Lausanne Cycle d’initiation à la permaculture –
Soirée d’introduction mardi 14 mars à 19:00 - 22:00,
Lausanne, Av. JJ Mercier 3,
1003
https://www.facebook.com/events/233379337097676/
021 311 50 46
info@polesud.ch
Soirée d’introduction mardi 14 mars à 19:00 - 22:00,
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Congo: expériences
Des légumes produits localement, c'est de l'argent qui pousse.
Le Congo est très riche en tout, trop riche peut-être...
Commençons par de petites réalisations faciles à copier, pour le bien commun.
Comment démarrer par exemple un potager en permaculture
Un potager en permaculture est conçu de manière à imiter la nature du point de vue de la croissance des végétaux et de l'interaction entre les espèces. Aucun engrais ni pesticide n'est utilisé. Le potager en permaculture est composé de plantes indigènes, exploite la lumière du soleil et les ressources en eau de manière optimale, sur une surface souvent plus réduite que le potager traditionnel. Les principes de base de la permaculture étant de ne pas endommager l'écosystème et de s'appuyer sur les lois de la Nature, on obtient en conséquence des jardins extrêmement diversifiés et qui nécessitent relativement peu de soins.
Voici la création d'une butte autofertile à la façon canadienne, technique utilisée en permaculture.
Étapes
1
Se familiariser avec les plantes indigènes, les insectes et animaux de votre région.
2
Observer l'orientation de la parcelle à cultiver par rapport au soleil, aux vents et la quantité de lumière reçue.
3
Lister les plantes choisies et les regrouper en fonction de leurs besoins en lumière, en eau, et de leur sensibilité aux insectes.
4
Créer une ou plusieurs bordures. Les bordures sont des périmètres de terre surélevés de 15 à 30 cm. Elles ont un impact minimal sur le jardin car elles permettent de ne pas directement cultiver le sol, ce qui en épuiserait les éléments nutritifs. Une bordure doit être suffisamment large pour pouvoir y planter deux rangées de plantes, mais suffisamment étroite pour pouvoir en atteindre le centre.
5
Placer les plus grandes plantes de manière à ce qu'elles fournissent de l'ombre aux plantes plus petites et souvent plus sensibles au soleil.
6
Disposer les plantes qui requièrent davantage de soins près de la maison.
7
Placer les plantes avec les mêmes besoins en eau dans les mêmes bordures.Certaines plantes agissent comme insecticides pour d'autres! Par exemple, les soucis empêchent les invasions de vers dans les plants de tomates. Se renseigner auprès des jardineries locales pour développer ce type de relation entre les plantes de votre région.
8
Etaler du paillis sur les bordures. Le paillis empêche la prolifération des mauvaises herbes et enrichit la terre, ce qui élimine le besoin en engrais et désherbants chimiques. Les paillis se composent souvent de copeaux de bois, mais aussi de carton ou vieux journaux.
9
Composter. Le compost est un engrais naturel très efficace qui permet de réutiliser des déchets ménagers (épluchures de légumes/fruits non cuits, marc de café...) et des déchets verts (mauvaises herbes, feuilles mortes, gazon coupé...) mélangés avec de vieux papiers/cartons ou de la sciure.
10
Mettre en place un système d'arrosage optimal. Un arrosage en goutte-à-goutte (tube percé de petits trous et disposé le long d'une bordure) est un bon moyen de faire pénétrer l'eau directement dans le sol en évitant toute évaporation inutile. Arroser uniquement quand cela est nécessaire et faire varier les quantités d'eau selon les types de plantes. Récupérer l'eau des gouttières ou autres surfaces dans des barils, et recycler cette eau dans le système d'arrosage.
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Conseils
La conception d'un potager en permaculture dépend des types de plantes souhaités. En général, il faut essayer de loger le plus de plantes possibles dans chaque bordure et favoriser la diversité afin que les ressources soient conservées et que chaque plante puisse bénéficier aux autres. La bordure en "fer à cheval", arrangée en demi-cercle autour de l'aire de travail du jardinier, est très populaire. Ce modèle permet l'optimisation de l'espace cultivé et encourage l'interaction entre les plantes.
Prendre en compte le cycle de croissance des plantes lors de la conception du jardin. Une plante qui a déjà fleuri ou en fin de vie libère des éléments nutritifs dans la terre : planter une espèce en pleine croissance près de cette dernière lui permet de bénéficier de ces éléments.
Ne pas réserver des bordures ou des zones pour certaines saisons : il faut essayer d'utiliser toutes les surfaces constamment, et au maximum.
Utiliser des treillis ou des plantes suspendues. Ces méthodes aident à utiliser l'espace au maximum en offrant des zones d'ombre supplémentaires aux plantes qui en ont besoin, ainsi qu'à attirer certains insectes ou nuisibles loin des plantes situées en-dessous.
Faidherbia albida
https://docs.google.com/open?id=1y26cn9kXy81h3SM_rybyII_9rhLCmvz-OLR3HFVMWDdANriJPCNRzCxLRJR3
Arbre qui donne gratuitement un engrais naturel azoté, près de 300 % de croissance gratuite des plantes.
Des essais au Burkina Faso ont montré que la multiplication végétative du Gao, alias Faidherbia albida par bouturage est faisable, avec un taux de réussite d'environ 50%
http://bft.cirad.fr/cd/BFT_237_31-43.pdf
Agriculture: 60'000 %, (sic) de rendement théorique. ( soixante mille % ).
Au Malawi, les rendements du maïs ont augmenté jusqu'à 280 pour cent dans la zone sous le couvert des arbres par rapport à la zone en dehors de la canopée des arbres. En Zambie, les récentes observations ... ont montré que les rendements du maïs non fécondés à proximité des arbres Faidherbia moyenne 4,1 tonnes par hectare, comparativement à 1,3 tonnes à proximité mais au-delà de la canopée des arbres. Augmentations de rendement ont également été documentées dans le millet non fertilisés cultivés sous l'arbre en Afrique occidentale, pour le sorgho en Éthiopie, d'autres parties de l'Afrique, et en Inde, en plus de l'arachide et le coton. Souvent, le millet et le sorgho ne présentent aucune autre réponse aux engrais artificiels au-delà de celle prévue par la chute des feuilles de l'arbre.
http://www.kongo.l-h-l.org/?English:Alcacia_albida
http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/10/agriculture-60000-sic-de-rendement.html
Le Congo est très riche en tout, trop riche peut-être...
Commençons par de petites réalisations faciles à copier, pour le bien commun.
Comment démarrer par exemple un potager en permaculture
Un potager en permaculture est conçu de manière à imiter la nature du point de vue de la croissance des végétaux et de l'interaction entre les espèces. Aucun engrais ni pesticide n'est utilisé. Le potager en permaculture est composé de plantes indigènes, exploite la lumière du soleil et les ressources en eau de manière optimale, sur une surface souvent plus réduite que le potager traditionnel. Les principes de base de la permaculture étant de ne pas endommager l'écosystème et de s'appuyer sur les lois de la Nature, on obtient en conséquence des jardins extrêmement diversifiés et qui nécessitent relativement peu de soins.
Voici la création d'une butte autofertile à la façon canadienne, technique utilisée en permaculture.
Étapes
1
Se familiariser avec les plantes indigènes, les insectes et animaux de votre région.
2
Observer l'orientation de la parcelle à cultiver par rapport au soleil, aux vents et la quantité de lumière reçue.
3
Lister les plantes choisies et les regrouper en fonction de leurs besoins en lumière, en eau, et de leur sensibilité aux insectes.
4
Créer une ou plusieurs bordures. Les bordures sont des périmètres de terre surélevés de 15 à 30 cm. Elles ont un impact minimal sur le jardin car elles permettent de ne pas directement cultiver le sol, ce qui en épuiserait les éléments nutritifs. Une bordure doit être suffisamment large pour pouvoir y planter deux rangées de plantes, mais suffisamment étroite pour pouvoir en atteindre le centre.
5
Placer les plus grandes plantes de manière à ce qu'elles fournissent de l'ombre aux plantes plus petites et souvent plus sensibles au soleil.
6
Disposer les plantes qui requièrent davantage de soins près de la maison.
7
Placer les plantes avec les mêmes besoins en eau dans les mêmes bordures.Certaines plantes agissent comme insecticides pour d'autres! Par exemple, les soucis empêchent les invasions de vers dans les plants de tomates. Se renseigner auprès des jardineries locales pour développer ce type de relation entre les plantes de votre région.
8
Etaler du paillis sur les bordures. Le paillis empêche la prolifération des mauvaises herbes et enrichit la terre, ce qui élimine le besoin en engrais et désherbants chimiques. Les paillis se composent souvent de copeaux de bois, mais aussi de carton ou vieux journaux.
9
Composter. Le compost est un engrais naturel très efficace qui permet de réutiliser des déchets ménagers (épluchures de légumes/fruits non cuits, marc de café...) et des déchets verts (mauvaises herbes, feuilles mortes, gazon coupé...) mélangés avec de vieux papiers/cartons ou de la sciure.
10
Mettre en place un système d'arrosage optimal. Un arrosage en goutte-à-goutte (tube percé de petits trous et disposé le long d'une bordure) est un bon moyen de faire pénétrer l'eau directement dans le sol en évitant toute évaporation inutile. Arroser uniquement quand cela est nécessaire et faire varier les quantités d'eau selon les types de plantes. Récupérer l'eau des gouttières ou autres surfaces dans des barils, et recycler cette eau dans le système d'arrosage.
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Conseils
La conception d'un potager en permaculture dépend des types de plantes souhaités. En général, il faut essayer de loger le plus de plantes possibles dans chaque bordure et favoriser la diversité afin que les ressources soient conservées et que chaque plante puisse bénéficier aux autres. La bordure en "fer à cheval", arrangée en demi-cercle autour de l'aire de travail du jardinier, est très populaire. Ce modèle permet l'optimisation de l'espace cultivé et encourage l'interaction entre les plantes.
Prendre en compte le cycle de croissance des plantes lors de la conception du jardin. Une plante qui a déjà fleuri ou en fin de vie libère des éléments nutritifs dans la terre : planter une espèce en pleine croissance près de cette dernière lui permet de bénéficier de ces éléments.
Ne pas réserver des bordures ou des zones pour certaines saisons : il faut essayer d'utiliser toutes les surfaces constamment, et au maximum.
Utiliser des treillis ou des plantes suspendues. Ces méthodes aident à utiliser l'espace au maximum en offrant des zones d'ombre supplémentaires aux plantes qui en ont besoin, ainsi qu'à attirer certains insectes ou nuisibles loin des plantes situées en-dessous.
Faidherbia albida
https://docs.google.com/open?id=1y26cn9kXy81h3SM_rybyII_9rhLCmvz-OLR3HFVMWDdANriJPCNRzCxLRJR3
Arbre qui donne gratuitement un engrais naturel azoté, près de 300 % de croissance gratuite des plantes.
Des essais au Burkina Faso ont montré que la multiplication végétative du Gao, alias Faidherbia albida par bouturage est faisable, avec un taux de réussite d'environ 50%
http://bft.cirad.fr/cd/BFT_237_31-43.pdf
Agriculture: 60'000 %, (sic) de rendement théorique. ( soixante mille % ).
Au Malawi, les rendements du maïs ont augmenté jusqu'à 280 pour cent dans la zone sous le couvert des arbres par rapport à la zone en dehors de la canopée des arbres. En Zambie, les récentes observations ... ont montré que les rendements du maïs non fécondés à proximité des arbres Faidherbia moyenne 4,1 tonnes par hectare, comparativement à 1,3 tonnes à proximité mais au-delà de la canopée des arbres. Augmentations de rendement ont également été documentées dans le millet non fertilisés cultivés sous l'arbre en Afrique occidentale, pour le sorgho en Éthiopie, d'autres parties de l'Afrique, et en Inde, en plus de l'arachide et le coton. Souvent, le millet et le sorgho ne présentent aucune autre réponse aux engrais artificiels au-delà de celle prévue par la chute des feuilles de l'arbre.
http://www.kongo.l-h-l.org/?English:Alcacia_albida
http://desiebenthal.blogspot.ch/2011/10/agriculture-60000-sic-de-rendement.html