Lausanne, haut du Petit Chêne, près de St François :-)
Avez-vous mis votre Bannière ? (balcon, balustrade, façade, etc.)
http://www.initiative-monnaie-pleine.ch/commandez-du.../
Ray Zaharia
27 mai, 11:28
Pour les indécis et pour tous ceux que "l'establishment", ou plutôt les "1%"... cherchent à intimider, (secteur bancaire, CF, et économistes à gages...), il faut peut être rappeler une évidence mise en lumière par AJ Holbecq, (certains l'appellent "le théorème d'Holbecq", mais il s'agit en realité d'une évidence). Dans ce but, je propose le texte suivant, certainement perfectible: A la différence des entreprises et des ménages, une nation souveraine qui possède une économie robuste et une balance commerciale proche de l'équilibre, peut " *dans certaines limites* se prêter à elle même" ! (Tous *les mots* comptent !) Cela suppose bien entendu que cette nation dispose d'une banque centrale. (Encore appelée: "Institut d'émission et Prêteur en dernier ressort".) Il me semble la Suisse et la BNS remplissent l'ensemble de ces conditions. Cela veut dire qu'au lieu d'emprunter sur les marchés financiers (sous le prétexte fumeux ou le mantra de la... "modernité" !), les pouvoirs publics suisses peuvent s'endetter auprès de la BNS, pour financer la construction de nouveaux biens publics. (Ecoles, hopitaux, crèches, sources d'énergies renouvelables, Etc.) Dans ce cas, la nécessité de rembourser cette dette est à peu près aussi impérieuse que celle de... "se rembourser à soi même" ! Bien entendu, tous ceux qui vont perdre les milliards d'interêts que cette façon de procéder peut permettre d'économiser, vont s'exclamer d'une seule voix: "Il n'y a pas d'argent magique !" (Cf. Theresa May, ou l'ancien banquier E. Macron.) Meme s'il s'agit surtout de protéger les "intérêts"... (à plus d'un sens du terme !), du secteur bancaire, il existe une parcelle de vérité dans cette affirmation corporatiste: c'est ici qu'on retrouve la restriction *dans certaines limites*, mentionnée ci dessus. Il se trouve que la création de monnaie permanente et gratuite (celle de la BNS), peut être trop abondante, (tout autant d'ailleurs, que la monnaie ephèmère et payante créée par les banques.) C'est à ce niveau qu'apparait en pleine lumière l'absurdité de la revendication d'une banque centrale totalement independante: c'est un peu comme si dans une voiture, on considerait que le maniement de l'accélerateur et du frein peuvent être totalement independants ! Une politique économique digne de ce nom doit pouvoir conjuguer l'outil monétaire et l'outil budgétaire: s'il apparaît que la masse monétaire est devenue trop abondante par rapport au niveau d'activité, elle doit pouvoir être réduite, afin d'éliminer tout risque d'inflation. Il suffit dans ce cas qu'une partie des impôts ne soit pas dépensée, et que la monnaie correspondante soit détruite c a d... "remboursée"à la BNS.
Ray Zaharia
27 mai, 11:28
Pour les indécis et pour tous ceux que "l'establishment", ou plutôt les "1%"... cherchent à intimider, (secteur bancaire, CF, et économistes à gages...), il faut peut être rappeler une évidence mise en lumière par AJ Holbecq, (certains l'appellent "le théorème d'Holbecq", mais il s'agit en realité d'une évidence). Dans ce but, je propose le texte suivant, certainement perfectible: A la différence des entreprises et des ménages, une nation souveraine qui possède une économie robuste et une balance commerciale proche de l'équilibre, peut " *dans certaines limites* se prêter à elle même" ! (Tous *les mots* comptent !) Cela suppose bien entendu que cette nation dispose d'une banque centrale. (Encore appelée: "Institut d'émission et Prêteur en dernier ressort".) Il me semble la Suisse et la BNS remplissent l'ensemble de ces conditions. Cela veut dire qu'au lieu d'emprunter sur les marchés financiers (sous le prétexte fumeux ou le mantra de la... "modernité" !), les pouvoirs publics suisses peuvent s'endetter auprès de la BNS, pour financer la construction de nouveaux biens publics. (Ecoles, hopitaux, crèches, sources d'énergies renouvelables, Etc.) Dans ce cas, la nécessité de rembourser cette dette est à peu près aussi impérieuse que celle de... "se rembourser à soi même" ! Bien entendu, tous ceux qui vont perdre les milliards d'interêts que cette façon de procéder peut permettre d'économiser, vont s'exclamer d'une seule voix: "Il n'y a pas d'argent magique !" (Cf. Theresa May, ou l'ancien banquier E. Macron.) Meme s'il s'agit surtout de protéger les "intérêts"... (à plus d'un sens du terme !), du secteur bancaire, il existe une parcelle de vérité dans cette affirmation corporatiste: c'est ici qu'on retrouve la restriction *dans certaines limites*, mentionnée ci dessus. Il se trouve que la création de monnaie permanente et gratuite (celle de la BNS), peut être trop abondante, (tout autant d'ailleurs, que la monnaie ephèmère et payante créée par les banques.) C'est à ce niveau qu'apparait en pleine lumière l'absurdité de la revendication d'une banque centrale totalement independante: c'est un peu comme si dans une voiture, on considerait que le maniement de l'accélerateur et du frein peuvent être totalement independants ! Une politique économique digne de ce nom doit pouvoir conjuguer l'outil monétaire et l'outil budgétaire: s'il apparaît que la masse monétaire est devenue trop abondante par rapport au niveau d'activité, elle doit pouvoir être réduite, afin d'éliminer tout risque d'inflation. Il suffit dans ce cas qu'une partie des impôts ne soit pas dépensée, et que la monnaie correspondante soit détruite c a d... "remboursée"à la BNS.