Coupole du palais fédéral avec la devise suisse, un pour tous et tous pour un
Suisse: la défense des plus faibles.
La civilisation suisse Valser, la défense des plus faibles.
Cathédrale de Lausanne,un embryon humain dans la rosace, à protéger. L'inscription "Oculos humeris", les yeux de l'épaule de Sichem, symbole des Saints Joseph, les protecteurs des plus faibles...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Joseph
Cathédrale de Lausanne,un embryon humain dans la rosace, à protéger. L'inscription "Oculos humeris", les yeux de l'épaule de Sichem, symbole des Saints Joseph, les protecteurs des plus faibles...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Joseph
Saint Materne est vénéré localement dans de nombreux lieux au mois de septembre (le 14, le 20 ou le 25 selon les lieux). Prudence avec les tentatives de mise en doute de la vérité historique prouvée par les faits...
Saint Materne, le fils de la veuve de Naïm et le dernier message du Pape en Suisse à l’Allmend de Berne pour les JMJ 2005.
1. Steh auf! Lève-toi! Álzati! Sto se! (Lc 7,14).
Ces paroles du Seigneur au jeune de Naïm résonnent aujourd’hui avec force dans notre assemblée, et elle s’adresse à vous, chers jeunes, garçons et filles catholiques de Suisse ! ( et du monde... ).
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2004/june/documents/hf_jp-ii_spe_20040605_bern-youth.html
Les anciennes traditions, notamment de ma famille, confirmées par de nombreux théologiens dont Saint Pierre Canisius, et les historiens Orose et Socrate, nous apprennent que Materne était le fils ressuscité par Jésus, de la veuve de Naïm (Luc 7,11-17) dont le texte est exactement celui utilisé par le Pape pour envoyer les Suisses aux JMJ 2005.
Ayant précédé Saint Pierre à Rome, celui-ci, ayant appris que toutes les légions romaines avaient disparu dans les forêts du nord des Alpes,l’envoya dans ces régions pour convertir cette grande puissance.
Il a commencé à Octodure (Martigny) Thun et Lausanne. C’est alors qu’il rencontra ses deux
disciples Euchère et Valère. Un jour Materne, arrivant en Alsace dans
l’importante cité romaine de Ehl Vet ou Helvet, épuisé par ses périples,
s’endormit dans la paix du Seigneur. Ses disciples ne pouvant se
résoudre à sa disparition prirent le chemin de Rome, allèrent voir
Pierre dans sa prison, et celui-ci leur donna son bâton pastoral. Ils
revinrent en Alsace, le déposèrent sur le corps et Materne ressuscita
une deuxième fois.
Saint Materne, évêque et disciple de Saint Pierre a évangélisé aussi
l’Alsace et la vallée du Rhin avant de s’installer à Worms, Trèves et
meurt à Cologne. Tous trois arpentèrent la Suisse et la vallée du
Rhin, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes.
Nous connaissons celui de Ehl et aussi celui que nous pouvons encore
voir de nos jours à Avolsheim prés de Molsheim: c’est le petit
sanctuaire appelé Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre).
Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous
lequel, la tradition veut que l’évêque Materne y ait prêché et ait été
arrosé par l’eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la
fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Age
d’église mère pour toutes les localités environnantes.
Il est facile de penser que Materne et ses disciples ne sont pas
partis en Allemagne sans avoir laissé derrière eux un clergé pour
continuer la mission commencée et l’église d’Avolsheim (ou une autre)
a peut-être été plus qu’une simple église et peut-être une église
épiscopale pour le siège apostolique fondé par Materne. Ce qui
justifierait la construction du baptistère que nous voyons encore à un
peu moins d’un kilomètre de là.
Un ancienne tradition veut aussi qu’il ait construit l’actuelle église
Saint Pierre le Vieux à Strasbourg. On peut bien considérer Materne
comme l’apôtre et le fondateur du siège épiscopal de
Lausanne/Aventicum/Helvétie qui couvrait toute la région, notamment le
Mont Pilate selon Voragine et St Nicolas de Flüe aurait une grande
importance pour l’Eglise.
Le royaume burgonde de Worms était
catholique et ils résistèrent aux Huns d’Attila dans la grande
bataille des Nibelungen, décrite par un évêque catholique sur 7
parchemins qui viennent d’être retrouvés. Les Burgondes, les seuls barbares qui ne violent pas les
femmes, venaient de Bornholm dans la Baltique, puis de Pologne avec leurs vaches blanches et rousses dites du Siebenthal ( simmental).
A en croire les témoignages concordant de deux historiens de l’Eglise vivant au Ve s., Orose et Socrate, une partie
au moins des Burgondes du Rhin étaient catholiques. Ce royaume romano
germain est attaqué par une coalition romaine, hunnique (Attila) et
franque. Cette gigantesque bataille, Les Nibelungen, écrite par un
évêque, fit plus de 20’000 morts. Leur chant était : Christus regnat,
Christus vincit, Christus imperat, Gloria Patri…Sicut erat… La langue
des Valsers suisses est la plus proche de la langue des Nibelungen. Le complot
continue aux champs catalauniques, Huns et Romains liquident par ruse
le maximum de « barbares » chrétiens. Idilco, princesse burgonde, tue
Atle (Attila) pendant la nuit de « noces » forcée.
Une autre preuve de cette christianisation est celle de St Maurice qui
avait reçu l’ordre de tuer tous les habitants près de Octodure (
Martigny) au Nord des Alpes car ils étaient tous déjà chrétiens. Son
refus et celui de sa légion furent la cause du célèbre martyr. Les
modèles chrétiens de Zabulon et Nephtali, existent encore près de Sion
en Suisse, modèles du fédéralisme.
Les premiers rois chrétiens au Nord des alpes.
Cette période est une des grandes phases de l’histoire chrétienne. St
Sigismond, burgonde, est le premier roi saint chrétien au Nord des
alpes, est inhumé à St Maurice.
Les Burgondes régnèrent le long du Rhin ( Worms, Cologne), puis sur les actuelles Suisse, Bourgogne, Dauphiné et Provence.
Godomar, son frère héritier de la
couronne, ordonna aux Burgondes de se cacher dans les Alpes à Gessenay
Gstaad et donnât la couronne à tous, car tous sont prophètes, prêtres
et rois dans les rings burgondes, ancêtres des Landsgemeinde et de la
démocratie directe suisse pour gérer l’Allmend.
Vu la coalition des forces qui voulaient les détruire, car c’était le premier royaume chrétien, les Burgondes, sur l’ordre de leur roi G odomar se sont réfugiés autour de G essenay, G Sana, Saanen, autour d’une autre église St Maurice, G staad, G steig, à une journée de marche du sanctuaire de St Maurice, qu’ils avaient construits et financés pour l’éternité de la Laus perennis de leur roi St SiG Gismond.
Le G est important, Grüss Gott, Gemeinde, Germains, Gemut, Grund, Genf,
Notre tradition dit que nous venons de Japhet, comme les arméniens, prononcé Gaphet, avec le G guttural mixte de Goth.
Nos adversaires voulaient se moquer de nous en parlant de l’art « gothique » des cathédrales burgondes.
En 491, Clovis épouse la nièce de deux rois burgondes, Clotilde, dont les parents et les
frères ont été massacrés par des proches. Elle est chrétienne, elle
fera tout pour amener son époux à la conversion et à la Foi au Christ.
N’oublions pas que de nombreux historiens situent le site de la
Bataille de Tolbiac dans l’actuel Kochersberg au nord-ouest de
Strasbourg ou près de Cologne, cette bataille, dont il avait promis à
sa femme burgonde Clotilde qu’il se convertirait au Dieu des Chrétiens
si celui-ci lui donnait la victoire. La tradition veut que cette
promesse eût été prononcée au château du Frankenbourg entre Strasbourg
et Colmar. Ne manquez pas d’aller vous promener au Frankenbourg, il se
trouve au dessus du village de Neubois. En plus de faire une visite
historique, vous y ferez un pèlerinage. En effet la Vierge-Marie est
apparue plusieurs fois au 19 ème siècle sur le sentier et on y trouve
un beau calvaire, une chapelle et une source
Les Papes de Lausanne.
Le duc de Savoie qui avait été élu et couronné pape, sous le nom de
Félix V par le concile de Bâle qui s’est terminé ä Lausanne, après
avoir voulu promulguer le dogme de l’Immaculée Conception et pour
faire la Paix en 1449, déposa la tiare à Lausanne et, conservant le
titre de cardinal-évêque de Sainte Sabine (protodiacre), vint finir
ses jours à Ripaille la joie, d’où il administra l’évêché jusqu’à sa mort en
tant que numéro deux de l’Eglise catholique.
Le Pape Jules II fût évêque de Lausanne.
C’est lui qui a stabilisé les gardes suisses au Vatican.
Le visage du St Suaire
était brodé sur les aubes des prêtres de Lausanne et la grande rosace
parle encore des miracles de la résurrection des embryons morts.
St Materne ressuscitera une troisième fois probablement à la fin des temps, ...
http://www.de-siebenthal.com/ site05.htm
La grande prière était dite par les armées suisses (Walser-burgondes) la nuit avant les batailles de défense, dès que 3 étoiles étaient visibles dans le ciel, femmes et hommes ensembles au combat. Ils ont sauvé plusieurs fois l’Europe de grandes invasions païennes.
Chaque unité avait son lecteur éclairé par des torches si nécessaire.
Tous, sauf les lecteurs et les luminaires, étaient de mémoire debout pour les textes, à genoux pour les deux Notre Père et Ave Maria, couchés face aux étoiles aux 3 Notre-Père des parties impaires et couché face à terre pour la 2ème partie, celle du Christ en croix, et tous debout aux autres prières.
Chaque fois qu’il y a 5 prières, on chante I E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia, Abba) qui était chanté en final pour accepter la mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la première vraie consomme. Le Shin de l’humanité au milieu de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne...Ste Anne et
St I E O U A Kim ( Joachim) étaient priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).
Chaque fois qu’il y a sept prières, on demande les sept dons du St Esprit.
Au nom Longine, le commandant embrasse la lance de Bourgogne, qui contient un clou de la croix et qui est le prototype de la lance du Légionnaire originaire la Gaule qui s’est converti en voyant le Christ mourir sur la Croix.
( cette lance est à Vienne, une copie est à Cracovie)
Il fallait au moins huit personnes en rond pour donner le ton à l’armée rangée en ordre de bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines mélangées.
Les Burgondes étaient connus pour ne jamais violer les femmes, même à la guerre, ce qui est miraculeux...
L’héritage de St SigisMund
Tous les chrétiens ont reçu de par l’onction du baptême, complété par la chrismation ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait « prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement de l’ordre donne à certains de ses membres un sacerdoce ministériel. Ces deux sacerdoces sont différents et complémentaires.
« Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismale, vie de foi, d’espérance et de charité, vie selon l’Esprit, le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens ». (Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres, Libreria editrice vaticana, cité du Vatican 1997) .
Tous sont égaux en démocratie directe
ahabà (amour agape dans la première alliance) a a a, 3 voyelles a plus h et b,
a, gorge grande ouverte, symbole divin, A, alpha, allah....
b, symbole du papa
aba ( papinou),
H, inspiration, expiration, vie, lettre donnée à Abraham et à Sarah...
abram, abra h am, sara, ...
Que ton Nom soit sanctifié, pour le sanctifier, il faut le chanter...
nous savons maintenant que son nom est compris dans le L io b a suisse, qui est en fait la prière de l’aube à Dieu, IOA, qui a donné l’aube, LIOBA, est ce fameux chant attirait les vaches vers le père de famille chaque matin.
I E O U A,
que des voyelles de la bouche qui s’ouvre toujours plus en un souffle et qu’un nouveau né peut dire.
soit articulé en manière trinitaire
I O A
le Père,
I E sh O U A le Fils, avec sh, le shin qui signifie l’humanité en Dieu et
A ll E U I A le St Esprit, avec 2 L, car il souffle comme il veut
Malachie, fin de la première alliance, finit en disant:
Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, Et le coeur des
enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays
d‘interdit.
et la nouvelle alliance commence par une généalogie de pères et de fils...
Le monde moderne fait exactement le contraire, il tue les lignées, les mariages, l’amour...
Choisi la Vie, ou la mort...
De peur que je ne vienne frapper le pays d‘interdit
Et le nouveau Testament commence justement par le récit d’une lignée...
I E shO U A, (Matthieu 24.36)
I E O U A Shalaom….
I E shO U A Shalaom
A ll E l UIA Shalaom
I O A
SI QUA FATA SINANT ( devise de la Cathédrale de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos humeris, dans le vitrail de la rose, à 3 heures...)
Cette simplicité, c’est l’Abbé Bovet lui même qui en parle le mieux lorsqu’il évoque sa Suisse natale : « Mon Pays que j’ai servi à ma manière, de tout mon coeur, en le célébrant par mes chansons. Mon Pays que je continue à chanter jusqu’au dernier souffle de ma vie. Car il est vrai de dire que ce peuple, je l’ai aimé et je l’aime profondément. Mon but, en écrivant des chansons pour lui, a été de lui donner de la joie, de l’aider dans son labeur de tous les jours, de faire luire à ses yeux sans qu’elle s’éteigne, la flamme généreuse de l’espérance, du courage, de l’optimisme. C’est cela que j’ai voulu. J’y ai mis tous mes efforts et toute ma foi. J’y ai mis une sincérité rigoureuse. Ai-je réussi ma tâche ? Il est encore trop tôt pour le dire. En tout cas, mes chansons, je ne les ai pas écrites comme un simple compositeur, mais comme un prêtre aussi, et ce fut là mon ministère et mon apostolat. »
Le compositeur des alpages ne devrait pas éclipser le compositeur de Musique Sacrée, mais son succès en a décidé autrement. On se fera une opinion avec « Nouthra Dona di Maortse » (Notre-Dame des Marches, lieu de pélerinage suisse), pièce toute empreinte de piété populaire, mais ô combien priante. L’Abbé Bovet y révèle un phrasé à la fois coulant, dynamique, et plein de dévotion [La Procure peut vous fournir une version bilingue de cette pièce].
Nouthra Dona di Maortse
vivement recommandé de l’écouter...
NOUTHRA DONA DI MAORTSE – Joseph Bovet (1879 - 1951)
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Nous avons raison de compter sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais moments.
Près de votre fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous garder dans le bon chemin.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Il a beaucoup passé dans votre petite chapelle,
des gens qui y ont prié, de ceux qui y ont pleuré.
Sur votre belle hauteur, ils ne vous laissent pas seule,
ceux qui ont des soucis ils viennent vous appeler.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Venez nous aider nous avons très besoin,
pour faire toujours bien comme il faut ce qu’il faut.
Il nous semble quelquefois que le ciel est tellement haut,
que nous pourrons jamais grimper jusque làhaut.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Quand il faudra mourir c’est vous qui faut nous prendre,
nous vous avons tant dit qu’il faut pas nous oublier.
D’ici pas trop longtemps laissez nous attendre,
devant le paradis sans y nous faire entrer.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Nous avons raison de compter sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais moments.
Près de votre fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous garder dans le bon chemin.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
RéSUMé DE L’ HISTOIRE DE LA FAMILLE DE SIEBENTHAL
Le premier connu des de Siebenthal selon le dictionnaire historique des familles suisses, on le nommait Rudolph von Siebenthal en 1166. Le nom vient très certainement de Saanen et Gstaad, lieu de confluence de 7 vallées et du « Sibithal » (cf vieilles cartes et vocabulaire à Thun). Encore aujourd’hui on l’appele Sibithal (toujours dit à Thun). Le Siebenthal est le lieu d’origine de tous les Valser ou Walser libres . On verra plus bas l’importance de ce peuple-nation pour l’Europe.
Comme c’était la coutume au Moyen-Âge, ces chevaliers libres du Siebenthal allaient faire des incursions par le Col du Pillon dans le Sud pour aller chercher les marchandises qui leur manquaient dans les montagnes surtout le sel, indispensable pour lutter contre des maladies, par exemple le goitre, pour les provisions d’hiver et le fromage. Sans ça ils vivaient de la chasse d’après les histoires de la région. On sait même qu’ils allaient faire des voyages jusque dans le Piémont par le Grand St Bernard, mais les lieux les plus fréquentés étaient la vallée du Rhône et la partie supérieure du lac Léman, surtout St Maurice, leur lieu de sépultures.
Dans l’Ober-Simmenthal, leur lieu d’habitation, ils vivaient du commerce et de l’élevage (chèvres, chevaux, moutons). La race bovine du Simmenthal apportée par les Burgondes existait déjà, mais ils commençaient déjà à la sélectionner. Ces chevaliers libres étaient paysans, vivaient dans des chalets avec leur bétail, les autres construisaient des tours et des petites fortifications (pour leur protection). De cette manière, il arriva que le chevalier Rudolph von Siebenthal resta dans le pays du Gessenay (en ce temps là, une partie du pays de Gruyère) vint s’établir dans ces lieux et dans la vallée du Sibithal, on lui en donna son nom. Plus tard, alors que le comte de Gruyère avait d’énormes dettes, les bernois « achetèrent » la contrée du Gessenay. C’est à partir DU « TURMBUCH » du Château de IOA nel ( du Vanel), transféré à G sana ( Gessenay, alias Saanen) que nous possédons des sources sûres sur la généalogie des familles du lieu.
Les von Siebenthal ont toujours voulu améliorer ce qu’ils faisaient, notamment leur cheptel. Les vaches, chèvres, poules, chevaux, mulets de Saanen, Gessenay, Gstaad sont connus dans toutes les Alpes. Ce travail, qui a duré des siècles, a donné des animaux domestiques parfaitement adaptés à leur milieu et l’économie Valser était autarcique, sauf pour le sel. La doctoresse Kousmine cite leur alimentation comme un exemple à suivre pour guérir des maladies de la civilisation.
D’après le Turmbuch, un des de Siebenthal avait commandé une compagnie à la bataille de Grandson de 1476. Benedickt von Siebenthal (1663), élu en 1713 comme Sekelmeister (boursier de l’état), n’est resté que peu de temps. Au 1714 déjà Landesfenner (porte drapeau et chef de section de la contrée, i.e. responsable militaire), avec droit de justice. Son fils, Johan von Siebenthal, né le 18 juin 1694, fut de nouveau élu caissier en 1714 jusqu’en 1734.
Le Landesfenner (porte drapeau) était très honoré car il portait le drapeau donné par le Pape en raison de la vaillance de leurs combats en faveur de l’Eglise, notamment par Jules II.
Ce drapeau a été saisi par les bernois et se trouve encore comme « trophée » au musée historique de Berne...
Le fils de ce Johan, à nouveau Johan surnommé « Kastlan » (le châtelain) car il vivait dans une maison fortifiée, a été élu secrétaire du district (Bezugschreiber) en 1747 jusqu’en 1753. Plus tard, il devient Bailli (Prefekt). Son descendant fut de nouveau un Johan, né en 1752, décédé le 25 mai 1826. Son fils ainé, né 1792, s’établit dans le Turbach. Le chalet qu’il a construit de 1830 à 1832 existe toujours et est la propriété de Mademoiselle Bühler. Il s’appelait Balthazar Gottlieb von Siebenthal, arrière arrière grand-père de Jean-Luc, Bruno, Hugues, François et Marie-Luce, et avait 16 enfants.
Son fils, Jean de Siebenthal, né en 1832 est décédé en 1916 à Grandchamp (Chillon). C’est dans ce Grandchamp qu’il avait acheté vers 1855 le vieux moulin du Château de Chillon et il s’en servait pour la farine (cf tableau dans l’hôtel du Byron à Chillon).
Ce Jean de Siebenthal s’est marié deux fois. Sa première femme était une Brandt de La Lenk. Elle reçut une fillette qui mourut en bas âge. La maman en a tellement souffert qu’elle en mourait en 1876.
Notre arrière-grand-mère fut Esther de Siebenthal qui était venue du Bissenstalden (Gessenay) pour la soigner. Son père était un von Grünigen et c’était un Pfifferjôkerli (cf Col de chaude). Le frère ainé d’Esther, Johan von Grünigen, étudia la théologie à Richama (Basel) et partit vers 1880 pour l’Amérique où il devint pasteur de la région de Salt City, près de Madison. Il y fut enseveli. La fille aînée de ce pasteur est décédée le 12 décembre 1976 à l’âge de 103 ans. Elle s’est endormie le jour de son anniversaire alors que les soeurs de la maison de repos, où elle habitait, lui lisait les lettres et télégrammes de félicitations.
La femme de Jean vers 1878, lui enfanta cinq fils et une fille: Walter, Daniel, Emmanuel ,(notre grand-père), Elisabeth (décédée en 1917, Mme Zumbrunnen), Benjamin, Clément.
Walter fut mécanicien et Daniel agriculteur, tandis que Benjamin s’occupait de la scierie. Emmanuel faisait des malles et des caisses de voyage et de voiture. Clément a fait les premiers stores en rouleaux. C’est aussi Clément qui a inventé un hélicoptère et a reçu une médaille d’inventeur à Bruxelles. Ce sont tous ces frères qui construisaient des avions et hydravions utilisés par l’armée suisse pendant la première guerre mondiale. (cf livre écrit par M. Cornaz). Emmanuel épousa Rosa née Seiter, mère de William, Clarice, Jean et Michel. William (1912-1999) fut maître de menuiserie, Clarice (1914...) institutrice et peintre, Jean (1917-2006) mathématicien.
La civilisation Valser
Des familles burgondes recherchant l’indépendance et la liberté sont montées dans la montagne, dans ce qui s’appelle maintenant le ‘Simmenthal, jadis le Siebenthal, la vallée (thal) des sept (sources) Brunnen. Sieben Brunnen est au-dessus de Saanen (en allemand), Gessenay (en français), Gstaad (en anglais). Ces trois lieux ne sont qu’une seule commune.
La principale originalité des Valser est juridique. (« est le dernier garçon qui hérite du domaine .familial, mais à condition de s’occuper de ses, parents (père, mère, et les frères, et soeurs en cas de nécessité). Celle coutume donne des fruits bénéfiques:
1. Le petit dernier, assurance vie et maladie de toute la famille est écouté et respecté.
2. Dès son jeune âge, sa voix compte au chapitre.
3. Ce chapitre, Landsgemeinde, sert aussi à la gestion de l’allmend (ce qui appartient à tous).
4. Les aînés doivent partir avec une partie du cheptel dans la vallée voisine. Les Valser ont ainsi colonisé toutes les hautes Alpes (Suisse, France, Italie, Allemagne, Liechtenstein, Autriche et même Yougoslavie). Un film du Club alpin suisse retrace une partie de celle histoire.
C’est la victoire des petits contre les puissants, à l’image de la plupart des chroniques bibliques.
Leur place forte se nommait Vanel, en fait IOAnel, en l’honneur de Dieu et du nel, celui qui gagne après le bourg au Joass.
Le jass ( ioass, i o a ss ) est un jeu des valsers.
Leurs jeux sont pleins de philosophie subtile, jass, hâte-toi lentement...
Le jass donne la priorité au bourg ( Buur, Bauer, paysan, Burgonde, cf la rue de Bourg à Lausanne, la rue des Burgondes), puis au neuf, nell, avant l’empereur, le roi et la reine, à l’initiative de Godomar, Patrice d’occident, qui s’est caché dans les montagnes et qui a basé le pouvoir sur l’allmend (toutes les personnes sont prêtres, prophètes et rois).
Tous les Valsers (Walser) viennent du Siebenthal, (maintenant Ober und Nieder Simmental), vallées placées sous le chiffre sept, sept sources, sept villages..., vallées des routes de refuge des Rings burgondes. Les Valsers sont les héritiers des Nibelungen du Royaume de Worms et leur langue reste proche malgré les siècles. Les vraies Nibelungen, écrites par un évêque, racontent les batailles des Burgondes contre notamment Attila et ses Huns, ami d’enfance d’Aetius le comploteur. Les romains voulaient se venger des légions perdues à 100 % lors de la bataille du Toten Burg, Attila sera finalement tué par une princesse Burgonde, Idilco et Aetius par l’empereur lui-même, après la boucherie des champs catalauniques, gigantesque champ de bataille de plus de 100km de rayon où la fourberie des deux amis fera s’exterminer les « barbares chrétiens burgondes » contre les « autres barbares », les Huns n’étant à dessein que rarement face aux Romains.
Vu la coalition des forces qui voulaient les détruire, car c’était le premier royaume chrétien, les Burgondes, sur l’ordre de leur roi G odomar se sont réfugiés autour de G essenay, G Sana, Saanen, autour d’une autre église St Maurice, G staad, G steig, à une journée de marche du sanctuaire de St Maurice, qu’ils avaient construits et financés pour l’éternité de la Laus perennis de leur roi St SiG Gismond.
Le G est important, Grüss Gott, Gemeinde, Germains, Gemut, Grund, Genf,
Puis ils se sont répandus au fil des migrations Valsers dans toutes les Alpes, au-dessus de 1’000 mètres.
Il a commencé à Octodure (Martigny) Thun et Lausanne. C’est alors qu’il rencontra ses deux
disciples Euchère et Valère. Un jour Materne, arrivant en Alsace dans
l’importante cité romaine de Ehl Vet ou Helvet, épuisé par ses périples,
s’endormit dans la paix du Seigneur. Ses disciples ne pouvant se
résoudre à sa disparition prirent le chemin de Rome, allèrent voir
Pierre dans sa prison, et celui-ci leur donna son bâton pastoral. Ils
revinrent en Alsace, le déposèrent sur le corps et Materne ressuscita
une deuxième fois.
Saint Materne, évêque et disciple de Saint Pierre a évangélisé aussi
l’Alsace et la vallée du Rhin avant de s’installer à Worms, Trèves et
meurt à Cologne. Tous trois arpentèrent la Suisse et la vallée du
Rhin, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes.
Nous connaissons celui de Ehl et aussi celui que nous pouvons encore
voir de nos jours à Avolsheim prés de Molsheim: c’est le petit
sanctuaire appelé Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre).
Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous
lequel, la tradition veut que l’évêque Materne y ait prêché et ait été
arrosé par l’eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la
fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Age
d’église mère pour toutes les localités environnantes.
Il est facile de penser que Materne et ses disciples ne sont pas
partis en Allemagne sans avoir laissé derrière eux un clergé pour
continuer la mission commencée et l’église d’Avolsheim (ou une autre)
a peut-être été plus qu’une simple église et peut-être une église
épiscopale pour le siège apostolique fondé par Materne. Ce qui
justifierait la construction du baptistère que nous voyons encore à un
peu moins d’un kilomètre de là.
Un ancienne tradition veut aussi qu’il ait construit l’actuelle église
Saint Pierre le Vieux à Strasbourg. On peut bien considérer Materne
comme l’apôtre et le fondateur du siège épiscopal de
Lausanne/Aventicum/Helvétie qui couvrait toute la région, notamment le
Mont Pilate selon Voragine et St Nicolas de Flüe aurait une grande
importance pour l’Eglise.
Le royaume burgonde de Worms était
catholique et ils résistèrent aux Huns d’Attila dans la grande
bataille des Nibelungen, décrite par un évêque catholique sur 7
parchemins qui viennent d’être retrouvés. Les Burgondes, les seuls barbares qui ne violent pas les
femmes, venaient de Bornholm dans la Baltique, puis de Pologne avec leurs vaches blanches et rousses dites du Siebenthal ( simmental).
A en croire les témoignages concordant de deux historiens de l’Eglise vivant au Ve s., Orose et Socrate, une partie
au moins des Burgondes du Rhin étaient catholiques. Ce royaume romano
germain est attaqué par une coalition romaine, hunnique (Attila) et
franque. Cette gigantesque bataille, Les Nibelungen, écrite par un
évêque, fit plus de 20’000 morts. Leur chant était : Christus regnat,
Christus vincit, Christus imperat, Gloria Patri…Sicut erat… La langue
des Valsers suisses est la plus proche de la langue des Nibelungen. Le complot
continue aux champs catalauniques, Huns et Romains liquident par ruse
le maximum de « barbares » chrétiens. Idilco, princesse burgonde, tue
Atle (Attila) pendant la nuit de « noces » forcée.
Une autre preuve de cette christianisation est celle de St Maurice qui
avait reçu l’ordre de tuer tous les habitants près de Octodure (
Martigny) au Nord des Alpes car ils étaient tous déjà chrétiens. Son
refus et celui de sa légion furent la cause du célèbre martyr. Les
modèles chrétiens de Zabulon et Nephtali, existent encore près de Sion
en Suisse, modèles du fédéralisme.
Les premiers rois chrétiens au Nord des alpes.
Cette période est une des grandes phases de l’histoire chrétienne. St
Sigismond, burgonde, est le premier roi saint chrétien au Nord des
alpes, est inhumé à St Maurice.
Les Burgondes régnèrent le long du Rhin ( Worms, Cologne), puis sur les actuelles Suisse, Bourgogne, Dauphiné et Provence.
Godomar, son frère héritier de la
couronne, ordonna aux Burgondes de se cacher dans les Alpes à Gessenay
Gstaad et donnât la couronne à tous, car tous sont prophètes, prêtres
et rois dans les rings burgondes, ancêtres des Landsgemeinde et de la
démocratie directe suisse pour gérer l’Allmend.
Vu la coalition des forces qui voulaient les détruire, car c’était le premier royaume chrétien, les Burgondes, sur l’ordre de leur roi G odomar se sont réfugiés autour de G essenay, G Sana, Saanen, autour d’une autre église St Maurice, G staad, G steig, à une journée de marche du sanctuaire de St Maurice, qu’ils avaient construits et financés pour l’éternité de la Laus perennis de leur roi St SiG Gismond.
Le G est important, Grüss Gott, Gemeinde, Germains, Gemut, Grund, Genf,
Notre tradition dit que nous venons de Japhet, comme les arméniens, prononcé Gaphet, avec le G guttural mixte de Goth.
Nos adversaires voulaient se moquer de nous en parlant de l’art « gothique » des cathédrales burgondes.
En 491, Clovis épouse la nièce de deux rois burgondes, Clotilde, dont les parents et les
frères ont été massacrés par des proches. Elle est chrétienne, elle
fera tout pour amener son époux à la conversion et à la Foi au Christ.
N’oublions pas que de nombreux historiens situent le site de la
Bataille de Tolbiac dans l’actuel Kochersberg au nord-ouest de
Strasbourg ou près de Cologne, cette bataille, dont il avait promis à
sa femme burgonde Clotilde qu’il se convertirait au Dieu des Chrétiens
si celui-ci lui donnait la victoire. La tradition veut que cette
promesse eût été prononcée au château du Frankenbourg entre Strasbourg
et Colmar. Ne manquez pas d’aller vous promener au Frankenbourg, il se
trouve au dessus du village de Neubois. En plus de faire une visite
historique, vous y ferez un pèlerinage. En effet la Vierge-Marie est
apparue plusieurs fois au 19 ème siècle sur le sentier et on y trouve
un beau calvaire, une chapelle et une source
Les Papes de Lausanne.
Le duc de Savoie qui avait été élu et couronné pape, sous le nom de
Félix V par le concile de Bâle qui s’est terminé ä Lausanne, après
avoir voulu promulguer le dogme de l’Immaculée Conception et pour
faire la Paix en 1449, déposa la tiare à Lausanne et, conservant le
titre de cardinal-évêque de Sainte Sabine (protodiacre), vint finir
ses jours à Ripaille la joie, d’où il administra l’évêché jusqu’à sa mort en
tant que numéro deux de l’Eglise catholique.
Le Pape Jules II fût évêque de Lausanne.
C’est lui qui a stabilisé les gardes suisses au Vatican.
Le visage du St Suaire
était brodé sur les aubes des prêtres de Lausanne et la grande rosace
parle encore des miracles de la résurrection des embryons morts.
St Materne ressuscitera une troisième fois probablement à la fin des temps, ...
http://www.de-siebenthal.com/
La grande prière était dite par les armées suisses (Walser-burgondes) la nuit avant les batailles de défense, dès que 3 étoiles étaient visibles dans le ciel, femmes et hommes ensembles au combat. Ils ont sauvé plusieurs fois l’Europe de grandes invasions païennes.
Chaque unité avait son lecteur éclairé par des torches si nécessaire.
Tous, sauf les lecteurs et les luminaires, étaient de mémoire debout pour les textes, à genoux pour les deux Notre Père et Ave Maria, couchés face aux étoiles aux 3 Notre-Père des parties impaires et couché face à terre pour la 2ème partie, celle du Christ en croix, et tous debout aux autres prières.
Chaque fois qu’il y a 5 prières, on chante I E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia, Abba) qui était chanté en final pour accepter la mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la première vraie consomme. Le Shin de l’humanité au milieu de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne...Ste Anne et
St I E O U A Kim ( Joachim) étaient priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).
Chaque fois qu’il y a sept prières, on demande les sept dons du St Esprit.
Au nom Longine, le commandant embrasse la lance de Bourgogne, qui contient un clou de la croix et qui est le prototype de la lance du Légionnaire originaire la Gaule qui s’est converti en voyant le Christ mourir sur la Croix.
( cette lance est à Vienne, une copie est à Cracovie)
Il fallait au moins huit personnes en rond pour donner le ton à l’armée rangée en ordre de bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines mélangées.
Les Burgondes étaient connus pour ne jamais violer les femmes, même à la guerre, ce qui est miraculeux...
L’héritage de St SigisMund
Tous les chrétiens ont reçu de par l’onction du baptême, complété par la chrismation ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait « prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement de l’ordre donne à certains de ses membres un sacerdoce ministériel. Ces deux sacerdoces sont différents et complémentaires.
« Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismale, vie de foi, d’espérance et de charité, vie selon l’Esprit, le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens ». (Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres, Libreria editrice vaticana, cité du Vatican 1997) .
Tous sont égaux en démocratie directe
ahabà (amour agape dans la première alliance) a a a, 3 voyelles a plus h et b,
a, gorge grande ouverte, symbole divin, A, alpha, allah....
b, symbole du papa
aba ( papinou),
H, inspiration, expiration, vie, lettre donnée à Abraham et à Sarah...
abram, abra h am, sara, ...
Que ton Nom soit sanctifié, pour le sanctifier, il faut le chanter...
nous savons maintenant que son nom est compris dans le L io b a suisse, qui est en fait la prière de l’aube à Dieu, IOA, qui a donné l’aube, LIOBA, est ce fameux chant attirait les vaches vers le père de famille chaque matin.
I E O U A,
que des voyelles de la bouche qui s’ouvre toujours plus en un souffle et qu’un nouveau né peut dire.
soit articulé en manière trinitaire
I O A
le Père,
I E sh O U A le Fils, avec sh, le shin qui signifie l’humanité en Dieu et
A ll E U I A le St Esprit, avec 2 L, car il souffle comme il veut
Malachie, fin de la première alliance, finit en disant:
Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, Et le coeur des
enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays
d‘interdit.
et la nouvelle alliance commence par une généalogie de pères et de fils...
Le monde moderne fait exactement le contraire, il tue les lignées, les mariages, l’amour...
Choisi la Vie, ou la mort...
De peur que je ne vienne frapper le pays d‘interdit
Et le nouveau Testament commence justement par le récit d’une lignée...
I E shO U A, (Matthieu 24.36)
I E O U A Shalaom….
I E shO U A Shalaom
A ll E l UIA Shalaom
I O A
SI QUA FATA SINANT ( devise de la Cathédrale de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos humeris, dans le vitrail de la rose, à 3 heures...)
Cette simplicité, c’est l’Abbé Bovet lui même qui en parle le mieux lorsqu’il évoque sa Suisse natale : « Mon Pays que j’ai servi à ma manière, de tout mon coeur, en le célébrant par mes chansons. Mon Pays que je continue à chanter jusqu’au dernier souffle de ma vie. Car il est vrai de dire que ce peuple, je l’ai aimé et je l’aime profondément. Mon but, en écrivant des chansons pour lui, a été de lui donner de la joie, de l’aider dans son labeur de tous les jours, de faire luire à ses yeux sans qu’elle s’éteigne, la flamme généreuse de l’espérance, du courage, de l’optimisme. C’est cela que j’ai voulu. J’y ai mis tous mes efforts et toute ma foi. J’y ai mis une sincérité rigoureuse. Ai-je réussi ma tâche ? Il est encore trop tôt pour le dire. En tout cas, mes chansons, je ne les ai pas écrites comme un simple compositeur, mais comme un prêtre aussi, et ce fut là mon ministère et mon apostolat. »
Le compositeur des alpages ne devrait pas éclipser le compositeur de Musique Sacrée, mais son succès en a décidé autrement. On se fera une opinion avec « Nouthra Dona di Maortse » (Notre-Dame des Marches, lieu de pélerinage suisse), pièce toute empreinte de piété populaire, mais ô combien priante. L’Abbé Bovet y révèle un phrasé à la fois coulant, dynamique, et plein de dévotion [La Procure peut vous fournir une version bilingue de cette pièce].
Nouthra Dona di Maortse
vivement recommandé de l’écouter...
NOUTHRA DONA DI MAORTSE – Joseph Bovet (1879 - 1951)
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Nous avons raison de compter sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais moments.
Près de votre fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous garder dans le bon chemin.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Il a beaucoup passé dans votre petite chapelle,
des gens qui y ont prié, de ceux qui y ont pleuré.
Sur votre belle hauteur, ils ne vous laissent pas seule,
ceux qui ont des soucis ils viennent vous appeler.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Venez nous aider nous avons très besoin,
pour faire toujours bien comme il faut ce qu’il faut.
Il nous semble quelquefois que le ciel est tellement haut,
que nous pourrons jamais grimper jusque làhaut.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Quand il faudra mourir c’est vous qui faut nous prendre,
nous vous avons tant dit qu’il faut pas nous oublier.
D’ici pas trop longtemps laissez nous attendre,
devant le paradis sans y nous faire entrer.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
Nous avons raison de compter sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais moments.
Près de votre fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous garder dans le bon chemin.
Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
RéSUMé DE L’ HISTOIRE DE LA FAMILLE DE SIEBENTHAL
Le premier connu des de Siebenthal selon le dictionnaire historique des familles suisses, on le nommait Rudolph von Siebenthal en 1166. Le nom vient très certainement de Saanen et Gstaad, lieu de confluence de 7 vallées et du « Sibithal » (cf vieilles cartes et vocabulaire à Thun). Encore aujourd’hui on l’appele Sibithal (toujours dit à Thun). Le Siebenthal est le lieu d’origine de tous les Valser ou Walser libres . On verra plus bas l’importance de ce peuple-nation pour l’Europe.
Comme c’était la coutume au Moyen-Âge, ces chevaliers libres du Siebenthal allaient faire des incursions par le Col du Pillon dans le Sud pour aller chercher les marchandises qui leur manquaient dans les montagnes surtout le sel, indispensable pour lutter contre des maladies, par exemple le goitre, pour les provisions d’hiver et le fromage. Sans ça ils vivaient de la chasse d’après les histoires de la région. On sait même qu’ils allaient faire des voyages jusque dans le Piémont par le Grand St Bernard, mais les lieux les plus fréquentés étaient la vallée du Rhône et la partie supérieure du lac Léman, surtout St Maurice, leur lieu de sépultures.
Dans l’Ober-Simmenthal, leur lieu d’habitation, ils vivaient du commerce et de l’élevage (chèvres, chevaux, moutons). La race bovine du Simmenthal apportée par les Burgondes existait déjà, mais ils commençaient déjà à la sélectionner. Ces chevaliers libres étaient paysans, vivaient dans des chalets avec leur bétail, les autres construisaient des tours et des petites fortifications (pour leur protection). De cette manière, il arriva que le chevalier Rudolph von Siebenthal resta dans le pays du Gessenay (en ce temps là, une partie du pays de Gruyère) vint s’établir dans ces lieux et dans la vallée du Sibithal, on lui en donna son nom. Plus tard, alors que le comte de Gruyère avait d’énormes dettes, les bernois « achetèrent » la contrée du Gessenay. C’est à partir DU « TURMBUCH » du Château de IOA nel ( du Vanel), transféré à G sana ( Gessenay, alias Saanen) que nous possédons des sources sûres sur la généalogie des familles du lieu.
Les von Siebenthal ont toujours voulu améliorer ce qu’ils faisaient, notamment leur cheptel. Les vaches, chèvres, poules, chevaux, mulets de Saanen, Gessenay, Gstaad sont connus dans toutes les Alpes. Ce travail, qui a duré des siècles, a donné des animaux domestiques parfaitement adaptés à leur milieu et l’économie Valser était autarcique, sauf pour le sel. La doctoresse Kousmine cite leur alimentation comme un exemple à suivre pour guérir des maladies de la civilisation.
D’après le Turmbuch, un des de Siebenthal avait commandé une compagnie à la bataille de Grandson de 1476. Benedickt von Siebenthal (1663), élu en 1713 comme Sekelmeister (boursier de l’état), n’est resté que peu de temps. Au 1714 déjà Landesfenner (porte drapeau et chef de section de la contrée, i.e. responsable militaire), avec droit de justice. Son fils, Johan von Siebenthal, né le 18 juin 1694, fut de nouveau élu caissier en 1714 jusqu’en 1734.
Le Landesfenner (porte drapeau) était très honoré car il portait le drapeau donné par le Pape en raison de la vaillance de leurs combats en faveur de l’Eglise, notamment par Jules II.
Ce drapeau a été saisi par les bernois et se trouve encore comme « trophée » au musée historique de Berne...
Le fils de ce Johan, à nouveau Johan surnommé « Kastlan » (le châtelain) car il vivait dans une maison fortifiée, a été élu secrétaire du district (Bezugschreiber) en 1747 jusqu’en 1753. Plus tard, il devient Bailli (Prefekt). Son descendant fut de nouveau un Johan, né en 1752, décédé le 25 mai 1826. Son fils ainé, né 1792, s’établit dans le Turbach. Le chalet qu’il a construit de 1830 à 1832 existe toujours et est la propriété de Mademoiselle Bühler. Il s’appelait Balthazar Gottlieb von Siebenthal, arrière arrière grand-père de Jean-Luc, Bruno, Hugues, François et Marie-Luce, et avait 16 enfants.
Son fils, Jean de Siebenthal, né en 1832 est décédé en 1916 à Grandchamp (Chillon). C’est dans ce Grandchamp qu’il avait acheté vers 1855 le vieux moulin du Château de Chillon et il s’en servait pour la farine (cf tableau dans l’hôtel du Byron à Chillon).
Ce Jean de Siebenthal s’est marié deux fois. Sa première femme était une Brandt de La Lenk. Elle reçut une fillette qui mourut en bas âge. La maman en a tellement souffert qu’elle en mourait en 1876.
Notre arrière-grand-mère fut Esther de Siebenthal qui était venue du Bissenstalden (Gessenay) pour la soigner. Son père était un von Grünigen et c’était un Pfifferjôkerli (cf Col de chaude). Le frère ainé d’Esther, Johan von Grünigen, étudia la théologie à Richama (Basel) et partit vers 1880 pour l’Amérique où il devint pasteur de la région de Salt City, près de Madison. Il y fut enseveli. La fille aînée de ce pasteur est décédée le 12 décembre 1976 à l’âge de 103 ans. Elle s’est endormie le jour de son anniversaire alors que les soeurs de la maison de repos, où elle habitait, lui lisait les lettres et télégrammes de félicitations.
La femme de Jean vers 1878, lui enfanta cinq fils et une fille: Walter, Daniel, Emmanuel ,(notre grand-père), Elisabeth (décédée en 1917, Mme Zumbrunnen), Benjamin, Clément.
Walter fut mécanicien et Daniel agriculteur, tandis que Benjamin s’occupait de la scierie. Emmanuel faisait des malles et des caisses de voyage et de voiture. Clément a fait les premiers stores en rouleaux. C’est aussi Clément qui a inventé un hélicoptère et a reçu une médaille d’inventeur à Bruxelles. Ce sont tous ces frères qui construisaient des avions et hydravions utilisés par l’armée suisse pendant la première guerre mondiale. (cf livre écrit par M. Cornaz). Emmanuel épousa Rosa née Seiter, mère de William, Clarice, Jean et Michel. William (1912-1999) fut maître de menuiserie, Clarice (1914...) institutrice et peintre, Jean (1917-2006) mathématicien.
La civilisation Valser
Des familles burgondes recherchant l’indépendance et la liberté sont montées dans la montagne, dans ce qui s’appelle maintenant le ‘Simmenthal, jadis le Siebenthal, la vallée (thal) des sept (sources) Brunnen. Sieben Brunnen est au-dessus de Saanen (en allemand), Gessenay (en français), Gstaad (en anglais). Ces trois lieux ne sont qu’une seule commune.
La principale originalité des Valser est juridique. (« est le dernier garçon qui hérite du domaine .familial, mais à condition de s’occuper de ses, parents (père, mère, et les frères, et soeurs en cas de nécessité). Celle coutume donne des fruits bénéfiques:
1. Le petit dernier, assurance vie et maladie de toute la famille est écouté et respecté.
2. Dès son jeune âge, sa voix compte au chapitre.
3. Ce chapitre, Landsgemeinde, sert aussi à la gestion de l’allmend (ce qui appartient à tous).
4. Les aînés doivent partir avec une partie du cheptel dans la vallée voisine. Les Valser ont ainsi colonisé toutes les hautes Alpes (Suisse, France, Italie, Allemagne, Liechtenstein, Autriche et même Yougoslavie). Un film du Club alpin suisse retrace une partie de celle histoire.
C’est la victoire des petits contre les puissants, à l’image de la plupart des chroniques bibliques.
Leur place forte se nommait Vanel, en fait IOAnel, en l’honneur de Dieu et du nel, celui qui gagne après le bourg au Joass.
Le jass ( ioass, i o a ss ) est un jeu des valsers.
Leurs jeux sont pleins de philosophie subtile, jass, hâte-toi lentement...
Le jass donne la priorité au bourg ( Buur, Bauer, paysan, Burgonde, cf la rue de Bourg à Lausanne, la rue des Burgondes), puis au neuf, nell, avant l’empereur, le roi et la reine, à l’initiative de Godomar, Patrice d’occident, qui s’est caché dans les montagnes et qui a basé le pouvoir sur l’allmend (toutes les personnes sont prêtres, prophètes et rois).
Tous les Valsers (Walser) viennent du Siebenthal, (maintenant Ober und Nieder Simmental), vallées placées sous le chiffre sept, sept sources, sept villages..., vallées des routes de refuge des Rings burgondes. Les Valsers sont les héritiers des Nibelungen du Royaume de Worms et leur langue reste proche malgré les siècles. Les vraies Nibelungen, écrites par un évêque, racontent les batailles des Burgondes contre notamment Attila et ses Huns, ami d’enfance d’Aetius le comploteur. Les romains voulaient se venger des légions perdues à 100 % lors de la bataille du Toten Burg, Attila sera finalement tué par une princesse Burgonde, Idilco et Aetius par l’empereur lui-même, après la boucherie des champs catalauniques, gigantesque champ de bataille de plus de 100km de rayon où la fourberie des deux amis fera s’exterminer les « barbares chrétiens burgondes » contre les « autres barbares », les Huns n’étant à dessein que rarement face aux Romains.
Vu la coalition des forces qui voulaient les détruire, car c’était le premier royaume chrétien, les Burgondes, sur l’ordre de leur roi G odomar se sont réfugiés autour de G essenay, G Sana, Saanen, autour d’une autre église St Maurice, G staad, G steig, à une journée de marche du sanctuaire de St Maurice, qu’ils avaient construits et financés pour l’éternité de la Laus perennis de leur roi St SiG Gismond.
Le G est important, Grüss Gott, Gemeinde, Germains, Gemut, Grund, Genf,
Puis ils se sont répandus au fil des migrations Valsers dans toutes les Alpes, au-dessus de 1’000 mètres.
http://www.de-siebenthal.com/ site03.htm
www.wir-walser.ch
www.wir.ch
La Suisse des Valsers, des montagnes, des campagnes, malgré des pressions historiques, résiste selon les valeurs ancestrales qui ont fait une Suisse libre et neutre.
Ces valeurs sont le respect des minorités, des différences, la tolérance des autres idées, religions, langues...
Chez les Valsers, contrairement à tout le reste du monde, c’est le cadet, le petit dernier qui hérite du domaine des parents (un peu comme dans toutes les histoires bibliques, David, Jacob...), avec la responsabilité de s’occuper de leur vieillesse et des frères et sœurs qui auraient des revers (Assurance gratuite AVS, risque et maladie).
Leurs habitations sont réparties sur le territoire, les parents ont un petit chalet près du dernier fils. Les domaines sont souvent communs ( allmend) et les décisions sont prises depuis des siècles démocratiquement, sans droit de veto, à main levée.
Leur doctrine pratique se résume en fédéralisme, subsidiarité, corps intermédiaires, communes, cantons, confédération, fiscalité proche des citoyens.
Hofer le tyrolien a défendu ces valeurs même contre les troupes napoléoniennes.
La démocratie directe unique en Suisse (initiative constitutionnelle, référendum) vient de leur histoire.
L’art musical (yodle, tyroliennes, la valse...) et pictural est joyeux.
Les fêtes sont importantes, lors des mariages par exemple, toutes les familles se rassemblaient et, pendant une fête qui durait plusieurs jours, le chalet des mariés était construit et offert gratuitement au jeune couple. Les hommes portent le capet, sorte de Kipa.
Quand un enfant arrive, on dresse une grande pique ornée de son prénom pour en informer toute la vallée. Cette grande pique a servi de modèle pour faire les hallebardes pour la défense des familles.
Les Valsers ont perfectionné la technique de la montagne dans toute l’Europe. Il ont colonisé, depuis leur vallée d’origine, le Siebenthal ( Gstaad, Saanen, Gessenay) la Suisse, l’Allemagne ( Bavière), l’Autriche, la France, l’Italie, le Liechtenstein et même des vallées yougoslaves ( Sbrinz).
Ils sont les spécialistes de la construction des bisses, des routes de montagne, des ponts ( le pont du diable au Gothard, du Sanetsch....).
Un des noms de famille est par exemple von Flüe en allemand, de La Pierre en Français, de la Pierraz en italien.... les von Flüe étaient des Ponti, faiseurs de ponts...
Le modèle humain Valser est St Nicolas de Flüe, père de dix enfants et ermite qui a jeûné pendant 20 ans. Il aimait beaucoup St Maurice et la Vierge d’
Einsiedeln. http://www.kloster-einsiedeln. ch/
Les conseils du Saint à Stans ont sauvé le pays d’une guerre civile et gardé la Suisse en paix depuis des siècles. Voici le secret de la réussite suisse qui se trouve sur
http://www.finality.ch/texte_ n._de_fue.htm
www.bruderklaus.ch Eine biographische Web-Site in Deutsch und Englisch, die reiches Quellenmaterial enthält.
www.bruderklaus.com Eine biographische Web-Site
www.stiftungbruderklaus.ch
Saint Materne et l'introduction du christianisme en Alsace
Origine légendaire de la christianisation de l’Alsace
Une ancienne tradition défendue par certains théologiens dont Saint Pierre-Canisius, affirme que Materne était le fils ressuscité par Jésus, de la veuve de Naïm (Luc 7,11-17).
Ayant suivi Saint Pierre dans sa mission d’évangélisation, celui-ci l'envoya porter la bonne parole dans les régions du nord. Ce dernier s'exécuta et choisit, pour l'accompagner, deux disciples: Valère et Euchaire. Arrivé en Alsace à Ehl (Ellelum), une petite ville de garnison romaine, Materne, voyant partout des autels païens rentre dans un colère effroyable. Il renverse une colonne romaine et se lance dans la construction d'une église. Puis il se rend à Strasbourg (Argentoratum). Là, confronté à une population insensible à la "Divine Parole" le pauvre Materne doit quitter la ville et il décide de retourner à Ehl. Son dépit est tel qu'il y meure quelques jours à peine après son arrivée.
Catastrophés, Valère et Euchaire se précipitent à Rome auprès de Saint-Pierre et lui content le drame. "Qu'à cela ne tienne, prenez mon bâton, repartez à Ehl et vous verrez !". Muni du bâton de Saint-Pierre, les deux hommes repartent en Alsace, perplexes. De retour à Ehl, une surprise les attend. Devant eux, droit comme la Croix, Materne est là qui les attend, à nouveau prêt pour sa mission d’évangélisation. Il avait été ressuscité par le seigneur après avoir reposé pendant 40 jours dans son tombeau. Après ce miracle, les païens se convertirent en grand nombre. A Strasbourg, Materne parvient finalement à fonder la première église catholique de la ville qui, d'après la légende, serait l'actuelle église Saint-Pierre-le-vieux.
Tous trois arpentèrent l'Alsace, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes. Nous connaissons celui d’Ellelum ainsi qu’un petit sanctuaire près d’Avolsheim appelé le Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre). Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous lequel, la tradition veut que l'évêque Materne y ait prêché et ait été arrosé par l'eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Age d'église-mère pour toutes les localités environnantes. Certains voient dans le baptistère situé à un peu moins d'un kilomètre de là, un indice que le Dompeter était peut-être une église épiscopale pour le siège apostolique qu’aurait fondé Materne en Alsace.
Après avoir évangélisé l’Alsace les trois disciples se rendirent à Trèves où les païen se convertirent en si grand nombre qu’ils fondirent le premier évêché de la ville dont Euchère fut le premier évêque. Sous sa direction s’accomplirent de nombreux miracles. Après 25 ans, un ange lui apparut et lui révéla qu’il allait mourir bientôt. Il lui désigna alors Valère comme successeur. Celui dirigea l’évêché pendant 15 ans avant que Materne lui succède à son tour. Entre temps Materne avait fondé les évêchés de Cologne et de Tongres et au total il fut évêque pendant 40 ans. La tradition veut que le bâton de Saint-Pierre qui avait ressuscité Materne, fut conservé à Cologne jusqu’au Xe siècle, lorsque sa partie supérieure fut déposée à Trèves et emmené ultérieurement à Prague par l’empereur Charles IV(1355-1378).
Vestiges historiques et archéologiques
Il est généralement admis par les historiens que le nord de la Gaule fut évangélisé dans la seconde moitié du IIIe siècle par l’importante voie romaine allant de Lyon la capitale des Gaules à Trèves en passant par Metz. Ainsi Saint-Clément aurait été le premier évêque de Metz vers 270, et c’est probablement vers la même période que les premiers missionnaires chrétiens arrivèrent à Trèves. Ainsi il est peut vraisemblable que l’évêché de Trèves soit antérieur à la fin du IIIe siècle. Il est possible que Euchère et Valère en furent les premiers évêques mais il n’existe aucune preuve historique en ce sens.
A côté de ce courant principal, l’Alsace représentait clairement un détour, une province frontière militaire touchée tardivement par les nouvelles idées venues du sud. Les premiers évangélisateurs prêchaient en général dans les grands centres urbains, et s’il est possible qu’une influence chrétienne exista à Strasbourg dès la fin du IIIe siècle (Le saccage du sanctuaire mithriaque de Koenigshoffen dans la seconde moitié du IIIe siècle a été attribué aux jeunes communautés chrétiennes ; le relief et les sculptures ont été brisées en menus morceaux et le sanctuaire rendu définitivement impur par l’inhumation d’un cadavre dans le périmètre sacré), les historiens s’accordent en général pour considérer que la pénétration de la Christianisation en Alsace ne débuta vraiment qu’à partir du début du IVe siècle.
Cette période est marquée par un événement important, à savoir la conversion au christianisme de l’empereur romain Constantin en 325 qui accéléra fort probablement la propagation des idées chrétiennes. Ainsi a été découvert récemment à Ehl une statue de Mercure indigène décapitée et accompagnée de plusieurs monnaies constantiniennes (Constantin fut empereur de 306 à 337). Ce témoignage de destruction des idoles au début du IVe siècle coïncide étrangement avec la légende qui fait d’Ehl le lieu où se réfugia Saint-Materne après avoir été chassé de Strasbourg par les païens.
Il se trouve justement que le nom de Materne soit historiquement associé au règne de Constantin. Dans son histoire ecclésiastique, Eusébius nous dit que :"Materne, le savant évêque de Cologne, prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d'Arles l'année suivante" (Eusebius hist. eccl. X, 5, 18f. GCS 9, 2, 887f). Le concile de 313 fut convoqué par l’Empereur Constantin en rapport à l’hérésie donatiste. Le pape Miltiade, l’évêque d’Arles et celui d’Autun assistèrent également à ce tribunal où Constantin fit du christianisme la seule religion de l’empire. On dit de Materne qu’il avait la confiance de l'empereur Constantin et peut-être que ce dernier l’aurait envoyé diriger les églises de Germanie. Ainsi Materne est présumé avoir été aussi l’évêque de Trèves et de Tongres. Saint-Materne serait mort à Trèves vers 325-328 et au plus tard en 344.
En ce qui concerne l’origine du christianisme à Strasbourg, les archéologues pensent que Saint-Pierre-le-Vieux n’est pas la plus ancienne église de Strasbourg car Sainte-Marguerite et Saint-Thomas seraient en effet de construction plus ancienne. Saint-Pierre-le-Vieux ne peut donc être l’église originelle fondée par Materne. Par contre il existe sous l’église Saint-Pierre le Jeune une crypte, considérée par une autre tradition comme la plus ancienne église de Strasbourg. Il s’agit en fait d’un caveau funéraire romain du IIIe siècle voisin de la route. Il est possible que cette hypogée ait servi d’asile aux Chrétiens pourchassés lors des persécutions du IVe siècle. On a également trouvé dans le cimetière romain de Koenigshoffen un verre chrétien du IVe siècle en cristal gravé portant la représentation du sacrifice d’Abraham et de Moïse faisant jaillir la source du désert.
________________
Sources:
Divers sites internet dont:
Frère Raphaël Steck - Mission gallicane en Alsace
http://www.gallican.org/ alsace.htm
La prochaine session gratuite de formation au crédit social et à la doctrine sociale de l' Eglise aura lieu à Rougemont au Canada en français avec traduction instantanée en anglais, espagnol et polonais, du 27 avril au 7 mai 2017, suivie de notre Jéricho
à Rougemont au Canada
, une semaine d'adoration du 8 au 14 mai 2017.
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Session d’étude en anglais & traduction en espagnol
15 juillet au 21 juillet à Rougemont au Canada
19 juillet : pèlerinage
22 juillet : apostolat
23 juillet : 4è dimanche
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Session d’étude en francais à Rougemont au Canada
21 septembre au 28 septembre
24 septembre- pèlerinage
29 septembre : apostolat
Congrès à Rougemont au Canada
30 septembre 1er & 2 octobre
You are invited & you can stay 2 or 3 weeks http://desiebenthal.blogspot. ca/2016/08/forum-from-jakarta- to-montreal.html
Avec mes meilleurs salutations
Distinti saluti
Kind regards, yours sincerely
Nouvelle adresse: 23, Av. Edouard Dapples, CH 1006 LAUSANNE. SUISSE
Tél: international ++ 41 21 616 88 88
Mobilisation générale: épargnes, retraites... volées légalement !
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Thème pour l'année 2016: Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
www.wir-walser.ch
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La Suisse des Valsers, des montagnes, des campagnes, malgré des pressions historiques, résiste selon les valeurs ancestrales qui ont fait une Suisse libre et neutre.
Ces valeurs sont le respect des minorités, des différences, la tolérance des autres idées, religions, langues...
Chez les Valsers, contrairement à tout le reste du monde, c’est le cadet, le petit dernier qui hérite du domaine des parents (un peu comme dans toutes les histoires bibliques, David, Jacob...), avec la responsabilité de s’occuper de leur vieillesse et des frères et sœurs qui auraient des revers (Assurance gratuite AVS, risque et maladie).
Leurs habitations sont réparties sur le territoire, les parents ont un petit chalet près du dernier fils. Les domaines sont souvent communs ( allmend) et les décisions sont prises depuis des siècles démocratiquement, sans droit de veto, à main levée.
Leur doctrine pratique se résume en fédéralisme, subsidiarité, corps intermédiaires, communes, cantons, confédération, fiscalité proche des citoyens.
Hofer le tyrolien a défendu ces valeurs même contre les troupes napoléoniennes.
La démocratie directe unique en Suisse (initiative constitutionnelle, référendum) vient de leur histoire.
L’art musical (yodle, tyroliennes, la valse...) et pictural est joyeux.
Les fêtes sont importantes, lors des mariages par exemple, toutes les familles se rassemblaient et, pendant une fête qui durait plusieurs jours, le chalet des mariés était construit et offert gratuitement au jeune couple. Les hommes portent le capet, sorte de Kipa.
Quand un enfant arrive, on dresse une grande pique ornée de son prénom pour en informer toute la vallée. Cette grande pique a servi de modèle pour faire les hallebardes pour la défense des familles.
Les Valsers ont perfectionné la technique de la montagne dans toute l’Europe. Il ont colonisé, depuis leur vallée d’origine, le Siebenthal ( Gstaad, Saanen, Gessenay) la Suisse, l’Allemagne ( Bavière), l’Autriche, la France, l’Italie, le Liechtenstein et même des vallées yougoslaves ( Sbrinz).
Ils sont les spécialistes de la construction des bisses, des routes de montagne, des ponts ( le pont du diable au Gothard, du Sanetsch....).
Un des noms de famille est par exemple von Flüe en allemand, de La Pierre en Français, de la Pierraz en italien.... les von Flüe étaient des Ponti, faiseurs de ponts...
Le modèle humain Valser est St Nicolas de Flüe, père de dix enfants et ermite qui a jeûné pendant 20 ans. Il aimait beaucoup St Maurice et la Vierge d’
Einsiedeln. http://www.kloster-einsiedeln.
Les conseils du Saint à Stans ont sauvé le pays d’une guerre civile et gardé la Suisse en paix depuis des siècles. Voici le secret de la réussite suisse qui se trouve sur
http://www.finality.ch/texte_
www.bruderklaus.ch Eine biographische Web-Site in Deutsch und Englisch, die reiches Quellenmaterial enthält.
www.bruderklaus.com Eine biographische Web-Site
www.stiftungbruderklaus.ch
Saint Materne et l'introduction du christianisme en Alsace
Origine légendaire de la christianisation de l’Alsace
Une ancienne tradition défendue par certains théologiens dont Saint Pierre-Canisius, affirme que Materne était le fils ressuscité par Jésus, de la veuve de Naïm (Luc 7,11-17).
Ayant suivi Saint Pierre dans sa mission d’évangélisation, celui-ci l'envoya porter la bonne parole dans les régions du nord. Ce dernier s'exécuta et choisit, pour l'accompagner, deux disciples: Valère et Euchaire. Arrivé en Alsace à Ehl (Ellelum), une petite ville de garnison romaine, Materne, voyant partout des autels païens rentre dans un colère effroyable. Il renverse une colonne romaine et se lance dans la construction d'une église. Puis il se rend à Strasbourg (Argentoratum). Là, confronté à une population insensible à la "Divine Parole" le pauvre Materne doit quitter la ville et il décide de retourner à Ehl. Son dépit est tel qu'il y meure quelques jours à peine après son arrivée.
Catastrophés, Valère et Euchaire se précipitent à Rome auprès de Saint-Pierre et lui content le drame. "Qu'à cela ne tienne, prenez mon bâton, repartez à Ehl et vous verrez !". Muni du bâton de Saint-Pierre, les deux hommes repartent en Alsace, perplexes. De retour à Ehl, une surprise les attend. Devant eux, droit comme la Croix, Materne est là qui les attend, à nouveau prêt pour sa mission d’évangélisation. Il avait été ressuscité par le seigneur après avoir reposé pendant 40 jours dans son tombeau. Après ce miracle, les païens se convertirent en grand nombre. A Strasbourg, Materne parvient finalement à fonder la première église catholique de la ville qui, d'après la légende, serait l'actuelle église Saint-Pierre-le-vieux.
Tous trois arpentèrent l'Alsace, évangélisant la population et construisant des lieux de cultes. Nous connaissons celui d’Ellelum ainsi qu’un petit sanctuaire près d’Avolsheim appelé le Dompeter (Domus-Petri ou Maison de Saint Pierre). Cette église vénérable est ombragée par un très ancien tilleul sous lequel, la tradition veut que l'évêque Materne y ait prêché et ait été arrosé par l'eau de la source Sainte Pétronille, portant le nom de la fille de Saint Pierre. Cette église a servi pendant tout le Moyen Age d'église-mère pour toutes les localités environnantes. Certains voient dans le baptistère situé à un peu moins d'un kilomètre de là, un indice que le Dompeter était peut-être une église épiscopale pour le siège apostolique qu’aurait fondé Materne en Alsace.
Après avoir évangélisé l’Alsace les trois disciples se rendirent à Trèves où les païen se convertirent en si grand nombre qu’ils fondirent le premier évêché de la ville dont Euchère fut le premier évêque. Sous sa direction s’accomplirent de nombreux miracles. Après 25 ans, un ange lui apparut et lui révéla qu’il allait mourir bientôt. Il lui désigna alors Valère comme successeur. Celui dirigea l’évêché pendant 15 ans avant que Materne lui succède à son tour. Entre temps Materne avait fondé les évêchés de Cologne et de Tongres et au total il fut évêque pendant 40 ans. La tradition veut que le bâton de Saint-Pierre qui avait ressuscité Materne, fut conservé à Cologne jusqu’au Xe siècle, lorsque sa partie supérieure fut déposée à Trèves et emmené ultérieurement à Prague par l’empereur Charles IV(1355-1378).
Vestiges historiques et archéologiques
Il est généralement admis par les historiens que le nord de la Gaule fut évangélisé dans la seconde moitié du IIIe siècle par l’importante voie romaine allant de Lyon la capitale des Gaules à Trèves en passant par Metz. Ainsi Saint-Clément aurait été le premier évêque de Metz vers 270, et c’est probablement vers la même période que les premiers missionnaires chrétiens arrivèrent à Trèves. Ainsi il est peut vraisemblable que l’évêché de Trèves soit antérieur à la fin du IIIe siècle. Il est possible que Euchère et Valère en furent les premiers évêques mais il n’existe aucune preuve historique en ce sens.
A côté de ce courant principal, l’Alsace représentait clairement un détour, une province frontière militaire touchée tardivement par les nouvelles idées venues du sud. Les premiers évangélisateurs prêchaient en général dans les grands centres urbains, et s’il est possible qu’une influence chrétienne exista à Strasbourg dès la fin du IIIe siècle (Le saccage du sanctuaire mithriaque de Koenigshoffen dans la seconde moitié du IIIe siècle a été attribué aux jeunes communautés chrétiennes ; le relief et les sculptures ont été brisées en menus morceaux et le sanctuaire rendu définitivement impur par l’inhumation d’un cadavre dans le périmètre sacré), les historiens s’accordent en général pour considérer que la pénétration de la Christianisation en Alsace ne débuta vraiment qu’à partir du début du IVe siècle.
Cette période est marquée par un événement important, à savoir la conversion au christianisme de l’empereur romain Constantin en 325 qui accéléra fort probablement la propagation des idées chrétiennes. Ainsi a été découvert récemment à Ehl une statue de Mercure indigène décapitée et accompagnée de plusieurs monnaies constantiniennes (Constantin fut empereur de 306 à 337). Ce témoignage de destruction des idoles au début du IVe siècle coïncide étrangement avec la légende qui fait d’Ehl le lieu où se réfugia Saint-Materne après avoir été chassé de Strasbourg par les païens.
Il se trouve justement que le nom de Materne soit historiquement associé au règne de Constantin. Dans son histoire ecclésiastique, Eusébius nous dit que :"Materne, le savant évêque de Cologne, prit une part active au concile de Rome en 313 et à celui d'Arles l'année suivante" (Eusebius hist. eccl. X, 5, 18f. GCS 9, 2, 887f). Le concile de 313 fut convoqué par l’Empereur Constantin en rapport à l’hérésie donatiste. Le pape Miltiade, l’évêque d’Arles et celui d’Autun assistèrent également à ce tribunal où Constantin fit du christianisme la seule religion de l’empire. On dit de Materne qu’il avait la confiance de l'empereur Constantin et peut-être que ce dernier l’aurait envoyé diriger les églises de Germanie. Ainsi Materne est présumé avoir été aussi l’évêque de Trèves et de Tongres. Saint-Materne serait mort à Trèves vers 325-328 et au plus tard en 344.
En ce qui concerne l’origine du christianisme à Strasbourg, les archéologues pensent que Saint-Pierre-le-Vieux n’est pas la plus ancienne église de Strasbourg car Sainte-Marguerite et Saint-Thomas seraient en effet de construction plus ancienne. Saint-Pierre-le-Vieux ne peut donc être l’église originelle fondée par Materne. Par contre il existe sous l’église Saint-Pierre le Jeune une crypte, considérée par une autre tradition comme la plus ancienne église de Strasbourg. Il s’agit en fait d’un caveau funéraire romain du IIIe siècle voisin de la route. Il est possible que cette hypogée ait servi d’asile aux Chrétiens pourchassés lors des persécutions du IVe siècle. On a également trouvé dans le cimetière romain de Koenigshoffen un verre chrétien du IVe siècle en cristal gravé portant la représentation du sacrifice d’Abraham et de Moïse faisant jaillir la source du désert.
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Sources:
Divers sites internet dont:
Frère Raphaël Steck - Mission gallicane en Alsace
http://www.gallican.org/
VOYAGE APOSTOLIQUE À BERN (SUISSE)
5 - 6 JUIN 2004
5 - 6 JUIN 2004
RENCONTRE AVEC LES JEUNES CATHOLIQUES
SALUT DE JEAN-PAUL II
Patinoire de "BEA Bern Expo"
Samedi 5 juin 2004
Samedi 5 juin 2004
1. Steh auf! Lève-toi! Álzati! Sto se! (Lc 7,14).
Ces paroles du Seigneur au jeune de Naïm résonnent aujourd’hui avec force dans notre assemblée, et elle s’adresse à vous, chers jeunes, garçons et filles catholiques de Suisse !
Le Pape est venu de Rome pour écouter avec vous cette parole sortie de la bouche de Jésus, et pour s’en faire l’écho. Je vous salue tous affectueusement et je vous remercie de votre accueil chaleureux. Je salue aussi vos Évêques, les Prêtres, les Religieux et les Animateurs qui vous accompagnent sur votre chemin.
Je tiens à adresser mes salutations déférentes à Monsieur le Président de la Confédération helvétique; au Pasteur Samuel Lutz, Président du Conseil synodal des Églises Réformées de Berne-Jura-Soleure, ainsi qu’à vos amis d’autres Confessions qui ont voulu participer à cet événement.
2. L’Évangile de Luc nous parle d’une rencontre: d’un côté, le cortège triste qui accompagne au cimetière le jeune fils d’une veuve; de l’autre le groupe enthousiaste des disciples qui suivent Jésus et qui l’écoutent. Aujourd’hui encore, chers Jeunes, il peut vous arriver, à vous aussi, de vous retrouver parfois à l’intérieur de ce cortège triste, qui fait route vers le village de Naïm. C’est ce qui arrive si vous vous laissez aller au désespoir, si les mirages de la société de consommation vous séduisent et vous détournent de la vraie joie et que vous vous laissez absorber par des plaisirs passagers; si l’indifférence et la superficialité vous entourent; si, face au mal et à la souffrance, vous doutez de la présence de Dieu et de son amour pour chaque personne; si vous vous laissez aller à rechercher dans la dérive d’une affectivité désordonnée la satisfaction d’une soif intérieure d’amour vrai et pur.
C’est bien en ces moments précis que le Christ s’approche de chacun d’entre vous et qu’il vous adresse, comme au jeune homme de Naïm, la parole qui bouscule et qui réveille: «Lève-toi!». «Accueille l’invitation qui te remet debout!».
Il ne s’agit pas de simples paroles: c’est Jésus lui-même qui se tient devant vous, lui le Verbe de Dieu fait chair. Il est «la vraie Lumière qui éclaire tout homme» (Jn 1,9), la vérité qui nous rend libres (cf. Jn 14,6), la vie que le Père nous donne en abondance (cf. Jn 10,10). Le christianisme n’est pas un simple livre de culture ou bien une idéologie, ni seulement un système de valeurs ou de principes, si élevés soient-ils. Le christianisme est une personne, une présence, un visage: c’est Jésus, qui donne sens et plénitude à la vie de l’homme.
3. Je vous le dis donc à vous, chers jeunes: N’ayez pas peur de rencontrer Jésus: avec attention et disponibilité, cherchez-le dans la lecture attentive de la Sainte Écriture et dans la prière personnelle et communautaire; cherchez-le dans une participation active à l’Eucharistie; cherchez-le en rencontrant un prêtre pour recevoir le sacrement de la Réconciliation; cherchez-le dans l’Église, qui se manifeste à vous dans les groupes paroissiaux, dans les mouvements et dans les associations; cherchez-le dans le visage de vos frères qui souffrent, qui sont dans le besoin, qui sont étrangers.
Une telle recherche caractérise l’existence de nombreux jeunes de votre âge qui sont en marche vers la Journée mondiale de la Jeunesse, qui sera célébrée à Cologne au cours de l’été prochain. Dès à présent, je vous invite cordialement, vous aussi, à ce grand rendez-vous de foi et de témoignage.
Comme vous, moi aussi j’ai eu vingt ans. J’aimais faire du sport, du ski, du théâtre. J’étudiais et je travaillais. J’avais des désirs et des préoccupations. Au cours de ses années désormais lointaines, au temps où ma terre natale était dévastée par la guerre et ensuite par le régime totalitaire, je cherchais le sens que je voulais donner à ma vie. Je l’ai trouvé en suivant le Seigneur Jésus.
4. Le temps de la jeunesse est la période durant laquelle toi aussi, cher garçon, chère fille, tu te demandes que faire de ta vie, comment contribuer à rendre le monde un peu meilleur, comment promouvoir la justice et construire la paix.
Voici la seconde invitation que je te lance : «Écoute!». Ne te lasse jamais de t’entraîner à la discipline difficile de l’écoute. Écoute la voix du Seigneur qui te parle à travers les événements de la vie quotidienne, à travers les joies et les souffrances qui l’accompagnent, à travers les personnes qui te sont proches, à travers la voix de la conscience assoiffée de vérité, de bonheur, de bonté et de beauté.
Si tu sais ouvrir ton cœur et ton esprit en étant disponible, tu découvriras «ta vocation», le projet que Dieu, dans son amour, a depuis toujours sur toi.
5. Ainsi tu pourras fonder une famille, édifiée sur le mariage, ce pacte d’amour entre un homme et une femme qui s’engagent à une communion de vie stable et fidèle. Tu pourras, par ton témoignage personnel, affirmer que, bien qu’il y ait des difficultés et des obstacles, il est possible de vivre en plénitude le mariage chrétien comme une expérience pleine de sens et comme une «bonne nouvelle» pour toutes les familles.
Tu pourras être, si tel est l’appel qui t’est adressé, prêtre, religieux ou religieuse, donnant ta vie au Christ et à l’Église avec un cœur sans partage, et devenant ainsi un signe de la présence amoureuse de Dieu dans le monde d’aujourd’hui. Tu pourras être, comme tant d’autres l’ont été avant toi, un apôtre intrépide et infatigable, vigilant dans la prière, heureux et accueillant dans le service de la communauté.
Oui, toi aussi tu pourrais être l’un d’entre eux! Je sais bien que, face à une telle proposition, tu peux te sentir hésitant. La générosité de Dieu n’a pas de limites! Après quelques soixante années de sacerdoce, je suis heureux de vous apporter mon témoignage: il est beau de pouvoir se dépenser jusqu’au bout pour la cause du Règne de Dieu!
6. J’ai encore un troisième appel à lancer: jeune de Suisse, «mets-toi en route!». Ne te contente pas de discuter; pour faire le bien, n’attends pas les occasions qui peut-être ne se présenteront jamais. Le temps de l’action est venu!
Au début de ce troisième millénaire, vous tous, les jeunes, vous êtes appelés à proclamer le message de l’Évangile par le témoignage de votre vie. L’Église a besoin de vos énergies, de votre enthousiasme, de vos idéaux de jeunes, pour faire en sorte que l’Évangile pénètre le tissu de la société et fasse naître une civilisation de justice authentique et d’amour sans discrimination. Aujourd’hui plus que jamais, dans un monde qui est souvent sans lumière et qui n’a pas le courage des nobles idéaux, ce n’est pas le moment de rougir de l’Évangile (cf. Rm 1,16). Il est plutôt venu le temps de le proclamer sur les toits (cf. Mt 10,27).
Le Pape, vos Évêques, la communauté chrétienne tout entière comptent sur votre engagement, sur votre générosité, et ils vous accompagnent avec confiance et espérance: jeunes de Suisse, mettez-vous en route! Le Seigneur fait route avec vous (cf.1 S 17,37).
Prenez dans vos mains la Croix du Christ; ayez sur les lèvres les paroles de la Vie; ayez dans le cœur la grâce salvifique du Seigneur ressuscité!
Steh auf! Lève-toi! Álzati! Sto se! C’est le Christ qui vous parle. Écoutez-le.
© Copyright - Libreria Editrice Vaticana
La prochaine session gratuite de formation au crédit social et à la doctrine sociale de l' Eglise aura lieu à Rougemont au Canada en français avec traduction instantanée en anglais, espagnol et polonais, du 27 avril au 7 mai 2017, suivie de notre Jéricho
à Rougemont au Canada
, une semaine d'adoration du 8 au 14 mai 2017.
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Session d’étude en anglais & traduction en espagnol
15 juillet au 21 juillet à Rougemont au Canada
19 juillet : pèlerinage
22 juillet : apostolat
23 juillet : 4è dimanche
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Session d’étude en francais à Rougemont au Canada
21 septembre au 28 septembre
24 septembre- pèlerinage
29 septembre : apostolat
Congrès à Rougemont au Canada
30 septembre 1er & 2 octobre
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Thème pour l'année 2016: Donner à chacun ce qui lui est dû par un dividende social à tous!
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