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Abus d'une "clinique"

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Genève: Une clinique étrange a modifié des expertises de psychiatres ...

Michèle HERZOG
Bourg-en-Lavaux, Suisse
24 FÉVR. 2018 — Bonjour,

Je viens de prendre connaissance de cette affaire hallucinante effectuée à la demande de plusieurs assurances ... et j'ai publié un article sur mon blog à ce sujet.

Voilà le lien:

http://egalitedescitoyens.blog.tdg.ch/archive/2018/02/24/geneve-une-etrange-clinique-a-modidie-les-rapports-des-psych-290088.html

Une nouvelle fois je constate par cet exemple que la "justice" n'a pas été assez rapide. Les faits ont été dénoncés par un psychiatre en 2011 et les citoyens ne sont avertis de cette affaire qu'en 2018. 

Les assurances qui ont réclamé et utilisé ces fausses expertises ont-elles été condamnées ? J'en doute.

Les citoyens ont été avertis grâce au journal Vigousse car certains médias étaient censurés. Pourquoi ?

Cela montre qu'il est très urgent de réaliser un meilleur contrôle du travail de la justice en Suisse.

Merci d'envoyer la copie de ce message à vos amis.

Je suis toujours convaincue qu'une mobilisation des citoyens permettrait d'obtenir rapidement un contrôle efficace du travail de la justice. Cela est de plus en plus nécessaire.

Merci d'avance si vous pouvez parrainer cette pétition en versant 20.- CHF au site de pétitions Change.org. Pour cela il suffit de cliquer sur la fenêtre "parrainer cette pétition" qui s'affiche à droite de votre écran, de taper le chiffre 20 et cette pétition sera alors envoyée automatiquement à mille personnes.

Meilleures salutations.

Michèle HERZOG
Bourg-en-Lavaux, Suisse

Une étrange clinique genevoise sanctionnée par le Département de la santé

Un cabinet d’expertise privé s’est vu retirer son autorisation pour trois mois. La justice genevoise a fait interdire un reportage et des articles à paraître
La décision est rare. Elle a été publiée dans la Feuille d’avis officielle (FAO) du canton de Genève en date du 21 février. Le Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé retire à Medlex SA (anciennement Corela SA) l’autorisation d’exploiter une institution de santé. La sanction entre en vigueur le 1er mars pour trois mois.
«Cette décision définitive est une victoire d’étape, dit Mauro Poggia, conseiller d’Etat chargé de la Santé. Mais la structure demeure et je n’ai pas l’impression de faire face à des gens qui ont compris la leçon. Nous allons être très attentifs.» Le ministre indique avoir dénoncé les faits au procureur général.
La FAO cite un arrêt du Tribunal fédéral (TF) du 22 décembre 2017. Il fait suite à des procédures lancées en 2011 déjà, qui ont amené les autorités genevoises à sanctionner la clinique le 25 juin 2015. Après deux recours successifs, le TF conforte la décision initiale du Département de la santé genevois.
L’arrêt du Tribunal fédéral parle de «très importants manquements dans la gestion de l’institution de santé»
La description du contenu de l’arrêt, et donc de ce que les autorités et la justice reprochent à cette clinique, a valu à la RTS et au groupe Tamedia (éditeur notamment de la Tribune de Genève et du Matin) des mesures superprovisionnelles. Interdiction leur est faite par la justice civile genevoise de publier les informations recueillies au cours de leurs enquêtes respectives concernant cette institution. Le juge a entendu les arguments de la RTS et de Medlex SA. Vendredi, il n’avait pas encore convoqué Tamedia.
La publication de la FAO et celle de l’hebdomadaire Vigousse, qui cite ce vendredi le nom de la clinique en relation avec l’arrêt du Tribunal fédéral, ont, de facto, rendu publics les agissements de l’établissement.

Mandats des assureurs

Plusieurs avocats ainsi que des associations de défense des patients et des personnes handicapées ont signé un communiqué, dénonçant le fait que la clinique «met tout en œuvre pour cacher ses agissements».
A son adresse genevoise, une enseigne indique l’emplacement de la Clinique Corela. En réalité, l’établissement ne reçoit pas de patients. Il serait plus juste de parler de cabinet d’expertises médicales pluridisciplinaires, agissant sur mandat d’assurances sociales (AI) ou privées (accidents, pertes de gain, etc.).
L’arrêt du TF parle de «très importants manquements dans la gestion de l’institution de santé». L’histoire commence au premier semestre 2011, sur dénonciation du docteur C., spécialiste FMH en psychiatrie et psychothérapie. Ce collaborateur de Corela se plaint que ses rapports d’expertise ont été modifiés de manière importante, sans son accord, à compter de 2010. Il détaille ses griefs durant la procédure administrative diligentée par la Commission genevoise de surveillance des professions de la santé et des droits des patients.
Au moins onze expertises seraient concernées. On comprend des différents documents relatifs à l’affaire que les rapports auraient été modifiés pour complaire aux mandants de la clinique, à savoir les assurances.

Des dizaines d’expertises concernées

Ces modifications ont été apportées par le docteur B., médecin répondant de Corela auprès des autorités. Ce praticien reconnaît «avoir modifié des expertises sans avoir vu les expertisés», dit l’arrêt. Il a agi, selon ses déclarations durant la procédure, afin de ne pas déranger ces patients six mois après la première consultation. Ses interventions visaient à «répondre à des critères de qualité jurisprudentiels». Il a précisé avoir pris sur lui de «finir» les rapports du docteur C. et de «ne pas laisser passer des choses qui seraient manifestement erronées».
«Le docteur B. a modifié (notamment sur des points non négligeables et en particulier des diagnostics) et signé des dizaines d’expertises sans avoir vu les expertisés et sans l’accord de l’expert», écrit le Tribunal fédéral.
Le cabinet médical a contesté, devant la Haute Cour, les conclusions des différentes instances cantonales. A la Cour de justice genevoise, il reproche de ne pas avoir établi que, dans un cas qui n’est pas détaillé, le docteur B. avait informé l’assureur et l’expertisé du fait que, confronté au refus du docteur C., il avait dû signer lui-même l’expertise et qu’il s’offrait de refaire gratuitement le travail.
Il n’existe aucune base légale, estime encore le cabinet, pour «lui retirer son autorisation d’exploiter son «département expertises», dès lors que seul son «département psychiatrie» a fait l’objet d’une autorisation et que tous les reproches formulés à son encontre ont trait au «département expertises».
Dans sa réponse, le TF souligne que l’établissement est bien constitué de trois départements. «Toutefois, il convient ici de rappeler que l’institution de santé sujette à autorisation est tout établissement, organisation, institut ou service qui a, parmi ses missions, celle de fournir des soins», souligne le TF, pour qui l’autorisation ne saurait être délivrée que pour une partie de l’institution.
Le juge du TF admet cependant partiellement le recours du cabinet sur cet aspect: la suspension de l’autorisation est annulée concernant le troisième département, celui des soins ambulatoires. La justice genevoise doit se prononcer une nouvelle fois sur ce point uniquement.

Invitation in India

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The deadline for submitting your research papers has been extended!

New submission deadline: 4th March 2018
Word limit: 5000 words
Papers to be sent at: ecocon18.sbsec@gmail.com

Individual as well as group (upto 4 members) registration link -
https://goo.gl/forms/S7NrEyYXQx6p9H762

We are super excited to host you!
See you on the 15th March.

For any queries contact:
Divya Bhandari- 8860175268
Prerit Shukla- 7738279270

Invitation iMP à Genève le 27 mars

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Organisé par la section Économie
Mardi 27 Mars 2018 à 18h30
INGE Rue Bartholoni 6
1er étage Théâtre les Salons
Soirée publique et gratuite
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Table ronde : Jean-Pierre Roth, président de la Banque Cantonale de Genève et Patrick Dimier, avocat

Autour de l’initiative « La Monnaie pleine »


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À propos des conférenciers
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Jean-Pierre Roth
PRÉSIDENT DE LA BANQUE CANTONALE DE GENÈVE


-

Patrick Dimier
AVOCAT

Le texte choisi par les romands

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Pour M. M. Leuenberger
Section des droits politiques
Chancellerie fédérale. Palais fédéral ouest 3003 Berne. Tél. 058 462 21 11 info@bk.admin.ch

Bonjour Cher Monsieur,
suite à notre téléphone avec votre collaboratrice.

Le texte choisi par les romands pour la chancellerie
La création monétaire est un don gratuit sans intérêts grâce aux progrès techniques, aux machines, aux ordinateurs, robots, à la productivité etc.  Surtout pas de dettes par les crédits, c'est le piège à c... dans lequel le monde entier est tombé. Toute la monnaie qui circule sont des dettes, alors qu'on devrait avoir des actifs, les francs suisses qui doivent appartenir aux suisses, mais, par des tours de passe-passe subtils, ils ont réussi à nous louer à nous-même nos propres francs suisses. Nous sommes "le Souverain" et on doit louer nos avoirs, un comble !... et si on remboursait toutes les dettes, par la rigueur, il n'y aurait plus aucune monnaie qui circulerait, ce qui serait encore pire ! Compris ? Pas facile de comprendre un système si stupide, mais voilà, voilà, ils ont réussi à nous enfumer ! De plus, et en pire, à chaque remboursement, ils détruisent la monnaie, sic, tirée du néant, ex nihilo en latin, retour au néant ! Et hop, eux, ils gagnent le pouvoir et gardent les intérêts sans passer par la case "droits de Seigneuriage" ! Et zou, circulez, trimez, suez, éreintez- vous, il n'y a rien à voir !
On parle de francs suisses, le Léman, Farinet, Sels etc, Wir, reka, miles, cumulus, Bitcoin...) sont dans l'initiative et ses commentaires et seront protégées par la constitution. Voulez-vous que des sociétés privées gèrent la police ? des impôts en faveur de privés ? des lois faites par des sociétés privées ? Les esclaves ne doivent surtout pas comprendre ... qu'ils sont esclaves ! Libérons-nous tous les uns les autres ! Un pour tous, tous pour un ! Votons OUI le 10 juin à www.monnaie-pleine.ch   !
ci-avant 1630 caractères

Avec mes meilleures salutations
François de Siebenthal
021 616 88 88

La création monétaire est un don gratuit sans intérêts grâce aux progrès techniques, aux machines, aux ordinateurs, robots, à la productivité etc.  Surtout pas de dettes par les crédits, c'est le piège à c... dans lequel le monde entier est tombé. Toute la monnaie qui circule sont des dettes, alors qu'on devrait avoir des actifs, les francs suisses qui doivent appartenir aux suisses, mais, par des tours de passe-passe subtils, ils ont réussi à nous louer à nous-même nos propres francs suisses. Nous sommes "le Souverain" et on doit louer nos avoirs, un comble !... et si on remboursait toutes les dettes, par la rigueur, il n'y aurait plus aucune monnaie qui circulerait, ce qui serait encore pire ! Compris ? Pas facile de comprendre un système si stupide, mais voilà, voilà, ils ont réussi à nous enfumer ! De plus, et en pire, à chaque remboursement, ils détruisent la monnaie, sic, tirée du néant, ex nihilo en latin, retour au néant ! Et hop, eux, ils gagnent le pouvoir et gardent les intérêts sans passer par la case "droits de Seigneuriage" ! Et zou, circulez, trimez, suez, éreintez- vous, il n'y a rien à voir !
On parle de francs suisses, le Léman, Farinet, Sels etc, Wir, reka, miles, cumulus, Bitcoin...) sont dans l'initiative et ses commentaires et seront protégées par la constitution. Voulez-vous que des sociétés privées gèrent la police ? des impôts en faveur de privés ? des lois faites par des sociétés privées ? Les esclaves ne doivent surtout pas comprendre ... qu'ils sont esclaves ! Libérons-nous tous les uns les autres ! Un pour tous, tous pour un ! Votons OUI le 10 juin à www.monnaie-pleine.ch   !
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Invitation 3 mars: Francs créés par qui ?

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Invitation le 3 mars: Francs créés par qui ?

Nous invitons tous les amis de l'initiative fédérale de notamment tous les cantons romands à se joindre à la rencontre du 3 mars, afin d’organiser un programme d’actions locales. 

Il s’agira de:
• prendre connaissance du programme de campagne à mettre en oeuvre dans toutes les régions de Suisse par les groupes régionaux. 
• créer des groupes régionaux.
• nommer des responsables de projets pour chaque région.
• définir la communication avec l’équipe de campagne et le soutien qu’elle peut apporter.
• entendre les besoins spécifiques des régions.
• se concerter pour que l’union fasse la force.



Un pour tous, tous pour un et tout pour tous.

Résumé:

La création monétaire est un don gratuit sans intérêts grâce aux progrès techniques, aux machines, aux ordinateurs, robots, à la productivité etc.  Surtout pas de dettes par les crédits bancaires, c'est le piège à c... dans lequel le monde entier est tombé. Toute la monnaie qui circule sont des dettes, alors qu'on devrait avoir des actifs, les francs suisses qui doivent appartenir aux suisses, mais, par des tours de passe-passe subtils, ils ont réussi à nous louer à nous-même nos propres francs suisses. Nous sommes "le Souverain" et on doit louer nos avoirs, un comble !... et si on remboursait toutes les dettes, par la rigueur, il n'y aurait plus aucune monnaie qui circulerait, ce qui serait encore pire ! Compris ? Pas facile de comprendre un système si stupide, mais voilà, voilà, ils ont réussi à nous enfumer ! De plus, et en pire, à chaque remboursement, ils détruisent la monnaie, sic, tirée du néant, ex nihilo en latin, retour au néant ! Et hop, eux, ils gagnent le pouvoir et gardent les intérêts sans passer par la case "droits de Seigneuriage" ! Et zou, circulez, trimez, suez, éreintez- vous, il n'y a rien à voir !
On parle de francs suisses, le Léman, Farinet, Sels etc, Wir, reka, miles, cumulus, Bitcoin...) sont dans l'initiative et ses commentaires et seront protégées par la constitution. Voulez-vous que des sociétés privées gèrent la police ? des impôts en faveur de privés ? des lois faites par des sociétés privées ? Les esclaves ne doivent surtout pas comprendre ... qu'ils sont esclaves ! Libérons-nous tous les uns les autres ! Un pour tous, tous pour un ! Votons OUI le 10 juin à www.monnaie-pleine.ch!

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Organisation : Comité d’initiative Monnaie pleine 
Lieu : au Cazard à Lausanne




  • samedi à 14:00 - 18:00


  • Le Cazard
    Pré-du-Marché 15, 1004 Lausanne

Qui a écrit ceci ?

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"Il a toujours été reconnu qu'il serait souverainement


imprudent de mettre dans les mains d'une oligarchie


financière un instrument de crédit tel que celui d'une banque


d'émission, de lui en abandonner les ressources et de


permettre ainsi que l'intérêt public puisse être asservi et


sacrifié à des intérêts privés."

Non aux taxes !

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La plupart des taxes ne servent qu'à payer les banquiers qui gagnent des sommes énormes sans rien faire, ni travailler, et qui fabriquent de la monnaie provisoire du néant et qui détruisent la même monnaie, sic, qui retourne au néant à chaque remboursement des crédits à intérêts composés.
Il volent notre temps, notre présent, notre futur, nos projets, notre santé, notre milieu. Ils polluent la planète entière et organisent un enfer sur terre !
Les Suisses doivent se prononcer le 4 mars sur l'arrêté fédéral relatif au nouveau régime financier 2021. Celui-ci vise à prolonger de 15 ans, jusqu'à fin 2035, la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l'impôt fédéral direct (IFD). Non au Régime Financier 2021 ! Changeons de régime...
--> pourquoi payer l'impôt privé sur la création monétaire des banques en plus de l'impôt fédéral ?
------> Si le Conseil Fédéral ne veut pas supprimer la création monétaire des banques, supprimons l'impôt fédéral.
Non au provisoire qui dure
Non aux impôts pour la guerre, non à l'impôt de la ... "défense nationale" qui engraisse les banquiers et les financiers qui gagnent des sommes folles sans rien faire ni travailler...
Non à la TVA anti-familiale...
Chaque année depuis 2012, la BNS a créé 100 milliards, dont 2/3 auraient du revenir aux cantons, soit 66 milliards par an, ou 20 milliards de plus que TVA+IFD+BILLAG
Et je vous invite à faire de même ! L’argent étant le nerf de la guerre, c’est le seul moyen non violent de manifester notre mécontentement pour les raisons notamment évoquées ici !
On a le temps de discuter du nouveau régime financier de 45 milliards, pendant plusieurs années, et votons oui à www.monnaie-pleine.ch , ce qui permettra de financer
la Confédération sans impôts "provisoires " depuis 1939-45, sic... ou la TVA anti-familles et anti-sociale car elle pèse plus sur les pauvres et les familles, qui consomment une grosse fraction de leur revenu. Au pire, une micro ou nano taxe automatique, une miette de 0,x % sur les flux financiers suffit pour ne plus payer du tout d'autres impôts, ni directs, ni indirects, ni au plan communal, cantonal,, fédéral, etc... Nous serons alors de vrais souverains sans déclarations inquisitrices et vexatoires. La Suisse, un vrai paradis fiscal pour tous ses habitants  https://www.letemps.ch/…/une-initiative-populaire-va-propos…

Pour M. M. Leuenberger
Section des droits politiques
Chancellerie fédérale. Palais fédéral ouest 3003 Berne. Tél. 058 462 21 11 info@bk.admin.ch

Bonjour Cher Monsieur,
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On parle de francs suisses, le Léman, Farinet, Sels etc, Wir, reka, miles, cumulus, Bitcoin...) sont dans l'initiative et ses commentaires et seront protégées par la constitution. Voulez-vous que des sociétés privées gèrent la police ? des impôts en faveur de privés ? des lois faites par des sociétés privées ? Les esclaves ne doivent surtout pas comprendre ... qu'ils sont esclaves ! Libérons-nous tous les uns les autres ! Un pour tous, tous pour un ! Votons OUI le 10 juin à www.monnaie-pleine.ch! 1638 caractères ci- avant

Avec mes meilleures salutations
François de Siebenthal
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Spin docteurs en action

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Spin docteurs en action, c'est le Conseil fédéral qui choisit et donc décide de notre texte en français ( une traduction du texte en allemand...)  et ils nous donnent de faux délais et n'avaient pas répondus à notre proposition antérieure à la date de leur décision !
Ce qui ne respecte ni l'esprit ni la lettre des lois et coutumes démocratiques !

Les minorités ne sont plus respectées en Suisse, ce qui est grave !

Loi fédérale sur les droits politiques

(LDP)1


du 17 décembre 1976 (Etat le 1er novembre 2015)

1 La Confédération met à la disposition des cantons les textes soumis à la votation et les bulletins de vote.
2 Le texte soumis à la votation est accompagné de brèves explications du Conseil fédéral, qui doivent rester objectives et exposer également l'avis d'importantes minorités. Il doit contenir le libellé exact de la question qui figure sur le bulletin de vote. Dans le cas d'une initiative populaire ou d'un référendum, le comité fait part de ses arguments au Conseil fédéral, lequel les reprend dans ses explications. Le Conseil fédéral peut modifier ou refuser de reprendre des commentaires portant atteinte à l'honneur, manifestement contraires à la vérité ou trop longs. Il ne reprend les renvois à des sources électroniques que si leurs auteurs déclarent par écrit que ces sources ne contiennent pas d'indications illicites ni n'aiguillent l'internaute vers des publications électroniques au contenu illicite.2


Cher Monsieur de Siebenthal,

Vous avez eu cette semaine un contact téléphonique avec le secrétariat de la Chancellerie fédérale, contact à la suite duquel vous nous avez écrit l'e-mail qui suit celui-ci.

Nous sommes partis du principe que le texte mentionné dans votre e-mail était destiné à remplacer le texte français de la partie "Les arguments du comité d'initiative" des explications de vote du Conseil fédéral en vue de la votation fédérale du 10 juin 2018.

Le Conseil fédéral a adopté le 21 février 2018 les explications de vote du Conseil fédéral en vue de la votation du 10 juin 2018. Ces explications de vote sont donc définitives et ne peuvent plus être modifiées.

Je reste bien évidemment à votre disposition pour toute question ou information supplémentaire.

Avec mes salutations les meilleures,

Raphaël Leuenberger
Politologue

Chancellerie fédérale
Section des droits politiques

Palais fédéral ouest, 3003 Berne
Téléphone +41 58 462 39 64
raphael.leuenberger@bk.admin.ch
www.bk.admin.ch





From: François de Siebenthal [mailto:siebenthal@gmail.com]
Sent: Wednesday, February 28, 2018 9:16 AM
To: _bk-infobk; Hansruedi Weber
Subject: Le texte choisi par les romands pour la chancellerie

Pour M. M. Leuenberger
Section des droits politiques
Chancellerie fédérale. Palais fédéral ouest 3003 Berne. Tél. 058 462 21 11 info@bk.admin.ch

Bonjour Cher Monsieur,
suite à notre téléphone avec votre collaboratrice.

Le texte choisi par les romands pour la chancellerie
La création monétaire est un don gratuit sans intérêts grâce aux progrès techniques, aux machines, aux ordinateurs, robots, à la productivité etc.  Surtout pas de dettes par les crédits, c'est le piège à c... dans lequel le monde entier est tombé. Toute la monnaie qui circule sont des dettes, alors qu'on devrait avoir des actifs, les francs suisses qui doivent appartenir aux suisses, mais, par des tours de passe-passe subtils, ils ont réussi à nous louer à nous-même nos propres francs suisses. Nous sommes "le Souverain" et on doit louer nos avoirs, un comble !... et si on remboursait toutes les dettes, par la rigueur, il n'y aurait plus aucune monnaie qui circulerait, ce qui serait encore pire ! Compris ? Pas facile de comprendre un système si stupide, mais voilà, voilà, ils ont réussi à nous enfumer ! De plus, et en pire, à chaque remboursement, ils détruisent la monnaie, sic, tirée du néant, ex nihilo en latin, retour au néant ! Et hop, eux, ils gagnent le pouvoir et gardent les intérêts sans passer par la case "droits de Seigneuriage" ! Et zou, circulez, trimez, suez, éreintez- vous, il n'y a rien à voir !
On parle de francs suisses, le Léman, Farinet, Sels etc, Wir, reka, miles, cumulus, Bitcoin...) sont dans l'initiative et ses commentaires et seront protégées par la constitution. Voulez-vous que des sociétés privées gèrent la police ? des impôts en faveur de privés ? des lois faites par des sociétés privées ? Les esclaves ne doivent surtout pas comprendre ... qu'ils sont esclaves ! Libérons-nous tous les uns les autres ! Un pour tous, tous pour un ! Votons OUI le 10 juin à www.monnaie-pleine.ch   !
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Avec mes meilleures salutations
François de Siebenthal

Journal de monnaie-pleine

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Rappel ! Urgent et important ! Nous avons besoin de votre aide immédiatement !
La votation aura lieu en mai-juin 2018, donc dans quelques jours ou semaines !








Folie administrative, exemple !

Le scandale des banques centrales privées !

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Le scandale des banques centrales privées. Thomas Jefferson et Andrew Jackson avaient compris « Le Monstre ». Mais aujourd'hui pour la plupart des Américains, la Réserve Fédérale est juste un nom sur un billet. Ils n'ont aucune idée de ce que la banque centrale fait à l'économie, ou à leurs propres vies économiques ; de comment et pourquoi elle a été fondée et comment elle fonctionne. Ce film est la plus claire et la plus impérieuse explication jamais donnée de la Fed en 5 épisodes de 10'– youtu.be/sASp_5Ragsc / 2 - youtu.be/H9cntZxRRUM /

« Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité. Par l'adoption de ces principes, le besoin ressenti depuis longtemps d'uniformiser la monnaie aux besoins sera satisfait. Les assujettis aux taxes seraient libérés des intérêts. L’argent cessera de gouverner et se mettra au service de l’humanité. La puissance d'argent fait sa proie de la nation en temps de paix et conspire contre elle en temps d'adversité. Elle est plus despotique que la monarchie, plus insolente que l'autocratie, plus égoïste que la bureaucratie. Je vois arriver dans un proche avenir une crise qui me déconcerte et me fait trembler pour la sécurité de mon pays. Les groupes financiers et industriels sont devenus tout puissants, il s'ensuivra une ère de corruption aux postes élevés et la puissance d'argent du pays cherchera à prolonger son règne en utilisant les préjugés du peuple jusqu'à ce que la fortune soit concentrée en un petit nombre de mains et la république détruite. » Abraham Lincoln

« Celui qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent. » James A. Garfield, président des États-Unis, (assassiné)

« Je considère que les institutions bancaires sont plus dangereuses qu’une armée. Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler leur masse monétaire, les banques et les corporations qui se développeront autour d’elles vont dépouiller les gens de leurs biens, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront sans domicile sur le continent que leurs Pères avaient conquis. Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. » Thomas Jefferson, troisième président des USA de 1801 à 1809.

« L’histoire relate que les banquiers ont utilisé toutes sortes d’abus, intrigues, supercheries et violences possibles pour obtenir le contrôle des gouvernements en contrôlant l’argent et son émission. » James Madison, quatrième président  des USA de 1809 à 1817.

« Toute la perplexité, la confusion, et la détresse en Amérique ne provient pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération ni du désir d’honneur ou de vertu, mais de notre ignorance profonde de la nature des devises, du crédit, et de la circulation. » John Adams, père fondateur de la Constitution américaine

« Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin. La jeunesse qui pourra résoudre la question monétaire fera plus pour le monde que toutes les armées de l’histoire. » Henry Ford.

Complots contre Roosevelt

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Roosvelt et les marchands du temple



Après sa victoire électorale de 1932, un climat d'hostilité commence à être créé contre lui notamment par les milieux financiers et bancaires. 

Le 15 février 1933, des coups de feu sont tirés dans sa direction. Il en réchappe, mais le maire de Chicago est tué et plusieurs personnes grièvement blessées.

Roosevelt attaque alors l'oligarchie financière dans un discours prononcé le 4 mars 1933...

Voici quelques extraits de ce discours:

« Les pratiques de marchands du temple sans scrupules se trouvent incriminées devant le tribunal de l'opinion publique, et rejetées par les cœurs aussi bien que par l'esprit des hommes. Oui, ces trafiquants ont tenté de faire quelque chose, mais leurs efforts portent l'empreinte d'une tradition périmée. Face à l'échec de l'émission de crédit, ils n'ont su proposer que le prêt de davantage d'argent. N'étant plus en mesure de faire valoir la séduction du profit par laquelle ils induisent les gens à suivre leur ascendant frauduleux, ils ont eu recours à des exhortations, plaidant avec des larmes dans les yeux pour un retour à la confiance. Ils ne connaissent que les règles d'une génération d'égoïstes. Ils n'ont aucune vision collective, et lorsqu'il n'y a pas de vision, le peuple meurt. Les marchands du temple ont abandonné leurs sièges dans le temple de notre civilisation. Nous devons maintenant y faire revenir nos anciennes vérités. Le bonheur ne réside pas dans la simple possession d'argent. Il tient à la joie d'accomplir, à l'émotion profonde de l'effort créateur. La joie et la stimulation morale du travail ne doivent plus être oubliées dans la folle poursuite de profits évanescents. Ces jours sombres que nous vivons vaudront bien tout ce qu'ils nous coûtent s'ils nous enseignent que notre véritable destinée n'est pas de nous laisser faire, mais de pourvoir à nos besoins et à ceux de nos prochains. La reconnaissance de la fausseté de la richesse matérielle comme critère de succès va main dans la main avec l'abandon de la fausse croyance suivant laquelle les responsabilités publiques ou une haute position politique se mesurent seulement suivant les critères de vanité et de profit personnel, et il faut mettre un point final à cette forme de conduite qui trop souvent, dans la banque et les affaires, abaisse une confiance absolue en une injustice, égoïste et sans cœur. Une refondation, cependant, ne fait pas seulement appel à des changements d'éthique. Ce pays exige de l'action, et de l'action immédiate. Notre toute première tâche est de mettre les gens au travail. Il ne s'agit pas d'un problème insoluble si nous y faisons face avec sagesse et courage. Nous pouvons en partie réussir si nous embauchons directement par l'intervention de l'État lui-même, nous mobilisant en vue de cette tâche comme nous le ferions dans une situation de guerre, mais en même temps, grâce à cette force de travail ainsi mobilisée, en accomplissant les grands projets dont nous avons besoin pour stimuler et réorganiser l'utilisation de nos ressources naturelles. Finalement, dans notre progression vers la reprise du travail, nous aurons besoin de deux protections contre un retour des maux de l'ordre ancien. Il devra y avoir une stricte supervision de toutes les activités bancaires, de crédit et d'investissement ; il devra en même temps être mis fin à la spéculation faite avec l'argent des autres, et des dispositions devront être prises pour assurer que notre monnaie soit à la fois disponible en quantité suffisante et suffisamment solide. »

Invitation le 28 mars 2018 à 19h

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Par Pantos de DoblosTravail personnel, CC BY-SA 3.0, Lien

Agenda

Avec Le Rayon bleu, Slobodan Despot fait partie de la sélection du Prix des Lecteurs de la ville de Lausanne 2018. La soirée de remise du Prix se tiendra au Théâtre Vidy-Lausanne mercredi 28 mars 2018 à 19h. Entrée libre, sur inscription, en indiquant le nombre de personnes à: prixdeslecteurs@lausanne.chAttention: le nombre de places est limité.

Le rayon bleu

Collection Blanche, Gallimard
Parution : 04-05-2017

Monnaie-pleine à la radio

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http://audioblog.arteradio.com/blog/3047584/libradio/

Initiative populaire:Monnaie Pleine 48:06
  • POSTÉ LE 4 MARS 2018
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  • COMMENTAIRES
  •  
  • ENTRETIEN
Émission du 24.02.2018 en direct depuis le Studio 99 à Genève.   Battre monnaie fut un monopole d'état. Dûment libellé dans la constitution fédérale. Le vide juridique quant la monnaie scripturale, immatérielle, virtuelle, à permis aux banques commerciales de s'y engouffrer avec les conséquences funestes que l'on devine. L'initiative populaire fédérale: Monnaie Pleine vient questionner et tenter de mettre bon ordre dans cette confusion entretenue à desseins dans l'intérêt des banques et au détriment des citoyen·ne·s. 

Invitation monnaie-pleine au Casino

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Mes Chers Amis, 

Nous sommes tellement ravis de vous avoir avec nous le 1er juin à Lausanne pour la 5ème 7sky.life Connection. 

Du pur bonheur en vue:)

Ma merveilleuse amie et ravissante présentatrice de notre 7sky.life Connection Gwennoline ...

On va tirer le flyer en version papier également et faire un maximum de bruit jusqu’au 1er juin:))).. Merci de me dire combien d’exemplaires vous souhaiteriez recevoir chez vous, et me communiquer votre adresse. 

Je crois que ce rendez-vous sera important, et beau:)))… 
...

Avec amour et gratitude, 

Votre Coco***


Séance romande au Cazard

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Séance romande au Cazard le samedi 3 mars, la salle est pleine d'enthousiastes !


Qui crée les Francs ?
La création monétaire est un don gratuit sans intérêts grâce aux progrès techniques, aux machines, aux ordinateurs, robots, à la productivité etc. Surtout pas de dettes par les crédits bancaires, c'est le piège à c... dans lequel le monde entier est tombé. Toute la monnaie qui circule sont des dettes, alors qu'on devrait avoir des actifs, les francs suisses qui doivent appartenir aux suisses, mais, par des tours de passe-passe subtils, ils ont réussi à nous louer à nous-même nos propres francs. Nous sommes "le Souverain" et on doit louer nos avoirs, un comble !... et si on remboursait toutes les dettes, par la rigueur, il n'y aurait plus aucune monnaie qui circulerait, ce qui serait encore pire ! Compris ? Pas facile de comprendre un système si stupide, mais voilà, voilà, ils ont réussi à nous enfumer ! De plus, et en pire, à chaque remboursement, ils détruisent la monnaie, sic, tirée du néant, ex nihilo en latin, retour au néant ! Et hop, eux, ils gagnent le pouvoir et gardent les intérêts sans passer par la case "droits de Seigneuriage" ! Et zou, circulez, trimez, suez, éreintez- vous, il n'y a rien à voir !
On parle de Francs suisses, le Léman, Farinet, Sels etc, Wir, Reka, Miles, Cumulus, Bitcoin... sont dans l'initiative et ses commentaires et seront protégés par la constitution. Voulez-vous que des sociétés privées gèrent la police ? Des impôts en faveur de privés ? Des lois faites par des sociétés privées ? Les esclaves ne doivent surtout pas comprendre ... qu'ils sont esclaves ! Libérons-nous tous les uns les autres ! Un pour tous, tous pour un ! Votons OUI le 10 juin à Monnaie pleine.
ci-avant 1647 caractères / 1650 permis par la Chancellerie





Générateur de buzz

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Mème Internet ou réplicateur

L’élément humoristique est un facteur très important ...  Une communication décalée par rapport à un contexte en combinaison avec des images est bien souvent la base des mèmes sur Internet6. Chaque membre de la communauté cherche à se faire une place en introduisant ou modifiant des mèmes. L'imitation entre pairs induit implicitement une compétition créative pour se faire remarquer et générer collectivement le buzz7.

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Meme (homonymie).
...phénomène repris et décliné en masse sur Internet. ...un « mème » est un élément d'une culture ou d'un ensemble de comportements qui se transmet d'un individu à l'autre par imitation ou par un quelconque autre moyen non-génétique (« an element of a culture or system of behaviour passed from one individual to another by imitation or other non-genetic means »)3.

Origine du mot[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Mème.

« Kilroy was here » : cette reprise d'un célèbre graffiti laissé par un GIpendant la bataille de Normandie, devenu populaire dans les années 1940 et qui existait sous des noms divers dans différents pays, montre comment un mème peut être modifié grâce à la réplication4.
Le terme de « mème » a été proposé pour la première fois par Richard Dawkinsdans Le Gène égoïste (1976) par déformation du terme mimesis (« imitation », en grec ancien) par analogie avec le mot gène. Selon Dawkins, dans le domaine mental, les mèmes sont des réplicateurs, comparables à ce titre aux gènes, mais responsables de l'évolution de certains comportements animaux et des cultures5.

Description[modifier | modifier le code]

Dans sa forme la plus sommaire, un mème Internet est une idée ou un concept simple, propagé à travers le web. Cette idée peut prendre la forme d'un hyperlien, d'une vidéo, d'un site Internet, d'une image, d'un hashtag, d'un personnage récurrent ou simplement d'une phrase ou d'un mot. Ce mème peut être propagé par plusieurs personnes par le biais de réseaux sociaux, de blogs, de messageries instantanées, d'actualité, et autres services Internet.
Il peut parfois changer avec le temps, par hasard ou du fait d'un commentaire, d'imitations ou d'une parodie. Les mèmes Internet peuvent évoluer et très vite se répandre sur Internet de manière virale, atteignant souvent une popularité mondiale et disparaissant quelques jours après leur publication. Ils sont répandus par les internautes, volontairement, et par pair-à-pair, plutôt que de manière prédéterminée et automatique.
L’élément humoristique est un facteur très important pour les mèmes. Une communication décalée par rapport à un contexte en combinaison avec des images est bien souvent la base des mèmes sur Internet6. Chaque membre de la communauté cherche à se faire une place en introduisant ou modifiant des mèmes. L'imitation entre pairs induit implicitement une compétition créative pour se faire remarquer et générer collectivement le buzz7.
Leur croissance et leur impact rapide ont attiré l'attention de chercheurs et des industriels8. En théorie, les chercheurs déterminent quels sont les mèmes les plus populaires qui pourront rester le plus longtemps sur Internet. Commercialement, ils sont utilisés en tant que marketing viral, aperçus comme publicités de masse. La communauté virtuelle (exemples : TED TalksDigg) a assimilé ce thème pour encourager la génération et la popularité de célèbres mèmes9.

Types et utilisations[modifier | modifier le code]

Les officines de relations publiques, les publicitaires et les commerçants ont adopté les mèmes Internet sous la forme de marketing viral ou de « guérilla marketing », essayant ainsi de créer un « buzz »10 pour promouvoir un produit ou service.
Certains publicitaires utilisent les mèmes Internet pour créer un intérêt pour des films qui, autrement, ne bénéficieraient d'aucune publicité positive auprès du public. Le film de 2006 Des serpents dans l'avion (Snakes on a Plane) a bénéficié de plus de publicité grâce à cette méthode11. Utilisé dans le contexte des relations publiques, le terme mème serait plus perçu comme étant un « buzzword » plutôt qu'un propre mème Internet12.
Une forme commune de mème Internet est créée lorsqu'un individu, une compagnie, une production, un groupe de musique est promue pour sa valeur culturelle.
Les internautes utilisent des mèmes pour appuyer leurs convictions sur des blogs ou lors de discussions13. Les sites web personnels, par exemple, sont parmi les mèmes Internet les plus connus9.

Exemples de mèmes Internet[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste de phénomènes Internet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  « Merriam-Webster Dictionary » [archive] (consulté le 23 septembre 2017).
  2.  « TÉLÉTOON la Nuit » [archive] (consulté le 11 février 2017)
  3.  (en) « Definition of meme in English » [archive]oxforddictionaries.com.
  4.  (en) « Kilroy Was Here - Los Angeles Times » [archive], latimes.com,  (consulté le 6 décembre 2013).
  5.  (en) Leighton et Edward J. Lopez, Madmen, Intellectuals, and Academic Scribblers, Stanford, California, Stanford University Press, 209 p. (ISBN 9780804780971)chap. 5 (« How Ideas Matter for Political Change »).
  6.  (en) Charalambos Konstantineas, George Vlachos, « Internet Memes. Humor in late modernity and encroachment upon the mainstream » [archive] [PDF], sur Inter-disciplinary.net (consulté le 14 novembre 2012).
  7.  AA Casilli, « Pour une sociologie du #troll » [archive], sur Bodyspacesociety.eu (consulté le 14 novembre 2012).
  8.  (en) Kempe, David et Kleinberg, Jon et Tardos, Maximizing the spread of influence through a social network [« L'influence à travers les réseaux sociaux »], ACM (lire en ligne [archive]).
  9. ↑ a et b (en) Karl Hodge, « It's all in the memes [« Tout est dans le mème »] » [archive], sur The Guardian (consulté le5 janvier 2009).
  10.  « Qu'est-ce qu'un mème ? » [archive], sur Le Télégramme.com (consulté le 11 février 2011).
  11.  (en) David Carr, « Hollywood bypassing critics and print as digital gets hotter » [archive], sur New York Times (consulté le5 juillet 2007).
  12.  (en) « Internet memes » [archive] (consulté le 11 février 2011).
  13.  Damien Leloup, « Le mème, ou l'art du détournement humoristique sur Internet », Le Monde.fr,‎  (lire en ligne [archive]) :
    « Mais les mèmes sont aussi occasionnellement utilisés pour transmettre une opinion ou un message politique ; ainsi le Pepper spraying cop, détournement d'une photographie d'un policier utilisant du gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques lors d'un sit-in du mouvement Occupy. »

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages
  • Julien Évrard, Cinquante incônes du net à connaître pour vous la péter dans les soirées mondaines, Collectif VoxMakers, , 80 p.
    Réédité en avril 2017 (ISBN 978-2-9559-9920-2)
Article de presse

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]





What is the Meme Generator?

It's a free online image maker that allows you to add custom resizable text to images. It operates in HTML5 if supported, so your images are created instantly. Most commonly, people use the generator to add text captions to established memes, so technically it's more of a meme "captioner" than a meme maker. However, you can also upload your own images as templates.

How can I customize my meme?

  • You can move and resize the text boxes by dragging them around. If you're on a mobile device, you may have to first check "enable drag/drop" in the More Options section.
  • You can customize the font color, outline color, and outline width just to the right of where you type your text.
  • You can further customize the font and add additional text boxes in the More Options section. Imgflip supports all web fonts and Windows/Mac fonts including bold and italic, if they are installed on your device. Note that Android and other mobile operating systems may support fewer fonts.
  • You can rotate your meme, add scumbag hats or other custom images, and draw on your meme using the panel just above the meme preview image.
  • You can create "meme chains" of multiple images stacked vertically by adding new images with the "below current image" setting.

Can I use the generator for more than just memes?

Yes! The Meme Generator is a flexible tool for many purposes. By uploading custom images and using all the customizations, you can design many creative works including posters, banners, advertisements, and other custom graphics.

https://memegenerator.net 



https://imgflip.com/memegenerator


Why is there an "imgflip.com" watermark on my memes?

The Imgflip watermark helps other people find where the meme was created, so they can make memes too! However, if you'd really like to, you can remove our watermark from all images you create, as well as remove ads and supercharge your image creation abilities, using Imgflip Pro or Imgflip Pro Basic.

La BNS se moque des Suisses

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Initiative Monnaie pleine, les francs, biens communs !


L’initiative populaire "Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)" sera soumise le 10 juin 2018 à la votation populaire. Elle prévoit d’instaurer en Suisse un régime monétaire reposant sur la monnaie pleine. Le Conseil fédéral et le Parlement, de même que la BNS, rejettent l’initiative. Ce dossier contient des informations sur la position de la Banque nationale et les motifs qu’elle invoque.

La position de la BNS en bref PDF
Les arguments de la BNS PDF
Questions et réponses PDF
Exposé de Thomas Jordan: Comment la banque centrale et le secteur bancaire créent de la monnaie Accéder à la page

Autres liens

Message du Conseil fédéral (Message relatif à l’initiative populaire "Pour une monnaie à l’abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale! (Initiative Monnaie pleine)" du 9 novembre 2016 (www.admin.ch) Ouvrir le lien


Positions d'actionnaires critiques de la BNS


Invitation, Genève, le 20 mars

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Le 10 juin prochain, nous autres, citoyens suisses voteront pour

                     l’initiative populaire

                 “MONNAIE PLEINE”

L’initiative “Monnaie Pleine” est particulièrement importante
parce qu’elle bouscule fondamentalement le système financier
et monétaire actuel!
Aujourd’hui, le pouvoir de création monétaire est en mains
privées, celles des banques commerciales comme l’UBS, les
Banques Cantonales, Crédit Suisse, etc.
Dans le but de servir l’intérêt général, l’initiative “Monnaie
Pleine” propose de remettre ce pouvoir à la Confédération par le
biais de la Banque Nationale Suisse (BNS).

             La Suisse est le premier pays
        au monde à pouvoir voter pour/contre
 le contrôle démocratique du système monétaire!!

         Aussi, afin de mieux comprendre les enjeux de cette votation,
             les tares du système actuel et les bénéfices sociaux de
               cette initiative, nous vous donnons rendez-vous pour
                  une séance d’informations/questions/réponses

                      mardi 20 mars 2018
           salle commune du 20-22 Montbrillant

                      lieu-dit “Castafiore”
                             à 20h30

                              AU PLAISIR DE VOUS Y VOIR!

Intervenants: Angelo Guarino, David P-Vincent / Organisation : Natacha Penseyres

UNE DÉMOCRATIE ÉCONOMIQUE

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QUELQUES ARGUMENTS POUR " MONNAIE PLEINE"

POUR UNE DÉMOCRATIE  ÉCONOMIQUE      


Tout d'abord : au lieu d'avoir un argent créé par les banques, à intérêt, un crédit bancaire, on aura un argent créé sans dette par la société, un crédit social ou la Démocratie Économique.

La première demande des créditistes, NOTAMMENT les Bérets Blancs du journal Vers Demain, c'est que le gouvernement souverain de chaque pays reprenne son droit de créer l'argent de la nation. Une fois cela chose faite, il sera possible d'appliquer les deux autres principes du Crédit Social : le dividende mensuel à chaque citoyen, et l'escompte périodique sur les prix, pour empêcher toute inflation.

Pour ceux qui abordent ce sujet pour la première fois, cette demande peut amener quelques questions. Nous citerons ici les plus fréquentes, en y apportant une courte réponse.

Question : Vous dites que le gouvernement doit créer son argent. Mais ne le fait-il pas déjà, n'y a-t-il pas les billets de la Banque du Canada, pour le Canada, ou ceux de la Banque de France, pour la France ? Idem depuis l'euro par la Banque Centrale européenne ?

Réponse : Si le gouvernement canadien fédéral créait son argent, comment se fait-il alors qu'il ait une dette de plus de 600 milliards de dollars ? La France, début de 2006, avait une dette publique de plus de 1100 milliards d'euros. La réalité, c'est que la monnaie ne vient en circulation que lorsque les banques font des prêts à intérêts à leurs clients: particuliers, entreprises,  institutions publiques, gouvernements, tous, demandent des prêts bancaires. La monnaie fiduciaire soit les billets de banque et pièces de monnaie, ou «argent numéraire» représente moins de 10 pour cent de l'argent du pays ; l'autre sorte d'argent, représentant plus de 90 pour cent, est l'argent de chiffres créé par les banques, qu'on voit sur les chèques, les paiements par cartes bancaires, les virements ou les comptes de banque.

Question : Pourquoi voulez-vous que le gouvernement crée l'argent ? L'argent actuel des banques n'est-il pas bon ?

Réponse : Les banques privées émettent l'argent à intérêt, sous forme de dette, ce qui crée au final des dettes impayables. Par exemple, supposons que la banque vous prête 100 $, à 6 pour cent d'intérêt. La banque crée 100 $, mais vous demande de rembourser 106 $. Vous pouvez rembourser 100 $, mais pas 106 $ : le 6 $ pour l'intérêt n'existe pas, puisque seule la banque a le droit de créer l'argent, et qu'elle n'a créé que 100 $, pas 106 $.

En fait, lorsque la banque vous accorde, un prêt, elle vous demande de rembourser de l'argent qui n'existe pas. Le seul moyen de rembourser 106 $ alors qu'il n'existe que 100 $, c'est d'emprunter aussi ce 6 $ à la banque, et votre problème n'est pas réglé, il n'a fait qu'empirer : vous devez maintenant 106 $ à la banque, à 6 pour cent d'intérêt, soit 112,36 $, et plus les années passent, plus les dettes s'accumulent, c’est là le phénomène des intérêts composés, il n'y a aucun moyen de s'en sortir.

Certains emprunteurs, pris individuellement, peuvent réussir à rembourser à la banque leur prêt en entier, capital et intérêt, mais tous les emprunteurs, pris dans leur ensemble, ne le peuvent pas. Si certains réussissent à rembourser 106 $ alors qu'ils n'ont reçu que 100 $, c'est qu'ils ont pris le 6 $ qui manque sur l'argent mis en circulation par les emprunts des autres, ce qui rend encore plus difficile pour les autres de rembourser leurs propres emprunts. Pour que certains soient capables de rembourser leurs prêts, cela implique que d'autres ne peuvent remplir leurs engagements et, à terme, fassent faillite. Et ce n'est qu'une question de temps avant que tous les emprunteurs, sans exception, se retrouvent dans l'impossibilité de rembourser le banquier, et cela, quel que soit le taux d'intérêt exigé.

Certains diront que si on ne veut pas s'endetter, on n'a qu'à ne pas emprunter. Mais le fait est que si personne n'empruntait d'argent de la banque, il n'y aurait pas un sou en circulation. Et cet argent emprunté à la banque ne peut pas rester en circulation indéfiniment : il doit retourner à la banque lorsque le prêt vient à échéance… accompagné de l'intérêt, évidemment. Cela signifie que si l'on veut simplement conserver la même quantité d'argent en circulation dans le pays, année après année, il faut accumuler des dettes impayables.

Question : Cet argent émis par le gouvernement serait-il aussi bon que celui des banques ?

Réponse : Bien sûr que le gouvernement a le droit, puisque c'est lui-même qui a donné ce droit aux banques. Que le gouvernement se refuse un privilège qu'il accorde lui-même aux banques, c'est le comble de l'imbécillité ! C'est d'ailleurs le premier devoir de chaque pays souverain d'émettre sa propre monnaie; c'est d'ailleurs saint Louis IX, roi de France, qui disait que le premier devoir d'un roi est de frapper l'argent lorsqu'il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets ; mais tous les pays aujourd'hui ont injustement cédé ce droit à des sociétés ou des compagnies privées, les banques commerciales. Le premier pays à avoir ainsi cédé à des compagnies privées son pouvoir de créer la monnaie fut l’Angleterre en 1694.

Indication primordiale: ce n'est pas le banquier qui donne à l'argent sa valeur, c'est la production d'un pays, d'un espace économique. Le banquier ne produit absolument rien, il ne fait que créer des chiffres, qui permettent au pays de faire usage de sa propre capacité de production, de sa propre richesse. Sans la production de tous les citoyens du pays, les chiffres du banquier ne valent absolument rien. S'agissant donc de mécanismes bancaires, et les compétences bancaires ne manquent pas, donc, le gouvernement peut très bien faire (voire sous-traiter) ce que fait le banquier, c'est à dire créer lui-même ces chiffres car ces chiffres représentent, de façon monétaire, la production de la société, sans passer par les banques, et sans s'endetter. Alors, pourquoi le gouvernement devrait-il payer de l'intérêt à un système bancaire privé pour l'usage de son propre argent, qu'il pourrait émettre lui-même sans passer par les banques, sans intérêt, sans dette ?

Question : N'y a-t-il pas danger que le gouvernement abuse de ce pouvoir et émette trop d'argent, et que cela fasse de l'inflation ? N'est-il pas préférable de laisser ce pouvoir aux banquiers, afin de laisser ce pouvoir à l'abri des caprices des politiciens ?

Réponse : L'argent émis par le gouvernement ne serait pas plus inflationniste que celui émis par les banques : que ce soit 100 $ émis par le gouvernement, ou 100 $ émis par les banques commerciales, ce seraient les mêmes chiffres, basés sur la même production du pays. La seule différence, c'est que le gouvernement n'aurait pas à s'endetter ni à payer de l'intérêt pour obtenir ces chiffres.

Au contraire, la première cause de l'inflation, c'est justement l'argent créé sous forme de dette par les banques : l'inflation, ça veut dire les prix qui augmentent. Or, l'obligation pour les compagnies, les entreprises et les gouvernements, etc, qui empruntent est de ramener à la banque plus d'argent qu'il en est sorti, cela oblige justement les entreprises à gonfler leurs prix, et les gouvernements à gonfler leurs taxes.

Chose tout à fait incroyable, le moyen qu'utilisent actuellement les gouverneurs des banques centrales pour combattre l'inflation est précisément ce qui la fait augmenter en pratique, soit hausser les taux d'intérêts ! Comme l'ont dit certains premiers ministres provinciaux au Canada, «c'est comme essayer d'éteindre un feu en l'arrosant d'essence.»

Mais il est bien évident que si le gouvernement fédéral (comme d'autres gouvernements dans le monde) se mettait à créer ou imprimer de l'argent n'importe comment, sans aucune limite, selon les caprices des hommes au pouvoir, et sans relation avec la production existante, on aurait de l'inflation, et l'argent perdrait sa valeur. Mais ce n'est pas du tout cela que les créditistes proposent.


                         Comptabilité exacte

Ce que les créditistes de Vers Demain proposent, lorsqu'ils parlent d'argent fait par le gouvernement, c'est que l'argent soit ramené à son rôle propre, qui est d'être un chiffre qui représente les produits, ce qui en fait est une simple comptabilité. Ici, la création monétaire est étalonné sur la production des biens statistiquement connue pour une période donnée, c'est la stricte application d'un système anti-inflation - autobloquant -, et puisque l'argent n'est qu'un système de comptabilité, il suffirait d'établir une comptabilité exacte.

Le gouvernement nommerait une commission de comptables, un organisme indépendant appelé, par exemple «Office National de Création et d’Émission Monétaire, ou O.N.C.E.M. » , qui serait chargé d'établir une comptabilité exacte : l'argent serait émis au rythme de la production, et retiré de la circulation au rythme de la consommation. On aurait ainsi un équilibre constant entre la capacité de produire et la capacité de payer, entre les prix et le pouvoir d'achat.


                         Le dividende

De plus, parce que les salaires ne suffisent pas pour acheter toute la production existante (les salaires ne forment qu'une partie des coûts de production de n'importe quel article), l'Office National de Création et d’Émission Monétaire distribuerait à chaque citoyen un dividende mensuel, une somme d'argent pour combler le pouvoir d'achat, et pour assurer à chacun une part des biens du pays. Ce dividende serait basé sur les deux plus grands facteurs de la production moderne, 1) l'héritage des richesses naturelles, 2) le savoir-faire acquis, l’expérience et les inventions accumulées des générations passées, tous deux dons gratuits de Dieu, qui appartiennent donc à tous. Ceux qui seraient employés dans la production recevraient encore leur salaire, mais tous, salariés comme non-salariés, recevraient le dividende. Précision: le fait d'émettre la monnaie basée sur la production est, en soi, un système autobloquant contre l'inflation, puisque c'est la production, et rien d'autre, qui est le socle de l'émission monétaire.

Tous les membres d'une famille ; le père, la mère, et chacun des enfants  recevrontt chaque mois leur dividende, ou revenu garanti, qui assurerait au moins le minimum vital. Le revenu familial augmentera ainsi automatiquement à la naissance d'un nouvel enfant, puisque la famille recevra un chèque de dividende de plus, ce qui enlèverait un gros obstacle à la création de familles nombreuses. (Les créditistes proposent en plus que le gouvernement fournisse un revenu aux mères de famille qui restent à la maison pour élever leurs enfants, car même si ce travail n'est pas rémunéré actuellement, il représente une grande partie du Produit Intérieur Brut de la nation. Ce revenu aux mères de famille répondra à la demande du Saint-Siège, qui émettait en 1983 un document intitulé la «Charte des Droits de la Famille», dont l'article 10 se lit comme suit : «Le travail de la mère au foyer doit être reconnu et respecté en raison de sa valeur pour la famille et la société.»)

La formule du dividende est infiniment préférable que l'aide sociale, l'assurance-chômage et autres lois actuelles de sécurité sociale, car il ne sera pas pris dans les taxes à ceux qui travaillent, mais sera financé par de l'argent nouveau, créé par la BNS ou l'Office National de Création et d’Émission Monétaire, O.N.C.E.M. Personne ne vivra par les taxes payées par les contribuables ; ce sera un héritage dû à tous les citoyens du pays, qui sont pour ainsi dire tous actionnaires de la société ou de la nouvelle coopérative intégrale BNS 4.0

Et contrairement à l'aide sociale, ce dividende sera sans enquête, il ne pénalisera donc pas ceux qui veulent travailler. Loin d'être une incitation à la paresse, il permettra aux personnes de s'occuper dans l'activité de leur choix, celle où ils ont des talents. D'ailleurs, si les gens arrêtaient de travailler, le dividende baissera automatiquement, puisqu'il est basé sur la production existante. Sans ce revenu non lié à l'emploi, le progrès devient non plus un allié de l'homme, mais une malédiction, puisqu'en éliminant le besoin de labeur humain, il fait perdre aux travailleurs leur seule source de revenu.


                         Financement  des travaux publics

Comment se ferait le financement des services et travaux publics avec un tel système d'argent social ? Chaque fois que la population désirerait un nouveau projet public, le gouvernement ne se demanderait pas : «A-t-on l'argent ?», mais : «A-t-on les matériaux, les travailleurs pour le réaliser ?» Si oui, l'Office National de Création et d’Émission Monétaire, O.N.C.E.M. créerait automatiquement l'argent nécessaire pour financer cette production nouvelle.

Supposons, par exemple, que la population désire un nouveau pont, dont la construction coûte 50 millions $. l'O.N.C.E.M. crée donc 50 millions $ pour financer la construction de ce pont. Et puisque tout argent nouveau doit être retiré de la circulation lors de la consommation, ainsi l'argent créé pour la construction du pont devra être retiré de la circulation lors de la "consommation" de ce pont.

De quelle manière un pont peut-il être «consommé» ? Par usure des matériaux ou dépréciation. Supposons que les ingénieurs qui ont construit ce pont prévoient qu'il durera 50 ans ; ce pont perdra donc un cinquantième de sa valeur à chaque année. Puisqu'il a coûté 50 millions $ à construire, il subira donc une dépréciation de 1 million $ par année. C'est donc un million de dollars qui devront être retirés de la circulation à chaque année, pendant 50 ans. Au bout de 50 ans, le pont sera complètement payé, sans un sou d'intérêt ni de dette.

Est-ce que ce retrait d'argent se fera par les taxes ? Non, cela n'est nullement nécessaire, dit Douglas, le concepteur du système du Crédit Social alias Démocratie Économique. Il existe une autre méthode bien plus simple pour retirer cet argent de la circulation, celle de l'ajustement des prix (appelé aussi escompte compensé). Douglas disait à Londres, le 19 janvier 1938 :

«Le système de taxation, avec sa complexité, son caractère irritant, avec les centaines de personnes qu'il emploie, est un gaspillage complet de temps. Tous les résultats qu'il est supposé fournir pourraient être accomplis sans aucune comptabilité, par le simple mécanisme d'ajustement des prix.»


                         L'ajustement des prix
 
De quelle manière cet ajustement des prix fonctionnerait-il ? L'Office National de Création et d’Émission Monétaire dit serait chargé de tenir une comptabilité exacte de l'actif et du passif de la nation, ce qui ne nécessiterait que deux colonnes : d'un côté, on inscrirait tout ce qui est produit dans le pays durant la période en question (l'actif), et de l'autre, tout ce qui est consommé (le passif). Le 1 million $ de dépréciation annuelle du pont, de l'exemple mentionné plus haut, serait donc inscrit dans la colonne «passif» ou «consommation», et ajouté à toutes les autres formes de consommation ou "disparition" de richesse durant l'année.

Douglas fait aussi remarquer que le vrai coût de la production, c'est la consommation (la consommation comprend toute la consommation pour vivre et produire). Dans l'exemple du pont, le prix comptable était de 50 millions $. Mais le prix réel du pont, c'est tout ce qu'il a fallu consommer pour le produire. S'il est impossible de déterminer pour un seul produit quel a été son prix réel, on peut, par contre, facilement savoir quel a été, durant une année, le prix réel de toute la production du pays : c'est tout ce qui a été consommé dans le pays durant la même période. Autrement dit, c'est le total de tous les paiements, en somme de toutes les factures payées durant cette période, un total de factures qui représente le – coût - total de la production durant la même période.

Ainsi, si les comptes nationaux du Canada (ou du pays X ou Y) montrent que, dans une année, la production privée, la production de biens consommables, a été de 500 milliards $, et que pendant la même année, la consommation totale a été de 400 milliards $, cela veut dire que le Canada (ou tel pays) a été capable de produire pour une valeur de $500 milliards de produits et services, tout en ne dépensant, ou consommant, que pour une valeur de 400 milliards $. Autrement dit, cela démontre qu'il en a coûté réellement 400 milliards $ pour produire ce que la comptabilité des prix établit à 500 milliards $.

Le vrai prix de la production est donc de 400 milliards $. La population doit donc pouvoir obtenir le fruit de son travail, la production de 500 milliards $, en payant seulement 400 milliards $. Car il a été bien établi plus tôt que l'argent ne doit être retiré que selon la consommation : s'il s'est consommé pour 400 milliards $ de produits et services, on ne doit retirer de la circulation que 400 milliards $, ni plus ni moins.


                         Escompte sur les prix

Comment faire pour que les consommateurs canadiens (et autres) puissent obtenir pour 500 milliards de produits et services tout en ne payant que 400 milliards $? C'est très simple, il suffit de baisser le prix de vente de tous les produits et services de 1/5, soit un escompte de 20 % : l'Office National de Création et d’Émission Monétaire, O.N.C.E.M. décrète donc un escompte de 20 % sur tous les prix de vente pendant le terme suivant. Par exemple, le client n'aura qu'à payer 400 $ pour un article étiqueté 500 $.

Mais s'il ne veut pas faire faillite, le marchand doit quand même récupérer 500 $ pour la vente de cet article, et non pas seulement 400 $, car ce prix de 500 $ inclut tous ses frais. C'est pourquoi on parle d'un escompte «compensé» : dans ce cas-ci, le marchand sera compensé par l'Office National de Crédit, qui lui enverra le 100 $ qui manque.

Pour chacune de ses ventes, le marchand n'aura qu'à présenter ses bordereaux de vente à l'O.N.C.E.M. qui lui remboursera l'escompte accordé au client. Ainsi, personne n'est pénalisé : les consommateurs obtiennent les produits qui, sans cela, resteraient invendus, et les marchands récupèrent tous leurs frais. C'est autrement plus efficace et fécond qu'un service fiscal basé sur les taxes innombrables. L'État, dans ce cas, se trouve dans une position comparable au boulanger qui mange son propre pain au lieu de l'acheter bien plus cher chez un confrère.


                         Inflation impossible

Grâce à ce mécanisme de l'escompte sur les prix, toute inflation serait impossible : en effet, l'escompte fait baisser les prix. Et l'inflation, ce sont les prix qui montent. De plus, l'escompte sur les prix est exactement le contraire de la taxe de vente : au lieu de payer les produits plus cher par des taxes, les consommateurs les paient moins cher grâce à cet escompte. Qui pourrait s'en plaindre ? Et les commandes afflueraient vers l'industrie et les services. L'on voit  bien que: La meilleure manière d'empêcher les prix de monter, c'est de les faire baisser! Ceci ne relève d'aucune utopie.

S'il n'était question dans le Crédit Social que d'imprimer de l'argent et rien d'autre, les craintes de l'inflation seraient justifiées, mais justement, le Crédit Social possède une technique pour faire face à tout danger d'inflation. Il existe trois principes de base dans le Crédit Social :

1. l'argent émis sans dette par le gouvernement, représentant de la société, selon la production, et retiré de la circulation selon la consommation ;

2. le dividende mensuel à tous les citoyens ;


3. l'escompte compensé. Les trois sont nécessaires ; c'est comme un trépied : enlevez un de ces trois principes, et le reste ne tient plus.

Toute cette technique du Crédit Social, telle qu'expliquée brièvement ci-dessus, n'a qu'un but : financer la production des biens qui répondent aux besoins ; et financer la distribution de ces biens pour qu'ils atteignent les besoins. En examinant la circulation du crédit sous un tel système de Crédit Social, on s'apercevra que l'argent ne s'accumule en aucun temps, qu'il ne fait que suivre le mouvement de la richesse, entrant en circulation au rythme de la production, et prenant la voie du retour vers sa source (l'Office National de Création et d’Émission Monétaire) au rythme de la consommation (lorsque les produits sont achetés dans le commerce). En tout temps, l'argent demeure un reflet exact de la réalité : de l'argent apparaît lorsqu'un nouveau produit apparaît, et cet argent disparaît lorsque le produit disparaît (est consommé). 


                         Les taxes et le Crédit Social

Que deviendraient les taxes actuelles avec un tel système de Crédit Social ? Elles diminueraient de façon drastique, et la plupart disparaîtraient tout simplement. Le juste principe à observer, c'est que les gens ne paient que pour ce qu'ils consomment. La consommation de biens publics comme les ponts serait payée par l'ajustement des prix, comme on l'a vu plus haut. Par contre, il serait injuste de faire payer à la population de tout le pays des services qui ne sont offerts que dans une rue ou une municipalité, comme le service d'eau, d'égout ou de vidange, etc ; ce sont ceux qui bénéficient de ces services qui auraient à payer la municipalité qui les fournit.

Par contre, les administrations ne traîneraient plus de dettes publiques impayables, et on n'aurait donc plus à payer pour le service de la dette (pour le gouvernement fédéral seulement, cela représente plus d'un tiers des taxes, en France, c'est 66%, soit 2/3 du PIB français, les intérêts de la dette, rien qu'en France, représentent le deuxième budget de l'État après l'Éducation Nationale, mais AVANT la Défense Nationale!) Les lois de sécurité sociale, seraient avantageusement remplacées en système de Crédit Social.

Tout cela ouvre des horizons et possibilités insoupçonnés. Pour que ces possibilités deviennent réalités, il faut que tous connaissent le Crédit Social alias Démocratie Économique. Et pour cela, il faut que tous reçoivent Vers Demain.


                         Christianisme appliqué

Les membres du Mouvement de Vers Demain mettent beaucoup d'ardeur à faire connaître les principes financiers du Crédit Social, car selon eux, ces principes appliqueraient à merveille la doctrine sociale de l'Église catholique, surtout en ce qui concerne le droit de tous aux biens matériels. D'ailleurs, Clifford Hugh Douglas a déjà dit : Les banquiers contrôlent l'argent. L'argent devrait être un instrument de service, mais les banquiers, en s'en réservant le contrôle de la création, en ont fait un instrument de domination :

«Ce pouvoir est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l'argent et du crédit, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent le sang à l'organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que, sans leur consentement, nul ne peut plus respirer.» (Pie XI, encyclique Quadragesimo anno, 15 mai 1931.)

La création d'argent sous forme de dette par les banquiers est leur moyen d'imposer leur volonté sur les individus et de contrôler progressivement le monde :

«Parmi les actes et les attitudes contraires à la volonté de Dieu et au bien du prochain et les «structures» qu'ils introduisent, deux éléments paraissent aujourd'hui les plus caractéristiques : d'une part le désir exclusif du profit et, d'autre part, la soif du pouvoir dans le but d'imposer aux autres sa propre volonté.» (Jean-Paul II, encyclique Sollicitudo rei socialis, sur la question sociale, 30 décembre 1987, n. 37.)

Puisque l'argent est un instrument essentiellement social, la doctrine du Crédit Social ou Démocratie Économique propose que l'argent soit émis par la société, et non par des banquiers privés pour leur profit :

«Il y a certaines catégories de biens pour lesquelles on peut soutenir avec raison qu'ils doivent être réservés à la collectivité lorsqu'ils en viennent à conférer une puissance économique telle qu'elle ne peut, sans danger pour le bien public, être laissée entre les mains de personnes privées.» (Pie XI, encyclique Quadragesimo anno.)

On a lu précédemment que l'obligation de remettre au banquier de l'argent qu'il n'a pas créé entraîne des dettes impayables : En 1986, la Commission Pontificale Justice et Paix émettait un document intitulé «Une approche éthique de l'endettement international», qui disait, entre autres :

«Les pays débiteurs, en effet, se trouvent placés dans une sorte de cercle vicieux : ils sont condamnés, pour pouvoir rembourser leurs dettes, à transférer à l'extérieur, dans une mesure toujours plus grande, des ressources qui devraient être disponibles pour leur consommation et leurs investissements internes, donc pour leur développement.

«Le service de la dette ne peut être acquitté au prix d'une asphyxie de l'économie d'un pays et aucun gouvernement ne peut moralement exiger d'un peuple des privations incompatibles avec la dignité des personnes… S'inspirant de l'Évangile, d'autres comportements seraient à envisager, comme consentir des délais, remettre partiellement ou même totalement les dettes… En certains cas, les pays créanciers pourront convertir les prêts en dons.»

Jean-Paul II écrivait aussi dans son encyclique Centesimus annus (1er mai 1991, n. 35) : «Il n'est pas licite de demander et d'exiger un paiement quand cela reviendrait à imposer en fait des choix politiques de nature à pousser à la faim et au désespoir des populations entières. On ne saurait prétendre au paiement des dettes contractées si c'est au prix de sacrifices insupportables. Dans ce cas, il est nécessaire, comme du reste cela est en train d'être partiellement fait, de trouver des modalités d'allégement de report ou même d'extinction de la dette, compatibles avec le droit fondamental des peuples à leur subsistance et à leur progrès.»

Et plus récemment, dans sa lettre apostolique Tertio millenium advente, pour la célébration du jubilé de l'an 2000, le Saint-Père proposait, dans l'esprit des jubilés de l'Ancien Testament, l'effacement total de la dette internationale.
 

                         Tous capitalistes

Que tous soient réellement «capitalistes» (soient propriétaire d'un capital) et aient accès aux biens de la terre, cela serait rendu possible par le dividende du Crédit Social ou de la Démocratie Économique, qui appliquerait concrètement cet autre principe de base de la doctrine sociale de l'Église : les biens de la terre sont destinés à tous les hommes :

«Dieu a destiné la terre et tout ce qu'elle contient à l'usage de tous les hommes et de tous les peuples, en sorte que les biens de la création doivent équitablement affluer entre les mains de tous, selon les règles de la justice, inséparables de la charité.» (Concile Vatican II, Constitution Gaudium et Spes, n. 69.)

Le dividende du Crédit Social est basé sur deux choses : l'héritage des richesses naturelles et des inventions des générations précédentes :

«L'homme, par son travail, hérite d'un double patrimoine : il hérite d'une part de ce qui est donné à tous les hommes, sous forme de ressources naturelles et, d'autre part, de ce que tous les autres ont déjà élaboré à partir de ces ressources, en réalisant un ensemble d'instruments de travail toujours plus parfaits. Tout en travaillant, l'homme hérite du travail d'autrui.» (Jean-Paul II, encyclique Laborem exercens, sur le travail humain, 15 septembre 1981, n. 12.)


                     Progrès et plein emploi sont inconciliables

En 1850, alors que les manufactures venaient à peine d'apparaître, au tout début de la Révolution industrielle, l'homme accomplissait 20 % du travail, l'animal 50 %, et la machine 30 %. En 1900, l'homme accomplissait seulement 15 % du travail, l'animal 30 %, et la machine 55 %. En 1950, l'homme ne faisait que 6 % du travail, et les machines accomplissaient le reste 94 %. Et nous n'avons encore rien vu, puisque nous entrons maintenant dans l'ère de l'ordinateur, l'équivalent d'une troisième révolution industrielle.

L'auteur américain Jeremy Rifkin a écrit un livre intitulé La fin du travail (Editions La Découverte, Paris, 1996), un best-seller qui a été traduit dans neuf langues, dans lequel il explique ce que les créditistes répètent depuis plus de 70 ans : à cause du progrès, les machines remplaceront de plus en plus les travailleurs, et il y aura de moins en moins d'emplois disponibles.

Dans son livre, Rifkin cite une étude suisse selon laquelle «d'ici 30 ans, moins de 2 % de la main-d'œuvre suffira à produire la totalité des biens dont le monde a besoin.» Nous y sommes à peu près (en 2018) Rifkin affirme que trois travailleurs sur quatre, des commis jusqu'aux chirurgiens, seront éventuellement remplacés par des machines guidées par ordinateur.

Les machines sont-elles une malédiction ou un bienfait pour l'homme ? Si le règlement qui limite la distribution d'un revenu seulement à ceux qui sont employés n'est pas changé, la société se dirige tout droit vers le chaos. Il serait tout simplement absurde et ridicule de taxer 2 % des travailleurs pour faire vivre 98 % de chômeurs ! Il faut absolument une source de revenu non liée à l'emploi, un dividende.

Mais si on veut persister à tenir tout le monde, hommes et femmes, employés dans la production, même si la production pour satisfaire les besoins de base est déjà toute faite, et cela, avec de moins en moins de labeur humain, alors il faut créer de nouveaux emplois complètement inutiles, et dans le but de justifier ces emplois, créer de nouveaux besoins artificiels, par une avalanche de publicité, pour que les gens achètent des produits dont ils n'ont pas réellement besoin. C'est ce qu'on appelle «la société de consommation», qui, en plus, n'a cure des gaspillages de l'énergie.

De même, on fabriquera des produits dans le but qu'ils durent le moins longtemps possible, dans le but d'en vendre plus, et faire plus d'argent, ce qui entraîne un gaspillage non nécessaire des ressources naturelles, de l'énergie, et la destruction de l'environnement. Aussi, on persistera à maintenir des travaux qui ne nécessitent aucun effort de créativité, qui ne demandent que des efforts mécaniques, qui pourraient facilement être faits uniquement par des machines, des travaux où l'employé n'a aucune chance de développer sa personnalité. Si l'homme n'est pas employé dans un travail salarié, il occupera ses temps libres à faire des activités libres, des activités de son choix. C'est justement dans ses temps libres que l'homme peut vraiment développer sa personnalité, développer les talents que Dieu lui a donnés et les utiliser à bon escient. Celui, ou ceux, qui ont trouvé leur créativité ont le rendement le meilleur, c'est bien connu; on-t-ils l'impression de vraiment "travailler"? De plus, c'est durant leurs temps libres que l'homme et la femme peuvent s'occuper de leurs devoirs familiaux, religieux et sociaux : élever leur famille.

Être libéré de la nécessité de travailler pour produire les biens essentiels à la vie ne signifie aucunement paresse. Cela signifie tout simplement que l'individu est alors en position de choisir l'activité qui l'intéresse. Sous un système de Crédit Social, il y aura une floraison d'activités créatrices. Par exemple, les grandes inventions, les plus grands chefs-d'oeuvre de l'art, ont été accomplis dans des temps libres. Comme le disait C. H. Douglas :

«La majorité des gens préfèrent être employés,  mais dans des choses qu'ils aiment plutôt que dans des choses qu'ils n'aiment pas. Les propositions du Crédit Social ne visent aucunement à produire une nation de paresseux… Le Crédit Social permettrait aux gens de s'adonner aux travaux pour lesquels ils sont qualifiés. Un travail que vous faites bien est un travail que vous aimez, et un travail que vous aimez est un travail que vous faites bien.»

                         La misère en face de l'abondance

Dieu a mis sur la terre tout ce qu'il faut pour nourrir tout le monde et les hommes, par leur travail, leur créativité, leurs inventions peuvent y accéder . Mais à cause du manque d'argent, les produits ne peuvent plus joindre les gens qui ont faim : des montagnes de produits s'accumulent en face de millions qui meurent de faim. C'est le paradoxe de la misère en face de l'abondance, qui «représente en quelque sorte un gigantesque développement de la parabole biblique du riche qui festoie et du pauvre Lazare. L'ampleur du phénomène met en cause les structures et les mécanismes financiers, monétaires, productifs et commerciaux qui, appuyés sur des pressions politiques diverses, régissent l'économie mondiale ; ils s'avèrent incapables de résorber les injustices héritées du passé et de faire face aux défis urgents et aux exigences éthiques du présent… Nous sommes ici en face d'un drame dont l'ampleur ne peut laisser personne indifférent.» (Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n. 15.)


                         Réforme du système financier

Le Pape Jean-Paul II a maintes fois dénoncé la dictature de l'argent rare, et demandé une réforme des systèmes financiers et économiques, l'établissement d'un système économique au service de l'homme :

«Je tiens encore à aborder une question délicate et douloureuse. Je veux parler du tourment des responsables de plusieurs pays, qui ne savent plus comment faire face à l'angoissant problème de l'endettement… Une réforme structurelle du système financier mondial est sans nul doute une des initiatives les plus urgentes et nécessaires.» (Message à la 6e session de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, Genève, 26 septembre 1985.)

«Il est nécessaire de dénoncer l'existence de mécanismes économiques, financiers et sociaux qui, bien que menés par la volonté des hommes, fonctionnent souvent d'une manière quasi automatique, rendant plus rigides les situations de richesse des uns et de pauvreté des autres.» (Encyclique Sollicitudo rei socialis, n. 16.)

Un autre qui était convaincu que le Crédit Social est le christianisme appliqué, et qu'il appliquerait à merveille l'enseignement de l'Eglise sur la justice sociale, c'est le Père Peter Coffey, docteur en philosophie et professeur au Collège de Maynooth, en Irlande. Voici ce qu'il écrivait à un jésuite canadien, le Père Richard, en mars 1932 :

«Les difficultés posées par vos questions ne peuvent être résolues que par la réforme du système financier du capitalisme, selon les lignes suggérées par le Major Douglas et l'école créditiste du crédit. C'est le système financier actuel qui est à la racine des maux du capitalisme. L'exactitude de l'analyse faite par Douglas n'a jamais été réfutée, et la réforme qu'il propose, avec sa fameuse formule d'ajustement des prix, est la seule réforme qui aille jusqu'à la racine du mal…»
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