Quantcast
Channel: François de Siebenthal
Viewing all 2306 articles
Browse latest View live

Alain Berset & notre initiative

$
0
0

Alain Berset : « Cette initiative veut que seule la banque nationale suisse puisse émettre de la monnaie »
Correction : De la monnaie « légale ».
L'émission de la monnaie est déjà l'exclusivité de la Confédération. La BNS a reçu par mandat le monopole des billets de banque, elle met en circulation la monnaie.
L'initiative demande une mise à jour de la Constitution tout comme l'ont fait nos aieux avec les billets de banques en 1891. Il est de notre devoir aujourd'hui d'inscrire dans la Constitution la monnaie scripturale.
Art 99 al. 2: seule la Confédération émet de la monnaie, des billets de banque et de la monnaie scripturale comme moyens de paiement légaux.
Les banques fabriquent des substituts monétaires, elles pourront toujours le faire sous réserve de conformité au mandat légal de la Banque nationale suisse.
Article 99 alinéa 3 : L’émission et l’utilisation d’autres moyens de paiement sont autorisées sous réserve de conformité au mandat légal de la Banque nationale suisse.
Alain Berset : « les banques commerciales… ne pourraient plus créer ce que l’on appelle de la monnaie scripturale en alouant des crédits »
Correction : Les banques fabriquent des substituts monétaires. La croissance des substituts monétaires est laissée à la libre appréciation des marchés, conformément à la conception du secteur privé ancrée dans la Constitution.
Monsieur Berset confond « monnaie scripturale » et substituts monétaire. La monnaie scripturale de la BNS est un moyen de paiement légale, au contraire les monnaies scripturales des banques n'ont pas cours légal.
Les banques pourront toujours émettre d’autres moyens de paiement et des crédits comme aujourd’hui mais ne pourront plus nous faire croire que c’est de la monnaie ayant cours légal.
Article 99 alinéa 3 : L’émission et l’utilisation d’autres moyens de paiement sont autorisées sous réserve de conformité au mandat légal de la Banque nationale suisse.
Article 99a alinéa 1 : En sa qualité de banque centrale indépendante, la Banque nationale suisse (…) garantit (…) l’approvisionnement de l’économie en crédits par les prestataires de services financiers.
Alain Berset : « L’initiative veut rendre l’argent électronique aussi sûr que l’argent liquide et empêcher les crises financières ».
Corrections :
1 - l’initiative veut que la monnaie scripturale détenue sur les comptes de paiements (comptes courant) soit de même nature que des billets de banque : des titres sur les obligations de caisse de la BNS.
2 – L’initiative ne prétend pas et ne peut pas lutter contre les crises financières, il faudrait interdire la spéculation ce qui est simplement impossible. L’initiative veut protéger l’argent du quotidien des effets des crises financières : la perte de confiance entre les banques, le ralentissement voire le blocage du trafic de paiement.
La monnaie légale définie dans la LUMMP art 2 a cours légal, elle seule est acceptée obligatoirement pour le paiement et libère d’une dette d’argent conformément à l’article 84 du code des obligations.
Alain Berset : « Le Conseil Fédéral (…) a déjà pris des mesures efficaces »
Correction : le Conseil Fédéral a accepté de soumettre les banques aux accords de Bâle III. Ni les accords de Bâle I ni de Bâle II ont été efficaces, pourquoi Bâle III le serait ? De plus, les accords de Bâle sont décidés par des banquiers et soumis au Conseil Fédéral. Demande-t-on à des trafiquants de drogues d’écrire les règles sur les stupéfiants ? Ce n’est pas le Conseil Fédéral qui a pris des mesures, ce sont les banquiers ; les pompiers pyromanes.
L'éfficacité des mesures seront vérifiable à la prochaine crise. Personnellement je n'aime pas l'idée d'être considéré comme une "crash test dummy" (manequin de test).
Alain Berset : « un montant de 100'000.- est couvert en cas de faillite »
Correction : le fond contient 3 milliards disponibles tout de suite, extensibles à 6 milliard par prélèvement LSV en cas de besoin. Ce fond doit couvrir les comptes courants mais également les comptes d’épargne, les comptes de libre passage et le pilier 3A. 3 à 6 milliards pour garantir 1700 milliards, c’est de la poudre aux yeux. Rien que la BCGE a plus de 20 milliards en comptes courants, le fond ne suffit pas, il est inutile.
Je m'étonne que vous n'ayez pas mentionné le "bail-in" qui permet à la Finma de saisir les avoirs des créanciers (chaque compte à solde positif), donc chaque client.
Alain Berset : « Les banques doivent détenir plus de fonds propres afin d’être plus stable »
Correction : Appliquer des recettes du passé à un paradigme incompatible ne fonctionne pas. Obliger les banques à capitaliser quand il y avait de l’or derrière le franc suisse était un moyen de limiter leurs engagements et de fait les crédits. Depuis qu’il n’y a plus d’or, plus elles capitalisent, plus elles peuvent prendre d’engagements (OBN chapitre 3). Encore une mesure inutile, dangereuse et bientôt très couteuse.
Alain Berset : « Un passage au système de la monnaie pleine restreindrait de façon excessive l’activité principale des banques qui est d’allouer des crédits aux ménages et aux entreprises afin de financer leurs investissements »
Correction : L’octroie de crédit comme effectué actuellement est garanti dans le texte (99 al 3 + 99a al. 1). Le prêt provenant des dépôts d’épargne redeviendra une source utilisée par les banques pour le financement des ménages et des entreprises, les intérêts récoltés profiterons aux épargnants, les comptes d’épargnes seront à nouveau rémunérés, les intérêts seront revus à la hausse grâce aux effets de la libre concurrence.
Alain Berset : « L’octroi de Crédit serait dans une large mesure centralisée à la Banque nationale, les banques commerciales sont plus proches de la clientèle et des marchés et donc sont plus à même que la banque nationale d’évaluer les risques liés au crédit »
Correction : Les banques (prestataires de services financiers) restent les seuls interlocuteurs des ménages, des entreprises et des administrations. Elles accorderont du crédit comme aujourd’hui (99 al 3 + 99a al. 1) mais surtout du prêt de monnaie ayant cours légal.
Alain Berset : « L’initiative exige que l’argent nouvellement émis soit mis en circulation sans dette et l’attribue directement à la Confédération ou au canton ou à la population. A long terme, cette façon de financer les dépenses de l’Etat par la planche à billet est source d’inflation raison pour laquelle elle est aujourd’hui interdite »
Correction : L’article 11 al. 2 de la LBN interdit à la Banque nationale d’accorder des crédits et des facilités de découvert à la confédération, ni d’acquérir, à l'émission, des titres de la dette publique. Cependant l’actuel article 99 alinéa 4 de la Constitution Fédérale dicte que la BNS reverse au moins 2/3 de son bénéfice net aux cantons, l’article 31 alinéa 2 de la LBN stipule que la part du bénéfice qui dépasse le dividende revient pour un tiers à la Confédération et pour deux tiers aux cantons. De plus, la BNS devrait considérer la création monétaire dans le calcul pour la redistribution de son bénéfice. Voilà ce qu’avait prévu nos aïeux afin que les cantons ne se retrouvent pas dans les difficultés financières connus aujourd’hui du fait du manque de respect de la Constitution Fédérale et de la loi.
Les Conseillers Fédéraux ont fait le serment, ou la promesse, d’observer la Constitution. Celle-ci dicte que le droit est la base et la limite de l’activité l’état (art 5 al.1), et que les 2/3 au moins du bénéfice net de la BNS soit reversés aux Cantons (art 99 al.4).
De plus, la BNS a créé prêt de 100 milliards par année depuis 2012 pour « acheter » des devises étrangères, entre autres. N’est-ce pas là « la planche à billet » ? qui a profité de cette manne financière ? les marchés. Monsieur Berset, la monnaie légale de notre Confédération nous appartient à nous les Suissesses et les Suisses. La BNS est notre obligée, tout comme les élus fédéraux, cantonaux et communaux.
La BNS n’a pas à financer par la planche à billet, elle doit reverser la totalité de ses bénéfices net à la Confédération qui se doit de reverser les 2/3 aux Cantons. Voici le model de financement prévu par nos aïeux et qui a participé à la prospérité de la Suisse.
Alain Berset : « La banque nationale serait exposée à de fortes pressions politiques afin qu’elle attribue de l’argent aux pouvoirs publiques, son indépendance serait ainsi menacée »
Correction : La Banque nationale suisse est et sera indépendante (art 99a al.1 du texte de l’initiative), elle ne sera tenue que par la loi (art 99a al.6). La LBN ne change pas à la demande de l’initiative ; Le conseil de banque se compose de onze membres. Le Conseil fédéral nomme six membres et l'assemblée générale en élit cinq (Art 39 al.1 LBN), Le Conseil fédéral désigne le président et le vice-président (Art 39 al.2).
Alain Berset : « A l’heure actuelle, aucun pays n’applique le système de la monnaie pleine »
Correction : Voilà une demi vérité. Post Finance était en monnaie pleine jusqu’en 2012 / 2013. Depuis la création de la Confédération Helvétique en 1848 et jusqu’en 2000 / 2004 nous étions en monnaie pleine.
Alain Berset : « En cas de oui, la Suisse se lancerait dans une expérience à l’issue incertaine »
Correction : Une expérience déjà vécue en Suisse et qui fût une période prospère.
Alain Berset : « La stabilité et la réputation de notre place financière serait compromise »
Correction : « Serait » ; probabilité éventuelle. Une hypothèse n’est pas un argument. Vous peignez le diable sur la muraille.
L’initiative Monnaie Pleine est une chance pour notre secteur financier, elle ouvre aux banques l’énorme marché privé des monnaies libres. Les fintechs sont renforcées et légitimées.
Monsieur Berset, cessez de répéter les chimères de quelques vieux banquiers dépassés s’accrochant désespérément à leurs supercheries.
Construisons l’avenir ensemble et unis, comme le veut la devise qui surplombe le Palais Fédéral : Unus pro omnibus, omnes pro uno (un pour tous, tous pour un).

SAUVE LE MONDE SAUVE LA MONNAIE PLEINE

$
0
0




à chanter ! SAUVE LE MONDE       SAUVE LA MONNAIE  PLEINE

Monnaies locales jeudi 17 mai dès 18h30

$
0
0
Tous volés par les banques !

Chères/chers ami-e-s du Léman,

Ce jeudi 17 mai de 18h30 à 22h00 aura lieu le conférence “Les monnaies locales et complémentaires: Instrument indispensable de la transition citoyenne et écologique?” organisée par la Fondation CL Mayer, à l'espace Dickens à Lausanne.
Les intervenants sont Jean-Vincent Jehanno, président du Mouvement SOLSusana Jourdan, co-fondatrice des Artisans de la transition à Fribourg et Jean Rossiaud, président de l'Association Monnaie Léman.

Pour plus d’informations:
Site Internet de l’Espace Dickens

Deux autres événements importants auront lieu bientôt: le Festival de la Terre du vendredi 8 au samedi 10 juin à Lausanne 

et le 

G21 Swisstainability Forum les jeudi 14 et vendredi 15 juin à Lausanne également.
 
Nous vous proposons de réfléchir ensemble à comment mieux diffuser le Léman dans la région et particulièrement à Lausanne. Seriez-vous prêt à aider à la diffusion lors des événements ?
Seriez-vous intéressé-e-s à rejoindre le groupe Monnaie Léman Lausanne ?

Si oui, n’hésitez pas à nous contacter par retour d’email.

Dans l’attente de vos nouvelles et en espérant vous voir nombreux demain pour la conférence à l’espace Dickens, nous vous présentons nos meilleures salutations lémaniques.

L’équipe du Léman


Découvrez les 550 professionnels qui acceptent les lémans !
1300 membres | 3-4'000 utilisateurs | + de 150'000 lémans en circulation
 
Devenez membre ou sympathisant-e ! | Rejoignez nos groupes locaux !


FAIRE UN DON EN E-LEMAN
Depuis l’App Monnaie Léman, scannez notre clé publique (e-IBAN) !
(ou copiez-la: 0x15a18329381cdf1919d51d05834920585066646f)


FAIRE UN DON EN MONNAIES ALTERNATIVES
Monnaie Léman Suisse (CHF): IBAN: CH75 0900 0000 1437 7064 4
Monnaie Léman France (EUR): IBAN: FR7613825002 0008 0092 2674 657

Des chrétiens pharisiens ?

$
0
0

Des chrétiens pharisiens  ? 
Des calculs impossibles et mesquins, selon le pape lui-même

https://youtu.be/pQ7Jv6w-z74?t=1477


L' initiative www.monnaie-pleine.ch soutient les paroles et les textes du Pape François, et réciproquement... 

Le Blick met de l'huile sur le feu et certains tombent dans le piège.


Le pape François soutiendrait l'initiative 'Monnaie pleine' ?
SUISSE
Le pape François soutiendrait l'initiative 'Monnaie pleine' ?


Plus d'un million de vus

Impossible !


Impossible, selon le pape lui-même ! 
Les preuves ci-dessous...





NdE: le Pape a dit "sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intérêts impossibles" " ... prêter sans intérêts, ... sans faire de profits " en effet, le système fait des contrats impossibles, donc iniques et nuls, puisque des contrats impossibles sont nuls..., le texte écrit officiel VIS triche en écrivant une maladresse, un mensonge ou une manipulation, ci-après en rouge, le texte anglais écrit justement ...  impossible...) ...
Preuve: la vidéo ci-dessous à 22 minutes, 22 secondes et suivantes notamment, regardez, écoutez, méditez tout l'extrait  au moins les quelques minutes après les 22 minutes et 22 secondes, merci...

... Et je pense précisément à cela, l’Écriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans réclamer des intérêts impossibles : « Si ton frère tombe dans la pauvreté et sous ta dépendance, tu le soutiendras comme s’il était un immigré ou un hôte, et il vivra avec toi. Ne tire de lui ni intérêt ni profit : tu craindras ton Dieu, et tu laisseras vivre ton frère avec toi. Tu ne lui prêteras pas de ton argent pour en tirer du profit ni de ta nourriture pour en percevoir des intérêts » (Lv 25,35-37).
Cet enseignement est toujours actuel. Combien de familles sont dans la rue, victimes de l’usure ! S’il vous plaît, prions pour qu’en ce jubilé, le Seigneur enlève de notre cœur à tous cette envie d’avoir plus, l’usure. Que l’on redevienne généreux, grand. Combien de situations d’usure sommes-nous contraints de voir et combien de souffrance et d’angoisse cela cause aux familles ! Et si souvent, dans le désespoir, combien d’hommes finissent par se suicider parce qu’ils n’y arrivent pas et qu’ils n’ont pas d’espérance, ils n’ont pas de main tendue pour les aider ; uniquement la main qui se tend pour lui faire payer les intérêts. L’usure est un péché grave, c’est un péché qui crie devant Dieu. Le Seigneur, lui, a promis sa bénédiction à celui qui ouvre la main pour donner largement (cf. Dt 15,10). Lui, il te donnera le double, peut-être pas en argent mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double.

Chers frères et sœurs, le message biblique est très clair : s’ouvrir avec courage au partage, et c’est cela la miséricorde ! Et si nous voulons la miséricorde de la part de Dieu, commençons par la donner nous-mêmes. C’est cela : commençons par nous faire miséricorde entre concitoyens, entre familles, entre peuples, entre continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres veut dire construire une société sans discriminations, basée sur la solidarité qui pousse à partager ce que l’on possède, dans une répartition des ressources fondée sur la fraternité et sur la justice. Merci !

le Pape a aussi dit : 
"L'usure est un péché grave..."

La traduction de Zenith est juste, celle de VIS est douteuse, trafiquée, maladroite, biaisée ou fausse...
Zenith:
« Prions pour qu’en ce jubilé, le Seigneur enlève de notre cœur à tous cette envie d’avoir plus, l’usure »: c’est l’appel du pape François à l’audience de ce mercredi 10 février, Place Saint-Pierre, devant des dizaines de milliers de visiteurs du monde entier.
Il a insisté: « Si le jubilé n’atteint pas nos poches, ce n’est pas un vrai jubilé. »
Voici une traduction intégrale de la catéchèse donnée par le pape François en italien.
A.B.
Catéchèse du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour et bon chemin de Carême !
Il est beau et significatif d’avoir cette audience précisément en ce Mercredi des cendres. Nous entamons le chemin du carême et aujourd’hui, nous nous arrêtons sur l’antique institution du « jubilé » ; c’est une chose ancienne, attestée dans l’Écriture Sainte. Nous la trouvons en particulier dans le livre du Lévitique, qui la présente comme un moment culminant de la vie religieuse et sociale du peuple d’Israël.
Tous les cinquante ans, « en la fête du Grand Pardon » (Lv 25,9), quand la miséricorde du Seigneur était invoquée sur tout le peuple, le son du cor annonçait un grand événement de libération. Nous lisons en effet dans le livre du Lévitique : « Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous réintégrera sa propriété, chacun de vous retournera dans son clan […] En cette année jubilaire, chacun de vous réintégrera sa propriété » (25,10;13). Selon ces dispositions, si quelqu’un avait été contraint de vendre sa terre ou sa maison, il pouvait en reprendre possession pendant le jubilé ; et si quelqu’un avait contracté des dettes et si, dans l’incapacité de les payer, il avait été contraint à se mettre au service de son créditeur, il pouvait retourner vivre dans sa famille et récupérer toutes ses propriétés.
C’était une sorte de « remise générale », par laquelle il était permis à chacun de retourner dans sa situation d’origine, avec l’annulation de toutes les dettes, la restitution de la terre et la possibilité de jouir à nouveau de la liberté propre aux membres du peuple de Dieu. Un peuple « saint », où les prescriptions comme celle du jubilé servaient à combattre la pauvreté et l’inégalité, garantissant une vie digne pour tous et une distribution équitable de la terre sur laquelle habiter et d’où tirer sa subsistance. L’idée centrale est que la terre, à l’origine, appartient à Dieu et qu’elle a été confiée aux hommes (cf. Gn 1,28-29) et pour cette raison, personne ne peut s’en arroger la possession exclusive, en créant des situations d’inégalités. Aujourd’hui, nous pouvons penser à cela et y réfléchir ; que chacun réfléchisse dans son cœur s’il a trop de choses. Mais pourquoi ne pas laisser à ceux qui n’ont rien ? Dix pour cent, cinquante pour cent… Je dis : que l’Esprit-Saint inspire chacun d’entre vous.
Avec le jubilé, celui qui était devenu pauvre pouvait avoir de nouveau le nécessaire pour vivre et celui qui était devenu riche restituait au pauvre ce qu’il lui avait pris. Le but était une société basée sur l’égalité et la solidarité, où la liberté, la terre et l’argent redevenaient un bien pour tous et pas seulement pour quelques-uns, comme cela se produit maintenant, si je ne me trompe pas… Plus ou moins, les chiffres ne sont pas sûrs, mais quatre-vingt pour cent des richesses de l’humanité sont entre les mains de moins de vingt pour cent de la population. C’est un jubilé – et je dis cela en rappelant l’histoire de notre salut – pour se convertir, pour que notre cœur devienne plus grand, plus généreux, plus enfant de Dieu, avec plus d’amour.
Je vais vous dire quelque chose : si ce désir, si le jubilé n’atteint pas nos poches, ce n’est pas un vrai jubilé. Vous avez compris ? Et cela, c’est dans la Bible ! Ce n’est pas ce pape qui l’invente : c’est dans la Bible. Le but – comme je l’ai dit – était une société basée sur l’égalité et la solidarité, où la liberté, la terre et l’argent devenaient un bien pour tous et non pour quelques-uns. En fait, le jubilé avait pour fonction d’aider le peuple à vivre une fraternité concrète, faite d’aide réciproque. Nous pouvons dire que le jubilé biblique était un « jubilé de miséricorde » parce qu’il était vécu dans la recherche sincère du bien du frère qui était dans le besoin.
Dans la même ligne, d’autres institutions et d’autres lois gouvernaient aussi la vie du peuple de Dieu, pour qu’il puisse faire l’expérience de la miséricorde du Seigneur à travers celle des hommes. Dans ces normes, nous trouvons des indications valables aussi aujourd’hui, qui font réfléchir. Par exemple, la loi biblique prescrivait de verser les « dîmes » qui étaient destinées aux Lévites, chargés du culte, qui n’avaient pas de terre, et aux pauvres, aux orphelins et aux veuves (cf. Dt 14,22-29). C’est-à-dire qu’on prévoyait que la dixième partie de la récolte, ou des revenus provenant d’autres activités, soit donnée à ceux qui étaient sans protection et en situation de besoin, afin de favoriser des conditions de relative égalité à l’intérieur d’un peuple où tous devaient se comporter en frères.
Il y avait aussi la loi concernant les « prémices ». Qu’est-ce que c’est ? La première partie de la récolte, la partie la plus précieuse, devait être partagée avec les Lévites et les étrangers (cf. Dt 18,4-5 ; 26,1-11), qui ne possédaient pas de champs, de sorte que pour eux aussi la terre soit source de nourriture et de vie. « La terre est à moi et vous n’êtes pour moi que des immigrés, des hôtes », dit le Seigneur (Lv 25,23).
Nous sommes tous des hôtes du Seigneur, dans l’attente de la patrie céleste (cf. Hé 11,13-16 ; 1 P 2,11), appelés à rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de « prémices » celui qui a plus de chance pourrait-il donner à celui qui est en difficulté ! Combien de prémices ! Non seulement les prémices des fruits des champs, mais celles de tous les autres produits du travail, des salaires, des économies, de toutes ces choses qu’on possède et qu’on gaspille parfois. Cela se fait encore aujourd’hui. À l’aumônerie apostolique, il arrive beaucoup de lettres avec un peu d’argent : « Voici une partie de mon salaire pour aider d’autres ». Et c’est beau : aider les autres, les institutions de bienfaisance, les hôpitaux, les maisons de retraite…  Et aussi donner aux immigrés, ceux qui sont étrangers et qui sont de passage. Jésus a été de passage en Égypte.
Et je pense précisément à cela, l’Écriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans réclamer des intérêts impossibles : « Si ton frère tombe dans la pauvreté et sous ta dépendance, tu le soutiendras comme s’il était un immigré ou un hôte, et il vivra avec toi. Ne tire de lui ni intérêt ni profit : tu craindras ton Dieu, et tu laisseras vivre ton frère avec toi. Tu ne lui prêteras pas de ton argent pour en tirer du profit ni de ta nourriture pour en percevoir des intérêts » (Lv 25,35-37).
Cet enseignement est toujours actuel. Combien de familles sont dans la rue, victimes de l’usure ! S’il vous plaît, prions pour qu’en ce jubilé, le Seigneur enlève de notre cœur à tous cette envie d’avoir plus, l’usure. Que l’on redevienne généreux, grand. Combien de situations d’usure sommes-nous contraints de voir et combien de souffrance et d’angoisse cela cause aux familles ! Et si souvent, dans le désespoir, combien d’hommes finissent par se suicider parce qu’ils n’y arrivent pas et qu’ils n’ont pas d’espérance, ils n’ont pas de main tendue pour les aider ; uniquement la main qui se tend pour lui faire payer les intérêts. L’usure est un péché grave, c’est un péché qui crie devant Dieu. Le Seigneur, lui, a promis sa bénédiction à celui qui ouvre la main pour donner largement (cf. Dt 15,10). Lui, il te donnera le double, peut-être pas en argent mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double.
Chers frères et sœurs, le message biblique est très clair : s’ouvrir avec courage au partage, et c’est cela la miséricorde ! Et si nous voulons la miséricorde de la part de Dieu, commençons par la donner nous-mêmes. C’est cela : commençons par nous faire miséricorde entre concitoyens, entre familles, entre peuples, entre continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres veut dire construire une société sans discriminations, basée sur la solidarité qui pousse à partager ce que l’on possède, dans une répartition des ressources fondée sur la fraternité et sur la justice. Merci !
© Traduction de Zenit, Constance Roques
Traduction VIS... douteuse...
Si le jubilé n'atteint pas nos poches, ce n'est pas un vrai jubilé.

Cité du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale, Place St.Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au sens biblique du Jubilé. Il a expliqué que tous les cinquante ans, au jour de l'expiation, avait lieu un grand événement de libération. Cela consistait en une sorte de rémission générale qui effaçait les dettes et permettait aux propriétaires débiteurs de récupérer leurs terres. L'idée centrale est que la terre appartient à Dieu et a été confiée aux hommes qui sont ses administrateurs. Le jubilé biblique était un vrai jubilé de la miséricorde qui avait pour fonction d'aider le peuple à vivre une fraternité concrète en cherchant, par une aide réciproque, le bien du frère nécessiteux. Il a ajouté que d'autres institutions, comme le versement de la dîme et les prémices, ou l'interdiction de prêter, sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intérêts impossibles ( NdE en bleu, le Pape a dit sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intérêts impossibles , en effet, le système fait des contrats impossibles, donc iniques et nuls, puis que des contrats impossibles sont nuls..., le texte écrit officiel VIS triche en écrivant une maladresse, un mensonge ou une manipulation, ci-après en rouge, le texte anglais écrit justement ...  impossible...) ...
Preuve: la vidéo ci-dessous.
http://www.ktotv.com/video/00102445/audience-generale-du-10-fevrier-2016
( NdE: au lieu de "disproportionnés", texte à corriger car manipulé ou maladroit, vu les nombreuses tricheries des lobbies, notamment pédophiles, dans l'histoire... L'encyclique Vix pervenit donnée par deux Papes condamne tout intérêt, quel que soit le taux ), étaient aussi destinées à aider les pauvres, les orphelins et les veuves. 


Le message du jubilé biblique nous invite à construire une terre et une société basée sur la solidarité, le partage et la juste répartition des ressources. Le Saint-Père a souligné que si le Jubilé n'arrive pas à nos poches, ce n'est pas un vrai jubilé, et cela ? est dans la Bible, ce n'est pas le Pape qui l'invente?, a-t-il poursuivi. ? Nous sommes tous des hôtes du Seigneur, en attente de la patrie céleste, appelés à rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de prémices, le plus fortuné pourrait-il donner à celui qui est en difficulté! Les prémices, ne sont pas seulement des fruits des champs, mais de tout autre produit du travail, des salaires, des économies, de tant de choses que l'on possède et que l'on gaspille souvent. Cela arrive aussi aujourd'hui. En pensant à cela, l'Ecriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans prétendre à des intérêts impossibles... Cet enseignement est toujours actuel. A combien de situations d'usure sommes-nous contraints d'assister -s'est exclamé le Pape- et combien de souffrance et d'angoisse apportent-elles aux familles! Et souvent, par désespoir, combien d'hommes finissent par se suicider parce qu'ils n'en peuvent plus, il n'ont plus d'espérance, ils n'ont pas de main ferme qui les aide, seulement la main qui leur demande de payer les intérêts! L'usure est un péché grave qui crie devant Dieu. Cependant le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui ouvre sa main pour donner largement. Il te donnera le double, peut-être pas en argent, mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double?. Avant de conclure, le Pape a rappelé que ?si nous voulons la miséricorde, commençons par faire, nous, la miséricorde entre citoyens, dans les familles, les peuples et les continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres, signifie construire une société sans discrimination, basée sur la solidarité qui conduit à partager ce que l'on possède, dans une distribution des ressources fondée sur la fraternité et la justice?.

Dieu et l'économie ?


Deux extraits du Catéchisme catholique de Jean-Paul II:

2438 Diverses causes, de nature religieuse, politique, économique et financière confèrent aujourd'hui "à la question sociale une dimension mondiale " (SRS 9). La solidarité est nécessaire entre les nations dont les politiques sont déjà interdépendantes. Elle est encore plus indispensable lorsqu'il s'agit d'enrayer les " mécanismes pervers " qui font obstacle au développement des pays moins avancés (cf. SRS 17 ; 45). Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35), à des relations commerciales iniques entre les nations, à la course aux armements, un effort commun pour mobiliser les ressources vers des objectifs de développement moral, culturel et économique

2449 Dès l'Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt et de la conservation d'un gage, obligation de la dîme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l'exhortation du Deutéronome : " Certes les pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays " (Dt 15, 11). Jésus fait sienne cette parole : " Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m'aurez pas toujours " (Jn 12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles anciens : " Parce qu'ils vendent le juste à prix d'argent et le pauvre pour une paire de sandales ... " (Am 8, 6), mais il nous invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses frères (cf. Mt 25, 40) :


Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35),

interdiction du prêt à intérêt ...voir les références qui font penser à une guerre nucléaire...Amos 8,6

Rerum Novarum en 1891 ( Une autre forme d'usure vorace...).
Rappelons les textes :
« Une usure vorace est encore venue s’ajouter au mal (de la destruction des anciennes corporations). Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessé d’être pratiquée, sous une autre forme, par des hommes avides de gain, d’une insatiable cupidité ».[1]
« Ce pouvoir (économique discrétionnaire) est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que sans leur consentement nul ne peut plus respirer ».[2]

Dans la suite du texte, Pie XI souligne deux conséquences du pouvoir discrétionnaire des maîtres de l’argent sur l’économie :
- la « déchéance du pouvoir politique (…) tombé au rang d’esclave et devenu le docile instrument (…) de toutes les ambitions de l’intérêt ».
- l’ « internationalisme ou impérialisme international de l’argent, funeste et exécrable, pour lequel là où est la fortune, là est la patrie ».
Cette double caractéristique des temps modernes : le développement de l’usure sous de nouvelles formes, la domination de l’économie et de la politique par les puissances d’argent a été reconnue aussi bien par des hommes de finance et des hommes politiques (trop peu nombreux hélas !) que par des doctrinaires de ces deux disciplines. Nous en citerons quelques-uns :


L'architecte et philosophe Gaston Bardet dans son livre "Demain, c'est l'an 2000! parle de l'usure, 

Editeur Jacques Petit et ses Fils, 1, rue Dupetit-Thouars, Angers, 1959. [Cet ouvrage contient un paragraphe relatif au "super-mécanisme concentrationnaire" que constituent nos systèmes bancaires multipliant "les méfaits de l'usure et du crédit" - usure, i.e. "tout ce qui se perçoit au-delà de ce qui a été prêté", que condamne le Catéchisme du Concile de Trente s'appuyant sur le prophète Ézéchiel, chap. XVIII, verset 17, de l'Ancien Testament, et sur une parole de Jésus-Christ rapportée par l'Évangile selon S. Luc, disant :

 "Prêtez sans rien espérer de là.", chap. VI, verset 34 (cf. Catéchisme du Concile de Trente, chapite 35, § 4 : De la rapine.).-

 Outre cela, l'auteur met en garde les responsables de notre politique agricole contre les désastres que provoqueraient - et qu'ont déjà provoqués dans le monde - la déforestation, le sur-pâturage ou la culture extensive, le collectivisme ou la mondialisation, l'érosion par le vent et l'eau se chargeant ensuite de raviner les sols, les crises, le chômage, les récessions...

Les monts de piété prêtent sur gage, Frais de garde....C'est autre chose. L'argent n'est avancé qu'une fois, il n'y a pas de multiple "création ex nihilo" d'argent,


Le catéchisme du Concile de Trente (1566) n'y va pas par quatre chemins : "L'usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens. … Qu'est-ce que de prêter avec usure? Qu'est-ce que de tuer un homme ? Il n'y a pas de différence".

...Avec St Thomas, qui consacre à l'usure une "question" de la Somme théologique, nous avons une démonstration rationnelle.

A la base de la démonstration de St Thomas, le fait que la valeur de l'argent tient seulement au fait qu'il peut être consommé (comme du vin ou du blé et à la différence d'une maison ou d'un champ dont on peut distinguer la propriété et l'usufruit). St Thomas reconnaît l'obligation de remboursement et la légitimité d'un gage ; quant au risque de non remboursement, il ne peut pas être compensé a priori. St Thomas distingue le simple prêt d'argent, qui ne doit pas porter intérêt, et l'apport d'argent confié à un entrepreneur dont il est légitime d'attendre un revenu.
....avec une prise de risque et un apport de gestion...

On ne peut pas vendre le temps car le temps est à Dieu...

On ne peut pas prêter deux fois la même chose. (on voit maintenant que par la création monétaire ex nihilo, c'est 100 (sic) fois la même chose...

La lutte contre l'usure est proclamée en chaire et ordonnée par le roi, suivi par le Parlement de Paris. Et les pénalités sont applicables quel que soit le taux de l'usure : la différence que faisait le Moyen Age entre usures modérées et excessives est abolie par l'ordonnance de Blois de 1579 qui demeura en vigueur jusqu'en 1789, avec une croissance économique enviée par le monde entier...

L'Eglise interdit le prêt d'argent, désigné du nom odieux d'usure. Elle n'est pas la seule. Le prêt d'argent rémunéré a presque universellement suscité la répulsion. La Bible, la Politique d'Aristote, le Coran condamnent le prêt, quels que soient la forme et le taux d'intérêt perçu. ...

Le Deutéronome interdit le prêt rémunéré entre Juifs mais l'autorise à un non-juif. Saint Ambroise l'autorise également s'il s'agit de prêter à "celui qu'il ne serait pas criminel de tuer. Là où il existe un droit de guerre, il y a également un droit d'usure". Le pape Léon le Grand : "l'intérêt de l'argent, c'est la mort de l'âme". Saint Bonaventure résume l'idée aristotélicienne et biblique de la stérilité de l'argent : "L'argent ne fructifie pas par lui-même mais son fruit lui vient d'ailleurs". Pour les Juifs du temps de Jésus, l'intérêt était interdit ; ce qu'ils sont en droit d'attendre, ce n'est pas une rétribution mais seulement la possibilité de recevoir un jour, en cas de besoin, la réciprocité du service rendu (il est remarquable que le même mot de la Vulgate, mutuum ¸signifie à la fois "emprunt" et "réciprocité"). En rappelant la parole du Christ, "ne redemandez pas votre bien à celui qui vous l'emprunte", l'Eglise en fait un appel à la sainteté et ne demande pas qu'on en fasse une loi. Par contre, elle mène une guerre sans merci au prêt à intérêt. La doctrine des Pères eut toujours, on le conçoit, la faveur des masses. Dante rencontre l'"usurier" dans son enfer.

Extraits du forum confiance...


En 1462 à Pérouse, Barnabé de Terni, moine récollet vient prêcher contre les usuriers; il propose d'organiser une quête dont le capital serait destiné à former une banque charitable. Ainsi fût ouvert le premier "Monte di pietà". Ceux qui manquent d'argent pour leur subsistance journalière peuvent ainsi trouver à emprunter sans intérêt des petites sommes d'argent en donnant un gage pour la sûreté des prêts. Les projets des moines récollets ont un grand succès en Italie.

Le Concile de Latran approuva formellement ces institutions sous réserve qu'elles n'exigent d'intérêt que pour couvrir les frais d'administration. L'histoire des premiers Monts de Piété est donc liée à la papauté. La première expérience française, qui date de 1577 se fit en Avignon, alors domaine pontifical.

sans intérêt, que pour couvrir les frais....


Un petit rappel des circonstances:

"On lut ensuite quatre décrets, dont le premier concerne les monts-de-piété.

" Au moyen âge, dit encore ici M. Audin, l'Italie était en proie à la rapacité des Juifs, qui prêtaient à d'énormes intérêts, et en plein soleil faisaient le métier que certains hommes d'armes en Allemagne pratiquaient à l'entrée d'une forêt, lorsque la nuit était venue.

" Un pauvre moine récollet, nommé Barnabé, sentit son cœur ému à la vue de ces populations pressurées par les Israélites, et il résolut de venir au secours de ses frères. Il monte donc en chaire, à Pérouse, vers le milieu du quinzième siècle, et... propose de faire dans la ville une quête générale dont le produit serait employé à fonder une banque qui viendrait en aide aux indigents. Sans doute que Dieu mit ce jour-là dans la voix du moine quelque chose d'entraînant ; car il était à peine descendu de chaire, que la ville répondait à l'appel de l'orateur... On donna à cette banque le nom de mont-de-piété, c'est-à-dire de masse, parce que les fonds de la banque ne consistaient pas toujours en argent, mais souvent en grains, en épices, en denrées de diverses sortes.

" La chaire chrétienne ne cessait d'exciter le zèle des populations en faveur des monts... Un récollet, du nom de Bernardin Thomitano, né à Feltre, en 1433, se distingua surtout par ses succès. Le peuple le suivait en foule, et écoutait dans le ravissement ses imprécations contre des hommes qu'il appelait des vendeurs de larmes... Il est vrai que ces usuriers étaient sans pitié pour les chrétiens. A Parme, ils tenaient vingt-deux bureaux où ils prêtaient à 20 pour cent ; le succès de la parole du moine s'explique donc facilement. En passant à Padoue, Bernardin de Feltre renversa toutes ces maisons de prêt, entretenues à l'aide des larmes du peuple, et la ville vit bientôt s'élever, grâce à la pitié de quelques hommes riches, une banque où le pauvre put venir emprunter, sur nantissement, au taux de 2 pour cent.

" Un moine se présenta pour renverser l'œuvre de Bernardin...; il appartenait à cet ordre des dominicains qui, suivant l'expression de Mélanchthon, s'était volontairement emprisonné dans la discipline de la primitive Église. Cajetan... ne cherchait pas, comme on le pense bien, à venir en aide aux usuriers ; c'est l'usure au contraire qu'il poursuivait dans l'institution des monts-de-piété. Rigide thomiste, il désapprouvait le prêt à intérêt, quelque forme qu'il revêtît, et accusait formellement les fondateurs de ces banques de désobéissance aux commandements de Dieu et de l'Église. Au fond, les deux moines plaidaient la même cause, celle du pauvre : l'un en attaquant comme usuraire, l'autre en défendant comme charitable la banque populaire. La querelle dura longtemps. Les ordres s'en mêlèrent : celui de Saint-Dominique se distingua par sa polémique toute théologique ; celui des capucins ou des frères-mineurs, par une notion plus profonde des besoins de la société...

" La papauté résolut de terminer des disputes qui troublaient la paix des consciences... Léon X voulait la paix ; le concile de Latran s'occupa donc, à la demande du pape, des monts-de-piété. Les Pères, auxquels la question avait été déférée, étaient connus par leur savoir et leur charité, L'examen fut lent, patient et profond : les livres nombreux des adversaires et des apologistes de ces maisons de prêt furent étudiés et comparés, et quand il ne resta plus aucune objection sérieuse à résoudre, l'autorité parla.

" Léon X, après une brève exposition de la dispute, reconnaît qu'un vif amour de la justice, un zèle éclairé pour la vérité, une charité ardente envers le prochain, ont animé ceux qui soutenaient ou combattaient les monts-de-piété ; mais il déclare qu'il est temps, dans l'intérêt de la religion, de mettre fin à des débats qui compromettent la paix du monde chrétien (1). " Il définit en conséquence, avec l'approbation du saint concile, que les monts-de-piété, établis en diverses villes, et confirmés par l'autorité du saint-siège, et où l'on reçoit à titre d'indemnité une somme modérée avec le capital, sans que les monts eux-mêmes en profitent, ne présentent point d'apparence de mal, ni d'amorce au péché, ni rien qui les fasse improuver, mais qu'un tel prêt est au contraire méritoire et digne de louange, qu'il n'est nullement usuraire, et qu'il est permis de les faire valoir devant le peuple comme charitables et enrichis d'indulgences concédées par le saint-siège ; qu'on pourra dans la suite en ériger d'autres semblables avec l'approbation du siège apostolique ; que ce serait cependant, ajoute le décret, une œuvre beaucoup plus parfaite et beaucoup plus sainte, si l'on établissait des monts-de-piété purement gratuits, c'est-à-dire si leurs fondateurs y attachaient en même temps des revenus, pour payer en tout ou en partie les gages des gens de service qu'on y emploie. Il finit en déclarant excommuniés par le fait même, tous ceux qui oseraient à l'avenir disputer de vive voix ou par écrit contre les termes de cette définition."

(1) M Audin, Hist, de Léon X.

...et où l'on reçoit à titre d'indemnité une somme modérée avec le capital, sans que les monts eux-mêmes en profitent...

à titre d'indemnité n'est pas un intérêt fonction du temps...c'est des frais de garde, sans profit...

Un peu facile de dire que c'est une permission pour les abus actuels...en tout cas pas pour des intérêts composés exponentiels, 117 fois le montant initial à 10 pour cent sur une durée de 50 ans, cartes visa à 18 %...

...que ce serait cependant, ajoute le décret, une œuvre beaucoup plus parfaite et beaucoup plus sainte, si l'on établissait des monts-de-piété purement gratuits,
Combien y a-t-il de telles institutions dans les pays chrétiens ?

Quelle faiblesse devant la cupidité si grande ! Quel exemple pour les pauvres, qui meurent par milliards, notamment par avortement, une ville par année en France...car les familles font passer les banquiers et les impôts avant la vie de leurs propres enfants...

Oh vous les philosophes, savants aveugles et borgnes, imbus de votre suffisance.

Amos, 8,6...et vos têtes seront chauves...vous vendrez le pauvre pour le prix d'une sandale...c'est à peu près ce que vous touchez en intérêts sur votre compte en banque...


Pour Aristote, une création humaine qui ferait des petits serait une abomination. Or, l'argent est une création humaine qui fait des petits et ces petits prennent la place des petits des hommes. Voici une cause du problème des retraites...


Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper...

Commentaires:

De quand date la dernière mise en garde claire!

Les § 2438 et 2449 du Catéchisme de 1992 cité par François, auxquels il faut ajouter le § 2269 ("Les trafiquants, dont les pratiques usurières et mercantiles provoquent la faim et la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide"), condamnent clairement l'usure mais ne la définissent pas. Le dernier enseignement détaillé sur l'usure est l'encyclique Vix pervenit.

> Ne pensez vous pas que l'interdiction du prêt à intérêt aux clercs relève plutôt d'abus de ceux ci qui auraient été cause de scandales.

Quelle qu'en soit l'origine, le fait est là : les clercs ont, depuis le Concile de Nicée, l'interdiction de prêter à intérêt, comme les laïcs depuis la décrétale de Léon le Grand en 445.

Cher animateur,

...
En revanche, vous n'avez pas le droit de dire que "l'Eglise ne juge pas injuste un intérêt "modeste"". L'acceptation d'un intérêt modeste ne vaut que pour les monts-de-piété. L'encyclique Vix pervenit, postérieure au Ve concile du Latran qui accepta un intérêt modeste pour les monts-de-piété, dit bien (§ 3, II) : "il ne sert à rien de dire que ce profit n'est pas excessif, mais modéré".

Cordialement à tous,

Gérald

Projet de loi d'application de monnaie-pleine

Le pape François soutiendrait l'initiative "Monnaie pleine"?

16.05.2018 par Sylvia Stam / Traduction et adaptation Maurice Page

Le pape François accepterait l’initiative ‘Monnaie pleine’. Cet argument des initiants, diffusé sur internet ainsi qu’au travers d’une vidéo et d’un flyer, en vue de la votation populaire du 10 juin en Suisse, passe mal. Pour le président de Justice et Paix, il s’agit d’une récupération politique digne des fake-news.

Sous le titre: “Pape François: ‘Non à une monnaie qui règne, au lieu de servir'”, accompagné d’une grande photo, les initiants soulignent que “dans son encyclique (sic) “Evangelii gaudium”, le pape François critique le règne de l’argent et fournit ainsi une bonne justification à l’initiative pour une réforme monétaire”. Après avoir repris une large citation de l’exhortation apostolique (no 56), le texte relève ensuite que l’initiative “donne une réponse claire” à l’interpellation du pontife. Outre le fait d’une traduction orientée du titre – le texte original dit “Non à l’argent qui gouverne au lieu de servir”- la récupération des propos du pape au service de ce projet politique suscite des interrogations.

“C’est une fake-news”

Thomas Walliman, président ad intérim de la Commission Justice et paix de la Conférence des évêques suisses, relève que les déclarations du pape n’ont à priori rien à faire avec l’initiative “Monnaie pleine”. “Prétendre que le pape soutiendrait l’initiative est une ‘fake news’ et me semble très problématique au plan de l’éthique des médias”, a-t-il expliqué à kath.ch. La personne qui ne connaît pas “Evangelii gaudium” peut effectivement croire que le pape soutient cette démarche.
Dans sa lettre apostolique “Evangeli gaudium”, le pape critique la domination de l’argent et les inégalités engendrées par le système financier”, répond Raffael Wüthrich, porte-parole des initiants. Selon lui, l’initiative Monnaie pleine veut que le système financier serve toute la société. “Ce que le pape François a publiquement encouragé.”
“Les inégalités ne pourront pas être résolues seulement par l’initiative”, rétorque Thomas Walliman. Elle n’empêche pas la distribution de l’argent des pauvres vers les riches ou vice versa, pas plus qu’elle ne remet en question le système capitaliste. “C’est encore une fake-news”.

La vidéo retirée

La vidéo avec l’image du pape, placée sur youtube en mars et visible jusqu’au 11 mai, au moment où le quotidien alémanique Blick a révélé son existence, a depuis été retirée. Ce qu’a confirmé Raffael Wüttrich en expliquant qu’il ne voulait pas blesser les sentiments religieux. L’argumentation ‘papale’ continue cependant de figurer sur le site internet de l’initiative.
Interpellé sur l’existence d’un papillon développant cette même argumentation, le nonce apostolique en Suisse, Mgr Thomas Gullickson a expliqué le 13 mai qu’il vérifierait si les initiants avaient obtenu l’autorisation de reproduire le document du pape. (cath.ch/kath.ch/mp)

https://www.cath.ch/newsf/le-pape-francois-soutiendrait-linitiative-monnaie-pleine/

Le Pape François très clair le 10 février 2016

Ueli Maurer & fake news

$
0
0

Ueli Maurer, Conseiller Fédéral a dit lors de l'émission ARENA sur la SFR1: "Pendant 100 ans, tout le monde a dit que le système doit être changé, mais personne n'a jamais osé "
1891: Centralisation des billets de banque à la Confédération, interdiction aux banques d'en imprimer
1906: Création de la BNS, attribution du monopole des billets
1953: Révision de la LBN
1991: accord en violation avec la constitution entre le DFF et la BNS concernant la redistribution du bénéfice net de la BNS
2000: Révision totale de la Constitution Fédérale et nouvel article sur la politique monétaire et abandon de l'étalon or
2000 (mai): Révision totale de la loi sur la monnaie, la monnaie scripturale de la BNS devient un moyen de paiement ayant cour légal.
2004 : Révision totale de la LBN et interdiction à la BNS d'accorder des crédits à la confédération
Les mensonges des opposants jouent sur l'ignorance de la population.
L'ignorance est une force, leur force !
OUI à Monnaie Pleine
David P-Vincent
Admin7 h

Résumé d' Arena

$
0
0

Résumé d' Arena du 11.05.2018.

Pleine initiative financière - plus de sécurité ou un saut dans l'inconnu ?


Beaucoup pensent que seule la Banque nationale est autorisée à fabriquer  l'argent. Mais en fait, les banques commerciales privées fabriquent la plupart de notre argent. L'initiative monnaie-pleine veut changer cela. Cela signifie que seule la BNS devrait être autorisée à fabriquer de l'argent. Les initiateurs s'attendent à plus de sécurité.

Que veut L'initiative monnaie-pleine ?.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer, quant à lui, ne pense pas que le système fonctionnerait mieux avec L'initiative monnaie-pleine . "Le système coûterait plus cher. Si je voulais de l'argent, ce serait plus maladroit et moins gérable."

Il est également préoccupé par le fait que le système n'a pas encore été testé. "Nous serions le seul pays au monde à le faire ", note le ministre des Finances. "Quand nous prenons de tels risques, le monde secoue la tête. Je n'aime pas être un cobaye - pas à cause des banques, mais à cause des citoyens. Ils finiront par payer la facture si ça ne marche pas."

Qui imprime notre argent ?
1:15
Qui imprime notre argent ?
Légende : Vidéo Qui imprime notre argent ? . Durée : 1:15 minutes.

Le ministre des Finances Maurer exprime sa confiance à la Banque nationale et aux banques commerciales à cet égard. "Vous faites tous les deux du bon travail. Les banques commerciales le font bien parce que le risque est diversifié. "Il y a de la concurrence, tout le monde se regarde et personne ne prend de risques inutiles." Il craint que l'initiative soit associée à un risque de regroupement.

Discuter dans l'"Arena" :

Raffael Wüthrich du comité de  L'initiative monnaie-pleine contredit l'évaluation de Maurers. Selon lui, le système actuel est le cochon d'Inde. "Il n'y a jamais eu de taux d'intérêt négatifs comme c'est le cas aujourd'hui. Aussi, que la masse monétaire a été tellement augmentée. "Nous avons une dette incroyable, c'est la première fois dans l'histoire."

Depuis des décennies, la masse monétaire de la Suisse croît plus vite que la production économique. "Ça veut dire qu'il y a trop d'argent et qu'il va dans des bulles. Et ils éclateront tôt ou tard. Alors, en tant que population, en tant que contribuables, nous devons sauver les banques qui ont spéculé avec l'argent qu'elles ont créé elles-mêmes".

"Avec L'initiative monnaie-pleine , nous voulons revenir à un système raisonnable, significatif et compréhensible qui sert le grand public et pas seulement les banques commerciales", résume M. Wüthrich.

Le système actuel a-t-il fait ses preuves ?
Le Conseil des Etats Pirmin Bischof (CVP/SO), en revanche, n'est pas favorable à l'initiative. Cela n'entraîne qu'un risque élevé de dommages. Il ne voit dans cette préoccupation qu'"une drôle de fantaisie". Le risque devrait alors être supporté par les épargnants, les employés et les personnes qui ont besoin d'un prêt.

"Aujourd'hui, nous avons un système qui est pratiqué de la même manière dans le monde entier et qui fonctionne bien ", a déclaré M. Bischof. "Notre système de mélange, la création monétaire par la BNS et la création monétaire par les banques privées, fonctionne parfaitement et conduit à de bons taux d'intérêt pour les épargnants et à des prêts favorables.

Ueli Maurer est d'accord. "Notre prospérité prouve que le système a fonctionné dans le passé. Si nous n'avions pas un si bon système bancaire qui fournirait adéquatement des finances à l'économie, nous n'y arriverions pas si bien.".

Mesures après la crise financière 2008
0:57
Mesures après la crise financière 2008
Légende : Video Play mesures après la crise financière de 2008. Durée 0:57 minutes.

Martin Alder, du Comité de L'initiative monnaie-pleine , s'interroge avec véhémence sur le fonctionnement du système actuel. "Vous ne pouvez pas sérieusement dire que le système fonctionne très bien. M. Maurer est toujours en train de " bricoler " avec les nouveaux règlements et on espère qu'ils fonctionneront. C'est exactement le signe que ça ne marche pas."

"La création d'argent ne consiste pas à faire de l'argent."
Rudolf Minsch, économiste en chef chez Economiesuisse, note que la création monétaire n'est "pas un cadeau que les banques reçoivent". "Cela ne créera pas de capitaux propres. C'est toujours une dette où il y a du crédit. Et par conséquent, personne ne s'enrichit à cause de cela. Ce n'est pas comme si les banques faisaient de l'argent en créant de l'argent. Vous gagnerez avec l'écart de taux d'intérêt plus tard."


Toutefois, Martin Alder n'accepte pas cet argument. Une banque commerciale peut facilement acheter des actifs avec l'argent qu'elle a créé elle-même. "C'est un avantage énorme pour les banques par rapport aux entreprises qui ne sont pas des banques et qui doivent réunir l'argent avant de pouvoir l'utiliser. C'est une distorsion du marché par excellence."

Débat sur les avantages pour le citoyen
Selon Raffael Wüthrich, en tant que client, vous ne remarquerez rien si vous acceptez l'initiative du jour au lendemain. "Mais si une autre crise financière survenait et qu'une banque devait être sauvée, notre argent serait en sécurité. A l'avenir, en théorie, les banques pourraient faire faillite et l'argent sur notre compte serait toujours sûr, les transactions de paiement continueraient d'être garanties. Et c'est un grand pas en avant pour les clients."

Selon M. Wüthrich, le client a le choix avec cette initiative. "Soit il veut garder son argent électronique dans un compte monnaie-pleine à l'épreuve des bombes. Si la banque fait faillite, le compte est sécurisé. Ou il veut des intérêts sur son argent. Puis il transfère son argent de son compte monnaie-pleine à un compte d'épargne. Là, il obtient un taux d'intérêt comme prime de risque, parce qu'il pourrait aussi se tromper, parce que la banque pourrait spéculer avec l'épargne ou faire faillite".

De l'argent gratuit grâce à l'acceptation de l'initiative ?
A la fin du programme, ils parlent de ce que l'initiative promet d'autre : de l'argent gratuit. Si l'initiative est adoptée, seule la BNS créera de l'argent - de la monnaie de papier et de la monnaie électronique. Au moins en partie, la Banque nationale donnerait cet argent. L'argent serait distribué à la Confédération et aux cantons - ou même directement aux citoyens.

Ueli Maurer, Conseiller Fédéral a dit lors de l'émission ARENA sur la SFR1: "Pendant 100 ans, tout le monde a dit que le système doit être changé, mais personne n'a jamais osé "
1891: Centralisation des billets de banque à la Confédération, interdiction aux banques d'en imprimer
1906: Création de la BNS, attribution du monopole des billets
1953: Révision de la LBN
1991: accord en violation avec la constitution entre le DFF et la BNS concernant la redistribution du bénéfice net de la BNS
2000: Révision totale de la Constitution Fédérale et nouvel article sur la politique monétaire et abandon de l'étalon or
2000 (mai): Révision totale de la loi sur la monnaie, la monnaie scripturale de la BNS devient un moyen de paiement ayant cour légal.
2004 : Révision totale de la LBN et interdiction à la BNS d'accorder des crédits à la confédération
Les mensonges des opposants jouent sur l'ignorance de la population.
L'ignorance est une force, leur force !
Commentaire de David P. Vincent
OUI à Monnaie Pleine

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

Le Pape et monnaie-pleine ?

$
0
0
Des calculs impossibles et mesquins, selon le pape lui-même

https://youtu.be/pQ7Jv6w-z74?t=1477


L' initiative www.monnaie-pleine.ch soutient les paroles et les textes du Pape François, et réciproquement... 

Le Blick met de l'huile sur le feu et certains tombent dans le piège.
https://www.blick.ch/news/politik/hoffnung-auf-goettlichen-beistand-vollgeld-initianten-missbrauchen-den-papst-id8363336.html

Le Blick, Caritas, le Nonce et les évêques au sujet de monnaie-pleine !


Le pape François soutiendrait l'initiative 'Monnaie pleine' ?
SUISSE
Le pape François soutiendrait l'initiative 'Monnaie pleine' ?



Plus d'un million de vus

Impossible !


Impossible, selon le pape lui-même ! 
Les preuves ci-dessous...





NdE: le Pape a dit "sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intérêts impossibles" " ... prêter sans intérêts, ... sans faire de profits " en effet, le système fait des contrats impossibles, donc iniques et nuls, puisque des contrats impossibles sont nuls..., le texte écrit officiel VIS triche en écrivant une maladresse, un mensonge ou une manipulation, ci-après en rouge, le texte anglais écrit justement ...  impossible...) ...
Preuve: la vidéo ci-dessous à 22 minutes, 22 secondes et suivantes notamment, regardez, écoutez, méditez tout l'extrait  au moins les quelques minutes après les 22 minutes et 22 secondes, merci...


... Et je pense précisément à cela, l’Écriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans réclamer des intérêts impossibles : « Si ton frère tombe dans la pauvreté et sous ta dépendance, tu le soutiendras comme s’il était un immigré ou un hôte, et il vivra avec toi. Ne tire de lui ni intérêt ni profit : tu craindras ton Dieu, et tu laisseras vivre ton frère avec toi. Tu ne lui prêteras pas de ton argent pour en tirer du profit ni de ta nourriture pour en percevoir des intérêts » (Lv 25,35-37).
Cet enseignement est toujours actuel. Combien de familles sont dans la rue, victimes de l’usure ! S’il vous plaît, prions pour qu’en ce jubilé, le Seigneur enlève de notre cœur à tous cette envie d’avoir plus, l’usure. Que l’on redevienne généreux, grand. Combien de situations d’usure sommes-nous contraints de voir et combien de souffrance et d’angoisse cela cause aux familles ! Et si souvent, dans le désespoir, combien d’hommes finissent par se suicider parce qu’ils n’y arrivent pas et qu’ils n’ont pas d’espérance, ils n’ont pas de main tendue pour les aider ; uniquement la main qui se tend pour lui faire payer les intérêts. L’usure est un péché grave, c’est un péché qui crie devant Dieu. Le Seigneur, lui, a promis sa bénédiction à celui qui ouvre la main pour donner largement (cf. Dt 15,10). Lui, il te donnera le double, peut-être pas en argent mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double.

Chers frères et sœurs, le message biblique est très clair : s’ouvrir avec courage au partage, et c’est cela la miséricorde ! Et si nous voulons la miséricorde de la part de Dieu, commençons par la donner nous-mêmes. C’est cela : commençons par nous faire miséricorde entre concitoyens, entre familles, entre peuples, entre continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres veut dire construire une société sans discriminations, basée sur la solidarité qui pousse à partager ce que l’on possède, dans une répartition des ressources fondée sur la fraternité et sur la justice. Merci !

le Pape a aussi dit : 
"L'usure est un péché grave..."

La traduction de Zenith est juste, celle de VIS est douteuse, trafiquée, maladroite, biaisée ou fausse...
Zenith:
« Prions pour qu’en ce jubilé, le Seigneur enlève de notre cœur à tous cette envie d’avoir plus, l’usure »: c’est l’appel du pape François à l’audience de ce mercredi 10 février, Place Saint-Pierre, devant des dizaines de milliers de visiteurs du monde entier.
Il a insisté: « Si le jubilé n’atteint pas nos poches, ce n’est pas un vrai jubilé. »
Voici une traduction intégrale de la catéchèse donnée par le pape François en italien.
A.B.
Catéchèse du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour et bon chemin de Carême !
Il est beau et significatif d’avoir cette audience précisément en ce Mercredi des cendres. Nous entamons le chemin du carême et aujourd’hui, nous nous arrêtons sur l’antique institution du « jubilé » ; c’est une chose ancienne, attestée dans l’Écriture Sainte. Nous la trouvons en particulier dans le livre du Lévitique, qui la présente comme un moment culminant de la vie religieuse et sociale du peuple d’Israël.
Tous les cinquante ans, « en la fête du Grand Pardon » (Lv 25,9), quand la miséricorde du Seigneur était invoquée sur tout le peuple, le son du cor annonçait un grand événement de libération. Nous lisons en effet dans le livre du Lévitique : « Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous réintégrera sa propriété, chacun de vous retournera dans son clan […] En cette année jubilaire, chacun de vous réintégrera sa propriété » (25,10;13). Selon ces dispositions, si quelqu’un avait été contraint de vendre sa terre ou sa maison, il pouvait en reprendre possession pendant le jubilé ; et si quelqu’un avait contracté des dettes et si, dans l’incapacité de les payer, il avait été contraint à se mettre au service de son créditeur, il pouvait retourner vivre dans sa famille et récupérer toutes ses propriétés.
C’était une sorte de « remise générale », par laquelle il était permis à chacun de retourner dans sa situation d’origine, avec l’annulation de toutes les dettes, la restitution de la terre et la possibilité de jouir à nouveau de la liberté propre aux membres du peuple de Dieu. Un peuple « saint », où les prescriptions comme celle du jubilé servaient à combattre la pauvreté et l’inégalité, garantissant une vie digne pour tous et une distribution équitable de la terre sur laquelle habiter et d’où tirer sa subsistance. L’idée centrale est que la terre, à l’origine, appartient à Dieu et qu’elle a été confiée aux hommes (cf. Gn 1,28-29) et pour cette raison, personne ne peut s’en arroger la possession exclusive, en créant des situations d’inégalités. Aujourd’hui, nous pouvons penser à cela et y réfléchir ; que chacun réfléchisse dans son cœur s’il a trop de choses. Mais pourquoi ne pas laisser à ceux qui n’ont rien ? Dix pour cent, cinquante pour cent… Je dis : que l’Esprit-Saint inspire chacun d’entre vous.
Avec le jubilé, celui qui était devenu pauvre pouvait avoir de nouveau le nécessaire pour vivre et celui qui était devenu riche restituait au pauvre ce qu’il lui avait pris. Le but était une société basée sur l’égalité et la solidarité, où la liberté, la terre et l’argent redevenaient un bien pour tous et pas seulement pour quelques-uns, comme cela se produit maintenant, si je ne me trompe pas… Plus ou moins, les chiffres ne sont pas sûrs, mais quatre-vingt pour cent des richesses de l’humanité sont entre les mains de moins de vingt pour cent de la population. C’est un jubilé – et je dis cela en rappelant l’histoire de notre salut – pour se convertir, pour que notre cœur devienne plus grand, plus généreux, plus enfant de Dieu, avec plus d’amour.
Je vais vous dire quelque chose : si ce désir, si le jubilé n’atteint pas nos poches, ce n’est pas un vrai jubilé. Vous avez compris ? Et cela, c’est dans la Bible ! Ce n’est pas ce pape qui l’invente : c’est dans la Bible. Le but – comme je l’ai dit – était une société basée sur l’égalité et la solidarité, où la liberté, la terre et l’argent devenaient un bien pour tous et non pour quelques-uns. En fait, le jubilé avait pour fonction d’aider le peuple à vivre une fraternité concrète, faite d’aide réciproque. Nous pouvons dire que le jubilé biblique était un « jubilé de miséricorde » parce qu’il était vécu dans la recherche sincère du bien du frère qui était dans le besoin.
Dans la même ligne, d’autres institutions et d’autres lois gouvernaient aussi la vie du peuple de Dieu, pour qu’il puisse faire l’expérience de la miséricorde du Seigneur à travers celle des hommes. Dans ces normes, nous trouvons des indications valables aussi aujourd’hui, qui font réfléchir. Par exemple, la loi biblique prescrivait de verser les « dîmes » qui étaient destinées aux Lévites, chargés du culte, qui n’avaient pas de terre, et aux pauvres, aux orphelins et aux veuves (cf. Dt 14,22-29). C’est-à-dire qu’on prévoyait que la dixième partie de la récolte, ou des revenus provenant d’autres activités, soit donnée à ceux qui étaient sans protection et en situation de besoin, afin de favoriser des conditions de relative égalité à l’intérieur d’un peuple où tous devaient se comporter en frères.
Il y avait aussi la loi concernant les « prémices ». Qu’est-ce que c’est ? La première partie de la récolte, la partie la plus précieuse, devait être partagée avec les Lévites et les étrangers (cf. Dt 18,4-5 ; 26,1-11), qui ne possédaient pas de champs, de sorte que pour eux aussi la terre soit source de nourriture et de vie. « La terre est à moi et vous n’êtes pour moi que des immigrés, des hôtes », dit le Seigneur (Lv 25,23).
Nous sommes tous des hôtes du Seigneur, dans l’attente de la patrie céleste (cf. Hé 11,13-16 ; 1 P 2,11), appelés à rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de « prémices » celui qui a plus de chance pourrait-il donner à celui qui est en difficulté ! Combien de prémices ! Non seulement les prémices des fruits des champs, mais celles de tous les autres produits du travail, des salaires, des économies, de toutes ces choses qu’on possède et qu’on gaspille parfois. Cela se fait encore aujourd’hui. À l’aumônerie apostolique, il arrive beaucoup de lettres avec un peu d’argent : « Voici une partie de mon salaire pour aider d’autres ». Et c’est beau : aider les autres, les institutions de bienfaisance, les hôpitaux, les maisons de retraite…  Et aussi donner aux immigrés, ceux qui sont étrangers et qui sont de passage. Jésus a été de passage en Égypte.
Et je pense précisément à cela, l’Écriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans réclamer des intérêts impossibles : « Si ton frère tombe dans la pauvreté et sous ta dépendance, tu le soutiendras comme s’il était un immigré ou un hôte, et il vivra avec toi. Ne tire de lui ni intérêt ni profit : tu craindras ton Dieu, et tu laisseras vivre ton frère avec toi. Tu ne lui prêteras pas de ton argent pour en tirer du profit ni de ta nourriture pour en percevoir des intérêts » (Lv 25,35-37).
Cet enseignement est toujours actuel. Combien de familles sont dans la rue, victimes de l’usure ! S’il vous plaît, prions pour qu’en ce jubilé, le Seigneur enlève de notre cœur à tous cette envie d’avoir plus, l’usure. Que l’on redevienne généreux, grand. Combien de situations d’usure sommes-nous contraints de voir et combien de souffrance et d’angoisse cela cause aux familles ! Et si souvent, dans le désespoir, combien d’hommes finissent par se suicider parce qu’ils n’y arrivent pas et qu’ils n’ont pas d’espérance, ils n’ont pas de main tendue pour les aider ; uniquement la main qui se tend pour lui faire payer les intérêts. L’usure est un péché grave, c’est un péché qui crie devant Dieu. Le Seigneur, lui, a promis sa bénédiction à celui qui ouvre la main pour donner largement (cf. Dt 15,10). Lui, il te donnera le double, peut-être pas en argent mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double.
Chers frères et sœurs, le message biblique est très clair : s’ouvrir avec courage au partage, et c’est cela la miséricorde ! Et si nous voulons la miséricorde de la part de Dieu, commençons par la donner nous-mêmes. C’est cela : commençons par nous faire miséricorde entre concitoyens, entre familles, entre peuples, entre continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres veut dire construire une société sans discriminations, basée sur la solidarité qui pousse à partager ce que l’on possède, dans une répartition des ressources fondée sur la fraternité et sur la justice. Merci !
© Traduction de Zenit, Constance Roques
Traduction VIS... douteuse...
Si le jubilé n'atteint pas nos poches, ce n'est pas un vrai jubilé.

Cité du Vatican, 10 février 2016 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale, Place St.Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au sens biblique du Jubilé. Il a expliqué que tous les cinquante ans, au jour de l'expiation, avait lieu un grand événement de libération. Cela consistait en une sorte de rémission générale qui effaçait les dettes et permettait aux propriétaires débiteurs de récupérer leurs terres. L'idée centrale est que la terre appartient à Dieu et a été confiée aux hommes qui sont ses administrateurs. Le jubilé biblique était un vrai jubilé de la miséricorde qui avait pour fonction d'aider le peuple à vivre une fraternité concrète en cherchant, par une aide réciproque, le bien du frère nécessiteux. Il a ajouté que d'autres institutions, comme le versement de la dîme et les prémices, ou l'interdiction de prêter, sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intérêts impossibles ( NdE en bleu, le Pape a dit sans faire des calculs mesquins et sans exiger des intérêts impossibles , en effet, le système fait des contrats impossibles, donc iniques et nuls, puis que des contrats impossibles sont nuls..., le texte écrit officiel VIS triche en écrivant une maladresse, un mensonge ou une manipulation, ci-après en rouge, le texte anglais écrit justement ...  impossible...) ...
Preuve: la vidéo ci-dessous.
http://www.ktotv.com/video/00102445/audience-generale-du-10-fevrier-2016
( NdE: au lieu de "disproportionnés", texte à corriger car manipulé ou maladroit, vu les nombreuses tricheries des lobbies, notamment pédophiles, dans l'histoire... L'encyclique Vix pervenit donnée par deux Papes condamne tout intérêt, quel que soit le taux ), étaient aussi destinées à aider les pauvres, les orphelins et les veuves. 


Le message du jubilé biblique nous invite à construire une terre et une société basée sur la solidarité, le partage et la juste répartition des ressources. Le Saint-Père a souligné que si le Jubilé n'arrive pas à nos poches, ce n'est pas un vrai jubilé, et cela ? est dans la Bible, ce n'est pas le Pape qui l'invente?, a-t-il poursuivi. ? Nous sommes tous des hôtes du Seigneur, en attente de la patrie céleste, appelés à rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de prémices, le plus fortuné pourrait-il donner à celui qui est en difficulté! Les prémices, ne sont pas seulement des fruits des champs, mais de tout autre produit du travail, des salaires, des économies, de tant de choses que l'on possède et que l'on gaspille souvent. Cela arrive aussi aujourd'hui. En pensant à cela, l'Ecriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans prétendre à des intérêts impossibles... Cet enseignement est toujours actuel. A combien de situations d'usure sommes-nous contraints d'assister -s'est exclamé le Pape- et combien de souffrance et d'angoisse apportent-elles aux familles! Et souvent, par désespoir, combien d'hommes finissent par se suicider parce qu'ils n'en peuvent plus, il n'ont plus d'espérance, ils n'ont pas de main ferme qui les aide, seulement la main qui leur demande de payer les intérêts! L'usure est un péché grave qui crie devant Dieu. Cependant le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui ouvre sa main pour donner largement. Il te donnera le double, peut-être pas en argent, mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double?. Avant de conclure, le Pape a rappelé que ?si nous voulons la miséricorde, commençons par faire, nous, la miséricorde entre citoyens, dans les familles, les peuples et les continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres, signifie construire une société sans discrimination, basée sur la solidarité qui conduit à partager ce que l'on possède, dans une distribution des ressources fondée sur la fraternité et la justice?.

Dieu et l'économie ?


Deux extraits du Catéchisme catholique de Jean-Paul II:

2438 Diverses causes, de nature religieuse, politique, économique et financière confèrent aujourd'hui "à la question sociale une dimension mondiale " (SRS 9). La solidarité est nécessaire entre les nations dont les politiques sont déjà interdépendantes. Elle est encore plus indispensable lorsqu'il s'agit d'enrayer les " mécanismes pervers " qui font obstacle au développement des pays moins avancés (cf. SRS 17 ; 45). Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35), à des relations commerciales iniques entre les nations, à la course aux armements, un effort commun pour mobiliser les ressources vers des objectifs de développement moral, culturel et économique

2449 Dès l'Ancien Testament, toutes sortes de mesures juridiques (année de rémission, interdiction du prêt à intérêt et de la conservation d'un gage, obligation de la dîme, paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l'exhortation du Deutéronome : " Certes les pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce commandement : tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui est humilié et pauvre dans ton pays " (Dt 15, 11). Jésus fait sienne cette parole : " Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m'aurez pas toujours " (Jn 12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles anciens : " Parce qu'ils vendent le juste à prix d'argent et le pauvre pour une paire de sandales ... " (Am 8, 6), mais il nous invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses frères (cf. Mt 25, 40) :


Il faut substituer à des systèmes financiers abusifs sinon usuraires (cf. CA 35),

interdiction du prêt à intérêt ...voir les références qui font penser à une guerre nucléaire...Amos 8,6

Rerum Novarum en 1891 ( Une autre forme d'usure vorace...).
Rappelons les textes :
« Une usure vorace est encore venue s’ajouter au mal (de la destruction des anciennes corporations). Condamnée à plusieurs reprises par le jugement de l’Eglise, elle n’a cessé d’être pratiquée, sous une autre forme, par des hommes avides de gain, d’une insatiable cupidité ».[1]
« Ce pouvoir (économique discrétionnaire) est surtout considérable chez ceux qui, détenteurs et maîtres absolus de l’argent, gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir. Par là, ils distribuent en quelque sorte le sang à l’organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains, si bien que sans leur consentement nul ne peut plus respirer ».[2]

Dans la suite du texte, Pie XI souligne deux conséquences du pouvoir discrétionnaire des maîtres de l’argent sur l’économie :
- la « déchéance du pouvoir politique (…) tombé au rang d’esclave et devenu le docile instrument (…) de toutes les ambitions de l’intérêt ».
- l’ « internationalisme ou impérialisme international de l’argent, funeste et exécrable, pour lequel là où est la fortune, là est la patrie ».
Cette double caractéristique des temps modernes : le développement de l’usure sous de nouvelles formes, la domination de l’économie et de la politique par les puissances d’argent a été reconnue aussi bien par des hommes de finance et des hommes politiques (trop peu nombreux hélas !) que par des doctrinaires de ces deux disciplines. Nous en citerons quelques-uns :

L'architecte et philosophe Gaston Bardet dans son livre "Demain, c'est l'an 2000! parle de l'usure, 

Editeur Jacques Petit et ses Fils, 1, rue Dupetit-Thouars, Angers, 1959. [Cet ouvrage contient un paragraphe relatif au "super-mécanisme concentrationnaire" que constituent nos systèmes bancaires multipliant "les méfaits de l'usure et du crédit" - usure, i.e. "tout ce qui se perçoit au-delà de ce qui a été prêté", que condamne le Catéchisme du Concile de Trente s'appuyant sur le prophète Ézéchiel, chap. XVIII, verset 17, de l'Ancien Testament, et sur une parole de Jésus-Christ rapportée par l'Évangile selon S. Luc, disant :

 "Prêtez sans rien espérer de là.", chap. VI, verset 34 (cf. Catéchisme du Concile de Trente, chapite 35, § 4 : De la rapine.).-

 Outre cela, l'auteur met en garde les responsables de notre politique agricole contre les désastres que provoqueraient - et qu'ont déjà provoqués dans le monde - la déforestation, le sur-pâturage ou la culture extensive, le collectivisme ou la mondialisation, l'érosion par le vent et l'eau se chargeant ensuite de raviner les sols, les crises, le chômage, les récessions...

Les monts de piété prêtent sur gage, Frais de garde....C'est autre chose. L'argent n'est avancé qu'une fois, il n'y a pas de multiple "création ex nihilo" d'argent,


Le catéchisme du Concile de Trente (1566) n'y va pas par quatre chemins : "L'usure fut toujours un crime très grave et très odieux, même chez les païens. … Qu'est-ce que de prêter avec usure? Qu'est-ce que de tuer un homme ? Il n'y a pas de différence".

...Avec St Thomas, qui consacre à l'usure une "question" de la Somme théologique, nous avons une démonstration rationnelle.

A la base de la démonstration de St Thomas, le fait que la valeur de l'argent tient seulement au fait qu'il peut être consommé (comme du vin ou du blé et à la différence d'une maison ou d'un champ dont on peut distinguer la propriété et l'usufruit). St Thomas reconnaît l'obligation de remboursement et la légitimité d'un gage ; quant au risque de non remboursement, il ne peut pas être compensé a priori. St Thomas distingue le simple prêt d'argent, qui ne doit pas porter intérêt, et l'apport d'argent confié à un entrepreneur dont il est légitime d'attendre un revenu.
....avec une prise de risque et un apport de gestion...

On ne peut pas vendre le temps car le temps est à Dieu...

On ne peut pas prêter deux fois la même chose. (on voit maintenant que par la création monétaire ex nihilo, c'est 100 (sic) fois la même chose...

La lutte contre l'usure est proclamée en chaire et ordonnée par le roi, suivi par le Parlement de Paris. Et les pénalités sont applicables quel que soit le taux de l'usure : la différence que faisait le Moyen Age entre usures modérées et excessives est abolie par l'ordonnance de Blois de 1579 qui demeura en vigueur jusqu'en 1789, avec une croissance économique enviée par le monde entier...

L'Eglise interdit le prêt d'argent, désigné du nom odieux d'usure. Elle n'est pas la seule. Le prêt d'argent rémunéré a presque universellement suscité la répulsion. La Bible, la Politique d'Aristote, le Coran condamnent le prêt, quels que soient la forme et le taux d'intérêt perçu. ...

Le Deutéronome interdit le prêt rémunéré entre Juifs mais l'autorise à un non-juif. Saint Ambroise l'autorise également s'il s'agit de prêter à "celui qu'il ne serait pas criminel de tuer. Là où il existe un droit de guerre, il y a également un droit d'usure". Le pape Léon le Grand : "l'intérêt de l'argent, c'est la mort de l'âme". Saint Bonaventure résume l'idée aristotélicienne et biblique de la stérilité de l'argent : "L'argent ne fructifie pas par lui-même mais son fruit lui vient d'ailleurs". Pour les Juifs du temps de Jésus, l'intérêt était interdit ; ce qu'ils sont en droit d'attendre, ce n'est pas une rétribution mais seulement la possibilité de recevoir un jour, en cas de besoin, la réciprocité du service rendu (il est remarquable que le même mot de la Vulgate, mutuum ¸signifie à la fois "emprunt" et "réciprocité"). En rappelant la parole du Christ, "ne redemandez pas votre bien à celui qui vous l'emprunte", l'Eglise en fait un appel à la sainteté et ne demande pas qu'on en fasse une loi. Par contre, elle mène une guerre sans merci au prêt à intérêt. La doctrine des Pères eut toujours, on le conçoit, la faveur des masses. Dante rencontre l'"usurier" dans son enfer.

Extraits du forum confiance...


En 1462 à Pérouse, Barnabé de Terni, moine récollet vient prêcher contre les usuriers; il propose d'organiser une quête dont le capital serait destiné à former une banque charitable. Ainsi fût ouvert le premier "Monte di pietà". Ceux qui manquent d'argent pour leur subsistance journalière peuvent ainsi trouver à emprunter sans intérêt des petites sommes d'argent en donnant un gage pour la sûreté des prêts. Les projets des moines récollets ont un grand succès en Italie.

Le Concile de Latran approuva formellement ces institutions sous réserve qu'elles n'exigent d'intérêt que pour couvrir les frais d'administration. L'histoire des premiers Monts de Piété est donc liée à la papauté. La première expérience française, qui date de 1577 se fit en Avignon, alors domaine pontifical.

sans intérêt, que pour couvrir les frais....


Un petit rappel des circonstances:

"On lut ensuite quatre décrets, dont le premier concerne les monts-de-piété.

" Au moyen âge, dit encore ici M. Audin, l'Italie était en proie à la rapacité des Juifs, qui prêtaient à d'énormes intérêts, et en plein soleil faisaient le métier que certains hommes d'armes en Allemagne pratiquaient à l'entrée d'une forêt, lorsque la nuit était venue.

" Un pauvre moine récollet, nommé Barnabé, sentit son cœur ému à la vue de ces populations pressurées par les Israélites, et il résolut de venir au secours de ses frères. Il monte donc en chaire, à Pérouse, vers le milieu du quinzième siècle, et... propose de faire dans la ville une quête générale dont le produit serait employé à fonder une banque qui viendrait en aide aux indigents. Sans doute que Dieu mit ce jour-là dans la voix du moine quelque chose d'entraînant ; car il était à peine descendu de chaire, que la ville répondait à l'appel de l'orateur... On donna à cette banque le nom de mont-de-piété, c'est-à-dire de masse, parce que les fonds de la banque ne consistaient pas toujours en argent, mais souvent en grains, en épices, en denrées de diverses sortes.

" La chaire chrétienne ne cessait d'exciter le zèle des populations en faveur des monts... Un récollet, du nom de Bernardin Thomitano, né à Feltre, en 1433, se distingua surtout par ses succès. Le peuple le suivait en foule, et écoutait dans le ravissement ses imprécations contre des hommes qu'il appelait des vendeurs de larmes... Il est vrai que ces usuriers étaient sans pitié pour les chrétiens. A Parme, ils tenaient vingt-deux bureaux où ils prêtaient à 20 pour cent ; le succès de la parole du moine s'explique donc facilement. En passant à Padoue, Bernardin de Feltre renversa toutes ces maisons de prêt, entretenues à l'aide des larmes du peuple, et la ville vit bientôt s'élever, grâce à la pitié de quelques hommes riches, une banque où le pauvre put venir emprunter, sur nantissement, au taux de 2 pour cent.

" Un moine se présenta pour renverser l'œuvre de Bernardin...; il appartenait à cet ordre des dominicains qui, suivant l'expression de Mélanchthon, s'était volontairement emprisonné dans la discipline de la primitive Église. Cajetan... ne cherchait pas, comme on le pense bien, à venir en aide aux usuriers ; c'est l'usure au contraire qu'il poursuivait dans l'institution des monts-de-piété. Rigide thomiste, il désapprouvait le prêt à intérêt, quelque forme qu'il revêtît, et accusait formellement les fondateurs de ces banques de désobéissance aux commandements de Dieu et de l'Église. Au fond, les deux moines plaidaient la même cause, celle du pauvre : l'un en attaquant comme usuraire, l'autre en défendant comme charitable la banque populaire. La querelle dura longtemps. Les ordres s'en mêlèrent : celui de Saint-Dominique se distingua par sa polémique toute théologique ; celui des capucins ou des frères-mineurs, par une notion plus profonde des besoins de la société...

" La papauté résolut de terminer des disputes qui troublaient la paix des consciences... Léon X voulait la paix ; le concile de Latran s'occupa donc, à la demande du pape, des monts-de-piété. Les Pères, auxquels la question avait été déférée, étaient connus par leur savoir et leur charité, L'examen fut lent, patient et profond : les livres nombreux des adversaires et des apologistes de ces maisons de prêt furent étudiés et comparés, et quand il ne resta plus aucune objection sérieuse à résoudre, l'autorité parla.

" Léon X, après une brève exposition de la dispute, reconnaît qu'un vif amour de la justice, un zèle éclairé pour la vérité, une charité ardente envers le prochain, ont animé ceux qui soutenaient ou combattaient les monts-de-piété ; mais il déclare qu'il est temps, dans l'intérêt de la religion, de mettre fin à des débats qui compromettent la paix du monde chrétien (1). " Il définit en conséquence, avec l'approbation du saint concile, que les monts-de-piété, établis en diverses villes, et confirmés par l'autorité du saint-siège, et où l'on reçoit à titre d'indemnité une somme modérée avec le capital, sans que les monts eux-mêmes en profitent, ne présentent point d'apparence de mal, ni d'amorce au péché, ni rien qui les fasse improuver, mais qu'un tel prêt est au contraire méritoire et digne de louange, qu'il n'est nullement usuraire, et qu'il est permis de les faire valoir devant le peuple comme charitables et enrichis d'indulgences concédées par le saint-siège ; qu'on pourra dans la suite en ériger d'autres semblables avec l'approbation du siège apostolique ; que ce serait cependant, ajoute le décret, une œuvre beaucoup plus parfaite et beaucoup plus sainte, si l'on établissait des monts-de-piété purement gratuits, c'est-à-dire si leurs fondateurs y attachaient en même temps des revenus, pour payer en tout ou en partie les gages des gens de service qu'on y emploie. Il finit en déclarant excommuniés par le fait même, tous ceux qui oseraient à l'avenir disputer de vive voix ou par écrit contre les termes de cette définition."

(1) M Audin, Hist, de Léon X.

...et où l'on reçoit à titre d'indemnité une somme modérée avec le capital, sans que les monts eux-mêmes en profitent...

à titre d'indemnité n'est pas un intérêt fonction du temps...c'est des frais de garde, sans profit...

Un peu facile de dire que c'est une permission pour les abus actuels...en tout cas pas pour des intérêts composés exponentiels, 117 fois le montant initial à 10 pour cent sur une durée de 50 ans, cartes visa à 18 %...

...que ce serait cependant, ajoute le décret, une œuvre beaucoup plus parfaite et beaucoup plus sainte, si l'on établissait des monts-de-piété purement gratuits,
Combien y a-t-il de telles institutions dans les pays chrétiens ?

Quelle faiblesse devant la cupidité si grande ! Quel exemple pour les pauvres, qui meurent par milliards, notamment par avortement, une ville par année en France...car les familles font passer les banquiers et les impôts avant la vie de leurs propres enfants...

Oh vous les philosophes, savants aveugles et borgnes, imbus de votre suffisance.

Amos, 8,6...et vos têtes seront chauves...vous vendrez le pauvre pour le prix d'une sandale...c'est à peu près ce que vous touchez en intérêts sur votre compte en banque...


Pour Aristote, une création humaine qui ferait des petits serait une abomination. Or, l'argent est une création humaine qui fait des petits et ces petits prennent la place des petits des hommes. Voici une cause du problème des retraites...


Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper...

Commentaires:

De quand date la dernière mise en garde claire!

Les § 2438 et 2449 du Catéchisme de 1992 cité par François, auxquels il faut ajouter le § 2269 ("Les trafiquants, dont les pratiques usurières et mercantiles provoquent la faim et la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide"), condamnent clairement l'usure mais ne la définissent pas. Le dernier enseignement détaillé sur l'usure est l'encyclique Vix pervenit.

> Ne pensez vous pas que l'interdiction du prêt à intérêt aux clercs relève plutôt d'abus de ceux ci qui auraient été cause de scandales.

Quelle qu'en soit l'origine, le fait est là : les clercs ont, depuis le Concile de Nicée, l'interdiction de prêter à intérêt, comme les laïcs depuis la décrétale de Léon le Grand en 445.

Cher animateur,
...
En revanche, vous n'avez pas le droit de dire que "l'Eglise ne juge pas injuste un intérêt "modeste"". L'acceptation d'un intérêt modeste ne vaut que pour les monts-de-piété. L'encyclique Vix pervenit, postérieure au Ve concile du Latran qui accepta un intérêt modeste pour les monts-de-piété, dit bien (§ 3, II) : "il ne sert à rien de dire que ce profit n'est pas excessif, mais modéré".

Cordialement à tous,
Gérald


Versements à tous dès la conception

Projet de loi d'application de monnaie-pleine


Vous savez aussi que l'Église catholique a toujours condamné la perception d'intérêts sur le prêt d'argent, le qualifiant d' usure, notamment dans Vix Pervenit du pape Benoît XIV.



La monnaie actuelle est une autre forme d'usure vorace qui est mortelle...  


Il n'y a pas deux monnaies mais au moins trois, la monnaie réelle, les billets et les pièces, la fausse monnaie, celle émise par la banque ex nihilo, du néant, ex nihilo, à intérêts composés qui restent dans le monde réel et monnaies détruites, sic, à chaque remboursement, ad nihilo, en fait une fausse monnaie par abus de marque et du public, qui dilue les vraies monnaies et valeurs. Et il y a une troisième monnaie de compte, uniquement bancaire, qui ne circule qu' entre les banques commerciales et centrales. Signalons que celles-ci veulent la mondialisation car les changes de devises sont des créations monétaires ex nihilo énormes qui influencent le réel vers la décadence, car un pouvoir immérité en main d'abuseurs patentés.

Il y a en plus des cent autres  monnaies en suisse, la principale étant le wir, www.wir.ch , les multiples systèmes de points, miles, sels, talents, tauchrings, etc...

Voir une liste partielle à la fin du lien ci-dessous





Lancement de l'initiative. Parmi le comité d'initiative, devant la BNS à Berne, deux romands, MM P. Mottier, tout à gauche sur la photographie, et François de Siebenthal, le 3ème en partant de la droite.
Un banquier suisse explique en 3 minutes l'arnaque de la création monétaire... 
Voir ci-dessous, sur youtube...

www.youtube.com/results?search_query=françois+de+siebenthal



Entre 1946 et 1990, les intérêts nets ont augmentés dans une proportion de 1 à 259,5: Un vol "légal" colossal, le taux de croissance de l’intérêt correspond au taux de croissance du PNB réel porté à la puissance 5

Entre 1946 et 1990, aux Etats-Unis, les revenus d'intérêts sont passés de 3,6 à 14,7% du revenu des particuliers; le PNB réel s'est accru dans une proportion de 1 à 3,8 alors que le PNB monétaire a augmenté selon un rapport de 1 à 25,7, si bien que l'indice de déflation du PNB a grimpé dans une proportion de 1 à 6,8; les salaires se sont élevés dans une proportion de 1 à 27,1; toutefois, les recettes publiques ont augmenté selon un rapport de 1 à 33,9 et les intérêts nets dans une proportion de 1 à 259,5.

Le pape François soutiendrait l'initiative "Monnaie pleine"? Bien-sûr...

16.05.2018 par Sylvia Stam / Traduction et adaptation Maurice Page

Le pape François accepterait l’initiative ‘Monnaie pleine’. Cet argument des initiants, diffusé sur internet ainsi qu’au travers d’une vidéo et d’un flyer, en vue de la votation populaire du 10 juin en Suisse, passe mal. Pour le président de Justice et Paix, il s’agit d’une récupération politique digne des fake-news.

Sous le titre: “Pape François: ‘Non à une monnaie qui règne, au lieu de servir'”, accompagné d’une grande photo, les initiants soulignent que “dans son encyclique (sic) “Evangelii gaudium”, le pape François critique le règne de l’argent et fournit ainsi une bonne justification à l’initiative pour une réforme monétaire”. Après avoir repris une large citation de l’exhortation apostolique (no 56), le texte relève ensuite que l’initiative “donne une réponse claire” à l’interpellation du pontife. Outre le fait d’une traduction orientée du titre – le texte original dit “Non à l’argent qui gouverne au lieu de servir”- la récupération des propos du pape au service de ce projet politique suscite des interrogations.

“C’est une fake-news”

Thomas Walliman, président ad intérim de la Commission Justice et paix de la Conférence des évêques suisses, relève que les déclarations du pape n’ont à priori rien à faire avec l’initiative “Monnaie pleine”. “Prétendre que le pape soutiendrait l’initiative est une ‘fake news’ et me semble très problématique au plan de l’éthique des médias”, a-t-il expliqué à kath.ch. La personne qui ne connaît pas “Evangelii gaudium” peut effectivement croire que le pape soutient cette démarche.
Dans sa lettre apostolique “Evangeli gaudium”, le pape critique la domination de l’argent et les inégalités engendrées par le système financier”, répond Raffael Wüthrich, porte-parole des initiants. Selon lui, l’initiative Monnaie pleine veut que le système financier serve toute la société. “Ce que le pape François a publiquement encouragé.”
“Les inégalités ne pourront pas être résolues seulement par l’initiative”, rétorque Thomas Walliman. Elle n’empêche pas la distribution de l’argent des pauvres vers les riches ou vice versa, pas plus qu’elle ne remet en question le système capitaliste. “C’est encore une fake-news”.

La vidéo retirée

La vidéo avec l’image du pape, placée sur youtube en mars et visible jusqu’au 11 mai, au moment où le quotidien alémanique Blick a révélé son existence, a depuis été retirée. Ce qu’a confirmé Raffael Wüttrich en expliquant qu’il ne voulait pas blesser les sentiments religieux. L’argumentation ‘papale’ continue cependant de figurer sur le site internet de l’initiative.
Interpellé sur l’existence d’un papillon développant cette même argumentation, le nonce apostolique en Suisse, Mgr Thomas Gullickson a expliqué le 13 mai qu’il vérifierait si les initiants avaient obtenu l’autorisation de reproduire le document du pape. (cath.ch/kath.ch/mp)

https://www.cath.ch/newsf/le-pape-francois-soutiendrait-linitiative-monnaie-pleine/

Monnaie-pleine chrétienne ?

$
0
0

La croix suisse sur le palais fédéral à Berne

«Oeconomicae»: le plaidoyer du Vatican pour une humanisation de l’économie.


Résumé:
Les banques doivent améliorer la transparence de leurs affaires monétaires; les prêts bancaires et l'épargne doivent être plus clairement définis, surtout en matière d’investissements. Les clients devraient être en mesure de voir si leur propre capital a été utilisé à des fins spéculatives ou non.

Podcast:
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2018-05/pere-duffe-le-vatican-pour-une-finance-regulee-et-vertueuse.html

C’est un document fondateur, publié par la congrégation pour la Doctrine de la foi et le dicastère pour le Développement humain intégral. Disponible en plusieurs langues, le texte entend dessiner de nouvelles formes d’économie et de finance dans un paysage mondialisé et enclin à la disruption.

Delphine Allaire – Cité du Vatican
Le texte intitulé sobrement «Questions économiques et financières» -Oeconomicae et pecuniariae quaestiones- ambitionne de fournir des «repères éthiques concrets» aux sommités économiques, mais aussi aux chefs d’États, décisionnaires en matière de régulation de marché.

Faire cesser le règne du «profit pur»

Élaboré par des experts économiques et financiers externes au Vatican, le texte appelle à placer l’homme et le bien commun, et non «le profit pur», au centre des échanges économiques et financiers mondiaux.
L’influence croissante des marchés sur le bien-être matériel d’une bonne partie de l’humanité y est particulièrement décriée, partant d’un constat simple: au cours de la seconde moitié du XXème siècle, le bien-être économique s’est considérablement accru, hélas, de pair avec les inégalités. 

Un constat sévère de la mondialisation   

Le Saint-Siège n’épargne donc aucunement l’actuel système économique dominant, qui fait prévaloir «un égoïsme aveugle». «L'opportunité d'apprendre de la récente crise financière a été gaspillée et l'exploitation et la spéculation au détriment des plus faibles sont toujours une réalité aujourd'hui», énonce-t-il, critiquant tout autant le blanchiment d’argent, la non-transparence, la corruption, ou encore les placements offshore.
Également dans le viseur, «le tout-quantitatif» et l’absence de prise en compte de la «qualité de vie».   

Une alliance entre savoir technique et sagesse humaine

Première solution stipulée: réguler les marchés. Afin de protéger le bien commun et d'impliquer tous les membres de la société dans la richesse et le développement, l'alliance entre acteurs économiques et politiques doit être renouvelée. Une alliance renouvelée qui permette un meilleur contrôle des affaires économiques, «sous peine de voir tout agir humain se pervertir».
Deuxième solution: établir une orientation éthique dans tous les domaines, qu’ils soient économiques, bancaires ou monétaires. Le but ultime doit être de réduire les inégalités et la pauvreté dans le monde. «L'argent doit servir et non gouverner!» s’exclamait le Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii gaudium. Le Vatican insiste ici sur le bien-être de l'humanité, à la racine de la solidarité, de la justice et du «capital humain», beaucoup plus important qu’un simple Produit Intérieur Brut. «Les systèmes ne sont en effet pas constitués de dynamiques anonymes, mais de relations humaines; les humains ne sont pas seulement des consommateurs et des entrepreneurs».

La nécessité d’une autocritique entrepreneuriale

Des cours dans les écoles de commerce sur «l’économie et la finance à la lumière de l’homme» sont ainsi recommandés. Du texte surgit aussi un appel à «l’autocritique» des entrepreneurs. Ils doivent initier un retour vers une culture entrepreneuriale et financière, qui mette l’accent sur le bien commun et la responsabilité sociale. Les banques doivent améliorer la transparence de leurs affaires monétaires; les prêts bancaires et l'épargne doivent être plus clairement définis, surtout en matière d’investissements. Les clients devraient être en mesure de voir si leur propre capital a été utilisé à des fins spéculatives ou non. Les comités d'éthique devraient être mis en place dans les conseils d'administration, de sorte qu'un autre appel à des cours d'éthique dans les écoles de commerce soit une partie intégrante.

Fraudes: Lettre urgente au Conseil d'Etat

$
0
0


Fraudes en Valais, exemple mai 2018


Fraudes vaudoises



Les enveloppes internes jaunes en Vaud et bleues très clairs en Valais sont translucides, le secret du vote est violé et les enveloppes et leurs contenus peuvent être changés trop facilement.


Cette lettre peut être envoyée dans chaque Canton et au Conseil fédéral

Lettre urgente en courrier inscrit ou remis en main propre avec accusé de réception

Mesdames, Messieurs

Concerne: URGENT. Interdire tous les pré-dépouillements vu que les enveloppes internes sont translucides et que nos doutes sérieux ont été reconnus par les plus hautes autorités lors du vote à Moutier !

Je viens de recevoir mon matériel électoral. Les enveloppes internes en couleur sont à nouveau translucides, malgré de nombreuses remarques, recours et discussions passées dans plusieurs cantons ( près de 500 recours contre les RFID). Vu l'importance du vote de juin 2018 et l'enjeu en milliards de francs, on aurait pu en profiter pour faire des enveloppes toutes vraiment opaques, le simple doute et la facilité de tricher dans chaque greffe communal avec un simple téléphone muni d'une lampe de poche est trop grand, il n'y a plus de secret de vote, ce qui ouvre la porte aux tricheries, aux mesures de rétorsion, licenciements, mobbing, pressions etc..., c'est ridicule, on fait des enveloppes opaques pour l'argent,  qui cachent par exemple nos numéros NIP ou nos décomptes, ( banques, poste...) mais pas pour les votes.

De plus,  il y a assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes et leur contenu par d'autres...dans le circuit des postes et dans chaque greffe municipal.
Ce qui signifie que toutes ou une grande partie de ces enveloppes peuvent trop facilement  être trafiquées pour plusieurs milliers de voix dans une grande commune de n'importe quel canton ( quelques voix suffisent parfois). Une entrevue avec le responsable cantonal vaudois, avait fait apparaître que ce problème était possible au niveau de chaque commune et qu'une motion postulat parlementaire avait été déposée, Réf : 03/POS/086, par M. Edouard Jaquemet de Corcelles-près-Payerne,  au niveau cantonal pour changer la procédure du vote par correspondance, sans succès réel. 
Ces enveloppes jaunes, en Valais bleues trop claires, supplémentaires sont donc à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe suisse. Dans le canton de Vaud, il y a près de 40'000 matériels de vote imprimés en plus,  à y rajouter environ 15% de "maculature" lors des essais...par l'imprimeur , il y a  donc largement assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes et surtout leur contenu. On peut même penser à un fichage politique dans certaines communes, vu qu'ils peuvent faire le rapprochement avec la fiche d'envoi signée, notamment avec les machines à lecture optique numérisée. http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/votes-lecture-optique-fraudes-faciles.html

La Confédération et le Canton de Berne notamment reconnaissent la valeur de plaintes depuis des années.

Certaines des sages mesures prises concrètement à Moutier ( ci-dessous ) doivent être appliquées à tous les votes en Suisse, surtout interdire les pré-dépouillements vu les enveloppes internes translucides .

Cette votation de Moutier peut et doit devenir le modèle de votations au-dessus de tout soupçon, avec des améliorations, avec des urnes transparentes, du matériel de vote surnuméraire de couleur différente et contrôle de celui-ci avant, pendant et après à l'unité près, y compris toutes les impressions surnuméraires, et les maculatures ou les essais dans les imprimeries concernées...

Ils ont pris enfin des mesures sérieuses pour éviter les irrégularités trop nombreuses et si faciles lors du vote de Moutier sur son appartenance cantonale, par exemple plusieurs observateurs de la Confédération, sceaux et câbles pour sceller chaque urne, suppression du dépouillement anticipé, contrôle du vote par correspondance, du registre des électeurs, interdiction du vote électronique et information dans les homes de personnes âgées
et contrôles près des poubelles des locatifs. des cases postales et dans les postes.

En effet, le processus postal est aussi ouvert à des manipulations pendant toute la durée du vote par correspondance, les enveloppes sont trop facilement ouvrables, interchangeables et leurs contenus peuvent aussi être trop facilement échangés sans laisser de traces. 
Pour notamment toutes ces raisons, je demande que vous preniez toutes les mesures nécessaires, notamment  interdire tous les pré-dépouillements dans chaque bureau électoral vu les enveloppes internes translucides, jusqu'au matin du dimanche 10 juin 2018. Obligation d'employer les pinces à sceller officielles pour chaque urne et y mettre les envois complets et pas du tout ouverts, enveloppes grises fermées, y compris celles des suisses de l'étranger. Je demande aussi la possibilité pour nos scrutateurs de passer à tout moment dans les lieux concernés pour vérifier l'application de ces règles de simple bon sens.
Je vous prie aussi d'agir dans ce sens dans tous les autres cantons, car une seule grande commune peut changer le résultat de toute la Suisse.
En cas de refus, je pourrais demander l'invalidation du vote et exiger notamment que de nouveaux matériels de vote soient faits avec des enveloppes vraiment opaques et de vrais sceaux. Dans le cadre d'une votation fédérale, un citoyen peut, vu que le résultat d’ensemble peut dépendre de fraudes dans un autre canton, se plaindre par la voie du recours prévu à l'art. 82 let. c LTF d'irrégularités entachant le scrutin dans d'autres cantons (cf. arrêt 1C_253/2009 du 1er octobre 2009). Signalons aussi que la brochure explicative rédigée par le Conseil fédéral est trop partiale.
https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzSFlHZTdmamNoakswUGdWWndEdi1iQUVWNnM0/view

Avec mes meilleurs salutations

Trois fausses informations centrales des autorités fédérales

Recours porté devant le Tribunal fédéral

Suisse -  Le recourant Michael Derrer a transmis au Tribunal fédéral son recours contre la communication publique des autorités fédérales au sujet de l’initiative Monnaie pleine. Les trois contestations les plus importantes sont : une fausse allégation, une omission et une insinuation par le livret de vote fédéral.

Dans ses explications (livret de vote), le Conseil fédéral dit que les banques « peuvent allouer des crédits (…), elles peuvent employer à cet effet l’argent que les clients ont déposé sur leur compte ». Il s’agit d’une affirmation objectivement fausse qui induit les citoyens en erreur. Selon le porte-parole de l’initiative, Reinhold Harringer : « Cette affirmation met en doute la raison-même de l’initiative Monnaie pleine, à savoir la création monétaire par les banques commerciales qui représente un énorme risque pour l’économie et la société. »

En fait : les banques n’utilisent pas l’argent de l’épargne pour les crédits.
La Banque nationale écrit elle-même au sujet de l’octroi de crédits : « De nos jours, la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses, dont une grande partie est créée par les banques commerciales lorsqu’elles octroient des crédits aux ménages et aux entreprises ». La Deutsche Bundesbank le dit encore plus clairement : « L’octroi de crédits par une banque crée effectivement de la monnaie scripturale supplémentaire. L’idée très répandue qu’une banque transfère du vieil argent déjà créé, par exemple des fonds d’épargne, sans augmenter la masse monétaire, n’est pas juste. » Cela démontre de façon évidente que les allégations du Conseil fédéral dans son livret de vote sont fausses.

Omission des variantes de création monétaire par la Banque nationale
Le deuxième point central du recours dénonce le fait que le livret de vote ne mentionne qu’une seule des trois possibilités qu’aura la Banque nationale de créer de la nouvelle monnaie. Le Conseil fédéral suggère de façon trompeuse qu’avec la monnaie pleine la totalité de l’argent devra être mise en circulation sans dette. « Et c’est sur cette base qu’il construit ensuite une argumentation tout aussi erronée, selon laquelle la masse monétaire ne pourrait plus être réduite avec pour conséquence une inflation inévitable », déclare Reinhold Harringer. Le Conseil fédéral dissimule la possibilité que conservera la BNS de prêter de l’argent aux banques et d’acheter des devises, des titres et de l’or, comme elle le fait déjà aujourd’hui. La BNS conservera donc tous ses instruments actuels et en recevra un supplémentaire. De ce fait, avec la monnaie pleine elle pourra piloter la masse monétaire de manière encore plus flexible qu’aujourd’hui. En passant sous silence un élément aussi central, les autorités ne visent qu’à susciter la peur de l’inflation dans la population.

Les crédits seront toujours octroyés par les banques
Le livret de vote dit en outre que l’initiative « entraînerait donc une centralisation accrue de la gestion des crédits à la BNS. » Ce faisant, le Conseil fédéral ignore une partie centrale du texte constitutionnel, qui oblige la Banque nationale à « garantir l’approvisionnement de l’économie en crédits par les prestataires de services financiers. » Cela ne signifie pas que la Banque nationale fasse elle-même des crédits aux entreprises, mais qu’elle doive veiller à ce qu’il y ait suffisamment d’argent en circulation pour que les banques puissent répondre à la demande de crédits. L’interprétation qu’en fait le Conseil fédéral accuse l’initiative de vouloir centraliser le crédit. Mais en réalité, elle laisse les banques commerciales entièrement compétentes pour l’octroi des crédits.

Vous trouverez une analyse plus détaillée de toutes les contestations concernant le livret de vote ici.

Vaccins: conclusions terrifiantes !

$
0
0

Un rapport explosif italien sur les vaccins montre qu’Agnès Buzyn a menti ! Et les conclusions sont terrifiantes ! La commission européenne va devoir revoir sa copie, et vite !

Au moment où la Commission à l’Environnement, la Santé publique et la Sécurité alimentaire du Parlement européen s’apprête à soumettre au vote une résolution sur « les réticences à la vaccination et la baisse du taux de vaccination en Europe », un pavé tombe dans la mare des certitudes vaccinolâtres.

Ce pavé, c’est le rapport officiel d’une Commission d’enquête parlementaire italienne rendu public le 7 février 2018. L’objet du rapport : comprendre les raisons de milliers de décès et de maladies graves chez les personnels militaires italiens affectés à des missions à l’étranger. Les experts ont pris en compte tous les facteurs de risques auxquels ils ont été exposés, au premier rang desquels l’uranium appauvri présent dans les bombes et d’autres agents liés à l’armement. Mais ils ont également analysé d’autres facteurs de risque, notamment pour les soldats jamais partis en mission, et l’un d’entre eux retiendra en particulier notre attention en ce moment : les vaccins.

Après 18 années d’enquête pour déterminer les causes de milliers de décès, cette Commission parlementaire a identifié un risque significatif de développer des cancers et des maladies auto-immunes après l’administration de vaccins combinés et multi-doses, tels que recommandés dans le calendrier de prévention militaire (p. 156 du rapport). Rappelons ici que les vaccins pour les militaires sont identiques aux vaccins pour les enfants (pp. 156-157).

Les résultats de l’examen de la Commission – dont les intérêts ne sont ni en faveur, ni opposés aux vaccins et qui ne peut être considérée comme « appartenant à des mouvements réticents à la vaccination », – sont un sérieux signal d’alarme dans le contexte actuel de l’extension des obligations vaccinales en Europe. Les éléments qui suivent devraient donc faire réfléchir à deux fois les autorités européennes :

• La Commission n’a pas pu trouver une seule étude démontrant la sûreté des vaccins combinés (p. 154).

• La Commission a estimé que « la quantité cumulée des différents composants des vaccins dépasse les quantités autorisées pour les autorisations de mise sur le marché des vaccins monovalents » . Cela signifie que dans les vaccins combinés, la somme des adjuvants (par exemple, aluminium ou mercure), conservants et contaminants biologiques – virus, bactéries, mycoplasmes et mycobactéries, ainsi que l’ADN fœtal humain ou d’ADN animal, provenant des tissus organiques de culture pour la fabrication des vaccins – n’a pas été testée.

• « Les vaccins qui ont un nombre important de composants en termes quantitatifs, mais aussi en variété des composants étrangers,déterminent un nombre plus élevé d’effets secondaires. » (p. 139)

• Entre autres, la Commission s’inquiète de l’usage et de la sécurité des vaccins à base d’adjuvants aluminiques (p. 160) (type vaccins « polio » hexavalents recommandés aussi chez les enfants), des quantités élevées d’ADN humain et animal retrouvées dans certains vaccins (ROR) et de la présence de nanoparticules inflammatoires polluant tous les vaccins. (pp. 157, 159, 165)

Les recommandations de la Commission parlementaire pour l’immunisation incluent :

• L’utilisation de vaccins et de doses isolés plutôt que de vaccins combinés (p. 186)

• Ne pas administrer plus de 5 vaccins (souches vaccinales différentes) lors d’une seule visite.

• Une évaluation individuelle des risques avant la vaccination (pp. 126, 186) à partir des tests sanguins et des antécédents médicaux du patient. Ces tests ont pour objectif de déterminer les changements du système immunitaire et notamment son hyper-activation. La Commission a identifié 81 éléments à tester, en plus des composants actifs des vaccins (pp. 170). Les notices des vaccins recommandent d’ailleurs la vérification de l’état de santé de la personne à vacciner au moment de l’administration du vaccin (pp. 143, 148). Se basant sur ces notices, la Commission a énuméré une série de maladies qui contre-indiquent la vaccination. Le nombre cumulé des effets secondaires repris dans les notices examinées pour les militaires, s’élève à 240. (p. 174) (Précisons que la Commission a uniquement analysé les notices des fabricants, mais que le nombre des effets secondaires mentionné dans les rapports de suivi est nettement plus élevé.)

• Un suivi à long terme de chaque vaccin individuel (1, p. 154).

• De ne pas revacciner pour une maladie pour laquelle l’immunité est déjà existante, comme pour les personnes ayant fait des maladies d’enfance.

Les recommandations de la Commission parlementaire pour une politique vaccinale plus sûre incluent :

• Le développement de vaccins « purifiés » pour limiter l’accumulation de composants toxiques. (p. 155)

• Des études permettant d’évaluer les effets et la sûreté de la vaccination à moyen et long termes. La plupart des vaccins ne sont évalués que sur une très brève période, quelques jours parfois ou semaines et généralement moins d’un mois. (pp. 155, 185)

• De meilleures études sur les composants des vaccins, notamment les adjuvants et contaminants.

« Erreur en deçà des Alpes, vérité au-delà » ?

À la lecture de ce rapport, tout ce qu’il y a de plus officiel, plusieurs questions se posent :

• Si un militaire court un risque avec plus de 5 vaccins, nos enfants sont-ils vraiment en sécurité avec 9, 11 ou 21 (par ex. hexavalent 8 souches + Prevenar 13) ?

• Que dira notre ministre de la Santé Agnès Buzyn des conclusions de ce rapport, elle qui déclarait encore il y a peu : « Nous avons la certitude que ces vaccins sont inoffensifs » ?

• Les autorités européennes peuvent-elles en conscience ignorer les conclusions de ce rapport et s’engager résolument dans la fuite en avant que constitue la proposition de résolution du Parlement européen sur les réticences à la vaccination ?

En effet, l’Article 3 de la proposition de résolution du Parlement européen « souligne que les vaccins sont sûrs selon l’OMS, puisqu’un vaccin autorisé est rigoureusement testé lors de multiples essais cliniques, avant que son utilisation ne soit approuvée, et ensuite régulièrement réévalué après sa mise sur le marché » .

Nous vous reparlerons prochainement des avancées de ce projet européen, et comment vous pouvez vous mobiliser, mais sachez d’ores et déjà qu’une copie du rapport a été transmise au Parlement européen, et les quelques éléments qui précèdent aux députés européens. Ils ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas.


Par Jonathan, le 16 avril 2018

Références :

Rapport entier de la commission parlementaire italienne http://www.camera.it/leg17/167

Fraudes démocratiques Lettre urgente, version 2.1

$
0
0



Fraudes en Valais, exemple mai 2018


Les enveloppes internes jaunes en Vaud et bleues très clairs en Valais sont translucides, le secret du vote est violé et les enveloppes et leurs contenus peuvent être changés trop facilement.


Cette lettre peut être envoyée dans chaque Canton et au Conseil fédéral

Lettre urgente en courrier inscrit ou remis en main propre avec accusé de réception

Mesdames, Messieurs

Concerne: URGENT. Interdire tous les pré-dépouillements vu que les enveloppes internes sont translucides et que nos doutes sérieux ont été reconnus par les plus hautes autorités lors du vote à Moutier !

Je viens de recevoir mon matériel électoral. Les enveloppes internes en couleur sont à nouveau translucides, malgré de nombreuses remarques, recours et discussions passées dans plusieurs cantons ( près de 500 recours contre les RFID). Vu l'importance du vote de juin 2018 et l'enjeu en milliards de francs, on aurait pu en profiter pour faire des enveloppes toutes vraiment opaques, le simple doute et la facilité de tricher dans chaque greffe communal avec un simple téléphone muni d'une lampe de poche est trop grand, il n'y a plus de secret de vote, ce qui ouvre la porte aux tricheries, aux mesures de rétorsion, licenciements, mobbing, pressions etc..., c'est ridicule, on fait des enveloppes opaques pour l'argent,  qui cachent par exemple nos numéros NIP ou nos décomptes, ( banques, poste...) mais pas pour les votes.

De plus,  il y a assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes et leur contenu par d'autres...dans le circuit des postes et dans chaque greffe municipal.
Ce qui signifie que toutes ou une grande partie de ces enveloppes peuvent trop facilement  être trafiquées pour plusieurs milliers de voix dans une grande commune de n'importe quel canton ( quelques voix suffisent parfois). Une entrevue avec le responsable cantonal vaudois, avait fait apparaître que ce problème était possible au niveau de chaque commune et qu'une motion postulat parlementaire avait été déposée, Réf : 03/POS/086, par M. Edouard Jaquemet de Corcelles-près-Payerne,  au niveau cantonal pour changer la procédure du vote par correspondance, sans succès réel. 
Ces enveloppes jaunes, en Valais bleues trop claires, supplémentaires sont donc à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe suisse. Dans le canton de Vaud, il y a près de 40'000 matériels de vote imprimés en plus,  à y rajouter environ 15% de "maculature" lors des essais...par l'imprimeur , il y a  donc largement assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes et surtout leur contenu. On peut même penser à un fichage politique dans certaines communes, vu qu'ils peuvent faire le rapprochement avec la fiche d'envoi signée, notamment avec les machines à lecture optique numérisée. http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/votes-lecture-optique-fraudes-faciles.html

La Confédération et le Canton de Berne notamment reconnaissent la valeur de plaintes depuis des années.

Certaines des sages mesures prises concrètement à Moutier ( ci-dessous ) doivent être appliquées à tous les votes en Suisse, surtout interdire les pré-dépouillements vu les enveloppes internes translucides .

Cette votation de Moutier peut et doit devenir le modèle de votations au-dessus de tout soupçon, avec des améliorations, avec des urnes transparentes, du matériel de vote surnuméraire de couleur différente et contrôle de celui-ci avant, pendant et après à l'unité près, y compris toutes les impressions surnuméraires, et les maculatures ou les essais dans les imprimeries concernées...

Ils ont pris enfin des mesures sérieuses pour éviter les irrégularités trop nombreuses et si faciles lors du vote de Moutier sur son appartenance cantonale, par exemple plusieurs observateurs de la Confédération, sceaux et câbles pour sceller chaque urne, suppression du dépouillement anticipé, contrôle du vote par correspondance, du registre des électeurs, interdiction du vote électronique et information dans les homes de personnes âgées
et contrôles près des poubelles des locatifs. des cases postales et dans les postes.

En effet, le processus postal est aussi ouvert à des manipulations pendant toute la durée du vote par correspondance, les enveloppes sont trop facilement ouvrables, interchangeables et leurs contenus peuvent aussi être trop facilement échangés sans laisser de traces. 
Pour notamment toutes ces raisons, je demande que vous preniez toutes les mesures nécessaires, notamment  interdire tous les pré-dépouillements dans chaque bureau électoral vu les enveloppes internes translucides, jusqu'au matin du dimanche 10 juin 2018. Obligation d'employer les pinces à sceller officielles pour chaque urne et y mettre les envois complets et pas du tout ouverts, enveloppes grises fermées, y compris celles des suisses de l'étranger. Je demande aussi la possibilité pour nos scrutateurs de passer à tout moment dans les lieux concernés pour vérifier l'application de ces règles de simple bon sens.
Je vous prie aussi d'agir dans ce sens dans tous les autres cantons, car une seule grande commune peut changer le résultat de toute la Suisse.
En cas de refus, je pourrais demander l'invalidation du vote et exiger notamment que de nouveaux matériels de vote soient faits avec des enveloppes vraiment opaques et de vrais sceaux. Dans le cadre d'une votation fédérale, un citoyen peut, vu que le résultat d’ensemble peut dépendre de fraudes dans un autre canton, se plaindre par la voie du recours prévu à l'art. 82 let. c LTF d'irrégularités entachant le scrutin dans d'autres cantons (cf. arrêt 1C_253/2009 du 1er octobre 2009). Signalons aussi que la brochure explicative rédigée par le Conseil fédéral est trop partiale.
https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzSFlHZTdmamNoakswUGdWWndEdi1iQUVWNnM0/view

Avec mes meilleurs salutations

Trois fausses informations centrales des autorités fédérales

Recours porté devant le Tribunal fédéral

Suisse -  Le recourant Michael Derrer a transmis au Tribunal fédéral son recours contre la communication publique des autorités fédérales au sujet de l’initiative Monnaie pleine. Les trois contestations les plus importantes sont : une fausse allégation, une omission et une insinuation par le livret de vote fédéral.

Dans ses explications (livret de vote), le Conseil fédéral dit que les banques « peuvent allouer des crédits (…), elles peuvent employer à cet effet l’argent que les clients ont déposé sur leur compte ». Il s’agit d’une affirmation objectivement fausse qui induit les citoyens en erreur. Selon le porte-parole de l’initiative, Reinhold Harringer : « Cette affirmation met en doute la raison-même de l’initiative Monnaie pleine, à savoir la création monétaire par les banques commerciales qui représente un énorme risque pour l’économie et la société. »

En fait : les banques n’utilisent pas l’argent de l’épargne pour les crédits.
La Banque nationale écrit elle-même au sujet de l’octroi de crédits : « De nos jours, la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses, dont une grande partie est créée par les banques commerciales lorsqu’elles octroient des crédits aux ménages et aux entreprises ». La Deutsche Bundesbank le dit encore plus clairement : « L’octroi de crédits par une banque crée effectivement de la monnaie scripturale supplémentaire. L’idée très répandue qu’une banque transfère du vieil argent déjà créé, par exemple des fonds d’épargne, sans augmenter la masse monétaire, n’est pas juste. » Cela démontre de façon évidente que les allégations du Conseil fédéral dans son livret de vote sont fausses.

Omission des variantes de création monétaire par la Banque nationale
Le deuxième point central du recours dénonce le fait que le livret de vote ne mentionne qu’une seule des trois possibilités qu’aura la Banque nationale de créer de la nouvelle monnaie. Le Conseil fédéral suggère de façon trompeuse qu’avec la monnaie pleine la totalité de l’argent devra être mise en circulation sans dette. « Et c’est sur cette base qu’il construit ensuite une argumentation tout aussi erronée, selon laquelle la masse monétaire ne pourrait plus être réduite avec pour conséquence une inflation inévitable », déclare Reinhold Harringer. Le Conseil fédéral dissimule la possibilité que conservera la BNS de prêter de l’argent aux banques et d’acheter des devises, des titres et de l’or, comme elle le fait déjà aujourd’hui. La BNS conservera donc tous ses instruments actuels et en recevra un supplémentaire. De ce fait, avec la monnaie pleine elle pourra piloter la masse monétaire de manière encore plus flexible qu’aujourd’hui. En passant sous silence un élément aussi central, les autorités ne visent qu’à susciter la peur de l’inflation dans la population.

Les crédits seront toujours octroyés par les banques
Le livret de vote dit en outre que l’initiative « entraînerait donc une centralisation accrue de la gestion des crédits à la BNS. » Ce faisant, le Conseil fédéral ignore une partie centrale du texte constitutionnel, qui oblige la Banque nationale à « garantir l’approvisionnement de l’économie en crédits par les prestataires de services financiers. » Cela ne signifie pas que la Banque nationale fasse elle-même des crédits aux entreprises, mais qu’elle doive veiller à ce qu’il y ait suffisamment d’argent en circulation pour que les banques puissent répondre à la demande de crédits. L’interprétation qu’en fait le Conseil fédéral accuse l’initiative de vouloir centraliser le crédit. Mais en réalité, elle laisse les banques commerciales entièrement compétentes pour l’octroi des crédits.

Vous trouverez une analyse plus détaillée de toutes les contestations concernant le livret de vote ici.

Le Pape François & la « spirale de la dette »

$
0
0

Un document de la Congrégation pour la doctrine de la foi et du Dicastère pour le service du développement intégral détaille le regard du Vatican sur la finance mondiale actuelle tout en proposant des pistes éthiques pour (re)mettre l’économie au service de l’homme. Le texte s'attarde notamment sur la dette publique et sa « spirale ».


Le Vatican ne mâche pas ses mots. Dans un document publié ce 17 mai intitulé Œconomi cae et pecunariae questiones (Questions économiques et financières, en latin), il revient, par le biais de la Congrégation pour la doctrine de la foi et du Dicastère pour le service du développement intégral, sur le système économique et financier actuel.
Lire aussi : Le Vatican tance le système financier mondial de façon inédite

La rédaction d’Aleteia s’est particulièrement intéressée à ses propos sur la « spirale de la dette » et la manière de l’enrayer. « La dette publique est souvent générée par une gestion maladroite – peut-être intentionnellement – du système d’administration publique », détaille ainsi le document. « Cette dette, c’est-à-dire l’ensemble des passifs financiers qui pèse sur les États, est aujourd’hui l’un des plus grands obstacles au bon fonctionnement et à la croissance des différentes économies nationales. Nombreuses d’entre elles sont en effet accablées par le devoir de faire face aux paiements d’intérêts provenant de cette dette et doivent donc procéder à cet effet à des ajustements structurels. »
De « sages » réformes structurelles

Pour mettre un terme à cette situation dramatique, la Congrégation pour la doctrine de la foi et le Dicastère pour le service du développement intégral appellent les États « à remédier à cette situation au moyen d’adéquates gestions du système public par le biais de réformes structurelles sages, et par la répartition judicieuse des dépenses et des investissements ciblés » et, au plan international, à mettre « chaque pays face à ses responsabilités incontournables ».
Lire aussi : Dividendes, investissements… Quelle juste répartition des bénéfices des entreprises ?

Attention, préviennent les auteurs, « il faut également permettre et encourager de manière raisonnable les voies judicieuses de sortie de la spirale de la dette, en ne faisant pas porter aux États – et donc à leurs concitoyens, en clair à des millions de familles – le fardeau de ce qui de fait se révèle insoutenable ».
La santé du système économique international

Enfin, enrayer cette « spirale de la dette » suppose également « des politiques de réduction raisonnable et harmonisée de la dette publique, en particulier lorsque celle-ci est détenue par des entités d’une telle consistance économique qu’elles sont en mesure d’offrir cette réduction », rappelle le document. « Des solutions similaires sont nécessaires à la santé du système économique international, afin d’éviter la propagation de crises qui pourraient l’affecter tout entier, et à la poursuite de la recherche du bien commun des nations dans leur ensemble. »
Lire aussi : Le libéralisme économique est-il compatible avec la foi chrétienne ?

http://desiebenthal.blogspot.ch/2018/05/des-chretiens-pharisiens.html

https://fr.aleteia.org/2018/05/17/les-etats-pries-de-sortir-de-la-spirale-de-la-dette/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

Fraudes en Valais !

$
0
0

Fraudes en Valais, exemple mai 2018


Fraudes vaudoises



Les enveloppes internes jaunes en Vaud et bleues très clairs en Valais sont translucides, le secret du vote est violé et les enveloppes et leurs contenus peuvent être changés trop facilement.


Cette lettre peut être envoyée dans chaque Canton et au Conseil fédéral

Lettre urgente en courrier inscrit ou remis en main propre avec accusé de réception

Mesdames, Messieurs

Concerne: URGENT. Interdire tous les pré-dépouillements vu que les enveloppes internes sont translucides et que nos doutes sérieux ont été reconnus par les plus hautes autorités lors du vote à Moutier !

Je viens de recevoir mon matériel électoral. Les enveloppes internes en couleur sont à nouveau translucides, malgré de nombreuses remarques, recours et discussions passées dans plusieurs cantons ( près de 500 recours contre les RFID). Vu l'importance du vote de juin 2018 et l'enjeu en milliards de francs, on aurait pu en profiter pour faire des enveloppes toutes vraiment opaques, le simple doute et la facilité de tricher dans chaque greffe communal avec un simple téléphone muni d'une lampe de poche est trop grand, il n'y a plus de secret de vote, ce qui ouvre la porte aux tricheries, aux mesures de rétorsion, licenciements, mobbing, pressions etc..., c'est ridicule, on fait des enveloppes opaques pour l'argent,  qui cachent par exemple nos numéros NIP ou nos décomptes, ( banques, poste...) mais pas pour les votes.

De plus,  il y a assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes et leur contenu par d'autres...dans le circuit des postes et dans chaque greffe municipal.
Ce qui signifie que toutes ou une grande partie de ces enveloppes peuvent trop facilement  être trafiquées pour plusieurs milliers de voix dans une grande commune de n'importe quel canton ( quelques voix suffisent parfois). Une entrevue avec le responsable cantonal vaudois, avait fait apparaître que ce problème était possible au niveau de chaque commune et qu'une motion postulat parlementaire avait été déposée, Réf : 03/POS/086, par M. Edouard Jaquemet de Corcelles-près-Payerne,  au niveau cantonal pour changer la procédure du vote par correspondance, sans succès réel. 
Ces enveloppes jaunes, en Valais bleues trop claires, supplémentaires sont donc à disposition pendant plusieurs jours dans les bureaux de chaque greffe suisse. Dans le canton de Vaud, il y a près de 40'000 matériels de vote imprimés en plus,  à y rajouter environ 15% de "maculature" lors des essais...par l'imprimeur , il y a  donc largement assez de matériel en réserve pour changer simplement les enveloppes et surtout leur contenu. On peut même penser à un fichage politique dans certaines communes, vu qu'ils peuvent faire le rapprochement avec la fiche d'envoi signée, notamment avec les machines à lecture optique numérisée. http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/votes-lecture-optique-fraudes-faciles.html

La Confédération et le Canton de Berne notamment reconnaissent la valeur de plaintes depuis des années.

Certaines des sages mesures prises concrètement à Moutier ( ci-dessous ) doivent être appliquées à tous les votes en Suisse, surtout interdire les pré-dépouillements vu les enveloppes internes translucides .

Cette votation de Moutier peut et doit devenir le modèle de votations au-dessus de tout soupçon, avec des améliorations, avec des urnes transparentes, du matériel de vote surnuméraire de couleur différente et contrôle de celui-ci avant, pendant et après à l'unité près, y compris toutes les impressions surnuméraires, et les maculatures ou les essais dans les imprimeries concernées...

Ils ont pris enfin des mesures sérieuses pour éviter les irrégularités trop nombreuses et si faciles lors du vote de Moutier sur son appartenance cantonale, par exemple plusieurs observateurs de la Confédération, sceaux et câbles pour sceller chaque urne, suppression du dépouillement anticipé, contrôle du vote par correspondance, du registre des électeurs, interdiction du vote électronique et information dans les homes de personnes âgées
et contrôles près des poubelles des locatifs. des cases postales et dans les postes.

En effet, le processus postal est aussi ouvert à des manipulations pendant toute la durée du vote par correspondance, les enveloppes sont trop facilement ouvrables, interchangeables et leurs contenus peuvent aussi être trop facilement échangés sans laisser de traces. 
Pour notamment toutes ces raisons, je demande que vous preniez toutes les mesures nécessaires, notamment  interdire tous les pré-dépouillements dans chaque bureau électoral vu les enveloppes internes translucides, jusqu'au matin du dimanche 10 juin 2018. Obligation d'employer les pinces à sceller officielles pour chaque urne et y mettre les envois complets et pas du tout ouverts, enveloppes grises fermées, y compris celles des suisses de l'étranger. Je demande aussi la possibilité pour nos scrutateurs de passer à tout moment dans les lieux concernés pour vérifier l'application de ces règles de simple bon sens.
Je vous prie aussi d'agir dans ce sens dans tous les autres cantons, car une seule grande commune peut changer le résultat de toute la Suisse.
En cas de refus, je pourrais demander l'invalidation du vote et exiger notamment que de nouveaux matériels de vote soient faits avec des enveloppes vraiment opaques et de vrais sceaux. Dans le cadre d'une votation fédérale, un citoyen peut, vu que le résultat d’ensemble peut dépendre de fraudes dans un autre canton, se plaindre par la voie du recours prévu à l'art. 82 let. c LTF d'irrégularités entachant le scrutin dans d'autres cantons (cf. arrêt 1C_253/2009 du 1er octobre 2009). Signalons aussi que la brochure explicative rédigée par le Conseil fédéral est trop partiale.
https://drive.google.com/file/d/0B-p0lmjLtiXzSFlHZTdmamNoakswUGdWWndEdi1iQUVWNnM0/view

Avec mes meilleurs salutations

http://desiebenthal.blogspot.ch/2018/05/le-pape-francois-la-spirale-de-la-dette.html

Trois fausses informations centrales des autorités fédérales

Recours porté devant le Tribunal fédéral

Suisse -  Le recourant Michael Derrer a transmis au Tribunal fédéral son recours contre la communication publique des autorités fédérales au sujet de l’initiative Monnaie pleine. Les trois contestations les plus importantes sont : une fausse allégation, une omission et une insinuation par le livret de vote fédéral.

Dans ses explications (livret de vote), le Conseil fédéral dit que les banques « peuvent allouer des crédits (…), elles peuvent employer à cet effet l’argent que les clients ont déposé sur leur compte ». Il s’agit d’une affirmation objectivement fausse qui induit les citoyens en erreur. Selon le porte-parole de l’initiative, Reinhold Harringer : « Cette affirmation met en doute la raison-même de l’initiative Monnaie pleine, à savoir la création monétaire par les banques commerciales qui représente un énorme risque pour l’économie et la société. »

En fait : les banques n’utilisent pas l’argent de l’épargne pour les crédits.
La Banque nationale écrit elle-même au sujet de l’octroi de crédits : « De nos jours, la monnaie scripturale représente près de 90% des francs suisses, dont une grande partie est créée par les banques commerciales lorsqu’elles octroient des crédits aux ménages et aux entreprises ». La Deutsche Bundesbank le dit encore plus clairement : « L’octroi de crédits par une banque crée effectivement de la monnaie scripturale supplémentaire. L’idée très répandue qu’une banque transfère du vieil argent déjà créé, par exemple des fonds d’épargne, sans augmenter la masse monétaire, n’est pas juste. » Cela démontre de façon évidente que les allégations du Conseil fédéral dans son livret de vote sont fausses.

Omission des variantes de création monétaire par la Banque nationale
Le deuxième point central du recours dénonce le fait que le livret de vote ne mentionne qu’une seule des trois possibilités qu’aura la Banque nationale de créer de la nouvelle monnaie. Le Conseil fédéral suggère de façon trompeuse qu’avec la monnaie pleine la totalité de l’argent devra être mise en circulation sans dette. « Et c’est sur cette base qu’il construit ensuite une argumentation tout aussi erronée, selon laquelle la masse monétaire ne pourrait plus être réduite avec pour conséquence une inflation inévitable », déclare Reinhold Harringer. Le Conseil fédéral dissimule la possibilité que conservera la BNS de prêter de l’argent aux banques et d’acheter des devises, des titres et de l’or, comme elle le fait déjà aujourd’hui. La BNS conservera donc tous ses instruments actuels et en recevra un supplémentaire. De ce fait, avec la monnaie pleine elle pourra piloter la masse monétaire de manière encore plus flexible qu’aujourd’hui. En passant sous silence un élément aussi central, les autorités ne visent qu’à susciter la peur de l’inflation dans la population.

Les crédits seront toujours octroyés par les banques
Le livret de vote dit en outre que l’initiative « entraînerait donc une centralisation accrue de la gestion des crédits à la BNS. » Ce faisant, le Conseil fédéral ignore une partie centrale du texte constitutionnel, qui oblige la Banque nationale à « garantir l’approvisionnement de l’économie en crédits par les prestataires de services financiers. » Cela ne signifie pas que la Banque nationale fasse elle-même des crédits aux entreprises, mais qu’elle doive veiller à ce qu’il y ait suffisamment d’argent en circulation pour que les banques puissent répondre à la demande de crédits. L’interprétation qu’en fait le Conseil fédéral accuse l’initiative de vouloir centraliser le crédit. Mais en réalité, elle laisse les banques commerciales entièrement compétentes pour l’octroi des crédits.

Vous trouverez une analyse plus détaillée de toutes les contestations concernant le livret de vote ici.

Invalidazione del voto ?

$
0
0


Valais,  buste interne sono translucide , 2018


Vaud, buste interne sono translucide , 2018

La lettera può essere inviata ad ogni Cantone e al Consiglio federale

Lettera urgente da inviare per posta o da consegnare in mano con ricevuta 

Signore Signori

Oggeto: URGENTE. Vietare qualsiasi spoglio anticipatoi visto che le buste interne sono translucide e i nostri gravi dubbi sono stati ammessi dalle autorità durante la votazion a Moutier !

Ho appena ricevuto il materiale elettorale. Le buste interne a colori sono di nuovo translucide, nonostante abbiamo inoltrato numerosi reclami, osservazioni, ricorsi e abbiamo discusso nel passato in diversi Cantoni (quasi 500 ricorsi contro il RFID). Vista l'importanza di questo scrutinio di giugno 2018 e la posta in gioco di miliardi di franchi, si sarebbero dovute fare delle buste veramente opache, poiché la facilità di brogli elettorale è troppo grande, in ogni cancelleria comunale con un semplice telefono dotato di torcia: sparisce il segreto di voto, spianando la strada ai brogli, alle misure ritorsive, ai ricatti di licenziamenti, mobbing, pressioni ecc. E' assurdo che si facciano buste opache per i soldi, per nascondere ad esempio i numeri PIN o gli estratti conto (bancari, postali ecc) ma non per i voti. 

Inoltre, abbiamo abbastanza materiale in riserva per cambiare semplicemente le buste e il loro contenuto con altri... nei circuiti postali e in ogni cancelleria comunale. Il che significa che tutte o gran parte delle buste possono essere facilmente trafficate per migliaia di voti in un grande comune di qualsiasi Cantone (pochi voti bastano a volte). Un incontro con il responsabile valdese aveva evidenziato che il problema era possibile a livello di ogni comune e che era stata depositata una mozione parlamentare, Rif : 03/POS/086, dall'on.Edouard Jaquemet de Corcelles-près-Payerne,  a livello cantonale per cambiare la procedura del voto per corrispondenza, ma senza successo. 

Queste buste gialle, in Valais blu troppo chiare, supplementari, sono a disposizione per vari giorni negli uffici di ogni cancelleria svizzera. Nel cantone di Vaud, ci sono circa 40000 schede precompilate di troppo, da aggiungere a circa il 15% di vizi di forma durante i test da parte della tipografia: c'è abbastanza materiale in riserva per cambiare semplicemente le buste e soprattutto il contenuto. Si può persino ipotizzare una schedatura politica in alcuni comuni, visto che possono comparare la scheda di invio firmate in parrticolare con le macchine di lettura ottica digitalizzate. http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/11/votes-lecture-optique-fraudes-faciles.html

La Confederazione e il Cantone di Berna riconoscono il valore dei ricorsi da anni.

Alcune delle misure sagge adottate concretamente a Moutier (vedi sotto) devono essere applicate a tutti i voti in Svizzera, soprattuto bisogna vietare i precompilati visto che le buste interne sono translucide.

Questa votazione di Moutier può e deve diventare il modello di votazione al di sopra di ogni sospetto, con miglioramenti, con urne trasparenti, materiale elettorale in soprannumero di colore diverso e controllo dello stesso, prima durante e dopo le votazioni, ivi compresi i precompilati in soprannumero e le schede viziate e le prove nelle tipografie interessate...

Hanno preso poi delle misure serie per evitare le irregolarità troppo numerose e così facili durante il voto di Moutier sull'appartenenza cantonale, ad esempio la presenza di osservatori della Confederazione, i sigilli per sigillare le urne, il divieto dello spoglio anticipato, il controllo del voto per corrispondenza, del registro degli elettori, il divieto del voto elettronico e la diffusione delle informazioni negli asili per anziani. i controlli vicino ai cassonetti, delle cassette postali e vicino agli uffici postali. 

Infatti il processo postale è anche vulnerabile a manipolazioni per tutta la durata del voto per corrispondenza, le buste sono apribili troppo facilmente, interscambiabili e i loro contenuti possono essere scambiati troppo facilmente senza lasciare traccia. 
Per tutte queste ragioni chiedo che adottiate tutte le misure necessarie come vietare lo spoglio anticipato in ogni ufficio elettorale, viste le buste translucide, fino alla mattina di domenica 10 giugno 2018. L'obbligo di utilizzare le pinze per sigillare ufficialmente in ogni urna e il deposito delle buste complete e non aperte, grigie e chiuse, comprese quelle dei cittadini svizzeri all'estero. Chiedo anche la possibilità per i nostri scrutatori di passare costantemente nei luoghi interessati per verificare l'applicazione di queste semplici norme di buon senso. 

Vi chiedo anche di agire in questo senso in tutti fli altri Cantoni, poiché il risultato in un solo grande comune può cambiare il risultato elettorale in tutta la Svizzera. 

In caso di rifiuto potrei chiedere l'invalidazione del voto ed esigere che i nuovi materiali di voto siano fatti con buste veramente opache e veri sigilli. Nell'ambito di elezioni federali un cittadino, visto che il risultato può dipendere dalle frodi in un altro Cantone, può inoltrare una lamentela con un ricorso apposito previsto all'
82 comma. c LTF per i casi di irregolarità che viziano lo scrutinio in altri Cantoni (cfr. sentenza 1C_253/2009 del 1 ottobre 2009). Segnaliamo anche che l'opuscolo esplicativo redatto dal Consiglio federale è troppo parziale.

Migliori saluti

PDC, non aux solutions ?

Le Pape & monnaie-pleine !

$
0
0



Le pape François contre le « fumier du diable »

Le dernier texte publié ce jeudi et disponible ci-dessous n’hésite pas à entrer dans le cœur même du système financier. 

Il recommande ainsi de distinguer clairement au sein des banques les activités de gestion du crédit ordinaire et d’épargne de l’activité de « pur business ».

C'est exactement monnaie-pleine

« L’actuel impérialisme de l’argent présente un indéniable aspect idolâtrique. Étrangement, l’idolâtrie va toujours de pair avec l’or. Et là où il y a idolâtrie, Dieu et la dignité de l’homme fait à l’image de Dieu disparaissent. » (30 Giorni, janvier 2002).
« Une réforme financière qui n’ignore pas l’éthique demanderait un changement vigoureux d’attitude de la part des dirigeants politiques, que j’exhorte à affronter ce défi avec détermination et avec clairvoyance (…) L’argent doit servir et non pas gouverner ! » (Evangelii gaudium, § 58)
« Derrière tant de douleur, tant de mort et de destruction, on sent l’odeur de ce que Basile de Césarée (…) appelait “le fumier du diable” ; le désir sans retenue de l’argent qui commande. (…) Le service du bien commun est relégué à l’arrière-plan. Quand le capital est érigé en idole (…), quand l’avidité pour l’argent oriente tout le système socio-économique, cela ruine la société, condamne l’homme. » (Santa Cruz, 9 juillet 2015).


Réponse à Etienne Chouard

$
0
0

Cher Etienne,

Voici quelques commentaires suite à ta demande.

Nos parents savaient et avaient écrit dans la constitution du  19 avril 1874 ...  et toute autre monnaie fiduciaire appartient exclusivement à la Confédération. ...

L'une des raisons principales du risque de tricheries est le vol de notre souveraineté monétaire, pour plus de 600 milliards de francs , sic, six cents milliards de francs...

Nous demandons simplement de revenir à l'esprit et à la lettre de la constitution de nos parents qui a été trafiquée.


Le peuple suisse a été clairement et volontairement floué lors de la votation sur la nouvelle constitution de 1999. 
Voici la preuve. Voici les articles de la Constitution consolidée du 19 avril 1874 qui traitent de la politique monétaire:

Article 38 
1 La Confédération exerce tous les droits compris dans la régale des monnaies. 
2 Elle a seule le droit de battre monnaie. 
3 Elle fixe le système monétaire et peut édicter, s’il y a lieu, des prescriptions sur la tarification de monnaies étrangères.
Article 39 
1 Le droit d’émettre des billets de banque et toute autre monnaie fiduciaire appartient exclusivement à la Confédération. ...

Ce vol l'a été par les votes par correspondance, Plus de 90 % des suisses votent ainsi ou par électronique.. Les enveloppes qui viennent d'être distribuées le 15 mai 2018 pour le vote du 10 juin 2018 sont toujours transparentes sous fort spot lumineux depuis le début des votes par correspondance, 
Bâle-Campagne, pionnier suisse en la matière,  l'a introduit en 1979 déjà, rapidement suivi par Appenzel-Rhôdes Intérieures, Soleure et Saint-Gall, et vu les pré-dépouillement, il est trop facile de tricher pendant les 4 semaines, surtout les votes des suisses de l'étranger qui reçoivent le matériel en avance.


La plupart des autres cantons l'ont fait au cours de la première moitié des années 90. … 

Les votes électroniques sont encore plus facilement falsifiables et les sources des programmes ne sont toujours pas publiques.

Doutes sérieux reconnus par les plus hautes autorités lors du vote à Moutier !


La Confédération et le Canton de Berne notamment reconnaissent la valeur de presque toutes nos plaintes depuis des années.

Certaines des sages mesures prises concrètement à Moutier ( ci-dessous ) doivent être appliquées à tous les votes en Suisse.

Cette votation de Moutier peut et doit devenir le modèle de votations au-dessus de tout soupçon, avec des améliorations ( urnes transparentes, matériel de vote surnuméraire de couleur différente et contrôle de celui-ci avant, pendant et après à l'unité près, y compris toutes les impressions surnuméraires, y compris les maculatures ou les essais dans les imprimeries concernées...

Ils ont pris enfin des mesures sérieuses pour éviter les irrégularités trop nombreuses et si faciles lors du vote de Moutier (BE) sur son appartenance cantonale:

plusieurs observateurs de la Confédération,

sceaux et câbles pour sceller chaque urne

suppression du dépouillement anticipé,

contrôle du vote par correspondance,

du registre des électeurs,

interdiction du vote électronique

et information dans les homes de personnes âgées

et contrôles près des poubelles des cases postales


et dans les locatifs.

Avec les différentes enveloppes de couleurs jaune, bleue et verte, ils auraient pu en profiter pour en faire des enveloppes toutes vraiment opaques, le simple doute et la facilité de tricher dans chaque greffe communal avec un simple téléphone muni d'une lampe de poche est grotesque, il n'y plus de secret de vote, ce qui ouvre la porte aux mesures de rétorsion, licenciements, mobbing, pressions etc..., c'est ridicule, on le fait pour l'argent, des enveloppes opaques, ( banques, poste...) mais pas pour les votes, depuis le début, le système est fait pour tricher facilement..


Amitiés

f.

Invitation, unil, 22 mai, dès 17h15 au Géopolis

$
0
0
Le mardi 22 mai, dès 17h15 au Géopolis, salle 2129 
https://www.unil.ch/acces/fr/home/menuguid/batiments/site-unil---dorigny/unil-mouline/geopolis.html
COSPOL - Comité Science Politique Lausanne et Attac Suisse organisent une table ronde au sujet de la votation fédérale du 10 juin prochain «Pour une monnaie à l'abri des crises: émission monétaire uniquement par la Banque nationale!» 

Nous aurons le plaisir d'accueillir Messieurs François Allisson, maître d'enseignement et de recherche IEPHI, Jean- Marc Heim, membre du comité de l'initiative monnaie pleine, Christian Gomez, membre du conseil scientifique de monnaie pleine, François Schaller, ancien rédacteur en chef de PME Magazine et de L’Agefi et Olivier Français - Conseiller aux Etats PLR vaudois

Nous commencerons par aborder la question de la création monétaire en Suisse avec Monsieur Allisson, puis Messieurs Heim et Gomez nous expliqueront l'initiative qu'ils soutiennent. Ensuite, nous aurons le plaisir d'entendre Messieurs Schaller et Français nous exposer leur point de vue sur le sujet. 

Nous nous réjouissons de vous voir et d'échanger avec vous!


http://desiebenthal.blogspot.ch/2018/05/invitation-lassemblee-nationale.html

http://desiebenthal.blogspot.ch/2018/05/monnaie-pleine-usure.html

Nos objectifs & la démocratie économique

$
0
0
  1. Retirer aux banques le pouvoir de créer de l’argent
  2. Donner ce pouvoir à une instance  au fonctionnement transparent et démocratique
  3. Créer de l’argent sans dette
  4. Assujettir la création monétaire à des objectifs décidés démocratiquement
  5. S’assurer que l’argent créé soit directement injecté dans l’économie réelle sans transiter par les marchés financiers
  6. Assurer aux individus la transparence et le contrôle de la façon dont leur argent est investi
  7. Oser remettre les créations monétaires, aux personnes, dès leurs conceptions


Lion de Lucerne
Löwendenkmal
Lion Monument.jpg
Lion de Lucerne.
Présentation
Type
Sculpture (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Commémore
Créateurs
Bertel Thorvaldsen, Lukas Ahorn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
Construction1820-1821
Statut patrimonialBien culturel suisse d'importance nationale
Localisation
PaysSuisse
CantonLucerne
CommuneLucerne
Adresse
DenkmalstrasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées47° 03′ 30″ N, 8° 18′ 38″ E
Localisation sur la carte de Suisse
voir sur la carte de Suisse
Red pog.svg
Le Lion de Lucerne 
(en allemand : 
Löwendenkmal) est une sculpture située à Lucerne, en Suisse.
Dessinée par Bertel Thorvaldsen, puis sculptée en 1820-1821 par Lukas Ahorn, elle commémore les 300 soldats du Régiment des Gardes-suisses morts au service du roi Louis XVI de France, en 1792, lorsque les révolutionnaires prennent d'assaut le Palais des Tuileries à Paris.
L'écrivain Mark Twain décrit la sculpture, représentant un lion mortellement blessé, comme « la pièce de pierre la plus triste et émouvante du monde1 ».














Le drapeau suisse contemporain a gardé une particularité de son origine militaire: il est carré. Avec celui du Vatican, c'est le seul au monde à avoir cette forme.

Petit détail qui a son importance. Lors de l'adhésion de la Suisse à l'ONU en 2002, on a frôlé l'incident diplomatique pour une question de forme. Un règlement de l'ONU stipule en effet que les drapeaux hissés au siège de l'organisation doivent être rectangulaires.

Heureusement, une solution a pu être trouvée. Une autre disposition onusienne prévoit une exception à la règle si le pays concerné accepte que la surface totale de son drapeau ne dépasse pas celle des autres! La Suisse s'est empressée d'accepter et depuis lors, le drapeau carré flotte librement sur l'esplanade des Nations Unies à New York....

Le cas du Vatican

Reste la question du Vatican, dont le drapeau est également carré. D'après le président de la Société suisse de vexillologie - la science des drapeaux -, Emil Dreyer, il y a très certainement un lien avec la Garde pontificale suisse. 

Depuis sa création au 16e siècle, la Garde suisse a toujours eu un drapeau. Et selon Emil Dreyer, lorsqu'en 1929, le Vatican est devenu l’État internationalement reconnu qu'il est aujourd'hui - et qu'il a eu besoin d'un drapeau 'national' - , il a paru logique que l'on se soit inspiré du drapeau de la Garde. 

Et justement ce dernier était - et reste toujours - carré.

swissinfo/Michel Walter

La Constitution suisse 
basée sur le nom de Dieu

La Doctrine Sociale de l'Église appliquée pendant des siècles
La France, Fille Aînée de l'Église, grâce à Ste Clotilde
Une Burgonde qui convertit Clovis, chef des Francs
La Suisse dit non à l'Union européenne matérialiste

Nous aimons citer une partie d'une conférence de M. François de Siebenthal, de la Suisse, lors de notre réunion du 28 mars, à la Maison de l'Immaculée, à Rougemont. M. François de Siebenthal est licencié en économie HEC ( Master ) et licencié en sciences juridiques de l'Université de Lausanne.
M. de Siebenthal a un grand amour de sa patrie. Il souhaite de tout cœur que la Suisse n'adhère pas à l'Union européenne afin qu'elle puisse garder sa civilisation chrétienne, sa culture.
«La Suisse a dû résister pendant des siècles, dit M. De Siebenthal et elle doit encore résister maintenant à ce que l'on appelle l'Union européenne. C'est une union qui ne veut pas Dieu dans sa Constitution et qui veut de nouveau écraser la Suisse. La Suisse a dit encore une fois «non» à l'Union européenne et elle a déjà refusé plusieurs fois ces tentations matérialistes honteuses. Et l'Union européenne, ainsi que les USA,  continuent d'attaquer la Suisse subtilement…»

François de Siebenthal :
Le drapeau suisse que vous m'avez fait l'honneur de remettre en évidence sur la scène et par vos chants est un drapeau carré qui a une grande signification dans l'héraldique. Sur ce drapeau carré, le seul dans le monde avec celui du Vatican, les trois symboles de la Trinité, le carré est le symbole de la création divine par le Père, le rouge, c'est la couleur du Saint Esprit. La croix représente la croix du Christ. Lors d'une bataille où les Suisses combattaient pour l'Église, un crucifix était attaché haut près de la hampe. Dans l'histoire, ce crucifix est descendu, il s'est agrandi et il est devenu le drapeau de la Suisse. Le culte des 6' 666 Martyrs (la vénération des saints Maurice, Victor, Ursus et leurs camarades de la légion thébaine, qui subirent le martyre notamment à l'actuel Saint Maurice en Valais, à Soleure, à Zürich...), très répandu en Suisse à l'époque, aurait influencé le choix de la croix blanche sur fond rouge, car dans beaucoup représentations des saints on les voit avec de telles armoiries ou même un tel drapeau. De plus, le pennon impérial, rouge à la croix blanche traversante lui aussi, a contribué au choix de l'emblème confédéré. 
L'hymne national de la Suisse est l'hymne le plus ancien du monde. Il parle de Dieu dans ses strophes. Le corps des gardes de Suisse est le corps armé le plus ancien du monde encore en mission. Il défend sa seule fonction qui est de défendre le Pape, l’Église, l'Epouse du Christ.
Le chant le plus émouvant est le Lioba, ou Lyoba, en l'honneur de la Trinité paternelle.( voir le PS ci-dessous et écoutez ces musiques pour bien comprendre l'âme suisse )
http://www.youtube.com/watch?v=dj_t5t8zsXQ

http://www.youtube.com/watch?v=3xJFuZD5CvA
http://www.youtube.com/watch?v=gY_bxYxxDLM
http://www.youtube.com/watch?v=FU3j5umkrF4&list=PLC5031D05EF81C22B
http://www.youtube.com/watch?v=DL1dXLLe5No&list=RD02dj_t5t8zsXQ



http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/03/jerusalem-shalom-pax-paix-peace-frieden.html
La Suisse, mon pays, s'appelle aussi la Confédération helvétique. Nous sommes un petit pays mais qui respecte plusieurs cultures. Helvet dans les langues germaniques anciennes veut dire enfer, nous sommes allé vivre en montagne "infernale", près des Diablerets ( Gstaad, Gessenay, Zweisimmen, en fait Zweisieben ),  pour être libres.
Saint Nicolas de Fluë
Notre patron est saint Nicolas de Fluë, un père de famille avec 10 enfants, qui sous l'injonction de la Sainte Trinité, s'est éloigné de 300 mètres de sa maison. Il a vécu 19 ans sans rien manger ni boire que la Communion. Et il a une très grande influence sur la spiritualité de la Suisse. C'est lui qui nous a protégés de nombreuses guerres mondiales. Nous sommes en paix depuis bien des siècles, grâce à un père de famille qui s'est consacré à Dieu pendant plus de 20 ans de sa vie.

Civilisation remontant aux apôtres
C'est bien important pour comprendre les paramètres économiques que nous vivons présentement, de connaître un petit peu la civilisation suisse. Historiquement, il faut savoir que la Suisse dépend en premier lieu, par une tradition orale, de saint Materne qui était le fils de la veuve de Naïm, qui était mort et qui a été ressuscité par le Christ. Il est venu évangéliser l'Europe, notamment la Suisse, l'Alsace et la montée vers la Pologne. C'est notre premier lien avec les apôtres. C'est un saint qui a été ressuscité du temps du Christ et qui est ressuscité une deuxième fois avec l'aide de saint Pierre, sur le territoire proche de la Suisse… 
Saint Materne a vécu à un endroit qui s'appelle Hel vet, en Alsace, qui était proche d'Helvétie, de la Confédération helvétique. Saint Materne a eu une grande influence sur la formation chrétienne en Suisse, dans le temps du Christ. D'Israël, il est venu directement dans ces régions.
Le deuxième grand saint qui influence aussi la Suisse, c'est saint Maurice qui était un Egyptien de couleur noire, officier de l'armée romaine. Il a été tué comme martyr avec ses compagnons à Agaune qui a pris le nom de Saint-Maurice, en sa mémoire, avec une abbaye très célèbre dans le monde entier où il y a les reliques de saint Maurice.
Premier roi catholique en Europe
La Suisse a été influencée aussi par le premier roi chrétien d'Europe. Beaucoup de livres d'histoire sont faux. Le premier roi catholique d'Europe c'est saint Sigismond qui était un roi burgonde. Toute sa famille a été massacrée à titre de martyre, parce que le roi voulait convertir l'Europe de l'époque au christianisme. Lui et toute sa famille ont été jetés dans un puits. Il y a eu toute une alliance de différents blocs contre cette christianisation. Déjà, à l'époque, les puissants s'alliaient contre les catholiques.
Le royaume burgonde est venu de Worms, au bord du Rhin. Les Burgondes catholiques chrétiens ont combattu Attila (le chef des Huns) qui attaquait l'Europe. Cela a donné une gigantesque bataille sur le Rhin qui a causé 20,000 morts. Pour l'époque, c'était colossal. Cette grande saga, qui était la lutte entre chrétiens et non-chrétiens, a donné une mystique européenne des Nibelungen qui est sous-jacente dans beaucoup de cultures européennes : anglaise, française, allemande, danoise, suédoise, etc.
Donc, le premier roi catholique de l'Europe, c'est Saint-Sigismond. Une princesse burgonde, Idilco, a tué Attila pendant la nuit de « noce ». Elle a sauvé l'Europe d'un danger terrible de destruction parce que les Huns tuaient leurs ennemis très facilement. Les Huns sont retournés en Asie.
Sainte Clotilde, une Burgonde
La princesse burgonde, Clotilde qui était de la famille de saint Sigismond, est devenue l'épouse de Clovis. Elle l'a converti au catholicisme. Grâce à cette princesse burgonde, la France qui est reliée à la Bourgogne, est devenue chrétienne catholique. Les Burgondes avec Clotilde ont donc été les fondateurs de la Fille Aînée de l'Église, la France.
Le Sanctuaire des Rois français qui est Saint-Denis a été complètement profané par les révolutionnaires. Le Sanctuaire des Rois burgondes qui est Saint-Maurice, grâce à Dieu, n'a jamais été profané. Ce sanctuaire est près de Lausanne.
Le frère de ce Roi Sigismond s'appelait Godomar. Il s'était réfugié dans les montagnes de Suisse, près de Saint-Maurice. Il a fondé la civilisation valser. Le Roi Godomar, pratiquant l'Évangile, a reconnu que tous les citoyens burgondes étaient des prêtres, prophètes et rois, base de la démocratie directe.
Semblable au Crédit Social
Le Roi Godomar a pratiqué la méthode du Ring. La notion du Ring, qui rejoint la notion du Crédit Social de Louis Even, définit que le pouvoir doit rester le plus local possible. Tous les hommes se réunissaient en Ring, c'est-à-dire en cercle. Et dans les montagnes, ils définissaient localement leur vie sociale, économique et politique.
La coutume était prise de partager les domaines. Tous les domaines communs burgondes s'appelaient des allmends. Ce système économique du Ring était basé sur la maternité et le respect de la famille. Les femmes, contrairement au droit romain, avaient le droit d'agir en justice et même de se battre lors des guerres
Contrairement à tout le reste du monde, dans la tradition burgonde, la tradition valser aussi, ce n'est pas le fils aîné qui hérite du domaine mais c'est le cadet. Le dernier des garçons, le petit cadet, c'est l'assurance-vie, l'assurance-maladie.
Etant donné que les montagnes suisses étaient très pauvres, les aînés devaient partir avec une partie du troupeau et aller coloniser la vallée voisine. C'est ainsi que la civilisation valser s'est répandue dans toutes les Alpes, dans toutes les montagnes. Si les aînés rataient leur expédition, ils pouvaient revenir au point de départ. Comme le cadet était l'assurance-vieillesse du père et de la mère, les petits s'occupaient des malades et aussi des parents. Cette coutume d'avoir toujours un responsable en dernier ressort, favorisait la démocratie parce qu'autour de la table familiale, le petit, on l'écoutait. On savait qu'il était l'assurance de la famille.
Leur doctrine pratique se résume donc en fédéralisme, subsidiarité, corps intermédiaires, communes, cantons, confédération, fiscalité proche des citoyens.
Hofer le tyrolien a défendu ces valeurs même contre les troupes napoléoniennes.
La démocratie directe unique en Suisse (initiative constitutionnelle, référendum) vient de leur histoire.
Les Valsers ont perfectionné la technique de la montagne dans toute l'Europe. Il ont colonisé, depuis leur vallée d'origine, le Siebenthal (Gstaad, Saanen, Gessenay) la Suisse, l'Allemagne ( Bavière), l'Autriche, la France, l'Italie, le Liechtenstein et même des vallées yougoslaves (Sbrinz).
Ils sont les spécialistes de la construction des bisses, des routes de montagne, des ponts ( le pont du diable au Gothard, du Sanetsch....).
Un des noms de famille est par exemple von Flüe en allemand, de La Pierre en Français, de la Pierraz en italien....
Doctrine sociale de l'Église incarnée dans l'histoire
Une des caractéristiques de la Suisse, de cette civilisation valser, qui est une assimilation de Français, d'Allemands, d'Italiens, d'Autrichiens, de Yougoslaves, etc., c'est un respect de la Doctrine Sociale de l'Église incarnée dans l'histoire. Avant peut-être même que la Doctrine Sociale de l'Église existe, en tant que Doctrine Sociale, les Valsers la pratiquaient en respectant l'Évangile. Tous les villages valsers avaient un prêtre, un cimetière autour de l'église. Les maisons étaient réparties sur les territoires en un réseau respectueux de la nature. La deuxième loi promulguée fût celle du respect des forêts pour éviter les avalanches.
Chez les Valsers, pendant une longue période de l'histoire, il n'y avait pas d'argent. Cette civilisation s'est très bien développée, non polluante.
La famille à l'honneur
La grande coutume valser, c'était donc d'offrir dans une grande fête, lors du mariage d'un couple, une maison aux mariés, la maison toute équipée, construite pendant la fête. L'art musical (yodle, tyroliennes, la valse...) et pictural est joyeux.
Quand un enfant arrive, on dresse une grande pique ornée de son prénom pour en informer toute la vallée. Cette grande pique a servi de modèle pour faire les hallebardes avec une pique, une hache et un crochet sur la même lance pour la défense des familles. 
La famille était mise à l'honneur. Donc, la première unité de la Doctrine Sociale de l'Église, la famille, était aidée par la communauté comme un cadeau. La deuxième unité était la commune (la paroisse), des foyers de familles. 
Les familles des communes sont les cantons. Le canton, en Suisse, c'est un petit Etat qui a son organisation, sa police, son système scolaire. Ce sont des états assez indépendants. Et certains cantons sont eux-mêmes des confédérations de petits Etats. Au niveau de la Suisse entière, c'est une Confédération de petits Etats, de plusieurs cultures, de plusieurs langues qui vivent en bonne intelligence depuis des siècles.
Principes de la Doctrine Sociale
Le deuxième principe de la Doctrine Sociale de l'Église : les corps intermédiaires. Et cela fonctionne depuis des siècles en Suisse.
Troisième principe de la Doctrine Sociale de l'Église qui a été mis en pratique de manière automatique et historique, en Suisse : c'est le principe de «subsidiarité». «Subsidiarité» veut dire que le pouvoir doit rester le plus bas possible. Le principe constitutionnel suisse : tous les pouvoirs sont en bas, sauf ceux qui ont été expressément délégués au niveau au-dessus et par écrit. Si quelque chose n'a pas été écrit et défini dans un texte par écrit, cela reste au niveau du bas. C'est exactement l'inverse dans les Traités européens de Maastricht et les suivants...
Notre Constitution commence par le nom de Dieu Tout-Puissant. C'est l'une des rares constitutions du monde qui commence encore au nom du Créateur.
Petites banques locales
Au niveau économique, en Suisse, il y a énormément de petites banques locales, des banques mutuelles. Très souvent ces banques ont été fondée dans une ferme ou une salle paroissiale. Et le banquier est un paysan. Il tient les comptes. Il y a des milliers de petites agences comme ça. C'est ça, la vraie force des banques suisses. Dans les villages, ce sont de bien petites agences tenues par des paysans.
Une démocratie économique
La Suisse décentralisée travaille par référendum, par initiative. Les Suisses qui ne sortaient pas l'hiver à cause des montagnes, de la rigueur du climat, avaient le temps de penser à de nouvelles lois, aux initiatives à prendre, à un référendum à faire au printemps. Tous les hommes se réunissaient à un endroit «Le Ring». Ils devaient gérer les possessions communes qui appartenaient à tout le monde. Tout le reste de l'Europe, c'était des monarchies. La Suisse était un rare endroit du monde où il y avait une démocratie qui gérait l'économie locale : le Crédit Social appliqué localement et historiquement, pendant des millénaires. (NDLR : Cette phrase de Louis Even était mise en pratique : «Une aristocratie de producteurs au service d'une démocratie de consommateurs.»)
La civilisation valser existait sans argent, sans intérêt, sans usure, sans tout le système qui actuellement étrangle tous les pays. Nous voyons que notre pays, la Suisse, comme tous les autres pays, est en voie de disparition. Alors ma formation d'économiste, de banquier me permit de mieux comprendre ce qui se passe.
Il est clair que les banques suisses profitent d'une situation d'actif, d'un héritage qui vient de l'histoire, en paix, au milieu de l'Europe en guerre. La Suisse est devenue très riche. Tout le monde avait confiance en ce petit pays. Le facteur essentiel en économie, c'est la confiance. Crédit, qui vient du mot latin credere, signifie avoir confiance, donner son cœur, cuore dare. Le capital se réfugiait en Suisse et les banquiers suisses sont devenus des acteurs incroyables dans l'économie mondiale. Ils profitent donc d'une situation qui est un don de Dieu, un héritage qui fait que la Suisse a une bonne réputation dans le monde entier.
Cela rejoint un principe de notre fondateur, Louis Even : Chacun a un héritage, chacun est un héritier. Que ce soit les biens de la création, que ce soit des biens technologiques, des biens du savoir, des biens de l'organisation, des structures de la société, il y a tout un héritage qui fait que chacun d'entre nous devrait participer à cet héritage et vivre grâce à cet héritage.
C'est un peu l'histoire en résumé du pays d'où je viens. En fait, on a incarné le Crédit Social de Louis Even et du Major C.H. Douglas.
François de Siebenthal
http://desiebenthal.blogspot.ch/2013/03/le-roi-bat-monnaieun-dividende-pour.html
http://www.youtube.com/watch?v=pfExybMc3o4
PS:
on chante I E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia, Abba)  qui était chanté en final pour accepter la mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la première vraie consomme. Le Shin de l’humanité au milieu de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne...Ste Anne et
St I E O U A Kim ( Joachim) étaient priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).
Chaque fois qu’il y a sept prières, on demande les sept dons du St Esprit.
Au nom Longine, le commandant embrasse la lance de Bourgogne, qui contient un clou de la croix et qui est le prototype de la lance du Légionnaire originaire la Gaule qui s’est converti en voyant le Christ mourir sur la Croix.
( cette lance est à Vienne, une copie est à Cracovie)

Il fallait au moins huit personnes en rond pour donner le ton à l’armée rangée en ordre de bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines mélangées.

Les Burgondes étaient connus pour ne jamais violer les femmes, même à la guerre, ce qui est miraculeux...
Les Papes de Lausanne.
Le duc de Savoie qui avait été élu et couronné pape, sous le nom de
Félix V par le concile de Bâle qui s’est terminé ä Lausanne, après
avoir voulu promulguer le dogme de l’Immaculée Conception et pour
faire la Paix en 1449, déposa la tiare à Lausanne et, conservant le
titre de cardinal-évêque de Sainte Sabine (protodiacre), vint finir
ses jours à Ripaille la joie, d’où il administra l’évêché jusqu’à sa mort en
tant que numéro deux de l’Eglise catholique.
Le Pape Jules II fût évêque de Lausanne.
C’est lui qui a stabilisé les gardes suisses au Vatican.
Le visage du St Suaire
était brodé sur les aubes des prêtres de Lausanne et la grande rosace
parle encore des miracles de la résurrection des embryons morts.
St Materne ressuscitera une troisième fois probablement à la fin des temps, ...
http://www.de-siebenthal.com/site05.htm
La grande prière était dite par les armées suisses (Walser-burgondes) la nuit avant les batailles de défense, dès que 3 étoiles étaient visibles dans le ciel, femmes et hommes ensembles au combat. Ils ont sauvé plusieurs fois l’Europe de grandes invasions païennes.

Chaque unité avait son lecteur éclairé par des torches si nécessaire.



Tous, sauf les lecteurs et les luminaires, étaient de mémoire debout pour les textes, à genoux pour les deux Notre Père et Ave Maria, couchés face aux étoiles aux 3 Notre-Père des parties impaires et couché face à terre pour la 2ème partie, celle du Christ en croix, et tous debout aux autres prières.
Chaque fois qu’il y a 5 prières, on chante I E O U A avec les 3 noms des 3 personnes la Trinité qui ont donné le chant du LIOBA ( IOA, I E sh O U A, Alleluia, Abba)  qui était chanté en final pour accepter la mort et obtenir le ciel, avec le Christus Vincit en latin tous en choeur à trois voix et cinq tonalités circulaires et répétitives I E O U A, la gorge qui s’ouvre cinq fois pour donner en insistant sur les 3 voyelles I O A en plus soit le 8 de l’infini au total. Le nom de Dieu n’est que les 5 voyelles avec le L de L’ alleluia du St Esprit qui souffle comme il veut et donne la première vraie consomme. Le Shin de l’humanité au milieu de IEshOUA est à la fois voyelle et consonne...Ste Anne et
St I E O U A Kim ( Joachim) étaient priés en secret pour accepter les blessures.( voici la raison des nombreux hôpitaux St Anne dans les alpes).
Chaque fois qu’il y a sept prières, on demande les sept dons du St Esprit.
Au nom Longine, le commandant embrasse la lance de Bourgogne, qui contient un clou de la croix et qui est le prototype de la lance du Légionnaire originaire la Gaule qui s’est converti en voyant le Christ mourir sur la Croix.
( cette lance est à Vienne, une copie est à Cracovie)

Il fallait au moins huit personnes en rond pour donner le ton à l’armée rangée en ordre de bataille dans la nuit, voix masculines ET féminines mélangées.

Les Burgondes étaient connus pour ne jamais violer les femmes, même à la guerre, ce qui est miraculeux...



L’héritage de St SigisMund

Tous les chrétiens ont reçu de par l’onction du baptême, complété par la chrismation ou confirmation, le sacerdoce baptismal qui les fait « prêtres, prophètes et rois ». En outre le sacrement de l’ordre donne à certains de ses membres un sacerdoce ministériel. Ces deux sacerdoces sont différents et complémentaires.
« Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismale, vie de foi, d’espérance et de charité, vie selon l’Esprit, le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens ». (Instruction sur quelques questions concernant la collaboration des fidèles laïcs au ministère des prêtres, Libreria editrice vaticana, cité du Vatican 1997) .

Tous sont égaux en démocratie directe



ahabà (amour agape dans la première alliance) a a  a, 3 voyelles a plus h et b,

a, gorge grande ouverte, symbole divin, A, alpha, allah....

b, symbole du papa

aba ( papinou),

H, inspiration, expiration, vie, lettre donnée à Abraham et à Sarah...

abram, abra h am, sara, ...

Que ton Nom soit sanctifié, pour le sanctifier, il faut le chanter...
nous savons maintenant que son nom est compris dans le L io b a suisse, qui est en fait la prière de l’aube à Dieu, IOA, qui a donné l’aube, LIOBA, est ce fameux chant attirait les vaches vers le père de famille chaque matin.

I E O U A,
que des voyelles de la bouche qui s’ouvre toujours plus en un souffle et qu’un nouveau né peut dire.
soit articulé en manière trinitaire

I O A

le Père,

I E sh O U A   le Fils, avec sh, le shin qui signifie l’humanité en Dieu et

A ll E U I A le St Esprit, avec 2 L, car il souffle comme il veut

Malachie, fin de la première alliance, finit en disant:
Il ramènera le coeur des pères à leurs enfants, Et le coeur des
enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays
d‘interdit.
et la nouvelle alliance commence par une généalogie de pères et de fils...
Le monde moderne fait exactement le contraire, il tue les lignées, les mariages, l’amour...
Choisi la Vie, ou la mort...
De peur que je ne vienne frapper le pays d‘interdit


Et le nouveau Testament commence justement par le récit d’une lignée...

I E shO U A, (Matthieu 24.36)
I E O U A Shalaom….
I E shO U A Shalaom
A ll E l UIA Shalaom
I O A


SI QUA FATA SINANT ( devise de la Cathédrale de Lausanne, dédiée à sauver les embryons, oculos humeris, dans le vitrail de la rose, à 3 heures...)
Cette simplicité, c’est l’Abbé Bovet lui même qui en parle le mieux lorsqu’il évoque sa Suisse natale : « Mon Pays que j’ai servi à ma manière, de tout mon coeur, en le célébrant par mes chansons. Mon Pays que je continue à chanter jusqu’au dernier souffle de ma vie. Car il est vrai de dire que ce peuple, je l’ai aimé et je l’aime profondément. Mon but, en écrivant des chansons pour lui, a été de lui donner de la joie, de l’aider dans son labeur de tous les jours, de faire luire à ses yeux sans qu’elle s’éteigne, la flamme généreuse de l’espérance, du courage, de l’optimisme. C’est cela que j’ai voulu. J’y ai mis tous mes efforts et toute ma foi. J’y ai mis une sincérité rigoureuse. Ai-je réussi ma tâche ? Il est encore trop tôt pour le dire. En tout cas, mes chansons, je ne les ai pas écrites comme un simple compositeur, mais comme un prêtre aussi, et ce fut là mon ministère et mon apostolat. »

Le compositeur des alpages ne devrait pas éclipser le compositeur de Musique Sacrée, mais son succès en a décidé autrement. On se fera une opinion avec « Nouthra Dona di Maortse » (Notre-Dame des Marches, lieu de pélerinage suisse), pièce toute empreinte de piété populaire, mais ô combien priante. L’Abbé Bovet y révèle un phrasé à la fois coulant, dynamique, et plein de dévotion [La Procure peut vous fournir une version bilingue de cette pièce].

Nouthra Dona di Maortse
vivement recommandé de l’écouter...
http://www.chant-liturgique-paroisse.fr/comp.bovet/comp.bovet.html

NOUTHRA DONA DI MAORTSE – Joseph Bovet (1879 - 1951)

Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Nous avons raison de compter sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais moments.
Près de votre fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous garder dans le bon chemin.


Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Il a beaucoup passé dans votre petite chapelle,
des gens qui y ont prié, de ceux qui y ont pleuré.
Sur votre belle hauteur, ils ne vous laissent pas seule,
ceux qui ont des soucis ils viennent vous appeler.


Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Venez nous aider nous avons très besoin,
pour faire toujours bien comme il faut ce qu’il faut.
Il nous semble quelquefois que le ciel est tellement haut,
que nous pourrons jamais grimper jusque làhaut.

Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Quand il faudra mourir c’est vous qui faut nous prendre,
nous vous avons tant dit qu’il faut pas nous oublier.
D’ici pas trop longtemps laissez nous attendre,
devant le paradis sans y nous faire entrer.


Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!

Nous avons raison de compter sur vous,
pour nous appuyer dans les mauvais moments.
Près de votre fils vous faut prier pour nous,
puis nous tous garder dans le bon chemin.

Nouthra Dona di Maortse! Nouthra Dona di Maortse!
http://www.chant-liturgique-paroisse.fr/comp.bovet/comp.bovet.html

Lien sur ce sujet

Viewing all 2306 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>