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Le Conseil fédéral rejette «Monnaie pleine»

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Le Conseil fédéral préfère protéger quelques banquiers aux salaires indécents au lieu du bien commun des peuples suisses... Une grave erreur historique. 

Il refuse de revenir à un système de monnaie pleine qui a fait ses preuves dans le passé pour continuer dans le nouveau système d'un casino mondial électronique et hasardeux. Il cite l'or comme valeur alors qu'il lutte en fait contre l'or.



Le Conseil fédéral rejette l’initiative «Monnaie pleine» sans contre-projet. Il nie la réalité avec notamment cette phrase.

"Ainsi, les banques commerciales ne pourraient plus octroyer de crédits financés comme aujourd’hui par des dépôts à vue (comptes courants)."

La réalité est exactement le contraire, ce sont les crédits qui créent du néant, EX NIHILO, en latin pour les "initiés", TOUTE LA MONNAIE QUI NOUS EST ALORS LOUéE à INTéRÊTS COMPOSéS ... Le franc suisse doit revenir aux suisses qui en sont les propriétaires, un propriétaire ne doit pas louer son propre bien, c'est du VOL au profit de quelques banquiers, politiciens et actionnaires...


https://www.youtube.com/watch?v=hYzX3YZoMrs

en allemand:
en espagnol:

Projet de loi d'application de monnaie-pleine





Initiative monnaie pleine, questions fréquentes. FAQ.


Remarques et améliorations à siebenthal at gmail . com ou ++ 41 21 652 54 83 merci

Monnaie pleine, Vollgeld, positive money.


Aux USA «...le projet de loi Goldsborough présenté alors, avec l'approbation du Comité sur les Banques de la Chambre ... pratiquement un support unanime. Ce projet de loi fut débattu deux jours à la Chambre, un très simple projet de loi, établissant la politique des Etats-Unis de rétablir et de maintenir la valeur de la monnaie, et ordonnant au Secrétaire du Trésor, aux officiers de la Commission de la Réserve Fédérale et aux Banques de la Réserve Fédérale, de rendre cette politique effective. C'était tout, mais suffisant, et le bill passa, non par un vote partisan: 117 députés républicains votèrent en faveur de ce projet de loi (qui avait été présenté par un député démocrate), et le bill passa par 289 voix contre 60, et de ces 60 députés, seulement 12, par la volonté du peuple, sont encore au Congrès. ( voir la suite de l'histoire tout en bas de cette page ).

Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe par dilution à chaque "création" ex nihilo.


Toutes les monnaies deviennent de la monnaie de singe, diluées par la création monétaire ex nihilo, du néant, des abus qui détruisent les économies. On tue les poules aux oeufs d'or, sic.
Grâce à monnaie pleine, on peut maintenant faire un projet de loi et y intégrer tout ce qu'on veut, y compris les détails du RBI et lutter contre les dérivés, çà vaut la peine d'y travailler immédiatement, dans les jours qui viennent


Préparons un texte et discutons avec les parlementaires, voir les commissions ci-dessous.



Commissions de l'économie et des redevances CER

Planification des séancesCoordonnées
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Berne, 24.02.2016 - Lors de sa séance d’aujourd’hui, le Conseil fédéral s’est prononcé contre l’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!» (initiative dite «Monnaie pleine»). Il a justifié ce rejet en invoquant principalement les risques imprévisibles que la refonte du système monétaire demandée par les auteurs de l’initiative entraînerait pour le secteur financier et, par conséquent, pour l’ensemble de l’économie. Le Conseil fédéral ne présentera pas de contre-projet.

L’initiative populaire «Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!» (initiative dite «Monnaie pleine») demande l’élaboration d’un nouveau cadre pour le système monétaire suisse. Elle propose qu’un nouvel article 99 de la Constitution confère à la Banque nationale suisse (BNS) le monopole de la création de monnaie scripturale. Ainsi, les banques commerciales ne pourraient plus octroyer de crédits financés comme aujourd’hui par des dépôts à vue (comptes courants). L’initiative prévoit également de distribuer directement l’argent nouvellement créé aux collectivités publiques ou aux citoyens.

Tout comme les auteurs de l’initiative, le Conseil fédéral reconnaît l’importance d’une place financière stable. Il estime cependant que l’initiative ne permettrait pas d’assurer, comme elle le promet, une meilleure protection des détenteurs de comptes en cas de difficultés financières des banques, car elle ne préserverait pas les banques des problèmes de liquidités et de solvabilité. C’est pourquoi le Conseil fédéral souhaite plutôt poursuivre sa stratégie visant à renforcer la stabilité de la place financière au moyen d’une réglementation appropriée. D’importants progrès ont déjà été réalisés dans ce domaine au cours de ces dernières années, avec l’adaptation des prescriptions aux normes de Bâle III et aux exigences applicables aux établissements financiers d’importance systémique («too big to fail»).

L’argent mis en circulation par la BNS a aujourd’hui pour contrepartie des réserves de devises et d’or inscrites au bilan. Si, comme le demande l’initiative, cet argent est mis en circulation par transfert aux pouvoirs publics ou aux citoyens, cela pourrait ébranler la confiance dans la valeur de ce moyen de paiement. La capacité d’action de la BNS en matière de politique monétaire pourrait ainsi diminuer, et il serait plus difficile de garantir la stabilité des prix.

Une refonte du système financier et monétaire impliquerait de manière générale des incertitudes et des risques pour l’économie suisse. Aucune économie moderne n’a jamais mis en place un système de «réserve pleine» ou de «monnaie pleine». Si la Suisse était la seule à changer de système, cela mettrait en danger la position internationale de sa place financière. La mise en œuvre du nouveau système entraînerait une insécurité juridique et des désavantages concurrentiels pour les établissements financiers opérant en Suisse. Et un affaiblissement du secteur financier comporterait à son tour des risques pour le reste de l’économie suisse, notamment parce que l’initiative pourrait avoir pour effet de restreindre l’octroi de crédits.

Pour toutes ces raisons, le Conseil fédéral rejette l’initiative. Celle-ci étant en contradiction avec sa stratégie visant à garantir la stabilité financière, il renonce également à présenter un contre-projet direct ou une contre-proposition indirecte. Le Département fédéral des finances a été chargé de rédiger d’ici au 1er décembre 2016 un message à l’intention du Parlement.

Adresse pour l'envoi de questions:

Serge Gaillard, directeur de l’Administration fédérale des finances AFF
Tél. +41 58 462 60 05, serge.gaillard@efv.admin.ch

Auteur:

Conseil fédéral
Internet: https://www.admin.ch/gov/fr/accueil.html
Département fédéral des finances
Internet: http://www.dff.admin.ch

La propagande commence à large échelle, des tissus de manipulations, exemple dans le journal de la Coop...
La propagande de la COOP

Question intéressante dans le "le savais-tu" du magazine COOP :

<<< Qui a inventé le papier monnaie ? >>>

Mais le traitement de cette question pue la propagande (volontaire ou pas, je ne sais pas, mais j'ai mon idée) ...

En premier lieu (encadré A) il est dit "on commença à payer avec du métal" c'est faux, on commença plutôt par tenir des comptabilités.

Ensuite (B) laisse croire que les dirigeants (assimilés à l'état) sont les ancêtres du billet. Mais des billets sur lesquels Untel écrivait devoir ceci cela à Tel-autre, il en existait bien avant la mise en place de la monnaie papier.
Et en plus, c'est justement l'état qui en interdisait l'usage comme moyens d'échange (il est encore interdit de payer un du avec une reconnaissance de dette autre que les billets officiels) sans doute pour se réserver le monopole de la monnaie (ou plus précisément pour le réserver aux banquiers privés).

Finalement le point (C) est le pire.
En disant que la banque Nationale suisse a obtenu le droit exclusif d'émettre des billets de banque, l'auteur de cet article laisse croire que :
1) cette banque est autre chose qu'une banque privée et qu'elle serait gérée par la nation suisse, alors qu'elle est une banque privée gérée par des privés qui n'ont jamais été élus.
2) En omettant de dire que les billets sont une part infime de la monnaie en circulation*, en disant que seule la BNS peut créer de la monnaie, cet article renforce l'ignorance de la réalité : L'essentiel de la monnaie en circulation est crée à partir de rien par des banques privées !

Cet article est donc une honte.

Et j'espère que des gens plus entendus que moi, comme le sont François de SiebenthalGérard Foucher ou encore Blaise Rossellat, que ces gens là profiteront de ce scandale pour pousser un coup de gueule, voir pour réclamer un droit de réponse dans ce magazine gratuit !

* aujourd'hui la grande majorité des payements se font par des transactions sans sortir le porte-monnaie ...



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