"Ajoutée le 8 janv. 2017 Le fervent activiste KEMI SEBA et sa ONG Urgences Panafricanistes menacent de boycotter les produits Français si les résolutions de sortie du CFA ne sont pas écoutées.
”La France ne peut pas permettre que ces ancien colonies crée leur propre monnaie pour avoir le contrôle total sur leur Banque centrale. Si cela se produit, ce sera une catastrophe pour le trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20 ème puissance économique mondial. Pas question de laisser les colonies française d’Afrique avoir leur propre monnaie ”
Nicolas Sarkozy lors d’une interview sur BFMTV en janvier 2016
La meilleure manière de détruire un pays c’est de détruire sa monnaie. La meilleure manière de réduire un peuple en esclavage, c’est de contrôler sa monnaie.
Les Africains ne cesseront de se plaindre des affres du système économique occidental et le FCFA qui leurs ont été imposé par les carcans de l'impérial colonial occidental des Rothschild.
Il est temps pour les Africains de développer des THÉORIES ÉCONOMIQUES KMT et de sortir du FCFA maintenant!!!"
Des 3.000 courriels du serveur de courriels privé de Hillary Clinton, rendus publics fin décembre 2015, près d'un tiers venait de son confidant intime Sydney Blumenthal, l'aide des Clinton, qui est devenu notoirement connu lorsqu'il a témoigné contre Monika Lewinsky. Dans un de ses courriels [11], daté du 2 avril 2011, on peut lire:
Le gouvernement de Qaddafi détient 143 tonnes d'or et un montant similaire en argent.... Cet or avait été accumulé avant la rébellion actuelle et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie pan-africaine basée sur le Dinar d'or libyen. Ce projet visait à offrir aux pays francophones africains, une alternative au franc français (CFA)
Sur la source de cette information, le courriel dit:
Selon des gens bien informés cette quantité d'or et d'argent représente plus de 7 milliards de dollars. Des fonctionnaires des services secrets français ont découvert ce projet peu après le début de la rébellion actuelle et cela a été un de facteurs qui ont influencés la décision du président Nicolas Sarkozy d'engager la France dans l'attaque sur la Libye. Selon ces personnes les plans de Sarkozy's sont motivés par les motifs suivants:
Un souhait d'obtenir une plus grande partie de la production de pétrole libyenne,
Augmenter l'influence française en Afrique du Nord,
Améliorer sa situation politique interne,
Offrir une opportunité aux militaires français de réaffirmer leur rôle dans le monde,
Répondre aux soucis de ses conseillers sur les projets à long terme de Qaddafi, pour remplacer la France comme pouvoir principal en Afrique francophone
Remarquablement absent est toute mention sur des soucis humanitaires. Les objectifs sont l'argent, le pouvoir et le pétrole.
D'autres confirmations explosives dans les courriels récemment rendus publics sont détaillées par le journaliste d'investigation Robert Parry. [12] Elles comprennent des admissions de crimes de guerre, d'entraîneurs d'opérations spéciales à l'intérieur de la Libye presque dès le début des protestations, et d'Al Quaeda intégré dans l'opposition soutenue par les États-Unis. Des thèmes-clef de propagande pour l'intervention violente sont reconnus n'être que des rumeurs. Parry suggère qu'ils pourraient bien émaner de Blumenthal lui-même. Ils comprennent l'accusation bizarre que Qaddafi avait une "politique de viols" comprenant la distribution de Viagra à ces troupes, une accusation que l'ambassadice des Nations Unies, Susan Rice, utilisait ultérieurement dans une présentation de l'ONU. Parry demande rhétoriquement:
Pensez-vous qu'il serait plus facile pour l'Administration d'Obama d'obtenir du support américain pour ce "changement de régime", s'il explique comment les Français veulent voler les richesses de la Libye et maintenir leur influence française néo-coloniale sur l'Afrique - ou est-ce que les Américains réagiraient mieux à des thèmes de propagande sur Gaddafi distribuant du Viagra à ses troupes pour qu'ils puissent mieux violer des femmes, pendant que ses tireurs d'éilite ciblent des enfants innocents? Bingo!
Renverser le schéma des finances globales
La tentative menaçante de Qaddafi pour établir une monnaie africaine indépendante n'était pas prise à la légère par les intérêts occidentaux. En 2011, Sarkozy aurait appelé le chef libyen une menace pour la sécurité financière mondiale. [13] Comment ce petit pays de six millions d'habitants pouvait poser une menace pareille? D'abord quelques informations d'arrière plan.
Ce sont les banques, et non pas les gouvernements, qui créent la plus grande partie de l'argent dans les économies occidentales, comme la Banque d'Angleterre confirmait récemment. [14] Cela se fait depuis des siècles par un processus appeléprêter avec une "réserve fractionnelle". A l'origine, ces réserves étaient de l'or. En 1933 le président Franklin Rooseveldt remplaçait l'or domestiquement par des réserves créées par la banque centrale, mais l'or restait la monnaie de réserve internationale.
En 1944 le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale étaient crées à Bretton Woods, à New Hampshire, pour unifier ce système créé par les banques mondialement. Une règle du FMI disait qu'aucun argent en papier ne pouvait avoir de support d'or. Un approvisionnnement en argent, créé de façon privée comme une dette à intérêts, exige un approvisionnement en débiteurs continuel. Et durant la demie-siècle suivante la plupart des pays en développement se retrouvaient endettés envers le FMI [15]. Ces prêts venaient avec des conditions attachées, comprenant des politiques de "réformes structurelles" avec des mesures d'austérité et la privatisation des biens publics.
Après 1944 le dollar des EU était négocié de façon interchangeable avec de l'or comme monnaie de réserve. Et lorsque les États-Unis n'étaient plus capables de maintenir le soutien d'or de leur dollar, ils concluaient un accord avec l'OPEC pour soutenir le dollar avec du pétrole, créant le "pétro-dollar". Le pétrole ne serait vendu qu'en dollars, qui seraient déposés dans des banques de Wall Street et dans d'autres banques internationales.
En 2001, mécontent de la valeur diminuante des dollars que l'OPEC recevait pour son pétrole, Saddam Hussein d'Irak rompait l'accord et vendait du pétrole en euros. Un changement de régime suivait rapidement, accompagné de la destruction massive du pays.
En Libye, Qaddafi rompait l'accord également, mais il faisait plus que vendre son pétrole dans une autre monnaie.
Comme le bloggueur Denise Rhyne [16] détaille ces développements:
http://desiebenthal.blogspot.ch/2016_03_01_archive.html
http://desiebenthal.blogspot.ch/2016/12/monnaies-pleines-centralisation-ou.html
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