂ©ration politique digne des fake-news.

Sous le titre: “Pape François: ‘Non Ă  une monnaie qui rĂšgne, au lieu de servir'”, accompagnĂ© d’une grande photo, les initiants soulignent que “dans son encyclique (sic) “Evangelii gaudium”, le pape François critique le rĂšgne de l’argent et fournit ainsi une bonne justification Ă  l’initiative pour une rĂ©forme monĂ©taire”. AprĂšs avoir repris une large citation de l’exhortation apostolique (no 56), le texte relĂšve ensuite que l’initiative “donne une rĂ©ponse claire” Ă  l’interpellation du pontife. Outre le fait d’une traduction orientĂ©e du titre – le texte original dit “Non Ă  l’argent qui gouverne au lieu de servir”- la rĂ©cupĂ©ration des propos du pape au service de ce projet politique suscite des interrogations.

“C’est une fake-news”

Thomas Walliman, prĂ©sident ad intĂ©rim de la Commission Justice et paix de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques suisses, relĂšve que les dĂ©clarations du pape n’ont Ă  priori rien Ă  faire avec l’initiative “Monnaie pleine”. “PrĂ©tendre que le pape soutiendrait l’initiative est une ‘fake news’ et me semble trĂšs problĂ©matique au plan de l’éthique des mĂ©dias”, a-t-il expliquĂ© Ă  kath.ch. La personne qui ne connaĂźt pas “Evangelii gaudium” peut effectivement croire que le pape soutient cette dĂ©marche.
Dans sa lettre apostolique “Evangeli gaudium”, le pape critique la domination de l’argent et les inĂ©galitĂ©s engendrĂ©es par le systĂšme financier”, rĂ©pond Raffael WĂŒthrich, porte-parole des initiants. Selon lui, l’initiative Monnaie pleine veut que le systĂšme financier serve toute la sociĂ©tĂ©. “Ce que le pape François a publiquement encouragĂ©.”
“Les inĂ©galitĂ©s ne pourront pas ĂȘtre rĂ©solues seulement par l’initiative”, rĂ©torque Thomas Walliman. Elle n’empĂȘche pas la distribution de l’argent des pauvres vers les riches ou vice versa, pas plus qu’elle ne remet en question le systĂšme capitaliste. “C’est encore une fake-news”.

La vidéo retirée

La vidĂ©o avec l’image du pape, placĂ©e sur youtube en mars et visible jusqu’au 11 mai, au moment oĂč le quotidien alĂ©manique Blick a rĂ©vĂ©lĂ© son existence, a depuis Ă©tĂ© retirĂ©e. Ce qu’a confirmĂ© Raffael WĂŒttrich en expliquant qu’il ne voulait pas blesser les sentiments religieux. L’argumentation ‘papale’ continue cependant de figurer sur le site internet de l’initiative.
InterpellĂ© sur l’existence d’un papillon dĂ©veloppant cette mĂȘme argumentation, le nonce apostolique en Suisse, Mgr Thomas Gullickson a expliquĂ© le 13 mai qu’il vĂ©rifierait si les initiants avaient obtenu l’autorisation de reproduire le document du pape. (cath.ch/kath.ch/mp)

https://www.cath.ch/newsf/le-pape-francois-soutiendrait-linitiative-monnaie-pleine/
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